Questionnaire-Atelier 1 MEN

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ATELIER 1 

: POUR LA MISE EN PLACE DU PLAN DE FORMATION CONTINUE


QUESTIONNAIRE-GUIDE

Informations à apporter sur le contexte

1. Où en est le MEN sur l’élaboration d’un dispositif et d’un plan de formation continue ? Un décret est-il déjà
en cours de préparation sur les instituts de formation ? (Cf. LOE). Le cadre de qualification national de
référence est-il en cours d’élaboration (incluant la question de la maîtrise des langues d’enseignement) ?
- En ce qui concerne l’élaboration d’un dispositif et d’un plan de formation continue pour la formation des
enseignants du lycée, l’INFP s’y prépare en identifiant ses besoins en termes de ressources humaine,
infrastructurelle et structurelle en attendant un cadre juridique officiel lui permettant de mettre en œuvre ces
activités. Néanmoins, un dispositif de formation transitoire a été établi et des modules de formation y afférents ont
été conçus dans le cadre de la formation des 1075 enseignants nouvellement recrutés.
- La validation d’une proposition de projet de décret régissant l’INFP est toujours en attente.

Plan de formation : (INFP) en cours de réflexion et d’élaboration pour les enseignants du lycée. Le décret relatif à la mise en
place des activités concernant le département qui en aura la charge est en cours d’étude. Nouvelles disciplines : planification
et identification des moyens pour renforcer les compétences des enseignants : Arts, SES, TICE. Il s’agit de formations
ponctuelles.

DES par mail : réflexion pour élaborer un dispositif de FC des proviseurs sur le leadership pédagogique, et l’ingénierie
pédagogique, pour une redynamisation EPE et EPIE.

DES (Paul) : défi pour le MEN. Niveau technique et académique. Ressources financières limitées. Capitaliser l’existant.
Equipe pédagogique établissement et inter-établissement. La DES est facilitateur pour l’utilisation des documents utilisés.
Echanges de bonnes pratiques pédagogiques. Auto-formation. Impliquer les STD : CISCO, DREN. Nécessité d’une étude de
faisabilité. Piste de réflexion pour un système de FC au niveau du lycée.

DFP : Cadre de qualification national : équipe à la DFP pour son élaboration. Qualification selon les niveaux. Parmi les
critères : maîtrise des langues d’enseignement (français pour les DNL). Pour évaluer le niveau des enseignants et des
formateurs : collaboration avec l’AF. Il faut collaborer avec l’INFP sur ce point, actuellement réflexions distinctes.

INFP (D3, Chef de division) : pas de qualification pour les langues, semblable au CECRL, à l’INFP. Les niveaux ont été
adaptés en fonction des formations organisées par le projet PERFORM-SCAC.

Ce cadre est souhaité.

Nouvel organigramme : instauration d’un service des normes et standards de la formation. Ce serait sa vocation que d’établir
un cadre.

2. Quelles sont les priorités du MEN sur la Politique enseignante ?

Les trois points majeurs déterminant la Politique Enseignante du MEN sont :

- L’élargissement des cibles


- La qualité
- La pérennisation

INFP : Au niveau de l’axe qualité 3 catégories sont retenues pour la politique enseignante : la politique de formation,
l’élargissement et la pérennisation. Politique de formation : collaboration avec des partenaires comme la BM qui a exigé de
recruter les agents du MEN à partir d’un test de compétences et de prérequis. Il a été suggéré de faire passer ce test de
recrutement aux futurs agents.
SG (Nivo Hanta) : une politique enseignante avait été développée en 2018 mais non entérinée, pour le Fondamental, elle est
en train d’être revue. Avec l’appui du PAEB, on essaie de prévoir des mesures d’accompagnement pour faire rester les
enseignants dans les zones 2 et 3. Travail sur la question de l’indemnisation des enseignants. On vérifie qu’ils ont bien rejoint
leur poste. Mais il faut maintenant aussi penser aux lycées. Il faut penser à tous les niveaux pour avoir une amélioration de la
qualité.

