PFE 2020 - Corrigã© Avant Dã©pot

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique


Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene
Faculté de Génie Civil
Département de Géotechnique et Hydraulique

MÉMOIRE DE MASTER
Domaine : Science et Technologie
Filière : Hydraulique
Spécialité : Hydraulique Urbaine
Thème :

ÉTUDE D'UNE STATION D'ÉPURATION DES EAUX


USÉES DE LA COMMUNE DE SIDI BEN ADDA
(W. AIN TÉMOUCHENT)

Thème proposé par : Le bureau d'études (N.E.E, SPA)


Présenté par :
Melle. CHELBI Meriem
Melle. GHEBRIOU Ouidad
Examiné par :
Président de jury : Mr. SAFRI Abdelhamid
Examinateur : Mr. MAALIOU Aziz
Encadré par :
Promoteur : Mr. SARI AHMED Abdelwahab
Co-promoteur : Mr. DRAA Tarek

Session : Septembre 2020


Remerciements
Au terme de la rédaction de ce projet du fin d'étude nous nous
adressons nous sincères remerciements à Allah le tout puissant pour la
force, le courage, la santé et la volonté tout au long de notre parcours
d'apprentissage jusqu'à arriver à réaliser ce modeste travail.
Nous tenons à remercier vivement et à exprimer notre sincère
reconnaissance à :
 Notre promoteur Mr. SARI AHMED Abdelwahab pour tous ses
conseils précieux et sa disponibilité pour le suivi de ce travail.
 Notre co-promoteur Mr. DRAA Tarek ingénieur en N.E.E pour
son accueil, disponibilité et son aide vraiment précieuse par les
données et les documents nécessaires.
 L'ingénieur en voirie et réseaux divers de N.E.E pour ses
corrections et ses réponses sur notre questions.
 Mme. MOULAY pour tout les explications et les
renseignements.
 Mr. OUAKOUAK enseignant à l'université de Biskra pour son
coup de main et ses conseils.
 Mr. Sari hydrologue au M.R.E .
 Mlle. dJANI Nassima, ingénieur en statistique appliqué au
M.R.E .
 Mr. BENZAHRA Samih, ingénieur au sein du bureau d’études
techniques de la wilaya de Béchar (SPA/BETP Béchar).
 Mr KARDACHE Rafik , cadre supérieur à O.N.A.
 Mr BOUCHENNA Youcef, ingénieur en traitement à O.N.A.
Dédicaces
Tout d’abord je remercie Allah le tout puissant , clément et miséricordieux de
m’avoir motivé à réalisé ce modeste travail , ensuite je remercie inifiniment
mes parents qui m’ont encouragé et aidé à arriver à ce stade de formation
Je dédie ce modeste travail :
 À Mes très chers parents ,qui m’ont guidé durant les moments les
plus pénibles de ce long chemin , ma mère qui a été à mes cotés et ma
soutenu durant toute ma vie , et mon père qui a sacrifié sa vie à fin de
me voir devenir ce que je suis , merci beaucoup mes parents.
 À ma sœur Zineb
 À la mémoire de ma grand mère.
 À mes tantes et mes oncles et toute la famille KORICHI.
 À mes chers amis : Zineb, Siham, Fatima, Hayat, Imene, Meriem,
Sabrine, Selma, Lyes, Jacob et tous mes amis de l’U.S.T.H.B.
 À toute la promotion 2020 de la faculté de Génie Civil
(ingénierie des eaux ).
 À une deuxième personne qui partagé ce travail avec moi : à ma
binôme Ouidad et à toute sa famille.
 À tout ceux qui ont contribué de loin ou de prés à la réalisation de
ce mémoire.
 À mes enseignants.
Merci à tous.

Meriem
Dédicaces
Je remercie tout d’abord Allah le tout puissant sur tout ce qu’il
m’apport dans la vie.
Je tiens à dédier ce modeste travail aux personnes qui me sont très
chères :
 À ceux qui m’ont donné la vie, symbole de beauté, de fierté, de
sagesse et de patience. À ceux qui sont la source de mon
inspiration et de mon courage, à qui je dois de l’amour et la
reconnaissance : « mes chères et précieux parents Mahfoud et
Atika». C’est à eux que je dédie ce travail malgré que toutes les
pages de cet mémoire ne suffisent pas pour vous exprimer mon
amour et mon gratitude.
 À mes frères « Fouad et Aymen » et à mes sœurs « Chahrazed,
Merième et Yousra » qui m'ont toujours encouragés, aidés et
épaulés quand j'ai besoin.
 À mes grands parents, que dieu vous préserve et garde pour moi.
 À toute la famille GHEBRIOU.
 À ma binôme Meriem pour sa gentillesse et sa patience; sans qui
l’accomplissement de ce travail n’aurait pas peu voir le jour;
pour tout les moments agréables et difficiles qu’on a partagé
ensemble, ainsi qu’a toute la famille CHELBI.
 À mes chères amies : Lydia, Bassma, Douniazed, Outayeb
Ikram, Boumaiza Ikram, .....................
 À tout qui me connait et compte sur moi.
 À toute ma promotion de l'Hydraulique Urbaine 2020.
 À tout mes enseignants de la faculté de Génie Civil.
 À toute personne utilisant ce document pour un bon usage.

OUIDAD
: ‫ملخص‬
‫المياه القذرة تشكل خطرا على البيئة و على صحة االنسان لدى فمن الضروري تطهيرها من أجل حماية الطبيعة و الكائنات‬
.‫الحية‬
‫تم تصميم محطة معالجة سيدي بن عدة بلدية سيدي بن عدة (والية عين تيموشنت) الجديدة لتنقية جميع مياه الصرف‬
‫ أظهرت نتائج التحليالت أن العالج األنسب هو من النوع البيولوجي عن طريق الحمأة المنشطة عند التحميل‬.‫الصحي البلدية‬
‫ سيسمح هذا بمعالجة المياه القذرة بطريقة تعيد الجودة‬.‫المنخفض مع معالجة محددة لنزع النتروجين وإزالة الفوسفات‬
.‫المقبولة إلى البيئة المستقبلة وإعادة استخدامها في نهاية المطاف في الزراعة‬
.3165 ‫ نسمة في أفق عام‬51603 ‫ستتيح الدراسة التي تم إعدادها معالجة المياه التي يتم تصريفها من قبل‬

Résumé :
Les eaux usées menacent l’environnement et la santé, il est donc nécessaire de les traiter pour
protéger la nature et les êtres vivants.
La nouvelle station d'épuration de la commune de SIDI BEN ADDA (wilaya de Ain
Témouchent) est conçue pour épurer la totalité des eaux usées de la commune. Les résultats
des analyses ont montrés que le traitement le mieux approprié est du type biologique par
boues activées à faible charge avec traitement spécifique pour la dénitrification et
déphosphatation. Ceci permettra le traitement des eaux usées d'une manière à restituer la
qualité acceptable pour le milieu récepteur et pour une réutilisation éventuelle dans
l'agriculture.
L'étude élaborée permettra de traiter les eaux rejetées par 30 615 habitants pour un horizon de
2063.

Abstract :
Wastewater threatens the environment and health, so it is necessary to treat it for protecting
nature and living beings.
The new wastewater treatment plant in the commune of SIDI BEN ADDA (wilaya of Ain
Témouchent) is designed to purify all the municipal wastewater. The results of the analyzes
have shown that the most appropriate treatment is of the biological type by activated sludge at
low load with specific treatment for denitrification and dephosphatation. This will allow the
treatment of wastewater in a way that restores the quality acceptable to the receiving
environment and for eventual reuse in agriculture.
The study drawn up will make it possible to treat the water discharged by 30 615 inhabitants
for a horizon of 2063.
Sommaire :
Introduction Générale ..................................................................................................... 1
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude......................................................................3
I. Introduction : ...................................................................................................................3
II. Situation géographique et administrative : ....................................................................3
III. Données naturelles du site : ..........................................................................................4
III.1. Topographique : ....................................................................................................4
III.2. Hydrographie : ......................................................................................................4
III.3. Géologie : ..............................................................................................................4
III.4. Hydrogéologie : .....................................................................................................5
III.5. La Sismicité de la région : .....................................................................................5
III.6.Caractéristiques Climatologiques : .........................................................................6
III.6.1. Température : ................................................................................................6
III.6.2. Précipitations : .......................................................................................... 7
III.6.3. L'insolation : .................................................................................................7
III.6.4. L’évaporation : .............................................................................................7
III.6.5. Le Vent : .......................................................................................................7
III.6.6. L'humidité :....................................................................................................8
III.6.7. L’indice d’aridité de DEMARTON : ............................................................8
III.6.8. Diagramme Ombrothermique : .....................................................................9
IV. Étude démographique : ..................................................................................................9
V. Activités socio-économiques : ......................................................................................10
V.1. Activités agricoles : ...............................................................................................10
V.2. Activités industrielles : ..........................................................................................10
VI. Les services et les équipements : ..................................................................................10
VI.1. Les principaux équipements : ..............................................................................12
VI.2. L’habitat : ............................................................................................................11
VI.3. L’eau : .................................................................................................................11
VI.4- Sanitaire : ............................................................................................................11
VII. Le réseau d’alimentation en eau potable : ...................................................................11
VIII. État du réseau d'assainissement et taux de raccordement : ........................................12
IX. Caractéristique du milieu récepteur : ............................................................................12
X. Localisation et caractéristiques du site : ........................................................................12
XI. Conclusion : ..................................................................................................................13

Chapitre II: Évaluation des débits des eaux usées.............................................................14


I. Introduction : ..................................................................................................................14
II. Population : ....................................................................................................................14
II.1. Estimation de la population : ..................................................................................14
III. Estimation de la dotation en eau potable : ..................................................................15
IV. Calculs des débits générés : .........................................................................................15
IV.1. Quantité des eaux à évacuer : ..............................................................................15
IV.2. Évaluation des eaux usées : ..................................................................................15
IV.2.1. Débit moyen journalier : ...............................................................................15
IV.2.2. Débit moyen horaire : ..................................................................................16
IV.2.3. Débit de pointe par temps sec : ....................................................................16
IV.2.4. Débit à épurer (Débit de pointe par temps de pluie) : ..................................16
V. Détermination du nombre d'équivalents-habitants (E.H) : ............................................17
VI. Conclusion : .................................................................................................................18

Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées..................................................................19


I. Introduction : .................................................................................................................19
II. Définition des eaux usées : ...........................................................................................19
III. Origine des eaux usées : ..............................................................................................19
III.1. Les eaux usées domestiques : ........................................................................... 19
III.1.1. Les eaux usées domestiques ménagères : ...................................................19
III.1.2. Les eaux usées domestiques de vannes : ....................................................19
III.2. Les eaux pluviales : ............................................................................................19
III.3. Les eaux usées industrielles : ......................................................................... 20
III.3.1. Les eaux résiduaires : .................................................................................20
III.3.2. Les liquides résiduaires : ............................................................................20
III.4. Les eaux agricoles : ...........................................................................................20
IV. La pollution des eaux usées : .......................................................................................20
IV.1.Définition : ............................................................................................................20
IV.2. Les différents types de pollution : ........................................................................21
IV.2.1. Pollution physique : ....................................................................................21
IV.2.2. Pollution chimique : ....................................................................................21
IV.2.3. Pollution organique : ...................................................................................22
IV.2.4. Pollution microbiologique : ........................................................................22
IV.2.5. Pollution microbienne : ...............................................................................22
IV.2.6. Pollution minérale : .....................................................................................22
IV.3. Les matières de vidange : .....................................................................................22
V. Les paramètres de pollution : ........................................................................................23
V.1. Les paramètres physiques : ....................................................................................23
V.1.1. La température : ............................................................................................23
V.1.2. Les paramètres organoleptiques : .................................................................23
V.1.3. La Conductivité : ..........................................................................................23
V.1.4. Dureté (ou titre hydrométrique) : .................................................................23
V.2. Les paramètres physico-chimiques : ......................................................................23
V.2.1. Les matières en suspension (MES) : ............................................................23
V.2.2. Les matières volatiles en suspension (MVS) : .............................................24
V.2.3. Les matières minérales (MMS) : ....................................................................24
V.2.4. Matières décantables et non-décantables : .....................................................24
V.3. Les paramètres chimiques : ....................................................................................24
V.3.1. Le potentiel d’Hydrogène : ............................................................................24
V.3.2. L’oxygène dissous : .......................................................................................24
V.3.3. La demande biochimique en oxygène (DBO5) : ............................................24
V.3.4. La demande chimique en oxygène (DCO) : ..................................................24
V.3.5. La biodégradabilité : ......................................................................................24
V.4. Les paramètres complémentaires (Les nutriments) : ..............................................25
V.4.1. Le phosphore : ................................................................................................24
V.4.2. L'azote : .........................................................................................................25
V.5. Paramètres microbiens : .........................................................................................25
VI. Les normes de rejet : .....................................................................................................25
VII. Conclusion : .................................................................................................................26

Chapitre IV : Les procédés d'épuration des eaux usées.....................................................27


I. Introduction : ..................................................................................................................27
II. Les principaux procédés d'épuration : ..........................................................................27
II.1. Les procédés physiques : .......................................................................................27
II.2. Les procédés physico-chimiques : .........................................................................27
II.3. Les procédés biologiques : ....................................................................................27
III. Chaine générale d'épuration des eaux usées : ..............................................................27
III.1. Les prétraitements : ...............................................................................................28
a). Le dégrillage : .......................................................................................................28
b). Le dessablage : .....................................................................................................29
c). Le dégraissage-déshuilage : ..................................................................................30
III.2. Le traitement primaire : ........................................................................................30
III.3. Le traitement secondaire : .....................................................................................31
a). Traitement biologique : ........................................................................................31
a).a. Epuration par voie anaérobie : ......................................................................31
a).b. Epuration par voie aérobie : ..........................................................................31
 Les procédés extensifs : .............................................................................31
 Les procédés intensifs : .............................................................................32
b). Traitement physico-chimique : ...........................................................................33
b).a. Coagulation : ................................................................................................33
b).b. Floculation : .................................................................................................33
b).c. Neutralisation : .............................................................................................33
III.4. Traitements tertiaires ou complémentaires : ........................................................34
a). Chloration : ...........................................................................................................34
b). L'ozonation : .........................................................................................................34
c). Traitement par UV : ..............................................................................................34
III.5. Traitement des boues : ..........................................................................................34
a). Epaississement des boues : ...................................................................................34
b). Déshydratation : ....................................................................................................34
c). Stabilisation : .........................................................................................................34
d). Stockage : ..............................................................................................................35
IV. Comparaison entre les variantes d’épuration :..............................................................35
IV.1. Variante I : Le lagunage : ......................................................................................35
IV.2. Variante II : Les boues activées : ..........................................................................36
V. Critères technico-économiques pour le choix de la variante d’épuration :...................37
V.1. Critères techniques : ...............................................................................................37
V.2. Critères économiques : ...........................................................................................37
VI. Conclusion : ..................................................................................................................37

Chapitre V : Évaluation de la charge polluante.................................................................38


I. Introduction : ...................................................................................................................38
II. Analyses et prélèvements des eaux usées : ....................................................................38
II.1. Prélèvement et échantillonnage : ............................................................................38
II.2. Identification des points de prélèvements : ............................................................38
II.3. Méthodes d’analyses utilisées : ..............................................................................38
II.4. Résultats d'analyses : ..............................................................................................39
II.5. Interprétation des résultats : ............ ......................................................................40
II .6. Biodégradabilité et nature de rejet : .....................................................................42
III.7. Teneur nécessaire en substances nutritives : ......................................................43
II.8. Conclusion concernant les résultats d'analyses : ....................................................43
III. Estimation de la charge polluante : ..............................................................................44
III.1. Calcul de la charge polluante journalière :................................................................44
III.2. Calcul de la charge spécifique " Ratio" : ..............................................................44
IV. Conclusion : .................................................................................................................45

Chapitre VI : Calcul Hydraulique.......................................................................................46


I. Introduction : ...................................................................................................................46
II. Description de la variante retenue : ...............................................................................46
III. Dimensionnement du réseau d’assainissement : ..........................................................47
IV. le Déversoir dorage : ....................................................................................................51
IV.1. Composition d’un déversoir d’orage : .................................................................51
IV.2. Dimensionnement des déversoirs d’orage latéraux : ...........................................52
V. Composition de la station de relevage de la commune Sidi Ben Adda : ......................56
V.1. Dimensionnement du dégrilleur :...........................................................................56
V.2. Dimensionnement de la station de relevage :.........................................................59
V.3. Dimensionnement de la bâche à eau : ................................................. .................59
V.4. Dimensionnement de la fosse à bâtards : ..............................................................60
V.5. Dimensionnement de la conduite de refoulement : ...............................................60
V.5.1. Choix du type de la conduite : .....................................................................60
V.5.2. Calcul de la hauteur manométrique de la conduite de refoulement : ........60
V.5.3. Diamètre du conduit de refoulement (D) : ...................................................61
V.5.4. Calcul de la pression dans la conduite : .......................................................61
V.5.5. Calcul de coup de bélier : ............................................................................62
V.5.6. Calcul de la vitesse de l’onde de pression dans une canalisation en PRV.63
VI. Dimensionnement des groupes électropompes :…....................................................63
VII. Conclusion :…..........................................................................................................65

Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP.........................66


I. Introduction : ...............................................................................................................66
II. Choix de la variante d’épuration : ..............................................................................66
III. Principe de traitement adopté : .................................................................................66
IV. Concept de la station : ...............................................................................................67
V. Dimensionnement des ouvrages : ...............................................................................68
V.1. Les ouvrages de prétraitement : ...........................................................................69
V.1.1. Dégrillage fin :.............................................................................................69
V.1.2. Dessableur-Déshuileur : .............................................................................70
V.2. Traitement Secondaire (Biologique) : .................................................................73
V.2.1. Dimensionnement du bassin d'aération :....................................................74
V.2.2. Regard de dégazage : …………..……..……....……………………… 82
V.2.3. Le clarificateur : …………… ………………………………………...82
V.3. Traitement tertiaire : ............................................................................................85
V.4. Le traitement des boues : .....................................................................................86
 Epaississement : ...............................................................................................87
 Déshydratation :……………...………………………………………...… . .88
VI. Conclusion ..........................................................................................…........... 90

Chapitre VIII : Étude technico-économique.


I. Introduction :……..……….....…………………………………………………….……91
II. Coût d'investissement :…...…………………………………………………………….91
II.1. Prix unitaires : …………..……………………………….………………………..91
II.1.1. Installation de chantier :………………………………………….………...91
II.1.2. Travaux de terrassement :…………………………………….…..……….. 91
II.1.3. Béton :…………………………………….…………………..…….…..….92
III. Devis quantitatif :........................................................................................................ 92
III.1. Installation de chantier :……...……...…....…………………………….………..92
III.2. Terrassements : ...............................................................................................….. 92
III.3. Coût de béton :……………….…..…..……………………………...….......……94
III.3.1. Coût de béton de propreté (Cbp) :…..…..…..……………….……….……94
III.3.2. Coût du béton armé (Cba) : ……………...........……………………......….95
III.4. Coût total du génie civil :…………..……………………….………...………….96
III.5. Le coût des conduites (collecteurs) en béton armé :……..……..………………..96
III.6. Le coût de la conduite de refoulement en Polyester Renforcé de fibres de verre
(PRV) : …………………………………..……………………………………..98
III.7. Le coût total des conduites :……..……………………………………… ……98
III.8. Le coût des équipements électriques et des installations hydromécaniques :.......98
III.9. Les coûts des voiries et réseaux divers (CVRD) :……………………..……..….98
III.10. Le coût total des investissements de la station d’épuration :……..…………....98
III.11. Coût de fonctionnement des systèmes d’épuration :….…………….………….99
III.11.1. Coût d’exploitation :…….………………………………….. ………...…99
III.11.1.1. Le coût de main d’œuvre :….…………………….…………………99
III.11.1.2. Le coût des agents chimiques pour la désinfection des eaux usées:..99
III.11.1.3. le coût de l’énergie (consommation électrique) :…………………..99
III.11.1.4. Le coût général d’exploitation :……………..….. ………..………100
III.11.2. Le coût renouvellement des équipements électromécaniques :…………100
III.11.3. Le coût total de fonctionnement :……………….……………….…...….100
III.12. Calcul du prix de revient de l’épuration d’un m ³ d’eaux usées : .................100
III.13. La durée d’amortissement de projet :…....………………………………..…..101
III.14. Le coût total de la station :………………………………………. …………..101
IV. Conclusion :……………………………………………………...…………………101

Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées.


I. Introduction :…………………………………………………………………………104

II. Origine de l’eau réutilisée :…… ……………………………………………………104


II .1. Biodégradabilité et nature de rejet :…………………………….…………...…104
II. 2. Teneur nécessaire en substances nutritives :………………………...…………104
II.3. Rendement d’épuration :……………….………………………………………105
III- Réutilisation des eaux épurées ……………………………………………….……105
A. Préambule :………………………………………………………………………105
B. Utilisateurs potentiels :…………………………………………………..………105
C. Irrigation au moyen d’eaux usées épurées :…………………………………...…105
IV. Annexes spécifications des eaux usées épurées utilisées à des fins d'irrigation :…...106
IV.1. Paramètres microbiologiques :………..……………………..............................106
IV.2. Paramètres physico – chimiques :………………… …………………………107
V. Normes à respecter :………...……………………………………………………….108
VI. Utilisation des boues d'épuration produites :………………….………………..…..108
VI.1. Les éléments “ indésirables ” et les seuils de tolérance admis ; comparaison avec
quelques engrais:………………………………………………………….…… 109
VI.1.1. Les éléments utiles :...………………………..………………………..110
VI.1.2. Les éléments traces métalliques (ETM) :.....……...…………………..110
VI.1.3. Les composés traces organiques (CTO) :….... …….…………………111
VI.1.4. Comparaison des teneurs en ETM de certains engrais et produits utilisés
en agriculture :….......…...………………………........................................... 111
VI.2. Les volumes de boues produits par habitant :….……....… ….…………111
VI.2.1. Gestion des boues :………………………... …………………………112
VI.2.2. Types :………………………………………………….………..……112
VI.2.3. Caractéristiques :……………………………..………………………112
VII. Conclusion et recommandations :……………………………………………….......113

Conclusion générale …………………………………..…………………………………. 114


Annexes ………………………………………………………………………………….. 115
Références Bibliographiques ............................................................................................. 126
Liste des tableaux :
Tableau I.1 : Moyennes mensuelles et annuelle des températures : ......................................6
Tableau I.2 : Moyennes mensuelles et annuelles de précipitation : ......................................7
Tableau I.3 : Moyennes mensuelles et annuelle d’insolation (En heures entières): ..............7
Tableau I.4 : Moyennes mensuelle et annuelle de l’Evaporation: .........................................7
Tableau I.5 : Moyennes internationales des vents de la station de BENI SAF: ....................8
Tableau I.6 : Fréquences de la roses des vents - station de BENI SAF 1988-2003: .............8
Tableau I.7 : Moyennes mensuelles de l’humidité: ...............................................................8
Tableau I.8 : Indice d’aridité: ................................................................................................9
Tableau I.9 : Répartition générale des terres : .....................................................................10
Tableau I.10 : Secteur de commerces et services: .................................................................10
Tableau I.11 : Enseignement primaire et moyen: ..................................................................11
Tableau I.12 : Répartition des logements occupés selon le type de construction: ..............11
Tableau I.13 : Répartition des logements habités selon le mode d’approvisionnement en eau
potable: .....................................................................................................................................11
Tableau I.14 : La répartition des logements habités rattaché au réseau d’égout et / ou
possédant une fosse: ................................................................................................................11

Tableau II.1 : Estimation de la population future de la commune de SIDI BEN ADDA :


................................................................................................................................................. 14

Tableau II.2 : Besoins théoriques de la population : ..............................................................15


Tableau II.3 : Estimation des débits des eaux usées urbaines de la ville de SIDI-BEN ADDA:
...................................................................................................................................................16
Tableau II.4 : Estimation des débits moyens journaliers de la ville de SIDI-BEN ADDA :
...................................................................................................................................................16
Tableau II.5 : Estimation des débits de pointe de la ville de SIDI-BEN ADDA : .................16
Tableau II.6 : Estimation des débits à épurer de la ville de SIDI-BEN ADDA : ...................17
Tableau II.7 : Récapitulatif des calculs des débits de la ville de SIDI BEN ADDA : ...........17
Tableau II.8 : Estimation du nombre d'équivalents-habitants de la ville de SIDI BEN
ADDA : ................................................................................................................................... 17

Tableau III.1 : Modes de traitement en fonction du rapport (DCO/DBO) : ..........................25


Tableau III.2 : Normes de rejet en Algérie : ...................................................................... 25

Tableau IV.1 : Types de dégrillage : .............................................................................. 28

Tableau V.1 : Les appareils de mesure utilisés : ....................................................................39


Tableau V.2 : Résultats d'analyses physico-chimiques des eaux usées au niveau des rejets de
la ville de SIDI BEN ADDA : .................................................................................................39
Tableau V.3 : Résultats d'analyses bactériologiques des eaux usées au niveau des rejets de la
ville de SIDI BEN ADDA : .....................................................................................................40
Tableau V.4 : Les valeurs de DBO5 et de DCO ainsi que le rapport DCO/DBO5 : .............43
Tableau V.5 : Les valeurs des rapports N /DBO5 et P /DBO5 : ..........................................43
Tableau V.6 : Estimation de la charge polluante : ....................................................................45

Tableau VI.1 : La répartition des débits des différents rejets par rapport au débit de temps sec
pour l'année 2063 : ...................................................................................................................46
Tableau VI .2 : Débits en temps de pluie pour l'année 2063 : ................................................47
Tableau VI.3 : Débit à pleine section en temps pluvial : ........................................................47
Tableau VI.4 : Dimensionnement des collecteurs d’amenés vers la STEP : ..........................48
Tableau VI. 5 : Récapitulatif des calculs du DVO1 : ............................................................53
Tableau VI.6 : Récapitulatif des calculs du DVO 2 : .............................................................55
Tableau VI .7 : Les débits déversés : .....................................................................................56
Tableau VI.9 : Caractéristique du fosse à bâtard : ..................................................................60
Tableau VI. 10 : Détermination de la hauteur manométrique: ...............................................62
Tableau VI.11 : Détermination du prix des conduites pour divers diamètres : ......................62
Tableau VI. 12 : Caractéristiques de la conduite de refoulement : ......................................62
Tableau VI.13 : Calcul de coup de bélier : .............................................................................63
Tableau VI .14: Caractéristiques de la pompe : .....................................................................63

Tableau VII.1 : Récapitulatif des données de base : .............................................................68


Tableau VII.2 : Récapitulatif des dimensions du Dessableur-Déshuileur : ..........................73
Tableau VII.3 : Récapitulatif des dimensions du bassin d'aération : ....................................79
Tableau VII.4 : Variations de l’indice de MOHLMAN en fonction de la charge massique :
.................................................................................................................................................84
Tableau VII.5 : Variations de % MVS dans le réacteur en fonction de la charge massique :
.................................................................................................................................................84
Tableau VII.6 : Récapitulatif des résultats du dimensionnement de la future station
d'épuration de SIDI BEN ADDA par boues activées à faible charge : ..................................89

Tableau VIII.1 : Les prix unitaires de l'installation de chantier : .........................................91


Tableau VIII.2 : Les prix unitaires des travaux de terrassement : ........................................91
Tableau VIII.3 : Les prix unitaires du béton : ......................................................................92
Tableau VIII.4 : Récapitulatif des prix unitaires de l'installation de chantier : .......... .........92
Tableau VIII.5 : Evaluation des coûts de terrassement : ......................................................93
Tableau VIII.6 : Evaluation des coûts de béton : .................................................................95
Tableau VIII.7 : Evaluation du coût des conduites : ............................................................97
Tableau VIII.8 : Le coût de la conduite de refoulement : ....................................................98

Tableau IX.1 : Paramètres microbiologique .......................................................................106


Tableau IX.2 : Paramètres physico-chimique : ...................................................................107
Tableau IX.3 : Normes de rejet d’une station d’épuration : concentrations maximales
autorisées en azote et phosphore : ........................................................................................108
Tableau IX.4 : Comparatif les éléments nutritifs des eaux usées par rapport à la norme de la
qualité des eaux réutilisées : .................................................................................................108
Tableau IX.5 : Utilisation en agriculture des boues issues du traitement des rejets urbains :
...............................................................................................................................................109
Tableau IX. 6 : La composition des éléments utiles dans les boues les plus communément
rencontrées : ..........................................................................................................................110
Tableau IX.7 : Teneur de quelques engrais et produits organiques en ETM : ....................111
Liste des figures :
Figure I.1: Carte représentative de la limite administrative de la commune de SIDI BEN
ADDA........................................................................................................................................3
Figure I.2: Carte représentative de la structure géologique de la région de Ain Témouchent
....................................................................................................................................................5
Figure I.3: Carte hydrogéologique de la région de Ain Tolba..................................................5
Figure I.4: Carte de zonage sismique du territoire national-RPA 2003....................................6
Figure I.5: Diagramme ombrothermique .................................................................................9
Figure I.6: Carte représentative de l'implantation de la future station d'épuration des eaux
usées de la commune de SIDI BEN ADDA à l'échelle 1/25 000........................................... 13

Figure III.1: Notion de la pollution des eaux........................................................................ 21

Figure IV.1 : Principale chaîne de traitement des eaux usées.............................................. 28

Figure IV.2 : Grille manuelle................................................................................................ 29


Figure IV.3 : Grille mécanique............................................................................................. 29
Figure IV.4 : Photo d'un Dessableur..................................................................................... 30
Figure IV.5 : Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés................................................. 30
Figure IV.6 : Décanteur rectangulaire.................................................................................. 30
Figure IV.7 : Décanteur circulaire........................................................................................ 30
Figure IV.8 : Vue générale de la station de lagunage........................................................... 32
Figure IV.9 : Le lit bactérien................................................................................................. 32
Figure IV.10 : Schéma du principe des bio disques.............................................................. 33
Figure IV.11 : Schéma d'un traitement par boues activées................................................... 33

Figure VI.1 : Schéma de principe du déversoir d’orage....................................................... 51


Figure VI.2 :Dégrilleur.......................................................................................................... 56
Figure VI.3 : Organigramme de calcul d'un dégrilleur......................................................... 57
Figure VI.4 : les courbes caractéristiques de la pompe ........................................................ 65
Figure VI.5 : les caractéristiques de la pompe électrophone submersible ........................... 65
Figure VII.1 : Schéma du procédé des eaux usées............................................................... 68
Liste des abréviations :
Abréviation Signification
NEE, SPA National Eau et Environnement, Société Publique Administrative.
STEP Station d’Epuration ou STEU : station de traitement des eaux usées.
NEE National d'Eau et Environnement.
MRE Ministère des ressources en Eau.
RPA Règlement Parasismique Algérien.
ANRH Agence Nationale des Ressources Hydrauliques.
ONM Office National de la Météorologie.
PDAU Plan Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme.
DPAT Direction de Planification et de l'Aménagement du Territoire.
RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat.
APC Assemblée Populaire Communale.
AEP Alimentation en Eau Potable.
Ts Temps de séjours.
Qptp Débit de pointe par temps de pluie.
Qpts Débit de pointe par temps sec.
Qmh Débit moyen horaire.
Qj Débit journalier.
EH Équivalent Habitant.
MES Matières en suspensions.
MMS Matières minérales en suspensions.
MVS Matières volatiles en suspensions.
PH Potentiel d'Hydrogène.
DBO Demande biologique en oxygène.
DBO5 Demande biologique au cinquième jour.
DCO Demande chimique en oxygène.
NTK Azote total Kjeldahl.
PT Phosphore Total.
OMS Organisation Mondial de La Santé.
UV Ultra Violet.
APS Avant-Projet Sommaire.
DMI Directions des Mines et de l'Industrie.
DVO Déversoir d'Orage.
ETM Éléments Traces Métalliques.
CTO Composés Traces Organiques.
Introduction
Générale
Introduction Générale

L’eau, cette source de vie, constitue l’une des ressources naturelles les plus sensibles à la
pollution, elle demeure largement gaspillée et polluée à l’échelle planétaire, peu à peu, elle se
raréfie et sa qualité diminue.

La pollution de l'eau est une dégradation physique, chimique, biologique ou microbiologique


de ses qualités naturelles, provoquée par l'homme et ses activités. Elle perturbe les conditions
de vie de la faune et de la flore aquatique.[6]

La dégradation des ressources en eau sous l'effet des rejets d'eaux polluées, peut non
seulement détériorer gravement l'environnement mais aussi entraîner des risques de pénurie et
de santé publique, d'où la nécessité de traiter ces eaux usées avant de les rejeter dans le milieu
récepteur.[6]
Les rejets des eaux usées augmentent du fait de l'industrialisation et l'amélioration du niveau
de vie de la population, les capacités d'autoépuration sont jugées dépassées ce qui pousse les
chercheurs à développer plusieurs techniques pour l'amélioration de rendement épuratoire.[6]
Le traitement des eaux usées s'appuie sur une expérience confirmée d'enseignements publics
et d'actions de formation permanente, ainsi que sur la pratique constante d'activités de
recherche, de conseil, d'assistance technique aux exploitants de stations d'épuration.
Dans un souci de protection de l'environnement et de la santé publique, le pays ne cesse
d'accroître ses efforts dans le domaine d'assainissement et du traitement des eaux usées. Ces
efforts se concrétisent à travers la création et l'amélioration des stations d'épuration. En
suivant une série de traitements bien étudiés, l'eau épurée peut être déversée dans un milieu
naturel ou même être destinée à l'irrigation.
Notre présent travail vise à trouver une solution pour les rejets des eaux usées de la commune
de SIDI BEN ADDA, wilaya d'Ain Témouchent, qui se déversent en partie ou en totalité
directement dans le milieu récepteur (Oued Sennane) sans aucun traitement approprié et
adéquat. Ainsi, pour faire face à l'accroissement considérable de la demande en eau qui ne
cesse pas de s'accroître.
À ce titre, nous avons jugé nécessaire de choisir la seule solution qui consiste à la construction
d’une station d'épuration en aval de l'agglomération urbaine.
Afin de mener à bien notre étude, nous avons abordé le sujet sous trois parties :
Première partie : «L’étude des composantes naturelles et la détermination de la pollution».

