Echaffaudage Et Coffrage
Echaffaudage Et Coffrage
Echaffaudage Et Coffrage
BP 2067 LOME-TOGO
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION :
ECHAFAUDAGES ET COFFRAGES
Page | 1
GROUPE N° 3
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 2020/2021
SOMMAIRE
INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 3
1 ECHAFAUDAGE........................................................................................................................................... 3
1.1 Définition ........................................................................................................................................... 3
1.2 Les types d’échafaudages .................................................................................................................. 3
1.3 Les échafaudages à structures mobiles ............................................................................................. 3
1.3.1 Echafaudages roulants ............................................................................................................... 3
1.3.2 Echafaudages pliants................................................................................................................. 4
1.3.3 Echafaudage pour escalier ......................................................................................................... 5
1.4 Les échafaudages fixes....................................................................................................................... 6
1.4.1 Échafaudage suspendu .............................................................................................................. 6
1.4.2 Echafaudage à cadre préfabriqués ............................................................................................ 7
1.4.3 Echafaudage multidirectionnel ou à éléments modulaires ....................................................... 7
1.4.4 Echafaudage de service.............................................................................................................. 8
1.4.5 Échafaud d’étaiement ............................................................................................................... 8
1.4.6 Echafaudage à tube et à bride ................................................................................................... 9
1.4.7 Echafaudage standard à cadre tubulaire ................................................................................... 9
1.4.8 Échafaudage standard à cadre ouvert ..................................................................................... 10
1.5 Les classes d’échafaudage ............................................................................................................... 11
1.6 Eléments de bases d’un échafaudage et terminologie .................................................................... 12
1.7 Consignes de sécurité générale pour monter un échafaudage ....................................................... 13
2 LE COFFRAGE............................................................................................................................................ 15
2.1 Définition ......................................................................................................................................... 15
2.2 La conception des coffrages ............................................................................................................ 15
2.3 Caractéristiques des coffrages ......................................................................................................... 15
2.4 Les différents types de coffrage....................................................................................................... 16
2.4.1 Les coffrages en bois ................................................................................................................ 16
2.4.2 Les coffrages métalliques......................................................................................................... 17
2.4.3 Les coffrages en matériaux de synthèse .................................................................................. 17
2.5 Constituants principaux d’un coffrage............................................................................................. 19
2.6 La préparation des coffrages ........................................................................................................... 20
2.7 Protection du coffrage ..................................................................................................................... 21
Page | 2
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 3020/2021
INTRODUCTION
Dans l’industrie de la construction, quel que soit le métier ou la phase des travaux, de
nombreuses tâches doivent être exécutées en hauteur et de ce fait nécessite naturellement des
opérations de coffrage (poutres,). De façon générale, les échafaudages sont là où les
travailleurs ne peuvent, du sol ou d’une base solide, exécuter leurs travaux ; les échelles
n’étant permise que pour les travaux de courte durée. Bien que les plates-formes élévatrices
automotrices soient très polyvalentes, des structures temporaires demeurent encore
nécessaires. Plusieurs types d’échafaudage et de coffrage sont utilisés sur les chantiers de
construction, et des dispositions doivent être prises au préalable pour les utilisés.
1 ECHAFAUDAGE
1.1 Définition
Un échafaudage est un équipement de travail temporaire composé de plateformes
superposées en bois ou en métal, servant de poste de travail en hauteur dans les chantiers
de construction de bâtiments. Il permet ainsi aux spécialistes (ingénieurs, maçons…)
d'accéder facilement à l'ensemble de la structure par le biais des échelles disposées aux
extrémités, tout en se protégeant de toute chute.
Page | 3
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 4020/2021
Échafaudage roulant
Hauteur de travail Caractéristiques
• Mise en œuvre très rapide, parfois même pré-monté, transport aisé.
• Gain de temps à la réalisation de petits travaux.
Inférieure ou égale à 3 • S'utilise en extérieur, car souvent en aluminium : possède une bonne
mètres. résistance à la corrosion.
• Plateau de dimension plus large, confort augmenté.
La dimension du plancher d'un échafaudage roulant peut varier dans de grandes proportions,
notamment dans la largeur :
Page | 4
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 5020/2021
En effet, il n’est pas nécessairement muni de garde-corps ou leur hauteur est insuffisante en
position de travail la plus élevée. De plus, certains échafaudages pliants ne comportent pas
de freins sur les roues et ont une charge est limitée à 150 kg.
Échafaudage pliant
Avantages Caractéristiques
Montage simplifié. Poignées ou systèmes de verrouillage et d'encoches rapides : évite les
pertes de visserie d'une fois sur l'autre.
Faible encombrement Permet un stockage aisé (pour certains moins de 30 cm d'épaisseur).
plié.
Grande largeur. Grande stabilité.