La qualification passe par le recrutement, la formation et le redéploiement dans les zones 2 et 3.

3. Où en est le MEN sur la mise en place de pools d’encadrement au niveau lycée (Inspecteurs du Secondaire ?
autre dispositif à l’étude ?)

(Absence de DESIP) : Pour répondre à cette question , les points suivants ont été soulevés :

- L’absence de dispositif de formation initiale et continue


- La formation continue se fait de façon ponctuelle et s’oriente vers un renforcement de compétence sur le Nouveau
Programme, la TICE
- La mise en place d’un dispositif de formation est en cours de réflexion

DESIP : Actuellement, il n’y a pas d’encadreur malgré les édictions du document officiel du mois de novembre 1997.

Le MEN vient de former (1ère formation) des Inspecteurs du Secondaire (64 au départ, aujourd’hui 61, issus des 22 régions).
La DESIP a déjà rédigé des TDR pour la formation de la 2 e promotion. En parallèle, mise en place d’un dispositif de
formation de conseillers pédagogiques. Ces Inspecteurs sont encore au MEN central (DESIP, UCA, certains ont rejoint les
DREN dans le service de la DESIP). Ils n’ont pas encore de statut. Le redéploiement se fera après l’attribution d’un statut.

INFP : l’encadrement au Secondaire et la formation font partie des attributions de l’INFP dans le cadre de la réforme de
l’INFP. Réflexion pour la mise en place de cette structure. Tout ce qui est formation revient à l’INFP dont la formation de ces
inspecteurs du Secondaire.

DFP : il faut donc collaborer.

DES : rappel pour la FC pour le lycée (la FI étant toujours réservée à l’ENS). L’INFP a-t-elle les personnes ressources
adéquates et en nombre suffisant ?

INFP : c’est une période transitoire, mais on nous a confié déjà la formation des 1075 enseignants. Les modules sont en cours
de conception, en collaboration avec d’autres Directions du MEN. Les personnes ressources viendront aussi d’autres
Directions du MEN.

DES : 350 futurs enseignants de SES ?

INFP : les formations des vagues 1 et 2 ont été assurées par la DCRP.

Recadrage sur la question de l’encadrement : Il serait prévu et utile de mettre en place un pool d’encadreurs. Nous proposons
de mobiliser ces Inspecteurs qui partageront leur expérience.

Entre ENS et MEN : simple malentendu passager d’ordre financier. La DCRP et l’INFP ont donc pris le relais. Il faut adapter
les modules de l’ENS pour la formation des 1075.

4. Quelle serait l’organisation souhaitée pour la mise en place de ce pool d’encadrement ?


DESIP :
- Redynamisation de l’équipe pédagogique de l’établissement ou inter-établissement ;
- Mise en place des chargés d’encadrement pédagogique disciplinaire ;
- Renforcement des compétences sur la gestion administrative et financière (personnel administratif) ;
- Expériences filmées.
- La dotation de moyens
- Les appuis techniques

(pour la DESIP) : Parmi les 61 Inspecteurs, certains ne sont pas capables d’une Inspection pédagogique. Ils sont issus du
Secondaire. Mais le recrutement l’a voulu autrement pour certains, qui n’ont donc pas les compétences académiques
nécessaires. Et la formation était administrative. Il faut donc mettre en place des pools composés d’Inspecteurs aptes, et qu’on
appuiera avec des encadreurs des DREN. Etablir des critères de sélection pour leur recrutement. La seule institution capable
de les former à Madagascar est l’ENS.

DES : il est important et urgent d’augmenter le nombre de conseillers pédagogiques au niveau des lycées en plus des
Inspecteurs. Certains enseignants ont un DEA ou une maîtrise. Pool de formateurs formés en 2015 avec l’ISCAE et
l’Université de Tana. Il n’en reste qu’un. La base, c’est l’équipe pédagogique de l’établissement, il faut la redynamiser. Elle
permet d’instaurer la culture de la formation. Cela va de pair avec la mise en place des conseillers pédagogiques.

