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Cours d’Ouvrages d’Art ENIG

CHOIX D'UN TYPE D'OVRAGE

1. Introduction :

Le but de ce chapitre n’est pas de formuler des recettes permettant le choit de la structure.
Il n’évoque que les principes de conception d’un ouvrage qu’il convient de respecter pour
définir le domaine des solutions possibles, sachant que, bien entendu, le choix est souvent
multiple.

2. Classification des ouvrages en ouvrages courants types, ouvrages courants


non types et ouvrages non courant.
Les critères rappelés synthétiquement dans le tableau (2.1) sont des éléments d’appréciation
permettant de classer les ouvrages dans l’une des trois catégories. Cette liste ne saurait être
exhaustive.
Rappelons que le classement définitif entre ouvrages courants ou non courants résulte de l’avis
de l’IGOA (Inspection Générale Ouvrage d’Art) au stade de l’APS (Avant Projet sommaire).

2.1. Ouvrage courant type

Il s’agit d’un ouvrage associé à un programme de pont type déchargeant le bureau d’études
de la modélisation et d’une grande partie de la vérification de l’ouvrage. Les limites d’emploi
du programme (caractéristiques de l’ouvrage, mode de construction, etc.…) sont précisées dans
les guides du SETRA.

2.2. Ouvrage courant non type


Il s’agit d’un ouvrage dont les caractéristiques sont courantes selon les critères de la
circulaire mais qui ne correspondent pas à celles d’un ouvrage type (hors domaine d’emploi des
programmes ou structures non type) et nécessitent une modélisation complète, donc des études
plus lourdes.

2.3. Ouvrage non courant


Il s’agit d’un ouvrage dont l’une au moins des caractéristiques dépasse les seuils ou ne
respecte pas les critères définis explicitement par (2.2).

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Type d’ouvrage Ouvrages courants Ouvrages non courants


Ouvrages types Ouvrages non types
 ouvrages préfabriqués partiellement ou
totalement
 coulés sur cintres  Biais important
Cadres et portiques de type  biais modéré  Ouvrages ripés, foncées ou poussés  Biais très important
PIFO, PICFouPOD  faible épaisseur de remblai sur la traverse  Traverse précontrainte  Ouvrages sous fort remblai
 Piédroits en palplanches multi alvéoles
sauf POD
 POD encastré sur appui central
Ponts dalles en béton armé de type  Coulés sur cintres en une phase  Ouvrages à plusieurs courbures  Forme complexe (en Y par exp)
PSIDA  Biais et courbure modérés  Ouvrages de largeurs fortement variable  Phasage de construction
 Appuis simples  Biais ou courbure prononcés
Ponts dalles en béton précontraint de  Coulés sur cintres en une phase  Ouvrages à plusieurs courbures  Forme complexe (en Y par exp)
type PSIDP, PSIDN  Biais et courbure modérés  Ouvrages de largeurs fortement variables  Phasage longitudinal ou transversal
 Appuis simples  Biais ou courbure prononcés dalles poussées
Ponts à béquilles en béton armé ou  Sans objet  Coulés sur cintre en une seule phase  Phasage longitudinal ou transversal
précontraint PSBQ  Biais et courbures modérés  Fondations profondes
 Bon sol
Ponts à poutres de type PRAD  Ouvrages isostatiques ou continus  Ouvrages sans entretoises ou sans chaînage
 Biais et courbures modérés  Ouvrages de largeur fortement variable
 Appuis simples  Hourdis préfabriqué
 Biais ou courbure prononcés
Ponts à poutres de type VIPP  Ouvrages isostatiques  Ouvrages sans entretoises
 Biais et courbures modérés  Ouvrages continus
 Appuis simples  Hourdis préfabriqué
 Biais ou courbure prononcés
Ponts à poutrelles enrobées,  Ouvrages isostatiques ou continus
PSIPAP  Biais et courbures modérés
 Appuis simples
Ouvrages mixtes  Sans objet  bipoutres  multipoutres
Ouvrages voûtés minces  simple arche  simple arche de moyenne ouverture  grande ouverture
 ouverture modeste  multi arche de petite ouverture  forte épaisseur du remblai
 faible remblai  remblai modéré
Tableau 2-1

