Comesa
Comesa
Comesa
PLAN STRATÉGIQUE
À MOYEN TERME
2016-2020
Pour la transformation et le développement économiques de la région COMESA
1
« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
AVANT-PROPOS i
REMERCIEMENTS iii
Sigles, acronymes et abréviations v
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION 1
1.1 La Vision du COMESA
1.2 La Mission du COMESA
1.3 Qui nous sommes - Article 3 du Traité
1.4 Principes fondamentaux selon l’article 6 du Traité
1.5 Organes du COMESA
CHAPITRE II : CONTEXTE 6
2.1 Rappel des faits
2.2 Le COMESA dans le contexte continental
CHAPITRE III : ANALYSE SITUATIONNELLE 9
3.1 Analyse des parties prenantes
3.2 Le COMESA et le programme de développement international
3.3 Analyse FFOM/PESTEL
CHAPITRE IV :PERSPECTIVES ET OBJECTIFS STRATÉGIQUES DU TABLEAU DE BORD ÉQUILIBRÉ 17
4.1 Carte stratégique du COMESA
4.2 Objectifs stratégiques
4.2.1 Objectif stratégique 1: Renforcer l’intégration du marché
4.2.2 Objectif stratégique 2: Attirer davantage d’investissement
4.2.3 Objectif stratégique 3 : Renforcer l’économie bleue
4.2.4 Objectif stratégique 4: Rationaliser les avantages des partenariats stratégiques
4.2.5 Objectif stratégique 5 : Renforcer le développement de l’infrastructure économique --Énergie, Transport et TIC--
4.2.6 Objectif stratégique 6: Industrialiser la région COMESA
4.2.7 Objectif stratégique 7: Favoriser l’équité du genre & le développement social
4.2.8 Objectif stratégique 8 : Garantir l’état de préparation opérationnelle de la région et du Secrétariat
4.2.9 Objectif stratégique 9 : Renforcer les capacités régionales en matière de savoir et de compétences
CHAPITRE V : CADRE DE MISE EN ŒUVRE 39
5.1 Introduction
5.2 Dispositions institutionnelles
5.3 Mobilisation des ressources
5.4 Obligation redditionnelle
5.5 Communication
5.6 Gestion des ressources humaines
5.7 Suivi et évaluation
5.8 Gestion des risques
5.9 Cadre logique
Annexe I - Cadre logique consolidé 47
Annexe II - Profil des risques 73
Annexe III - Les Parties prenantes du COMESA 122
Annexe IV - Liste indicative des Partenaires de coopération du COMESA 129
AVANT-PROPOS
L e lancement du présent Plan stratégique à moyen terme 2016-2020 est une étape majeure sur le chemin de nos efforts
soutenus, en tant que communauté économique régionale, visant à renforcer le développement économique tel que
prévu dans le Traité du COMESA.
Comme organisation, nous avons adopté une approche de l’intégration régionale axée sur le développement et couvrant
l’intégration des marchés, l’industrialisation et le développement de l’infrastructure. Cette approche est conçue pour
nous aider à atteindre nos objectifs stratégiques de création d’emplois, d’augmentation des revenus et de transformation
économique, le but ultime étant l’amélioration des moyens de subsistance et du bien-être de nos populations.
Il me plaît de souligner que le COMESA est à l’avant-garde de l’intégration régionale, et que plusieurs de nos programmes,
institutions et projets ont été repris ailleurs sur le continent africain. Nous disposons de la plus grande Zone de libre-
échange en Afrique, avec 16 États participants. Nous avons de même été le fer de lance de la consolidation de ce
mécanisme dans la Zone de libre-échange tripartite rassemblant 26 pays. Nos instruments de facilitation du commerce
sont une référence sur le continent ; la facilitation du trafic de transit, les paiements, l’infrastructure et le développement
des corridors de transport, la libre circulation des personnes ainsi que le commerce des services ne sont que quelques-uns
de nos programmes phares qui donnent au COMESA une place de choix sur le continent.
Il ne serait pas superflu de rappeler que le COMESA a créé un certain nombre d’institutions hautement appréciées qui
contribuent à combler les déficits de développement dans notre région --la transformation structurelle de la production,
le commerce, l’infrastructure, l’esprit d’entreprise et la gestion des risques liés au monde multipolaire en émergence. Ces
institutions sont notamment la Banque de la ZEP, la Compagnie de réassurance du COMESA –ZEP-Re-- et l’Agence pour
l’assurance du commerce en Afrique –ACA--.
Nos programmes continuent à s’étendre aussi bien en nombre qu’en ampleur grâce à l’engagement de nos États membres
et au renforcement de la confiance de nos partenaires de développement dans nos programmes et notre modus operandi.
Ainsi, nous sommes aujourd’hui dans notre espace des témoins privilégiés d’un grand nombre d’investissements
transfrontières d’origine régionale et internationale.
En ce qui concerne les perspectives d’avenir, nous pouvons affirmer avec sérénité que l’intégration continentale sera
bientôt une réalité, bâtie sur les fondements solides que nous avons jetés dans le COMESA et la Tripartite. À cet effet,
nous ne devrions jamais oublier que la mondialisation est en train de s’accélérer, et nous devons également tenir compte
d’autres dynamiques globales évoluant à un rythme soutenu, tels que le développement durable, l’écologisation de nos
économies, la poussée incessante du libre-échange à l’échelle mondiale, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, la
guerre contre le terrorisme, et les médias mondialisés.
Je n’ai point de doute que guidée par le Traité du COMESA et appuyée par le présent Plan stratégique à moyen terme,
notre intégration régionale sera plus robuste, et nous en serons plus forts sur la scène mondiale en agissant comme un
seul bloc et en coordonnant nos initiatives. Nous aurons des marchés plus larges et plus solides, et notre infrastructure
économique et nos programmes d’industrialisation seront appuyés par des économies d’échelle découlant d’un plus grand
espace économique fruit de l’intégration régionale.
i
REMERCIEMENTS
L e processus d’élaboration d’une stratégie inclusive et durable qui permettra à la région de bâtir sur ses
réussites et relever ses défis a été une priorité de premier plan pour le COMESA. Ancré solidement dans le
Traité de l’organisation, le présent Plan stratégique vise à produire des résultats probants d’une façon posée,
focalisée et cohérente.
Point n’est besoin de rappeler qu’un Plan stratégique est un outil très utile pour guider la mise en œuvre des
programmes et la mobilisation des ressources en vue d’atteindre la vision, la mission et les objectifs de notre
institution. Il est également utile comme instrument de communication pour améliorer la visibilité et l’image
du COMESA en tant que destination de choix pour le commerce et l’investissement.
Ce Plan stratégique à moyen terme 2016-2020 a donc été formulé après de larges consultations à la
Commission de l’Union africaine –CUA--, avec d’autres communautés économiques régionales --EAC et SADC--
et les États membres. Il se concentre sur les objectifs et les activités qui permettront de faciliter la réalisation de
l’intégration régionale.
Il convient de relever que le Plan stratégique contribuera à la transformation structurelle des économies des
États membres du COMESA, favorisant le développement économique global par la facilitation des échanges
et la promotion de l’investissement. Il contribuera à mettre en place un environnement économique propice à
la facilitation du commerce, l’intégration des marchés, le développement des infrastructures, l’industrialisation
--y compris la promotion des petites et moyennes entreprises et des pôles industriels régionaux--, les
politiques institutionnelles et règlementaires, le renforcement des capacités, ainsi que la mobilisation des
ressources.
En outre, ce Plan assurera une communication plus claire des priorités, permettra à la direction un contrôle
plus efficace des initiatives stratégiques et améliorera la coopération parmi les acteurs poursuivant des
objectifs stratégiques. Il constitue un outil combien utile pour la mobilisation des ressources financières
et techniques auprès de nos partenaires stratégiques en faveur de l’intégration régionale. Enfin, le Plan
constituera un cadre directeur duquel seront mis au point les programmes de travail et budgets annuels
détaillés.
Je saisis cette occasion pour remercier vivement tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce Plan
stratégique : l’équipe spéciale chargée de la formulation de la Stratégie, les planificateurs des États membres,
la cellule de coordination de ladite Stratégie, ainsi que le personnel du Secrétariat. Je tiens également à
exprimer ma profonde reconnaissance à nos partenaires de développement pour leur contribution inestimable
non seulement dans l’élaboration de ce Plan stratégique, mais aussi et surtout dans la mise en œuvre même
de notre agenda global d’intégration régionale.
Sindiso Ngwenya
iii
SIGLES, ACRONYMES ET
ABRÉVIATIONS
ACTESA Alliance pour le commerce des produits de base en Afrique orientale et australe
CEDEF Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination
à l’égard des femmes
v
HACCP Analyse des risques et maîtrise de contrôles critiques
MW Mégawatt
vii
CHAPITRE PREMIER
INTRODUCTION
Les buts et objectifs du COMESA ont été conçus pour éliminer les faiblesses structurelles et institutionnelles des
États membres en mettant en commun leurs ressources afin de pérenniser leurs efforts de développement soit
individuellement soit collectivement, comme suit:
• Assurer la croissance et le développement durables des États membres à travers la promotion d’un
développement équilibré et harmonieux de leurs structures de production et de commercialisation;
• Promouvoir le développement conjoint dans tous les domaines de l’activité économique, ainsi que
l’adoption conjointe des politiques et programmes macroéconomiques; relever le niveau de vie de ses
populations ; et favoriser des relations étroites entre les États membres;
• Coopérer à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité entre les États membres dans la
perspective de promouvoir le développement économique de la région;
• Coopérer au renforcement des relations entre le Marché commun et le reste du monde, ainsi qu’à
l’adoption de positions communes lors des forums internationaux; et
Le Traité portant création du COMESA a été signé le 5 novembre 1993 à Kampala, Ouganda, et ratifié une année plus tard
à Lilongwe, Malawi, le 8 décembre 1994. Les États membres du COMESA sont les suivants: Burundi, Djibouti, Égypte,
Érythrée, Éthiopie, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda,
1
Seychelles, Soudan, Swaziland, Union des Comores, Zambie et Zimbabwe.
Créé comme une organisation d’États libres, souverains et indépendants ayant convenu de coopérer dans le
développement de leurs ressources naturelles et humaines pour le bien de leurs populations, le COMESA met
essentiellement l’accent sur la formation d’une large unité économique et commerciale capable de surmonter certains
des obstacles auxquels font face les États individuels. Il est prévu que durant la période du prochain plan, l’Organisation
aura introduit une structure de tarif extérieur commun pour couvrir tous les échanges avec les tierces parties, et aura
simplifié considérablement toutes les procédures y afférentes. Le COMESA dispose d’une gamme très variée d’autres
objectifs, lesquels incluent nécessairement dans ses priorités la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, les
changements climatiques, une agriculture efficace, entre autres.
c) Coopération inter-États, harmonisation des politiques et intégration des programmes au sein des États
membres ;
e) Reconnaissance, promotion et protection des droits humains et des peuples, conformément aux
dispositions de la Charte africaine des droits de la personne humaine et des peuples ;
h) Promotion et maintien d’un système de gouvernement démocratique dans chaque État membre ;
j) Règlement pacifique des différends entre les États membres, coopération active entre pays voisins
et promotion d’un environnement paisible comme condition préalable de leur développement
économique.
Suite aux contraintes de ressources, la mise en œuvre du Traité a été répartie en stratégies quinquennales qui contiennent
des activités et programmes répartis en priorités dans des domaines où ils peuvent avoir le plus d’impact.
• La Conférence est l’organe directeur suprême du Marché commun. Composée des chefs d’État et
de gouvernement, il est responsable de la politique générale, de la direction et du contrôle de la
performance des fonctions exécutives du Marché commun et de la réalisation de ses buts et objectifs.
Les décisions et directives de la Conférence sont par consensus et sont exécutoires pour toutes
institutions subordonnées autres que la Cour de justice sur des questions relevant de sa juridiction,
ainsi que pour les États membres.
• Le Conseil des ministres --Conseil-- est le deuxième organe directeur le plus important du COMESA.
Il se compose des ministres désignés par les États membres. Le Conseil est responsable d’assurer le
fonctionnement approprié du COMESA conformément aux dispositions du Traité. Il prend les décisions
d’orientation sur les programmes et activités du COMESA, y compris le suivi et la revue de sa gestion
financière et administrative. Tel qu’il est prévu dans le Traité, les décisions du Conseil sont prises par
consensus, ou à défaut par une majorité des deux-tiers des membres.
• La Cour de justice du COMESA est l’organe judiciaire de l’Organisation, ayant mandat de statuer sur
toutes les questions qui peuvent lui être référées aux termes du Traité du COMESA. Spécifiquement,
elle assure la bonne interprétation et l’application des dispositions du Traité, et elle tranche tous les
différends pouvant survenir parmi les États membres concernant l’interprétation et l’application des
dispositions du Traité. Les décisions de la Cour sont contraignantes et finales. Les décisions de la Cour
sur l’interprétation des dispositions du Traité du COMESA ont préséance sur les arrêts des cours et
tribunaux nationaux. Lorsqu’elle exerce sa compétence, la Cour est indépendante de la Conférence et
du Conseil. Elle est dirigée par un juge-président et se compose de six juges additionnels désignés par
la Conférence.
• Le Comité des gouverneurs des banques centrales est habilité selon le Traité à déterminer les limites
maximales des soldes débiteur et créditeur à la Chambre de compensation du COMESA ainsi que
le taux d’intérêt journalier pour les soldes débiteurs, et à adopter le règlement du personnel de la
Chambre de compensation. Par ailleurs, il surveille et assure la bonne exécution des programmes de
coopération monétaire et financière.
o l’élaboration des programmes et plans d’action dans tous les secteurs de coopération, à
l’exception du secteur financier et monétaire;
3
o la supervision de la mise en œuvre des dispositions du Traité. À cette fin, il peut demander
à un comité technique de mener des enquêtes sur toute question particulière.