INFP : Mme la Ministre (sa politique) se focalise sur le fait que le MEN forme ses propres agents, dont les personnels du
Secondaire. L’ENS serait sollicitée en tant qu’institution abritant des personnes ressources. Cette formation doit être assurée
par un seul instrument qui est l’INFP. C’est aussi la vision de Madame la Ministre. Les 61 Inspecteurs ont été formés par le
DESIP avec l’ENS. Sur les aspects administratifs et financiers seulement.

- Mobilisation des encadreurs de proximité, des professionnels sur le métier et des universitaires en attendant la mise
en place des cadres juridiques, structurels infrastructurels, ainsi qu’une politique de formation explicite.
- Renforcement de capacité des DREN et CRINFP sur l’encadrement au niveau lycée.

Formés par IMATEP qui ne fait pas de formations pédagogiques.

La législation en vigueur ne permet pas encore de prendre en charge toute la formation (initiale) des Inspecteurs et Conspéd.
La mise en place de ce pool d’encadrement est urgent. Donc travailler avec les ressources que l’on a, un par DREN, par
CISCO. Il faut aussi s’appuyer sur les formateurs des CRINFP. Des critères et des profils vont être déterminés à cet effet.
Recherche de professionnalisme.

5. Où en est la DENF sur la définition de la stratégie pour l’éducation à l’OSP au niveau lycée ? Quelles
seraient les actions inscrites dans cette stratégie pour le niveau lycée ?

Les objectifs de l’OSP au lycée :

- Aider et accompagner les jeunes à préparer l’après BACC


- Offrir des informations sur les formations et les métiers
- Encourager les jeunes à faire un choix pertinent pour leur avenir

Activités :

- Réajustement de guide et outils OSP (amélioration et traduction en version Malagasy)


- Multiplication des outils de l’OSP et mise à la disposition de ces outils au niveau des lycées,
- Formation et encadrement des responsables régionaux (DREN et CISCO) et des établissements (proviseurs,
proviseurs adjoints et enseignants) sur le guide de l’OSP et outils/supports physiques et numériques ;
- Organisation des séances d’informations et de sensibilisations des élèves et des parents d’élèves, de la
communauté.
- Développement de partenariat pour la mise en place des centres d’orientation et pour l’organisation des journées
d’orientation,
- Mise en place de formation des conseillers en orientation au niveau des STD (profil, formation, encadrement …),
- Suivi - accompagnement et évaluation de la mise en œuvre,

D’où le souhait de bénéficier des appuis du FSPI.


6. En quoi pourrait consister l’appui du FSPI, et quelle serait l’articulation avec les appuis d’autres PTF ?

Appui technique et matériel sur la mise en place du dispositif de formation des enseignants du lycée :

- Redynamisation de l’INFP et des CRINFP en termes de ressources humaines, matérielles et infrastructurelle.


- Appui sur la conception des modules et des documents d’accompagnement
- Formation des formateurs et des encadreurs de proximité ;
- Dotation des matériels.

Sur l’OSP, autres PTF : outils avec Sesame, Accesmad et l’Ambassade de France, et séminaire OSP par l’AFD. Demande de
formation par Accesmad sur les outils et ressources numériques et sur la maintenance.

L’appui du FSPI nous permettra de réaliser les activités ci-après :

- Prise en charge de l’atelier de réajustement de guide et outils OSP


- Multiplication des outils existants :

Outils pour les enseignants/responsables Outils pour les élèves


 Guide OSP Journal de l’élève
 Guide blason
Blason
 Guide Kavio
 Fiches métiers Kavio

 Vidéo sur la psychologie des adolescents


Valise autonome de formation OSP:

- 01 vidéo projecteur

- 24 tablettes numériques

- 24 écouteurs individuels

- 02 Raspberry

- 02 power bank

Sur l’encadrement, le dispositif de FC :

INFP : 28 CRINFP. Renforcement et redynamisation de ces centres : RH, infrastructures et cadre juridique. Appuis sur la
mise en œuvre de formations, de la conception des modules à la mise en œuvre. Dotation d’outils, de formations, de
formations de formateurs.

