Cours RDM ENISo-2020-2021

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Université de Sousse

Ecole Nationale d'Ingénieurs de Sousse

Résistance des Matériaux


Théorie des poutres droites
&
Exercices corrigés
Département : Mécanique Avancée
Options : Génie Mécanique et productique, groupe : 1ère

Hassine Tarek
2020-2021
Ecole Nationale d'Ingénieurs de Sousse
Adresse : Boite postale 264, Cité Erriadh 4023 Sousse, Tunisie
Site Web : www.eniso.rnu.tn
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Sousse Tarek Hassine
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Sommaire
1 Résistance des Matériaux - Poutre droite ........................................................................................ 3
1.1 Les hypothèses de la Résistance Des Matériaux (RDM) ........................................................ 3
1.2 Torseur des efforts intérieurs ................................................................................................... 4
1.2.1 Exercices : ....................................................................................................................... 5
1.3 Equilibre mécanique d’un tronçon de poutre 𝑨𝑩 .................................................................... 8
1.4 Relations entre torseur des efforts intérieurs et contraintes ................................................... 10
1.5 Détermination des déformations dans une poutre droite ....................................................... 11
1.6 Calcul de la puissance virtuelle de déformations .................................................................. 13
1.7 Cas particuliers : .................................................................................................................... 17
1.8 Calcul de l’énergie de déformation d’une poutre droite ........................................................ 18
2 Sollicitations Simples-Navier-Bernouilli ...................................................................................... 19
2.1 Hypothèses ............................................................................................................................ 19
2.2 Traction ................................................................................................................................. 19
2.2.1 Torseur des efforts intérieurs : ....................................................................................... 19
2.2.2 Equations : ..................................................................................................................... 19
2.2.3 Exercices ....................................................................................................................... 19
2.3 Torsion................................................................................................................................... 25
2.3.1 Torseur des efforts intérieurs : ....................................................................................... 25
2.3.2 Equations : ..................................................................................................................... 25
2.3.3 Exercices ....................................................................................................................... 25
2.4 Flexion ................................................................................................................................... 29
2.4.1 Torseur des efforts intérieurs : ....................................................................................... 29
2.4.2 Equations : ..................................................................................................................... 29
2.4.3 Exercices ....................................................................................................................... 29
3 Etude du flambage d’EULER........................................................................................................ 40
3.1 La théorie de Leonhard EULER (1750): ............................................................................... 40
3.1.1 Exercices ....................................................................................................................... 42
3.2 Contrainte critique d’Euler .................................................................................................... 43
4 Méthodes énergétiques .................................................................................................................. 47
4.1 Rappel :.................................................................................................................................. 47
4.2 Théorème de Castigliano ....................................................................................................... 47
4.2.1 Exercices ....................................................................................................................... 48
4.3 Une variante du théorème de Castigliano .............................................................................. 48
4.4 Théorème de Manébréa (cas des systèmes hyperstatiques)................................................... 49
4.4.1 Exercice ......................................................................................................................... 50
5 Portiques ........................................................................................................................................ 58
5.1 Principe de résolution d’un problème portique : ................................................................... 58
5.2 Exemples et exercices............................................................................................................ 59
6 Références Bibliographiques :....................................................................................................... 65

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1 Résistance des Matériaux - Poutre droite


La discipline de la Résistance Des Matériaux a pour but le dimensionnement des pièces et des
composantes mécaniques.
La théorie des poutres droites, faisant partie de cette discipline, s’applique aux structures de types «
solides élancés ». Cette théorie est appliquée, en génie mécanique, au calcul des arbres de transmissions.
Des codes de calcul par éléments finis permettent, aussi, d’effectuer ces calculs numériquement.
Le dimensionnement des pièces mécaniques est mené suivant l’objectif à atteindre :
1. Dimensionnement en contraintes : calcul des contraintes équivalentes et leurs comparaisons à
des limites du matériau de la pièce en question.
2. Dimensionnement en déformation : calcul des déformations équivalentes et leurs comparaisons
à des limites de déformabilité du matériau de la pièce en question.

1.1 Les hypothèses de la Résistance Des Matériaux (RDM)


Les hypothèses de la RDM sont les suivantes :
• Sur le Matériau :
o Matériau homogène : les propriétés mécaniques sont identiques en tous points de la
structure.
o Matériau isotrope : les propriétés mécaniques sont indépendantes de la direction du plan
matière.
o Matériau élastique obéissant à la loi de HOOKE. La conséquence directe de la loi de
HOOKE est qu’on peut décomposer toute sollicitation complexe en une somme de
sollicitations élémentaires dont les effets sont ensuite additionnés. C’est le principe de
superposition.
• Sur la géométrie :
o La ligne moyenne qui passe par les centres de gravité des sections est droite ou de rayon
de courbure assez grand.
o Les sections droites S sont constantes ou varient faiblement et progressivement.
o Les dimensions transversalles de la section droite sont petites par rapport à la longueur
de la poutre.
𝐺

• Hypothèses de NAVIER- TIMOSHNKO :


o Les sections droites restent droites après déformations.
o Les sections droites restent planes et, non forcement, perpendiculaires à la ligne
moyenne (tenir compte des effets de cisaillement).
• Hypothèses de NAVIER-BERNOUILLI :
o Les sections droites restent droites après déformations.
o Les sections droites restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne (pas d’effets
de cisaillement).
• Hypothèse des petits perturbations HPP.
• Hypothèse suivant le Principe de SAINT-VENANT :
Le principe de Saint-Venant énonce que le comportement en un point de la poutre,
suffisamment éloigné des zones d'applications des sollicitations et des points d’appuis,
est indépendant de la manière de l’application des sollicitations et de la manière dont
sont réalisées les liaisons.

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Le comportement en un point dépend que du torseur des forces internes en ce point. Ce


qui donne comme conséquence que les contraintes induites par un système de forces
dans une section éloignée du point d'application ne dépendent que de la résultante
générale et du moment résultant du système de forces appliquées.

1.2 Torseur des efforts intérieurs

{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐷 }⬚
⬚ 𝑃𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒

𝑮
𝑶

𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒

{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } : Torseur des efforts extérieurs sur la partie gauche de la poutre ;


{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐷 } : Torseur des efforts extérieurs sur la partie droite de la poutre ;
Remarque :
Pour tenir compte de l’orientation de l’axe de la poutre on utilise, parfois, d’autres conventions :
• La partie gauche de la poutre est considérée comme sens négatif (−)
• La partie droite de la poutre est considérée comme sens négatif (+)
{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝑝− } & {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐷 } 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝑝+ }
L’équilibre de la poutre s’écrit :
{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } + {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐷 } = {𝒪}𝐺
𝐺 𝐺
→ {𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐷 } = −{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 }
𝐺 𝐺
On isole la partie gauche de la poutre :

{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 }⬚ {𝒯𝐷/𝐺 }

𝑮
𝑶

𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒

{𝒯𝐷/𝐺 } : Torseur des efforts appliqués de la partie droite sur la gauche ;


L’équilibre de la poutre gauche s’écrit :
{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } + {𝒯𝐷/𝐺 } = {𝒪}𝐺
𝐺 𝐺
→ {𝒯𝐷/𝐺 } = −{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 }
𝐺 𝐺
Dorénavant, on prend comme convention, pour définir le torseur des efforts intérieurs :
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝒯𝐷/𝐺 }
𝐺
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗|𝑀
⃗⃗ } : Torseur des efforts internes au point 𝐺 ;
𝐺
→ {𝓣𝒊𝒏𝒕 }𝑮 = {𝓣𝒆𝒙𝒕/𝑫 } : définit la méthode, appelée, à droite ;
𝑮
→ {𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = −{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝐺 } : définit la méthode, appelée, à gauche ;
𝐺

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Ou :
→ {𝓣𝒊𝒏𝒕 }𝑮 = {𝓣𝒆𝒙𝒕/𝒑+ } 𝑜𝑢 {𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = −{𝒯𝑒𝑥𝑡/𝑝− }
𝑮 𝐺

On définit :
𝑁 𝑀𝑡
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅|𝑀} = {𝑇2 |𝑀𝑓2 }
⃗ ⃗⃗
𝐺
𝑇3 𝑀𝑓3
𝐺
𝑁 : Effort normal à la section de normale 𝑒1 ; 𝑀𝑡 : Moment de torsion autour de 𝑒1 ;
𝑇2 : Effort tranchant suivant 𝑒2; 𝑀𝑓2 : Moment de flexion par rapport à 𝑒2 ;
𝑇3 : Effort tranchant suivant 𝑒3; 𝑀𝑓3 : Moment de flexion par rapport à 𝑒3 ;

1.2.1 Exercices :
1.2.1.1 Exercice 1 ⃗
𝒚
⃗ = −𝑭𝒚
𝑭 ⃗

𝑨 𝑩 ⃗
𝒙
𝑪
𝜶𝑳
𝑳

1. Déterminer et représenter l’effort tranchant 𝑇(𝑥) et les moments fléchissant pour la poutre
droite ci-dessus.
Détermination des réactions : ⃗
𝒚
𝑹𝑨𝒚 ⃗𝑭 = −𝑭𝒚
⃗ 𝑹𝑩𝒚
𝑹𝑨𝒙 ⃗
𝒙
𝑨 𝑪 𝑩
𝜶𝑳
𝑳
PFS :
𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 ∶ ∑ 𝐹 = ⃗0 → 𝑅𝐴𝑥 = 0
⃗ → 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 − 𝐹 = 0
𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑦 ∶ ∑ 𝐹 = 0
⃗⃗ = ⃗0 → −𝛼𝐿𝐹 + 𝐿𝑅𝐵𝑦 = 0 → 𝑅𝐵𝑦 = 𝛼𝐹 & 𝑅𝐴𝑦 = (1 − 𝛼)𝐹
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑛 𝐴 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑧 ∶ ∑ 𝑀

𝒚
𝑹𝑨𝒚 ⃗ = −𝑭𝒚
𝑭 ⃗ 𝑹𝑩𝒚
𝑹𝑨𝒙 ⃗
𝒙
𝑨 𝑩 Zone
𝑪 𝑮 II
𝒙
𝑳


𝒚
𝑹𝑨𝒚 ⃗ = −𝑭𝒚
𝑭 ⃗ 𝑹𝑩𝒚 Zone I
𝑹𝑨𝒙 ⃗
𝒙
𝑨 𝑩
𝑮 𝑪
𝒙
𝑳
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𝑻(𝒙) 𝑅𝐵𝑦 = 𝛼𝐹


𝒙

−𝑅𝐴𝑦 = −(1 − 𝛼)𝐹 𝑭

Zone I 0 ≤ 𝑥 < 𝛼𝐿 Zone II 𝛼𝐿 ≤ 𝑥 < 𝐿


𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝐹 + 𝐺𝐵
⃗⃗ 𝐼 (𝑥) = 𝐺𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝑅⃗𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝑅⃗𝐵
⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐺𝐵
𝑀
𝛼𝐿 − 𝑥 0 𝐿−𝑥 0
⃗⃗ 𝐼 (𝑥) = 𝑀𝐼 (𝑥)𝑧 = { 0 } ⋀ {−𝐹 }
𝑀 ⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑀𝐼𝐼 (𝑥)𝑧 = { 0 } ⋀ {𝑅𝐵𝑦 }
𝑀
0 0 0 0
𝐿−𝑥 0 𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥) = 𝛼𝐹(𝐿 − 𝑥)
+ { 0 } ⋀ {𝑅𝐵𝑦 }
0 0
𝑀𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐴𝑦 𝑥 = (1 − 𝛼)𝐹𝑥
𝛼𝐿(1 − 𝛼)𝐹
𝑴(𝒙)

𝒙

1.2.1.2 Exercice 2

𝒚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝒑𝟎 𝒚
𝒑(𝒙) ⃗

𝑨 ⃗
𝒙
𝑩
𝟐𝑳
𝟑𝑳

1. En appliquant le PFS, déterminer les réactions aux appuis;


PFS :
𝐴𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑥 = 0 3𝐿
𝐴𝑦 + 𝐵𝑦 + ∫ (−𝑝0 )𝑑𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑦 = 0 0
3𝐿
𝑀𝑍/ 𝐴 = ⃗0 𝐴𝐵
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗𝐵 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝑥 = 0
𝐴𝐺𝑥 ∧ 𝑝(𝑥) ⃗
{ 0
𝐴𝑥 = 0 𝐴𝑥 = 0
𝐴𝑦 + 𝐵𝑦 = 3𝐿𝑝0 /𝑥 𝐴𝑦 + 𝐵𝑦 = 3𝐿𝑝0
→ 2𝐿 0 3𝐿 𝑥 0 0 → /𝑦 3𝐿
𝑥2
{ 0 } ∧ {𝐵𝑦 } + ∫ {0} ∧ {−𝑝0 } = {0} /𝑧 2𝐿𝐵𝑦 − 𝑝0 [ ] = 0
{ 0 0 0 0 { 2 0
0 0
𝐴𝑥 = 0
/𝑥
𝐴𝑦 + 𝐵𝑦 = 3𝐿𝑝0
→ /𝑦 {
9
/𝑧 𝐵𝑦 = 𝐿𝑝0
4
𝑨𝒙 = 𝟎
𝟑
𝑨 = 𝑳𝒑
→ 𝒚 𝟒 𝟎
𝟗
𝑩𝒚 = 𝑳𝒑𝟎
𝟒
2. Déterminer et représenter l’effort tranchant 𝑇(𝑥) et les moments fléchissant pour la poutre
droite ci-dessus.

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𝒚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝒑(𝒙) = −𝒑𝟎 𝒚
Zone I
𝑨 ⃗
𝒙
𝑩
𝑮 𝑴
𝒙

𝟑𝑳


𝒚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝒑(𝒙) = −𝒑𝟎 𝒚
Zone II
𝑨 ⃗
𝒙
𝑩
𝑮 𝑴
𝒙

𝟐𝑳
Zone I 0 ≤ 𝑥 ≤ 2𝐿 Zone II 2𝐿 ≤ 𝑥 ≤ 3𝐿
3𝐿 3𝐿
𝑇𝐼 (𝑥) = 𝐵𝑦 + ∫ −𝑝0 𝑑𝑥𝑀 𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = ∫ −𝑝0 𝑑𝑥𝑀 = −𝑝0 (3𝐿 − 𝑥)
𝑥 𝑥
9 3
𝑇𝐼 (𝑥) = 𝐿𝑝0 − 𝑝0 (3𝐿 − 𝑥) = −𝑝0 ( 𝐿 − 𝑥)
4 4
3𝐿 3𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝑅⃗𝐵 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ 𝐼 (𝑥) = 𝐺𝐵
𝑀 𝐺𝑀 ⋀𝑑𝑓 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝐺𝑀 ⋀𝑑𝑓 ⃗⃗⃗⃗
𝑥 𝑥
2𝐿 − 𝑥 0 3𝐿 𝑥𝑀 − 𝑥 0
1
⃗⃗ 𝐼 (𝑥) = 𝑀𝐼 (𝑥)𝑧 = { 0 } ⋀ {𝐵𝑦 } − 𝑝0 (3𝐿 − 𝑥)2
𝑀 ⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑀𝐼𝐼 (𝑥)𝑧 = ∫ {
𝑀 0 } ⋀ {−𝑝0 𝑑𝑥𝑀 }
⏟2 𝑥 0
0 0 0
𝑀𝐼𝐼 (𝑥) 3𝐿
1 𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = ∫ −𝑝0 (𝑥𝑀 − 𝑥)𝑑𝑥𝑀
⃗⃗
𝑀𝐼 (𝑥) = 𝑀𝐼 (𝑥)𝑧 = (2𝐿 − 𝑥)𝐵𝑦 − 𝑝0 (3𝐿 − 𝑥)2
2 𝑥
1
= − 𝑝0 [(𝑥𝑀 − 𝑥)2 ]3𝐿
𝑥
2
1
𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = − 𝑝0 (3𝐿 − 𝑥)2
2


𝒚
𝑨𝒚 𝑩𝒚

𝑨 ⃗
𝒙
𝑩
𝑨𝒙

𝑻(𝒙) 5
𝐿𝑝
4 0
𝟑 𝟗
𝑳 𝑳𝒑 ⃗
𝒙
𝟒 𝟒 𝟎
𝟑
− 𝑳𝒑𝟎
𝟒
−𝑝0 𝐿

𝑴(𝒙)


𝒙

𝟏 𝟐
− 𝒑𝟎 𝑳
𝟐
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̅̅̅̅
1.3 Equilibre mécanique d’un tronçon de poutre 𝑨𝑩

𝑃𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒
𝑨 𝑩
𝑶

𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑇𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛 ̅̅̅̅


𝐴𝐵 𝑃𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒

⃗𝟐
𝒆
⃗𝑹
⃗𝑨 ⃗𝑹
⃗𝑩
⃗ (𝒔)
𝒑
⃗𝟏
𝒆
⃗𝑴
⃗⃗ 𝑨 𝑩
𝑨 𝑮 ⃗⃗⃗ (𝒔)
𝒎 ⃗⃗⃗ 𝑩
𝑴

⃗𝟑
𝒆

{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗|𝑀
⃗⃗ } : Torseur des efforts internes au point 𝐺 ;
𝐺
⃗⃗ 𝐴 } : Action de la partie gauche de la poutre sur le tronçon ̅̅̅̅
{𝒯𝐺/𝑃 }𝐴 = {−𝑅⃗𝐴 |−𝑀 𝐴𝐵 ;
𝐴
{𝒯𝐷/𝑃 } = {𝑅⃗𝐵 |𝑀 ̅̅̅̅ ;
⃗⃗ 𝐵 } : Action de la partie droite de la poutre sur le tronçon 𝐴𝐵
𝐵 𝐵
{𝒯𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡/𝑃 }𝑀 = {𝑝(𝑠)|𝑚 ⃗⃗ (𝑠)}𝑀 : Torseur des charges réparties en un point 𝑀 du tronçon ̅̅̅̅
𝐴𝐵 ;
̅̅̅̅ ;
𝑝(𝑠) : Répartition linéique de forces sur le tronçon 𝐴𝐵
⃗⃗ (𝑠) : Répartition linéique de moments sur le tronçon ̅̅̅̅
𝑚 𝐴𝐵 ;
𝑠 : étant l’abscisse d’un point de la ligne moyenne du tronçon 𝐴𝐵 ̅̅̅̅ . L’abscisse par rapport à O est alors
𝑥 = 𝑥𝐴 + 𝑠;
Equilibre du tronçon en un point quelconque du tronçon. On prendra l’origine de la poutre 𝑂 :
𝑥𝐵
{𝒯𝐺/𝑃 }𝑂 + {𝒯𝐷/𝑃 }𝑂 + ∫ {𝒯𝑟é𝑝𝑎𝑟𝑡/𝑃 }𝑂 𝑑𝑠 = {𝒪}𝑂
𝑥𝐴
𝑥𝐵
−𝑅⃗𝐴 + 𝑅⃗𝐵 + ∫ 𝑝(𝑠)𝑑𝑠 = ⃗0
𝑥𝐴
𝑥𝐵 𝑥𝐵
⃗⃗ 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗
−𝑀 𝑂𝐴 ∧ 𝑅⃗𝐴 + 𝑀 ⃗⃗ 𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∧ 𝑅⃗𝐵 + ∫ 𝑚 ⃗⃗ (𝑠)𝑑𝑠 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝑀 ∧ 𝑝(𝑠)𝑑𝑠 = ⃗0
{ 𝑥𝐴 𝑥𝐴
⃗⃗ 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅⃗ , 𝑀 𝑂𝑀 : sont des fonctions de l’abscisse s, on a bien alors :
𝑥𝐵 ⃗
𝜕𝑅 𝑥𝐵
∫ 𝑑𝑠 = [𝑅⃗ ]𝑥 = 𝑅⃗𝐵 − 𝑅⃗𝐴
𝑥𝐴 𝜕𝑠 𝐴

𝑥𝐵 ⃗⃗
𝜕𝑀 𝑥
∫ 𝑑𝑠 = [𝑀 ⃗⃗ ] 𝐵 = 𝑀 ⃗⃗ 𝐵 − 𝑀
⃗⃗ 𝐴
𝑥𝐴 𝜕𝑠
𝑥𝐴

𝑥𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗ )
𝜕(𝑂𝑀 𝑥
∫ 𝑑𝑠 = [𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗ ] 𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∧ 𝑅⃗𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∧ 𝑅⃗𝐴
𝑥𝐴 𝜕𝑠 𝑥 𝐴

On a alors :

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𝑥𝐵
𝜕𝑅⃗
∫ ( + 𝑝(𝑠)) 𝑑𝑠 = ⃗0
𝑥𝐴 𝜕𝑠

𝜕𝑀⃗⃗ 𝜕(𝑂𝑀
𝑥𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗ )
∫ ( + +𝑚 ⃗⃗ (𝑠) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑝(𝑠)) 𝑑𝑠 = ⃗0
𝑥𝐴 𝜕𝑠 𝜕𝑠
{
Comme ces égalités sont vérifiées quel que soit le tronçon :
𝜕𝑅⃗
+ 𝑝(𝑠) = ⃗0
→ 𝜕𝑠
𝜕𝑀 ⃗⃗ 𝜕(𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗ )
+ +𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑝(𝑠) = 0
⃗⃗ (𝑠) + 𝑂𝑀 ⃗
{ 𝜕𝑠 𝜕𝑠
𝜕(𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗ ) 𝜕(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) 𝜕(𝑅⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = (𝑥𝐴 + 𝑠)𝑒1 → = ∧ 𝑅⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧
𝜕𝑠 ⏟ 𝜕𝑠 𝜕𝑠
𝑒1

⃗⃗
𝜕𝑀 𝜕(𝑅⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (
+ 𝑒1 ∧ 𝑅⃗ + 𝑂𝑀 + 𝑝(𝑠)) + 𝑚 ⃗
⃗⃗ (𝑠) = 0
𝜕𝑠 ⏟𝜕𝑠

