5 Dessin Technique 1& 2 - Tofangui Koné - L1
5 Dessin Technique 1& 2 - Tofangui Koné - L1
5 Dessin Technique 1& 2 - Tofangui Koné - L1
au
DESSIN TECHNIQUE
AWI-ALHER Ihiya
Janvier 2003
MAJ oct 2008 T.KONE
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................... 3
I - la démarche de projet ......................................................................................................... 3
II - les pièces écrites et dessinées des dossiers techniques.......................................... 4
III - la normalisation des pièces dessinées ......................................................................... 4
IV - les outils de réalisation des dessins techniques ......................................................... 5
F. LA COTATION .................................................................... 32
I – But de la cotation ............................................................................................................... 32
II – Les éléments de la cotation ........................................................................................... 32
III – Disposition des cotes .................................................................................................... 32
IV – Erreurs à éviter................................................................................................................ 34
V. Cotation des ouvrages d’aménagement de terrain .................................................... 34
I - la démarche de projet
Tout projet d’équipement ou de fabrication est conduit de façon similaire quels que soient les
domaines et les métiers.
Le produit final s’obtient en suivant une démarche universelle nommée démarche de projet.
On entend par produit final:
Un bâtiment ou un ensemble de bâtiments
Un aménagement de terrain avec des ouvrages (routier, hydro-agricole, etc.)
Un équipement ou un matériel (installation photovoltaïque, éolienne, station de pompage, etc.)
Un bien industriel destiné ou non à l’équipement rural (pompe, moteur, automobile, matériel
grand public ou professionnel, etc.).
Le projet doit s’appréhender dans sa globalité, en suivant la démarche:
Identification du besoin
Fonctionnement, maintenance
Tout au long de la démarche, le projet s’accompagne de dossiers techniques comprenant des pièces
écrites et dessinées.
Suivant les métiers, la norme est appliquée plus ou moins strictement; des habitudes avaient été
prises avant son instauration.
Mais en règle générale, le respect de la norme doit être un soucis constant.
II - les perspectives
C’est le procédé de dessin le plus proche de ce que voit l’oeil. Il permet d’avoir un aperçu rapide de
l’objet ou de l’ouvrage en un seul coup d’oeil, sans connaissance technique particulière.
Les perspectives ne permettent généralement pas de définir parfaitement un ouvrage ou un objet.
On les utilise comme moyens de présentation destinés aux clients et futurs utilisateurs.
Dans certains cas d’objets simples, on utilise la perspective comme dessin de définition (à main
levée, à la règle ou aux autres instruments) destiné à l’atelier qui les réalisera.
Les règles de présentation s’appliquent aux supports des dessins, aux formats, aux marges, aux
éléments graphiques, aux écritures, à la symbolisation et aux épaisseurs de traits. Elles sont
normalisées et concernent les documents originaux établis soit manuellement à l’aide des
instruments, soit par ordinateur.
I – Les supports
Les documents dessinés originaux sont établis sur supports opaques ou translucides.
Les supports translucides communément appelés CALQUE, permettent la reproduction sur papier
héliographique de contact (papier ozalid).
Le papier calque reste encore aujourd’hui le support le plus employé. Il est moins résistant que
certaines nouvelles feuilles plastiques transparentes, mais cependant moins cher et plus pratique
pour corriger des erreurs de tracé par « grattage » de l’encre avec une lame de rasoir.
Le papier blanc de type «Canson » est également employé pour des dessins au crayon.
Dans tous les cas, la surface du support doit être mate et offrir un fort contraste avec le tracé.
Dimensions
A0 1189 × 841
A1 841 × 595
A2 595 × 420
A3 420 × 297
A4 297 × 210
A5 210 × 149
A6 149 × 105
LARGEUR HAUTEUR
190 mm (si marge = 5 mm) 277 mm (si marge = 5 mm)
200 mm (si marge = 10 mm) 287 mm (si marge = 10 mm)
III. 3 – La nomenclature
La nomenclature est la liste complète de toutes les pièces ou éléments constituant un
ensemble ou un sous-ensemble faisant l’objet du dessin.
AWI-ALHER Ihiya – Cours Dessin Technique 11
Elle se présente sous forme de tableau placée dans le cadre, au dessus du cartouche, dont il
a la même largeur.
Pour chaque objet constitutif de l’ensemble, il est indiqué sur une ligne dans la
nomenclature, le nombre de pièces identiques, la désignation, la matière, la référence
normalisée ou commerciale et des observations.
Échelles normalisées
Agrandissement 200 : 1 250 : 1 500 : 1 1 000 : 1
20 : 1 25 : 1 50 : 1 100 : 1
2:1 2,5 : 1 5:1 10 : 1
Vraie grandeur 1:1
Parallélépipède de référence
La disposition des vues telle que nous venons de la traiter obéit à la norme Européenne, la
seule reconnue en Europe et en Afrique francophone.
En résumé, en norme Européenne, le placement de chaque vue par rapport à la vue de face
est à l’inverse du nom de la vue :
la vue de droite est placée à gauche de la vue de face
la vue de gauche est placée à droite de la vue de face
la vue de dessus est placée au dessous de la vue de face
la vue de dessous est placée au dessus de la vue de face
Exemple 1
Exemple 2
Représentation de gabions
La surface de cette partie restante qui a été fictivement coupée est apparente et
généralement hachurée ; la partie restante située à l’arrière du plan de coupe se représente
comme pour une vue extérieure.