EPE : on se contente du budget de l’Etat. Peu de formations car limité sur le budget.

Toute action de formation au niveau régional doit s’appuyer sur la Division de la formation pédagogique. Il doit y avoir
articulation entre le CRINFP, la CISCO et les Equipes pédagogiques d’établissement (EPE). Besoin de l’appui technique du
FSPI pour mettre en place cette articulation, et des pools d’encadreurs et l’autonomisation du service d’encadrement
pédagogique du Secondaire. Dispositif fonctionnel et pérenne.

Nivo Hanta : il est temps de mettre en place ce dispositif d’encadrement au niveau des lycées.

Stratégies, et opérationnalisation pour l’élaboration du dispositif et du plan de FC

1. Avec quelles équipes serait-il pertinent de travailler sur cette composante ? Quels seraient selon vous les
principes à retenir pour la conception de ce plan ? Qu’est-ce qui serait réalisable du point de vue de la mise
en œuvre du plan de FC ? Comment concevez-vous a priori ce plan de FC, et sa déclinaison au niveau
régional ? Les PTA 2022 des Directions concernées par la mise en place d’un plan de FC sont-ils
disponibles ?

Il serait pertinent de travailler avec l’équipe de la DESIP.

Equipes : MEN (DFP, INFP, DGES, DES, DCRP, DDIS) et autres Ministères (ENS pour une collaboration en tant
qu’institution ressource et pour les encadreurs pour la formation)

DES (Paul) : travailler avec les DREN (SESIP) et CISCO (Division de l’encadrement scolaire et de l’Inspection
pédagogique)

Ne pas oublier le secteur Privé (ONEP).

Principes à retenir pour le plan de FC :

- Partir de l’identification des besoins, mener des réflexions ensemble et définir le rôle de chaque Direction
concernée. Travailler ensemble, mener les actions ensemble
- Le respect des MARE de chaque direction
- Le renforcement de compétences des encadreurs et des formateurs
- La dotation de moyens
- La concertation
- La coordination d’activités
- Le suivi-évaluation des activités

DES (Paul) : approche participative et en amont, redéfinition des MARE de chaque Direction (sortir un texte sur les MARE,
car cette absence de texte empêche d’avancer).

Il faut être professionnel et objectif pour l’établissement de ce plan.

Réalisable : (INFP) a déjà des acquis, des formateurs, des centres CRINFP. Des ressources sont disponibles au niveau des
lycées. L’INFP a déjà des pools de formateurs disponibles mais qui doivent être formés pour former les enseignants des
lycées. On peut prévoir des formations de formateurs, puis des formations des enseignants de lycée. Ce draft est déjà en cours
de validation pour les 1075 recrutés.

- Collaboration et partenariat avec des universités nationales et internationales


- Raffermissent de la coopération inter-directionnelle et interministérielle.

Acquis à capitaliser au niveau des EPE. Il faut les mobiliser pour capitaliser lors des formations (formateurs-encadreurs qui
vont animer les formations des EPE et équipes pédagogiques inter-établissement (EPIE) en collaboration avec la DREN).

Pas encore dans les PTA 2022, qui sont en cours d’élaboration.

- La redynamisation de l’équipe pédagogique de l’établissement ou inter-établissement ;


- La mise en place des chargés d’encadrement pédagogique disciplinaire ;
- Le renforcement des compétences sur la gestion administrative et financière (personnel administratif) ;
- La réalisation des scripts pour la conduite des leçons (Expériences filmés).