=0
𝜕𝑅⃗

+ 𝑝(𝑠) = 0
→ 𝜕𝑠
𝜕𝑀⃗⃗
⃗⃗ (𝑠) = ⃗0
+ 𝑒1 ∧ 𝑅⃗ + 𝑚
{ 𝜕𝑠
On définit :
𝑁(𝑠) 𝑀𝑡 (𝑠) 𝑝𝑁 (𝑠) 𝑚𝑡 (𝑠)
⃗𝑅 = {𝑇2 (𝑠)} ⃗⃗
, 𝑀 = { 𝑓2 (𝑠)}
𝑀 , 𝑝(𝑠) = {𝑝𝑡2 (𝑠)} ⃗⃗ (𝑠) = { 𝑓2 (𝑠)}
𝑒𝑡 𝑚 𝑚
𝑇3 (𝑠) ( )
𝑀𝑓3 (𝑠) ( )
𝑝𝑡3 (𝑠) ( )
𝑚𝑓3 (𝑠) (
𝑒1 ,𝑒2 ,𝑒3 𝑒1 ,𝑒2 ,𝑒3 𝑒1 ,𝑒2 ,𝑒3 𝑒1 ,𝑒2 ,𝑒3 )
𝜕𝑁(𝑥) 𝜕𝑀𝑡 (𝑥)
+ 𝑝𝑁 (𝑥) = 0 + 𝑚𝑡(𝑥) = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝑇2 (𝑥) 𝜕 𝑀𝑓2 (𝑥)
𝑠 ≡ 𝑥 , (3𝐷) → + 𝑝𝑡2 (𝑥) = 0 & → − 𝑇3 (𝑥) + 𝑚𝑓2 (𝑥) = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝑇3 (𝑥) 𝜕𝑀𝑓3 (𝑥)
{ 𝜕𝑥 + 𝑝𝑡3 (𝑥) = 0 { 𝜕𝑥 + 𝑇2 (𝑥) + 𝑚𝑓3 (𝑥) = 0
Cas de problème plan (𝑒1 , 𝑒2 ) :
𝑅⃗ = 𝑁(𝑠)𝑒1 + 𝑇(𝑠)𝑒2 , 𝑀⃗⃗ = 𝑀𝑒3 , 𝑝(𝑠) = 𝑝𝑁 (𝑠)𝑒1 + 𝑝𝑇 (𝑠)𝑒2 𝑒𝑡 𝑚
⃗⃗ (𝑠) = 𝑚(𝑠)𝑒3

𝜕𝑁(𝑠)
+ 𝑝𝑁 (𝑠) = 0 𝜕𝑀(𝑠)
→ 𝜕𝑠 & → + 𝑇(𝑠) + 𝑚(𝑠) = 0
𝜕𝑇(𝑠) 𝜕𝑠
{ 𝜕𝑠 + 𝑝𝑇 𝑠 = 0
( )
𝜕𝑁(𝑥)
+ 𝑝𝑁 (𝑥) = 0 𝜕𝑀(𝑥)
𝑠 ≡ 𝑥 , (2𝐷) → 𝜕𝑥 & → + 𝑇(𝑥) + 𝑚(𝑥) = 0
𝜕𝑇(𝑥) 𝜕𝑥
{ 𝜕𝑥 + 𝑝𝑇 𝑥 = 0
( )

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1.4 Relations entre torseur des efforts intérieurs et contraintes

⃗𝟐
𝒆 ⃗𝟐
𝒆
⃗ ≡𝒆
𝒏 ⃗𝟏
⃗𝑻
𝑴 ⃗𝑹


𝒏
𝒅𝑺 ⃗𝟏
𝒆
𝑶
𝑮
⃗⃗⃗
𝑴
⃗𝟑
𝒆 ⃗𝟑
𝒆

Le vecteur des contraintes 𝑇 ⃗ en un point 𝑀 de la section transversale 𝑆 s’écrit :


𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧
𝛔 = [𝜎𝑥𝑦 0 ⃗ = 𝛔𝑛⃗ = 𝜎⏟
0 ] , 𝑛⃗ ≡ 𝑒1 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑇 𝑥𝑥 𝑒1 + 𝜎
⏟𝑥𝑦 𝑒2 + 𝜎𝑥𝑧 𝑒3
𝜎𝑥𝑧 0 0 𝜎 ⃗
𝜏
𝜎 : Appelée la contrainte normale à la section ;
𝜏 : Appelé le vecteur de contraintes tangentielles ;
Ou :
⃗ = 𝛔𝑛⃗ = 𝜎𝑒1 + 𝜏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜏 = 𝜏2 𝑒2 + 𝜏3 𝑒3
𝑇
On définit : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 = 𝑇 ⃗ 𝑑𝑆 = 𝜎𝑑𝑆𝑒1 + 𝜏2 𝑑𝑆𝑒2 + 𝜏3 𝑑𝑆𝑒3
On a :
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗|𝑀 ⃗⃗ } = {∫ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 | ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑𝐹 }
𝐺 𝑆 𝑆 𝐺

∫𝑆 𝜎𝑑𝑆 ∫𝑆 𝜎𝑑𝑆 ∫𝑆 (𝑦𝜏3 − 𝑧𝜏2 )𝑑𝑆


0 𝜎𝑑𝑆
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = ∫ 𝜏2 𝑑𝑆|| ∫𝑆 {𝑦} ∧ {𝜏2 𝑑𝑆} = ∫ 𝜏2 𝑑𝑆|| ∫𝑆 𝑧𝜎𝑑𝑆
𝑆 𝑆
𝑧 𝜏3 𝑑𝑆
{∫𝑆 𝜏3 𝑑𝑆 }𝐺 {∫𝑆 𝜏3 𝑑𝑆 ∫𝑆 −𝑦𝜎𝑑𝑆 }
𝐺

𝑁(𝑥) 𝑀𝑡 (𝑥) ∫𝑆 𝜎𝑑𝑆 ∫𝑆 (𝑦𝜏3 − 𝑧𝜏2 )𝑑𝑆


{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑇2 (𝑥)|𝑀𝑓2 (𝑥)} = ∫ 𝜏2 𝑑𝑆|| ∫𝑆 𝑧𝜎𝑑𝑆
𝑆
𝑇3 (𝑥) 𝑀𝑓3 (𝑥)
𝐺
{∫𝑆 𝜏3 𝑑𝑆 ∫𝑆 −𝑦𝜎𝑑𝑆 }𝐺

𝑁(𝑥) = ∫ 𝜎𝑑𝑆 𝑀𝑡 (𝑥) = ∫ (𝑦𝜏3 − 𝑧𝜏2 )𝑑𝑆


𝑆 𝑆
𝑁(𝑥) = ∫ 𝜎𝑑𝑆
𝑆
𝑇2 (𝑥) = ∫ 𝜏2 𝑑𝑆 & 𝑀𝑓2 (𝑥) = ∫ 𝑧𝜎𝑑𝑆 & 𝑀(𝑥) = ∫ −𝑦𝜎𝑑𝑆
𝑆 𝑆 𝑆
𝑇(𝑥) = ∫ 𝜏2 𝑑𝑆
{ 𝑆
𝑇3 (𝑥) = ∫ 𝜏3 𝑑𝑆 𝑀𝑓3 (𝑥) = ∫ −𝑦𝜎𝑑𝑆 𝒄𝒂𝒔 (𝟐𝑫)
{ 𝑆 { 𝑆
𝒄𝒂𝒔 (𝟑𝑫)

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1.5 Détermination des déformations dans une poutre droite

𝑒2 𝑒2

𝑒1
𝑂 𝐺

𝑒3 𝑒3

𝑒2 𝑀𝑡
𝑒2 𝛉𝟑

𝐺𝑡
𝑀 𝑦 𝑀 𝒗
𝑒1
𝑧 𝐺 𝑂 𝐺
𝑒3 𝑥 𝒖

𝑥 𝒖
𝑂 𝑒1
𝐺

𝒘
𝛉𝟐
𝑒3 𝐺𝑡

Reste la rotation autour de l’axe 𝑒1 qui n’est pas schématisée.


La section au point 𝐺 est considérée comme un solide rigide. On définit :
⃗ 𝜃1̇ 0
𝜕Θ
⃗Ω
⃗ = = {𝜃2̇ } 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 = {𝑦}
𝜕𝑡
𝜃3̇ 𝑧
La vitesse d’un point 𝑀 de la section s’écrit :
𝜕𝑢⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡
𝜕𝑀𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡 𝜕Θ
𝜕𝐺𝐺 ⃗ 𝜕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡
⃗ =
𝑉 = =𝑉⃗ 𝐺 + ⃗Ω
⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 = + ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 = (𝐺𝐺 + ⃗Θ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀)
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕𝑢
⃗ 𝜕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡
→ = (𝐺𝐺 +Θ⃗ ∧ 𝐺𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝜕𝑡 𝜕𝑡
→𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀𝑡 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐺𝐺 𝑡 + ⃗Θ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀
𝑢 𝜃1 0 𝑢 + 𝑧𝜃2 − 𝑦𝜃3
⃗ = { 𝑣 } + {𝜃2 } ∧ {𝑦} → 𝑢
𝑢 ⃗ (𝑀) { 𝑣 − 𝑧𝜃1 }
𝑤 𝜃3 𝑧 𝑤 + 𝑦𝜃1
1
𝛆 = (∇𝑢 ⃗ + ∇T 𝑢 ⃗ ): 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝐻𝑃𝑃
2
𝑢,𝑥 + 𝑧𝜃2,𝑥 − 𝑦𝜃3,𝑥 −𝜃3 𝜃2
→ ∇𝑢 ⃗ [ 𝑣,𝑥 − 𝑧𝜃1,𝑥 0 −𝜃1 ]
𝑤,𝑥 + 𝑦𝜃1,𝑥 𝜃1 0

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1 1
𝑢,𝑥 + 𝑧𝜃2,𝑥 − 𝑦𝜃3,𝑥 (𝑣,𝑥 − 𝑧𝜃1,𝑥 − 𝜃3 ) (𝑤 + 𝑦𝜃1,𝑥 + 𝜃2 )
2 2 ,𝑥
1
→𝛆 (𝑣 − 𝑧𝜃1,𝑥 − 𝜃3 ) 0 0
2 ,𝑥
1
[2 (𝑤,𝑥 + 𝑦𝜃1,𝑥 + 𝜃2 ) 0 0 ]
→ 𝛆 = 𝛆𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 + 𝛆𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 + 𝛆𝑻𝒐𝒓𝒔𝒊𝒐𝒏
𝑢,𝑥 0 0
𝛆𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 = [ 0 0 0]
0 0 0
1 1
−𝑦𝜃3,𝑥 (𝑣,𝑥 − 𝜃3 ) 0 𝑧𝜃2,𝑥 0 (𝑤 + 𝜃2 )
2 2 ,𝑥
𝛆𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒐𝒏 = 1 + 0 0 0
(𝑣,𝑥 − 𝜃3 ) 0 0 1
2
[
⏟ 0 0 0] ⏟ [2 (𝑤,𝑥 + 𝜃2 ) 0 0 ]
𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑒3 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑒2

1 0 −𝑧 𝑦
𝛆𝑻𝒐𝒓𝒔𝒊𝒐𝒏 = 𝜃1,𝑥 [−𝑧 0 0]
2 𝑦 0 0
Ou :
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 𝜀𝑥𝑧
→ 𝛆 [𝜀𝑥𝑦 0 0]
𝜀𝑥𝑧 0 0
𝜀𝑥𝑥 = 𝜀 + 𝑧𝜒2 − 𝑦𝜒3
2𝜀𝑥𝑦 = 𝛾𝑓𝑦 − 𝑧𝛾𝑡 = (𝑣,𝑥 − 𝜃3 ) + (−𝑧𝜃1,𝑥 )
2𝜀𝑥𝑧 = 𝛾𝑓𝑧 + 𝑦𝛾𝑡 = (𝑤,𝑥 + 𝜃2 ) + (𝑦𝜃1,𝑥 )
𝜀 = 𝑢,𝑥 ∶ 𝑙𝑎 déformation de la ligne moyenne ou membranaire
𝜒3 = 𝜃3,𝑥 ∶ la courbure de flexion autour de 𝑒3
𝜒2 = 𝜃2,𝑥 ∶ la courbure de flexion autour de 𝑒2
𝛾𝑓𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃3 = 𝑙𝑎 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑û𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 autour de 𝑒3
𝛾𝑓𝑧 = 𝑤,𝑥 + 𝜃2 = 𝑙𝑎 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑û𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 autour de 𝑒2
𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑′ 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛
On définit le tenseur rotation en HPP :
1
𝛀 = (∇𝑢 ⃗ − ∇T 𝑢
⃗)
2
1 1
0 − (𝜃3 + 𝑣,𝑥 − 𝑧𝜃1,𝑥 ) − (−𝜃2 + 𝑤,𝑥 + 𝑦𝜃1,𝑥 )
2 2
1
→𝛀 (𝜃 + 𝑣,𝑥 − 𝑧𝜃1,𝑥 ) 0 −𝜃1
2 3
1
[2 (−𝜃2 + 𝑤,𝑥 + 𝑦𝜃1,𝑥 ) 𝜃1 0 ]

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1.6 Calcul de la puissance virtuelle de déformations


On définit un tenseur de déformations virtuel :
∗ ∗ ∗
𝜀̇𝑥𝑥 𝜀̇𝑥𝑦 𝜀̇𝑥𝑧

𝛆̇ ∗ [𝜀̇𝑥𝑦 0 0]

𝜀̇𝑥𝑧 0 0
Avec :

𝜀̇𝑥𝑥 = 𝜀̇ ∗ − 𝑦𝜒̇ 3∗ + 𝑧𝜒̇ 2∗


2 𝜀̇𝑥𝑦 = 𝛾̇𝑓𝑦 − 𝑧𝛾̇ 𝑡∗ = (𝑣,𝑥∗ − 𝜃3∗ ) + (−𝑧𝜃1,𝑥

)


2 𝜀̇𝑥𝑧 = 𝛾̇𝑓𝑧 + 𝑦𝛾̇ 𝑡∗ = (𝑤,𝑥∗ + 𝜃2∗ ) + (𝑦𝜃1,𝑥

)
La puissance virtuelle de déformation sur une section est définie par :


𝑝𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝛆̇ ∗ 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑆
𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧 ∗ ∗ ∗
𝜀̇𝑥𝑥 𝜀̇𝑥𝑦 𝜀̇𝑥𝑧
𝛔 = [𝜎𝑥𝑦 0 0 ] & 𝛆̇ ∗ [𝜀̇𝑥𝑦

0 0]
𝜎𝑥𝑧 0 0 ∗
𝜀̇𝑥𝑧 0 0
𝝈: 𝛆̇ ∗ = tr(𝝈. 𝛆̇ ∗ ) = 𝜀̇𝑥𝑥
∗ ∗
𝜎𝑥𝑥 + 𝜀̇⏟ 𝜎
𝑦𝑦 𝑦𝑦 + 𝜀̇
⏟ ∗
𝜎
𝑧𝑧 𝑧𝑧 + 2𝜀̇ ∗
𝑥𝑦 𝑥𝑦 𝜎 + ∗
2 𝜀̇⏟ ∗
𝑦𝑧 𝜎𝑦𝑧 + 2𝜀̇𝑧𝑥 𝜎𝑧𝑥
=0 =0 =0
∗ ∗) ∗ ∗ ∗
𝝈: 𝛆̇ = tr(𝝈. 𝛆̇ = 𝜀̇𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑥 + 2𝜀̇𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑦 + 2𝜀̇𝑧𝑥 𝜎𝑧𝑥


𝑝𝑑𝑒𝑓 = ∫ (𝜀̇𝑥∗𝑥 𝜎𝑥𝑥 + 2𝜀̇𝑥𝑦
∗ ∗
𝜎𝑥𝑦 + 2𝜀̇𝑧𝑥 𝜎𝑧𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑆

∗ ∗ ∗
𝑝𝑑𝑒𝑓 = ∫ ((𝜀̇ ∗ − 𝑦𝜒̇ 3∗ + 𝑧𝜒̇ 2∗ )𝜎𝑥𝑥 + (𝛾̇𝑓𝑦 − 𝑧𝛾̇ 𝑡∗ )𝜎𝑥𝑦 + (𝛾̇𝑓𝑧 + 𝑦𝛾̇ 𝑡∗ )𝜎𝑧𝑥 ) 𝑑𝑦𝑑𝑧
𝑆

∗ ∗
𝑝𝑑𝑒𝑓 = 𝜀̇ ∗ ∫ 𝜎𝑥𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜒̇ 3∗ ∫ (−𝑦𝜎𝑥𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜒̇ 2∗ ∫ (𝑧𝜎𝑥𝑥 )𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝛾̇𝑓𝑦 ∫ 𝜎𝑥𝑦 𝑑𝑦𝑑𝑧

𝑆 ⏟
𝑆 ⏟
𝑆 ⏟
𝑆
𝑁 𝑀𝑓𝑧 𝑀𝑓𝑦 𝑇2


+ 𝛾̇𝑓𝑧 ∫ 𝜎𝑧𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝛾̇ 𝑡∗ ∫ (𝑦𝜎𝑧𝑥 − 𝑧𝜎𝑥𝑦 )𝑑𝑦𝑑𝑧

𝑆 ⏟
𝑆
𝑇3 𝑀𝑡
Remarque :
On note souvent :
𝜎𝑥𝑥 = 𝜎, 𝜎𝑥𝑦 = 𝜏2 𝑒𝑡 𝜎𝑥𝑧 = 𝜏3
∗ ∗ ∗
𝑝𝑑𝑒𝑓
= 𝜀̇ 𝑁 + 𝛾̇𝑓𝑦∗
𝑇2 + 𝛾̇𝑓𝑧 𝑇3 + 𝛾̇ 𝑡∗ 𝑀𝑡 + 𝜒̇ 2∗ 𝑀𝑓𝑦 + 𝜒̇ 3∗ 𝑀𝑓𝑧
La loi de Hooke nous donne :
𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧 𝐸𝜀𝑥𝑥 2𝜇𝜀𝑥𝑦 2𝜇𝜀𝑥𝑧
𝜎
𝛔 = [ 𝑥𝑦 0 0 ] = [2𝜇𝜀𝑥𝑦 0 0 ]
𝜎𝑥𝑧 0 0 2𝜇𝜀𝑥𝑧 0 0
𝐸(𝜀 + 𝑧𝜒2 − 𝑦𝜒3 ) 𝐺(𝛾𝑓𝑦 − 𝑧𝛾𝑡 ) 𝐺(𝛾𝑓𝑧 + 𝑦𝛾𝑡 )
𝛔=[ 𝐺(𝛾𝑓𝑦 − 𝑧𝛾𝑡 ) 0 0 ]
𝐺(𝛾𝑓𝑧 + 𝑦𝛾𝑡 ) 0 0

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L’effort normal :

𝑁(𝑥) = 𝐸 ∫ 𝑑𝑆 𝜀 + 𝐸 ∫ 𝑧𝑑𝑆 𝜒2 − 𝐸 ∫ 𝑦𝑑𝑆 𝜒3 = 𝐸𝑆


⏟ . 𝜀 + 𝐸𝐼𝑠
⏟𝑦 . 𝜒2 − 𝐸𝐼𝑠
⏟𝑧 . 𝜒3
⏟𝑆 ⏟𝑆 ⏟𝑆 𝐻𝑚 𝐻 𝐻 𝑚𝑓2 𝑚𝑓3
𝑆 𝐼𝑠𝑦 𝐼𝑠𝑧
𝐻𝑚 = 𝐸𝑆 : Terme de la rigidité en traction ou membranaire ;
𝐻𝑚𝑓2 = 𝐸𝐼𝑠𝑦 : Terme de la rigidité pour le couplage traction et flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐻𝑚𝑓3 = 𝐸𝐼𝑠𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage traction et flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐼𝑠𝑦 = ∫𝑆 𝑧𝑑𝑆: Moment statique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐼𝑠𝑧 = ∫𝑆 𝑦𝑑𝑆: Moment statique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝑁(𝑥) = 𝐻𝑚 . 𝜀 + 𝐻𝑚𝑓2 . 𝜒2 − 𝐻𝑚𝑓3 . 𝜒3
Les efforts tranchants :

𝑇2 (𝑥) = 𝐺 ∫ 𝑑𝑆 𝛾𝑓𝑦 − 𝐺 ∫ 𝑧𝑑𝑆 𝛾𝑡 = 𝐺𝑆


⏟ . 𝛾𝑓𝑦 − 𝐺𝐼𝑠
⏟𝑦 . 𝛾𝑡
⏟𝑆 ⏟𝑆 𝐻𝑐 𝐻 𝑐𝑡𝑦
𝑆 𝐼𝑠𝑦

𝑇3 (𝑥) = 𝐺 ∫ 𝑑𝑆 𝛾𝑓𝑧 + 𝐺 ∫ 𝑦𝑑𝑆 𝛾𝑡 = 𝐺𝑆


⏟ . 𝛾𝑓𝑧 + 𝐺𝐼𝑠
⏟𝑧 . 𝛾𝑡
⏟𝑆 ⏟𝑆 𝐻𝑐 𝐻 𝑐𝑡𝑧
𝑆 𝐼𝑠𝑧
𝑇2 (𝑥) = 𝐻𝑐 . 𝛾𝑓𝑦 − 𝐻𝑐𝑡𝑦 . 𝛾𝑡
𝑇3 (𝑥) = 𝐻𝑐 . 𝛾𝑓𝑧 + 𝐻𝑐𝑡𝑧 . 𝛾𝑡
𝐻𝑐 = 𝐺𝑆 : Terme de la rigidité de cisaillement transverse ;
𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐺𝐼𝑠𝑦 : Terme de la rigidité pour le couplage cisaillement suivant 𝑒2 /Torsion ;
𝐻𝑐𝑡𝑧 = 𝐺𝐼𝑠𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage cisaillement suivant 𝑒3 /Torsion ;
Les moments de flexions :

