MEF DK Chap2 2 Interpolation
MEF DK Chap2 2 Interpolation
MEF DK Chap2 2 Interpolation
Mars 2018
Chapitre II
1-Formulation Intégrale, 2-Approximation, Interpolation, 3-Discrétisation
Partie 2:
Approximation et Interpolation
Introduction à la méthode des éléments finis /K. Djeghaba / Dépt. de Génie Civil – Faculté des sciences de l’ingénieur
Université Badji Mokhtar-Annaba
I- Approximation du Champ de déplacement :
I-1- Introduction :
Comme cela a été vue précédemment, L'expression de W (P.T.V) nécessite donc la construction d'un
champ de déplacement cinématiquement admissible (CA) : continue et vérifiant les conditions aux
limites sur "Su"
u u(x, y, z)
Le champ de déplacement est représenté par :
{U(X)}= v = v(x, y, z)
w w(x, y, z)
défini sur le volume V
Dans la méthode des éléments finis (MEF), il s'agit de construire un champ de déplacement mais
approximé à partir de valeurs de ce champ de déplacement en des points choisis sur le volume V.
u(x, y, z)
En d'autres termes , le MEF consiste donc à :
u
défini sur le volume V, à seulement la connaissance de ses valeurs en "n" points appelés
nœuds tel que qu'au point "i" le déplacement est v i=1,n avec n nombre de points
w
restriction
P(x,y,z)
u(x, y, z)
i
u
1
y
#( , , ) = v(x, y, z) v $ = 1, &
2
w(x, y, z) w
x
z
ainsi :
( , , ) − − − − − −−→ ( , , ) = ( , , ) ! i=1,n
"
Remarque 1: Il apparait que dorénavant, les inconnus de notre problème seront les déplacements
aux nœuds (résolution d’un problème discret) et non plus les déplacement réel (résolution d’un
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champ réel ( , , ) . Il apparait donc, que les valeurs de ( , , ) convergeront d'autant
plus vers ( , , ) que l'interpolation est élevée, ce qui équivaut à un choix élevé du nombre de
nœuds.
Il s'agit d'exprimer le champ de déplacement sous la forme d'une combinaison linéaire de fonctions
Fi(x,y,z) connues et indépendantes (qui sont souvent des monômes). le choix de ces fonctions est
essentiel en éléments finis et détermine la qualité de l'élément construit.
celui ci s'écrira :
./
.(
( , , ) = '( ( , , ) ') ( , , ) … … … . … … . ', ( , , ) - . 0
.
.,
12 (3 , 4, 5) 16 (3, 4, 5) … … … . … … . 17 (3, 4, 5)
les constantes αi sont déterminer selon les conditions de l'élément et du choix de repère.
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4-1 Champs de déplacement des Eléments
finis pour les problèmes Unidimensionnels
U(x)
(1D)
U(x)
u1
4-1-1 Approximation lagrangienne (à partir
ui
des valeurs de la fonction à interpoler)
( )=
x1 xi xn
nous approximons cette fonction par un polynôme ( ) de degrés (n-1) composé de "n" monômes
i=1,n
1 )
8
………. ,9(
./
ainsi
.(
( ) = 1 )
8
………. ,9(
- . 0
.
.,9(
./
puisque en chaque "i" (i=1 à n) nous avons :
.(
( ) = = :1 ) 8 … … … . ,9( ; - . 0
.
.,9(
nous obtenons un système d'équation dont la résolution nous donne les valeurs des constantes αi
avec les valeurs de αi connues, on réécrit finalement ( ) en fonction des ui telle que :
en fonction des ui
,
( )= (( ) ( + )( ) ) +⋯+ ,( ) , => ( ).
