Fruits Et Agrumes 2021
Fruits Et Agrumes 2021
Fruits Et Agrumes 2021
Le fruit est un organe contenant les graines provenant de la fleur de la plante. C’est
aussi le résultat du développent GHODIOHXUaprès la fécondation. Il comprend trois parties :
Les agrumes sont les fruits qui appartiennent à la famille des Rutacées à l’ordre des
Géraniales. Le mot « agrume » désigne les seules espèces utilitaires du genre Citrus et des
deux autres genres voisins )ortunella et Poncirus. Les agrumes sont aussi des fruits qui
contiennent des essences dans leur zeste.
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PARTIE 1
I .1. La fleur
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I.1.2.1. Structures des étamines (organe mâle)
Une coupe de l’anthère jeune montre un épiderme externe, une assise de grosse cellule
qui à maturité de l’anthère représente l’assise mécanique. Une assise centrale de cellule
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nourricière qui entoure l’ensemble du tissu sporifère constitue la cellule mère des grains de
pollens. Lorsque l’anthère est mur, il y’a résorption de l’assise nourricière.
Sous l’action de la température et de la sécheresse, l’assise mécanique est soumise à des
tensions qui entrainent sa rupture et par conséquent l’ouverture des sacs polliniques et la
libération des grains de pollens, c’est le phénomène de la déhiscence.
Le noyau des cellules mères du tissu sporifère subit une méiose et donne naissance à
quatre cellules haploïdes qui demeurent souvent groupées un certain temps. Ce sont les
tétraspores ou microspores. Le noyau de chaque microspore subit une mitose incomplète
aboutissant à la formation d’une cellule volumineuse, c’est la cellule végétative qui renferme
la cellule reproductive qui renferme la cellule reproductive plus petite ayant un noyau
rallongé. Chaque spore subit une différenciation et devient le grain de pollen.
Dans l’ovule jeune, le sac embryonnaire n’est représenté que par une cellule dans le
nucelle qui est la cellule mère du sac embryonnaire ou celui des macrospores. Cette cellule
subit une méiose pour donner quatre cellules haploïdes disposées en ligne, ce sont les
macrospores. Les trois macrospores micropylaires dégénèrent et seule la macrospore la plus la
plus profonde se développe et devient la mégaspore. Le noyau de la mégaspore subit trois
mitoses successivement au terme desquels la mégaspore contient 08 noyaux. Le cytoplasme
élabore ensuite des cloisons qui isolent trois cellules à chaque pole. Entre ces deux groupes, il
reste une grande cellule binuclée, c’est la cellule centrale. Le sac embryonnaire ainsi formé
comprend 07 cellules : 4
Trois cellules profondees ; ce sont les antipodes
Une cellule centrale coonstituée de 02 noyaux, c’est le noyau du sac
Trois cellules au pôle micropylaires
m constituées de 02 synergides ett une oosphère
I.3.1. La pollinisation
n
C’est le transport du ggain de pollen depuis les étamines jusqu’auu stigmate. Il existe
deux types de pollinisation : la pollinisation directe ou auto pollinisationn et la pollinisation
indirecte ou pollinisation croissée. Le grain de pollen peut être transporté ppar différents agents
tels que le vent (anémochoorie), l’eau (hydrochorie), les insectes (ennthomochories), les
animaux (zoochories).
I.3.2. La germination
n du grain de pollen
Une fois sur le stigmatte, le grain de pollen s’imbibe d’eau puisée dans
d le liquide sucré
du stigmate et se gonfle. Souss l’effet de cette turgescence, l’intine et une partie du cytoplasme
de la cellule végétative sont saillis à travers le pore germinatif et se foorme alors un tube
pollinique. Le tube polliniquee dont la croissance est orientée par une substance émise par le
stigmate s’enfonce dans le styl
yle par la voie la plus favorable puis il gagne l’ovaire
l en longeant
les placentas. Enfin, il pénètree dans l’ovule en grande partie par le micropyyle. Dès le début de
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la germination ; le noyau de la cellule végétative s’engage dans le tube pollinique suivie de la
cellule reproductrice. Celle-ci lors de la traversée du style va se diviser en deux pour donner
deux anthérozoïdes ou spermatozoïdes haploïdes.
I.3.3. La fécondation
C’est la fusion des noyaux mâles et femelles. Le tube pollinique pénètre dans le
nucelle et arrive au contact du sac embryonnaire. Les deux spermatozoïdes pénètrent dans le
sac au niveau d’une synergide. Ces spermatozoïdes suivent deux voies différentes :
L’un des spermatozoïdes fusionne avec l’oosphère et donne un œuf diploïde, c’est
l’œuf principal ou œuf embryon qui est à l’origine de la future graine.
L’autre spermatozoïde fusionne avec la cellule du sac embryonnaire, on obtient une
cellule triploïde ; c’est l’œuf accessoire ou œuf albumen qui est à l’origine de
l’albumen.
On dit alors qu’il y a la double fécondation.
A la fin de la fécondation, l’œuf principal se divise et donne naissance à un massif
cellulaire comprenant L’œuf accessoire et l’embryon.
Par la suite, l’embryon se différentie en une plantule comprenant une radicule, une
tigelle, les cotylédons et un bourgeon terminal. L’œuf accessoire se divise pour donner un
tissu de réserve albumen qui s’agrandit au dépend de l’albumen. Deux cas sont
envisageables :
Les cotylédons sont plats et minces et enveloppés dans l’albumen, on obtient une
graine albumen. Exemple : le riz.
Les cotylédons grossissent et digèrent l’albumen. Celui-ci ayant digéré le nucelle, les
cotylédons sont en contact avec les téguments. On a une graine sans albumen.
Exemple : arachide.
Après la fécondation, le style, le stigmate, les pétales et les étamines disparaissent
généralement. Les téguments prolifèrent et ferment le micropyle. Le tégument interne
disparait, l’œuf ou les ovules se transforment en graine. La paroi de l’ovaire devient la paroi
du fruit et la cavité capillaire devient la cavité du fruit.
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CHAPITRE II : LES DIFFERENTS TYPES DE FRUITS
D’une manière générale, les fruits climaFtériques sont les fruits qui ont la possibilité
de murir même après la cueillette. Certains fruits comme la banane, la mangue
etc…, continueront de murir après achat. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut acheter des
bananes « vertes » donc peu mures afin qu’elles ne pourrissent pas trop vite. La maturation
des fruits climaFtériques s’accompagnent d’une augmentation de la respiration chez les
mitochondries associées à une stimulation de la synthèse d’éthylène.
Le développement des fruits se fait en deux phases :
Une phase de développement des fruits et de leur capacité à murir ;
Une phase climatLque dépendante de l’éthylène qui une fois enclenchée peut continuer
de murir même si le fruit est détaché de l’arbre. C’est pourquoi on dit que ces fruits
ont une synthèse auto-catalytique d’éthylène.
Cette augmentation de synthèse d’éthylène observée est responsable de la modification
des couleurs, des textures, des saveurs. On peut alors considérer que les fruits climaFtériques
possèdent un processus de murissement après la cueillette. Les fruits climaFtériques les plus
connus sont : la banane, l’avocat, la mangue, la papaye, la tomate, la pomme, l’aubergine, la
goyave etc.
Les fruits non climaFtériques sont à l’inverse des fruits qui ne muriront pas après la
cueillette. Leur maturation se fera donc sur l’arbre et non après la cueillette. Ces fruits ne
pourront donc évoluer que vers la senescence. Il ne présente pas de synthèse auto-catalytique
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et l’éthylène accélère leur senescence en provoquant la dégradation de la chlorophylle et des
systèmes membranaires. Les fruits non climaFtériques ne présentent pas d’autonomie de
maturation et leur taux de respiration évolue relativement peu Exemple : mandarine,
pastèque, ananas, concombre.
