1 - Introduction Générale Au Soudage

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Résumé EPG Module N° 1.

01
Yves Martin Introduction générale au soudage

Définition soudage : Opération réunissant 2 ou Paramètres opératoires caractéristiques des


plusieurs parties d’un assemblage, de manière à assurer principaux procédés de soudages :
la continuité entre les parties, par chauffage, par pression
ou les deux, avec ou sans métal d’apport. Soudage au gaz à la flamme :
Soudure de proche en proche : Quand on avance avec
le bain de fusion et qu’il se solidifie au fur et a mesure de Consommation de gaz : 0.03 à 3 [m3/h]
l’avancement. Taux de dépôt : 0.2 à 1 [kg/h]
Joint : espace séparant les 2 côtés de la pièce à Gamme d’épaisseur : 0.5 [mm] mini
assembler de géométrie variable. Type de joint : tous types incluant les joints
Cordon de soudure : c’est la zone fondue (ZF) de Position de soudage : toutes positions
l’assemblage soudé après exécution. Mise en œuvre/portabilité : aisée/excellente
Bain de fusion : c’est le volume porté à l’état liquide
pendant l’opération de soudage. Soudage à l’arc avec électrode enrobée :
Pénétration : c’est la cote P de pénétration du métal
fondu dans le métal de base. Gamme d’intensité : 60 à 300 [A]
Gamme de tension : 20 à 30 [V]
Quand les caractéristiques physico-chimiques des Taux de dépôt : 0.2 à 1,2 [kg/h]
métaux de base et d’apport sont similaire, on dit qu’ils Gamme d’épaisseur : 2 [mm] mini
sont homogènes, dans le cas contraire on dit hétérogène. Type de joint : tous types
Position de soudage : toutes positions (liées à
Position d’exécution des soudures : l’enrobage)
Mise en œuvre/portabilité : aisée/bonne

Soudage à l’arc sous flux en poudre :

Gamme d’intensité : 240 à 2000 [A]


Gamme de tension : 26 à 48 [V]
Taux de dépôt : 7 à 30 [kg/h]
Gamme d’épaisseur : 3 [mm] mini
Type de joint : bout à bout, angle
Position de soudage : à plat ou en corniche avec
Les types d’énergies de soudage peuvent être : dispositif de soutien de flux
- Réaction exothermique -Arcs électriques Mise en œuvre/portabilité :bonne/généralement aisée,
- Effet Joule - Frottement mais dépend du type
- Impacts d’électrons - Radiation d’équipement utilisé.

Pour obtenir une soudure par fusion, il est indispensable : Soudage à l’arc avec électrode en tungstène TIG :
• D’employer une source d’énergie à T° élevée pour
faire fondre le métal. Gamme d’intensité : 4 à 400 [A]
• De disposer d’un moyen approprié pouvant protéger le Gamme de tension : 5 à 30 [V]
métal de l’oxydation pendant et après sa fusion. Taux de dépôt : 0.2 à 0.6 [kg/h] dans le cas de
Nomenclature des principaux moyens de soudage. l’emploi d’un métal d’apport
• 111 Soudage à l’arc avec électrode enrobée. Gamme d’épaisseur : 0.1 à 6 [mm] en manuelle ;
• 114 Soudage à l’arc avec fil fourré toutes épaisseurs en auto.
• 121 Soudage à l’arc sous flux en poudre avec fil- Type de joint : tous types
électrode Position de soudage : toutes positions
• 131 Soudage MIG : à l’arc avec protection de gaz Mise en œuvre/portabilité : aisée/bonne
inerte
• 135 Soudage MAG : à l’arc avec protection de gaz Soudage à l’arc avec protection de gaz inerte ou
actif active :
• 141 Soudage TIG : soudage à l’arc en atmosphère
Gamme de U et I Gamme étendue,
inerte avec électrode en tungstène.
Taux de dépôt : 0.7 à 6 [kg/h] dans le cas de
• 311 Soudage oxyacétylénique
l’emploi d’un métal d’apport
• 76 Soudage par faisceaux d’électrons. Gamme d’épaisseur : 1 [mm]
• 91.. brasage fort… Type de joint : tous types
• 94.. brasage tendre… Position de soudage : toutes positions suivant le type
de transfert et le type de fil
Les procédés de soudages peuvent se classer selon le Mise en œuvre/portabilité : aisée/bonne
type de source d’énergie :
• thermo-chimique Soudage par faisceaux d’électrons :
• électro-chimique Gamme d’I et U : 10 à 500 [mA], 10 à 150 [kV]
• mécanique Gamme d’épaisseur : 10 à 150 [mm]
• de radiation Type de joint : bout à bout sans jeu
• thermique non spécifiée Position de soudage : suivant type d'équipement
Mise en œuvre/portabilité : aisée mais introduit dans une
chambre sous vide/poste fixe

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Résumé EPG Module N° 1.02
Yves Martin Soudage au chalumeau

Principe de la flamme oxy-combustible :

Comparaison de la flamme oxyacéthylènique (OA) avec


d’autres procédés de soudages :

Flamme
neutre

Flamme
carburante
Le chalumeau a donc une puissance spécifique faible, (C2H2 en
mais par rapport au autres gaz utilisés (propane, butane, excès)
etc..) c’est la flamme OA qui a la puissance spécifique la
plus élevée. Flamme
oxydante
Le chalumeau est utilisé pour : (O2 en excès)
• Soudage de tôles et tubes d’épaisseur < 6 [mm]
• Soudo-brasage
• Brasage
• Préchauffage
Température de flamme avec différents types de gaz :
• Découpage
• Chaudes de retrait Acétylène C2H2 3100°C A = 1.1
23%acétylène
L’acétylène (C2H2) :
Crylène 72% éthylène 2950°C a = 3.75
Stockage sous forme liquide : très instable
5% propylène
Stockage sous forme gazeuse : instable sous pression
Propane C3H8 2850°C a = 3.5
La solution est donc de le dissoudre dans de l’acétone
Méthane CH4 2800°C a = 1.8
Oxygène (O2) :
Ce stock sous forme liquide. Volume de comburant (O 2 )
Sécurité : Ne jamais graisser les parties mécaniques en Avec a=
contact avec l’oxygène. Volume de combustible

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Résumé EPG Module N° 1.03
Yves Martin Procédés spéciaux oxy-gaz combustible

Avant le soudage ou l'oxycoupage, le préchauffage sert à Avantages:


• Eviter la formation de structures défavorables • Economique, un simple chalumeau suffit
• Amoindrir les déformations dues aux contraintes • Matériel simple
résiduelles. • L'acier conserve à peu près ses caractéristiques
mécaniques et pour l'acier inox sa résistance à la
Moyens de chauffage: corrosion
• Brûleur de chauffe • Attention aux chaudes exécutées à très hautes
• Rampe de chauffe (de préchauffage) températures sur les aciers trempés et revenu…
• Résistance
• Matelas chauffant Inconvénients
• Impératif d'avoir un grand savoir faire (expérience)
Les actions pour mener à bien un préchauffage: • Augmentation du champ des contraintes résiduelles
Atteindre la température voulue et ceci dans le volume
voulu, et ceci sur la durée voulue… Décapage à la flamme:

Le vitesse de refroidissement est fonction de: But: sert à la préparation des surfaces en vue de leur
• La géométrie des pièces protection contre la corrosion atmosphérique.
• Le volume de métal et notamment l'épaisseur
• La température ext. Principe: la rouille et la calamine s'échauffent plus vite
• La circulation d'air à la surface de la tôle que le métal de base  la différence de dilatation entre la
• De la conductibilité thermique de la matière calamine-rouille et le métal de base  la calamine te la
rouille se désolidarisent du MB et s'écaille.
Mise en œuvre des procédés de préchauffage brûleur
et rampe de chauffe: Avantage:
L'efficacité de la chauffe dépend de la puissance • Mise en œuvre simple, et possible pour un très
spécifique de la flamme qui sert à comparer les gaz entre grand nb de cas classé comme délicats vis-à-vis
eux e que dépend elle-même de plusieurs facteurs: d'autres méthodes de décapage
• De la température initiale de combustion du gaz • Faible rugosité des surfaces décapées au
• Du pouvoir calorifique du gaz combustible chalumeau, sauf si décapage tardif.
• De la vitesse de déflagration • Déshumidification de la surface
• De la distance buse pièce • Le test post-opératoire est facile à mettre en œuvre
• De la forme du brûleur et infaillible
• De la vitesse d'avancement • Le procédé s'applique à des états de surfaces
• De la matière et de son épaisseur extrêmement variées, tôle anciennement revêtues
par exemple
Les gaz de préchauffage: • Procédé mécanisable
• Méthane
• Propane Le soudage aux gaz par pression:
• Tétrène
• Crylène Principe: 2 variantes:
• Acétylène – avantage: flamme réductrice • Le soudage aux gaz par pression à joint fermé: mise
• Gaz naturel en contact des pièces, chauffage local jusqu'à la
température de plastification de la matière (1200°C )
Chaude de retrait (ou redressage à la flamme) par un brûleur dont la forme épouse le contour des
pièces. Forte pression des 2 pièces, apparition d'un
But: redresser des structures métalliques ou des bourrelet. Interpénétration des atomes: diffusion
ensembles mécano soudés et chaudronnés
• Le soudage aux gaz par pression à joint ouvert: les
Principe: on exploite des contraintes résiduelles du cycle extrémités des pièces sont approchées l'une de
chauffage refroidissement l'autre (pas de contact), laissez la place d'insérer un
brûleur. Chauffage plus poussé que dans le cas
Matériel: un chalumeau, c'est l'épaisseur de la tôle qui précédant, ici jusqu'à la température de début de
détermine le diamètre de la buse à utiliser. Il ne faut aps fusion: soudage par fusion. Lorsque le métal
utiliser un brûleur de chauffe. commence à fondre on retire rapidement le brûleur
et on presse les 2 pièces l'une contre l'autre.
Mise en œuvre
Température de chauffe = paramètre principal elle est Avantages:
fonction de : • Procédé économique pour les fabrications de
• La nuance du matériau grandes séries
• L'état de livraison • Permet l'assemblage d'aciers de nuances
• La distance buse pièce différentes
• La vitesse d'avance • Cycle thermique relativement long: pas de risque de
• L'épaisseur, et plus largement le volume trempe
• La conductivité thermique
• Eventuellement le balayage Inconvénients:
• La nature du gaz combustible • Cycle thermique relativement long: grossissement
• Les débits des gaz de grains possible

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Résumé EPG Module N° 1.04
Yves Martin Rappels d’électricité et d’électronique

Origine de l’électricité : La valeur efficace permet de calculer directement la


puissance.
Un atome qui perd des électrons devient électro-positif.
Un atome qui récupère des électrons devient électro- Courant triphasé :
négatif. Suivant le montage (en étoile ou en triangle) des
différentes phases, la puissance n’est pas identique.
Principe :
Deux charges de signe contraire s’attirent Les condensateurs : Deux électrodes séparées par un
Deux charges de même signe se repoussent. isolant ou diélectrique.
Principe : Si l’on soumet un condensateur à une
Charge électrique : différence de potentiel U, il absorbe une quantité
-19
De l’électron : 1,602 10 coulombs d’électricité Q. Le rapport entre Q et U est la capacité C,
23
Nombre d’Avogadro : 6.022 10 dont l’unité est le Farad [F].

