Procede 42 Soudage Par Friction
Procede 42 Soudage Par Friction
Procede 42 Soudage Par Friction
I. DÉFINITION DU PROCÉDÉ
En soudage par friction, les pièces de révolution sont serrées l’une contre
l’autre, l’une étant mise en rotation de sorte que le frottement engendre de la
chaleur à l’interface des deux pièces.
Quand la région du joint devient suffisamment plastique sous l’effet de
l’élévation de température, on arrête la rotation et on augmente la force axiale pour
forger et consolider le joint.
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PROCÉDÉ DE SOUDAGE
t1 + t2 = A/n, t3 = Bn + C
t1, t2 et t3 étant la durée des phases 1, 2 et 3 respectivement.
A, B et C étant des constantes.
n est la vitesse de rotation en tours par minute.
On montre expérimentalement que la quantité de chaleur totale engendrée en
soudage par friction est proportionnelle à la racine carrée de la pression appliquée, et
la vitesse n’influe pas sur la dissipation de l’énergie.
Le dégagement de la chaleur suit la variation du couple, atteignant un
maximum puis s’abaissant jusqu'à une valeur constante. Tous les autres paramètres
étant constants, une augmentation de la vitesse fait qu’on arrive au pic de la courbe
et au niveau stable qui suit. Il apparaît qu’une fois les conditions stables atteintes,
l’opération peut être achevée ; si l’on adopte ce critère, on constate que le soudage
est plus rapide quand la vitesse de rotation est élevée. Il y a aussi une diminution
significative du frottement et de la largeur de la zone chauffée.
Pour l’acier doux on choisit une vitesse circonférentielle de 75 à 150 m/mn qui
est indépendante du diamètre de la pièce à souder dans un domaine étendu.
C’est à la périphérie que le dégagement de chaleur est maximale, et il est nul
au centre ou il n’y a pas de mouvement relatif. La conduction égalise les
températures dans l’épaisseur de la soudure en cours de l’opération. Si l’arrêt est
prématuré, la région plastique est étroite et s’amincit vers le centre.
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PROCÉDÉ DE SOUDAGE
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PROCÉDÉ DE SOUDAGE
des ductilités différentes, il se peut que e plus mou se repartisse sur la surface de
l’autre, ce dernier n’étant que peu affecté. Ceci se produit lors du soudage de
l’aluminium avec acier inoxydable.
Dans le cas ou le métal est nettement plus plastique que l’autre à la
température de soudage, il convient d’augmenter le diamètre de la pièce
correspondante de façon à réduire la déformation de ce côté de l’interface.
Le procédé peut être réglé en fonction du temps ou en fonction du refoulement
des pièces. Cette dernière méthode apparaît plus sûre, en particulier pour les faibles
vitesses circonférentielles, les phases initiales de l’opération pouvant se dérouler à
des vitesses différentes suivant les conditions de surface du joint (rugosité, précision
de l’accostage).
Si l’on règle d’après le refoulement, le procédé n’est que peu sensible aux
conditions de surface du joint à condition que les faces à souder ne soient pas trop
oxydées.
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