?(
( )= . @
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Propriétés de la fonction de forme Ni
( )=
la fonction de forme Ni(x) est donc liée au ddl ui, ainsi et sachant que :
i=1,n
( ) = ( ( ( ). ( + ) ( ) ). ) + ⋯ + BC (3C ). DC + ⋯ , ( , ). =
qui s'écrit aussi en fonctions de Ni :
,
BC (3C ) = 2
ceci implique donc que BE F3E G = H , E = 2, 7 (IJDK E = C)M
∑7C?2 BC (3 ) = 2
- 1er Méthode
De manière générale et comme on vient de le voir, il suffit pour trouver les Ni , de résoudre le
système composé du polynôme évalué aux "n" points xi
./
ainsi, en chaque "i"
.(
( ) = 1 )
8
………. ,9(
- . 0 =
.
i=1,n
.,9(
finalement d'en tirer le Ni par identification tel que :
,
( )=> ( ).
?(
- 2eme Méthode
Dans le cas 1, les fonctions de formes Ni pour un nombre de points donnée "i" peut être effectué
simplement et directement en utilisant le polynôme de Lagrange tel que
,
−
( )= N
O
− O
O?(,, (O P )
- 3eme Méthode :
une troisième méthode permet de trouver les Ni en sachant que puisque ( ) est de degrés (n-1)
avec "n" points d'interpolation, cette approximation est donc capable d'approximer de façon exacte
tous les polynômes de degrés inferieur ou égal à (≤) (n-1).
ainsi soit le polynôme de degrés "k" ---> xk avec k=[0, n-1] , si Ni sont les fonctions d'interpolation,
alors on peut écrire que :
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,
> ( ). R
= R
?(
ou plus détaillé :
W = 0 → (( ). + )( ). + ⋯+ ( ). +⋯ ,( ). = =1
/ / / / /
V ( ) ,
T W = 1 → ( ( ). + ) ( ). + ⋯+ ( ). +⋯ , ( ). = =
( ( ( ( (
M
( ) ,
U ……………………………………………………………………………..
T
SW = & − 1 → ( ( ). (,9( + ) ( ). ),9( + ⋯ + ( ). ,9( + ⋯ , ( ). ,,9( = ,9(
1 1 ... 1 (( ) 1
[ ... ^V )a V a
)(
Z ( )
) ]
,
T T T T
… 8( )
) ) )
Z ( ) ) ] =
Z … … … … ]U U
… …
.
Z ,9( … ]T T̀ T T̀
S ,9( _
,9(
Y ( ) , \S
,9(
, ( )_
soit l'élément de barre à 2 nœuds placé dans le système d'axe "x", nous cherchons ses fonctions de
formes ?.
u1 1 u(x)= ? 2 u2
L
x1=0 x2=L
puisque l'élément de barre à 2 nœuds et 2 ddl au total , le polynôme sera composé de 2 monômes:
./
( ) = 1 b. c = ./ + .( .
(
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d& = ( = 0 → ( ) = ( = ./
d& = ) = e → ( ) = ) = ./ + .( e
ce qui donne
−
./ = ( df .( =
) (
e
−
( ) = + . = (( ) + )( )
) (
(
e ( )
(( ) = 1 − ; )( )=
e e
( ) = (( ) )( )
)
− −
)( )= N = =
O (
)− O )− ( e
O?(,) (O P))
B2 (3) + B6 (3) = 2
∑)?( ( ). (
(( ). (
( + ) ( ). )( = (
=
B6 (3). h = 3
pour k=1 >> =
1 1 (( ) 1
i jk l=b c
0 e )( )
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la résolution de ce système nous donne :
(( ) = 1 − ; )( )=
e e
L
x1=0 x2=L
xi
N1(xi)
1
N1(x)=1-x/L
0
N2(xi) 1
N2(x)=x/L
0
xi
Application à l'élément barre à 3 nœuds :
soit l'élément de barre à 3 nœuds placé dans le système d'axe "x", nous cherchons ses fonctions de
formes ? u(xi)= N1(xi)u1+ N2(xi)u2
u(x)= ?
