Cameroon - Manual de Management
Cameroon - Manual de Management
Cameroon - Manual de Management
PRODUITS PHARMACEUTIQUES
Mai 2007
Coordination :
- Dr TAOUSSE Oussoumanou, Directeur Général, CENTRALE
NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT EN MEDICAMENTS EN
CONSOMMABLES MEDICAUX ESSENTIELS (CENAME)
- Dr NDO Jean Rollin, Directeur de la Pharmacie et du Médicament
(DPM), Ministère de la Santé Publique
Comité de rédaction:
- Dr ABONG Bwemba Thérèse Lydie Olga, Pharmacien Microbiologiste,
Consultant/ Secteur privé
- Dr MIDOUNGUE MIMBANG Carole Gloria Sylvie, Pharmacien,
Inspecteur N° 1 des Services Pharmaceutiques/IGSP
- Dr NDJITOYAP NDAM MAKOUET Pauline, Pharmacien, Sous
Directeur de la Pharmacie et des Laboratoires/DPM
- Dr EYONG OROCK HANNY OROCK, Chef de Service des
Approvisionnements/DPM
- Dr NGOKO MAMBE TCHOUANTE Marie-Louise, Pharmacien,
Responsable de la Gestion des ARV/CENAME
- Dr SAMBA Mistral Frédéric, Chef de la Division Commerciale et des
Stocks, CENAME
Appui technique :
- Dr NGONO MBALLA Rose, Pharmacien, EDM/OMS
1
SOMMAIRE
2
LISTE DES ABREVIATIONS
3TC: Lamivudine
ABC : Abacavir
ACT: Combinaison Thérapeutique à base de dérivés d’Artémisinine
ADN : acide désoxyribonucléique
AID : Autorisation d’Importation des Dermocorticoïdes
AL: artémether+lumefantrine
AMM: Autorisation de Mise sur le Marché
ARN : acide ribonucléique
ARV: Antirétroviral
AOI : Autorisation Officielle d’Importation
AS+AQ: artésunate + amodiaquine
AZT : Zidovudine
BK: Bacille de Koch
BPD : Bonnes Pratiques de Distribution des Médicaments
BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication des Médicaments
CAPP : Centre d’Approvisionnement Pharmaceutique Provincial
CENAME : Centrale Nationale d’Approvisionnement en Médicaments et
Consommables Médicaux Essentiels
CMM : Consommation moyenne mensuelle
D4T: Stavudine
ddI: Didanosine
DCI : Dénomination Commune Internationale
DPM : Direction de la Pharmacie et du Médicament
EDS : Enquête Démographique et de Santé
EFZ : EFAVIRENZ
FEFO: First Expired, First Out
FTC : Emtricitabine
HCY: Hôpital Central de Yaoundé
LANACOME : Laboratoire National de Contrôle de Qualité des Médicaments et
d’Expertise
PEPS : premier expiré, premier sorti
FNUAP : Fonds des Nations Unies pour la Population
IDV: Indinavir
IO : Infection opportuniste
IPA : Ingrédient Pharmaceutique Actif
LAV: Lymphadenopathy associated virus
LPV/r: Lopinavir/ritonavir
MIO: Médicaments des infections opportunistes
NFV: Nelfinavir
NVP : NEVIRAPINE
OICS : Organe Internationale de Contrôle des Stupéfiants
OIT : Organisation Internationale du Travail
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONUSIDA: Le Programme Commun des Nations Unies Sur le VIH/SIDA
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PNLP: Programme National de Lutte contre le Paludisme
PNLT : Programme National de Lutte contre la Tuberculose
3
PPTE : Pays Pauvres très Endettés
PTME : Prévention de la Transmission Mère-enfant
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PPN : Politique Pharmaceutique Nationale
PVVIH : Personnes vivant avec le VIH
QAC : Quantité à commander
RTV: Ritonavir
SDU : Stock disponible utilisable
TDF: Ténofovir
UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
USP : United States Pharmacopoeia
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine
SIDA : Syndrome d’immunodéficience acquise
4
INTRODUCTION
L’engagement du gouvernement à lutter contre ces maladies s’est traduit par la mise
en place de programmes de prise en charge et l’élaboration de la Stratégie de Mise
en Oeuvre de la Politique Pharmaceutique Nationale dont l’un des objectif est de
rendre disponible aux populations des médicaments et des dispositifs médicaux
essentiels de qualité à un coût abordable.
L’atteinte de cet objectif exige une gestion rigoureuse des produits pharmaceutiques
à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Un accent particulier a également été mis sur des situations particulières relevant de
la gestion des produits des programmes prioritaires de santé.
5
MODULE 1 : DEFINITIONS UTILES
6 PRODUIT PHARMACEUTIQUE:
Les produits pharmaceutiques comprennent les médicaments, les réactifs
biologiques, les produits chimiques officinaux, les produits galéniques, les objets
de pansement et tout autre produit nécessaire à la médecine humaine ou
vétérinaire.
8 HOMEOPATHIE
Mode de traitement fondé sur deux principes : l'usage de substances douées
d'effets semblables aux symptômes de la maladie qu'elles sont destinées à
combattre, et la dilution infinitésimale de ces substances.
9 ALLOPATHIE
L'allopathie désigne la médecine conventionnelle par opposition à l‘homéopathie.
6
L'allopathie repose donc sur l'administration de substances visant à contrecarrer
les effets ou les causes des maladies.
Tous les praticiens allopathes ont aussi une activité préventive par la pratique des
vaccinations, la promotion d'habitudes de vie en adéquation avec la physiologie
naturelle de l'homme, et le suivi régulier.
11 PHARMACOPÉE :
Recueil à caractère officiel et réglementaire des médicaments autorisés dans un
pays ou dans un groupe de pays.
Il existe des pharmacopées nationales, comme la pharmacopée française, et des
pharmacopées internationales, comme la pharmacopée européenne.
Exemples de pharmacopées:
Pharmacopée traditionnelle
A base d'extrait de plantes médicinales, elle a été utilisée jusqu'à l'époque
contemporaine en Europe et dans les sociétés primitives.
Pharmacopées internationales
- la Pharmacopée internationale publiée au niveau mondial par l'OMS.
