Cours Et Exercices D'applications Corrigés PDF
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Cours
Moteurs à Combustion Interne
Et Exercices d’applications corrigés
Destiné aux étudiants 3èmes Année Licence Energétique
Le moteur est connu comme étant un transformateur d’énergie, depuis son invention on n’a
pas cessé de le modifier, perfectionner pour en tirer le maximum d’énergie.
La perfection du cycle moteur est très importante, car elle influe directement sur la puissance,
l’économie, sureté de fonctionnement, toxicité et longévité du moteur ainsi que sur d’autres
paramètres.
- L’alésage :
L’alésage « d » (en centimètre) est le diamètre intérieur du cylindre.
- La course :
La course « C »(en centimètre) est la distance parcourue par le piston entre son Point Mort
Haut (PMH) et son Point Mort Bas (PMB).
- La cylindrée :
La cylindrée unitaire « V »(en centimètre cube) est le volume compris dans un cylindre entre
la PMH et le PMB. V= (π.d²/4).C
- La cylindrée totale :
La cylindrée totale « Vt »(en centimètre cube) est égale à la cylindrée unitaire multipliée par
le nombre de cylindres n. Vt=V.n
- Le rapport volumétrique ( taux de compression) :
C’est le rapport entre le volume total dans le cylindre (quand le piston est au PMB) et le
volume restant quand le piston est au PMH (volume mort ou volume de la chambre de
combustion).
𝑉+𝑣
𝜖=
𝑣
2.2. Cycle 4 temps:
Problème posé : Assurer la combustion d’une charge (carburante + comburante) à l’intér ie ur
d’une enceinte de volume variable.
L’accroissement de la pression « P »(en bar) dû à la combustion crée un effort « F » (en daN)
sur la surface « S » (cm²) de l’élément mobile de l’enceinte (le piston) tel que F=P.S.
La force « F » peut être convertie en travail mécanique « W » par le déplacement « L » du
piston tel que W=F.L.
La détente du gaz dans le cylindre provoque le déplacement du piston. C’est la combustion et
la détente des gaz qui produit cette phase motrice (ou temps moteur) et non une « explosion »
comme on a improprement qualifié ce processus à son origine.
On remarque que la pression « P » évolue dans l’enceinte selon le déroulement contigu et
contradictoire de la combustion et du déplacement du piston (c -à- d le déroulement de la
combustion tend à faire croître la pression, mais la descente du piston fait croître le volume,
donc tend à faire chuter la pression).
Avant de brûler la charge, 2 temps sont nécessaires :
- un temps pour l’introduction de la charge dans le cylindre (admission)
- un temps pour ramener le piston au début de sa course en comprimant la charge (compression)
Il faut ensuite initier la combustion (allumage).
Enfin, une fois la combustion-détente achevée, il faut évacuer les gaz brûlés (échappement)
avant de recommencer un cycle.
On appelle cycle la succession des phases suivantes :
Admission, compression, combustion détente, échappement.
3-Architecture générale:
Fig.1.2 : Vue éclatée d'un moteur à explosion.
22) piston
23) segments
24) cylindre
Pour obtenir le taux de perfection de chaque processus au moteur réel, par conséquent pour
proposer la voie d’augmentation de l’économie et de l’aptitude au travail du cycle réel, il est
nécessaire de mettre en évidence l’utilisation possible de chaleur du cycle thermodynamiq ue,
autrement dit il est nécessaire de calculer le rendement thermodynamique théorique et la
pression moyenne indiquée du cycle idéal.
En fonction du procédé de l’apport de chaleur par la source chaude, il y a trois types de cycle
idéal :
- Cycle avec apport de chaleur à volume constant ;
- Cycle avec apport de chaleur à pression constante ;
- Cycle avec apport de chaleur mixte c –à - d avec apport de chaleur à volume et à pression
constants
Considérons d’abord le cycle mixte, puisqu’il est le plus général.
2 CYCLE MIXTE :
Ce cycle est caractérisé par l’évolution d’une masse gazeuse m que l’on assimile en première
approximation à un gaz parfait et dont on admet que l’échappement dans l’atmosphère et
l’admission ultérieure équivalent à un refroidissement à volume constant ( fg. 2.1). Le cycle
est composé des processus suivants:
𝑇5
𝑚. 𝑐𝑣 . (𝑇5 − 𝑇1 ) 𝑇1 −1
𝑇1
𝜼𝒕𝒉 =1− = 1− .