Au niveau central :

- Déterminer les besoins, les objectifs, les différentes activités, les intervenants, les partenaires, les moyens, les
ressources, les périodes de réalisation, les responsables ;
- Conception, supervision, suivi des activités des services territoriales décentralisés ;
- Coordination des activités et des collaborations avec les partenaires ;
- Renforcement des compétences des agents dans les régions ;
- Suivi-encadrement de la réalisation des activités de l’établissement ;
- Traitement des données émanant des services territoriaux décentralisés et en faire un feed back.

Au niveau régional :

- Coordination des activités au niveau de la région ;


- Redynamisation de la réalisation des activités dans les établissements ;
- Suivi-encadrement de la réalisation des activités de l’établissement ;
- Traitement des données émanant des établissements (lycée) ;
- Rapportage de la réalisation des activités à tous les niveaux concernés

2. Quelle serait l’articulation possible avec les ENS ? Comment concevoir la déconcentration, l’implantation
dans les DREN ? Comment articuler avec la réforme de l’INFP ? Avec les CRINFP ?

INFP : avec l’ENS (en tant qu’organe consultatif) et les autres Ministères. ENS personnes-ressources pour renforcer les
compétences de nos formateurs et encadreurs. Pour fournir des appuis académiques en termes de formation. L’INFP travaille
déjà avec les conseillers pédagogiques des DREN pour des animations pédagogiques au sein des établissements du
Secondaire, publics.

DESIP :Les enseignants de l’ENS appuieront les formateurs en matière de ressources humaines (enseignants)lors de la
conception des modules de formation, les évaluations. A long terme pour la formation des conseillers pédagogique des lycées

Il y aura des échanges entre les formateurs CRINFP et les encadreurs des CISCO et des DREN sur place.

Il faut mettre en place un pool régional d’encadrement au niveau de chaque DREN, dans lequel il y aurait des représentants
de ces formateurs et encadreurs. Collaboration au sein d’une même équipe.

Le décret de la réforme de l’INFP et des CRINFP va dans ce sens.

- Travail collaboratif et participatif de tous les acteurs,


- Disponibilité de fonds.

Plan FC réalisable :

- Etats des lieux de l’existant et redynamisation de la structure existante


- Mobilisation des ressources humaines disponibles (formateurs CRINFP, personnes ressources issues de l’ENS …)
- Redynamisation de l’INFP et des CRINFP en termes de ressources humaines, matérielles et infrastructurelle.
- Appui sur la conception des modules et des documents d’accompagnement
- Formation des formateurs et des encadreurs de proximité ;
- Dotation des matériels.

DESIP : Le service de l’encadrement au niveau DREN est déjà prêt. L’INFP et ses ramifications œuvrent pour l’éducation
fondamentale.

POUR LES CONTENUS DE FORMATION ET LES PROGRAMMES D’ETUDE

1. Quelle est, selon vous, la pertinence de proposer une approche de l’enseignement des Disciplines non
linguistiques (DNL) en français ? Quelles seraient les autres priorités en matière de contenus de formation ?

INFP :

- Une telle question est sensible autant qu’elle entre dans la problématique de la Politique Linguistique Educative.
Pour y répondre, Il s’avère nécessaire de mener en premier lieu une enquête sociolinguistique, voire micro-
sociolinguistique pour souscrire les situations sociolinguistiques dans les classes, et pour identifier les besoins en
langues des élèves, de leurs enseignants et de leurs parents. Celle-ci nous oriente ensuite vers une piste de réflexion.
- Formation en didactique des nouvelles disciplines comme Arts, SES, TICE et sur les nouvelles séries
d’enseignement au lycée : OSE, OSP.

Cadre de la PLE (C3), mais cette question est tellement saillante et touche à de multiples aspects. On ne peut pas émettre des
avis à la hâte et avoir une PLE top-down. Il faut des enquêtes sociolinguistiques et micro, pour savoir ce qui se passe dans la
classe, au niveau des élèves, des parents etc. Des éléments quantitatifs sont à prendre en compte (voir travaux du Pr Vololona
Randriamarotsimba). Se pencher sur les données qualitatives.