1 u1 2 u2 3 u3
L/2 L/2
x1=-L/2 x2=0 x3=L/2
e e e
d& = = − → ( ) = = ./ + .( . (− ) + .) . (− ))
(
2 (
2 2
d& = ) = 0 → ( ) = ) = ./
e e e
d& = = → ( ) = = ./ + .( . ( ) + .) . ( ))
8
2 8
2 2
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ce qui donne
− 2( −2 )+ 8)
./ = ) , .( = df .) =
8 ( (
e e)
− 2( −2 )+ 8)
( ) = + . + = (( ) . + )( ) . + 8( ) .
8 ( ( )
)
e e) ( ) 8
2 ) 4 ) 2 )
( ) = − + ; )( ) = 1 − ; 8( ) = +
(
e e) e) e e)
− − − −0 − e/2 2 )
8
(( ) = N = = = − + )
O ) 8
− (− ) −( )
p p
− − − 4 )
8
)( ) = N = = = 1 −
O ( 8 ) )
)− ) − ( ) − 0 − (− ) 0 − ( ) e)
p p
O 8
O?(,8 (O P)) ) )
− (− )
p
− − − −0 2 )
8
8( ) = N = = p = +
O ( ) )
8 − 8− ( 8− 0 − (− ) −0 e e)
p
O )
O?(,8 (O P8) ) )
∑8?( ( ). (
(( ). + ) ( ). )( + 8 ( ). 8( =
(
(
(
=
h h
pour k=1 >> =
B2 (3)(− ) + Bq (3)( ) = 3
6 6
∑8?( ( ). (
(( ). + ) ( ). )) + 8 ( ). 8) =
)
(
)
h h
pour k=1 >> =
B2 (3)(− )6 + Bq (3)( )6 = 36
6 6
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1 1 1
[ e e ^ (( ) 1
Z −( ) 0 ( )]
Z 2 2 ] ) ( ) =
Z e ) e )] 8( )
)
Y−(2) 0 ( ) \
2
1 1 1 9( 1
( ) [ e e ^ [0 −( ) 2/(e)) ^
1 Z e ] 1
(
Z −( ) 0 ( )]
)( ) = Z 2 2 ] = Z1 0 −4/(e)) ]
( ) Z e e ] ) Z 1 ] )
Y−(2) 0 ( )) \
Y0 ( ) 2/(e)) \
8 )
2 e
2 ) 4 ) 2 )
( ) = − + ; )( ) = 1 − ; 8( ) = +
(
e e) e) e e)
( ) = (( ) )( ) 8( )
u(x)= ?
1 u1 2 u2 3 u3
Représentation graphique des
fonction de Formes
L/2 L/2 x3=L/2
x1=-L/2 x2=0
xi
1
N1(xi)
1
0 0
2 )
(( )=− + )
e e
1
0 0
N2(xi)
10
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N3(x i)
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0 0
4 )
)( ) = 1−
e)
2 )
8( ) = +
e e)
4-1-2 Approximation Hermitienne :(à partir des valeurs de la fonction à interpoler et de sa 1er
dérivée)
nous notons par ! et svu les valeurs de cette fonction et de ses dérivées en "n" points d'abscisse
st
alors :
r( ) = !
wr( )
=!x
w
nous approximons donc cette fonction par un polynôme ry ( ) de degrés (2n-1) composé de "2n"
i=1,n
Application à l'élément Poutre en flexion à 2 nœuds :( pour simplifier, nous n'utiliserons que la 1er
méthode :résolution du polynôme)
flexion provoque un déplacement de flexion transversal r( ). Dans le cas de poutre avec effet de
soit un élément de poutre à 2 nœuds placé dans le système d'axe "x". le mode de déformation de
flexion dominant (poutre de bernoulli) et effet de cisaillement négligeable ( cas d'une hauteur faible
Ainsi, on peut considérer deux ddl en chaque nœuds de l'élément : le déplacement et la rotation, tel
que le vecteur déplacement nodale se présente comme :
11
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!(
V {! a !(
Tz | T
{ ( }(
@ = ! = !)
U )
Tz{! | T̀ })
S { )_
y
v1 v2 θ2
θ1
v(x)= ?