𝑚. 𝑐𝑣 . (𝑇3 − 𝑇2 ) + 𝑚. 𝑐𝑝 . (𝑇4 − 𝑇3 ) 𝑇2 𝑇3 − 1 + 𝛾. (𝑇4 − 𝑇3 )
𝑇2 𝑇2 𝑇2
La relation d’état du gaz parfait donne les équations suivantes, en remarquant que :
𝑉1 = 𝑉5 , 𝑉3 = 𝑉2 et 𝑃4 = 𝑃3
𝑃 . 𝑉 = 𝑚. 𝑟. 𝑇5
{ 5 5
𝑃1 . 𝑉1 = 𝑚. 𝑟. 𝑇1
𝑃5 𝑇5
D’où 𝑃1
= 𝑇1
D’autre part :
Sur l’adiabatique 1-2 on a : 𝑃1 . 𝑉1𝛾 = 𝑃2 . 𝑉2𝛾
Sur l’adiabatique 4-5 on a : 𝑃5 . 𝑉5𝛾 = 𝑃4 . 𝑉4𝛾
𝑃 𝑃 𝑉 𝛾 𝑃3 𝑉 𝛾
D’où : 𝑃5 = 𝑃4 . (𝑉4 ) = . (𝑉4 ) = 𝜆. (𝜀 ′ )𝛾
1 2 2 𝑃2 2
Or :
𝑇5 𝑃5
= = 𝜆. (𝜀 ′ )𝛾
𝑇1 𝑃1
𝑃3
Où : 𝜆 = : taux d’augmentation de la pression durant la combustion
𝑃2
𝑉4
𝜀′ = :taux de détente préalable
𝑉2
Par ailleurs :
𝑇 𝑉 𝛾−1 1
Sur l’adiabatique 1-2 on a : 𝑇1 = (𝑉2 ) = 𝜀 𝛾 −1
2 1
𝑇3 𝑃3
Sur l’isochore 2-3 on a : 𝑇 = = 𝜆
𝑃2 2
𝑇 𝑉
Sur l’isobare 3-4 on a : 𝑇4 = 𝑉4 = 𝜀 ′
3 3
𝑇4 𝑇 𝑇
𝑇2
= 𝑇4 . 𝑇3 = 𝜀 ′ . 𝜆
3 2
𝑉1
Où 𝜀 = 𝑉 : taux de compression.
2
par la surface hachurée dont l’aire est égale à ∮𝐶 𝑃. 𝑑𝑉 . Ce travail est égal par ailleurs au
𝑃𝑚𝑖 . (𝑉1 − 𝑉2 ) = ∮𝐶 𝑃. 𝑑𝑉
Nous en déduisons :
2
1 1 𝑃 𝑉
∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = − . (𝑃2 . 𝑉2 − 𝑃1 . 𝑉1 ) = − . 𝑃2 . 𝑉2 . (1 − 1 . 1 ) =
𝛾−1 𝛾 −1 𝑃2 𝑉2
1
1 𝑉 𝛾 𝑉 1 1
=− 𝛾−1 . 𝑃2 . 𝑉2 . (1 − ( 2 ) . 1 ) = − . 𝑃2 . 𝑉2 . (1 − 𝜀𝛾 −1 )
𝑉 𝑉 1 𝛾−1 2
5
1 1 𝑃 𝑉
∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = − . (𝑃5 . 𝑉5 − 𝑃4 . 𝑉4 ) = . 𝑃4 . 𝑉4 . (1 − 5 . 5 ) =
𝛾−1 𝛾 −1 𝑃4 𝑉4
4
1 𝑉 𝛾 𝑉 1 1
= . 𝑃4 . 𝑉4 . (1 − (𝑉4 ) . 𝑉5 ) = . 𝑃4 . 𝑉4 . (1 − )
𝛾−1 5 4 𝛾−1 𝛿 𝛾−1
4
𝑉4
∫ 𝑃. 𝑑𝑉 = 𝑃3 . (𝑉4 − 𝑉3 ) = 𝑃3 . 𝑉3 . ( − 1) = 𝑃3 . 𝑉3 . (𝜀 ′ − 1)
𝑉3
3
𝑉5
Où 𝛿 = : taux de détente ultérieure
𝑉4
𝜀𝛾 𝜆. 𝜀 ′ 1 1 1
𝑃𝑚𝑖 = 𝑃1 . [𝜆. (𝜀 ′ − 1) + . (1 − 𝛾−1 ) − . (1 − 𝛾 −1 )]
( 𝜀 − 1) 𝛾−1 𝛿 𝛾 −1 𝜀
3. Cycle avec apport de chaleur à volume constant (Couramment appelé le cycle de beau
de ROCHAS)
D
P2
Combustion
Compression
C
P1
Détente
E
P3
Echappement
A
Pa B
Admission
V1 V2
Volumes
CD : Combustion instantanée du gaz à volume constant le long de la droite isochore CD avec
une forte élévation de température à T2 et de la pression à P2.