Chapitre I : « Présentation de la zone d'étude ».


Dans ce chapitre nous essaierons de donner une vue générale de la zone d’étude à travers une
analyse des données relatives à ce site.
Chapitre II : «Évaluation des débits des eaux usées».
Dans ce chapitre, nous déterminerons l'aspect quantitatif et qualitatif des eaux usées.
Chapitre III : «Caractéristiques des eaux usées».
Nous avons consacré ce chapitre à présenter les origines et les caractéristiques des eaux usées.

Page 1
Introduction Générale

Deuxième partie : «Étude et dimensionnement des ouvrages».

Chapitre IV : «Les procédés d’épuration des eaux usées».


Dans ce chapitre nous avons cité les différents procédés d’épuration des eaux usées, et fait
une comparaison entre eux, afin de choisir la meilleure variante.
Chapitre V : «Évaluation de la charge polluante».
Dans ce chapitre on va évaluer la charge polluante des eaux usées des différents rejets qui
alimenteront le futur système d'épuration de la commune de SIDI BEN ADDA.
Chapitre VI : «Calcul Hydraulique du réseau d'assainissement».
Dans ce chapitre on va redimensionner le réseau d’assainissement et d’autres ouvrages de la
ville de SIDI BEN ADDA.
Chapitre VII : « Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP ».
Dans ce chapitre on va étudier la conception de la STEP et le dimensionnement de tous les
Ouvrages constituants le système épuratoire.
Troisième partie : « L’évaluation économique du projet et la réutilisation des eaux épurées ».
Chapitre VIII : «Étude technico-économique de la STEP».
Dans ce chapitre nous procéderons à faire une approche économique en évaluant le coût
d'investissement et d'exploitation de la STEP ainsi que le prix de revient d’un mètre au cube
(m3) d’eau épurée en dinars, hors taxes.
Chapitre IX : «La réutilisation des eaux épurées».
Dons ce dernier on va parler de la possibilité d’utiliser les eaux usées de la commune de SIDI
BEN ADDA pour l’irrigation, Afin de garantir la protection de la santé publique, des normes
et réglementation strictes adoptées à la spécificité des différentes cultures agricoles devront
être respectées.

Page 2
Chapitre I :
Présentation de la
zone d'étude
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

I. Introduction :
Avant d'entamer n'importe quel projet, il est recommandé de commencer par une étude
rigoureuse et détaillée de la zone où auront lieu les travaux.
Dans ce chapitre, nous allons donner une synthèse des enquêtes et investigations effectuées
sur le terrain et qui regroupe toutes les données de base concernant la commune de SIDI BEN
ADDA .

II. Situation géographique et administrative :


La zone d'étude est localisée dans la commune de SIDI BEN ADDA, cette dernière fait partie
de la wilaya de Ain Témouchent (environ 4 Km au nord-ouest de la wilaya) et occupe une
superficie de 72,88 Km2 (7288 ha).
Elle est limitée administrativement par les communes :
 Au Nord: par Ouled kihal.
 Au Sud: par Ain Tolba et Ain Kihal.
 A l’Est: par Ain Témouchent et Chaabat El ham.
 À l’Ouest: par d Sidi Safi.
Les coordonnées géographiques en degré (décimal) :
Latitude : 35.3053, Longitude : -1.18129
35° 18′ 19″ Nord, 1° 10′ 53″ Ouest
Altitude : 246 m

Figure I.1 : Carte représentative de la limite administrative de la commune de SIDI BEN


ADDA.

Page 3
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

III. Données naturelles du site :


III.1. Topographique :
La topographie générale correspond à un grand plan incliné du sud au nord avec des pentes
générales allant de 5% dans les parties basses à plus de 10 % dans les piémonts.
Les altitudes dans les parties sud sur le piémont sont variables avec une moyenne de 300 m,
sur le haut des versants elles dépassent parfois les 600 mètres.
Ces altitudes descendent à moins de 200 mètres à la limite dans la commune Chaabat El ham,
et à moins de 50 mètres dans le littoral. Le relief n’est marquée que par quelques petites
buttes à peine aussi hautes que larges.
III.2. Hydrographie :
Le réseau hydrographique est marqué par une indigence, caractéristique des espaces de
collines. Les plus importants axes hydrographiques sont :
 Oued Sennane qui prend sa source dans les monts de Tessala au sud et qui coule vers
le nord. Son cours est parallèle à la RN2 au sud-est, passant à la limite de
l’agglomération de Ain Témouchent. A la sortie de l’agglomération, il prend une
direction Ouest vers SIDI BEN ADDA pour se diriger au nord pour rejoindre Oued
El Mlah qui se jette dans la Méditerranée à Terga plage.
 Oued El malah qui traverse l’est de la commune de Chentouf.
 Oued Chaabat qui a été à l’origine de cas d’inondation de la ville.
 Oued Hallouf où convergent les eaux usées de plusieurs agglomération et se jette
dans la mer.
 Le reste des eaux superficielles est drainé par des oueds secondaires et petites
chaabats.
III.3. Géologie :
Le substrat géologique est constitué de formations volcaniques de type basaltique et de
cendres volcaniques.
II est caractérisé par des variations latérales et verticales de faciès. Trois grands types de
formations peuvent être distingués :
 Les formations basaltiques et les cendres volcaniques qui seraient d’âge primaire
 Les formations sédimentaires constituées de calcaires, argiles et de marnes.
 Les formations quaternaires constituées de tufs, d’alluvions recouvertes de des
formations argilo-marneuses, argilo- sablonneuses, de croûtes et d’encroûtement
calcaires.

Page 4
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Figure I.2 : Carte représentative de la structure géologique de la région de Ain


Témouchent.[17]
III.4. Hydrogéologie :
Le schéma général du système aquifère de la plaine de Ain Tolba montre que le secteur étudié
est encaissé dans un bassin d'effondrement d'âge plio-quaternaire dont la partie occidentale est
constituée de marnes argileuses constituant le substratum imperméable.
Il est formé aussi par plusieurs aquifères :
 Au Nord – Est, l’aquifère des alluvions quaternaires et pliocènes.
 Au Sud – Est, un aquifère lié aux formations volcaniques
 Au Nord – Ouest, un aquifère calcaire (Miocène supérieur).
 Au Nord, on admettra l’existence d’un seul aquifère constitué de lave et de calcaire.

Figure I.3: Carte hydrogéologique de la région de Ain Tolba.[1]

III.5. La Sismicité de la région :


Un Zoning sismique actualisé a été établi par le Règlement Parasismique Algérien (R.P.A
2003) suite au séisme du 21 Mai 2003 qui a touché la région de Boumerdes et ses environs.

Page 5
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Cinq zones de sismicité croissante ont été établies au niveau national (Voir carte de Zonage
sismique ci-après), soit :
- Zone 0 : sismicité négligeable
- Zone I : sismicité faible
- Zone II.a et II.b : sismicité moyenne
- Zone III : sismicité élevée

Figure I.4: Carte de zonage sismique du territoire national-RPA 2003.


D'après la carte de zonage sismique du territoire national-RPA 2003 (voir figure I.4), la
commune de SIDI BEN ADDA est située dans une région de sismicité faible (zone I), elle ne
constitue pas de dangers pour l’urbanisation.
III.6.Caractéristiques Climatologiques :
L’aspect climatique est un facteur important à considérer pour un projet de station
d’épuration, car il intervient dans le fonctionnement du procédé d’épuration d’une part et
d’autre part sur le choix du site.[2]
Comme la région de SIDI BEN ADDA est dépourvue d’une station météorologique, l’analyse
des paramètres climatiques est basée sur les données de la station la plus proche, celle de
BENI SAF.
III.6.1. Température :
La température est un élément très important dans le bon fonctionnement d’un système
d’épuration biologique.
Nous illustrons dans le tableau ci-dessous les données sur les températures moyennes
enregistrées pour la période : 1950 - 2005
Tableau I.1: Moyennes mensuelles et annuelle des températures:
Période: 1950-2005
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Dec Moy.An
Tmoy 15,9 16,5 18,3 20,3 23,9 28,6 32,5 33,4 30,4 25,8 20,5 17,2 23,6
(°C)
Source: ANRH et ONM; 2008.

Page 6
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

D'après le (Tableau I.1), on remarque que la température diminue pendant les trois mois
d’Hiver (Décembre, Janvier, Février) et atteint le minimum de 15,9° C en Janvier, elle
augmente pendant les trois mois d’Eté (Juin, Juillet, Août) et atteint le maximum de 33 ,4°C
en Août. La moyenne annuelle est de 23,6°C.
III.6.2. Précipitations :
Tableau I.2: Moyennes mensuelles et annuelles de précipitation :
Période: 1950-2005
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Dec M.A
Précipitations (mm) 56,0 58,3 54,5 48,1 34,6 9,5 2,3 2,3 14,5 41,2 55,6 63,9 440,8
Nombre de jour 8 6 8 7 6 6 8 5 4 7 5 6 74
Source: ANRH et ONM; 2008.
D'après le (Tableau I.2), on remarque que la valeur maximale des précipitations est
enregistrée au mois de Décembre (63,9 mm), tandis que le minimum est atteint au mois de
Juillet et Août (2,3 mm). La pluviométrie moyenne annuelle pour cette station est de 440,8
mm.
III.6.3. L'insolation :
Tableau I.3: Moyennes mensuelles et annuelle d’insolation (En heures entières):
Période: 1994-2005
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Dec
Ensoleillement (h) 195,8 195,3 242,8 267,4 277,9 302,5 298,7 296,0 246,8 247,0 199,8 205,7
Source: ANRH et ONM; 2008.
D'après le (Tableau I.3) et le, on remarque que les valeurs les plus importantes sont
enregistrées en période allant du mois de Avril au mois de Août, la valeur la plus élevée est
celle du mois de Juin (302,5 heures).
III.6.4. L’évaporation :
Tableau I.4: Moyennes mensuelle et annuelle de l’évaporation:
Période: 1950-2005
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Déc An
Evaporation
47,3 58,4 87,3 110,6 129,1 152,5 169,4 153,8 127,8 86,9 58,4 43,8 1225,3
(mm)
Source: ANRH et ONM, 2008.
D'après le (Tableau I.4), on remarque que l’évaporation est importante en été. Elle atteint
son maximum au mois de Juillet avec une valeur de 169,4 mm le minimum est enregistré au
mois de Décembre avec une valeur de 43,8 mm. La moyenne annuelle de l’évaporation est
de 1225,3 mm.
III.6.5. Le Vent :
 Vitesse de Vent :
Ce facteur est important, car il nous contraint à donner une orientation géographique du
site d’implantation de la future station d’épuration en fonction de la direction et de
l’intensité des vents.

Page 7
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Les vitesses mensuelles du vent moyennes, maximales, maximales absolues et nombres de


jours violents supérieurs à 20 m/s et enregistrées à la station de BENI SAF figurent au tableau
suivant :
Tableau I.5 : Moyennes internationales des vents de la station de BENI SAF:
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Déc An
Vmoy 21,7 23,4 22 27,4 19,5 19,8 15,3 16 ,2 17,9 16,8 22,5 22,2 21 ,64
Vmax 18,7 20,3 22,4 20,6 20,5 16,3 14,7 15,3 17,2 16,8 18,2 20,5 27,3
F20 1,4 2,2 2,4 3,8 2,2 0,6 0 0,4 0,7 1,2 1,1 2,1 18,1
Vmax Abs 28 32 32 30 27 19 16 18 24 24 24 29 32
Source : ANRH; 2008.
N.B:
F20 : Nombre de jours où le vent maximal instantané a été >= 20 m/s
L’analyse de (Tableau I.5 ) montre une variabilité relative des vitesses tout le long de
l’année.
En ce qui concerne la direction des vents et leurs fréquences, elles figurent au tableau suivant:
Tableau I.6 : Fréquences de la roses des vents - station de BENI SAF 1988-2003:
Secteur N NE E SE S SW W NW
Fréquences En % 8 29 3 1 1 9 42 7
Source : ANRH; 2008
Nous constatons d'après le (Tableau I.6) que les vents prédominants sont ceux de Nord-est et
l’Ouest.
III.6.6. L'humidité :
Tableau I.7: Moyennes mensuelles de l’humidité:
Période : 1950-2005
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Déc AN
En (%) 76,9 78,9 74,0 69,2 64,5 62,5 60,7 65,3 65,3 74,0 76,9 76,9 69 ,1
Source : ANRH et ONM; 2008.
D'après le (Tableau I.7), on remarque que l'humidité relative en Hiver est nettement
supérieure à celle enregistrée durant les autres saisons. Les mois les plus humides sont
Novembre, Décembre, Janvier et Février avec un taux d'humidité varie entre 70% et 79% ;
et les valeurs faibles sont enregistrées en Eté. Elles varient en été entre 60% et 65%.
III.6.7. L’indice d’aridité de DEMARTON :
Il est définit par la formule suivante :
I = 12 P / (T + 10) .............(I.1)
Avec :
P : Pluviométrie moyenne mensuelle.
T : Température moyenne mensuelle.
I : Indice d’aridité.

Page 8
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Tableau I.8: Indice d’aridité:


Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juill Août Sep Oct Nov Dec
I(°C) 25,95 26,40 23,11 19,05 12,25 2,95 0,65 0,64 4,31 13,81 21,88 28,19

d’aridité
Le tableau ci-dessus met en évidence deux catégories :
- Une saison humide et longue s’étale du mois d’octobre au mois de mai dont l’indice
d’aridité atteint le maximum (°C) au mois de Décembre.
- Une saison sèche et courte s’étale de Juin à Septembre dont la valeur minimale est
celle du mois d’Août (°C).
III.6.8. Diagramme Ombrothermique :
En appliquant la formule suivante :
P = 2T ..............(I.2)
Avec:
P : Précipitation en (mm).
T : Température en (°C).
Le diagramme permet de déterminer la période sèche, où le mois sec est celui où le total
moyen des précipitations est inférieur ou égal au double de la température moyenne mensuelle
exprimée en degrés centigrades.
Quand la courbe de température est au dessus de celle des précipitations, la zone délimitée
représente la zone sèche.
Etabli pour la station de BENI SAF, il ressort une période sèche qui s’étale du mois de Mai
jusqu’au mois de Septembre.

Diagramme Ombrotermique

70 80
Période sèche
Température en (C°)
Précipitation en (mm)

60 70
50 60
50
40
40
30
30
20 20
10 10
0 0
J F M A M J J A S O N D
Précipiation
Mois
Te mpé rature

Figure I.5: Diagramme ombrothermique.


IV. Étude démographique :
L'évolution de la population dans le temps est un facteur primordial dans l'estimation des
futurs besoins en eau potable ainsi que les rejets des eaux usées.
Nous procéderons dans ce qui suit, à l'évaluation de la population actuelle, ainsi que son
évolution dans les années à venir, celle-ci nous servira de base pour la détermination de la
capacité de l'installation épuratoire à prévoir, pour faire face aux besoins locaux en matière
d'assainissement et d'épuration d’eaux jusqu’à l’horizon considéré.

Page 9
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Évolution de la population actuelle :


La commune de SIDI BEN ADDA a connu un accroissement de la population dont le taux
d’accroissement passe par deux périodes distinctes, d’après La Direction de Planification et de
l’Aménagement du Territoire (DPAT).
Le taux d’accroissement était de 1 ,83 % entre 1987-1998. Entre 1998-2008, l’évolution
marque un décroissement par rapport à la précédente, le taux d’accroissement était de 0,98%.
V. Activités socio-économiques :
V.1. Activités agricoles :
En 2008 selon la direction de l’agriculture, la commune de SIDI BEN ADDA occupe une
superficie agricole totale de 6.626,85 ha
Le tableau suivant nous donne la répartition générale des terres :
Tableau I.9 : Répartition générale des terres :
Forêts Superficie S.A.U Terres irriguées
Superficie (ha) 34 ,25 agricole totale
6626,85 5995,05 347,75
Source : S/Division de l’agriculture de Ain Témouchent; 2008.
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que la surface agricole utile (S.A.U) est de 5995,05
ha soit 90,46% de la surface agricole totale. La surface des forêts et maquis occupe 34,25 ha,
soit 0,516% de la surface agricole totale. Les terres irriguées occupent une superficie de
347,75 ha.
V.2. Activités industrielles :
L’activité industrielle n’est pas développée dans la commune de SIDI BEN ADDA car elle ne
possède pas des unités industrielles que se soit pour le secteur public ou privé.
Source : DMI; 2008.
VI. Les services et les équipements :
Le secteur des services et des équipements constitue en principe un indicateur qui peut
qualifier le rang d’une commune , ses capacités de satisfaire des besoins à plusieurs niveaux
et son dynamisme territorial. Il est normal, compte tenu de sa taille, que l’armature
commerciale soit largement dominée dans la commune de SIDI BEN ADDA qui apparaît
comme le lieu de concentration des commerces de gros et de détails avec plus de 80% de
concentration de cette activité.
Tableau I.10 : Secteur de commerces et services:
Commune Alimentation Service Total
En gros Détaille
S.Ben Adda 04 56 240 300
Source : PDAU, 2004.
VI.1. Les principaux équipements :
Selon les statistiques fournis par les différents services de la commune la situation de
l’enseignement se présente comme suit :

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Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Tableau I.11: Enseignement primaire et moyen:


Commune Etablissement Total Garçon filles Nbre Toc Nbre
élèves classe Enseig
Enseignement primaire
S.Ben Adda 8 1502 787 715 73 20 64
Enseignement moyen
S.Ben Adda 2 691 329 362 47 14 43

VI.2. L’habitat :
 Parc des logements :
L’approche des logements occupés selon type de construction permet d’étudier le parc des
constructions en termes qualitatifs.
Tableau I.12 : Répartition des logements occupés selon le type de construction:
Commune Type de construction
Maison Maison Autre
Immeuble individuelle traditionnelle ordinaires Précaire Total
- 771 1065 14
S.Ben Adda (41,7 %) (57,5%) (0,8%) 1(0,1%) 1851

VI.3. L’eau :
Le tableau suivant illustre le pourcentage des logements, habité rattachés au réseau de
distribution d’eau potable.
Tableau I.13: Répartition des logements habités selon le mode d’approvisionnement en eau
potable:
Commune Eau Puits source Citerne Autre
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
S.Ben Adda 1436 77,6 136 7,3 10 0,5 105 5,7 164 8,9

VI.4- Sanitaire :
La répartition des logements habités rattaché au réseau d’égout et / ou possédant une fosse
sont reportées au tableau suivant :
Tableau I.14 : La répartition des logements habités rattaché au réseau d’égout et / ou
possédant une fosse:
Commune Réseau d’égout Fosse Autres Total
Nbre % Nbre % Nbre %
S.Ben Adda 1385 74,8 300 16,2 166 9 1851

VII. Le réseau d’alimentation en eau potable :


La Commune de SIDI BEN ADDA est la plus défavorisée, seulement 77,6% sont rattachés
au niveau de distribution
Actuellement, l’alimentation en eau potable de la commune de SIDI BEN ADDA est dotée
d’un réseau d’AEP type maillé et ramifie dans le douar. L’adduction se fait à partir d’un
forage AT1 Bis et le barrage de ADZIOUA alimente trois réservoirs d' eau:

Page 11
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

 Un forage d’un débit de 12 (l/S) alimente deux réservoirs d’eau d’une capacité de 500
m3. et 250 m3
 Barrage ADZIOUA d’un débit de 9 ,25(l/S) alimente un réservoir d’eau d’une
capacité de 1000 m3.

VIII. État du réseau d'assainissement et taux de raccordement :


La commune de SIDI-BEN ADDA possède un réseau d’assainissement de type unitaire où
100% de la population est raccordée au réseau d’évacuation.
Le réseau aura trois rejets seulement se fait dans l’oued Sennane.

IX. Caractéristique du milieu récepteur :


Actuellement, les rejets de localité de la zone d’étude se déversent en partie ou en totalité
directement dans le milieu récepteur "Oued Sennane" sans aucun traitement préalable.
Les eaux usées peuvent véhiculer des nombres importants de microorganismes pathogènes.
Si des précautions particulières ne sont pas prises, l'utilisation agricole des eaux résiduaires
peut contribuer à la transmission des maladies d'origine hydrique.
L’implantation de la future station d’épuration des eaux usées devront contribuer à réduire la
charge polluante déversée dans les milieux récepteurs.
X. Localisation et caractéristiques du site :
Le terrain choisi pour l’implantation de la future station d’épuration des eaux usées de la
commune de SIDI-BEN ADDA, se trouve au NORD à 600 m de la commune et 100 m de
Douar Chafaa, et à proximité de oued de SENNANE.
Les cordonnées sont :
X = 666,125 – 666,25
Y = 3908,125 – 3908,25

Page 12
Chapitre I : Présentation de la zone d'étude

Figure I.6 : Carte représentative de l'implantation de la future station d'épuration des eaux
usées de la commune de SIDI BEN ADDA à l'échelle 1/25 000.[16]
N.B:
R1, R2, R3 : Rejet des eaux usées de la commune de SIDI BEN ADDA.

XI. Conclusion :
Après avoir défini les données concernant le site du point de vue géographique,
topographique, géologique,....etc. Nous procéderons à l'élaboration de l'étude de projet qui
consistera à la mise en place d'une station d'épuration viable pour l'agglomération de la
commune de SIDI BEN ADDA.

Page 13
Chapitre II :
Évaluation des
débits des eaux
usées
Chapitre II : Évaluation des débits des eaux usées

I. Introduction :
Afin de bien connaître la quantité et la qualité des rejets à traiter (les rejets déversés dans
l’Oued Sennane), il est nécessaire d'évaluer les débits des eaux usées.
Et comme ces eaux sont un milieu très chargé en matières polluantes nuisibles pour les êtres
vivants et le milieu récepteur (peut être source de maladies, de mauvaises odeurs et
d'insectes), il faut les évacuer le plus tôt possible et par le moyen le plus sur. D'où ressort
l'utilité de l'évaluation des quantités à traiter.
II. Population :
Pour évaluer les débits des eaux usées, il faut d'abord connaitre la population desservie.
L'évolution de la population dans le temps est un facteur primordial dans l'estimation des
futurs besoins en eau potable ainsi que les besoins d'évacuation des eaux usées.[2]
Nous procéderons dans ce qui suit, à l'évaluation de la population actuelle, ainsi que son
évolution dans les années à venir. Celle-ci nous servira de base pour la détermination de la
capacité de l'installation épuratoire à prévoir pour faire face aux besoins locaux en matière
d'assainissement et d'épuration des eaux jusqu'à l'horizon 2063. Sachant qu'en 2008 la
population totale de la commune de SIDI BEN ADDA d’après les estimations de la DPAT
était de 13499 habitants.
II.1. Estimation de la population :
L'estimation de la population future de la ville de SIDI BEN ADDA pour l'horizon 2063 sera
faite par application de l’expression suivante :
.............(II.1)
Avec :
P : Population projetée.
P0 : Population à l’année de référence.
: Taux de croissance.
n : Nombre d’années compris dans l’intervalle de temps considéré.
-On fixe ce taux d’accroissement égal ( = 1,5%) pour différents horizons d’études
P0 =13499 à la base des résultats RGPH 2008
La valeur de la population ainsi calculée est consignée dans le tableau ci-après :
Tableau II.1 : Estimation de la population future de la commune de SIDI BEN ADDA :
Année 1+ n (1+ ) n Population
2008 - - - - 13499
2020 0,015 1,015 12 1,1956 16140
2063 0,015 1,015 55 2,2679 30615

Remarque :
Pour le dimensionnement de notre future station d'épuration, l'horizon de projet est fixé
à 2063.
III. Estimation de la dotation en eau potable :
Les besoins journaliers en eau de consommation de la zone d'étude à long terme seront
déterminés en fonction de la population projetée et la capacité du site à desservir selon
l'horizon envisagé, et sa dotation recommandée.

Page 14
Chapitre II : Évaluation des débits des eaux usées

Nous avons pris comme dotation théorique pour l’estimation des besoins futurs de la
population la dotation de 200 l/hab/j.
N.B : Cette valeur de dotation a été fixée par la direction des ressources en eau "DRE".
La dotation globale en eau potable est donnée par la somme des dotations des habitants, et
celles des équipements :

= + ..............(II.2)
Avec :
: Débit d'alimentation en eau potable ( / j).
: Débit de consommation pour la population ( / j).
x ..........(II.2.1)
: Débit des équipements (c'est-à-dire l'estimation des besoins des écoles, hôpitaux,
l'APC...........etc.) en ( / j).
...........(II.2.2)
N.B :
D'après les renseignements recueillis auprès de l' APC, le débit des équipements varie
entre 10-20 % de débit destiné à la consommation ( nous admettons un
pourcentage de 10%.
o Récapitulatif des besoins en eau de la population à long terme :
Tableau II.2: Besoins théoriques de la population :
Horizon Population Dotation
(hab) (l/hab/j) ( / j) ( / j) ( / j)
2063 30615 200 6123 612,3 6735,3

IV. Calculs des débits générés :


IV.1. Quantité des eaux à évacuer :
Les quantités des eaux à évacuer sont à considérer selon les valeurs extrêmes des débits qui
entrent dans la détermination des caractéristiques physiques et hydrauliques des réseaux de
transport.
D'une manière générale, les débits seront évalués sur la base de la consommation d'eau
potable par la population de l'agglomération dont 80% de cette eau doit être rejetée. On doit
donc déterminer deux valeurs de débits :
 Le débit de pointe qui entre dans le dimensionnement des collecteurs.
 Le débit minimum qui permet d'apprécier la capacité d'auto curage.[2]
IV.2. Évaluation des eaux usées :
IV.2.1. Débit moyen journalier :
- Pour l’estimation du débit des eaux usées urbain , il faut prendre en considération le taux de
raccordement qui représente le pourcentage des eaux usées raccordées au réseau
d’assainissement d’une part et le taux de rejet des eaux de consommation d’autre part qui est
de 80%.
Le débit journalier est donné par la formule suivante :
Q jm = R x x ............(II.3)
Avec :
Q jm : Débit moyen journalier ( / j).

Page 15
Chapitre II : Évaluation des débits des eaux usées

R : le coefficient de rejet est égale 80% de la quantité d'eau potable consommée.


: Le taux de raccordement des eaux usées est égale à 100%.
: Débit d'alimentation en eau potable ( / j).
Tableau II.3 : Estimation des débits des eaux usées urbaines de la ville de SIDI-BEN ADDA:
Horizon Besoin de la Besoins des Taux de Taux Rejet de la Rejet des Rejet
population équipements raccordement de population équipements total
( / j) ( / j) % rejet ( / j) ( / j) ( / j)
%
2063 6123 612,3 100 80 4898,4 489,8 5388,2
IV.2.2. Débit moyen horaire :
Le débit moyen horaire est calculé par la formule suivante :
= ....................(II.4)
Avec :
Débit moyen horaire en ( / h) .
Q jm : Débit moyen journalier en ( / j) .
Tableau II.4 : Estimation des débits moyens journaliers de la ville de SIDI-BEN ADDA :
Horizon Population (Hab.) Débit moy. jou.( / j) Débit moy.hor.( / h) Débit moy.hor.( / s)
2063 30615 5388,2 224,5 62,4
IV.2.3. Débit de pointe par temps sec :
Il représente le débit maximum horaire enregistré sur la station et doit correspondre au débit
de point nominal prévu lors de la conception des ouvrages de la station.
Celui-ci est déterminer par la formule suivante :
Qpts = Cps x Qm .................(II.5)
Avec:
Qpts : Débit de pointe par temps sec en ( / h) .
Qmh : Débit moyen horaire ( / h) .
Cps : Coefficient de pointe par temps sec .
Le coefficient de pointe est calculé à partir du débit moyen horaire (l/s).

Si : Qmh > 2,8 (l/s) Cps = 1,5 + .............(II.5.1)


Si : Qmh ≤ 2,8 (l/s) Cps = 3

Tableau II.5 : Estimation des débits de pointe de la ville de SIDI-BEN ADDA :


Année Population Débit moy.hor. ( / h) Cps Débit de pointe par
(Hab.) temps sec ( / h)
2035 20178 224,5 1,82 408,6
IV.2.4. Débit à épurer (Débit de pointe par temps de pluie) :
Afin d’éviter une surcharge hydraulique dans la station d’épuration lors des précipitations, la
station sera dimensionnée pour un débit maximal qui correspond au débit de pointe par temps
de pluie, ce débit sera limité grâce à une station de relevage qui y sera prévue.
Le débit des eaux usées allant vers la station en temps de pointe se calcule par la relation
suivante:

Page 16
Chapitre II : Évaluation des débits des eaux usées

= x ...............(II.6)
Avec :
: Débit à épurer ( / h) .
: Coefficient de dilution .
En Algérie varia entre 1,5 à 2, nous avons prévu un coefficient de dilution Cd = 2 à cause
de deux facteurs qui sont : [3]
1- La région est dotée d’un climat semi-aride et une densité pluviométrique modérée.
Cd=2 est largement suffisent pour cette région.
2- On doit atteindre une qualité des eaux suffisante pour permettre la réutilisation des
eaux épurées issue de la STEP, tout en respectant les critères économiques.
: Débit de pointe par temps sec ( / h) .
Tableau II.6 : Estimation des débits à épurer de la ville de SIDI-BEN ADDA :
Horizon Population (Hab.) Débit de pointe par Débit à épurer ( / h)
temps sec ( / h)
2063 20178 408,6 817,2
Tableau II.7 : Récapitulatif des calculs des débits de la ville de SIDI BEN ADDA :
Horizon 2063
QAEP ( / j) 6735,3
Qjm ( / j) 5388,2
Qmh( / h) 224,5
Qmh(l/ s) 62,4
Cps 1,82
Qpts( / h) 408,6
2
Qptp ( / h) 817,2
V. Détermination du nombre d'équivalents-habitants (E.H) :
L'équivalent habitant correspond à la quantité de pollution rejetée par un habitant
quotidiennement.[3]
Sur la base des résultats obtenus des débits des eaux usées (Tableau II.3), la capacité en
équivalent habitant de la future station d’épuration sera comme suit :
é
...................(III.7)
é
Avec :
Charge de la station = débit de rejet des eaux usées entrant dans la station d’épuration.
Rejet spécifique = 80% de la dotation journalière.

Tableau II.8: Estimation du nombre d'équivalents-habitants de la ville de SIDI BEN


ADDA :

Horizon Population (Hab.) Débit moy. jou. Rejet spécifique Equivalent-Habitant


( / j) ( /hab/j) ( )
2063 20178 5388,2 0,160 33680

Page 17
Chapitre II : Évaluation des débits des eaux usées

VI. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons calculé les différents débits en eau usée et l'équivalent habitant à
long terme.

Pour le dimensionnement de la future station d'épuration, on utilise le débit de pointe par


temps sec diluer (Q à épurer), (pour des raisons économiques et afin d'éviter le
surdimensionnement des ouvrages de traitements) et des charges polluantes qui seront
calculées dans le chapitre N° 5.

Donc, la station d'épuration de SIDI BEN ADDA est prévue pour épurer un débit de 5388,2
( /j) des besoins domestiques. Cela correspond à une capacité totale de 33680 E.H
desservís à l'horizon 2063.