• Les Comités techniques - sont chargés de la préparation des programmes intégrés de mise en œuvre
et du suivi de leur exécution, tout en formulant des recommandations au Conseil par le biais du Comité
intergouvernemental.
• Le Secrétariat – est dirigé par un Secrétaire général qui est nommé par la Conférence. La fonction
principale du Secrétariat est d’assurer un appui technique et fournir des services consultatifs aux États
membres dans la mise en œuvre du Traité. À cette fin, il entreprend la recherche et des études pour
servir de base à la mise en œuvre des décisions adoptées par les Organes directeurs.
• Le Comité consultatif des milieux d’affaires et d’autres groupes d’intérêt est chargé d’assurer un lien
et faciliter le dialogue entre la communauté des milieux d’affaires et autres groupes d’intérêt et les
organes du COMESA.
De nombreuses institutions ont été créées en vue de promouvoir la coopération et le développement à l’échelle
régionale, à savoir:
• La Fédération des associations nationales des femmes entrepreneurs --FEMCOM--, basée au Malawi
• L’Alliance pour le commerce des produits de base en Afrique orientale et australe --ACTESA--, basée en
Zambie
CHAPITRE II
CONTEXTE
5
2.1 Rappel des faits
L’intégration régionale est considérée comme l’une des stratégies avisées de développement parmi les pays et les régions.
L’intégration régionale stimule la croissance économique et le processus d’industrialisation à travers la promotion du
commerce, des infrastructures et de l’investissement intra-régionaux. Elle offre un marché élargi pour le développement
parallèle de nouvelles industries, ce qui réduit la vulnérabilité externe à travers un pouvoir de négociation renforcé et
un revenu national accru.
Lors des première et deuxième conférences des États africains indépendants, tenues respectivement à Accra, Ghana en
avril 1958 et à Addis-Abeba, Éthiopie en juin 1960, ces derniers ont discutés des problèmes économiques auxquels
devaient faire face l’Afrique indépendante. Il s’est dégagé le consensus selon lequel la petite taille et la fragmentation
des marchés nationaux de l’Afrique postcoloniale constituaient un obstacle majeur à la diversification de l’activité
économique, loin d’une concentration sur la production d’une gamme restreinte de produits primaires d’exportation,
vers la création d’entreprises modernes et compétitives à l’échelle internationale, lesquelles pourraient répondre aux
besoins intérieurs et satisfaire aux exigences d’exportation. En conséquence, il a été convenu que les pays africains ayant
obtenu l’indépendance politique devraient promouvoir la coopération économique entre eux.
Deux options ont été invoquées pour la mise en œuvre de la stratégie d’intégration en Afrique. La première était
l’approche régionale panafricaine toute inclusive, laquelle avait envisagé la création immédiate d’un dispositif
économique continental régional; tandis que la deuxième option était une approche géographiquement restreinte qui
aurait ses bases aux niveaux sous-régionaux, et la consolidation des dispositions de coopération sous-régionales afin
d’atteindre des mécanismes de coopération géographiquement plus élargis.
La majorité des pays ont favorisé l’approche sous-régionale restreinte. Sur cette base, la Commission économique des
Nations unies pour l’Afrique --CEA-- a proposé la division du continent en quatre sous-régions, à savoir: l’Afrique orientale
et australe, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’ouest et l’Afrique du nord. Les propositions de la Commission ont été adoptées
par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine –OUA--. Il a été demandé à
tous les États africains indépendants de prendre, durant les années 1980, toutes les mesures nécessaires pour renforcer
les groupements sous-régionaux de coopération économique, et le cas échéant, en créer de nouveaux afin de couvrir
toutes les sous-régions du continent et promouvoir la coopération et l’harmonisation entre les groupements en vue de
la création graduelle de la Communauté économique africaine avant la fin du siècle.
Le Traité d’Abuja, signé le 3 juin 1991 au Nigéria, trace la voie vers la Communauté économique africaine devant être
créée en 2028 au plus tard. Cependant, le processus d’intégration régionale n’est pas nécessairement harmonieux et
linéaire. Par exemple, les progrès ont été peu équilibrés à ce jour parmi les huit CER reconnues par la CUA et constituant
les piliers de l’intégration régionale en Afrique.
Néanmoins, d’importants engagements ont également été pris, visant à accélérer l’intégration des économies africaines
dans le continent. À cet égard, les trois CER que sont le Marché commun de l’Afrique orientale et australe --COMESA--,
la Communauté est-africaine –EAC-- et la Communauté de développement de l’Afrique australe --SADC-- ont conjugué
les efforts pour mettre en place une Zone de libre-échange tripartite --ZLET--. Par ailleurs, en 2010 à Kigali, Rwanda, les
ministres africains du Commerce ont recommandé l’accélération de l’agenda d’intégration régionale. À cette fin, ils ont
proposé la mise en place d’une Zone de libre-échange continentale --ZLEC-- en 2017.
Cette initiative a été réaffirmée lors du 18e Sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba, Éthiopie en janvier 2015,
lorsque les Chefs d’État et de gouvernement ont entériné une déclaration sur le renforcement du commerce intra-africain
et la création d’une Zone de libre-échange continentale. À cette occasion, les États membres de l’UA ont également
exprimé le désir de voir doubler la part du marché intra-africain dans les dix prochaines années.
À ce jour, les économies africaines connaissent des contraintes commerciales évidentes, dont les obstacles non
tarifaires aux échanges des biens et des services, lesquels entravent le développement économique et social. Certes, les
performances commerciales relativement mitigées de l’Afrique, et surtout le très faible commerce interne par rapport
à d’autres régions du monde, peuvent s’expliquer en partie par de tels obstacles limitant les externalités associées aux
échanges sur le continent. Dans ce contexte, il est anticipé que l’ouverture des économies africaines entre elles-mêmes
peut engendrer des avantages considérables pour l’Afrique. Par conséquent, la création d’une ZLEC pourrait être perçue
comme un pas vers le soutien des économiques africaines afin qu’elles puissent surmonter au moins une partie de
leurs faiblesses. En fait, le Traité d’Abuja indique qu’une Union douanière continentale devrait être créée d’ici 2019,
immédiatement après le lancement de la ZLEC.
Le COMESA a réussi à créer une Zone de libre-échange --ZLE-- le 31 octobre 2000 avec l’objectif principal de faciliter
l’intégration régionale à travers l’élimination totale des tarifs sur les biens échangés entre les États membres. D’autre
part, il a lancé son Union douanière en juin 2009, laquelle n’est pas encore opérationnelle. D’autre part, l’Organisation
envisage de devenir un Marché commun en 2017, et une communauté économique à part entière en 2025.
Au fil des ans, le COMESA s’est focalisé sur la transformation progressive des marchés nationaux isolés en un marché
régional unique pour les pays de l’Afrique orientale et australe. Des réalisations remarquables ont été enregistrées,
surtout dans la libéralisation et la facilitation du commerce par la réduction et l’élimination des obstacles tarifaires et non
tarifaires entre les États, ce qui a permis au commerce intra-COMESA de s’accroitre considérablement.
D’autre part, le COMESA a démontré un engagement à l’égalité, l’équité du genre et l’autonomisation des femmes,
ainsi qu’au développement social tel qu’il ressort des articles 110, 143, 154 et 155 du Traité. Les États membres se sont
engagés à la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes
--CEDEF-- adoptée en 1979; la Plateforme d’action de Beijing adoptée en 1995; la Convention de l’ONU sur les droits
de l’enfant adoptée en 1989; la Charte africaine de la jeunesse adoptée en 2006; la Déclaration de Copenhague sur
le développement social qui identifie l’importance du développement social et du bien-être humain pour tous; aux
Objectifs du Millénaire pour le développement –OMD-- et aux objectifs connexes du développement durable après
2015, lesquels projettent le développement humain comme essentiel au développement socio-économique durable;
ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, dont les aspirations sont focalisées sur le développement axé sur les
populations, le respect des droits humains et la potentialité des jeunes et des femmes. Les preuves émanant de divers
rapports, y compris le rapport 2014 sur les OMD et la revue de Beijing+20, démontrent que malgré certains progrès
significatifs réalisés vers l’avancement des femmes et le développement social, la région ne cesse de faire face aux
inégalités entre hommes et femmes à travers tous les secteurs de l’économie, et à la réalisation du développement social
pour tous, lesquelles inégalités ont toutes diverses implications sur les progrès économiques de la région.
7
CHAPITRE III
ANALYSE SITUATIONNELLE
Cette analyse des parties prenantes --voir l’annexe 1-- permet d’identifier des domaines d’intervention pour accélérer la
mise en œuvre des instruments juridiques tels que les protocoles, les décisions adoptées par les organes directeurs et la
transposition des réglementations. L’agenda d’intégration régionale pourrait atteindre des niveaux plus élevés si toutes
les parties prenantes jouent pleinement leur rôle.
Le COMESA est dépositaire de lois types, de cadres et protocoles, mais la mise en œuvre et la transposition de ces
derniers dans les législations nationales n’est guère concluante, partiellement à cause de bas niveaux d’engagement
et d’appropriation de l’agenda d’intégration régionale. De plus, l’implication des parties prenantes se traduit par des
retours d’information réguliers à travers des consultations plus étendues pour un dialogue durable sur des questions
liées à l’intégration régionale.
Outre l’identification des besoins des parties prenantes, il est impératif que ces dernières aient aussi des rôles à jouer
afin de pouvoir atteindre les objectifs désirés de la stratégie. La transposition des instruments, le respect des décisions
des organes directeurs et le paiement ponctuel des contributions sont certains des rôles que les parties prenantes
devraient jouer pour que l’agenda d’intégration régionale évolue au rythme désiré et réalise les objectifs anticipés.
L’annexe 1 contient les détails des parties prenantes du COMESA et leurs besoins.
i. Une Afrique prospère basée sur une croissance partagée et le développement durable ;
ii. Un continent intégré, politiquement uni et fondé sur les idéaux du Panafricanisme ;
iii. Une Afrique caractérisée par la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et la primauté du
droit;
9
iv. Une Afrique pacifique et sécurisée ;
vi. Une Afrique reposant sur le développement axé sur les populations, s’appuyant sur le potentiel des
femmes et des jeunes; et
vii. Une Afrique constituant un acteur et partenaire mondial fort, vigoureux et influent.
Compte tenu du programme de développement durable 2030 nouvellement convenu à l’échelle mondiale et
notamment ses ODD, la vision du COMESA et la nécessité de mettre en place une Communauté économique africaine
ont acquis une nouvelle pertinence. Le programme ODD reconnaît l’investissement et le commerce international comme
facteurs clés et des moyens intersectoriels de mise en œuvre des ODD. Il réaffirme également le rôle du commerce,
des flux d’investissements et de politiques économiques et sociales propices comme des moteurs de la viabilité de
l’environnement, de la production et de la consommation durables et d’une croissance économique soutenue, tout en
aidant les pays à réaliser des transitions vers la sécurité alimentaire et énergétique, la résilience climatique, la gestion
des ressources naturelles et la réduction de la pauvreté.
11
12
Économiques Ø Les étapes franchies comprennent la Ø La faible industrialisation rend la Ø Économies en croissance Ø Le coût de la conduite
transformation de la ZEP en ZLE région dépendante des impor- et potentialité d’une plus de l’agenda d’intégra-
tations extra-COMESA, 90% du grande influence régionale, tion régionale s’accroit
Ø Disponibilité du soutien des partenaires commerce du COMESA se faisant surtout avec l’initiative tri- sans cesse mais l’envel-
de coopération pour la réalisation de avec l’extérieur de la région. partite en cours oppe des ressources ne
l’agenda d’intégration suit pas le rythme
Ø Gros déficit d’énergie dans la ré- Ø Les possibilités de généra-
Ø Des économies vibrantes accélèrent le gion tion de revenus abondent Ø Dépendance excessive
besoin des services des outils du COME- dans la région COMESA vis-à-vis des bailleurs
SA tels que la Carte jaune, le CVTFS, le Ø Le marché de consommation est de fonds
renforcement des capacités, les normes, encore à ses débuts et est dépen- Ø Potentialité de drainer des
les lignes directrices et les protocoles dant investissements pour le Ø Menace d’être dépassé
Ø Forte augmentation du
nombre des jeunes et de
leurs innovations
Légales/ Ø Le COMESA est soutenu par de Ø Sensibilisation et connaissances Ø Le plaidoyer et la connais- Ø Des cadres réglemen-
règlemen- solides organes réglementaires inadéquates sur l’agenda d’in- sance de l’agenda d’intégra- taires non adaptés à
taires et légaux, notamment les offices tégration régionale dans la ré- tion régionale peuvent être un environnement dy-
nationaux des recettes, les autorités gion renforcés avec l’appui des namique et en rapide
de l’aviation civile, les agences de organes légaux et règle- mutation
promotion de l’investissement, les Ø Faible transposition au niveau mentaires du COMESA
assemblées nationales national des politiques et proto-
coles adoptés Ø Réseaux élargis pour per-
Ø Une organisation régie par des mettre l’échange des con-
règles (Traité, Cour de justice) naissances et le transfert
des meilleures pratiques
Ø Normes environnemental-
es
13
celles déjà en vigueur.