L’éthylène C2H4 est un gaz incolore et une hormone végétale que la plupart des fruits
produisent en quantité variable. Cette hormone entraine le murissement du fruit même lorsque
celui-ci est déjà cueilli. Un progrès considérable a été réalisé dans la compréhension des
mécanismes de la maturation des fruits par la découverte des gènes de la biosynthèse de
l’éthylène. Aujourd’hui les industriels recherchent à contrôler la production d’éthylène des
fruits dans le but d’améliorer la qualité d’en prolonger la conservation. Il est aussi possible
pour faire murir un fruit climatérique plus vite de le mettre en contact d’un autre fruit
climaFtérique. Cependant, les fruits climaFtériques ne feront pas murir un fruit
non-climatérique mais le fera évoluer vers un stade de sénescence.
II.4.1. La température
Le froid permet au fruit de se conserver plus longtemps. Cela est dû aux enzymes
présentes naturellement dans les fruits. Celles-ci deviennent peu actives voire inactives à des
températures inférieurs à 3° ou 4° Celsius. Or, ces enzymes permettent la maturation des
fruits. Ainsi le froid ralenti le métabolisme de la maturation. Cependant, certains fruits ne
doivent pas être conservés à des températures froides car cela en altère la saveur. Exemple : la
tomate, la banane etc.
Lorsqu’un fruit n’est pas exposé à l’oxygène son processus de maturation est ralenti. Il
existe donc une corrélation inverse entre la durée respiratoire et la durée de conservation des
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fruits de sorte que les faibles taux d’oxygène permettent de ralentir la maturation et ainsi
prolonger leur durée de vie. Lorsque le taux de CO2 est élevé il inhibe la production de
l’éthylène, il est donc capable de ralentir la maturation des fruits. C’est la raison pour laquelle
certain fruits sont emballés. Les industriels contrôlent ainsi le taux de CO2 à l’aide d’un
analyseur d’O2/CO2.
II.5.1. La couleur
La couleur est une composante essentielle de ce que l’aliment offre à la vue et par
conséquent, elle va déterminer la première impression positive et négative du consommateur.
C’est aussi un critère de qualité qui permet de segmenter leur produit alimentaire en plusieurs
catégories auxquelles les consommateurs peuvent facilement se rapprocher pour effectuer leur
choix.
Les caroténoïdes
Les anthocyanes
Les caroténoïdes s’accumulent lors de la maturation des fruits qui passent du vert au
rouge. Quant aux anthocyanes ils sont à l’origine du rouge des fraises.
II.5.2. La fermeté
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II.5.3. L’odeur
Lors de la maturation des fruits, des composés volatiles spécifiques se produisent. Ils
sont à l’origine de l’odeur des fruits, c’est pourquoi de nombreux fruits dégagent une odeur
caractéristique à leur maturité. Les aromes des fruits sont difficiles à mesurer car ils
dépendent d’un grand nombre de facteur. Il constitue malgré tout un bon indice de maturité.
II.5.4. la saveur
On distingue trois types de fruits qui sont les fruits à péricarpes secs, les fruits à
péricarpes charnus et les fruits dits complexes.
Ce sont des fruits qui résultent du développement d’ovaire à paroi mince. Ces fruits
sont subdivisés en deux catégories qui sont les frXits secs déhiscents et les fruits
secs indéhiscents. Les fruits secs déhiscents sont ceux qui s’ouvrent à maturité et la
déhiscence peut se faire de plusieurs manières. Si la déhiscence se fait suivant une seule
fente, le fruit porte le nom de gousse (Ex : le fruit du flamboyant). Si la déhiscence se fait
suivant plus de deux fentes, il s’agit d’une capsule (Ex : le fruit du gombo)
On appelle pyxide un fruit sec déhiscent chez lequel la déhiscence se produit suivant
une fente circulaire délimitant un opercule. Ex : Beta vulgaris, Portulaca oberata.
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Les fruits sec indéhiscent sont ceux qui, parvenus à maturité, ne s’ouvrent pas. Se sont
essentiellement les akènes. Ex : Chez le genre Raphia, l’akène volumineux porte des écailles
disposées suivant une phyllotaxie spiralée. Chez les graminées existe un akène spécial appelé
caryopse.
On appelle samare un fruit sec indéhiscent dans lequel les bords minces sont prolongés
par une ou plusieurs ailes. Ex : Niangon Tarrietia utilis (samare comportant une seule aile) ;
Abalé combretodendron macrocarpum (samare comportant quatre ailes).
Les fruits complexes peuvent être définis comme des fruits qui ne sont pas d’origine
carpellaire. Ces fruits peuvent soit de l’axe principal, soit du pédoncule floral, soit du
réceptacle floral.
Ananas comosus qu’on a habituellement ananas est un épi dont l’axe principal est
devenu charnu.
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Le fraisier (fraisier) provient de la transformation du réceptacle floral hypertrophié.
Les vrais fruits sont les petits akènes qui sont présents à la surface du réceptacle floral
transformé.
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CHAPITRE III : LA PEPINIERE ET LE GREFFAGE
III.1. La pépinière
La pépinière est le lieu d production des plantes qui constitueront le matériel végétal
pour la création des futurs vergers. Du choix de ce matériel, des soins sont apportés à son
développement pendant son séjour en pépinière et de la qualité des plants produits dépendront
en grande partie la longévité, et rentabilité des vergers. Une pépinière ne s’improvise pas mais
se doit de produire des plants élites. La pépinière est constituée de plusieurs étapes :
L’emplacement
La pépinière doit être implantée dans un endroit ensoleillé, abrité du vent, sur des sols
qui ne sont pas inondés en saison des pluies, qui filtre bien et près d’une source d’eau.
L’emplacement de la pépinière n’est pas autant dicté par la qualité du sous-sol mais par
d’autres critères tels que :
Le carré de semis
C’est l’emplacement réservé au semis des pépins des amandes, des noyaux pour
l’obtention des porte-greffes. La fiche technique ne fera plus allusion qu’a des bacs qui
peuvent être spécialement construits à cet égard. Un bac de 10 m x 1 m (h = 1 m) afin de
faciliter l’apport de soin permet de semer 3500 graines. Il faut prévoir une natte ou une bâche
en plastique pour fermer les bacs la nuit. Cela aidera à conserver la chaleur de la journée et
éviter que la rosée ne vienne humidifier les feuilles des jeunes plants.
Le carré d’élevage
C’est la plus grande superficie de la pépinière. Il est destiné à recevoir les jeunes
plants de porte-greffe pour repiquer en sachet de polyéthylène (25 cm x 25 cm).
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Les porte-greffes seront greffés lors du séjour en carré d’élevage avant de les planter en plein
champ. La superficie convenable pour disposer les plants d’un bac de germination de 10 m2
est plus ou moins 200 m2.
Le parc à bois
Il est constitué des arbres pieds mères sur lesquels seront prélevés les greffons des
variétés et des clones à multiplier. Le parc à bois doit être suivi avec le plus grand soin
possible afin qu’aucune maladie et aucun ennemie ne soit présent. Il est préconisé de le
renouveler régulièrement (par exemple tous les 05 ans) pour éviter le risque de disséminer les
maladies à virus. Il doit présenter un aspect très homogène. La densité de plantation peut être
plus importante dans un parc à bois (4 m x 4 m).
Le parc semencier
Il est constitué par les arbres destinés à la production de graine utilisée pour la
multiplication des porte-greffes dans les carrés de semis. Pour la production des arbres
destinés au parc semencier, il est possible de procéder au greffage du clone retenu sur lui-
même. Ceci garanti l’identité de l’arbre et une production plus active des fruits.
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III.2. Le greffage
Le greffage est une opération qui a pour objet de combiner les caractéristiques
avantageuses de deux plants différents en un seul plant. Le plant greffé est constitué de deux
partiesOHV\VWqPHUDFLQDLUHDYHFOHEDVGXWURQFHWODSDUWLHSURGXFWULFHGHVIHXLOOHVHW
GHVIUXLWV&¶HVWHQIRQFWLRQGHFHIDLWTXHOHFKRL[GXPDWpULHOYpJpWDOHVWGpWHUPLQp:
Pour la partie supérieure qu’on appelle greffon, le choix est porté sur la variété qu’on
veut multiplier pour la production des fruits de qualité. Le choix de l’un peut limiter le
choix de l’autre car de plus en plus on veut une combinaison compatible.