Abréviation : Ph.Int.
- la Pharmacopée européenne, publiée par le Conseil de l’Europe. Abréviation :
Ph.Eur.
Pharmacopées nationales
la Pharmacopée américaine ou United States Pharmacopoeia. Abréviation : USP
ou USP XXIII
La Pharmacopée britannique: BP
la Pharmacopée japonaise (disponible en anglais)
la Pharmacopée française. Abréviation : Ph.Fr. ou Ph.Fr.X
la Pharmacopée belge. Identique à la Ph.Eur.II. Abréviation : Ph.Belg. ou
Ph.Belg.VI
la Pharmacopée helvétique. Abréviation : Ph.Helv.
la Pharmacopée allemande. Abréviation : DAB (Deutsche Artzneibuch)
la Pharmacopée autrichienne. Abréviation : ÖAB (österreichische Artzneibuch)
12 MATIERE PREMIERE:
Toute substance utilisée dans la fabrication d’un médicament, à l’exclusion des
articles de conditionnement.
13 PRINCIPE ACTIF:
Le principe actif (également désigné par le terme IPA pour Ingrédient
Pharmaceutique Actif) dans un médicament est la molécule qui possède un
effet thérapeutique. Cette substance est, la plupart du temps, en très faible
proportion dans le médicament par rapport aux excipients
14 EXCIPIENTS :
Substance qui reçoit le ou les principes actifs. L’excipient est constitué d’une
matière ou d’un mélange de matières inactives sur la pathologie. Il favorise la
réalisation et l’administration du médicament en permettant une meilleure
circulation de celui-ci jusqu’au lieu d’absorption dans l’organe concerné. Il assure
7
la stabilité de la préparation et par extension sa conservation. La qualité
primordiale d’un excipient est son inertie à l’égard :
- des principes actifs
- des matériaux de conditionnement
- de l’organisme.
Dans les médicaments: Les excipients par opposition aux principes actifs sont
des substances qui ont un rôle technique dans le médicament. Ce sont par
exemple les diluants permettant d'augmenter le volume et faciliter la prise par le
patient, les lubrifiants, les liants, les édulcorants, les délitants etc. Bien que n'étant
pas des principes actifs, les excipients peuvent avoir un effet qu'il ne faut pas
négliger. Certains sont même classés comme "excipients à effet notoire" et
doivent figurer expressément dans la composition déclarée du médicament, tant
en qualité qu'en quantité.
15 ARTICLE DE CONDITIONNEMENT
Tout élément utilisé lors du conditionnement d’un médicament, à l’exclusion de
l’emballage destiné au transport ou à l’expédition. Les articles de
conditionnement sont appelés primaires ou extérieurs selon qu’ils sont
respectivement destinés ou non à être en contact avec le médicament.
16 FABRICATION :
Toutes les opérations concernant l’achat des matières premières, des articles de
conditionnement, la production, le contrôle de la qualité, la libération des lots ainsi
que les contrôles correspondant ;
17 LOT:
Quantité définie d’une matière première, d’un article de conditionnement ou d’un
produit fabriqué en une opération ou en une série d’opérations, telle qu’elle
puisse être considérée comme homogène.
18 NUMERO DE LOT :
Combinaison caractéristique de chiffres ou de lettres ou de chiffres et de lettres
qui identifie spécifiquement un lot.
19 ASSURANCE DE LA QUALITE :
L’assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut,
individuellement ou collectivement, influencer la qualité d’un produit. Elle
représente l’ensemble des mesures prises pour s’assurer que les médicaments
fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.
L’assurance de la qualité comprend donc les bonnes pratiques de fabrication
mais également les Bonnes pratiques de stockage et de Distribution (BPD).
20 CONTROLE DE LA QUALITE:
Le contrôle de qualité fait partie des bonnes pratiques de fabrication ; il concerne
l’échantillonnage, les spécifications, le contrôle, ainsi que les procédures
d’organisation, de documentation et de libération qui garantissent que les
analyses nécessaires et appropriées ont réellement été effectuées et les produits
finis ne sont pas libérés pour l’utilisation, la vente ou l’approvisionnement sans
que leur qualité n’ait été jugée satisfaisante.
8
21 QUALITE:
Ensembles des caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à satisfaire
des besoins exprimés et implicites.
22 SECURITE:
Etat dans lequel le risque de dommages corporels ou matériels est limité à un
niveau acceptable.
26 TRAÇABILITE:
Aptitude à trouver l’historique, l’utilisation ou la location d’une entité au moyen
d’identifications enregistrées.
27 COMITE THERAPEUTIQUE:
Groupe de scientifiques et de membres du personnel hospitalier tels que
pharmacologues, cliniciens, pharmaciens,…. etc.
28 COMMISSION D’HOMOLOGATION:
Organe consultatif que les autorités nationales de réglementation
pharmaceutique saisissent pour les questions en rapport avec l’homologation des
médicaments et l’annulation ou la suspension des autorisations de
commercialisation; elle fonde ses avis sur l’évaluation de la qualité, de l’innocuité,
de l’efficacité et de l’utilité des produits.
29 REFERENTIEL:
Enoncé d’un ensemble d’exigences ou de recommandations auquel on se
réfère pour bâtir, améliorer, ou évaluer un système qualité.
30 SPECIFICATIONS:
Description en détail des exigences auxquelles doivent répondre les produits
utilisés ou obtenus au cours de la fabrication. Elles servent de base à
l’évaluation de la qualité. Document énonçant des exigences.
9
31 PHARMACOVIGILANCE:
Centralisation, contrôle et diffusion des informations sur les effets nocifs ou
imprévus des médicaments.
La pharmacovigilance a pour objet la surveillance du risque d'effet indésirable
résultant de l'utilisation des médicaments et produits à usage humain
Elle vise à garantir la sécurité d’emploi des médicaments. Elle repose sur le
signalement des effets indésirables par les professionnels de santé et les
industriels. Les professionnels de santé doivent donc déclarer les effets
indésirables à la structure nationale en charge de la pharmacovigilance
32 VIRUS:
En biologie, un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il
utilise les constituants pour se multiplier.