Quantité d’électricité, Intensité (I[A]) : Addition de condensateurs en parallèles :


Sens conventionnel du courant : du + au – Ctot = C1 + C2 + C3 + etc..
Sens du déplacement des électrons : du – au +
La mesure de l’intensité se fait à l’aide d’un ampèremètre Addition de condensateurs en série :
que l’on branche en série sur le circuit. 1 1 1
Ctot = + + + etc..
Différence de potentiel, tension (U[V]) : C1 C 2 C3
La mesure de la tension se fait à l’aide d’un voltmètre que
l’on branche en parallèle sur le circuit. Les transformateurs :
Rappel :
Formules : Avec U : tension
U 2 N1 N : nombre de spires
U = R⋅I Avec U : tension [V] = =m m : rapport de transformation
R : résistance [Ω] U1 N 2
P =U ⋅I I : Intensité [A]
Q : Quantité d’énergie [C]
Q = I ⋅t t : temps [h]

Résistance d’un conducteur :


Avec l longueur du conducteur [m]
l
R= ρ⋅ S section du conducteur [m2]
s ρ Résistivité électrique

ρCu à 30°C : 1,8 10 -8[Ωm]


ρAl à 30°C : 2,9 10 -8[Ωm]

Influence de la température :

ρ = ρ0°C (1+ αθ)

Quelques valeurs de ρ et α
Métal ρ à 0°C [ Ωm] α
Argent 1,5 10-8 0,0038
Cuivre 1,6 10-8 0,004
Aluminium 2,7 10-8 0,004
Fer 10 10-8 0,006
Tungstène 5,6 10-8 0,0045

Addition des résistances en série :


Rtot = R1 + R2 + R3 + etc..
Addition des résistances en parallèles :
1 1 1
Rtot = + + + etc..
R1 R2 R3

Courant alternatif :

U max I max
Sinusoïdale : U eff = et I eff =
2 2

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Résumé EPG Module N° 1.05
Yves Martin L’arc

Classification des procédés utilisant l’arc électrique : • Quand l’arc a été établi, l’arc se réamorce si
4 classes en fonction des modalités énergétiques : l’électrode a été chauffée suffisamment par le
• Arc + effet joule passage de l’intensité.
• Effet joule simple • Si l’intensité passant dans le diamètre d’électrode
• Effet par bombardement électronique est suffisant, alors l’arc se réamorce même si l’on
• Effet d’hystérésis électrique (matières plastiques) inverse les polarités.

6 groupes en soudage à l’arc regroupés en 2 genres.

• Arc direct (arc entre pièce et électrode)


• Arc indirect (arc entre deux électrodes)

Polarité, mode d’alimentation électrique :

Deux modes possibles suivant les procédés. Toutefois,


certains procédés ne peuvent fonctionner correctement
qu’avec un seul mode (par ex : MIG/MAG)

• Polarité directe (quand l’électrode est au -)


• Polarité indirect ou inverse Courbes U = f(l) pour différentes valeur de I

L’énergie électrique est dispersée autour de l’arc et seule


une partie sert réellement é fondre le métal.

Chaque procédé a un apport d’énergie à la pièce


différent !

La cathode émet les


électrons, lorsque
l'arc est établi, ceux-
ci entrent en collision
avec l’air qui s’ionise.

Courbes V = f(I) pour différentes longueurs d’arc


Température de l’arc :
• Les mesures par sondes sont à rejeter pour des
raisons théoriques et expérimentales (imprécision et
fusion des sondes)
• Les mesures spectroscopiques sont difficiles dans le
cas des arcs de soudure
• Les mesures par densité de la colonne gazeuse qui
sont f(T), pas applicable du au fine particules de
métal présent dans le gaz.
• Les mesures pyrométriques n’ont aucune valeur
absolue.
• La mesure la + précise est celle de la vitesse du son
dans la colonne d’arc elle-même fonction de la
température.

Les températures ainsi déterminées sont de 5000 [K] à


6000 [K].

Conclusion de l’étude expérimentale du rôle de la


cathode :
• La tension à vide V0 est fonction de la nature de la
cathode
• Une électrode chaude s’amorce mieux
• Il peut être avantageux pour l’amorçage d’amorcer à
l’aide de corps ionisants additifs
• Lorsque l’une des électrodes est un fil, il est
avantageux de lui faire jouer le rôle de cathode.
• L’arc demeure accroché à la cathode.

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Résumé EPG Module N° 1.06
Yves Martin Source de courant pour le soudage

Intensité et tension conventionnelles de soudage: En soudage MIG-MAG, on augmente I en augmentant la


vitesse du fil.
Ce qui peut faire varier la caractéristique d'un arc:
• Longueur d'arc Nota:
• Procédé de soudage Diode avec son sens de passage:
• Nature et diamètre de l'électrode
• Gaz de protection
• Nature de l'enrobage
Composants électroniques utilisés dans la soudure:
Par exemple pour deux gaz: • Diode
• Thyristor
• Transistor

Amorçage et stabilisation de l'arc électrique


• HF: favorise l'ionisation de l'arc, problème lié à la
haute fréquence
• Scratch start: contact électrode tôle, risque de
pollution
• Lift arc
Il y a donc une multitude de points de fonctionnement, on
• Arc pilote: arc pilote entre buse et électrode.
fixe donc deux variables: procédé et longueur d'arc
optimal.
Critère de choix:
Résultat. Faisceau de courbes plus réduit qu'autorise la
Caractéristiques l'assemblage à réaliser
définition de droites conventionnelles
• Nature, épaisseur des métaux
• Position de l'assemblage
• Niveau de qualité requis
• Conditionnent le choix des procédés et type ∅
produits d'apport
• Quelles sont les caractéristiques de la source à
adapter
Type de courant (CA,CC)
Plage d'intensité (en tenant compte du facteur
de marche)
SAEE: si I < 600[A] U=20 + 0.04 I Tension à vide U0 (si caractéristique plongeante)
I > 600[A] U=44 [V] Facteur de marche

TIG: si I < 600[A] U=10 + 0.04 I Conditions de travail


I > 600[A] U=34 [V] • Atelier
• Chantier
SAEE: si I < 600[A] U= 14 + 0.05 I • Conditionnent le choix du type de poste
I > 600[A] U=44 [V] Statique
Rotatif
Formes des caractéristiques externes statiques: • Autres facteurs
Coût
Trois type de caractéristiques: Polyvalence (pas toujours le bon choix)
• Plate ou tension constante, par ex:MIG
• Plongeante ou courant constant par ex: SAEE, TIG
• Verticale, par ex: TIG

Caractéristique plongeante:
Elle est liée au procédés manuels car avec ces procédés,
il y a variation de la longueur d'arc, donc variation de U.
la caractéristique plongeante permet d'éviter une trop
grande variation de I.

Caractéristique plate.
Elle est liée aux procédés semi-automatique (MIG-MAG)
ou automatiques (AS) car, le fil électrode est débité à
vitesse constante. On cherche à avoir une longueur d'arc
constante, donc U constante.
Une action simultanée sur la vitesse du fil tend à
retrouver le point de fonctionnement initial, c'est
l'autorégulation. Il y a autorégulation lorsque règle la
vitesse du fil pour garder une distance l entre l'électrode
et la pièce constante. Ainsi, le point de fonctionnement
reste constant.
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Résumé EPG Module N° 1.07
Yves Martin Introduction au soudage à l’arc sous protection gazeuse

Note: les parties 1 à 3 ont été résumé dans d'autres • Régime globulaire
chapitres. • Spray arc
2
<200 [A/mm ], 25 à 35 [V], Ar ou He
Les gaz de protections, leurs caractéristiques et
influence: Ces modes de transfert dépendent de:
• Densité de I
TIG • U arc
Argon Pur: Ar • Type de gaz
• Gaz neutre, incolore et inodore, plus lourd que l'air.
• Utilisé surtout pour TIG et MIG CO2 : CC ou glob.
• Le plus efficace pour la protection des électrodes en Ar: Glob ou spray arc
W et pour le bain de fusion. Mais pas de CC + Spray: Ar+ CO2
déoxydation du bain  pas bon pour acier peu
calmé, sauf si élément calmant (Si) dans le MA. MIG/MAG
• Fort pouvoir ionisant  bon pour la stabilité et Ar
l'amorçage de l'arc. • Pénétration en doigt de gant et arc stable, spray arc.
• Conductibilité thermique faible  partie centrale de • Pour alu si couche d'alumine suffisante (P43)
la colonne d'arc est maintenue à température • Pas de haute pureté pour acier C-Mn en MIG, de
élevée. haute pureté pour titane (très sensible à l'O2.

Helium: He He:
• Gaz neutre, incolore et inodore, plus léger que l'air. • Cher, pas utilisé pur pour l'acier, seulement pour
• Débit + fort que l'Ar alliages léger.
• Seulement avec électrode non fusible et CC.
• Pour le soudage des alliages d'alu et du cuivre  CO2:
diminue les porosités • Seul gaz pur en MAG!! Pénétration très arrondie.
• Surtout utilisé en mélange, permet de bénéficier de • Seulement en CC.
ses avantages: vitesse de soudage,  épaisseur
soudable et chauffe locale plus intense. Mélanges:
Ar/CO2 :
Hydrogène: H Seuil entre CC et spray arc mieux marqué, plus de
• Gaz réducteur, utilisé pur en "soudage à l'hydrogène souplesse dans le réglage de U, moins de projection,
atomique", sinon en mélange. bain plus pâteux qu'avec CO2.
• Souvent associé à l'Ar pour augmenter l'énergie
pour une même longueur d'arc. Ar/O2 :
Alternative au CO2, stabilise l'arc, favorise le mouillage
Azote: N du bain.
• Pur que pour le soudage du cuivre. Ne doit pas
entrer dans des mélange destinés à protéger l'arc et Ar/He (O2 ou CO2)
le bain de fusion dans le cas d'autre matériaux Arc plus chaud  plus pénétrant
métalliques, par contre, il permet (pur ou mélange)
de protéger le MB et le MF au cours du Gaz de protection envers:
refroidissement • Ar, le plus utilisé
• N, moins coûteux, coloration du cordon, risque de
Mélanges: contamination du MF
Pour le TIG, seul les mélanges Ar-H2 ou Ar-He sont • special N/H
utilisés: • CO2, moins coûteux, coloration du cordon, risque de
Ar+H2, H2 jusqu'à 35% pour acier A. contamination du MF
Ar+He, (80/20) coupage plasma

Deux effets principaux des gaz:


• Effet sur la tension pour une longueur d'arc donnée
• Effet sur la densité énergétique de MF
- Direct (pénétration, vitesse)
- Indirect (rigidité du plasma)

Transfert du métal dans l'arc:

Facteurs d'influence (physique) sur l'arc:


• I (nature, densité, polarité)
• Gaz (potentiel d'ionisation, nature)
• MA (fil électrode)
ème
• MB (servant de 2 électrode)

Mode de transfert de l'arc: CC, polarité inverse:


• Régime Court circuit
<150 [A/mm2], 14 à 20 [V], CO2 ou CO2+Ar

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Résumé EPG Module N° 1.08
Yves Martin Soudage TIG

Description du procédé : TIG : Tungsten Inert Gaz difficile à assembler), où l’on pourra faire varier
C’est un procédé manuel ou automatique où : l’amplitude, la durée et la fréquence des impulsions.
• L’arc s’établi entre l’électrode réfractaire et la pièce à
souder. Conditionnement de la tension d’arc Uarc :
• Un gaz inerte assure la protection de l’électrode et Uarc est conditionner par :
de la zone fondue contre l’action de l’air ambiant • La longueur d’arc : Si l’arc s’allonge, la tension 
• Une source de courant de soudage fournit un et il existe une longueur limite au-delà de laquelle
courant approprié à la nature du métal de base l’arc ne peut être maintenu allumé.
• L’électrode est en tungstène ou en alliage de • Intensité du courant de soudage : Si, partant d’un
tungstène courant très bas e en maintenant la longueur d’arc
• Le gaz de protection est l’argon, l’hélium ou un constante, nous augmentons l’intensité, nous
mélange des deux constatons que Uarc nécessaire diminue jusqu’à un
• Un métal d’apport peut être apporté sous de certain point puis croît lentement et régulièrement.
baguettes en soudage manuel, de fil continu en • Gaz de protection : Les courbes conserve la même
soudage auto allure lorsque l’on change la nature du gaz, mais
leurs équations change de façon très sensible. Voir
L’installation de soudage comprend : ci-dessous :
• Une source de courant, transformateur ou
redresseur, avec Uvide suffisant pour un bon
amorçage de l’arc et à caractéristique externe
plongeante ou verticale.
• Un coffret de commande
• Une alimentation en gaz
• Une électrovanne avec pré gaz et post gaz
• Une torche de soudage
• Un groupe refroidisseur
• Un dispositif d’amorçage de l’arc (générateur HF)
• En option, une système de refroi. en circuit fermé

Caractéristique des arcs de soudage :