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III.2.3. Les conditions du greffage
III.2.3.1.L’affinité
Il n’y a pas d’affinité possible s’il n’existe pas une très bonne affinité entre le greffon
et le sujet. En effet, dans ce cas la soudure ne se produit lorsqu’il y a affinité. L’expérience a
montré que si le sujet et le greffon appartiennent à un même genre, la greffe est presque
toujours possible. S’ils appartiennent à des genres des familles différentes, il s’avère
impossible.
III.2.3.2. L’assemblage
La soudure entre greffon et sujet n’est possible que par le contact intime de leur zone
de circulation active de la sève élaborée sous l’écorce. Lors de la greffe, la circulation de la
sève est interrompue et c’est au niveau de cette zone que se forme des tissus cicatriciels
provoquant la soudure et le rétablissement de la circulation de la sève. Il est donc primordial
de veiller à ce que les zones génératrices de greffon et de sujet soient le plus possible en
contact. C’est à ce stade que l’habilité du greffeur est indispensable. On emploie généralement
des ligatures pour renforcer cet assemblage.
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dessous au niveau de la greffe. Si l’équilibre est mauvais, le greffon peut être d’un diamètre
supérieur à celui du sujet ou à l’inverse celui du sujet supérieur à celui du greffon.
La majorité des greffes doit se réaliser dans la période où la sève est abondante.
Pendant la saison des pluies, la sève circule mieux. Il faut faire les greffes en ce moment mais
il ne faut pas greffer quand le tronc est mouillé. Quand on greffe pendant la saison sèche, il
faut arroser abondamment le porte-greffe pendant une semaine avant de greffer. Il ne faut pas
greffer pendant les heures chaudes car le soleil assèche la plaie. Il faut éviter de greffer quand
il y’a beaucoup de vent.
III.3.1. Le greffoir
Pour bien greffer, il est important d’utiliser un outil qui ne sert qu’à cela, un couteau
bien aiguisé par exemple peut parfaitement convenir si on greffe peu. Cependant, il est
préférable de se munir d’un greffoir. On distingue deux types de greffoir :
Le greffoir à vigne
L’écussonnoir
III.3.2. Le sécateur
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III.3.3. Le mastic
C’est une pate spéciale faite avec de l’argile, des excréments d’animaux et la paille
hachée. On le badigeonne pour protéger la greffe et pour favoriser la cicatrisation.
NB : certains greffeurs expérimentés peuvent s’en passer.
III.3.6. Le seau
Les procédés de greffage sont très nombreux. Il existe aujourd’hui plus d’une centaine.
Les professionnels utilisent couramment quelques procédés de greffage pour multiplier les
plantes.
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le greffage en écusson : On prélève juste l’œil dormant sur la plante améliorée avec
un peu d’écorce et le porte-greffe est préparé en forme de T et on fait coulisser
l’écusson à l’intérieur du porte-greffe de façon à ce que les deux cambiums coïncident
exactement et on procède à la ligature en laissant l’œil dormant à l’extérieur. Dans
cette greffe le greffon est un bourgeon. Quand la greffe a réussi on procède à
l’enlèvement des bandes.
la greffe anglaise : Ce type de greffage très efficace et facile à réaliser est utilisé
quand le greffon et les sujets ont des diamètres voisins. Sur un rameau de 1 cm
d’épaisseur on fait un biseau bien plat de 3 cm de long sur le greffon Ge même
diamètre il faut pratiquer à l’opposer de l’œil un biseau de même longueur.
Ensuite il faut ajuster les deux parties, ligaturer, mastiquer le sommet du rameau.
Les deux biseaux doivent présenter une inclinaison similaire et une longueur égale à
environ deux fois le diamètre.
la greffe en couronne : Elle est en général utilisée pour renforcer les arbres adultes
avec de nouvelles variétés. Très simple, cette greffe remplace la fente dans toutes les
circonstances. On incise l’écorce longitudinalement sur 3 à 4 cm et on la détache et on
place le greffon. On attache l’ensemble solidement.
la greffe par approche : Dans cette technique les greffons continuent d’appartenir au
moins jusqu’à la reprise aux plantes qui les reproduisent. Pour faire cette greffe, on
attache ensemble la branche du greffon et le porte-greffe. On ne coupe ni le greffon ni
le porte-greffe. La greffe par approche est celle qui réussit le mieux. Le greffon et le
porte-greffe sont coupés seulement quand la greffe a réussi. La plante qui donne le
greffon et celle qui donne le porte-greffe doit être l’une prêt de l’autre. Il vaut mieux
planter le porte-greffe dans un sac ou dans un panier. Ensuite on approche le porte-
greffe de l’arbre qui donne le greffon. Le porte-greffe doit avoir au moins un an. On
enlève une partie de l’écorce sur le porte-greffe et sur le greffon. La plaie peut être
large de 2 cm et longue de 5 cm. Elle peut être plus grande si les tiges sont plus
grosses. Ensuite on met la plaie du greffon sur celle du porte-greffe et on attache
l’ensemble très solidement avec une ficelle ou des bandes en plastique. Quand la
greffe a réussi on doit faire un sevrage. On sépare le greffon de l’arbre qui l’a donné et
on coupe le porte greffe au-dessus de la greffe et le greffon HQ-dessous de la greffe. Il
faut éviter de couper une seule fois mais petit à petit en faisant une coupure de plus en
plus profonde.
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GREFFE EN ECUSSON GREFFE ANGLAISE
GREFFE EN COURONNE
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PARTIE 2
IV.1. Origine
L’origine de la plus part des plantes cultivées a pu être retrouvé grâce à l’existence des
plantes sauvages. Le cocotier en fait exception car on n’en connait pas de peuplement
spontané. L’hypothèse du Sud-Est asiatique patrie du cocotier semble être finalement la plus
probable. Actuellement, le cocotier est rependu dans la zone intertropicale.
Le cocotier procure à l’homme de très nombreux produits qui lui sont d’une très
grande utilité. C’est l’arbre cultivé le plus répandu dans le monde. On le cultive surtout pour
ses fruits, ceux-ci possèdent une enveloppe externe fibreuse employée en filature et en tissage.
Une amende qui peut se consommer à l’état frais et que l’on peut faire sécher pour en extraire
de l’huile. De l’eau de coco qui constitue un breuvage rafraîchissant, une coque qui a elle
aussi divers utilisations. Outre, les fruits bien d’autres parties du cocotier sont utilisées par
l’homme.
Exemple : par l’incision de l’inflorescence on obtient une sève qui sert à la fabrication
de boisson alcoolisé, d’alcool de vinaigre ou dont mon extrait des sucres. Les racines sont
utilisées en pharmacie, le tronc pour les charpentes, les feuilles pour la confection de nattes et
de chapeaux. Le bourgeon terminal qui se consomme à l’état frais ou cuit (chou de coco). Le
cocotier mérite bien son nom, arbre aux cent usages. La culture du cocotier couvre une
superficie dans le monde de 12 millions d’hectares pour une production annuelle de 10
milliards de tonnes de coprah dont 4,3 % reviennent à l’Afrique. Les principaux pays
producteurs sont : les philippines, l’inde, l’Indonésie, la Tanzanie, la &ôte d’,voire, la
Mozambique et le Ghana.
En Côte d’Ivoire, le cocotier couvre une superficie de 50 000 ha pour une production
annuelle de 55 millions de tonnes de coprah.