14
Légales/ Ø Le COMESA est soutenu par de solides Ø Sensibilisation et connaissances Ø Le plaidoyer et la connais- Ø Des cadres réglemen-
règlemen- organes réglementaires et légaux, inadéquates sur l’agenda d’in- sance de l’agenda d’intégra- taires non adaptés à
taires notamment les offices nationaux des tégration régionale dans la ré- tion régionale peuvent être un environnement dy-
recettes, les autorités de l’aviation civile, gion renforcés avec l’appui des namique et en rapide
les agences de promotion de l’inves- organes légaux et règle- mutation
tissement, les assemblées nationales Ø Faible transposition au niveau mentaires du COMESA
national des politiques et proto-
Ø Une organisation régie par des règles coles adoptés Ø Réseaux élargis pour per-
(Traité, Cour de justice) mettre l’échange des con-
naissances et le transfert
des meilleures pratiques
15
CHAPITRE IV
PERSPECTIVES ET OBJECTIFS STRATÉGIQUES
DU TABLEAU DE BORD ÉQUILIBRÉ
Alors que diverses terminologies peuvent être utilisées pour faire référence au tableau de bord équilibré, elles se
rapportent toutes au fait qu’il s’agit d’un système intégré de planification stratégique et de gestion du rendement, qui
a émergé comme une bonne pratique par excellence pour les organisations souhaitant améliorer la productivité en
«équilibrant» les mesures du rendement non financier avec les indicateurs financiers classiques.
Le tableau de bord équilibré a été adopté par le Conseil des ministres en 2012 à Kampala, Ouganda en tant qu’outil de
mesure du rendement devant permettre à l’organisation de traduire en réalité sa vision et stratégie.
S’inspirant des perspectives clés du Tableau de bord équilibré, les domaines de résultat du Plan stratégique à moyen
terme du COMESA 2016-2020 ont été alignés comme suit :
i. La perspective durabilité
La perspective durabilité identifie les emplois --le capital humain--, les systèmes --le capital information-- et le climat
--capital organisationnel-- qui soutiennent le processus de création de valeur. De plus, la perspective reconnait la
rapide mutation technologique ainsi que la nécessité pour les acteurs du savoir de demeurer en permanence en mode
d’apprentissage et le besoin de TIC organisationnelles dynamiques. Parmi les résultats clés de la perspective figurent le
capital humain, les outils et l’innovation.
Cette perspective se réfère aux processus opérationnels internes permettant à l’organisation de savoir comment
fonctionnent ses systèmes, et si ses produits et services sont conformes aux exigences des clients et se rapportent à sa
mission. Pour les organisations sans but lucratif, cette perspective se réfère à la formulation de politiques et de cadres
qui permettent l’accomplissement de leur mission. Les résultats clés de cette perspective sont l’efficience et la qualité.
Également connue comme intendance financière, cette perspective décrit les résultats tangibles de la stratégie en se
servant des indicateurs habituels tels que le retour sur l’investissement, la valeur ajoutée économique et les bénéfices
de fonctionnement. Pour les organisations sans but lucratif, cette perspective reconnait comment la valeur et l’efficacité
de la mission sont portées au maximum. Les résultats clés de cette perspective sont la valeur ajoutée et l’usage efficient
des ressources.
Cette perspective comprend les mesures des résultats liés aux clients tels que la satisfaction, la fidélisation et la
croissance. Elle pose la question cruciale de savoir dans quelle mesure l’organisation répond aux besoins de ses clients
et parties prenantes.
17
Une carte de stratégie est un élément clé de la méthodologie de tableau de bord équilibré. Elle décrit le processus
de la création de la valeur à travers une série de relations de cause à effet parmi les objectifs figurant dans les quatre
perspectives susvisées du tableau de bord équilibré. Utilisant une relation de cause à effet de la base au sommet, la
décrit la manière dont la stratégie crée de la valeur de l’intérieur à l’extérieur à travers ces perspectives. En conséquence,
le renforcement des capacités internes à travers l’apprentissage et la croissance se traduisent par l’amélioration des
processus opérationnels internes lesquels, à leur tour, engendrent de meilleurs résultats financiers et clients externes.
Ainsi, la Carte de stratégie du COMESA ci-après illustre les relations de cause à effet entre les objectifs qui ont été
identifiés comme priorités pour la période de planification 2016-2020 et sont conformes à la mission de l’organisation.
Afin que le COMESA puisse atteindre ces objectifs stratégiques, il devra d’abord mettre en place des conditions
préalables essentielles, notamment les suivantes : la bonne gouvernance, la paix, la sécurité et la stabilité, la gestion
environnementale, la stabilité macroéconomique régionale, la transparence, la reddition des comptes ainsi que
l’alignement des politiques et plans nationaux sur les lois types, protocoles et Traité du COMESA.
L’intégration du marché est un moyen pratique pour aborder la petite taille des marchés des pays individuels. Un des
objectifs du COMESA vise à réaliser le développement conjoint dans tous les domaines de l’activité économique et
promouvoir le développement plus équilibré et harmonieux des structures de production et de commercialisation.
À cette fin, le COMESA s’est engagé dans le processus d’intégration régionale et a obtenu le statut de Zone de libre-
échange en l’an 2000, à laquelle participent actuellement 16 des 19 États membres --3 États membres comptant y
adhérer dans un avenir proche. On notera que les États membres n’ayant pas encore rejoint la ZLE, à savoir l’Éthiopie,
l’Érythrée et la RDC recevront un appui technique dans le processus d’adhésion à la ZLE.
Dans le cadre de l’initiative d’intégration tripartite COMESA-EAC-SADC , le modèle d’intégration développementale a été
ventilé dans les trois piliers développement industriel, intégration du marché et développement des infrastructures.
Un marché régional d’une taille respectable est essentiel pour promouvoir l’industrie et développer la compétitivité à
travers de meilleures économies d’échelle. La Tripartite est un projet clé dirigé par l’Afrique et destiné à promouvoir des
économies d’échelle, permettre la compétitivité, la diversification, aborder les contraintes du côté de l’offre, partager
les connaissances, favoriser les chaînes de valeur régionales, le commerce et l’investissement intra-régionaux, les
infrastructures transfrontières, et relever les défis des petits exigus. L’objectif des négociations tripartites vise à réaliser
un accord global de libre-échange avec un haut degré de libéralisation tarifaire.
Le 10 juin 2015 à Charm el-Cheikh, en Égypte, la ZLE tripartite a été lancée avec la signature immédiate de l’accord par
plus de 15 États membres. Le COMESA, en collaboration avec d’autres CER, continuera d’assurer le suivi des signatures
restantes, des négociations sur les questions en suspens de la phase 1 et entreprendra les négociations de la phase 2.
Il a été observé que sans la libre circulation des personnes, de la main-d’œuvre et des services et en fin de compte le droit
d’établissement et de résidence, les aspirations d’une région pleinement intégrée ne sauraient être réalisées. C’est dans
ce contexte que le COMESA s’est joint à l’Union africaine et à d’autres CER sur le continent pour faire avancer cet agenda
et s’assurer que nos populations, lesquelles jouissent de solides liens ethniques, culturels, politiques, historiques,
économiques et sociaux puissent jouir des avantages de l’intégration régionale.
Le Secrétariat du COMESA a entamé le processus de suppression graduelle des visas. Certains États membres, à savoir:
le Kenya, Maurice, le Rwanda et les Seychelles, ont enregistré le taux les plus élevé de mise en œuvre de ce protocole,
en supprimant l’exigence de visas pour presque tous les citoyens africains. Tous les États membres sont exhortés à suivre
cet exemple et procéder à la signature, la ratification et la mise en œuvre intégrale de tous les instruments régionaux
et sous-régionaux sur la libre circulation des personnes. Le Secrétariat et les États membres mèneront des campagnes
destinées à accroitre la prise de conscience sur les atouts de la libre circulation des personnes et sur comment juguler les
vices qui en découlent, tel que le trafic des êtres humains.
Parallèlement à la libéralisation du commerce des biens et suite aux tendances mondiales, le COMESA dispose d’un
programme de libéralisation du commerce des services. Pour la période 2016-2020, des efforts conjugués devraient être
déployés dans les domaines de mise en œuvre des engagements convenus dans les quatre secteurs prioritaires, à savoir
19
le transport, les communications, les services financiers et le tourisme. Par ailleurs, les négociations seront lancées dans
les trois secteurs prioritaires additionnels que sont les affaires, l’énergie et le bâtiment.
Les quatre annexes spécifiques au Traité, notamment: le Protocole sur le commerce de transit et les facilités de transit,
le Protocole sur le régime d’assurance automobile responsabilité civile et le Protocole sur les règles d’origine, servent de
mandat pour les principaux instruments de facilitation du commerce du COMESA, qui ont été élaborés et mis en œuvre
au fil des ans. Pour la période 2016-2020, l’institution a prévu des projets de facilitation du commerce pour l’application
du nouvel Accord de Bali de l’OMC sur la facilitation du commerce. Il s’agit en autres des projets de coopération douanière,
de transparence à travers la consultation, la notification et la publication des mesures commerciales, de coopération,
d’de honoraires et procédures d’appel pour le transit, relevant des obligations de la catégorie A que les États membres
peuvent mettre en œuvre. Par ailleurs, des outils de facilitation du commerce continueront d’être élaborés.
Initiatives:
Commerce
1. Produire et diffuser des statistiques harmonisées de qualité, ponctuelles et répondant aux politiques
arrêtées;
des règles, des procédures commerciales et de toutes les exigences à l’exportation et à l’importation
dans les États membres du COMESA;
3. Harmoniser les normes techniques et mesures SPS prioritaires --niveaux du COMESA et de la Tripartite,
y compris celles de l’agenda mondial du changement climatique ;--;
4. Appuyer la mise en œuvre des réformes réglementaires SPS/OTC nécessaires, y compris des accords
de reconnaissance mutuelle et d’équivalence pour des mesures SPS/normes techniques et flux
commerciaux spécifiques ;
5. Appuyer la mise en œuvre du cadre régional pour de bonnes pratiques réglementaires et l’élimination/
réduction des OTC ;
7. Appuyer la mise en œuvre du Règlement régional sur les obstacles non tarifaires dans le cadre de la
résolution de ces derniers ;
8. Mettre en œuvre intégralement, de la part des États membres, le Protocole sur les règles d’origine, ainsi
que le Certificat d’origine électronique ;
9. Faciliter l’adoption et la mise en œuvre d’initiatives régionales telles que la Carte jaune, les péages
21
routiers harmonisés, les postes-frontières à guichet unique –PFGU--, le cautionnement du transit
douanier dans le COMESA, ainsi que les plaques d’immatriculation du COMESA ;
10. Faciliter le processus tripartite COMESA-EAC-SADC et inviter instamment les pays qui ne sont pas
encore signé de le faire sans délai ;
11. Élaborer des initiatives, des outils et des programmes de renforcement des capacités pour améliorer le
commerce transfrontière, en particulier dans les pays sortant de conflit.
13. Prier instamment les États membres qui n’ont pas présenté leurs listes d’engagement sur les quatre
secteurs de le faire sans délai.
Union douanière
14. Rendre l’Union douanière opérationnelle par la mise en œuvre des principaux instruments tels que le
16. Adopter et mettre en œuvre les modalités --règles et mécanismes-- pour la libre circulation et le partage
des recettes ;
17. Mettre en œuvre les protocoles du COMESA sur les visas et la libre circulation des personnes et tout
accord sur la circulation des opérateurs économiques ;
18. Favoriser une meilleure gestion frontalière, en mettant l’accent sur les corridors régionaux prioritaires
(par l’exemple l’autonomisation de toutes les formalités et procédures douanières, le développement
du dédouanement moderne, y compris la vérification sélective sur base d’analyse des risques et
des stratégies post-dédouanement, un mécanisme de dialogue structuré avec le secteur privé sur
les réformes douanières, les modules de formation à l’intention des administrations douanières
nationales, l’appui à une coordination renforcée des autorités douanières avec d’autres agences opérant
aux frontières);
20. Renforcer la sensibilisation des parties prenantes afin d’améliorer l’utilisation des opportunités et des
instruments disponibles.
Initiatives :
1. Produire et diffuser des statistiques harmonisées de qualité, ponctuelles et répondant aux politiques
arrêtées;
2. Créer un environnement propice aux affaires dans les États membres à travers des réformes juridiques et
institutionnelles. Ces sont notamment les suivantes : cadre réglementaire des affaires, enregistrement
des entreprises, fourniture d’information à jour sur l’imposition et le système bancaire (change),
création de centres à guiche unique (numérisation des procédures d’investissement), politiques
d’investissement et cadre juridique propices, et bail foncier ;
3. Harmoniser les politiques d’investissement dans la région à travers l’alignement sur la ZICC ;
23
4. Faciliter la coordination des stratégies de promotion de l’investissement avec les États membres à
travers les API, conformément aux priorités nationales dont la création d’emploi ;
5. Renforcer les capacités de collecte des données sur l’IDE et l’investissement intérieur ;
6. Promouvoir l’investissement transfrontière à travers, entre autres, des accords contre la double
imposition et les traités bilatéraux d’investissement –TBI-- entre les États membres et entre ces derniers
et le reste du monde ;
7. Sensibiliser davantage les intervenants afin d’améliorer l’utilisation des opportunités et des instruments
disponibles ;
8. Entreprendre un travail analytique, y compris la collecte et l’analyse des données, la préparation des
documents de travail et l’animation de réunions des parties prenantes ;
9. Construire des bases de données fiables et crédibles pour la surveillance et la réglementation des
entrées et sorties de capitaux.
L’économie bleue/des océans couvre les zones aquatiques et marines, y compris les océans, les mers, les littoraux, les
lacs, les rivières et les nappes phréatiques. En outre, elle inclut de nombreux secteurs productifs tels que la pêche,
l’aquaculture, le tourisme, le transport, la construction navale, l’énergie, la bio-prospection et l’exploitation minière
sous-marine pour accélérer la transformation structurelle. L’approche de l’économie bleue prévoit une perspective de
croissance économique durable, saine du point de vue environnemental, mais aussi socialement inclusive, basée sur les
points forts des pays du COMESA dans les zones côtières et marines, ainsi que les fleuves et lacs intérieurs d’eau douce.