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Chapitre III :
Caractéristiques
des eaux usées
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

I. Introduction :
Les eaux usées, aussi appelées « effluents liquides » ou « eaux polluées », sont constituées de
toutes les eaux de nature à contaminer les milieux dans lesquels elles sont déversées.
Ces eaux peuvent constituer des sources de pollution si elles sont rejetées directement dans le
milieu naturel.
C’est pourquoi, il demeure nécessaire de traiter cette pollution en faisant appel aux différentes
techniques d’épuration.
Avant de procéder à l’épuration des eaux usées, il semble important d’avoir une idée sur leur
définition, leur origine et les différents types de polluants qu'elles contiennent.
II. Définition des eaux usées :
Les eaux usées sont des liquides de composition hétérogène, chargées de matières minérales
ou organique, pouvant être en suspension ou en solution, à cette charge s’associent presque
toujours des matières grasses et des matières colloïdales.[4] Ils sont susceptibles d’engendrer
différentes sortes de pollutions et de nuisance (caractère toxique) dans le milieu récepteur.
III. Origine des eaux usées :
Les eaux usées proviennent des rejets d'eaux, ces derniers vont subir un traitement par le
future système d'épuration et peuvent être de quatre natures :
 Les eaux usées domestiques.
 Les eaux pluviales.
 Les eaux usées industrielles.
 Les eaux agricoles.
III.1. Les eaux usées domestiques :
Elles comprenant généralement l'essentiel de la pollution, elles se divisent en deux catégories:
III.1.1. Les eaux usées domestiques ménagères :
Qui ont comme origine les salles de bains, de toilette et les cuisines. Elles sont généralement
chargées de déchets organiques émulsionnées par des détergents.
III.1.2. Les eaux usées domestiques de vannes :
Elles proviennent des sanitaires (WC), très chargées en matières organiques hydrocarbonées,
en composés azotés, phosphorés et en microorganismes. Les déchets présents dans ces eaux
souillées sont constitués par :

ganiques : se présentant sous trois formes :


 Les matières en suspension décantables en deux heures.
 Les matières en suspension non décantables en deux heures.
 Les matières dissoutes : tous les germes de matières fécales, les germes pathogènes et
les bactéries en suspension.[5]
III.2. Les eaux pluviales :
Ce sont des eaux de ruissellement qui se forment après une précipitation. Elles peuvent être
particulièrement polluées surtout lors des premières pluies, par deux mécanismes :
 Le lessivage des sols et des surfaces imperméabilisées. Les déchets solides ou liquides
déposés par temps sec sur ces surfaces sont entrainés dans le réseau d'assainissement
par les premières précipitations qui se produisent.[6]
 La remise en suspension des dépôts des collecteurs. Par temps sec l'écoulement des
eaux usées dans les collecteurs du réseau est lent, ce qui favorise le dépôt de matières

Page 19
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

décantables. Lors d'une précipitation, le flux d'eau plus important permet la mise en
suspension de ces dépôts.[6]
Elles sont de même nature que les eaux usées domestiques mais contiennent en plus des
métaux lourds et des hydrocarbures provenant essentiellement de la circulation automobile.
Lors de précipitations importantes, les eaux pluviales peuvent arriver en grande quantité au
niveau de la station d'épuration. Des dispositions permettent d'en limiter l'impact sur la
station: bassins d'orages, bassins d'étalement, chaussées filtrantes.
III.3. Les eaux usées industrielles :
Tous les rejets résultant d’une utilisation d’eau autre que domestique sont qualifiés de rejets
industriels. Cette définition concerne les rejets des usines, mais aussi ceux d’activités
artisanales ou commerciales : blanchisserie, restaurant, laboratoire d’analyses médicales, etc.
La variété des eaux usées industrielles est très grande. Certaines de ces eaux sont toxiques
pour la flore et la faune aquatique, ou pour l’homme. Dans certaines industries, il faut bien
distinguer les eaux résiduaires des liquides résiduaires.
III.3.1. Les eaux résiduaires : Les premières peuvent contenir des substances chimiques
utilisées au cours des fabrications car ce sont celles qui ont été utilisées dans :
 des circuits de réfrigération,
 le nettoyage ou le lavage des appareils, des machines, des installations, des matières
premières ou des produits d’une usine.
 la rétention des poussières de fumées .[7]

III.3.2. Les liquides résiduaires : Les liquides résiduaires quand à eux sont des liquides
résultant des fabrications ; c’est le cas des solutions de produits chimiques, des solutions de
sous produits, c’est le cas des liquides acides provenant de la vidange des cuves de décapage
des métaux. Les rejets industriels peuvent donc suivre trois voies d’assainissement :
Ils sont directement rejetés dans le réseau domestique .
Ils sont prétraités puis rejetés dans le réseau domestique .
Ils sont entièrement traités sur place et rejetés dans le milieu naturel.[7]

III.4. Les eaux agricoles :


Les activités agricoles sont aussi responsables de la pollution des cours d’eaux. Les engrais
pour les cultures, mais aussi les déjections d’animaux d’élevage, contiennent en effet
beaucoup de produits azotés comme les nitrates.
Les pesticides utilisés pour le traitement des cultures polluent également les ressources en
eaux. Il s’agit en fait de centaines de produits, et leurs effets polluants sur l’eau sont très
différents les uns des autres.[2]
IV. La pollution des eaux usées :
IV.1.Définition :
La pollution de l’eau est une dégradation physique, chimique ou biologique de cette eau,
provoquée par le rejet de substances indésirables qui perturbent les conditions de vie et
l’équilibre du milieu aquatique, et induisent d’importantes nuisances : mauvaises odeurs,
fermentations, inconforts divers, et des risques sanitaires qui se répercutent, à court terme, sur
notre organisme, à travers, la chaîne alimentaire de laquelle nous dépendons.[2]

Page 20
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

Matières solides :
Diminution du -Papiers, cartons,...
Polluants toxiques, Menace de taux d'oxygène -Huiles et graisses.
pollution azotée,... vie aquatique. dissout -Sédiments....

Contamination Pollution
chimique physique
Pollution des
Risque de transmission à eaux Nuisances esthétiques, dépôts,
l'homme (consommation, envasement, turbidité excessive,
baignade,...) gêne respiratoire des poissons.

Pollution eutrophisation
biologique Particulièrement néfastes (Asphyxie des eaux)
pour les eaux calmes

Bactéries, virus, autres champignons. Pollution azotée et phosphorée.

Figure III.1: Notion de la pollution des eaux.


IV.2. Les différents types de pollution : Selon la nature des eaux usées, on distingue divers
types de pollution :
IV.2.1. Pollution physique :
Elle est due aux agents physiques (tout élément solide entraîné par l'eau). Elle regroupe la
pollution mécanique (effluents solides), la pollution thermique (réchauffement de l'eau par des
usines) et la pollution atomique (retombées de radioéléments issus des explosions d'armes
nucléaires, résidus des usines atomiques et accidents nucléaires).[8]
IV.2.2. Pollution chimique :
La pollution chimique est une pollution engendrée par des substances chimiques normalement
absentes, ou présentes dans l'environnement dans des concentrations naturelles plus faibles.
Elles est due essentiellement aux déversements des polluants organiques et des sels, des
métaux lourds par des unités industrielles.[2]
 Les produits chimiques toxiques :
On distingue généralement deux catégories :

 Les sels de métaux lourds : Plomb, mercure, cadmium, chrome,… etc ; présents dans
la nature à très petites quantités et dont les rejets industriels chimiques et métallurgiques
augmentent la concentration dans les eaux. Ces derniers non directement nocifs à des faibles
concentrations, ont cependant, la faculté de s’accumuler aux cours de différents niveaux de la
chaîne alimentaire et d’atteindre ainsi des concentrations dangereuses en fin de chaîne.[9]

Page 21
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

 Les hydrocarbures : les principales sources de pollution des eaux par les
hydrocarbures sont les déversements accidentels qui constituent une grave menace pour
l’équilibre écologique. Plusieurs milliers de m3/h se déversent dans la rivière où elles ont été
prélevées dans la mer.[9]
IV.2.3. Pollution organique :
La pollution organique constitue la partie la plus importante, et comprend essentiellement des
composés biodégradables. Ces composés sont de diverses origines :
 D’Origine urbaine :
 Les protides (les protéines) : qui représentent tous les organismes vivant qui sont de
nature protéique telle que les animaux, les plantes, les bactéries et même les virus. Ces
protéines sussent une décomposition chimique au contact de l’eau (hydrolyse) en
donnant des acides animés.
 Les lipides (corps gras) : ce sont des éléments rejetés généralement par les eaux
domestiques telles que les graisses animales, et les huiles végétales. Leur
décomposition en milieu aérobie se traduit par une libération du CO2, et en
anaérobiose, il y a formation de CO2 et CH4.
 Les glucides : à l’état simple, il s’agit des sucres alimentaires, le glucose, et à l’état
compète donnant les polysacharrides.
 D’Origine industrielle :
 Ce sont les produits organiques toxiques tels que les phénols, les aldéhydes, des
composés azotés, les pesticides, des hydrocarbures, et les détergents.
IV.2.4. Pollution microbiologique :
Les eaux usées sont des milieux favorables au développement d’un très grand nombre
d’organismes vivants, dont des germes pathogènes souvent fécaux. Les germes pathogènes
d’effluent hospitaliers, de lavage de linges et de matériels souilles, ainsi qu’au déversement de
nombreuses industries agro-alimentaires (abattoirs, élevage agricoles,…..).
IV.2.5. Pollution microbienne :
C'est une pollution d'origine humaine ou animale, elle est engendrée par les rejets urbains.
Elle est dangereuse surtout s'il y a dans l'eau des micro-organique pathogènes (E. coli,
streptocoque fécaux ...) qui peuvent être à l'origine des maladies infectieuses.[6]
IV.2.6. Pollution minérale :
Elle s’agit principalement d’effluents industriels contenant des substances minérales tels que
les sels, les nitrates, les chlorures, les phosphates, les ions métalliques, le plomb, le mercure,
le chrome, le cuivre, le zinc et le chlore.
Ces substances sous-citées :
 Peuvent causer des problèmes sur l’organisme de l’individu ;
 Perturbent l’activité bactérienne en station d’épuration ;
 Affectent sérieusement les cultures.[2]
IV.3. Les matières de vidange :
Dans toutes les communes, il existe des habitants non raccordés ou non raccordables à l'égout
public. Or, toute fosse septique ou appareil équivalent produit obligatoirement des matières de
vidange.

Page 22
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

L'évacuation et le traitement de ces matières domestiques font partie intégrante de


l'assainissement. Ces matières de vidange sont un concentré de pollution. Leur rejet,
inconsidéré dans le milieu naturel rend inutile tout les efforts consentis en amont pour éviter
la pollution par les effluents domestiques et accroit les risques sanitaires de pollution des eaux
et les nuisances.
V. Les paramètres de pollution :
V.1. Les paramètres physiques :
V.1.1. La température : Le contrôle de la température est indispensable. Elle permet de
corriger les paramètres d’analyse dont les valeurs sont liées à cette dernière (conductivité
notamment). L’augmentation de la température provoque l’appauvrissement des eaux en
oxygène, ce qui diminue la réserve d’oxygène disponible aux micro-organismes et par
conséquent diminution de leur pouvoir auto épurateur. L’élévation de la température
provoque l’action stimulante sur la vitesse de multiplication des algues favorables à
l’apparition des phénomènes d’eutrophisation.
V.1.2. Les paramètres organoleptiques :
 La turbidité : La turbidité est la mesure de la transparence de l'eau. Elle permet de
préciser les informations visuelles sur l’eau et traduit la présence des particules en suspension
notamment colloïdales dans l’eau (débris organique, argile, limon, silice, organisme
microscopique…..). La turbidité des effluents résiduaires et des eaux polluées est en général
très élevée. L'appréciation de l'abondance de ces particules mesure son degré de turbidité.
Celui-ci sera d'autant plus faible que le traitement de l'eau aura été plus efficace.
 L'odeur : L’eau d’égout fraîche a une odeur fade qui n’est pas désagréable, par contre
en état de fermentation, elle dégage une odeur nauséabonde.
 La couleur : La couleur de l’eau d’égout d’origine domestique est normalement
grisâtre ; une couleur noire indique une décomposition partielle ; les autres teintes indiquent
un apport d’eau résiduaire industrielle.
V.1.3. La Conductivité :
La conductivité est liée à la concentration des substances dissoutes et à leur nature. La
mesure de la conductivité permet d'évaluer approximativement la minéralisation globale de
l'eau. La conductivité d'une eau varie selon son degré d’impureté, ainsi plus la concentration
ionique des sels dissous est grande plus la conductivité est grande.
V.1.4. Dureté (ou titre hydrométrique) :
La dureté d'une eau correspond à la somme des concentrations en cations métalliques, excepté
celles des métaux alcalins ( , ) et . Elles est souvent due aux ions et . La
présence de ces deux cations dans l'eau tend souvent à réduire la toxicité des métaux. La
dureté se mesure en mg de Ca par litre.
V.2. Les paramètres physico-chimiques :
V.2.1. Les matières en suspension (MES) : Elles représentent, la fraction constituée par
l’ensemble des particules, organiques (MVS) ou minérales (MMS), non dissoutes de la
pollution. Elles constituent un paramètre important qui marque bien le degré de pollution d’un
effluent urbain ou même industriel. Les MES s’expriment par la relation suivante :
MES = 30% MMS + 70% MVS ..........(III.1)

Page 23
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

V.2.2. Les matières volatiles en suspension (MVS) :


Elles représentent la fraction organique des MES et sont mesurés après calcination de ces
dernières à 525°C pendant 2 heures en calculant la différence de poids entre les MES à 105°C
et les MES à 525°C. Ce résultat nommé la « perte au feu » correspond à la teneur en MVS en
(mg/l) d’une eau.
V.2.3. Les matières minérales en suspension (MMS) :
C'est la différence entre les matières en suspension et les matières volatiles. Elles représentent
donc le résidu de la calcination à 600°C et correspondent à la présence de sels, silice,
poussières...etc.
V.2.4. Matières décantables et non-décantables :
On appelle matières décantables les matières qui sont capables de se décanter au bout de deux
heures, au-delà ce sont des matières non décantables ; ces dernières restent dans le surnageant
et vont être dirigées vers le traitement biologique.[2]
V.3. Les paramètres chimiques :
V.3.1. Le potentiel d’Hydrogène :
Le PH représente le degré d'acidité ou d'alcalinité du milieu aquatique. Un PH compris entre 6
et 9 permet un développement à peu près correct de la faune et de la flore. Les organismes
vivants sont très sensibles aux variations brutales mêmes limitées du PH.
V.3.2. L’oxygène dissous :
L’oxygène toujours présent dans l’eau, n’en est pas un élément constitutif. Sa solubilité est
fonction de la température, de la pression partielle dans l’atmosphère et de la salinité.
L’oxygène dissous conserve ses propriétés oxydantes, soit par une réaction purement
chimique, soit par des phénomènes électrochimiques, d’où son importance dans le phénomène
de corrosion. La teneur de l’oxygène dans l’eau dépasse rarement 10mg/l. Elle est fonction de
l’origine de l’eau : les eaux superficielles contiennent des quantités relativement importantes
proches de la saturation; par contre, les eaux profondes n’en contiennent le plus souvent que
quelques milligrammes par litre.
V.3.3. La demande biochimique en oxygène (DBO5) :
Elle exprime la quantité d’oxygène nécessaire à la dégradation de la matière organique
biodégradable d’une eau par le développement de micro-organismes, dans des conditions
données. Les conditions communément utilisées sont cinq jours (on ne peut donc avoir
qu’une dégradation partielle) à 20°, à l’abri de la lumière et de l’air; on parle alors de la
(DBO5).
V.3.4. La demande chimique en oxygène (DCO) :
C’est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder toutes les matières organiques et les
matières minérales contenues dans les eaux usées par les microorganismes. Mesurée par la
consommation d'oxygène à 20°C.
V.3.5. La biodégradabilité :
La biodégradabilité traduit l’aptitude d’un effluent aqueux à être décomposé ou oxydé par les
micro-organismes qui interviennent dans le processus d’épuration biologique des eaux. La
biodégradabilité est exprimée par le rapport : DCO / DBO Ce rapport est proche de 1,5 pour
les eaux de vanne ; toute élévation de ce rapport indique qu’il y’a présence d’une pollution

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Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

industrielle. Ce rapport renseigne aussi sur le mode de traitement à suivre comme s’est
indiqué dans le tableau suivant :
Tableau III.1 : Modes de traitement en fonction du rapport (DCO/DBO) :[2]
Rapport : DCO/DBO5 Mode de traitement
1 < DCO/DBO5 < 2 Traitement biologique
2 < DCO / DBO5< 3 Traitement biologique avec adaptation de la couche microbienne
DCO / DBO5 > 3 Traitement physico-chimique
V.4. Les paramètres complémentaires (Les nutriments) :
V.4.1. Le phosphore : Le phosphore se trouve dans l’eau sous deux formes :

L’origine du phosphore peut être urbaine, industrielle ou agricole. Les apports les plus
importants sont ceux de la population.
V.4.2. L'azote : Il peut être d’origine :

azote total
(NTK) est de l’ordre de 15 à 20% de la DBO5.
V.5. Paramètres microbiens :
Les eaux usées contiennent aussi des contaminants microbiologiques (bactéries, virus
pathogènes et parasites). Le rejet des eaux usées dans les milieux de baignade ou de zones
d’élevage de coquillage fait courir un risque pour la santé publique. L’eau est un milieu
privilégié de la transmission de maladies hydrique qui se fait par une simple injection d’eau
infectée et qui peut se propager très rapidement dans les pays qui ne disposent pas de bonnes
conditions d’hygiène.
VI. Les normes de rejet :
Conformément aux recommandations de l’organisation mondiale de la santé (O.M.S), les
normes de rejets des eaux usées en Algérie sont résumées dans le tableau suivant.
Tableau III.2 : Normes de rejet en Algérie :
Paramètres Valeurs limites en (mg/l)
Température (°C) 30
PH 6,5- 8,5
O2 5
DBO5 30- 40
DCO 90- 120
MES 30
Zinc 2
Chrome 0,1
Azote total 50
Phosphates 2
Hydrocarbures 10
Détergents 1
Huiles et graisses 20
Source : journal officiel de la République Algérienne; N°26; 23/04/2006.

Page 25
Chapitre III : Caractéristiques des eaux usées

VII. Conclusion :
Les eaux usées de différentes compositions et de diverses origines constituent un problème
pour la nature lors du rejet sans subir de traitements au préalable.

La connaissance de la qualité des eaux usées à traiter est indispensable dans un projet de
dimensionnement d’une station d’épuration.

Afin de montrer l’intérêt de leur épuration, nous avons présenté dans ce chapitre les origines
et les caractéristiques des eaux usées.

L’intérêt consiste à trouver la méthode d’épuration la moins coûteuse et celle qui présente une
basse nuisance auditive et olfactive.

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Chapitre IV :
Les procédés
d’épuration des
eaux usées
Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

I. Introduction :
Le traitement des eaux usées a pour but de les dépolluer suffisamment pour qu’elles
n’abîment pas le milieu naturel dans lequel elles seront finalement rejetées.
Pour assurer le traitement des eaux résiduaires, de nombreux procédés existent qui assurent
tous un niveau de traitement satisfaisant, dès lors qu’ils sont adaptés à un contexte
préalablement bien étudié.
Le choix de l'un ou l'autre de ces procédés n'est pas évident, il implique la nécessité de
réaliser une étude comparative des divers procédés envisageables.
En effet, ce chapitre permettra d'illustrer les différentes étapes entrant dans le processus
d’épuration.
II. Les principaux procédés d'épuration :
Pour épurer l'eau, il faut généralement combiner plusieurs traitements élémentaires dont les
bases peuvent êtres physiques, chimiques ou microbiologiques, et dont l'effet est d'éliminer
tout d'abord les matières en suspension, ensuite les substances colloïdales et les substances
dissoutes (minérales ou organiques).
II.1. Les procédés physiques : Il comporte les étapes suivantes :
 Conditionnement de l'eau pour un traitement secondaire.
 Les prétraitements (dégrillage, dessablage-déshuilage).
II.2. Les procédés physico-chimiques : Ils font appel à l'élimination de la pollution suivante:
 Elimination des matières en suspension (toxiques).
 Elimination de la pollution organique (adsorption par charbon actif).
II.3. Les procédés biologiques : Ces procédés s'attaquent à la fraction biodégradables de la
pollution organique qui comprend :
 Les protides et principalement les protéines qui par hydrolyse donnent des acides
aminés.
 Les glucides ou hydrates comme le sucre ou hydrate de charbon qui, à l'état simple
sont des sucres comme le glucose, et à l'état complexe sont sous forme de saccharines
tel que l'amidon.
 Les lipides et les graisses qui sont des esters d'acides gras et d'alcools plus ou moins
complexes, insolubles dans l'eau et peuvent donner des émulsions.
- Notons que la dégradation des matières organiques est le résultat de la vie des micro-
organismes appelés "Bactéries".
III. Chaine générale d'épuration des eaux usées :
D'une manière générale le traitement comporte les étapes suivantes :
 Les prétraitements.
 Le traitement primaire (décantation primaire).
 Le traitement secondaire.
 Les traitements tertiaires (complémentaires).
 Le traitement des boues résiduaires.

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

Figure IV.1 : Principale chaîne de traitement des eaux usées.


III.1. Les prétraitements : C’est une étape qui consiste en un certain nombre d’opérations
permettant l'élimination des particules volumineuses c'est à dire la pollution la plus visible qui
gênante sur le plan des ouvrages.
- Les prétraitements sont composés de :
 Un dégrillage.
 Un dessablage
 Un déshuilage-dégraissage.
a). Le dégrillage :
* Objectif : Retenir les corps flottants et les éléments grossiers en suspension afin de
protéger les ouvrages de traitement à l'aval et d'éviter la présence de matériaux non
biodégradables dans les boues.
* Principe de fonctionnement : L'eau brute passe à travers des grilles composées des
barreaux qui retiennent les éléments flottants et grossiers en suspension dont l'écartement
est variable selon l'efficacité voulue.
Tableau IV.1 : Types de dégrillage :[7]
Types Espacement des barreaux
Un pré-dégrillage 30 à100mm
Un dégrillage moyen 10 à 25mm
Un dégrillage fin 3 à 10mm

 Grille manuelle : Il s’agit d’une grille composée de barreaux généralement inclinés


sur l'horizontal de 60 à 80 degrés. Souvent utilisée dans les petites stations, elle nécessite un
nettoyage manuel régulier par l'intermédiaire d'un râteau.[7]

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

Figure IV.2 : Grille manuelle.[7]


 Grille mécanique : Plutôt utilisées dans les grandes stations d’épuration (au-delà de
2000 EH), les grilles mécaniques fonctionnent par l'intermédiaire d'un nettoyage automatique
afin d’éviter le colmatage.
Le mécanisme des grilles est utilisé généralement pour les grilles dont l'espacement des
barreaux est inférieur à 20 mm (grille fine). Le volume des refus retenus par la grille est de 3
à 5 l/hab/an.[7]

Figure IV.3 : Grille mécanique.[7]


b). Le dessablage :
* L'objectif : Le dessablage a pour but d'extraire des eaux brutes les graviers, sables et
particules minérales plus ou moins fines, de façon à éviter les dépôts dans les canaux et
conduites, à protéger les pompes et autres appareils contre l'abrasion.
* Principe de fonctionnement : Retenir par décantation les particules en suspension se
diamètre supérieur ou égal à 0,2 mm (200 μm) voir 0,3 mm (300 μm).
* Types de dessablage : On trouve deux types de Dessableur :
Dessableurs canaux gravitaires :
 Dessableur couloir simple.
 Dessableur couloir à vitesse constante.
 Dessableur carré pour les grandes installations.
 Dessableur à insufflation d’air.
 Dessableur circulaire de forme cylindro-conique.
hydro cyclones
 Séparation des particules par classification.
 Hydraulique centrifuge.

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

Figure IV.4 : Photo d'un Dessableur.[8]


c). Le dégraissage-déshuilage :
* L'objectif : Retenir les huiles et les graisses pour éviter une certaine inhibition
(ralentissement) des processus biologiques.
* Principe de fonctionnement : Les huiles et les graisses flottent sur l'eau puis séparées de
l'eau par raclage.

Figure IV.5 : Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés.


III.2. Le traitement primaire :
* L'objectif : Retenir les MES décantables (en 2 heures) et une fraction de la matière
organique particulaire
* Principe de fonctionnement : Les matières se déposent dans le fond du bassin
simplement par gravité. Elles y sont raclées et évacuées formant ainsi les boues primaires.
- La décantation s'effectue dans des ouvrages rectangulaires ou circulaires munis de racleurs
de fond et de surface pour extraire les boues recueillies.

Figure IV.6 : Décanteur rectangulaire. Figure IV.7 : Décanteur circulaire.


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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

III.3. Le traitement secondaire : C'est la deuxième étape de l'épuration des eaux usées
(épuration principale).
* L'objectif : Il permet d'éliminer principalement la pollution organique dite aussi pollution
carbonée. Il vise à éliminer la pollution :
 Azotée (nitrification et dénitrification).
 Phosphorée (déphosphatation).
- Deux types de traitements sont utilisés : Les traitements biologiques sont appliqués aux
matières organiques (biodégradables) et les traitements physico-chimiques aux matières non
organiques (non biodégradables).
a). Traitement biologique :
Une épuration biologique des eaux domestiques est très efficace ; elle permet d’éliminer la
majeure partie des matières polluantes organique biodégradable, dissoutes ou dispersées dans
l’eau à épurer.
Cette technique d'épuration est utilisée couramment dans le cas des effluents urbains
caractérisés par une grande biodégradabilité. L'épuration biologique nécessite la mise en place
d'un prétraitement adéquat nécessaire à la protection de la flore bactérienne responsable de la
dégradation de la matière organique polluante d'une part, et d'autre part pour alléger les
charges massiques dans les installations. On distingue deux types de traitement :
a).a. Epuration par voie anaérobie :
Ce type de traitement appelé aussi "digestion anaérobie ", elle est utilisée pour les effluents
très concentrés en pollution carbonée de type industriel : sucrerie, conserverie, etc.
Les réactions s'effectuent en absence de l'oxygène, et les matières organiques biodégradables
se retrouvent après la biodégradation sous forme de méthane ( ) et ( ).
a).b. Epuration par voie aérobie :
C'est le procédé le plus souvent utilisé dans l’épuration biologique des eaux usées
domestiques, il consiste à dégrader les matières organiques grâce à l'action d'une biomasse
épuratrice, à laquelle doit être fourni de l'oxygène nécessaire pour son développement.
La biomasse épuratrice est constituée de micro-organismes vivants, elle peut être soit libre
(mêlée au milieu aqueux à épurer : boues activées), soit fixée (accrochée sur un support solide
à la surface du quelle percole l’eau à traiter ((Lits bactériens, disques biologiques)). Parmi les
procédés d’épuration aérobies on distingue :
 Les procédés extensifs :
Dans lesquels la concentration en micro-organismes épurateurs est assez faible. Ces procédés
ont l'inconvénient d'avoir un temps de séjour assez long d'une part, et la nécessité de disposer
de grands terrains d'autre part, on peut citer :
1. L'épandage : C'est la méthode d'épuration la plus ancienne, elle consiste à arroser le sol
avec les eaux usées, dans le but d'épurer les eaux et d'engraisser le sol par les substances
nutritives contenues dans l'eau.[10]
2. Le lagunage : C'est une technique d'épuration qui met en œuvre des bassins naturels dans
lesquels séjourne l'eau à épurer pendant une période plus ou moins longue. Ci-après on a les
différentes variantes de lagunage.[10]
 Lagunage naturel (simple) : Le passage de l'eau dans une succession de trois bassins
généralement en série (le premier et le second bassin macrophyte "végétal
macroscopique" et le troisième microphyte "algue microscopique") dans lesquels sont
présents des algues, des micro-organismes et ou l'aération est naturelle. Généralement

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

ce procédé est mis en œuvre pour l'épuration des eaux usées des petites localités et
demande des surfaces considérables car les temps de réactions sont très longs. Une
décantation préalable doit être prévue pour éviter un colmatage rapide des bassins.
 Lagunage aéré (activé) : L’apport d’oxygène est essentiellement assuré de façon
artificielle grâce à des aérateurs mécaniques flottants ou fixes (diffuseurs d'air).[7]

Figure IV.8 : Vue générale de la station de lagunage.


Remarque : Ces procédés extensifs sont anciens et exigent de très vastes espaces et sont
actuellement rarement utilisés et cela seulement dans les petites agglomérations.
 Les procédés intensifs :
Le but de ces procédés est de diminuer les terrains d'installation et le temps de séjour en
intensifiant l'élimination des matières organiques. Parmi ces procédés on cite :

libres : « les boues activées ».


1. Les procédés à cultures fixes :
 L'infiltration-percolation : Elle consiste à infiltrer des eaux usées prétraitées
(traitement primaire) dans un milieu granulaire insaturé sur lequel est fixée la biomasse
épuratoire.
 Lits bactériens : Ce procédé consiste à alimenter en eau, préalablement décantée, un
ouvrage contenant une masse de matériaux (pouzzolane ou plastique) servant du support
aux micro-organismes épurateurs qui y forment un film biologique responsable de
l'assimilation de la pollution.[10]

Figure IV.9 : Le lit bactérien.[7]

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

 Disques biologiques : L'eau usée, préalablement décantée, alimente un ouvrage dans


lequel des disques fixés sur un axe sont mis en rotation à vitesse lente. Sur ces disques
biologiques en plastique se développe alors un film bactérien.[10]

Figure IV.10 : Schéma du principe des bio disques.[7]


2. Les procédés à cultures libres :
 boues activées : Les procédés de boues activées comportent essentiellement une phase de
mie en contact de l'eau à épurer avec un floc bactérien en présence d'oxygène suivie par
une phase de séparation de ce floc (clarification).[10]

Figure
Figure IV.11 : Schéma d'un traitement par boues activées.[7]
b). Traitement physico-chimique :
Ce traitement consiste à transformer chimiquement, les éléments polluants non
biodégradables à l’aide de réactifs. Ces traitements sont mis en œuvre pour répondre à des
enjeux particuliers (recherche de performances très élevées), ou lorsque le traitement
biologique n’est pas possible (contraintes de place ou de température, variations subites de
charge polluante).
- Les procédés qui s’appliquent aux matières en suspension (MES) sont :
b).a. Coagulation : Elle consiste à déstabiliser des suspensions pour faciliter leur
agglomération. Il faut neutraliser leurs charges de manière à réduire leurs forces de
répulsion.[10]
b).b. Floculation : Elle permet l'agglomération des particules neutralisées par la coagulation.
Les floculats, polymères organiques de synthèse (anionique, neutres ou cationiques), piègent
dans leurs mailles les petites particules déstabilisées pour former un floc.[10]
b).c. Neutralisation : Elle consiste à optimiser le PH des réactions précédentes par ajout
d'une base (chaux).[10]

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

N.B: les MES représentent, la fraction constituée par l’ensemble des particules, organiques
(MVS) ou minérales (MMS), non dissoutes de la pollution.
III.4. Traitements tertiaires ou complémentaires : Un traitement plus poussé est nécessaire
quand la sensibilité de certains milieux récepteurs et les besoins de potabilisation d'une eau
l'exige. Il s'agit précisément de:
a). Chloration : Elle s'opère par injection de chlore (gazeux ou Hypoclorite de sodium
NaOCl) ou de bioxyde de chlore sur une eau préalablement épurée ou clarifiée.[10]
b). L'ozonation : L’ozone , oxydant puissant, est un désinfectant particulièrement efficace
qui permet d'éliminer les bactéries, certains virus, protozoaires et les traces de médicaments
dans les eaux usées.[10]
c). Traitement par UV: L'irradiation par une dose suffisante de rayonnement UV permet la
destruction des bactéries, virus, germes, levures, champignons, algues.....etc. Les
rayonnements UV ont la propriété d'agir directement sur les chaines d'ADN des cellules et
d'interrompe le processus de vie et de reproduction des micro-organismes.[10]
III.5. Traitement des boues : Les boues résiduaires résultent des étapes de traitement que
subissent des eaux usées, et sont dans de nombreux cas, responsables de problèmes
d'exploitation importants et de désordres graves. Toutes les boues nécessitent une forme de
traitement ou une autre avant d'être rejetées dans le milieu naturel : épaississement,
déshydratation, stabilisation, stockage.
a). Epaississement des boues :
a).1. Epaississement par gravitation : Il consiste à laisser s'écouler les boues par
gravitation à travers un silo placé au-dessus d'une table d'égouttage ou d'une toile semi-
perméable.[10]
a).2. Epaississement par flottation : Cette technique se base sur l'injection de gaz dans
les boues, ce qui sépare les solides des liquides par différence de densité. En sortie, les
boues sont encore liquides avec une siccité de 4 à 6%.[10]
b). Déshydratation :
b).1. La déshydratation mécanique : Elle consiste à séparer l'eau des boues épaissies par
la force centrifuge développée dans un cylindre tournant à grande vitesse. En sortie, les boues
sont pâteuses avec une siccité de 18 à 20% pour la première génération d'équipement, et de
20 à 25% de siccité pour la seconde.
 Filtration : La filtration par filtre à bandes : Ce processus est utilisé pour compresser
et évacuer les boues entre deux toiles. Les premiers modèles (à basse et moyenne pression) ne
permettaient d'attendre que 15 à 17% de siccité.
b).2. Le séchage : Les lits de séchage : Ceci consiste à répartir les boues à déshydrater sur
une surface drainante (composée de plusieurs couche de gravier et de sable de granulométries
variables), à travers laquelle s'écoule l'eau interstitielle. Ces lits de séchage sont mis sous serre
pour non seulement tirer parti du phénomène d'évaporation naturelle, mais l'accélérer par les
rayons du soleil.
c). Stabilisation :
c).1. La stabilisation biologique :
 La stabilisation aérobie : Elle consiste à mettre la boue dans un bassin de stabilisation
aérobie équipée par des aérateurs, les boues en sortie sont dites " aérobies".[10]

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Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

 La stabilisation anaérobie : Elle concerne surtout les stations de plus de 100.000 EH.
Les boues directement issues de la décantation primaire de la filière de traitement des
eaux usées sont mises dans des digesteurs, et puis portées à haute température (de 50 à
plus de 100°C) afin d'en éliminer les bactéries et les virus. Stabilisées avec 30 à 60% de
quantités de matières organique en moins, en sortie les boues sont dites
"anaérobies".[10]
c).2. La stabilisation chimique :
 La centrifugation : Elle permet de bloquer l'activité biologique, et donc l'évolution de la
boue, par adjonction d'une quantité importante de chaux élevant le PH au-delà de 12.[10]
d). Stockage : Les boues peuvent être dirigées vers une plate-forme de compostage ou une
usine d'incinération. Ces types d'installation sont généralement soumis à la règlementation sur
les industries classées pour la protection de l'environnement (ICPE).[10]
IV. Comparaison entre les variantes d’épuration :
Parmi les étapes d’épuration des eaux usées, les prétraitements sont communs à toutes les
stations, mais les variantes du traitement biologique et le traitement des boues varient selon la
charge et le type de procédé. Donc la comparaison ne se fera que sur la partie du traitement
biologique.
- Nous rappelons les variantes du traitement biologique :
Variante I : Le lagunage.
Variante II : Les boues activées.
IV.1. Variante I : Le lagunage :
Les avantages et les inconvénients qui présente le lagunage sont les suivants :
Variante I-1- Lagunage naturel :
Avantages techniques :
- Un apport d'énergie n'est pas nécessaire si le dénivelé est favorable ;
- L'exploitation reste légère, mais si le curage global n'est pas réalisé à temps, les
performances de la lagune chutent très sensiblement ;
- Elimine une grande partie des nutriments : phosphore et azote (Très bonne élimination
des germes pathogènes);
- S'adapte bien aux fortes variations de charge hydraulique ;
- Pas de construction “en dur”, le génie civil reste simple ;
- Bonne intégration paysagère ;
- Absence de nuisance sonore ;
- Les boues de curages sont bien stabilisées (sauf celles présentes en tête du premier
bassin) et faciles à épandre sur sol agricole.
Inconvénients techniques :
- Forte emprise au sol ;
- Coût d'investissement très dépendant de la nature du sous-sol. Dans un terrain
sableux ou instable, il est préférable de ne pas se tourner vers ce type de lagune ;
- Performances moindres que les procédés intensifs sur la matière organique.
Cependant, le rejet de matière organique s'effectue sous forme d'algues, ce qui est
moins néfaste qu'une matière organique dissoute pour l'oxygénation du milieu en
aval. Ce rejet reste faible en été (évapotranspiration), période la plus défavorable pour
les cours d'eau, ce qui permet un rendement excellent en flux rejeté.
- Qualité du rejet variable selon les saisons.