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2.4. Définition des ouvrages d’art non courants


2.4.1. D’une part les ouvrages répondant aux caractéristiques suivantes :

 les ponts possédant au moins une travée de 40 m de portée


 les ponts dont la surface totale et l’un des tabliers, dépasse 1200 m²
 les murs de soutènement de plus de 9 m de hauteur
 les tranchées couvertes ou semi couvertes de plus de 300 m de longueur
 les tunnels creusées ou immergées
 les ponts mobiles et les ponts canaux

2.4.2. D’autre part, tous les ouvrages ne dépassant pas les seuils précédents, mais dont la
conception présente des difficultés particulières comme par exemple :

 celles provenant des terrains (fondations difficiles, remblais ou tranchées de


grande hauteur, risque de glissement…)
 celles sortant des conditions d’emploi classiques (grandes buses métalliques
d’ouverture supérieure à 8m, voûtes en béton d’ouverture intérieure
supérieure à 9m ou dont la couverture du remblai est inférieure à 1/8ème de
l’ouverture intérieure, utilisation d’un dispositif ayant pour but de limiter la
charge de l’ouvrage,…)
 celles liées à des modifications de solutions types résultant de la géométrie
du tracée ou des recherches architecturales (pont très biais ou à courbures
prononcée,…)
 celles dues à l’emploi de techniques non codifiées et n’ayant pas fait l’objet
d’un avis technique du SETRA (procédés de soutènement spéciaux,…)
 celles dues au caractère innovant de la technique ou du procédé.

Remarque :
La définition des ouvrages courants se déduit par complémentarité de celles des ouvrages non
courant.

3. Principes de choix de la structure

3.1. Portée déterminante

Le critère principal permettant de définir le domaine d’emploi des différents ponts est la
portée déterminante, c’est à dire la plus grande portée entre appuis consécutifs. Mais il est
évident que d’autres critères interviennent dans le choix comme les possibilités de construction,
les caractéristiques géométriques en plan, la largeur du tablier, la hauteur disponible, la nature
des terrains de fondation et le coût.

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Remarque :
En général, lorsque les fondations sont faciles à exécutées, notamment quand on se trouve
en site terrestre où l’on peut accéder commodément, il y a des avantages à choisir des portées
petites ou moyennes. Inversement, lorsque les fondations sont difficiles à exécuter, ou s’il faut
fonder à grande profondeur il y a intérêt à réduire le nombre des appuis et donc à augmenter les
portées.

Prix
Prix total

Prix du tablier prix des appuis

Portées optimales portées

Figure 2.1: Variation du prix en fonction de la travée

Un autre élément d’appréciation dans le choix d’un type d’ouvrage est son mode de
fonctionnement et son aptitude à résister aux efforts exceptionnels et accidentels tels que des
chocs de véhicules hors gabarit, qui conduisent à préférer les structures plus rustiques et plus
monolithiques. Par exemple, le premier passage supérieur situé après l’entrée d’un échangeur
quelconque sera préférentiellement un pont dalle et servira d’écrêter pour les véhicules hors
gabarit.
Du point de vue de la structure, les éléments principaux de choix du projeteur consistent à
définir le nombre de travées, leurs longueurs, le balancement des travées, l’élancement du
tablier, de définir le type de structure, tant longitudinalement que transversalement en se basent
sur les domaines d’emploi usuels des structures.

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3.2. Choix du nombre de travées

Le choix du nombre de travées vise à optimiser le coût de réalisation du tablier et des appuis.
Plus il y a des appuis intermédiaires, plus on diminue la portée déterminante et donc le coût du
tablier, mais on augmente bien entendu le coût du poste appuis. Il faut cependant respecter les
contraintes d’implantation des piles et la hauteur disponible pour le tablier entre le profil en
long du pont et les gabarits. En effet, pour une structure donnée, plus la portée déterminante est
importante et plus l’épaisseur du tablier augmente. Le choix du nombre de travées peut
également être décidé pour des questions d’aspect.