DE : Détente du gaz chaud le long de l’adiabatique DE qui ramène le volume à V2, mais à
une pression P3 supérieure à celle de l’atmosphère.
EB : Détente théorique des gaz dans le cylindre donc la pression tombe instantanément à la
pression atmosphérique le long de l’isochore EB, la température redescend.
BA : Echappement des gaz brûlés en décrivant l’isobare BA. Retour au point de départ A.
Après avoir comparé le cycle de Beau de ROCHAS avec celui mixte on remarque que 𝜀 ′ =
1 et 𝛿 = 𝜀 . En remplaçant 𝜀 ′ et 𝛿 par leurs valeurs, nous obtenons :
1
𝜼𝒕𝒉 = 1 −
𝜀 𝛾−1
1 𝜀. (𝜆 − 1) 𝛾−1
𝑃𝑚𝑖 = 𝑃1 . . (𝜀 − 1)
𝛾 − 1 ( 𝜀 − 1)
1 1
𝜼𝒕𝒉 = 1 − =1− = 0.60
𝜀 𝛾−1 101.4−1
1 𝜀. (𝜆 − 1) 𝛾−1 1 10. (4 − 1)
𝑃𝑚𝑖 = 𝑃1 . . (𝜀 − 1) = 1. . . (101.4−1 − 1) = 12.6 𝑏𝑎𝑟𝑠
𝛾 − 1 ( 𝜀 − 1) 1.4 − 1 (10 − 1)
Pour le cycle à P = Cste :
(𝜆 − 1) (4 − 1)
𝜀′ = 1 + = 1+ = 3.143
𝛾 1.4
𝜀 10
𝛿= = = 3.182
𝜀 ′ 3.143
(𝜀 ′ )𝛾 − 1
1 1 (3.143)1.4 − 1
𝜼𝒕𝒉 = 1 − 𝛾−1 . = 1 − 1.4−1 . = 0.473
𝜀 𝛾 ( 𝜀 ′ − 1) 10 1.4. (3.143 − 1)
𝜀𝛾 𝜀′ 1 1 1
𝑃𝑚𝑖 = 𝑃1 . ( [ ( 𝜀 ′ − 1) + . (1 − )− . (1 − )]=9.9 bars
𝜀−1 ) 𝛾−1 𝛿 𝛾−1 𝛾−1 𝜀 𝛾−1
𝛾
1 1 𝜆.( 𝜀 ′) −1
𝜼𝒕𝒉 = 1 − (𝛾−1) . 𝜀𝛾−1 . 𝜆−1+𝜆.𝛾(𝜀′ −1) = 0.568
𝜀𝛾 𝜀′ 1 1 1
𝑃𝑚𝑖 = 𝑃1 . [ ( 𝜀 ′ − 1) + . (1 − 𝛾−1 ) − . (1 − 𝛾−1 )] = 11.89 𝑏𝑎𝑟𝑠
( 𝜀 − 1) 𝛾−1 𝛿 𝛾−1 𝜀
Figure 2.4 : Comparaison des 3 cycles idéaux
Du point de vue thermodynamique cet exemple montre la supériorité marquée du cycle avec
apport de chaleur à V = Cst.
Remarque : En pratique le rendement thermodynamique du cycle mixte est toujours
supérieur au rendement du cycle à V=Cst, car le taux de compression d’un moteur Diesel varie
de 15 à 22 ; tandis que celui d’un moteur à carburateur varie de 8 à 12.
EXERCICES D’APPLICATION :
EXO1 :
Un moteur thermique utilisant un fluide parfait décrit le cycle réversible d’OTTO (12341)
composé de deux isochores reliées par 2 adiabatiques.