𝑀𝑓𝑦 = 𝐸. 𝐼𝑠𝑦. 𝜀 + 𝐸 ∫ 𝑧 2 𝑑𝑆 𝜒2 − 𝐸 ∫ 𝑦𝑧𝑑𝑆 𝜒3 = 𝐸𝐼𝑠


⏟𝑦 . 𝜀 + 𝐸𝐼
⏟ 𝑦𝑦 . 𝜒2 − 𝐸𝐼
⏟ 𝑦𝑧 . 𝜒3

𝑆 ⏟
𝑆 𝐻𝑚𝑓2 𝐻𝑓2 𝐻𝑓23
𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑦𝑧
𝑀𝑓𝑦 = 𝐻𝑚𝑓2 . 𝜀 + 𝐻𝑓2 . 𝜒2 − 𝐻𝑓23 . 𝜒3
𝐻𝑓2 = 𝐸𝐼𝑦𝑦 : Terme de la rigidité de flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐻𝑓23 = 𝐸𝐼𝑦𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 ) / flexion par
rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐼𝑦𝑧 = ∫𝑆 𝑦𝑧𝑑𝑆 : Moment quadratique produit ;
𝐼𝑦𝑦 = ∫𝑆 𝑧 2 𝑑𝑆 : Moment quadratique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒2 ) ;

𝑀𝑓𝑧 = −𝐸 ∫ 𝑦𝑑𝑆 𝜀 − 𝐸 ∫ 𝑦𝑧𝑑𝑆 𝜒2 + 𝐸 ∫ 𝑦 2 𝑑𝑆 𝜒3 = − 𝐸𝐼𝑠


⏟𝑧 . 𝜀 − 𝐸𝐼
⏟ 𝑦𝑧 𝜒2 + 𝐸𝐼
⏟ 𝑧𝑧 . 𝜒3
𝑆 𝑆 ⏟
𝑆 𝐻𝑚𝑓3 𝐻𝑓23 𝐻𝑓3
𝐼𝑧𝑧
𝑀𝑓𝑧 = −𝐻𝑚𝑓3 . 𝜀 − 𝐻𝑓23 𝜒2 + 𝐻𝑓3 . 𝜒3
𝐻𝑓3 = 𝐸𝐼𝑧𝑧 : Terme de la rigidité de flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐼𝑧𝑧 = ∫𝑆 𝑦 2 𝑑𝑆 : Moment quadratique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒3 );
Le moment de torsion :

𝑀𝑡 = 𝐺 ∫ 𝑦𝑑𝑆 𝛾𝑓𝑧 − 𝐺 ∫ 𝑧𝑑𝑆 𝛾𝑓𝑦 + 𝐺 ∫ (𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑆 𝛾𝑡 = 𝐺𝐼𝑠


⏟𝑧 . 𝛾𝑓𝑧 − 𝐺𝐼𝑠
⏟𝑦 . 𝛾𝑓𝑦 + 𝐺𝐼
⏟ 𝐺 . 𝛾𝑡
𝑆 𝑆 ⏟
𝑆 𝐻𝑐𝑡𝑧 𝐻𝑐𝑡𝑦
𝐻𝑡
𝐼𝐺
𝑀𝑡 = 𝐻𝑐𝑡𝑧 . 𝛾𝑓𝑧 − 𝐻𝑐𝑡𝑦 . 𝛾𝑓𝑦 + 𝐻𝑡 . 𝛾𝑡
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𝐻𝑡 = 𝐺𝐼𝐺 : Terme de la rigidité de torsion ;


𝐼𝐺 = ∫𝑆 (𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑆 : Moment quadratique polaire ;

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Bilan :
𝑁 𝐻𝑚 𝐻𝑚𝑓2 −𝐻𝑚𝑓3 𝜀
𝑀
{ 𝑓𝑦 } = [ 𝐻𝑚𝑓2 𝐻𝑓2 −𝐻𝑓23 ] {𝜒2 }
𝑀𝑓𝑧 −𝐻𝑚𝑓3 −𝐻𝑓23 𝐻𝑓3 𝜒3
𝑇2 𝐻𝑐 0 −𝐻𝑐𝑡𝑦 𝛾𝑓𝑦
𝑇
{ 3} = [ 0 𝐻𝑐 𝐻𝑐𝑡𝑧 ] {𝛾𝑓𝑧 }
𝑀𝑡 −𝐻𝑐𝑡𝑦 𝐻𝑐𝑡𝑧 𝐻𝑡 𝛾𝑡

On rappelle :
• Les déformations :
𝜀 = 𝑢,𝑥 ∶ 𝑙𝑎 déformation de la ligne moyenne ou membranaire
𝜒3 = 𝜃3,𝑥 ∶ la courbure de flexion autour de 𝑒3
𝜒2 = 𝜃2,𝑥 ∶ la courbure de flexion autour de 𝑒2
𝛾𝑓𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃3 = 𝑙𝑎 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑û𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 autour de 𝑒3
𝛾𝑓𝑧 = 𝑤,𝑥 + 𝜃2 = 𝑙𝑎 𝑑é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑û𝑒 à 𝑙𝑎 𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 autour de 𝑒2
𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑′ 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛
• Les moments quadratiques :
𝐼𝑠𝑦 = ∫𝑆 𝑧𝑑𝑆 = 𝑆𝑧𝐺 : Moment statique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐼𝑠𝑧 = ∫𝑆 𝑦𝑑𝑆 = 𝑆𝑦𝐺 : Moment statique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐼𝑦𝑧 = ∫𝑆 𝑦𝑧𝑑𝑆 : Moment quadratique produit ;
𝐼𝑦𝑦 = ∫𝑆 𝑧 2 𝑑𝑆 : Moment quadratique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒2 ) ;
𝐼𝑧𝑧 = ∫𝑆 𝑦 2 𝑑𝑆 : Moment quadratique par rapport à l’axe (𝐺, 𝑒3 );
𝐼𝐺 = ∫𝑆 (𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑆 : Moment quadratique polaire ;
• Les rigidités :
𝐻𝑚 = 𝐸𝑆 : Terme de la rigidité en traction ou membranaire ;
𝐻𝑚𝑓2 = 𝐸𝐼𝑠𝑦 : Terme de la rigidité pour le couplage traction et flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐻𝑚𝑓3 = 𝐸𝐼𝑠𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage traction et flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐻𝑐 = 𝐺𝑆 : Terme de la rigidité de cisaillement transverse ;
𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐺𝐼𝑠𝑦 : Terme de la rigidité pour le couplage cisaillement suivant 𝑒2 /Torsion ;
𝐻𝑐𝑡𝑧 = 𝐺𝐼𝑠𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage cisaillement suivant 𝑒3 /Torsion ;
𝐻𝑓2 = 𝐸𝐼𝑦𝑦 : Terme de la rigidité de flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 )
𝐻𝑓23 = 𝐸𝐼𝑦𝑧 : Terme de la rigidité pour le couplage flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒2 ) / flexion par
rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐻𝑓3 = 𝐸𝐼𝑧𝑧 : Terme de la rigidité de flexion par rapport de l’axe (𝐺, 𝑒3 )
𝐻𝑡 = 𝐺𝐼𝐺 : Terme de la rigidité de torsion ;
• Les contraintes :
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 = 𝐸(𝜀 + 𝑧𝜒2 − 𝑦𝜒3 )
𝜏2 = 𝜎𝑥𝑦 = 𝐺(𝛾𝑓𝑦 − 𝑧𝛾𝑡 )
𝜏3 = 𝜎𝑥𝑧 = 𝐺(𝛾𝑓𝑧 + 𝑦𝛾𝑡 )

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1.7 Cas particuliers :

• Le repère de la section transversale étant (𝐺, 𝑒2 , 𝑒3 ):


• Le centre du repère 𝐺 coïncide avec le centre de gravité :
→ 𝐼𝑠𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑠𝑧 = 0 → 𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐻𝑐𝑡𝑧 = 0 , 𝐻𝑚𝑓2 = 𝐻𝑚𝑓3 = 0
• Les axes du repère sont orthogonaux et l’un deux axes est un axe de symétrie de la section
transversale :
→ 𝐼𝑦𝑧 = 0 → 𝐻𝑓23 = 0
𝑁(𝑥)
𝑁(𝑥) = 𝐻𝑚 . 𝜀 → 𝜀 =
𝐻𝑚
𝑇2 (𝑥)
𝑇2 (𝑥) = 𝐻𝑐 . 𝛾𝑓𝑦 → 𝛾𝑓𝑦 =
𝐻𝑐
𝑇3 (𝑥)
𝑇3 (𝑥) = 𝐻𝑐 . 𝛾𝑓𝑧 → 𝛾𝑓𝑧 =
𝐻𝑐
𝑀𝑓𝑦
𝑀𝑓𝑦 = 𝐻𝑓2 . 𝜒2 → 𝜒2 =
𝐻𝑓2
𝑀𝑓𝑧
𝑀𝑓𝑧 = 𝐻𝑓3 . 𝜒3 → 𝜒3 =
𝐻𝑓3
𝑀𝑡
𝑀𝑡 = 𝐻𝑡 . 𝛾𝑡 → 𝛾𝑡 =
𝐻𝑡
𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧 𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 = 𝐸 ( +𝑧 −𝑦 )= +𝑧 −𝑦
𝐻𝑚 𝐻𝑓2 𝐻𝑓3 𝑆 𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑧𝑧
𝑇2 (𝑥) 𝑀𝑡 𝑇2 (𝑥) 𝑀𝑡
𝜏2 = 𝜎𝑥𝑦 = 𝐺 ( −𝑧 )= −𝑧
𝐻𝑐 𝐻𝑡 . 𝑆 𝐼𝐺
𝑇3 (𝑥) 𝑀𝑡 𝑇3 (𝑥) 𝑀𝑡
𝜏3 = 𝜎𝑥𝑧 = 𝐺 ( +𝑦 )= +𝑦
𝐻𝑐 𝐻𝑡 . 𝑆 𝐼𝐺

• Poutre plane (Cas 2D) :


• Les degrés de libertés 𝑤, 𝜃1 𝑒𝑡 𝜃2 sont nuls ;
→ 𝑇3 (𝑥) = 𝑀𝑓𝑦 = 𝑀𝑡 = 0
→ 𝑇3 (𝑥) = 𝑀𝑓𝑦 = 𝑀𝑡 = 0
𝑁(𝑥) = 𝐻𝑚 . 𝜀
𝑇2 (𝑥) = 𝑇(𝑥) = 𝐻𝑐 . 𝛾𝑓𝑦
𝑀𝑓𝑧 (𝑥) = 𝑀(𝑥) = 𝐻𝑓2 . 𝜒3
𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑧
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 = −𝑦
𝑆 𝐼𝑧𝑧
𝑇2 (𝑥)
𝜏2 = 𝜎𝑥𝑦 =
𝑆

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1.8 Calcul de l’énergie de déformation d’une poutre droite


L’énergie de déformation d’un domaine déformable :
1
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣
2 𝑉
On prendra pour la suite le cas où le repère de la section transversale étant (𝐺, 𝑒2 , 𝑒3 ) vérifie ces
conditions :
• Le centre du repère 𝐺 coïncide avec le centre de gravité :
→ 𝐼𝑠𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑠𝑧 = 0 → 𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐻𝑐𝑡𝑧 = 0 , 𝐻𝑚𝑓2 = 𝐻𝑚𝑓3 = 0
• Les axes du repère sont orthogonaux et l’un deux axes est un axe de symétrie de la section
transversale :
→ 𝐼𝑦𝑧 = 0 → 𝐻𝑓23 = 0
𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 = +𝑧 −𝑦
𝑆 𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑧𝑧
𝑇2 (𝑥) 𝑀𝑡
𝜏2 = 𝜎𝑥𝑦 = −𝑧
𝑆 𝐼𝐺
𝑇3 (𝑥) 𝑀𝑡
𝜏3 = 𝜎𝑥𝑧 = +𝑦
𝑆 𝐼𝐺

𝐸𝜀𝑥𝑥 2𝐺𝜀𝑥𝑦 2𝐺𝜀𝑥𝑧 𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 𝜀𝑥𝑧 2 2 2


𝜎𝑥𝑥 𝜎𝑥𝑦 𝜎𝑥𝑧
𝝈: 𝜺 = [2𝐺𝜀 𝑥𝑦 0 0 ] : [𝜀𝑥𝑦 0 0 ] = 𝐸𝜀𝑥𝑥
2 2 2
+ 4𝐺𝜀𝑥𝑦 + 4𝐺𝜀𝑥𝑧 = + +
𝐸 𝐺 𝐺
2𝐺𝜀
⏟ 𝑥𝑧 0 0 𝜀𝑥𝑧 0 0
𝝈
2 2 2
1 𝜎𝑥𝑥 1 𝜎𝑥𝑦 1 𝜎𝑥𝑧
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑣 + ∫ 𝑑𝑣 + ∫ 𝑑𝑣
2 𝑉 𝐸 2 𝑉 𝐺 2 𝑉 𝐺
2 2
1 1 𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧 1 1 𝑇2 (𝑥) 𝑀𝑡
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ ( +𝑧 −𝑦 ) 𝑑𝑣 + ∫ ( − 𝑧 ) 𝑑𝑣
2
⏟𝑉 𝐸 𝑆 𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑧𝑧 2
⏟𝑉 𝐺 𝑆 𝐼𝐺
𝐸𝑑1 𝐸𝑑2
2
1 1 𝑇3 (𝑥) 𝑀𝑡
+ ∫ ( + 𝑦 ) 𝑑𝑣
2
⏟𝑉 𝐺 𝑆 𝐼𝐺
𝐸𝑑3
1 𝑁(𝑥)2 𝑀𝑓𝑦 2 𝑀𝑓𝑧 2
𝐸𝑑1 = ∫ ( + + ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐸𝑆 𝐸𝐼𝑦𝑦 𝐸𝐼𝑧𝑧
1 1 𝑇2 (𝑥)2 1 𝑀𝑡 2
𝐸𝑑2 = ∫ ( + ( ) 𝐼𝑦𝑦 ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐺 𝑆 𝐺 𝐼𝐺
1 1 𝑇3 (𝑥)2
1 𝑀𝑡 2
𝐸𝑑3 = ∫ ( + ( ) 𝐼𝑧𝑧 ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐺 𝑆 𝐺 𝐼𝐺

1 𝑁(𝑥)2 𝑀𝑓𝑦 2 𝑀𝑓𝑧 2 𝑇2 (𝑥)2 𝑇3 (𝑥)2 𝑀𝑡 2


𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ ( + + + + + ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐸𝑆 𝐸𝐼𝑦𝑦 𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐺𝑆 𝐺𝑆 𝐺𝐼𝐺

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2 Sollicitations Simples-Navier-Bernouilli
2.1 Hypothèses
On se place dans le cas suivant :
• Le repère de la section transversale étant (𝐺, 𝑒2 , 𝑒3 ):
• Le centre du repère 𝐺 coïncide avec le centre de gravité :
→ 𝐼𝑠𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑠𝑧 = 0 → 𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐻𝑐𝑡𝑧 = 0 , 𝐻𝑚𝑓2 = 𝐻𝑚𝑓3 = 0
• Les axes du repère sont orthogonaux et l’un deux axes est un axe de symétrie de la section
transversale :
→ 𝐼𝑦𝑧 = 0 → 𝐻𝑓23 = 0

2.2 Traction

2.2.1 Torseur des efforts intérieurs :


𝑁0
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗ |𝑀
⃗⃗ } = { 0 |0} (3𝐷)
𝐺
0 0 𝐺
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗ |𝑀 𝑁
⃗⃗ } = { |0} (2𝐷)
𝐺 0 𝐺

2.2.2 Equations :
𝑁(𝑥)
𝑁(𝑥) = 𝐻𝑚 . 𝜀 → 𝜀 =
𝐻𝑚
𝑁(𝑥)
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 =
𝑆
𝐻𝑚 = 𝐸𝑆 : Terme de la rigidité en traction ou membranaire ;
𝜀 = 𝑢,𝑥 ∶ 𝑙𝑎 déformation de la ligne moyenne ou membranaire
Allongement d’un tronçon de poutre, définit par les abscisses 𝑥1 & 𝑥2 :
𝑥2 𝑥2 𝑥2
𝑁(𝑥)
Δ𝐿12 = ∫ 𝜀𝑑𝑥 = ∫ 𝑢,𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
𝑥1 𝑥1 𝑥1 𝐻𝑚
Allongement de toute la poutre :
𝐿
𝑁(𝑥)
Δ𝐿12 = ∫ 𝑑𝑥
0 𝐻𝑚

2.2.3 Exercices
2.2.3.1 Exercice 1

𝑨 𝐸, 𝐴 𝑩 ⃗𝑭 = 𝑭𝒙
⃗ 𝑥

𝐿
𝑦
𝑴𝑨𝒛
𝑨𝒚
𝐸, 𝐴
𝑨𝒙 ⃗𝑭 = 𝑭𝒙
⃗ 𝑥
𝑩
𝑨
𝐿

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Déterminations des réactions :


PFS :
∑ 𝐹𝑥 = 0
𝐴𝑥 + 𝐹 = 0 𝐴𝑥 = −𝐹
∑ 𝐹𝑦 = 0 { 𝐴𝑦 = 0 → { 𝐴𝑦 = 0
𝑀𝐴𝑧 = 0 𝑀𝐴𝑧 = 0
𝑀𝑍/ 𝐴 = ⃗0
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Déterminer et représenter l’effort Normal 𝑁(𝑥) ;
∀𝑥 𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 → 𝑁(𝑥) = 𝐹
Déterminer de la contrainte 𝜎(𝑥) et la déformation 𝜀(𝑥) dans la section;
𝑁(𝑥) 𝜎(𝑥) 𝑁(𝑥) 𝐹
𝜎(𝑥) = et la loi de Hooke donne 𝜀(𝑥) = = = = 𝑢,𝑥 (𝑥)
𝐴 𝐸 𝐸𝐴 𝐸𝐴
Déterminer des déplacements 𝑢(𝑥) en tenant compte des conditions aux limites :
𝐹 𝐹
𝑢,𝑥 (𝑥) = → 𝑢(𝑥) = 𝑥+𝑎
𝐸𝐴 𝐸𝐴
𝐹
𝑜𝑛 𝑎 𝑒𝑛 𝐴 𝑢(0) = 0 → 𝑎 = 0 → 𝑢(𝑥) = 𝑥
𝐸𝐴
𝑁(𝑥)

𝑥
0 𝐿
𝑢(𝑥)
𝐹𝐿
𝐸𝐴

𝑥
0 :
Modélisation par un ressort 𝐿
• Modèle réel
𝐸, 𝐴
⃗𝑭 = 𝑭𝒙
⃗ 𝑥

𝐿 Δ𝐿
• Modèle physique (ressort de raideur k)
𝑘
⃗𝑭 = 𝑭𝒙
⃗ 𝑥
On a :
𝐹𝐿
𝐹 = 𝑘 ∗ Δ𝐿 = 𝑘 ∗ 𝑢(𝐿) = 𝑘 ∗
𝐸𝐴
𝑬𝑨
→𝒌= 𝑳 : raideur longitudinale d’une poutre droite de section 𝐴, de longueur 𝐿 et de module d’Young
𝐸.
L’énergie de déformation de la poutre :
1 1 𝐹 2 𝐿 1 L N(x)2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = 𝑘 ∗ Δ𝐿2 = = ∫ dx
2 2 𝐸𝐴 2 0 EA
1
𝑀𝑀𝐶 → 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣
2
𝑣𝑜𝑙

__________________________________________________________________________________
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__________________________________________________________________________________
𝐿
1
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 (1𝐷)𝑑𝑣 = 𝐴𝑑𝑥 → 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝜎𝑥𝑥 ∗ 𝜀𝑥𝑥 𝐴𝑑𝑥
2
0
𝐿 𝐿 𝐿 2
2
1 1 1 𝐴 𝑁(𝑥) 𝜎𝑥𝑥 1 𝐿 𝑁(𝑥)2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝜎𝑥𝑥 ∗ 𝜀⏟
𝑥𝑥 𝐴𝑑𝑥 = ∫ 𝐴𝑑𝑥 = ∫ ( ) 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
2 𝜎𝑥𝑥 2 𝐸 2 𝐸 𝐴 2 0 𝐸𝐴
0 = 0 0
𝐸

2.2.3.2 Exercice 2
𝑦

𝐸, 𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒑(𝒙) = 𝒑𝒙 ⃗ 𝑥
𝑨 𝑩
𝐿

𝑦
𝑴𝑨𝒛
𝑨𝒚
𝐸, 𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒑(𝒙) = 𝒑𝒙 ⃗
𝑨𝒙 𝑥
𝑩
𝑨
𝐿

𝒑(𝒙) : répartition linéique en N/m


Déterminations des réactions :
∑ 𝐹𝑥 = 0 𝐿
𝐴𝑥 + ∫ 𝑝(𝑥)𝑑𝑥 = 0 𝐴𝑥 + 𝑝𝐿 = 0 𝐴𝑥 = −𝑝𝐿
∑ 𝐹𝑦 = 0 0 →{ 𝐴 𝑦 = 0 → { 𝐴𝑦 = 0
𝐴𝑦 = 0 𝑀𝐴𝑧 = 0 𝑀𝐴𝑧 = 0
𝑀𝑍/ 𝐴 = ⃗0 {
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴𝑧 = 0
Déterminer et représenter l’effort Normal 𝑁(𝑥) ;
𝐿
∀𝑥 𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑒 à 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 → 𝑁(𝑥) = ∫ 𝑝(𝑥)𝑑𝑥
𝑥
→ 𝑁(𝑥) = 𝑝(𝐿 − 𝑥)
Déterminer de la contrainte 𝜎(𝑥) et la déformation 𝜀(𝑥) dans la section;
𝑁(𝑥) 𝑝 𝜎(𝑥) 𝑝
𝜎(𝑥) = = (𝐿 − 𝑥) ; 𝜀(𝑥) = = (𝐿 − 𝑥) = 𝑢,𝑥 (𝑥)
𝐴 𝐴 𝐸 𝐸𝐴
Déterminer des déplacements 𝑢(𝑥) en tenant compte des conditions aux limites :
𝑝 𝑝 𝑥2
𝑢,𝑥 (𝑥) = (𝐿 − 𝑥) → 𝑢(𝑥) = (𝐿𝑥 − ) + 𝑎
𝐸𝐴 𝐸𝐴 2
𝑝𝑥
𝑜𝑛 𝑎 𝑒𝑛 𝐴 𝑢(0) = 0 → 𝑎 = 0 → 𝑢(𝑥) = (2𝐿 − 𝑥)
2𝐸𝐴
𝑁(𝑥)