Le COMESA prévoit la transformation par le déverrouillage des investissements et la création d’emplois pour les
citoyens à travers la relance de l’exploitation de l’eau afin de réaliser le potentiel de progrès économique et de tirer
parti de nouveaux domaines d’actions économiques. L’idée maîtresse de l’économie bleue/des océans est d’apporter
la valeur ajoutée aux masses d’eau comme un domaine de développement de l’espace et à l’appui des Objectifs de
développement durable, plus précisément l’ODD 14.
Initiatives :
1. Mettre en place des cadres juridiques, financiers et autres cadres institutionnels pour l’exploration et
l’exploitation des hydrocarbures et des ressources minières, y compris la gestion des zones économiques
exclusives (ZEE) ;
* Mettre l’accent sur l’aquaculture et le repositionnement des États membres comme une source
25
de fruits de mer dans la région ;
* La création des flottes de pêche en vue d’étendre les processus actuels, établir un noyau de
production des fruits de mer et renforcer les accords réciproques sur la pêche ;
3. Explorer l’exploitation des eaux de la mer aux fins de climatisation des bâtiments et de production
d’énergie renouvelable ;
4. Établir ou renforcer les services maritimes tels que l’immatriculation des bateaux, les finances et les TIC
liées à la mer, et le tourisme maritime ;
5. Les activités connexes aux ports maritimes telles que l’extension et le renforcement des installations
portuaires pour pouvoir accueillir de nombreux et de plus grands navires, y compris les navires de
croisière touristique, des travaux de dragage des chenaux de navigation et les œuvres connexes de
récupération des sols, élaborer les plans directeurs et entreprendre des études pour examiner les
nouvelles possibilités offertes par les activités liées à l’économie des océans et revoir les exigences de
l’utilisation des terres en vue de futurs projets de développement portuaires tels que la mise en place
d’une plaque tournante pour l’avitaillement, le transbordement, les croisières et des marinas ;
6. La connaissance des océans : identifier les domaines de recherche, de science, technologie et innovation
dans les États membres. Faire participer les universités et les instituts de recherche de haut niveau afin
de promouvoir le savoir et une masse critique de personnes de la région maîtrisant l’économie bleue et
des océans ;
7. L’accès aux finances climatiques est d’une importance capitale pour l’atténuation des changements
climatiques et les projets et programmes d’adaptation pour les États membres du COMESA,
spécialement les plus vulnérables, notamment les petits États insulaires en développement –PEID-- ;
10. Développer et assurer le suivi des stratégies de l’économie bleue des océans et les plans nationaux
--cadres politiques connexes-- ;
11. Développer la planification spatiale marine et prendre des décisions coordonnées sur l’utilisation
durable des ressources marines ;
12. Veiller à une gestion efficiente et la gouvernance des océans pour la durabilité des ressources marines;
Initiatives:
1. Collaborer à l’accès et au développement des systèmes d’information --bases de données-- ;
3. Collaborer aux études de base et à l’évaluation d’impact dans tous les domaines programmatiques ;
5. Respecter les mémorandums d’accord –Médac-- et créer une culture de transparence, de reddition des
comptes et de confiance mutuelle ;
6. Favoriser le programme d’intégration régionale à travers une collaboration entre les institutions, le
Secrétariat, les États membres, le secteur privé et d’autres parties prenantes du COMESA.
Les programmes d’infrastructure du COMESA sont compatibles avec les dispositions du Traité relatives aux transports,
l’énergie et les technologies de l’information et des communications –TIC--. Une approche holistique et basée sur
les corridors face au développement d’infrastructures a été identifiée sur la base des trois piliers clés c’est-à-dire le
développement de l’infrastructure physique régional prioritaire, l’harmonisation et la facilitation de politiques et
réglementations.
L’énergie est l’un des intrants de base dans le processus de développement économique et social. La préoccupation
27
28 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
pour l’intégration régionale et donc pour le développement économique a généré un intérêt considérable des États
membres pour l’inventaire et le développement des ressources énergétiques indigènes. Ces ressources comprennent
l’hydroélectricité, le pétrole, le gaz naturel, le charbon et les ressources d’énergie renouvelable telles que la biomasse en
termes de combustibles (bois et charbon), l’énergie solaire, l’éolien et les biocombustibles. L’énergie joue un rôle critique
dans le processus de développement en tant que nécessité intérieure mais aussi comme facteur de production dont le
coût affecte directement les prix d’autres biens et services ainsi que la compétitivité des entreprises. D’autre part, avec
la poursuive de la croissance économique et commerciale de la région en cours, l’énergie deviendra un élément crucial
pour appuyer et pérenniser cette croissance. Conscient du programme mondial sur les changements climatiques, les
investissements dans la promotion d’une faible émission de carbone et des combinaisons énergétiques devraient être
pris en considération au titre des investissements dans le développement de l’énergie.
Selon une étude conduite par le Secrétariat, la région COMESA avait une capacité électrique installée de 48 730 MW en
2010, ce qui n’assurait l’accès qu’à 34% de la population. La capacité installée a été projetée à 68 300 MW en 2015 et la
projection pour 2020 est de 95 800 MW ; ce qui est le même qu’un taux de croissance de 7% par an en prenant 2010
comme base. La capacité installée projetée ne fournit l’électricité qu’à 62% de la population, laissant 38% sans énergie
électrique.
Si elles sont bien utilisées, les TIC peuvent être transformatrices et considérablement réduire le coût de faire les affaires,
et les éléments de cette stratégie fourniront un moyen de renforcer la capacité du COMESA à atteindre ses objectifs en
assurant une application stratégique des TIC comme catalyseur. Plusieurs initiatives et innovations ont été élaborées
et ont conduit à des outils et applications moins coûteux et plus disponibles et accessibles à une tranche plus large
de la population par le biais de divers secteurs du développement tels que l’éducation, la santé, l’environnement, les
opérations du secteur public, l’agriculture et l’exploitation minière. Dans le passé récent, on a constaté un glissement
notable vers les médias sociaux, ce qui a également une incidence positive sur l’adoption et l’utilisation des TIC.
Afin que le COMESA puisse s’assurer que les TIC deviennent un outil efficace pour le développement de la région, il devra
adopter des systèmes et des technologies modernes pour appuyer le programme d’intégration régionale. Ces derniers,
tels que le régime de paiement régional et le système automatisé de transit et de douane accélèrent la cadence des
transactions commerciales et financières. Cet objectif comprend tous les programmes, outils et systèmes de soutien qui
aident les États membres à offrir des services de qualité, et qui permettent au personnel du Secrétariat d’accomplir plus
efficacement les tâches critiques de l’organisation.
Le COMESA, l’EAC et la SADC ont décidé que la Tripartite remplacerait l’approche nationale classique au développement
des corridors de transport par une approche régionale. Le corridor Nord-Sud (CNS) de la Tripartite a été conçu comme une
chaîne de valeur de transit et de transport transfrontières pour résoudre les contraintes du transport de façon séquentielle
et multimodale. Le programme du CNS comprend des projets inter-reliés qui abordent les infrastructures routières, la
facilitation du transport routier, la gestion des systèmes et de l’infrastructure ferroviaire, les améliorations physiques et
procédurales aux frontières, les infrastructures portuaires, la gestion du transport aérien et les réseaux d’interconnexion
électrique. Le but est de juguler les goulots physiques et non physiques le long du corridor. Il est conçu pour mettre
en œuvre une approche axée sur un corridor économique, à la facilitation du commerce et la réduction des coûts du
commerce transfrontière dans les régions subsahariennes. Le CNS est une infrastructure phare et un programme de
facilitation du commerce du processus de la ZLE tripartite.
Initiatives :
1. Mobiliser des ressources pour le financement des projets d’infrastructure régionaux grâce à la
29
collaboration de partenaires ;
2. Aider les États membres dans l’élaboration des projets d’infrastructure régionaux pour financement ;
5. Encourager les PPP à développer les infrastructures de base (énergie, approvisionnement en eau et
facilitation des transports).
Énergie
6. Créer des associations régionales des exploitants et des régulateurs où elles n’existent pas ;
8. Aider les États membres à aligner leur politique nationale pour le Traité du COMESA, Plan stratégique à
moyen terme, des modèles de politiques, protocoles et lois ;
Transport
10. Identifier les goulets d’étranglement et les liaisons manquantes dans l’infrastructure régionale de
transport, et élaborer des programmes pour y répondre ;
11. Élaborer des programmes pour le secteur des transports et surveiller la mise en œuvre des instruments
relatifs au transport qui visent à faciliter le flux des échanges et des services de transport ;
13. Libéraliser les cieux pour créer un espace aérien unique dans la sous-région COMESA.
TIC
14. Améliorer le site internet du COMESA pour inclure des liens vers les règlements, les politiques, les
rapports et tout document technique nécessaires pour les États membres (p. ex. comme le site de
l’OMC) ;
15. Faciliter l’accès aux financements climatiques pour des investissements relatifs aux TIC touchant des
projets et programmes d’atténuation et d’adaptation des changements climatiques pour les États
membres ;
16. Promouvoir le développement et l’adoption de politiques, lois et règlements nationaux sur les TIC
harmonisés au niveau régional et visant à créer des marchés concurrentiels, ce qui permettra de
réduire les prix, de stimuler la croissance et accroître l’utilisation des services de TIC ;
17. Promouvoir une capacité régionale et nationale en matière de cybersécurité par l’institutionnalisation
de cette dernière au niveau régional et national afin d’assurer la protection de l’infrastructure nationale
et les utilisateurs de l’Internet, rendant ainsi l’Internet sûr pour servir les priorités nationales et
maximiser les avantages socio-économiques des TIC ;
18. Promouvoir les initiatives de renforcement des capacités ciblant les décideurs, les institutions de
régulation, les opérateurs, les médias, les citoyens et les utilisateurs des TIC dans tous les domaines
prioritaires ;
20. Élaborer et transposer au niveau national une stratégie TIC régionale du COMESA.
En particulier, l’accroissement de la productivité agricole et agroalimentaire a été mis en évidence comme étant l’un des
principaux domaines d’intervention dans la politique d’industrialisation. L’agriculture demeure un secteur important
dans la viabilité de la plupart des économies des États membres du COMESA. Ainsi, il est essentiel qu’elle fasse l’objet
d’une attention particulière, plus précisément l’agro-industrie. L’agro-industrie et les systèmes agroalimentaires
augmentent le multiplicateur de revenu des produits agricoles et créent des possibilités d’emploi le long de la chaîne
alimentaire. Les systèmes agro-industriels et agroalimentaires devraient être basés sur des stratégies judicieuses qui
tiennent compte des préférences des consommateurs. Le renforcement des systèmes agroalimentaires exige qu’on
réponde aux aspects SPS et la promotion de bonnes pratiques agricoles dans une approche de production fondée sur
l’analyse des risques et maîtrise de contrôles critiques --HACCP--.
31
Initiatives :
1. Identifier et promouvoir les investissements dans les secteurs à haut potentiel de croissance avec des
mesures incitatives sur mesure en vue d’avoir plus de valeur ajoutée ;
2. Promouvoir le rendement des MPME dans les relations industrielles et le développement des pôles;
3. Accroître les investissements dans l’agriculture et les activités agroindustrielles en facilitant le processus
du PDDAA ;
4. Encourager les PPP en vue de développer les infrastructures de base pour le développement industriel;
11. Aider les États membres à mettre en œuvre et s’aligner sur la Politique industrielle du COMESA.
Initiatives:
1. Mener périodiquement la recherche, les audits et évaluations sexospécifiques, afin de renforcer la base
des connaissances liées au genre au niveau régional;
2. Faciliter la mise en place d’un système de supervision et d’obligation redditionnelle pour l’intégration
du genre dans la gestion des programmes au sein du Secrétariat et dans les États membres, de sorte à
3. Entreprendre des travaux analytiques sexospécifiques, y compris la collecte et l’analyse des données,
préparer les documents de travail et faciliter les réunions des parties prenantes ;
4. Promouvoir l’évaluation préalable à la conception des programmes et projets liés au genre pour
déterminer la dimension genre et le statut des groupes défavorisés, tels que les femmes et les jeunes
dans la mesure du possible ;
5. Faciliter l’échange et les liens commerciaux en faveur des femmes et des jeunes entrepreneurs à travers
divers forums et des plates-formes et produits de communication ;
6. Promouvoir la prestation des services sensibles au genre, y compris la sécurité, les infrastructures et les
technologies à l’appui des activités économiques des femmes;
7. Aborder les questions de sécurité liée aux échanges et du commerce transfrontière et renforcer leurs
capacités en rapport avec les compétences d’entreprenariat et l’accès au financement afin de consolider
leur rendement économique à tous les niveaux;
33
meilleur accès aux informations, aux technologies et aux équipements de recréation;
9. Promouvoir l’accès aux services de base, y compris des services de santé conviviaux pour les jeunes,
particulièrement les services de santé sexuelle et reproductive, et faire le plaidoyer pour l’élimination
des pratiques traditionnelles nuisibles;
10. Vulgariser la Politique du COMESA en matière de genre, la Charte sociale du COMESA et d’autres
mécanismes visant l’autonomisation et la protection des femmes et des jeunes auprès des parties
prenantes afin d’en assurer la mise en œuvre ;
11. Faciliter la consolidation des données régionales désagrégées sous l’angle genre en vue de la
documentation des connaissances et du suivi facile des progrès et de l’impact ;
12. Augmenter la sensibilisation des parties prenantes afin qu’elles améliorent l’utilisation des opportunités
et des instruments disponibles ;
13. Encourager les différentes parties prenantes à créer un environnement politique et légal propice pour
la participation économique des femmes et des jeunes ;
14. Vulgariser le Fonds pour l’autonomisation économique des femmes –FAF-- du COMESA à travers la
région.
