Comesa

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 106

PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

PLAN STRATÉGIQUE
À MOYEN TERME
2016-2020
Pour la transformation et le développement économiques de la région COMESA

1
« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
AVANT-PROPOS i
REMERCIEMENTS iii
Sigles, acronymes et abréviations v
CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION 1
1.1 La Vision du COMESA
1.2 La Mission du COMESA
1.3 Qui nous sommes - Article 3 du Traité
1.4 Principes fondamentaux selon l’article 6 du Traité
1.5 Organes du COMESA
CHAPITRE II : CONTEXTE 6
2.1 Rappel des faits
2.2 Le COMESA dans le contexte continental
CHAPITRE III : ANALYSE SITUATIONNELLE 9
3.1 Analyse des parties prenantes
3.2 Le COMESA et le programme de développement international
3.3 Analyse FFOM/PESTEL
CHAPITRE IV :PERSPECTIVES ET OBJECTIFS STRATÉGIQUES DU TABLEAU DE BORD ÉQUILIBRÉ 17
4.1 Carte stratégique du COMESA
4.2 Objectifs stratégiques
4.2.1 Objectif stratégique 1: Renforcer l’intégration du marché
4.2.2 Objectif stratégique 2: Attirer davantage d’investissement
4.2.3 Objectif stratégique 3 : Renforcer l’économie bleue
4.2.4 Objectif stratégique 4: Rationaliser les avantages des partenariats stratégiques
4.2.5 Objectif stratégique 5 : Renforcer le développement de l’infrastructure économique --Énergie, Transport et TIC--
4.2.6 Objectif stratégique 6: Industrialiser la région COMESA
4.2.7 Objectif stratégique 7: Favoriser l’équité du genre & le développement social
4.2.8 Objectif stratégique 8 : Garantir l’état de préparation opérationnelle de la région et du Secrétariat
4.2.9 Objectif stratégique 9 : Renforcer les capacités régionales en matière de savoir et de compétences
CHAPITRE V : CADRE DE MISE EN ŒUVRE 39
5.1 Introduction
5.2 Dispositions institutionnelles
5.3 Mobilisation des ressources
5.4 Obligation redditionnelle
5.5 Communication
5.6 Gestion des ressources humaines
5.7 Suivi et évaluation
5.8 Gestion des risques
5.9 Cadre logique
Annexe I - Cadre logique consolidé 47
Annexe II - Profil des risques 73
Annexe III - Les Parties prenantes du COMESA 122
Annexe IV - Liste indicative des Partenaires de coopération du COMESA 129
AVANT-PROPOS

4 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

L e lancement du présent Plan stratégique à moyen terme 2016-2020 est une étape majeure sur le chemin de nos efforts
soutenus, en tant que communauté économique régionale, visant à renforcer le développement économique tel que
prévu dans le Traité du COMESA.

Comme organisation, nous avons adopté une approche de l’intégration régionale axée sur le développement et couvrant
l’intégration des marchés, l’industrialisation et le développement de l’infrastructure. Cette approche est conçue pour
nous aider à atteindre nos objectifs stratégiques de création d’emplois, d’augmentation des revenus et de transformation
économique, le but ultime étant l’amélioration des moyens de subsistance et du bien-être de nos populations.

Il me plaît de souligner que le COMESA est à l’avant-garde de l’intégration régionale, et que plusieurs de nos programmes,
institutions et projets ont été repris ailleurs sur le continent africain. Nous disposons de la plus grande Zone de libre-
échange en Afrique, avec 16 États participants. Nous avons de même été le fer de lance de la consolidation de ce
mécanisme dans la Zone de libre-échange tripartite rassemblant 26 pays. Nos instruments de facilitation du commerce
sont une référence sur le continent ; la facilitation du trafic de transit, les paiements, l’infrastructure et le développement
des corridors de transport, la libre circulation des personnes ainsi que le commerce des services ne sont que quelques-uns
de nos programmes phares qui donnent au COMESA une place de choix sur le continent.

Il ne serait pas superflu de rappeler que le COMESA a créé un certain nombre d’institutions hautement appréciées qui
contribuent à combler les déficits de développement dans notre région --la transformation structurelle de la production,
le commerce, l’infrastructure, l’esprit d’entreprise et la gestion des risques liés au monde multipolaire en émergence. Ces
institutions sont notamment la Banque de la ZEP, la Compagnie de réassurance du COMESA –ZEP-Re-- et l’Agence pour
l’assurance du commerce en Afrique –ACA--.

Nos programmes continuent à s’étendre aussi bien en nombre qu’en ampleur grâce à l’engagement de nos États membres
et au renforcement de la confiance de nos partenaires de développement dans nos programmes et notre modus operandi.
Ainsi, nous sommes aujourd’hui dans notre espace des témoins privilégiés d’un grand nombre d’investissements
transfrontières d’origine régionale et internationale.

En ce qui concerne les perspectives d’avenir, nous pouvons affirmer avec sérénité que l’intégration continentale sera
bientôt une réalité, bâtie sur les fondements solides que nous avons jetés dans le COMESA et la Tripartite. À cet effet,
nous ne devrions jamais oublier que la mondialisation est en train de s’accélérer, et nous devons également tenir compte
d’autres dynamiques globales évoluant à un rythme soutenu, tels que le développement durable, l’écologisation de nos
économies, la poussée incessante du libre-échange à l’échelle mondiale, les droits de l’homme, la bonne gouvernance, la
guerre contre le terrorisme, et les médias mondialisés.

Je n’ai point de doute que guidée par le Traité du COMESA et appuyée par le présent Plan stratégique à moyen terme,
notre intégration régionale sera plus robuste, et nous en serons plus forts sur la scène mondiale en agissant comme un
seul bloc et en coordonnant nos initiatives. Nous aurons des marchés plus larges et plus solides, et notre infrastructure
économique et nos programmes d’industrialisation seront appuyés par des économies d’échelle découlant d’un plus grand
espace économique fruit de l’intégration régionale.

Le Premier Ministre de la République fédérale démocratique d’Éthiopie et


Président en exercice de la Conférence du COMESA (mars 2015 - octobre 2016)

S.E. Ato Hailemariam Desalegn

i
REMERCIEMENTS

ii « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

L e processus d’élaboration d’une stratégie inclusive et durable qui permettra à la région de bâtir sur ses
réussites et relever ses défis a été une priorité de premier plan pour le COMESA. Ancré solidement dans le
Traité de l’organisation, le présent Plan stratégique vise à produire des résultats probants d’une façon posée,
focalisée et cohérente.

Point n’est besoin de rappeler qu’un Plan stratégique est un outil très utile pour guider la mise en œuvre des
programmes et la mobilisation des ressources en vue d’atteindre la vision, la mission et les objectifs de notre
institution. Il est également utile comme instrument de communication pour améliorer la visibilité et l’image
du COMESA en tant que destination de choix pour le commerce et l’investissement.

Ce Plan stratégique à moyen terme 2016-2020 a donc été formulé après de larges consultations à la
Commission de l’Union africaine –CUA--, avec d’autres communautés économiques régionales --EAC et SADC--
et les États membres. Il se concentre sur les objectifs et les activités qui permettront de faciliter la réalisation de
l’intégration régionale.

Il convient de relever que le Plan stratégique contribuera à la transformation structurelle des économies des
États membres du COMESA, favorisant le développement économique global par la facilitation des échanges
et la promotion de l’investissement. Il contribuera à mettre en place un environnement économique propice à
la facilitation du commerce, l’intégration des marchés, le développement des infrastructures, l’industrialisation
--y compris la promotion des petites et moyennes entreprises et des pôles industriels régionaux--, les
politiques institutionnelles et règlementaires, le renforcement des capacités, ainsi que la mobilisation des
ressources.

En outre, ce Plan assurera une communication plus claire des priorités, permettra à la direction un contrôle
plus efficace des initiatives stratégiques et améliorera la coopération parmi les acteurs poursuivant des
objectifs stratégiques. Il constitue un outil combien utile pour la mobilisation des ressources financières
et techniques auprès de nos partenaires stratégiques en faveur de l’intégration régionale. Enfin, le Plan
constituera un cadre directeur duquel seront mis au point les programmes de travail et budgets annuels
détaillés.

Je saisis cette occasion pour remercier vivement tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce Plan
stratégique : l’équipe spéciale chargée de la formulation de la Stratégie, les planificateurs des États membres,
la cellule de coordination de ladite Stratégie, ainsi que le personnel du Secrétariat. Je tiens également à
exprimer ma profonde reconnaissance à nos partenaires de développement pour leur contribution inestimable
non seulement dans l’élaboration de ce Plan stratégique, mais aussi et surtout dans la mise en œuvre même
de notre agenda global d’intégration régionale.

Le Secrétaire général du COMESA

Sindiso Ngwenya

iii
SIGLES, ACRONYMES ET
ABRÉVIATIONS

iv « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

ACA Agence pour l’assurance du commerce en Afrique

ACTESA Alliance pour le commerce des produits de base en Afrique orientale et australe

AIC Agriculture intelligente face au climat

AIRC Agence d’investissement régionale du COMESA

API Agence de promotion de l’investissement

AZICC Accord relatif à la Zone d’investissement commune du COMESA

Banque de la ZEP Banque de l’Afrique orientale et australe pour le commerce et le développement

CEA Commission économique des Nations unies pour l’Afrique

CEEAC Communauté économique des États de l’Afrique centrale

CEDEAO Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest

CEDEF Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination
à l’égard des femmes

CEN-SAD Communauté des États sahélo-sahariens

CER Communauté économique régionale

COC Conseil des opérateurs économiques du COMESA

COMESA Marché commun de l’Afrique orientale et australe

COMStat Base de données statistique du COMESA

CREM Centre régional d’excellence multidisciplinaire

CUA Commission de l’Union africaine

CVTS Système virtuel de facilitation du commerce du COMESA

EAC Communauté est-africaine

FAC Facilité d’ajustement du COMESA

FEMCOM Fédération des associations nationales des femmes entrepreneurs de l’Afrique


orientale et australe

FFOM Forces, faiblesses, opportunités et menaces

FIC Fonds d’infrastructure du COMESA

GES Gaz à effet de serre

v
HACCP Analyse des risques et maîtrise de contrôles critiques

IDE Investissement direct étranger

IGAD Autorité intergouvernementale pour le développement

IMC Institut monétaire du COMESA

LLPI Institut du cuir du COMESA

Médac Mémorandum d’accord

MPME Micro, petites et moyennes entreprises

MW Mégawatt

NTC Nomenclature tarifaire commune

ODD Objectif du développement durable

OMC Organisation mondiale du commerce

OMD Objectifs du Millénaire pour le développement

OTC Obstacle technique au commerce

OUA Organisation de l’unité africaine

PDDAA Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine

PESTEL Analyse Politique, Économique, Sociologique, Technologique, Environnementale et


Légale

PEID Petits États insulaires en développement

PPP Partenariat public-privé

PSMT Plan stratégique à moyen terme

RDC République démocratique du Congo

Récos Régime commercial simplifié

S&É Suivi & Évaluation

SADC Communauté de développement de l’Afrique australe

SPS Normes sanitaires et phytosanitaires

TBI Traités bilatéraux d’investissement

vi « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

TEC Tarif extérieur commun

TIC Technologies de l’information et de la communication

UMA Union du Maghreb arabe

ZEE Zone économique exclusive

ZEP Zone d’échanges préférentiels des États de l’Afrique orientale et australe

ZEP-Re Compagnie de réassurance de la ZEP/COMESA

ZICC Zone d’investissement commune du COMESA

ZLE Zone de libre-échange

ZLEC Zone de libre-échange continentale

ZLET Zone de libre-échange tripartite

vii
CHAPITRE PREMIER
INTRODUCTION

viii « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

1.1 La Vision du COMESA


La vision du COMESA est d’« Être une communauté économique régionale pleinement intégrée, compétitive à l’échelle
internationale et caractérisée par un haut niveau de vie pour toutes ses populations --une pierre angulaire fin prête pour
l’édifice de la Communauté économique africaine. »

1.2 La Mission du COMESA


La Mission du COMESA est d’«Œuvrer en vue de réaliser des progrès économiques et sociaux durables dans tous les États
membres à travers le renforcement de l’intégration et de la coopération dans tous les domaines de développement :
en particulier le commerce, les douanes et les affaires monétaires ; le transport, les communications et l’information ;
la technologie, l’énergie et l’industrie ; ainsi que le genre, l’agriculture, l’environnement et les ressources naturelles. »

1.3 Qui nous sommes - Article 3 du Traité


Le COMESA est une des huit Communautés économiques régionales –CER- reconnues par l’Union africaine, créées pour
promouvoir l’intégration régionale --coordination et harmonisation-- parmi les groupements en vue de la mise en place
progressive de la Communauté économique africaine.

Les buts et objectifs du COMESA ont été conçus pour éliminer les faiblesses structurelles et institutionnelles des
États membres en mettant en commun leurs ressources afin de pérenniser leurs efforts de développement soit
individuellement soit collectivement, comme suit:

• Assurer la croissance et le développement durables des États membres à travers la promotion d’un
développement équilibré et harmonieux de leurs structures de production et de commercialisation;

• Promouvoir le développement conjoint dans tous les domaines de l’activité économique, ainsi que
l’adoption conjointe des politiques et programmes macroéconomiques; relever le niveau de vie de ses
populations ; et favoriser des relations étroites entre les États membres;

• Coopérer à la création d’un environnement de facilitation pour l’investissement étranger, transfrontière


et intérieur, y compris la promotion conjointe de la recherche et l’adaptation de la science et technologie
pour le développement;

• Coopérer à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité entre les États membres dans la
perspective de promouvoir le développement économique de la région;

• Coopérer au renforcement des relations entre le Marché commun et le reste du monde, ainsi qu’à
l’adoption de positions communes lors des forums internationaux; et

• Contribuer à la création, au développement et à la réalisation des objectifs de la Communauté


économique africaine.

Le Traité portant création du COMESA a été signé le 5 novembre 1993 à Kampala, Ouganda, et ratifié une année plus tard
à Lilongwe, Malawi, le 8 décembre 1994. Les États membres du COMESA sont les suivants: Burundi, Djibouti, Égypte,
Érythrée, Éthiopie, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda,

1
Seychelles, Soudan, Swaziland, Union des Comores, Zambie et Zimbabwe.

Créé comme une organisation d’États libres, souverains et indépendants ayant convenu de coopérer dans le
développement de leurs ressources naturelles et humaines pour le bien de leurs populations, le COMESA met
essentiellement l’accent sur la formation d’une large unité économique et commerciale capable de surmonter certains
des obstacles auxquels font face les États individuels. Il est prévu que durant la période du prochain plan, l’Organisation
aura introduit une structure de tarif extérieur commun pour couvrir tous les échanges avec les tierces parties, et aura
simplifié considérablement toutes les procédures y afférentes. Le COMESA dispose d’une gamme très variée d’autres
objectifs, lesquels incluent nécessairement dans ses priorités la promotion de la paix et de la sécurité dans la région, les
changements climatiques, une agriculture efficace, entre autres.

1.4 Principes fondamentaux selon l’article 6 du Traité


Le Traité du COMESA lie ensemble des États libres, souverains et indépendants qui ont convenus de coopérer dans
l’exploitation de leurs ressources naturelles et humaines pour le bien commun de toutes leurs populations. Afin
d’atteindre cet objectif, les États membres du COMESA ont convenu d’adhérer aux principes fondamentaux ci-après
prévus à l’article 6 du Traité:

a) Égalité et interdépendance des États membres ;

b) Solidarité et autosuffisance collective entre les États membres

c) Coopération inter-États, harmonisation des politiques et intégration des programmes au sein des États
membres ;

d) Non-agression entre les États membres ;

e) Reconnaissance, promotion et protection des droits humains et des peuples, conformément aux
dispositions de la Charte africaine des droits de la personne humaine et des peuples ;

f) Responsabilité, justice économique et participation populaire au développement ;

g) Reconnaissance et respect de la primauté du droit ;

h) Promotion et maintien d’un système de gouvernement démocratique dans chaque État membre ;

i) Maintien de la paix et de la stabilité régionale par la promotion et le renforcement du bon voisinage ;


et

j) Règlement pacifique des différends entre les États membres, coopération active entre pays voisins
et promotion d’un environnement paisible comme condition préalable de leur développement
économique.

Suite aux contraintes de ressources, la mise en œuvre du Traité a été répartie en stratégies quinquennales qui contiennent
des activités et programmes répartis en priorités dans des domaines où ils peuvent avoir le plus d’impact.

2 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

1.5 Organes du COMESA


Il existe quatre organes du COMESA habilités à prendre des décisions. Il s’agit de la Conférence des chefs d’État et
de gouvernement, du Conseil des ministres, de la Cour de justice et du Comité des gouverneurs des banques
centrales. Le Comité intergouvernemental, les Comités techniques, le Secrétariat et le Comité consultatif formulent des
recommandations à l’intention du Conseil des ministres, qui à son tour fait des recommandations à la Conférence.

• La Conférence est l’organe directeur suprême du Marché commun. Composée des chefs d’État et
de gouvernement, il est responsable de la politique générale, de la direction et du contrôle de la
performance des fonctions exécutives du Marché commun et de la réalisation de ses buts et objectifs.
Les décisions et directives de la Conférence sont par consensus et sont exécutoires pour toutes
institutions subordonnées autres que la Cour de justice sur des questions relevant de sa juridiction,
ainsi que pour les États membres.

• Le Conseil des ministres --Conseil-- est le deuxième organe directeur le plus important du COMESA.
Il se compose des ministres désignés par les États membres. Le Conseil est responsable d’assurer le
fonctionnement approprié du COMESA conformément aux dispositions du Traité. Il prend les décisions
d’orientation sur les programmes et activités du COMESA, y compris le suivi et la revue de sa gestion
financière et administrative. Tel qu’il est prévu dans le Traité, les décisions du Conseil sont prises par
consensus, ou à défaut par une majorité des deux-tiers des membres.

• La Cour de justice du COMESA est l’organe judiciaire de l’Organisation, ayant mandat de statuer sur
toutes les questions qui peuvent lui être référées aux termes du Traité du COMESA. Spécifiquement,
elle assure la bonne interprétation et l’application des dispositions du Traité, et elle tranche tous les
différends pouvant survenir parmi les États membres concernant l’interprétation et l’application des
dispositions du Traité. Les décisions de la Cour sont contraignantes et finales. Les décisions de la Cour
sur l’interprétation des dispositions du Traité du COMESA ont préséance sur les arrêts des cours et
tribunaux nationaux. Lorsqu’elle exerce sa compétence, la Cour est indépendante de la Conférence et
du Conseil. Elle est dirigée par un juge-président et se compose de six juges additionnels désignés par
la Conférence.

• Le Comité des gouverneurs des banques centrales est habilité selon le Traité à déterminer les limites
maximales des soldes débiteur et créditeur à la Chambre de compensation du COMESA ainsi que
le taux d’intérêt journalier pour les soldes débiteurs, et à adopter le règlement du personnel de la
Chambre de compensation. Par ailleurs, il surveille et assure la bonne exécution des programmes de
coopération monétaire et financière.

• Le Comité intergouvernemental est un organe multidisciplinaire composé des directeurs/secrétaires


généraux des États membres dans les domaines du commerce et douanes, agriculture, industrie,
transport et communications, questions administratives et budgétaires, et affaires juridiques. Les
décisions du Comité sont prises à la majorité simple. Ses principales fonctions comprennent:

o l’élaboration des programmes et plans d’action dans tous les secteurs de coopération, à
l’exception du secteur financier et monétaire;

o le suivi et la revue constante ainsi que le fonctionnement et le développement appropriés


du Marché commun; et

3
o la supervision de la mise en œuvre des dispositions du Traité. À cette fin, il peut demander
à un comité technique de mener des enquêtes sur toute question particulière.

• Les Comités techniques - sont chargés de la préparation des programmes intégrés de mise en œuvre
et du suivi de leur exécution, tout en formulant des recommandations au Conseil par le biais du Comité
intergouvernemental.

• Le Secrétariat – est dirigé par un Secrétaire général qui est nommé par la Conférence. La fonction
principale du Secrétariat est d’assurer un appui technique et fournir des services consultatifs aux États
membres dans la mise en œuvre du Traité. À cette fin, il entreprend la recherche et des études pour
servir de base à la mise en œuvre des décisions adoptées par les Organes directeurs.

• Le Comité consultatif des milieux d’affaires et d’autres groupes d’intérêt est chargé d’assurer un lien
et faciliter le dialogue entre la communauté des milieux d’affaires et autres groupes d’intérêt et les
organes du COMESA.

De nombreuses institutions ont été créées en vue de promouvoir la coopération et le développement à l’échelle
régionale, à savoir:

• L’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique --ACA– basée au Kenya

• La Chambre de compensation du COMESA, basée au Zimbabwe

• La Commission de la concurrence du COMESA, basée au Malawi

• L’Agence d’investissement régionale du COMESA --AIRC--, basée en Égypte

• L’Institut du cuir --LLPI-- basé en Éthiopie

• La Fédération des associations nationales des femmes entrepreneurs --FEMCOM--, basée au Malawi

• La Banque de la ZEP, basée au Burundi

• La Compagnie de réassurance du COMESA --ZEP-Re--, basée au Kenya

• L’Alliance pour le commerce des produits de base en Afrique orientale et australe --ACTESA--, basée en
Zambie

• L’Institut monétaire du COMESA –IMC--, basé au Kenya.