Page 35
Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

Variante I-2- Lagunage aéré :


Avantages techniques :
Ce procédé est particulièrement tolérant à de très nombreux facteurs qui engendrent, en
général, de très sérieux dysfonctionnements dans les procédés d'épuration classiques :
- Variation de charges hydrauliques et/ou organiques importantes ;
- Effluents très concentrés ;
- Effluents déséquilibrés en nutriments (cause de foisonnement filamenteux en boues
activées) ;
- Traitements conjoints d'effluents domestiques et industriels biodégradables ;
- Bonne intégration paysagère ;
- Boues stabilisées ;
- Curage des boues tout les deux ans.
Inconvénients techniques :
- Rejet d'une qualité moyenne sur tous les paramètres ;
- Présence de matériels électromécaniques nécessitant l'entretien par un agent
spécialisé;
- Nuisances sonores liées à la présence de système d'aération ;
- Forte consommation énergétique.
IV.2. Variante II : Les boues activées :
Il existe trois variantes selon la charge massique :
- Aération prolongée
- Moyenne charge
- Forte charge
Variante II-1 - Aération prolongée ou faible charge :
Le traitement des eaux est réalisé avec une charge massique suffisamment basse pour que la
stabilisation des boues puisse être assurée simultanément. Ce procédé se caractérise par
l’admission des eaux prétraitées sans décantation primaire.
Avantages :
Ce procédé a l’avantage de la simplicité d’exploitation. Les boues obtenues sont en faible
quantité non fermentescibles et pouvant être reçues sans nuisances sur lits de séchage.
D’autre part le rendement d’épuration est généralement supérieur à 95%.
Inconvénients : Ce procédé nécessite relativement de grands volumes des bassins.
Variante II-2 - Moyenne ou forte charge :
Ce procédé est consacré au traitement des effluents des collectivités de grande importance.
Ce système nécessite un décanteur primaire (décanteur raclé circulaire ou rectangulaire).
Avantages :
Le taux d’épuration est de 90 % pour la moyenne charge et de 85 % dans le cas de la forte
charge. Par ailleurs, il y a possibilité de réduction sensible des volumes des bassins d’aération
et de décantation secondaire.
Inconvénients :
La production de grandes quantités de boues très fermentescibles d’où l’utilisation d’un
digesteur de boues.

Page 36
Chapitre IV : Les procédés d’épuration des eaux usées

V. Critères technico-économiques pour le choix de la variante d’épuration :


Les critères de choix de la variante d'épuration reposent sur des critères techniques et
économiques :
V.1. Critères techniques :
 Le rendement d'épuration.
 La fiabilité.
 La surface utile réservée à la station (le terrain d'assiette).
 La sensibilité aux variations climatiques.
 L'utilisation des équipements et la disponibilité d'énergie.
V.2. Critères économiques :
Le cout des investissements qui englobe :
 Le cout des équipements (canalisations, alimentation en eau, énergie...).
 Le cout du génie civil.
VI. Conclusion :
Après avoir donné une description détaillée sur les différents procédés d'épuration des eaux
usées, nous pouvons à présent conclure que grâce à ces procédés, les effluents sont
débarrassés de leurs plus grands déchets. L'eau épurée peut être enfin rejetée dans le milieu
récepteur sans risque de contamination ou de pollution majeur.

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Chapitre V :
Évaluation de la
charge polluante
Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

I. Introduction :
Dans le but d'évaluer la charge polluante des eaux usées des différents rejets qui alimenteront
le futur système d'épuration de la commune de SIDI BEN ADDA, il était nécessaire de
procéder à une compagne de prélèvements et d'analyses.
Afin de faire ressortir la composition de ces eaux usées, nous donnerons les résultats puis
l’interprétation de ces analyses en considérant les paramètres de pollution les plus importants.
II. Analyses et prélèvements des eaux usées :
L’estimation de la charge polluante passera par la prise d'échantillons et leurs analyses auprès
d’un laboratoire agréé.
A cet effet, un (01) prélèvement chaque 02 heures de 8 H à 18 H (soit 06 prélèvements par
jour) pendant six jours ont été effectuées pour l’analyse des rejets principaux.
Les points de prélèvements choisis sont au nombre de trois (03) points situés dans la
commune de SIDI BEN ADDA.
Ces campagnes de prélèvements ont été effectuées dans le souci de connaître la nature des
eaux à traiter pour pouvoir par la suite envisager le traitement approprié.
II.1. Prélèvement et échantillonnage :
Compte tenu de la diversité de la nature des eaux usées résiduaires ainsi que des systèmes de
transfert et de dilution, il est difficile de définir une technique de prélèvement satisfaisante en
toutes circonstances. Le but à atteindre consiste essentiellement à obtenir des prélèvements
représentatifs des rejets étudiés.
L‘échantillon prélevé doit être conservé dans de bonnes conditions, à défaut ses
caractéristiques subiront une transformation entre le moment du prélèvement et celui de
l’analyse, ce qui fausse les résultats d’analyse.
A cet effet, les prélèvements ont été effectués dans des bouteilles bien propres et appropriées
rincées au moment de l'emploi avec l'eau à examiner, les bouteilles ont été remplies
complètement et conservées dans des glacières à une température inférieur à 4°C (utilisation
de l'accumulateur de glace).

N.B :
Le prélèvement a été effectué sans former de bulles d'air (phénomène de dégazage) et le
flacon fermé (flacon à bouchon rodé) sans emprisonner d'air à l'intérieur.
II.2. Identification des points de prélèvements : (voir Annexe N°1)
Les points de prélèvements choisit sont les suivants:
1er Point : Douar Chafaa + 50% coté Nord de la ville SIDI BEN ADDA
2ieme point : 50% coté Sud de la ville SIDI BEN ADDA
3ieme point : 100 logt + 50 logt + 08 logt de la ville SIDI BEN ADDA
N.B :
Les eaux usées utilisées proviennent des rejets d’eaux urbaines (domestiques+pluviales).
II.3. Méthodes d’analyses utilisées :
Le tableau ci-après donne les principaux paramètres examinés avec leurs appareillages
nécessaires :

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

Tableau V.1 : Les appareils de mesure utilisés :


Paramètres mesurés Méthodes utilisees
Température Thermomètre
PH PH - mètre
Oxygène dissous Oxymétrie
Turbidité Turbidimètre
Conductivité Conductimètre
M.E.S Filtration à 105 °C
M.V.S Calcination à 550 °C
D.C.O Spectrophotométrie
D.B.O5 Manométrie (DBO- mètre)
Phosphore Spectrophotométrie
Sulfates Gravimétrie
Nitrites nitrates Spectrophotométrie u.v.
Ammonium Spectrophotométrie u.v.
Métaux lourds Absorption atomique
II.4. Résultats d'analyses :
Les résultats d’analyses enregistrés pour les rejets sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.2 : Résultats d'analyses physico-chimiques des eaux usées au niveau des rejets de
la ville de SIDI BEN ADDA :
Résultats
Paramètres analysés Unités Moy Norme
Rejet N°1 Rejet N°2 Rejet N°3
Température de l'eau °C 17,52 17,93 17,9 17,78 30
PH - 7,76 7,92 7,9 7,85 6,5 à 8,5
Turbidité (N.T.U) >100 >100 >100 >100 -
Conductivité μs/cm 2061,56 2704,36 3125,58 2630,5 -
MES. 105°C mg/l 319,36 566,86 873,3 586,5 35
MES. 600°C mg/l 1,89 4,14 4,3 3,44 -
Matières décantables ml/l 1,88 1,86 25,47 9,74 -
DCO mg /l 207,42 426,95 574,7 403,2 120
mg //l 72,61 153,03 305,3 176,98 35
Azote total mg/l 69,76 105,6 149,2 108,18 -
Azote ammoniacal mg/l 39,65 68,98 97,9 68,84 -
Nitrite mg/l Abs Abs Abs Abs -
Nitrate mg/l 26,19 34,3 51,9 37,46 -
Sulfate mg/l 343,05 453,65 807 534,57 -
Phosphates mg/l 30,89 46,57 56,9 44,79 -
Chlorures mg/l 465,93 633,62 669,7 589,75 -
Fer mg/l 1,83 2,27 4,73 2,94 3
Cuivre mg/l <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,5
Manganèse mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 1
Cadmium mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,2
Chrome mg/l <0,005 <0,005 <0,005 <0,005 0,5
Nickel mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,5
Nickel mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 2
Mercure mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,1
Plomb mg/l <0,01 <0,01 <0,01 <0,01 0,5

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

Tableau V.3 : Résultats d'analyses bactériologiques des eaux usées au niveau des rejets de la
ville de SIDI BEN ADDA :
Résultats
Paramètres analysés Unités Moy Norme
Rejet N°1 Rejet N°2 Rejet N°3
Œufs d'helminthes Œuf/l 5984 4610 167 3587
Coliformes totaux /100ml 6,3* 5* 1,7* 4,33*
Coliformes fécaux /100ml 1,1* 9,9* 5,7* 8,8*
II.5. Interprétation des résultats :
- PH :
Les valeurs du pH mesurées sont comprises entre 7,76 et 7,92, avec une moyenne de 7,85,
Ces valeurs s’inscrivent dans la fourchette des valeurs généralement observées pour les eaux
usées urbaines à caractère ménagère (6,5 – 8,5). Ce qui montre la neutralité des eaux de rejet.
On peut constater que ces valeurs sont situées dans la bonne gamme d’activité microbienne,
qui favorise le traitement biologique.
- Température:
L’activité biologique augmente régulièrement avec la température, ce qui influe sur le
rendement d’épuration.
La valeur de la température mesurée est varie entre de 17,52 oC et 17,9°C. Ces valeurs ne
dépassent pas 30o C, elles sont conforme aux caractéristiques d’une eau usée urbaine et
favorise la croissance des micro-organismes et permettant ainsi un bon rendement de
l’épuration
- Conductivité :
La mesure de la conductivité permet d’évaluer rapidement la salinité totale de l’eau de rejet,
une conductivité électrique de l’eau supérieure à 1500 µS/cm, entraîne une minéralisation
excessive. Dans notre cas les valeurs mesurées sont comprises entre 2061,56 µS/cm et
3125,58 µS/cm, avec une moyenne de 2630,5 µS/cm.
-Matières en suspension (MES) :
Les résultats d’analyses obtenues montrent que les teneurs en MES à 105°C sont élevées
avec une moyenne de 586,5 mg/l, cette valeur confirme que les rejets sont très chargés en
matières solides.
-Matières décantables :
Les valeurs enregistrées sont comprises entre 1,86 et 25,48 ml/l avec une moyenne de 9,74
ml/l. Ces matières décantables se trouvent sous forme des traces.

-Turbidité :

Les résultats d’analyses indiquent que la turbidité atteint un pic supérieur à 100 (N.T.U), ce
pic montre que l’eau est trouble et confirme que les rejets sont chargés en matières solides.
-Demande biochimique en oxygène (DBO5) :
La demande biochimique en oxygène (DBO) correspond à la quantité d’oxygène nécessaire
pour décomposer (par oxydation, et avec l’intervention de micro-organismes), les matières
organiques seulement biodégradables d’une eau usée. Les valeurs de la DBO5 obtenus pour
les rejets sont comprises entre 72,61mg/l et 305,3 mg/l, avec une moyenne de 176,98 mg/l.
ces valeurs montrent une teneur relativement moyenne en matières organiques biodégradable.

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

Ces valeurs s’expliquent par le fait que la campagne de prélèvement a été effectuée en période
de crue, elle pourrait être plus élevée en période d’étiage.
-Demande chimique en oxygène (DCO) :
La demande chimique en Oxygène (DCO) représente la quantité d’oxygène nécessaire pour
obtenir une bonne oxydation des matières organiques et minérales présentes dans l’eau.
Les résultats obtenus pour les échantillons analysés font ressortir que:
- La valeur maximale de la DCO mesurée égale à 574,7 mg/l. Cette valeur montre que les
rejets sont chargés en matières organiques.
- L'azote ammoniacal (NH4+) :
L’azote ammoniacal traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la
matière organique et sa présence dans les eaux est un indicateur de pollution.
Les résultats d’analyses montrent que, les teneurs en l’azote ammoniacal dans les rejets sont
comprises entre 39,65 mg/l et 97,9 mg/l, avec une moyenne de 68,84 mg/l, ceci montre que
l’eau de rejet est riche en azote ammoniacal.
- Nitrates (NO3) :
Les teneurs en nitrates observées sont dans les normes sauf le 3 ieme rejet qui donne une
valeur de 51,9 mg/l, cette concentration est plus ou moins élevée et montre que le rejet est
chargé en nitrates, ce qui signifie qu’il y a un apport en nitrates par l’agriculture.
NB :
Le niveau maximum de nitrates suggéré par FAO dans les lignes directrices de la qualité
demandée pour les eaux destinées à l'irrigation est de 45mg/l (Selon les recommandations
FAO 29 rev1 1988).
- Nitrites (NO2) :
Les teneurs en nitrites sont absents, ce qui confirme aussi la présence de l’ammoniaque en
grande quantité dans l’eau de rejet.
Commentaire :
- La présence d'ammonium dans les eaux usées est à rapprocher des autres éléments azotés
normalement présents dans l'eau usée. Il s'agit essentiellement des nitrites et des nitrates.
- L'apparition des nitrates en temps pluvieux serait due essentiellement aux effets de
lessivages des terres agricoles par les eaux pluviales pendant le ruissellement avant
l'admission dans le collecteur du réseau d'assainissement,
- Les nitrites constituent le stade intermédiaire entre les ions ammonium (NH4+) et les
nitrates. Peu stable en rivière, on ne les rencontre que lorsqu'il existe un déséquilibre au
niveau de l'oxygénation
- Azote Total :
L’analyse de nos échantillons fait apparaître que la valeur maximale de azote total mesurée
égale 149,2 mg/l, avec une moyenne de 108,18 mg/l. Cette valeur montre que les rejets sont
chargés et confirme par la forte concentration en ammonium.
- Sulfate :
Les valeurs des Sulfates enregistrées sont comprises entre 343,07 mg/l et 807 mg/l et avec
une moyenne égale à 534,57 mg/l, cette valeur est dans la norme.
N.B :
-Le niveau maximum de sulfate suggère par FAO dans les lignes directrices de la qualité

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

demandée pour les eaux destinées à l'irrigation est de 960 mg/l (Selon les recommandations
FAO 29 rev1 1988).
- La présence de sulfates est liée à la nature des terrains traversés.
-Elle peut également témoigner de rejets industriels,
- Phosphates :
Les résultats d’analyses montrent que, les teneurs en phosphate dans les rejets sont
comprises entre 30,89 mg/l et 56,9 mg/l, avec une moyenne de 44,79 mg/l, ceci montre que l
‘eau de rejet est riche en phosphates.
N.B:
Le niveau maximum de phosphate suggéré par la FAO dans les lignes directrices de la qualité
demandée pour les eaux destinées a l'irrigation est de 6,2 mg/l (Selon les recommandations
FAO 29 rev1 1988).
 Remarque :
- La concentration en phosphates (PO4-3), provenant essentiellement de sources ponctuelles
(rejets urbains) diminue avec la dilution quand les débits augmentent.
- D'origine urbaine (composant des détergents) et agricole (lessivage d'engrais), les
orthophosphates sont comme les nitrates un nutriment majeur des végétaux et peuvent
entraîner leur prolifération à partir de 0,2 mg/l. On considère généralement que les phosphates
constituent l'élément limitant des phénomènes d'eutrophisation.
- Chlorures :
Les teneurs des chlorures enregistrées sont comprise entre 465,93 et 669,67 mg/l avec une
moyenne de 589,75 mg/l, les teneurs en chlorures sont importantes eu égards aux valeurs
usuellement observées pour les eaux usées urbaines.
- Métaux lourds :
L’analyse chimique de nos échantillons fait apparaître que la totalité des produits toxiques,
observés sont généralement dans les normes, il ne peut y avoir d’inhibition de l’épuration ou
un effet toxique sur l’activité des micro-organismes épurateurs.
- Analyses bactériologiques :
Les eaux usées urbaines transportent de nombreux micro-organismes dont certains sont
pathogènes : bactéries, virus qui sont la principale source de bactéries pathogènes.
Les résultats d’analyses bactériologiques obtenus dans 100 ml d’eau usée varient entre :
1,7x108 à 6,3x109 à avec une moyenne de 4,33 x109 pour coliformes totaux, et 5,7 x108 à
1,1x109 avec une moyenne de 8,8 x108 pour coliformes fécaux. Ces valeurs s’inscrivent dans
la fourchette des valeurs généralement observées pour les eaux usées urbaines
- Œufs d’helminthes :
Les résultats d’analyses indiquent que les Œufs D’helminthes peuvent atteindre un pic de
5964 Oeuf/l, avec une moyenne de 3587Oeuf/l Ces valeurs s’inscrivent dans la fourchette des
valeurs généralement observées pour les eaux usées urbaines
II .6. Biodégradabilité et nature de rejet :
Un effluent brut du type domestique présente les caractéristiques suivantes :
 DCO inférieur ou égal à 750 mg/l
 DCO/DBO5 inférieur ou égal à 2,5

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

Les valeurs de DBO5 et de DCO ainsi que le rapport DCO/DBO5 sont consignées au tableau
suivant :
Tableau V.4 : Les valeurs de DBO5 et de DCO ainsi que le rapport DCO/DBO5 :

Paramètres Moyenne
DCO moy (mg/l) 403,2
DBO5 moy (mg/l) 176,98
(DCO/ DBO5) moy 2,28

Le tableau ci-dessus fait ressortir que le rapport (DCO/ DBO5) moyen est égal à 2,28 ce qui
montre que nous sommes en présence d’une eau usée urbaine chargée en matières
organiques biodégradables
III .7. Teneur nécessaire en substances nutritives :
Pour que les micro-organismes aient un métabolisme normal, il est indispensable que
certaines substances nutritives minérales soient présentes à coté des substances organiques
biodégradables, ce sont essentiellement l’azote et le phosphore. Il est indispensable de
vérifier les proportions N /DBO5 et P /DBO5 :
Si : - N/ DBO5 ≥ 05%
- P/DBO5 ≥ 0,6%
 Il n’est pas nécessaire d’apporter du phosphore et de l’azote.
Si : - N/ DBO5 ≤ 05%
- P/DBO5 ≤ 0,6%
 Il est nécessaire de prévoir un poste d’apport de phosphore et d’azote.
Les valeurs des rapports N /DBO5 et P /DBO5 sont reportées au tableau suivant :
Tableau V.5 : Les valeurs des rapports N /DBO5 et P /DBO5 :
Paramètres Moyenne
DBO5 176,98
PO4 44,79
NH4 68,84
P PO4 14 ,29
N NH4 53,54
N/DBO5 (%) 30,25
P/DBO5 (%) 8,07

Dans le cas de la projection d’un système épuratoire biologique et au vu des résultats obtenus,
nous pouvons conclure que les proportions en azote et phosphore sont suffisantes pour
l’enclenchement du processus épuratoire, ce qui assure aux bactéries épuratrices pour se
développer en dégradant les matières organiques biodégradables
II.8. Conclusion concernant les résultats d'analyses :
- Les valeurs de la DCO et le rapport DCO/DBO reflètent le caractère urbain et
biodégradable des rejets analysés.
- La conductivité de l’eau usée est moyennement minéralisée.
Les valeurs de pH mesurés sont autour de 7, ce qui signifie que l'eau de rejet présente un pH
neutre.
- Les valeurs du pH ne varient pas beaucoup, ce qui est expliqué par le fait que les rejets sont

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

de nature domestique.
- Les rejets sont riches en azote et en Phosphore.
- Les valeurs des œufs d'helminthes sont considérables dans les eaux usées. En effet, elles
peuvent être transmises à l’homme lors du contact direct avec les eaux usées, ou
indirectement par la consommation de cultures irriguées avec ces eaux usées.
N.B :
Les œufs d'helminthes sont des parasites (agents pathogènes), pour détecter leur présence, on
recherche les œufs viables sur des boues à épandre.
III. Estimation de la charge polluante :
Pour pouvoir déterminer la composition de l’effluent qui arrive en tête de la station d’épuration,
nous devons nous baser sur des données spécifiques permettant une approche du problème de
l’épuration, qui sont :
- Le type de réseau d’assainissement,
- La dotation en eau potable,
- Le niveau de vie de la population.
La détermination de la charge polluante s'effectue à partir les résultats d'analyses, nous avons
adopté les concentrations suivantes pour chaque type d'effluent :
= 337,5 mg/l
= 437,5 mg/l
= 93,75 mg/l
= 31,25 mg/l
III.1. Calcul de la charge polluante journalière :
La charge journalière = concentration x Qjm...............(V.1)
Charge DBO5 = 5388,2 x 337,5 x = 1818,52 Kg/j
Charge MES = 5388,2 x 437,5 x = 2357,34 Kg/j
Charge N-NK = 5388,2 x 93,75 x = 505,14 Kg/j
Charge Pt = 5388,2 x 31,25 x = 168,38 Kg/j
III.2. Calcul de la charge spécifique " Ratio" :

Ratio = .....................(V.2)

= x = 54 g/EH/j
= x = 70 g/EH/j
= x = 15 g/EH/j
= x = 5 g/EH/j
N.B :
Les procédés (Débit moyen journalier " ( / j) ; Equivalent Habitant "E.H") ont été
calculés dans le chapitre II.
Dans le tableau suivant, sont mentionnées les charges polluantes nécessaires au
dimensionnement :

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Chapitre V : Évaluation de la charge polluante

Tableau V.6 : Estimation de la charge polluante :


Horizon
Désignation
2063

DBO5
Charge spécifique (g/hab/j) 54
Charge journalière (kg/j) 1818,52
Concentration de l’effluent (mg/l) 337,5
MES
70
Charge spécifique (g/hab/j)
2357,34
Charge journalière (kg/j)
437,5
Concentration de l’effluent (mg/l)
N-NK
Charge spécifique (g/hab/j) 15
Charge journalière (kg/j) 505,14
Concentration de l’effluent (mg/l) 93,75
Pt
5
Charge spécifique (g/hab/j)
168,38
Charge journalière (kg/j)
31,25
Concentration de l’effluent (mg/l)

IV. Conclusion :
L'estimation de la charge polluante à l'aide de l'analyse d'échantillons des eaux usées n'est pas
une méthode très fiable. Le prélèvement de l'échantillon et sa conservation conditionnent les
résultats d'analyses et leurs interprétations.
En effet, lors des prélèvements, nous devons veiller à ne pas altérer les échantillons, afin qu'ils
soient les plus représentatifs possible, car de nombreuses transformations chimiques,
physiques et biologiques peuvent avoir lieu et risquent de fausser les résultats. Par ailleurs,
ces résultats peuvent être faussés par des erreurs expérimentales (pesée, dilution, étalonnage
et lecture...).
Aussi, au cours de la journée des fluctuations sont observées, ceci est du au mode de vie de la
population.
Considérant les résultats obtenus, nous pouvons conclure ce qui suit :
- Les eaux usées de la commune de SIDI BEN ADDA ne peuvent pas être rejetées dans un
milieu récepteur sans traitement préalable.
- Les eaux usées de la commune de SIDI BEN ADDA peuvent être traitées par des systèmes
d’épurations réservés aux eaux usées urbaines.

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Chapitre VI :
Calcul hydraulique
du collecteur
principal menant vers
la STEP
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

I. Introduction :
La commune de Sidi Ben ADDA est dotée d’un réseau d’assainissement de type unitaire. qui
se finit actuellement par trois rejets des eaux usées de diamètre 1000, 400 et 700 mm chacun
d’eux se jetant dans le milieu naturel.
La présente étude projette l’intégration de tous les rejets au collecteur principal, et aura pour
objet le dimensionnement du système d’assainissement et les ouvrages de liaisons (déversoirs
d’orages, station de relevage).
En tenant compte de la pollution qui peut engendrer ces rejets dans les milieux naturels, et
afin de les préserver, une station d’épuration a été projetée à Sidi Ben ADDA, cette dernière
recevra toutes les eaux acheminées de la ville par les collecteurs d’eaux usées.
Le présent rapport fera l’objet du dimensionnement des collecteurs et les ouvrages annexes.
II. Description de la variante retenue :
Pour notre étude, le collecteur principal prend comme point de départ le rejet N°1, il longera
la rive gauche de la rivière par écoulement gravitaire jusqu’à l’air d’implantation du déversoir
d’orage N°2 en passant par les rejets 1 et 3 et leurs déversoirs d’orage respectifs DVO N°1 et
DVO N°2.
Cette ligne du collecteur continue son chemin par écoulement gravitaire jusqu’à l’entrée de la
station de relevage.
Les rejets des eaux usées brutes sont concentrés dans la partie nord et sud de la ville. Lors de
l’étude d’APS, il a été identifié 03 rejets d’eau usée brute dans la nature :
 Rejet n°1 : Il draine la partie sud de la ville à travers les collecteurs primaires et
secondaire soit 50 % de la longueur totale du réseau de la ville
 Rejet n°2 : Il draine la partie Nord de la ville à travers les collecteurs primaires et
secondaire soit 40 % de la longueur totale du réseau de la ville
 Rejet N°3 : Il draine la partie de (100 logt +50 logt + 8 logt) soit 10% de la longueur
totale du réseau de la ville.
Tableau VI.1 : La répartition des débits des différents rejets par rapport au débit de temps sec
pour l'année 2063 :

Localité Débit total de Taux de rejets existants Qpts


pointe en temps branchement à (m3/s)
sec m3/s l’égout (%)
SIDI 50 Rejet N°1, Φ 1000 0,05675
BEN 0,1135 40 Rejet N°2, Φ 700 0,0454
ADDA 10 Rejet N°3, Φ 400 0,01135

NB :
-Débit total de pointe horaire en temps sec (Qt.pts) =408,6 m3/h =0.1135/s.
-Taux de branchement à l’égout (%) : service technique de l’APC de Sidi Ben Adda
-Rejets existants (service technique de l’APC de Sidi Ben Adda) voir plan d’assainissement

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Tableau VI .2 : Débits en temps de pluie pour l'année 2063 :

Localité Débit total de pointe Taux de branchement Rejets existants Qptp (m3/s)
en temps de pluie m3/s à l’égout (%)
SIDI BEN 50 Rejet N°1, Φ 1000 0,1135
ADDA 0.227 40 Rejet N°2, Φ 700 0,0908
10 Rejet N°3, Φ 400 0,0227
Qptp = Débit de pointe en temps de pluie m3/s.
Tableau VI.3 : Débit à pleine section en temps pluvial :
Localité Rejets existants Qps (m3/s) Qps (l/s) Qt (m3/s) Qt(l/s)
SIDI Rejet N°1, Φ 1000 1.99 1990
BEN ADDA Rejet N°2, Φ 700 0.879 879 3.322 3322
Rejet N°3, Φ 400 0.453 453
Remarque :
Le débit total maximal en temps pluvial demandé qui arrive à la station d’épuration à
l’horizon 2063 est de 0.277m3/s ;(817.2m3/h)
III. Dimensionnement du réseau d’assainissement :
Dans le tableau suivant nous allons faire le dimensionnement des collecteurs d'amenés vers la
STEP.

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Tableau VI.4 : Dimensionnement des collecteurs d'amenés vers la STEP :

CFE Diam Vps Qps V H Vac


N° Reg CTN Dp Dc I Q(m3/s) Rq Rv Rh
(m) (m/s) (m3/s) (m/s) (m) (m/s)
Amont Aval
DO 1 203,84 199,84 199,84 0 0 Rejet 01
R2 200,49 199,32 199,32 20,99 20,99 0,025 0,1135 0,35 2,18 0,21 0,541 1,024 0,528 2,23 0,185 1,31
R3 200,18 198,92 198,92 20 40,99 0,02 0,1135 0,35 1,95 0,188 0,605 1,057 0,564 2,06 0,197 1,17
R4 200,79 198,75 198,75 24 64,99 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R5 199,57 197,15 195,95 40 104,99 0,04 0,1135 0,35 2,76 0,265 0,428 0,949 0,456 2,62 0,16 1,66
R6 192,21 190,95 190,95 50 154,99 0,1 0,1135 0,35 4,36 0,42 0,271 0,85 0,355 3,71 0,124 2,62
R7 191,56 190,26 190,26 57 211,99 0,012 0,1135 0,35 1,51 0,145 0,781 1,101 0,659 1,66 0,231 0,91
R8 190,7 189,16 189,16 55 266,99 0,0201 0,1135 0,35 1,96 0,188 0,603 1,056 0,563 2,07 0,197 1,17
R9 189,45 188,07 188,07 31 297,99 0,035 0,1135 0,35 2,58 0,248 0,457 0,97 0,475 2,5 0,166 1,55
R10 189,12 187,47 187,47 30 327,99 0,0201 0,1135 0,35 1,96 0,188 0,603 1,056 0,563 2,07 0,197 1,17
R11 187,92 186,57 186,57 30 357,99 0,0301 0,1135 0,35 2,39 0,23 0,493 0,994 0,498 2,38 0,174 1,44
R12 187,89 186,43 186,43 20 377,99 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R13 188,01 186,29 186,29 20,1 398,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R14 187,46 185,88 185,88 20 418,09 0,0201 0,1135 0,35 1,96 0,188 0,603 1,056 0,563 2,07 0,197 1,17
R15 187,87 185,74 185,74 20 438,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R16 185,9 184,24 184,24 50 488,09 0,03 0,1135 0,35 2,39 0,23 0,494 0,995 0,499 2,38 0,175 1,43
R17 182,88 181,34 181,34 50 538,09 0,058 0,1135 0,35 3,32 0,32 0,355 0,901 0,408 2,99 0,143 1,99
R18 182,32 180,84 180,84 50 588,09 0,01 0,1135 0,35 1,38 0,133 0,856 1,109 0,711 1,53 0,249 0,83
R19 181,78 180,25 180,25 35 623,09 0,017 0,1135 0,35 1,8 0,173 0,656 1,076 0,591 1,94 0,207 1,08
R20 181,38 179,93 179,93 35 658,09 0,009 0,1135 0,35 1,31 0,126 0,902 1,115 0,75 1,46 0,262 0,79
R21 179,31 177,93 177,93 40 698,09 0,05 0,1135 0,35 3,08 0,297 0,383 0,919 0,426 2,83 0,149 1,85
R22 179,49 177,65 177,65 40 738,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R23 179,7 177,37 177,37 40 778,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R24 179,06 177,16 177,16 30 808,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R25 176,71 175,51 175,51 50 858,09 0,033 0,1135 0,35 2,51 0,241 0,471 0,979 0,484 2,45 0,169 1,5

Page 48
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

R26 176,42 175,16 175,16 50 908,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R27 176,69 174,81 174,81 50 958,09 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R28 175,15 173,81 173,81 50 1008,1 0,02 0,1135 0,35 1,95 0,188 0,605 1,057 0,564 2,06 0,197 1,17
R29 174,81 173,41 173,41 50 1058,1 0,008 0,1135 0,35 1,23 0,119 0,956 1,121 0,804 1,38 0,281 0,74
R30 174,05 172,81 172,81 50 1108,1 0,012 0,1135 0,35 1,51 0,145 0,781 1,101 0,659 1,66 0,231 0,91
R31 174,69 172,46 172,46 50 1158,1 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R32 173,81 172,11 172,11 50 1208,1 0,007 0,1135 0,35 1,15 0,111 1,023 1,118 0,878 1,29 0,307 0,69
R33 171,55 170,26 170,26 50 1258,1 0,037 0,1362 0,45 3,14 0,499 0,273 0,852 0,356 2,67 0,16 1,88 Rejet 03
R34 169,72 168,44 168,44 35 1293,1 0,052 0,1362 0,45 3,72 0,591 0,23 0,826 0,329 3,07 0,148 2,23
R35 168,11 166,84 166,84 40 1333,1 0,04 0,1362 0,45 3,26 0,519 0,263 0,846 0,35 2,76 0,157 1,96
R36 169,89 166,64 166,64 40 1373,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R37 168,11 166,39 166,39 50 1423,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R38 168,31 166,14 166,14 50 1473,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R39 168,27 165,89 165,89 50 1523,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R40 168,22 165,67 165,67 45 1568,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R41 167,75 165,42 165,42 50 1618,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R42 167,56 165,17 165,17 50 1668,1 0,005 0,1362 0,45 1,15 0,183 0,743 1,096 0,637 1,26 0,287 0,69
R43 166,79 164,81 164,81 52 1720,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R44 166,17 164,44 164,44 52 1772,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R45 164,32 162,94 162,94 50 1822,1 0,03 0,1362 0,45 2,83 0,449 0,303 0,869 0,375 2,46 0,169 1,7
R46 162,58 161,19 161,19 50 1872,1 0,035 0,1362 0,45 3,05 0,485 0,281 0,856 0,361 2,61 0,162 1,83
R47 161,32 159,89 159,89 52 1924,1 0,025 0,1362 0,45 2,58 0,41 0,332 0,887 0,393 2,29 0,177 1,55
R48 161,87 159,54 159,54 50 1974,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R49 161,41 159,19 159,19 50 2024,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R50 161,32 158,84 158,84 50 2074,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R51 161,79 158,49 158,49 50 2124,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
R52 161,66 158,21 158,21 40 2164,1 0,007 0,1362 0,45 1,36 0,217 0,628 1,066 0,576 1,46 0,259 0,82
DO 2 161,94 158,16 158,16 10 2174,1 0,0078 1,445 0,9 2,29 1,454 0,994 0,9937 0,845 2,27 0,76 1,37 Rejet 02
SR 160,79 157,91 157,91 50 2224,1 0,005 0,227 0,5 1,24 0,243 0,935 0,935 0,781 1,16 0,391 0,74

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Vitesse et débit à pleine section :


La formule de base de l’écoulement libre est :
Q=V*S ............(VI.1)
Avec :
Q : le débit en m3/s
V : vitesse en m/s
S : section de la conduite en m²
Le calcul de la vitesse à pleine section pour un écoulement gravitaire se fait sur la base de la
formule de Manning- Strickler.
Vps = K (Rh) 2/3 I 1/2 ...................(VI.2)
Le débit à pleine section est donc :
Qps = K (Rh) 2/3 I 1/2 S ..................(VI.3)
Avec:
Vps : vitesse à pleine section en m/s
Qps : le débit à pleine section en m3/s
Rh : rayon hydraulique en m. (Rh=D/4 pour une section circulaire et D son diamètre)
I : la pente de radier du collecteur en m/m
K : coefficient de Manning (il dépend du coefficient de la rugosité du collecteur)
S : section de la conduite en m²
Vitesse d’écoulement et hauteur de remplissage :
A partir du rapport des débits :
Rq = Q / Qps ....................(VI.4)
On détermine les rapports de vitesse et des hauteurs de remplissage à partir des abaques ; la
vitesse et la hauteur de remplissage seront données par les formules :
Rv = V / Vps .......................(VI.5)
Rh = H / Ø .....................(VI.6)
Vitesse d’auto-curage :
C’est la vitesse minimale d’écoulement à respecter pour éviter le dépôt des matières solides et
prise égale à 0.6m/s, elle est exprimée comme suit : Vac = 0.6* Vps............(VI.7)
Vitesse maximale :
C’est la vitesse d’écoulement à ne pas dépasser pour éviter l’érosion des collecteurs, elle est
de l’ordre de : Vmax = 4m/s
Pente minimale :
La pente minimale des collecteurs à adopter est 0.003 m/m (3 pour mille) en respectant la
vitesse d’auto-curage.
Diamètre minimum :
Le diamètre minimum des collecteurs est pris égal à 300 mm
CTN : Cote terrain naturel (m).
CFE : Cote fil d’eau (m).
Dp : Distance partielle (m).
Dc : Distance cumul (m).
I : Pente.
Q : Débit (m3/s).
Qps : Débit à pleine section.
Vps : Vitesse à pleine section.
H : Hauteur de remplissage.
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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

D : Diamètre (m).
Vac : Vitesse auto-curage (m/s).
Rq : Rapport des débits.
Rv : Rapports de vitesse.
Rh : Rapports des hauteurs.