Initiatives:
2. Renforcer les mécanismes d’alerte avancée et mener l’analyse périodique des risques
macroéconomiques;
3. Respecter les règlementations et les lignes directrices pour la gestion des marchés publics, des finances
et des ressources humaines ;
4. Mettre en place des régimes d’assurance tous risques contre les risques identifiés ;
5. Institutionnaliser et poursuivre des activités pour la responsabilité sociale d’entreprise et créer un fonds
pour la responsabilité sociale ;
6. Élaborer, mettre en œuvre et accroitre la prise de conscience sur le programme régional de réduction
des risques liés aux catastrophes naturelles ;
7. Mettre en place des fonds d’urgence pour les catastrophes et les crises économiques ;
8. Aider les États membres à aligner leurs politiques nationales sur le Traité, le Plan stratégique à moyen
terme et les politiques types, lois et protocoles du COMESA.
Changement climatique
9. Développer des stratégies et outils pour l’intégration de l’analyse des risques, de la prise en compte
et de la résilience relatifs au climat dans les opérations, les investissements et les programmes du
COMESA ;
11. Établir un système intégré d’alerte avancée pour les changements climatiques, la sécurité alimentaire
et les conflits, y compris les épidémies et ‘d’autres menaces ;
12. Lutter contre les effets des changements climatiques et promouvoir l’agriculture intelligente face au
climat.
35
Paix et sécurité
13. Élaborer des mécanismes et des outils pour régler les conflits, l’insécurité et l’instabilité dans la région
COMESA ;
15. Utiliser le Comité des sages du COMESA pour soutenir la prévention, l’atténuation et le règlement des
conflits.
Initiatives:
1. Mettre au point une base de données d’experts régionaux pour dispenser la formation dans les
domaines respectifs ;
2. Renforcer les capacités des institutions afin qu’elles puissent accomplir efficacement leurs missions ;
3. Collaborer avec les principaux groupes de réflexion, institutions de recherche, universités et institutions
d’enseignement supérieur, dans les activités de renforcement des capacités ;
4. Créer et rendre opérationnelle l’École d’intégration régionale pour dispenser des cours exécutifs
résidentiels ou en ligne, composée d’un réseau d’universités sélectionnées ;
5. Renforcer les capacités de tous les programmes, divisions et unités en utilisant diverses approches,
y compris le développement des compétences analytiques, les programmes de sensibilisation
permanente, la conception des outils, la sensibilisation sur l’intégration régionale et l’utilisation de
mécanismes efficaces de suivi et évaluation au Secrétariat et au niveau des États membres;
iii. l’apprentissage entre pairs et l’appui de ces derniers à travers le Centre régional d’excellence
multidisciplinaire (CREM) ;
7. Mettre en place des programmes d’échange des connaissances et des compétences pour les États
membres du COMESA.
37
CHAPITRE V
CADRE DE MISE EN ŒUVRE
5.1 Introduction
Le succès de la mise en œuvre du Plan stratégique 2016-2020 dépendra considérablement d’un cadre pratique qui
soit facile à coordonner. Étant donné le caractère extensif des processus de prise de décisions par les organes des CER,
le cadre de mise en œuvre de la stratégie comporte un vaste éventail d’acteurs, afin de permettre une participation
maximale de toutes les parties prenantes pertinentes. Les structures institutionnelles officielles en place, y compris les
organes de supervision qui exercent des responsabilités réglementaires, seront chargées de jouer leurs rôles respectifs.
Des organes ou comités spécifiques responsables seront l’avant-garde de la mise en œuvre.
Ladite mise en œuvre de la stratégie va requérir des approches cohérentes au sein et hors du COMESA en vue d’exploiter
pleinement ses avantages comparatifs tout en exploitant les ressources et l’expertise d’autres parties prenantes. Le
COMESA comprend que l’intégration régionale ne surviendra guère par le fait du hasard ; ainsi, il apporte son appui à
travers un certain nombre d’institutions et d’instruments.
La mise en œuvre du Plan stratégique 2016-2020 sera la responsabilité des structures institutionnelles ci-après, suivant
le principe de subsidiarité:
Le Secrétariat continuera de dispenser l’assistance technique et le renforcement des capacités. Par ailleurs, il servira
d’interface entre le COMESA et les partenaires externes, offrira aux États membres une plateforme afin d’atteindre une
coopération mutuellement acceptable ; un tel dialogue politique est essentiel pour configurer les interventions. Par
ailleurs, le Secrétariat, avec le renforcement de ses capacités, continuera de jouer son rôle de mobilisation des ressources,
facilitation, coordination et suivi des opérations régionales.
Les Institutions du COMESA sont des agences d’exécution avec un mandat délégué par les Organes directeurs par le biais
du Secrétariat conformément aux dispositions spécifiques du Traité. Considérant leur nature technique, les institutions
donnent l’orientation, fournissent l’appui technique et mettent en œuvre les décisions des Organes directeurs. Les
Institutions du COMESA vont également jouer un rôle clé dans la mise en œuvre du PSMT.
Les États membres ont des acteurs étatiques et non étatiques avec des rôles et responsabilités spécifiques. La mise en
œuvre du présent Plan requiert l’étroite collaboration et participation desdits acteurs. Les acteurs étatiques assurent le
leadership politique nécessaire pour la formulation et l’exécution des politiques et programmes régionaux ; les acteurs
non étatiques apportent une plus grande discipline financière, l’injection de capitaux, de nouveaux styles de gestion et
une orientation commerciale plus prononcée.
Les partenaires de coopération apportent une assistance financière et technique à la réalisation des objectifs stratégiques,
appuient l’efficacité de l’aide à travers la promotion de l’harmonisation, la cohérence, la rationalisation, l’alignement et
l’appropriation de l’assistance des partenaires de développement. Cette démarche requiert l’obligation redditionnelle
mutuelle par rapport à l’engagement, la mise à disposition, l’utilisation, et la soumission de rapports sur toute l’assistance
aux ajustements et les ressources pour l’intégration régionale.
39
Lors de la mise en œuvre, on aura besoin d’aligner les programmes, politiques et plans nationaux, régionaux et mondiaux
sur le Plan stratégique à moyen terme, les politiques types, lois cadres et protocoles.
En vue de la mobilisation des ressources, il sera nécessaire d’entreprendre les initiatives suivantes :
4. Intégrer l’effet de levier et une combinaison judicieuse des fonds des donateurs ;
5. Examiner et mettre à jour la formule des contributions annuelles des États membres en vue d’améliorer
les niveaux d’engagements de ces derniers ;
6. En collaboration avec le COC et les chambres de commerce nationales, organiser des ateliers régionaux
pour Les grandes entreprises transfrontalières sur le besoin de contribuer aux ressources financières et
techniques en vue d’appuyer la mise en œuvre des projets et programmes du COMESA ;
7. Aider les États membres à élaborer un cadre interinstitutionnel (en particulier avec les ministères des
finances) sur l’utilisation des ressources disponibles comme levier en faveur de leurs programmes
nationaux respectifs qui appuient l’intégration régionale ;
8. Appuyer la mise en œuvre des programmes du COMESA au niveau national à travers l’Aide à la
stratégie du COMESA avec le financement de la Facilité d’ajustement du COMESA --FAC-- et le Fonds
d’infrastructure du COMESA --FIC--.
Cette obligation nécessite l’utilisation optimale des ressources, laquelle doit en outre tenir compte de la perspective
gérance financière du tableau de bord équilibré. L’optimisation des ressources porte sur tous les aspects de la gestion
financière du COMESA, notamment améliorer le processus de budgétisation, éviter le gaspillage et assurer le meilleur
ratio coûts-avantages dans tous les projets, programmes et activités.
4. Améliorer en permanence le système interne et les contrôles administratifs pour une meilleure
efficience de tous les processus opérationnels ;
6. Renforcer les systèmes et processus d’audit et d’acquisition des biens et services du COMESA, en ligne
avec les normes internationales.
5.5 Communication
Le COMESA reconnait que la sensibilisation du public est une composante critique pour atteindre les aspirations du
Traité et réaliser pleinement l’agenda d’intégration régionale. Ce qui implique la diffusion de l’information et une
sensibilisation soutenue du public, un préalable pour la mobilisation de sa participation. Le COMESA utilisera des
moyens multiples de communication pour diffuser la connaissance sur l’intégration régionale, médiatiser le PSMT 2016-
2020, et fournir des informations aux parties prenantes –y compris le personnel du COMESA et le public– sur les activités
clés et les avantages connexes.
41
5.7 Suivi et évaluation
Le suivi & évaluation (S&É) est une approche de la façon dont l’organisation devrait s’inspirer des leçons du passé,
consolider les progrès actuels et exploiter stratégiquement toutes les opportunités éventuelles à court et moyen terme,
de sorte à assurer une transformation socioéconomique positive.
La mise en œuvre concluante du présent Plan dépendra considérablement de la façon dont les activités et leurs résultats
sont efficacement suivis et évalués. Le suivi du Plan se fera à travers des dispositions institutionnelles aux niveaux
des États membres et du Secrétariat. Le suivi sera appuyé par la mise à contribution du système S & E en ligne et le
développement d’autres outils de suivi et d’évaluation.
En ce qui concerne l’évaluation, le Plan sera soumis à deux évaluations, à savoir l’évaluation et la revue à mi-parcours
ainsi que l’évaluation finale, afin de s’assurer que les expériences négatives connues lors de la mise en œuvre du
précédent plan ne se répètent plus. Selon les bonnes pratiques, ces deux évaluations seront effectuées par une équipe
indépendante de consultants dotés d’une expérience solide en la matière, qui seront recrutés par concours dans la
région. L’évaluation sera menée en collaboration avec les États membres.
L’établissement de rapports sur l’état d’avancement de la mise en œuvre sera crucial pour ajuster les orientations
stratégiques et mesurer le rendement. Des rapports intérimaires seront produits annuellement ; ces rapports
présenteront succinctement les objectifs fixés, les réalisations, les facteurs de facilitation et les défis rencontrés.
Toutes les entités font face à l’incertitude dans le cadre de la mise en œuvre de leurs stratégies, et le défi de la direction
est de déterminer la portée d’incertitude que l’entité est prête à accepter dans ses efforts d’accroissement du rendement.
L’engagement à l’égard d’une gestion robuste des risques d’entreprise pendant la mise en œuvre de ce Plan stratégique
à moyen terme est nécessaire pour s’assurer que le COMESA est proactif dans la détermination et la gestion des risques
auxquels il sera exposé. Cette approche donne à la direction exécutive l’ opportunité de concevoir une « stratégie
d’atténuation » pour aider le COMESA à orienter les ressources et les efforts efficacement et veiller à ce que les crises
éventuelles sont évitées.
Identifier les risques stratégiques n’est que la première étape du processus. Les priorités à la suite de l’identification des
principaux risques stratégiques sont de veiller à ce que des plans d’amélioration sont continuellement développés pour
les structures de contrôle qui sont jugées insuffisantes. En fin de compte, une bonne gestion des risques d’entreprise
augmentera la probabilité d’atteindre les objectifs énoncés dans la Stratégie.
La nature même du risque est qu’on doit l’évaluer sans avoir nécessairement en place les contrôles et interventions
spécifiques requis à cet effet. La nature résiduelle du risque est son évaluation en tenant compte des contrôles/
interventions existants et leur efficacité supposée. Plus est grande la différence entre les facteurs de risque intrinsèques
et résiduels, plus les contrôles/interventions en place sont perçus comme étant efficaces, d’où la confiance dans les
contrôles/interventions. Plus est réduite la différence entre les facteurs de risque intrinsèques et résiduels, plus on a
besoin d’action de la direction et de contrôles/ interventions plus efficaces afin de s’assurer que les risques sont gérés
de façon adéquate.
Le COMESA devrait reconnaître que plus le facteur risque intrinsèque est élevé, plus il est nécessaire d’avoir des
contrôles/interventions efficaces. Sur base du score relatif du risque résiduel ou de l’exposition à ce risque, la direction
devra décider si oui ou non elle prête à accepter le niveau résiduel de risque/exposition identifié. Si le risque résiduel est
jugé trop élevé, un plan d’action devra alors être élaboré afin de déterminer les actions identifiées pour réduire le risque
à un niveau qui est plus acceptable pour la direction et les autres parties prenantes.
i. l’action requise ;
43
ANNEXES
45
Annexe I: Cadre logique consolidé
47
1
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.
1
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
48
pour des mesures SPS spécifiques/ les
normes techniques et les échanges
commerciaux.
Soutenir la mise en œuvre du cadre Commerce Commerce accru Nombre d’ONT résolus Rapports ministériels et rapports du
régional de bonnes pratiques Conseil
réglementaires ; suppression/réduction
des obstacles techniques au commerce
Renforcer le Régime commercial Industrie et Agriculture Augmentation des échanges Pourcentage de petits commerçants qui Statistiques sur le commerce (volume
simplifié (Récos) du COMESA Commerce commerciaux parmi les petits utilisent le Régime commercial simplifié des échanges sous le Récos)
PDDAA commerçants (ventilé par genre)
Faciliter l’adoption et la mise en œuvre Commerce Accroissement des échanges Pourcentage d’augmentation des échanges Rapports annuels et Organes directeurs
d’initiatives régionales comme la Carte Unité Carte jaune/RGTD commerciaux intra régionaux commerciaux intra régionaux
jaune, l’harmonisation des péages Infrastructure
routiers, les Postes-frontières à guichet
unique (PFGU), Cautionnement du
transit sous douane unique pour le
COMESA et plaques d’immatriculation
Facilitation du processus tripartite Commerce Flux ininterrompu de • % de l’accroissement du commerce Rapports annuels et Organes directeurs
COMESA-EAC-SADC et exhortation des Industrie et Agriculture marchandises, de services et régional
Etats membres qui ne l’ont pas fait à Infrastructure circulation des personnes dans • Politiques, protocoles, cadres et décisions
signer l’accord de la ZLE tripartite. Immigration harmonisés.