Souvent en aluminium. Manutention simple.
Petites dimensions. Le rendent très maniable, il passe sans être démonté entre deux
portes.
Dimensions du plateau. • Largeur : de 0,30 m à 0,75 m.
• Longueur : de 1,1 m à 1,85 m.
Cet échafaudage, peut être monté directement dans un escalier ou appuyé sur un rebord de
mur. Il permet d’effectuer un travail en hauteur mais également de rattraper une différence de
niveau. Il existe 2 sortes d’échafaudages escalier (voir tableau ci- dessous) :
Type d'échafaudage
Caractéristiques
d'escalier
• Hauteur de travail de moins de 3 mètres possible,
• Montage simplifié,
• Faible encombrement plié : stockage aisé,
• Les dimensions sont compactes ce qui le rend très maniable :
passe entre deux portes sans être démonté,
Pliant
• Il ne supporte que de faibles charges : pas au-delà de 150 kg.
Page | 5
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 6020/2021
N.B: L’échafaudage pour escalier est destiné à des travaux de courte durée, de ce fait il
convient de faire attention à la hauteur de travail afin d’éviter d’avoir à lever les bras.
Comme son nom l’indique, il ne repose pas sur le sol mais il est maintenu en suspension. Il
existe 2 types d’échafaudages suspendus :
➢ L’échafaudage suspendu de type console : Il est ancré à la structure porteuse à l’aide
de consoles, crosses ou appuis muraux et fixé derrière la panne de la charpente ou par
ancrage traversant le mur. Le poste de travail est identique à celui d’un échafaudage
fixe (planchers, garde-corps)
➢ L’échafaudage suspendu volant : un arrimage souple de plateforme est fixé à des
parties de la construction (souche de cheminée, pignon de mur) à l’aide de câbles ou
d’élingues. Cet échafaudage est recommandé pour un chantier localisé sur une partie
spécifique du bâtiment ou pour un déplacement le long d’une façade.
L’échafaudage suspendu se distingue par sa stabilité et sa sécurité. Il est recommandé pour
des travaux sous charpente et en débord de toit, pour des travaux aux angles de murs et pour
des travaux de façades. Contrairement à un échafaudage fixe classique, son montage est plus
simple et plus rapide et il évite les contraintes existantes au sol (dénivelé important, terrain
instable, bordure de route,).
Page | 6
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 7020/2021
On utilise des éléments préfabriqués bidimensionnels appelés cadres. Ils sont constitués de
tubes en acier ou aluminium (ø48,3mm ; épaisseur 3,2 ou 4mm), soudés entre eux en usine.
Les cadres remplacent les montants et les traverses et contribuent au contreventement. Ils sont
prévus pour recevoir des planchers complets des garde-corps préfabriqués et des éléments
assurant le contreventement. Ils s’emboîtent les uns dans les autres et sont retenus par des
clavettes ou goupilles.
Ils sont utilisés pour les travaux de maçonnerie lourde et de charpente avec une charge
importante. Cette dernière génération d’échafaudages associe la souplesse des systèmes à
tubes et colliers et la facilité de mise en œuvre des échafaudages à cadres préfabriqués. Le
Page | 7
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 8020/2021
système utilise des tubes en acier galvanisé ou en aluminium (ø48,3 mm ; épaisseur 3,2 ou
4mm). Ce système polyvalent peut s’adapter à de nombreuses situations grâce à l’utilisation
de quatre éléments de base :
• Elément 1 : les montants verticaux superposables par
emboîtement comportent des attaches soudées à distance fixe.
• Elément 2 : les traverses (porte-planche ou support de
plancher) et longerons possèdent à leurs extrémités des pièces
de liaisons permettant la fixation des montants sur les
attaches.
• Elément 3 : les diagonales, conçues suivant le même principe
que les traverses et longerons, assurent le contreventement
vertical (et horizontal si le plancher est constitué de Image 6 : Montant 2m galvanisé
planches)
• Elément 4 : les planchers autoportants assurent le contreventement horizontal.
Page | 9
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 10020/2021
Page | 10
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 11020/2021
Page | 11
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 12020/2021
Page | 12
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 13020/2021
Le travailleur, lorsqu’il utilise ce matériel, est exposé à différents risques (le renversement
ou l’effondrement) causé par :
o L’affaissement d’un appui,
o La déformation ou la rupture d’un ou des éléments constituant l’échafaudage,
o La poussée du vent lorsque des bâches sont utilisées,
o La surcharge des planchers de travail ;
o La chute de hauteur qui peut subvenir :
▪ Au cours du montage de l’échafaudage,
▪ En accédant au plancher de travail ou en le quittant,
▪ À partir d’un plancher de largeur insuffisante ou non protégé ;
▪ A partir d’un plancher sur des personnes au sol,
Page | 13
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 14020/2021
➢ Montage et démontage
Les échafaudages doivent être érigés sous la surveillance d’une personne qualifiée. Ainsi,
avant l’installation de l’échafaudage, il faut vérifier : la capacité portante du sol ;
l’emplacement des lignes électriques ; la dénivellation du terrain ; l’endroit où sera fait son
amarrage.