Les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide
nucléique et de protéines
Structure de base d'un virus :
Un virus se caractérise par son incapacité à se reproduire par division et nécessite
pour cela d'utiliser une cellule hôte : un virus est un parasite intracellulaire
obligatoire. Il est composé d'une molécule d'acide nucléique (soit d‘ADN soit d‘ARN,
simple ou double brin) entourée d'une coque de protéine appelée la capside et
parfois d'une enveloppe. Il ne possède aucune enzyme pouvant produire de
l'énergie.
Les lymphocytes T sont les gardiens de notre corps. Ces cellules vont contrôler les
réactions de défense dirigées contre un organisme étranger. Il existe plusieurs types
de lymphocytes T, dont les CD4 et les CD8, qui se différencient par les récepteurs
qu’ils possèdent à leur surface. Ces récepteurs définissent ainsi des fonctions
différentes.
36 COUNSELING
Entretien dans lequel une personne tente d'aider une autre à comprendre et à
résoudre des problèmes auxquels elle doit faire face.
Counseling d’Aide à l’observance : Counseling spécial centré sur le traitement pour
aider un patient à respecter la prescription médicale.
10
contre le SIDA, mais de les coordonner.
Son second rôle est de fournir des informations sur toutes les conséquences
qu'entraîne la pandémie. Aussi bien au niveau médical (comme le nombre de
personnes infectées), que social (condition de vie des sidéens) ou encore
économique (impact de la pandémie sur l'économie des pays).
Son troisième rôle est de servir de moteur à une politique globale de lutte contre le
SIDA (comme la création de certains programmes).
Agences de l'ONU travaillant avec ONUSIDA :
Pour pouvoir combattre efficacement le SIDA, ONUSIDA coordonne le travail de
différentes agences spécialisées de l'ONU, qui sont :
- la Banque Mondiale pour les prêts d'argents
- le Fonds des Nation Unies pour l’Enfance (UNICEF) pour la protection des
enfants sidéens ou dont les parents le sont
- le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) pour la protection des
populations touchées directement ou indirectement par le SIDA
- l‘Organe Internationale de Contrôle des stupéfiants (OICS) pour la prévention
et la protection dans les milieux toxicomanes
- l‘Organisation Internationale du Travail (OIT) pour la protection et la
préventions des travailleurs sidéens ou étant en contact proche avec ces derniers
- l‘Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture
(UNESCO) pour la prévention et l'information sur le SIDA
- l‘Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la coordination des équipes
médicales
- le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour servir de « point d'entrée » aux
équipes de préventions et de protections
- le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour l'aide
au développement des pays touchés par le SIDA
11
MODULE 2 : GESTION DES PRODUITS
PHARMACEUTIQUES
I INTRODUCTION
12
II SELECTION DES MEDICAMENTS
III QUANTIFICATION
Pourquoi quantifier ?
• Pour éviter les ruptures de stock ;
• Pour éviter le sur- stockage ;
• Pour passer des commandes sur des bases objectives.
13
Méthodes de quantification :
Il existe 3 méthodes de quantification :
• La méthode à partir des consommations antérieures ;
• La méthode basée sur les données épidémiologiques ;
• La méthode basée sur les statistiques d’autres services de santé.
La première méthode est la plus adaptée à notre contexte parce qu’elle se base sur
des données fiables.
14
• La taille du magasin de stockage ;
• Le nombre de formations sanitaires desservies.
IV ACQUISITION
Bons de commande
o Les bons de commande à la CENAME sont établis en un exemplaire.
15
o En faire une photocopie pour besoins d’archivage et pour rappeler au
responsable du CAPP les items demandés ;
o Transmettre le bon de commande à la CENAME.
16
• Il peut s’agir de :
• Différences entre quantités reçues et quantités commandées,
• Présence de bouteilles cassées ou des paquets endommagés,
• Différences qualitatives entre les produits commandés et les produits reçus
• Présence de médicaments périmés ou avariés.
• Conduite à tenir en cas de divergences :
• Demander des explications au fournisseur et faire les corrections nécessaires ;
• Porter ceci à l’attention du fournisseur en inscrivant toutes les contradictions
observées dans la colonne observations du bon de retour.
Le bon de retour
C’est un document qui rend compte des éventuelles divergences constatées. Le
bon de retour doit être rempli en 3 exemplaires dont un original et deux copies.
Une copie reste au niveau du CAPP. L’original et la deuxième copie
accompagnent les produits retournés.
• Cette activité constitue une étape importante dans la gestion efficace des produits
et doit maintenir leur qualité et leur efficacité jusqu’à la sortie. L’entreposage doit
permettre d’avoir des produits toujours en bon état et éviter d’éventuelles
contaminations ou détériorations (à l’abri des insecticides, des produits
dangereux, des vieux dossiers, des fournitures de bureau, et de tout autre
équipement).
• Lors du rangement, les médicaments sont classés selon leur date de
péremption : ceux dont la date d’expiration est éloignée sont rangés derrière ceux
dont la date d’expiration est plus proche. C’est le principe FEFO (First Expired,
First Out) = PEPS (premier expiré, premier sorti).
Le magasin doit avoir une surface suffisante pour pouvoir contenir le stock
nécessaire pour au moins 3 mois de consommation.
17
• Pouvoir fermer à clé,
• Être équipé de matériel anti-incendie en bon état de marche.
1. Classement
18
• Date de l’opération ;
• Numéro du lot ;
• Quantité entrée ;
• Provenance/Destination,
• Quantité sortie ;
• Pertes/Ajustement
• Stock disponible ;
• Date de péremption (si les produits en stock ont des dates de péremption
différentes, mettre en exergue la date de péremption la plus proche) ;
• Observations/signature.
L’inventaire de l’ensemble des produits stockés dans le magasin est effectué tous
les trois mois. Mais le magasinier peut pour des raisons particulières de suivi,
procéder à des inventaires mensuels de tous les produits si la gamme est
réduite ; à défaut, il peut procéder à des inventaires par échantillonnage, si la
gamme est importante.
19
o Si un produit pharmaceutique comporte des marques ou des
formulations différentes, compter et enregistrer chaque marque ou
formulation différente ;
o Si certains produits sont endommagés ou périmés, enregistrer cette
information sur une feuille séparée et retirer ces produits du stock.