2
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
un plus large bloc de commerce
et investissement.
Développer des initiatives, outils et Commerce • Accroissement du flux du Nombre de petits commerçants transfrontières Rapports annuels et Organes directeurs
programmes de renforcement des Gouvernance, Paix et Sécurité commerce et réduction utilisant/bénéficiant des infrastructures créées
capacités pour propulser le commerce des recrudescences de par le COMESA et des programmes de
transfrontière, et particulièrement dans conflits renforcement de capacités
les pays sortant de conflits
Mettre en œuvre les calendriers des Commerce Collecte de statistiques du Nombre d’États membres mettant en œuvre la Journal officiel du COMESA
engagements dans les quatre secteurs Statistique commerce des services libéralisation des secteurs de services Lois nationales
prioritaires, à savoir : transports, Industrie et Agriculture Nombre de services régionaux établis dans les Rapports statistiques
communication, finances et services AIRC Augmenter le commerce des secteurs fraîchement libéralisés
touristiques; négocier la libéralisation de services
secteurs supplémentaires. Appuyer la
libre circulation des investissements
dans et autour de la région
Exhorter les États membres ne l’ayant Commerce
pas encore fait à soumettre leurs
calendriers d’engagements sur les
quatre secteurs convenus
Rendre opérationnelle l’Union Infrastructure Alignement sur les instruments
douanière en mettant en œuvre les Commerce (Transposition)
instruments clés comme par exemple le Immigration
Code des douanes(CdD), le Tarif Industrie et Agriculture
extérieur commun (TEC) et la Douanes CdD Nombre d’États membres qui ont intégré les Rapports sur l’évaluation des
Nomenclature tarifaire commune (NTC) NTC instruments performances du Programme de mise
TEC en œuvre de l’intégration régionale et
Soumission de la liste des rapports du Conseil
produits sensibles
Mettre en œuvre le Marché commun du Commerce Libre circulation des biens Depuis 2000, le COMESA a établi la ZLE
COMESA Industrie et Agriculture
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
49
Commerce Services Niveau d’engagement aux services
3
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
50
IMC Libre circulation des capitaux Mise en œuvre des éléments suivants par les Rapports des pays membres sur les
Affaires juridiques pays membres : performances macroéconomiques et
(i) Cadre multilatéral de surveillance fiscale évaluation de la stabilité du système
du COMESA financier
(ii) Plan de développement et de stabilité
du système financier du COMESA
(iii) Mise en œuvre de l’espace commun
d’investissement
Affaires juridiques Main-d’œuvre Signature de protocoles et droit Rapports du Conseil
d’établissement
Adopter et mettre en œuvre des Commerce et Douanes Modalité convenue (formule) Nombre d’États membres qui mettent en Commerce
modalités (règles et mécanismes) pour Appropriation de la modalité œuvre les modalités
4
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
douanières et les autres agences opérant
aux frontières)
Mettre en œuvre la Politique du COMESA Affaires juridiques Innovation accrue dans la Nombre de pays du COMESA ayant mis en Rapports de situation adoptés par les
sur la propriété intellectuelle. Industrie et Agriculture région place des politiques nationales en matière de ministres responsables des STI
sciences, technologie et innovation
TI
PFGU
Sensibiliser les parties prenantes afin Toutes les Divisions/Unités Accroissement des échanges Pourcentage d’augmentation des échanges Rapports annuels et Organes directeurs
d’améliorer l’utilisation des ressources et commerciaux intra régionaux commerciaux intra-régionaux
des instruments disponibles
Amélioration de l’image du
programme d’intégration
régionale
OBJECTIF: ATTIRER DAVANTAGE D’INVESTISSEMENT
2
Résultats:
1. Accroissement soutenu de l’investissement dans la région (amélioration continue du climat d’investissement et des affaires de la région)
2. Accroissement des recettes et des infrastructures (routes, TIC, transport, etc.)
3. Amélioration de la base des recettes
4. Accroissement de l’emploi dans la région
Statistique
COC
Produire et diffuser des statistiques Statistique Prise de décisions basée sur des Exactitude COMStat
exactes, d’une qualité harmonisée et TI données probantes Précision
adaptées aux politiques Intégralité
Créer un environnement économique Industrie et Agriculture Amélioration du classement à Nombre d’indicateurs clés abordés Rapports Doing Business
propice au sein des États membres grâce COC travers des réformes (Création de sociétés)
à des réformes juridiques et commerciales par les États
règlementaires membres
Harmoniser les politiques sur Industrie et Agriculture Signature et intégration de Nombre d’États membres qui intègrent et Instruments de ratification de l’Accord
l’investissement dans la région en les l’Accord sur la ZICC par tous les mettent en œuvre l’Accord sur la ZICC sur la ZICC
alignant sur l’Accord de la ZICC Affaires juridiques États membres.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
51
2
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.
5
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
52
Facilitation de la coordination des Industrie et Agriculture Création d’une plate-forme Disponibilité d’un portail commun sur les Nombre d’activités conjointes de
stratégies de promotion de permanente de rencontre entre informations relatives à l’investissement promotion de l’investissement
l’investissement avec les États membres AIRC les API
à travers les Agences de promotion de
l’investissement conformément aux
priorités nationales, y compris la création
d’emplois.
6
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
membres d’abord, puis entre les États
membres et le reste du monde.
Procéder à la sensibilisation des parties Toutes les Divisions/Unités Augmentation des Rapports annuels
prenantes afin d’améliorer leur investissements
utilisation des opportunités et des Nombre de programmes ou initiatives de
instruments disponibles. Amélioration de l’image du sensibilisation menés (y compris des enquêtes,
Programme d’intégration des programmes radio ou TV)
régionale.
Entreprendre un travail d’analyse Industrie et Agriculture Prise de décisions basée sur des Temps de traitement Rapport des Organes directeurs
incluant la collecte et l’analyse de Statistique données probantes Nombre de rapports adoptés
données, préparer des documents de COC
travail et faciliter des réunions avec les SPS
parties prenantes
53
3
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.
7
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
54
ressources minérales, y compris les
zones économiques exclusives (ZEE)
Études préparatoires sur la faisabilité Industrie et Agriculture Accroissement des projets Nombre de projets approuvés Rapports nationaux
bancaire du projet bancables
Mettre l’accent sur l’aquaculture et Industrie et Agriculture Élargissement de la zone de • % de l’accroissement de la production • Rapports nationaux
repositionner les États membres comme VET-GOV développement des fruits de mer • Rapports des Organes directeurs
fournisseurs de fruits de mer de la PDDAA
région. • % de l’accroissement du revenu national
• % de l’accroissement des échanges
commerciaux
Mettre en place des flottes de pêche afin Industrie et Agriculture Accroissement de la production • % de l’accroissement de la production • Rapports nationaux
•
8
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Connaissance des océans Toutes les Divisions/Unités • Masse critique de • Nombre de personnes formées sur le • Rapports nationaux
personnes bien secteur • Rapports des Organes directeurs
renseignées sur le secteur • Nombre d’institutions qui offrent des
• Recherche appliquée enseignements et des opportunités de
pour appuyer la prise de recherche sur le secteur
décision
Accéder au financement des projets sur Unité «Changement climatique » Plans de travail et programmes $ • Rapports nationaux
le climat Unité Coopération technique et entièrement mis en œuvre Nombre de projets financés • Rapports des Organes directeurs
Mobilisation de ressources
Développer une politique pour la Gouvernance, Paix et Sécurité Une région sûre Réduction du pourcentage des cas de piraterie Rapports des réunions des ministres des
sécurité et la sûreté maritime ainsi que et autres questions connexes Affaires étrangères
pour le développement de l’économie
maritime
Adoption et respect des mesures Unité Changement climatique • Des politiques et des • Pourcentage du nombre de politiques et Rapports des Organes directeurs
générales du COMESA en matière de stratégies en matière de de stratégies adoptées
protection environnementale, y compris CTMR protection • Nombre de programmes qui ont
celles liées aux risques climatiques environnementale incorporé des éléments de ces politiques
harmonisées et stratégies
• Intégration des politiques
et stratégies harmonisées
Élaborer et assurer le suivi des stratégies Planification stratégique Cohérence entre les stratégies Nombre de stratégies et de plans nationaux et • Rapports annuels
et des plans nationaux (cadres d’action et les plans nationaux sur leur alignement sur le PSMT et le Traité • Organes directeurs
connexes) sur l’économie bleue/des l’économie bleue/des océans • Rapports nationaux/Stratégies et
océans plans
Acquisition des données ministères de l’économie Utilisation durable de l’espace Zonage spatial, temporel et de l’activité en mer Rapports de surveillance produits par les
océanographiques pour le maritime, des ressources et des ressources maritimes. Suivi et surveillance autorités compétentes, notamment NCG,
développement durable de l’économie marines, de la pêche, du Zonage etc.
maritime et la planification de l’espace transport maritime et des îles
marine pour prendre des décisions périphériques & Min de
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
55
mûries et coordonnées sur l’utilisation l’environnement
durable des ressources maritimes
9
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
56
Assurer une gestion et une gouvernance Ministère de l’économie Résolution des conflits Application des législations pertinentes, • Documents de politique
effectives des océans pour la maritime, des ressources notamment la Convention des Nations unies • Documents de travail
pérennisation des ressources maritimes marines, de la pêche, du sur le droit de la mer –CNUDM--, par les
transport maritime et des îles ministères et les départements compétents
périphériques & PMO
Développer une politique de réduction Centre national de gestion et de Système mieux équipé pour • Campagnes de sensibilisation • Rapports
du risque réduction du risque gérer les catastrophes et • Mesures d’adaptation • Documents de politique
MOESD, DBM renforcer la préparation • Mesures de mitigation
• Politiques
10
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Les acteurs s’impliquent dans des Tou(te)s les Divisions, Unités, Activités de partenariat réalisées Nombre d’offres de formation et personnel Documents sur les offres de formation et
activités de recherche sur les politiques, Programmes & Institutions avec la collaboration participant à ces formations les dossiers de candidature approuvés
développement et formation internationale.
Collaborer dans les enquêtes de Tou(te)s les Divisions, Unités, Enquêtes de référence réalisées Nombre d’enquêtes de référence et Questionnaires, entrevues et documents
référence et évaluation de l’impact dans Programmes & Institutions et évaluation de l’impact dans d’évaluation de l’impact liés aux enquêtes de référence et
tous les domaines du programme tous les domaines du évaluation de l’impact dans tous les
programme. domaines du programme
Mettre en place et maintenir une base de Tou(te)s les Divisions, Unités, Activités financées par les Nombre d’activités de coopération mises en Rapports annuels
données actualisée des partenaires de programmes & Institutions bailleurs de fonds et les œuvre
développement. coopérations établies.
Respecter les Médac et bâtir une culture Tou(te)s les Divisions, Unités, Amélioration de l’efficacité et du Nombre d’articles qui ont été respectés ou • Rapports du TCRM sur la mise en
de transparence, de responsabilité et de Programmes & Institutions rendement violés. œuvre des Médacs
confiance mutuelle • Rapports annuels
Favoriser le programme d’intégration Tou(te)s les Divisions, Unités, Synergie effective entre les Augmentation du pourcentage de décisions du Rapports des Organes directeurs
régionale par la collaboration entre les Programmes & Institutions institutions, le Secrétariat, les Conseil mises en œuvre
institutions, le Secrétariat, les États États membres du COMESA, le
membres du COMESA, le secteur privé et secteur privé et les autres
les autres parties prenantes parties prenantes
57
4
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.
11
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
58
régionales pour obtenir des Fonds d’infrastructure du Intérêt des investisseurs
financements COMESA –FIC--
Compiler un recueil de toutes les Infrastructure Base solide pour le processus Liste des politiques • Division juridique
politiques et de toutes les stratégies décisionnel Liste des stratégies • Plan stratégique
• Rapports ministériels & du Conseil
Institutionnaliser les réformes Infrastructures/Affaires juridiques Amélioration de la gestion Réformes politiques introduites • Législation adoptée
politiques pour la gestion et le Bon environnement pour les Nouveaux projets financés • Instruments règlementaires
financement de différentes investisseurs • Journal officiel
infrastructures
Encourager les partenariats public-privé Infrastructure et Logistique Plus grande mobilisation de % de réduction du déficit du financement de Rapports des Organes directeurs
(PPP) en vue de développer des Affaires juridiques ressources l’infrastructure
12
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Identifier les goulots d’étranglement et Infrastructures/Commerce Nouvelles infrastructures Liste de projets identifiés Statistiques nationales
les chaînons manquants au niveau de développées Programmes développés COMStat
l’infrastructure de transport, et Infrastructures modernisées
développer des programmes pour en Goulots d’étranglement
venir à bout éliminés
Fluidité des échanges
Développer des programmes pour le Infrastructures Amélioration des services de Programmes développés sur les transports Rapports des comités ministériels et
secteur des transports et suivre de près la Commerce transport rapports du Conseil
mise en œuvre des instruments relatifs COMAide Fluidité des échanges Journal officiel
au transport visant à faciliter la fluidité Réduction du coût des activités Rapports d’exécution du Programme
des échanges et des services de transport commerciales d’intégration régional et rapports de la
Facilité d’ajustement du COMESA
Législation
Recommander l’adoption de nouvelles Infrastructures Adoption de nouvelles Nouvelles technologies adoptées Rapports ministériels et rapports du
technologies relatives au transport et technologies Conseil
d’équipement évaluée selon les normes Amélioration des compétences
internationales en termes de meilleures et de la compétitivité
pratiques Protection environnementale
Libéraliser le trafic aérien en vue d’établir Infrastructure et Logistique Accroissement du commerce % de l’accroissement du commerce intra- Rapports des Organes directeurs
un espace aérien unique du COMESA. intra-régional régional
TIC
Améliorer le site web du COMESA pour y Division Information et Gestion Accès des États membres aux Téléchargement des règlements, des Site web du COMESA
inclure des liens vers les règlements, les de réseaux règlements, aux politiques, aux politiques, des rapports et de tout autre
politiques, les rapports et tout autre rapports et à tout autre document technique sur le site web du
document technique des États membres document technique. COMESA.
