Pré-Dimensionnement Des Éléments Du Des Ponts Courant
Pré-Dimensionnement Des Éléments Du Des Ponts Courant
Pré-Dimensionnement Des Éléments Du Des Ponts Courant
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Pré-dimensionnement des éléments du
des ponts courant
Éléments du pont
Conception générale
Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un hourdis supérieur et
des entretoises sur appuis.
Les poutres sont de hauteur constante et peuvent comporter des talons.
Les âmes peuvent être élargies au voisinage des appuis.
L’épaisseur de l’hourdis est constante.
Le tablier est souvent à travées indépendantes car elles s’accommodent d’un tassement
différentiel éventuel et se prêtent bien à la préfabrication.
Elancement (h/L) 1/15 pour une travée indépendante, 1/20 pour des travées continues
Entraxe 2.50m à 4.00m
constante =40cm pur L≤20 m variable de 25cm en travée à 40cm sur
Epaisseur des âmes
appuis pour L>20
Table de compression Largeur 1.00m
Talon Hauteur 0.25m, largeur entre 0.5 et 0.6m
Hourdis
Entretoises
2- Calcul de l’hourdis
Calcul en flexion locale : l’hourdis est considéré comme une dalle appuyée
simplement sur les poutres et les entretoises. Les sollicitations sont données par
les abaques de THENOZ consignées dans le bulletin technique n°1 du SETRA «
Calcul des hourdis de ponts ».
Vérification du poinçonnement sous une charge locale.
3-Calcul des dalles de continuité
Elle est dimensionnée sous l’effet des moments dus à la rotation des poutres.
Elle est considérée comme encastrée dans l’hourdis.
4- Calcul des entretoises
Elles ne sont pas des éléments porteurs. Elles sont:
Calculées au vérinage (soulèvement du tablier pour le remplacement des
appareils d’appuis).
Calculées vis à vis de la flexion et du cisaillement.
Considérées comme des poutres continues appuyées sur les vérins.
soumises à leur poids propre et aux charges permanentes transmises par les
poutres.
II- TABLIERS DES PONTS DALLES
Domaine d’emploi
Pour les passages supérieurs d’autoroutes et pour le
franchissement des petits cours d’eau.
Pour les ponts dalles en béton armé : Petites portées: 15m pour
une seule travée et jusqu’à 18m pour plusieurs travées.
Pour les ponts dalles en béton précontraint : portées moyennes :
22m pour une seule travée et 25m pour plusieurs travées.
Conception générale :
Ce sont des ouvrages de formes simples, robustes et monolithiques
Ils peuvent être :
Dalles rectangulaires : modèle de base
Dalles avec encorbellements latéraux (type le plus courant) : pour
alléger le tablier, augmenter la portée déterminante et rendre le
tablier plus esthétique.
Dalles élégies : valables pour les ponts en béton précontraint
uniquement. Les élégissements réalisés au niveau de la fibre
moyenne de la dalle par des buses allègent le tablier et
permettent des portées déterminantes pouvant aller jusqu’à
35m.
Dalle nervurées : valables pour les ponts en béton précontraint.
Le comportement mécanique des nervures se rapproche de celui
des poutres et permet des portées déterminantes pouvant aller
jusqu’à 50m.
ELÉMENTS DE PRÉDIMENSIONNEMENT
Elancement
Dalle armée 1/22 pour une travée indépendante, 1/23 pour
2 travées, 1/28 pour trois travées
Dalle précontrainte 1/23 pour une travée indépendante, 1/28 pour
2 travées, 1/33 pour trois travées
Balancement
Le rapport de la travée de rive à la travée centrale doit être compris entre 0.6 et 0.85
Dalle à encorbellements latéraux
Largeur de la nervure > la moitié de la largeur totale
Largeur de l’encorbellement > 0.2 la portée biaise la plus longue
Epaisseur de l’encorbellement 25 cm à l’extrémité libre
Quantités de matériaux :
Aciers passifs :
- 100 à 120 kg/m3 de béton dans les dalles armées
- 60 à 80 kg/m3 de béton dans les dalles précontraintes
Aciers actifs (12T15S) :
- 30 à 40 kg/m3 de béton dans les dalles précontraintes.
Ponts-rails
Multiplier les précédentes épaisseurs par 1,8
Transversalement : calcul de répartition transversale des
sollicitations entre les poutres par la méthode de Guyon
Massonet.
Longitudinalement : calcul RDM (poutres en flexion, lignes
d’influence..) pour la détermination des moments fléchissants et
des efforts tranchants.
Calcul BAEL pour la détermination du ferraillage longitudinal et
transversal pour la ponts en béton armé.
Calcul BPEL pour la détermination du câblage et du ferraillage
passif et la vérification des contraintes pour les ponts en béton
précontraint.