1----2 : Le mélange admis subit une compression adiabatique de l’état initial 1(P1 , V1 , T1 ) à
l’état 2(P2 , V2 , T2 ) ;
2----3 : Combustion isochore de l’état 2 à l’état 3((P 3 , V3 =V2 , T3 ) ;
3----4 : La combustion cesse en 3 et le mélange subit une détente adiabatique jusqu’à l’état 4(P 4,
V4 =V1 , T4 ) ;
4----5 : Refroidissement isochore qui ramène le fluide à l’état initial.
1- Représenter le cycle d’OTTO sur un diagramme (P-V) ?
2- Exprimez le rendement de ce cycle, en fonction :
a- Des températures T1 , T2 , T3 et T4 ?
𝑉1 𝑐𝑝
b- Du taux de compression 𝜀 = et le rapport des chaleurs massiques 𝛾 = ?
𝑉2 𝑐𝑣
EXO4 :
Un moteur à combustion interne fonctionne suivant le cycle avec apport de chaleur à pression
constante (Cycle DIESEL).
Ce cycle est caractérisé par les paramètres suivants :
P1 = 0.9 bar ; v2 = 0.1 (m3 / Kg) ; 𝜀 = 15 ; tmax = 1800 °C et 𝛾 = 1.4 .
1- Représentez ce cycle DIESEL sur un diagramme de Clapeyron P-V ?
2- Calculer les variables d’état du fluide moteur (P, v, T) aux points caractéristiques du
cycle 1, 2, 3 et 4 ?
3- Calculer le taux de détente ultérieur𝛿, en déduire la valeur de 𝜀 ′ (Le taux de détente
préalable) ?
4- Calculer le rendement de ce cycle ?
EXO5 :
Un moteur à combustion interne fonctionne suivant le cycle mixte (cycle de SABATHE).
Ce cycle est caractérisé par les paramètres suivants :
𝜆 = 1.5 , 𝛾 = 1.4 , q3 = 500 (Kj/Kg) , 𝜀 = 12 , t1 = 60 °C , v1 = 1 (m3 / Kg), Pmi = 4 bars.
1- Tracer ce cycle sur un diagramme P-V ?
2- Calculer les variables d’état du fluide moteur (P, v, T) aux points caractéristiques du
cycle 1, 2, 3, 4 et 5 ?
3- Calculer la quantité de chaleur apportée au cours du processus de combustion ?
4- Calculer le taux de détente ultérieur𝛿 ?
5- Que devient ce cycle lorsque 𝛿 = 𝜀 ?
EXO6 :
Un moteur à combustion interne fonctionne suivant le cycle mixte (cycle de SABATHE). Ce
cycle est caractérisé par les paramètres suivants :
𝜆 = 1.5 , 𝛾 = 1.4 , q3 = 400 (Kj/Kg) , 𝜀 = 14 , t1 = 70 °C , v2 = 1 (m3 / Kg), 𝜂𝑡ℎ = 50 %
1- Tracer ce cycle sur un diagramme P-V ?
2- Calculer les variables d’état du fluide moteur (P, v, T) aux points caractéristiques du
cycle 1, 2, 3, 4 et 5 ?
3- Calculer la pression moyenne indiquée Pmi du cycle ?
4- Calculer le taux de détente préalable 𝜀 ′ ?
5- Que devient ce cycle lorsque 𝜀 ′ = 1 ?
6- Calculer la vitesse moyenne du piston de ce moteur sachant que N=3000 tours/min.
On donne : alésage du cylindre = D = 90 mm et le rapport course du piston/alésage du
cylindre = 1.5 ?
SOLUTION DES EXERCICES D’APPLICATION :
Solution de l’EXO1 :
1- Représentation du cycle d’OTTO sur un diagramme P-V : (voir fig 2.1)
2- Expression du rendement en fonction :
a- Des températures T1, T2, T3 et T4 :
𝑇4
𝑚. 𝑐𝑣 . (𝑇4 − 𝑇1 ) 𝑇1 (𝑇1 − 1)
𝜼𝒕𝒉 =1− =1− .