𝑝𝐿

𝑥
0
𝑢(𝑥) 𝐿
𝑝𝐿2
2𝐸𝐴

𝑥
__________________________________________________________________________________
21
0 𝐿
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2.2.3.3 Exercice 3
𝑦
𝐸, (2𝐴)
𝑭𝟐 𝐸, 𝐴 𝑭𝟑
𝑥
𝟏 𝟐 𝟑
𝐿 𝐿

Déterminations des réactions :


∑ 𝐹𝑥 = 0
𝐹1𝑥 + 𝐹2 + 𝐹3 = 0 𝐹1𝑥 = −(𝐹2 + 𝐹3 )
∑ 𝐹𝑦 = 0 { 𝐹1𝑦 = 0 →{ 𝐹1𝑦 = 0
𝑀1𝑧 = 0 𝑀1𝑧 = 0
𝑀𝑍/ 𝐴 = ⃗0
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Déterminer et représenter l’effort Normal 𝑁(𝑥) ;
0≤𝑥≤𝐿 𝐿 ≤ 𝑥 ≤ 2𝐿
𝑁12 (𝑥) = 𝐹2 + 𝐹3 𝑁23 (𝑥) = 𝐹3
Déterminer de la contrainte 𝜎(𝑥) et la déformation 𝜀(𝑥) dans la section;
0≤𝑥≤𝐿 𝐿 ≤ 𝑥 ≤ 2𝐿
𝐹2 + 𝐹3 𝐹3
𝜎12 (𝑥) = 𝜎23 (𝑥) =
2𝐴 𝐴
𝐹2 + 𝐹3 𝐹3
𝜀(𝑥) = = 𝑢12,𝑥 (𝑥) 𝜀23 (𝑥) = = 𝑢23,𝑥 (𝑥)
2𝐸𝐴 𝐸𝐴
Déterminer des déplacements 𝑢(𝑥) en tenant compte des conditions aux limites :
0≤𝑥≤𝐿 𝐿 ≤ 𝑥 ≤ 2𝐿
𝐹2 + 𝐹3 𝐹3
𝑢12,𝑥 (𝑥) = 𝑢23,𝑥 (𝑥) =
2𝐸𝐴 𝐸𝐴
𝐹2 + 𝐹3 𝐹3
𝑢12 (𝑥) = 𝑥 + 𝑎1 𝑢23 (𝑥) = 𝑥 + 𝑎2
2𝐸𝐴 𝐸𝐴
En 1 on a : 𝑢12 (0) = 0 → 𝑎1 = 0
𝐹2 + 𝐹3
𝑢12 (𝑥) = 𝑥
2𝐸𝐴
Continuité de la matière en 2 :
𝑢12 (𝐿) = 𝑢23 (𝐿)
𝐹2 + 𝐹3 𝐹3 𝐹2 − 𝐹3
𝐿= 𝐿 + 𝑎2 → 𝑎2 = 𝐿
2𝐸𝐴 𝐸𝐴 2𝐸𝐴
𝐹2 + 𝐹3 1
𝑢12 (𝑥) = 𝑥 𝑢23 (𝑥) = (𝐹 (2𝑥 − 𝐿) + 𝐹2 𝐿)
2𝐸𝐴 2𝐸𝐴 3

𝑁(𝑥)

𝐹2 + 𝐹3
𝐹3
𝑥
0
𝑢(𝑥) 𝐿 2𝐿
(3𝐹3 + 𝐹2 )𝐿
(𝐹2 + 𝐹3 )𝐿 2𝐸𝐴
2𝐸𝐴
𝑥
0 𝐿 2𝐿

__________________________________________________________________________________
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Remarque :
Si 𝐹2 = 0
𝐹3 3𝐿
→ 𝑢23 (𝑥) = (2𝑥 − 𝐿) → ΔL = 𝑢23 (2𝐿) = 𝐹
2𝐸𝐴 2𝐸𝐴 3
2𝐸𝐴
→ 𝐹3 = ΔL
⏟3𝐿
𝑘é𝑞

𝑦
𝐸, (2𝐴)
𝐸, 𝐴 𝑭𝟑
𝑥
𝟏𝑦 𝟐 𝟑
𝐿 𝐿
𝑘12 𝑘23
𝑭𝟑
𝑥
𝟏 𝟐 𝟑
𝐿 𝐿
𝑦

𝒌𝟏𝟑 = 𝒌é𝒒
𝑭𝟑
𝑥
𝟏 𝟑
On a bien :
2𝐸𝐴 𝐸𝐴
𝑘12 = 𝑒𝑡 𝑘23 =
𝐿 𝐿
Montage en série de ressorts :
1 1 1 𝐿 𝐿 3𝐿 2𝐸𝐴
= + = + = → 𝑘é𝑞 = 𝑘13 =
𝑘é𝑞 𝑘12 𝑘23 2𝐸𝐴 𝐸𝐴 2𝐸𝐴 3𝐿

2.2.3.4 Exercice 4
𝑦
𝐸, 𝐴(𝑥)
𝑭
𝑥
𝟏 𝟐
𝐿
La section circulaire de la poutre est variable :
𝑅1 𝑒𝑡 𝑅2 : Les rayons des sections aux points 1 𝑒𝑡 2 ;
2
𝑥 𝑥 2
𝐴(𝑥) = 𝜋𝑅 2 (𝑥) = 𝜋 ((𝑅2 − 𝑅1 ) + 𝑅1 ) = 𝜋 (Δ𝑅 + 𝑅1 ) avec Δ𝑅 = 𝑅2 − 𝑅1
𝐿 𝐿
Déterminations des réactions :
𝐹1𝑥 = −𝐹
𝑁(𝑥) = 𝐹
𝐹 𝐹
𝜎(𝑥) = 𝑒𝑡 𝜀(𝑥) =
𝐴(𝑥) 𝐸𝐴(𝑥)
𝐹 𝐹 1
𝑢,𝑥 (𝑥) = = 2
𝐸𝐴(𝑥) 𝐸𝜋 𝑥
(Δ𝑅 𝐿 + 𝑅1 )
𝐿 𝐹 1
→ 𝑢(𝑥) = − 𝑥 +𝑎
Δ𝑅 𝐸𝜋 (Δ𝑅 + 𝑅 )
𝐿 1

__________________________________________________________________________________
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𝐿 𝐹 1
𝑜𝑛 𝑎 𝑒𝑛 1 𝑢(0) = 0 → 𝑎 =
Δ𝑅 𝐸𝜋 𝑅1
𝐿 𝐹 1 1
→ 𝑢(𝑥) = ( − )
𝛥𝑅 𝐸𝜋 𝑅1 𝑅(𝑥)
𝐹𝐿 𝐹 𝐸𝜋𝑅1 𝑅2
→ 𝑢(𝐿) = = Δ𝐿 → 𝑘 = =
𝐸𝜋𝑅1 𝑅2 Δ𝐿 𝐿
𝑁(𝑥)

𝑥
0 𝑢(𝑥) 𝐿
𝐹𝐿
𝑹𝟏 < 𝑹𝟐 𝐸𝜋𝑅1 𝑅2
𝑹𝟏 = 𝑹𝟐

𝑹𝟏 > 𝑹𝟐
𝑥
0 𝐿 0

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2.3 Torsion

2.3.1 Torseur des efforts intérieurs :


0 𝑀𝑡
{𝒯𝑖𝑛𝑡 }𝐺 = {𝑅⃗|𝑀
⃗⃗ } = {0| 0 } (3𝐷)
𝐺
0 0 𝐺

2.3.2 Equations :
𝑀𝑡 𝑀𝑡
𝑀𝑡 = 𝐻𝑡 . 𝛾𝑡 → 𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = =
𝐻𝑡 𝐺𝐼𝐺
Cas de section circulaire :
𝑀𝑡
𝜏 = √𝜏22 + 𝜏32 = 𝑟
𝐼𝐺
𝑀𝑡
→𝜏= 𝑟 = 𝐺 𝜃⏟ 1,𝑥 𝑟 = 𝐺𝛾
𝐼𝐺
𝛾
𝐻𝑡 = 𝐺𝐼𝐺 : Terme de la rigidité de torsion ;
𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑′ 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑛ç𝑜𝑛
𝛾 = distorsion des génératrices.

Calcul de la différence d’angles de rotations des sections extrêmes d’un tronçon d’arbre
𝑥2 𝑥2
𝑀𝑡
𝛥𝜃12 = ∫ 𝜃1,𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
𝑥1 𝑥1 𝐺𝐼𝐺
Remarque :
On se limite aux sections circulaires :
𝜋𝐷 4 𝜋𝑅 4
→ 𝐼𝐺 = =
32 2
L’énergie de déformation de la poutre :
1
𝑀𝑀𝐶 → 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣
2
𝑣𝑜𝑙

1 𝑀𝑡 2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥
2 𝐺𝐼𝐺
𝑙

2.3.3 Exercices
2.3.3.1 Exercice 1

C On considère un cylindre de diamètre 50 mm et de


longueur 500 mm. Ce cylindre est soumis à un couple
C=2.5 kNm. Le module de cisaillement de Coulomb du
matériau étant G=78 GPa calculer :
a) La contrainte tangentielle maximale dans le
cylindre ;
Φ 50 𝑚𝑚𝑚 b) La distorsion des génératrices ;
500 mm
c) L’angle des rotations des sections extrêmes ;
C

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a) Le moment de torsion est constant le long du cylindre ;


𝑀 𝑀𝑡 = 𝐶 = 2.5 𝐾𝑁𝑚
𝑡

x
0 𝐿
𝑀𝑡 C 𝜋𝐷 4
𝜏= 𝑟 → 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝑅 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼𝐺 =
𝐼𝐺 𝐼𝐺 32
2.5 ∗ 106 (𝑁𝑚𝑚) ∗ 25 (𝑚𝑚) 𝑁
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 4 4 = 101.86 𝑀𝑃𝑎 ( )
𝜋 ∗ 50 (𝑚𝑚 ) 𝑚𝑚2
32
b) Calcul de la distorsion généralisée
𝑀𝑡 𝜏 101.86 𝑀𝑃𝑎
𝜏= 𝑟 = 𝐺𝛾 → 𝛾 = = = 1.305 ∗ 10−3 𝑟𝑑 = 0.075°
𝐼𝐺 𝐺 78 ∗ 103 𝑀𝑃𝑎
c) Calcul de la différence d’angles de rotations des sections extrêmes
𝐿 𝐿
C C
𝛥𝜃 = ∫ 𝜃1,𝑥 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = 𝐿
0 0 𝐺𝐼𝐺 𝐺𝐼𝐺
2.5 ∗ 106 (𝑁𝑚𝑚)
Δ𝜃 = 500(𝑚𝑚) = 0.0261 𝑟𝑑 = 1°50
3 𝑁 𝜋 ∗ 504 (𝑚𝑚4 )
78 ∗ 10 ( )∗
𝑚𝑚2 32
2.3.3.2 Exercice 2 :

On considère un arbre épaulé tourne à 900tr/mn.


La contrainte limite tangentielle est 55 MPa.
r Calculer :
a) La puissance transmise en KW si r=4mm ;
C b) Le gain de puissance si r=10mm ;
Φ 160 𝑚𝑚 Φ 80 𝑚𝑚

a) Calcul de la puissance transmise


𝐶 ∗ 𝜋𝑁
𝑃 = 𝐶𝜔 =
30

𝑲𝒕

𝒓
𝒅

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𝐷 160 𝑟 4
= = 2 𝑒𝑡 = = 0.05
𝑑 80 𝑑 80
𝐾𝑡 ≈ 1.72
Remarque : L’arbre lisse représentatif de cet arbre est de diamètre 𝑑𝑚𝑖𝑛 = 𝑑
C 𝜋 ∗ 𝑑4 𝑑
𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝑅 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼𝐺 = 𝑒𝑡 𝑅 =
𝐼𝐺 32 2
Donc, pour éviter de dépasser la contrainte tangentielle admissible 𝜏𝑒 :
𝜋 ∗ 𝑑4
C 𝐼𝐺 𝜋 ∗ 𝑑3
𝜏𝑟é𝑒𝑙 = 𝐾𝑡 𝜏𝑚𝑎𝑥 = 𝐾𝑡 𝑅 ≤ 𝜏𝑒 → 𝐶 ≤ 𝜏𝑒 = 𝜏𝑒 32 = 𝜏𝑒
𝐼𝐺 𝐾𝑡 𝑅 𝑑 𝐾𝑡 16
𝐾𝑡 2
𝜋 ∗ 𝑑3 𝐴𝑁 𝜋 ∗ 803
→ 𝐶 ≤ 𝜏𝑒 =
⏞ 55 ∗ = 3214.65 ∗ 103 𝑁𝑚𝑚 = 3214.65 𝑁𝑚
𝐾𝑡 16 1.72 ∗ 16
𝐴𝑁 𝐶 ∗ 𝜋𝑁 3214.65 ∗ 𝜋 ∗ 900
→𝑃= ⏞ = = 302974 𝑊 ≈ 303 𝐾𝑊
30 30
b) Calcul de gain de puissance si 𝑟 = 10 𝑚𝑚

𝑲𝒕

𝒓
𝒅

𝐷 160 𝑟 10
= = 2 𝑒𝑡 = = 0.125
𝑑 80 𝑑 80
𝐾𝑡 ≈ 1.35
𝐾𝑡(𝑟=4) 𝐴𝑁 1.72
→ 𝑃(𝑟=10) = 𝑃(𝑟=4) =
⏞ 303 𝐾𝑊 ≈ 386 𝐾𝑊
𝐾𝑡(𝑟=10) 1.35
𝑃(𝑟=10) − 𝑃(𝑟=4) 𝐴𝑁 386 − 303
𝐺𝑎𝑖𝑛 = =
⏞ ∗ 100 = 27.4%
𝑃(𝑟=4) 303

2.3.3.3 Exercice :
⃗𝑪
𝑮, 𝐼𝐺
𝐴 𝑥

𝑂
𝐿

𝐶 = 𝐶𝑥: couple appliqué au point A ;


𝑮 : module d’élasticité en cisaillement ;
𝜋𝑑 4
𝐼𝐺 : moment quadratique polaire, 𝐼𝐺 = 32 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 ;
Torseur des efforts intérieurs ou de cohésion :
⃗ |𝑀𝑡 𝑥}
{𝜏𝑒𝑖 }𝐺 = {0
𝐺

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𝑀𝑡 (𝑥)
𝐶

𝑥
On a : 0 𝐿
𝑀𝑡 𝐶 𝐶
𝜑,𝑥 = = → 𝜑(𝑥) = 𝑥+𝑎
𝐺𝐼𝐺 𝐺𝐼𝐺 𝐺𝐼𝐺
𝐸𝑛𝑐𝑎𝑠𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑥 = 0 → 𝜑(0) = 0 → 𝑎 = 0
𝐶
→ 𝜑(𝑥) = 𝑥
𝐺𝐼𝐺

𝜑(𝑥) 𝐶
𝜑(𝐿) = 𝐿
𝐺𝐼𝐺

𝑥
0 𝐿
Aussi :
𝐿 𝐿
𝐶 𝐶
𝜑(𝐿) = ∫ 𝜑,𝑥 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = 𝐿
0 0 𝐺𝐼𝐺 𝐺𝐼𝐺
L’énergie de déformation de la poutre :
𝐿
1 𝑀𝑡 2 1 𝐶2 1 𝐶2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = L
2 𝐺𝐼𝐺 2 𝐺𝐼𝐺 2 𝐺𝐼𝐺
𝑙 0
Modélisation par un ressort de torsion :
𝑮, 𝐼𝐺 𝑲𝒕
𝐴 𝑥 𝑪
𝐿 𝑮𝑰𝑮 𝚫𝝋 = 𝝋(𝑳)
𝑂 𝐶 = 𝐾𝑡 Δ𝜑 → 𝑲𝒕 =
𝑳
2
1 1 𝐶
𝐸𝑑𝑒𝑓 = 𝐾𝑡 Δ𝜑 2 = 𝐿
2 2 𝐺𝐼𝐺

__________________________________________________________________________________
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2.4 Flexion

2.4.1 Torseur des efforts intérieurs :


0 0
0
3𝐷 → 𝑒𝑖 𝐺 = { 𝑦 |𝑀𝑓𝑦 } 𝑒𝑡 2𝐷 → {𝜏𝑒𝑖 }𝐺 = { |𝑀} , 𝑇 ≡ 𝑇𝑦 & 𝑀 ≡ 𝑀𝑓𝑧
{𝜏 } 𝑇
𝑇 𝐺
𝑇𝑧 𝑀𝑓𝑧
𝐺
Hypothèse de Bernouilli :
La section reste perpendiculaire à la fibre neutre

2.4.2 Equations :
3D 2D
𝑣,𝑥 = 𝜃𝑧 𝑒𝑡 𝑤,𝑥 = −𝜃𝑦 𝑣,𝑥 = 𝜃
𝑀𝑓𝑦 𝑀
𝑀𝑓𝑦 = −𝐸𝐼𝑦𝑦 . 𝑤,𝑥𝑥 → 𝑤,𝑥𝑥 = − 𝑀 = 𝐸𝐼. 𝑣,𝑥𝑥 → 𝑣,𝑥𝑥 =
𝐸𝐼𝑦𝑦 𝐸𝐼
𝑀𝑓𝑧
𝑀𝑓𝑧 = 𝐸𝐼𝑧𝑧 . 𝑣,𝑥𝑥 → 𝑣,𝑥𝑥 =
𝐸𝐼𝑧𝑧
→ 𝜀𝑥𝑥 = 𝑧𝑤,𝑥𝑥 − 𝑦𝑣,𝑥𝑥
→ 𝜀𝑥𝑥 = −𝑦𝑣,𝑥𝑥
Loi de Hooke :
Loi de Hooke :
𝜎𝑥𝑥 = 𝐸𝜀𝑥𝑥 = −𝐸(𝑧𝑤,𝑥𝑥 + 𝑦𝑣,𝑥𝑥 ) 𝜎𝑥𝑥 = 𝐸𝜀𝑥𝑥 = −𝐸𝑦𝑣,𝑥𝑥
𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧 𝑀
𝜎𝑥𝑥 = 𝐸𝜀𝑥𝑥 = 𝑧 −𝑦 𝜎𝑥𝑥 = 𝐸𝜀𝑥𝑥 = −𝑦
𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑧𝑧 𝐼
L’énergie de déformation de la poutre : L’énergie de déformation de la poutre :
1 1
𝑀𝑀𝐶 → 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣 𝑀𝑀𝐶 → 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣
2 2
𝑣𝑜𝑙 𝑣𝑜𝑙
2
1 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧 2 1 𝑀2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ + 𝑑𝑥 𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥
2 𝐸𝐼𝑦𝑦 𝐸𝐼𝑧𝑧 2 𝐸𝐼
𝑙 𝑙

2.4.3 Exercices
2.4.3.1 Exercice 1 ⃗
𝒚 ⃗𝑭 = −𝑭𝒚

𝑨 ⃗
𝒙
𝑪 𝑩
𝒂
𝑳
On considère une poutre 𝐴𝐵 (figure ci-dessus) de longueur 𝐿, de rigidité en flexion 𝐸𝐼, encastrée en 𝐴
⃗ , en 𝐶.
et libre en 𝐵. Elle supporte une charge ponctuelle, 𝑭
𝐸: Module d’élasticité de Young ;
𝐼: Moment quadratique de la section par rapport à l’axe 𝑧 ;
Questions :
1. Calculer les réactions au point A;
On a un encastrement en A :
𝐴𝑥 = 0, 𝐴𝑦 − 𝐹 = 0 → 𝐴𝑦 = 𝐹
𝑀𝑧/𝐴 − 𝐹𝑎 = 0 → 𝑀𝑧/𝐴 = 𝐹𝑎
2. Déterminer et représenter l’effort tranchant 𝑇(𝑥) et le moment fléchissant 𝑀(𝑥);
0≤𝑥≤𝑎 𝑎≤𝑥≤𝐿
𝑇𝐼 (𝑥) = −𝐹 𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = 0
𝑀𝐼,𝑥 = −𝑇𝐼 = 𝐹 → 𝑀𝐼 (𝑥) = 𝐹𝑥 + 𝛼𝐼 𝑀𝐼𝐼,𝑥 = −𝑇𝐼𝐼 = 0 → 𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = 𝛼𝐼𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹 ). 𝑧 = −𝐹(𝑎 − 𝑥)
𝑀𝐼 (𝑥) = (𝐺𝐶 𝑀𝐼𝐼 (𝐿) = 0 → 𝛼𝐼𝐼 = 0
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𝑇(𝑥)
𝑎 𝐿 𝑥