4 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

CHAPITRE II
CONTEXTE

5
2.1 Rappel des faits
L’intégration régionale est considérée comme l’une des stratégies avisées de développement parmi les pays et les régions.
L’intégration régionale stimule la croissance économique et le processus d’industrialisation à travers la promotion du
commerce, des infrastructures et de l’investissement intra-régionaux. Elle offre un marché élargi pour le développement
parallèle de nouvelles industries, ce qui réduit la vulnérabilité externe à travers un pouvoir de négociation renforcé et
un revenu national accru.

Lors des première et deuxième conférences des États africains indépendants, tenues respectivement à Accra, Ghana en
avril 1958 et à Addis-Abeba, Éthiopie en juin 1960, ces derniers ont discutés des problèmes économiques auxquels
devaient faire face l’Afrique indépendante. Il s’est dégagé le consensus selon lequel la petite taille et la fragmentation
des marchés nationaux de l’Afrique postcoloniale constituaient un obstacle majeur à la diversification de l’activité
économique, loin d’une concentration sur la production d’une gamme restreinte de produits primaires d’exportation,
vers la création d’entreprises modernes et compétitives à l’échelle internationale, lesquelles pourraient répondre aux
besoins intérieurs et satisfaire aux exigences d’exportation. En conséquence, il a été convenu que les pays africains ayant
obtenu l’indépendance politique devraient promouvoir la coopération économique entre eux.

Deux options ont été invoquées pour la mise en œuvre de la stratégie d’intégration en Afrique. La première était
l’approche régionale panafricaine toute inclusive, laquelle avait envisagé la création immédiate d’un dispositif
économique continental régional; tandis que la deuxième option était une approche géographiquement restreinte qui
aurait ses bases aux niveaux sous-régionaux, et la consolidation des dispositions de coopération sous-régionales afin
d’atteindre des mécanismes de coopération géographiquement plus élargis.

La majorité des pays ont favorisé l’approche sous-régionale restreinte. Sur cette base, la Commission économique des
Nations unies pour l’Afrique --CEA-- a proposé la division du continent en quatre sous-régions, à savoir: l’Afrique orientale
et australe, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’ouest et l’Afrique du nord. Les propositions de la Commission ont été adoptées
par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine –OUA--. Il a été demandé à
tous les États africains indépendants de prendre, durant les années 1980, toutes les mesures nécessaires pour renforcer
les groupements sous-régionaux de coopération économique, et le cas échéant, en créer de nouveaux afin de couvrir
toutes les sous-régions du continent et promouvoir la coopération et l’harmonisation entre les groupements en vue de
la création graduelle de la Communauté économique africaine avant la fin du siècle.

Le Traité d’Abuja, signé le 3 juin 1991 au Nigéria, trace la voie vers la Communauté économique africaine devant être
créée en 2028 au plus tard. Cependant, le processus d’intégration régionale n’est pas nécessairement harmonieux et
linéaire. Par exemple, les progrès ont été peu équilibrés à ce jour parmi les huit CER reconnues par la CUA et constituant
les piliers de l’intégration régionale en Afrique.

Néanmoins, d’importants engagements ont également été pris, visant à accélérer l’intégration des économies africaines
dans le continent. À cet égard, les trois CER que sont le Marché commun de l’Afrique orientale et australe --COMESA--,
la Communauté est-africaine –EAC-- et la Communauté de développement de l’Afrique australe --SADC-- ont conjugué
les efforts pour mettre en place une Zone de libre-échange tripartite --ZLET--. Par ailleurs, en 2010 à Kigali, Rwanda, les
ministres africains du Commerce ont recommandé l’accélération de l’agenda d’intégration régionale. À cette fin, ils ont
proposé la mise en place d’une Zone de libre-échange continentale --ZLEC-- en 2017.

Cette initiative a été réaffirmée lors du 18e Sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba, Éthiopie en janvier 2015,
lorsque les Chefs d’État et de gouvernement ont entériné une déclaration sur le renforcement du commerce intra-africain

6 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

et la création d’une Zone de libre-échange continentale. À cette occasion, les États membres de l’UA ont également
exprimé le désir de voir doubler la part du marché intra-africain dans les dix prochaines années.

À ce jour, les économies africaines connaissent des contraintes commerciales évidentes, dont les obstacles non
tarifaires aux échanges des biens et des services, lesquels entravent le développement économique et social. Certes, les
performances commerciales relativement mitigées de l’Afrique, et surtout le très faible commerce interne par rapport
à d’autres régions du monde, peuvent s’expliquer en partie par de tels obstacles limitant les externalités associées aux
échanges sur le continent. Dans ce contexte, il est anticipé que l’ouverture des économies africaines entre elles-mêmes
peut engendrer des avantages considérables pour l’Afrique. Par conséquent, la création d’une ZLEC pourrait être perçue
comme un pas vers le soutien des économiques africaines afin qu’elles puissent surmonter au moins une partie de
leurs faiblesses. En fait, le Traité d’Abuja indique qu’une Union douanière continentale devrait être créée d’ici 2019,
immédiatement après le lancement de la ZLEC.

2.2 Le COMESA dans le contexte continental


Le COMESA a été créée en 1994 pour remplacer la Zone d’échanges préférentiels des États de l’Afrique orientale et
australe --ZEP-- mise en place en 1981 dans le cadre du Plan d’action de Lagos et de l’Acte final de Lagos de OUA. Le bloc
régional du COMESA comprend actuellement 19 États membres, à savoir : Burundi, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie,
Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Seychelles,
Soudan, Swaziland, Union des Comores, Zambie et Zimbabwe.

Le COMESA a réussi à créer une Zone de libre-échange --ZLE-- le 31 octobre 2000 avec l’objectif principal de faciliter
l’intégration régionale à travers l’élimination totale des tarifs sur les biens échangés entre les États membres. D’autre
part, il a lancé son Union douanière en juin 2009, laquelle n’est pas encore opérationnelle. D’autre part, l’Organisation
envisage de devenir un Marché commun en 2017, et une communauté économique à part entière en 2025.

Au fil des ans, le COMESA s’est focalisé sur la transformation progressive des marchés nationaux isolés en un marché
régional unique pour les pays de l’Afrique orientale et australe. Des réalisations remarquables ont été enregistrées,
surtout dans la libéralisation et la facilitation du commerce par la réduction et l’élimination des obstacles tarifaires et non
tarifaires entre les États, ce qui a permis au commerce intra-COMESA de s’accroitre considérablement.

D’autre part, le COMESA a démontré un engagement à l’égalité, l’équité du genre et l’autonomisation des femmes,
ainsi qu’au développement social tel qu’il ressort des articles 110, 143, 154 et 155 du Traité. Les États membres se sont
engagés à la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes
--CEDEF-- adoptée en 1979; la Plateforme d’action de Beijing adoptée en 1995; la Convention de l’ONU sur les droits
de l’enfant adoptée en 1989; la Charte africaine de la jeunesse adoptée en 2006; la Déclaration de Copenhague sur
le développement social qui identifie l’importance du développement social et du bien-être humain pour tous; aux
Objectifs du Millénaire pour le développement –OMD-- et aux objectifs connexes du développement durable après
2015, lesquels projettent le développement humain comme essentiel au développement socio-économique durable;
ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, dont les aspirations sont focalisées sur le développement axé sur les
populations, le respect des droits humains et la potentialité des jeunes et des femmes. Les preuves émanant de divers
rapports, y compris le rapport 2014 sur les OMD et la revue de Beijing+20, démontrent que malgré certains progrès
significatifs réalisés vers l’avancement des femmes et le développement social, la région ne cesse de faire face aux
inégalités entre hommes et femmes à travers tous les secteurs de l’économie, et à la réalisation du développement social
pour tous, lesquelles inégalités ont toutes diverses implications sur les progrès économiques de la région.

7
CHAPITRE III
ANALYSE SITUATIONNELLE

8 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

3.1 Analyse des parties prenantes


Il est important que toutes les parties prenantes de l’intégration régionale soient pleinement impliquées si tous les
objectifs doivent être atteints. Ainsi, il est nécessaire de renforcer la participation d’un plus grande nombre d’acteurs
étatiques et non étatiques tels que les universitaires, industriels, entreprises financières, citoyens du COMESA dans les
diasporas, parlementaires, micro, petits et moyens entrepreneurs et le secteur judiciaire. L’inclusivité donne priorité à
la création d’une vision commune et la prospérité. Cela signifie également que la réalisation d’un marché commun
doit englober tout le monde s’il doit améliorer les niveaux de vie des femmes et des hommes, des jeunes tout comme
des personnes âgées. C’est seulement lorsque l’intégration régionale sera appropriée et soutenue par tous qu’elle
aura un caractère durable. Il est nécessaire d’éliminer des esprits des citoyens que l’intégration régionale est un débat
diplomatique et bureaucratique de haut niveau mené dans des salles de réunion et n’ayant aucun rapport avec les
citoyens, lesquels sont les agents réels de la transformation sociale et économique.

Cette analyse des parties prenantes --voir l’annexe 1-- permet d’identifier des domaines d’intervention pour accélérer la
mise en œuvre des instruments juridiques tels que les protocoles, les décisions adoptées par les organes directeurs et la
transposition des réglementations. L’agenda d’intégration régionale pourrait atteindre des niveaux plus élevés si toutes
les parties prenantes jouent pleinement leur rôle.

Le COMESA est dépositaire de lois types, de cadres et protocoles, mais la mise en œuvre et la transposition de ces
derniers dans les législations nationales n’est guère concluante, partiellement à cause de bas niveaux d’engagement
et d’appropriation de l’agenda d’intégration régionale. De plus, l’implication des parties prenantes se traduit par des
retours d’information réguliers à travers des consultations plus étendues pour un dialogue durable sur des questions
liées à l’intégration régionale.

Outre l’identification des besoins des parties prenantes, il est impératif que ces dernières aient aussi des rôles à jouer
afin de pouvoir atteindre les objectifs désirés de la stratégie. La transposition des instruments, le respect des décisions
des organes directeurs et le paiement ponctuel des contributions sont certains des rôles que les parties prenantes
devraient jouer pour que l’agenda d’intégration régionale évolue au rythme désiré et réalise les objectifs anticipés.
L’annexe 1 contient les détails des parties prenantes du COMESA et leurs besoins.

3.2 Le COMESA et le programme de développement international


Le COMESA est aligné sur les programmes mondiaux tout en étant à la poursuite de sa Mission et Vision, notamment
l’Agenda 2063, la Paix et sécurité ainsi que les Objectifs de développement durable.

3.2.1 Agenda 2063


Sous le slogan « L’Afrique que nous voulons », l’Agenda 2063 est structuré autour de 7 aspirations:

i. Une Afrique prospère basée sur une croissance partagée et le développement durable ;

ii. Un continent intégré, politiquement uni et fondé sur les idéaux du Panafricanisme ;

iii. Une Afrique caractérisée par la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et la primauté du
droit;

9
iv. Une Afrique pacifique et sécurisée ;

v. Une Afrique dotée d’une forte identité culturelle, de valeurs et d’éthique ;

vi. Une Afrique reposant sur le développement axé sur les populations, s’appuyant sur le potentiel des
femmes et des jeunes; et

vii. Une Afrique constituant un acteur et partenaire mondial fort, vigoureux et influent.

3.2.2 La paix et la sécurité


Le COMESA est l’une des communautés économiques régionales qui collaborent avec la Commission de l’Union
africaine dans la mise en œuvre de quatre des cinq piliers de l’Architecture africaine de paix et de sécurité. Le programme
Gouvernance, Paix et Sécurité de l’Organisation vise à promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et l’amélioration de la
gouvernance démocratique à travers des mécanismes et des structures institutionnels nationaux et régionaux efficients.
À cet égard, les États membres conviennent que la paix et la sécurité régionales sont des conditions préalables au
développement économique et social, essentielles à l’atteinte des objectifs d’intégration économique régionale du
Marché commun. Ils conviennent en outre d’encourager et de maintenir un climat propice à la paix et à la sécurité par la
coopération et les consultations sur les questions relatives à la paix et à la sécurité en vue de prévenir, de mieux gérer et
de régler les conflits inter-États ou intra-étatiques.

3.2.3 Les Objectifs de développement durable


Le COMESA est pleinement associé aux 17 Objectifs du développement durable –ODD-- de l’Organisation des Nations
unies, couvrant une large gamme de questions de développement. Il s’agit notamment de l’élimination de la pauvreté
extrême, la lutte contre les changements climatiques et la protection des océans, des terres et des forêts.

Compte tenu du programme de développement durable 2030 nouvellement convenu à l’échelle mondiale et
notamment ses ODD, la vision du COMESA et la nécessité de mettre en place une Communauté économique africaine
ont acquis une nouvelle pertinence. Le programme ODD reconnaît l’investissement et le commerce international comme
facteurs clés et des moyens intersectoriels de mise en œuvre des ODD. Il réaffirme également le rôle du commerce,
des flux d’investissements et de politiques économiques et sociales propices comme des moteurs de la viabilité de
l’environnement, de la production et de la consommation durables et d’une croissance économique soutenue, tout en
aidant les pays à réaliser des transitions vers la sécurité alimentaire et énergétique, la résilience climatique, la gestion
des ressources naturelles et la réduction de la pauvreté.

3.3 Analyse FFOM/PESTEL


Afin que le COMESA puisse demeurer pertinent et répondre aux besoins à l’avenir, l’analyse FFOM/PESTEL ci-après nous
permet de comprendre nos environnements aussi bien interne qu’externe :

10 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Forces Faiblesses Opportunités Menaces
Politiques Ø Volonté politique de la Conférence du Ø Certains acteurs non étatiques de Ø Le potentiel de renforce- Ø Le chevauchement des
COMESA la région ne connaissent pas suff- ment de l’investissement CER peut causer une
isamment le COMESA privé dans la région suite confusion économique
Ø La majeure partie de la région COMESA à la paix et sécurité y et politique et des pri-
est pacifique et sous des processus Ø Visibilité inadéquate de certains prévalant orités variées
démocratiques des résultats/réalisations du
COMESA Ø L’appui politique solide Ø Attaques terroristes
Ø Les Organes directeurs sont bien dans la région peut être un
articulés et coopératifs Ø Non-paiement de certaines contri- atout
butions
Ø Soutien ferme des partenaires de Ø L’adoption de l’AIC
coopération
Ø L’adoption de l’Économie
Ø Traitement égal des membres (pas d’État bleue
membre dominant)

Ø La solidarité et la collaboration avec les


autres CER sont bien visibles

Ø Perçu comme une institution très


crédible

Ø Présence d’un Traité exhaustif

Ø Flexibilité démontrée par l’approche de


la géométrie variable
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

11
12
Économiques Ø Les étapes franchies comprennent la Ø La faible industrialisation rend la Ø Économies en croissance Ø Le coût de la conduite
transformation de la ZEP en ZLE région dépendante des impor- et potentialité d’une plus de l’agenda d’intégra-
tations extra-COMESA, 90% du grande influence régionale, tion régionale s’accroit
Ø Disponibilité du soutien des partenaires commerce du COMESA se faisant surtout avec l’initiative tri- sans cesse mais l’envel-
de coopération pour la réalisation de avec l’extérieur de la région. partite en cours oppe des ressources ne
l’agenda d’intégration suit pas le rythme
Ø Gros déficit d’énergie dans la ré- Ø Les possibilités de généra-
Ø Des économies vibrantes accélèrent le gion tion de revenus abondent Ø Dépendance excessive
besoin des services des outils du COME- dans la région COMESA vis-à-vis des bailleurs
SA tels que la Carte jaune, le CVTFS, le Ø Le marché de consommation est de fonds
renforcement des capacités, les normes, encore à ses débuts et est dépen- Ø Potentialité de drainer des
les lignes directrices et les protocoles dant investissements pour le Ø Menace d’être dépassé

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


développement par d’autres CER et
Ø La région connait en général une stabil- Ø L’instabilité politique dans cer- moins d’intérêt des
ité macroéconomique taines zones de la région affecte Ø Une plus grande intégra- États membres lor-
négativement l’allure de réali- tion régionale et mondiale squ’ils se développent
Ø Intérêt croissant des institutions sation de l’agenda d’intégration économiquement
financières, de la société civile et des régionale Ø La proximité des sources
milieux d’affaires, entre autres d’intrants est une oppor-
Ø Manque de cohérence entre les tunité pour le développe-
Ø Un marché vaste dû à une large entités publiques et privées ment économique
couverture géographique et une forte
population --plus de 470 millions Ø Coût élevé de la communication Ø Le potentiel de remplacer
d’habitants-- –mobile—et du transport les importations par des
produits locaux
Ø PIB en hausse dans la région et globale- Ø Forte perception d’intégration
ment mondiale, plutôt que régionale Ø Marché potentiel pour
l’investissement et le com-
Ø Infrastructure sous-développée merce

Ø Coûts de transaction très élevés Ø Les méga blocs dans le


monde
Ø Diversification économique lim-
itée dans l’espace COMESA
Techniques Ø Disponibilité d’informations ponc- Ø Toutes les parties prenantes et in- Ø Disponibilité de plusieurs Ø Menaces émergentes,
tuelles et exhaustives pour l’analyse stitutions ne mettent pas entière- produits technologiques surtout celles liées à la
et la prise de décisions, appuyées ment à profit les technologies sur le marché à adopter cybercriminalité.
par des technologies comme le disponibles au sein du COMESA,
COMStat tel que le CVTFS Ø Potentialité de devenir une Ø Infrastructures in-
organisation propulsée par adéquates telle l’éner-
Ø Appuyé par un Plan stratégique et Ø Ressources limitées pour mettre à la technologie gie
un budget à moyen terme niveau les technologies
Ø Avancement rapide en tech- Ø Risques liés au climat
nologies à la mesure des
progrès des TIC, des financ-
es et des infrastructures

Ø Forte augmentation du
nombre des jeunes et de
leurs innovations
Légales/ Ø Le COMESA est soutenu par de Ø Sensibilisation et connaissances Ø Le plaidoyer et la connais- Ø Des cadres réglemen-
règlemen- solides organes réglementaires inadéquates sur l’agenda d’in- sance de l’agenda d’intégra- taires non adaptés à
taires et légaux, notamment les offices tégration régionale dans la ré- tion régionale peuvent être un environnement dy-
nationaux des recettes, les autorités gion renforcés avec l’appui des namique et en rapide
de l’aviation civile, les agences de organes légaux et règle- mutation
promotion de l’investissement, les Ø Faible transposition au niveau mentaires du COMESA
assemblées nationales national des politiques et proto-
coles adoptés Ø Réseaux élargis pour per-
Ø Une organisation régie par des mettre l’échange des con-
règles (Traité, Cour de justice) naissances et le transfert
des meilleures pratiques

Ø Normes environnemental-
es

Ø Formulation de lois perti-


nentes et amendement de
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

13
celles déjà en vigueur.
14
Légales/ Ø Le COMESA est soutenu par de solides Ø Sensibilisation et connaissances Ø Le plaidoyer et la connais- Ø Des cadres réglemen-
règlemen- organes réglementaires et légaux, inadéquates sur l’agenda d’in- sance de l’agenda d’intégra- taires non adaptés à
taires notamment les offices nationaux des tégration régionale dans la ré- tion régionale peuvent être un environnement dy-
recettes, les autorités de l’aviation civile, gion renforcés avec l’appui des namique et en rapide
les agences de promotion de l’inves- organes légaux et règle- mutation
tissement, les assemblées nationales Ø Faible transposition au niveau mentaires du COMESA
national des politiques et proto-
Ø Une organisation régie par des règles coles adoptés Ø Réseaux élargis pour per-
(Traité, Cour de justice) mettre l’échange des con-
naissances et le transfert
des meilleures pratiques

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Ø Normes environnemental-
es

Ø Formulation de lois perti-


nentes et amendement de
celles déjà en vigueur.
Environne- Ø Existence de champions de la révolution Ø Le compromis entre la croissance Ø Disponibilité de mécanis- Ø Forte vulnérabilité de
mentales verte et de l’agriculture de conservation et l’économie verte est réel et mes de plaidoyer et poten- tous les secteurs du
tangible tiel de financement COMESA aux change-
Ø Joue un rôle dans la promotion et la co- ments
ordination des ressources naturelles des Ø Faibles capacités en matière Ø Échange de carbone
États membres d’énergie renouvelable au sein
de la région Ø Existence d’objectifs de
Ø Adoption d’une approche programma- développement durable
tique en collaborant avec d’autres en- Ø Manque d’outils appropriés pour mettant l’accent sur le
tités dans l’agriculture, le commerce, les les investissements verts commerce, en particulier
changements climatiques, etc. l’échange de carbone pour
Ø Absence de sauvegardes envi- le développement durable
Ø Établissement de nouvelles priorités et ronnementales dans la région
d’une planification adaptive par l’Or- Ø Disponibilité des ressourc-
ganisation es d’énergie renouvelables
dans la région
Ø La zone COMESA émet peu de GES
Ø Possibilité d’investisse-
ments en agriculture or-
ganique

Ø Potentiel identifié pour l’in-


tégration de l’analyse des
risques, l’adaptation et le
renforcement des capacités
de résistance en matière
de changement climatique
dans tous les secteurs du
COMESA
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

15
CHAPITRE IV
PERSPECTIVES ET OBJECTIFS STRATÉGIQUES
DU TABLEAU DE BORD ÉQUILIBRÉ

16 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

4.1 Carte stratégique du COMESA


Le Tableau de bord équilibré est un système de planification stratégique et de gestion qui est couramment utilisé dans
les entreprises, les secteurs publics et les organisations sans but lucratif de par le monde, dans le but d’harmoniser les
activités opérationnelles avec la vision et la stratégie de l’organisation, d’améliorer la communication interne et externe,
et de contrôler le rendement de l’organisation par rapport aux objectifs stratégiques.