𝑚. 𝑐𝑣 . (𝑇3 − 𝑇2 ) 𝑇2 (𝑇3 − 1)
𝑇2
( ) ( )
b- Or sur l’adiabatique 3----4, on peut écrire :𝑇4 . 𝑉4 𝛾−1 = 𝑇3 . 𝑉3 𝛾−1 (a)
( 𝛾−1) ( 𝛾−1)
Sur l’adiabatique 1----2, on peut écrire :𝑇1 . 𝑉1 = 𝑇2 . 𝑉2 (b)
En divisant membre à membre (a) sur (b), on obtient :
𝑇4 𝑇3
=
𝑇1 𝑇2
( 𝛾−1)
𝑇 𝑉 1
Donc : 𝜼𝒕𝒉 = 1 − 𝑇1 = 1 − ( 2 ) = 1 − 𝜀(𝛾−1)
2 𝑉 1
3- a-Calcul du rendement :
1 1
𝜼𝒕𝒉 = 1 − ( 𝛾−1) = 1− ( 1.4−1) = 𝑂. 54 = 54 %
𝜀 7
c- Calcul de la masse du carburant introduite par cycle :
𝑚 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝜌. 𝑉𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒
Le volume de carburant consommé pendant un cycle :
𝐶
𝑉𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = .𝑥
100𝐾𝑚 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒
Le mouvement du véhicule est rectiligne et uniforme, donc la distance parcourue
par cycle est calculée à partir de la relation :
𝑥 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒. 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝑣𝑚𝑎𝑥 . 𝑡𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒
120
Le temps d’un cycle est égal à = ; (sec/cycle)
𝑁
Donc :
120
𝑥 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝑣𝑚𝑎𝑥 . 𝑡𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = 𝑣𝑚𝑎𝑥 .
𝑁
Donc :
𝐶 𝐶 120
𝑉𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = . 𝑥 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 = . 𝑣𝑚𝑎𝑥 .
100𝐾𝑚 100𝐾𝑚 𝑁
Solution de l’EXO2 :
1- Tableau 1 :
Etat P(bar) V(litre) T(K)
A 1 0.1 300
B 4.52 0.034 461.88
C 20.74 0.034 2120
D 4.59 0.1 1377
Solution de l’EXO3 :
1- Tableau 1 :
Etat P(bar) V(litre) T(K)
A 1 1 293
B 25.11 0.1 735.98
C 25.11 0.4 2943.92
D 6.96 1 2040.56
Le cycle envisagé dans cet exercice est à DIESEL.
Les variables d’état figurants dans le tableau ci-dessus colorées en rouge sont calculées
comme suit :
𝑉 𝛾 𝑉 𝑉 𝛾−1 𝑇
𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 . (𝑉𝐴 ) ;𝑇𝐶 = 𝑇𝐵 . 𝑉𝐶 ; 𝑇𝐷 = 𝑇𝐶 . (𝑉𝐶 ) ; 𝑃𝐷 = 𝑃𝐴 . 𝑇𝐷
𝐵 𝐵 𝐷 𝐴
Solution de l’EXO4 :
1-Représentation du cycle DIESEL sur les coordonnées P-V : (voir Fig 2.2)
2-Calcule des variables d’état du fluide moteur (P, v, T) aux points caractéristiques du cycle 1,
2, 3 et 4 ?
𝑚3 𝑃1 .𝑣1
Point 1 : P1 =0.9 bar ; 𝑣1 = 𝑣2 . 𝜀 = 1.5 ( ); 𝑇1 = = 430.38 𝐾
𝐾𝑔 𝑟
𝑚3 𝑣 𝛾 𝑣 𝛾−1
Point 2 : 𝑣2 = 0.1 (𝐾𝑔 ) ; 𝑃2 = 𝑃1 . (𝑣1 ) = 39.88 𝑏𝑎𝑟𝑠 ; 𝑇2 = 𝑇1 . (𝑣1 ) = 1389.58 𝐾
2 2
𝑇 𝑚3
Point 3 :𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝑇3 = 2073 𝐾 ; 𝑣3 = 𝑣2 . 𝑇3 = 0.149 (𝐾𝑔 ) ; 𝑃3 = 𝑃2
2
𝑣 𝛾 𝑣 𝛾−1
Point 4 : 𝑣4 = 𝑣1 ; 𝑃4 = 𝑃3 . ( 3 ) = 1.57 𝑏𝑎𝑟𝑠 ; 𝑇4 = 𝑇3 . ( 3 ) = 823.07 𝐾
𝑣4 𝑣4
𝑣1 𝑚3 𝑣 𝛾−1 𝑣 𝛾