Procédure de distribution
• S’assurer que le bon de commande porte la date, le nom et la signature des
responsables ainsi que le cachet de la formation sanitaire ;
• Eviter de distribuer les médicaments à une formation sanitaire non agréée
et/ou non cliente statutaire du CAPP ;
• S’assurer que les médicaments livrés sont ceux commandés ;
• Vérifier que la date d’expiration figure sur le conditionnement.
20
•Ne pas utiliser les flacons des patients ;
•Dispenser chaque médicament dans un flacon différent.
Etiquetage
o Etiqueter tous les conditionnements qui contiennent les médicaments à
dispenser ;
o Etiqueter les flacons après y avoir mis la préparation liquide.
Toute étiquette doit comporter :
• Le nom du médicament (utiliser le nom générique) ;
• Le dosage (en général en mg)
• La quantité dispensée ;
• Les instructions d’utilisation en langage familier ;
• Les précautions à prendre ;
• La date de la délivrance.
a. Fiches de stock
• Une fiche de stock par dosage et par forme placée là où le médicament est
conservé ;
• Ecrire le nom du fournisseur ;
• Ecrire la date de l’opération (entrée, sortie, inventaire);
• Entrer toutes les quantités reçues et sorties et calculer la quantité en stock.
b. Fiches d’inventaire
c. Registre des entrées/sorties ;
d. Bon de commande des produits ;
e. Bons de livraison
f. Procès verbal de réception des médicaments.
X MESURES DE SECURITE
Le magasin doit être équipé de portes en bois doublées de portes métalliques.
Toutes les serrures doivent être fonctionnelles.
S’assurer que toutes les portes sont fermées à la fin de chaque journée.
Les fenêtres doivent avoir des barres solides pour éviter les vols.
Le sol et le plafond doivent être en matériel qui permette d’éviter l’accès illégal
dans le magasin.
Gardiennage
21
• Alerter la police ;
• Faire un inventaire en présence de la police ou de toute autre personne
désignée par le responsable du CAPP ;
• Comparer le stock inventorié avec le stock sur la fiche de stock ;
• Envoyer une copie du résultat de l’inventaire au responsable du CAPP ;
• Réinstaller les mesures de sécurité ;
• Ne reprendre la distribution des médicaments qu’après autorisation du
responsable du CAPP.
22
FOURNISSEURS ETRANGERS
Et LOCAUX
(Distributeurs et fabricants)
Grossistes CENAME
Niv Central
Répartiteurs
3 CAPP
DU SEPTENTRION
23
MODULE 3 : PARTICULARITES SUR LA
GESTION DES PRODUITS DES PROGRAMMES
SPECIFIQUES
SCHISTOSOMIASE
a. Définition :
c. Gestion
Il existe un programme national de lutte contre la schistosomiase
Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME
sur la base de l’historique des consommations
Appui sporadique des fonds de roulement par les fonds PPTE
ONCHOCERCOSE
a. Définition :
Cécité des rivières
Infection filarienne de la peau et de l’œil causée par Onchocerca
volvulus transmise par la piqûre de la femelle de la simulie ou
mouche noire.
Deuxième cause infectieuse majeure de cécité dans le monde;
une des causes majeures au Cameroun.
24
Ivermetine 3 mg et 6 mg cp sécable: Géré entièrement par le
programme et les CAPP
DIABETE
a. Définition
Le diabète sucré est un trouble métabolique associant d’une part, une hyperglycémie
et une glycosurie, dues à une insuffisance de la sécrétion d’insuline ou à une
mauvaise utilisation tissulaire de celle-ci.
c. Gestion
Quantification par la CENAME sur la base de ses
consommations et prise en compte des besoins
spécifiques exprimés par le Centre de diabétologie de
l’HCY
Convention signée entre le Cameroun et Life Scan pour
mise à disposition du matériel à des coûts préférentiels
Fonds de démarrage sur financement PPTE
HYPERTENSION ARTERIELLE
a. Définition
Hypertendu: Tout sujet adulte dont la pression systolique dépasse 155 mm de
mercure et dont la pression diastolique dépasse 90 mmHg.
25
Le niveau de la pression diastolique détermine la gravité:
De 90 à 100 mmHg = Hypertension dite légère
De 100 à 114 mmHg = Hypertension dite modérée
Au dessus de 115 mmHg = Hypertension dite sévère
Le pronostic est fonction de l’âge, du retentissement viscéral, de l’histoire familiale,
des facteurs de risque où l’obésité joue un rôle primordial.
RQ: Hypertension artérielle essentielle: Symptômes mais aussi maladie quand elle
est isolée, elle est définie par l’existence d’une pression diastolique supérieure à 90
mmHg. Le qualificatif « essentiel indique clairement que son étiologie et son
mécanisme sont totalement inconnus.
b. Liste des produits
Nifédipine 10 mg, cp
Propranolol 40 mg, cp
Hydrochlorthiazide 50 mg, cp
Furosemide 40 mg, cp
Furosémide 10 mg/ml 20 mg/ 2 ml, ampoule
MéthylDopa (Alpha-) 250 mg, cp
Dihydralazine 20 mg/ml 1 ml ampoule
c. Gestion
1. Quantification des besoins en produit est faite par la CENAME
sur la base de l’historique des consommations
PSYCHOTROPES, STUPEFIANTS
Produits Sous Contrôle International
a. Liste des produits Psychotropes
Chlorpromazine 100mg, sous Blister, cp
Chlorpromazine 25 mg sous Blister, Comp.
Diazépam 5 mg, sous blister, cp
Halopéridol 5 mg, cp.