1 2 x
L
x1=0 x2=L
l'élément de poutre a 2 nœuds et 4 ddl au total (n=4) , le polynôme sera composé de 4 monômes: le
déplacement V(x) sera interpolé par ses 4 valeurs en 1 et 2 ( sa valeur et la valeur de sa dérivée)
./
.(
ry ( ) = 1 )
8
.) = ./ + .( + .) .
)
+ .8 8
.8
wry ( )
= .( + 2.) + 3.8 )
w
d& = ( = 0 → ry ( ( ) = ry (0) = !( = ./
d& = ) = e → ry ( ) ) = ry (e) = !) = ./ + .( e + .) e) + .8 e8
12
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qui s 'écrit sous la forme ry ( ) = (( ). !( + )( ). }( + 8( ). !) + ƒ( ). })
3 ) 2 8 2 ) 8 3 ) 2 8 ) 8
„!d… (( )=1− + 8 ; )( )= − + ) ; 8( )= − 8 ; ƒ( )=− +
e) e e e e) e e e)
ainsi la matrice des fonctions de forme de l'élément poutre en flexion à 2 nœuds est :
( ) = (( ) )( ) 8( ) ƒ( )
!(
}(
@ = ! finalement : ry ( ) = ( ). @
)
})
avec
v1 v2 θ2
θ1
3 )
2 8
(( )=1− + 8
v(x)= ?
e) e
x
1 2
x1=0 L x2=L
2 ) 8
xi
)( )= − + )
e e 1
N1(xi)
3 2
N2(xi)
) 8
8( )= − 8
e) e
N3(xi)
) 8
1
ƒ( )=− +
e e)
N4(xi)
ry ( ) = (( ). !( + ) ( ). }( + 8( ). !)
+ ƒ ( ). })
4-2 Eléments finis pour les problèmes Plans (Bidimensionnels (2D) ou à deux variables :
Introduction à la méthode des éléments finis /K. Djeghaba / Dépt. de Génie Civil –yFaculté
n des sciences de l’ingénieur
Université Badji Mokhtar-Annaba y1
i
yi
x1 xi xn
la fonction de champ de déplacement
( , )
Ainsi, soit à approximer pour un problème Plan
( , )=
nous approximons cette fonction par un polynôme y ( , ) composé de "n" monômes de la base
i=1,n
'( , ) = 1 ) ) 8 ) ) ……………………
1
Polynôme complet du 1 degré
x y eme
Polynôme complet du 2 degré
2 2
x xy y
Polynôme complet du 3eme degré 3
3 2 2
x xy xy y
4 4
x 3
xy xy
2 2
xy
3 y
5 4 3 2 2 3 4 5
x xy xy xy xy y
./
ainsi
V .( a
T .) T
y ( , ) = 1 )
)
8
)
…………
) 8 .
U
T . T̀
S.,9( _
./
.(
( , ) = y ( , )= = 1 )
)
8
)
)
8………… - . 0
.
.,9(
nous obtenons un système d'équation dont la résolution nous donne les valeurs des constantes αi
en fonction des ui
ce qui nous permet de réécrire finalement en fonction des ui l'approximation comme :
,
y( , ) = > ( , ).