IV. Déversoir dorage :


Les déversoirs d'orage sont des ouvrages utilisés sur le réseau d'évacuation des eaux des
Agglomérations possédant un réseau unitaire. Ils tirent leur nom (déversoir) du nom de la
Structure de « trop-plein » construite en amont des moulins à eau.
Ils permettent de rejeter une partie des effluents dans le milieu naturel ou dans un bassin de
Rétention, sans passer par la station d'épuration.[12]

Figure VI.1 : schéma de principe du déversoir d’orage.[12]


IV.1. Composition d’un déversoir d’orage :
Un déversoir d’orage est composé comme suit :
 Un ouvrage de dérivation.
 Un canal ou collecteur de décharge conduisant l’eau déversée à un émissaire naturel
(Ruisseau rivière, mer).
- Les déversoirs dorage sont raccordés à l’amont au collecteur d’arrivée amenant les
eaux unitaires.
- Les déversoirs d’orage sont raccordés à l’aval au collecteur aval (vers la station
D’épuration) et au collecteur décharge (vers le milieu naturel ou stockage).
- La construction d’un déversoir d’orage résulte d’une étude économique en plus de
Considérations techniques. Il ne peut y avoir de déversoir d’orage que si il ya un
Émissaire pouvant recevoir les eaux de décharge aussi bien de point de vue débit que
Celui de pollution.

Page 51
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

- Les déversoirs d’orage peuvent être placés :


 Sur des collecteurs secondaires afin de limite les débits d’apport ou collecteurs
Principaux.
 A l’entrée de l’ouvrage tel que les bassins de stockage et les siphons.
 A l’entrée des stations d’épuration ou des stations de refoulement.[12]
- Pour notre cas à Sidi Ben ADDA il y a lieu de dimensionner deux déversoirs d’orage, le
premier DO1 pour recevoir le collecteur Φ1000 alors que le deuxième DO 2 est pour recevoir
le collecteur Φ450 et Φ 700.
IV.2. Dimensionnement des déversoirs d’orage latéraux :
DVO 1 :
 Calcul du débit déversé :
Qdev = Qt - Qptp ...........(VI.8) et Qdev = Qt - 2Qts ...................(VI.9)

Qdev : débit déversé vers un milieu naturel (l/s).


Qt : débit total des eaux unitaires (l/s).
Qptp : débit de pointe en temps pluvial (l/s).
Qdev = 1.99-0.1135=1.8765 m3//s
 à l’amont du déversoir :
On calcule le diamètre du collecteur qui véhiculera le débit d’eau total en 2063 comme suit :
Qt = 1,99 m3/s
I = 1%
 D’après l’abaque de Bazin 1 (voir Annexe N°2)
De = 1000 mm (Diamètre à l’entrée du déversoir)
Qps = 2,18 m3/s (Débit à pleine section)
Vps = 2,78 m/s (vitesse à pleine section) Vps = Qps / S ................(VI.10)
 Et d’après l’abaque de Bazin 2 (voir Annexe N°2)
Rq = Rq = 0.912 (Rapport des débits)
Rh = = 0,801 He = Rh x De ..................(VI.11)
He = 0,801 x 1 0,801 m (Hauteurs de remplissage)
= = 1,12 V= Rv x Vps ..................(VI.12)
V= 1,12 x 2,78 V= 3,12 m/s (Rapport des vitesses)
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps /10 ;
Vauto-curage = 1.66m/s .
 A l’aval du déversoir :
Qà épurer = 0.1135 m3/s
I = 2.5 %
 D’après l’abaque de Bazin 1 (voir Annexe 2)
Ds = 350 mm
Qps = 0,210 m3/s

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Vps = 2,18 m/s


 D’après l’autre abaque de Bazin 2 (voir Annexe N°2)
Rq = 0,541
Rh = 0,528
Hs = 0,184 m
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps/10 ;
Vauto-curage = 1,3 m/s.
 Dimensionnement du déversoir d’orage 1 de type latéral :
La hauteur d’entrée : He = 0,801 m
La hauteur de sortie : Hs = 0,184 m
La lame d’eau déversée : d = (He - Hs)/2 .................(VI.13)
Hd = (855-672)/2 Hd = 0,3085 m
Tableau VI. 5 : Récapitulatif des calculs du DVO1 :
DVO 1 Débit (l/s) Diamètre (mm) pente Hauteur de Vitesse d'auto
remplissage (m) curage (m/s)
Qps 1990 1000 0.01 0.801 1.66

2 Qts 113,5 350 0.025 0.184 1.31

- Le débit déversé Qdev est exprimé selon <GUIDE TECHNIQUE DE


L’ASSAINISSEMENT : LE MONITEUR> par la relation suivante :
 Qdev = (2/3)*C*[L^0,83] [(2g)^0.5]*[H^ 1,67]………… (VI.14)
Qdev : débit déversé en (m3/s).
C: Coefficient expérimental = 0,43
L: Longueur de seuil du déversoir (m)
g: La pesanteur = 9,81m/s2
He : Hauteur de remplissage du collecteur entrant au DVO
Hs : Hauteur de remplissage du collecteur sortant du DVO vers la STEP
Donc la longueur du seuil déversant sera calculée à partir de cette formule :

…………(VI.15)

L= ........... (VI.16) L=17.05 m


Pour avoir une marge de sécurité on prend : L= 17.10 m
o Dimensionnement de la conduite de fuite 1 :
C’est une conduite qui sert à évacuer l’eau de pluie rejetée par le déversoir d’orage vers
l’oued. Ainsi pour avoir un bon écoulement, cette conduite doit être en béton
On impose :
I = 1,8%
Qd = 1,88 m3/s
Page 53
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

 D’après l’abaque de Bazin 1 on aura :


Dd = 900 mm
Qps = 2,21 m3/s
Vps = 3,47 m/s
 Et d’après l’abaque de Bazin 2 on aura :
Rq = = 0,85
Rh = 0,73
Rv = 1,11
 On obtient donc :
He = 0,73 x 0,9 He = 0,657 m
V = 1,11 x 3,47 V= 3,85 m/s
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps/10 ;
Vauto-curage = 2,08 m/s.
Qps : débit à plaine section (l/s).
Qts : débit en temps sec (l/s).
DO 2 :
 Calcul du débit déversé :
Qdev = 1.445-0,227=1,168 m3/s
 à l’amont du déversoir
On calcule le diamètre du collecteur qui véhiculera le débit d’eau total en 2063 comme suit :
Qt = 1,445 m3/s
I = 0,78%
 D’après l’abaque de Bazin 1 (Voir Annexe N°2)
De = 900 mm (Diamètre à l’entrée du déversoir)
Qps =1,46 m3/ (Débit à pleine section)
Vps = 2.29 l/s (vitesse à pleine section) Vps = Qps/S
 D’après l’abaque de Bazin 2 (Voir Annexe N°2)
Rq = Rq = 0,994 (Rapport des débits)
Rh = = 0,943 He = Rh x De
He = 0,943 x 0,9 0,849 m (Hauteurs de remplissage)
= = 1,12 V= Rv x Vps
V= 1,12 x 2,29 V= 2,57 m/s (Rapport des vitesses)
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps /10 ;
Vauto-curage = 1,37 m/s.

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

 A l’aval du déversoir :
Qà épurer = 0.227 m3/s
I = 0.5 %
 D’après l’abaque de Bazin 1 (voir Annexe N°2)
Ds = 500 mm
Qps = 0,24 m3/s
Vps = 1,24 m/s
 D’après l’abaque de Bazin 2 (voir Annexe N°2)
Rq = 0,934
Rh = 0,832
Hs = 0,416 m
 Dimensionnement du déversoir d’orage 2 de type latéral :
La hauteur d’entrée : He = 0,849 m
La hauteur de sortie : Hs = 0,416 m
La lame d’eau déversée : d = (He - Hs)/2
Hd = (849-416)/2 Hd = 0,2165 m
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps /10 ;
Vauto-curage = 0,74 m/s.
Tableau VI.6 : Récapitulatif des calculs du DVO 2 :
DVO 2 Débit (l/s) Diamètre pente Hauteur de Vitesse auto
(mm) remplissage (m) curage (m/s)
Qps 1445,5 900 0.0078 0.849 1.372
2 Qts 227 500 0.005 0.416 0.742

La longueur du seuil déversant sera calculée par la formule (VI.16)


Donc : L=19.64m et par sécurité en prend L=19.70 m
o Dimensionnement de la conduite de fuite 2 :
C’est une conduite qui sert à évacuer l’eau de pluie rejetée par le déversoir d’orage vers
l’oued. Ainsi pour avoir un bon écoulement, cette conduite doit être en béton.
 On impose :
I = 1.4%
Qd = 1,168 m3/s
 D’après l’abaque de Bazin 1on aura :
Dd = 900 mm
Qps = 1,95 m3/s
Vps = 3,06 m/s
 Et d’après l’abaque de Bazin 2 on aura :
Rq = = 0,6
Rh = 0,57

Page 55
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Rv = 1,054
 On obtient donc :
He = 0,652 x 0,9 He = 0,51 m
V = 1,09 x 3,06 V= 3,23 m/s
 Vérification de l’auto-curage :
Afin d’éviter les dépôts, assurer un bon fonctionnement du réseau et un écoulement libre, il
faut créer des pentes assurant des vitesses d’auto curage :
 Vitesse d’écoulement minimale dans la conduite Vmin = 0,6 m/s à Qps /10 ;
Vauto-curage = 1,83 m/s.
Tableau VI .7: Les débits déversés :
N° des D.O Qt (l/s) 2Qts (l/s) Qdev (l/s)
DVO N°1 1990 113,5 1876.5
DVO N°2 1445,5 227 1168.5
H: hauteur de la lame déversante (m).
L: longueur de seuil du déversoir (m).
V. Composition de la station de relevage de la commune Sidi Ben Adda :
V.1. Dimensionnement du dégrilleur :
Le dégrilleur (Figure VI.2) permet de protéger l’ouvrage contre l’arrivée intempestive de gros
objets flottants et de particules volumineuses qui pourraient nuire à l’efficacité du traitement
et créer des colmatages. Il retient les particules dont les dimensions sont supérieures à 30 mm.

Figure VI.2 : Dégrilleur.[13]


 Construction:
Les dégrilleurs sont à bords retournés en inox ou en aluminium. Ce mode de construction
permet d’éviter les corrosions et les risques de déformation.[13]

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

 Conception :
Le dimensionnement du dégrilleur dépend de la nature de l’effluent, de la section de passage
et du débit.
Le système de dégrillage peut se présenter sous forme de panier dégrilleur relevable (barres
de guidage en inox et chaîne de relevage) ou d’une simple grille.
La grille mise en place est de type mécanique droite, composé de barreaux droits ronds en
inox inclinés à 60° sur l'horizontale.[13]
La grille est dimensionné avec :
 instantané.
 La vitesse d'écoulement (vitesse de passage de l'eau brute à travers les grilles) 0,3 ≤ V ≤
0,6 à 0,8.
V ≥ 0,3 : pour éviter les dépôts de sédiments en amont.
V ≤ 0,6 à 0,8 : pour éviter que l'eau arrive trop vite au dégrilleur.
N.B :
- On considère des vitesses supérieures à 0,6 m/s (pour éviter les dépôts) et inférieures à 1 m/s
(pour éviter que les déchets ne soient pas poussées à travers les grilles).
- Si la vitesse minimale retenue est susceptible de provoquer des dépôts dans le canal de grille
on devra prévoir un brassage dans ce dernier, ou tout autre moyen pour éviter leur formation.
- Il est souhaitable de prévoir un by-pass de la grille, équipé d'une grille manuelle de secours
en cas de réparation de la grille principale.
 Le but de by-pass est de retenir le refus afin d'éviter :
- Le colmatage des pompes de relèvement.
- L'accumulaion des déchets non biodégradables dans les ouvrages (boues).
o Les caractéristiques de la grille :
Qmax : Débit max entrant à la SR (m3/s), Qmax = Qptp = 817,2 m3/h
V : Vitesse de passage à travers les grilles : 0,8 m/s
δ : Coefficient de colmatage de la grille, Pour une grille mécanique (nettoyage automatique)
: δ = 0,5
β : représente la fraction de surface occupée par les barreaux
β = Epaisseur entre deux barreaux / Largeur total de la grille
β = d / (e+d)........................ (VI.17)
 : Angle des grilles par rapport à l’horizontale : 60°
g : 9,81 m/

Page 57
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Figure VI.3 : Organigramme de calcul d'un dégrilleur.


o Les données nécessaires :
- Espacement entre deux barreaux : d = 20 mm
- Epaisseur des barreaux : e = 60 mm
β = d / (e+d)
A.N : β = 20 / (60+20) β = 0,25
- Hauteur d'eau : t = 0,47 m
o Procédures de calcul :
1- Calcul du coefficient de vide : O = ..............(VI.18)
A.N : O = O = 0,750

2- Calcul de la surface minimale de la grille : S = ..............(VI.19)


A.N : S = S = 0,757

3- Calcul de la longueur mouillée : = ..............(VI.20)


A.N : = = 0,577 m
4- Calcul de la largeur mouillée : l = ...........(VI.21)
A.N : l = l = 1,312 m

5- Fixer > et >l:


> = 0,577 m
= 1,4 m > l = 1,378 m

6- Calcul de la perte de charge : J = β . . sin α. ..........................(VI.22)

A.N : J = 2,42 x x sin 60°x J = 0,015 m = 20 mm

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

7- Est-ce-que la perte de charge est admissible?


J = 15 mm < 150 mm Admissible
8- Les caractéristiques de la grille :
On adopte une grille grossière qui a les caractéristiques suivantes :

= 1,4 m
d = 20 mm
e = 60 mm
9- Calcul de nombre de barreaux :
= .................(VI.23)
A.N : = = 17 barreaux
 Estimation de la quantité de refus annuel :
 Hors compactage (Non compactage) :
= (l/EH/an) .......................(VI.24)
A.N : = = 2 à 2,5 (l/EH/an)
= . ......................(VI.25)
A.N : = (2 à 2,5) x x 33680 = 67,36 à 84,2 /an)
 Après compactage :
Après compactage, la quantité de refus diminue de 35% environ ( à défaut de données plus
précises).
= 0,65 x ...................(VI.26)
A.N : = 0,65 x (67,36 à 84,2) = 43,78 à 54,73 /an)

V.2. Dimensionnement de la station de relevage :


La station de relevage est un ouvrage hydraulique composé d’un bassin d’aspiration en béton
armé destiné à la collecte des eaux usées; et une ou plusieurs pompes qui doivent relever les
eaux usées collectées dans le bassin vers un ouvrage situé à un niveau plus élevé, par un
refoulement qui est destinée à forcer le transport des effluents d’un point à un autre, souvent
sur de grandes distances, voire d’importantes dénivellations, moyennant une mise en pression
pour vaincre les pertes de charges ainsi que la hauteur géométrique de franchissement.
Dans la pratique, ces refoulements assurent le transfert d’une rive à l’autre d’une rivière, d’un
versant à l’autre, ou servent, tout simplement, à parcourir des distances importantes à plat ou à
contre pente.
Vu l’arrivé des eaux usées diluées totales Qppt à la STEP au fil d’eau à une cote de 158,00 m
inférieur à celle du dégrilleur qui est d’une cote fil d’eau 172,84 m alors ça nécessite une
implantation d’une station de relevage pour les relever.
V.3. Dimensionnement de la bâche à eau :
La bâche à eau est un réservoir pratiqué pour recevoir et absorber les eaux usées destinées au
refoulement, il est de forme carré ou rectangulaire.

Page 59
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

L’emplacement des pompes dans la station et leur dispositif permet de déterminer la surface
de la bâche. elle constitue un volume tampon permettant de régulariser le fonctionnement des
pompes.
Le volume utile du puisard correspond au volume compris entre le niveau de démarrage et le
niveau d’arrêt .
Le volume mort est défini en fonction des préconisations du constructeur afin d’éviter la
cavitation, et garantir le refroidissement du moteur.[14]
 Données de base :
- Le débit de pointe en temps de pluie entrant à la STEP est Qppt = 227 l/s
Pour une vitesse choisit V=1.42/s on aura un diamètre normalisé de Ø450 ; ce diamètre fait
conduire l’eau pompée Qppt de station de relevage vers la STEP avec la vitesse choisit.
-Le volume utile du puisard est exprimé par :

Vu = .................(VI.27)
Avec :
Vu : volume utile de la bâche qui est constitué entre les niveaux bas et haut d’enclenchement
de la pompe.
Q : débit de pointe à pomper en m3/h.
f : nombre de démarrage ou d’enclenchement par heure (f = 6).
Z = nombre de pompe.
Vu= 817.2/ (4*6*2) = 17.03m3
Volume utile = surface x (Hdec - Hen) ..............(VI.28)
Avec :
Hdec : cote de déclenchement
Hen : cote d’enclenchement
Hu = Hdec - Hen est entre 0,80 et 2.00 m, pour notre cas on choisit une hauteur utile de 1.5 m,
pour le reste des valeurs elles sont indiquées comme suivant ;
S=11.34 m2
L= 3.78 m
I= 3m
Avec : S : surface du puisard (m2).
L : longueur du puisard (m).
I : largeur du puisard (m).
V.4. Dimensionnement de la fosse à bâtards :
une fosse à bâtards (piège a cailloux) est placée à l’entrée de la station de façon à tranquilliser
l’affluent limitant ainsi la vitesse d’approche sur le dégrillage et de piège les corps solides
lourds, les éléments lourds se déposent au fond d’une fosse et sont repris à l’aide d’un
grappin.
Tableau VI.9 : Caractéristique du fosse à bâtard :
Désignation Unité Valeurs
débit à épurer "Qptp" m3/s 817.2
Temps de rétention à débit s > 30
max "ts"
charge superficielle "V" m/h ≤ 200

Page 60
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

 On prend ts = 45 s et V= 200 m/h


Vf = ts*Q à épurer ................(VI.29)
Vf = 45* 0.277 Vf = 10.22 m3

Sf = ...........................(VI.30)
817 2
Sf = Sf = 4.09 m2
200

H= ......................(VI.31)
10 22
H= H= 2.5 m
40

V.5. Dimensionnement de la conduite de refoulement :


V.5.1. Choix du type de la conduite :
Dans notre cas on a choisi le PRV(PN16) "Polyester Renforcé de fibres de verre" ; ce dernier
est un matériau composite très flexible. Il est fabriqué et installé conformément aux normes
locales et internationales ; son coefficient de rugosité est ɛ = 0.029 mm ; parmi ces avantages
on site :
 Longue durée de vie:
 Une surface interne lisse et régulière:
 Des raccords sécurisés
 Résistance à la corrosion et aux produits chimiques
 Absorption d’un coup de bélier : Les tuyaux en PRV sont conçus pour absorber 40 %
du coup de bélier sans augmenter la catégorie de pression.
 Gain de temps au niveau de la pose des conduites en raison de la légèreté de ce
matériau.[15]
V.5.2. Calcul de la hauteur manométrique de la conduite de refoulement :
Pour le calcul de la hauteur manométrique de la conduite de refoulement nous avons les
données suivantes :
 La cote de l’eau dans le puisard = HL
 La cote du puisard : HP
 La hauteur de l’eau dans le puisard = Heau
 La cote de la conduite de refoulement = HR
 La hauteur utile =HU
Donc :
 HL=HP+Heau ....................(VI.32)
 HL=1620.79+1.5=162.30 m
 HR= HL – HU ....................(VI.33)
 HR=162.30-0.9 = 161.4 m
V.5.3. Diamètre du conduit de refoulement (D) :
Le Diamètre de la conduite de refoulement vers l’ouvrage d’entrée dégrillage fin est calculé
d’après Bonin et Brest, puis nous calculerons pour chaque diamètre normalisé ce trouvant
dans cet intervalle le coût, et nous décèlerons celui qui nous garantira les plus faibles
dépenses.
Qasp m3/s
< D < 1,5 ...........................(VI.34)
Décono.min = 476 Formule de Bonin

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Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Décono.max = 715 mm Formule de Bresse


476 mm < Deco < 715 mm
Donc on prendra les valeurs des commercialiser qui sont : 500 :600 ; 700
V.5.4. Calcul de la pression dans la conduite :
D’après l’équation de Bernoulli on trouve :

Z1+ .........................(VI.35)

Z1 : la côte de la conduite de refoulement.


Z2 : la côte du dégrilleur.
P1 : la pression au départ de la conduite.
P2 : la pression à l’arrivé du dégrilleur.
h : les pertes de charges totales.
Les variations de vitesse est très faible, donc les énergies cinétiques peuvent être négligées
donc l'équation de Bernoulli devient :
...................(VI.36)
P1 = HG+ DHT P1 =HMT
- Les formules pour les calculs de la hauteur manométrique :
 V = 4.Q/ . 2 .................................(VI.37)
 .......................(VI.38)

 (pertes de charges linéaires ) ......................(VI.39)


 = 15% (pertes de charges singulières) ...........................(VI.40)
HMT = Hg+ refoulement (Hauteur manométrique total)..................(VI.41)
Avec :
: Indice de la rugosité la matière utilisé pour la conduite = 0,029.
V : la vitesse dans la conduite en (m/s).
: Coefficient de perte de charge linéaire.
L : la conduite de pompage vers dégrillage fin. L = 135 m.
g : la gravité = 9.81 m.s-2
Tableau VI. 10 : Détermination de la hauteur manométrique :
DN D ext Débit La La HMT Pression
(mm ) (mm) (m3/s) vitesse longueur (m) (m) (m) (m) (bars)
(m/s) (m)
500 530.3 0.227 1.16 135 0.27 0.04 0.58 16.67 1.67
600 633 0.227 0.8 135 0.11 0.12 0.23 16.32 1.63
700 718.5 0.227 0.59 135 0.05 0.058 0.11 16.2 1.62
On opte pour les diamètres tout en considérant les conditions techniques qu’ils offrent, soit :
1 m/s ≤ V ≤ 1,2 m/s
On choisit donc le diamètre Ø =600 mm..

Page 62
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Tableau VI.11 : Détermination du prix des conduites pour divers diamètres :


DN (mm) D ext (mm) Prix du ml (DA) Longueur (m) Prix total (DA)
500 530.3 11 900 135 1 606 500
600 633 14 790 135 1 996 650
700 718.5 16 900 135 2 281 500
D’après le calcul technico économique et le calcul de HMT , un diamètre 600 mm serait
optimal. On choisit donc ce diamètre pour la conduite de refoulement, la HMT calculée est de
11.67 m
Tableau VI. 12: Caractéristiques de la conduite de refoulement :
Q: Débit (l/s) 0.227
Conduite Refoulement DN 600PRV
λ: Coefficient de perte de charge pour conduite 0,0146
(m)
V: Vitesse d’écoulement pour conduite (m/s) 1.16
D: diamètre de la conduite (m) 0.6
L : la longueur de la conduite (m) 135
ΔHL: Perte de charge (m) 0.11
ΔHT: Perte de charge totale(m) 0.23
Résultats du calcul
Côte d'arrivée de la conduite refoulement RJ (m) 172.84
Côte de l'axe de la pompe station de relevage (m) 161.4
Hg(m) 11.44
HMT: Hauteur manométrique totale (m) 11.67
V.5.5. Calcul de coup de bélier :
Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation
brusque de la vitesse d'un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne,
d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe.
Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et
peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité
d’eau en mouvement. Alors la perturbation engendrée se propagera avec la célérité (c). Cette
célérité est équivalente à la vitesse de propagation de l’onde de pouls. Ce problème peut être
résolu avec la mise en place d'un anti-bélier.[13]
V.5.6. Calcul de la vitesse de l’onde de pression dans une canalisation en PRV:
Le calcul de la vitesse de l’onde de pression est basé sur la formule d’ALLIEVI. Elle est
donnée ci-dessous, sous une forme plus pratique:
a= ......................(VI.42)

Tel que :
a: Vitesse de l’onde de pression= 0.8 m/s
K: Coefficient dépend de la nature de la conduite.=0.029
D: Diamètre intérieur de la canalisation 600 mm
e: Epaisseur de la paroi du tube 16.5 (mm).
il existe une relation avec la vitesse moyenne du liquide et la célérité de l’onde de pression.

Page 63
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Hmax = ...................(VI.43)
Avec :
- Hmax : Hauteur Max du coup de bélier.
- a : célérité de l’onde.
- V0 : vitesse moyenne = 0.8m/s
- g : constante de gravitation = 9,81 m/
On calcule la pression au moment du retour par la formule suivante (Tableau VI.13) :
Pr = Hg + Hmax ....................(VI.44)
Tableau VI.13 :Calcul de coup de bélier :
C(m/s) Hmax (m) Pr(m) Pr (bar)
1409.2 114.92 131.01 13.01
La pression de service de la conduite Ps = 16 bar alors Pr < Ps donc l’installation d’un anti-
bélier n’est pas nécessaire.
VI. Dimensionnement des groupes électropompes :
 Choix des pompes :
Sur la base du débit refoulé et de la hauteur manométrique HMT nous avons choisi un groupe
d’électro pompe immergé composé de 2 électro pompes submersible en parallèle dont une
pompe secours.
Dans notre cas, nous avons utilisé le logiciel CAPRARI pour choisir le type et le nombre des
pompes requis.(voir Annexe N°3).
Tableau VI .14: Caractéristiques de la pompe :

Unité Point de Point de


fonctionnement fonctionnement
demandé effectif
Q l/s 227 294
H M 16.5 16.8
P2 Kw - 61.5
REND % - 77.4
NPSH M - 3.03

Page 64
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

Figure VI.4 : les courbes caractéristiques de la pompe.

Figure VI.5 : les caractéristiques de la pompe électrophone submersible.

- Type de pompe à utiliser : KSM250Z 30082NA-E

Page 65
Chapitre VI : Calcul hydraulique du collecteur principal menant vers la STEP

VII. Conclusion :
Durant ce chapitre , on a redimensionné les collecteurs d'amenés vers la step de la commune
de sidi ben ADDA et la station de relevage pour l’horizon 2063 en actualisant les données de
base nécessaires pour les calculs, tout en apportant des améliorations au réseau
d’assainissement pour assurer le bon fonctionnement de ce dernier (dimensionnement des
déversoirs d’orage, et l’ajout d’une grille grossière au niveau de la station de relevage).
On a dimensionné la conduite de refoulement tout on choisit le type et le diamètre nécessaire
de la conduite.
La pression de service de la conduite est supérieur à celle du coup de bélier donc l’installation
d’un anti-bélier n’est pas nécessaire.

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Chapitre VII :
Dimensionnement
des différents
ouvrages de la
STEP
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

I. Introduction :
Afin de préserver la qualité des eaux naturelles (nappes et cours d'eau), une station d'épuration
située à l'extrémité du réseau de collecte vise à épurer (débarrasser) les eaux usées de la plus
grande partie de leurs éléments polluants, avant d'être rejetées dans le milieu naturel.
Pour assurer sa fonction, elle met en jeu un ensemble des traitements mécaniques et physiques
basés sur le phénomène de pesanteur, et des traitements biologiques dont le principe est copié
sur le fonctionnement de notre milieu naturel.
Dans ce chapitre, nous sommes appelés à dimensionner les différents ouvrages constituant la
future station d'épuration de la commune de SIDI BEN ADDA pour un horizon de calcul qui
est 2063.
II. Choix de la variante d’épuration :
En se basant sur les critères techniques et économiques pour le choix d’une variante
d’épuration, comme cela a été établi dans le chapitre N°IV, nous pouvons conclure ce qui
suit:
Variante I : Lagunage
Cette variante présente le coût économique le plus intéressant comparativement au procédé
par boues activées. Néanmoins, vu l'importante surface qu'elle exige, cette technique ne peut
pas être envisagée pour épurer les eaux usées de la ville de SID BEN ADDA
Variante II : Boues activées
Cette variante présente les avantages techniques suivants :
 Une performance épuratoire très élevée ;
 Surface nécessaire bien moindre par rapport au lagunage ;
 Adaptée pour toute taille de collectivité sauf les très petites ;
 Bonne élimination de l'ensemble des paramètres de pollution (MES, DCO, DBO5, N par
nitrification et dénitrification).
En conclusion,
Vu que la STEP existante de Ain Témouchent ne pourra plus recevoir les quantités d’eaux usées de
l’ensemble de la commune de SIDI BEN ADDA, il est recommandé de créer un autre système
d’épuration pour collecter la totalité des eaux rejetées.
On peut dire que la technique d’épuration par boues activées est la meilleure solution pour
traiter les eaux usées de la ville de SIDI BEN ADDA.
Parmi les variantes d’épuration par le procédé boues activées, nous optons pour une
épuration par boues activées à faible charge ou aération prolongée.
Notre choix est justifié par le fait que la capacité hydraulique de la station est faible ainsi que
la charge à traiter.
L’avantage que peut apporter ce procédé est la simplicité de son exploitation. Les boues ne
sont pas fermentescibles et pouvant être reçues sans nuisance après leur déshydratation.
III- Principe de traitement adopté :
Compte tenu de la qualité des effluents à traiter et du niveau de rejet requis, le procédé de
traitement des eaux usées de la ville de SIDI BEN ADDA sera de type "Boues activées à
faible charge.