Point 2 : 𝑣2 = = 0.083 (𝐾𝑔 ) ; 𝑇2 = 𝑇1 . (𝑣1 ) = 899.73 𝐾 ; 𝑃2 = 𝑃1 . (𝑣1 ) =
𝜀 2 2
3098702.44 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙
Point 3 : 𝑃3 = 𝜆. 𝑃2 = 4648053.66 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙 ; : 𝑣3 = 𝑣2 ; 𝑇3 = 𝜆. 𝑇2 = 1349.59 𝐾
Point 4 : 𝑃4 = 𝑃3 ; Pour calculer 𝑇4 on utilise l’équation du premier principe de la
thermodynamique spécifique (rapporté à 1Kg): 𝑤 = 𝑞1 + 𝑞2 − 𝑞3 = 𝑃𝑚𝑖 . (𝑣1 − 𝑣2 )
Ou encore : 𝑐𝑣 . (𝑇3 − 𝑇2 ) + 𝑐𝑝 . (𝑇4 − 𝑇3 ) − 𝑞3 = 𝑃𝑚𝑖 . (𝑣1 − 𝑣2 )
𝑐𝑝 . (𝑇4 − 𝑇3 ) = 𝑞3 + 𝑃𝑚𝑖 . (𝑣1 − 𝑣2 ) − 𝑐𝑣 . (𝑇3 − 𝑇2 )
[𝑞3 + 𝑃𝑚𝑖 . (𝑣1 − 𝑣2 ) − 𝑐𝑣 . (𝑇3 − 𝑇2 )]
𝑇4 = 𝑇3 +
𝑐𝑝
𝑟 287
𝑐𝑣 = = = 717.5 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
(𝛾 − 1) 0.4
𝑎𝑣𝑒𝑐: { 𝑟. 𝛾 ( )
𝐾𝑔. 𝐾
𝑐𝑝 = = 1004.5
( 𝛾 − 1)
A.N:
𝑗
[500. 103 (𝐾𝑔) + 4. 105 (𝑃𝑎) ∗ (1 − 0.083) − 717.5 ∗ 449.77]
𝑇4 = 1349.59 +
1004.5
= 1891.24 𝐾
𝑟. 𝑇4 287 ∗ 1891.24 𝑚3
𝑣4 = = = 0.116 ( )
𝑃4 4648053.66 𝐾𝑔
Point 5 :
𝑚3 𝑞 𝑞 3 .103 .(𝛾−1) 𝑟.𝑇5
𝑣5 = 𝑣1 = 1 (𝐾𝑔 ) ; 𝑇5 = 𝑇1 + 𝐶 3 = 𝑇1 + = 1029.86 𝐾; 𝑃5 = =
𝑉 𝑟 𝑣5
295569.82 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙
2- La quantité de chaleur spécifique reçue au cours de la combustion :
𝑞1 + 𝑞2 = 𝑞3 + 𝑃𝑚𝑖 . (𝑣1 − 𝑣2 ) = 500. 103 + 4. 105 . 5(1 − 0.083)
𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
= 866800 ( )
𝐾𝑔
Calcul du taux de détente ultérieur :
𝑣5
𝛿= = 8.62
𝑣4
3- Si 𝛿 = 𝜀 alors 𝜀 ′ = 1; le cycle devient Essence.
Solution de l’EXO6 :
1-Représentation du cycle mixte sur les coordonnées P-V : (voir Fig 2.3)
2-Calcule des variables d’état du fluide moteur (P, v, T) aux points caractéristiques du cycle 1,
2, 3, 4 et 5 :
𝑚3 𝑟 .𝑇1
Point 1 : 𝑣1 = 𝑣2 . 𝜀 = 14 (𝐾𝑔 ) ; 𝑇1 = 343 𝐾 ; 𝑃1 = 𝑣1
= 7031.5 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙
𝑚3 𝑣 𝛾−1 𝑣 𝛾
Point 2 : 𝑣2 = 1 (𝐾𝑔 ) ; 𝑇2 = 𝑇1 . (𝑣1 ) = 985.70 𝐾 ; 𝑃2 = 𝑃1 . (𝑣1 ) = 822896.27 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙
2 2
𝑟. 𝑇4 𝑚3
𝑣4 = = 1.49 ( )
𝑃4 𝐾𝑔
3-Calcul de la pression moyenne indiquée 𝑃𝑚𝑖 :
𝑤 𝜂 𝑡ℎ . ( 𝑞 1+𝑞 2 ) 𝜂 𝑡ℎ. [𝑐 𝑣.(𝑇3 −𝑇2 )+𝑐 𝑝.(𝑇4 −𝑇3 ) ]
On utilise la définition de la 𝑃𝑚𝑖 ; 𝑃𝑚𝑖 = (( 𝑉1 −𝑉2 ))
= (( 𝑉1 −𝑉2 ))
= (( 𝑉1 −𝑉2 ))
𝜋. 𝐷 2 𝜋. 𝐷 2 1.5. 𝜋 3
𝑉1 − 𝑉2 = 𝐶𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟é𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 = . 𝐶𝑃 = . (1.5. 𝐷) = . 𝐷 . 10−9
4 4 4
= 95.37 10−6 𝑚3
𝑟 287
𝑐𝑣 = = = 717.5 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒
(𝛾 − 1) 0.4
𝑎𝑣𝑒𝑐: { 𝑟. 𝛾 ( )
𝑐𝑝 = 𝐾𝑔. 𝐾
= 1004.5
( 𝛾 − 1)
A .N : 𝑃𝑚𝑖 = 5691.93. 106 𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙
𝑣4
4-Calcul du taux de détente préalable : 𝜀 ′ = = 1.49
𝑣3
𝑣
4- Si 𝜀 ′ = 𝑣4 = 1; alors le cycle devient Essence.
