THÈME 1 - L'ETA-WPS Office

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THÈME 1 : L'ETAT SOLIDE DE LA MATIÈRE.

PLAN :

INTRODUCTION

I. DÉFINITION

II. PROPRIÉTÉS DE L'ÉTAT SOLIDE


1. PROPRIÉTÉS CHIMIQUE
2. PROPRIÉTÉS PHYSIQUE
3. PROPRIÉTÉS MÉCANIQUE MACROSCOPIQUE
4. ÉLASTICITÉ

III. LES TYPES DE SOLIDES


1. LES CRISTAUX
2. LES QUASI-CRISTAUX
3. LES SOLIDES DÉSORDONNÉS
4. LES POLYMÈRES

IV. EXERCICE D'APPLICATION

CONCLUSION

V. BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION
L'état sous lequel se trouve la matière dépend en général de deux paramètres : la température
et la pression. Cependant, l'état solide de la matière qui d'ailleurs constitue le centre de nos
interrogations fera l'objet d'une analyse succincte à travers ses caractéristiques physiques,
chimiques, mécaniques, élastique et thermodynamique ainsi que les types de solide rencontrer.
I. DÉFINITION
On appelle solide toute matière qui présente une consistance ferme non fluide

II. PROPRIÉTÉS DE L'ÉTAT SOLIDE


1. PROPRIÉTÉS CHIMIQUES

Cependant, il ne faut pas considérer le solide comme un état figé de la matière


car les atomes vibrent autour de leur position d'équilibre. Avec la température,
ces vibrations augmentent jusqu'à rompre les liaisons lors de la fusion, la
sublimation ou la pyrolyse du solide.la combustion d’une matière solide donne
facilement le carbone, le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau.
2. PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

Dans l'état solide, les molécules de la matière sont liées les unes aux autres et organisées pour
former une structure compacte et ordonnée ( c'est-à-dire l'absence de liberté entre les
molécules ou les ions comme les métaux par exemple). Les particules d’un solide sont très
proches les unes des autres et immobiles. C'est un ensemble cohérent.

Les critères de la matière à l’état solide sont :

le solide a une forme propre.


le solide a un volume propre.

Exemple : la grêle, un iceberg

Les atomes au sein d’un solide sont en interaction attractive forte. Un solide est difficilement
déformable par l’application d’une contrainte et, par suite, possède une forme propre.De
même que dans les liquides, l’attraction s’exerçant entre les différents atomes assure une
cohésion forte. Les atomes du solide forment une phase condensée, difficilement compressible.

3. PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES MACROSCOPIQUE

Une caractérisation expérimentale des propriétés mécaniques des matériaux nous permet de
réaliser le tableau ci-dessous

Caractérise Mesurer par

Rigidité Intensité des liaisons Module d'électricité (E, G)

Résistance Contrainte maximale Résistance à la traction Rm


appliquée pour rompre le
matériau Limité d'élasticité
Transition élastique-plastique
Ténacité Opposition à la propagation Énergie fournie pour rompre
brutale d'une fissure ou d'une le matériau
entaille

Ductilité Capacité du matériau à se Allongement à la rupture A%


déformé de façon plastique

4. ÉLASTICITÉ

Les solides étant caractérisés par des formes définies, pérennes et stables, les premières
investigations réussies portèrent sur la façon dont ils pouvaient revenir à leur état initial après
l'application de contraintes extérieures. C'est le domaine des déformations élastiques, dont
l'étude fut initiée par Robert Hooke (1635-1703).

Cependant, cette capacité de retour à l'état antérieur sans dommage résiduel est restreinte à
des déformations dues à des contraintes limitées. Au-delà de ce domaine s'étend le domaine
des déformations irréversibles et de la rupture. Ainsi, le domaine des déformations plastiques,
dans lequel les déformations sont assez importantes pour modifier suffisamment et de façon
irréversible la structure interne du solide et empêcher un retour à l'état de départ. Comme
autre déformation irréversible, le fluage est une déformation lente sous une contrainte
modérée mais continue, avec une accumulation progressive de dommages sur la
microstructure. Un autre effet des déformations irréversible peut être de changer les
caractéristiques physiques des matériaux.

Par exemple, un matériau présentant à l'origine une certaine plasticité peut devenir cassant et
fragile après avoir été soumis à des cycles de déformation : c'est l'écrouissage.

III. TYPES DE SOLIDES

1- Les cristaux

Le cristal caractérise la forme la plus ordonnée de la matière solide. Il correspond à une


disposition très régulière des atomes dont une image est donnée par un empilement régulier
de cubes identiques. À l'opposé, il existe des structures où aucun ordre ne semble imposer les
positions atomiques ; c'est le cas des états vitreux. Si la matière cristallisée est très fréquente
dans la nature, il faut noter que les dimensions des cristaux sont très variables. En dehors de
certains cristaux d'origine géologique dont la taille peut dépasser le mètre, la matière
condensée se présente plus fréquemment sous une forme dite polycristalline correspondant à
un ensemble compact et désordonné de petits cristaux dont la taille individuelle peut être très
inférieure au millimètre. La notion de cristal est néanmoins tout à fait pertinente dans ces cas,
car chaque microcristal peut regrouper des milliards d'atomes rangés régulièrement. La
description des cristaux se fait donc dans un cadre géométrique dont les fondements
remontent à la fin du XIXe siècle : la cristallographie.

2- Les quasi-cristaux.