L’arc s’amorce et se maintient d’autant plus facilement
que l’électrode est chaude.
L’arc alimenté en CC : aux bornes de la source de

courant doit être au moins égale à la tension d’arc pour Interaction longueur d’arc/ intensité de soudage et
que l’arc puisse s’amorcer et se maintenir. gaz de protection : Voir graphe ci-dessous :
Arc alimenté en CC :
Polarité direct (- à l’électrode, + à la pièce) : Les
électrons émis par la pointe de l’électrode (cathode)
bombarde la pièce et provoquent la fusion du métal de
base (anode). Le faisceau ainsi émis donne un arc
stable, à forte énergie, entraînement un bain de fusion
étroit et profond.
Polarité indirect (+ à l’électrode, - à la pièce) :
L’électrode bombardée par le électrons provenant de la
pièce (cathode) s’échauffe. Les électrons émis se
concentrent alors sur l’électrode (anode) qu’ils
s’échauffent et détériore rapidement, il faut donc réduire
l’I de soudage. Cette polarité et utilisé pour le soudage
d’alliage formant une couche d’oxyde réfractaire tel que
l’alu. Sources de courant : But :
Arc alimenté en CA : • Fournir aux bornes de l’arc, un courant ayat la
L’arc s’éteint à chaque passage par 0. Pour qu’il y ait tension et l’intensité adéquates pour le soudage.
réamorçage, il faut une Uvide instantanée soit • Ils doivent supporter sans dommage les brusques
suffisamment élevée et que l’électrode qui devient variations de U et I.
cathode demeure suffisamment chaud pour que • Permettre de régler la puissance dissipée dans l’arc
l’émission électronique reprenne. Lorsque l’électrode en fonction du travail à effectuer sous forme de
devient cathode, il n’y a pas de difficulté. Vu sa taille et la courant exigé par le procédé
densité de courent, elle demeure très chaude et est donc Les générateurs de soudage TIG :
facilement émissive ; l’arc se rallumera sans difficulté. I, Uvide : I varie de quelques ampères à ~500[A] avec une
Le CA est essentiellement utilisé pour l’alu, où le courant tension à vide de 60 à 90 [V].
alternatif craque la couche d’oxyde et permet le soudage
en relevant un bain exempt d’oxyde dans sa partie
centrale.
Arc alimenté en courant pulsé : Il est utilisé dans le
soudage délicat (petite épaisseur, métaux et alliage

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Résumé EPG Module N° 1.08
Yves Martin Soudage TIG

Techniques d’amorçage de l’arc : L’amorçage … Préparation avant soudage:


…par court circuit : En manuel, ce type d’amorçage se Élimination totale de la pollution:
fait en assurant le contact entre l’électrode et le joint  • Un usinage soigneux évitant toute incorporation de
risque d’endommager l’électrode et risque d’inclusion de particules solides en cas de matériaux mous
W dans le bain. • Les disques de meules sont à proscrire, du fait du
…"au relevé" : variante du court-circuit mais un circuit risque d'une incorporation de particules abrasives
électronique limite le courant de court-circuit et rétabli le contribuant à des porosités pour les matériaux
plein courant pour l'amorçage de l'arc dès que l'on relève mous.
la torche  par de pollution du W. • Un dégraissage correct avec un solvant adapté pou
…par dispositif haute fréquence (HF) : Un courant HF et enlever toutes trace d'huile.
de haute tension (6'000 [V]) introduit dans le circuit de • Un décapage final au grattoir ou par usinage (fraise
soudage à la mise sous tension de la source fait jaillir nettoyée) afin d'enlever les particules d'oxydes dans
entre l'électrode et la pièce des étincelle HF qui ionisent le cas de matériaux tels que l'alu et ses alliages.
la colonne de gaz sous l'électrode et amorce ainsi l'arc,
même si l'électrode est éloignée de la pièce. Toute fois, Pointage: les points doivent être espacés d'environ 20x
la HF peut occasionner des perturbations sur les l'épaisseur de la tôle à souder.
équipements électroniques.
…par arc pilote : Pour remédier aux problèmes de HF, il Protection envers: la protection envers est assurée dès
est possible d'utiliser, en CC, un arc de faible puissance, que le risque de formation d'oxyde est à craindre, c'est-à-
dit arc pilote, établit entre l'électrode et une électrode dire dès que les teneurs en chrome excèdent 2,5 à 3%
auxiliaire, intégrée à la buse. Torche et source plus ou pour les alliages d'alu.
complexe.

Les torches :
Elles sont composées des éléments suivants :
• Les buses de gaz de profil, ∅ et encombrement
variable. (∅buse = f (intensité)
• Le tube connecteur de l'électrode de W pour une
gamme de ∅ de W donné et également des options
• Le diffuseur de gaz qui s'adapte à la jonction du
corps de torche et de buse

Gaz de protection :
Ar: Emploi général, épaisseurs (e) faibles et moyennes,
soudage toutes positions, bon amorçage.
He: Utilisations particulières, alliages légers de fortse
épaisseurs, cuivre et ses alliages.
N: Utilisations particulières, protection à l'envers pour
soudure bout à bout sur inox.
Mélanges: H2 dans Ar, améliore la pénétration, la
compacité te la vitesse de soudage.
He dans Ar, améliore la pénétration, l'aspect et la vitesse
de soudage.

Débit de gaz (Q):


QAr= 1 [l/min] par [mm] de ∅ de buse.
QHe= 2 [l/min] par [mm] de ∅ de buse.
QAr+He= pondérer en fonction de Ar et He

Les fils d'apports :


Le taux de dilution est la participation du métal de base
dans la zone fondue.
Sur épaisseurs faible (e<2mm): souder sans jeu, dilution
entre 70 et 100% (sans métal d'apport).
Sur épaisseur moyenne à forte : en 1ère passe, dilution de
30 à 50%, en remplissage, de 15 à 25%.

Les électrodes réfractaires :


Électrodes infusible, capables de supporter des
températures de l'ordre de 4'000°C. Le W à une T fusion de
3390°C. Pour augmenter la T fusion et faciliter l'amorçage
de l'arc on ajoute des oxydes (de 0,15 à 4,2%):
• Thorium ThO2
• Zirconium ZrO2
• Lanthane LaO2
• Cérium CeO2

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Résumé EPG Module N° 1.09
Yves Martin Soudage MIG/MAG

Le soudage MIG/MAG est semi automatique. • Globulaire : Lorsque la densité


de courant diminue le métal à
MIG : metal inert gaz l’extrémité du fil change d’état et
MAG : metal active gaz passe de l’état gazeux à l’état
liquide ; une goutte prend
Procédé où: naissance à l’extremité du fil
• L’arc est établi entre fil électrode massif et la pièce à puis grossit jusqu’à sont détachement. Cette goutte se
souder. détache de façon aléatoire et se précipitation vers la
• Le fil est dévidé par un dispositif approprié. cathode d’autant plus vite que I est élevé.
• Le fil sert de métal d’apport. • Par court circuit : Ce régime existe lorsqu’on diminue I
• La protection du bain de fusion est assuré par un gaz en ajustant U pour assurer un arc (14-20[V]). Dans ce
qui s’écoule autour de l’arc et sur le bain. cas, la vitesse de fusion moyenne est la même que
• L’arc est libre et visible. celle de dévidage. L’arc se raccourci et le fil vient
• Le métal fondu se solidifie sous la protection du bain, finalement en contact avec la cathode : un court-circuit
puis se refroidi à l’air se produit et la goutte formée auparavant se détache.
• L’autorégulation de l’arc et un réglage séparé de la
tension d’arc et de l’intensité sont obtenus grâce à une Fils cathode courant continu (polarité indirect) :
caractéristique externe plate. Cette polarité conduit à un effet de répulsion des gouttes
et n’est pas utilisé en MIG/MAG sauf dans les cas où lôn
Commande et cycle de soudage : cherche une dilution minimale ou en rechargement en fil
Prégaz : le gaz mets un certain temps pour faire fourré.
électrovanne buse, pour éviter un manque de gaz en
début de cordon, on avance le moment d’ouverture du Courant pulsé :
gaz (entre 0.2 et quelques secondes) par rapport à Il a pour but d’éviter les défauts du régime globulaire. Un
l’avance du fil. générateur de base à courant continu délivre un courant
Postgaz : Lors de l’arrêt de la soudure, si le gaz stop net, de base permettant de maintenir un arc alors que les
le bain de fusion, la soudure et le bout du fil ne sont plus impulsions de courant détachent les gouttes à fréquence
protégés correctement. On laisse alors un débit de gaz fixe, cela évite le détachement aléatoire des gouttelettes
entre 1 et 10 secondes après l’arrêt de la soudure. (CC).
Antifigeage (burn back) : Lors de l’arrêt du soudage, le
dévidoir ne s’arrête pas immédiatement. Pour éviter cet Stabilité de l’arc : pour un couple de fil/gaz, il est
ennui on retarde légèrement l’arrêt de l’alimentation de la important de connaître les paramètres suivant :
source de courant et de l’électrovanne. • Vitesse de déroulement du fil (= vitesse
Soudage par points : Il consiste à assembler deux tôles de fusion de celui-ci).
en contact étroit en faisant éclater un arc de courte durée • Intensité de soudage I.
(o,2 à 0,7 [s]), dont la pénétration dépasse nettement • Tension de l’arc U (lié à sa longueur L).
l’épaisseur de la tôle supérieur (0,5 à 3 [mm]) et assure • La longueur de fil libre L.
ainsi la liaison entre elle. • La distance enter l’extrémité de tube
contact et l’extrémité de la buse.
Nature du courant de soudage : • La caractéristique externe de la source.
Polarité direct : - sur fil (cathode) • La valeur de la self inductance si celle-ci est réglable.
Polarité indirect : + sur fil (anode)
Condition de l’autorégulation à Uvolt = cte :
Polarités utilisées : • Vf (vitesse de fusion du fil) = Ud (dévidage du fil)
Courant continu polarité (-) Courant alternatif • Qu’à tout ∆l perturbateur et Vd = cte corresponde un
Courant continu polarité (+) Courant pulsé ∆Vf permettant de conserver U=cte.
Mode de transfert du métal dans l’arc est fonction de : A voir
• La nature du courant (continu, alternatif) sa polarité. Les gaz utilisés en MIG/MAG : voir tableau 1, trié selon :
• La nature du gaz Caractère chimique : neutres, oxydant, réducteur
• Le voltage Selon EN 439 : Symbole chimique, symboles
• La densité de courant (ou I par mm2 de fil) des ajouts si nécessaire
Comportement des gaz de protection :
Fils anode courant continu (polarité direct) : Argon : bonne pénétration, arc stable, conductivité
Polarité habituellement utilisé. thermique faiblecolonne d’arc étroite et température
Il existe 3 modes de transfert possible dans ce cas : élevée.
• Forte intensité, spray arc ou Hélium : Pure, il est impropre au soudage avec électrode
pulvérisation axiale : Pour un ∅ de fil, fusible, il est seulement utilisé avec l’argon. Meilleur
si I dépasse une valeur critique, mouillage et pénétration plus arrondie.
l’extrémité du fil atteint sa température CO2 : Il est le seul gaz pure en MAG, il donne une
de vaporisation. Le fil se taille alors en pénétration arrondie et un régime de transfert à grosse
pointe et la colonne d’arc prend gouttes. Nombreuse projections s’il est pur.
naissance au 2/3 inférieure de cette
pointe d’où se détache de fines gouttelettes qui se Les fils de soudage en MIG/MAG : Massifs ou fourrés
précipitent vers la cathode. Massif : Si et Mn important pour acier ordinaire sous CO2
pour compenser l’oxydation. Pour acier inox, les teneurs

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Résumé EPG Module N° 1.09
Yves Martin Soudage MIG/MAG

en Cr, Ni, Mo doivent tenir compte des volatilisations de dépôts plus élevé. C'est le rapport I/section du fil
ces éléments. que dépend ce taux.
Fourré : composé de poudre métalliques (idem que métal • Le sens de déplacement de la torche:
ème
d’apport) ou d’éléments minéraux. Dans le 2 cas, il a A gauche: tôle bien préchauffée, bain modérément
un rôle : chaud et fluide. Mouillage satisfaisant.
• Métallurgique : Protection au cours du transfert et du A droite: bain très chaud, nettement plus fluide et
refroidissement. donc plus difficile à conduire. Cordon plus bombé
• Electrique : Stabilise l’arc • Nature du gaz: il a une influence fondamentale sur
• Mécanique : Maintient du bain le type de transfert.
On obtient ainsi des fils basiques ou rutiles
Autres:
Les fils sont toujours associé à un gaz, on choisi en
général un couple fil/gaz. Fils fourrés:
Avantages:
Débit de gaz est fonction du ∅buse : • Meilleure stabilisation de l'arc par l'intermédiaire des
1,2 à 1,5 l/min/mm de ∅. éléments d'addition de l'enrobage interne
• L'action déoxydantes
Modes d’entraînement du fil : • L'émission de gaz (+le laitier) comme protection
Poussé : de la bobine jusqu’à la torche (le + fréquent) supplémentaire du MF
Tiré : depuis la torche (pour fils mou ou de petit ∅) • Dans le cas de la présence de laitier, l'effet de
Poussé tiré : idem que tiré mais pour les grandes meilleur tenu du bain s'ajoute à une meilleure
longueurs de gaine. protection lors du refroidissement
• L'apport d'éléments d'alliages (compensation ou
Pointage: les points doivent être espacés d'~20x addition d'éléments)
l'épaisseur des plaques. Il faut obtenir une pénétration
parfaite lors du pointage car lors du soudage, il peut être
difficile de refondre les points.

