Tech Comp 00 CoursFN
Tech Comp 00 CoursFN
Tech Comp 00 CoursFN
Département MT
Réalisation des
composants
Caractérisation
Modélisation
électrique
3
PARTIE I :
NOTION DE TECHNOLOGIE
DES COMPOSANTS
Objectif du cours 4
1- Le contexte technologique
1- Le contexte technologique
1959 : Premier circuit monolithique par Noyce, cad circuit complet realise
sur le meme substrat de silicium
1963 : Sah propose la realisation des composants NMOS et PMOS
https://www.nanohub.org
http://www.intel.com/
Support TCAD
Le contexte technologique 11
Epaisseur d’oxyde
Longueur du canal
• Low cost
• IoT
• Low energy
• Driving assistance
• High speed
• Smart cities
• Reliability
• eHealth
• Security
• Faible consommation :
- Augmenter la durée de vie des batteries
- Augmenter la distance de communication (système RF)
•Faible coût :
- Dissémination sur un large panel de domaines applicatifs ;
• Objets multifonctions :
- Intégration sur un même support, un élément sensible (capteur), de
la mémoire (quelques kbits) et une électronique de traitement.
Objectif du cours 16
1- Le contexte technologique
C'est l'élément le plus abondant (27,6%) sur la terre après l’oxygène (47%). Il n'existe pas à l'état
libre mais sous forme de composés : sous forme de dioxyde silice (dans le sable le quartz, etc)
ou de silicates.
Alliages Aluminium-Silicium
Les alliages Aluminium-Silicium en tant que corps simple représentent à peu près 55% de la
consommation mondiale de silicium.
Silicones
Cette application représente à peu près 40 % de la consommation de silicium.
Semi-conducteur
Ses propriétés de semi-conducteur ont permis la création de la deuxième génération de
transistor, puis les circuits intégrés
Bloc de Si
Wafer de silicium
Le silicium (Si) 20
SiO2 (quartzite)
Four électrique à électrode immergé
2C (solide) + SiO2 (solide) → Si (solide) + 2CO (gaz)
Si métallurgique
Si qualité métallurgique
Traitement avec HCl
Traitement avec HCl
Si (Solide) + 3HCl (Gaz) ➔ SiHCl3 (Gaz) + H2 (Gaz)+chaleur
Distillation
Triclorosilane SiHCl3
Distillation fractionnée
broyage
Réacteur CVD 22
du Silicium monocristallin
Si polycristallin (qualité électronique) broyé
Croissance du monocristal
Méthode Czochralski / Méthode zone flottante
Découpage
Germe de silicium
« plongé » dans Si liquide
Méthode Czochralski 26
Tirage et
mécanisme de
rotation Germe en Si
monocristallin
Silicium Si polycristallin
monocristallin fondu
Vitesse de tirage
mm/min
Vitesse théorique
Solide non-monocristallin
Diamètre (mm)
Méthode Czochralski 28
Avantages:
Le monocristaux de diamètre plus important ont permis de augmenter le
rendement en production de puces à très haute densité d’intégration, par
exemple les DRAM (Mémoires RAM Dynamiques).
Substitution
Vacance
Impureté
Interstitiel
Vacance: absence d’un atome dans le réticule.
Interstitiel: atome mal positionné dans le réticule.
Défaut de Frenkel: présence contemporaine d’une vacance et un
Ponctuel
interstitiel.
Défaut de substitution: un atome non de Si est à la place d’un
atome de silicium.
Dislocations: sont associés aux procédés hors équilibre
Dislocation edge Dislocation screw
(refroidissement trop rapide).
De ligne Dislocations “edge” et “screw”: ces défauts sont dû à une
translation d’un volume de la structure cristalline, par cause d’une
force externe. Cluster
interstitiel
Défauts de zone (fig. a,b,c,d): des exemples sont donnés par des
cluster (aggloméré) de défauts interstitiels (a), de la même
De Cluster de
manière on peut parler de cluster de vacances (b). Cluster
surface interstitiel vacances
Défauts de packaging (Stacking Faults): on les obtiens lorsque
l’empilement des couches d’atomes est interrompue.