Pour les ouvrages à biais prononcé (<65 gr pour les ponts en
béton armé et <50gr pour le béton précontraint) , la dalle est
calculée en tant que plaque par la méthode de réflexion
biharmonique.
LES PORTIQUES EN BÉTON ARMÉ
Domaine d’emploi :
Pour les passages inférieurs d’autoroutes.
Petites portées de 10 à 20m.
Gabarit ne dépassant pas 10m.
Sols ne présentant pas de risque de tassements différentiels.
Conception générale :
Ils sont composés d’une partie horizontale, appelée traverse, et
d’appuis verticaux appelés piédroits.
Des goussets sont prévus à la jonction entre la traverse et les piédroits.
Ils sont souvent fondés sur des semelles superficielles.
Des murs en retour ou des murs en ailes désolidarisés du portique sont
prévus pour retenir les remblais
ELÉMENTS DE PRÉDIMENSIONNEMENT DES
CADRES
L’épaisseur de la traverse supérieure est donnée par la formule
suivante (avec un minimum de 30cm):
Conception générale
Le tablier est constitué d’une série de poutres solidarisées par un
hourdis et des entretoises sur appuis.
Le hourdis peut être généralisé et coulé au dessus des poutres ou
intermédiaire entre les tables de compressions des poutres.
Les poutres sont de hauteur constante.
Les âmes sont élargies au voisinage des appuis
L’épaisseur de l’hourdis est constante.
Le tablier est à travées isostatique. Les poutres sont indépendantes
et le hourdis est continu sur une longueur pouvant aller jusqu’à une
centaine de mètres avant d’être séparé par un joint de chaussée.
ELÉMENTS DE PRÉDIMENSIONNEMENT
Poutres
Elancement (h/L) 1/16 à 1/18
Entraxe 2.50m à 3.50m
variable de (22cm si coffrage vibrant 25cm si vibration
Epaisseur des âmes
avec aiguilles ) en travée à 40cm sur appuis
Largeur de la table de compression ≥ 0.6 hauteur de la poutre
Largeur variant de 60 à 90cm pour des entraxes allant de
Talon
2.5 à 3.5 m
Hourdis
Entre 18 cm et 24 cm selon l’espacement des poutres et le
Epaisseur
dispositif de retenue qu’il supporte.
Entretoises
Hauteur Hauteur des poutres – (épaisseur des talons ou 15 à 20cm)
Epaisseur Entre 20 et 40 cm. Généralement 40cm.
Prédalles
Hauteur 6 cm
Portée Entre 0.6 et 1 m
PONTS À POUTRES
PRÉFABRIQUÉES EN BÉTON PRÉCONTRAINT
Avantages :
Permettent de grandes portées,
S’affranchissent des cintres et des échafaudages,
Sont d’une exécution rapide et maîtrisée du fait de la
standardisation des éléments et de la répétitivité des
opérations.
Inconvénients :
Manquent d’esthétique à cause de la retombée importante
des poutres.
Ne sont envisageables que pour des sites de projet assez
dégagés et faciles d’accès.
MÉTHODE DE CALCUL
Transversalement : calcul de répartition transversale des
sollicitations entre les poutres par la méthode de Guyon
Massonet.
Longitudinalement : calcul RDM (portique) pour la
détermination des moments fléchissants et des efforts
tranchants.
La précontrainte est estimée par la formule
P=3.5 d L² / h.
Avec :
• d : entraxe des poutres
• L : portée de la travée
• h : hauteur de la poutre
Calcul BPEL pour la détermination du câblage et du ferraillage
passif et la vérification des contraintes
PONTS EN BÉTON PRÉCONTRAINT CONSTRUITS PAR
ENCORBELLEMENTS SUCCESSIFS
Domaine d’emploi
La gamme de portées envisageables est très large (entre
40m et 200m, voir 300m).
Le domaine d’emploi privilégié est celui des portées
comprises entre 80m et 150m.
Cette technique peut être employée sans problèmes
majeurs jusqu’à 200m, pour des largeurs courantes.
Au-delà de cette dernière valeur, les quantités de matière
augmentent rapidement, ce qui limite la compétitivité de la
méthode.
Le record mondial de portée est détenu par le Stolma Bridge
en Norvège avec 301m.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Avantages
La méthode peut être mise en œuvre quelles que soient les
caractéristiques naturelles de la brèche (profondeur importante,
versants abrupts, sols de très mauvais qualité, site maritime, etc…)
Elle permet d’exécuter des ouvrages de géométries diverses. En
élévation, il est possible de projeter des tabliers de hauteur constante ou
variable (parabolique, cubique ou linéaire).
Elle peut être utilisée quelque soit la géométrie en plan ou en profil en
long de la voie portée.