?(
14
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Et donc d’en déduire les fonctions de formes : Ni(x,y)
( , ) = ( , ) @
Ou matriciellement comme :
(
V )
a
T T
T T
T T
( , ) = ( ) … … , df @ =
U
avec
T T̀
T T
T T
S ,_
Les méthodes de détermination des fonctions de formes restent les même que pour le cas 1D,
Nous nous limiterons dans la présentation à la 1ère méthode exposée (celle du polynôme de Lagrange
n’étant applicable qu’au cas 1D)
Les éléments utilisés généralement dans les problèmes Plans sont les éléments triangulaires (3 et 6
nœuds), rectangulaires (4 et 8 nœuds) Nous présentons dans ce qui suit le développement des
matrices des fonctions de Formes des deux éléments simple de membrane : le triangle à 3 nœuds et
le rectangle à 4 nœuds
( , )
repère global (x,y): y3
( , ) =k l
u3
!( , ) v1 v(x,y)
y1 u(x,y)
Le mode de déformation pour ce type d’élément est 1 u1
plan en traction/compression ou plus généralement
v2
noté élément de membrane (ou membranaire)
u2
y2
Les champs de déplacements selon x : u(x,y) et selon 2
y : v(x,y) seront interpolés avec les mêmes fonctions X1 X3 X2 (x)
(
( , ) = ( , ) = (( , ) )( , ) 8( , ) )
8
15
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le champ de déplacement selon y ! ( , ) s’écrit :
!(
! ( , ) = ( , ) ! = (( , ) )( , ) 8 ( , ) !)
!8
puisque la fonction u(x,y) est interpolée par 3 valeurs ui , nous prenons les trois premier monômes de
la base polynomiale en (x,y).
'( , ) = 1
./
.( = ./ + .( + .)
( , ) = 1
.)
Nous notons que dans ce cas l’interpolation est linéaire en x et y (le polynôme est complet
er
du 1 degré)
„ &†d { 1 b c → ( ( , () = ./ + .( + .) =
(
( ( (
(
„ &†d { 2 b c → ( ) , )) = ./ + .( + .) =
)
) ) )
)
„ &†d { 3 b c → ( 8 , 8) = ./ + .( + .) =
8
8 8 8
8
1 ( ( ./ (
‡ 1 ) ) ˆ .( = )
1 8 8 .) 8
./ 1 ( (
9(
(
.( = ‡1 ) )ˆ )
.) 1 8 8 8
1 9(
− − −
( ( 1 ) 8 8 ) ( 8 8 ( ( ) ) (
‡1 )ˆ = ‡ )− 8− − ˆ
∆
) 8 ( ( )
1 8 8 8− ) (− 8 )− (
1 ( ( 1 ( (
∆= {df ‡1 ) ) ˆ = Š1 ) )Š = ) 8 − 8 ) − ( 8 + 8 ( + ( ) − ) (
1 8 8 1 8 8
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Remarque : on peut démontrer que l’aire du triangle notée A est tel que : ‹ =
∆
)
Ainsi ;
1 ( (
9(
(
( , ) = 1 ‡1 ) )ˆ )
1 8 8 8
(
( , ) = (( , ) )( , ) 8( , ) )
8
Et donc :
1 ( (
9(
(( , ) )( , ) 8( , ) = 1 ‡1 ) )ˆ
1 8 8
− − −
1 ) 8 8 ) ( 8 8 ( ( ) ) (
(( , ) )( , ) 8 ( , ) = 1 ‡ )− 8− (− ˆ
2‹
8 ( )
8− ) (− 8 )− (
Finalement :
1
(( , )= ( − 8 )) + ( − 8) +( − ))
2‹ ) 8 ) 8
1
)( , )= ( − 8 () + ( − () +( − 8)
2‹ ( 8 8 (
1
8( , )= ( − ) () + ( − )) +( − ()
2‹ ( ) ( )
( , )
( , ) =k l= ( , ) @
!( , )
17
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(
V!( a
( , ) 0 ( , ) 0 ( , ) 0 T T
( , ) =Œ ( ) 8
• df @ = !)
0 (( , ) 0 )( , ) 0 8( , ) U )
T 8 T̀
S!8 _
v1
y1 u1
1
x4 x1 x3 x2 (x)
( , )
( , ) =k l
!( , )
Les champs de déplacements selon x : u(x,y) et selon y : v(x,y) seront interpolés avec les mêmes
fonctions. Ainsi
( , ) = ( , ) = (( , ) )( , ) 8( , ) ƒ( , ) )
8
ƒ
!(
!)