De
Agglomérés ou manque de liens.
volume
Joints de grains
Orientation cristalline 31
Liens libres
100 111
Plus
d’atomes par
unité de
surface
Méthode CZ
Les dopants sont souvent ajoutés au silicium fondu sous
forme de poussières de silicium fortement drogué.
Méthode FZ
On obtient un dopage uniforme en mettant dans l’ atmosphère au
tour du cristal qui croit, une concentration précise de dopant:
Phosphine PH3, pour un dopage N
Diborane B2H6, pour un dopage P
Les dopants son transportés par l’ argon dans le tube de quartz et
vont pénétrer dans la FZ. On peut avoir une variation radiale de la
résistivité.
Objectif du cours 33
1- Le contexte technologique
Les particules posées deviennent des silhouettes que sont transférées sur le
pattern du circuit.
10 10 0 Particules
de
poussiére
100 100 0
1k 1k 7 Pattern du
masque
10k 10k 70
Méthodes d’exposition
La performance d’un appareil d'exposition est déterminée par trois paramètres: résolution,
enregistrement, productivité.
• La résolution est la taille minimale d'un élément du circuit qui peut être transféré avec une
haute fidélité sur un film de résine ou une couche de semi-conducteur.
• L'enregistrement est une mesure de la précision avec laquelle les dessins sur les masques
peuvent être alignées (ou superposés) par rapport aux patterns déjà définis précédemment sur
le wafer.
• La productivité est le nombre de tranches pouvant être exposées en une heure pour un niveau
de masques donnée.
Le masque et le wafer peuvent être en contact direct (impression par contact) ou très proches
mais séparés (impression par proximité).
Impression par contact: très haute résolution, problème de particules de poussière.
Impression à proximité (espacement de 10 µm à 50µm): faible résolution, mais réduit le
problème des particules de poussière
Avec la technique shadow printing, la ligne la plus fine pouvant être imprimée a
approximativement la largeur de
l m g
λ= longueur d'onde du rayonnement utilisé dans l'exposition 37
Résolution
lm Avec NA ouverture numérique
NA
La photolithographie 39
Masques
Pour les éléments de taille égale ou supérieure à 5μm, les masques sont
constitués de feuilles de verre recouvertes d'une couche de matériau souple.
Pour les éléments de plus petite taille, les masques sont en verre recouvert d'une
couche de matériau dur, tel que le chrome ou l'oxyde de fer.
L'une des caractéristiques les plus critiques liées aux masques est la densité des
défauts, qui a une influence significative sur le rendement final du circuit intégré.
Le rendement est défini comme le rapport entre le nombre de puces (chip) non
défectueuses obtenues à partir d’un wafer et le leur nombre total.
D = nombre moyen de défauts ‘’fatales’’ par unité de surface
Y = rendement (Yeld)
N = nombre de niveaux
A = surface de la puce intégrée
− NDA
Y e
Exemple:
D=0.5 défauts/cm2,
Y=22% pour une pouce de 30mm2
Y=1% si la taille est 90mm2
La photolithographie 40
Masques
Résine (Photoresist)
Les résines négatives pour lesquelles le rayonnement ultraviolet entraîne une polymérisation
des zones exposées, conférant ainsi à ces zones une tenue particulière au solvant de révélation
alors que les parties non insolées disparaissent sélectivement dans ce solvant.
Les images formées avec la résine négative sont le négatif des images présentes sur le masque.
Un inconvénient important de la résine négative réside dans le fait que pendant le processus de
développement, la masse du film photosensible se gonfle en raison de l'absorption du solvant
de développement. Cet effet limite la résolution de la résine photosensible négative.
Les résines positives pour lesquelles le rayonnement UV entraîne une rupture des
macromolécules, d'où une solubilité accrue des zones exposées dans le révélateur.
Les images qui sont formées dans le resist positif sont les mêmes que celles sur le masque.