−𝐹

𝑀(𝑥)
𝑎 𝐿 𝑥

−𝐹𝑎

3. Déterminer les équations de la flèche 𝑣(𝑥);


0≤𝑥≤𝑎 𝑎≤𝑥≤𝐿
𝐹 𝑣𝐼𝐼,𝑥𝑥 (𝑥) = 0
𝑣𝐼,𝑥𝑥 (𝑥) = − (𝑎 − 𝑥)
𝐸𝐼 𝑣𝐼𝐼,𝑥 (𝑥) = 𝜃𝐼𝐼 (𝑥) = 𝛽𝐼𝐼 = 𝜃𝐼 (𝑎)
Encastrement en 𝑥 = 0 𝐹𝑎2
𝐹𝑥 𝛽𝐼𝐼 = −
𝑣𝐼,𝑥 (𝑥) = 𝜃𝐼 (𝑥) = (𝑥 − 2𝑎) 2𝐸𝐼
2𝐸𝐼 𝐹𝑎2
2
𝐹𝑥 𝑣𝐼𝐼 (𝑥) = − 𝑥 + 𝛾𝐼𝐼
𝑣𝐼 (𝑥) = (𝑥 − 3𝑎) 2𝐸𝐼
6𝐸𝐼 𝐹𝑎3
𝑣𝐼𝐼 (𝑎) = 𝑣𝐼 (𝑎) → 𝛾𝐼𝐼 =
6𝐸𝐼
𝐹𝑎2
𝑣𝐼𝐼 (𝑥) = (−3𝑥 + 𝑎)
6𝐸𝐼
4. Déterminer la flèche aux points 𝐵 et 𝐶;
𝐹𝑎3
𝐸𝑛 𝐵 → 𝑣𝐼𝐼 (𝑎) = −
3𝐸𝐼
𝐹𝑎2
𝐸𝑛 𝐶 → 𝑣𝐼𝐼 (𝐿) = − (3𝐿 − 𝑎)
6𝐸𝐼
2.4.3.2 Exercice 2 ⃗
𝒚 ⃗
𝒚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒑(𝒙) = −𝒑𝒚⃗

𝒙 ⃗
𝒛
𝒉
𝑨 ⃗ = 𝑭𝒙
𝑩 𝑭 ⃗ 𝒃
𝑳

On considère une poutre 𝐴𝐵 (figure ci-dessus) de longueur 𝐿, de rigidité en flexion 𝐸𝐼, encastrée en 𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , le long de la poutre 𝐴𝐵 . Une force,𝑭
et libre en 𝐵. Elle supporte une charge répartie, 𝒑(𝒙) ⃗ , est aussi
appliquée au point B.
𝐸: Module d’élasticité de Young ;
𝐼: Moment quadratique de la section par rapport à l’axe 𝑧 ;
𝑆 = 𝑏. ℎ est la section de la poutre (figure ci-dessus)
Questions :
1. Déterminer les réactions au point A ;
𝐿2
𝐴𝑥 = −𝐹 , 𝐴𝑦 = 𝑝𝐿 & 𝑀𝑧/𝐴 = 𝑝
2
2. Déterminer et représenter l’effort normal 𝑁(𝑥), l’effort tranchant 𝑇(𝑥) et le moment
fléchissant 𝑀(𝑥);

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𝑁(𝑥) 𝑇(𝑥) 𝑀(𝑥)


𝑁(𝑥) = 𝐹 𝐿 𝑝
𝑇(𝑥) = ∫ 𝑝(𝑥)𝑑𝑥 = −𝑝(𝐿 − 𝑥) → 𝑀(𝑥) = − (𝑥 − 𝐿)2
2
𝑥

𝑁(𝑥) 𝑇(𝑥) 𝑀(𝑥)


𝐹
𝑥 𝑥 𝑥
𝐿 𝐿 𝐿
−𝑝𝐿

𝐿2
3. Déterminer la section la plus critique ; −𝑝
C’est la section à 𝑥 = 0 (où N et M sont max en même temps) 2
4. Déterminer la contrainte maximale appliquée à la poutre 𝐴𝐵;
𝐹 𝑀(0) ℎ
𝜎= −
𝑆 𝐼𝑧 2
1 𝐿
𝜎 = (𝐹 + 3𝑝𝐿 )
𝑆 ℎ
Exercice bonus : (page 103 Mechanical Engineering Design, Eighth Edition )

38.1

𝑑1 = 19.05 𝑑2 = 12.7
6.35
𝑫
31.75

101.6
127

Les dimensions sont en mm.


La figure ci-dessus montre une manivelle chargée par une force 𝑭 = 𝟏𝟑𝟑𝟒. 𝟒𝟔 𝑵 qui provoque la
torsion et la flexion d’un arbre de diamètre 𝒅𝟏 fixé à un support à l’origine du système de référence. En
réalité, le support peut être une manivelle que nous voulons tourner, mais pour une analyse de
contraintes, nous pouvons considérer cela comme un problème statique.
a) Représenter les diagrammes, distincts du corps libre de l’arbre AB et du bras BC, et calculer
les valeurs de toutes les forces, moments fléchissant et moments de torsion.
b) Calculer les maximums de contrainte de torsion et celle de flexion dans le bras BC.
c) Calculer toutes les composantes de contraintes qui agissent au point A et à la surface
supérieure de l’arbre AB.
d) Déterminer le maximum de contraintes normales et de cisaillement en A.

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Réponses :
a) Détermination des sollicitations appliquées sur AB et BC
{𝑇𝑒𝑥𝑡 }𝐷 = {−𝐹𝑦|0 ⃗}
𝐷
{𝑇𝑒𝑥𝑡 }𝐶 = {−𝐹𝑦|𝐶𝐷⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (−𝐹𝑦)} = {−𝐹𝑦|𝐶𝐷 ̅̅̅̅ 𝑥 ∧ (−𝐹𝑦)}𝐶 = {−𝐹𝑦|−𝐹 ∗ ̅̅̅̅ 𝐶𝐷 𝑧}𝐶
𝐶
̅̅̅̅
𝑀𝑧𝐶 = −𝐹 ∗ 𝐶𝐷 , 𝐶𝐷 = 38.1 𝑚𝑚̅̅̅̅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
{𝑇𝑒𝑥𝑡 }𝐵 = {−𝐹𝑦|𝐵𝐷 ∧ (−𝐹𝑦)} = {−𝐹𝑦|(−𝐵𝐶 ̅̅̅̅ 𝑧 + ̅̅̅̅
𝐶𝐷𝑥 ) ∧ (−𝐹𝑦)}𝐵
𝐵
̅̅̅̅
= {−𝐹𝑦|−𝐹𝐵𝐶 𝑥 + −𝐹 ∗ 𝐶𝐷 𝑧}𝐵 ̅̅̅̅
𝑀𝑧𝐵 = −𝐹 ∗ ̅̅̅̅ 𝐶𝐷 , ̅̅̅̅
𝐶𝐷 = 38.1 𝑚𝑚
𝑀𝑥𝐵 = −𝐹𝐵𝐶 ̅̅̅̅ , 𝐵𝐶
̅̅̅̅ = 101.6 𝑚𝑚
{𝑇𝑒𝑥𝑡 }𝐴 = {−𝐹𝑦|𝐴𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ (−𝐹𝑦)} = {−𝐹𝑦|(−𝐵𝐶 ̅̅̅̅ 𝑧 + (𝐴𝐵̅̅̅̅ + ̅̅̅̅
𝐶𝐷 )𝑥 ) ∧ (−𝐹𝑦)}𝐴
𝐴
̅̅̅̅
= {−𝐹𝑦|−𝐹𝐵𝐶 𝑥 + −𝐹 ∗ (𝐴𝐵 + 𝐶𝐷 )𝑧}𝐴 ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑀𝑧𝐴 = −𝐹 ∗ (𝐴𝐵 ̅̅̅̅ + 𝐶𝐷 ̅̅̅̅ ), −𝐹 ∗ (𝐴𝐵 ̅̅̅̅ + 𝐶𝐷 ̅̅̅̅ ) = 127 + 38.1 = 165.1 𝑚𝑚
̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑀𝑥𝐴 = −𝐹𝐵𝐶 , 𝐵𝐶 = 101.6 𝑚𝑚

𝑀𝑍𝐶

−𝑀𝑥𝐵

−𝑀𝑧𝐵

−𝑀𝑧𝐴
−𝑀𝑥𝐴

𝑀𝑍𝐵

𝑀𝑥𝐵
b) Calculer les maximums de contrainte de torsion et celle de flexion dans le bras BC
𝑇 +

𝑧
𝐵 𝐶
−𝐹
𝑀 +

𝑧 𝐵 𝐶
̅̅̅̅
−𝐹𝐵𝐶
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𝑀𝑡 +

𝑧
𝐵 𝐶
−𝐹 ∗ ̅̅̅̅
𝐶𝐷
Calcul des maximums des contraintes :
Le moment fléchissant est maxi au point B :
̅̅̅̅ = −1334.46 ∗ 101.6 = −135581 Nmm
𝑀𝑓𝐵 = −𝐹 ∗ 𝐵𝐶
La contrainte induite par le moment fléchissant :
𝑀ℎ 𝑀 ℎ 6𝑀
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − =− 3 =− 2
𝐼 2 𝑏ℎ 2 𝑏ℎ
12
𝑏 = 6.35 & ℎ = 31.75
6 ∗ 135581
𝜎𝑚𝑎𝑥 = = 127 𝑀𝑃𝑎
6.35 ∗ 31.752
Remarque :
Torsion d’une poutre de longueur L et de section rectangulaire b*c : 𝑐

𝑀𝑡 𝑀𝑡 1.8
𝜏𝑚𝑎𝑥 = = 2 (3 + ) 𝑏
𝛼𝑏𝑐 2 𝑏𝑐 𝑏⁄
𝑐
L »angle de torsion :
𝑀𝑡 𝐿
𝜃=
𝛽𝑏𝑐 3 𝐺

Le moment de torsion au point B :


𝑀𝑡𝐵 = −𝐹 ∗ ̅̅̅̅
𝐶𝐷 = −1334.46 ∗ 38.1 = −50843 Nmm
𝑀𝑡 𝑀𝑡 1.8 50843 1.8
𝜏𝑚𝑎𝑥 = = (3 + ) = (3 + ) = 133.44 𝑀𝑃𝑎
𝛼𝑏𝑐 2 𝑏𝑐 2 𝑏⁄ 31.75 ∗ 6.35 2 31.75⁄
𝑐 6.35
c) Calculer toutes les composantes de contraintes qui agissent au point A et à la surface
supérieure de l’arbre AB.

Rappel :
𝑀𝑧𝐵 = −𝐹 ∗ ̅̅̅̅
𝐶𝐷 = −1334.46 ∗ 38.1 = −50843 Nmm
̅̅̅̅ = −1334.46 ∗ 101.6 = −135581.1 Nmm
𝑀𝑥𝐵 = −𝐹𝐵𝐶
𝑀𝑧𝐴 = −𝐹 ∗ (𝐴𝐵̅̅̅̅ + 𝐶𝐷
̅̅̅̅ ) = −1334.46 ∗ 165.1 = −220319.3 𝑁𝑚𝑚
̅̅̅̅
𝑀𝑥𝐴 = −𝐹𝐵𝐶 = −135581.1 Nmm
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𝑀 +

𝐴 𝐵 𝑥

−𝐹 𝑀𝑍𝐵
𝑀𝑍𝐴

𝑀𝑡 +

𝐴 𝐵 𝑥

𝑀𝑥𝐵

• Contraintes due à la flexion autour de z :


𝑀
𝜎=− 𝑦
𝐼
𝑑
Cette contrainte est maximale à la surface c.a.d à 𝑦 = 𝑅1 = 1
2
On a :
𝜋𝑑14
𝑀(𝑒𝑛 𝐴) = 𝑀𝑍𝐴 = −220319.3 𝑁𝑚𝑚 & 𝐼 =
64
Alors :
𝑀𝑍𝐴 𝑑1 32 ∗ 𝑀𝑍𝐴 𝐴𝑁 32 ∗ (−220319.3)
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − = − =
⏞ − = 324.61 𝑀𝑃𝑎
𝜋𝑑14 2 𝜋𝑑13 𝜋19.053
64

• Contraintes due à la torsion autour de x :


𝑀
𝜏 = 𝐼𝑡𝑟
𝐺
𝑑1
Cette contrainte est maximale à la surface c.a.d à 𝑟 = 𝑅1 = 2
On a :
𝜋𝑑14
𝑀𝑡(𝑒𝑛 𝐴) = 𝑀𝑋𝐵 = −135581.1 𝑁𝑚𝑚 & 𝐼𝐺 =
32
Alors :
𝑀𝑋𝐵 𝑑1 16 ∗ 𝑀𝑋𝐵 𝐴𝑁 16 ∗ (−135581.1)
𝜏𝑚𝑎𝑥 = = =
⏞ = −99.88 𝑀𝑃𝑎
𝜋𝑑14 2 𝜋𝑑13 𝜋19.053
32
d) Déterminer le maximum de contraintes normales et de cisaillement en A.
L’état des contraintes au point A est représenté par le tenseur de contrainte suivant :
𝜎𝑚𝑎𝑥 0 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝝈=[ 0 0 0 ]
𝜏𝑚𝑎𝑥 0 0
On cherche les contraintes principales :
𝜎𝑚𝑎𝑥 − 𝜆 0 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝑑𝑒𝑡 | 0 −𝜆 0 |=0
𝜏𝑚𝑎𝑥 0 −𝜆
𝜆(−𝜆2 + 𝜆𝜎 + 𝜏 2 ) = 0

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𝜆1 = 0 (𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙è𝑚𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛)
2
𝜎𝑚𝑎𝑥 − √𝜎𝑚𝑎𝑥 2
+ 4𝜏𝑚𝑎𝑥
𝜆2 = 𝜎1 =
2
2
𝜎𝑚𝑎𝑥 + √𝜎𝑚𝑎𝑥 2
+ 4𝜏𝑚𝑎𝑥
𝜆3 = 𝜎2 =
2
Le cisaillement Maximum est alors :
(𝜎2 − 𝜎1 ) 1 2 2
𝜏= = √𝜎𝑚𝑎𝑥 + 4𝜏𝑚𝑎𝑥
2 2
𝐴𝑁 1
𝜏= ⏞ √324.612 + 4 ∗ 99.882 = 190.6 𝑀𝑃𝑎
2
Remarque :
Selon Von-Mises (contrainte équivalente en traction)
𝐴𝑁
2
𝜎𝑉𝑀 = √𝜎𝑚𝑎𝑥 2
+ 3𝜏𝑚𝑎𝑥 ⏞ √324.612 + 3 ∗ 99.882 = 367.8 𝑀𝑃𝑎
=
Selon Von-Mises (contrainte équivalente en cisaillement)
𝜎𝑉𝑀
𝜏𝑉𝑀 = = 212.4 𝑀𝑃𝑎
√3
Exercice bonus : (page 105 Mechanical Engineering Design, Eighth Edition )

Un arbre en acier de diamètre = 38.1 𝑚𝑚 , comme indiqué dans la figure ci-dessus, est simplement
appuyée aux extrémités A et D. Deux poulies sont montées sur l’arbre où la poulie en B est de diamètre
𝐷1 = 101.6 𝑚𝑚 et la poulie en C est de diamètre 𝐷2 = 203.2 𝑚𝑚. Considérant les contraintes de flexion
et de torsion, déterminez les emplacements et les valeurs des plus grandes contraintes et de cisaillement
dans l’arbre.

Première étape, on ramène toute les sollicitations sur la ligne moyenne de l’arbre.
Je définie les tensions appliquées sur les poulies :
• Poulie en B : 𝑇𝐵 = 4448.2 𝑁 𝑒𝑡 𝑡𝐵 = 889.6 𝑁
• Poulie en C : 𝑇𝐶 = 2224.1 𝑁 𝑁 𝑒𝑡 𝑡𝐶 = 444.82 𝑁

{𝜏𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒 1/𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 }𝐵 = {𝑡⃗⃗⃗𝐵 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡 ∧ ⃗⃗⃗


𝑇𝐵 |(𝐵𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑇 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝑡𝐵 ) + (𝐵𝐵 𝑇𝐵 )}𝐵
𝑡𝐵 = 𝑡𝐵 𝑧 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑇𝐵 = 𝑇𝐵 𝑧

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𝐷1 𝐷1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵𝑡 =𝑦 & ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐵𝑇 = − 𝑦
2 2
{𝜏𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒 2/𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 }𝐶 = {𝑡⃗⃗⃗𝐶 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡 ∧ ⃗⃗⃗
𝑇𝐶 |(𝐶𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑇 ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝑡𝐶 ) + (𝐶𝐶 𝑇𝐶 )}𝐶
𝑡𝐶 = −𝑡𝐶 𝑦 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑇𝐶 = −𝑇𝐶 𝑦
𝐷2 𝐷2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡 = −
𝐶𝐶 𝑧 & ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐶𝑇 = 𝑧
2 2
𝐷
{𝜏𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒 1/𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 }𝐵 = {( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )𝑧|− 21 (𝑇𝐵 − 𝑡𝐵 )𝑥}
𝐵
𝐷
{𝜏𝑝𝑜𝑢𝑙𝑖𝑒 2/𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒 } = {−( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )𝑦| 22 (𝑇𝐶 − 𝑡𝐶 )𝑥}
𝐶 𝐶
Deuxième étape, détermination des réactions aux appuis :

𝑹𝒚𝑨

𝐴
𝐷1
− (𝑇 − 𝑡𝐵 )𝑥
2 𝐵
𝑎 𝐷2 𝑹𝒚𝑫
𝑹𝒛𝑨
(𝑇 − 𝑡𝐶 )𝑥
𝐵 2 𝐶
𝑧 𝑎 𝐶
( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )
𝑎 𝐷
𝑥

( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
𝑹𝒛𝑫

Application du PFS :
𝑅𝑦𝐴 + 𝑅𝑦𝐷 − (𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) = 0
{
𝑅𝑧𝐴 + 𝑅𝑧𝐷 + ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) = 0
𝐷1 𝐷2
∑𝑀 ⃗ → 𝐴𝐵
⃡⃗ 𝐴 = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 + 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗𝐶 + 𝐴𝐷 𝑅𝐷 + − (𝑇𝐵 − 𝑡𝐵 )𝑥 + (𝑇𝐶 − 𝑡𝐶 )𝑥 = 0⃗
2 2
𝑎 0 2𝑎 0 3𝑎 0
𝐷1
⃡⃗ 𝐴 = 0
∑𝑀 ⃗ → {0} ∧ { 0 } + { 0 } ∧ {−( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )} + { 0 } ∧ { 𝑅𝑦𝐷 } − (𝑇𝐵 − 𝑡𝐵 )𝑥
0 ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) 2
0 0 0 𝑅𝑧𝐷
𝐷2
+ (𝑇𝐶 − 𝑡𝐶 )𝑥 = 0 ⃗
2
𝐷2
2
𝐶 =2(𝑇 − 𝑡 )
𝐶
𝑥 𝐷⏞1 𝐷2
− ⏞
(𝑇 − 𝑡 ) + (𝑇 − 𝑡𝐶 ) = 0 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é
𝑦 2 𝐵 𝐵
2 𝐶
𝑧 −𝑎( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) − 3𝑎𝑅𝑧𝐷 = 0
{ −2𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) + 3𝑎𝑅𝑦𝐷 = 0
( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
𝑅𝑧𝐷 = − 𝑅𝑦𝐴 =
→{ 3 →{ 3
2( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) 2( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )
𝑅𝑦𝐷 = 𝑅𝑧𝐴 = −
3 3

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Troisième étape, détermination efforts internes :


Zone CD (2𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 3𝑎)
3𝑎 − 𝑥 0 0
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑓 = 𝐺𝐷 ∧ 𝑅𝐷 = { 0 } ∧ { 𝑦𝐷 } = { 𝑅 −(3𝑎 − 𝑥)𝑅𝑧𝐷 }
0 𝑅𝑧𝐷 (3𝑎 − 𝑥)𝑅𝑦𝐷
𝑥
𝑀𝑓𝑦 = −𝑅𝑧𝐷 (3𝑎 − 𝑥) = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) (𝑎 − )
3
𝑥
𝑀𝑓𝑧 = 𝑅𝑦𝐷 (3𝑎 )
− 𝑥) = 2( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 (𝑎 − )
3
𝑥 𝑥
𝑀𝑓𝑦 = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) (𝑎 − ) ; 𝑀𝑓𝑧 = 2( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) (𝑎 − ) ; 𝑀𝑡 = 0
3 3
Zone BC (𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 2𝑎)
𝑥
𝑀𝑓𝑦 = −𝑅𝑧𝐷 (3𝑎 − 𝑥) = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) (𝑎 − )
3
1
𝑀𝑓𝑧 = 𝑅𝑦𝐷 (3𝑎 − 𝑥) − ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )(2𝑎 − 𝑥) = ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )𝑥
3
𝑥 1 𝐷2
𝑀𝑓𝑦 = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) (𝑎 − ) ; 𝑀𝑓𝑧 = ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )𝑥; 𝑀𝑡 = (𝑇 − 𝑡𝐶 )
3 3 2 𝐶
Zone AB (0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎)
2
𝑀𝑓𝑦 = −𝑅𝑧𝐷 (3𝑎 − 𝑥) − ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )(𝑎 − 𝑥) = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )𝑥
3
1
𝑀𝑓𝑧 = 𝑅𝑦𝐷 (3𝑎 − 𝑥) − ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )(2𝑎 − 𝑥) = ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )𝑥
3
2 1
𝑀𝑓𝑦 = ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )𝑥; 𝑀𝑓𝑧 = ( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )𝑥; 𝑀𝑡 = 0
3 3
𝑀𝑓𝑦
2
𝑎( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )
3
1
𝑎( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 )
3

𝐴 𝐵 𝐶 𝐷
𝑀𝑓𝑧
2
𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3
1
𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3

𝐴 𝑀𝑡 𝐵 𝐶 𝐷
𝐷2
(𝑇 − 𝑡𝐶 )
2 𝐶

𝐴 𝐵 𝐶 𝐷

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Quatrième étape, Calcul des contraintes