Page 66
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Dans le traitement biologique des eaux usées, on fait généralement appel aux processus
aérobies par lesquels les bactéries provoquent une oxydation directe des matières organiques à
partir de l'oxygène dissous dans l'eau.
Le traitement à faible charge, généralement appelé aération prolongée, est constitué d’un bassin
d’aération dans lequel les matières organiques sont dégradées par des micro-organismes dans
des conditions aérobies, suivi d’un clarificateur dans lequel s’effectue la séparation des eaux
épurées avec les boues.
Une partie des boues produite sera recyclée depuis le clarificateur vers le bassin d’aération pour
maintenir l’activité biologique.
L’excès de boues sera conduit vers la filière de traitement des boues.
La filière de traitement des eaux usées de la ville de SIDI BEN ADDA comprend les étapes
suivantes :
a). Les prétraitements comprenant :
- Un dégrilleur
- Un dessableur-déshuileur
b). Le traitement secondaire comprenant :
- Un bassin d’aération
- Déphosphatation
- Un clarificateur
c). Le traitement complémentaire comprenant :
- Un bassin de chloration
d). Le traitement des boues résiduaires comprenant :
- Un épaississeur
- Lit de séchage
IV. Concept de la station :
Une station d’épuration est une installation équipée d’ouvrages d’épuration physique et
biologique.
 Les ouvrages d’épuration physique comprennent un dégrilleur et un dessableur/déshuileur.
Le traitement physique permet d’éliminer les matières grossières et les flottants. Il est
suivi d’un traitement biologique, qui assure quant à lui l’élimination des matières
dissoutes ou à fines particules.
 L’épuration biologique peut être décomposée comme suit : d’abord, un traitement par
boues activées selon la charge (à faible charge) et ensuite une clarification.
Avant leur rejet, les affluents de la station d’épuration doivent passer dans un bassin de
chloration pour une désinfection.
Après avoir subi un épaississement, les boues produites sont déshydratées naturellement dans
des lits de séchage (l’énergie solaire abondante dans la région favorise le choix de ce
procédé).
Le procédé d’épuration biologique prévu peut être schématisé comme suit :

Page 67
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Figure VII.1 : Schéma du procédé des eaux usées.


V. Dimensionnement des ouvrages :
Les données de base nécessaires pour le dimensionnement de la STEP sont enregistrées
dans le tableau suivant :
Tableau VII.1 : Récapitulatif des données de base :

PARAMETRES UNITE HORIZON


2063
Capacité Eq.Hab 33680
Dotation l/hab/j 200
Charge hydraulique
- Journalière m3/j 5388,2
- Moyenne horaire sur 24h m3/h 224,5
- Coefficient de pointe 1,82
- Pointe horaire en temps sec m3/h 408,6
- Pointe horaire en temps de pluie m3/h 817,2

Charge polluante
DBO5
- Charge spécifique g/hab/j 54
- Charge journalière Kg/j 1818,52
- Concentration correspondante mg/l 337,5
MES

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

- Charge spécifique g/hab/j 70


- Charge journalière Kg/j 2357,34
- Concentration correspondante mg/l 437,5
N-NK
- Charge spécifique g/hab/j 15
- Charge journalière Kg/j 505,14
-Concentration correspondante mg/l 93,75
Pt
- Charge spécifique g/hab/j 5
- Charge journalière Kg/j 168,38
- Concentration correspondante mg/l 31,25

V.1. Les ouvrages de prétraitement :


V.1.1. Dégrillage fin :
Constitué de grilles encore moins espacées, va éliminer les déchets d'une grandeur supérieure
à 1 cm.
La grille mise en place est de type mécanique droite, composé de barreaux droits ronds en
inox inclinés à 60° sur l'horizontale.
La grille est dimensionnée avec :
 instantané.
 La vitesse d'écoulement (vitesse de passage de l'eau brute à travers les grilles) 0,5 ≤ V ≤ 1.
Procédures de dimensionnement : (Figure VI.3)
 Les données nécessaires :
- Espacement entre deux barreaux : d = 20 mm
- Epaisseur des barreaux : e = 15 mm
β = d / (e+d) ................(VII.1)
A.N : β = 20 / (15+20) β = 0,57
Hauteur d'eau : t = 0,5 m
 Procédures de calcul :
1- Calcul du coefficient de vide : O = ..................(VII.2)
A.N : O = O = 0,429

2- Calcul de la surface minimale de la grille : S = ..............(VII.3)


A.N : S = S = 1,323

3- Calcul de la longueur mouillée : = ...................(VII.4)


A.N : : = = 0,577 m
°

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

4- Calcul de la largeur mouillée : l = ..................(VII.5)


A.N : l = l = 2,293 m

5- Fixer é > et é >l:


é > = 0,577 m
é = 2,3 m > l = 2,293 m

6- Calcul de la perte de charge : J = β . . sin α. ...............(VII.6)

A.N : J = 2,42 x x sin 60°x J = 0,100 m = 100 mm

7- Est-ce-que la perte de charge est admissible?


J = 100 mm < 150 mm Admissible
8- Les caractéristiques de la grille :
On adopte une grille grossière qui a les caractéristiques suivantes :
é
= 2,3 m
é
d = 20 mm
e = 15 mm

9- Calcul de nombre de barreaux :


= ...............(VII.7)
A.N : = = 66 barreaux

 Estimation de la quantité de refus annuel :


 Hors compactage (Non compactage) :

= (l/EH/an) ..................(VII.8)

A.N : = = 8 à 10 (l/EH/an)
= . .................(VII.9)

A.N : = (8 à 10) x x 33680 = 269,44 à 336,8 /an)

 Après compactage :
Après compactage, la quantité de refus diminue de 35% environ ( à défaut de données plus
précises).
= 0,65 x ..............(VII.10)
A.N : = 0,65 x (269,44 à 336,8) = 175,14 à 218,92 /an)

V.1.2. Dessableur-Déshuileur :
Pour notre station, on a choisi un ouvrage combiné de type "Dessableur-Déshuileur aéré".
Cet ouvrage est le mieux adapté pour notre cas car les eaux usées sont d'origine urbaine
(proviennent des eaux usées domestiques et pluviales).

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

L'eau arrive à travers un orifice noyé vers un bassin aéré (la forme rectangulaire est la plus
courante pour le bassin).
Les particules à retenir se déplacent le long du bassin et la boue de sable évacuée par "pont
racleur" ou pompe suceuse montée sur un pont mobile.
A la fin l'eau ressort à travers un déversoir aval de maintien de niveau.
Dimensionnement de l'ouvrage :
- Critères de dimensionnement de chaque ouvrage :
Pour le dessableur : = 2 à 5 min
= 40 à 50 m/h
Pour le déshuileur : = 10 à 20 min
= 10 à 20 m/h
Avec : : la vitesse ascensionnelle "la charge hydraulique" en (m/h).
: le temps de séjour en (minute)
Pour notre cas nous avons un ouvrage combiné Dessableur-Déshuileur, le dimensionnement
est effectuera en se basant sur les critères suivantes :
On adopte : = 10 min
= 15 m/h
 Calcul du volume :
= . .................................(VII.11)
Avec :
: Volume du dessableur-déshuileur en ( ).
: le débit de pointe par temps de pluie en /min) .
: Le temps de séjour en (minutes).
A.N: = = 136,2

On adopte 2 bassins dont le volume unitaire de chacun est :


= = 68,1
 Calcul de la surface :

= ..............................(VII.12)

Avec :
: la surface du dessableur-déshuileur en ( ).
: le débit de pointe par temps de pluie en ( /h) .
: la vitesse ascensionnelle "la charge hydraulique" en (m/h).
A.N : = = 54,48

On adopte 2 bassins dont la surface unitaire de chacun est :


= = 27,24

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Calcul de la hauteur :
= ...............................(VII.13)

Avec :
: volume du dessableur-déshuileur en ( ).
: la surface du dessableur-déshuileur en ( ).
A.N : = = 2,5 m

 Calcul de la longueur (L) et la largeur (l) :


Pour un canal rectangulaire, la section se calcule comme suit :
L x l ...............(VII.14) ; On fixe le rapport : = 2 L = 2 x l ........(VII.15)

=2xlxl= l= ..........(VII.16)

A.N : l = l = 3,69 m
L = 2 x 5,22 L = 7,38 m
- L'ouvrage aura les dimensions suivantes :
Longueur : L = 7,38 m
Largeur : l = 3,69 m
Hauteur : H = 2,5 m

 Calcul de la quantité d'air nécessaire à injecter :


L’aération nécessaire pour maintenir les matières grasses en suspension peut se faire par
insufflation d’air par fines bulles.
On a :
= x air....................(VII.17)
Avec :
: le débit d'air maximum à insuffler dans l'ouvrage ( /h).
: le volume total de dessableur-déshuileur ).
air : le débit d'air maximum à insuffler dans l'ouvrage ( /h/ d'ouvrage intéressé).
air = 1 à 2 /h/ d'ouvrage intéressé.
On fixe : air = 1,5 /h/ d'ouvrage intéressé.
Donc, on aura :
A.N : = 136,2 x = 204,3 /h

 Calcul de la quantité de sable extrait :

= ..............................(VII.18)

Avec :
: la quantité de sable extrait en ( /j).
: la quantité de sable unitaire "le ratio de sable" en (l / an / EH).
sable extrait = 4 à 8 l / an / EH.
E.H : le nombre d'équivalent habitant.

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

A.N : = = 0,36 à 0,74 /j

 Calcul de la quantité de graisse extraite :

= ..............................(VII.19)

Avec :
: la quantité de graisse extraite en ( /j).

: la quantité de graisse unitaire "le ratio de graisse" en (g / EH/an).


graisse extraite = 2 à 20 g / EH/an.
E.H : le nombre d'équivalent habitant.
A.N : = = 0,18 à 1,85 /j

Tableau VII.2 : Récapitulatif des dimensions du Dessableur-Déshuileur :


Paramètre Unité Valeur
Nombre de bassins - 02
Débits d'eau à épurer /h 817,2
Surface unitaire
Volume unitaire 68,1
Hauteur M 2,5
Largeur M 3,69
Longueur M 7,38
Temps de séjour Min 10
Q total d'air à injecter /h 204,3
La quantité de sable extrait /j 0,36 à 0,74
La quantité de la graisse extraite /j 0,18 à 1,85

 Calcul des quantités de matières éliminées par le dessableur :


On sait que le dessablage élimine environs 70% des matières minérales. Celles-ci représentent
30% de MES.
Les MES contiennent 30 % de MM et 70 % de MVS.
La charge en MES à l’entrée du dessableur est MES = 2357,34 kg/j.

contenues dans les MES sont :


MVS= 2357,34 × 0,7 = 1650,14 kg/j.

MM = 2357,34 × 0,3 = 707,20 kg/j.


dessableur permet d’éliminer 70% des matières minérales totales :
MM éliminer = 707,20 × 0,7 = 495,04 kg/j.
dessableur sont :
MM sortie = MM-MM éliminer =707,20 -495,04 = 212,16 kg/j.
dessableur sont :
MES sortie= MVS+MM sortie = 1650,14 +212,16 =1862,30 kg/j.

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

NB :
- Le pont mobile est animé d'un mouvement de va et vient longitudinal et équipé des systèmes
de récupération des sables et des graisses.
- Les sables seront évacués vers lits de sable
V.2. Traitement Secondaire (Biologique) :
Le traitement secondaire est une épuration biologique qui consiste principalement à éliminer
la majeure partie de la pollution carbonée biodégradable (parfois azotée et/ou phosphorée).
Dans notre cas on utilise l’épuration à boues activées, afin de reproduire les mécanismes
d’autoépuration des milieux aquatiques.
Cette opération se déroule dans un bassin biologique (bassin d'activation) ou elle s'effectue
des réactions biochimiques résultant de la mise en contact entre les eaux usées à épurer et les
micro-organismes aérobies (les bactéries) "les boues activées (biomasse épuratrice)".
Un apport d’air injecté dans le bassin apporte l’oxygène nécessaire à la vie et à la croissance
des bactéries. C’est pourquoi on appelle aussi ce bassin le bassin d’aération.
Un brassage permanent du milieu permet un meilleur accès des bactéries aux particules et une
aération importante nécessaire à la pérennité du système de biodégradation (assurer au mieux
le contact entre les bactéries et la nourriture, favoriser la diffusion partout, éviter les
dépôts,...).
Après le passage dans le réacteur biologique, les boues sont séparées de l’eau épurée par
décantation dans un clarificateur. Les boues récupérées par raclage et pompage au fond du
bassin sont renvoyées en tête de bassin biologique. Cependant, une partie de ces boues est
renvoyée vers le traitement des boues. L’eau épurée est rejetée dans le cours d’eau.[11]
V.2.1. Dimensionnement du bassin d'aération :
Pour assurer les objectifs classiques d’une station d’épuration à boues activée, le
dimensionnement du bassin d’aération prendra généralement en compte les paramètres
suivants :
 La charge massique : C’est le rapport de la charge en DBO5 reçue sur la quantité de
boues présente dans le bassin d’aération.

= = ....................(VII.20)

: la charge massique en (kg DBO5/kg MVS/j).


la demande biochimique en oxygène mesurée après 5 jours en (kg/j).
MVS : les matières volatiles en suspension (matières actives des boues : matières organiques)
en (kg)

 La charge volumique : C’est le rapport de la charge en DBO5 reçue sur le volume du


bassin d’aération.

= ....................(VII.21)

: la charge volumique en (kg DBO5/ /j).


: le volume du bassin biologique en ).
Pour le traitement biologique à faible charge on a : ≤ 0,1 et ≤ 0,3

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Calcul du volume total du bassin d'aération :


Le bassin d'aération sera dimensionné sur la base de la charge volumique
= ....................(VII.22)
Sachant que la valeur de la charge polluante entrant est : = 1818,52 kg/j. Et on fixe
: = 0,3 kg DBO5/ /j ; d'ou :
A.N : = = 6062

Nous avons deux bassins d’aération, donc pour chaque bassin on a :


=
A.N : = = 3031

 Calcul de la surface totale du bassin d'aération :

= ..............................(VII.23)
La hauteur de bassin d'aération est généralement comprise entre 3 et 5 m.
On fixe : H =3m (adoptée à la majorité des systèmes d'aération).
A.N : = = 2021

Nous avons deux bassins d’aération, donc pour chaque bassin on a :


=
A.N : = = 1010,5

 Calcul de la longueur (L) et de la largeur (l) du bassin d'aération :


En utilisant la relation (VII.15) et (VII.16), on trouve :
A.N : l = l = 22,5 m
L = 2 x 22,5 L = 45 m
Donc, le bassin d'aération aura les dimensions suivantes :
Longueur : L = 45 m
Largeur : l = 22,5 m
Hauteur : H = 3 m

 Calcul du temps de séjour hydraulique du bassin d'aération :


- Pour un débit moyen horaire = 224,5 m3/h
= ...................(VII.24)

A.N : = = 27 h

- Pour un débit de pointe : = 817,2 m3/h


= ...................(VII.25)

A.N : = = 7,4 h

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Calcul de la charge en à la sortie du bassin d'aération :


= - ..................(VII.26)
= x .....................(VII.27)
= ...........................(VII.28)
Avec :
: le rendement d'élimination du bassin en (%)
: la concentration de la entrant à la STEP; = 337,5 mg/l
: la concentration de la sortant de la STEP; = 30 mg/l

A.N : = = 0,91 = 91 %
= x 1818,52 = 1654,85 kg/j
= 1818,52 - 1654,85 = 163,67 kg/j

 Calcul de la masse de la boue organique (MVS) :


On adopte : kg DBO5/kg MVS/j
= = ..............(VII.29)

A.N : = = 18185,2 kg MVS/j

 Calcul de la concentration de la boue organique dans le bassin d'aération :


. .........................(VII.30)
 = ..........................(VII.31)
A.N : = = 3 kg/ = 3 g/l

 Calcul des besoins en oxygène :


 Calcul des besoins en oxygène pour l'élimination de la pollution carbonée :
Les bactéries étant aérobies, elles utilisent l'oxygène pour la respiration endogène et pour
l'assimilation du substrat.
Besoins en pour = Besoins en pour + Besoins en pour la respiration de
éliminer la pollution l'oxydation de la micro-organisme.
carbonée. .

= a'. + b'. ........................(VII.32)


Avec :
Quantité d’oxygène à apporter aux boues activées (kg O2/j).
Quantité de pollution journalière éliminée (kg/j).
: La masse de la boue organique dans le bassin d'aération en (kg MVS).
′ : Besoins pour la synthèse de la biomasse, ′ = 0,65(valeur estimée pour un traitement à
faible charge).
′ : Besoins pour la respiration des micro-organismes, ′ = 0,065 (valeur estimée pour un
traitement à faible charge).
A.N : = 0,65. + 0,065. = 2257,69 kg /j

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Calcul des besoins en oxygène pour l'élimination de la pollution azotée :


=C'. - C ". .......................(VII.33)
Avec :
C ' : Coefficient de consommation d'oxygène lors de la nitrification.
Il correspond à l' nécessaire pour transformer 1 mg de (de [N- ] en [N- ]).
C " : Coefficient de consommation d'oxygène lors de la dénitrification.
Il correspond à l' apportée par la transformation de 1 mg de (de [N- en ).
Tel que :

C ' = 4,57 mg On prend : C ' = 4,5 mg


C " = 2,86 mg On prend : C " = 2,5 mg
 La nitrification : [1ère étape de l'élimination de l'azote total]
C'est l'élimination de l'azote globale de l'eau usée brute en le transformant en nitrites ( ).
Des bactéries aérobies transforment l'azote global en azote nitrique (N- ) grâce à l'apport
d'oxygène.
La réaction mise en jeu est la suivante :
N. organique +
Aération Nitro-monas Nitrobacter
- La quantité d'azote à nitrifier est donnée par la relation suivante :
= .................(VII.34)
Avec :
: La quantité d'azote kjeldahel dans l'effluant d'entrée. = 505,14 kg/j
: La quantité d’azote organique particulaire. = 2%. .......(VII.35)
A.N : = 0,02 . 505,14 = 10,10 kg/j
La quantité d’azote assimilée essentiellement par les bactéries.
=2%. ......(VII.36) = 10,10 kg/j
: L'azote assimilé par les boues activées = 5% . .......(VII.37)
A.N : = 0,05 x 1654,85 = 82, 74 kg/j
: La quantité d'azote ammoniacal rejetée avec l'eau épurée.
= C. ................(VII.38)
Pour C = 10 mg/l ; On a : = 10. 5388,2 = 53,88 kg/j
A.N : = 505,14 - 10,10 - 82, 74 - 53,88 = 348,32 kg/j
 La dénitrification : [2ème étape de l'élimination de l'azote total]
C'est l'élimination de l'azote nitrique (N- ) provenant de la nitrification en le transformant
en gaz d’azote .
Des bactéries anaérobies transforment les nitrites en gaz d'azote qui s'évacue dans
l'atmosphère.
La réaction mises en jeu est la suivante :
+ + + O
- La quantité d'azote à nitrifier est donnée par la relation suivante :
= - ......................(VII.39)
: La quantité journalière d'azote nitrique rejetée avec l'eau épurée.
= C. ................(VII.40)

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Pour C = 5 mg/l ; On a : = 5. 5388,2 = 26,94 kg/j


A.N : = 348,32 - 26,94 = 321,38 kg/j
D' ou : = 4,5. - 2,5 .321,38 = 763,99 kg/j
 Les besoins totales en oxygène :
= + ...........................(VII.41)
A.N : = 2257,69 + 763,99 = 3021,68 kg/j
 Calcul de la quantité d'oxygène nécessaire pour un du bassin d'aération :
= ......................(VII.42)
A.N : = = 0,50 kg/ /j

 Les besoins horaires efficaces : (Débit efficace en )


La quantité journalière d’oxygène doit être fournie en 14 heurs par jours
L’apport horaire d’oxygène est de :
= .........................(VII.43)
A.N : = = 215,83 kg /h

 Les besoins de pointe efficaces :


= . ......................(VII.44)
A.N : = 215,83 x 1,82 = 392,81 kg /h
Remarque :
IL est à noter que le processus de dénitrification s'effectue en milieu anaérobie, donc, il
est nécessaire de prévoir une zone d'anoxie (zone de contact) dans le bassin d'aération.
 Calcul du volume de bassin d'anoxie :
Le volume du bassin d’anoxie soit égal à deux fois le volume horaire de pointe par temps de
pluie.
= 2.T. ........................(VII.45)
Avec :
: Le volume du bassin d'anoxie en ( ).
T : Le temps de passage en (h). On prend T = 1 h.
: Le débit de pointe horaire en temps de pluie en (m3/h)
A.N : = 2.1. 817,2 = 1634,4
La zone d'anoxie occupera soit environ 4% du volume d'aération.
 Calcul de la surface du bassin d'anoxie :
Pour une hauteur H = 3m, la surface du bassin d'anoxie égale :
= .......................(VII.36)
A.N : = = 544,8
On adopte 2 bassins d'anoxie dont la surface pour chaque bassin est :
=
A.N : = = 272,4

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Calcul de la longueur (L) et de la largeur (l) du bassin d'anoxie :


D'après la relation (VII.15) et (VII.16), on trouve :
A.N : l = l = 11,67 m
L= 2.11,67 L = 23,34 m
On adoptera deux bassins anoxie ayant chacun les dimensions Suivantes :
Longueur : L = 23,34 m
Largeur : l = 11,67 m
Hauteur : H= 3 m
Tableau VII.3 : Récapitulatif des dimensions du bassin d'aération :
Paramètre Unité Valeur
Nombre de bassins - 02
Débit d'eau à épurer /h 817,2
Cm kg DBO5/kg MVS/j
CV kg DBO5/ /j 0,3
DBO5 à l'entrée kg/j 1818,52
DBO5 à la sortie kg/j 163,67
DBO5 éliminée kg/j 1654,85 kg/j
Rendement épuratoire % 91
Volume unitaire 3031
Surface unitaire 1010,5
Longueur M 45
Largeur M 22,5
Hauteur M 3
Temps de séjour pour H 27
Temps de séjour pour H 7,4
La masse de boue totale kg MVS/j 18185,2
La concentration totale en boue Kg/ 3
Besoin totale en oxygène kg/j 3021,68
L'apport horaire d'oxygène efficace kg /h 215,83
L'apport de pointe d'oxygène efficace kg /h 392,81

 Système d’aération
Les dispositifs d’aération habituellement utilisés dans le domaine du traitement des eaux
usées peuvent être classés de la manière suivante :
 Dispositifs d’aération à injection d’air sous pression.
 Système d’aération à turbine.
 Aérateur de surface réalisant le transfert d’oxygène par une turbulence accrue au
 voisinage de la surface et par la dispersion du liquide.
 Aérateur statique où l’air sous pression est injecté à la base de tubes cylindriques
placés verticalement et qui contient des éléments de forme hélicoïdale.[2]

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Choix du système d’aération :


Les aérateurs de surface sont plus en plus utilisés, les avantages qu’ils présentent :
 La simplicité de l’installation et de l’utilisation.
 Leur rendement énergétique.
 Leur possibilité de brassage.[2]
On opte pour notre station d’épuration le système d’aération du type aérateur de surface à
turbines lentes dans chaque bassin d’aération. Ce système d’aération adopté doit pouvoir
assurer :
 La quantité d’oxygène nécessaire aux bactéries épuratrices pour dégrader la matière
organique liée au carbone.
 La provocation d’une intense turbulence qui permet d’une part le maintien en
suspension des boues activées et d’autre part renforcer le contact intime de l’eau brute
avec les bactéries épuratrices.[2]

 Détermination de la puissance théorique absorbée :

= ......................(VII.47)
Avec :
: La puissance théorique absorbée (Kw).
: La quantité d'oxygène nécessaire (kg /h).
: L'apport spécifique brute ( /kwh). On prend : ASB = 1,2
CGT : Le coefficient global de transfert. On prend : CGT = 0,7
A.N : = = 3597,24 kw

 Détermination de la puissance spécifique effective de la turbine :


= .........................(VII.48)

A.N: = = 593,41 w/
Etant connu que pour une turbine lente correspond une puissance spécifique pour le brassage
est : = 45 W/ .
Nous constatons que : = 593,41 w/ < = 45 w/

Donc, l'aération est suffisante pour faire le brassage aussi.


 Nombre d'aérateurs :
= ...........................(VII.39)
A.N : = = 13 aérateurs de surface à turbines lentes.
 Déphosphatation :
L'élimination du phosphore est souvent réalisée par voie physico-chimique. Cette technique
consiste à piéger le phosphore dissous sous forme particulaire. Ce changement de phase a eu
lieu au contact de cations (ions calcium, magnésium, aluminium ou ferriques) apportés soit
par les eaux usées (précipitation naturelle), soit par ajout de réactifs à base de sel, de fer,
d'aluminium ou de chaux (précipitation forcée). Les précipités contenant le phosphore (les
boues) vont ensuite éliminer par décantation dans le clarificateur.
L'injection des réactifs s'opère dans le bassin d'aération (zone aérée).

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Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Dans notre cas nous procéderons à la déphosphatation par précipitation physico-chimique en


amont de l'aération tout en injectant un sel ferrique selon la réaction suivante :
Fe Cl3 + P Fe (P ) + 3
 La production de boues physico-chimiques lors de la déphosphatation :
La production de boues physico-chimiques peut être estimée par la relation suivante :
P traiter = ∆P = - - ..........................(VII.50)
L’hypothèse de base du calcul est de 5 g de Pt/hab/jour, soit un flux de 168,38 Kg Pt/jour
reçus à l’entrée de la station.
: La quantité de phosphore dans les eaux usées.
: La quantité de phosphore assimilée dans la boue à 2% des MVS ( la boue organique).
: La quantité de phosphore dans les rejets estimée à 2mg/l x
Soient :
168,38 kg/j
= 0,02 x 1650,14 = 33 kg/j
=2x x 5388,2 = 10,78 kg/j
D' ou : ∆P = 168,38 - 33 - 10,78 ∆P = 124,6 kg/j
 Détermination de la quantité de FeCl3 à ajouter :
Le rendement d'élimination est définie par :
= ......................(VII.51)
A.N : (%) = x 100 = 74 %
Le rapport fer sur phosphore est défini par : = 1,2 x expo (0,034 - ) ..................(VI.52)
D'où : = 0,6
Une majoration de 10% est à prévoir, ce qui nous donne un rapport de 0,7.
 Quantité de Fer à ajouter :

= x x [ ]molaire .......................(VII.53)
A.N : = 168,38 x 0,7 x = 212,92 kg/j
 Quantité de FePO4 formée :

= P à traiter x ...................(VII.54)
A.N : = 124,6 x 151/31 = 606,92 kg/j
 Quantité de Fer utilisée pour former FePO4 :
= .(1- ) .....................(VII.55)
A.N : = 606,92 x (1 - 0,74) = 157,80 kg/j
 Quantité de Fer restée :
= ........................(VII.56)
A.N : = 212,92 - 157,80 = 55,12 kg/j

Page 81
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Quantité de Fe(OH3) précipitée :


= x[ ]molaire .......................(VII.57)
A.N : = 55,12 x 107/ 56 = 105,32 kg/j
Sur ces 105,32 seul 80 % précipitent, soient :
= 0,8 x 105,32 = 84,26 kg/j

 Quantité de boues physico-chimiques produites :


∆XP = + ...........................(VII.58)
A.N : ∆XP = 606,92 + 84,26 ∆XP = 691,18 kg/j
V.2.2. Regard de dégazage :
Afin d'éviter toute la remontée indésirable de boues dans le clarificateur ainsi que toute
formation de bulles d'air. Un ouvrage de dégazage est nécessaire entre le bassin d'aération et
le clarificateur.
 Dimensionnement du regard de dégazage :
On optera pour 02 regards de dégazage dont chacun d'entre eux sera doté d'une zone de
dégazage à la sortie :
 Débit unitaire : = ......................(VII.59)
Avec: : Débit de pointe en temps de pluie exprimé en (m3/h).
A.N : = = 408,6 m3/h
 Le volume unitaire : = x ...................(VII.60)
On fixe le temps de séjour 6 min ; donc : = = 40,86 m3
Pour une hauteur de dégazeur égale à H = 4m; on a : = ................(VII.61)
A.N : = = 10,22 m2
D'après la relation (VII.15) et (VII.16) on arrive à trouver : L = 4,5 et l = 2,3
Nous adopterons donc 02 regards de dégazage ayant chacun les dimensions suivantes :
Longueur : L = 4,5m
Largeur : l = 2,3m
Hauteur : H = 4m
V.2.3. Le clarificateur :
Un clarificateur est un ouvrage dénommé " un décanteur secondaire". Il permet de séparer
l'eau épurée (phase liquide) et la culture bactérienne appelée "boues activées"(phase solide).
 Dimensionnement du clarificateur :
Pour le cas de notre projet, on prévoit 02 clarificateurs.
Nous adopterons une vitesse ascensionnelle (charge hydraulique) : = 1 m/s au débit de
pointe en temps de pluie .
a- Dimensionnement de la partie cylindrique :
 La surface totale : S = .....................(VII.62)
A.N : S = S= m2

Page 82
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 La surface unitaire : = ...................(VII.63)


A.N : = = m2

 Le diamètre unitaire : = ....................(VII.64)

A.N : = = 23 m

 Le volume : = x H ....................(VII.65)
L’efficacité de la décantation est liée non seulement à la charge hydraulique, mais aussi au
temps de séjour.
Pour que le clarificateur soit performant, il faut au minimum 2 m de hauteur.
Pour une profondeur de 3 m, le volume du décanteur sera :
A.N : = x3 = 1225,8 m3

 Le temps de séjour unitaire : = ....................(VII.66)

A.N : = = 1,5 h = 1h 30 min

b- Dimensionnement de la partie conique :

 La hauteur du cône : h = ..........(VII.67) en sachant que : d = et 5°

A.N : h = h = 0,5 m
 Le volume du cône : V = ...................(VII.68)

A.N : V = V = 38,57 m3

 La production des boues :


 La quantité de boues biologiques produites :
Les boues biologiques représentent les boues en excès sortantes du bassin de clarification,
leur quantité est estimée par la relation suivante :
= .[ - b. [ + + ....................(VII.69)
Avec :
: La quantité de éliminée en (kg/j).
: La quantité de la boue organique(MVS) dans le bassin biologique (bassin
d'aération) en (kg/j).
: La quantité de matières minérales en suspension d'entrée en (kg/j).
: La quantité de matières organiques en suspension non biodégradables en (kg/j).
: Le coefficient d'augmentation de la biomasse par élimination de (par respiration
exogène qui dégrade la pollution).
b : Le coefficient de diminution de la biomasse par respiration endogène (respiration des
organismes cellulaires).
Soient :
= 1654,85 kg/j
= 18185,2 kg MVS/j
= 707,20 kg/j
= 0,2 à 0,3 = 0,25 x 1650,14 = 412,5 kg/j

Page 83
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

= 0,65 (Des valeurs estimées pour un traitement biologique à faible charge).


b = 0,05
D'ou :
A.N : = 0,65 x 1654,85 - 0,05 x 18185,2 + 707,20 + 412,5 = 1286,09 kg/j
 La quantité de boues : ....................(VII.70)
Avec : quantité de boues physico-chimiques produites lors de la déphosphatation.
A.N : 691,18 + 1286,09 1977,27 kg/j

 La concentration des boues recyclées : = .......................(VII.71)


Avec : : La concentration des boues recyclées en (kg/ ) ou (g/l).
: L'indice de MOHLAMEN en (ml/g).
L'indice de MOHLAMEN est obtenu à l'aide de tableau suivant :
Tableau VII.4 : Variations de l’indice de MOHLMAN en fonction de la charge massique :
(kg DBO5/kg MVS/j) 0,035 0,065 0,09 0,15 0,30 0,60 0,90
150 150 150 170 200 250 300

Nous avons déjà fixé la valeur de = 0,1 kg DBO5/kg MVS/j

Donc, pour : 0,09 < = 0,1 < 0,15 Par interpolation :


150 < = ? < 170 = 153 ml/g

D'ou : = = 7,84 g/l = 7,84 kg/

 Le débit de boues en excès : = ......................(VII.72)

A.N : = = 252,2 /j
 Le débit spécifique des boues : = ......................(VII.73)

A.N : = = 1,09 kg/ /j

 Le débit des boues recyclées : = . ......................(VII.74)


Avec : : Le débit des boues recyclées en /j
: Le débit moyen journalier en /j
: Le rendement de recirculation des boues. = x 100......(VII.75)

Tableau VII.5 : Variations de % MVS dans le réacteur en fonction de la charge massique :

(kg DBO5/kg MVS/j) 0,035 0,065 0,09 0,15 0,30 0,60 0,90
% MVS dans le réacteur 60 63 65 70 75 78 82

Pour : 0,09 < = 0,1 < 0,15 Par interpolation :


65 < = ? < 70 = 66 %

......................(VI.76)

Page 84
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

A.N : 4,5 g/l


= x 100 = 136,4 %
= x 5388,2 = 7328 /j
 L'âge des boues : A = = ......................(VII.77)
A.N : A = A = 8,37 j

V.3. Traitement tertiaire :