1- Wafer de semiconducteur
Substrat de silicium
Résine négative
Substrat de silicium
La photolithographie 44
Résine négative
Substrat de silicium
4- Alignement du masque
Masque
Résine négative
Substrat de silicium
La photolithographie 45
5- Insolation UV
E=hν
Masque
Résine négative
Substrat de silicium
Résine négative
Substrat de silicium
La photolithographie 46
7- Gravure (Etching)
Résine négative
Substrat de silicium
8- Retrait résine
Substrat de silicium
Passivation
Wire Dielectric
Etch Stop Layer
Via
Dielectric Capping Layer
Copper Conductor with
Global Barrier/Nucleation Layer
Intermediate
Metal 1
Pre-Metal Dielectric
Tungsten Contact Plug
Metal 1 Pitch
Objectif du cours 49
1- Le contexte technologique
Drain
Grille
Source
Introduction au layout 52
Si + SiO2 de masquage
Croissance oxyde
Depot poly-Si
Top view
Masque 2 :
gravure Poly
Implant Source/Drain
Oxyde de protection
Top view
Top view
Dépôt Metal 1
Top view
Gravure Metal 1
Top view
1- Le contexte technologique
Oxyde amorphe
Oxygène
• L’oxydation
• Méthodes d’oxydation :
• Oxydation thermique: croissance de SiO2 sur Si
• Dépôt par réaction chimique en phase gazeuse (CVD, LPCVD, PECVD)
• Contrôle de l’oxydation
• Choix des oxydants
• Température d’oxydation
• Orientation cristalline
• Additifs (Cl2, HCl) pour augmenter la vitesse d’oxydation et/ou la qualité d’oxyde
L’oxydation 66
Méthode thermique
Méthode thermique
Interface Si/SiO2 où
la réaction
d’oxydation a lieu
F1 F2 l’interface air/oxyde
CS: concentration des espèces oxydantes à
C0 l’interface oxyde/silicium
F1: flux des espèces oxydantes à l’interface
CS air/oxyde
oxyde Si F2: flux des espèces oxydantes à l’interface
X (nm) oxyde/silicium
L’oxydation 71
F1 F2 𝑑𝐶 C0 − Cs
F1 = D =D
𝑑𝑋 X
C0
F2 = 𝑘𝑠 𝐶𝑆
CS
oxyde Si D: coefficient de diffusion
X (nm)
kS: constante de réaction surfacique
L’oxydation 72
Continuité du flux
Concentration (mol/cm3)
F1 F2 F = F1 = F2
C0 − Cs
C0 D = 𝑘𝑆 𝐶𝑆
X
CS
DC0
oxyde Si F=
𝐷
X (nm) X+
𝑘𝑆
L’oxydation 73
F1 F2 𝑑𝑥 𝐹 DC0 /𝐶1
= =
𝑑𝑡 𝐶1 𝐷
X+
C0 𝑘𝑆
C1: nombre de molécules d’espèce
CS oxydante par unité de volume dans l’oxyde
oxyde Si La solution de l’équation différentielle est
X (nm)
C0 C0 𝑘𝑆
oxyde x≅ (𝑡 + 𝜏)
C1
CS
Les agents oxydants attaquent
Si
directement la surface du silicium
X (nm)
C0 2DC0
x≅ (𝑡 + 𝜏)
C1
oxyde
Constantes cinétiques
C0 𝑘𝑆 𝐵
Variation linéaire x≅ (𝑡 + 𝜏) x ≅ (𝑡 + 𝜏)
C1 𝐴
2DC0
Variation parabolique x≅ (𝑡 + 𝜏) x≅ 𝐵(𝑡 + 𝜏)
C1
Exemple d’application :
On oxyde à 1200°C, une plaquette de silicium pendant 60 min sous courant d’oxygène
sec pour obtenir un oxyde d’isolation d’active.
1- Calculer l’épaisseur d’oxyde.