Défauts type en soudage MIG MAG:


• Dénivellation des bards: mauvaise préparation des
soudures bout à bout, attention au collage à la
racine.
• Surépaisseur excessive: vitesse de soudage trop
lente, inclinaison incorrect de la torche
• Caniveau: vitesse de soudage excessive,
accompagné de soufflures.
• Collage: fréquent surtout en arc court, pas toujours
décelable, mauvaise tenue de la torche par rapport
au bain.
• Soufflures: mauvais nettoyage des bords, prise d'air
dans le circuit de gaz, protection au courant d'air
incorrect ou acier non calmé.
• Fissures axiales ou de cratère: trop grande
profondeur de pénétration.

Barème des réglages: 10 variables du soudage semi-


auto:
• Tension d'arc: condition le régime de transfert:
< 24V  court circuit
> 25V  spray arc
• Intensité de soudage: lorsque le générateur est à
potentiel constant, I est directement dépendant de la
vitesse de dévidage pour un potentiel choisi donné.
• La vitesse d'alimentation du fil (dévidage): elle est
directement liée à I pour un U et un gaz donné.
• L'inductance: variation de la fréquence des courts-
circuits.
• Le courant de court-circuit: il dépend de la
caractéristique du générateur de courant utilisé
• Stick-out: un allongement du stick out diminuera I,
l'échauffement sera réduit donc la pénétration aussi.
• La vitesse d'avance de la torche: un déplacement
rapide limite le grossissement de grain, le cordon est
étroit et de petite section.
• Le diamètre du fil: il serait faux de penser qu'il suffit
de mettre un fil plus gros pour avoir un taux de

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Résumé EPG Module N° 1.10
Yves Martin Soudage manuel avec électrodes enrobées

Une telle installation TIG comprend : une source de • L’enrobage permet aux gaz emprisonnés au sein du
courant, des câbles de soudage. métal déposé de se libérer sans créer de soufflures.
• Il évite au métal déposé un risque de durcissement
Production de l’arc : par trempe, consécutif à une forte vitesse de
L’amorçage : il se fait en frottant l’électrode sur une pièce refroidissement.
métallique. Des gaz provenant des éléments de Mécanique et opératoire :
l’enrobage rendent l’air conducteur de l’électricité. • Toute électrode de qualité présente en cours de
L’arc : il s’obtient en maintenant un intervalle fusion, à son extrémité, une dépression : c’est le
sensiblement égale au ∅ de l’âme de l’électrode. cratère. La profondeur de ce cratère à une influence
Désamorçage de l’arc : Se produit lorsque l’intervalle sur la facilité d’emploi de l’électrode en positions
devient trop grand ou quand il y a contact avec la pièce. ainsi que sur la grosseur des gouttes et la viscosité
du laitier. L’électrode étant bien étudiée, le cratère
La tension : est d’autant plus profond et les gouttes plus fines
Tensions à l’arc faibles : Arc court que l’enrobage est épais.
• Formation rapide des gouttes de métal
• Arc bien dirigé Les différents types d’enrobage.
• Le métal de base est bien pénétré et sain
Tensions à l’arc fortes : Arc long C cellulosique : l’enrobage est à base de matière
• Formation espacée et tournoiement des gouttelettes organique (de bois et coton). Fusion rapide, fort
• Arc instable et mal dirigé dégagement de fumée. Surtouts utilisés en position
• Manque de pénétration verticale descendante pour acier non trempant.
• Soudure oxydée O Oxydant : contient des oxydes et des silicates de
• Echauffement anormal du métal de base fer. Utilisation en tôlerie. (De – en – utilisées).
• Collage sur pièces froides B Basique : Enrobage épias, à base de carbonate de
calcium avec du spathfluor qui agit comme fondant.
• Inclusion de laitier
Cet enrobage absorbe facilement l’humidité de l’air.
Elle doivent être étuvée à 250/350°C pendant au
Le type de courant, la polarité :
moins 2 heures et conservées à 100°C avant emploi.
Polarité positive (Inverse ou indirecte) : L’anode
(Seul les données des constructeurs font foi !!!) En
(électrode) est bombardée par des électrons émis par la
CC, elles sont raccordée au +. En CA une Uvide de
cathode (pièce), la température de l’anode et supérieur à
65 à 70 [V] est nécessaire. Le soudage en toutes
celle de la cathode. Cette polarité est utilisée pour la
positions est permis.
fusion des électrodes à enrobage basique.
R Rutile : On distingue 2 épaisseurs, moyenne
Polarité négative (directe) : Les électrons bombardent la
(symbole R) et forte épaisseur (RR). Elle est à base
pièce, cette polarité est utilisée pour la fusion des
d’oxyde de titane (le rutile). Les caractéristiques
électrodes à enrobage rutile et parfois pour des passes
mécaniques sont bonnes, les cordons d’un bel
de pénétration avec des électrodes à enrobage basique.
aspect. La Uamorcage est basse (45 [V]), l’arc est
Courant alternatif : Les températures de l’électrode et de
stable. Le soudage en toutes positions est permis.
la pièce s’équilibres. La fréquence est de 50 Hz. Ce
Certaines électrodes contiennent de la poudre de fer
mode est conseillé dans le cas de soufflage magnétique,
dans leurs enrobages pour augmenter le rendement.
car il permet d’équilibrer les forces s’exerçant sur l’arc de
A Acide : contient des oxydes de fer et des déoxydant
soudage.
dont du Mn et du ferro-Mn. Les caractéristiques
mécaniques sont bonnes, les cordons d’un bel
L’incidence de l’intensité sur la fusion :
aspect. La vitesse de fusion est élevée. Pour métaux
Trop d’intensité : L’arc crache, l’électrode devient rouge,
ayant une bonne soudabilité pour le soudage à plat.
soudure rouge, la pièce chauffe, joint avec caniveaux,
S Spéciale : Il existe des enrobages rutilo-basiques et
grande déformation.
des rutilo-cellulosiques. Aussi des électrodes dites
Intensité normale : Arc facile à amorcer et à maintenir, le
synthétiques pour les aciers inox. L’âme est en acier
métal se dépose régulièrement.
doux, le Ni et le Cr sont introduits dans le bain de
Pas assez d’intensité : L’arc est difficile à amorcer et à
fusion par la poudre.
maintenir, le métal se dépose en boucle et colle sur la
HR Haut rendement : De la poudre métallique est
tôle.
introduite dans l’enrobage. Le rendement est
amélioré puisque de la poudre métallique vient dans
Les électrodes enrobées :
le bain de fusion. Le rendement varie de 105 à
Elles sont constituées d’une baquette métallique (âme) et
210%. Au-delà de 120%, ces électrodes ne sont
d’un revêtement adhérant (enrobage).
utilisées qu’à plat.
La longueur de l’électrode est fonction du ∅ pour limiter
l’échauffement pendant la fusion.
Rôle de l’enrobage :
Electrique :
• L’enrobage permet l’utilisation de tension à vide
faibles en courant alternatif (40 à 80 [V]) :
abaissement du prix du poste, consommation
primaire et augmentation de la sécurité humaine
• La continuité donc la stabilité de l’arc.
Métallurgique :

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Résumé EPG Module N° 1.10
Yves Martin Soudage manuel avec électrodes enrobées

Effets des paramètres de soudage : Décalage des bords, manque de pénétration-collage,


caniveaux-morsure d'arc, soudure affaissée, soufflures
ou inclusions, fissures.

Le générateur de soudage: Types:


CC: permet le soudage de quasi tout les métaux dans
toutes les positions.
ÇA: convient bien au soudage des aciers d'usage courant
avec des EE.
Multimodes et multiprocédés: postes modernes
comportent plusieurs platines de régulation électroniques,
chacune correspondant à une fonction particulière.

Caractéristique externe statique: Plongeante.

Le choix du type de passe est fonction :


• Possibilité de déplacement de l’extrémité de
l’électrode.
• Susceptibilité de l’électrode à déposer des passes
bombées plats ou concave.
• Sécurité de la construction : la multiplicité des
passes améliore les caractéristiques mécaniques.
• Volume du chanfrein  épaisseur des tôles.

Position de l’électrode.
• Elle conditionne la forme des chenille, des cordons :
trop inclinée « bourre » le métal et est à l’origine de
cordons bombés.
• La pénétration est insuffisante surtout en passe
étroite : notamment en angle intérieur et à clin.
• Le soudeur doit sentir la pénétration et ne pas
laisser le laitier couler en avant (surtout en bord à
bord sans chanfrein et en bord à bord en fond de
chanfrein.
• L’inclinaison de l’électrode a une action directe sur
la tenue du laitier.
• En soudage d’angle, l’inclinaison de l’électrode joue
un rôle sur la formation des caniveaux.
• La position de l’électrode doit être telle que le
cordon doit être tiré et non poussé.
• L’électrode doit toujours être tenue :
- En inclinaison transversale dans le plan de la
symétrie de la soudure (sauf si différence
d’épaisseur de tôles)
- En inclinaison dans le sens d’avancement (60
à 70°.

Principaux défauts en soudage avec EE:


Sur tôle épaisses:
Caniveaux, collage inclusions, décalage des bords
fissure, soufflure-porosités
Sur tôle fines 1 à 4 mm:
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Résumé EPG Module N° 1.11
Yves Martin Soudage sous flux N°121 (SAFP)

Principe : — Démarrage de la translation à la vitesse


Ce procédé permet l’utilisation de forte intensité (200 à d’avance programmée (Vitesse de soudage)
2000 [A]), avec des densités de courant de soudage
2
élevées (40 à 200 [A/mm ]. Intensité admissible et ∅fil :
• La majeure partie de l’énergie provient de l’arc Elle détermine l’importance de la pénétration et la vitesse
• La majeure partie du métal déposé est transférée de fusion de l’électrode qui lui sont directement
dans l’arc. proportionnelle.
• Normalement, le métal fondu constituant la soudure Le choix de I doit être fait en tenant compte que plus la
est composé d’1/3 de métal déposé et d’2/3 de métal densité de courant augmente :
de base (dilution). • Plus le rapport de consommation flux/fil diminue.
Apport d’énergie par effet joule dû au passage : • Plus la pénétration augmente, en augmentant ainsi
• De la totalité du courant de soudage dans la le taux de dilution du métal de base.
longueur de fil libre (35 à 40 mm) • Plus la composition chimique et les caractéristiques
• D’une partie du courant de soudage dérivé, du fil au mécaniques des soudures seront différentes de
bain de soudage, dans le laitier électro-conducteur. celle du métal déposé pour une même combinaison
• De la totalité du courant de soudage passant dans le fil/flux.
laitier électro-conducteur lors de l’extinction Les groupes fil/flux sont indissociables.
périodique de l’arc de soudage.
L’énergie de soudage Es peut être exprimé :
Installation de soudage SAFP : I [ A] ⋅ U [V ]
Es = ⋅ 60
Elle est composée d’une source de courant, d’une tête de V [cm ]
soudage, d’un système de récupération du flux. min
Elle permet d’exécuter des joints rectilignes et circulaires.
La tension : Elle agit sur la largeur et la forme de la
Générateur de courant : Ils peuvent être : pénétration. Avec U petit, le cordon est étroit et bombé.
• A caractéristique plongeante Il est habituel de raisonner en couple Intensité/tension
• A caractéristique horizontale comme suit : U = 20 + 0,02 ⋅ I
• A caractéristique variable (plong. ou horiz. à choix)
Et peuvent débiter : Longueur du fil libre (stick out) : en général de l’ordre de
• Du courant continu (CC) 35 à 40 mm. Plus la longueur de fil sorti est importante,
• Du courant ondulé (redressé) plus la température du fil traversé par le courant est
• Du courant alternatif (CA) élevée  plus grande est la quantité d’apport de métal
dans la bain de fusion. Pour le rechargement, le stick out
Tête de soudage et boîtier de commande : est plus grand.
Les têtes peuvent être équipées d’un système de La densité de courant d est donnée par : d = I
S
dévidage :
Elle agit sur le spectre thermique, la température de
• A vitesse constante réglable (autorégulation)
l’extrémité du fil et sur la vitesse de fusion.
• A vitesse variable (=f(Uarc)
• A double système de régulation Générateur de courant :
Plongeante : comme pour soudage à EE.
En soudage automatique, les têtes de soudage peuvent Dans le cas des caractéristiques externes plongeantes,
être montées sur des chariots, bâtis, ou potence selon le les boutons de réglage des paramètres I et U sont
type d’application : interactifs.
• Sur chariots, permet de souder de grandes • La molette d’I agit sur la vitesse de dévidage du fil.
longueurs de joints d’objets immobiles. • La molette d’U sur le choix de la courbe de la
• Montage d’une ou plusieurs tête sur un bâti permet caractéristique externe.
le raboutage d’éléments mobile. Plate : autorégulation comme pour le soudage MIG/MAG
• Certains bâtis comportant un chemin de roulement Dans ces conditions, la vitesse du moteur de dévidage
sont équipés d’une ou plusieurs têtes montées sur est constante. Amorçage très facile et l’autorégulation
chariots mobiles pour le soudage de pièces fixe (ou bonne, même aux faibles intensités.
vice et versa).
Les flux de soudages :
Amenée du courant : Le courant se fait toujours à Catégorie et famille de flux (basique ou rutile) :
l’endroit de résidence mini donc dans la buse. Les flux permettent :
Récupération de flux : pour le recyclage du flux, amenée • De conduire des I de courants de soudage très
de flux chaud pour le maintient de la température du flux. élevés
• De protéger le bain de fusion
Amorçage de l’arc :
• D’épurer le métal fondu
• Approche du fil au contact à 0 à 0,5 mm par
• De modifier la composition chimique du métal
approche manuelle de l’avance du fil (sans flux).
déposé par un fil électrode
• Ouverture de l’électrovanne et descente du flux.
• D’agir sur la forme des cordons de soudure.
• Mise en route de l’opération par action sur le
contacteur marche qui conditionne 3 étapes : Les trois rôles du flux : de même type que l’EE.
— Court-circuit formation du bain Mécanique : Maintient du bain par les tensions
— Etablissement du joint de fonctionnement superficielles du flux, tension engendrée par la nature et
paramétré (I et U)
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Résumé EPG Module N° 1.11
Yves Martin Soudage sous flux N°121 (SAFP)