Assises nationales à organiser avec tous les acteurs de l’Education : public et privé.

Cette approche est pertinente car tout est en français au niveau du Secondaire. Impératif de bien maîtriser le français
(formateurs, et enseignants).

La modélisation mathématique passe par la maîtrise du français. Les enseignants scientifiques ne sont pas au niveau exigé
pour enseigner en français, cette approche est donc justifiée.

L’INFP est concerné par la Composante 3 (PLE et langues d’enseignement), il faut l’intégrer à la réflexion.

Autres priorités :

Enseignants qui n’ont pas eu de formation. En dehors de la langue, la maîtrise de la didactique des disciplines est donc
essentielle. Sur la pédagogie, on peut toujours s’auto-former.

8000 enseignants de lycées. 25% seulement d’entre eux ont reçu une formation pédagogique. Beaucoup à faire en FC !

DCRP : Tenir une classe en français, pouvoir programmer des actes de parole spécifiques, facteurs de motivation pour
l’élève, et que l’enseignant doit maîtriser. FOS.

2. Ressources : la mise à disposition d’une mallette du formateur, avec un tronc commun à tous les formateurs
du Secondaire, et des spécificités selon les disciplines, vous semble-t-elle pertinente ? Autres mesures
proposées pour faciliter les missions des formateurs ?

Oui, c’est exactement ce qu’il faut.

INFP : adhésion à cette proposition de mallette du formateur. Autres propositions/mesures : accompagnement des formateurs,
renforcement de leurs compétences, redynamisation des CRINFP.

DCRP : mallette, spécificités disciplinaire : voir (concevoir) d’abord les modules de formation pour les formateurs des
enseignants de lycée : en cours de réflexion. Qui pourrait aider le MEN à élaborer ces modules, qui devront être en cohérence
avec les nouveaux PE (en FI et en FC) ?

Penser aussi à la formation académique, car la science évolue et les contenus changent (surtout pour les matières
scientifiques).

3. Pour élaborer le dispositif de FC : l’expertise des pays de la CONFEMEN et le partage d’expériences sont-ils
souhaités ? autre approche préconisée ?

Oui naturellement.

INFP : pourquoi pas, expertise de la Coopération, ouvrages de Chalençon qui a décrit le rôle du français et les langues
d’enseignement. Mais pour travailler avec des organismes étrangers, il faut prévoir des temps longs pour la mise en place de
l’expertise. Est-ce que ça ne va pas retarder les activités ? Est-ce que les formations seront remises en question par ces
expertises ?
- L’expertise des pays de la CONFEMEN est jugée nécessaire si cela favorise l’avancement du projet d’élaboration
du dispositif.
- Le partage d’expérience entre l’INFP et l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation serait
bénéfique.

CONFEMEN : approche de pays similaires à Madagascar. Pourquoi ne pas faire plutôt des expertises malagasy-malagasy ?

Permet d’avoir une référence en la matière.

DCRP : pour le dispositif, voir avec l’ENS en priorité et demander leur collaboration si besoin, mais voir aussi comment font
les autres pays puisque nous avons déjà un cadre. Cela nous aiderait à finaliser cet outil.

4. Des formations d’encadreurs, de formateurs, d’enseignants, sont-elles prévues en lien avec les nouveaux
programmes pour toutes les disciplines ? Quelles seraient vos recommandations pour ces formations :
publics-cibles prioritaires, durée etc. ?

INFP : bien-sûr formations des encadreurs et des enseignants sont basées sur les nouveaux PE, + psychopédagogie et
didactique. Le dispositif est en cours d’établissement, pas de modules pour l’instant.

DCRP : faire appel à des structures habituées à former des enseignants pour le lycée. Il faut aussi demander l’avis des
enseignants qui ont expérimenté les nouveaux programmes, ils pourraient nous aider à cadrer ce dispositif. Ils jouent un rôle
important dans la mesure où ils ont déjà vécu et enseigné ces nouveaux programmes.