II – La perspective cavalière
II.1 – Principe
Une des faces verticales (face de référence, la plus représentative de l'objet) et tous les plans
parallèles à cette face sont représentés sans déformation; ils sont appelés plan frontaux.
La perspective cavalière est une projection oblique sur un plan parallèle aux plans frontaux.
Le plan frontal doit montrer la face verticale la plus représentative de l’objet ou l’ouvrage.
Toutes les droites perpendiculaires aux plans frontaux sont appelées fuyantes, et sont
représentées inclinées d'un angle α.
III.1 – Principe
Contrairement à la perspective cavalière, aucune des 3 faces visibles (2 faces verticales, 1 face
horizontale) d'un objet dessiné en perspective isométrique n'est privilégiée par rapport aux 2
autres. Elles sont observées toutes les 3 sous un même angle.
Les 3 faces sont représentées déformées, les 2 faces verticales fuyant l'une vers la droite,
l'autre vers la gauche.
Les arêtes horizontales de ces 2 faces verticales sont des fuyantes inclinées symétriquement de
(+ ou -) 30° (par rapport à l'horizontale de la feuille).
La face horizontale visible peut être celle de dessus ou celle de dessous.
Les rectangles capables de chacune de ces 3 faces sont en perspective isométrique des
parallélogrammes d'angles 60° et 30°.
IV.1 – Principe
Une surface circulaire appartenant à un plan frontal de perspective cavalière reste un cercle
sans déformation; le carré dans lequel il s'inscrit reste un carré capable.
Toute surface circulaire n'appartenant pas à un plan frontal se représente sous forme d'ellipse
en perspective cavalière; il en est de même pour les surfaces circulaires de tous les plans d'un
objet représenté en perspective isométrique.
Son carré capable devient un parallélogramme en perspective cavalière, et même un losange
en perspective isométrique.
Une ligne de cote terminée par des pointes de flèches : C’est un segment de la longueur de
l’élément à coter (cotation linéaire), ou un arc de cercle (cotation angulaire), en trait continu fin.
Ces extrémités s’appuient sur les lignes d’attache et sont terminées par deux pointes de flèches
généralement dirigées vers l’extérieur.
Le chiffre de cote : C’est la valeur réelle de la longueur de l’élément à coter exprimée dans une
unité du système métrique (cotation linéaire), ou en degrés (cotation angulaire). L’unité, en
cotation linéaire, dépend des domaines d’activités ; elle n’est pas inscrite à la suite de la cote.
Cotation en parallèle
Les lignes de cotes sont parallèles
et ont toutes la même origine
V.1 - Unités
La norme précise qu’en dessin de BTP l’unité est à choisir entre le kilomètre, le mètre et le
millimètre. Les conventions et les usages sont les mêmes pour tout dessin de Génie Civil.
I. Plan
Coupe horizontale à 1.00m au dessus du sol fini ⇒ faire apparaître toutes
les baies (sinon coupe brisée ⇒ « chercher » les ouvertures 10 cm au
dessus du rejingot de l’appui de fenêtre).
ELEMENTS REPRESENTES :
1. murs extérieurs (avec cloison de doublage et isolant thermique)
2. baies : fenêtres, porte d’entrée et portes-fenêtres représentées en
position ouverte,
3. portes intérieures représentées en position ouverte,
4. cloisonnement intérieur,
5. mobilier et appareils sanitaires (⇒ apprécier l’habitabilité des pièces).
Principe 1
Les cotes définissant des éléments intérieurs du bâtiment (dimensions des
pièces, épaisseurs des cloisons et planchers) seront placées à l'intérieur du
dessin.
Principe 2 :
Les cotes définissant des éléments placés sur les murs extérieurs (largeur
des baies, épaisseur des murs extérieurs) seront placées à l'extérieur du
dessin.
Principe 3:
- Les dimensions horizontales s'inscrivent sur les plans,
- les dimensions verticales sur les coupes
⇒ ne pas inscrire de cotes horizontales sur les coupes verticales sauf si la
lecture du dessin s'en trouve facilitée.
Principe 4 :
Ne pas inscrire de cotes sur les façades sauf impossibilité majeure.
Représentation
- Les coupes doivent toujours passer par les baies afin d'en permettre la
cotation.
- Dessiner les portes en position fermée.
- Ne pas représenter les appareils sanitaires.
- Ne dessiner les arêtes cachées que si elles sont indispensables à la
compréhension de l'ouvrage.
- Éviter de couper les toitures parallèlement au faîtage.
- Ne pas couper d'éléments compliquant le dessin et n'apportant rien à la
compréhension, tels que : les conduits, les poteaux, les escaliers
tournants, les fermes de charpente.
- Une ligne indiquant les hauteurs sous plafonds et les épaisseurs des
différents planchers.
- Une ligne indiquant les dimensions et positions de toutes les baies
visibles sur la coupe.
- Des cotes partielles indiquant les dimensions des petits éléments
(balcons, fondations, dépassées, pentes des toitures, etc.).
- Les hauteurs des ouvertures à ménager dans les murs de refend.
- Les cotes de niveaux.
REMARQUE:
Il est conseillé, lorsque l'on utilise le sol du rez-de-chaussée comme
origine, de le rattacher au nivellement général.
Unités
Les cotes de niveaux s'expriment en mètres avec trois décimales.
Emplacements
On doit inscrire les niveaux sur tous les plans horizontaux importants de la
construction (fond de fouille, terrain naturel, dessus des différents
planchers, sous-face du dernier plancher, terrasses et balcons, points hauts
et bas des toitures).
Exemple :