3.3. Distribution des travées

La distribution des travées est régie par la combinaison des contraintes d’implantation des
appuis, du fonctionnement mécanique du tablier, de l’esthétique de l’ensemble et de l’économie
de chaque solution.

Pour les ouvrages constitués de travées indépendantes multiples, on cherche à réaliser des
portées égales de façon à s’orienter vers un processus de construction plus industriel car
répétitif et souvent plus économique. Il s’agit essentiellement des ouvrages à poutres
préfabriquées en béton précontraint par pré-tension (PRAD) ou pour des portées plus grandes
par pos-tension (VIPP). Ces solutions permettent une bonne standardisation grâce à la
préfabrication des poutres identiques.

Pour les structures continues (travées continues) de hauteur constante, d’un point de vue
purement mécanique et économique, on se force aussi de réaliser des travées intermédiaires
sensiblement identiques, appelées travées courantes, afin d’homogénéiser les efforts tout le long
de l’ouvrage. Les travées de rive sont en générale plus courtes que les travées intermédiaires
puisque l’on ne bénéfice de la réduction d’efforts due la continuité sur appui que d (un seul coté
de la travée.

C’est pourquoi le balancement α de l’ouvrage (rapport entre la portée d’une travée de rive et
celle de la travée adjacente) est limité supérieurement à 0.8 environ.

Ce rapport α peut varier de 0.6 à 0.7 pour les tablier de hauteur variable ou bénéficiant d’un
effort de compression longitudinale par précontrainte pour les pont dalle de type PSIDP ou
PSIDN ou, au moins partiellement, par fonctionnement structurel comme dans le cas des pont à
béquilles de type PSBQ. Une liberté un peu plus grande est donnée aux ponts mixtes acier-
béton puisque la répartition des matières s’adapte plus aisément aux variations de sollicitations
sans pénaliser l’économie du projet.

Dans tous les cas, il convient de donner à la travée de rive une longueur suffisante pour éviter
les soulèvements d’appui sur culée lorsque les charges d’exploitation agissent sur la travée
adjacente. On retient alors une valeur minimale du balancement α de 0.55.

Lorsque divers impératifs conduisent à prévoir une travée de rive très courte, donc un rapport
α inférieur à 0.55, il est nécessaire de prendre des dispositions pour empêcher les soulèvements
d’appui d’extrémité. Il est alors possible de lester le tablier, de l’ancrer, d’avoir recours à du
béton léger ou de prévoir des appuis inversés.

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Dans tout les cas on évite d’avoir des réactions d’appui dont le ses s’inverse sous chargement
extrêmes au droit des culées. Un tel fonctionnement serait en effet préjudiciable à la pérennité
des appareils d’appui et des joints de chaussée (dont on connaît le coût important d’entretient).

D’une manière générale, deux cas de figure se présentent :

 lorsque la longueur totale du pont est fixée (implantation des culées), et si la


position des appuis intermédiaires est indifférente, on a intérêt à limiter la portée
déterminante dont dépendent directement les efforts et donc les quantités de
matière à mettre en œuvre. On retient alors un balancement voisin du maximum
pour la structure envisagée.

Figure 3.1.cas où la longueur du pont est fixée


Travées de rives relativement longues

 Au contraire, si la portée déterminée est fixée, par une contrainte de gabarit par
exemple, les travées de rive n’ont qu’un rôle d’équilibrage et d’accès à la travée
principale. On a alors intérêt à choisir un balancement minimal conduisant à des
travées de rive courtes et donc à une longueur total d’ouvrage plus réduite.

Figure 3.2 : cas où la portée déterminante du pont est fixée


(Travées de rives relativement courtes)

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Le choix du balancement peut également résulter de critères esthétiques en fonction des


particularités de la brèche ;

3.4. Elancement

On définit l’élancement comme le rapport entre la hauteur du tablier et la portée principale.