𝑁(𝑥) 𝑀𝑓𝑦 𝑀𝑓𝑧
𝜎= +𝑧 −𝑦
𝑆 𝐼𝑦𝑦 𝐼𝑧𝑧
Pour une section circulaire, on a :
𝑁(𝑥) 𝑀𝑓 𝑑
𝜎= +
𝑆 𝐼 2
Avec :
2 2
𝜋𝑑4
𝑀𝑓 = √𝑀𝑓𝑦 + 𝑀𝑓𝑧 &𝐼 =
64
𝑀𝑡
𝜏= 𝑟
𝐼𝐺
Calcul du moment de flexion équivalent :
2 2
𝑀𝑓 = √𝑀𝑓𝑦 + 𝑀𝑓𝑧
Rappelons que :
• a=254 mm
• Poulie en B : 𝑇𝐵 = 4448.2 𝑁 𝑒𝑡 𝑡𝐵 = 889.6 𝑁
• Poulie en C : 𝑇𝐶 = 2224.1 𝑁 𝑁 𝑒𝑡 𝑡𝐶 = 444.82 𝑁
➢ ( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) = 2( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
Au point B :
2 4
𝑀𝑓𝑦(𝐵) = 𝑎( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3 3
1
𝑀𝑓𝑧(𝐵) = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3
√17 𝐴𝑁 √17
2 2
𝑀𝑓𝐵 = √𝑀𝑓𝑦 + 𝑀𝑓𝑧 = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) =
⏞ 254( 2224.1 + 444.82) = 931692 𝑁𝑚𝑚
3 3
Au point C :
1 2
𝑀𝑓𝑦(𝐶) = 𝑎( 𝑇𝐵 + 𝑡𝐵 ) = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3 3
2
𝑀𝑓𝑧(𝐶) = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 )
3
√8 𝐴𝑁 √8
2 2
𝑀𝑓𝐶 = √𝑀𝑓𝑦 + 𝑀𝑓𝑧 = 𝑎( 𝑇𝐶 + 𝑡𝐶 ) =
⏞ 254( 2224.1 + 444.82) = 639135 𝑁𝑚𝑚
3 3
Conclusion :
Le point B correspond au centre de la section la plus chargée.
=0

𝑁(𝑥) 𝑀𝑓 𝑑 𝑀𝑓 𝑑 32𝑀𝑓
𝜎= + = =
𝑆 𝐼 2 𝜋𝑑4 2 𝜋𝑑3
64
𝐴𝑁 32 ∗ 931692
𝜎= ⏞ = 171.59 𝑀𝑃𝑎
𝜋38.13
La contrainte de cisaillement qui vient de la torsion est la même aux point B et C :
𝑀𝑡 𝑀𝑡 𝑑 16𝑀𝑡
𝜏= 𝑟= =
𝐼𝐺 𝜋𝑑4 2 𝜋𝑑3
32
𝐷2 𝐴𝑁 203.2
𝑀𝑡 = (𝑇 − 𝑡𝐶 ) = ⏞ (2224.1 − 444.82) = 180774.8 𝑁𝑚𝑚
2 𝐶 2
𝐴𝑁 16 ∗ 180774.8
𝜏=⏞ = 16.64 𝑀𝑃𝑎
𝜋38.13

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𝑴𝒇 𝑦

Max de
compression et
𝐹
𝑧 cisaillement

𝐸
Max de tension et
cisaillement

Au point E Au point F
𝜎 0 𝜏 −𝜎 0 𝜏
𝝈 = [ 0 0 0] 𝝈 = [ 0 0 0]
𝜏 0 0 𝜏 0 0
La plus grande contrainte principale est : La plus grande contrainte principale est :
1 1
𝜎𝐸 = (𝜎 + √𝜎 2 + 4𝜏 2 ) 𝜎𝐹 = (−𝜎 − √𝜎 2 + 4𝜏 2 )
2 2
𝐴𝑁 𝐴𝑁
𝜎𝐸 =
⏞ 173.19 𝑀𝑃𝑎 𝜎𝐹 =
⏞ − 173.19 𝑀𝑃𝑎
Le cisaillement maxi est alors : Le cisaillement maxi est alors :
𝐴𝑁 𝐴𝑁
1 1
𝜏𝐸 = √𝜎 2 + 4𝜏 2 = ⏞ 87.39 𝑀𝑃𝑎 𝜏𝐹 = √𝜎 2 + 4𝜏 2 = ⏞ 87.39 𝑀𝑃𝑎
2 2

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3 Etude du flambage d’EULER


Le flambage, ou flambement, est une instabilité structurelle il est caractérisé par l’apparition brusque
d’un changement de forme dans la direction différente de la sollicitation.

Exemple : Flambement des rails de chemins de fer par effet thermique.

3.1 La théorie de Leonhard EULER (1750):


But : utiliser un critère de dimensionnement pour le flambage.

Remarque :
• Flambement ou flambage pour les poteaux, les colonnes et les barres,
• pour les plaques et les coques on dit claquages.
• Ce phénomène est dû à des imperfections géométriques
𝑦

𝐺
𝐴 𝑭 𝑥
𝑂 𝑣(𝑥)
𝑥

On a alors :
𝑁 = −𝐹
𝐿−𝑥 −𝐹
𝑀𝑓 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐴 ∧ 𝐹 = {−𝑣(𝑥)} ∧ { 0 } = −𝑣(𝑥)𝐹𝑧
0 0

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On a comme équation à résoudre :


𝐹
𝑀𝑓 = 𝐸𝐼𝑣,𝑥𝑥 = −𝑣(𝑥)𝐹 → 𝑣,𝑥𝑥 + 𝑣(𝑥) = 0
𝐸𝐼
𝐹
𝑣,𝑥𝑥 + 𝜔02 𝑣(𝑥) = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔02 =
𝐸𝐼
La résolution donne :
𝑣(𝑥) = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑥) + 𝐵𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑥)

Pour le cas de conditions limites articulé/articulé :

𝑣(0) = 0 → 𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑣(𝐿) = 0 → 𝐵𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝐿) = 0 → 𝜔0 𝐿 = 𝑘𝜋

𝑘𝜋 𝑘 2𝜋 2 𝐹
→ 𝜔0 = → 𝜔02 = 2 =
𝐿 𝐿 𝐸𝐼

𝒌𝟐 𝝅𝟐 𝑬𝑰
→ 𝑭𝒌 =
𝑳𝟐

𝑘=1 𝑘=2

𝑘=3

On dimensionne toujours par rapport à la plus petite c.a.d pour k=1 :


𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑭𝒄
→ 𝑭𝒄 = 𝟐 → 𝑭𝒂𝒑𝒑 <
𝑳 𝒔
𝝅𝟐 𝑬𝑰
Force critique de flambage selon Euler : 𝑭𝒄 = 𝟐 , 𝒍𝒓 = 𝝁𝑳
𝒍𝒓

Articulé/Articulé Articulé/Encastré Encastré/ Encastré Encastré/libre

𝝁=𝟏 𝝁 = 𝟎. 𝟕 𝝁 = 𝟎. 𝟓 𝝁=𝟐

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3.1.1 Exercices
3.1.1.1 Exercice 1
Sous quel critère une poutre de section circulaire et de longueur L flambe avant de se plastifier.

Plastification Flambement

𝐹1 𝐹1 𝑅𝑒 𝐹𝑐
𝜎= = 2
< 𝐹2 <
𝑆 𝜋𝑅 𝑠 𝑠

𝑅𝑒 𝜋𝑅2 𝜋 2 𝐸 𝜋𝑅4 𝜋 3 𝑅4 𝐸
𝐹1 < 𝐹2 < =
𝑠 𝑠𝐿2 4 4𝑠𝐿2

On aura flambement avant plastification si :


𝜋 3 𝑅4 𝐸 𝑅𝑒 𝜋𝑅 2 𝑅 2 𝑅𝑒
𝐹2 < 𝐹1 → < → < √
4𝑠𝐿2 𝑠 𝐿 𝜋 𝐸
Pour un acier courant on a :

𝑅 1
𝑅𝑒 = 250 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝐸 = 210 𝐺𝑃𝑎 → <
𝐿 45

3.1.1.2 Exercice 2 :
Une barre de longueur L et de section carrée de côté a. Cette barre est
encastrée à ses deux extrémités. On applique à cette barre une
élévation de température Δ𝑇.

Question : à quelle variation Δ𝑇 la barre risque de flamber.


Δ𝑇
Caractéristiques : 𝐿

• 𝐸 : module d’young 210 GPa


• 𝛼 : coefficient de dilatation linéaire 10−5 /°𝐾
• 𝐿:6m
• 𝑎 : 7.4 cm

On :

𝜀 𝑡𝑜𝑡 = 𝜀 𝑚𝑒𝑐 + 𝜀 𝑡ℎ = 0, 𝜀 𝑡ℎ = 𝛼Δ𝑇 𝑒𝑡 𝜎 = 𝐸𝜀 𝑚𝑒𝑐


→ 𝜎 = −𝐸𝛼Δ𝑇
On a aussi :
𝑁
𝜎= → 𝑁 = 𝜎𝑆 = −𝐸𝛼Δ𝑇 ∗ 𝑎2
𝑆
Pour éviter le flambage il faut que :
𝜋 2 𝐸𝐼
𝐹 = |𝑁| < 𝐹𝑐 =
𝑙𝑟2
𝑙𝑟 : est la longueur réelle qui tient compte des conditions aux limites ;
Pour ce cas on a : encastrée/encastrée → 𝑙𝑟 = 0.5𝐿
𝐹𝑐
⏞𝜋 2 𝐸 𝑎4
𝐸𝛼Δ𝑇 ∗ 𝑎2 <
→⏟

(0.5𝐿)2 12
|𝑁|
𝐼
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𝜋 2 𝑎2 𝐴𝑁 𝜋 2 7.42 10−4
→ Δ𝑇 < =
⏞ −5 2 = 50°
𝛼𝐿2 3 10 6 3
Δ𝑇 < 50°
A la limite du flambement on aura :
𝐴𝑁
⏞ − 210000 ∗ 10−5 ∗ 50 = −105 𝑀𝑃𝑎
𝜎 = −𝐸𝛼Δ𝑇 =
𝐴𝑁
𝑁 = 𝜎 ∗ 𝑎2 =
⏞ − 105 ∗ 7.42 102 = −575 𝐾𝑁

3.1.1.3 Exercice 3 :
• A aires égales, quelle est la section, carrée ou circulaire, qui résiste le mieux au flambement?

𝜙𝑑 𝑎

Même aire :

𝜋𝑑2 2𝑎
= 𝑎2 → 𝑑 =
4 √𝜋

𝜋𝑑 4 𝜋 16𝑎4 𝑎4 𝑎4
𝐼𝑐𝑖𝑟 = = = 𝐼𝑐𝑎𝑟 =
64 64 𝜋 2 4𝜋 12

𝜋 2𝐸 𝜋 2 𝐸 𝑎4 𝜋 2𝐸 𝜋 2 𝐸 𝑎4
𝐹𝑐,𝑐𝑖𝑟 = 𝐼 = 𝐹𝑐,𝑐𝑎𝑟 = 𝐼 =
𝑙𝑟2 𝑐𝑖𝑟 𝑙𝑟2 4𝜋 𝑙𝑟2 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑟2 12

𝜋 2 𝐸 𝑎4
𝐹𝑐,𝑐𝑎𝑟 𝑙 2 12 𝜋
= 2𝑟 4 = > 1
𝐹𝑐,𝑐𝑖𝑟 𝜋 𝐸𝑎 3
𝑙𝑟2 4𝜋

Conclusion :

La section carrée résiste mieux au flambage.

3.2 Contrainte critique d’Euler


On définit la contrainte critique d’Euler comme suit :

𝐹𝐶 𝜋 2 𝐸𝐼
𝜎𝐶𝐸 = =
𝑆 𝑆𝑙𝑟2

On définit le rayon de giration est :

𝐼
𝜌=√
𝑆
On définit l’élancement de la poutre :
𝑙𝑟
𝜆=
𝜌
Ce qui donne :
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𝜋2𝐸 𝐸
𝜎𝐶𝐸 = 2
→ 𝜆 = 𝜋√
𝜆 𝜎𝐶𝐸
𝜎𝐶𝐸 ne doit pas dépasser 𝑅𝑒 . On définit alors :
𝐸
𝜎𝐶𝐸 < 𝑅𝑒 → 𝜆 > 𝜆𝑙𝑖𝑚 ; 𝜆𝑙𝑖𝑚 = 𝜋√
𝑅𝑒

Figure pour 𝑬 = 𝟐𝟏𝟎 𝑮𝑷𝒂 𝒆𝒕 𝑹𝒆 = 𝟐𝟒𝟎 𝑴𝑷𝒂


𝜆𝑙𝑖𝑚 = 92.9

300

On dimensionne qu’en plasticité On dimensionne en flambage


250
𝑹𝒆 𝝀 < 𝝀𝒍𝒊𝒎 𝝀 > 𝝀𝒍𝒊𝒎
200

s 150
100

50
92.9
0
0 25 50 75 100 125 150 175 200

l
𝑥
3.2.1.1 Exercice 4 :
𝑭

𝐿
𝑧

𝑶 𝑦

𝑏
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Une barre de longueur 𝐿 et de section droite rectangulaire (𝑏 ∗ ℎ) est encastrée en 𝑂 et supporte une
force centrée de compression 𝐹 a l'autre extrémité 𝐴.
Les conditions aux limtes en A imposent :
• une articulation en A (rotation autour de 𝑧) ;
• un en déplacement suivant 𝑧.
1. Déterminer le rapport 𝑏/ℎ pour que les contraintes forces critiques de flambage d’Euler soient
égales dans les deux cas.
On donne:
𝐿 = 600 mm, 𝐸 = 210 GPa et 𝐹 = 60 kN
2. Déterminer 𝑏 𝑒𝑡 ℎ pour avoir un coefficient de sécurité de 2.5 en appliquant la théorie d'Euler.
3. Vérifier que pour ces dimensions on peut effectivement appliquer la théorie d'Euler sachant que la
limite élastique en compression du matériau vaut 240 MPa.
Réponses :

1. Déterminer le rapport 𝑏/ℎ pour que les contraintes forces critiques de flambage d’Euler soient
égales dans les deux cas

Plan 𝒙𝒚 Plan 𝒙𝒛
𝜋2𝐸 𝜋2𝐸
𝐹𝑐,𝑥𝑦 = 2 𝐼𝑧𝑧 𝐹𝑐,𝑥𝑧 = 2 𝐼𝑦𝑦
𝑙𝑟 𝑙𝑟
Conditions aux limites : Conditions aux limites :
Articulée/Encastrée Libre/Encastrée
𝑙𝑟 = 0.7𝐿 𝑙𝑟 = 2𝐿
ℎ𝑏 3 𝑏ℎ3
𝐼𝑧𝑧 = 𝐼𝑦𝑦 =
12 12
𝜋 2 𝐸 ℎ𝑏 3 𝜋 2 𝐸 𝑏ℎ3
𝐹𝑐,𝑥𝑦 = 𝐹𝑐,𝑥𝑧 =
(0.7𝐿)2 12 (2𝐿)2 12
L’élancement : L’élancement :
𝑙𝑟 0.7𝐿 0.7𝐿 1.4√3𝐿 𝑙𝑟 2𝐿 2𝐿 4√3𝐿
𝜆𝑥𝑦 = = = = 𝜆𝑥𝑧 = = = =
𝜌 𝑏 𝜌 𝐼 ℎ
√𝐼𝑧𝑧 ℎ𝑏 3 √ 𝑦𝑦 𝑏ℎ3
𝑆 √ 12 𝑆 √ 12
𝑏ℎ 𝑏ℎ

𝜋 2 𝐸 ℎ𝑏 3 𝜋 2 𝐸 𝑏ℎ3
𝐹𝑐,𝑥𝑦 = 𝐹𝑐,𝑥𝑧 → =
(0.7𝐿)2 12 (2𝐿)2 12

𝑏 (0.7)2 𝐴𝑁
=√→ =
⏞ 0.35
ℎ 4
Remarque : on obtient le même résultat en écrivant 𝜆𝑥𝑦 = 𝜆𝑥𝑧

2. Déterminer 𝑏 𝑒𝑡 ℎ pour avoir un coefficient de sécurité de 2.5 en appliquant la théorie d'Euler

Si on prend comme coefficient de sécurité 𝑠 = 2.5, on aura :

𝐹𝑐
𝐹𝑎𝑝𝑝 ≤
𝑠
On a :
𝜋 2 𝐸 𝑏ℎ3 𝑏
𝐹𝑐,𝑥𝑦 = 𝐹𝑐,𝑥𝑧 = 2
𝑎𝑣𝑒𝑐 = 0.35
(2𝐿) 12 ℎ

1 𝜋 2 𝐸 0.35ℎ4 4
48𝐿2 𝐹𝑠
→ 𝐹
⏟ ≤ ( ) → ℎ ≥
𝐹𝑎𝑝𝑝
𝑠⏟4𝐿2 12 𝜋 2 𝐸 0.35
𝐹𝑐

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𝐴𝑁 4
48 ∗ 6002 60 ∗ 103 ∗ 2.5
⏞ √
→ℎ≥ ≥ 43.47 𝑚𝑚
𝜋 2 210 ∗ 103 0.35

→ ℎ = 43.47 𝑚𝑚 𝑒𝑡 𝑏 = 15.22 𝑚𝑚

3. Vérifier que pour ces dimensions on peut effectivement appliquer la théorie d'Euler sachant
que la limite élastique en compression du matériau vaut 240 MPa

La théorie d’Euler n’est applicable que si la condition suivante est vérifiée :


Il faut que l’élancement de la poutre soit supérieure à sa valeur limite 𝝀 > 𝝀𝒍𝒊𝒎 .

𝐸 𝐴𝑁 210000
𝜆𝑙𝑖𝑚 = 𝜋√ = ⏞ 𝜋√ = 92.93
𝑅𝑒 240
4√3𝐿 𝐴𝑁 4√3 ∗ 600
𝜆𝑥𝑦 = 𝜆𝑥𝑧 = 𝜆 = =
⏞ = 95.61
ℎ 4.47

Conclusion : la théorie d’Euler est applicable.

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4 Méthodes énergétiques
4.1 Rappel :
Calcul de l’énergie de déformation d’une poutre droite
L’énergie de déformation d’un domaine déformable :
1
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝝈: 𝜺𝑑𝑣
2 𝑉
Pour une poutre droite et sous les conditions suivantes :
On prendra le cas où le repère de la section transversale étant (𝐺, 𝑒2 , 𝑒3 ) vérifie ces conditions :
• Le centre du repère 𝐺 coïncide avec le centre de gravité de la section transversale de la
poutre,:
→ 𝐼𝑠𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑠𝑧 = 0 → 𝐻𝑐𝑡𝑦 = 𝐻𝑐𝑡𝑧 = 0 , 𝐻𝑚𝑓2 = 𝐻𝑚𝑓3 = 0
• Les axes du repère sont orthogonaux et l’un deux axes est un axe de symétrie de la section
transversale :
En 3D on a :

1 𝑁(𝑥)2 𝑀𝑓𝑦 2 𝑀𝑓𝑧 2 𝑇2 (𝑥)2 𝑇3 (𝑥)2 𝑀𝑡 2


𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ ( + + + + + ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐸𝑆 𝐸𝐼𝑦𝑦 𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐺𝑆 𝐺𝑆 𝐺𝐼𝐺

En 2D (plan 𝒙𝒚) on aura :

1 𝑁(𝑥)2 𝑀(𝑥)2 T(x)2


𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ ( + + ) 𝑑𝑥
2 𝑙 𝐸𝑆 𝐸𝐼 𝐺𝑆

4.2 Théorème de Castigliano

𝑭
𝑴
𝐴 𝐵

Théorème :
𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇
𝜹𝒌 = 𝒆𝒕 𝜽𝒌 = , 𝒌 = 𝒙, 𝒚, 𝒛 (𝒐𝒖 𝟏, 𝟐, 𝟑)
𝝏𝑭𝒌 𝝏𝑴𝒌

𝒌 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇
𝜹𝒌 = 𝜽𝒌 =
𝝏𝑭𝒌 𝝏𝑴𝒌
𝒙 (𝒐𝒖 𝟏) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑢= 𝜃𝑥 =
𝜕𝐹𝑥 𝜕𝑀𝑥
𝒚 (𝒐𝒖 𝟐) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑣= 𝜃𝑦 =
𝜕𝐹𝑦 𝜕𝑀𝑦
𝒛 (𝒐𝒖 𝟑) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑤= 𝜃𝑧 =
𝜕𝐹𝑧 𝜕𝑀𝑧

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En 2D (plan 𝒙𝒚) on aura :


𝒌 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇
𝜹𝒌 = 𝜽𝒌 =
𝝏𝑭𝒌 𝝏𝑴𝒌
𝒙 (𝒐𝒖 𝟏) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑢=
𝜕𝐹𝑥
𝒚 (𝒐𝒖 𝟐) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑣=
𝜕𝐹𝑦
𝒛 (𝒐𝒖 𝟑) 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝜃𝑧 =
𝜕𝑀𝑧

4.2.1 Exercices
4.2.1.1 Exercice 1

Traction :
𝑶 𝑬, 𝑺 ⃗
𝒙
𝑨

𝑳 𝐹 = 𝐹𝑥

Question : Déterminer, en utilisant le théorème de Castigliano, les déplacements en A.


𝑁(𝑥) = 𝐹
𝐿 2
1 𝑁 1 𝐿 𝐹2 1 𝐹2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = 𝐿
2 0 𝐸𝑆 2 0 𝐸𝑆 2 𝐸𝑆
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 FL
𝑈𝐴 = =
𝜕𝐹 𝐸𝑆
4.2.1.2 Exercice 2 :

Flexion :
𝑶 𝑬, 𝑺 ⃗
𝒙
𝑨

𝑳 𝐶 = 𝐶𝑧

Question : Déterminer, en utilisant le théorème de Castigliano, le déplacement en 𝐴.