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IV.3. Botanique
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CENTRE NATIONAL
DE RECHERCHE AGRONOMIQUE
Bien cultiver
le cocotier
en Côte d’Ivoire Cocotier nain amélioré
Pépinière
Choisir un sol plat, léger, perméable, homogène et sain. Pépinière
Prégermoir : Entre juillet et septembre, stocker les noix Prévoir 200 noix germées pour une pépinière destinée à
mûres destinées à la production de plants pendant deux planter un hectare.
semaines dans un endroit bien aéré, sur le sol, à l’abri Quatre mois après les 1ères germinations, repiquer les
de la pluie pour homogénéiser la maturation. plantules dans des sacs en plastique noir de 2 mm d’é-
Germoir : Le germoir est constitué de planches de 2,5 à paisseur, de 40 cm de hauteur et de 40 cm de diamètre,
3 m de large séparées par des allées de 0,5 m de largeur. remplis aux 2/3 de terreau (terre noire meuble).
Entailler les noix, à l’aide d’une lame tranchante, sur la Dès la mise en pépinière, apporter chaque mois et
bosse la plus large et la plus plate pour faciliter l’humidi- pendant 5 mois de l’engrais NPKMg à raison de 30 à
fication et la sortie du germe. 40 grammes par plant. Cet engrais est obtenu à partir
Disposer les noix côte à côte en les enfouissant dans le sol d’un mélange constitué de :
sur les 3/4 de leur hauteur, la partie entaillée vers le haut. Urée : 1,5 kg
Phospate tricalcique : 1,5 kg
Chlorure de potassium : 3 kg
Kiésérite : 1,5 kg
Cette préconisation est valable pour une pépinière
contenant 200 plants.
Arroser tous les deux jours (le matin ou le soir) à raison
de 2 litres d’eau par plant sauf en cas de pluie.
Maintenir la pépinière propre.
Pépinière de cocotier Transplanter au champ le plant âgé de 9 à 12 mois.
Bien cultiver le cocotier en Côte d’Ivoire
Plantation
Choix du terrain Association cocotier/acacia
Le cocotier a besoin d’un sol meuble et profond et d’une Sur sable quaternaire, il est possible d’associer le cocotier
pluviométrie annuelle de 1 500 mm de pluie bien répartie. avec Acacia mangium ou Acacia auriculiformis pour amé-
Eviter les sols inondables. liorer la fertilté du sol et produire du bois pour les usages
ménagers.
Eviter les zones où la pluviosité est inférieure à 50 mm
pendant trois mois de suite. Dans ce cas, remplacer 1 ligne de cocotier sur 3 par une
double rangée d’acacias plantés selon le dispositif 3 m x
Préparation du sol 2 m (3 mètres entre les lignes et 2 mètres sur la ligne
entre les plants).
Défricher le sous-bois; abattre les arbres et endaîner
entre octobre et février. Mise en place
Semer la plante de couverture (Pueraria) en mars-avril. Faire un trou de 50 x 50 x 50 cm en mars-avril.
Prévoir 15 à 16 kg par hectare. Semer en poquets (5 à Planter en début de saison des pluies (avril-mai).
6 graines par poquet) distants de 80 cm dans tous les
Couper le fond du sac, fendre le sac longitudinalement à
sens.
la machette et placer le plant dans le trou de plantation.
Mettre le plant verticalement, le collet au niveau du sol.
Dispositif et densité de plantation
Boucher le trou en commençant par la terre noire et tas-
• Hybrides Nain x Grand (PB 121 + et PB 113 +) ser au fur et à mesure, ne pas butter.
Densité de 160 arbres par hectare selon un dispositif en
triangle équilatéral avec une distance de 8,5 m entre les
arbres.
• Variétés naines
Densité de 205 arbres par hectares disposés en triangle
équilatéral avec 6,5 mètres d’écartement entre les arbres.
Dispositif de plantation pour les hybrides Nain x Grand Dispositif de plantation pour les Nain ou hybrides de Nain
8,5 m 6,5 m
ligne ligne
Entretien
Fertilisation Désherbage
Apporter la fumure en période de faible pluviosité (avril 3 à 4 fois par an, couper la végétation, autour des ar-
et septembre). bres, en dessinant des ronds de :
De préférence, faire un diagnostic foliaire pour établir la - 2 mètres de diamètre pour les jeunes cultures
fumure minérale à apporter. - 4 mètres de diamètre pour les cultures de plus de 4 ans.
A défaut de diagnostic foliaire, appliquer une dose
moyenne par arbre, par exemple 0,5 kg d’urée, 0,5 kg
Rabattre toute la végétation trois fois par an en planta-
de super simple, 1 kg de kiésérite et 2 kg de chlorure de
tions adultes et au moins quatre fois par an dans les
potassium pour un cocotier de trois ans.
cultures de moins de quatre ans.
Irrigation
En saison sèche, arroser les jeunes plantations (moins
de quatre ans) tous les deux jours à raison de 5 litres
d’eau par plant.
Bien cultiver le cocotier en Côte d’Ivoire
Protection de la culture
Contre Oryctes
Symptômes
Feuilles découpées en « arêtes de poisson »; en cas de
forte attaque, perturbation du développement du coco-
tier, éventuellement mort du plant.
Lutte mécanique
Larve et adulte d’Oryctes En replantation, ramasser les larves d’insectes en fouil-
lant les vieux stipes en décomposition et extirper les
adultes dans les galeries avec un crochet.
Lutte chimique
Déposer, à l’aisselle des feuilles proches de la flèche, de la
sciure de bois imbibée de diméthoate (par exemple Systoate
400 g/l de diméthoate).
Dégâts de Oryctes sur jeune cocotier Lutte biologique
Capturer en masse les adultes de Oryctes en utilisant
des pièges en tuyaux PVC de 16 cm de diamètre ou des
seaux de 30 l contenant un mélange de matériel végétal
(rafles de palmier ou tronc de cocotier) en décomposi-
tion et de phéromone 4-méthyl octanoate d’éthyle.
Tube PVC pour la
capture des Oryctes Contre Rynchophore
Symptômes : basculement de la flèche et mort de l’ar-
bre adulte.
Lutte chimique
Couper les parties atteintes, asperger avec une solu-
tion de 20 ml de diméthoate (par exemple Systoate
400 g/l de diméthoate) dans un litre d’eau sur les bles-
sures, colmater ces blessures avec de la sciure de bois
et des débris végétaux.
Lutte biologique
Larves et adulte de Capturer les adultes en les piégeant dans un seau conte-
rynchophore nant de la phéromone et des tissus frais de cocotier.
Activités post-récolte
Récolte de noix de coco
Conservation post-récolte
La noix fraîche doit être consommée dans la semaine qui suit la récolte.
La noix sèche peut être conservée environ 4 semaines sous un hangar
bien aéré à l’abri des eaux de pluie.
Transformation
Les plus grosses noix peuvent être vendues directement pour la fabrication
d’objets ornementaux ou de coco râpé utilisé en confiserie et pâtisserie. Coques de noix de coco
Auteurs : Konan Konan Jean-Louis, Allou Kouassi, N’Goran Alice, Diarrassouba Losseni, Ballo Koffi Août 2006
Comité de validation : O. Tahouo, J.Z. Kéli, G.B. Déa, M.B. Béninga, A. Konan, G.O. Ochou
Réalisation : Direction des programmes de recherche et de l’appui au développement - Direction des innovations et des systèmes d’information
CNRA, 01 BP 1740 Abidjan 01 - Tél : 23 47 24 24 - E-mail : [email protected] Avril 2006
CHAPITRE V : LA PISTACHE&XFXUELWDFHDH
V.1. Origine
Le kilogramme de la pistache coûte plus de 2000 francs, ce qui est supérieur au prix du cacao
et du café. Les fleurs et les graines possèdent des pouvoirs pharmaceutiques renuméralisantes.
Les graines sont un excellent vermifuge qui peut être utilisé sans riVTXe chez les enfants.
Les graines contiennent environs 30 % de protéines et 50 % de lipide. Lagenaria siceraria
fournit des calebasses utilisées comme ustensiles de cuisine (truche, louche) ou comme
instrument de musique au cours des rites traditionnelles. Les feuilles et les tiges sont
consommées cuites.