(ex: le site web de l’OMC) Application des règlements et Les liens vers ces documents sont visibles et
des politiques par les États accessibles sur le site web du COMESA
membres. Utilisation des
documents techniques par les
États membres.
Faciliter l’accès au financement de Infrastructure et Logistique Plans de travail et programmes Augmentation du pourcentage en mobilisation Rapports annuels
l’assainissement du climat des Unité Changement Climatique TIC pleinement intégré des ressources
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
59
investissements liés aux TIC qui traitent Coopération technique et
de l’atténuation des changements Mobilisation des ressources
13
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
60
climatiques ainsi que l’adaptation des
projets et des programmes des États
membres du COMESA
Promouvoir le développement et Infrastructure/Télécoms Politique renforcée sur les TIC, Programmes et budgets de travail développés Rapports ministériels et rapports du
l’adoption de politiques, de règlements capacité de planification, cadres et adoptés Conseil
et de législations nationales législatifs et règlementaires
harmonisées sur les TIC, qui visent la pour les TIC afin de fournir un Développement de modèles de politiques et
création de marchés compétitifs, ce qui environnement propice au d’instruments réglementaires applicables aux
réduira les prix, stimulera la croissance et développement durable TIC que les États membres puissent adopter
augmentera l’utilisation des services TIC
Promotion de la capacité régionale et Infrastructure/Télécoms • Les politiques, lois, Développement de modèles de politiques et Rapports des réunions ministérielles et
nationale de cybersécurité en stratégies et instruments d’instruments réglementaires pour adoption du Conseil
14
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
• Développement du
curriculum de formation
en cybersécurité
Promouvoir des initiatives de Infrastructure/Télécoms Les États membres, les Programmes de renforcement de capacités Rapports des réunions ministérielles et
renforcement de capacités visant les décideurs, les organes de du Conseil
décideurs, les institutions de réglementation, les
réglementation, les opérateurs, les associations régionales,
médias, les citoyens et les utilisateurs amélioration des compétences
des TIC dans tous les domaines et de l’expérience et formation
prioritaires des experts
Renforcement du développement et de Infrastructure/Télécoms Meilleure connectivité et plus Mise en œuvre des projets de TIC facilités au Rapports des réunions ministérielles et
l’exploitation des interconnexions des grand accès aux services de TIC niveau régional du Conseil
infrastructures physiques de TIC et des
points d’échange interne pour le
développement socio-économique
durable.
Développement et transposition d’une Division Information & Stratégie régionale de TIC dans Élaboration et partage de la stratégie avec les États membres
stratégie régionale de TIC dans le Réseautage le COMESA élaborée et États membres en vue de son incorporation
COMESA États membres partagée avec les États dans leur système interne.
membres. Les États membres intègrent la Stratégie dans
Les États membres incorporent leur système interne.
dans leur système interne la
stratégie, mettent en œuvre
certains des projets proposés
dans la Stratégie et atteignent
les objectifs énoncés dans la
Stratégie.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
61
15
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
62
OBJECTIF: INDUSTRIALISER LA RÉGION COMESA
5
Résultat:
1. Emploi et activité économique accrus
2. Augmentation de la croissance économique et du développement
Identifier et promouvoir les Industrie et Agriculture Produits à plus grande valeur • Secteurs avec potentiel de productivité Rapports annuels nationaux et
investissements dans des secteurs à ajoutée dans des secteurs à élevé identifiés aux niveaux national et régionaux sur l’industrialisation
potentiel élevé avec des incitations sur potentiel élevé régional
mesure pour une plus grande valeur • Incitations sélectives et mesures
ajoutée. appropriées pour faciliter
l’investissement définies et mises en
œuvre par le Secrétariat et les États
5
Les résultats seront analysés par une entité indépendante au bout d’une période de deux ans et demi à compter de la date de lancement de la Stratégie.
16
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Encouragement des partenariats public- Industrie et agriculture Amélioration de l’infrastructure • Appui à la promotion du développement Rapports des réunions des comités
privé (PPP) en vue du développement de Infrastructure et logistique requise pour le développement des infrastructures pertinentes. ministériels et du Conseil
l’infrastructure de base pour le industriel (énergie et adduction • Nombre de projets PPP signés et mis en
développement industriel d’eau, facilitation du transport) œuvre
• Nombre de facilités créées pour appuyer
l’industrialisation (eau, transport, etc.)
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
63
17
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
64
Renforcement de la coopération dans la COC Amélioration de la concurrence • Protocole régional sur le commerce • Rapports des Organes directeurs
lutte contre le commerce illicite et la Industrie et Agriculture pour les produits manufacturés illicite adopté par les États membres • Rapport annuel du COC
contrefaçon Commerce dans la région du COMESA • Label « Made in COMESA » utilisé par les
Affaires juridiques industries
• Nombre d’États membres ayant
promulgué un cadre législatif sur le
commerce illicite ou la contrefaçon
Renforcement de la normalisation et de COC Promotion des produits de • Nombre d’industries qui répondent aux À déterminer
l’assurance de la qualité Industrie et Agriculture qualité et de la compétitivité normes et aux exigences techniques
Affaires juridiques des produits manufacturés (mesures techniques et infrastructure de
la qualité) en vue d’améliorer la
compétitivité
18
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Promotion de la durabilité de Industrie et agriculture • Lois et réglementations • % d’accroissement des industries vertes Rapports sur le commerce et les
l’environnement dans le développement Changement climatique sur l’environnement • % d’accroissement de la contribution des investissements
industriel harmonisées au niveau industries vertes au PIB
national et entre les États • % de la réduction des émissions GES
membres • Les stratégies de protection et de
• Capacité des acteurs à préservation de l’environnement contre
mettre en œuvre des toutes les formes de pollution
réglementations relatives industrielle sont coordonnées.
à l’environnement
Appui à la recherche et développement Industrie et Agriculture • Renforcement de la base • % d’accroissement du nombre Rapports sur le commerce et Rapports
pour l’innovation et le développement de connaissance pour d’entreprises qui s’investissent dans la sur les indicateurs économiques
industriel l’appui à la science, la recherche et la technologie
technologie et la capacité • % d’accroissement de l’innovation des
d’innovation pour produits ex. utilisation du rendement des
répondre aux besoins dépenses sur l’investissement pour le
d’industrialisation de la développement des produits.
région • % d’accroissement tenant à la
technologie de valeur moyenne et élevée
dans le PIB
• Plateformes régionales pour la création
de réseaux de recherche et
développement.
Appuyer les États membres dans la mise Industrie et Agriculture
en œuvre et l’alignement de la Politique
industrielle du COMESA
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
65
19
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
66
travers différents forums, plateformes et Affaires juridiques les femmes et les jeunes • Création de liens inter-entreprises pour
produits de communication TI engagés dans les affaires les femmes et les jeunes engagés dans
Infrastructure et logistique les affaires
Agriculture et industrie
Relations publiques
États membres
Promouvoir la prestation de services Division Genre et affaires sociales Plus grande confiance et Projets d’infrastructures sensibles au genre Rapports annuels
sensibles au genre, y compris en matière États membres protection des femmes
de sécurité, d’infrastructure et de Commerce commerçantes transfrontières
technologie pertinentes à l’appui des Infrastructure et Logistique
activités économiques des femmes
Promouvoir l’autonomisation des jeunes Division Genre et affaires sociales Réduction du chômage au sein • Nombre d’interventions/ projets sur Rapports annuels sur l’autonomisation
par le développement de compétences, États membres de la jeunesse de la région l’autonomisation des jeunes des jeunes
la création des opportunités d’emplois, COC • Nombre de jeunes participant aux
des plans de stages et de mentor, des Gouvernance, Paix & Sécurité interventions de ce programme
actions de plaidoyer pour la participation RMTC • Pourcentage des jeunes autonomisés
à la gouvernance, un plus grand accès à TI suite à ces interventions.
l’information, la technologie et les IPPSD
facilités récréatives
Promouvoir l’accès aux services Division Genre et affaires sociales Amélioration de la santé et du Nombre d’initiatives de promotion de la • Rapports annuels
essentiels, notamment des services de COC bien-être des jeunes hommes et fourniture de services sociaux et économiques • Rapports des États membres
santé sensible aux besoins des jeunes, Paix & Sécurité femmes aux jeunes
21
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
particulièrement les services de santé
sexuelle et reproductive et plaidoyer
pour l’élimination des pratiques
traditionnelles néfastes
Populariser la Charte du COMESA Division Genre et affaires sociales Protection accrue des droits des • Nombre et types de produits de Rapports annuels et Organes directeurs
relative à la politique sociale et l’égalité femmes et promotion de communication et d’information sur les
des sexes, la Charte de la politique Unité Relations publiques l’autonomisation des femmes questions de genre et développement
sociale et les autres mécanismes visant social
l’autonomisation et la protection des • Meilleures pratiques documentées et
femmes et des jeunes au sein des parties diffusées
prenantes pour en assurer la mise en
œuvre
Faciliter la consolidation des données Toutes les divisions/unités Prise de décisions effective Catégories de données désagrégées par genre Rapports annuels et Organes directeurs
régionales désagrégées par genre et les (décisions qui répondent à la et de données sociales
données sociales en vue de la situation des femmes et des
documentation des connaissances et de hommes sur le terrain)
l’impact.
Accroître la prise de conscience au sein Toutes les divisions/unités Utilisation accrue des initiatives Incorporation de la dimension genre dans tous Rapports annuels et Organes directeurs
des parties prenantes en vue de de facilitation du commerce au les programmes du COMESA
l’amélioration de l’utilisation des profit des jeunes et des femmes
opportunités et des instruments
disponibles
Obtenir l’engagement des diverses Division Genre et affaires sociales Autonomisation économique % des femmes et des jeunes participant aux Rapports annuels et Organes directeurs
parties prenantes à mettre en place une FEMCOM des femmes et des jeunes principales activités économiques
politique et un environnement juridique Affaires juridiques
favorables à la participation économique
des jeunes et des femmes.
Populariser le Fonds pour Genre et Affaires sociales Accès accru au financement % de femmes bénéficiant des facilités du FAF Rapports annuels et Organes directeurs
l’autonomisation économique des FEMCOM
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
67
femmes –FAF--dans la région Banque de la ZEP
États membres
22
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
68
OBJECTIF: GARANTIR L’ÉTAT DE PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE DE LA RÉGION ET DU SECRÉTARIAT
6
Résultats :
1. Perturbation minimale des affaires, forte gestion des risques et préparation aux catastrophes
2. Évaluation améliorée des risques et politique à temps et fiable.
Installer et populariser le système de Unité d’Audit • Cadre de gestion des • Indice de la conscience du risque (Cartes Rapports du Sous-comité Budget & Audit
gestion des risques pour le Secrétariat et risques en place des risques)
les Institutions. • Profil de gestion des • Pourcentage des perturbations liées à
risques en plus des plans des risques connus
23
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
et créer le fonds pour la responsabilité
sociale des entreprises
Développer, mettre en œuvre et susciter Unité d’audit Indice de gestion des risques Pourcentage des programmes DRR pour la Rapports du Changement climatique
une plus grande prise de conscience du Changement climatique sensibilisation sur les risques
programme régional sur la réduction des
risques
Créer un fonds d’urgence pour les Les Secrétaires généraux Fonds d’urgence à jour Ressources disponibles sur les fonds d’urgence Rapport financier
catastrophes et les crises économiques adjoints
Appuyer les États membres pour qu’ils SPR Alignement Nombre d’États membres ayant des stratégies Rapport sur la transposition
alignent leurs politiques nationales au Toutes les divisions/unités nationales alignées à l’Agenda régional 2063
Traité, au Plan stratégique à moyen Institutions du COMESA et aux ODS
terme et aux modèles de politiques, lois
et protocoles du COMESA
Élaborer des stratégies et des outils pour Unité du Changement climatique Renforcement de la culture de Nombre de stratégies et outils développés Rapports intérimaires
l’intégration de l’analyse des risques gestion des risques
climatiques, et assurer l’imperméabilité
et la résistance dans toutes les
opérations, tous les investissements et
programmes du COMESA
Développer des sauvegardes Unité du Changement climatique Perturbations minimales des Nombre de mesures de sauvegarde de Rapports intérimaires
environnementales largement affaires l’environnement élaborées
applicables dans le COMESA, y compris
pour les risques climatiques
Mettre en place un système global Unité de Changement climatique Rapport d’alerte rapide Durée du système d’alerte rapide Rapports du Changement climatique
d’alerte rapide pour le changement
climatique, la sécurité alimentaire et les
conflits, y compris les épidémies et
autres risques.