Alors que diverses terminologies peuvent être utilisées pour faire référence au tableau de bord équilibré, elles se
rapportent toutes au fait qu’il s’agit d’un système intégré de planification stratégique et de gestion du rendement, qui
a émergé comme une bonne pratique par excellence pour les organisations souhaitant améliorer la productivité en
«équilibrant» les mesures du rendement non financier avec les indicateurs financiers classiques.

Le tableau de bord équilibré a été adopté par le Conseil des ministres en 2012 à Kampala, Ouganda en tant qu’outil de
mesure du rendement devant permettre à l’organisation de traduire en réalité sa vision et stratégie.

S’inspirant des perspectives clés du Tableau de bord équilibré, les domaines de résultat du Plan stratégique à moyen
terme du COMESA 2016-2020 ont été alignés comme suit :

i. La perspective durabilité

La perspective durabilité identifie les emplois --le capital humain--, les systèmes --le capital information-- et le climat
--capital organisationnel-- qui soutiennent le processus de création de valeur. De plus, la perspective reconnait la
rapide mutation technologique ainsi que la nécessité pour les acteurs du savoir de demeurer en permanence en mode
d’apprentissage et le besoin de TIC organisationnelles dynamiques. Parmi les résultats clés de la perspective figurent le
capital humain, les outils et l’innovation.

ii. La perspective processus internes --domaines de perfectionnement permanent--

Cette perspective se réfère aux processus opérationnels internes permettant à l’organisation de savoir comment
fonctionnent ses systèmes, et si ses produits et services sont conformes aux exigences des clients et se rapportent à sa
mission. Pour les organisations sans but lucratif, cette perspective se réfère à la formulation de politiques et de cadres
qui permettent l’accomplissement de leur mission. Les résultats clés de cette perspective sont l’efficience et la qualité.

iii. La perspective financière

Également connue comme intendance financière, cette perspective décrit les résultats tangibles de la stratégie en se
servant des indicateurs habituels tels que le retour sur l’investissement, la valeur ajoutée économique et les bénéfices
de fonctionnement. Pour les organisations sans but lucratif, cette perspective reconnait comment la valeur et l’efficacité
de la mission sont portées au maximum. Les résultats clés de cette perspective sont la valeur ajoutée et l’usage efficient
des ressources.

iv. La perspective clients

Cette perspective comprend les mesures des résultats liés aux clients tels que la satisfaction, la fidélisation et la
croissance. Elle pose la question cruciale de savoir dans quelle mesure l’organisation répond aux besoins de ses clients
et parties prenantes.

17
Une carte de stratégie est un élément clé de la méthodologie de tableau de bord équilibré. Elle décrit le processus
de la création de la valeur à travers une série de relations de cause à effet parmi les objectifs figurant dans les quatre
perspectives susvisées du tableau de bord équilibré. Utilisant une relation de cause à effet de la base au sommet, la
décrit la manière dont la stratégie crée de la valeur de l’intérieur à l’extérieur à travers ces perspectives. En conséquence,
le renforcement des capacités internes à travers l’apprentissage et la croissance se traduisent par l’amélioration des
processus opérationnels internes lesquels, à leur tour, engendrent de meilleurs résultats financiers et clients externes.

Ainsi, la Carte de stratégie du COMESA ci-après illustre les relations de cause à effet entre les objectifs qui ont été
identifiés comme priorités pour la période de planification 2016-2020 et sont conformes à la mission de l’organisation.

CARTE DES OBJECTIFS STRATÉGIQUES DU COMESA  

Parties prenantes Renforcer l’intégration Attirer davantage d’investissement


du marché

Industrialiser la Renforcer l’économie


Renforcer le
développement région COMESA bleue
Processus de l’infrastructure
d’activités économique
Favoriser l’équité Rationaliser les
--énergie, transport
& TIC-- du genre et le avantages des
développement social partenariats
stratégiques

Durabilité Renforcer les capacités régionales en Garantir l’état de préparation


matière de savoir et de compétences opérationnelle de la région et
du Secrétariat

4.2 Objectifs stratégiques


Pour la période 2016-2020, il a été identifié les objectifs stratégiques suivants: le renforcement de l’intégration du
marché; l’attraction de plus d’investissement; le renforcement de l’économie bleue, la rationalisation des avantages de la
coopération stratégique; le renforcement du développement des infrastructures économiques (énergie, transports, TIC);
l’industrialisation ; la promotion de l’égalité sexospécifique et le développement social ; la garantie de la disponibilité
des services régionaux et du Secrétariat et le renforcement des capacités régionales en matière de connaissances et de
compétences.. Dans la mise en œuvre des objectifs stratégiques identifiés, le COMESA va travailler en gardant à l’esprit
les sauvegardes de l’environnement ainsi que les risques climatiques. Ces objectifs stratégiques et leurs initiatives
connexes sont expliqués davantage ci-après.

Afin que le COMESA puisse atteindre ces objectifs stratégiques, il devra d’abord mettre en place des conditions
préalables essentielles, notamment les suivantes : la bonne gouvernance, la paix, la sécurité et la stabilité, la gestion
environnementale, la stabilité macroéconomique régionale, la transparence, la reddition des comptes ainsi que
l’alignement des politiques et plans nationaux sur les lois types, protocoles et Traité du COMESA.

18 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

4.2.1 Objectif stratégique 1: Renforcer l’intégration du marché


Cet objectif se réfère à la fluidité de la circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes, ainsi qu’au
droit d’établissement et de résidence au sein de la région COMESA. Par ailleurs, il assure la facilitation du commerce à
travers la simplification et l’harmonisation des documents et des procédures. De plus, l’objectif implique la réduction
du coût du commerce transfrontière par l’élimination des obstacles commerciaux conformément aux accords tripartites
--COMESA-EAC-SADC--.

L’intégration du marché est un moyen pratique pour aborder la petite taille des marchés des pays individuels. Un des
objectifs du COMESA vise à réaliser le développement conjoint dans tous les domaines de l’activité économique et
promouvoir le développement plus équilibré et harmonieux des structures de production et de commercialisation.
À cette fin, le COMESA s’est engagé dans le processus d’intégration régionale et a obtenu le statut de Zone de libre-
échange en l’an 2000, à laquelle participent actuellement 16 des 19 États membres --3 États membres comptant y
adhérer dans un avenir proche. On notera que les États membres n’ayant pas encore rejoint la ZLE, à savoir l’Éthiopie,
l’Érythrée et la RDC recevront un appui technique dans le processus d’adhésion à la ZLE.

Dans le cadre de l’initiative d’intégration tripartite COMESA-EAC-SADC , le modèle d’intégration développementale a été
ventilé dans les trois piliers développement industriel, intégration du marché et développement des infrastructures.
Un marché régional d’une taille respectable est essentiel pour promouvoir l’industrie et développer la compétitivité à
travers de meilleures économies d’échelle. La Tripartite est un projet clé dirigé par l’Afrique et destiné à promouvoir des
économies d’échelle, permettre la compétitivité, la diversification, aborder les contraintes du côté de l’offre, partager
les connaissances, favoriser les chaînes de valeur régionales, le commerce et l’investissement intra-régionaux, les
infrastructures transfrontières, et relever les défis des petits exigus. L’objectif des négociations tripartites vise à réaliser
un accord global de libre-échange avec un haut degré de libéralisation tarifaire.

Le 10 juin 2015 à Charm el-Cheikh, en Égypte, la ZLE tripartite a été lancée avec la signature immédiate de l’accord par
plus de 15 États membres. Le COMESA, en collaboration avec d’autres CER, continuera d’assurer le suivi des signatures
restantes, des négociations sur les questions en suspens de la phase 1 et entreprendra les négociations de la phase 2.

Il a été observé que sans la libre circulation des personnes, de la main-d’œuvre et des services et en fin de compte le droit
d’établissement et de résidence, les aspirations d’une région pleinement intégrée ne sauraient être réalisées. C’est dans
ce contexte que le COMESA s’est joint à l’Union africaine et à d’autres CER sur le continent pour faire avancer cet agenda
et s’assurer que nos populations, lesquelles jouissent de solides liens ethniques, culturels, politiques, historiques,
économiques et sociaux puissent jouir des avantages de l’intégration régionale.

Le Secrétariat du COMESA a entamé le processus de suppression graduelle des visas. Certains États membres, à savoir:
le Kenya, Maurice, le Rwanda et les Seychelles, ont enregistré le taux les plus élevé de mise en œuvre de ce protocole,
en supprimant l’exigence de visas pour presque tous les citoyens africains. Tous les États membres sont exhortés à suivre
cet exemple et procéder à la signature, la ratification et la mise en œuvre intégrale de tous les instruments régionaux
et sous-régionaux sur la libre circulation des personnes. Le Secrétariat et les États membres mèneront des campagnes
destinées à accroitre la prise de conscience sur les atouts de la libre circulation des personnes et sur comment juguler les
vices qui en découlent, tel que le trafic des êtres humains.

Parallèlement à la libéralisation du commerce des biens et suite aux tendances mondiales, le COMESA dispose d’un
programme de libéralisation du commerce des services. Pour la période 2016-2020, des efforts conjugués devraient être
déployés dans les domaines de mise en œuvre des engagements convenus dans les quatre secteurs prioritaires, à savoir

19
le transport, les communications, les services financiers et le tourisme. Par ailleurs, les négociations seront lancées dans
les trois secteurs prioritaires additionnels que sont les affaires, l’énergie et le bâtiment.

Les quatre annexes spécifiques au Traité, notamment: le Protocole sur le commerce de transit et les facilités de transit,
le Protocole sur le régime d’assurance automobile responsabilité civile et le Protocole sur les règles d’origine, servent de
mandat pour les principaux instruments de facilitation du commerce du COMESA, qui ont été élaborés et mis en œuvre
au fil des ans. Pour la période 2016-2020, l’institution a prévu des projets de facilitation du commerce pour l’application
du nouvel Accord de Bali de l’OMC sur la facilitation du commerce. Il s’agit en autres des projets de coopération douanière,
de transparence à travers la consultation, la notification et la publication des mesures commerciales, de coopération,
d’de honoraires et procédures d’appel pour le transit, relevant des obligations de la catégorie A que les États membres
peuvent mettre en œuvre. Par ailleurs, des outils de facilitation du commerce continueront d’être élaborés.

Initiatives:

Commerce
1. Produire et diffuser des statistiques harmonisées de qualité, ponctuelles et répondant aux politiques
arrêtées;

2. Fournir des informations commerciales à travers le portail de facilitation du commerce, un compendium

20 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

des règles, des procédures commerciales et de toutes les exigences à l’exportation et à l’importation
dans les États membres du COMESA;

3. Harmoniser les normes techniques et mesures SPS prioritaires --niveaux du COMESA et de la Tripartite,
y compris celles de l’agenda mondial du changement climatique ;--;

4. Appuyer la mise en œuvre des réformes réglementaires SPS/OTC nécessaires, y compris des accords
de reconnaissance mutuelle et d’équivalence pour des mesures SPS/normes techniques et flux
commerciaux spécifiques ;

5. Appuyer la mise en œuvre du cadre régional pour de bonnes pratiques réglementaires et l’élimination/
réduction des OTC ;

6. Renforcer le Récos du COMESA;

7. Appuyer la mise en œuvre du Règlement régional sur les obstacles non tarifaires dans le cadre de la
résolution de ces derniers ;

8. Mettre en œuvre intégralement, de la part des États membres, le Protocole sur les règles d’origine, ainsi
que le Certificat d’origine électronique ;

9. Faciliter l’adoption et la mise en œuvre d’initiatives régionales telles que la Carte jaune, les péages

21
routiers harmonisés, les postes-frontières à guichet unique –PFGU--, le cautionnement du transit
douanier dans le COMESA, ainsi que les plaques d’immatriculation du COMESA ;

10. Faciliter le processus tripartite COMESA-EAC-SADC et inviter instamment les pays qui ne sont pas
encore signé de le faire sans délai ;

11. Élaborer des initiatives, des outils et des programmes de renforcement des capacités pour améliorer le
commerce transfrontière, en particulier dans les pays sortant de conflit.

Commerce des services


12. Mettre en œuvre les listes d’engagements dans les quatre secteurs prioritaires du commerce des
services, à savoir le transport, la communication, les services financiers et le tourisme, ainsi que négocier
la libéralisation dans d’autres secteurs. Soutenir davantage la libre circulation de l’investissement dans
la région;

13. Prier instamment les États membres qui n’ont pas présenté leurs listes d’engagement sur les quatre
secteurs de le faire sans délai.

Union douanière
14. Rendre l’Union douanière opérationnelle par la mise en œuvre des principaux instruments tels que le

22 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

Code des douanes, le TEC et la NTC ;

15. Mettre en œuvre le Marché commun du COMESA ;

16. Adopter et mettre en œuvre les modalités --règles et mécanismes-- pour la libre circulation et le partage
des recettes ;

17. Mettre en œuvre les protocoles du COMESA sur les visas et la libre circulation des personnes et tout
accord sur la circulation des opérateurs économiques ;

18. Favoriser une meilleure gestion frontalière, en mettant l’accent sur les corridors régionaux prioritaires
(par l’exemple l’autonomisation de toutes les formalités et procédures douanières, le développement
du dédouanement moderne, y compris la vérification sélective sur base d’analyse des risques et
des stratégies post-dédouanement, un mécanisme de dialogue structuré avec le secteur privé sur
les réformes douanières, les modules de formation à l’intention des administrations douanières
nationales, l’appui à une coordination renforcée des autorités douanières avec d’autres agences opérant
aux frontières);

19. Mettre en œuvre la politique du COMESA sur la propriété intellectuelle ;

20. Renforcer la sensibilisation des parties prenantes afin d’améliorer l’utilisation des opportunités et des
instruments disponibles.

4.2.2 Objectif stratégique 2: Attirer davantage d’investissement


La promotion de l’espace COMESA en tant que zone d’investissement commune continuera d’être un domaine
stratégique. Le COMESA contribuera à l’amélioration des climats d’investissement et d’affaires des États membres
à travers divers programmes de renforcement des capacités ciblant essentiellement les agences de promotion de
l’investissement –API-- de la région. Les capacités des API seront renforcées afin d’aider les pays respectifs à drainer de
nouveaux investissements tout en retenant les investissements des sources existantes, et les doter d’équipes capables
d’appuyer les investisseurs. Le COMESA va soutenir le développement des bureaux de promotion de l’investissement
et faciliter leur synergie en vue de favoriser les initiatives transfrontières. Par ailleurs, les activités promotionnelles
continueront de redorer l’image de marque de la région auprès des investisseurs.

Initiatives :
1. Produire et diffuser des statistiques harmonisées de qualité, ponctuelles et répondant aux politiques
arrêtées;

2. Créer un environnement propice aux affaires dans les États membres à travers des réformes juridiques et
institutionnelles. Ces sont notamment les suivantes : cadre réglementaire des affaires, enregistrement
des entreprises, fourniture d’information à jour sur l’imposition et le système bancaire (change),
création de centres à guiche unique (numérisation des procédures d’investissement), politiques
d’investissement et cadre juridique propices, et bail foncier ;

3. Harmoniser les politiques d’investissement dans la région à travers l’alignement sur la ZICC ;

23
4. Faciliter la coordination des stratégies de promotion de l’investissement avec les États membres à
travers les API, conformément aux priorités nationales dont la création d’emploi ;

5. Renforcer les capacités de collecte des données sur l’IDE et l’investissement intérieur ;

6. Promouvoir l’investissement transfrontière à travers, entre autres, des accords contre la double
imposition et les traités bilatéraux d’investissement –TBI-- entre les États membres et entre ces derniers
et le reste du monde ;

7. Sensibiliser davantage les intervenants afin d’améliorer l’utilisation des opportunités et des instruments
disponibles ;

8. Entreprendre un travail analytique, y compris la collecte et l’analyse des données, la préparation des
documents de travail et l’animation de réunions des parties prenantes ;

9. Construire des bases de données fiables et crédibles pour la surveillance et la réglementation des
entrées et sorties de capitaux.

4.2.3 Objectif stratégique 3 : Renforcer l’économie bleue/des océans


L’Agenda des Nations unies pour le développement durable est un plan d’action pour les peuples, la planète et la
prospérité. Il reconnaît l’équilibre entre le développement économique durable et la protection de l’environnement
comme le centre de formulation et de mise en œuvre de stratégies appropriées.

L’économie bleue/des océans couvre les zones aquatiques et marines, y compris les océans, les mers, les littoraux, les
lacs, les rivières et les nappes phréatiques. En outre, elle inclut de nombreux secteurs productifs tels que la pêche,
l’aquaculture, le tourisme, le transport, la construction navale, l’énergie, la bio-prospection et l’exploitation minière
sous-marine pour accélérer la transformation structurelle. L’approche de l’économie bleue prévoit une perspective de
croissance économique durable, saine du point de vue environnemental, mais aussi socialement inclusive, basée sur les
points forts des pays du COMESA dans les zones côtières et marines, ainsi que les fleuves et lacs intérieurs d’eau douce.

Le COMESA prévoit la transformation par le déverrouillage des investissements et la création d’emplois pour les
citoyens à travers la relance de l’exploitation de l’eau afin de réaliser le potentiel de progrès économique et de tirer
parti de nouveaux domaines d’actions économiques. L’idée maîtresse de l’économie bleue/des océans est d’apporter
la valeur ajoutée aux masses d’eau comme un domaine de développement de l’espace et à l’appui des Objectifs de
développement durable, plus précisément l’ODD 14.

Initiatives :
1. Mettre en place des cadres juridiques, financiers et autres cadres institutionnels pour l’exploration et
l’exploitation des hydrocarbures et des ressources minières, y compris la gestion des zones économiques
exclusives (ZEE) ;

2. La pêche, les fruits de mer et l’aquaculture :

* Mettre l’accent sur l’aquaculture et le repositionnement des États membres comme une source

24 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

25
de fruits de mer dans la région ;

* La création des flottes de pêche en vue d’étendre les processus actuels, établir un noyau de
production des fruits de mer et renforcer les accords réciproques sur la pêche ;

3. Explorer l’exploitation des eaux de la mer aux fins de climatisation des bâtiments et de production
d’énergie renouvelable ;

4. Établir ou renforcer les services maritimes tels que l’immatriculation des bateaux, les finances et les TIC
liées à la mer, et le tourisme maritime ;

5. Les activités connexes aux ports maritimes telles que l’extension et le renforcement des installations
portuaires pour pouvoir accueillir de nombreux et de plus grands navires, y compris les navires de
croisière touristique, des travaux de dragage des chenaux de navigation et les œuvres connexes de
récupération des sols, élaborer les plans directeurs et entreprendre des études pour examiner les
nouvelles possibilités offertes par les activités liées à l’économie des océans et revoir les exigences de
l’utilisation des terres en vue de futurs projets de développement portuaires tels que la mise en place
d’une plaque tournante pour l’avitaillement, le transbordement, les croisières et des marinas ;

6. La connaissance des océans : identifier les domaines de recherche, de science, technologie et innovation
dans les États membres. Faire participer les universités et les instituts de recherche de haut niveau afin
de promouvoir le savoir et une masse critique de personnes de la région maîtrisant l’économie bleue et
des océans ;

7. L’accès aux finances climatiques est d’une importance capitale pour l’atténuation des changements
climatiques et les projets et programmes d’adaptation pour les États membres du COMESA,
spécialement les plus vulnérables, notamment les petits États insulaires en développement –PEID-- ;

8. Développer une politique pour la sécurité et la sûreté maritimes et le développement de l’économie


des océans ;

9. Développer et adhérer aux larges sauvegardes environnementales applicables du COMESA, y compris


des risques climatiques ;

10. Développer et assurer le suivi des stratégies de l’économie bleue des océans et les plans nationaux
--cadres politiques connexes-- ;

11. Développer la planification spatiale marine et prendre des décisions coordonnées sur l’utilisation
durable des ressources marines ;

12. Veiller à une gestion efficiente et la gouvernance des océans pour la durabilité des ressources marines;

13. Élaborer une politique de réduction des risques de catastrophes ;

14. Élaborer un protocole de surveillance pour les zones côtières et maritimes.