Phénobarbital 100 mg, cp
Phénobarbital 100 mg, cp
Chlorpromazine 25 mg/ml 50 mg / 2 ml, ampoule
Diazépam 5 mg/ml 10 mg / 2 ml, ampoule
b. Liste des produits stupéfiants
Fentanyl 50 µg/ml 100µg / 2 ml, ampoule
Morphine Chlorydrate 10mg/ml (1%) 1 ml, ampoule
Péthidine Chlorydrate 50mg/ml 100mg/2ml, ampoule
Pentazocine 30 mg/ml 1ml, ampoule
Phénobarbital Sodique 100 mg/ml 200 mg / 2ml, ampoule
Phénobarbital Sodique 20 mg/ml 40 mg / 2 ml, ampoule
c. Gestion
• Quantification des besoins en produit est faite par la
CENAME sur la base de l’historique des consommations
• Produits sous contrôle international nécessitant une
autorisation officielle d’importation (AOI) délivrée par le
Ministère de la Santé Publique
• Produits conservés sous clé
26
LES INFECTIONS OPPORTUNISTES LIEES AU VIH/SIDA
a. Définition
Ensemble de maladies dont la fréquence est plus élevée chez les personnes dont les
défenses immunitaires sont affaiblies ; leurs manifestations cliniques sont plus
graves. Les plus courantes sont :
La tuberculose
Les septicémies à salmonelles
Pneumonie à germes banaux
Les pathologies cutanées
Infections fongiques récurrentes de la peau, de
la bouche et du pharynx (candidose,
dermatophytose)
Infections virales (zona, herpès simplex…)
Infections bactériennes (furonculose,
impétigo…)
Les fièvres
Infections virales (cytomégalovirus, Epstein-
Barr…)
Infections fongiques (cryptococcose…)
Les diarrhées chroniques avec perte de poids
La méningite et l’encéphalite (toxoplasmose)
D’autres maladies telles que des cancers (sarcome de
Kaposi)
D’autres maladies sexuellement transmissibles
27
PALUDISME
a. Définition
Le paludisme est une maladie parasitaire fébrile due à un hématozoaire du genre
plasmodium transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique vecteur : l’anophèle
femelle. La transmission peut être congénitale dans de rares cas ou se faire par
transfusion de sang contaminé.
Au Cameroun P. falciparum est l’espèce la plus répandue et responsable des formes
graves du paludisme.
2. Paludisme grave
Dérivé de la quinine
a. Quinine Sulfate 200 mg, Comp.
b. Quinine Sulfate 300 mg, sous blister, Comp.
c. Quinine Dichlorhydrate 300 mg/ml 600 mg / 2 ml,
ampoule
d. Quinine Résorcine 100 mg/ml 200 mg/2ml,
ampoule
e. Quinine Résorcine 100 mg/ml, 400 mg/4 ml,
ampoule
Les dérivés de l’artemisinine
a. Artemether 80 mg, injectable, ampoule
b. Artemether 20 mg, injectable, ampoule
3. Prévention
Sulfadoxine + pyriméthamine 500 + 25 mg, cp
c. Gestion
Les besoins des antipaludéens utilises dans le traitement
du paludisme simple sont estimés par une commission
comprenant la DPM/MSP, PNLP, et CENAME
Les besoins des autres antipaludéens sont estimés par la
CENAME en utilisant les données de l’historique des
consommations
• Les ACT distribués sont fabriqués par les laboratoires
dont les sites de production sont pré qualifiés par l’OMS
28
VIH/SIDA
a. Définition
Le SIDA ou syndrome d’immuno-déficitaire acquis est caractérisé par
un ensemble de manifestations infectieuses ou tumorales secondaires
à l’effondrement de l’immunité cellulaire. Ce déficit irréversibles est en
rapport avec l’atteinte des lymphocytes T par un rétrovirus : Human
immunodefiency virus : HIV.
o Inhibiteurs nucléotidiques
. Ténofovir (TDF)
29
Didanosine 4g Pdr/sol. Buv
Didanosine 50 mg, comprim‚
Efavirenz 200 mg Capsule
Efavirenz 30mg/ml sp. 180ml fl
Efavirenz 600 mg capsule
Indinavir 400 mg capsule
Lamivudine 50mg/5ml sol.fl 100ml
Lamivudine 150 mg cp
Lamivudine+Stavudine 150+30mg cp
Lamivudine+Stavudine 150+40mg cp
Nelfinavir 50mg/g 144g péd.fl
Nelfinavir 250 mg cp
Névirapine 200 mg cp
Névirapine 50mg/5ml 240ml susp
Névirapine 50mg/5ml 20ml susp
Nevirapine 50mg/5ml péd. fl 25ml
Névirapine 50mg/5ml 100ml susp b
Stavudine 1mg/1ml péd. fl 200ml
Stavudine 30 mg g‚lule
Stavudine 40 mg g‚lule
Lamivudine+Stavudine+Névirapine 150+30+200mg cp
Lamivudine+Stavudine+Névirapine 150+40+200mg cp
Zidovudine+Lamivudine 300+150mg cp
Zidovudine 300 mg cp
Zidovudine 50mg/5ml péd. fl100ml
Zidovudine+Lamivudine+Névirapine 300 + 150+ 200mg cp
c. Gestion
Les ARV distribués sont fabriqués par les laboratoires dont les sites de production
sont pré qualifiés par l’OMS
La quantification des besoins ne peut en principe pas encore se faire seulement sur
la base des données historiques de consommation. Elle doit tenir compte de la
séroprévalence du VIH, du nombre de PVVIH sous traitement, des protocoles
sélectionnés par le CNLS, du nombre d’UPEC et de CTA qui avec le passage à
l’échelle seront ouverts sur toute l’étendue du territoire.
La méthode utilisée est la méthode de consommation ajustée qui utilise des données
sur l’incidence de la maladie, la consommation ou utilisation de médicaments et/ou
les dépenses pour les médicaments d’un système d’approvisionnement “standard” et
30
extrapole les taux de consommation ou d’utilisation au système d’approvisionnement
ciblé, en fonction de la couverture de la population ou du niveau de service qui doit
être fourni.
La quantification efficiente des ARV nécessite des données fiables et la maîtrise des
objectifs à atteindre en terme de nombre de nouveaux cas à enrôler dans le
traitement et le rythme d’enrôlement sur une période donnée.
TUBERCULOSE
a. Définition :
Infection provoquée par un bacille de la famille des mycobatéries, Mycobacterim
tuberculosis, appelé de Bacille de Koch (BK).