! ( , ) = ( , ) ! = (( , ) )( , ) 8( , ) ƒ( , ) !8
!ƒ
la fonction puisque u(x,y) est interpolée par 4 valeurs ui , nous prenons donc quatre monômes de la
base polynomiale.
Cependant dans ce cas le nombre de termes ne correspond pas dans la base à un polynôme complet.
18
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selon y) , alors que † sont quadratiques ce qui ne correspond pas a notre cas qui ne
) )
Il évident qu’il faut prendre le terme car il permet d’avoir une interpolation bilinéaire (selon x ou
Nous notons que dans ce cas l’interpolation est bilinéaire en x et y (le polynôme est incomplet du 2
degré)
„ &†d { 1 b c → ( ( , () = ./ + .( + .) ( + .8 ( ( =
(
( (
(
„ &†d { 2 b c → ( ) , )) = ./ + .( + .) ) + .8 ) ) =
)
) )
)
„ &†d { 3 b c → ( 8 , 8) = ./ + .( + .) 8 + .8 8 8 =
8
8 8
8
„ &†d { 4 b c → ( ƒ , ƒ) = ./ + .( + .) ƒ + .8 =
ƒ
ƒ ƒ ƒ ƒ
ƒ
1 ( ( ( ( ./ (
1 .
Ž • ( =
) ) ) ) )
1 8 8 8 8 .) 8
1 ƒ ƒ ƒ ƒ
.8 ƒ
./ 1 ( ( ( (
9(
(
.( 1
=Ž •
) ) ) ) )
.) 1 8 8 8 8 8
.8 1 ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ
avec
./ 1 ( ( ( (
9(
(
.( 1
( , ) = 1 .) = 1 Ž •
) ) ) ) )
1 8 8 8 8 8
.8 1 ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ
sachant que
( , )= ( , ) = (( , ) )( , ) 8( , ) ƒ( , ) )
8
ƒ
19
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ainsi
1 ( ( ( (
9(
1
(( , ) )( , ) 8( , ) ƒ( , ) = 1 Ž •
) ) ) )
1 8 8 8 8
1 ƒ ƒ ƒ ƒ
( , )
( , ) =k l= ( , ) @
!( , )
(
V !( a
T )T
T T
(( , ) 0 )( , ) 0 8( , ) 0 ƒ( , ) 0 !)
( , ) =Œ • df @ =
0 ( , ) 0 ( , ) 0 ( , ) 0 ƒ( , ) U 8
!
( ) 8
T 8 T̀
T ƒT
S ƒ_
Remarque :
On principe, on pourra continuer avec cette procédure et trouver les fonctions de formes de
n'importe quel élément. Mais il est claire qu'avec l'augmentation du nombre de nœuds et de ddl,
leurs expressions vont être très lourdes à manipuler s'ils sont définies dans un repère en
coordonnées cartésienne.
Dans la pratique en éléments finis, Il est plus intéressant de pouvoir opter pour une autre démarche
consistant à déterminer ces fonctions de formes dans des repères simples sans dimension définis
entre (-1 et +1) appelé repère en coordonnées paramétriques (ou intrinsèques ou naturelles). Une
transformation permettra de revenir vers les coordonnée dans le repère réel. L'élément ainsi
construit dans le repère paramétrique est appel élément de référence et l'élément dans le repère
orignal est appelé élément réel.
Cette manière de faire permet de construire les fonction de forme des éléments et donc de leurs
matrices de rigidités de manière simple et de revenir ensuite à l'élément réel par simple
transformation dans le repère réel.
Par ailleurs, ce dernier aspect présente un autre avantage consistant à permettre, lorsque la calcul de
la matrice de rigidité par une intégration formelle est impossible sur le domaine, d'opter pour une
méthode d'intégration numérique sur le domaine. ( tous ces aspect seront développés plus loin dans
le cours)
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............. en cours de redaction............
Eléments de références
Eléments isoparamétriques
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Introduction à la méthode des éléments finis /K. Djeghaba / Dépt. de Génie Civil – Faculté des sciences de l’ingénieur
Université Badji Mokhtar-Annaba