On distingue les élancements sur pile et à la clé lorsque le tablier est de hauteur variable.

Pour chaque type de structures, il existe un domaine d’élancement économique, issu de


l’expérience et susceptible d’évolution en fonction de la conjoncture économique des
caractéristiques des matériaux utilisés.

Ce paramètre permet donc de choisir une portée admissible pour une hauteur utile fixée ou
inversement de déterminer une épaisseur de tablier pour une portée donnée.

Les tableaux des pages 11 et 10 fournissent les élancements, balancements et gammes de


portée pour les ouvrages types. Ces éléments sont issus des guides spécifiques de conception du
SETRA, auxquels il convient de se reporter pour plus de détails (Cf. bibliographie) ;

3.5. Structure longitudinale :

Le fonctionnement mécanique de l’ouvrage intervient également dans sa conception. On peut


distinguer les cadres (PICF), les passages voûtés (PIV), ls portiques simples (PIPO ou portiques
mixtes aciers-béton) ou doubles (POD), les dalles ou poutres isostatiques et les dalles ou
poutres continues.

Parmi les paramètres intéressants on retient :

 l’utilisation d’une hypothèse du système pour réduire les efforts et par


conséquent les quantités de matière mises en œuvre (pont cadre, portique ou
poutre continue).

 la déformabilité du système pour s’adopter à d’éventuels mouvements de


fondation (tassement) sans préjudice » pour la structure, obtenue par des
structures minces, donc souples.

 la suppression des appareils d’appui et des joints de chaussée dans le cas des
ponts cadres et des portiques.

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3.6. Structure transversale :

Pour les ouvrages de faible portée, les gains de matière qui seraient permis par le choix d’une
section transversale performante du point de vue mécanique seraient limités et ne
compenseraient pas le coût de réalisation de formes complexes ; On préfère donc des formes
simples plus économiques, même si elles n’apparaissent pas optimales sur le plan mécanique.
Au fur et à mesure de l’augmentation de la portée, afin de ne pas être trop, pénalisé par les
charges permanentes, il faut choisir des structures plus légères, ou augmenter les
caractéristiques mécaniques de la section en concernant la matière sur les fibres extrêmes

On passe ainsi :

 des ponts en dalle rectangulaire, utilisés de façon classique jusqu’à des


portées d’une vingtaine de mètre (cadres et portiques en béton, ponts
à poutrelles enrobées, ponts dalles en béton armé).

 aux dalles à charges encorbellements et aux dalles nervurées permettant


d’atteindre des portées de 25 à 35 mètres (PSIDP).

 puis aux ponts à nervures, véritables poutres rectangulaires sous


chaussées, utilisés de façon classique pour des portées de 30 m à 50 m.

 et plus généralement aux ponts à poutres sous chaussées : en béton


précontrainte pour des portées de 30 m à 50 m (VIPP) et en ossature
mixte acier-béton pour des portées plus importantes encore.

Figure 3.3 Coupes transversales des ponts en béton

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C’est cette adaptation de la section transversale de l’ouvrage à sa portée déterminante qui


explique que la part due au poids propre dans les sollicitations totales de la section déterminante
reste comprise entre 40 % et 60 % pour tous les ouvrages de portée moyenne. Ainsi au fur et à
mesure de l’augmentation des portées, on recherche une section transversale à plus grande
inertie et on utilise des matériaux permettant de diminuer son poids propre.

Enfin, lorsque la hauteur disponible est insuffisante ou pour diminuer l’épaisseur du tablier,
il est possible d’avoir recours à des poutres latérales métalliques ou en béton. L’épaisseur utile
du tablier, c’est-à-dire celle comprise entre le profil en long et l’intrados du tablier se réduit
alors à l’épaisseur du complexe étanchéité-couche de roulement, du platelage ou de la dalle et
des structures secondaires (pièces de ponts ou poutres transversales) nécessaires au report des
charges sur les poutres latérales porteuses.