Deux types :
1. Tuberculose pulmonaire
2. Tuberculose extrapulmonnaire
c. Gestion
1. Il existe un programme national de lutte contre la
tuberculose
2. Quantification des besoins en produit est faite par la
CENAME sur la base de l’historique des consommations
3. Appui sporadique des fonds de roulement par les fonds
PPTE
SANTE DE REPRODUCTION
a. Définition :
L'historique de la de la Reproduction révèle que, celle-ci a longtemps été
assimilée à la Planification Familiale avant d'étendre son champ.
31
Cette Planification Familiale permet d'assurer la santé de la mère et de l'enfant
et implicitement favorise les Droits de l'Homme particulièrement ceux de la
femme.
Gamme CENAME
inj., unité Médroxyprogesterone acitate
Dispositif Intra-Uterin, unité
norgestrel 0,3 mg +
Lo-fémenal (0.3 + 0.03 + 75) mg, Ethymylestradiol 0,03 mg +
(plaquette = unité) fumarate ferreux 75 mg
Nonoxynol-9 ( Spermicide ) 100
mg, Comp.
c. Gestion
1. Deux circuits parallèles de distribution : CENAME et ACMS
2. Quantification des besoins en produit est faite da façon
consensuelle entre le donateur et le Ministère de la Santé
Publique, à partir des données de distribution antérieures.
32
MODULE 4 : FINANCEMENT
• Budget de l’Etat
• Ménages à travers les recouvrements de coûts
• Assurance maladie privée
• Fonds additionnels : Banque Mondiale, Fonds PPTE, Fonds Mondial, GDF
Des disproportions énormes existent entre ces sources de financement. En 1996, sur
un financement total estimé à FCFA 173 milliards, la contribution des ménages
s’élevait à 73% contre 11% pour l’Etat et 7% pour l’assistance technique. De même,
près de ¾ des dépenses de ménages sont effectuées dans le secteur informel.
Depuis 2006, l’atteinte du point d’achèvement qui restaure la crédibilité auprès des
institutions financières internationales, ainsi que l’éligibilité au Fonds Mondial de lutte
contre le paludisme, le Sida et la tuberculose pèsent de façon substantielle, à
l’amélioration de l’accès aux traitements.
Budget de l’Etat
La part du budget affectée à la santé reste faible et se traduit par la faible capacité
d’exécution des crédits d’investissement inscrits au budget (BIP) qui représentent
25% du budget du MINSANTE, qui lui-même n’est que 3% du budget national.
33
Ménages
Par an, chaque ménage dépense en moyenne 83 400 FCFA1 dans les soins de
santé, soit 13 900 par personne pour une famille moyenne de 6 personnes. Selon
une étude2, les dépenses en soins de santé des ménages se répartissent ainsi qu’il
suit :
L’assurance maladie
De plus, un cadre juridique approprié à cette approche n’est pas encore élaboré.
Il attire, gère et décaisse ces revenus, qui depuis 2001 sont estimés à 4,7
milliards de USD pour financer 154 programmes dans 93 pays. 2 millions de
personnes sous ARV, 3 millions de tuberculeux sous DOTS, 109 millions de
34
moustiquaires imprégnées et 264 millions de traitements à base des ACT pour
le paludisme.
• Le paludisme
Le Fonds mondial contribue à.
• La tuberculose
Les médicaments anti tuberculeux sont gratuits depuis 2004. Cette gratuité a été
successivement assurée par deux types de financements :
Le Global Drug Facility (GDF) appelée encore en, français « Dispositif mondial pour
l’approvisionnement en médicaments antituberculeux » entre dans le cadre du
Partenariat OMS Halte à la tuberculose, qui recommande fortement le traitement
sous surveillance directe (appelé DOTS).
• Le VIH/SIDA
Compte tenu de l’ampleur et de l’importance accordées à la prise en charge de cette
pandémie, plusieurs sources de financement co-existent dans une complémentarité
parfaite à savoir :
• Le budget de l’Etat
• Le Fonds Mondial
• Les Fonds PPTE
3 Traitement Préventif Intermittent
35
Certains médicaments utilisés pour le traitement des Infections Opportunistes sont
gratuits.
Dans la prise en charge des réactifs, des protocoles de première ligne et des formes
pédiatriques
• La Fondation Clinton
• UNITAID4 qui est une facilité internationale d’achat, basée sur une contribution
de solidarité sur les billets d’avion.
Autres programmes
36
MODULE 5 : REGLEMENTATION
PHARMACEUTIQUE
Le secteur pharmaceutique dispose d’un cadre institutionnel ainsi que d’un ensemble
de textes législatifs et réglementaires couvrant les aspects tels que :
1 l’exercice et l’organisation de la profession de pharmacien ;
2 le recouvrement des coûts dans les formations sanitaires.
37
La délivrance, l’importation et le stockage des substances placées comme
vénéneuses, et appartenant aux listes I, II, ou à la liste des stupéfiants, est
réglementée.
Les médicaments de la liste des stupéfiants doivent être stockés dans des armoires
fermant à clef. Il en est de même des médicaments de la liste I.