26 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

4.2.4 Objectif stratégique 4: Rationaliser les avantages des partenariats


stratégiques
Cette approche signifie une consultation active avec les partenaires stratégiques nationaux, régionaux et internationaux
afin de mettre à contribution les avantages de l’interdépendance et du processus participatif de prise de décisions dans
l’intérêt des États membres, du secteur privé, des milieux universitaires et d’autres parties prenantes. Cela englobe
la collaboration pour renforcer les résultats de l’assistance technique, de la formation et de l’échange d’informations
relatives aux leçons apprises et aux meilleures pratiques. Cela couvre également la promotion de l’influence du COMESA
parmi les partenaires et d’autres CER, le développement de relations mutuellement bénéfiques, l’engagement et la
volonté de partager des ressources telles que les idées, le temps et l’assistance technique. Veuillez bien vous référer à
l’annexe 2 qui renseigne sur les partenaires de coopération.

Initiatives:
1. Collaborer à l’accès et au développement des systèmes d’information --bases de données-- ;

2. Participer à la recherche, au développement et à la formation en matière de politiques ;

3. Collaborer aux études de base et à l’évaluation d’impact dans tous les domaines programmatiques ;

4. Mettre au point et maintenir une base de données actualisée des partenaires de


développement;

5. Respecter les mémorandums d’accord –Médac-- et créer une culture de transparence, de reddition des
comptes et de confiance mutuelle ;

6. Favoriser le programme d’intégration régionale à travers une collaboration entre les institutions, le
Secrétariat, les États membres, le secteur privé et d’autres parties prenantes du COMESA.

4.2.5 Objectif stratégique 5 : Renforcer le développement de l’infrastructure


économique --Énergie, Transport et TIC--
Le COMESA reconnaît le développement de l’infrastructure économique comme une priorité et un domaine stratégique
qui requiert une attention particulière. L’objectif stratégique poursuivi est donc de répondre efficacement aux contraintes
liées à l’amélioration des infrastructures et des services dans la région, afin de réduire le coût de faire des affaires et
d’accroître la compétitivité en favorisant la connectivité régionale physique et l’approfondissement de l’intégration
d’infrastructures de qualité. Il convient de noter qu’actuellement, il manque des sauvegardes élargies de l’environnement
du COMESA, y compris celles des risques climatiques.

Les programmes d’infrastructure du COMESA sont compatibles avec les dispositions du Traité relatives aux transports,
l’énergie et les technologies de l’information et des communications –TIC--. Une approche holistique et basée sur
les corridors face au développement d’infrastructures a été identifiée sur la base des trois piliers clés c’est-à-dire le
développement de l’infrastructure physique régional prioritaire, l’harmonisation et la facilitation de politiques et
réglementations.

L’énergie est l’un des intrants de base dans le processus de développement économique et social. La préoccupation

27
28 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

pour l’intégration régionale et donc pour le développement économique a généré un intérêt considérable des États
membres pour l’inventaire et le développement des ressources énergétiques indigènes. Ces ressources comprennent
l’hydroélectricité, le pétrole, le gaz naturel, le charbon et les ressources d’énergie renouvelable telles que la biomasse en
termes de combustibles (bois et charbon), l’énergie solaire, l’éolien et les biocombustibles. L’énergie joue un rôle critique
dans le processus de développement en tant que nécessité intérieure mais aussi comme facteur de production dont le
coût affecte directement les prix d’autres biens et services ainsi que la compétitivité des entreprises. D’autre part, avec
la poursuive de la croissance économique et commerciale de la région en cours, l’énergie deviendra un élément crucial
pour appuyer et pérenniser cette croissance. Conscient du programme mondial sur les changements climatiques, les
investissements dans la promotion d’une faible émission de carbone et des combinaisons énergétiques devraient être
pris en considération au titre des investissements dans le développement de l’énergie.

Selon une étude conduite par le Secrétariat, la région COMESA avait une capacité électrique installée de 48 730 MW en
2010, ce qui n’assurait l’accès qu’à 34% de la population. La capacité installée a été projetée à 68 300 MW en 2015 et la
projection pour 2020 est de 95 800 MW ; ce qui est le même qu’un taux de croissance de 7% par an en prenant 2010
comme base. La capacité installée projetée ne fournit l’électricité qu’à 62% de la population, laissant 38% sans énergie
électrique.

Si elles sont bien utilisées, les TIC peuvent être transformatrices et considérablement réduire le coût de faire les affaires,
et les éléments de cette stratégie fourniront un moyen de renforcer la capacité du COMESA à atteindre ses objectifs en
assurant une application stratégique des TIC comme catalyseur. Plusieurs initiatives et innovations ont été élaborées
et ont conduit à des outils et applications moins coûteux et plus disponibles et accessibles à une tranche plus large
de la population par le biais de divers secteurs du développement tels que l’éducation, la santé, l’environnement, les
opérations du secteur public, l’agriculture et l’exploitation minière. Dans le passé récent, on a constaté un glissement
notable vers les médias sociaux, ce qui a également une incidence positive sur l’adoption et l’utilisation des TIC.

Afin que le COMESA puisse s’assurer que les TIC deviennent un outil efficace pour le développement de la région, il devra
adopter des systèmes et des technologies modernes pour appuyer le programme d’intégration régionale. Ces derniers,
tels que le régime de paiement régional et le système automatisé de transit et de douane accélèrent la cadence des
transactions commerciales et financières. Cet objectif comprend tous les programmes, outils et systèmes de soutien qui
aident les États membres à offrir des services de qualité, et qui permettent au personnel du Secrétariat d’accomplir plus
efficacement les tâches critiques de l’organisation.

Le COMESA, l’EAC et la SADC ont décidé que la Tripartite remplacerait l’approche nationale classique au développement
des corridors de transport par une approche régionale. Le corridor Nord-Sud (CNS) de la Tripartite a été conçu comme une
chaîne de valeur de transit et de transport transfrontières pour résoudre les contraintes du transport de façon séquentielle
et multimodale. Le programme du CNS comprend des projets inter-reliés qui abordent les infrastructures routières, la
facilitation du transport routier, la gestion des systèmes et de l’infrastructure ferroviaire, les améliorations physiques et
procédurales aux frontières, les infrastructures portuaires, la gestion du transport aérien et les réseaux d’interconnexion
électrique. Le but est de juguler les goulots physiques et non physiques le long du corridor. Il est conçu pour mettre
en œuvre une approche axée sur un corridor économique, à la facilitation du commerce et la réduction des coûts du
commerce transfrontière dans les régions subsahariennes. Le CNS est une infrastructure phare et un programme de
facilitation du commerce du processus de la ZLE tripartite.

Initiatives :
1. Mobiliser des ressources pour le financement des projets d’infrastructure régionaux grâce à la

29
collaboration de partenaires ;

2. Aider les États membres dans l’élaboration des projets d’infrastructure régionaux pour financement ;

3. Compiler un recueil de toutes les politiques et stratégies ;

4. Institutionnaliser les réformes des politiques pour la gestion et le financement de diverses


infrastructures ;

5. Encourager les PPP à développer les infrastructures de base (énergie, approvisionnement en eau et
facilitation des transports).

Énergie
6. Créer des associations régionales des exploitants et des régulateurs où elles n’existent pas ;

7. Renforcer la coopération énergétique en améliorant le commerce (par exemple les groupements


énergétiques et les interconnecteurs);

8. Aider les États membres à aligner leur politique nationale pour le Traité du COMESA, Plan stratégique à
moyen terme, des modèles de politiques, protocoles et lois ;

9. Faciliter le développement de l’infrastructure énergétique régionale pour les différents secteurs


économiques.

Transport
10. Identifier les goulets d’étranglement et les liaisons manquantes dans l’infrastructure régionale de
transport, et élaborer des programmes pour y répondre ;

11. Élaborer des programmes pour le secteur des transports et surveiller la mise en œuvre des instruments
relatifs au transport qui visent à faciliter le flux des échanges et des services de transport ;

12. Recommander l’adoption de nouvelles technologies dans l’infrastructure de transport et d’équipement


répondant aux meilleures pratiques internationales ;

13. Libéraliser les cieux pour créer un espace aérien unique dans la sous-région COMESA.

TIC
14. Améliorer le site internet du COMESA pour inclure des liens vers les règlements, les politiques, les
rapports et tout document technique nécessaires pour les États membres (p. ex. comme le site de
l’OMC) ;

15. Faciliter l’accès aux financements climatiques pour des investissements relatifs aux TIC touchant des
projets et programmes d’atténuation et d’adaptation des changements climatiques pour les États
membres ;

30 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

16. Promouvoir le développement et l’adoption de politiques, lois et règlements nationaux sur les TIC
harmonisés au niveau régional et visant à créer des marchés concurrentiels, ce qui permettra de
réduire les prix, de stimuler la croissance et accroître l’utilisation des services de TIC ;

17. Promouvoir une capacité régionale et nationale en matière de cybersécurité par l’institutionnalisation
de cette dernière au niveau régional et national afin d’assurer la protection de l’infrastructure nationale
et les utilisateurs de l’Internet, rendant ainsi l’Internet sûr pour servir les priorités nationales et
maximiser les avantages socio-économiques des TIC ;

18. Promouvoir les initiatives de renforcement des capacités ciblant les décideurs, les institutions de
régulation, les opérateurs, les médias, les citoyens et les utilisateurs des TIC dans tous les domaines
prioritaires ;

19. Promouvoir une augmentation du développement et de l’exploitation des interconnexions de


l’infrastructure physique des TIC et des points d’échange Internet pour le développement socio-
économique durable ;

20. Élaborer et transposer au niveau national une stratégie TIC régionale du COMESA.

4.2.6 Objectif stratégique 6: Industrialiser la région COMESA


Le développement industriel a été placé au centre de l’agenda d’intégration développementale du COMESA, les États
membres reconnaissant qu’il est crucial pour la diversification de leurs économies. Alors que la diversification des
économies de la région a échappé aux États membres au fil des ans, elle a été la préoccupation des pays dans la mesure
où elle comporte tant de promesse pour le développement de la capacité productive, la création d’emplois, la réduction
de la pauvreté, tout en permettant de mettre leurs économies sur la voie d’une croissance plus durable. La disponibilité
des ressources pour l’industrialisation est un facteur clé dans la région. Alors que certains pays disposent d’institutions
financières de développement et d’entreprises de développement industriel, ces dernières connaissent des défis, tel
qu’en témoigne le bas niveau d’industrialisation. Au niveau régional, un certain nombre d’institutions, dont l’Agence
d’investissement régionale du COMESA –AIRC--, l’Agence pour l’assurance du commerce en Afrique --ACA-- et la Banque
de la ZEP, ont été créées pour aider au financement et à l’assurance des transactions susceptibles d’assister les États
membres à s’industrialiser.

En particulier, l’accroissement de la productivité agricole et agroalimentaire a été mis en évidence comme étant l’un des
principaux domaines d’intervention dans la politique d’industrialisation. L’agriculture demeure un secteur important
dans la viabilité de la plupart des économies des États membres du COMESA. Ainsi, il est essentiel qu’elle fasse l’objet
d’une attention particulière, plus précisément l’agro-industrie. L’agro-industrie et les systèmes agroalimentaires
augmentent le multiplicateur de revenu des produits agricoles et créent des possibilités d’emploi le long de la chaîne
alimentaire. Les systèmes agro-industriels et agroalimentaires devraient être basés sur des stratégies judicieuses qui
tiennent compte des préférences des consommateurs. Le renforcement des systèmes agroalimentaires exige qu’on
réponde aux aspects SPS et la promotion de bonnes pratiques agricoles dans une approche de production fondée sur
l’analyse des risques et maîtrise de contrôles critiques --HACCP--.

31
Initiatives :
1. Identifier et promouvoir les investissements dans les secteurs à haut potentiel de croissance avec des
mesures incitatives sur mesure en vue d’avoir plus de valeur ajoutée ;

2. Promouvoir le rendement des MPME dans les relations industrielles et le développement des pôles;

3. Accroître les investissements dans l’agriculture et les activités agroindustrielles en facilitant le processus
du PDDAA ;

4. Encourager les PPP en vue de développer les infrastructures de base pour le développement industriel;

5. Renforcer la coopération dans la lutte contre le commerce illicite et la contrefaçon ;

6. Renforcer la normalisation et l’assurance de la qualité ;

7. Promouvoir l’agriculture adaptée au climat ;

8. Promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes dans le développement industriel ;

9. Promouvoir la durabilité environnementale en matière de développement industriel ;

10. Appuyer la recherche et développement pour l’innovation et le développement industriel ;

11. Aider les États membres à mettre en œuvre et s’aligner sur la Politique industrielle du COMESA.

4.2.7 Objectif stratégique 7: Favoriser l’équité du genre & le développement


social
L’ultime objectif de l’agenda d’intégration régionale du COMESA est d’améliorer les niveaux de vie de ses citoyens. Ce
qui implique des interventions de développement régional axées sur les populations, lesquelles tiennent compte des
valeurs de justice sociale, y compris l’inclusivité, la participation et la viabilité à long terme. Le développement régional
axé sur les populations et la justice sociale seront réalisés à travers l’équité-genre, l’autonomisation des femmes et des
jeunes, ainsi que la protection et la promotion des droits des groupes vulnérables. La promotion de l’égalité entre les
sexes est un élément important de la stratégie du développement visant à autonomiser les gens, femmes et hommes,
à réduire leur pauvreté et améliorer leur niveau de vie. La recherche a démontré que l’autonomisation économique des
femmes et des jeunes et leur accès au contrôler des ressources ont un impact favorable sur le développement humain.
Ceci est également en ligne avec le programme de développement international inscrit dans le cadre les Objectifs de
développement durable et l’Agenda 2063.

Initiatives:
1. Mener périodiquement la recherche, les audits et évaluations sexospécifiques, afin de renforcer la base
des connaissances liées au genre au niveau régional;

2. Faciliter la mise en place d’un système de supervision et d’obligation redditionnelle pour l’intégration
du genre dans la gestion des programmes au sein du Secrétariat et dans les États membres, de sorte à

32 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

en assurer l’appropriation à travers les secteurs;

3. Entreprendre des travaux analytiques sexospécifiques, y compris la collecte et l’analyse des données,
préparer les documents de travail et faciliter les réunions des parties prenantes ;

4. Promouvoir l’évaluation préalable à la conception des programmes et projets liés au genre pour
déterminer la dimension genre et le statut des groupes défavorisés, tels que les femmes et les jeunes
dans la mesure du possible ;

5. Faciliter l’échange et les liens commerciaux en faveur des femmes et des jeunes entrepreneurs à travers
divers forums et des plates-formes et produits de communication ;

6. Promouvoir la prestation des services sensibles au genre, y compris la sécurité, les infrastructures et les
technologies à l’appui des activités économiques des femmes;

7. Aborder les questions de sécurité liée aux échanges et du commerce transfrontière et renforcer leurs
capacités en rapport avec les compétences d’entreprenariat et l’accès au financement afin de consolider
leur rendement économique à tous les niveaux;

8. Promouvoir l’autonomisation des jeunes à travers le développement de compétences, la création de


créneaux d’emploi, les régimes de stages et de mentors, le plaidoyer pour participer à la gouvernance,
un meilleur accès aux services de base, y compris des services de santé conviviaux aux jeunes, un

33
meilleur accès aux informations, aux technologies et aux équipements de recréation;

9. Promouvoir l’accès aux services de base, y compris des services de santé conviviaux pour les jeunes,
particulièrement les services de santé sexuelle et reproductive, et faire le plaidoyer pour l’élimination
des pratiques traditionnelles nuisibles;

10. Vulgariser la Politique du COMESA en matière de genre, la Charte sociale du COMESA et d’autres
mécanismes visant l’autonomisation et la protection des femmes et des jeunes auprès des parties
prenantes afin d’en assurer la mise en œuvre ;

11. Faciliter la consolidation des données régionales désagrégées sous l’angle genre en vue de la
documentation des connaissances et du suivi facile des progrès et de l’impact ;

12. Augmenter la sensibilisation des parties prenantes afin qu’elles améliorent l’utilisation des opportunités
et des instruments disponibles ;

13. Encourager les différentes parties prenantes à créer un environnement politique et légal propice pour
la participation économique des femmes et des jeunes ;

14. Vulgariser le Fonds pour l’autonomisation économique des femmes –FAF-- du COMESA à travers la
région.

4.2.8 Objectif stratégique 8 : Garantir l’état de préparation opérationnelle


de la région et du Secrétariat
Cet objectif couvre la gestion des risques, la bonne gouvernance et la préparation opérationnelle pour identifier et
juguler les menaces mondiales et régionales. Afin de réduire et atténuer la perturbation des affaires, des systèmes
appropriés devraient être mis en place. Les freins et contrepoids sont importants pour la bonne gouvernance et la
viabilité organisationnelle. Les catastrophes naturelles et artificielles ont un impact négatif sur la mise en œuvre des
programmes et requièrent des mesures d’atténuation ponctuelles. Les crises économiques mondiales et régionales ont
des effets négatifs sur la stabilité macroéconomique et politique, ainsi que sur les moyens d’existence des citoyens.

Initiatives:

Gestion des risques


1. Installer et vulgariser un système de gestion des risques pour le Secrétariat, les Institutions et les États
membres ;

2. Renforcer les mécanismes d’alerte avancée et mener l’analyse périodique des risques
macroéconomiques;

3. Respecter les règlementations et les lignes directrices pour la gestion des marchés publics, des finances
et des ressources humaines ;

4. Mettre en place des régimes d’assurance tous risques contre les risques identifiés ;

34 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

5. Institutionnaliser et poursuivre des activités pour la responsabilité sociale d’entreprise et créer un fonds
pour la responsabilité sociale ;

6. Élaborer, mettre en œuvre et accroitre la prise de conscience sur le programme régional de réduction
des risques liés aux catastrophes naturelles ;

7. Mettre en place des fonds d’urgence pour les catastrophes et les crises économiques ;

8. Aider les États membres à aligner leurs politiques nationales sur le Traité, le Plan stratégique à moyen
terme et les politiques types, lois et protocoles du COMESA.

Changement climatique
9. Développer des stratégies et outils pour l’intégration de l’analyse des risques, de la prise en compte
et de la résilience relatifs au climat dans les opérations, les investissements et les programmes du
COMESA ;

10. Développer des sauvegardes environnementales applicables à l’ensemble du COMESA, notamment


Les risques relatifs au climat ;

11. Établir un système intégré d’alerte avancée pour les changements climatiques, la sécurité alimentaire
et les conflits, y compris les épidémies et ‘d’autres menaces ;

12. Lutter contre les effets des changements climatiques et promouvoir l’agriculture intelligente face au
climat.

35
Paix et sécurité
13. Élaborer des mécanismes et des outils pour régler les conflits, l’insécurité et l’instabilité dans la région
COMESA ;

14. Aider les États membres à consolider la démocratie et la bonne gouvernance ;

15. Utiliser le Comité des sages du COMESA pour soutenir la prévention, l’atténuation et le règlement des
conflits.

Suivi & Évaluation


16. Procéder régulièrement au suivi et à l’évaluation des programmes et prendre les mesures correctives.

4.2.9 Objectif stratégique 9 : Renforcer les capacités régionales en matière


de savoir et de compétences
La mise en œuvre des programmes d’intégration régionale requiert des capacités institutionnelles et humaines. Ce qui
signifie que les experts des secteurs public et privé de la région doivent perfectionner leurs capacités en permanence. Les
institutions de recherche et de formation devraient être innovantes et s’atteler aux questions et technologies émergeant
continuellement. Par ailleurs, le renforcement des capacités signifie le renforcement du Secrétariat et des Institutions
du COMESA en vue d’une formulation et d’une exécution efficientes des politiques arrêtées. D’autre part, cela signifie
la conjugaison des efforts des institutions ciblées de renforcement des capacités du COMESA, à savoir: le LLPI, l’IMC et
l’AIRC.

Initiatives:
1. Mettre au point une base de données d’experts régionaux pour dispenser la formation dans les
domaines respectifs ;

2. Renforcer les capacités des institutions afin qu’elles puissent accomplir efficacement leurs missions ;

3. Collaborer avec les principaux groupes de réflexion, institutions de recherche, universités et institutions
d’enseignement supérieur, dans les activités de renforcement des capacités ;

4. Créer et rendre opérationnelle l’École d’intégration régionale pour dispenser des cours exécutifs
résidentiels ou en ligne, composée d’un réseau d’universités sélectionnées ;

5. Renforcer les capacités de tous les programmes, divisions et unités en utilisant diverses approches,
y compris le développement des compétences analytiques, les programmes de sensibilisation
permanente, la conception des outils, la sensibilisation sur l’intégration régionale et l’utilisation de
mécanismes efficaces de suivi et évaluation au Secrétariat et au niveau des États membres;

6. Renforcer les institutions régionales telles que :

i. le programme d’assistance technique à travers AFRITAC South ;

36 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

ii. la formation en macroéconomie et finances à travers la mise en place de l’Institution de formation


pour l’Afrique (ATI) ; et

iii. l’apprentissage entre pairs et l’appui de ces derniers à travers le Centre régional d’excellence
multidisciplinaire (CREM) ;

7. Mettre en place des programmes d’échange des connaissances et des compétences pour les États
membres du COMESA.

37
CHAPITRE V
CADRE DE MISE EN ŒUVRE

38 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

5.1 Introduction
Le succès de la mise en œuvre du Plan stratégique 2016-2020 dépendra considérablement d’un cadre pratique qui
soit facile à coordonner. Étant donné le caractère extensif des processus de prise de décisions par les organes des CER,
le cadre de mise en œuvre de la stratégie comporte un vaste éventail d’acteurs, afin de permettre une participation
maximale de toutes les parties prenantes pertinentes. Les structures institutionnelles officielles en place, y compris les
organes de supervision qui exercent des responsabilités réglementaires, seront chargées de jouer leurs rôles respectifs.
Des organes ou comités spécifiques responsables seront l’avant-garde de la mise en œuvre.