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4. Gammes de portées et élancements

4.1. Ouvrages construits sur cintres au sol

TYPE α
D'OUVRAGE GAMME DE PORTEE ELANCEMENT OBSERVATIONS
Min domaine Max sur pile à la clé
privilégié

Ouvrages en béton armé


- 2 à 10 m 12 m 1/32+0.125 Epaisseur du tablier
Cadre PICF
Portiques 8m 10 à 20 m 22 m 1/40+0.100 Epaisseur du tablier Travées
PIPO-POD peu
dissymétri-
ques
Pour POD
7m 8 à 15 m 15 m 1/20 Travée isostatique -
Pont dalle armé 7m 8 à 15 m 15 m 1/26 2 travées continues >0.6
PSIDA 6m 8 à 16 m 20 m 1/28 ≥3 travées continues 0.6 à 0.85

Ponts dalles précontraintes de types PSIDP


14 à 20 m 1/22 à1/25 Travée isostatique -
Dalles pleines 14 m 25 m 1/28 2 travées continues >0.6
1/33 ≥3 travées continues 0.6 à 0.85
Dalles à larges 18 à 25 m 1/22 à 1/25 Travée isostatique -
encorbelle- 15 m 30 m 1/25 2 travées continues >0.6
ments 1/28 ≥3 travées continues 0.6 à 0.85
Dalle pleine - 10 à 20 m 25 m 1/23 Surcoût 10 à 15 % 0.65 à 0.70
poussée *

Pont en dalle nervurée de hauteur constante (≥ 2 nervures)


Nervures larges - 25 à 30 m 35 m 1/25 2 travées continues 0.6 à 0.9
1/30 ≥3 travées continues
Nervures - 25 à 30 m 35 m 1/15 à 1/20 2 travées continues 0.6 à 0.9
étroites 1/17 à 1/22 ≥3 travées continues
Pont en dalle nervurée de hauteur variable (≥ 2 nervures)
Nervures larges - 35 à 45 m 50 m 1/20 1/30 2 travées continues 0.6 à 0.9
1/24 1/42 ≥3 travées continues
Nervures - 35 à 45 m 50 m 1/18 1/35 0.6 à 0.9
étroites
Pont à béquilles
Pont à béquilles - 20 à 40 m 50 m 1/23 à 1/33 à Trois travées portée 0.55 à 0.70
PSBQ 1/28 1/38 en tête de béquilles <0.6
avec contre-
béquilles

*il ne s’agit pas d’un pont courant

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4.2. Ouvrages à poutres préfabriquées

TYPE GAMME DE PORTEE ELANCEMENT α


D'OUVRAGE Poutre + hourdis Observation
Min Domaine Max
privilégié
PRAD 10 m 15 à 25 m 30 m 1/18 à 1/20 Travée isostatique portées
Pré-tension 1/23 à 1/25 travées continues égales si
possible
VIPP 1/16 à ortées
Post-tension 30 m 35 à45 m 50 m 1/18-1/20 égales si
possible

4.3. Ponts à structure métallique ou mixte

TYPE GAMME DE PORTEE ELANCEMENT α


D'OUVRAGE Métal seul Observation
Min Domaine Max Sur pile A la clé
privilégié
1/33(S275) Travées isostatiques
- 8 à 25 m 1/40(S355) Travées isostatiques
10 à 30 m 1/38(S275) travées continues 0.7 à 0.80
Poutrelles 1/45(S355) travées continues 0.7 à 0.80
enrobées

PSIPAP - < 28 m 1/38 Travées isostatiques


< 36 m 1/38 Travées continues 0.7 à 0.80
Tablier (1)
bipoutre 30 m 50 à 80 m 90 m 1/22 à 1/25 Travées isostatiques -
mixte
isostatique
Tablier 3 travées ou plus de
bipoutre 30 m 50 à 80 m 110m 1/28 hauteur constante 0.65 à 0.80
mixte continue
Tablier 1/25 1/25
bipoutre 30 m 50 à 80 m 110m à à hauteur variable 0.65 à 0.80
mixte continu 1/30 1/40

(1) À partir de 40m, ces ouvrages sont non courants.

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