2- On effectue ensuite une oxydation humide qui donnera un épaisseur de 1µm
supplémentaire. Quel est l’épaisseur final d’oxyde ?
Quel est le temps d’oxydation humide.
On rappelle que τ=(X02+2DX0/ks)C1/2DC0
L’oxydation 79
Exemple d’application :
On oxyde à 1200°C, une plaquette de silicium pendant 60 min sous courant d’oxygène
sec pour obtenir un oxyde d’isolation d’active.
1- Calculer l’épaisseur d’oxyde. X=1.15µm
On rappelle que τ=(X02+2DX0/ks)C1/2DC0
L’oxydation 80
Exemple :
- Oxydation humide 1 heure à 900°C = 0.2µm (t1)
- Ré-oxydation humide de la même plaquette pendant 1 heure à 1000°C (t2)
- Épaisseur totale = 0.5µm et non 0.6 µm (0.4+0.2)
Méthode :
- La première épaisseur s’évalue directement (abaque ou équation)
- Pour la seconde oxydation on évalue τ (temps nécessaire à la formation de l’épaisseur
d’oxyde initiale dans les conditions de la seconde oxydation)
- On évalue l’épaisseur totale d’oxyde avec la durée totale τ + t2
Oxyde: dépôt
• L’oxydation : Dépôt chimique en phase gazeuse
- Principe :
-Utilisation d’une réaction chimique entre réactifs gazeux dont un des produits est le solide
que l’on souhaite déposer.
CH2 → H2 + 2C Pyrolyse
85
Si O H
Transfert de matière dans la phase
gazeuse, de l'entrée du réacteur jusqu'à
la surface du dépôt. Apport par
convection (forcée, naturelle, ...) des
espèces gazeuses jusqu'au voisinage du
substrat
Cl
Surface de silicium
Oxyde: LPCVD 86
86
Surface de silicium
Oxyde: LPCVD 87
87
Surface de silicium
Oxyde: LPCVD 88
88
Surface de silicium
Retour
Oxyde: faible température
1- Le contexte technologique
- Rappel :
-Équation de neutralité
n + N A- = p + N D +
- Jonction
Paramètres clés :
NA(x) - Dopage
n(x)
ND(x)
Réalisation de couches actives 94
Balayage Y
accélérateurs
Source d’ions
Réalisation de couches actives 96
But : Éliminer les ions non désirés présents à la sortie de la source d’ions
Fente de sélection
B
BF2+ B+
Champ magnétique B Courbure dépend du rapport
perpendiculaire à la charge sur masse
trajectoire des ions r = mv/qB
Réalisation de couches actives 98
L’implantation ionique
Avantages :
Défauts :
Dommages engendrés par l’implantation
Possibilité de réparer avec un recuit thermique
Réalisation de couches actives 100
L’implantation ionique
L’implantation ionique
Ions incidents
Atomes déplacés
Réalisation de couches actives 102
L’implantation ionique
Atomes déplacés
Réalisation de couches actives 103
L’implantation ionique
L’implantation ionique
Angle 7°
ions
Réalisation de couches actives 105
L’implantation ionique
1 x − R 2
N(x)/NMAX N(x) = N MAX exp− P
1 2 ΔRP
Q
0.6 N MAX 0.4 SiO2
∆RP ∆RP
ΔRP
Si
x
E
RP
ions
RP
Poire de
diffusion
Réalisation de couches actives 111
• Le coefficient de diffusion
Le coefficient de diffusion est une constante qui caractérise la vitesse avec laquelle se déroule la
diffusion :
D = Do exp –Ea/kT
L'énergie d'activation Ea est une grandeur qui décrit le degré de difficulté de diffusion d'une
impureté. Les éléments des groupes III et V du tableau de Mendéléev diffusent dans le silicium
(groupe IV) par le mécanisme lacunaire, leur mouvement est tributaire de la présence d'une
lacune à côté de l'impureté.
Réalisation de couches actives 113
• Le coefficient de diffusion
L'énergie d'activation Ea est une grandeur qui décrit le degré de difficulté de diffusion d'une
impureté.