38
IMPORTATEUR
40
ANNEXES
Annexe 1 : Agenda
HORAIRE MODULES FACILITATEUR CONTENU DUREE
JOURNEE 1
ENREGISTREMENT DES
8H - 9H 60 min
PARTICIPANTS
MOT DE BIENVENUE ET
9H - 9H30 JUSTIFICATIF DE LA 30 min
FORMATION
NOMS ET PRENOMS
PRESENTATION DES
9H30 - 10H FONCTIONS OCCUPEES 30 min
PARTICIPANTS ATTENTES
DEFINITIONS
13H30 - 14H30 DEFINITIONS UTILES ILLUSTRATIONS
60 min
JOURNEE 2
41
PRESENTATIONS
10H45 - 12H15 RESTITUTIONS PLENIERES DISCUSSIONS
60 min
RECEPTION
GESTION DES PRODUITS
13H45 - 14H45 STOCKAGE 60 min
PHARMACEUTIQUES SECURITE
JOURNEE 3
PRESENTATIONS
10H45 - 12H15 RESTITUTIONS PLENIERES DISCUSSIONS
120 min
DISTRIBUTION
GESTION DES PRODUITS
13H45 - 14H45 INVENTAIRES 60 min
PHARMACEUTIQUES OUTILS DE GESTION
JOURNEE 4
SCHISTOSOMIASE
GESTION DES PRODUITS
10H45 - 12H15 ONCHOCERCOSE 30 min
PHARMACEUTIQUES DIABETE/HTA
42
PSYCHOTROPES
GESTION DES PRODUITS MIO
13H45 - 14H45 PALU/SIDA/TUB
60 min
PHARMACEUTIQUES
SANTE DE REPRODUCTION
SOURCES DE FINANCEMENT
15H45 - 16H45 FINANCEMENT DE LA SANTE MECANISMES 60 min
CAS PARTICULIERS
JOURNEE 5
ORGANISATION
REGLEMENTATION
8H30 -9H30 RECOUVREMENT DES COUTS 60 min
PHARMACEUTIQUE IMPORTATIONS
RESTITUTION PRESENTATIONS
11H15- 12H DISCUSSIONS
45 min
PRE-TEST ET POST-TEST
43
Annexe 2 : Pré et Post Test
ARV
AS+AQ
ACT
M IO
VI/ COCHEZ PARMI LES ELEMENTS SUIVANTS CEUX QUI SONT INDISPENSABLES
POUR L'ESTIMATION DES BESOINS EN ARV
44
VII/ COCHEZ PARMI LES ASSOCIATIONS SUIVANTES CELLES QUI ENTRENT DANS LA
COMPOSITION DES PROTOCOLES ANTITUBERCULEUX AU CAMEROUN
RIFAMPICINE+ISONIAZIDE
ETHAMBUTOL+LAMIVUDINE
ARTEMETHER+LUMEFANTRINE
RIFAMPICINE+ISONIAZIDE+ETHAMBUTOL
GRACE AUX FONDS PTME LES MEDICAMENTS ARV SONT GRATUITS POUR
FEMMES ENCEINTES SEROPOSITIVES
GRACE AU FONDS MONDIAL ET AU BUDGET DE L'ETAT, LES ARV SONT GRATUITS
DEPUIS LE 1ER MAI 2007
AMODIAQUINE+ PYRIMETHAMINE
QUININE+ ARTEMETHER
ARTESUNATE+AMODIAQUINE
ARTHEMETER+LUMEFANTRINE
45
FORMATION DES MAGASINIERS A LA GESTION DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES
EVALUATION DES CONNAISSANCES
ARV
AS+AQ
ACT
M IO
VI/ COCHEZ PARMI LES ELEMENTS SUIVANTS CEUX QUI SONT INDISPENSABLES
POUR L'ESTIMATION DES BESOINS EN ARV
VII/ COCHEZ PARMI LES ASSOCIATIONS SUIVANTES CELLES QUI ENTRENT DANS LA
COMPOSITION DES PROTOCOLES ANTITUBERCULEUX AU CAMEROUN
RIFAMPICINE+ISONIAZIDE
ETHAMBUTOL+LAMIVUDINE
ARTEMETHER+LUMEFANTRINE
RIFAMPICINE+ISONIAZIDE+ETHAMBUTOL
46
VIII/ COCHEZ LES AFFIRMATIONS VRAIES
47
FACTURE N°………….
Date :
NOM DU CLIENT :
TOTAL
48
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
DELEGATION PROVINCIALE D………………… Paix – Travail – Patrie
CAPP ……………………….
Le Responsable FS
49
REGISTRES DES ENTREES
50
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
CENTRE D’APPROVISIONNEMENT Paix – Travail – Patrie
PHAMACEUTIQUE PROVINCIAL
CAPP /
FICHE DE STOCK N°
Désignation _______________________ Stock maximum ___________________
51
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
CENTRE D’APPROVISIONNEMENT PHAMACEUTIQUE
Paix – Travail – Patrie
PROVINCIAL
CAPP /
PRIX DE VENTE
52
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix – Travail – Patrie
Montant de la facture
Montant payé
Reste à payer
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
53
N° du reçu
1
LIVRE JOURNAL
Date de _____________
à _______________
2 ASL 1 mg inj
140
141
RECETTES AUTRES
MEDICAMENTS RECETTES
54
TOTAL
55
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE REPUBLIQUE DU CAMEROUN
DELEGATION PROVINCIALE DU CENTRE Paix – Travail – Patrie
PROVINCIAL
CAPP CENTRE
COMPTE RENDU ET BON DE COMMANDE DE MEDICAMENTS
District de santé :_____________________________________ Formation Sanitaire : ________________________________
56
ANNEXE 4 : EXERCICES DE GROUPE
EXERCICE I
EXERCICE II
Vous êtes gestionnaire de stock: Le 1er janvier 2006 vous avez reçu des fiches de
stock avec mission de les remplir. Le même jour, vous avez fait un inventaire
physique des stocks. Vous avez par la suite effectué des livraisons de produits. Les
documents dont vous disposez dans le dépôt vous donnent les informations
suivantes :
a. 1er janvier 2006, inventaire physique, 500 Cycles de Lo-Femenal, lot
Numéro XXa, péremption février 2007
b. 5 janvier 2006, reçu du magasin central :
i. 1000 boîtes, numéro de lot lot XXb, périmant en mai 2007
ii. 2000 numéro de lot lot XXa, périmant en février 2007
c. 10 janvier 2006, livré à l’hôpital A 100, numéro de lot lot XXa, périmant
en février 2007
d. 11 janvier 2006, livré à l’hôpital B 500 du même produit lot numéro de
lot XXa, périmant en février 2007
e. 22 janvier, livré à l’hôpital C 300 cycles, numéro de lot lot XXb,
périmant en mai 2007
Le rapport de votre structure au trimestre passé donne comme chiffre de distributions
dans les formations sanitaires A, B et C 750 cycles
57
EXERCICE III
Vous recevez de votre fournisseur les médicaments suivants :
EXERCICE IV :
Calcul de CMM avec une donnée atypique
Trouvez la CMM en lamivudine 150 mg boîte de 60 comprimés d’une province ayant
quatre Hôpitaux de District (HD) pour le premier trimestre de l’année 2005, sachant
que les quantités suivantes en nombre de boîtes de ce produit ont été dispensées
dans les différents HD :
EXERCICE V
Au cours du quatrième trimestre 2005, les trois HD de la province du Sud ont vendu
respectivement les quantités suivantes de condoms :
4ème trimestre 2005 QUANTITES de Condom en unité
HD X 900
HD Y 675
HD Z 1010
58
EXERCICE VI
Elaborer le Plan d’approvisionnement d’une ville en ARV sur 5 cinq ans sachant
que.