Les traitements tertiaires souvent considérés comme facultatifs ou complémentaires
permettent d’affiner ou d’améliorer le traitement secondaire. De telles opérations sont
nécessaires pour assurer une protection complémentaire de l’environnement récepteur ou une
réutilisation de l’effluent en agriculture ou en industrie. Les traitements tertiaires visent à
améliorer la qualité générale de l’eau.
A l'issu de leur valorisation plusieurs techniques sont adaptées, nous avons optés dans notre
cas à une simple désinfection par chloration afin d'éliminer les micro-organismes qui
pourraient poser des problèmes sanitaires.
 Principe de fonctionnement :
La chloration se fera dans un bassin de mélange (eau de javel + eau traitée) rectangulaire. Ce
bassin est de type longitudinal muni de chicanes qui permettent de fixer le chlore.
 Dimensionnement du bassin de désinfection par chloration :
 Le volume :
Le volume du bassin de désinfection par chloration est déterminé en fonction du débit de
pointe en temps de pluie et du temps de contact.
= . ......................(VII.78)
Avec :
: Le volume du bassin de désinfection par chloration en
: Le débit de pointe en temps de pluie = /h.
: Le temps de contact fixé à 20 min.
A.N : = = 272,4

 La surface :
Nous adopterons un seul bassin de désinfection par chloration.
Pour une hauteur d'eau dans le bassin de désinfection par chloration H = 1 m; nous avons :
= ......................(VII.79)
A.N : = = 272,4
 la longueur (L) et de la largeur (l) du bassin de désinfection :
D'après la relation (VII.15) et (VII.16), on trouve :
A.N : l = l = 11,67 m
L= 2.11,67 L = 23,34 m

Page 85
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

On adoptera deux bassins d'anoxie ayant chacun les dimensions Suivantes :


Longueur : L = 23,34 m
Largeur : l = 11,67 m
Hauteur : H= 1 m

 Nombre de chicanes : = ......................(VII.80)


La distance entre les chicanes est généralement de : D = 1m
D' ou : A.N : = = 24 chicanes
 La dose de chlore à injecter :
La quantité de chlore à ajouter après l’épuration par boue activée à aération prolongée varie de 5
à 10 mg/l qui permet de laisser une teneur résiduelle de 0,1 mg/l.
La dose de chlore journalière : = . ......................(VII.81)
Avec :
: La dose de chlore journalière nécessaire en (kg/j)
: Le débit moyen journalier = 5388,2 m3/j
: La dose de chlore unitaire (8mg/l).
A.N : = 5388,2 x 8 x = 43,11 kg/j
 Calcul de la quantité d'eau de javel ( Hypochlorite de Soude) pouvant remplacer
la quantité du chlore :
On prend une solution d'hypochlorite à 47° chlorométrie
1° de chlorométrie 3,17 g de /NaClO X=
47° de chlorométrie X X = 149 g de /NaClO
 La quantité d'hypochlorite de sodium nécessaire par jour :
1 de NaClO 149 g de =
43,11 kg/j = 0,9 de NaClO/j

 La quantité annuelle d'hypochlorite : = . 365 ......................(VII.82)


A.N : = 0,9 x 365 = 328,5 de NaClO/an
 Destination des eaux épurées :
Après la chloration, les eaux traitées sont acheminées vers un bassin de stockage sous forme
d'une bâche d'eau souterraine.
 Dimensionnement :
 Le volume de bâche d'eau : = . ......................(VII.83)
Avec :
: Le volume de bâche d'eau en .
: Le débit de pointe en temps de pluie = /h.
: Le temps de séjour = 12 h.
A.N : = x 12 = 9806,6
 La surface de bâche d'eau : = ......................(VII.84)
En prenant la hauteur de la bâche d'eau : =2m
D' où : = = 4903,3

Page 86
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 La longueur "L" et la largeur "l" de la bâche d'eau :


D'après la relation (VI.15) et (VI.16), on trouve :
On adoptera deux bâches d'eau ayant chacun les dimensions Suivantes :
Longueur : L = 23,34 m
Largeur : l = 11,67 m
Hauteur : H= 2 m
V.4. Le traitement des boues :
Toute épuration des eaux usées se traduit par la production de sous-produits (déchets)
organiques et minéraux sous forme de boues résiduaires. Ces boues sont extraites du
clarificateur puis déshydratées en vue de leur valorisation.
- Ce type de traitement vise à :
 Réduire le volume pour limiter la quantité à stocker, à épandre.
 Stabiliser les boues : Texture solide pour :
 Arrêter la biodégradation (éviter les fermentations et les mauvaises
odeurs).
 Hygiéniser les boues : Réduire le niveau de contamination en germes (virus, œufs
d'helminthes).
Selon la nature plus ou moins fermentescible des boues ainsi que leur destination finale, leur
traitement comporte :
 Un épaississement
 Une déshydratation
N.B :
Etant donné que nous travaillons pour un traitement à faible charge, les boues produites ne
nécessitent pas une stabilisation car elles sont produites en petites quantités.
 Epaississement :
L'épaississement consiste à réduire le volume de boue à traiter. Il se fait par décantation ou
flottation dans une cuve provoquant l'augmentation de la concentration des boues collectées
dans le clarificateur, tout en évitant d'atteindre une valeur éventuellement incompatible avec
le pompage de ces boues.
Nous opterons pour l'épaississement par décantation naturelle dans un ouvrage en béton
circulaire équipé d'une passerelle en béton armé. Cette passerelle servira comme soutènement
pour le groupe moteur réducteur. Le moteur est également protégé par un arrêt d'urgence, un
disjoncteur et un limiteur d'effort en cas d'un colmatage des boues ou un blocage du
mécanisme épaississeur.
 Dimensionnement de l'épaississeur :
1) La partie cylindrique :
 La surface de l'épaississeur : S = ......................(VII.85)
Avec :
S : La surface total de l'épaississeur en
: La quantité des boues produites par jour en kg/j
: La charge spécifique. Elle est comprise entre 25 et 30 kg MS/ .
On fixe : = 25 kg MS/
A.N : S = S = 79,09

Page 87
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

 Le diamètre : = ......................(VII.86)

A.N : = = 10 m

Le volume de l'épaississeur : V = x ......................(VII.87)


Avec :
V : Le volume de l'épaississeur en
: Le débit de boues en excès en /j
: Le temps de séjour pour l'épaississement, =1j
A.N : V = 252,2 x 1 V = 252,2

 La hauteur de l'épaississeur : H = ......................(VII.88)


A.N : H = H = 3,2 m

 Le débit des boues à épaissir par jour : = ......................(VII.89)


: La concentration des boues à l'extraction dans l'épaississeur varie entre 25 et 30 kg/ , on
prendra = 30 kg/ .
A.N : = = 65,91 /j
 La masse journalière des boues à épaissir : = x [MS] ................(VII.90)
[MS] : La teneur en matière sèche des boues = 22 kg/ .
A.N : = 65,91 x 22 = 1450,02 kg MS/j
2) La partie conique :
L'épaississeur est cylindro-conique raclé, avec une pente de 20°.
 La hauteur du cône : h = ................(VI.91) Avec : d = = =1m
A.N : h = h = 1,64 m

 Le volume du cône : = ................(VII.92)

A.N : = = 136,67

 Le volume total de l'épaississeur : = V + ................(VII.93)


A.N : = 252,2 + 136,67 = 388,87

 Déshydratation :
La déshydratation des boues peut être naturelle ou mécanique.
Dans notre cas, vu la nature stable des boues résultantes du traitement biologique, nous
adopterons une déshydratation naturelle sur lits de séchage.
La déshydratation sur lits de séchage s’effectue dans un premier temps par filtration gravitaire
et de drainage jusqu’à une teneur en eau de 80%, ce phénomène cède ensuite la place à la
dessiccation qui s’effectue par évaporation de l’eau en surface.
Les lits de séchage sont en général constitués de deux couches, l’une de sable se trouvant en
dessus et l’autre en gravier située en dessous.

Page 88
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Le dimensionnement des lits de séchage s’effectue généralement sur la base de trois critères :
- Nombre de remplissage par an d’un lit.
- Capacité de séchage en (Kg MES/m2 an).
- Nombre d’équivalents habitants servis par an et par m2.
 Dimensionnement des lits de séchage :
 La surface des lits de séchage :
On considère qu'un lit est utilisé 12 fois / an (une rotation par mois).
Pour un fonctionnement de 7 jours on considère une hauteur de remplissage H= 0,7 m
= ................(VII.94)

Avec : : La surface totale des lits de séchage en (m2).


: La quantité des boues à sécher en ( /j); ( /an).
é = ................(VII.95)
A.N : à é = é = 89,88 /j = 32806,2 /an
= = 3905,5
En utilisant 14 lits de séchage la surface unitaire est donc égale à :
= = 278,96
D'après la relation (VI.14) et (VI.15), chaque lit aura les dimensions suivantes :
Longueur : L = 23,6 m
Largeur : l = 11,8 m
Hauteur : H = 0,7 m

Page 89
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

Tableau VII.6 : Récapitulatif des résultats du dimensionnement de la future station


d'épuration de SIDI BEN ADDA par boues activées à faible charge :

Ouvrage Nombre d'unité Dimensions

L = 0,6 m
Dégrilleur fin 01 l = 2,3 m
H = 0,5 m

L= 7,38 m
Dessableur-Déshuileur 02 l= 3,69 m
H= 2,5 m

L= 45 m
Bassin d'aération 02 l= 22,5 m
H= 3 m

L= 4,5 m
Regard de dégazage 02 l= 2,3 m
H= 4 m

D= 23 m
Clarificateur 02 H= 3 m
V= 1225,8 m3

L = 23,34 m
Bassin de désinfection 02 l = 11,67 m
H= 2 m

Partie cylindrique :
D= 10 m
Epaississeur V= 252,2
H= 3,2 m
02
Partie conique :
D= 10 m
H= 1,64 m
V= 136,67

L = 23,6 m
Lit de séchage 14 l = 11,8 m
H = 0,7 m

Page 90
Chapitre VII : Dimensionnement des différents ouvrages de la STEP

VI. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons dimensionné les différents ouvrages constituant la future station
d'épuration de la commune de SIDI BEN ADDA pour l’horizon 2063. Cela a été fait suivant :
- sa capacité hydraulique qui corresponde à 33.680 équivalent-habitants,
- le volume d'eau à épurer = 298.278 /an,
- la charge polluante de l'effluent
- ainsi que d'autres paramètres de base qui rentrent dans les calculs de
dimensionnement, et ceci afin d’éviter de la sous-dimensionner ou la sur-
dimensionner.
Le procédé biologique choisi pour traiter les eaux résiduaires est du type « Boues activées à
faible charge ».
Après le traitement la STEP rejettera un volume d'eau épurée égal à 265.500 /an qui seront
déversés dans le milieu naturel. La quantité annuelle de boue générée sera égale à 722 tonnes
par an. Ces boues peuvent être valorisées en agriculture, du fait de leur composition et
richesse en matières fertilisantes et organiques.

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Chapitre VIII :
Étude technico-
économique de la
STEP
Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

I. Introduction :
Après avoir examiné les critères techniques et économiques des différents procédés
d'épuration des eaux usées, nous sommes arrivés à dimensionner la future station d'épuration
de la commune de SIDI BEN ADDA.
Nous ferons dans ce chapitre une estimation des dépenses nécessaires pour les deux phases :
 Phase de réalisation relative à la vérification de l’étude d’exécution et la construction
de la station d’épuration.
 Phase d'exploitation relative à l’exploitation de la station d’épuration.
Pour cela, on s’intéresse au calcul approximatif des coûts d’investissement et
d’exploitation.
En effet, c’est grâce à l’approche financière que nous saurons si le budget destiné à la
réalisation de la station d’épuration est suffisant ou pas.
II. Coût d'investissement :
Le coût d’un système d’épuration est calculé sur la base du coût du mètre cube (m3) d’eau
épurée par la station. Il se décompose en deux (02) entités qu’il faut distinguer :
 Les travaux de génie civil, qui englobent aussi, les travaux d’aménagements
(terrassements, V.R.D) et les ouvrages d’épuration (bassins, gros œuvre des bâtiments,
cuve, regard, massifs de fondation des machines, étanchéité,...)
La part de génie civil dans le coût d’une station d’épuration est de 50 à 60 % du total des
investissements.
 Les équipements électromécaniques (turbines, racleurs, aérateurs pompes, tuyauterie,
commandes électrique, automatisation,...)
La part de cet équipement dans le coût d’une STEP est généralement comprise entre 40 et
50% des investissements.
II.1. Prix unitaires :
Les estimations des différents ouvrages sont basées sur des prix unitaires des marchés de
travaux en Algérie les plus récents.
Nous donnons ci-dessous les principaux prix unitaires ayant servi pour l’évaluation du projet.
II.1.1. Installation de chantier :
Tableau VIII.1 : Les prix unitaires de l'installation de chantier :[2]
Désignation Prix unitaire en DA
 Installation de chantier
 Plaques de signalisation de chantier 1.300.000,00
 Repliement des installations de chantier à la fin des 50.000,00
travaux y compris tous les nettoyages de fin de chantier 370.000,00

II.1.2. Travaux de terrassement :


Tableau VIII.2 : Les prix unitaires des travaux de terrassement :[2]
Désignation Prix unitaire en DA/m3
 Déblais 400,00
 Remblais 400,00
 Transport des terres 150,00 (m3/distance km)

Page 92
Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

II.1.3. Béton :
Tableau VIII.3 : Les prix unitaires du béton :[10]
Désignation Prix unitaire en DA/m3
 Béton de propreté (150 kg ciment/m3) 8.000,00
 Béton armé B1(400 kg ciment/m3) 35.000,00
III. Devis quantitatif :
III.1. Installation de chantier :
Tableau VIII.4 : Récapitulatif des prix unitaires de l'installation de chantier :
Désignation U Quant. P.U (DA) P.T (DA)
 Installation de chantier FFT 1.300.000,00 1.300.000,00
 Plaques de signalisation de FFT 50.000,00 50.000,00
chantier
 Repliement des installations FFT 370.000,00 370.000,00
de chantier à la fin des
travaux y compris tous les
nettoyages de fin de chantier
Total 1.720.000,00
III.2. Terrassements :
Exemple de calcul : bassin d'aération
- Les dimensions du bassin d'aération :
L= 45 m l= 22,5 m H= 3 m
 Volume du bassin d’aération : Vba = L x l x H .....(VIII.1) Vba = 3037,5 m3
- Après le terrassement :
L terrassement = L + 2 x épaisseurs + espace de travail ...........(VIII.2)
A.N : L terrassement = 45+ 2 x 0,3 + 4 L terrassement = 49,6 m
l terrassement = L + 2 x épaisseur + espace de travail ...(VIII.3)
A.N : l terrassement = 22,5+ 2 x 0,3 + 4 l terrassement = 27,1m
H terrassement = L + 2 x épaisseurs + espace de travail ..........(VIII.4)
A.N : H terrassement = 3+ 2 x 0,3 + 1 H terrassement = 4,6 m
 Déblais = L terrassement x l terrassement x H ............(VIII.5)
A.N : Déblais = 49,6 x 27,1 x 4,6 Déblais = 6183,1 m3
 Remblais = déblais − Vba ..............(VIII.6)
A.N : Remblais = 6183,136 − 3037,5 Remblais = 3145,6 m3
 Transport des terres = déblais − remblais ............(VIII.7)
A.N : Transport des terres = 6183,136 − 3145,636 Volume transporté = 3037,5 m3
 Et comme on a deux bassins :
Déblais tot = 12366,3 m3.
Remblais tot = 6291,3m3.
Transport tot = 6075 m3.

Page 93
Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Donc le coût total du terrassement du bassin d’aération est :


 coût déblais tot = déblais tot × prix unitaire ...........(VIII.8)
Coût déblais tot = 12366,272 × 450,00 coût déblais tot = 4 946 510,00 DA
 coût remblais tot = remblais tot × prix unitaire ..........(VIII.9)
Coût remblais tot = 6291,272 ×450,00 coût remblais tot = 2 516 510,00 DA
 coût transport tot = transport tot × prix unitaire ............(VIII.10)
û transport tot = 6075 × 150,00 coût transport tot =911 250,00 DA
 Coût total du terrassement du bassin d’aération = coût déblais tot + coût
remblais tot + coût transport tot .............(VIII.11)
Coût total du terrassement du bassin d’aération = 8 804 270,00 DA
Tableau VIII.5 : Evaluation des coûts de terrassement :
N° Désignation des travaux U Quant. P.U. P.T. (DA)
Déversoir d'orage 1
1 Déblais m3 923,552 400,00 369 421,00
Remblais 205,2 400,00 82 080,00
Transport des terres 718,352 150,00 107 753,00
Total 3 559 254,00
Déversoir d'orage 2
2 Déblais m3 989,01 400,00 395 604,00
Remblais 215,124 400,00 86 050,00
Transport des terres 773,886 150,00 116 083,00
Total 2 597 737,00
Dégrilleur grossier (N°1)
3 Déblais m3 76,44 400,00 30 576,00
Remblais 75,72 400,00 30 288,00
Transport des terres 0,72 150,00 108,00
Total 3 60 972,00
Station de relevage (N°1)
4 Déblais m3 197,43 400,00 78 972,00
Remblais 180,42 400,00 72 168,00
Transport des terres 17,01 150,00 2 552,00
Total 4 123 692,00
Fosse à bâtards (N°1)
5 Déblais m3 184,43 400,00 73 772,00
Remblais 174,21 400,00 69 684,00
Transport des terres 10,22 150,00 1 533,00
Total 5 144 989,00
Dégrilleur fin (N°1)
6 Déblais m3 75,35 400,00 30 140,00
Remblais 73,47 400,00 29 388,00
Transport des terres 1,88 150,00 282,00
Total 6 59 810,00
Déssableur-Déshuileur
7 (N°2) m3
Déblais 814,40 400,00 325 760,00

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Remblais 678,22 400,00 271 288,00


Transport des terres 136,19 150,00 20 428,00

Total 7 617 476,00


Bassin d'aération (N°2)
8 Déblais m3 8065,96 400,00 4 946 510,00
Remblais 1989,96 400,00 2 516 510,00
Transport des terres 6075 150,00 911 250,00
Total 8 8 804 270,00
Regard de dégazage (N°2)
9 Déblais m3 703,25 400,00 281 300,00
Remblais 620,45 400,00 248 180,00
Transport des terres 82,81 150,00 12 420,00
Total 9 541 900,00
Clarificateur (N°2)
10 Déblais m3 6102,51 400,00 2 441 004,00
Remblais 3194,18 400,00 1 277 672,00
Transport des terres 2908,33 150,00 436 250,00
Total 10 4 154 926,00
Bassin de chloration (N°2)
11 Déblais m3 3273 400,00 1 309 200,00
Remblais 2 183,49 400,00 873 396,00
Transport des terres 1089,51 150,00 163 426,00
Total 11 2 346 022,00
Epaississeur (N°2)
12 Déblais m3 2156,31 400,00 862 525,00
Remblais 1396,05 400,00 558 420,00
Transport des terres 760,26 150,00 114 039,00
Total 12 1 534 984,00
Lit de séchage (N°14)
13 Déblais m3 14891,86 400,00 5 956 744,00
12162,75 400,00 4 865 100,00
Remblais 2729,11 150,00 409 366,00
Transport des terres
Total 13 11 235 210,00
Total VIII.5 30 781 242,00
III.3. Coût de béton :
Cb= Cbp+ Cba .................(VIII.12)
Avec :
Cb : Cout de béton.
Cbp : Cout de béton de propreté.
Cba : Cou béton armé (volume du béton armé utilisé pour chaque ouvrage × prix unitaire).
III.3.1. Coût de béton de propreté (Cbp) :
Le béton de propreté est un béton maigre (béton faiblement dosé en ciment). Il est étalé sur le
sol ou en fond de fouilles - ou fond de coffre - afin de créer une surface de travail plane et non
terreuse. Il protège le sol des intempéries et permet de travailler « au propre » d'où son nom.

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Il évite également le contact de la terre avec le béton de fondation. Non structurel, il est coulé
sur des épaisseurs ne dépassant pas 5 à 10 cm. [10]
Cbp = Surface horizontale de l’ouvrage × 0,01 × Prix unitaire ............(VIII.13)
III.3.2. Coût du béton armé (Cba) :
Le coût de béton armé est donné par la formule suivante :
Cba=Pu * Vba ..............(VIII.14)
Avec :
Pu : prix unitaire (Pu= 35000 DA).
Vba : volume du béton armé.
Vba= Vm+ Vr ...............(VIII.15)
Vm : volume du béton des murs de chaque ouvrage.
Vm = em *p * H.............. (VIII.16)
Vr : Volume du béton pour le radier de chaque ouvrage.
Vr= er * Sh ...............(VIII.17)
Avec :
em : L’épaisseur des murs des ouvrages em =0.15 à 0.4 m
- On prend em =0.4 m.
er : L’épaisseur du radier des ouvrages est prise entre 0.3 et 0.4m
- On prend er =0.4m.
P : Périmètre de l’ouvrage en m.
H : hauteur de l’ouvrage en m.
Tableau VIII.6 : Evaluation des coûts de béton :
N° Désignation des travaux U Quant. P.U. P.T. (DA)
Déversoir d'orage 1
1 Béton de propreté m3 0,513 8 000,00 4 104,00
Béton armé 84,84 35 000,00 2 969 400,00
Total 1 2 973 504,00
Déversoir d'orage 2
2 Béton de propreté m3 0,552 8 000,00 4 413,00
Béton armé 91,544 35 000,00 3 204 040,00
Total 2 3 208 453,00
Dégrilleur grossier (N°1)
3 Béton de propreté m3 0,01 8 000,00 67,00
Béton armé 1,135 35 000,00 39 725,00
Total 3 39 792,00
Station de relevage (N°1)
4 Béton de propreté m3 0,1134 8 000,00 907,00
Béton armé 12,67 35 000,00 443 450,00
Total 4 444 357,00
Fosse à bâtards (N°1)
5 Béton de propreté m3 0,04 8 000,00 320,00
Béton armé 10,216 35 000,00 357 560,00
Total 5 357 880,00

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Dégrilleur fin (N°1)


6 Béton de propreté m3 0,01 8 000,00 110,00
Béton armé 1,712 35 000,00 59 920,00
Total 6 60 030,00
Dessableur-Déshuileur (N°2)
7 Béton de propreté m3 0,545 8 000,00 4 357,00
Béton armé 66,07 35 000,00 2 312 450,00
Total 7 2 316 807,00
Bassin d'aération (N°2)
8 Béton de propreté m3 20,25 8 000,00 162 000,00
Béton armé 1134 35 000,00 39 690 000,00
Total 8 39 852 000,00
Regard de dégazage (N°2)
9 Béton de propreté m3 0,207 8 000,00 1 656,00
Béton armé 51,8 35 000,00 1 813 000,00
Total 9 1 814 656,00
Clarificateur (N°2)
10 Béton de propreté m3 8,31 8 000,00 66 480,00
Béton armé 534,70 35 000,00 18 714 500,00
Total 10 18 780 980,00
Bassin de chloration (N°2)
11 Béton de propreté m3 5,45 8 000,00 43 600,00
Béton armé 329,93 35 000,00 11 547 550,00
Total 11 11 591 150,00
Epaississeur (N°2)
12 Béton de propreté m3 1,57 8 000,00 12 560,00
Béton armé 184,47 35 000,00 6 456 450,00
Total 12 6 469 010,00
Lit de séchage (N°14)
13 Béton de propreté m3 38,99 8 000,00 311 920,00
Béton armé 1837,02 35 000,00 64 295 840,00
Total 13 64 607 760,00
Total VIII.6 152 516 380,00
III.4. Coût total du génie civil :
Le coût total du génie civil est la somme des deux coûts calculés précédemment :
(La somme du cout total du béton armé et le coût total du terrassement)
CGC = Ct + Cb .................(VIII.18)
Avec :
CGC : Coût total de génie civil.
Ct : Coût de terrassement.
Cb : Coût de béton.
CGC = 30 781 242,00 + 152 516 380,00 CGC = 183 297 622,00 DA

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

III.5. Le coût des conduites (collecteurs) en béton armé :


Tableau VIII.7 : Evaluation du coût des conduites :
Tronçon Diamètre (mm) Prix ml Longueur Coût
R1-R2 350 2 192,96 21 46 052,16
R2-R3 350 2 192,96 20 43 859,2
R3-R4 350 2 192,96 24 52 631,04
R4-R5 350 2 192,96 40 87 718,4
R5-R6 350 2 192,96 50 109 648
R6-R7 350 2 192,96 57 124 998,7
R7-R8 350 2 192,96 55 120 612,8
R8-R9 350 2 192,96 31 67 981,76
R9-R10 350 2 192,96 30 65 788,8
R11-R12 350 2 192,96 30 65 788,8
R12-R13 350 2 192,96 20 43 859,2
R13-R14 350 2 192,96 20 43 859,2
R14-R15 350 2 192,96 20 43 859,2
R15-R16 350 2 192,96 50 109 648
R16-R17 350 2 192,96 50 109 648
R17-R18 350 2 192,96 50 19 648
R18-R19 350 2 192,96 35 76 753,6
R19-R20 350 2 192,96 35 76 753,6
R20-R21 350 2 192,96 40 87 718,4
R21-R22 350 2 192,96 40 87 718,4
R22-R23 350 2 192,96 40 87 718,4
R23-R24 350 2 192,96 30 65 788,8
R24-R25 350 2 192,96 50 109 648
R25-R26 350 2 192,96 50 109 648
R26-R27 350 2 192,96 50 109 648
R27-R28 350 2 192,96 50 109 648
R28-R29 350 2 192,96 50 109 648
R29-R30 350 2 192,96 50 109 648
R30-R31 350 2 192,96 50 109 648
R31-R32 350 2 192,96 50 109 648
R32-R33 450 2 920,93 50 146 046,5
R33-R34 450 2 920,93 35 102 232,6
R34-R35 450 2 920,93 40 116 837,2
R35-R36 450 2 920,93 40 116 837,2
R36-R37 450 2 920,93 50 146 046,5
R37-R38 450 2 920,93 50 146 046,5
R38-R39 450 2 920,93 50 146 046,5
R39-R40 450 2 920,93 45 131 441,9

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

R40-R41 450 2 920,93 50 146 046,5


R41-R42 450 2 920,93 50 146 046,5
R42-R43 450 2 920,93 52 151 888,4
R43-R44 450 2 920,93 52 151 888,4
R44-R45 450 2 920,93 50 146 046,5
R45-R46 450 2 920,93 50 146 046,5
R46-R47 450 2 920,93 52 151 888,4
R47-R48 450 2 920,93 50 146 046,5
R48-R49 450 2 920,93 50 146 046,5
R49-R50 450 2 920,93 50 146 046,5
R50-R51 450 2 920,93 50 146 046,5
R51-R52 450 2 920,93 40 116 837,2
R52-DV02 900 4 772,00 10 47 720
DV02-SR 500 3 300,00 50 165 000
SR-STEP 450 2 920,93 116 338 827,9
Total 2320 5 949 193,4,00
III.6. Le coût de la conduite de refoulement en Polyester Renforcé de fibres de verre
(PRV) :
Tableau VIII.8 : Le coût de la conduite de refoulement :
DN (mm) Dext (mm) Prix du ml (DA) Longueur (m) Prix total (DA)
600 633 14 790 135 1 996 650,00
III.7. Le coût total des conduites :
Ctot.c = Cc.ba + Cc.prv ................(VIII.19)
Avec :
Ctot.c : coût total des conduites.
Cc.ba : coût des conduites en béton armé.
Cc.prv : coût de la conduite de refoulement en PRV.
Ctot.c = 5 949 193,4,00 + 1 996 650,00 Ctot.c =7 945 843,00 DA
III.8. Le coût des équipements électriques et des installations hydromécaniques :
Le coût des équipements électriques et des installations hydromécaniques est estimé à
40% des coûts de génie civil et des conduites donc :[7]
Céq = 40% (CGC + Ctot.c ) ................(VIII.20)
Avec :
Céq : coût des équipements.
CGC : coût total de génie civil.
Ctot.c : coût total des conduites.
Céq = 40% (183 297 622,00 + 7 945 843,00) C éq = 191 243 465,00 DA

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

III.9. Les coûts des voiries et réseaux divers (CVRD) :


Les coûts des voiries et réseaux divers sont estimés de 10 % de coût total de génie civil.[7]
CVRD = 10% . CGC ................(VIII.21)
Avec :
C VRD : coût des voiries et réseaux divers.
CGC : coût total de génie civil.
CVRD = 10% . 183 297 622,00 CVRD = 18 329 762,00 DA
III.10. Le coût total des investissements de la station d’épuration :
C tot.inv = C inst. chant + C GC + Ctot.c + Céq + C VRD ................(VIII.22)
Avec :
C tot.inv : coût total d'investissement.
C inst. chant : coût total d'installation de chantier.
C GC : coût total de génie civil.
Ctot.c : coût total des conduites.
C éq : coût des équipements.
CVRD : coût des voiries et réseaux divers.
C tot.inv = 1.720.000,00 + 183 297 622,00 + 7 945 843,00 + 191 243 465,00 + 18 329 762,00
C tot.inv = 402 536 692,00 DA
III.11. Coût de fonctionnement des systèmes d’épuration :
Le coût de fonctionnement d’un système d’épuration intègre deux (02) paramètres :
- Le coût d’exploitation
- Le coût de renouvellement des équipements électromécaniques
III.11.1. Coût d’exploitation :
Les coûts d’exploitation afférents au fonctionnement des systèmes d’épuration relèvent de
plusieurs prestations :
 La main d’œuvre et la surveillance de la station ;
 L’énergie électrique nécessaire au fonctionnement des équipements
électromécaniques ;
 L’entretien périodique des équipements, y compris les pièces de rechange
d’usure.[2]
En terme normatif, le coût annuel engendré par l’exploitation, représente environ 10 % du
coût des équipements.
III.11.1.1. Le coût de main d’œuvre :
Coût de main d’œuvre est estimé à 5% du coût d’investissement total :
Cm.o = 5%. Ctot.inv................(VIII.23)
Cm.o = 5%. 402 536 692,00 Cm.o = 20 126 835,00 DA
III.11.1.2. Le coût des agents chimiques pour la désinfection des eaux usées:
Le coût des agents chimiques pour la désinfection des eaux usées est calculé en tenant compte
du débit moyen annuel des eaux usées, de la dose moyenne des agents chimiques et de leurs
prix.

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Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Le débit moyen annuel des eaux usées à l’horizon 2063 est 1 966 693 m3/an.
D’après les calculs, la dose du chlore actif est de 43,11 kg du chlore par jour. La
consommation annuelle du chlore sera de 15 735,15 kg/an.
Le prix d’un tonne de javel est 42 071 DA/t, la masse consommé par an est de 15,74 t/an
le coût annuel est de :
C javel = Ma . Pu................(VIII.24)
Avec :
C javel : Coût de javel.
Ma : Masse annuelle de javel (chlore).
Pu : Prix unitaire (15,74 t/an).
Cjavel = 15,74. 42 071 Cjavel = 662 198,00 DA
III.11.1.3. le coût de l’énergie (consommation électrique) :
Les frais d’énergie sont calculés par la formule suivante :
Ce = Ps.eff . Qmoy.h . Pu ................(VIII.25)
Avec :
Ce : Coût de l'énergie électrique.
Ps.eff : Puissance spécifique effective, est estimée à 593,41 W/m3
Qmoy.h : Le débit moyen horaire Qm.h = 224,5 m3/h.
Pu : Prix d’un KW/h qui est égal à 4,179 DA
Ce = 593,41.10-3. 224,5. 4,179 Ce = 557,00 DA
III.11.1.4. Le coût général d’exploitation :
C’est la somme des frais d'exploitation total en DA
Ctot.exp = Cm.o + Cjavel + Ce ................(VIII.26)
Avec :
Ctot.exp : coût total d'exploitation.
Cm.o : coût de main d'œuvre.
Ce : coût de l'énergie électrique.
Ctot.exp = 20 126 835,00 + 662 198,00 + 557,00 Ctot.exp = 20 789 590,00 DA
III.11.2. Le coût renouvellement des équipements électromécaniques :
Le renouvellement est lié à la notion de durée de vie, qui est une caractéristique difficile à
définir ; car il existe la durée de vie matérielle (effective) et la durée de vie technologique.
La durée de vie est différenciée pour :
- Les ouvrages de génie-civil, atteignant trente (30) ans.
- Les équipements électromécaniques ; atteignant à peine dix (10) ans.
La durée de vie est tributaire de certains phénomènes qui sont :
- Les conditions climatiques (grandes chaleurs, différences de températures entre le jour et
la nuit, vents de sable).
- La technicité du personnel d’exploitation.
Le coût de renouvellement des équipements électromécaniques est estimé à 5% du coût
d’investissement total :
Cr.e = 5%. C tot.inv ................(VIII.27)

Page 101
Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

Avec :
Cr.e : coût de renouvellement des équipements électromécaniques.
C tot.inv : coût total d'investissement.
Cr.e = 0,05 x 402 536 692,00 Cr.e = 20 126 835,00 DA
III.11.3. Le coût total de fonctionnement :
Ctot.fonct = Ctot.exp + Cr.e ................(VIII.28)
Avec :
Ctot.fonct : coût total d'investissement.
Ctot.exp : coût total d'investissement.
Cr.e : coût de renouvellement des équipements électromécaniques.
Ctot.fonct = 20 789 590,00 + 20 126 835,00 Ctot.fonct = 40 916 425,00 DA
III.12. Calcul du prix de revient de l’épuration d’un m ³ d’eaux usées :
Le prix de revient de l’épuration d’un m³ des eaux usées peut être calculé d’après la formule
suivante :
................(VIII.29)

Avec :
I : Frais d’investissement annuel (la somme des frais en DA).
F : Frais de fonctionnement annuel (la somme des frais en DA).
Qa : Volume des eaux usées épurées par an en m³.
On a :
3
a m an jm 365 5388 2 365 1 966 693 m3 an
E = 14 605 830,00 DA
S S= 225,48 DA/m3
1 966 693
Donc, d’après les calculs le prix de revient de l’épuration d’un m³ d’EU est de DA.
III.13. La durée d’amortissement de projet :
Le coût réel d’un m3 d’eau épurée, prend en considération les frais d’investissement en plus
des frais d’exploitation, ce qui fait que le coût d’un m3 d’eau épurée est presque le double
de prix de revient calculé auparavant, et c’est pour cela qu’on calcule la durée
d’amortissement de projet, qui indique la durée d’exploitation de la STEP durant laquelle les
frais d’investissement sont récupérés,
Soit :
Le coût total d’investissement est de : 402 536 692,00 DA
Le débit journalier desservi à l’horizon 2063 est de : 5388,2 m3/j.
Le prix de revient d’un m3 d’eau épurée est de : 225,48 DA
Le prix de revient annuel d’épuration : 5388,2× 365 ×225,48 = 443 449 938,00 DA/an.
Donc :
La durée d’amortissement de projet est :
................(VIII.30)

T T = 1 an

Page 102
Chapitre VIII : Étude technico-économique de la STEP

III.14. Le coût total de la station :


CSTEP = C tot.inv + Ctot.fonct ................(VIII.31)
Avec :
CSTEP : coût total de la STEP.
C tot.inv : coût total d’investissement.
Ctot.fonct : coût total de fonctionnement.
CSTEP = 402 536 692,00 + 40 916 425,00
CSTEP = 443 453 117,00 DA soit 445 millions de centimes.
IV. Conclusion :
À travers une étude technico-économiques de la future station d'épuration de la commune de
SIDI BEN ADDA ; nous sommes arrivées à conclure, qu’après 1 an d’exploitation de la
STEP, le mètre au cube (m3) d’eau épurée baisse, et devient moins que le prix de revient
calculé auparavant. En effet, on estime que notre projet est bien rentable d’où on suggère la
réalisation de notre station d’épuration.