Ladite mise en œuvre de la stratégie va requérir des approches cohérentes au sein et hors du COMESA en vue d’exploiter
pleinement ses avantages comparatifs tout en exploitant les ressources et l’expertise d’autres parties prenantes. Le
COMESA comprend que l’intégration régionale ne surviendra guère par le fait du hasard ; ainsi, il apporte son appui à
travers un certain nombre d’institutions et d’instruments.

5.2 Dispositions institutionnelles


La stratégie exige une mise en œuvre coordonnée à travers tout le COMESA et en collaboration avec les partenaires
externes. La mise en œuvre interne se effectuée par une approche collaboratrice, les Organes directeurs assurant le
leadership et la direction stratégiques.

La mise en œuvre du Plan stratégique 2016-2020 sera la responsabilité des structures institutionnelles ci-après, suivant
le principe de subsidiarité:

Le Secrétariat continuera de dispenser l’assistance technique et le renforcement des capacités. Par ailleurs, il servira
d’interface entre le COMESA et les partenaires externes, offrira aux États membres une plateforme afin d’atteindre une
coopération mutuellement acceptable ; un tel dialogue politique est essentiel pour configurer les interventions. Par
ailleurs, le Secrétariat, avec le renforcement de ses capacités, continuera de jouer son rôle de mobilisation des ressources,
facilitation, coordination et suivi des opérations régionales.

Les Institutions du COMESA sont des agences d’exécution avec un mandat délégué par les Organes directeurs par le biais
du Secrétariat conformément aux dispositions spécifiques du Traité. Considérant leur nature technique, les institutions
donnent l’orientation, fournissent l’appui technique et mettent en œuvre les décisions des Organes directeurs. Les
Institutions du COMESA vont également jouer un rôle clé dans la mise en œuvre du PSMT.

Les États membres ont des acteurs étatiques et non étatiques avec des rôles et responsabilités spécifiques. La mise en
œuvre du présent Plan requiert l’étroite collaboration et participation desdits acteurs. Les acteurs étatiques assurent le
leadership politique nécessaire pour la formulation et l’exécution des politiques et programmes régionaux ; les acteurs
non étatiques apportent une plus grande discipline financière, l’injection de capitaux, de nouveaux styles de gestion et
une orientation commerciale plus prononcée.

Les partenaires de coopération apportent une assistance financière et technique à la réalisation des objectifs stratégiques,
appuient l’efficacité de l’aide à travers la promotion de l’harmonisation, la cohérence, la rationalisation, l’alignement et
l’appropriation de l’assistance des partenaires de développement. Cette démarche requiert l’obligation redditionnelle
mutuelle par rapport à l’engagement, la mise à disposition, l’utilisation, et la soumission de rapports sur toute l’assistance
aux ajustements et les ressources pour l’intégration régionale.

39
Lors de la mise en œuvre, on aura besoin d’aligner les programmes, politiques et plans nationaux, régionaux et mondiaux
sur le Plan stratégique à moyen terme, les politiques types, lois cadres et protocoles.

5.3 Mobilisation des ressources


En ligne avec la perspective intendance financière de l’approche du tableau de bord équilibré, le processus d’intégration
régionale nécessite d’énormes ressources appelant une mobilisation accrue des ressources intérieures pour financer le
budget du COMESA. Ces dernières comprennent les fonds apportés par les États membres sous forme de contributions
annuelles, et les autres ressources générées à partir des activités connexes menées au sein de la région. L’effort de
mobilisation des ressources demandera une amélioration de l’efficience et de la livraison de ressources provenant des
bailleurs de fonds. Les ressources extrabudgétaires tiendront compte de tous les types de subventions des partenaires
de développement en termes de soutien financier et technique visant à faciliter la mise en œuvre des programmes du
COMESA. La mobilisation des ressources exige d’harmoniser les activités et les synergies entre les divisions, unités,
programmes et institutions du COMESA.

En vue de la mobilisation des ressources, il sera nécessaire d’entreprendre les initiatives suivantes :

1. Élaborer et mettre en œuvre une feuille de route de la mobilisation des ressources ;

2. Établir un mécanisme de coordination des bailleurs de fonds ;

3. Galvaniser les contributions des Institutions du COMESA ;

4. Intégrer l’effet de levier et une combinaison judicieuse des fonds des donateurs ;

5. Examiner et mettre à jour la formule des contributions annuelles des États membres en vue d’améliorer
les niveaux d’engagements de ces derniers ;

6. En collaboration avec le COC et les chambres de commerce nationales, organiser des ateliers régionaux
pour Les grandes entreprises transfrontalières sur le besoin de contribuer aux ressources financières et
techniques en vue d’appuyer la mise en œuvre des projets et programmes du COMESA ;

7. Aider les États membres à élaborer un cadre interinstitutionnel (en particulier avec les ministères des
finances) sur l’utilisation des ressources disponibles comme levier en faveur de leurs programmes
nationaux respectifs qui appuient l’intégration régionale ;

8. Appuyer la mise en œuvre des programmes du COMESA au niveau national à travers l’Aide à la
stratégie du COMESA avec le financement de la Facilité d’ajustement du COMESA --FAC-- et le Fonds
d’infrastructure du COMESA --FIC--.

5.4 Obligation redditionnelle


L’obligation redditionnelle pour la mise en œuvre du présent Plan et l’emploi des ressources sera cruciale car cela
requiert l’utilisation appropriée des ressources financières, humaines et matérielles. Ce qui exige que toutes les parties
prenantes impliquées dans l’agenda d’intégration régionale doivent assumer leurs responsabilités et rendre compte de
l’emploi desdites ressources. Toutes les institutions, y compris le Secrétariat du COMESA, rendront compte de toutes les

40 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

ressources conformément aux règlements et procédures établis.

Cette obligation nécessite l’utilisation optimale des ressources, laquelle doit en outre tenir compte de la perspective
gérance financière du tableau de bord équilibré. L’optimisation des ressources porte sur tous les aspects de la gestion
financière du COMESA, notamment améliorer le processus de budgétisation, éviter le gaspillage et assurer le meilleur
ratio coûts-avantages dans tous les projets, programmes et activités.

Pour ce faire, on devra entreprendre les initiatives suivantes :

1. Fournir une surveillance financière par le biais d’un conseil d’auditeurs ;

2. Concevoir, harmoniser et mettre en œuvre des programmes de travail ;

3. Assurer l’exécution efficace des plans de travail et budgets ;

4. Améliorer en permanence le système interne et les contrôles administratifs pour une meilleure
efficience de tous les processus opérationnels ;

5. Renforcer la qualité des rapports financiers ;

6. Renforcer les systèmes et processus d’audit et d’acquisition des biens et services du COMESA, en ligne
avec les normes internationales.

5.5 Communication
Le COMESA reconnait que la sensibilisation du public est une composante critique pour atteindre les aspirations du
Traité et réaliser pleinement l’agenda d’intégration régionale. Ce qui implique la diffusion de l’information et une
sensibilisation soutenue du public, un préalable pour la mobilisation de sa participation. Le COMESA utilisera des
moyens multiples de communication pour diffuser la connaissance sur l’intégration régionale, médiatiser le PSMT 2016-
2020, et fournir des informations aux parties prenantes –y compris le personnel du COMESA et le public– sur les activités
clés et les avantages connexes.

5.6 Gestion des ressources humaines


Les ressources humaines sont l’échine dorsale en vue de la mise en œuvre de la Stratégie ; par conséquent, il faut
des capacités adéquates, éprouvées et compétentes aussi bien au niveau des États membres qu’au Secrétariat. En
conséquence, la gestion des ressources humaines est une composante stratégique qui doit être appuyée par des
ressources financières adéquates et par des initiatives de développement des ressources humaines. Négliger cette
question stratégique aurait des conséquences néfastes : l’incapacité du COMESA à accomplir son mandat ainsi que
la perte de confiance parmi les parties prenantes quant à l’agenda d’intégration régionale. Le COMESA s’efforcera
d’améliorer ses capacités organisationnelles en mettant en place le capital humain requis. Ce qui comprend l’institution
d’ un système de gestion des talents visant à recruter, développer et fidéliser un personnel compétent à tous les niveaux,
améliorer les connaissances et compétences à travers la formation et des initiatives de renforcement des capacités, ainsi
que l’institutionnalisation du système de gestion de rendement basé sur le tableau de bord équilibré.

41
5.7 Suivi et évaluation
Le suivi & évaluation (S&É) est une approche de la façon dont l’organisation devrait s’inspirer des leçons du passé,
consolider les progrès actuels et exploiter stratégiquement toutes les opportunités éventuelles à court et moyen terme,
de sorte à assurer une transformation socioéconomique positive.

La mise en œuvre concluante du présent Plan dépendra considérablement de la façon dont les activités et leurs résultats
sont efficacement suivis et évalués. Le suivi du Plan se fera à travers des dispositions institutionnelles aux niveaux
des États membres et du Secrétariat. Le suivi sera appuyé par la mise à contribution du système S & E en ligne et le
développement d’autres outils de suivi et d’évaluation.

En ce qui concerne l’évaluation, le Plan sera soumis à deux évaluations, à savoir l’évaluation et la revue à mi-parcours
ainsi que l’évaluation finale, afin de s’assurer que les expériences négatives connues lors de la mise en œuvre du
précédent plan ne se répètent plus. Selon les bonnes pratiques, ces deux évaluations seront effectuées par une équipe
indépendante de consultants dotés d’une expérience solide en la matière, qui seront recrutés par concours dans la
région. L’évaluation sera menée en collaboration avec les États membres.

L’établissement de rapports sur l’état d’avancement de la mise en œuvre sera crucial pour ajuster les orientations
stratégiques et mesurer le rendement. Des rapports intérimaires seront produits annuellement ; ces rapports
présenteront succinctement les objectifs fixés, les réalisations, les facteurs de facilitation et les défis rencontrés.

5.8 Gestion des risques


Il existe plusieurs risques à la mise en œuvre de ce plan stratégique, y compris la disponibilité en temps opportun des
ressources et des capacités en ressources humaines. Ceci exige que les risques éventuels soient analysés pour prendre
des mesures de précaution en temps utile et empêcher l’échec de la mise en œuvre du plan.

Toutes les entités font face à l’incertitude dans le cadre de la mise en œuvre de leurs stratégies, et le défi de la direction
est de déterminer la portée d’incertitude que l’entité est prête à accepter dans ses efforts d’accroissement du rendement.
L’engagement à l’égard d’une gestion robuste des risques d’entreprise pendant la mise en œuvre de ce Plan stratégique
à moyen terme est nécessaire pour s’assurer que le COMESA est proactif dans la détermination et la gestion des risques
auxquels il sera exposé. Cette approche donne à la direction exécutive l’ opportunité de concevoir une « stratégie
d’atténuation » pour aider le COMESA à orienter les ressources et les efforts efficacement et veiller à ce que les crises
éventuelles sont évitées.

Identifier les risques stratégiques n’est que la première étape du processus. Les priorités à la suite de l’identification des
principaux risques stratégiques sont de veiller à ce que des plans d’amélioration sont continuellement développés pour
les structures de contrôle qui sont jugées insuffisantes. En fin de compte, une bonne gestion des risques d’entreprise
augmentera la probabilité d’atteindre les objectifs énoncés dans la Stratégie.

La nature même du risque est qu’on doit l’évaluer sans avoir nécessairement en place les contrôles et interventions
spécifiques requis à cet effet. La nature résiduelle du risque est son évaluation en tenant compte des contrôles/
interventions existants et leur efficacité supposée. Plus est grande la différence entre les facteurs de risque intrinsèques
et résiduels, plus les contrôles/interventions en place sont perçus comme étant efficaces, d’où la confiance dans les
contrôles/interventions. Plus est réduite la différence entre les facteurs de risque intrinsèques et résiduels, plus on a
besoin d’action de la direction et de contrôles/ interventions plus efficaces afin de s’assurer que les risques sont gérés

42 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

de façon adéquate.

Le COMESA devrait reconnaître que plus le facteur risque intrinsèque est élevé, plus il est nécessaire d’avoir des
contrôles/interventions efficaces. Sur base du score relatif du risque résiduel ou de l’exposition à ce risque, la direction
devra décider si oui ou non elle prête à accepter le niveau résiduel de risque/exposition identifié. Si le risque résiduel est
jugé trop élevé, un plan d’action devra alors être élaboré afin de déterminer les actions identifiées pour réduire le risque
à un niveau qui est plus acceptable pour la direction et les autres parties prenantes.

Les plans d’action doivent indiquer clairement :

i. l’action requise ;

ii. la personne responsable de la mise en œuvre de l’action ;

iii. la date prévue pour la mise en œuvre.

Prière de voir l’analyse des risques jointe en annexe III.

5.9 Cadre logique

5.9.1 Mesures/Indicateurs (moyens de vérification) - annexe I.


43
ANNEXES

44 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

45
Annexe I: Cadre logique consolidé

46 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Plan stratégique à moyen terme 2016-2020 du COMESA : Cadre logique consolidé
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

OBJECTIF: RENFORCER L’INTÉGRATION DES MARCHÉS


1
Résultats:
1. Confiance dans le programme d’intégration régionale
2. Prospérité au sein des nations (augmentation du PIB)
3. Un bloc commercial dynamique
Produire et diffuser à temps des Statistique Prise de décisions éclairées Actualité COMStat
statistiques exactes, d’une qualité TI Précision
harmonisée et adaptées aux politiques Intégralité
Fournir des informations commerciales à Commerce Commerce intra-régional accru • Nombre d’États membres ayant des Division TI
travers le portail web sur la facilitation du TI informations (règles commerciales,
commerce, constituer un recueil sur les Statistique documents) téléchargés sur le portail
règles commerciales, les procédures et • Disponibilité du portail pour les
toutes les exigences relatives à utilisateurs
l’exportation et à l’importation au sein • Données actualisées
des États membres du COMESA

Certificat d’origine électronique Projet prêt à l’utilisation


conçu et rendu opérationnel
Nombre d’États membres utilisant le Certificat Commerce
d’origine Statistique
Harmoniser les normes techniques Industrie et Agriculture Augmentation des flux Nombre de règlements SPS/OTC harmonisés et Rapport du Projet FANDC de l’OMC,
prioritaires et les mesures SPS (au niveau Commerce commerciaux transposés au niveau régional rapports du Conseil
du COMESA et de la Tripartite), y compris Statistique
celles relatives au programme mondial Affaires juridiques
sur le changement climatique
Soutenir la mise en application des Commerce Nombre d’États membres ayant signé des Accords signés
réformes règlementaires nécessaires sur accords de reconnaissance mutuelle pour les
les SPS/OTC, y compris la reconnaissance Industrie et Agriculture processus d’essai et de certification
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

mutuelle et les accords d’équivalence

47

1
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.

1
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

48
pour des mesures SPS spécifiques/ les
normes techniques et les échanges
commerciaux.
Soutenir la mise en œuvre du cadre Commerce Commerce accru Nombre d’ONT résolus Rapports ministériels et rapports du
régional de bonnes pratiques Conseil
réglementaires ; suppression/réduction
des obstacles techniques au commerce
Renforcer le Régime commercial Industrie et Agriculture Augmentation des échanges Pourcentage de petits commerçants qui Statistiques sur le commerce (volume
simplifié (Récos) du COMESA Commerce commerciaux parmi les petits utilisent le Régime commercial simplifié des échanges sous le Récos)
PDDAA commerçants (ventilé par genre)

Nombre d’accords bilatéraux signés entre les Rapports annuels

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


États membres du COMESA pour mettre en
œuvre le Régime commercial simplifié
Soutenir la mise en œuvre des Commerce et douanes Augmentation des échanges Pourcentage d’augmentation du commerce Rapports en ligne sur les ONT et rapports
règlements sur les obstacles non intra- et inter- régionaux régional du Comité le Commerce & Douanes
tarifaires régionaux dans la résolution
sur les ONT
Exhorter les États membres à mettre Commerce Accroissement des échanges Nombre de pays du COMESA qui mettent en Rapports du Comité Commerce et
pleinement en œuvre le protocole sur les TI commerciaux intra régionaux œuvre le protocole sur les règles d’origine Douanes
règles d’origine incluant le certificat Affaires juridiques incluant le certificat d’origine électronique.
d’origine électronique

Faciliter l’adoption et la mise en œuvre Commerce Accroissement des échanges Pourcentage d’augmentation des échanges Rapports annuels et Organes directeurs
d’initiatives régionales comme la Carte Unité Carte jaune/RGTD commerciaux intra régionaux commerciaux intra régionaux
jaune, l’harmonisation des péages Infrastructure
routiers, les Postes-frontières à guichet
unique (PFGU), Cautionnement du
transit sous douane unique pour le
COMESA et plaques d’immatriculation
Facilitation du processus tripartite Commerce Flux ininterrompu de • % de l’accroissement du commerce Rapports annuels et Organes directeurs
COMESA-EAC-SADC et exhortation des Industrie et Agriculture marchandises, de services et régional
Etats membres qui ne l’ont pas fait à Infrastructure circulation des personnes dans • Politiques, protocoles, cadres et décisions
signer l’accord de la ZLE tripartite. Immigration harmonisés.

2
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
un plus large bloc de commerce
et investissement.
Développer des initiatives, outils et Commerce • Accroissement du flux du Nombre de petits commerçants transfrontières Rapports annuels et Organes directeurs
programmes de renforcement des Gouvernance, Paix et Sécurité commerce et réduction utilisant/bénéficiant des infrastructures créées
capacités pour propulser le commerce des recrudescences de par le COMESA et des programmes de
transfrontière, et particulièrement dans conflits renforcement de capacités
les pays sortant de conflits
Mettre en œuvre les calendriers des Commerce Collecte de statistiques du Nombre d’États membres mettant en œuvre la Journal officiel du COMESA
engagements dans les quatre secteurs Statistique commerce des services libéralisation des secteurs de services Lois nationales
prioritaires, à savoir : transports, Industrie et Agriculture Nombre de services régionaux établis dans les Rapports statistiques
communication, finances et services AIRC Augmenter le commerce des secteurs fraîchement libéralisés
touristiques; négocier la libéralisation de services
secteurs supplémentaires. Appuyer la
libre circulation des investissements
dans et autour de la région
Exhorter les États membres ne l’ayant Commerce
pas encore fait à soumettre leurs
calendriers d’engagements sur les
quatre secteurs convenus
Rendre opérationnelle l’Union Infrastructure Alignement sur les instruments
douanière en mettant en œuvre les Commerce (Transposition)
instruments clés comme par exemple le Immigration
Code des douanes(CdD), le Tarif Industrie et Agriculture
extérieur commun (TEC) et la Douanes CdD Nombre d’États membres qui ont intégré les Rapports sur l’évaluation des
Nomenclature tarifaire commune (NTC) NTC instruments performances du Programme de mise
TEC en œuvre de l’intégration régionale et
Soumission de la liste des rapports du Conseil
produits sensibles

Mettre en œuvre le Marché commun du Commerce Libre circulation des biens Depuis 2000, le COMESA a établi la ZLE
COMESA Industrie et Agriculture
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

49
Commerce Services Niveau d’engagement aux services

3
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

50
IMC Libre circulation des capitaux Mise en œuvre des éléments suivants par les Rapports des pays membres sur les
Affaires juridiques pays membres : performances macroéconomiques et
(i) Cadre multilatéral de surveillance fiscale évaluation de la stabilité du système
du COMESA financier
(ii) Plan de développement et de stabilité
du système financier du COMESA
(iii) Mise en œuvre de l’espace commun
d’investissement
Affaires juridiques Main-d’œuvre Signature de protocoles et droit Rapports du Conseil
d’établissement
Adopter et mettre en œuvre des Commerce et Douanes Modalité convenue (formule) Nombre d’États membres qui mettent en Commerce
modalités (règles et mécanismes) pour Appropriation de la modalité œuvre les modalités

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


la libre circulation et le partage des
recettes
Mettre en œuvre les protocoles du Affaires juridiques Réalisation de la libre Nombre d’États membres qui mettent en Rapport de situation adopté par les
COMESA sur les visas et la libre Immigration circulation des personnes œuvre plus de 50% des dispositions du Ministres du COMESA responsables de
circulation des personnes ainsi que tout COC Protocole sur l’assouplissement progressif puis l’immigration
autre accord sur les mouvements des la suppression des obligations de visas
opérateurs économiques
Appuyer une meilleure gestion des Commerce et Douanes • Gestion des frontières • Nombre de pays du COMESA ayant une Rapports du Conseil
frontières, en mettant l’accent sur les Immigration coordonnée et mise en stratégie de mise en œuvre (Gestion
corridors régionaux prioritaires (par Industrie et Agriculture œuvre coordonnée des frontières, guichet
exemple l’automatisation de toutes les Infrastructure • Temps de dédouanement unique, connectivité entre les différentes
procédures douanières, développer un informatique plus court agences aux frontières)
système de dédouanement moderne Audit • Efficacité • Nombre de pays qui mettent en œuvre
incluant un contrôle sélectif basé sur • Accroissement du les stratégies
l’analyse des risques et des stratégies commerce transfrontière
d’autorisation à posteriori, des
mécanismes structurés de dialogue avec
le secteur privé sur les réformes
douanières, des modules de formation
pour l’administration douanière
nationale, des appuis pour améliorer la
coordination entre les autorités

4
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
douanières et les autres agences opérant
aux frontières)
Mettre en œuvre la Politique du COMESA Affaires juridiques Innovation accrue dans la Nombre de pays du COMESA ayant mis en Rapports de situation adoptés par les
sur la propriété intellectuelle. Industrie et Agriculture région place des politiques nationales en matière de ministres responsables des STI
sciences, technologie et innovation
TI
PFGU
Sensibiliser les parties prenantes afin Toutes les Divisions/Unités Accroissement des échanges Pourcentage d’augmentation des échanges Rapports annuels et Organes directeurs
d’améliorer l’utilisation des ressources et commerciaux intra régionaux commerciaux intra-régionaux
des instruments disponibles
Amélioration de l’image du
programme d’intégration
régionale
OBJECTIF: ATTIRER DAVANTAGE D’INVESTISSEMENT
2
Résultats:
1. Accroissement soutenu de l’investissement dans la région (amélioration continue du climat d’investissement et des affaires de la région)
2. Accroissement des recettes et des infrastructures (routes, TIC, transport, etc.)
3. Amélioration de la base des recettes
4. Accroissement de l’emploi dans la région
Statistique
COC
Produire et diffuser des statistiques Statistique Prise de décisions basée sur des Exactitude COMStat
exactes, d’une qualité harmonisée et TI données probantes Précision
adaptées aux politiques Intégralité
Créer un environnement économique Industrie et Agriculture Amélioration du classement à Nombre d’indicateurs clés abordés Rapports Doing Business
propice au sein des États membres grâce COC travers des réformes (Création de sociétés)
à des réformes juridiques et commerciales par les États
règlementaires membres

Harmoniser les politiques sur Industrie et Agriculture Signature et intégration de Nombre d’États membres qui intègrent et Instruments de ratification de l’Accord
l’investissement dans la région en les l’Accord sur la ZICC par tous les mettent en œuvre l’Accord sur la ZICC sur la ZICC
alignant sur l’Accord de la ZICC Affaires juridiques États membres.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

51

2
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.