Également, avant sa mise en place, il faut vérifier : tous les composants de l’échafaudage (par
exemple : les croisillons et les cadres métalliques) ; les madriers qui composeront le plancher,
de manière à y déceler les défauts qui pourraient entraîner leur remplacement ; la
compatibilité des composants ; les crochets des plateformes préfabriquées, s’il y a lieu.
Si l’échafaudage est installé à l’intérieur d’un édifice, il est nécessaire de préparer l’aire où il
sera érigé, c’est-à-dire :
nettoyer et enlever les
matériaux et les débris
encombrant le sol ;
En ce qui concerne la
préparation du sol et des
fondations à l’extérieur, il est
nécessaire de : remplacer le
sol végétal par des matériaux
de compactage (par exemple :
du sable) ; protéger le terrain
contre l’érosion occasionnée
par la pluie ;
Plus l’échafaudage sera
chargé, plus la préparation du
sol et des fondations est
importante. Lorsque
l’échafaudage est installé à l’extérieur, l’utilisation de vérins à vis est recommandée. Ceux-ci
doivent être installés et fixés au centre des soles. Les croisillons doivent être installés entre
chaque section de l’échafaudage, soit des deux côtés du cadre métallique. Ils doivent être
verrouillés de façon à ne pas se détacher. Au moment du montage, il faut vérifier
régulièrement la rectitude de l’échafaudage et appliquer les mesures correctives nécessaires,
s’il y a lieu. Lorsque les travailleurs doivent utiliser un appareil de levage (palan) constitué
d’une poulie, d’un câble et d’une console, ils devraient le faire à partir du sol. Il est en effet
plus sécuritaire de tirer le câble à partir du sol.
Page | 14
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 15020/2021
2 LE COFFRAGE
2.1 Définition
Un coffrage est un ouvrage de construction provisoire dont la forme est utilisée pour mouler
le béton. Il est retiré après la prise et le durcissement de ce dernier ; il est à usage unique ou
répétitif ; de plus la nature du coffrage, sa forme et sa rigidité sont conçus pour l’ouvrage à
construire ; le choix de la peau coffrante est déterminante pour l’aspect final du parement.
• Être suffisamment rigides et stables pour supporter la poussée du béton frais (tout
particulièrement dans le cas des bétons fluides ou autoplaçants), sans se déformer y
compris pendant la phase de vibration et assurer le maintien du béton jusqu’à sa prise
et son durcissement ;
• Être non absorbant ;
• Être stables pour garantir la sécurité sur le chantier ;
• Être étanche pour éviter les fuites de laitance ;
• Permettre d’obtenir la texture de surface souhaitée pour satisfaire en particulier les
exigences architecturales,
• Être « décoffrable » pour ne pas endommager le béton lors du décoffrage.
Remarque 1 : Pour limiter les phénomènes d’adhérence, on utilise des produits de démoulage
qui servent à protéger la surface coffrante et en faciliter l’entretien, limiter l’oxydation et la
corrosion des coffrages métalliques, imperméabiliser les coffrages à base de bois.
Remarque 2 : Lors de la conception du coffrage, il faut prendre en compte la phase de
démoulage afin d’éviter les épaufrures, difficilement réparables. Pour ce faire : les coffrages
comportent des dépouilles ou angles ouverts afin d’être dégagés plus facilement. Le choix du
coffrage dépend de l’ouvrage, de la complexité de la forme à réaliser et du nombre de ses
réemplois, on peut néanmoins dégager un certain nombre d’exigences communes qu’il doit
satisfaire.
➢ Etanchéité
Un coffrage est constitué par la juxtaposition de panneaux ou d’éléments. L’absence
d’étanchéité aux joints a pour effet de laisser passer l’eau ou la laitance du béton, ce qui
provoque sur le parement des défauts d’aspect : hétérogénéité de texture et de teinte, nids de
cailloux. Pour les bétons destinés à rester apparents, l’étanchéité des coffrages doit donc être
particulièrement soignée.
➢ Etat de surface
A la fin du coffrage, tout défaut de ce dernier se trouve sur le parement de l’ouvrage.
Lorsqu’un coffrage est employé de façon répétitive dans un ouvrage, il est important de
conserver pour chacune des parties un temps de coffrage identique pour éviter des nuances
de teinte d’un panneau à l’autre.