• Les différents protocoles thérapeutiques nationaux:
1ère ligne
• 1ère intention
• (d4T + 3TC + NVP) combinaison à dose fixe (25%)
• 2ème intention
• (AZT + 3TC) combinaison à dose fixe + NVP (10%)
• d4T + 3TC + EFV (10%)
• (AZT + 3TC) combinaison à dose fixe + EFV (25%)
2ème ligne:
• ABC + ddI + LPV/rtv (Kaletra®) 15%
• TDF + ABC + LPV/rtv (Kaletra®) 15%
Première année
(2006) 438 9% 500
Deuxième année
(2007) 500 10% 1 000
Troisième année
(2008) 500 10% 1 500
Quatrième année
(2009) 1 000 20% 2 500
Cinquième année
(2010) 2 500 50% 5 000
59
• Estimation du nombre de malades par protocole
• Quantités par protocole pour chaque année
• Quantités par produit pour chaque année
EXERCICE VII
La Formation Sanitaire de Mvangan a consommé :
Janvier : 320 doses d’ACT
Févier : 310
Mars : 98
Avril : 340
Mai: 950
Juin : 308
Au 1er juillet, il y a un stock de 320 doses. Elle a une commande de 100 doses d’ACT
qui lui sera livré le 10 juillet et le prochain passage du CAPP est fixé au 30 août. Que
doit-elle faire ?
EXERCICE VIII
Quelle est l’Objectif du Système National d’Approvisionnement en Médicament et
Dispositifs Médicaux Essentiels (SYNAME) ?
60
Annexe 5 : ÉVALUATION DES MODULES
RQ : VOUS N’AVEZ PAS BESOIN D’ECRIRE VOTRE NOM SUR LA FICHE
Veuillez remplir cette fiche d’évaluation sur chaque session de l’atelier. La priorité porte sur
le contenu de la session et les méthodes utilisées pour la présenter.
Cochez une réponse. N’hésitez pas à fournir des détails à l’appui de votre réponse.
1. Bon enchaînement des sessions
3. Niveau : Les sessions ont été dispensées à un niveau qui correspondait à celui des
participants
_________ D’accord ___________Pas d’accord
Commentaires :
6. Autres commentaires. Veuillez nous indiquer ce qui aurait pu rendre cette formation plus
utile, claire et pertinente.
61
ANNEXE 6 : ÉVALUATION DE L’ATELIER DE FORMATION
Nous vous remercions à l’avance de bien vouloir nous faire part de votre évaluation
honnête et complète de cet atelier de formation. N’hésitez pas à formuler des
commentaires.
Veuillez noter les affirmations ci-dessous en utilisant une échelle allant de 1 à 4
3. _______ Le formateur a utilisé des méthodes qui ont encouragé activement les
participants à acquérir les connaissances contenues dans les documents de
formation
Commentaires :
5. Veuillez faire part des parties sur lesquelles vous souhaiteriez avoir plus
d’informations
62
• _________________________________________________
• _________________________________________________
• _________________________________________________
8. ________ Les études de cas ont facilité mon apprentissage pendant la formation
Commentaires :
11. Si une partie devait être enlevée, je proposerais que ce soit la (es) session(s)
suivante(s) : [Veuillez donner les titres exacts des sessions Veuillez aussi nous
indiquer les raisons pour lesquelles vous élimineriez ces sessions]
63
12. Les sessions qui pourraient être ajoutées sont :
13. _______ Une période de cinq jours pour cette formation était suffisante:
Commentaires :
14. A votre avis, comment aurait-on pu améliorer cet atelier ? Prière d’être aussi
spécifique que possible dans votre réponse.
15. Veuillez noter tout autre commentaire supplémentaire que vous voulez nous
signaler.
BIBLIOGRAPHIE :
1. Eléments de la technologie de la contraception, Programme d’information sur la
population de l’université Johns Hopkins ; Octobre 2000
64
2. Guide technique pour les personnels de santé, Programme national de lutte contre la
tuberculose (PNLT) 2004
3. Evaluation de la contribution de l’OMS à l’initiative « 3 millions d’ici 2005 »,
Organisation mondiale de la santé (OMS)
4. Guide national de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA, Minsanté /
FMSB / OMS ; Juin 2005
5. Guide technique pour la prévention de la transmission Mère-Enfant du VIH au
Cameroun MINSANTE / CNLS ; Juin 2001
6. Formation du personnel de santé en gestion logistique des produits pharmaceutiques
MINSANTE
7. Normes et directives nationales de conseil et dépistage volontaire du VIH au
Cameroun, CNLS Juillet 2002
8. Le point sur l’épidémie de SIDA, ONUSIDA / OMS 21 novembre 2005
9. Programme national de lutte contre le diabète au Cameroun, MINSANTE Février
2004
10. Combattre le VIH / SIDA, Banque mondiale
11. Infection VIH / Momento thérapeutique 2001, Jean-Michel Dariosecq / Anne-Marie
Taburet / Pierre-Marie Girard, Février 2001
12. Guide pour la prise en charge des enfants exposés et infectés par le VIH/SIDA, CNLS
/ UNICEF, Décembre 2006
13. Accès équitable des personnes vivant avec le VIH/SIDA aux ARV et médicaments des
infections opportunistes : Stratégie Nationale, OMS Juin 2005
14. Guide technique pour la surveillance intégrée des maladies et réponse au Cameroun,
Minsanté / OMS, Décembre 2005
15. Médicaments essentiels : Guide pratique d’utilisation, MSF, 4ème édition 2006
16. Directives nationales de prise en charge des pvvs par les ARV, MINSANTE, Octobre
2006
17. Formation en gestion de stocks à la CENAME AMB Consulting Août 2005
18. Formation à la gestion des stocks des combinaisons thérapeutiques à base
d’artémesinine, CNLP Mars 2007
65