V.3. Botanique
La pistache est une plante herbacée annelle, vivace, à tige rampante ou grimpante
grâce à des vrilles naissant au niveau des nœuds. Les vrilles peuvent être simple ou ramifiées,
la tige se ramifié dès la base et se propage rapidement sur le sol. Les feuilles sont isolées à
limbe plus ou moins lobées. Elles sont rugueuses ou non selon les espèces. L’appareil
reproducteur est constitué de fleurs qui naissent à l'aisselle des feuilles et varient beaucoup en
forme et en couleur. Les fleurs mâles et femelles apparaissent suivant les espèces. Chez un
même individu on dit que la plante est monoïque ou chez des pieds différents on dit que la
plante est dioïque. Les fleurs ont 5 sépales et 5 pétales. Les fleurs mâles sont les premières à
apparaitre, elles possèdent 5 étamines indépendamment de la corolle avec chacune une loge.
Les fleurs femelles souvent solitaires ont un ovaire possédant 3 carpelles ou 5 multi ovulé et
ouvert. L’évolution de l'ovaire conduit à la formation d'une baie rigide appelée péponide.
27
Toutes les fleurs portent des nectares et sont adaptées à la colonisation des insectes.
V.4. Ecologie
Les pistaches sont adaptées au climat tropical, elles ont une exigence élevée en
température et en lumière qui affecte sa capacité naturelle à croitre, à fleurir et fructifier.
Citrilus lanatus pousse à l’ombre et Lagenaria siceraria supporte un ombrage léger. La
pistache se développe mieux sur les sols profonds, sableux, bien drainés, très fertiles et riches
en matière organique. Les exigences en eau sont fonction du stade physiologique de la plante.
Ainsi, de l’installation de la culture à la nouaison les besoins sont faibles. De la nouaison au
grossissement du fruit les besoins sont plus élevés et par la suite modérés. Les espèces comme
Citrilus lanatus, Cucumus melo sont sensibles à l’excès d’humidité. Cucumeropsis edulis est
particulièrement sensible à l’excès d’humidité pendant la floraison et la maturation car cela
engendre l’avortement des fleurs et le pourrissement des fruits.
V.5.1. Entretien
V.5.2. Piquetage
V.5.4. Semis
Il se fait dans des poquets profonds de 2 à 3 cm, 2 à 3 graines sont mises par poquet.
La germination intervient 4 à 7 jours après le semis. On peut aussi procéder par une pépinière.
Dans ce cas, le repiquage se fait lorsque les plans ont deux vraies feuilles. Dans le cas du
28
semis direct, le démariage intervient 14 jours après le semis pour ne laisser qu’un plant par
poquet.
V.6.1. Ravageurs
Comme ravageurs, on a les grillons, les souris, les rats, les insectes. Pour la lutte,
utiliser des raticides et des insecticides…
V.6.2. Maladies
V.6.3. Récolte
29
CHAPITRE VI : L’AVOCATIER: Persea americana (Lauracae)
VI.1. Origine
Amérique tropicale
- Donne une huile utilisée pour la fabrication des cosmétiques mais aussi en
pharmacologie
- Valeur nutritive élevée (teneur en matière grasse environ 30 %)
- Il est facile à digérer
- Valeur énergétique supérieur à celle de la viande
VI.3. Botanique
VI.4. Ecologie
- Sol profond, sableux, drainant bien, avec un p+ variant entre 5 et 65. les terres rouges
dolériques sont très favorables, ainsi que les sols volcaniques.
- Température optimum, 25° en moyenne pendant les mois chauds et 15° pendant les
mois froids
- L’avocatier est sensible aux vents forts et desséchant, il est donc parfois nécessaire
d’installer des brise-vents
- Il a besoin d’environ 1200 mm de pluie bien réparties. Si la saison sèche est trop
longue cela entraine des défoliations. de fortes pluies à la floraison peuvent
provoquées de la coulure.
30
L’hygrométrie doit être élevée à la nouaison. L’altitude retarde la maturation. La
limite de la latitude est les parallèles 36° Nord et 36° Sud.
VI.5.2. Pépinière
En germoir sur terreau désinfecté, on sème des noyaux extraits sur l’arbre pour éviter
l’infection par phytophtora. Quand la tigelle atteint 5 cm, on repique en pépinière en pot en
sac de polyéthylène que l’on en bac de greffage. A 3 à 6 ans, on greffe en fente de côté avec
un greffon de 5 cm avec œil terminal ou en fente en tête à 4 mois.
VI.5.3. Plantation
Elle a lieu 12 à 18 mois après le semis. On met en place les plants transplantés en pot
dans des trous de 80 cm dans tous les sens à des espacements de 8 m à 10 m selon le climat et
les variétés.
VI.6. Entretien
VI.7. Rendement
Le rendement est de 70 à 90 kg/arbre/an. Pour les arbres bien soignés et une variété
très fructifère, on peut atteindre 200 kg /arbre/an.
31
VI.8. Ravageurs et maladies
VI.8.1 Ravageurs
VI.8.2. Maladies
32
CHAPITRE VII : LE VOANDZOU9LJQDVXEWHUUDQHD)DEDFHDH
VII.1. Origine
VII.3. Botanique
Le voandzou est une plante annuelle, herbacée à tige ou non, à feuille trifoliée avec
des pétioles dressée. La coloration de la plantule varie selon la couleur des graines. Elles sont
vert clair pour les graines violettes, beige pour les graines noir. Les fleurs sont hermaphrodites
et de couleur jaune à jaune pâle. Le pédoncule floral peut porter une à trois fleurs. Deux
pédoncules floraux peuvent naitre au même nœud. Le pédoncule florale croit après la
fécondation des fleurs et enfonce les ovaires dans le sol. La JRXVse est souterraine, elle est de
33
forme sphérique et sans étranglement renferment une ou deux graines. La graine mature a un
aspect souvent ridé. Les formes sauvages sont caractérisées par de petites gousses, de petites
fleurs et de noPEUHX[ entre-nœuds.
VII.4. Ecologie
VII.5.1. Pépinière
Le taux de germination est parfois faible et peut être relevé par un prétraitement des graines.
Par exemple le trempage des graines dans l’eau stimule leur germination. Cependant, lorsqu’il
part au-delà de 72 heures le pourcentage de germination baisse. La meilleure durée de
trempage varie de 12 j 72 heures. La densité varie de 2500 à 2700 pieds/hectare.
34
VII.5.2. Fertilisation
Dans les traitements à faible taux d’azote, la plante montre des carences au premier
stade de croissance. Lorsque cette dose est élevée la plante reste verte et robuste à tous les
stades de croissance. Un apport de 60 kg/hectare de super phosphate au semis et peu après un
second de 40 kg de sulfate d’ammonium, trois semaines après le semis permet d’accroitre le
rendement.
VII.6.1. Ravageurs
Ce sont les insectes, les termites qui détruisent les JRXVses en condition sèche. Dans
les sols sableux un nématode du nom de Meloïdogyne javanica attaque les racines, en stock
les graines décortiquées sont attaquées par les bruches (Callosobruchus maculatus). C’est
pour cela il faut conserver les graines non décortiqués.
VII.6.2. Maladies
La fusariose qui attaque les jeunes pousses en condition humide particulièrement les
terrains imbibés; La cercosporiose en culture irriguée.
35
CHAPITRE VIII : L’ARACHIDE : Arachis hypogea ()DEDFHDH)
VIII.1. Origine
Amérique tropicale
Les graines servent de matière première pour l’installation d’une huile utilisée en
cuisine et en savonnerie. Les sous-produits qui en résultent sont le tourteau pour aliment de
bétail. Les farines de tourteaux, les coques qui servent de combustible, les pellicules qui
constituent un son. L’arachide est consommé grillé ou sous forme de beurre. Elle est utilisée
comme condiment dans les pays comme le Mali, sa consommation est estimée à 15
kg/personne/an.
VIII.3. Botanique
L’arachide est une légumineuse à fleur aérienne typique jaune. L’ovaire après
fécondation est porté en terre par le développement du gynophore (organe). Le fruit qui est
une JRXVse se développe et murit entre 3 et 5 cm de profondeur. La gousse est appelée coque
au stade commercial.