𝑁(𝑥) = 0
𝑇(𝑥) = 0
𝑀(𝑥) = 𝐶
1 𝐿 𝑀(𝑥)2 1 𝐿 𝐶2 1 𝐶2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = 𝐿
2 0 𝐸𝐼 2 0 𝐸𝐼 2 𝐸𝐼
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 CL
𝜃𝐴 = =
𝜕𝐶 𝐸𝐼

4.3 Une variante du théorème de Castigliano


Si on veut déterminer un déplacement ou une rotation en un point de la poutre et où on n’a pas de
sollicitation appliquée.
On applique une force virtuelle 𝐹 ∗ ou un moment virtuel 𝑀∗ au point considéré. On calcule 𝐸𝑑𝑒𝑓 .

𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇
𝜹= | 𝒆𝒕 𝜽 = |
𝝏𝑭∗ 𝑭∗ =𝟎 𝝏𝑴∗ 𝑴∗ =𝟎

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Application pour l’exercice traction :

𝑶 𝑬, 𝑺 ⃗
𝒙
𝑨
𝑩
𝑳/𝟐 𝑳 𝐹 = 𝐹𝑥

Question : Déterminer le déplacement au point 𝐵.


𝑶 𝑬, 𝑺 ⃗𝒙
𝑸 𝑨
𝑩
𝑳/𝟐 𝑳 𝐹 = 𝐹𝑥

0 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿/2 𝐿/2 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿
𝑁(𝑥) = 𝐹 + 𝑄 𝑁(𝑥) = 𝐹
𝜕N 𝜕N
=1 =0
𝜕𝑄 𝜕𝑄

1 𝐿 𝑁2 1 𝐿/2 (𝐹 + 𝑄)2 1 𝐿 𝐹2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝑆 2 0 𝐸𝑆 2 𝐿/2 𝐸𝑆
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑈𝐵 = | ?
𝜕𝑄 𝑄=0
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿 𝐿/2 (𝐹 𝐿 (𝐹 + 𝑄) 𝐿
N 𝜕N + 𝑄) F
=∫ 𝑑𝑥 = ∫ ∗ 1𝑑𝑥 + ∫ ∗ 0𝑑𝑥 =
𝜕𝑄 0 𝐸𝑆 𝜕𝑄 0 𝐸𝑆 𝐿/2 𝐸𝑆 𝐸𝑆 2
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 (𝐹 + 𝑄) 𝐿 𝐹 𝐿
𝑈𝐵 = | = | =
𝜕𝑄 𝑄=0 𝐸𝑆 2 𝑄=0 𝐸𝑆 2

4.4 Théorème de Manébréa (cas des systèmes hyperstatiques)


𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇
= 𝟎 𝒐𝒖 =𝟎
𝝏𝑹𝒊 𝝏𝑴𝒊
𝑅𝑖 𝑒𝑡 𝑀𝑖 sont des réactions à déterminer.

𝑶 𝐸, 𝑆 𝐹 = 𝐹𝑥 𝑨 ⃗
𝒙
𝑩

𝑳/𝟑 𝑳

On a un système hyperstatique suivant la direction 𝑥 .


𝑅𝑂 + 𝑅𝐴 + 𝐹 = 0
Système isostatique associé.

𝑶 𝐸, 𝑆 𝐹 = 𝐹𝑥 𝑨 ⃗
𝒙
𝑹𝑨
𝑩

𝑳/𝟑 𝑳

0 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿/3 𝐿/3 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿
𝑁(𝑥) = 𝐹 + 𝑅𝐴 𝑁(𝑥) = 𝑅𝐴
𝜕N 𝜕N
=1 =1
𝜕𝑅𝐴 𝜕𝑅𝐴
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1 𝐿 𝑁2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝑆
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
𝑅𝐴 ? → =0
𝜕𝑅𝐴
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿 𝐿/3 (𝐹 𝐿
N 𝜕N + 𝑅𝐴 ) 𝑅𝐴 (𝐹 + 𝑅𝐴 ) 𝐿 𝑅𝐴 2𝐿
=∫ 𝑑𝑥 = ∫ ∗ 1𝑑𝑥 + ∫ ∗ 1𝑑𝑥 = +
𝜕𝑅𝐴 0 𝐸𝑆 𝜕𝑅𝐴 0 𝐸𝑆 𝐿/3 𝐸𝑆 𝐸𝑆 3 𝐸𝑆 3
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 (𝐹 + 𝑅𝐴 ) 𝐿 𝑅𝐴 2𝐿 𝐹
→ =0→ + = 0 → 𝑅𝐴 = −
𝜕𝑅𝐴 𝐸𝑆 3 𝐸𝑆 3 3
2𝐹
𝑅𝑂 = −𝑅𝐴 − 𝐹 = −
3

𝑶 𝐸, 𝑆 𝑭 𝑨 ⃗
𝒙
𝑩
𝟐𝑭 𝑭
𝟑 𝐿 𝟑
1. Déterminer le déplacement au point B pour 𝑥 = 3.
𝐿 𝐿
0≤𝑥≤ ≤𝑥≤𝐿
3 3
2𝐹 𝐹
𝑁(𝑥) = 𝑁(𝑥) = −
3 3
2
𝐿 2𝐹 𝐹 2
1 𝑙 𝑁2 1 3( 3 )
1 𝐿 (− 3 ) 𝐹2𝐿
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥 =
2 0 𝐸𝑆 2 0 𝐸𝑆 2 𝐿 𝐸𝑆 9𝐸𝑆
3
𝝏𝑬𝒅𝒆𝒇 𝟐𝑭𝑳
𝑼𝑩 = =
𝝏𝐅 𝟗𝑬𝑺

4.4.1 Exercice
4.4.1.1 Exercice 1


𝒚
⃗𝑭 = −𝑭𝒚

𝑨 𝑩 ⃗
𝒙
𝑪
𝑳/𝟐
𝑳
2. Comparer l’énergie de déformations due à l’effort tranchant avec celle due au moment
fléchissant.
La détermination des réactions en appliquant le PFS donne :

𝒚
𝑭 ⃗ = −𝑭𝒚
𝑭 ⃗ 𝑭
⃗𝑹
⃗𝑨= 𝒚⃗ ⃗𝑹
⃗𝑩= ⃗
𝒚
𝟐 𝟐

𝑨 𝑪 𝑩

𝒙
𝑳/𝟐
𝑳

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𝐿 𝐿
Zone I 0 ≤ 𝑥 < Zone II ≤ 𝑥 < 𝐿
2 2
𝐹 𝐹
𝑇(𝑥) = − 𝑇(𝑥) =
2 2
𝐹 𝐹
𝑀(𝑥) = 𝑥 𝑀(𝑥) = (𝐿 − 𝑥)
2 2

𝐹
𝑻(𝒙) 𝑅𝐵 =
2

𝒙
𝐹
−𝑅𝐴 = − 𝐹𝐿
2
𝑴(𝒙) 4


𝒙

1 𝐿 𝑇2 𝑀2 1 𝐿 𝑇2 1 𝐿 𝑀2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ + 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐺𝑆 𝐸𝐼 2 0 𝐺𝑆
⏟ 2 0 𝐸𝐼

𝑊𝑇 𝑊𝑀
𝐿
𝐿 2 2 𝐿 2
1 𝑇 1 𝐹 1 2𝐹 𝐹2𝐿
𝑊𝑇 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥 =
2 0 𝐺𝑆 2 0 4𝐺𝑆 2 𝐿 4𝐺𝑆 8𝐺𝑆
2
2
2 𝐹
𝐿 𝐹 ( (𝐿 − 𝑥))
1 𝐿 𝑀2 1 2 (2 𝑥) 1 𝐿 2
𝑊𝑀 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝐼 2 0 𝐸𝐼 2 𝐿 𝐸𝐼
2

𝐹 2 1 3 𝐿2 1 𝐹 2 𝐿3
𝑊𝑀 = [𝑥 ] + [−(𝐿 − 𝑥)3 ]𝐿𝐿 =
8𝐸𝐼 3 ⏟ 3 0 3 ⏟ 2 96𝐸𝐼
𝐿
8 𝐿3
( 8 )
Comparaison :
𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 2 𝐸
Cas poutre en acier (𝜈 = 0.3) et de section circulaire : 𝐼 = 64
𝑒𝑡 𝑆 = 4
. On a aussi 𝐺 = 2(1−𝜈)
𝐹 2 𝐿3 2 𝐸 𝜋𝑑2
𝑊𝑀 96𝐸𝐼 𝐿 𝐺𝑆 2 𝐿 ( ) ( 4 ) 2 𝐿2 𝐿2
2(1 − 𝜈)
= 2 = = = ≈
⏟ 0.95
𝑊𝑇 𝐹 𝐿 12𝐸𝐼 𝜋𝑑4 3(1 − 𝜈) 𝑑2 𝜈=0.3 𝑑2
8𝐺𝑆 12𝐸 ( 64 )
Comme en RDM 𝐿 ≫ 𝑑 → 𝑊𝑀 ≫ 𝑊𝑇

Conséquence :
On négligera l’énergie de déformations créée par l’effort tranchant devant celle créée par
le moment fléchissant

4.4.1.2 Exemple 2 ⃗
𝒚 ⃗ = −𝐅𝒚
𝑭 ⃗
𝑶 ⃗ = 𝐂𝒛
𝑪 ⃗ 𝑩 ⃗
𝒙
𝑨 𝑪
𝑳/𝟑 𝑳/𝟑

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La poutre est droite de longueur 𝐿, de module d’élasticité 𝐸 et de moment quadratique 𝐼 . Elle est
encastrée en O et en appui simple en B.
1. Déterminer, en utilisant le théorème de Ménabréa, les réactions en O et en B.
(On négligera l’énergie de déformations créée par l’effort tranchant devant celle créée par le
moment fléchissant)

⃗R
𝒚 ⃗ = −𝐅𝒚 R By
Oy 𝑭 ⃗
⃗ = 𝐂𝒛
𝑶 MO 𝑪 ⃗ 𝑩 ⃗
𝒙
R Ox 𝑨 𝑪

PFS :
𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 ∶ 𝑹𝑶𝒙 = 𝟎
𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑦 ∶→ 𝑅𝑂𝑦 − F + 𝑅𝐵𝑦 = 0
2
⃗ → 𝑀𝑂 + C − LF + L𝑅𝐵𝑦 = 0
⃗⃗ en O = 0
𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑛 𝑂 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑧 ∶ ∑ 𝑀
3
Système isostatique associé (h=1):
⃗R
𝒚 ⃗𝑭 = −𝐅𝒚 R By
Oy ⃗
𝑶 MO ⃗𝑪 = 𝐂𝒛
⃗ 𝑩 ⃗
𝒙
R Ox 𝑨 𝑪

𝐿 𝐿 2𝐿 2𝐿
0≤𝑥≤ ≤𝑥≤ ≤𝑥≤𝐿
3 3 3 3
𝑁(𝑥) = 0 𝑁(𝑥) = 0 𝑁(𝑥) = 0
𝑇(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 − 𝐹 𝑇(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 − 𝐹 𝑇(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦
2𝐿 2𝐿 𝑀(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥)
𝑀(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥) − 𝐹 ( − 𝑥) + 𝐶 𝑀(𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥) − 𝐹 ( − 𝑥)
3 3

𝜕𝑀 𝜕𝑀 𝜕𝑀
= (𝐿 − 𝑥) = (𝐿 − 𝑥) = (𝐿 − 𝑥)
𝜕 𝑅𝐵𝑦 𝜕𝑅𝐵𝑦 𝜕 𝑅𝐵𝑦

Remarque : On peut montrer que l’énergie de déformation issue de l’effort tranchant est négligeable
devant celle issue du moment fléchissant.
1 𝑙 𝑀2
Bernouilli pour la flexion → 𝐸𝑑𝑒𝑓 ≈ ∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝐼
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝑙
M 𝜕𝑀
𝒍𝒆 𝒕𝒉é𝒐𝒓è𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝑴é𝒏𝒂𝒃𝒓é𝒂 → =∫ 𝑑𝑥 = 0
𝜕𝑅𝐵𝑦 0 𝐸𝐼 𝜕𝑅𝐵𝑦
𝐿 2𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
1 3 𝜕𝑀 3 𝜕𝑀 𝜕𝑀
= (∫ M 𝑑𝑥 + ∫ M 𝑑𝑥 + ∫ M 𝑑𝑥 ) = 0
𝜕𝑅𝐵𝑦 𝐸𝐼 0 𝜕𝑅𝐵𝑦 𝐿 𝜕𝑅𝐵𝑦 2𝐿 𝜕𝑅𝐵𝑦
3 3
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 1 3 2𝐿
= (∫ 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥)2 − 𝐹 ( − 𝑥) (𝐿 − 𝑥) + 𝐶(𝐿 − 𝑥)𝑑𝑥
𝜕𝑅𝐵𝑦 𝐸𝐼 0 3
2𝐿
𝐿
3 2𝐿
+∫ 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥) − 𝐹 ( − 𝑥) (𝐿 − 𝑥)𝑑𝑥 + ∫ 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥)2 𝑑𝑥 ) = 0
2
𝐿 3 2𝐿
3 3

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𝐿 2𝐿
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 1 1 2
3 𝐿 2
1 2 1 3 3 1 3
= ([− 𝐶(𝐿 − 𝑥) ] + [𝐹 (𝐿 (𝐿
− 𝑥) + 𝐹𝑥 𝐿 − 𝐹𝑥 ] + [− 𝑅𝐵𝑦 − 𝑥) ] ) = 0
𝜕𝑅𝐵𝑦 𝐸𝐼 2 0 3 2 3 0 3 0

𝟏 𝟓𝑪 𝟏𝟒 𝟏 𝟓 𝑪 𝟏𝟑 𝟏 𝟏 𝟒
𝑹𝑩𝒚 = − ( − 𝐅 ) , 𝑹𝑶𝒚 = ( + 𝐅) & 𝑴𝑶 = − ( 𝐂 − 𝐋𝐅)
𝟑 𝟐𝑳 𝟗 𝟑 𝟐𝑳 𝟗 𝟑 𝟐 𝟗
4.4.1.3 Exemple 3 𝑦
𝑶 𝑨 𝑭 𝒑(𝒙 ) = 𝒑𝟎 𝑩 𝑥

𝐿/3
𝐿
Questions :
1. Déterminer en utilisant Manébréa la réaction au point B.
2. Déterminer en utilisant Castigliano le déplacement 𝑈𝐴 .

PFS :
∑ 𝐹𝑥 = 0 L
𝑅𝑜𝑥 + F + ∫ 𝑝0 𝑑𝑥 + 𝑅𝐵𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑦 = 0 0
𝑅𝑜𝑦 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑𝑀 ⃗
𝑍/ 𝑂 = 0 {
𝑀𝑂 = 0
𝑅𝑜𝑥 + 𝑅𝐵𝑥 = −(F + 𝑝0 𝐿)
{ 𝑅𝑜𝑦 = 0
𝑀𝑂 = 0
Système isostatique équivalent :
𝑦
𝑶 𝑨 𝑭 𝒑(𝒙 ) = 𝒑𝟎 𝑩 𝑥
𝑹𝑩𝒙

𝐿 𝐿
0≤𝑥≤ ≤𝑥≤𝐿
3 3
𝐿
𝑁(𝑥) = 𝑅𝐵𝑥 + ∫ 𝑝0 𝑑𝑥 + 𝐹 𝐿
𝑥 𝑁(𝑥) = 𝑅𝐵𝑥 + ∫ 𝑝0 𝑑𝑥 = 𝑅𝐵𝑥 + 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)
𝑁(𝑥) = 𝑅𝐵𝑥 + 𝐹 + 𝑝0 (𝐿 − 𝑥) 𝑥
𝜕𝑁 𝜕𝑁
=1 =1
𝜕𝑅𝐵𝑥 𝜕𝑅𝐵𝑥

Pour trouver 𝑅𝐵𝑥 on utilise Manébréa :


𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
=0
𝜕𝑅𝐵𝑥
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
𝑁 𝜕𝑁
=∫ 𝑑𝑥
𝜕𝑅𝐵𝑥 0 𝐸𝑆 𝜕𝑅𝐵𝑥
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
3 𝑁 𝜕𝑁 𝑁 𝜕𝑁
=∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥 = 0
𝜕𝑅𝐵𝑥 0 𝐸𝑆 𝜕𝑅𝐵𝑥
𝐿 𝐸𝑆 𝜕𝑅𝐵𝑥
3
𝐿
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 3 (𝑅𝐵𝑥 + 𝐹 + 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)) (𝑅𝐵𝑥 + 𝑝0 (𝐿 − 𝑥))
=∫ ∗ 1 𝑑𝑥 + ∫ ∗ 1 𝑑𝑥 = 0
𝜕𝑅𝐵𝑥 0 𝐸𝑆 𝐿 𝐸𝑆
3

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𝐿
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 3 𝐹 (𝑅𝐵𝑥 + 𝑝0 (𝐿 − 𝑥))
=∫ ∗ 1 𝑑𝑥 + ∫ ∗ 1 𝑑𝑥 = 0
𝜕𝑅𝐵𝑥 0 𝐸𝑆 0 𝐸𝑆
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 1 𝐿 1 2
1 𝐿 1
= (𝐹 + 𝑅𝐵𝑥 𝐿 + 𝑝0 [− (𝐿 − 𝑥) ] ) = (𝐹 + 𝑅𝐵𝑥 𝐿 + 𝑝0 𝐿2 ) = 0
𝜕𝑅𝐵𝑥 𝐸𝑆 3 2 0 𝐸𝑆 3 2
𝐹 1 −2𝐹 1
→ 𝑅𝐵𝑥 = − − 𝑝0 𝐿 & 𝑅𝑜𝑥 = − 𝑝0 𝐿
3 2 3 2
On a maintenant, en remplaçant 𝑅𝐵𝑥 :
𝐿 𝐿
0≤𝑥≤ ≤𝑥≤𝐿
3 3

2𝐹 1 𝐹 1
𝑁(𝑥) = + 𝑝0 𝐿 − 𝑝0 𝑥 𝑁(𝑥) = − + 𝑝 𝐿 − 𝑝0 𝑥
3 2 3 2 0
𝜕𝑁 2 𝜕𝑁 1
= =−
𝜕𝐹 3 𝜕𝐹 3

𝑁(𝑥)
𝐹 1
+ 𝑝 𝐿
3 2 0

+𝑭

𝐿 𝑥

𝐿/3 𝐿/2
𝐹 1
Pour trouver 𝑈𝐴 on utilise Castigliano : − − 𝑝 𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 3 2 0
𝑈𝐴 =
𝜕𝐹
1 𝐿 𝑁2 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿 𝑁 𝜕𝑁
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 → =∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝑆 𝜕𝐹 0 𝐸𝑆 𝜕𝐹
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
1 3 2𝐹 1 2 𝐹 1 1
= (∫ ( + 𝑝0 𝐿 − 𝑝0 𝑥) ∗ 𝑑𝑥 + ∫ (− + 𝑝0 𝐿 − 𝑝0 𝑥) ∗ (− ) 𝑑𝑥)
𝜕𝐹 𝐸𝑆 0 3 2 3 𝐿 3 2 3
3
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
1 2𝐹 13 2 𝐹 1 1
= (∫ ( + 𝑝0 𝐿 − 𝑝0 𝑥) ∗ 𝑑𝑥 + ∫ (− + 𝑝0 𝐿 − 𝑝0 𝑥) ∗ (− ) 𝑑𝑥)
𝜕𝐹 𝐸𝑆 0 3 2 3 𝐿 3 2 3
3
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
= (2𝐹 + 𝑝0 𝐿) 𝑨 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊𝒆𝒓 ?
𝜕𝐹 9𝐸𝑆
4.4.1.4 Exemple 4

𝒚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝒑𝟎 𝒚
𝒑(𝒙) ⃗

𝑶 ⃗
𝒙
𝑳 𝑨 𝑩
𝟐
𝑳

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Déterminer les réactions aux appuis;


𝒚
𝑹𝒐𝒚 𝑹𝑨𝒚 𝑹𝑩𝒚

𝑶 ⃗
𝒙
𝑹𝒐𝒙 𝑨 𝑩

C’est un système hyperstatique d’ordre 1 𝒉 = 𝟏.