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Chapitre IX :
La réutilisation des
eaux épurées
Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

I. Introduction :
Actuellement, les rejets de localité de la zone d’étude se fond en partie ou en totalité
directement dans l’oued Sennane sans aucun traitement préalable.
Réutiliser les eaux usées d'une collectivité à des fins agricoles consiste à récupérer les eaux
d'égout, après qu'elles aient été traitées dans une station d'épuration, à les stocker et à les
utiliser pour irriguer des cultures ou arroser des espaces verts ou bien encore des terrains de
sport.
Les eaux usées peuvent véhiculer des nombres importants de microorganismes pathogènes. Si
des précautions particulières ne sont pas prises, l'utilisation agricole des eaux résiduaires peut
contribuer à la transmission des maladies d'origine hydrique.
L'objectif du traitement préalable à l'irrigation est précisément de réduire considérablement,
sinon d'éliminer en totalité, les risques sanitaires. Le traitement des eaux d'égout qui doit être
adapté à la nature du milieu irrigué et au mode d'irrigation est donc indispensable.
II. Origine de l’eau réutilisée :
Les eaux usées utilisées proviennent des rejets d’eaux urbaines de la commune de SIDI BEN
ADDA, c'est-à-dire des eaux domestiques résiduaires lesquelles sont susceptibles de se
mélanger en proportion plus ou moins importante aux eaux résultants d’activités diverses
raccordées au réseau d’assainissement.
II .1. Biodégradabilité et nature de rejet :
Un effluent brut du type domestique présente les caractéristiques suivantes :
 DCO inférieur ou égal à 750 mg/l
 DCO/DBO5 inférieur ou égal à 2,5
Les valeurs de DBO5 et de DCO ainsi que le rapport DCO/DBO5 sont consignées au tableau
V.4 (voir le chapitre V).
II. 2. Teneur nécessaire en substances nutritives :
Dans le cas de la ville de SIDI BEN ADDA Les résultats d’analyses enregistrés pour les trois
rejets montrent que, les teneurs en phosphate sont comprises entre 30,89 mg/l et 56,9 mg/l,
avec une moyenne de 44,79 mg/l, et pour l’azote ammoniacal, elles sont comprises entre 39,65
mg/l et 97,9 mg/l, avec une moyenne de 68,84 mg/l..
Il est indispensable de vérifier les proportions N /DBO5 et P /DBO5 :
Si : - N/ DBO5 ≥ 05%
- P/DBO5 ≥ 0,6% Pas d’apport de phosphore et d’azote.
Si : - N/ DBO5 ≤ 05%
- P/DBO5 ≤ 0,6% Il nécessaire de prévoir un poste d’apport de
phosphore et d’azote.
Vu des résultats obtenus dans le tableau V.5 (voire le chapitre V) nous pouvons conclure
que les proportions en azote et phosphore sont suffisantes pour l’enclenchement du processus
épuratoire, ce qui assure aux bactéries épuratrices pour se développer en dégradant les
matières organiques biodégradables
Les eaux usées de la commune de SIDI BEN ADDA ne peuvent être rejetées dans un milieu
récepteur sans traitement préalable.
Les eaux usées de la commune de SIDI BEN ADDA peuvent être traitées par des systèmes
d’épurations réservés aux eaux usées urbaines.
Nb : les bulletins d’analyse sont indiqués dans le chapitre V.

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

II.3. Rendement d’épuration :


Le traitement sera proposé avec une qualité de rejet conforme aux normes ci-après :
 M.E.S < 30 mg/l au bout de 2 heures.
 D.B.O < 30 mg/l au bout de 24 heures.
< 40 mg/l au bout de 02 heures.
 D.C.O < 90 mg/l au bout de 24 heures.
< 120 mg/l au bout de 2 heures.
- Substances azotées et phosphorées :
 Niveau N K 2 (azote organique + azote ammoniacal) :
- 15 mg/l sur 02 heures.
- 10 mg/l 24 heures.
 Niveau NGL1 (azote global) :
- 25 mg/l sur 02 heures.
- 20 mg/l 24 heures.
 Niveau PT1 :
- 80% d’élimination.
- Ou 2 mg/l sur 24 heures.
III- Réutilisation des eaux épurées
A. Préambule :
Les eaux résiduaires épurées constituent une solution alternative importante pour résoudre en
même temps deux problèmes :
- Combler le déficit de la ressource en eau.
- Protéger l’environnement.
L’irrigation des cultures agricoles ou d’espaces verts (tel que l’arrosage des parcs etc...) est le
moyen le plus connu de réutilisation des eaux usées urbaines épurées.
B. Utilisateurs potentiels :
Vu, la configuration du terrain assiette d'implantation de la station d'épuration et compte tenu
des activités actuelles et futures de la ville de SIDI BEN ADDA l'utilisateur potentiel de l'eau
épurée sera le secteur de l'agriculture.
C. Irrigation au moyen d’eaux usées épurées :
La réutilisation des eaux usées apporte des bénéfices supplémentaires et améliore, dans
certains cas, les rendements des cultures.
Par ailleurs, pour l’irrigation destinée à des produits agricoles à consommer crus ou même
pour l’abreuvement du bétail, les contraintes de santé publique ou les coûts économiques ont
pour l’instant écarté toute réalisation importante.
Afin de garantir la protection de la santé publique, des normes et réglementation strictes
adoptées à la spécificité des différentes cultures agricoles devront être respectées

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

IV. Annexes spécifications des eaux usées épurées utilisées à des fins d'irrigation :
IV.1. Paramètres microbiologiques :
Tableau IX.1 : Paramètres microbiologiques :
Groupes de cultures Paramètres microbiologiques
Coliformes fécaux Nématodes intestinaux
(CFU/100ml) (œufs/1) (moyenne
(moyenne géométrique arithmétique)
Irrigation non restrictive. Culture de produits <100 Absence
pouvant être consommés crus.
Légumes qui ne sont consommés que cuits. <250 <0.1
Légumes destinés à la conserverie ou ‡ la
transformation non alimentaire.
Arbres fruitiers (1). Seuil recommandé <1
Cultures et arbustes fourragers (2).
<1000
Cultures céréalières.
Cultures industrielles (3).
Arbres forestiers. Plantes florales et
ornementales (4).
Cultures du groupe précédent (CFU/100ml) Pas de normes Pas de normes
utilisant l'irrigation localisée (5) (6) recommandées recommandées
Source : journal officiel de la République Algérienne; N°10-149; 28/05/2010.
(1)- L'irrigation doit s'arrêter deux semaines avant la cueillette. Aucun fruit tombé ne doit être
ramassé sur le sol. L'irrigation par aspersion est évitée
(2)- Le pâturage direct est interdit et il est recommandé de cesser l'irrigation au moins une
semaine avant la coupe.
(3)-Pour les cultures industrielles et arbres forestiers, des paramètres plus permissifs peuvent
être adoptés.
(4)- Une directive plus stricte (<200 coliformes fécaux par 100 ml) est justifiée pour
l'irrigation des parcs et des espaces verts avec lesquels le public peut avoir un contact direct,
comme les pelouses d’hôtels.
(5)- Exige une technique d'irrigation limitant le mouillage des fruits et légumes.
(6)- A condition que les ouvriers agricoles et la population alentour maitrisent la gestion de
l'irrigation localise et respectent les règles d'hygiène exigées. Aucune population alentour

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

IV.2. Paramètres physico – chimiques :


Tableau IX.2 : Paramètres physico-chimique :
Paramètres Unités Concentration maximale
admissible
Physique : Ph - 6.5 ≤ pH ≤ 8.5
Mes Mg/l 30
Ce Ds/m 3
Infiltration le SAR Ds/m
= 0.2
0 - 3 CE 0.3
3–6 0.5
6 – 12 1.3
12 – 20 3
20 - 40
Chimiques : DBO Mg/l 30
DCO Mg/l 90
CHLORURE (ci) Meq/l 10
AZOTE (NO3 - N) Mg/l 30
Bicarbonate Meq/l 8.5
(HCO3)
Eléments toxiques : Aluminium Mg/l 20.0
Arsenic Mg/l 2.0
Béryllium Mg/l 0.5
Bore Mg/l 2.0
Cadmium Mg/l 0.05
Chrome Mg/l 1.0
Cobalt Mg/l 5.0
Cuivre Mg/l 5.0
Cyanures Mg/l 0.5
Fluor Mg/l 15.0
Fer Mg/l 20.0
Phénols Mg/l 0.002
Plomb Mg/l 10.0
Lithium Mg/l 2.5
Manganèse Mg/l 10.0
Mercure Mg/l 0.01
Molybdène Mg/l 0.05
Nickel Mg/l 2.0
Sélénium Mg/l 0.02
Vanadium Mg/l 1.0
Zinc Mg/l 10.0
Source : journal officiel de la République Algérienne; N°10-149; 28/05/2010.
(*) : Pour type de sols à texture fine, neutre ou alcalin.
Contraintes :
Les problèmes posés par l’amenée au point voulu et la distribution des eaux usées épurées et
ayant subi un traitement complémentaire sont de même type que ceux posés par les eaux
naturelles.

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

Les deux principales contraintes à résoudre et à connaître sont :


- L’adaptation aux usages.
- L’élimination des obstacles physiologiques et culturels attachés à des eaux réputées
dangereuses.
 En particulier :
Lorsqu’on envisage de se servir d’effluents pour irriguer, on devra évaluer leurs
caractéristiques microbiennes et biochimiques. Ces valeurs devront alors être comparées aux
normes de santé publique, compte tenu de la culture, du sol, du réseau d’irrigation et de la
consommation des produits.
C’est seulement quand l’effluent satisfait à ces normes qu’on procédera à une évaluation
d’après les critères chimiques comme les sels dissous, la teneur relative en sodium et les ions
toxiques.
Tableau IX.3 : Normes de rejet d’une station d’épuration : concentrations maximales autorisées en
azote et phosphore :
Concentration
maximale autorisée (mg/l)
Zone sensible à l'azote (NGL)* 10à15
Zone sensible au phosphore (PT) 1à2
Ces exigences se réfèrent à une température de l'eau du réacteur biologique aérobie de la
station d'épuration d'au moins 12° C. Cette condition de température peut être remplacée par
la fixation de périodes d'exigibilité déterminées en fonction des conditions climatiques
régionales.
Source :
La Réutilisation des eaux usées épurées : risques sanitaires et faisabilité en Île-de-France
V. Normes à respecter :
Des normes très sévères commencent à être établies pour les divers usages de l’eau (vie
piscicole, baignade...) qui précisent les teneurs limites des différents composants qu’elle a
dissous ou transportés pour permettre une utilisation sans risques.
Tableau IX.4 : Comparatif les éléments nutritifs des eaux usées par rapport à la norme de la qualité
des eaux réutilisées :
Eaux usées Normes
Azote ( N) mg/l 53,54 10à 15
Phosphore ( P) mg/l 14,29 1à2
On remarque dans ce tableau comparatif qu’un amendement supplémentaire en Phosphore
n’est pas nécessaire car l’apport en lui-même est légèrement supérieur à la normale.
Il est a signalé que ce léger excès sera éliminé lors du traitement biologique qui assure un
rebattement du phosphore de plus de 20%.
VI. Utilisation des boues d'épuration produites :
Les boues produites par la station d'épuration des eaux usées urbaines de la ville de SIDI BEN
ADDA peuvent être valorisées en agriculture, du fait de leur composition et richesse en
matière fertilisantes et organiques
Pour cela, il est nécessaire de procéder à un contrôle analytique constant des boues qui seront
issues de l’épuration. Conjointement, il faut prendre des mesures visant à en améliorer la
qualité.

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

Le contrôle concernera :
- L’analyse des substances nutritives présentes (azote et phosphore) ;
- L’analyse de la teneur en métaux lourds qui s’avère déterminante.
Les valeurs indicatives des teneurs admissibles en métaux lourds des boues qui ne permettent
pas un épandage dans l’agriculture, sont données dans le tableau suivant :
Tableau IX.5 : Utilisation en agriculture des boues issues du traitement des rejets urbains :
Eléments Valeurs de références Valeurs limites
mg/kg de matière sèche mg/kg de matière sèche
Fer (Fe) - -
Manganèse (Mn) - -
Cuivre (Cu) 1000 2000
Zinc (Zn) 3000 6000
Chrome (Cr) 1000 2000
Nickel (Ni) 200 400
Cadmium (Cd) 20 40
Plomb (Pb) 800 1600
Mercure (Hg) 10 20
Etain (Sn) - -
Cr + Zn + Ni + Zn 4000 8000
Source : Norme NFU 44.041.
De plus, afin d'assurer la protection des nappes phréatiques, les boues ne peuvent être
épandues que sur des terrains agricoles favorables qui ont été déterminés par une étude
globale des potentialités de valorisation.
Un suivi agronomique des quantités de boues épandues et de la qualité des sols récepteurs est
nécessaire.
VI.1. Les éléments “ indésirables ” et les seuils de tolérance admis ; comparaison avec
quelques engrais :
Trois sortes d’éléments sont présents (ou susceptibles de l’être) dans les boues :
• Des éléments utiles,
• Des éléments indésirables,
• Des micro-organismes pathogènes.
La nature chimique d’une boue et surtout la présence d’éléments indésirables tient avant tout
à la qualité des eaux qui arrivent à la station d’épuration et donc à la rigueur avec laquelle la
police des réseaux règle les affluents de la station. En soi, une station d’épuration ne génère
pas de produits polluants.

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

VI.1.1. Les éléments utiles :


La composition en éléments fertilisants (ordre de grandeur) de ces éléments dans les boues les
plus communément rencontrées est donnée dans le tableau suivant :
Tableau IX. 6 : La composition des éléments utiles dans les boues les plus communément
rencontrées :
Boue Boue Boue Boue chaulée Boue
liquide pâteuse sèche compost.

Teneur en matières sèches MS 2à7 16 à 22 90 à 95 25 à 40 40 à 60

Teneur en matières organiques 65 à 70 50 à 70 50 à 70 30 à 50 80 à 90


% MS
Teneur en matières minérales 30 à 35 30 à 50 30 à 50 50 à 70 10 à 20
% MS
PH 6,5 à 7 7à8 6à8 9 à 12 6à7

Rapport Carbone/azote (C/N) 4à5 5à6 4à6 8 à 11 15 à 25

Azote (kg N/T brute) 1 2à4 8 à 12 30 à 50 6à9 5à9

Phosphore (kg P205/T brute) 2à3 6à9 50 à 70 6 à 10 6à8

Potasse (kg K20/T brute) 0,9 0,8 5 1 1à2

Source : ADEME; 2008.


On note le rapport C/N élevé des boues chaulées ainsi que leur PH évidemment basique par
rapport aux autres types de boues.
1 à 80-90% sous forme organique et 10-20% sous forme ammoniacale si la boue est liquide.
On retiendra de plus que les éléments nutritifs ne sont pas immédiatement disponibles pour
les plantes puisqu’ils sont en général présents sous une forme organique et qu’ils le
deviendront seulement après leur minéralisation réalisée par les micro-organismes du sol dont
l’activité est liée aux conditions climatiques (température, humidité …).
Si, dès la première année de l’épandage, la biodisponibilité du phosphore est facilement
obtenue, elle est différente pour l’azote puisqu’elle est de 40-60% pour une boue liquide, de
30-35% pour une boue pâteuse, 25-40% pour une boue sèche, de 30-40% pour une boue
chaulée et de 10% seulement pour une boue compostée.
Parmi ceux-ci on distingue les éléments traces métalliques (ETM), les composés traces
organiques (CTO) et les micro-organismes pathogènes.
VI.1.2. Les éléments traces métalliques (ETM) :
Les éléments traces métalliques sont normalement présents dans les sols et certains sont
indispensables à la croissance des plantes (ils sont appelés oligo-éléments). Dans l’ensemble
(tableau V.5 chapitre V), la concentration de ces ETM dans les boues est faible, et très
inférieure lorsqu’on rapproche la valeur de chaque ETM à la valeur limite réglementée. Mais
on sait aussi que, dans certaines situations (précipitations pluviales répétées par exemple), les
valeurs d’ETM peuvent atteindre des niveaux plus élevés que les valeurs moyennes
rapportées.

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

VI.1.3. Les composés traces organiques (CTO) :


Ce sont des produits chimiques (hydrocarbures et leurs dérivés, produits de dégradation,
solvants …) qui résultent essentiellement de l’automobile et engins motorisés, des activités
industrielles dans une moindre mesure du fait des 3 réglementations de plus en plus suivies
mais également de pratiques domestiques irrespectueuses des règles.
Les précipitations pluviales et le lessivage des chaussées interviennent largement dans cet
apport de CTO dans les boues (tout comme pour ce qui touche à la présence du plomb).
Ces produits sont plus ou moins dégradés par l’activité microbiologique du sol et à
concentration élevée, ils peuvent devenir toxiques pour les micro-organismes essentiels à la
fertilité des sols.
VI.1.4. Comparaison des teneurs en ETM de certains engrais et produits utilisés en
agriculture :
Le tableau IX.7 donne, à titre indicatif, les résultats de mesures réalisées sur un certain
nombre de produits utilisés en agriculture. Même si les teneurs en ETM peuvent varier selon
leur origine, les types de produits et leur fabrication, aucun de ces produits ne peut se
prévaloir d’être exempt de traces d’éléments “ indésirables”. Sur le plan pratique, ces
informations indiquent en tout cas que l’évaluation des flux d’ET apportés au sol doit, pour
être rigoureuse, tenir en compte toutes les sources possibles d’apports.
Tableau IX.7 : Teneur de quelques engrais et produits organiques en ETM
(Fourchette de variation en g /T de matière sèche) :
Cd Cr Cu Hg Ni Pb Se Zn

Boues d’épuration 0,7-8 30-110 170-500 0,7-6 20-60 55-220 0,3-20 500-
1400
Engrais azotés 0-10 6-10 5-10 0-1 1-10 0,5-10 0,1-5 2-10
Engrais phosphatés 9-100 90-1500 10-60 0-0,2 5-70 0,5-40 * 50-600
Engrais potassiques 0,1-2 0,1-15 0,1-10 0-0,2 0,1-3 5-15 * 1-15
Fumiers de bovins 0,3-1,5 5-60 5-40 0,1-0,6 6-40 5-90 * 75-500
Source : ADEME – Boues d’épuration; 2008.
 Plusieurs remarques à ce tableau :
1) Les teneurs en ETM varient, au sein d’une même catégorie selon les types de produits, leur
origine et leur fabrication ;
VI.2. Les volumes de boues produits par habitant :
Les boues constituent le principal des sous-produits issus du traitement de l’eau.
Il est utile cependant, pour replacer la question des boues dans le cadre général du cycle de
l’eau et dans celui des déchets en général, de rappeler certaines grandeurs et l’ordre de celles-
ci.
Un habitant produit 150 à 200 litres d’eau usée par jour ce qui correspond à :
- 70 à 90 g de matières en suspension (ou M.E.S, matières non dissoutes),
- 60 à 70 g de matières organiques, exprimés en DBO5,
- 15 à 17 g de matières azotées, exprimés en N,
- 4 g de phosphore, exprimés en P,
- plusieurs milliards de microorganismes (par 100ml d’eau usée).

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Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

VI.2.1. Gestion des boues :


La gestion d’un système de boues activées doit nécessairement être basée sur un bilan de
masse qui tient compte de l’affluent, de l’effluent, des boues extraites et de la cinétique
biologique dans le réacteur. Le volume des bassins d’aération doit être suffisant pour que le
substrat ait le temps d’être transformé en biomasse.
Cependant, il ne doit pas être trop grand, afin de pouvoir maintenir une concentration
suffisante de biomasse dans les bassins tout en limitant l’âge des boues pour favoriser une
qualité de biomasse propice à sa floculation et à sa décantation. Il faut s’assurer que la masse
biologique pouvant être engendrée sous différentes conditions d’exploitation est suffisante
compte tenu du volume de réacteur choisi. Une conception basée uniquement sur un temps de
résidence hydraulique n’est pas acceptable. Le tableau ci-dessous récapitule les paramètres
qui influent sur le bilan massique dans un réacteur biologique.
VI.2.2. Types :
On distingue différents types de boues selon les traitements appliqués pour épurer l'eau.
 Les boues primaires : Ce sont les dépôts récupérés par une simple décantation des eaux
usées (dans les décanteurs-digesteurs par exemple. Elles présentent des concentrations
élevées en matières minérales (sables, terre…) mais aussi en matière organique pouvant
évoluer.
 Les boues physico-chimiques : elles ressemblent aux boues primaires sauf que durant le
traitement de l'eau usée, il a été rajouté un réactif (sels de fer, d'aluminium, et autres
agents floculant) pour agglomérer les fines particules et améliorer la décantation.
 Les boues biologiques : elles sont aussi appelées boues secondaires, elles proviennent
d'une épuration biologique des eaux (boues activées, disques biologiques, lits
bactériens…). Ces boues, de concentrations médiocres (10 g/l), sont très organiques car
elles sont principalement constituées de corps bactériens et de leurs sécrétions. On
distingue aussi :
 Les boues mixtes constituées d'un mélange de boues primaires et biologiques, elles
proviennent de la plupart des stations de traitement complètes.
 Les boues d'aération prolongée, obtenues sans décantation primaire avec des matières
polluantes intensivement aérées. Les boues sont peu concentrées, moins organiques et
donc moins susceptibles de produire des nuisances.
VI.2.3. Caractéristiques :
Une boue est aussi représentée par plusieurs données numériques qui permettent de la
caractériser.
 La siccité :
Les boues sont constituées d'eau et de matières sèches. La siccité est le pourcentage
massique de matière sèche. Ainsi une boue avec une siccité de 10 % présente une
humidité de 90 %.
 Le taux de matières volatiles sèches (MVS).
La matière sèche est constituée de matières minérales et de matières organiques qui
sont appelées matières volatiles sèches. La concentration en MVS est un taux par
rapport à la matière sèche totale. Le suivi de ce taux permet de connaître la stabilité
d'une boue.
 La consistance.
C'est une donnée obligatoire à connaître pour toute manipulation des boues. La
consistance est un état physique dépendant de la siccité.
- Boues liquides / siccité de 0 à 10 %

Page 112
Chapitre IX : La réutilisation des eaux épurées

- Boues pâteuses / siccité de 10 à 25 %


- Boues solides / siccité de 25 à 85 %
- Boues sèche / siccité supérieure à 85 %
Selon les traitements d'épuration appliques les boues ont des caractéristiques différentes :
- Lit bactérien : siccité 2 à 5 % ; MVS 60 à 70 %
- Lagunage naturel : siccité 5 à 10 % ; MVS 30 à 60 %
- Décanteur-digesteur : siccité 4 à 7 % ; MVS 40 à 60 %
- Boues du bassin d'aération en station à boue activée : siccité 0,4 à 0,6 % ; Boues du
clarificateur en station à boue activée : siccité 1 %.
VII. Conclusion et recommandations :
Les eaux usées de la ville de SIDI BEN ADDA après épuration en station et traitement
complémentaire sont appelées eaux usées épurées. Elles sont employées pour des usages
agricoles, industriels et urbains au lieu d'être rejetées dans les milieux récepteurs.
La réutilisation d’eaux usées épurées de la ville de SIDI BEN ADDA pourrait ainsi avoir de
nombreuses applications comme l’irrigation, l'arrosage des parcs publics, des espaces verts,
des terrains de sport, des golfs mais aussi pour le lavage des véhicules, le lavage des rues, les
circuits incendie….etc.
La majorité des projets de réutilisation des eaux usées épurées ont une vocation agricole et
sont principalement destinés à l’irrigation.
Afin de garantir la protection de la santé publique, des normes et réglementation strictes
adoptées à la spécificité des différentes cultures agricoles devront être respectées.
Il est à signaler que les normes des métaux lourds des eaux usées de la région de SID BEN
ADDA sont conformes aux normes des rejets des eaux résiduaires.
Recommandations :
En cas où une réutilisation des eaux traitées pour l’irrigation sera décidée, les services
agricoles doivent contrôler les points suivants :
- Ne pas épandre des boues d’épuration non désinfectées sur des végétaux destinés à être
consommés crus.

- Le lieu d’épandage doit être à 100 m des zones habitées ou fréquentées par le public.
- Les services agricoles doivent contrôler les eaux traitées destinées à l’irrigation par des
analyses bactériologiques et parasitologiques tel que le nombre d’œufs d’helminthes par
litre et autres bactéries fécales (coliformes fécaux, salmonelle…etc.)
- Éviter des apports au voisinage immédiat des points d’eau pour éviter toute infiltration
- Éviter la contamination des boues par les métaux lourds (Zn, Cd, Cu, Pd, Ni…), le risque
n’est à craindre que dans les zones fortement urbanisées et industrialisées.
- Faire des analyses périodiques sur la qualité de boue après traitement.
- Protection adéquate du personnel de la station d’épuration par des mesures hygiéniques
élémentaire (vêtements adaptés au type de travail, masque anti poussière, lavage des
mains ….etc).

Page 113
Conclusion
Générale
Conclusion Générale

Au terme de ce travail, on peut conclure que l’installation d’une station d’épuration pour la
ville de SIDI BEN ADDA est une nécessité en vue de protéger la santé publique et le milieu
naturel contre la pollution engendrée par les rejets des eaux usées de cette région et aussi pour
la réutilisation de l’eau épurée résultante en irrigation.

Le traitement des eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel est devenu une priorité
nationale. Cette stratégie est adoptée en vue de protéger les ressources en eaux superficielles
et souterraines contre la pollution et préserver l’environnement.

La station d’épuration est projetée en aval de la zone d’étude, au niveau de la commune de


SIDI BEN ADDA pour pouvoir collecter efficacement l’ensemble des effluents d’eau usée.
La STEP est conçue pour un nombre d’habitant égal à 30615 à l’horizon 2063.

La chaîne de traitement envisagée commence par un traitement physique, suivi d’une


épuration biologique intensive, et se termine par un traitement tertiaire de désinfection. Le
choix du procédé d’épuration est porté sur les boues activées à faible charge qui s’adapte
mieux aux caractéristiques de la zone d’étude et à la nature des eaux usées à épurer.

Les résultats obtenus lors de cette étude montrent que les eaux usées générées par la station
d’épuration de SIDI BEN ADDA sont d’une qualité favorable permettant de les utiliser dans
le domaine agricole (l’irrigation), et qu’elles ne présentent aucun danger sur le milieu
récepteur.

Néanmoins, il faut toujours contrôler la qualité de l’eau épurée en procédant régulièrement


aux différentes analyses appropriées.

D’autre part, il est important que les techniques de la réutilisation des eaux usées épurées
soient bien maitrisées. Pour cela, il serait nécessaire de contrôler périodiquement la qualité de
l’eau.
Les analyses doivent être effectuées à la sortie de la station d’épuration et les comparer aux
normes nationales en vigueur.

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Annexes
Annexe N°1 : Reportage des Photos.

OUED SENNANE

SITE

DOUAR CHAFAA à 100 m

Photo N°1 : Site de la future station d'épuration des eaux usées de la commune de SIDI BEN
ADDA.

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Annexe N°1 : Reportage des Photos.

Photo N°2 : Rejet N°1 coté Sud.

Photo N°3 : Milieu Récepteur pour le rejet N°1.

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Annexe N°1 : Reportage des Photos.

Photo N°4 : Rejet N°2 coté Nord.

Photo N°5 : Milieu Récepteur pour le rejet N°2.

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Annexe N°1 : Reportage des Photos.

Photo N°6 : Rejet N°3 (100 logt +50 logt + 8 logt).

Rejet N°3

Photo N°7 : Milieu Récepteur pour le rejet N°3.

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Annexe 2 : Abaques de BAZIN.

Abaque de BAZIN 1 :

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Annexe 2 : Abaques de BAZIN.

Abaque de BAZIN 2 :

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Annexe 3 : Les caractéristiques des pompes.

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Annexe 4 : Photos des ouvrages d'épuration.

Photo N°1 : Dégrilleur automatique.

Photo N°2 : Vanne murale. . Photo N°3 : Dessableur-Déshuileur.

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Annexe 4 : Photos des ouvrages d'épuration.

Photo N°4 : Bassin d'aération.

Photo N°5 : Aérateur. Photo N°6 : Agitateur.

Photo N°7 : Clarificateur.

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Annexe 4 : Photos des ouvrages d'épuration.

Photo N°8 : Epaississeur.

Photo N°9 : Lit de séchage.

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Annexe 4 : Photos des ouvrages d'épuration.

Photo N°10 : Station de relevage. Photo N°11 : Suppresseur.

Photo N°12 : Déshydratation mécanique.

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Références
Bibliographiques
Références Bibliographiques

[1].La carte de B.Sourisseau; 1976.


[2]. BADAOUI Amina et DAOUD Sarah; " Dimensionnement d'une station d'épuration et
étude de la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture à CHETTIA/OULED FARES
(W.CHLEF)"; PFE (USTHB) juin 2016.
[3]. DERBAH Oussama et ZARZOUR Faouzi; "Etude et conception de la station d'épuration
de la ville de TEBESSA- Perspective d'exploitation des eaux usées épurées"; PFE (USTHB)
juin 2018.
[4]. BELARBIA Abdenour et BELMILOUD Kamel; "Dimensionnement de la station
d’épuration de la ville de TAZMALT (X. BEJAIA)"; PFE (Université Abderrahmane MIRA
de Bejaia).
[5]. BETAOUAF Nafissa; "Réutilisation des eaux usées dans l’agriculture urbaine et
périurbaine au MAGHREB ARABE avantages et inconvénients"; PFE(Université Abou-Bakr
Blekaid Tlemcen) 2011 – 2012.
[6]. AMARA Aghiles et ZEMMOUCHE Nourredine; "Traitement des eaux de rejets de la
station d'épuration de TIZI OUAZOU EST. Suivi les paramètres de pollution"; PFE
(Université de Mouloud Mammri de Tizi Ouazou) 20 juillet 2016.
[7]. ABDELLAZIZ Asma ET SADJI Fella; "Dimensionnement de deuxième tranche de la
station d’épuration de BARAKI"; MFE (USTHB) 14 juin 2017.
[8]. KESBI Rafika; "Etude des performances épuratoires d’une STEP de l’OUEST Algérien
cas de la nouvelle STEP de Ain Témouchent"; PFE (Université Abou-Bekr Belkaid) 14 juin
2016.
[9]. BALASKA Adel; "Traitement de l’eau usée de la laiterie EDOUGH – ANNABA par des
procédés physicochimiques et biologiques"; Magister en Génie des Procédés 2005.
[10]. DERBAH Oussama et ZERZOUR Faouzi; "Etude et conception de la station
d’épuration de la ville de Tébessa- Perspectives d’exploitation des eaux usées épurées"; PFE
(USTHB) 21 juin 2018.
[11]. Site web :
https://www.ipalle.be/epuration-par-boues-activees/
[12]. AREZKI Sarah et DRARENI Sarah; "Etude de protection de la commune de BARAKI
contre les inondations"; PFE (USTHB) 2018.
[13]. MEKHICI Majda;"Dimensionnement d’une station de relevage et conduite de
refoulement vers la station de BOUZEDJAR"; PFE (USTHB) mai 2016.
[14]. MESBAH BEN YOUCEF Lyes et HADDAD Aniss; "Etude hydraulique des réseaux
d'assainissement des localités Sidi AEK ; 1er novembre en vue d'éliminer les rejets vers la
mer (commune de TIPASA)"; PFE (USTHB) 2019.
[15]. Site web :
https://www.maghrebpipe.com/avantages-du-prv/
[16]. La carte d’état majore; 2008.
[17]. La carte de P.GUARDIA; 1975.

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