INFP : réflexion sur les modules transversaux et disciplinaires pour les 1075 (pour la plupart de niveau lycée), nous allons
collaborer avec d’autres Directions, et avec l’ENS. Le dispositif n’est pas encore établi mais on travaille à quelque chose de
transitoire pour former les 1075.

Il est temps de réfléchir à un dispositif pour former les enseignants aux nouveaux programmes. On pourrait s’inspirer des
formations organisées pour les SES. Mais il faudrait faire en amont une analyse approfondie des nouveaux programmes. A
plus long terme, on pourra l’organiser pour la FI.

La réflexion est en cours, en utilisant les expériences menées sur les SES.

POUR LA FORMATION DES FORMATEURS AU NIVEAU LYCÉE

1. L’organisation du recrutement de formateurs a-t-elle été envisagée ? selon quelles modalités ?


Seraient-ils des enseignants des lycées de référence ? Ou bien : des pédagogues, affectés dans les DREN ? Ou
encore des formateurs nationaux pour les SES, ou des concepteurs de programmes ? Autre proposition pour
les profils d’origine des formateurs (à justifier) ? Comment devrait-on concevoir la mise en place de pools de
formateurs ?

Profil (INFP) : profils adoptés pour former les 1075 toutes les disciplines confondues (12 disciplines). Les profils sont :
régionaux, centraux. Niveaux DEA et doctorat. Pour compléter : enseignants Capéniens avec 10 ans d’expérience et quelques
années en tant que formateur. Pour renforcer leurs compétences, on va faire appel aux enseignants de l’ENS et il y aura une
collaboration avec la DCRP qui a formé la 1ère vague des enseignants de SES.

- L’INFP dispose de pools de formateurs que c’est soit à l’INFP Mahamasina ou dans les 28 CRINFP. Dans le cadre
du dispositif de formation des 1075 enseignants nouvellement recrutés, il a été adopté que les formateurs qui vont
assurer la formation de ces enseignants possèdent au moins un Diplôme d’Etude Approfondie (DEA) ou un
Master , ou un CAPEN assorti de 5 années d’expériences dans l’enseignement et dans la formation .
- Aucune politique de recrutement de formateurs n’a été récemment mené par le MEN.

Profils officiels : il n’y en a pas encore.


DCRP : il faut réfléchir à la bonne stratégie pour obtenir leur adhésion (ENS), car nous entrons désormais en concurrence
avec eux.

Inspecteurs du Secondaire : pourraient être capables de former les enseignants dans leur discipline. Adhésion à l’idée d’une
collaboration avec les ENS. Collaboration aussi avec DCRP et DFP.

2. Des statuts ont-ils été définis pour les formateurs ? Sont-ils prévus ? Quelles missions leur seraient confiées ?
Une certification pourrait-elle être programmée, avec quelle plus-value selon vous ? Avez-vous d’autres
propositions ?

Statuts :

INFP : pas encore de statut officiel de la Fonction publique. Apres le bilan de compétence des formateurs, les formateurs de
l’INFP et des CRINFP seront catégorisé en formateurs- animateurs et formateurs- concepteurs. Par ailleurs, un Référentiel de
Métier et de Compétence de formateurs a été déjà élaboré et mobilisé dans le cadre de formation de formateurs. Toutefois,
aucun statut officiel de formateurs n’a été défini jusqu’à nos jours. Ceci doit être expliciter dans la politique de formation
menée par le MEN.

Mais référentiel-métier formateur (concepteur et animateur). On attend l’appui des PTF pour formaliser.

Pas de certification de formateur, mais possible peut-être après le bilan de compétences, on pourrait les orienter vers des
formations données par des universités internationales.

Missions :

En fonction de leur catégorisation.