Un quasi-cristal est un solide qui possède un spectre de diffraction essentiellement discret mais
dont la structure n'est pas périodique. Découverts en avril 1982, les quasi-cristaux ont mis fin à
une certitude qui durait depuis deux siècles, restreignant la notion d'ordre à celle de
périodicité. Bien qu’aucune périodicité n’apparaisse, une symétrie remarquable peut être
observée : le pavage de la figure est invariant par les rotations d’angle 2pi/5. Les quasi-cristaux
furent utilisés industriellement à la fin des années 90 pour leurs propriétés d’anti-adhésion,
comme revêtement dans les poêles à frire par exemple.
3- Les solides désordonnés.

Une quantité non négligeable de solides présente un ordre à courte portée seulement, à l’instar
des liquides : on les dénomme solides amorphes ou verres. Ces solides sont généralement
obtenus par un refroidissement rapide à partir de la phase liquide correspondante. L’idée est
d’abaisser brusquement la viscosité du corps en réduisant l’agitation thermique : on bloque
ainsi les atomes aux positions d’équilibre observées à l’état liquide.
La forme amorphe d’un solide est généralement considérée comme métastable par rapport
à une forme cristalline. En effet, dans la très grande majorité des cas, l’application d’une vitesse
de refroidissement très lente à partir de l’état liquide permet d’obtenir une phase cristallisée.
La transition vitreuse (liquide → solide amorphe) doit donc être vue comme une transition de
nature cinétique, durant laquelle le système quitte son état d’équilibre.
La Figure ci-dessous présente deux formes de la silice SiO2 : la forme cristalline (quartz), et la
forme amorphe (verre de silice, à la base de nombreux objets en « verre » qui nous entourent).
Certaines propriétés physiques dépendent de façon cruciale de la structure atomique. Un
exemple typique est la piézoélectricité observée dans le quartz cristallin : l’application d’une
contrainte mécanique dans ce cristal provoque l’apparition d’une polarisation macroscopique,
et inversement.

4- Les polymères.

Le mot « polymère » vient du grec « poly » signifiant plusieurs et « meros » signifiant parties ou
unités. Un matériau polymère est constitué de molécules de grande dimension contenant
jusqu'à quelques milliers d'atomes. Ces macromolécules sont formées par polymérisation
(adjonction de petites unités, appelées monomères, les unes aux autres).
La structure de l’unité de répétition est la caractéristique la plus importante pour définir un
polymère. En effet, la structure conditionne les interactions inter- et intra- moléculaires, et par
voie de conséquence les propriétés physiques du matériau (résistance mécanique, constante
diélectrique…). Le Tableau 1 ci-dessous donne la structure de quelques polymères usuels ainsi
qu’un aperçu de leurs applications.

On également citer quelques polymères naturels :

- La cellulose, constituant les parois des cellules végétales et principal constituant du bois.

- Les protéines5, et notamment le fil de soie : très résistant mécaniquement et d’une grande
élasticité.
- Le caoutchouc naturel.

Les polymères solides peuvent se présenter sous une forme amorphe ou semi-cristalline :

- Les polymères amorphes peuvent être représentés schématiquement par une structure dite
de pelote statistique (Figure (a)). Dans ce cas, il n'existe pas d'ordre à longue distance dans
l'architecture globale du polymère. Comme dans le cas des verres, on peut définir pour les
polymères amorphes une température de transition vitreuse correspondant au changement
d'état entre un matériau dit caoutchoutique (mou et visqueux à haute température car le
glissement les unes par rapport aux autres des chaînes macromoléculaires liées par des liaisons
faibles est facile) et un matériau dit vitreux (dur et cassant à basse température).
- A première vue, le nombre important de disposition stériques dans une molécule de polymère
semble interdire toute cristallisation. Cependant, dans certains cas où la symétrie des chaînes
macromoléculaires par rapport à leur axe est importante, et lorsque les liaisons entre les
chaînes sont assez fortes, les polymères peuvent présenter une structure semi-cristalline. On
observe alors des cristallites d’orientations relatives plus ou moins aléatoires, pris dans une
matrice de matériau amorphe (voir Figure , (b) et (c)). Les degrés de cristallisation d’un
polymère ne dépassent généralement pas 80 ou 90%.

IV-Exercice d'application

1-completer le tableau suivant par OUI/NON

L'état Solide

Compression

Forme impropre

Volume constat

Cohésion entre ses molécules

2- compléter la phrase suivante par le mot ou expression qui correspond

L’eau solide : Un glaçon est de l’eau ............. Il a toujours la même..............: on dit qu’il a
une....... propre
Conclusion.

La matière à l'état solide a une forme qui lui est propre et il est possible de la saisir avec les
doigts. L'état solide est compact et ordonné, Les atomes au sein d’un solide sont en interaction
attractive forte. Un solide est difficilement déformable par l’application d’une contrainte et, par
suite, possède une forme propre.De même que dans les liquides, l’attraction s’exerçant entre
les différents atomes assure une cohésion forte. Cependant, le puits de potentiel dans lequel se
trouve chaque atome d’un solide est beaucoup plus profond que dans le cas d’un liquide : la
dynamique des atomes se restreint à des vibrations très localisées autour de la position
d’équilibre, les phénomènes de diffusion devenant quasiment inexistants.
Bibliographie :

-https://www.schoolmouv.fr/definitions/etat-solide/definition

-
https://www.annphys.org/articles/anphys/abs/1994/03/anphys_1994__19_3_299_0/anphys
_1994__19_3_299_0.html

-https://www.google.com/search?q=quasi-cristaux

-https://www.universalis.fr/encyclopedie/cristaux/

-https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-solide-15332/

-https://www.universalis.fr/encyclopedie/matiere-physique-etat-solide/

-https://www.kartable.fr/ressources/physique-chimie/cours/les-etats-physiques-de-la-
matiere/42800

-https://www.assistancescolaire.com/eleve/1re/enseignement-scientifique/reviser-le-
cours/1_sci_14

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