Les éléments des groupes III et V du tableau de Mendeleïev diffusent dans le silicium par le
mécanisme substitutionnelle, leur mouvement est tributaire de la présence d'une lacune à côté
de l'impureté.
Réalisation de couches actives 114
Substitutionnelle :
B et P =10-14, As =10-15à 1000°C
Forte dépendance de D avec la température
(création de lacunes)
Exemple :
Le lithium (Li) diffuse dans le silicium par le mécanisme interstitiel, c'est un diffuseur
rapide qui peut diffuser à température ambiante sous l'effet d'un champ électrique.
Réalisation de couches actives
• La diffusion des espèces
La première loi de Fick (1855)
C
J = −D Évaluation de la variation de
x concentration en fonction du temps et de
l’espace
Deuxième loi de Fick
Réalisation de couches actives 116
J(x) J(x+dx)
x x+dx
N(x,t) N(x,t)
N0
x x
Concentration N0 à la surface Concentration N(0,t0) à la surface
Réalisation de couches actives 119
N(x,t) N(x,t)
N0
x x
Réalisation de couches actives 120
N(x,t) N(x,t)
N0
x x
Réalisation de couches actives 121
N(x,t) N(x,t)
N0
x x
Réalisation de couches actives 122
1- Le contexte technologique
- Gravure très sélective, (ex l’HF attaque l’ SiO2 mais pas le Si)
Inconvénient :
- Les temps d’attaque dépende de la concentration des espèce réactants
- Isotrope
Gravure 127
On a 3 technique principales:
• Attaque ionique
• Attaque plasma (PE = Plasma Enhanced)
• Attaque ionique réactive (RIE = Reactive Ion Etching)
Attaque Ionique
• Attaque physique par action mécanique des ions incidents
• anisotrope
• Presque non sélectif (indépendant de l’ espèce)
Gravure 128
Création d’un plasma par collision d’électrons avec des molécules de gaz.
Atomes F (Fluor)
e
Ions CF3+
Radicaux CF3
Gravure 129
Réaction plasma :
CF4 + e → CF3 + 4 F + 2e
Gravure :
Les espèces formées réagissent avec la couche à graver
Si + 4 F → SiF4
Conditions nécessaires :
- Espèces produites par le plasma très réactive
- Vitesse de gravure élevée (forte densité du plasma)
- Réactions sélectives de la couches à graver
Gravure 130
[email protected]
[email protected]
Le contexte technologique
Support TCAD
LA SIMULATION TCAD 136
Pourquoi ?
■ Minimiser le nombre d’essais silicium (« splits ») pour la mise au point d’une
technologie
■ Analyse des dérives/défaillances du procédé de fabrication
■ Développement de nouveaux concepts/architectures
Sentaurus Workbench (SWB) (1/2)
Sentaurus
Sentaurus TFM
Californie (US) TCAD for Manufacturing Workbench (SWB)
❑ SWB est une interface graphique qui permet de gérer l’ensemble des
outils de simulation de Sentaurus dans un seul environnement.
❑ Cette interface gère un flux de données qui peut être constitué des
éléments suivants:
Maillage de la structure
Sentaurus Mesh
Contrôle Contrôle
Visualisation Visualisation
Sentaurus
Simulation électrique Sentaurus
Visual Sentaurus Device Visual
Objectif
Outil permettant de visualiser les fichiers « .tdr » :
■ « .tdr » : Fichier de sortie contenant à la fois le maillage et le dopage
Exemples d’utilisation
Exercice Pratique
5) A quoi est due la différence entre la longueur métallurgique (lgate= 0.18 um)
et la longueur effective du canal que vous venez de mesurer ?
Tecplot_SV (6/6) 143
Exercice Pratique
Process
Fichiers Entrée : « .cmd »
Sortie : « .bnd », « .tdr »
Objectif
Simulateur de procédé de fabrication :
■ 2D et extension 3D
■ Implantation, Diffusion, Gravure, Dépôt
■ Modèles physiques des lois de diffusion, implantation
Exemples d’utilisation
■ Situation la plus proche des machines industrielles!