VIII.4. Ecologie
La culture d’arachide se fait sur un sol bien drainé qui VRQWde bonne condition
d’aération. Cela facilitera la pénétration des gynophores dans le sol et une arachide aisée
dans le sol. L’arachide a de grand besoin en chaleur, il faut une température de 32 à 34 °
C pour une germination rapide de 3 à jours. Les températures 15° et 45° sont les extrêmes
en deçà et au-delà la germination est inhibée. Pour boucler son cycle végétatif, l’arachide a
besoin d’une hauteur eau comprise entre 400 et 1200 mm afin de favoriser la maturation
des fruits. La récolte est préférable en début de saison sèche. La floraison et la fructification
de l’arachide ont les plus grands besoin en eau. Toutes les fleurs formées moins de 20
jours avant l’arrêt des pluies sont dans l’impossibilité de se développer. Au stade de la
germination, la lumière 36
freine la vitesse d’inhibition des graines et le développement des racines. Au stade de
fructification l’exposition des gynophores à la lumière retarde leur croissance et les fruits ne
peuvent se développer qu’à l’obscurité.
Les semences récoltées en JRXVse sont GécoUWLTXpHV à la main pour plutôt 10MRXUV
avant le semis. Elles sont triées, moisies ou attaquer par les insectes. Il faut désinfecter les
grains avec un mélange de fongicide et d’insecticide. Le semis se fait à plat.
VIII.6. Entretien
Deux binages sont indispensables. Trois ou même 4 sont parfois nécessaires en année
de forte pluviométrie :
37
- Le 1er au plus tard 15 jours après le semis pour lutter contre les adventices et assurer
une meilleure conservation de l’eau du sol.
- Le second, au moment de la floraison c’est-à-dire 30 ou 40 jours après le semis de
façon à assurer l’éclairement maximal nécessaire à ce stade végétatif mais en aucun
cas après la sortie des gynophores. Après 60 jours, tous binage est à proscrire.
Fertilisation : L’arachide ne répond aux engrais que s’il y a une déficience minérale
bien marquée. Elle peut se contenter de la fumure minérale résiduelle de la culture précédente.
Elle a une faculté très développée d’utilisation des éléments disponibles ce qui lui permet de
pousser dans des conditions considérées difficiles c’est-à-dire là où d’autres plants ne peuvent
pas se développer.
VIII.7. Rendement
VIII.8.1. Ravageurs
VIII.8.2. Maladies
38
CHAPITRE IX : LE SOJA : Glycine max ()DEDFHDH)
IX.1. Origine
Chine
Voir fiche
IX.3. Botanique
Le soja est une plante herbacée annuelle dont l’aspect rappel celui des haricots nain. Il
comprend de nombreuses variétés adaptées au climat les plus diverses. L’adoption de sa
culture est conditionnée par son photopériodisme. Sous les tropiques seules les variétés
tardives adaptées au jour pour sont utilisables. On peut distinguer les sojas à graine verte,
jaune, noire, crème. Le soja porte des ramifications nombreuses et un feuillage épais et atteint
une hauteur de 03 à 1 m. selon la variété précoce ou tardive. Les feuilles alternes sont
trifoliées et plus ou moins pubescentes. Les fleurs sont disposées en grappe à l’aisselle des
feuilles. Elles sont petites, violettes ou blanches.
Le fruit est une gousse verte avant maturité et devenant grise ou brune avec une pilosité plus
ou moins noire suivant les variétés. Les gousses sont déhiscentes et longue de 3 à 11 cm
contenant 2 à 3 graines de forme et de couleur fort variable suivante les variétés. Il existe 6
variétés en Côte d’Ivoire.
Ecologie
39
CENTRE NATIONAL
DE RECHERCHE AGRONOMIQUE
Bien cultiver
le soja
en Côte d’Ivoire Plant de soja au stade remplissage
des gousses
Mise en place
Choix du terrain Dispositif, densité et semis
Choisir un terrain plat ou légèrement en pente. Prévoir 60 kg de semences pour 1 ha.
Préférer un sol bien drainant.
Semer sur un sol humide quand la saison des pluies a
Eviter les sols sableux et les sols trop argileux. bien débuté.
Entretien de la culture
Désherbage
Faire un ou deux sarclages.
Pour un désherbage chimique, utiliser en prélevée du
glyphosate, par exemple RoundUp 360 à raison de 2 à
3 l/ha
Fumure
En culture intensive avec une rotation soja-riz ou soja-
maïs, il est recommandé d’apporter 100 à 125 kg par
hectare de triple super phosphate au semis.
L’inoculation des graines avant le semis demeure la
meilleure voie de fertilisation à moindre coût.
Champ de soja
Bien cultiver le soja en Côte d’Ivoire
Protection de la culture
Conservation
Stocker les graines destinées à la consommation dans
des sacs entreposés en un lieu aéré.
Stocker les graines destinées au semis dans des sacs
en plastique ou des boîtes hermétiquement fermées
pour maintenir une humidité de 10 à 12 %. Les conser-
ver dans un lieu frais et sec jusqu’au prochain semis.
Les graines perdent rapidement leur pouvoir germinatif
si elles sont mal conservées.
Graines de soja bien vannées et bien triées
Auteurs : Kouamé Christophe, N’Gbesso Mako, Adako Moundiongui, Tahouo Odile Juin 2007
Comité de validation : O. Tahouo, J.Z. Kéli, G.B. Déa, M.B. Béninga, A. Konan, G.O. Ochou
Réalisation : Direction des programmes de recherche et de l’appui au développement -Direction des innovations et des systèmes d’information
CNRA, 01 BP 1740 Abidjan 01, Côte d’Ivoire - Tél. : (225) 23 47 24 24 - E-mail : [email protected]
CHAPITRE X : LE MANGUIER : Mangifera ŝndica (Anacardiacées)
X.2. BOTANIQUE
X.2.1. Description
X.2.1.1. Racine
44
X.2.1.2. Feuille
Ce sont les bourgeons apicaux qui donnent la panicule florale ; ils sont
parfois accompagnés de subapicaux. Le bourgeon, juste avant son
débourrement, ressemble à un bourgeon à bois, il est vert tendre, plus
volumineux et il est parfois difficile de le distinguer des bourgeons végétatifs.
Celui-là donne l'axe principal de la panicule florale qui se subdivise en
ramifications secondaires, éventuellement tertiaires, sur lesquelles
apparaissent les boutons floraux (les fleurs étant groupées par 3 en
glomérules serrés). Chaque bouton est porté par un court pédicelle avec
bractée. La longueur de la panicule florale varie suivant la variété ; elle peut
atteindre 0,40m et parfois plus.
Entre le début de l'ouverture du bourgeon et le plein épanouissement de la
panicule, il s'écoule de 3 à 4 semaines. Une panicule florale peut, suivant les
variétés, porter de 300 à 400 fleurs et l'ensemble de l'arbre 8 000 à 10 000
45
fleurs.
X.2.1.5. Fruit
46
ou peu ferme. L'endocarpe ou noyau est plus ou moins garni de fibres
extérieures qui peuvent pénétrer dans la chair ; celles-ci sont plus ou moins
nombreuses, dures et résistantes suivant les variétés.
Les mangues des bonnes variétés dégagent à maturité, une odeur agréable,
la chair est sucrée, très légèrement acidulée, la saveur varie suivant la
variété.
47
X.2.2. Poussées végétatives
X.3. VARIÉTÉS
48
X.4. ÉCOLOGIE
X.5. CULTURE
Le manguier peut être semé directement sur place, dans des trous préparés
à cet effet, deux mois à l'avance, mais l'utilisation de plants greffés est plus
recommandée.
L'obtention de plants greffés est plus délicate et nécessite, au moins 12 mois
de travaux.