La construction par éléments de 3 à 4m de longueur permet un bon
amortissement des outils de coffrage du tablier et la petitesse des
voussoirs préfabriqués permet de limiter le poids des éléments à poser
et, donc, de réduire le coût du matériel de pose.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS
Inconvénients
A portées identiques les ouvrages construits par
encorbellements successifs sont plus lourds que les
ouvrages mixtes, ce qui conduit à des appuis et des
fondations plus importantes.
L’importance des tâches à effectuer tant pour le coulage du
tablier que pour l’aménagement des accès par rapport aux
ponts poussés.
Les ponts construits par encorbellements successifs sont
très épais. (problème esthétique et de gabarit pour certains
sites)
ELANCEMENT ET FORME DE L’INTRADOS
Les couvertures les plus courantes sont les dalles en béton armé
participantes, parfois dotées d’une précontrainte transversale, et les
dalles orthotropes.
La liaison des dalles en béton aux poutres métalliques est assurée
par des connecteurs principalement constitués par des cornières ou
des goujons verticaux soudés sur les semelles supérieures des
poutres.
Les dalles orthotropes sont constituées d’une tôle continue, encore
appelée tôle de platelage ou tôle de roulement, de 12 ou 14 mm
d’épaisseur minimale, raidie selon deux directions perpendiculaires :
par des pièces de pont dans le sens transversal et par des raidisseurs
équidistants (plats, cornières, augets) dans le sens longitudinal.
DIFFÉRENTES PARTIES D’UN PONT MÉTALLIQUE
Dans le cas où il faut réaliser des pieux, il convient de limiter la hauteur du mur à 6 à 7
mètres de dénivelé.
Dans la pratique ces culées sont employées lorsque la brèche doit être limitée au
minimum.
3- Autres culées
Pour des ouvrages particuliers on peut rencontrer d’autres types de culées : les
culées creuses, les culées en terre armée, les culées contrepoids.
Ces culées ne sont utilisées que dans des cas où il n’est pas possible de faire
autrement et peuvent en principe être remplacées par des culées classiques. On
rencontre dans plus souvent ces culées en pathologie que pour des ouvrages
neufs…
II- B – Les piles
4-1-Morphologie
Les éléments constitutifs des piles sont le sommier d’appui, qui surmonte le fût de pile, qui
surmonte la fondation, qui peut être superficielle ou profonde.
Le sommier, ou chevêtre, a la même fonction que celui des culées.
Le fût de pile doit transmettre les efforts à la fondation, et il doit également être
dimensionné pour les chocs de véhicules ou de bateaux.
Le choix de la forme du fût de pile doit également tenir compte des contraintes de la
sécurité routière (Lady Di s’en souvient…).
4-2- Les différents types de piles
4-2-1- Piles massives
Ces piles sont surtout réalisées dans le cas où des appuis en rivière sont soumis à
des chocs de bateaux. Dans le cas des piles en rivière il faut également prévoir un
dispositif anti-affouillement, et tenir compte des contraintes de construction (loi sur
l’eau).
4-2-2- Piles de type voile
Le type de fût le plus simple est le voile continu, de largeur la largeur du tablier. Dans le
cas de tabliers larges, on peut juxtaposer plusieurs voiles.
L’aspect esthétique de ces voiles peut être amélioré par le traitement des faces (fruits
ou parement).
4-2-3- Piles de type poteau
On peut affiner les piles en constituant des files de poteaux. Ces piles sont surmontées
d’un chevêtre. Leur principal inconvénient est leur fragilité relative vis-à-vis des chocs de
véhicules.
4-2-4- Piles spéciales
Les sollicitations se traduisent par des moments de flexion, des efforts tranchants
et des moments de torsion.
Mur de 1 m de hauteur au maximum : f12 tous les 10 cm en face arrière, tous les 20
cm en face avant ; ferraillage horizontal f10 tous les 15 cm ; épaisseur du mur : 20 cm
De plus d’autres actions peuvent être prises en compte dans le cas de tabliers particuliers :
pont poussé
3-3- Les appareils d’appui
Il existe un guide dimensionnement des appareils d’appui en caoutchouc fretté, qui sont
les plus utilisés dans le cas de ponts courants.
Les appareils à pot font l’objet d’un calcul spécifique complexe.
Les appareils d’appui en béton (Freyssinet, pendules…) sont des appareils d’appui que
l’on rencontre surtout sur des ponts anciens.
6- Entretien et réparation
6-1-Entretien
L’entretien principal est celui des culées. Il doit être réalisé tous les ans pour permettre
un bon fonctionnement de la structure. Il s’agit surtout d’un nettoyage du sommier. Il
faut également prévoir de nettoyer les dispositifs d’évacuation des eaux.
6-2- Réparation
Les réparations courantes sont le changement des appareils d’appui. (voir photos).
Il existe également des cas de réparations qui correspondent à des chocs accidentels