■ Prise en compte des interactions entre espèces lors de l’implantation, diffusion…
■ Transposition « directe » des recettes développées
Syntaxe Sentaurus Process 145
# Définition du substrat
# Dépôt
# Diffusion - Oxydation
# Gravure
etch material= {Aluminum} type=anisotropic time=1 rate= {1.1}
mask=Metal
etch material= {Oxide} type=anisotropic time=1 rate= {0.03}
Syntaxe Sentaurus Process 150
# Implantation
# Sauvegarde de la structure
struct bnd=n@node@_gate
Sentaurus Process (4/6) 153
Description du
« flow process »
Sentaurus Process (5/6) 154
Ligament layout
Mesh (1/2) 155
snmesh Mailleur
Objectif
❑ Exemple :
SENTAURUS DEVICE (2/3) 161
❑ Exemple :
SENTAURUS DEVICE (3/3) 162
Electrodes
EDITOR (1/2)
Poly Si
X =-0,15 X =0,45
Y= - 0,15 Y= -0,15
X =-0,075
X =-0,225 Y= -0,075 X =0,15
X =-0,6 Y= -0,075 Y= -0,075
X =0.825
Y= -0.075 SiGe Y= 0,0
X =1
X =0,225 Y= 0,0
Y= 0,0 SiO2 X =0.8
Y= 0,0
X
Si
Y
X =-0,6 X =-0,45
Y= 0,6 Y= 0,6
168
Les étapes technologiques : Oxyde 169
Application 1 :
- On réalise une oxydation sèche sur du silicium (orientation 111) de 1h30min à
900°C
- On réalise ensuite une seconde oxydation humide cette fois ci à 1000°C
pendant 30 min.
Épaisseur d’oxyde 1 =
Temps équivalent τ =
Épaisseur finale =
Les étapes technologiques : Oxyde 170
Application 2 :
- On réalise une oxydation humide sur du silicium (orientation 111) de 1h40min à
900°C
- On réalise ensuite une seconde oxydation humide cette fois ci à 1000°C
pendant 30 min.
Épaisseur d’oxyde 1 =
Temps équivalent τ =
Épaisseur finale =
171
Le coefficient de diffusion est une constante qui caractérise la vitesse avec laquelle se déroule la
diffusion. Il est relié à la mobilité des impuretés par la relation d'Einstein :
D=µ (6.3)
D = Do exp (6.4)
où Ea est une énergie d'activation et k la constante de Boltzmann. Do est appelé le coefficient pré-
exponentiel, il dépend du semi-conducteur et de l'impureté.
L'énergie d'activation Ea est une grandeur qui décrit le degré de difficulté de diffusion d'une impureté.
La valeur de Ea est plus importante pour les impuretés qui diffusent par le mécanisme interstitiel que
celles qui diffusent par le mécanisme lacunaire. Les éléments des groupes III et V du tableau de
Mendéléev diffusent dans le silicium (groupe IV) par le mécanisme lacunaire, leur mouvement est
tributaire de la présence d'une lacune à côté de l'impureté. Le tableau 6.1 donne Do et Ea pour un
certain nombre d'élément dans le silicium.
Le lithium (Li) diffuse dans le silicium par le mécanisme interstitiel, c'est un diffuseur rapide qui peut
diffuser à température ambiante sous l'effet d'un champ électrique. D'autres impuretés telles que l'or
(Au) et le sodium (Na) qui sont des tueurs de la durée de vie des porteurs minoritaires dans le silicium
et dont la présence est néfaste dans les circuits intégrés, peuvent contaminer les circuits à partir des
bijoux et à partir de la graisse de la peau ou des débris de cheveux.
172
On pratique une implantation ionique de bore dans du silicium avec une intensité
suffisante pour changer le type de conductivité de la profondeur atteinte.
HF CF4 + H2 CCl4