Communication 2
Communication 2
Communication 2
*Un résumé est un petit texte condensé sans aucune interprétation. Une synthèse comprend
une interprétation
-La soutenance est composée d’une partie question-réponse à laquelle vous devez également
vous préparer. La soutenance doit aussi être animée et vivante.
un plan ;
des schémas ;
des mots-clefs ;
pas de phrase ou paragraphe rédigé., plutôt des tirets
Définition des termes principaux (pas trop long car le temps est limité)
Problématique centrale (dire pourquoi, mettre en avant un problème)
Objectif de l’étude
* Conclusion (2 min)
Ce que ces résultats vous ont permis de déduire ou qu’est ce que vous avez compris de
cette étude.
Rappeler la réponse que vous aurez établie à la problématique centrale de votre
mémoire
Établir les éventuelles limites
La parole et l'exposé :
Commencez par donner le plan de votre exposé :"Je vais vous parler de ...1°, 2°, 3°"
Il s'agit d'un exposé sur … , n'en lisez pas le texte. Tout au plus des extraits brefs pour
des raisons particulières.
Ne vous perdez pas dans les détails. Donnez envie d'en savoir plus : ceux qui veulent
liront le travail lui-même.
N'utilisez des termes techniques qu'après les avoir définis et évitez-le au maximum.
Parlez en regardant le public.
Pour les travaux de groupe : organisez bien le passage de parole et la coordination
dans la présentation des supports.
Une présentation ennuyeuse est souvent le fait d’un intervenant timide, apeuré, ou mal
préparé. Voici 4 règles incontournables pour éviter que votre présentation plonge tout le
monde dans l’ennui !
Soyez synthétique.
Dans un colloque, une réunion ou soutenance par exemple sachez que la capacité
d’écoute du public est limitée (on dit habituellement qu’elle chute après 12 minutes
sur le même sujet). Sélectionnez un aspect de votre recherche particulièrement
prometteur ou en phase avec le thème du colloque ou le grade à évalué et tenez-vous
en à cet aspect.
C’est le conseil le plus fondamental ! Écouter quelqu’un lire un texte, sur Power
point, mot à mot est un puissant somnifère. Choisissez une voie médiane et mettre des
Au moins deux fois. Vous connaîtrez mieux votre intervention, vous serez moins
stressé, et vous saurez combien de temps elle prend réellement. Sachez qu’il vaut
mieux qu’elle soit un peu trop courte que trop longue.
Il est bien entendu important de présenter vos résultats et leur signification. Le jury
notera avant tout votre esprit de synthèse et votre capacité à expliquer un sujet complexe
tout en restant clair.
Vous avez peur des questions du public ? C’est un motif fréquent de stress. Le pire serait
d’essayer de « ne pas y penser ». Au contraire, faites deux colonnes : dans la première mettez
les questions que vous voudriez bien qu’on vous pose. Dans la deuxième, celles que vous ne
voudriez surtout pas qu’on vous pose ! Et bien sûr, travaillez bien ces dernières, à tête
reposée : qu’y répondriez-vous ? Sachez que, surtout pour une recherche en cours, vous
pouvez aussi répondre « je ne sais pas » (sans avoir l’air contrit), quand vous ne savez pas.
Votre honnêteté sera appréciée.
Le trac nous touche tous quand nous devons nous exprimer devant une assemblée. Préparez-
vous à relever le défi.
Ne repoussez pas le moment de préparer l’intervention. Mieux vous aurez répété votre
intervention à l’avance, mieux ça vaudra, et la veille au soir vous pourrez vous détendre en
faisant une autre activité plus ludique.
Elle consiste à mettre en place des répétitions par la pensée : C’est tout simplement une
méthode d’autosuggestion, très efficace si elle est répétée, pour habituer votre cerveau au
succès et pour l’amener à un fonctionnement plus positif.
C’est utile pour placer la voix et pour faire baisser les tensions. Vous trouverez sur internet
des infos sur cette technique de sophrologie et d’autres astuces pour réussir la prise de parole.
Vous ne pourrez pas supprimer toute trace d’émotion : celle-ci est naturelle. Elle diminuera à
mesure que vous avancez dans votre exposé.
* Présentez-vous !
C’est la première règle pour établir le contact avec une personne ou un groupe de personne.
Certes, le modérateur a déjà dit qui vous étiez et quel était le titre de votre intervention. Mais
il est important que vous refassiez-vous-même cet exercice de façon plus personnelle : je suis
Untel, et cela fait deux ans maintenant que je travaille sur le thème X et Y au sein du
laboratoire ABC. Mon travail de terrain touche à sa fin, j’analyse les données en ce moment.
Aujourd’hui je voudrais vous parler de etc. ». Si vous êtes très angoissé à l’idée de parler en
public, la présentation peut être le moment de faire baisser la tension..
Cela évitera au public de se sentir perdu. Vous créez ainsi une expectative qui maintiendra
l’attention.
Rendez-le vivant. En parant par exemple sur votre expérience surprenante. Même les
scientifiques aiment la mise en récit ! Et le message passe mieux s’il est délivré d’une façon
personnelle.
* Parlez posément.
Prenez le temps de respirer et laissez au public le temps d’assimiler les idées. Faites des
pauses de 4 ou 5 secondes chaque fois que vous passez à une autre diapositive.
C’est-à-dire assez pour que la personne la plus au fond de la salle vous entende ! S’il y a un
micro fixe sur la table, ne vous voûtez pas pour vous en approcher ; parlez clairement et
distinctement, ça suffira.
* Regardez le public !
Et pas seulement une personne ; faites circulez votre regard ; adressez-vous à une personne à
droite pendant quelques instants, puis au fond à gauche, puis au milieu… Jetez un coup d’œil
à vos notes puis relevez vite le visage : c’est votre visage qui fait l’interface entre le public et
vous ! Même si vous commentez une projection, ne tournez pas le dos au public, placez-
vous de biais, et tournez-vous le plus souvent possible vers lui.
Ne croisez pas les jambes, gardez le dos droit, le thorax ouvert, et donc surtout les épaules
non rentrées, pour bien respirer. La posture influence le moral d’une façon surprenante.
Ne jouez pas nerveusement avec un crayon, laissez-les sur la table ; si vous vous
enthousiasmez pour votre propre sujet, vous oublierez vos mains et elles se mettront à « parler
toutes seules », vous accompagnant sans que vous y pensiez : c’est la meilleure des choses.