X.5.1. Multiplication
X.5.1.1. Germoir
49
- Entretien = arrosage régulier
- Époque = à partir de juin
X.5.1.4. Greffage
X.5.2. Plantation
X.5.3. Entretiens
•
Pas de taille particulière : les entretiens se résument au sarclage (2 fois
par an), binage et paillage de l'assiette, et éventuellement arrosage et
traitement phytosanitaire. Fumure d'entretien : à apporter à l'aplomb
de l'arbre
• Fumure organique : 20 kg
• Fumure minérale : 45 g Azote, 50g Acide phosphorique, 40g Potasse
51
X.5.4. Maladies et ennemis
52
CENTRE NATIONAL DE
RECHERCHE AGRONOMIQUE
Bien cultiver
le papayer
en Côte d’Ivoire Fruits de plants hermaphrodites
A gauche variété Solo n°8, à droite variété Sunrise Solo 7212
Fruits de plant femelle de
variété Sunrise Solo 7212
Mise en place
Choix du terrain Dispositif et densité de plantation
On peut cultiver le papayer sur toute l’étendue du territoire La densité varie de 1666 à 2500 plants à l’hectare :
ivoirien. - 1666 plants à l’hectare en culture mécanisée, soit 3 m
Choisir les sols légers, profonds, drainant bien et riches en entre les lignes et de 2 m entre les plants sur la ligne ;
matière organique. - généralement, 2500 plants à l’hectare, soit des écarte-
ments de 2 m sur 2 m;
Eviter les sols trop argileux ou trop sableux.
- pour la Sunrise Solo 7212, 2000 plants/ha, soit des
Dans une zone exposée au vent, s’assurer de la présence écartemens de 2 m sur 2,5 m, sont recommandés.
d’un système de brise-vent autour de la plantation. Les plantations en quinconce permettent une meilleure
occupation du terrain.
Préparation du terrain Plantation
Défricher le terrain, regrouper la masse végétale en Au Nord, planter entre novembre et février.
plusieurs tas et la brûler.
Au Sud, planter de préférence de mars à mi-mai et d'août
Labourer le sol, au moins trois mois avant la plantation, à à septembre.
une profondeur de 25 à 30 cm puis niveler. Ouvrir, à la dimension des sachets, les trous rebouchés.
Faire des trous de 50 cm x 50cm x 50 cm. Couper le fond du sac, fendre le sac longitudinalement à
Mélanger la terre avec 10 à 20 kg de fumier, 250 g de la machette et placer la motte verticalement dans le trou
phosphate tricalcique et 500 g de dolomie. de plantation.
Veiller à ce que le collet soit au niveau de la surface du
Reboucher les trous avec le mélange obtenu en faisant sol. Ramener la terre autour de la motte et tasser.
une légère butte. Cette butte sera aplatie au moment de la
Arroser régulièrement.
plantation.
Entretien de la plantation
Irrigation
L’excès ou le déficit d’eau entraîne de graves perturbations
sur la plante et en particulier sur la floraison. Le paillage
permet de limiter l’évaporation.
La quantité d’eau à apporter dépend du climat. Apporter
Jeunes plants après plantation et avant démariage
- au Sud, durant les grande et petite saisons sèches, deux
fois par semaine, 12 à 18 mm d’eau par aspersion en 2 à 3 heures. Fertilisation
- à Korhogo, en saison sèche, deux fois par semaine, 20 L’engrais est apporté tous les deux mois.
à 30 mm d’eau par aspersion en 2 à 3 heures.
Le tableau 2 indique les quantités d’engrais conseillées
Ces quantités d'eau peuvent aussi être apportées à la sur- en fonction des zones.
face du sol au pied des plantes par micro-jet ou goutte à
goutte, pendant la même durée.
Tableau 2 : Préconisations de fumure (en gramme par pied)
en zone Nord en zone forestière Sud
Sulfate Phosphate Urée Sulfate Phosphate
Age(mois) Urée de K Dolomie Borax Age(mois) de K Dolomie Borax
tricalcique tricalcique
1 50 1 50
3 100 100 2 50 50
5 125 125 200 10 4 100 100 10
7 150 150 100 10 6 100 100 100 10
9 150 150 200 10 8 100 100 100 10
11 150 150 100 10 10 150 150 100 100 10
13 150 150 200 10 12 150 150 100 10
15 150 150 100 10 14 150 150 100 10
17 150 150 200 10 16 150 150 100 10
19 150 150 100 10 18 150 150 100 10
21 150 150 200 10 20 150 150 100 100 10
etc… jusqu’à la fin de la culture etc… jusqu’à la fin de la culture
Bien cultiver le papayer en Côte d’Ivoire
Symptômes
Protection de la culture d’anthracnose
sur le fruit Symptômes de PRSV sur feuille et fruit
Le papayer est très sensible à la toxicité des produits de traitement. De nombreux produits couramment employés sur les
autres cultures provoquent de graves brûlures de la plante.
Contre les maladies
L’humidité favorise le développement des maladies. Le tableau 3 indique les principales maladies et les méthodes de lutte.
Tableau 3 : Principales maladies et leurs méthodes de lutte
Stade de
Maladies Symptômes Lutte
développement
Epandre à l’arrosoir du Cryptonol (oxyquinoléine) à
Fonte de
Flétrissement rapide puis mort des plants Pépinière raison de 10 cm 3 par 20 litres d’eau pour 10 m2 de
semis
sachets accolés.
Pourriture du Tâches noires au niveau du collet puis mort de Après les premières Pulvériser à la base du tronc du métalaxyl (exemple
collet l’arbre floraisons Ridomil) plus de l'oxyde de cuivre
Pourritures brunes puis noires en forme de Au cours du Traiter avec des produits à base de manèbe,
Anthracnose
cratère sur les fruits mûrissement du fruit mancozèbe, benomyl ou difolatan.
Formations mycéliennes blanchâtres sur feuilles
Utiliser des produits à base de benomyl, thiophanate-
et fruits Pépinière et plant
Oïdium méthyl ou mancozèbe.
Nombreuses plages de décoloration sur les adulte
Le soufre est efficace mais toxique par temps chaud
feuilles.
Pythium Fanaison et mort des jeunes plants Pépinière Traiter au métalaxyl (Ridomil par exemple).
Coloration brune progressive du tronc et
Pépinière et plant Eviter l’excès d’eau à la base du tronc;
Phytophtora flétrissement des feuilles; cassure du tronc
adulte Traiter au métalaxyl (Ridomil par exemple).
devenu fragile .
Eliminer et brûler rapidement et systématiquement
Déformation et décoloration des feuilles et nervures les plants atteints;
Tous les stades; Eviter de blesser les plants sains avec le matériel
Papaya Rabougrissement et déformation des jeunes
La virose, une fois contaminé;
Ringspot rameaux en pépinière et sur plants adultes;
déclarée, s’étend Ne pas cultiver le papayer dans les zones où la
Virus Les fruits montrent sur l’épiderme des cercles
très rapidement à virose subsiste à l’état endémique;
(PRSV) au contour foncé et à l’intérieur clair;
toute la plantation. Eliminer les vecteurs (pucerons genre Aphis,
Production limitée à 4-6 mois. mouches blanches, thrips);
Variétés tolérantes
Renflement des racines Utiliser un substrat sain en pépinière
Galles des racines Pépinière Pratiquer la rotation culturale
Nématodes Balaies de sorcières Implantation du Désinfecter le sol deux mois avant la plantation avec
Plants chétifs, ralentissement de la croissance, verger du terbufos (Control par exemple) ou du cadusafos
feuilles vert pâles et fruits de petite taille (Rugby par exemple)
Bien cultiver le papayer en Côte d’Ivoire
57
Pomelo, bigaradier, kumquat, lime sont également utilisés en
confiserie, confiturerie, parfumerie…
XI.1.4. Sous-produits
XI.2. BOTANIQUE
59
fruits sont vivement colorés en orange, rouge ou jaune.
Les Mandariniers (Citrus reticulata BL), sont des petits arbres plus
60
ou moins épineux, à feuilles étroitement à largement lancéolées.
Leurs fruits globuleux souvent aplatis aux deux pôles, ont une
peau fine, non adhérente, de couleur orange ou rouge. La chair
sucrée, habituellement bien parfumée, est très appréciée. Les
pépins se particularisent par la couleur verte des embryons.