la granulométrie qui a un effet notable sur la mouillabilité Etuvage principale dans un étuve spéciale: 350 à 450°C
du cordon. pendant 2 à 4h
Si granulométrie  : Un maintient dans une étuve de maintient: 80 à 100°C
Largeur du cordon  Une utilisation par charge de 29 à 50 kg.
Pénétration 
Rapport kg flux/ kg fil  Influence des paramètres de soudage:
Taux de dépôt g/min 
• I: si I  la pénétration. Si I est trop grand, il y a
Métallurgique : risque d'effondrement du bain.
Rôles principaux : • U: Si U  la largeur du cordon, si U est trop grand
• Protection du bain contre l’action de l’air, O et N il y a risque de caniveau.
• Affinage du métal déposé (Mn et Si (éléments • Vitesse de soudage Vs: si Vs  le cordon est plus
calmants) étroit et moins pénétré.
• Incorporation dans le bain d’éléments nobles • Diamètre de fil: la largeur du cordon  si diamètre 
additionnelles (Cr, Mo, Ni). • Polarité: pour CC, fil + (polarité inverse)
• Diminution de Vrefroid (très imp. Pour aciers trempant) On peut mettre le fil au -, dans ce cas on observe
• Scorification de l’oxyde de fer existant sur le bord que : le pénétration, la stabilité de l'arc est moins
des pièces à souder. bonne et la vitesse de fusion du fil  ce qui
On remarque aussi qu’avec une basicité du flux provoque une augmentation du taux de dépôt.
croissante : • Stick out: (5 à 7x diamètre du fil): si il  le taux de
• Le %Mn final de la soudure  dépôt, la pénétration 
• Position de l'électrode: axe longitudinal: largeur du
• Le %O et %S 
• La température de transition  à partir d’un indice cordon et surépaisseur  quand α.
• La position de la petit masse: comme il y ades
de basicité supérieure à 1
intensités importantes, il a des champs magnétiques
• En  en même temps le %Mn du fil, %Si du métal
important, il faut donc mettre les masses dans l'axe
déposé  te le rapport Mn/Si .
longitudinale du chanfrein, il vaut mieux souder en
Variation des caractéristiques mécaniques :
s'éloignant de la masse
Le Mn, le C et à un degré moindre le Si  le Re et le Rm
du métal de soudure.
Avantage:
En générale 2,5 < Mn/Si < 4,5
• Grande vitesse de soudage (0,3 à 3 m/min)
La tendance à la fissuration  si Mn/Si .
• Bas prix de revient car les prix des fils et des flux
Le Si  la fluidité et le pouvoir mouillant, mais la
n'est pas plus élevé au kg que les EE, mais le taux
température de transition  quand %Si .
de dépôts est plus élevé.
• Arc non visible
Electrique :
• Excellente compacité
Les flux sont isolants à froid, et deviennent électro-
• Bel aspect des soudures
conducteur et de ce fait participent à l’élaboration du bain
• Bonnes caractéristiques mécaniques
liquide.
• Faibles déformations surtout des déformations
longitudinales
• Absences de fumée
Comparaison des flux:
• Possibilité d'utilisation avec pratiquement tous les
Pour chaque flux, il faut connaître:
matériaux soudables à EE classiques.
• La nature et la polarité du courant pour lesquelles le
flux permet d'assurer l'amorçage de l'arc, le
Inconvénient:
démarrage de l'opération de soudage et la
• Utilisation qu'à plat (pente <5°)
stabilisation de l'arc.
• Intensité max que le flux peut supporter
Défauts principaux des soudures SF:
• La tension à vide de la source de ÇA pour que le
flux permette l'amorçage et la stabilisation de l'arc.
Fissure axiale: monopasse à chanfrein trop fermé
• La vitesse de soudage max. avec ce flux
Caniveaux: tension trop faible et vitesse trop élevée
Surépaisseur excessive: vitesse trop faible et préparation
Les flux fondus: -surtout basique
incorrect
• Homogène
Dissymétrie ou déversement du cordon: mauvaise
• Contiennent peu d'eau
position du fil électrode.
• Supportent bien les recyclages
• Supportent bien les hautes intensités

Les flux agglomérés


• On peut y introduire de éléments d'alliages
• La fusion est plus douce
• Le laitier est peu adhérent
• Ils sont plus sensibles à l'humidité  étuvage selon
fournisseur
• Sensible au recyclage
Etuvage des flux:

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Résumé EPG Module N° 1.12
Yves Martin Soudage par résistance

Définition: Soudure autogène, exécutée sous pression et Constitution d'un point de soudure:
sans apport de matière, qui utilise la chaleur produite par
le passage d'un courant à travers les pièces à assembler. Dès le début du passage du courant, la résistivité des
tôles provoque une élévation de la température locale du
Principe: 2 pièces mécanique de nuance différente, en à l'effet Joule.
contact et parcourues par le même courant, Très rapidement, la chaleur engendrée provoque une 
s'échaufferont différemment mais proportionnellement à de la résistance de contact entre les tôles à la zone de
leurs résistance propre. contact. Cela va favoriser la formation d'un petit volume
Le chauffage nécessaire au soudage est obtenu par de MF.
l'effet joule d'un courant traversant l'ensemble
pièce/électrode.

La loi de Joule:
Q = R ⋅ I 2 ⋅t

avec:
Q= Quantité de chaleur [J]
R= résistance totale de l'assemblage [Ω]
I= intensité de courant traversant l'assemblage [A]
t= temps de passage du courant [s]

Paramètres de soudage:
• Résistance
• Effort
• Intensité
• Temps

Facteur qui influence ces résistances:


La température modifie la résistivité des matériaux
• ρ = ρ 0 (1 + α ⋅ θ )
Avec:
ρ0= résistivité à 10° [ µΩcm2/cm]
α = coefficient de température
θ = différence de température
• la nature des matériaux qui défini la ρ0 (Cu: 1.72,
acier: 16, inox:72, al:2,83)
• la longueur parcourue par le courant
• la surface de contact de électrodes
ils sont relié par l'équation:

l
r=ρ
S

Divers facteurs peuvent influencer els résistances de


contact:
• la nature des matériaux en contact
• l'état de surface des tôles, revêtement
• l'effort de soudage

Autres facteurs:
• I
• Effort
• Temps
• Facteur humain
• Caractéristiques de la machine
• Conditions de la machine utilisée
• condition de l'outillage et des électrodes
• condition du matériau à souder
• longueur du circuit secondaire
• hauteur du circuit secondaire

-1-
Résumé EPG Module N° 1.13
Yves Martin Autres procédés de soudage

LE SOUDAGE PAR FAISCEAU D'ELECTRONS (FE): 3) Pénétration de proche en proche du FE dans


l'épaisseur du matériau avec formation finale
Ce procédé est un procédés de soudage par fusion d'un cylindre creux à fourreau liquide.
utilisant la transformation de l'énergie cinétique en 4) Lors du déplacement du FE ou de la pièce celui-
énergie thermique lorsqu'ils viennent frapper la pièces à ci échauffe plus fortement le front avant du
souder. cylindre liquide qui se vaporise, tandis que le MF
Le FE, comme le laser, fait partie des procédés dits "à du front arrière se solidifie, constituant le cordon
haute énergie". de soudure.

Matériel utilisé: Deux configuration de soudage son possible:


• Un canon à électrons • Soudage avec FE débouchant, le FE traverse la
• Une enceinte de soudage avec mécanisme de totalité de l'épaisseur de la pièce au niveau du joint
déplacement de la pièce et/ou du canon. soudé. Ca permet d'avoir un bon contrôle de la
• Un ensemble de pompe pour la mise sous vide du profondeur de pénétration, travail en toutes
canon et de l'enceinte positions. Par contre, le risque d'effondrement du
• Les éléments électriques d'alimentation de bain en position à plat la limite à une épaisseur de
puissance et de commande du processus. 30mm.
• Soudage avec FE non débouchant, le FE est arrêté
dans l'épaisseur de la pièce. Ceci permet de ne pas
avoir de problèmes de tenue du bain en position à
plat, difficile d'être régulier, donc défaut à la racine
possible.

Caractéristiques:
Le FE est des procédés connu actuellement celui qui
procure le moins de déformation des pièces.
Le soudage FE peut être réalisé:
• Sur les pièces traitées thermiquement (soudage à
l'état trempé revenu)
• Sans post chauffage (difficile sous vide)
Sous vide, dit sans hydrogène, donc pas de risque de
fissuration à froid.

Défauts:
Les défauts rencontrer sont de 2 types:
• Défaut classique: manque de pénétration ou de
fusion, porosités, fissures mauvais mode
Principe: opératoire
Le soudage FE s'effectue en général sans apport de • Défaut spécifique au procédés de soudage: défaut à
métal, ce qui implique une préparation soignée et un bon la racine si non débouchant, profil de pénétration en
dent de scie. Défauts situés da la hauteur du cordon
(mauvais réglage du paramètre d'intensité de
focalisation)

Matériau soudable:
Acier inox  100mm
Nickel et ses alliages  100mm
Alliages d'alu  200mm
Titane et ses alliages  50mm
Zirconium et ses alliages  50mm
Cuivre et ses alliages  15mm

Avantages:
• Entièrement automatique
• Soudage de pièces très épaisses
• Qualité exceptionnelle, sous vide = protection du
bain, donc soudage de matériaux très réactifs (Zr,
tantale, Ti)
• Très faible déformation
accostage des bords. Le soudage est possible bout à • ZAT très faible
bout, en angle ou à recouvrement. • Grandes vitesses de soudage
• Soudage de matériaux hétérogène sans métal
Le mécanisme de formation du bain est le suivant: d'apport (Cu-inox, inox-Mo, inox-fritté, inox-niobium,
1) Echauffement du métal sous l'impact des inox-Ni)
électrons • Homogénéité du bain par brasage
2) Vaporisation du MF qui est rejeté en périphérie électromagnétique simultané.
de la cavité formée
-1-
Résumé EPG Module N° 1.13
Yves Martin Autres procédés de soudage

Contraintes: matériaux. Donc certaine surface vont être plus


• Investissement très important absorbante avec un faisceau laser qu'avec un autre, et
• Matériels sophistiqués donc être soudable par l'un et non par l'autre.
• Positionnement précis des pièces Le mode
• Préparation soignée des assemblages par usinage La divergence
• Soudage sous vide poussé
• Les matériaux à souder doivent être amagnétique Soudage au laser:
ou démagnétisés Soudage par conduction
• Le dimensionnement des pièces est limité par la • Pour les faibles puissances, l'énergie du laser est
chambre à vide. absorbée à la surface de la pièce, puis l'apport de
• Impossibilité de souder des matériaux contenant du chaleur diffuse dans l'épaisseur du matériau par
Mg et du zinc (volatils) conduction thermique. Il est nécessaire que la
source laser irradie la pièce de tel façon que la
Paramètres de soudage: température superficielle excède la température de
Puissance transformée par le FE: Elle sera fonction de fusion sans toutefois atteindre la température de
• L'épaisseur des pièces vaporisation.
• De la nature du matériau • La profondeur de pénétration est limitée et elle est
• De la vitesse de soudage liée au coefficient de conductibilité thermique du
Tension d'accélération des électrons matériau.
Intensité du faisceau Soudage par pénétration:
Vitesse de soudage • L'énergie du faisceau laser crée un trou, dont le
Intensité de focalisation diamètre est environ celui d faisceau et qui d'étend à
Position du point de focalisation toute l'épaisseur du métal.
• Une cavité est formée, qui est remplie de vapeur
PROCEDES DE SOUDAGE LASER surchauffée et enveloppée de MF.