Choix 𝑅𝐴𝑦 comme inconnue à déterminer.
Donc le système isostatique associé est :


𝒚
𝑹𝒐𝒚 𝑹𝑨𝒚 𝑹𝑩𝒚
𝑶 ⃗
𝒙
𝑹𝒐𝒙 𝑨
𝑩
PFS :
𝑅𝑜𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑥 = 0 L
𝑅𝑜𝑦 + 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 + ∫ (−𝑝0 )𝑑𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑦 = 0 0
L
𝑀𝑍/ 𝐴 = ⃗0 ⃗⃗⃗⃗⃗
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴 ∧ 𝑅⃗𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐺𝑥 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∧ 𝑅⃗𝐵 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑝(𝑥)𝑑𝑥 = ⃗0
{ 0
𝑅𝑜𝑥 = 0
𝑅𝑜𝑥 = 0
𝑅𝑜𝑦 + 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 = 𝐿𝑝0
/𝑥 𝑅𝑜𝑦 + 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 = 𝐿𝑝0
→ 𝐿
0 𝐿 0 𝐿 𝑥 0 0 → /𝑦 𝐿 𝑥2
𝐿
{2} ∧ {𝑅𝐴𝑦 } + {0} ∧ {𝑅𝐵𝑦 } + ∫ {0} ∧ {−𝑝0 } = {0} /𝑧 𝑅𝐴𝑦 + 𝐿𝑅𝐵𝑦 − 𝑝0 [ ] = 0
0 0 0 {2 2 0
{ 0 0 0 0 0 0
𝑅𝑜𝑥 = 0
/𝑥
𝑅𝑜𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 = −𝑅𝐴𝑦 + 𝐿𝑝0
→ /𝑦 {
1 L
/𝑧 𝑅𝐵𝑦 = − 𝑅𝐴𝑦 + 𝑝0
2 2
𝑹𝒐𝒙 = 𝟎

/𝒙 𝟏 𝐋
𝑹𝒐𝒚 = − 𝑹𝑨𝒚 + 𝒑𝟎
→ /𝒚⃗ 𝟐 𝟐

/𝒛 𝟏 𝐋
{𝑹𝑩𝒚 = − 𝟐 𝑹𝑨𝒚 + 𝒑𝟎 𝟐
𝐿 𝐿
Zone I 0 ≤ 𝑥 ≤ Zone II ≤ 𝑥 ≤ 𝐿
2 2
𝐿 𝐿
𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 + ∫ −𝑝0 𝑑𝑥𝑀 𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 + ∫ −𝑝0 𝑑𝑥𝑀 = 𝑅𝐵𝑦 − 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)
𝑥 𝑥
1 𝐿 1 𝐿
𝑇𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐴𝑦 − 𝑅𝐴𝑦 − 𝑝0 ( − 𝑥) 𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = − 𝑅𝐴𝑦 + 𝑝0 − 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)
2 2 2 2
𝟏 𝑳 𝟏 𝑳
𝑻𝑰 (𝒙) = 𝑹𝑨𝒚 − 𝒑𝟎 ( − 𝒙) 𝑻𝑰𝑰 (𝒙) = − 𝑹𝑨𝒚 − 𝒑𝟎 ( − 𝒙)
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝐿 𝐿
⃗⃗ 𝐼 (𝑥) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝐺𝐴 ∧ 𝑅⃗𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 ∧ 𝑅⃗𝐵 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀⋀𝑑𝑓 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝐺𝐵 ∧ 𝑅⃗𝐵 + ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀 ⋀𝑑𝑓 ⃗⃗⃗⃗
𝑥 𝑥
𝐿−𝑥 0
⃗⃗ 𝐼𝐼 (𝑥) = { 0 } ⋀ {𝑅𝐵𝑦 }
𝑀
0 0
𝐿 𝑥𝑀 − 𝑥 0
+ ∫ { 0 } ⋀ {−𝑝0 𝑑𝑥𝑀 }
𝑥 0 0
1
𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑅𝐵𝑦 (𝐿 − 𝑥) − 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)2
2

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1 1 1 1
𝑀𝐼 (𝑥) = − 𝑅𝐴𝑦 𝑥 + 𝑝0 𝑥(𝐿 − 𝑥) 𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = − 𝑅𝐴𝑦 (𝐿 − 𝑥) + 𝑝0 𝑥(𝐿 − 𝑥)
2 2 2 2
𝜕𝑀𝐼 1 𝜕𝑀𝐼𝐼 1
=− 𝑥 = − (𝐿 − 𝑥)
𝜕𝑅𝐴𝑦 2 𝜕𝑅𝐴𝑦 2

Pour trouver 𝑅𝐴𝑦 on utilise Manébréa :


𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓
=0
𝜕𝑅𝐴𝑦
1 𝐿 𝑀2 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿 𝑀 𝜕𝑀
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ∫ 𝑑𝑥 → =∫ 𝑑𝑥
2 0 𝐸𝐼 𝜕𝑅𝐴𝑦 0 𝐸𝐼 𝜕𝑅𝐴𝑦
𝐿
𝜕 𝐸𝑑𝑒𝑓 1 2 1 1 1
= [∫ (− 𝑅𝐴𝑦 𝑥 + 𝑝0 𝑥(𝐿 − 𝑥)) (− 𝑥) 𝑑𝑥
𝜕𝑅𝐴𝑦 𝐸𝐼 0 2 2 2
𝐿
1 1 1
+ ∫ (− 𝑅𝐴𝑦 (𝐿 − 𝑥) + 𝑝0 𝑥(𝐿 − 𝑥)) (− (𝐿 − 𝑥)) 𝑑𝑥 ] = 0
𝐿 2 2 2
2
𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 𝐿
1 2
= [∫ (𝑅𝐴𝑦 𝑥 2 − 𝑝0 𝑥 2 (𝐿 − 𝑥)) 𝑑𝑥 + ∫ (𝑅𝐴𝑦 (𝐿 − 𝑥)2 − 𝑝0 𝑥(𝐿 − 𝑥)2 )𝑑𝑥 ] = 0
𝜕𝑅𝐴𝑦 4𝐸𝐼 0 𝐿
2
𝐿
1 1 3 1 3 1 4 1 3
2 1 2 2 1 4 1 3 𝐿
[[𝑅𝐴𝑦 𝑥 − 𝑝0 ( 𝑥 𝐿 − 𝑥 )] + [−𝑅𝐴𝑦 (𝐿 − 𝑥) − 𝑝0 ( 𝑥 𝐿 + 𝑥 − 2𝑥 𝐿)]𝐿 ] = 0
4𝐸𝐼 3 3 4 0 3 2 4 3
2
𝟏𝟎
𝑹𝑨𝒚 = 𝒑 𝑳
𝟏𝟔 𝟎
3L 3
𝑅𝐵𝑦 = 𝑝0 & 𝑅𝑜𝑦 = 𝐿𝑝
16 16 0
𝐿 𝐿
Zone I 0 ≤ 𝑥 ≤ Zone II ≤ 𝑥 ≤ 𝐿
2 2
3𝐿 13𝐿
𝑇𝐼 (𝑥) = −𝑝0 ( − 𝑥) 𝑇𝐼𝐼 (𝑥) = −𝑝0 ( − 𝑥)
16 16
1 1
𝑀𝐼 (𝑥) = 𝑝0 𝑥 (3𝐿 − 8𝑥) 𝑀𝐼𝐼 (𝑥) = 𝑝0 (𝐿 − 𝑥)(−5𝐿 + 8𝑥)
16 16

𝑇(𝑥) 5L
𝑝0 3L
16 𝑝0
10L 16
𝑝0
16 𝑥

3L 5L
−𝑝0 −𝑝0
16 16
𝑀(𝑥) 9𝐿2 9𝐿2
𝑝0 𝑝0
512 512 𝑥

𝐿2
−𝑝0
32

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Utilisation de l’abaque de Macquart :

Notre cas :
𝐿
On doit remplacer : 𝑙 = 2
3 𝐿 3
𝑅𝑜𝑦 = 𝑅𝐵𝑦 = 0.375p = 0.375𝑝0 𝑙 = 𝑝0 = 𝐿𝑝 √
8 2 16 0
5 𝐿 10
𝑅𝐴𝑦 = 1.25𝑝 = 1.25𝑝0 𝑙 = 𝑝0 = 𝑝 𝐿√
8 2 16 0

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5 Portiques

𝑦
𝑥

On définit pour tout le portique un repère global (𝑂, 𝑥 , 𝑦, 𝑧).


On définit pour chaque poutre un repère local (ou d’orientation).

𝒕 Choix de l’orientation
⃗ +
𝒏 OU

⃗ +
𝒏
𝒕

5.1 Principe de résolution d’un problème portique :


1. Détermination des réactions si c’est nécessaire :
a. Pour un problème isostatique, on applique le PFS ;
b. Pour un problème hyperstatique, on applique le théorème de Manébréa ;
2. Détermination des efforts internes, pour chaque poutre :
a. Choix de l’orientation de la fibre neutre : définition d’un repère local.
b. Détermination des efforts internes :

𝒕
𝑁 = ∑ ⃗⃗𝐹𝑖 . 𝑛⃗
+ ⃗
𝒏

𝑇 = ∑ ⃗⃗𝐹𝑖 . 𝑡

𝑀 = ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗
ℳ𝑖 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑀𝑖 ∧ ⃗⃗𝐹𝑖

⃗⃗𝐹𝑖 , ⃗⃗⃗⃗⃗
ℳ𝑖 : sollicitations vues en regardant sens +
3. Détermination des énergies de déformations de toute la structure.
𝑁𝑝𝑖
𝑖
𝐸𝑑é𝑓,𝑆𝑡𝑟 = ∑ 𝐸𝑑é𝑓 , 𝑁𝑝𝑖 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒
𝑖=1
4. Suivant le besoin, on applique le théorème de Castigliano ou une autre méthode.
5. ……..

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5.2 Exemples et exercices


5.2.1.1 Exercice 1
𝑙2 𝐹 = −𝐹𝑦
𝐴
𝐵

𝑙1

𝑂 𝑥

Question :
Déterminer les efforts internes dans toutes les poutres.
𝐹 = −𝐹𝑦
𝐴
𝐵

𝑅𝑜𝑦
𝑦 𝑀𝑜

𝑂 𝑅𝑜𝑥
𝑥
La structure est isostatique, on applique le PFS pour la détermination des réactions.

𝑅𝑜𝑥 = 0
𝑅𝑜𝑦 − 𝐹 = 0 → 𝑅𝑜𝑦 = 𝐹 ; 𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗0 + 𝑂𝐵 ⃗
𝑙2 0
𝑀0 𝑧 + {𝑙1 } ∧ {−𝐹 } = ⃗0 → 𝑀0 − 𝑙2 𝐹 = 0 → 𝑀0 = 𝑙2 𝐹
0 0
Poutre (𝐴𝐵) :
𝐹 = −𝐹𝑦
𝐴 + 𝒕
𝐵 +

𝒏

𝑅𝑜𝑦
𝑦 𝑀𝑜

𝑂 𝑅𝑜𝑥
𝑥
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𝑡 𝐹 = −𝐹𝑦
𝐺
𝐴
𝑛⃗ + 𝑠 𝐵

𝑛⃗ ≡ 𝑥 𝑒𝑡 𝑡 ≡ 𝑦
𝑠 ≡ +𝑥
𝑠 : abscisse curviligne.

𝑁(𝑠) = 𝐹 . 𝑛⃗ = −𝐹𝑦. 𝑥 = 0
𝑇(𝑠) = 𝐹 . 𝑡 = −𝐹𝑦. 𝑦 = −𝐹
𝑀⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐵 ∧ 𝐹
𝑙2 − 𝑠 0
𝑀𝑧 = { 0 } ∧ {−𝐹 } = −𝐹(𝑙2 − 𝑠)𝑧
0 0

𝑁 𝑇 𝑀
𝑛⃗ 𝑛⃗ 𝐴 𝑛⃗
𝐴 𝐴
𝐵 𝐵 𝐵
−𝐹𝑙2

Poutre (𝑂𝐴) :

+
𝐹 = −𝐹𝑦 𝐹 = −𝐹𝑦
𝐴 𝐴
𝐵 𝐵

+
𝒏

𝐺
𝒕

𝑅𝑜𝑦
+

𝑛⃗ 𝑠
𝑦 𝑀𝑜
𝑦
𝑂 𝑅𝑜𝑥 𝑡 𝑂
𝑥 𝑥
𝑛⃗ ≡ 𝑦 𝑒𝑡 𝑡 ≡ −𝑥
𝑠 ≡ +𝑦
𝑠 : abscisse curviligne.

𝑁(𝑠) = 𝐹 . 𝑦 = −𝐹𝑦. 𝑦 = −𝐹
𝑇(𝑠) = 𝐹 . 𝑡 = −𝐹𝑦. (−𝑥 ) = 0
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝐺𝐵 ∧ 𝐹
𝑙2 0
𝑀𝑧 = {𝑙1 − 𝑠} ∧ {−𝐹 } = −𝐹𝑙2 𝑧
0 0

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𝑛⃗ 𝑛⃗ 𝑛⃗
𝐴 𝐴 𝐴

−F −𝐹𝑙2

𝐺 𝐺 𝐺

𝑦 𝑦 𝑦
N 𝑂 T 𝑂 M 𝑂
𝑥 𝑥 𝑥

𝐹 = −𝐹𝑦 𝐹 = −𝐹𝑦 𝐹 = −𝐹𝑦


𝐴 𝐴 𝐴
𝐵 𝐵 𝐵

𝑁 𝑇 𝑀

𝑦 𝑦 𝑦

𝑂 𝑥 𝑂 𝑥 𝑂 𝑥

5.2.1.2 Exercice 2 :

𝐹 = −𝐹𝑦 𝐹 = −𝐹𝑦

𝐶 = 𝐶𝑧 𝐶 = 𝐶𝑧
𝐵 𝐵
𝐴 𝐶 𝐴 𝐶

𝐿
2
𝐻

𝑅𝑂𝑦 𝑅𝐷𝑦
𝑦 𝑦
𝑥 𝐷 𝑥 𝐷
𝑂 𝑂
𝑅𝑂𝑥
𝐿
En appliquant le PFS, déterminer les réactions aux appuis;
PFS :

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∑ 𝐹𝑥 = 0
𝑅𝑂𝑥 = 0
∑ 𝐹𝑦 = 0 { 𝑅 𝑂𝑦 + 𝑅𝐷𝑌 − F = 0
⃗C + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 ∧ 𝑅⃗𝐷 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∧ ⃗F = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑𝑀 𝑍/ 𝑂 = ⃗
0
𝑅𝑂𝑥 = 0
𝑅𝑂𝑥 = 0
𝑅𝑂𝑦 + 𝑅𝐷𝑌 = F 𝑅𝑂𝑥 = 0
F 𝐶
𝐿 𝑅𝑂𝑦 + 𝑅𝐷𝑌 = F 𝑅𝑂𝑦 = +
→ 𝐿 0 0 →{ → 2 𝐿
𝐿
Cz + {0} ∧ {𝑅𝐷𝑌 } + { 2 } ∧ {−F} = 0 ⃗ ⃗
(C + L𝑅𝐷𝑌 − F ) z = 0 F 𝐶
H 2 {𝑅𝐷𝑌 = −
{ 0 0 0 2 𝐿
0
Déterminer et représenter les efforts internes généralisés.
Choix des orientations des poutres :
𝐹 = −𝐹𝑦

𝐶 = 𝐶𝑧
𝐵
𝐴 𝐶

𝑅𝑂𝑦 𝑅𝐷𝑦
𝑦
𝑥 𝐷
𝑂
𝑅𝑂𝑥
Poutre CD :
𝐹 = −𝐹𝑦

𝐶 = 𝐶𝑧
𝐵
𝐴 𝐶

⃗ ≡ −𝒚
𝒏 ⃗
𝑠

𝒕≡𝒙
𝐺 𝑡
𝑛⃗
𝑅𝑂𝑦 𝑅𝐷𝑦
𝑦
𝑥 𝐷
𝑂
𝑅𝑂𝑥 F 𝐶
𝑁 = 𝑅⃗𝐷 . 𝑛⃗ = (𝑅𝐷𝑦 𝑦). (−𝑦) = −𝑅𝐷𝑦 = − +
2 𝐿
𝑇 = 𝑅⃗𝐷 . 𝑡 = (𝑅𝐷𝑦 𝑦). (𝑥 ) = 0
F 𝐶
⃗⃗ 𝑓 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 GD ∧ 𝑅⃗𝐷 = (H − s) (−y ⏟ ⃗ ) ∧ ( − ) 𝑦 = ⃗0
2 𝐿

n
Poutre AC :

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𝑡
𝐵 𝐺 𝑛⃗ 𝐶
𝐴
𝑠
⃗ ≡𝒙
𝒏 ⃗

𝒕≡𝒚

𝑅𝑂𝑦 𝑅𝐷𝑦
𝑦
𝑥 𝐷
𝑂
𝑅𝑂𝑥
𝑅é𝑔𝑖𝑜𝑛 𝐴𝐵 𝑅é𝑔𝑖𝑜𝑛 𝐵𝐶
⃗ + 𝑅⃗𝐷 ). 𝑛⃗ = 0
𝑁 = (F ⃗
𝑁 = 𝑅𝐷 . 𝑛⃗ = (𝑅𝐷𝑦 𝑦). (𝑥 ) = 0
F 𝐶 F 𝐶
⃗ + 𝑅⃗𝐷 ). 𝑡 = −F + 𝑅𝐷𝑦 = − −
𝑇 = (F 𝑇 = 𝑅⃗𝐷 . 𝑡 = (𝑅𝐷𝑦 𝑦). (𝑦) = 𝑅𝐷𝑦 = −
2 𝐿 2 𝐿
𝑀 ⃗ + GB
⃗⃗ 𝑓 = C ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ F ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗𝐷
⃗ + GD L−s 0
L F 𝐶 𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗𝐷 = { −H } ∧ {𝑅𝐷𝑦 }
⃗⃗ 𝑓 = GD
𝑀𝑓 = C + −F ( − s) + (L − s) ( − ) 0 0
2 2 𝐿 F 𝐶
F 𝐶 (L
𝑀𝑓 = − s) ( − )
𝑀𝑓 = ( + ) s 2 𝐿
2 𝐿

Remarque :
L L
L s L−s s −s
⃗⃗⃗⃗⃗
GD = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD − ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = {−H} − {0} = { −H } ; ⃗⃗⃗⃗⃗
GB = ⃗⃗⃗⃗⃗ AG = {0} − {0} = {2
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗ }
0 0 0 0
0 0
0 0
Poutre OA:

𝐵 𝐶
𝐴

⃗ ≡𝒚
𝒏 ⃗
𝑛⃗

𝒕 ≡ −𝒙
𝑡 𝐺

𝑠
𝑅𝑂𝑦 𝑅𝐷𝑦
𝑦
𝑥 𝐷
𝑂
𝑅𝑂𝑥
F 𝐶 F 𝐶
𝑁 = (𝑅⃗𝐷 + F ⃗ ). 𝑛⃗ = ((− − ) 𝑦) . (𝑦) = − −
2 𝐿 2 𝐿
F 𝐶
𝑇 = (𝑅⃗𝐷 + ⃗F). 𝑡 = ((− − ) 𝑦) . (−𝑥 ) = 0
2 𝐿
L L
𝑀⃗⃗ 𝑓 = ⃗⃗⃗⃗⃗
GB ∧ ⃗F + ⃗⃗⃗⃗⃗
GD ∧ 𝑅⃗𝐷 = (−F ) 𝑧 + (F ) 𝑧 = ⃗0
2 2
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FL 𝐶
𝐅 𝑪 +
4 2 FL 𝐶
𝐵 𝐶 − −
𝐴 𝟐 𝑳 4 2
𝐵 𝐶 𝐵 𝐶
𝐴 𝐴

𝐅 𝑪
− −
𝟐 𝑳
𝐅 𝑪 𝐅 𝑪
− − − +
𝟐 𝑳 𝟐 𝑳

𝑦
𝑥 𝑦 𝑦
𝑂 𝐷
𝑥
𝑵 𝑂 𝐷 𝑂
𝑥
𝐷
Calcul de l’énergie de déformation : 𝑻 𝑴𝒇
𝐸𝑑𝑒𝑓 = 𝐸def (𝑂𝐴) + 𝐸def (𝐴𝐶) + 𝐸def (𝐶𝐷)
F 𝐶 2
𝐻 (− − )
F 𝐶 2
1 𝐻 2
𝑁 1 2 𝐿 𝑑𝑠 = 1 (− 2 − 𝐿) 𝐻
𝐸def (𝑂𝐴) = ∫ 𝑑𝑠 = ∫
2 0 𝐸𝑆 2 0 𝐸𝑆 2 𝐸𝑆
2 2
F 𝐶
𝐿 (( + ) s)
F 𝐶
𝐿 2
2 𝐿 𝐿 ((L − s) (2 − 𝐿 ))
1 2 𝑀𝑓 1 2 1
𝐸def (𝐴𝐶) = ∫ 𝑑𝑠 = ∫ 𝑑𝑠 + ∫ 𝑑𝑠
2 0 𝐸𝐼 2 0 𝐸𝐼 2 𝐿 𝐸𝐼
2
F 𝐶 2 3 𝐿 F 𝐶 2 𝐿
(
1 2 𝐿+ ) 𝑠 2 1 2 − 𝐿)
( (L − s)3
𝐸def (𝐴𝐶) = [ ] + [− ]
2 𝐸𝐼 3 0 2 𝐸𝐼 3 𝐿
2
1 𝐿3 F 2 𝐶 2
𝐸def (𝐴𝐶) = (( ) + ( ) )
𝐸𝐼 24 2 𝐿
2
F
𝐻 (− + )
𝐶 F 𝐶 2
1 𝐻 2
𝑁 1 (− + )
𝐸def (𝐶𝐷) = ∫ 𝑑𝑠 = ∫ 2 𝐿 𝑑𝑠 = 1 2 𝐿 𝐻
2 0 𝐸𝑆 2 0 𝐸𝑆 2 𝐸𝑆
1 𝐻 1 𝐿3 F 2 𝐶 2
𝐸𝑑𝑒𝑓 = ( + ) (( ) + ( ) )
𝐸 𝑆 𝐼 24 2 𝐿
𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 1 𝐻 1 𝐿 F 3 𝜕𝐸𝑑𝑒𝑓 1 𝐻 1 𝐿3 2𝐶
𝑉𝐵 = = ( + ) & 𝜃𝐵 = = ( + )
𝜕𝐹 𝐸 𝑆 𝐼 24 2 𝜕𝐶 𝐸 𝑆 𝐼 24 𝐿2

𝐵 𝐶
𝐴
𝐵′

𝑦
𝑥
𝑂 𝐷
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6 Références Bibliographiques :
[1] M. Kerguignas et G. Gaignaert, « Résistance des matériaux », Ed Dunod Université, 1977 ;

[2] C. Wielgosz, « Résistance des matériaux-élasticité, plasticité, éléments finis», Ed ellipses 1999 ;

[3] P.Agati, « Résistance des matériaux –Cours, exercices et applications industrielles », 2ème Ed Dunod, 2008 ;

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