XI.4. ÉCOLOGIE
Besoins en eau : 120 mm par mois représente une quantité d'eau au-
61
dessous de laquelle la culture des agrumes exige le recours à l'irrigation
Mais il faut aussi tenir compte de la répartition des chutes de pluies, de
leur intensité aux différentes saisons. Quand une nappe d'eau se trouve
en permanence proche des racines, les orangers peuvent satisfaire
leurs besoins en eau sans irrigation.
XI.5. CULTURE
XI.5.1. Multiplication
" Époque de greffage : l'essentiel est que le sujet soit en pleine sève :
- Nécessité d'irriguer avant d'effectuer le greffage pour provoquer un
mouvement de sève qui facilitera le décollement de l'écorce.
64
" Prélèvement des greffes :
- Huit jours avant le greffage, élaguer les branches latérales, enlever les
épines, la cime est conservée intacte
- Irriguer
- Inciser le sujet à 25 - 30 cm du collet, sur une partie lisse, par deux
traits de greffoir, l'un vertical, l'autre horizontal, donnant à l'entaille la
forme d'un T.
- L'écusson aura 2,5 à 3 cm de long et peut se lever en faisant passer la
lame du greffoir sous l'écorce pour détacher l'œil
- Exécuter la greffe
XI.6. Plantation
- Préparation du sol :
- Époque :
66
- Densité : trous disposés en lignes :
- Irrigation :
" Veiller à ce que l'arbre ne manque pas d'eau au cours des périodes
critiques : floraison, nouaison, développement des pousses et
croissance finale des fruits
" L'irrigation peut-être donnée par submersion, par infiltration ou par
aspersion.
XI.7. Entretiens
Taille :
67
XI.7. Récolte et rendement :
68
SUJET I DE FRUITS ET AGRUMES
EXERCICE I
Mlle Sarah souhaite mettre en place un verger de mangue dans la région de Korhogo.
4. Après 10 ans de culture, Mlle Sarah constate que sa plantation est plus productive que celle
de son amie Gaëlle qui est à Toumodi. Elle s’interroge alors sur le sexe du manguier ainsi que
le facteur qui est à la base de ce phénomène. Aidez-lui à trouver une explication à cette
inquiétude.
5. Ne connaissant pas la les différentes variétés de mangues ainsi que la technique culturale, M.
Yao s’adresse à un spécialiste. Après avoir énumérez les différentes variétés, laquelle
préconisez-vous à Mlle Sarah. Donnez-lui la technique culturale.
6. Au cours de la culture, Mlle Sarah constate un feutrage blanc sur les jeunes pousses et les
panicules florales ainsi que des taches noires sur les feuilles et les fruits.
EXERCICE II
Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en agronomie tropicale, Monsieur Kanga décide
de mettre en place une plantation de pamplemoussier dans le département de Daoukro
6. Un an après le planting, Modeste constate des anomalies dans son champ. Des échantillons
prélevés sur les arbres malades et analysés ont montré qu’il s’agit du « virus de la Tristeza ».
Enumérez les symptômes liés à l’attaque de ce virus ainsi que la méthode de lutte.
SUJET II DE FRUITS ET AGRUMES
EXERCICE I
2. Pourquoi, dit-on que le calice et la corolle sont des pièces stériles alors que l’androcée et le
gynécée constituent les pièces fertiles ?
4. Citez et représentez les différentes sexualités susceptibles d’exister chez les plantes à fruits.
Figure : …………………………………..
EXERCICE II
Une coopérative agricole « AUBIN » située dans le département de Korhogo souhaite faire la
culture de la papaye. Mais les membres de la coopérative se posent certaines questions afin
d’être rassuré qu’ils ont fait un bon choix. Pour cela, elle vous sollicite en tant que expert. Les
questions suivantes vous sont posées.
4. Quelles sont les différentes variétés de papayer cultivées en Côte d’Ivoire et leurs
caractéristiques ?
7. Donnez dans un tableau les différentes maladies qui peuvent attaquer le papayer, les
symptômes et la méthode de lutte liés à chacune de ces maladies et le stade auquel le papayer
est vulnérable.
8. Après avoir acquis une certaine expérience, la coopérative « AUBIN » souhaite associer à la
culture du papayer, celle de l’arachide.
5-Après avoir définie la latitude et l’altitude, expliquez clairement comment ils influencent le
cycle des plantes à fruits.
Exercice II
Après avoir reçu un terrain d’une superficie de deux hectares de son père qui vit à Bayota,
Mlle Coulibaly souhaite mettre en place une plantation d’avocatiers. Pour cela elle s’adresse à
vous pour plus d’informations.
3-Donnez-lui les différentes races d’avocatier qui existent ainsi que leurs caractéristiques.
4-Laquelle des races pouvez-vous préconiser à Mlle Coulibaly ? Justifiez votre réponse.
5-Mlle Coulibaly souhaite que vous l’aidiez pour la mise en place de sa pépinière. Pour cela
elle souhaite que vous lui expliquiez de façon claire l’utilité de la pépinière ainsi que les
différentes étapes.
7-Après plantation, Mlle. Coulibaly décide de faire un apport d’engrais. Elle se rend au
marché et achète un engrais de formulation 10-18-18 et de l’urée à 46% d’azote alors qu’il lui
fallait apporter une fumure de 90-40-30 ?
b-Quelles sont les quantités de l’engrais disponible (10-18-18 et de l’urée dosée à 46%) doit-
elle apporter sachant qu’elle devrait apporter l’engrais 90-40-30 ?
SUJET II : FRUITS ET AGRUMES
OPTION : PRODUCTION VEGETALE
DUREE : 02 HEURES
Exercice I
1-Définissez les mots « fruit, agrume, sécurité alimentaire, souveraineté alimentaire, plante
monocarpique, plante polycarpique, angiosperme, grain, graine, variété, cultivar.
4-Après avoir définie la latitude et l’altitude, expliquez clairement comment ils influencent le
cycle des plantes à fruits.
5-Définissez les différents types de sexualités qui existent chez les plantes et représentez-les.
Exercice II
Mlle Elisabeth souhaite mettre en place une plantation de manguier. Son père lui offre un terrain
d’une superficie de 50 hectares.
4-Elisabeth décide de désherber son terrain. Combien lui coûtera le désherbage sachant que le
m2 coûte 225FCFA.
5-Après préparation du terrain, Elisabeth se rend au CNRA pour l’achat de des plants. Elle
choisit la varieté « Kent » dont le pied coûte 300FCFA.
7-Citez et décrivez les ravageurs et maladies qui peuvent attaquer ses plants.
FRUITS ET AGRUMES+
EXERCICE I
EXERCICE II
Une coopérative agricole « AUBIN » située dans le département de Korhogo souhaite faire la
culture de la papaye. Mais les membres de la coopérative ignorent la plante et son
environnement. Pour cela, elle vous sollicite en tant qu’expert. Les questions suivantes vous
sont posées.
1. Quelle est l’importance économique de la papaye ?
2. Quelles sont les conditions de culture du papayer ?
3. La papaye peut-elle s’adapter au climat du nord ? Justifiez votre réponse.
4. Quelles sont les différentes variétés de papayer cultivées en Côte d’Ivoire et leurs
caractéristiques ?
5. Sachant que la production de la coopérative sera destinée à l’exportation, quels conseils
pouvez-vous donnez aux paysans lors du démariage ?
6. Quelles sont les critères de qualité pour faciliter l’exportation de la production ?
7. Donnez la technique culturale du papayer aux paysans.
7. Donnez dans un tableau les différentes maladies qui peuvent attaquer le papayer, les
symptômes et la méthode de lutte liés à chacune de ces maladies et le stade auquel le papayer
est vulnérable.
8. Après avoir acquis une certaine expérience, la coopérative « AUBIN » souhaite associer à la
culture du papayer, celle de l’arachide.
8.1. Une telle association est-elle possible ? Pourquoi ?
8.2. Donnez-lui la technique culturale de l’arachide.