Il repose sur la concentration en un point d'un faisceau La soudabilité opératoire est fonction :
laser (Light Amplification by Stimulated Emisson of • Du coefficient d'absorption du faisceau
Radiation), c'est-à-dire une source lumineuse peu • De la conductibilité thermique
divergente et de longueur d'onde déterminée. • De l'opacité en phase vapeur du matériau.

Principe du procédé: Interaction entre le faisceau est la matière


Le faisceau est généré à l'intérieur d'une cavité laser, qui Le faisceau est en partie réfléchi par le matériau qui le
de part sa nature et ses caractéristiques en définit les reçoit. Ceci est défavorable au soudage. Voir tableau ci-
propriétés: dessous:
• Qualité % d'absorption
• Longueur d'onde divergence YAG=1.06 µm CO2 =10.6 µm
• Divergence Alu 25 3
En fonction de sa longueur d'onde il est véhiculé, soit par Cu 9 2
des miroirs, soit par des fibres optiques jusqu^à la tête de Fe 35 6
focalisation. Mo 41 5
Ni 28 3
Laser CO2 Si 72 72
Il existe différentes technologies: W 31 4
• A flux axial rapide Zn 50 2
• A flux traverse Papier 25 95
Verre 5 94
Laser CO2 à flux axial rapide: Ce coefficient  quand la température.
L'excitation électrique, par décharge continue ou par A la température de fusion, l'absorption est grande, tout
radio-fréquence, s'effectue dans les différentes sections le problème est donc d'avoir une concentration d'énergie
du tube. Une partie du faisceau passe au travers du suffisante pour amorcer la fusion.
miroir de sortie semi transparent, et se transmet vers le Lors du soudage, une partie de la matière soudée est
poste de travail par des miroirs fixes ou mobiles. vaporisée. Cette vapeur forme un plasma qui fait écran
au passage du faisceau laser et diminue la quantité
Les lasers YAG atteignant la pièce. Les lasers CO2 sont particulièrement
Plusieurs technologies existent: sensibles à cet inconvénient. Les techniques mise en
• Le laser YAG continus à pompage par lampes œuvre sont:
• Le laser YAG pulsés • Pulsation du faisceau
• Le laser YAG continus à pompage par diodes • Oscillation du faisceau
• Soufflage du nuage de plasma par un jet de gaz
Caractéristique d'un faisceau laser auxiliaire
Longueur d'onde: elle est fonction du milieu actif: Soudabilité des métaux: fonction de:
Laser CO2 10.6 µm Coefficient d'absorption: le Cu a un coef. d'ab. Très faible
Laser YAG 1.06 µm  difficilement soudable
Cette différence de longueur d'onde entraîne une Conductivité thermique: elle doit être assez grande pour
différence dans les coefficients d'absorption des permettre une transmission de la chaleur.
-2-
Résumé EPG Module N° 1.13
Yves Martin Autres procédés de soudage

Température de fusion: si elle est élevée (W, Mo) ça


exige une puissance de faisceau élevé.

Avantage du procédé:
• Cordon étroit
• ZAT réduite
• Faible déformation, faibles contraintes résiduelles.
• Risque de fissuration à froid diminué
• Vitesse de soudage élevée
• Flexible, précis, propre
• Possibilité de soudage par transparence
• Soudage autogène possible
• Soudage de joints d'accès difficile.

Inconvénients :
• Vitesse de refroidissement élevée, risque de
porosité si teneur en gaz dissous dans le bain
• Risque de fissuration à chaud avec certains aciers
inox A - F.
• Investissement lourd
• Préparation soignée des bords
• Positionnement précis du faisceau
• Sécurité spécifique des installations
• Pas de soudage manuel
• Soudage difficile de matériaux réfléchissants (Au,
Cu)

Paramètres de soudage:

Préparation de bords:
Etant donné que la taille de la tache focale est de 0.2 à
0.4 mm, il est important que les pièces soient précises.
Une préparation par usinage mécanique ou par découpe
laser est la seul acceptable

Etat de surface
En règle générale, lorsque l'on veut faire de bonnes
soudures, il faut faire attention à ce que le métal à souder
soit propre, qu'il ne soit pas souiller par de la graisse, que
la calamine soit soigneusement enlevée et qu'on fasse
disparaître toutes traces d'oxydes de surface.
Toutefois, lors de la soudure au laser, un état de surface
trop poli peut augmenter le pouvoir réfléchissant et
perturber l'absorption du faisceau.

Position de soudage.
La ZF est très étroite. Le MF se maintient bien dans
toutes les positions couvrantes

Les gaz de soudage utilisés:


• He: pour fortes puissances. Faible ionisation et
meilleure dispersion au-dessus de vapeur
métallique. Pénétration plus profonde car plus
chaud.
• Ar: bons résultats (jusqu'à 2kW avec laser CO2)
• He+Ar: bon compromis
• N: réduit le taux de porosité dans les inox,
puissances limitées à 2kW

-3-
Résumé EPG Module N° 1.14
Yves Martin Coupage et procédés de préparation des bords

Le coupage: Mn Cr + Mo + V Cu + Ni
Moyens thermiques mettent en jeu une double action: Céqu = C + + +
6 5 15
- Oxycoupage: chauffage jusqu'à combustion localisée
+ éjection Si Céqu > 0,41  post + pré chauffage
- Autres : chauffage jusqu'à fusion + éjection
Moyen mécanique caractérisés par: Qualités et défauts de coupes:
- Effet d'écrouissage Caractéristiques recherchées:
- Qualité des états de surface - Angles vifs
- Respect des cotes, précision - Surface de coupe plane, régulière, sans défauts
Moyens thermiques caractérisés par: - Oxydes peu adhérents
- Effets métallurgiques/oxydation pour certains Qualité des coupes conditionnées par :
- Rapidité d'exécution - Choix de paramètres
- Moindre précision (sauf pour laser et FE) - Etat du matériel compacité du matériau/ état de la
Limite des différents procédés: surface
- Limite technologique (matériaux, dureté, épaisseur, - Aléa (interruptions)
etc.) Les défauts les plus courants en oxycoupage:
- Limite économique - Fusion de l'arête supérieure
- Retard
Coupage à la flamme: - Désamorçage de la coupe
Chalumeau coupeur ≠ Chalumeau soudeur - Affouillement (en bas de coupe)
- Même caractéristique pour flamme de chauffe - Oxydes adhérents en bas de coupe
- Circuit supplémentaire d'oxygène de coupe - Face déformée
Principe: Chauffe locale du métal à ~1300°C, donc
introduction d'une oxydation spontanée qui provoque la
combustion vive par apport d'O2, puis déplacer le
chalumeau. Le coupage à la flemme est basé sur une
réaction exothermique.

Température d'amorçage?
- En présence d'O2 pur le Fe s'oxyde lentement à la
température ambiante.
- A ~1300°C, l'oxydation du fer est quasi instantané e:
c'est la température d'amorçage.

Domaine d'application:
Tous les aciers non alliés ou faiblement alliés.
Acier au Cr:
- Puissance de chauffe à augmenter avec % de Cr,
coupage par fusion si Cr < 10%
- Même raisonnement avec C, Mo, Si
- Les limites peuvent être repoussée par injection de
poudre de fer.
-
Chauffage par combustion:
Comburant: Oxygène très pur (99,5%)
Combustible: Acétylène (C2H2) [1,1]
[Rapport de consom. Propane (C3H8) [4,8]
Vcomburant/Vcombustible] Gaz de ville (CH2) [2,2]
Avantage et inconvénients:
Hydrogène (H2)
Avantages Inconvénients
Mélanges
Rapidité (par rapport à Précision limitée
Le choix du combustible est conditionné par des
mécanique) Limité à l'acier
paramètres variés:
Economique Incidences métallurgiques
- Epaisseur
Transportable sur site déformations
- Facilité et précision de réglage de la flamme
Adaptabilité (forme, rayon
- Vitesse, qualité de coupe et rapidité d'amorçage
court)
- Consommation, approvisionnement, stockage et
Prép. De chanfreins
sécurité
- Conditions de mise en œuvre.
Résumé oxycoupage:
- Procédé ancien et moderne
Teneur en carbone:
- Il équilibre de nombreux paramètres
%C < 0,4  Suivre les barèmes d'oxycoupage
- Il découpe des aciers de 3 mm à 2 m d'épaisseur
%C > 0,4  Préch. de la pièce  éviter criques sup.
- Nécessite un investissement réduit
%C > 1,7  Oxycoupage tr^s difficile  poudre de
- Performant par l'emploi de 1 ou plusieurs têtes
fer, plasma ou forgeage thermique
Oxycoupable: Ac au carbone (Tamorc =1300°C)
Non oxycoupable: Inox, alu (ils forment des oxydes en
Calcul de la température de préchauffage avec carbone
surface)
équivalent:

-1-
Résumé EPG Module N° 1.14
Yves Martin Coupage et procédés de préparation des bords

Coupage plasma : - Plus adaptée au épaisseurs < 30 mm


Le gaz est inerte au plan électrique, tandis que le plasma Coupage Laser :
est un gaz qui est ionisé (conducteur électrique) sous Light Amplification Stimulated Emission of Radiation
l'effet d'une température très élevée. Principe: Aussitôt qu'elle est produite, la lumière fait des
aller retour entre les miroirs délimitant le milieu excitant
Principe du coupage plasma: pour être amplifiée par la stimulation de radiation.