INFP : valorisation ou statut spécial ? Un formateur-concepteur doit d’abord être formateur-animateur. Pas de statut spécial
pour les formateurs de l’INFP, comparable au statut d’enseignant de lycée. Mais on envisage une politique de formation
explicite et on pourra alors instituer un statut spécial.

Ils pourraient déjà être déchargés de classe.

3. Quels seraient les profils et l’origine des personnels d’encadrement ? Où en est la réflexion du MEN sur cet
aspect ? Quelles missions leur seraient confiées ? Leur statut serait-il à créer ? Comment est envisagée leur
formation ? Quel serait leur lieu ou institution de rattachement ? quels pourraient être les freins à l’exercice
de leurs missions sur le terrain ?

Profil : encore à mettre en place. Les Conspéd2 avaient comme profil « enseignants de lycée », c’était des capéniens ayant
suivi une formation pédagogique à l’ENS. On s’en tiendra à ce profil pour les Conspéd. Avec X années d’expérience.

Dans le cadre de la réforme de l’INFP, la mise en place d’un dispositif de formation des personnels d’encadrement en
collaboration avec d’autres direction du MEN telle que la DESIP et d’autres établissements universitaires et de formation
professionnelle est actuellement à l’étude.

Proposition DESIP : -ayant été enseignant pendant des années, titulaire d’un diplôme pédagogique sur sa discipline, apte à
exercer la fonction d’encadrement

TDR préparés par la DESIP et qui vont être partagés.

Statut : déjà existant, mais est-il toujours en vigueur, ou à mettre à jour ?

Missions : assister et encadrer les enseignants dans l’exercice de leurs pratiques. Texte existant sur l’encadrement
pédagogique. Formation-suivi-encadrement-évaluation
Formation : 2 ans, alternance, mémoire, stage

Institution de rattachement : MEN (DESIP) et SESIP au niveau régional. Division de l’encadrement scolaire au niveau des
CISCO.

Freins : manque de moyens pour effectuer leurs missions, refus de carburant, de moto… les chefs CISCO et de division
utilisent les 2 motos. Pas d’indemnités.

4. Quels seraient la faisabilité et l’intérêt (pertinence) de l’organisation de journées


pédagogiques d’établissement (formations interdisciplinaires d’établissement avec un référent, ou un
coordonnateur de discipline) ? Un autre dispositif pour des formations de proximité serait-il plus pertinent ?
Quels pourraient-être les freins à l’efficacité de ce dispositif ?

INFP : Formations de proximité. Au sein des établissements, ressources pédagogiques, des outils pédagogiques sont
mobilisés pour le recyclage des enseignants de lycée sous l’égide du DREN en collaboration avec les Conspéd2. On peut
améliorer cette structure ou ajouter une autre structure.

DES : selon le Bulletin officiel 9 ou 12, l’EPE se réunit tous les 15 jours. Auto-formation des enseignants et formations
régionales.

EPE et EPIE sont l’équivalent des journées pédagogiques au niveau du Primaire. Ce serait d’abord à redynamiser, car
certains lycées ont des EPE non fonctionnels et d’autres n’en ont pas. Les proviseurs ne sont pas compétents pour diriger
l’équipe ou ne s’en soucient pas. On va donc d’abord former les proviseurs et adjoints au leadership. Il est temps aussi de
revisiter la fonction et le profil des proviseurs. Il y a des coordonnateurs des disciplines. Ce sont parfois des nominations
politiques, qui peuvent entraîner le dysfonctionnement de ces équipes.

Intérêt journée pédagogique : C’est un encadrement de proximité n’exigeant pas de déplacement, ni de mobilisation de
ressource pécuniaire importante pour sa réalisation et accessible

Freins : la différence des moyens d’un établissement à l’autre

La( re-)dynamisation et la multiplication des Centres de Ressources Pédagogiques (CRP) au sein des établissements
scolaires favorisera le dispositif de formation de proximité pour les enseignants du secondaire.

MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE PARTICIPATION !

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