Page | 16
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 17020/2021
Page | 17
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 18020/2021
ponts ou les réservoirs. Ils sont la plupart du temps ils sont réalisés sur mesure en fonction de
la géométrie de l’ouvrage.
▪ Les prédalles
Image 16 : coffrage vertical
Le coffrage perdu le plus courant est la prédalle
en béton armé ou précontraint. Une prédalle est une
plaque d’épaisseur de 5 à 7 cm, d’aspect lisse en face
inférieure et rugueux en face supérieure, ceci pour
assurer un bon accrochage du béton de 2ème phase sur
cette prédalle. La réalisation des planchers avec des
prédalles nécessite moins de matériels que pour la
Page | 18
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 19020/2021
méthode coffrée. Les prédalles sont appuyées à leurs extrémités sur des lisses en bois
soutenues par une ligne d’étais. Des étais intermédiaires sont nécessaires pour limiter
la flexion au moment du bétonnage. Les prédalles précontraintes permettent de réaliser des
éléments de plus grande portée qu’en béton armé. Les prédalles simplifient les opérations,
que ce soit pour l’étaiement ou les armatures.
▪ Les prémurs
Les prémurs sont des éléments coffrant comportant les 2 faces du mur et reliés entre eux par
des armatures. Une fois un ensemble d’éléments placé, réglé et stabilisé, on vient réaliser le
bétonnage de la partie centrale.
• La peau coffrante : c’est la partie du coffrage en contact avec le béton, sa qualité est
déterminante sur l’esthétique du parement fini en béton.
Elle est constituée de matériaux divers : bois, acier, élastomères, matières plastiques
(polyester armé par exemple). Le choix de ces matériaux dépend du nombre de réemploi du
coffrage et de la complexité de l’ouvrage à réaliser, à savoir :
Le choix de la matière dépend des critères de qualité du parement, conciliables avec les
impératifs de construction .Une peau coffrante doit rester rigide et indéformable pendant les
phases de coulage et de durcissement du béton, en absorbant au maximum les effets de
la vibration tout en restant imperméable à l’eau de gâchage du béton. Elle ne doit pas
provoquer de réactions chimiques ni avec les agents de démoulage ni avec le béton.
Page | 19
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 20020/2021
✓ Positionnement et stabilité
Le positionnement du coffrage et sa stabilité doivent être vérifiés avant le bétonnage. Sur la
plupart des coffrages, des cales, des taquets ou des vérins permettent une mise à niveau et un
assemblage qui doivent être vérifiés avec soin. Les étais, assurant la stabilité au vent, doivent
être correctement fixés et réglés.
✓ Etanchéité
L’étanchéité entre les différents éléments constitutifs des coffrages est indispensable pour
éviter les fuites de laitance et générer des défauts d’aspects. Elle est directement liée au bon
positionnement des éléments constitutifs du coffrage et à leur assemblage. Les endroits les
plus exposés aux fuites se situent aux jonctions des éléments de coffrage (entre deux banches),
en pied de coffrage, à l’ajustage des mannequins et aux arrêts de coulage. L’emploi de joints
souples et de couvre-joints mis en compression par serrage constitue une solution efficace.
Page | 20
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION URBANISME LICENCE 1 21020/2021
Nettoyage et entretien
Le coffrage doit être nettoyé ; il faut veiller à éliminer tout ce qui peut constituer une source
de salissures ou d’altération du béton : boulons, ligatures, déchets végétaux, rouille, l’eau
stagnante doit être évacuée. La surface du coffrage doit être traitée avec un agent de
démoulage approprié et appliqué en couche régulière ; cette préparation est indispensable
pour l’obtention d’un béton apparent régulier, et pour éviter des phénomènes d’adhérence
entraînant des arrachements lors du décoffrage.
Le décoffrage
Sauf dans le cas de l’utilisation de coffrages glissants ou de traitement thermique, on ne
procède au décoffrage que lorsque la résistance à la compression du béton atteint une valeur
suffisante d’au moins 5 MPa. Cette exigence doit être augmentée pour des parties d’ouvrages
soumis à des sollicitations (contraintes de flexion). Dans des conditions climatiques
moyennes (température ambiante de 10°c à 25°c, hygrométrie relative supérieure à 60%), on
peut estimer que cette résistance est atteinte 12 à 14 h après la fin du bétonnage. Cette valeur
est fonction, de la nature du ciment, de son dosage et de la géométrie de l’ouvrage.
La résistance minimale du béton lors du décoffrage doit être déterminée en fonction des
agressions et efforts auxquels la pièce sera soumise lors du décoffrage. Les opérations de
décoffrage doivent être réalisées avec soin, sans choc et sans prise d’appui directe sur
le parement en béton. Le décoffrage d’un ouvrage ne doit intervenir qu’en fonction de la
satisfaction de deux exigences principales suivantes :
Page | 22