5
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

52
Facilitation de la coordination des Industrie et Agriculture Création d’une plate-forme Disponibilité d’un portail commun sur les Nombre d’activités conjointes de
stratégies de promotion de permanente de rencontre entre informations relatives à l’investissement promotion de l’investissement
l’investissement avec les États membres AIRC les API
à travers les Agences de promotion de
l’investissement conformément aux
priorités nationales, y compris la création
d’emplois.

Faciliter la coordination des stratégies de


promotion de l’investissement entre les
États membres en s’appuyant sur les
Agences de promotion de

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


l’investissement
Renforcer la capacité de collecte des Industrie et Agriculture Création d’un mécanisme de Disponibilité d’une banque de données Rapports annuels sur les investissements
données sur l’IDE et l’investissement rapports sur l’investissement actualisée sur l’IDE et l’investissement intérieur
intérieur Unité Statistique
Amélioration des capacités
d’analyse

Mécanisme d’élaboration des


rapports sur les investissements
Promotion de l’investissement Industrie et Agriculture Modèle ADI du COMESA adopté Nombre d’accords de double imposition --ADI-- Intégration et utilisation du modèle ADI
transfrontière, notamment en évitant les et intégré par les États membres négociés et conclus par les États membres se
accords de double imposition, en AIRC servant des modèles ADI et TBI du COMESA
renforçant les lois fiscales internationales
et les traités bilatéraux sur les Nombre d’ADI négociées par les États membres
investissements (TBI) entre les États en utilisant les Modèles ADI et TBI.
membres et entre les États membres et
le reste du monde.

Promouvoir les investissements


transfrontières grâce, entre autres, aux
accords supprimant la double
imposition, aux TBI parmi les États

6
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
membres d’abord, puis entre les États
membres et le reste du monde.
Procéder à la sensibilisation des parties Toutes les Divisions/Unités Augmentation des Rapports annuels
prenantes afin d’améliorer leur investissements
utilisation des opportunités et des Nombre de programmes ou initiatives de
instruments disponibles. Amélioration de l’image du sensibilisation menés (y compris des enquêtes,
Programme d’intégration des programmes radio ou TV)
régionale.

Entreprendre un travail d’analyse Industrie et Agriculture Prise de décisions basée sur des Temps de traitement Rapport des Organes directeurs
incluant la collecte et l’analyse de Statistique données probantes Nombre de rapports adoptés
données, préparer des documents de COC
travail et faciliter des réunions avec les SPS
parties prenantes

Créer des bases de données fiables et


crédibles pour le suivi et la
réglementation des entrées et sorties de
capitaux

OBJECTIF: RENFORCER L’ÉCONOMIE BLEUE/DES OCÉANS


3
Résultat
1. Une croissance économique durable, écologique et socialement inclusive basée sur les secteurs maritime et côtier ainsi que sur l’eau douce des rivières et des lacs de la région.
2. Accroissement des opportunités d’investissement
3. Accroissement de la création d’emplois
Mettre en place des cadres Industrie et Agriculture Élargissement de la zone de Augmentation du pourcentage des cadres • Rapports nationaux
règlementaires, financiers et IMC développement relatifs à l’économie bleue/maritime • Rapports des Organes directeurs
institutionnels pour l’exploration et Affaires juridiques
l’exploitation d’hydrocarbures et des
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

53

3
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.

7
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

54
ressources minérales, y compris les
zones économiques exclusives (ZEE)
Études préparatoires sur la faisabilité Industrie et Agriculture Accroissement des projets Nombre de projets approuvés Rapports nationaux
bancaire du projet bancables
Mettre l’accent sur l’aquaculture et Industrie et Agriculture Élargissement de la zone de • % de l’accroissement de la production • Rapports nationaux
repositionner les États membres comme VET-GOV développement des fruits de mer • Rapports des Organes directeurs
fournisseurs de fruits de mer de la PDDAA
région. • % de l’accroissement du revenu national
• % de l’accroissement des échanges
commerciaux
Mettre en place des flottes de pêche afin Industrie et Agriculture Accroissement de la production • % de l’accroissement de la production • Rapports nationaux

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


d’élargir les processus actuels et VET-GOV des fruits de mer des fruits de mer Rapports des Organes directeurs
constituer un pôle incontournable en PDDAA
matière de fruits de mer et renforcer les Infrastructure et Logistique • % de l’accroissement du revenu national
ententes de réciprocité en matière de • % de l’accroissement des échanges
pêche. commerciaux % de l’accroissement des
ententes de réciprocité en matière de
pêche
Explorer les applications pour les eaux Infrastructure et Logistique Augmentation de la % de l’accroissement de nouvelles sources • Rapports nationaux
océaniques profondes comme la combinaison énergétique d’énergie • Rapports des Organes directeurs
climatisation des bâtiments et la
production d’énergie renouvelable.
Établir et/ou renforcer les services Infrastructure et Logistique Amélioration de la coordination • % de l’accroissement des services • Rapports nationaux
maritimes tels que l’enregistrement d’un Industrie et Agriculture et des revenus maritimes • Rapports des Organes directeurs
navire, les financements maritimes, les • % de l’accroissement du revenu national
TIC et le tourisme maritime
Développer les ports maritimes Infrastructure et Logistique • Augmentation du % de l’accroissement des recettes nationales • Rapports nationaux
commerce international % de l’accroissement du commerce • Rapports des Organes directeurs
• Augmentation des chiffres international
sur l’emploi % de l’accroissement de l’emploi
• Augmentation des
recettes publiques

8
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Connaissance des océans Toutes les Divisions/Unités • Masse critique de • Nombre de personnes formées sur le • Rapports nationaux
personnes bien secteur • Rapports des Organes directeurs
renseignées sur le secteur • Nombre d’institutions qui offrent des
• Recherche appliquée enseignements et des opportunités de
pour appuyer la prise de recherche sur le secteur
décision
Accéder au financement des projets sur Unité «Changement climatique » Plans de travail et programmes $ • Rapports nationaux
le climat Unité Coopération technique et entièrement mis en œuvre Nombre de projets financés • Rapports des Organes directeurs
Mobilisation de ressources
Développer une politique pour la Gouvernance, Paix et Sécurité Une région sûre Réduction du pourcentage des cas de piraterie Rapports des réunions des ministres des
sécurité et la sûreté maritime ainsi que et autres questions connexes Affaires étrangères
pour le développement de l’économie
maritime
Adoption et respect des mesures Unité Changement climatique • Des politiques et des • Pourcentage du nombre de politiques et Rapports des Organes directeurs
générales du COMESA en matière de stratégies en matière de de stratégies adoptées
protection environnementale, y compris CTMR protection • Nombre de programmes qui ont
celles liées aux risques climatiques environnementale incorporé des éléments de ces politiques
harmonisées et stratégies
• Intégration des politiques
et stratégies harmonisées
Élaborer et assurer le suivi des stratégies Planification stratégique Cohérence entre les stratégies Nombre de stratégies et de plans nationaux et • Rapports annuels
et des plans nationaux (cadres d’action et les plans nationaux sur leur alignement sur le PSMT et le Traité • Organes directeurs
connexes) sur l’économie bleue/des l’économie bleue/des océans • Rapports nationaux/Stratégies et
océans plans

Acquisition des données ministères de l’économie Utilisation durable de l’espace Zonage spatial, temporel et de l’activité en mer Rapports de surveillance produits par les
océanographiques pour le maritime, des ressources et des ressources maritimes. Suivi et surveillance autorités compétentes, notamment NCG,
développement durable de l’économie marines, de la pêche, du Zonage etc.
maritime et la planification de l’espace transport maritime et des îles
marine pour prendre des décisions périphériques & Min de
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

55
mûries et coordonnées sur l’utilisation l’environnement
durable des ressources maritimes

9
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

56
Assurer une gestion et une gouvernance Ministère de l’économie Résolution des conflits Application des législations pertinentes, • Documents de politique
effectives des océans pour la maritime, des ressources notamment la Convention des Nations unies • Documents de travail
pérennisation des ressources maritimes marines, de la pêche, du sur le droit de la mer –CNUDM--, par les
transport maritime et des îles ministères et les départements compétents
périphériques & PMO

Développer une politique de réduction Centre national de gestion et de Système mieux équipé pour • Campagnes de sensibilisation • Rapports
du risque réduction du risque gérer les catastrophes et • Mesures d’adaptation • Documents de politique
MOESD, DBM renforcer la préparation • Mesures de mitigation
• Politiques

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Développer un protocole de suivi pour la MOESD, DBM Données de base pour la région Programme mensuel/trimestriel de suivi Rapports de suivi
région maritime et côtière MOI côtière et données temporelles
Autorité responsable de la de l’évolution de la côte
gestion des plages

OBJECTIF : RATIONALISER LES AVANTAGES DES PARTENARIATS STRATÉGIQUES


Résultats:
1. Amélioration des capacités techniques internes et du transfert des compétences, accès aux ressources, réduction des coûts de transaction et des charges financières
2. Utilisation accrue de normes et pratiques communes
3. Appropriation collective des décisions et des obligations
4. Réduction des chevauchements dans l’utilisation des ressources disponibles.
Collaborer au niveau de l’accès et du Tou(te)s les Divisions, Unités, Programmes d’intégration Nombre de Médac signés avec les partenaires Copies de mémorandums d’entente
développement des systèmes programmes & Institutions régionale mis en œuvre, grâce de développement ou documents signés et documents d’information
d’information (bases de données) au financement des donateurs, d’information échangés par la poste ou par courriel, ou
ou à la coopération toute autre forme d’accord de partenariat
internationale

10
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Les acteurs s’impliquent dans des Tou(te)s les Divisions, Unités, Activités de partenariat réalisées Nombre d’offres de formation et personnel Documents sur les offres de formation et
activités de recherche sur les politiques, Programmes & Institutions avec la collaboration participant à ces formations les dossiers de candidature approuvés
développement et formation internationale.
Collaborer dans les enquêtes de Tou(te)s les Divisions, Unités, Enquêtes de référence réalisées Nombre d’enquêtes de référence et Questionnaires, entrevues et documents
référence et évaluation de l’impact dans Programmes & Institutions et évaluation de l’impact dans d’évaluation de l’impact liés aux enquêtes de référence et
tous les domaines du programme tous les domaines du évaluation de l’impact dans tous les
programme. domaines du programme
Mettre en place et maintenir une base de Tou(te)s les Divisions, Unités, Activités financées par les Nombre d’activités de coopération mises en Rapports annuels
données actualisée des partenaires de programmes & Institutions bailleurs de fonds et les œuvre
développement. coopérations établies.

Respecter les Médac et bâtir une culture Tou(te)s les Divisions, Unités, Amélioration de l’efficacité et du Nombre d’articles qui ont été respectés ou • Rapports du TCRM sur la mise en
de transparence, de responsabilité et de Programmes & Institutions rendement violés. œuvre des Médacs
confiance mutuelle • Rapports annuels
Favoriser le programme d’intégration Tou(te)s les Divisions, Unités, Synergie effective entre les Augmentation du pourcentage de décisions du Rapports des Organes directeurs
régionale par la collaboration entre les Programmes & Institutions institutions, le Secrétariat, les Conseil mises en œuvre
institutions, le Secrétariat, les États États membres du COMESA, le
membres du COMESA, le secteur privé et secteur privé et les autres
les autres parties prenantes parties prenantes

OBJECTIF: RENFORCER LE DÉVELOPPEMENT DE L’INFRASTRUCTURE ÉCONOMIQUE --ÉNERGIE, TRANSPORTS ET TIC--


4
Résultat:
Amélioration des infrastructures et des services dans la région afin de réduire le coût des activités commerciales et améliorer la compétitivité, en favorisant la connectivité physique régionale et en
approfondissant l’intégration d’infrastructures de qualité.
Mobiliser des ressources pour le Infrastructures/ Infrastructures solides Fonds recueillis Accords signés
financement des projets d’infrastructure Mobilisation des ressources développées et maintenues Projets financés
régionale grâce aux partenaires
collaborateurs
Appuyer les États membres dans la Infrastructure Augmentation des fonds pour Projets bancables développés Rapports des comités ministériels et
conception de projets d’infrastructures les projets rapports du Conseil
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

57

4
Les résultats seront analysés par une entité indépendante sur une période de 2 ans et demi à partir du lancement de la Stratégie.

11
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

58
régionales pour obtenir des Fonds d’infrastructure du Intérêt des investisseurs
financements COMESA –FIC--
Compiler un recueil de toutes les Infrastructure Base solide pour le processus Liste des politiques • Division juridique
politiques et de toutes les stratégies décisionnel Liste des stratégies • Plan stratégique
• Rapports ministériels & du Conseil
Institutionnaliser les réformes Infrastructures/Affaires juridiques Amélioration de la gestion Réformes politiques introduites • Législation adoptée
politiques pour la gestion et le Bon environnement pour les Nouveaux projets financés • Instruments règlementaires
financement de différentes investisseurs • Journal officiel
infrastructures
Encourager les partenariats public-privé Infrastructure et Logistique Plus grande mobilisation de % de réduction du déficit du financement de Rapports des Organes directeurs
(PPP) en vue de développer des Affaires juridiques ressources l’infrastructure

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


infrastructures de base (énergie et États membres
adduction d’eau, facilitation du
transport)
Secteur de l’Énergie
Créer des associations régionales des Infrastructure et Logistique Constance et cohérence Réduction des chevauchements, meilleure Rapports des Organes directeurs
opérateurs et des agents de régulation (conditions équitables et utilisation du renforcement de capacités et de
là où elles n’existent pas supervision) l’expertise assuré
Renforcer la coopération énergétique en Division Infrastructure, ARÉFOA, Amélioration du commerce Exportations et importations d’énergie • Profil énergétique du pays
améliorant les échanges commerciaux Groupement énergétique de énergétique • Enquêtes
(pools énergétiques, générateurs l’Afrique orientale, ministres de
d’interconnexion, pour n’en citer que l’Énergie des États membres,
quelques-uns) Organisme national de
régulation de l’énergie et les
fournisseurs de services
Faciliter le développement des Division Infrastructure • Développement de • Nombre de projets développés jusqu’à • Rapports d’investissement
infrastructures énergétiques dans les projets d’infrastructures leur acceptation • Profils et enquêtes pays
différents secteurs économiques énergétiques pour qu'ils • Nombre de projets pour la construction
soient bancables physique
• Construction physique de
projets énergétiques
(moyen à long terme)
Transport

12
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Identifier les goulots d’étranglement et Infrastructures/Commerce Nouvelles infrastructures Liste de projets identifiés Statistiques nationales
les chaînons manquants au niveau de développées Programmes développés COMStat
l’infrastructure de transport, et Infrastructures modernisées
développer des programmes pour en Goulots d’étranglement
venir à bout éliminés
Fluidité des échanges
Développer des programmes pour le Infrastructures Amélioration des services de Programmes développés sur les transports Rapports des comités ministériels et
secteur des transports et suivre de près la Commerce transport rapports du Conseil
mise en œuvre des instruments relatifs COMAide Fluidité des échanges Journal officiel
au transport visant à faciliter la fluidité Réduction du coût des activités Rapports d’exécution du Programme
des échanges et des services de transport commerciales d’intégration régional et rapports de la
Facilité d’ajustement du COMESA
Législation
Recommander l’adoption de nouvelles Infrastructures Adoption de nouvelles Nouvelles technologies adoptées Rapports ministériels et rapports du
technologies relatives au transport et technologies Conseil
d’équipement évaluée selon les normes Amélioration des compétences
internationales en termes de meilleures et de la compétitivité
pratiques Protection environnementale
Libéraliser le trafic aérien en vue d’établir Infrastructure et Logistique Accroissement du commerce % de l’accroissement du commerce intra- Rapports des Organes directeurs
un espace aérien unique du COMESA. intra-régional régional
TIC
Améliorer le site web du COMESA pour y Division Information et Gestion Accès des États membres aux Téléchargement des règlements, des Site web du COMESA
inclure des liens vers les règlements, les de réseaux règlements, aux politiques, aux politiques, des rapports et de tout autre
politiques, les rapports et tout autre rapports et à tout autre document technique sur le site web du
document technique des États membres document technique. COMESA.
(ex: le site web de l’OMC) Application des règlements et Les liens vers ces documents sont visibles et
des politiques par les États accessibles sur le site web du COMESA
membres. Utilisation des
documents techniques par les
États membres.
Faciliter l’accès au financement de Infrastructure et Logistique Plans de travail et programmes Augmentation du pourcentage en mobilisation Rapports annuels
l’assainissement du climat des Unité Changement Climatique TIC pleinement intégré des ressources
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

59
investissements liés aux TIC qui traitent Coopération technique et
de l’atténuation des changements Mobilisation des ressources

13
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

60
climatiques ainsi que l’adaptation des
projets et des programmes des États
membres du COMESA
Promouvoir le développement et Infrastructure/Télécoms Politique renforcée sur les TIC, Programmes et budgets de travail développés Rapports ministériels et rapports du
l’adoption de politiques, de règlements capacité de planification, cadres et adoptés Conseil
et de législations nationales législatifs et règlementaires
harmonisées sur les TIC, qui visent la pour les TIC afin de fournir un Développement de modèles de politiques et
création de marchés compétitifs, ce qui environnement propice au d’instruments réglementaires applicables aux
réduira les prix, stimulera la croissance et développement durable TIC que les États membres puissent adopter
augmentera l’utilisation des services TIC
Promotion de la capacité régionale et Infrastructure/Télécoms • Les politiques, lois, Développement de modèles de politiques et Rapports des réunions ministérielles et
nationale de cybersécurité en stratégies et instruments d’instruments réglementaires pour adoption du Conseil

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


institutionnalisant cette dernière aux de cybersécurité par les États membres
niveaux régional et national pour assurer développés tant au niveau
la protection des infrastructures régional que des États
nationales essentielles et des utilisateurs membres.
de l’internet, assurant ainsi la sécurité de • Plus grande expertise en
l’internet pour servir les priorités matière de cybersécurité
nationales et maximiser les avantages du point de vue des
socio-économiques des TIC aspects techniques,
juridiques,
réglementaires,
institutionnels et
organisationnels.
• Meilleure préparation
dans l’identification, la
prévention, la réponse, et
la résolution des menaces
/incidents de
cybersécurité ainsi que la
création de CIRT et PKI
dont la mise en œuvre est
facilitée.