Générateur laser : il en existe deux types :


CO2 YAG
Mélange Grenat d'Yttrium et
gazeux Excitation d'aluminium dopé
He-N2-CO2 au néodyme
Emission
λ = 10,6 µm λ = 1,6 µm
de photons
10 à 15% Rendement 3 à 4%
1 kW
10 kW Puissance
(plutôt pour graver)

Le laser (5kW) à une puissance limitée par rapport au


TIG (7kW), plasma (15kW) ou au FE (100kW), mais elle
peut être concentrée sur une petite surface
Par pincement du flux plasmagène à travers une tuyère, Laser et FE = 1000 kW/cm2
2
concentration des chocs en partie centrale du jet Plasma = 60 kW/cm
- L'arc plasma est réduit à une colonne très fine de TIG =6 kW/cm2
très haute température Flamme = 0,08 kW/cm2
- Les très fortes pressions induites éjectent le plasma
à vitesse supersonique Principe:
-
- En sortie de tuyère la recombinaison atomes /e - Concentration en un rayon très fin de lumière
libère la chaleur précédemment absorbée et cohérente
-
concentrée permettant d'obtenir de très hautes Densité atteinte 1000 kW/cm2
températures (15'000 à 20'000 °C) - Impact sur matériau solide engendre très fort
Le coupage plasma repose sur 2 effets distincts: dégagement de chaleur concentré au point d'impact
Effet thermique pour fusion du métal - Soufflage gazeux pour éjection du matériau fondu
Effet cinétique pour éjection des produits de fusion. Domaine d'application:
- Tous matériaux métallique ou non
Critères de choix des fluides plasmagènes - Acier doux épais 12 à 20 mm avec CO2
- Acier inox épais -20 mm avec CO2
- Alu (YAG)
- Plastiques
- Céramiques
Découpe jet d'eau (UHP):
Procédés à haute énergie et non thermique.
Jet sous 3'000 à 4'000 bar laminé par orifice de ∅ 0,05 à
0,5 mm
Avantages Inconvénients
Découpe - Découpe difficile des
- De matériaux divers corps creux
(verre, caoutchouc,…) - Moindre précision
- De contours illimités - Mouillage possible
Absence Problèmes
- De ZAT - De boue (recyclage)
- De déformation - De bruit
- D'émanation

Caractéristiques des coupes: Gougeage :


- Largeur de saignée réduite: 1,5 mm pour e = 5mm Technique d'enlèvement de matière utilisé pour :
- Saignée plus large côté entrée (dépouille ~3 à 6°) - Préparation de racines de cordon avant reprise
- Surface faiblement striée envers
- Faible largeur affectée thermiquement (~1 mm) - Elimination d'éventuels défauts avant réparation
- Précision de l'ordre du mm -
Domaine d'application: Principe du gougeage à l'arc :
- Tous les matériaux dont la température de fusion est On chasse avec un jet d'air comprimé du métal fondu
inférieur à la température de plasma. obtenu grâce à un arc électrique entre la pièce et une
Particulièrement adapté aux matériaux conducteurs électrode graphite
(Alu).
- Epaisseur limitée à 150 mm Préparation des bords: Condition majeur de la réussite du
soudage
-2-
Résumé EPG Module N° 1.15
Yves Martin Rechargement

Les différents modes de revêtement des matériaux - Les bords sont à arrondir par meulage (pas de
métalliques: surchauffe locale.
- Par voie humide: peinture, dépôts électrolytique
(T<100°C), dépôts chimique (T> 550°C), dépôts au Une sous-couche est souvent nécessaire soit pour la
trempé (T=Tfusion), dépôts par électrophorèse reconstitution, soit pour améliorer la zone de liaison ou
- Par voie sèche : dépôts physique PVD (apport par pour éviter une fissuration.
évaporation, dépôts chimique CVD (apport gazeux)
- Par placage : par colaminage, par explosif Soudobrasage:
- Par soudage ou brasage : soudo-brasage au Préparation de la surface:
chalumeau, soudage à l'arc, TIG, MIG/MAG (fil Solvant: des solvants sont utilisés pour dégraisser les
massif, fourré), open-arc, sous flux surfaces.
- Par projection thermique à froid et à chaud : plasma Mécanique: Blanchir les surfaces par brossage ou
à arc transféré, laser, de poudre à la flamme, de fil à meulage/limage, les bords sont à arrondir.
la flamme ou l'arc, plasma atmosphérique ou sous
vide partiel, à la flamme à haute vitesse (HVOF ou Revêtement par projection thermique : 3 modes :
Détonation-Gun) - Sans fusion (à froid)
- Avec fusion ultérieur (à chaud)
Epaisseur des revêtements [mm]: - Avec fusion simultanée (à chaud)
-5 -2
PVD 10 à 10
CVD 10-4 à 0,1 Projection à froid: préparation:
-4
Chromage 10 à 0,5 - Dégraissage, nettoyage
Projection thermique 0,05 à 1,5 et plus - Préparation mécanique (enlever le métal fatigué,
Brasage 1 à 10 arrondir les angles)
Soudage 1 à 20 - Préchauffage I (80-100°C)
- Activation de surface (décapage au jet et
Revêtement par placage : nettoyage)
- Préchauffage II (alliage de fer 50°C, Alliage d'al u
Tôle de grande ou cuivre 150°C)
dimension - Projection
- Usinage (tournage, fraisage, rectification)

Projection à chaud:
Exemple: - Au cours du refroidissement après fusion, les aciers
Ac/alliage de Ni de transformation martensitiques sont accompagné
Ac/ Ac inox d'un changement de volume  Danger de
fissuration, si teneur en C, Cr, Mo sont élevés.
Le placage est réalisé à chaud, sous atmosphère - Les aciers contenant des éléments d'addition
contrôlée. oxydables (Al, Ti ou Mg) sont difficile à mouiller 
danger de mauvaise liaison.
Placage par explosif: - Les pièces fabriquées à froid n'ayant pas subi le
Il est réalisé par mise en traitement de recuit indispensable ont une tendance
œuvre de l'énergie dégagée à se déformer.
par la détonation d'une charge
d'explosif; on obtient par cet Préparation:
impact une liaison des deux - Dégraissage, nettoyage
surfaces sans élévation de - Préchauffage I (80-100°C)
température. - Préparation mécanique (enlever le métal fatigué,
Possibilité d'assembler des arrondir les angles)
métaux réputés incompatibles: - Protection de surface (projeter un voile mince de
Ac inox / titane poudre)
Ac / alu - Préchauffage II (usuellement 200-300°C)
Ac / tantale - Projection
- Fusion
Revêtement par soudage: - Refroidissement (refroidissement lent)
Il est important de tenir compte de la dilution. Elle doit - Usinage (tournage, fraisage, rectification)
être minimale pour des résultats optimaux.

Préparation de la surface:
- Les pièces ayant déjà travaillé sont à nettoyer et à
préparer mécaniquement avant le soudage
- Les pièces ayant déjà travaillé peuvent être
endommagées. Certaines de ses pièces pourront
avoir des fissures qui devront être éliminées avant
le soudage.
- Les zones endommagées peuvent être enlevées
par chanfreinage ou meulage. Avant soudage:
ressuage.

-1-
Résumé EPG Module N° 1.16
Yves Martin Soudage automatique et robotisé

Le soudage manuel: • Le volume de travail


Le soudeur qualifié a un capacité auto adaptive dont les • La précision de positionnement
limites ne son pas fixes. • La vitesse de déplacement

Le soudage automatisé: il va permettre à l'opérateur. Procédés de souage utilisé: MIG/MAG


• De décupler ses forces (équipement lourd Vaste champs d'application et facilité de mise en œuvre.
• D'éviter une fatigue musculaire et mentale liée à la • I se règle par la vitesse de dévidage du fil
répétitivité • U par modifications des caractéristiques du
• D'accroître sa vitesse d'exécution générateur
Nota:
Structure comparée d'un robot de soudage et d'une • La constance de la vitesse de dévidage est
machine automatique fondamentale en robotique  équipement et
Robot: embobinage et calibration du fil doivent être d'une
• Toute modification de type de travail, s'il est dans le qualité robotique.
domaine de ses possibilités, peut être obtenue par • La qualité du générateur doit être élevée et il doit
la seule modification de son programme. être susceptible d'être couplé aux commandes de
• Sa structure est évolutive et dans certains cas auto l'armoire robot.
adaptive.
Le suivi du joint et le soudage auto adaptatif
Soudage automatisé Démarches générales
Certains procédés sont utilisables sur des machines A ne pas oublier:
automatiques et difficilement sur des robots, comme: • Un robot ne fera jamais ce qu'un soudeur ne sait
• L'arc submergé sous flux électro-conducteur pas ou ne peut pas faire
• Le soudage vertical sous flux électro-conducteur • Introduire une cellule de haute sophistication
uniquement pour ne pas remettre en cause les
Soudage circulaire orbital, les systèmes de dernière méthodes de fabrication traditionnelle est un non-
génération: sens voué à l'échec.
• Il faut porter autant d'attention à la conception des
Le soudage circulaire orbital demande, néanmoins, pour joints et aux dispositifs de présentation et de
l'exécution des passes de fond et, notamment de la maintien des pièces, qu'au choix de la cellule
passe de pénétration, une tolérance extrême des robotisée
préparations à ±0.5 mm minimum et, ceci n'est pas • Si un robot a une résistance à la fatigue hors de
toujours possible dans le cadre des prix de revient portée de tout soudeur qualifié, par contre, il est
alloués à la seule préparation et à l'accostage des totalement aveugle et, n'est capable que de
pièces. reproduire les gestes programmés dans le respect
de ses tolérances de répétitivité, c'est-à-dire à 0.1 à
Le soudage en chanfrein étroit (Narrow Gap Welding): 0.2 mm près
Il est surtout dicté par la réduction du volume des
chanfreins afin de diminuer à la fois le métal déposé et Intérêt d'améliorer la flexibilité des robots:
les déformations dues au soudage. Augmentation de la productivité:
Il est surtout utilisé pour la mise en œuvre de deux La tolérance sur les défauts de positionnement et
procédés: d'accostage est d'autant plus faible que la vitesse de
• Le soudage MIG/MAG soudage est élevée. Ce critère conduit à limiter la vitesse
• Le soudage à l'arc submergé. de soudage dans beaucoup d'applications.
En améliorant la position de la torche, et le cas échéant,
Autres procédés réalisables par une machine en adaptant les paramètres, ces systèmes permettent
automatique: d'augmenter les vitesses de travail, et apportent ainsi un
Ils sont nombreux, on peut citer tous les travaux gain de productivité qui peut atteindre 100%
connexes au soudage:
• Formage Amélioration de la qualité
• Emboutissage Les meulage et reprises manuelles des soudures
• Découpage défectueuses peuvent représenter un coût non
• Rechargement négligeable pour certaines applications. A cela, il faut
• Etc.… ajouter les déboires en service des mauvaises pièces
non détectée au contrôle, dont les conséquences sont
Généralité sur les robots de soudage à l'arc: plus fâcheuses.
Un robot de soudage est une machine automatique qui
est capable de mouvoir une torche de soudage dans Gain de flexibilité:
l'espace selon un cycle programmé. Cet aspect constitue l'essence même de ces systèmes.
Soulignons ici la synergie possible avec une autre voie
Caractéristiques d'un robot de soudage: d'approche destinée à améliorer la flexibilité des cellules
Caractérisé selon des paramètres dont: de soudage, à savoir la programmation hors-ligne. Il y a
• Le nb d'axes la programmation directe à partir de dessin 3D fait en
• Le sys. de coordonnée CAO.
• Le type d'actionneur (électrique (avantage: tps de réponse
court et grande plage de vitesse), pneumatique,
hydraulique)
-1-
Résumé EPG Module N° 1.17
Yves Martin Brasage fort et brasage tendre

Il existe trois procédés différents : Symbolisation – codification des MA :


Exemple: B Ag 60 Cu Sn 600-730
Brasage tendre : Tf du MA < 450°C B: uniquement brasage
Brasage fort : Tf du MA > 450°C B/SB: soudo-brasage (brasage fort possible mais limité)
Soudo-brasage : Tf du MA > 450°C Symbole chimique de l'élément qui a la teneur la plus
élevée
Principes: Teneur de cet élément
1er mécanisme: Tension superficielle Symbole des autres éléments principaux:
Mouillage Teneur < 0,1% pas pris en compte
Capillarité 6 maxi
2ème mécanisme: Diffusion Classement par teneur croissante
Intervalle de fusion de l'alliage
Tension superficielle:
Elle dépend de la force intermoléculaire. Cela explique la Codification:
forme ronde des gouttes à l'état liquide ainsi que la forme 6 familles:
+ou- bombée des gouttes posées sur un surface. - A : Argent
- B : Phosphore et cuivre
Le mouillage: - C : Cuivre et alliages
Lorsqu'une goutte est posée sur une surface, deux cas - D : Aluminium
de figure peuvent survenir: - E : Etain
- F : Cadmium
α α Teneur en élément caractéristique (% Ag si famille A,
etc.)
Symbole de la famille
N° d'ordre : si alliage ayant le même code a des
Si la goutte est très bombée ( α < 90°), on parle de caractéristiques différentes (par ex: 60 A 1, 60 A 2)
mauvais mouillage, et si α > 90° on dit qu'il a y bon
mouillage. Les qualités d'un métal d'apport doivent être :
- La compatibilité avec le matériau de base (chimique,
Capillarité : et thermique)
La tension superficielle exercée par la surface de la - La mouillabilité (doit pouvoir s'étaler facilement)
matière sur la surface de liquide provoque une - Le joint formé doit avoir une résistance mécanique
surpression dans le liquide, proportionnelle à la suffisante.
température. Cette particularité provoque l'ascension des
liquides sa les tubes de très petits diamètres, ce qu'on Les principaux métaux d'apport utilisés: (poudre, bande,
appelle la capillarité. fil, pâte)
- A : pour brasage fort des aciers, cuivre et alliage
Ces phénomènes sont utilisés lors du brasage, en effet le utilisés en brasage fort
métal d'apport sera choisi de tel sorte que fondu, il - B : Le phosphore permet la déoxydation superficielle
présente un bon mouillage. Le jeu entre les pièces est du MB, jamais sur l'acier.
prévu suffisamment faible pour que le métal s'y infiltre par - C : Cu pur: rarement utilisé
capillarité. Laitons: brasage fort et soudo-brasage.
- D : brasage fort et soudo-brasage de l'alu
Diffusion : - E : brasage tendre, proportions variables d'étain et
Si le métaux sont compatibles et que la température est de plomb.
suffisante, il y a diffusion et formation d'une couche
d'alliage de liaison. Un autre avantage du brasage est qu'il permet
d'assembler des matériaux hétérogènes.
Les métaux d'apports:
Ce sont des alliages binaires, ternaires ou quaternaires Les flux :
qui outre le fait de fondre à une température plus petite Fonctions principales:
que la température de fusion du métal de base, présente - Décapage : les oxydes, de faible densité, s'opposent
un intervalle de fusion. (par ex: 247 à 183°C) à un bon mouillage
- Amélioration du mouillage, par augmentation de la
densité de l'atmosphère autour du métal d'apport.