Lutter contre les changements Unité de Changement climatique Mise en œuvre d’une Nombre de projets agricoles sensible au climat Rapports du Changement climatique
climatiques et promouvoir une agriculture sensible au climat mis en œuvre
agriculture sensible aux changements
climatiques
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
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24
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
70
Créer des mécanismes et des outils de Division de Gouvernance, Paix et Accroissement de la paix, la • Outils de prévention des conflits tels que Rapports annuels et rapports des
gestion des conflits, de l’insécurité et de Sécurité sécurité et la stabilité le Système d’alerte rapide du COMESA Ministres des Affaires étrangères
l’instabilité dans la région du COMESA (COMAlerte) pleinement opérationnel
• Nombre de juridictions et de
partenaires, notamment les Unités
d’information financière (UIF) et les
Agences chargées de la mise en
application de la loi renforcés pour lutter
contre les crimes transnationaux qui
engendrent l’insécurité
Appuyer les États membres pour Division de Gouvernance, Paix et Amélioration de l’espace • Élections observées par le COMESA Rapports annuels et rapports des
consolider la démocratie et la bonne Sécurité démocratique • Utilisation des recommandations Ministres des Affaires étrangères
7
Les résultats seront analysés par une entité indépendante au bout d’une période de deux ans et demi à compter de la date de lancement de la Stratégie.
25
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Collaborer avec les principaux groupes • Unité de Planification et Partenariats stratégiques en Nombre de formations facilitées en partenariat Rapport sur le renforcement de capacités
de réflexion, institutions de recherche, recherche stratégiques renforcement de capacités
universités et institutions • Toutes les divisions et unités
d’enseignement supérieur dans les
activités de renforcement de capacités
Créer et mettre en marche l’École de Commerce Capacités renforcées Pourcentage des États membres ayant reçu la
l’intégration régionale offrant des cours Toutes les divisions certification pertinente
résidentiels, des cours à distance et des Ressources humaines
cours destinés aux cadres supérieurs,
conduits par un réseau d’universités
sélectionnées
Renforcer les capacités pour toutes les Toutes les divisions/unités Personnel compétent et motivé • Niveaux de productivité du personnel Rapports sur le renforcement de
divisions, unités et tous les programmes • Pourcentage du personnel ayant les capacités
utilisant les mêmes approches dont le compétences pertinentes
développement des compétences • Pourcentage de sessions d’échange de
analytiques, les programmes de connaissances dirigées par des personnes
sensibilisation continue et de gestion du ayant été formées
changement, développer des outils, faire
la sensibilisation sur l’intégration
régionale et l’utilisation de mécanismes
robustes de suivi et évaluation aux
niveaux du Secrétariat et des États
membres
Renforcer la collaboration avec les Toutes les divisions/unités Pourcentage des États membres ayant reçu la Rapports sur le renforcement de
institutions régionales comme AFRITAC Efficacité améliorée dans la certification pertinente capacités
South, Africa Training Institute (ATI), performance
Regional Multidisciplinary Centre of
Excellence (RMCE)
Mettre en place des programmes Toutes Divisions/Unités Échange de connaissances et Nombre de programmes d’échange
d’échange de connaissances et de Ressources humaines compétences entre États
capacités des États membres du COMESA membres.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
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26
Annexe II: Profil des risques
73
capitaux intéressantes en fournissant des
incitations lucratives
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Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques risque in-
trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
2 Formu- Non Coordination insuffisante es parties Critique Pr- Extrême Procédure de mise en Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Exécution du plan stratégique
lation, harmoni- pour exécuter le mandat prenantes non esque œuvre 28 approuvée général ante à moyen et long terme (PSMT)
facilitation, sation des Des processus ne répon- satisfaites cer- (IP 28) adjoint 2. Plus d’implication au stade de
harmon- pro- dant pas aux besoins des taine -Pro- planification et de conception
isation, coor- grammes programmes Réputation grammes 3. Application de la Procédure
dination de avec les La non mise en œuvre de entachée de mise en œuvre 28
politiques priorités l’approche-programme 4. Liens plus étroits entre le
propices & de l’organi- Organisation en vase clos Augmentation PSMT et le tableau de bord
Le double
emploi
Conflit de
rôles qui peut
conduire à des
conflits interper-
sonnels
3 Attirer Durabilité Dépendance sur l’aide des Non-réalisation Critique Pr- Extrême Préparer des prop- Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Concevoir des sources de
davantage financière bailleurs de fonds du mandat esque ositions en vue de général ante financement innovatrices et
d’investisse- des pro- Changements dans les Réduction/perte cer- mobiliser des fonds adjoint alternatives
ment grammes exigences et priorités de du financement taine --Adminis-
financement des bailleurs des bailleurs de Garder un contact étroit tration 2. Inciter les États membres à
de fonds fonds avec les institutions accroître leur financement ou à
Exécution de de financement/ veiller à ce que leurs contribu-
Pressions/fatigue chez les programme poursuive proactive- tions sont dans les délais requis
bailleurs de fonds retardée ou ment les possibilités de
déficiente financement 3. Harmoniser les objectifs du
Identification non COMESA avec ceux des parte-
coordonnée des bailleurs Faire régulièrement naires de développement et des
de fonds rapport aux partenaires institutions financières
de développement
Contributions des États et aux institutions 4. Démontrer l’optimisation des
membres insuffisante et financières et répondre ressources par l’administration
tardives à leurs demandes dans les États membres de
sur l’évaluation et la projets et de programmes à
Réticence des États validation impact notable
membres à accroître leurs
contributions Conformité aux règles
des partenaires de
Manque d’innovation développement et des
pour trouver d’autres institutions financières
initiatives de financement
Chevauchement de mem-
bres avec d’autres CER
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020
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76
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques risque in-
trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
4 Renforcer le Avantages Avantages tirés du COME- Parties prenant- Critique Pr- Extrême Appui technique Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Élaborer des indicateurs
savoir et les intan- SA sur le long terme es mécontentes esque apporté aux États général ante SMART mettre en œuvre les
compétenc- gibles cer- membres stratégies de domestication
es dans la tirés du Manque de transposition Perte du taine
région COMESA des décisions et de la financement Stratégie de transposi- 2. Alignement des rapports afin
législation au niveau des des bailleurs de tion en place d’y ajouter la transposition
États membres fonds
Publicité des 3. Signaler les réussites et
5. Démonstration de l’optimi-
sation des ressources par l’exécu-
tion d’autres cas de réussite et
des programmes à fort impact
dans les États membres
7. Accroissement de la sensibili-
sation à l’interne des activités et
avantages du COMESA par des
interactions régulières et des
forums
5 Renforcer Les Mondialisation L’accent s’éloigne Critique Pr- Extrême Des missions élargies Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Des initiatives novatrices pour
l’intégration économies du mandat esque pour déterminer général ante pénétrer les marchés émergents
du marché émergen- cer- les exigences et les et en tirer des avantages
tes qui ne Intégration taine besoins de l’ensemble
font pas retardée ou de la communauté
partie du réduite
COMESA Participation aux
(les BRICS) Nouvelle source forums et réunions
de financement internationaux
alternative
Organisation d’événe-
Conflit entre les ments conjoints avec
États membres d’autres groupements
économiques
6 Renforcer Manque Absence d’appropriation Objectifs non Critique Proba- Forte L’inclusion de clauses Secrétaire Faible Priorité 1 1. Financement de contrepartie
l’intégration de durabil- des programmes par les atteints ble et de règles de visibilité général et participation à la mise en
du marché ité des pro- États membres dans les accords adjoint œuvre des programmes
grammes Réputation -Pro-
du Manque de participation entachée L’inclusion de clauses grammes 2. Application des clauses de
COMESA des États membres à de durabilité et de visibilité et de durabilité dans
la mise en œuvre des Parties prenant- responsabilités pour les accords
programmes es non satisfaites les États membres dans
les accords 3. Application uniforme des
Insuffisance de la trans- Non-réalisation clauses de visibilité et de
position des décisions du du mandat L’implication et la durabilité
Conseil et des exigences participation des
du Traité Non associa- États membres dans 4. Institutionnalisation et mobili-
tion des États la conception des sation du S&É
Dépendance à l’égard des membres programmes
bailleurs de fonds 5. Renforcement de la partic-
ipation des États membres
au stade de la conception des
programmes
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Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
7 Exploiter au Instabilité Pauvreté L’intégration Cata- Moy- Forte La diplomatie préven- Secrétaire Faible Priorité 2 1. Développer un mécanisme
maximum politique retardée stroph- enne tive / médiation par le général d’intervention précoce
les avan- Mauvaise gouvernance ique Comité des sages du
tages des Une perte d’in- COMESA 2. Encourager les États membres
partenariats Exclusion politique et vestissements à utiliser les rapports d’alerte
stratégiques économique Collaboration avec les avancée
La déstabilisa- autres CER et le Groupe
Factions externes tion de la région des sages de l’UA 3. Augmenter les activités
Insuffisance des instru- Changement Les mécanismes 4. Besoin de créer des règle-
ments juridiques régissant des priorités des d’alerte rapide ments équilibrés qui ne sont pas
le processus électoral États membres trop libéralisés
et des bailleurs Programmes post-
Rétrécissement de l’es- de fonds conflit 5. L’application des règles est
pace démocratique primordiale
Le non-paiement Le renforcement des
Diversité ethnique/reli- des contribu- capacités
gieuse tions par les
États membres
Augmentation
des coûts
8 Renforcer le Insuffi- Ensembles de compétenc- Augmentation Sérieux Proba- Moy- Recours à des consul- Secrétaire Faible Priorité 2 1. Veiller au recrutement afin de
savoir et les sance des es inadéquats et incom- de la pression ble enne tants à court terme général s’assurer que les postes vacants
compétenc- com- préhension du mandat du de travail adjoint soient pourvus et les mandats
es dans la pétences COMESA L’association des États -Adminis- des programmes atteints
région techniques Satisfaction lim- membres dans l’exécu- tration
et lacunes Le non-alignement de la itée des parties tion des programmes 2. Identification des besoins et
en matière responsabilité par rapport prenantes mise en œuvre des exigences
de à la capacité actuelle Des activités de forma- précises en matière de
capacité au La non-réalisa- tion et de perfectionne-
niveau du tion du mandat ment du personnel 3. Effectuer l’analyse de l’écart
Secrétariat du programme en matière de compétences et
Exécution de capacité
déficiente
4. L’engagement de ressources
Faible produc- supplémentaires pour la forma-
tivité tion et le perfectionnement
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Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
10 Renforcer Concur- Compétition pour les Le double Sérieux Sus- Moy- Mise en œuvre des Secrétaire Satisfais- Priorité 4 1. Conception continue de la
l’intégration rence ressources des bailleurs et emploi cepti- enne programmes fondée général ante mise en œuvre des programmes
du marché entre les des États membres ble sur l’Accord tripartite en se basant sur l’approche
CER Réputation tripartite
Compétition pour des entachée Efforts visant à
ressources humaines rationaliser et à coor- 2. Améliorer la coordination
qualifiées et compétentes Ressources donner le suivi entre et la mise en œuvre des pro-
limitées ou in- les CER au niveau de la grammes tripartites
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Annexe III – Les Parties prenantes du COMESA
§ Des informations actualisées partout dans la région § Pleine participation des citoyens et de la diaspora aux objectifs du
COMESA
§ L’innovation dans les canaux de diffusion
§ L’optimisation de ressources
§ Avis consultatif
§ Interprétation du Traité
§ Profil/visibilité
§ Bonne gouvernance
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§ Fierté régionale
§ Assistance technique
§ L’assurance que les systèmes, les processus et les données sont fiables pour la prise
§ L’optimisation de ressources
Les milieux § Règles et lignes directrices précises § Faire du COMESA une zone de destination rentable
d’affaires
§ Application des règles § Investisseurs
§ Renforcement de la prise de conscience, un centre d’information et une base de § Conseils aux autorités publiques par le biais de consultations
données pour les opportunités d’affaires
§ Fourniture de biens et de services de qualité
§ Facilitation de l’accès aux marchés
§ Appui à l’État par le paiement des taxes
§ La libre circulation des opérateurs économiques
§ Respect des règles
§ Réduction du coût de faire les affaires
§ Création d’emplois et responsabilités sociales
§ Compréhension des limites de juridiction pour les questions du COMESA
§ Infrastructure
§ Services efficaces
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§ Accès au crédit
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Parties Leurs besoins et attentes Leur rôle
prenantes
Le Secrétariat/ § Bon travail d’analyse § Conformément aux dispositions du Traité
les Institutions
–de la part des § Conseil d’orientations stratégiques
autres parties
prenantes-- § Conformité à toutes les règles
§ Soumission de rapports
§ Coopération et coordination
§ Information
§ Participation active
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Annexe IV - Liste indicative des Partenaires de
coopération du COMESA
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NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique
Norvège
OIF Organisation internationale de la Francophonie
OMC Organisation mondiale du commerce
ONT Opérateurs nationaux des télécommunications
ONUDI Organisation des Nations unies pour le développement industriel
PAM Programme alimentaire mondial
Pro€Invest
Rockefeller Foundation avec le World Wildlife Fund
SADC Communauté de développement de l’Afrique australe
STDF Facilité pour le développement des normes et du commerce
TASAM Centre asiatique turc pour les études stratégiques
TUSKON Confédération turque des opérateurs économiques et des industriels
UE Union européenne
UPU Union postale universelle
USAID Agence des États-Unis pour le développement international
USTDA Agence des États-Unis pour le commerce et le développement
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92 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
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Secrétariat du COMESA, COMESA Centre, Ben Bella Road
P.O. Box 30051 Lusaka, Zambie
Téléphone: +260 211 229 725-32
Télécopie: +260 211 225 107
Courriel: [email protected] ; Web : www.comesa.int