14
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
• Développement du
curriculum de formation
en cybersécurité

Promouvoir des initiatives de Infrastructure/Télécoms Les États membres, les Programmes de renforcement de capacités Rapports des réunions ministérielles et
renforcement de capacités visant les décideurs, les organes de du Conseil
décideurs, les institutions de réglementation, les
réglementation, les opérateurs, les associations régionales,
médias, les citoyens et les utilisateurs amélioration des compétences
des TIC dans tous les domaines et de l’expérience et formation
prioritaires des experts
Renforcement du développement et de Infrastructure/Télécoms Meilleure connectivité et plus Mise en œuvre des projets de TIC facilités au Rapports des réunions ministérielles et
l’exploitation des interconnexions des grand accès aux services de TIC niveau régional du Conseil
infrastructures physiques de TIC et des
points d’échange interne pour le
développement socio-économique
durable.
Développement et transposition d’une Division Information & Stratégie régionale de TIC dans Élaboration et partage de la stratégie avec les États membres
stratégie régionale de TIC dans le Réseautage le COMESA élaborée et États membres en vue de son incorporation
COMESA États membres partagée avec les États dans leur système interne.
membres. Les États membres intègrent la Stratégie dans
Les États membres incorporent leur système interne.
dans leur système interne la
stratégie, mettent en œuvre
certains des projets proposés
dans la Stratégie et atteignent
les objectifs énoncés dans la
Stratégie.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

61
15
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

62
OBJECTIF: INDUSTRIALISER LA RÉGION COMESA
5
Résultat:
1. Emploi et activité économique accrus
2. Augmentation de la croissance économique et du développement

Identifier et promouvoir les Industrie et Agriculture Produits à plus grande valeur • Secteurs avec potentiel de productivité Rapports annuels nationaux et
investissements dans des secteurs à ajoutée dans des secteurs à élevé identifiés aux niveaux national et régionaux sur l’industrialisation
potentiel élevé avec des incitations sur potentiel élevé régional
mesure pour une plus grande valeur • Incitations sélectives et mesures
ajoutée. appropriées pour faciliter
l’investissement définies et mises en
œuvre par le Secrétariat et les États

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


membres
• Création de zones économiques/zones de
traitement pour exportation/parcs agro-
industriels et autres facilités spéciales
durables en vue du développement de
l’industrie
Promotion de la performance des MPME COC • Capacité productive des • Rapports intérimaires trimestriels
par le développement de liens Industrie et Agriculture MPME en matière des
industriels et la création des pôles SPS normes de la concurrence
Affaires juridiques et de leur respect;
• Connexion des PME aux
chaînes de valeur
nationales et régionales.
Accroître l’investissement dans Industrie et Agriculture • Accroissement de la • Nombre de résultats/ initiatives PDDAA Rapports sur les investissements
l’agriculture et les activités de commerce sécurité alimentaire dans la mis en œuvre
agricole à travers le processus PDDAA région • Accroissement de l’IDE, investissements Rapports sur la production ou la
public et intérieur dans l’agriculture fabrication
• Adoption des politiques,
réglementations et stratégies d’appui à
l’investissement en matière agricole


5
Les résultats seront analysés par une entité indépendante au bout d’une période de deux ans et demi à compter de la date de lancement de la Stratégie.

16
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Encouragement des partenariats public- Industrie et agriculture Amélioration de l’infrastructure • Appui à la promotion du développement Rapports des réunions des comités
privé (PPP) en vue du développement de Infrastructure et logistique requise pour le développement des infrastructures pertinentes. ministériels et du Conseil
l’infrastructure de base pour le industriel (énergie et adduction • Nombre de projets PPP signés et mis en
développement industriel d’eau, facilitation du transport) œuvre
• Nombre de facilités créées pour appuyer
l’industrialisation (eau, transport, etc.)
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

63
17
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

64
Renforcement de la coopération dans la COC Amélioration de la concurrence • Protocole régional sur le commerce • Rapports des Organes directeurs
lutte contre le commerce illicite et la Industrie et Agriculture pour les produits manufacturés illicite adopté par les États membres • Rapport annuel du COC
contrefaçon Commerce dans la région du COMESA • Label « Made in COMESA » utilisé par les
Affaires juridiques industries
• Nombre d’États membres ayant
promulgué un cadre législatif sur le
commerce illicite ou la contrefaçon
Renforcement de la normalisation et de COC Promotion des produits de • Nombre d’industries qui répondent aux À déterminer
l’assurance de la qualité Industrie et Agriculture qualité et de la compétitivité normes et aux exigences techniques
Affaires juridiques des produits manufacturés (mesures techniques et infrastructure de
la qualité) en vue d’améliorer la
compétitivité

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


• Nombre d’industries appuyées par
l’infrastructure technique et de la qualité
pour améliorer la compétitivité
Promotion d’une agriculture soucieuse Les questions de mitigation et • Nombre d’agriculteurs appuyés et
des questions climatiques d’adaptation aux changements utilisant des pratiques agricoles
climatiques sont réglées dans la intelligentes
production agricole. • % de l’accroissement des denrées
produites au moyen des activités d’une
agriculture soucieuse des questions
climatiques
Promotion de l’entreprenariat des Industrie et Agriculture Les femmes et les jeunes sont • Accroissement du nombre des Rapports sur les affaires et
femmes et des jeunes dans le Genre renforcés et s’investissent entreprises des femmes et des jeunes l’investissement
développement de l’industrialisation dans l’entreprenariat lancées
• Nombre de femmes et de jeunes
soutenus dans le lancement de
l’entreprenariat et les affaires.

18
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Promotion de la durabilité de Industrie et agriculture • Lois et réglementations • % d’accroissement des industries vertes Rapports sur le commerce et les
l’environnement dans le développement Changement climatique sur l’environnement • % d’accroissement de la contribution des investissements
industriel harmonisées au niveau industries vertes au PIB
national et entre les États • % de la réduction des émissions GES
membres • Les stratégies de protection et de
• Capacité des acteurs à préservation de l’environnement contre
mettre en œuvre des toutes les formes de pollution
réglementations relatives industrielle sont coordonnées.
à l’environnement
Appui à la recherche et développement Industrie et Agriculture • Renforcement de la base • % d’accroissement du nombre Rapports sur le commerce et Rapports
pour l’innovation et le développement de connaissance pour d’entreprises qui s’investissent dans la sur les indicateurs économiques
industriel l’appui à la science, la recherche et la technologie
technologie et la capacité • % d’accroissement de l’innovation des
d’innovation pour produits ex. utilisation du rendement des
répondre aux besoins dépenses sur l’investissement pour le
d’industrialisation de la développement des produits.
région • % d’accroissement tenant à la
technologie de valeur moyenne et élevée
dans le PIB
• Plateformes régionales pour la création
de réseaux de recherche et
développement.
Appuyer les États membres dans la mise Industrie et Agriculture
en œuvre et l’alignement de la Politique
industrielle du COMESA
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

65
19
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

66
travers différents forums, plateformes et Affaires juridiques les femmes et les jeunes • Création de liens inter-entreprises pour
produits de communication TI engagés dans les affaires les femmes et les jeunes engagés dans
Infrastructure et logistique les affaires
Agriculture et industrie
Relations publiques
États membres
Promouvoir la prestation de services Division Genre et affaires sociales Plus grande confiance et Projets d’infrastructures sensibles au genre Rapports annuels
sensibles au genre, y compris en matière États membres protection des femmes
de sécurité, d’infrastructure et de Commerce commerçantes transfrontières
technologie pertinentes à l’appui des Infrastructure et Logistique
activités économiques des femmes

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Résoudre les problèmes de sécurité et de Division Genre et affaires sociales Protection des femmes et Nombre d’agents frontaliers et autres Rapports sur les questions genre
commerce transfrontière des femmes Commerce sensibilité au genre dans la fournisseurs de services sur la protection des
d’affaires et renforcer leurs capacités en COC prestation de services aux femmes et la facilitation du commerce visant
matière de compétences Gouvernance, Paix et Sécurité postes frontières les petits commerçants transfrontières
entrepreneuriales et d’accès au RMTC
financement, afin d’accroître leur
performance économique à tous les
niveaux.

Promouvoir l’autonomisation des jeunes Division Genre et affaires sociales Réduction du chômage au sein • Nombre d’interventions/ projets sur Rapports annuels sur l’autonomisation
par le développement de compétences, États membres de la jeunesse de la région l’autonomisation des jeunes des jeunes
la création des opportunités d’emplois, COC • Nombre de jeunes participant aux
des plans de stages et de mentor, des Gouvernance, Paix & Sécurité interventions de ce programme
actions de plaidoyer pour la participation RMTC • Pourcentage des jeunes autonomisés
à la gouvernance, un plus grand accès à TI suite à ces interventions.
l’information, la technologie et les IPPSD
facilités récréatives

Promouvoir l’accès aux services Division Genre et affaires sociales Amélioration de la santé et du Nombre d’initiatives de promotion de la • Rapports annuels
essentiels, notamment des services de COC bien-être des jeunes hommes et fourniture de services sociaux et économiques • Rapports des États membres
santé sensible aux besoins des jeunes, Paix & Sécurité femmes aux jeunes

21
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
particulièrement les services de santé
sexuelle et reproductive et plaidoyer
pour l’élimination des pratiques
traditionnelles néfastes
Populariser la Charte du COMESA Division Genre et affaires sociales Protection accrue des droits des • Nombre et types de produits de Rapports annuels et Organes directeurs
relative à la politique sociale et l’égalité femmes et promotion de communication et d’information sur les
des sexes, la Charte de la politique Unité Relations publiques l’autonomisation des femmes questions de genre et développement
sociale et les autres mécanismes visant social
l’autonomisation et la protection des • Meilleures pratiques documentées et
femmes et des jeunes au sein des parties diffusées
prenantes pour en assurer la mise en
œuvre
Faciliter la consolidation des données Toutes les divisions/unités Prise de décisions effective Catégories de données désagrégées par genre Rapports annuels et Organes directeurs
régionales désagrégées par genre et les (décisions qui répondent à la et de données sociales
données sociales en vue de la situation des femmes et des
documentation des connaissances et de hommes sur le terrain)
l’impact.
Accroître la prise de conscience au sein Toutes les divisions/unités Utilisation accrue des initiatives Incorporation de la dimension genre dans tous Rapports annuels et Organes directeurs
des parties prenantes en vue de de facilitation du commerce au les programmes du COMESA
l’amélioration de l’utilisation des profit des jeunes et des femmes
opportunités et des instruments
disponibles

Obtenir l’engagement des diverses Division Genre et affaires sociales Autonomisation économique % des femmes et des jeunes participant aux Rapports annuels et Organes directeurs
parties prenantes à mettre en place une FEMCOM des femmes et des jeunes principales activités économiques
politique et un environnement juridique Affaires juridiques
favorables à la participation économique
des jeunes et des femmes.

Populariser le Fonds pour Genre et Affaires sociales Accès accru au financement % de femmes bénéficiant des facilités du FAF Rapports annuels et Organes directeurs
l’autonomisation économique des FEMCOM
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

67
femmes –FAF--dans la région Banque de la ZEP
États membres

22
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

68
OBJECTIF: GARANTIR L’ÉTAT DE PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE DE LA RÉGION ET DU SECRÉTARIAT
6
Résultats :
1. Perturbation minimale des affaires, forte gestion des risques et préparation aux catastrophes
2. Évaluation améliorée des risques et politique à temps et fiable.
Installer et populariser le système de Unité d’Audit • Cadre de gestion des • Indice de la conscience du risque (Cartes Rapports du Sous-comité Budget & Audit
gestion des risques pour le Secrétariat et risques en place des risques)
les Institutions. • Profil de gestion des • Pourcentage des perturbations liées à
risques en plus des plans des risques connus

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


de continuité des affaires
et mesures de mitigation
des risques suffisantes en
place
• Plus grande prise de
conscience sur la gestion
des risques
Renforcer les mécanismes d’alerte Division Commerce Rapports sur les risques macro- Nombre de rapports produits en une année Rapports annuels
rapide et initiation de l’analyse macro- Unité de Stratégie et recherche économiques
économique périodique des risques
Susciter Division des Finances Réputation positive des Nombre de rapports produits Rapports annuels
l’adhésion/amélioration/élaboration des Division de l’Administration rapports relatifs aux
règles, règlementations et lignes Toutes les divisions et unités réglementations et aux lignes
directrices pour la gestion des directrices
approvisionnements, des finances et des
ressources humaines.
Mettre en place des systèmes complets Toutes les divisions et unités Régimes d’assurance contre des Pourcentage des risques assurés Rapports annuels
d’assurance contre des risques identifiés risques identifiés
Institutionnaliser et initier des activités Division des Finances Réputation/image positive Nombre de nouveaux extraits avec des Rapports des médias
de responsabilité sociale des entreprises Division de l’Administration commentaires positifs
Toutes les divisions

6
Les résultats seront analysés par une entité indépendante au bout d’une période de deux ans et demi à compter de la date de lancement de la Stratégie.

23
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
et créer le fonds pour la responsabilité
sociale des entreprises
Développer, mettre en œuvre et susciter Unité d’audit Indice de gestion des risques Pourcentage des programmes DRR pour la Rapports du Changement climatique
une plus grande prise de conscience du Changement climatique sensibilisation sur les risques
programme régional sur la réduction des
risques
Créer un fonds d’urgence pour les Les Secrétaires généraux Fonds d’urgence à jour Ressources disponibles sur les fonds d’urgence Rapport financier
catastrophes et les crises économiques adjoints
Appuyer les États membres pour qu’ils SPR Alignement Nombre d’États membres ayant des stratégies Rapport sur la transposition
alignent leurs politiques nationales au Toutes les divisions/unités nationales alignées à l’Agenda régional 2063
Traité, au Plan stratégique à moyen Institutions du COMESA et aux ODS
terme et aux modèles de politiques, lois
et protocoles du COMESA
Élaborer des stratégies et des outils pour Unité du Changement climatique Renforcement de la culture de Nombre de stratégies et outils développés Rapports intérimaires
l’intégration de l’analyse des risques gestion des risques
climatiques, et assurer l’imperméabilité
et la résistance dans toutes les
opérations, tous les investissements et
programmes du COMESA
Développer des sauvegardes Unité du Changement climatique Perturbations minimales des Nombre de mesures de sauvegarde de Rapports intérimaires
environnementales largement affaires l’environnement élaborées
applicables dans le COMESA, y compris
pour les risques climatiques
Mettre en place un système global Unité de Changement climatique Rapport d’alerte rapide Durée du système d’alerte rapide Rapports du Changement climatique
d’alerte rapide pour le changement
climatique, la sécurité alimentaire et les
conflits, y compris les épidémies et
autres risques.
Lutter contre les changements Unité de Changement climatique Mise en œuvre d’une Nombre de projets agricoles sensible au climat Rapports du Changement climatique
climatiques et promouvoir une agriculture sensible au climat mis en œuvre
agriculture sensible aux changements
climatiques
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

69
24
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables

70
Créer des mécanismes et des outils de Division de Gouvernance, Paix et Accroissement de la paix, la • Outils de prévention des conflits tels que Rapports annuels et rapports des
gestion des conflits, de l’insécurité et de Sécurité sécurité et la stabilité le Système d’alerte rapide du COMESA Ministres des Affaires étrangères
l’instabilité dans la région du COMESA (COMAlerte) pleinement opérationnel
• Nombre de juridictions et de
partenaires, notamment les Unités
d’information financière (UIF) et les
Agences chargées de la mise en
application de la loi renforcés pour lutter
contre les crimes transnationaux qui
engendrent l’insécurité
Appuyer les États membres pour Division de Gouvernance, Paix et Amélioration de l’espace • Élections observées par le COMESA Rapports annuels et rapports des
consolider la démocratie et la bonne Sécurité démocratique • Utilisation des recommandations Ministres des Affaires étrangères

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


gouvernance • Nombre de missions d’évaluation pré-
élection effectuées
Utiliser le Comité des sages du COMESA Division de Gouvernance, Paix et Amélioration de l’espace de Nombre de missions de diplomatie préventive Rapports annuels et rapports des
pour appuyer la prévention, la Sécurité paix, sécurité et stabilité menées par le Comité des sages Ministres des Affaires étrangères
mitigation et la résolution des conflits
Initier des programmes de suivi et Unité Suivi & Évaluation Rapports de suivi et évaluation Fréquence des rapports de suivi Rapports du suivi et évaluation
évaluation sur une base régulière et Toutes les divisions et unités pour des réactions régulières et
adoption de mesures correctives des mesures correctives
OBJECTIF: RENFORCER LES CAPACITÉS RÉGIONALES EN MATIÈRE DE SAVOIR ET DE COMPÉTENCES
7
Résultats:
1. Ressources humaines compétentes au Secrétariat et au niveau de la région
2. Groupe d’experts pouvant soutenir le programme d’intégration régionale
Créer une base de données des experts • Ressources humaines Pool d’experts par sujet Nombre d’experts par division Rapports des divisions
régionaux pour assurer la formation • Toutes divisions, unités et
dans les divers domaines programmes
Renforcer les capacités des institutions Conseil Niveau de performance de Niveaux de productivité du personnel (TBE) Rapports des conclusions des enquêtes
(ex. IMC, CCC, LLPI, AIRC) pour l’organisation d’audit
l’exécution effective de leurs mandats


7
Les résultats seront analysés par une entité indépendante au bout d’une période de deux ans et demi à compter de la date de lancement de la Stratégie.

25
Initiatives Divisions/Unités/ Résultats Mesure Source de vérification
Programmes responsables
Collaborer avec les principaux groupes • Unité de Planification et Partenariats stratégiques en Nombre de formations facilitées en partenariat Rapport sur le renforcement de capacités
de réflexion, institutions de recherche, recherche stratégiques renforcement de capacités
universités et institutions • Toutes les divisions et unités
d’enseignement supérieur dans les
activités de renforcement de capacités
Créer et mettre en marche l’École de Commerce Capacités renforcées Pourcentage des États membres ayant reçu la
l’intégration régionale offrant des cours Toutes les divisions certification pertinente
résidentiels, des cours à distance et des Ressources humaines
cours destinés aux cadres supérieurs,
conduits par un réseau d’universités
sélectionnées
Renforcer les capacités pour toutes les Toutes les divisions/unités Personnel compétent et motivé • Niveaux de productivité du personnel Rapports sur le renforcement de
divisions, unités et tous les programmes • Pourcentage du personnel ayant les capacités
utilisant les mêmes approches dont le compétences pertinentes
développement des compétences • Pourcentage de sessions d’échange de
analytiques, les programmes de connaissances dirigées par des personnes
sensibilisation continue et de gestion du ayant été formées
changement, développer des outils, faire
la sensibilisation sur l’intégration
régionale et l’utilisation de mécanismes
robustes de suivi et évaluation aux
niveaux du Secrétariat et des États
membres
Renforcer la collaboration avec les Toutes les divisions/unités Pourcentage des États membres ayant reçu la Rapports sur le renforcement de
institutions régionales comme AFRITAC Efficacité améliorée dans la certification pertinente capacités
South, Africa Training Institute (ATI), performance
Regional Multidisciplinary Centre of
Excellence (RMCE)
Mettre en place des programmes Toutes Divisions/Unités Échange de connaissances et Nombre de programmes d’échange
d’échange de connaissances et de Ressources humaines compétences entre États
capacités des États membres du COMESA membres.
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

71
26
Annexe II: Profil des risques

72 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
1 Renforcer Insuffi- Diverses capacités Transposition Cata- Pr- Extrême L’association des parties Secrétaire Satisfais- Priorité 1 1. Un engagement accru des
l’intégration sance de économiques des États inadéquate des stroph- esque prenantes dans le cadre général ante États membres et fréquence des
du marché l’engage- membres protocoles du ique cer- de diverses réunions, réunions des comités
ment et de COMESA et des taine missions, de forums et
l’adhésion Manque d’intérêt chez les décisions du de participation à des 2. Contrôle de la prise de
des États États membres pour la Conseil événements nationaux décisions et son efficacité
membres mise en œuvre connexes
Réputation 3. L’application du Traité afin de
Les fonctions d’exécution entachée Les fonctionnaires de s’assurer de l’engagement
des États membres du liaison nommés vont
COMESA Perte d’intérêt faciliter les contacts 4. L’éducation, la sensibilisation
des bailleurs de entre le Secrétariat et et la participation des États
Un manque de volonté fonds les États membres membres au processus de prise
politique des États de décision
membres La non réalisa- Le lobbying auprès des
tion des avantag- décideurs politiques et 5. Accroissement de la recherche
Manque de représenta- es escomptés des groupes influents et des études pour la satisfac-
tion au niveau des États par les citoyens tion des utilisateurs finaux
membres La diffusion de rensei-
gnements à jour sur les 6. Accroissement de la partici-
Le manque de pro- activités du COMESA pation des États membres dans
grammes de publicité par la diffusion des informations
les États membres Réunions annuelles relatives au COMESA
des Organes directeurs
7. Amplification des avantages
de l’intégration régionale auprès
Inves- des États membres
tissement
Attirer dans des Se conformer aux lignes direc-
davantage secteurs trices et règlements nationaux
d’investisse- prioritaires Suivi par les ministères secto-
ment riels de toutes les activités des
investisseurs
Fuite des Rendre les zones délaissées plus
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