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Résumé EPG Module N° 1.17
Yves Martin Brasage fort et brasage tendre

Symbolisation des flux : Mise en œuvre du soudo-brasage :

d'utilisatio
particulier

Présentat
Intervalle
Symbole
générale

Symbole

Applica-
Le soudo-brasage est une opération intermédiaire entre

tion

ion
[°C]
n
le soudage et le brasage. Les type de joint sont
sensiblement les mêmes, il faut éviter les angles vifs.
A La surface doit être comme pour le brasage, nettoyée et
1 : Poudre
B dessapée.
4 450-750
C
2 : Gel
D Le flux :
F D 7 700-1000
E Pour les acier, cuivre et alliages, on utilise le borax seul
3 : Pâte
F ou mélangé à l'acide borique.
9 > 900
G Pour l'alu et alliage, c'est un mélange de chlorure,
4 : Liquide
S fluorures alcalins et bromures.
A: Cu, laiton, bronze, acier non allié Points particuliers pour le soudo-brasage de
B: Alliage Ni-Cr différents matériaux:
C: Fonte Acier (Tmouillage entre 650 et 820°C)
D: Alliage Cu-Al - Eviter le soudo-brasage des zones sous tensions ou
E: Al et alliage écrouies
F: Alliage Al-Mg - Aciers galvanisés : fusion de la couche de Zn.
G: Mg et alliage Attention à maintenir en place.
S: Autres - Acier inox : Eviter de chauffer au dessus de 600°C
(précipitation de carbure de CR corrosion)
Par exemple: FD 7 A 3 Fonte (Tmouillage entre 650 et 820°C)
- MA: laiton
Mise en œuvre du brasage: - Préchauffage entre 300 et 500°C peut être utile.
Les joints brasés résistent mal en traction mais bien en Cuivre et alliages (Tmouillage vers 900°C)
cisaillement, on recherche donc plutôt les assemblages - MA : généralement laiton
suivants: - On utilise une flamme légèrement oxydante pour
s'opposer à la volatilisation du Zn
- Cuivre : chauffe important nécessaire
- Laiton: en fait, opération de soudage autogène
- Bronze : difficulté liée au fait que la température de
fusion du MA est proche de celle du MB

Avantages Inconvénient
Procédé économique
(pour équipement et mise
en œuvre)
Joint résistant Mais restant toujours
moins résistant qu'en
soudage, notamment en
traction. Résistance
mécanique réduite au-
A et B : joint bout à bout dessus de 500°C
C, D et E : joint par recouvrement Pas de fusion des bords
F et G : joint d'angle pas de bouleversements
H: joint agrafé métallurgiques du MB, on
I: joint à emboîtement peut assembler des
matériaux fragiles
Résistance du joint brasé: Facteur d'influence : Températures basses par
- Nature des MB rapport au soudage 
- Nature MA moins de déformation,
- Dimension et forme du joint moins de contraintes
- Jeux entre les pièces (très important) résiduelles
- Température de brasage et durée de chauffe Joint ductile  contraintes
- Vitesse de refroidissement résiduelles moindres.
Moins de risque de
Moyens de chauffe: fissuration
Chalumeau: air-propane Larges possibilité
Air butane d'assemblage hétérogène
Oxy propane En angle, possibilité de
Oxy acétylène maîtriser la section et la
Fours: à atmosphère contrôlé (oxydation) forme du cordon
Sous vide

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Résumé EPG Module N° 1.18
Yves Martin Procédés d'assemblage des plastiques

Constitution: se différencie des métaux et des céramique Soudage des matériaux plastique
par: Principe de soudage des thermoplastiques:
• La nature des éléments en présence (C, H, O, N, F, Avec la température, les macromolécules vont acquérir
Cl) une certaine mobilité entraînant la dilatation des pièces
• La nature des liaisons chimiques chauffées et leur ramollissement. Si à ce moment on
• La structure de la matière applique une pièce sur l'autre en exerçant une pression,
• Les propriétés qui en découlent (méc, chimique, les chaînes vont s'imbriquer.
thermique) Trois paramètres principaux:
• Température
Définition: • Pression
Monomère: entité de base du polymère • Temps de soudage (chauffe, réalisation,
Polymère: correspond à la succession d'un grand nb de refroidissement)
monomère 10'000
Plastiques: ils sont constitués d'un enchevêtrement plus Il existe plusieurs possibilités de soudage:
ou moins complexe de polymères • Au chalumeau électrique à gaz chaud: une
résistance chauffe un flux de gaz qui est dirigé vers
Polymère amorphe: chaînes disposée de façon aléatoire la pièce. On peut alors utiliser un MA (même nature
Polymères semi cristallins: l'arrangement des chaînes les que la pièce)
unes par rapport aux autres va déterminer des zone à • Par élément chauffant: ce sont des pièces équipées
structure cristalline appelée cristallite. d'une source de chaleur, air ou résistance
électrique, qui après une mise en température, sont
Thermoplastique: constitué de chaînes de polymère liée placées au contact des pièces.
entre elles par des liaisons faibles. L'action de la chaleur • Par extrusion: une sorte de coulage de plastique
les rompt, il devient mou  façonnable et soudable chaud entre les pièces.
Thermodurcissable: liaison chimique fortes entre les • Par raccord électrosoudable
chaîne  usinage et collage • Par ultrasons. Utilisation de vibrations mécaniques
pour chauffer et ensuite pression.
Propriétés thermique et thermomécanique: • Soudage par induction: variante du soudage par
Les matières plastiques n'ont pas une grande résistance éléments chauffant. IL nécessite un insert métalique
à la température (de 70°C (PVC) à 200°C (polymères placé à l'endroit de la soudure à réaliser.
fluoré). • Par HF: pour faibles épaisseur. Matériau à placer
Deux températures sont importantes pour décrire le entre deux électrodes.
comportement mécanique:
• Température de fusion Tf Collage:
Que rarement utilisé pour caractériser un polymère Avantages:
• Température de transition vitreuse Tg • Assemblage de substrats différents à basse
Température à laquelle els liaisons interchaînes Van température
der Walls) se rompent. Le polymère est alors un • Aucune détérioration ou modification des matériaux
liquide figé à assembler.
• Grande liberté de forme
Tutilisation<Tg: polymère dur, cassant, vitreux • Joint d'étanchéité
Tutilisation>Tg: polymère souple élastique • Atténuation des vibrations
• Homogénéité des contraintes
Les principaux thermoplastiques: • Economique
PE (polyéthylène): il en existe à basse et à haute densité. • Faible poids.
Seul le haute densité est utilisé en tuyauterie
chaudronnerie. Souvent utilisé dans les objet ménagé, Inconvénients:
récipients, poubelles, jouets. • Résistance à la chaleur limitée
PP (polypropylène): thermoplastique souvent utilisé dans • Faible résistance au pelage
l'automobile (pare-chocs) et films d'emballage. • Nettoyage et prétraitement des surfaces nécessaire.
PVC (polychlorure de vinyle: problème lors de • Nécessité d'une bonne conception des assemblages
l'élimination à cause du chlore. Il s'éteint lorsqu'on • Contrôle de la qualité des joints difficile.
l'éloigne de la flamme.
PVDF (polyflorure de vinylidène): grandes qualité de
tenue chimique et thermique (100° pendant 10ans)
PTFE (polytétrafluoréthylène): Téflon, a des propriétés
chimiques et thermiques remarquable ( 280°C)
PA (polyamide: Nylon, hydrophile, problème en
exposition ext à long terme.
PMMA (polyméthacrylate de méthyle): plexiglas, bonne
stabilité au UV et au variation de température.
Transparent et bonne tenue aux intempéries.
PS (polystyrène): cassant, transparent. Confection de
pots.
ABS (Acrylonitriel butadiène styrène): bonnes propriétés:
rigidité, tenue aux chocs, résistance à l'abrasion,
métallisable.

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Résumé EPG Module N° 1.18
Yves Martin Procédés d'assemblage des plastiques

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Résumé EPG Module N° 1.19
Yves Martin Procédés d'assemblage des matériaux avancés

Les matériaux avancés comprennent principalement : mécaniques très


- Les matériaux composites moyennes.
- Les céramiques Enroulement
filamentaire:
Les matériaux composites : Les fils sont déposés
Un matériau composite est constitué de l'assemblage sur un mandrin après
de deux matériaux de natures différentes, se être passés dans un bac
complétant et permettant d'aboutir à une combinaison contenant la résine.
de propriétés et de performances qu'on ne peut pas Bonne caractéristiques
atteindre avec les composants de base pris mécaniques, pour
séparément. tuyauterie, réservoirs.

La classification des matériaux composite peut se faire: Moulage par


compression :
1. Par des critères relatifs à la géométrie du matériaux Les renforts et la résine
renfort: sont déposés sur une
- Les composites contenant des particules a) presse contenant
- Les composites renforcé par des fibres b) l'emprunte de la pièce.
- Les matériaux sandwiches c)
L'injection :
Ca consiste à injecter la
résine dans un moule
contenant déjà les
renforts. Ce procédé
a) b) c) permet de bien contrôler
les taux de fibres et de résine.
2. Par type de matrice utilisée: Assemblage des matériaux composites:
- Les composites à matrice métallique (alliage léger Le collage: mode d'assemblage privilégier des matériaux
d'alu, de manganèse, de titane) composites à matrice organique.
- Les composites à matrice céramique Le rivetage: utilisé si le collage n'est pas possible, en
- Les composites à matrice organique (résines, effet, il y a une diminution de la résistance à la traction de
charges) 50%.

Propriétés des matériaux composites: Les céramiques :


Les propriétés désirées sont données lors de la Ce sont des matériaux composés d'éléments métalliques
conception par le choix des constituants : et non métalliques, liés entre eux par des liaisons à
- Choix de la nature des fibres caractère ionique et/ou covalent.
- Choix de la nature de la résine Ils peuvent avoir une structure cristalline, vitreuse ou
- Choix du type de renfort : partiellement cristalline et sont le plus souvent
Fibres unidirectionnelles synthétique te mis en forme principalement par
Surface tissée (f. long) ou non tissée (f. courte) technologie des poudres.
Volumes préformés ou non Constituant: métaux: Aluminium Al
- Choix du taux relatif de fibres Silicium Si
- Choix de l'épaisseur Non métalliques : Oxygène oxydes
Azote  nitrures
Anisotropie : Les caractéristiques (mécaniques, Carbone  carbures
thermiques, électriques) varient selon les directions de Propriétés des céramiques:
l'espace) Dureté Rigidité
Stabilité dimensionnelle Réfractaire
Mise en œuvre des matériaux composites: Faible coef. de dilatation Inertie thermique
Les méthodes de transformations: Résistivité électrique
Méthode au contact: Assemblage des céramiques :
Opération manuelle Mécanique: des moyens mécaniques conventionnelles
limitée à la peuvent être employé, tel des trous, serrage par vis
fabrication de pièces écrous. Il ne faut toutefois pas oublier que la céramique
de petites séries. doit être placé en compression, en minimisant les
contraintes de traction et cisaillement. Des inserts
métalliques collés sont souhaitables.
Frettage: Si un composant en céramique doit être inséré
dans une pièce métallique.
La projection Collage: souvent utilisé, rapide et bon marché
simultanée: Par ultrasons : utilisé pour les liaisons céramique /métal,
Projection des fibres les avantage sont un temps d'assemblage très court (1s)
et de la résine. et la préparation des surface pas critique.
Donne des Micro-ondes:par un échauffement du volume pour cér/cér
caractéristiques Brasage: mouillage souvent difficile
Soudage: au TIG ou MIG, s'il y a déjà eu un dépôt brasé

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