73
capitaux intéressantes en fournissant des
incitations lucratives
74
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques risque in-
trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
2 Formu- Non Coordination insuffisante es parties Critique Pr- Extrême Procédure de mise en Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Exécution du plan stratégique
lation, harmoni- pour exécuter le mandat prenantes non esque œuvre 28 approuvée général ante à moyen et long terme (PSMT)
facilitation, sation des Des processus ne répon- satisfaites cer- (IP 28) adjoint 2. Plus d’implication au stade de
harmon- pro- dant pas aux besoins des taine -Pro- planification et de conception
isation, coor- grammes programmes Réputation grammes 3. Application de la Procédure
dination de avec les La non mise en œuvre de entachée de mise en œuvre 28
politiques priorités l’approche-programme 4. Liens plus étroits entre le
propices & de l’organi- Organisation en vase clos Augmentation PSMT et le tableau de bord

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


inclusives sation Peur du changement des coûts équilibré
et de Mode d’exécution du Utilisation
mécanismes mandat (structure d’organ- inefficiente
réglemen- isation, les politiques, les des ressources
taires (liés à procédures et systèmes) humaines
tous les pro- Exécution de
grammes) programmes
tardive et de
pauvre qualité

Le double
emploi
Conflit de
rôles qui peut
conduire à des
conflits interper-
sonnels
3 Attirer Durabilité Dépendance sur l’aide des Non-réalisation Critique Pr- Extrême Préparer des prop- Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Concevoir des sources de
davantage financière bailleurs de fonds du mandat esque ositions en vue de général ante financement innovatrices et
d’investisse- des pro- Changements dans les Réduction/perte cer- mobiliser des fonds adjoint alternatives
ment grammes exigences et priorités de du financement taine --Adminis-
financement des bailleurs des bailleurs de Garder un contact étroit tration 2. Inciter les États membres à
de fonds fonds avec les institutions accroître leur financement ou à
Exécution de de financement/ veiller à ce que leurs contribu-
Pressions/fatigue chez les programme poursuive proactive- tions sont dans les délais requis
bailleurs de fonds retardée ou ment les possibilités de
déficiente financement 3. Harmoniser les objectifs du
Identification non COMESA avec ceux des parte-
coordonnée des bailleurs Faire régulièrement naires de développement et des
de fonds rapport aux partenaires institutions financières
de développement
Contributions des États et aux institutions 4. Démontrer l’optimisation des
membres insuffisante et financières et répondre ressources par l’administration
tardives à leurs demandes dans les États membres de
sur l’évaluation et la projets et de programmes à
Réticence des États validation impact notable
membres à accroître leurs
contributions Conformité aux règles
des partenaires de
Manque d’innovation développement et des
pour trouver d’autres institutions financières
initiatives de financement

Chevauchement de mem-
bres avec d’autres CER
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

75
76
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques risque in-
trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
4 Renforcer le Avantages Avantages tirés du COME- Parties prenant- Critique Pr- Extrême Appui technique Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Élaborer des indicateurs
savoir et les intan- SA sur le long terme es mécontentes esque apporté aux États général ante SMART mettre en œuvre les
compétenc- gibles cer- membres stratégies de domestication
es dans la tirés du Manque de transposition Perte du taine
région COMESA des décisions et de la financement Stratégie de transposi- 2. Alignement des rapports afin
législation au niveau des des bailleurs de tion en place d’y ajouter la transposition
États membres fonds
Publicité des 3. Signaler les réussites et

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Mécanismes de Réputation programmes exécutés élaborer des éléments de
soumission de rapports entachée dans les États membres repères au sein des cadres &
inadéquats et répétitifs exigences actuels de rapports
Mise en œuvre Campagnes de market- (au niveau des États membre et
Une publicité inadéquate des projets/pro- ing pour faire connaître des programmes)
des réalisations & avan- grammes peu les cas de réussite
tages du COMESA et ses durable 4. Institutionnalisation de la
activités fonction S&É

5. Démonstration de l’optimi-
sation des ressources par l’exécu-
tion d’autres cas de réussite et
des programmes à fort impact
dans les États membres

6. La reprise des programmes


couronnés de succès dans
d’autres États membres

7. Accroissement de la sensibili-
sation à l’interne des activités et
avantages du COMESA par des
interactions régulières et des
forums
5 Renforcer Les Mondialisation L’accent s’éloigne Critique Pr- Extrême Des missions élargies Secrétaire Satisfais- Priorité 2 1. Des initiatives novatrices pour
l’intégration économies du mandat esque pour déterminer général ante pénétrer les marchés émergents
du marché émergen- cer- les exigences et les et en tirer des avantages
tes qui ne Intégration taine besoins de l’ensemble
font pas retardée ou de la communauté
partie du réduite
COMESA Participation aux
(les BRICS) Nouvelle source forums et réunions
de financement internationaux
alternative
Organisation d’événe-
Conflit entre les ments conjoints avec
États membres d’autres groupements
économiques

6 Renforcer Manque Absence d’appropriation Objectifs non Critique Proba- Forte L’inclusion de clauses Secrétaire Faible Priorité 1 1. Financement de contrepartie
l’intégration de durabil- des programmes par les atteints ble et de règles de visibilité général et participation à la mise en
du marché ité des pro- États membres dans les accords adjoint œuvre des programmes
grammes Réputation -Pro-
du Manque de participation entachée L’inclusion de clauses grammes 2. Application des clauses de
COMESA des États membres à de durabilité et de visibilité et de durabilité dans
la mise en œuvre des Parties prenant- responsabilités pour les accords
programmes es non satisfaites les États membres dans
les accords 3. Application uniforme des
Insuffisance de la trans- Non-réalisation clauses de visibilité et de
position des décisions du du mandat L’implication et la durabilité
Conseil et des exigences participation des
du Traité Non associa- États membres dans 4. Institutionnalisation et mobili-
tion des États la conception des sation du S&É
Dépendance à l’égard des membres programmes
bailleurs de fonds 5. Renforcement de la partic-
ipation des États membres
au stade de la conception des
programmes
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

77
78
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
7 Exploiter au Instabilité Pauvreté L’intégration Cata- Moy- Forte La diplomatie préven- Secrétaire Faible Priorité 2 1. Développer un mécanisme
maximum politique retardée stroph- enne tive / médiation par le général d’intervention précoce
les avan- Mauvaise gouvernance ique Comité des sages du
tages des Une perte d’in- COMESA 2. Encourager les États membres
partenariats Exclusion politique et vestissements à utiliser les rapports d’alerte
stratégiques économique Collaboration avec les avancée
La déstabilisa- autres CER et le Groupe
Factions externes tion de la région des sages de l’UA 3. Augmenter les activités

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


économiques et le partage
Résultats électoraux Perte des bail- Les réunions ad-hoc du des ressources entre les États
contestés leurs de fonds CPS du COMESA membres

Insuffisance des instru- Changement Les mécanismes 4. Besoin de créer des règle-
ments juridiques régissant des priorités des d’alerte rapide ments équilibrés qui ne sont pas
le processus électoral États membres trop libéralisés
et des bailleurs Programmes post-
Rétrécissement de l’es- de fonds conflit 5. L’application des règles est
pace démocratique primordiale
Le non-paiement Le renforcement des
Diversité ethnique/reli- des contribu- capacités
gieuse tions par les
États membres

Augmentation
des coûts
8 Renforcer le Insuffi- Ensembles de compétenc- Augmentation Sérieux Proba- Moy- Recours à des consul- Secrétaire Faible Priorité 2 1. Veiller au recrutement afin de
savoir et les sance des es inadéquats et incom- de la pression ble enne tants à court terme général s’assurer que les postes vacants
compétenc- com- préhension du mandat du de travail adjoint soient pourvus et les mandats
es dans la pétences COMESA L’association des États -Adminis- des programmes atteints
région techniques Satisfaction lim- membres dans l’exécu- tration
et lacunes Le non-alignement de la itée des parties tion des programmes 2. Identification des besoins et
en matière responsabilité par rapport prenantes mise en œuvre des exigences
de à la capacité actuelle Des activités de forma- précises en matière de
capacité au La non-réalisa- tion et de perfectionne-
niveau du tion du mandat ment du personnel 3. Effectuer l’analyse de l’écart
Secrétariat du programme en matière de compétences et
Exécution de capacité
déficiente
4. L’engagement de ressources
Faible produc- supplémentaires pour la forma-
tivité tion et le perfectionnement

Un moral bas 5. Encourager la détermination


Stress des repères
9 Renforcer la Planifica- Une mauvaise coordina- Utilisation Sérieux Possi- Moy- Procédure de mise en Secrétaire Faible Priorité 2 1. Institutionnaliser la fonction
mobilisation tion et ex- tion entre les divisions inefficiente ble enne œuvre28 approuvée général S&É
des ressou- écution in- des ressources adjoint 2. Conception de plans de travail
rces adéquates Manque de lignes direc- financières Forum de suivi / -Pro- SMART
des pro- trices pour orienter l’exé- réunions du Conseil grammes 3. Rôle de surveillance par les
grammes cution des programmes Non réalisation pour évaluer la États membres
des objectifs du mise en œuvre des 4. Alignement de la stratégie
Personnel non tenu programme programmes pour combler les lacunes
responsable de ses actions actuelles dans le cadre des
et omissions Réputation Évaluation indépen- programmes
entachée dante des parties
prenantes 5. Alignement de la stratégie
sur le plan de développement
national
6. Adhésion au cycle de planifi-
cation et de budgétisation grâce
à une gestion des répercussions
efficiente
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

79
80
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
10 Renforcer Concur- Compétition pour les Le double Sérieux Sus- Moy- Mise en œuvre des Secrétaire Satisfais- Priorité 4 1. Conception continue de la
l’intégration rence ressources des bailleurs et emploi cepti- enne programmes fondée général ante mise en œuvre des programmes
du marché entre les des États membres ble sur l’Accord tripartite en se basant sur l’approche
CER Réputation tripartite
Compétition pour des entachée Efforts visant à
ressources humaines rationaliser et à coor- 2. Améliorer la coordination
qualifiées et compétentes Ressources donner le suivi entre et la mise en œuvre des pro-
limitées ou in- les CER au niveau de la grammes tripartites

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


suffisantes pour direction exécutive
l’exécution des 3. Renforcer l’harmonisation et
programmes Harmonisation et mise la planification parmi les CER
en œuvre conjointe des
Un engagement programmes
insuffisant et
des allégeances
partagées de la
part des États
membres
11 Favoriser Culture Motivation et attitudes à Exécution Critique Possi- Moy- Formation en lead- Secrétaire Insatisfais- Priorité 2 1. Programme de gestion du
l’égalité organisa- l’égard de l’exécution du déficiente des ble enne ership général ante changement à l’échelle de
entre les tionnelle mandat programmes l’organisation
genres et le Mise en œuvre de la
développe- Rotation du structure organisation- 2. Renforcement de l’intérêt
ment social personnel nelle révisée pour de nouvelles innovations/
changements par des cam-
Non-exécution Des évaluations insti- pagnes de sensibilisation
du mandat tutionnelles régulières
par des parties externes 3. Une mise en œuvre complète
de l’IP 28 et d’autres directives

4. Élaboration d’une politique


de rétribution du et lier le rende-
ment à ladite rétribution
Lien avec Nom du Causes profondes du Conséquences Impact Prob- Exposi- Processus opéra- Respons- Ef cacité Exposi- Plans d’action pour l’atténua-
les Objectifs risque risque du risque abilité tion au tionnels/ contrôles able du perçue tion au tion de l’exposition au risque
stratégiques trinsèque
actuels mis en place risque des con- risque résiduel
pour gérer les risques trôles résiduel
identi és
12 Renforcer la Perti- Perception du COMESA Risque –sup- Cata- Peu Faible Des initiatives de Secrétaire Faible Priorité 4 Les initiatives liées à l’innovation
formula- nence du par le public et les parties plémentaire à stroph- proba- relations publiques à général pour promouvoir le COMESA
tion, la COMESA prenantes l’intégration et ique ble différents niveaux parmi les parties prenantes
facilitation, la réalisation
l’harmoni- Absence d’engagement de la mission et Mise en œuvre de
sation et la des États membres vision divers programmes Utiliser une approche intégrée
coordina- au niveau des États et inclusive à la planification &
tion de Engagement insuffisant Pertes d’emplois membres budgétisation du développe-
politiques des États membres ment
propices et Pertes de Démonstration des
inclusives Perception que la visibilité recettes avantages et des
et des exige des ressources valeurs au profit des
mécanismes financières États membres
réglemen- Promotion
taires des liens Ne pas saisir les occasions Politique de détache-
(Liés à tous intra-secto- offertes pour faire la ment avec les États
les pro- riels publicité du COMESA membres
grammes)
Questions Chevauchement de mem- Exécution de pro-
d’impo- bres avec d’autres CER grammes fonctionnels,
Industriali- sition harmonisation et
sation (MPME) Mode d’exécution du coordination
mandat (structure organ-
isationnelle, politiques,
procédures et systèmes)
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

81
Annexe III – Les Parties prenantes du COMESA

82 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


Parties Leurs besoins et attentes Leur rôle
prenantes
Les citoyens § La sensibilisation et l’information actualisée et un outil analytique ou des com- § Être des ambassadeurs du COMESA
du COMESA/ pétences
Diaspora § Explorer les opportunités de commerce et d’investissement
§ Libre circulation des personnes, des biens et des services (amélioration de l’envi-
ronnement commercial, meilleurs prix) et les opportunités d’investissement § Des partenaires dans le dialogue en termes de consultations

§ Des informations actualisées partout dans la région § Pleine participation des citoyens et de la diaspora aux objectifs du
COMESA
§ L’innovation dans les canaux de diffusion

§ Site Internet à jour

§ Des niveaux de vie élevés et davantage de possibilités d’emploi

§ Sensibilisation (approche fondée sur les droits de la personne humaine)

§ L’optimisation des ressources

Les gouverne- § Facilitation de l’accès à l’information Conformément aux dispositions du Traité


ments (États
membres) § Le renforcement des capacités

§ L’optimisation de ressources

§ Avis consultatif

§ Une résolution rapide des différends

§ Interprétation du Traité

§ Profil/visibilité

§ Bonne gouvernance
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

83
§ Fierté régionale

§ Exécution des jugements


84
Parties Leurs besoins et attentes Leur rôle
prenantes
Les Organes § Avis consultatif --propositions de relever les défis de la région Conformément aux dispositions du Traité
directeurs
§ Interprétation du Traité

§ Soutien efficace à l’examen et à rédaction des documents d’orientation

§ La soumission régulière de rapports

§ Assistance technique

§ L’assurance que les systèmes, les processus et les données sont fiables pour la prise

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


de décisions.

§ L’optimisation de ressources

§ Une image positive du COMESA


Les milieux § Collaboration et échange § Participation aux initiatives du COMESA
universitaires/
groupes de § Des opportunités de recherche § Recherche et travaux d’analyse
réflexion
§ Réseautage § Des services consultatifs

§ Des informations et sites Internet actualisés à travers la région


Les partenaires § L’information --rapports, suivi de l’information, etc..-- § Participation au financement des activités du COMESA
de développe-
ment § Une image positive du COMESA § Soutien --financier, matériel, ressources humaines, etc.--

§ La reddition des comptes, mécanismes régulateurs § S&É

§ Mécanismes régulateurs Orientations stratégiques


L’Union § Information --site Internet actualisé-- § Appui au COMESA en matière de questions techniques et échange
africaine et les d’expériences
autres CER § Collaboration et échange d’expériences
§ Paix et sécurité
§ Réseautage
§ Partenaires commerciaux
§ Compréhension commune dans les négociations
§ Extension des ZLE
§ Lignes directrices, règles et procédures
§ Modèles et meilleures pratiques
§ Point de référence

Les milieux § Règles et lignes directrices précises § Faire du COMESA une zone de destination rentable
d’affaires
§ Application des règles § Investisseurs

§ Renforcement de la prise de conscience, un centre d’information et une base de § Conseils aux autorités publiques par le biais de consultations
données pour les opportunités d’affaires
§ Fourniture de biens et de services de qualité
§ Facilitation de l’accès aux marchés
§ Appui à l’État par le paiement des taxes
§ La libre circulation des opérateurs économiques
§ Respect des règles
§ Réduction du coût de faire les affaires
§ Création d’emplois et responsabilités sociales
§ Compréhension des limites de juridiction pour les questions du COMESA

§ Facilitation du commerce --simplicité des processus--, par exemple les postes-fron-


tières à guichet unique

§ Image positive du COMESA

§ Infrastructure

§ Renforcement des capacités

§ Services efficaces
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

85
§ Accès au crédit
86
Parties Leurs besoins et attentes Leur rôle
prenantes
Le Secrétariat/ § Bon travail d’analyse § Conformément aux dispositions du Traité
les Institutions
–de la part des § Conseil d’orientations stratégiques
autres parties
prenantes-- § Conformité à toutes les règles

§ Soumission de rapports

§ Proposition de budgets et de plans de travail --optimisation des ressources--

§ Image positive du COMESA

« Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


§ Technologies fiables, sûres et rentables

§ Mise en œuvre de l’agenda continental

§ Appui des partenaires de développement

§ Orientation et décisions prises en temps voulu par les États membres


Les institu- § Des projets bancables § Fourniture de fonds aux projets du COMESA
tions fi-
nancières § Budgets et plans de travail proposés § Conseil financier

§ Rapports et plan de gestion des risques § Soutien financier/prêts

§ Site Internet à jour § S&É

§ Environnement d’affaires propice


Les praticiens § Innovation dans les canaux de diffusion § Consolidation de la collaboration entre les médias nationaux et les
et les autorités médias du COMESA
§ Information à jour partout dans la région
§ Sensibilisation
§ Renforcement des capacités
§ Information/éducation et critique
§ Site Internet à jour
Les praticiens § Renforcement des capacités § Mise en œuvre des programmes du COMESA et exécution des tâches
et les autorités reprises dans la colonne 2
§ Information --propositions de projets--
§ La promotion des meilleures pratiques
§ Analyse de la capacité d’absorption
§ Supervision
§ L’état de la mise en œuvre, rapports intérimaires
§ Expertise
§ Une supervision efficace

§ Coopération et coordination

§ Information

§ De bonnes politiques et pratiques

§ Site Internet à jour


La société § Sensibilisation § Collaboration à la mise en œuvre des programmes du COMESA
civile
§ Information § Conscientisation/lancement d’alertes/garde citoyenne

§ Des informations actualisées partout dans la région § Surveillance et lobbying

§ Innovation dans les canaux de diffusion

§ Des outils analytiques / compétences --le savoir--

§ Site Internet à jour

§ Un COMESA bien visible

§ Participation active
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

87
Annexe IV - Liste indicative des Partenaires de
coopération du COMESA

88 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

ACBF Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique


ACDI Agence canadienne de développement international
ACP Afrique, Caraïbes et Pacifique
AFD Agence française de développement
AFF Alliance Forum Foundation
AGRA Alliance pour une révolution verte en Afrique
Ambassades accréditées auprès du COMESA
AMSCO Société de services de gestion pour l’Afrique
ATMS Projet Services de formation et de gestion pour l’Afrique–PNUD--
AusAID Agence australienne pour le développement international
BAD Banque africaine de développement
BADEA Banque arabe pour le développement économique en Afrique
BID Banque islamique de développement
BIT Bureau international du travail
CCI Centre du commerce international
CEA Commission économique des Nations unies pour l’Afrique
CFC Fonds commun pour les produits de base
CNUCED Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
COI Commission de l’océan Indien
COMSEC Secrétariat du Commonwealth
CRDI Centre de recherches pour le développement international
CUA Commission de l’Union africaine
DBSA Banque de développement de l’Afrique australe
DfID Ministère du Royaume-Uni pour le développement international
EAC Communauté est-africaine
FAO Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
FIDA Fonds international pour le développement agricole
Groupe de la Banque mondiale
GTZ Agence allemande de développement
Hewlett Foundation
IFPRI Institut international de recherche sur les politiques alimentaires
IGAD Autorité intergouvernementale pour le développement
Inde
KFAEDF Fonds koweitien pour le développement économique arabe
KfW Banque allemande de développement
Mécanisme mondial
Nations unies

89
NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique
Norvège
OIF Organisation internationale de la Francophonie
OMC Organisation mondiale du commerce
ONT Opérateurs nationaux des télécommunications
ONUDI Organisation des Nations unies pour le développement industriel
PAM Programme alimentaire mondial
Pro€Invest
Rockefeller Foundation avec le World Wildlife Fund
SADC Communauté de développement de l’Afrique australe
STDF Facilité pour le développement des normes et du commerce
TASAM Centre asiatique turc pour les études stratégiques
TUSKON Confédération turque des opérateurs économiques et des industriels
UE Union européenne
UPU Union postale universelle
USAID Agence des États-Unis pour le développement international
USTDA Agence des États-Unis pour le commerce et le développement

90 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »


PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

91
92 « Croissance à l’unisson, Prospérité partagée »
PLAN STRATÉGIQUE À MOYEN TERME 2016-2020

93
Secrétariat du COMESA, COMESA Centre, Ben Bella Road
P.O. Box 30051 Lusaka, Zambie
Téléphone: +260 211 229 725-32
Télécopie: +260 211 225 107
Courriel: [email protected] ; Web : www.comesa.int

Vous aimerez peut-être aussi