3
Dans tout le cours on suppose que la vitesse de rotation du moteur est constante.
1 / Mise en place des repères ; définition des points :
L’étude du mécanisme bielle-manivelle nécessite la mise en place de trois repères (Fig 3.1).
⃗⃗⃗⃗⃗𝟎 , ⃗⃗⃗⃗
A/ Passage du repère (O,𝑿 ⃗⃗⃗⃗𝟎 ) au repère (O,𝑿
𝒀𝟎 , 𝒁 ⃗⃗⃗⃗⃗𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒀𝟏 , ⃗⃗⃗⃗
𝒁𝟏 ) :
⃗⃗⃗⃗⃗𝟎 , ⃗⃗⃗⃗
b/ Passage du repère (O,𝑿 𝒀𝟎 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗𝟐 , 𝒀
𝒁𝟎 ) au repère (B,𝑿 ⃗⃗⃗⃗𝟐 , ⃗⃗⃗⃗
𝒁𝟐 ) :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑿𝟐 = 𝒄𝒐𝒔(𝝋 − 𝜽). ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑿𝟏 + 𝒔𝒊𝒏(𝝋 − 𝜽). ⃗⃗⃗⃗
𝒀𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗𝟐 = −𝒔𝒊𝒏(𝝋 − 𝜽). ⃗⃗⃗⃗⃗
{𝒀 𝑿𝟏 + 𝒄𝒐𝒔(𝝋 − 𝜽). ⃗⃗⃗⃗
𝒀𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗𝟐 = 𝒁
𝒁 ⃗⃗⃗⃗⃗𝟏
Où : la vitesse angulaire de rotation du repère 2 par rapport au repère 1 est donnée par :
⃗⃗ (2/1) =(𝜑̇ − 𝜃̇). ⃗⃗⃗⃗
Ω 𝑍0
3/Relations cinématiques :
3.1. Définition de l’angle 𝝋 : (Obliquité de la bielle)
L’examen du mécanisme bielle-manivelle (fig1) nous montre qu’en projection sur l’axe
𝑿⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟎 le rayon de manivelle est égal à l’entraxe de bielle ; nous allons en tirer une relation
cinématique fondamentale entre les angles 𝜽 et 𝝋 .
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅. ⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗0 + 𝑐𝑜𝑠𝜃. ⃗⃗⃗
𝑌1 = 𝑅. ( −𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ sur ⃗⃗⃗⃗
𝑌0 ), la projection du vecteur 𝑂𝐴 𝑋0 est (-R .sin 𝜃 )
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐿. ⃗⃗⃗
𝐵𝐴 𝑌2 = 𝐿. ( −𝑠𝑖𝑛𝝋. ⃗⃗⃗⃗
𝑋0 + 𝑐𝑜𝑠𝝋. ⃗⃗⃗
𝑌0 ) , la projection du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗0 est (-L .sin 𝝋 )
𝐵𝐴 sur 𝑋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1
1 𝑑𝑉(𝐴, ) 𝑑(−𝑅.𝜽̇.𝑋
⃗⃗⃗⃗⃗1 )
𝛾 (𝐴, 0 ) = 0
= = −𝑅. 𝜽̇2 . ⃗⃗⃗
𝑌1
𝑑𝑡 𝑑𝑡
L’accélération du point A est constante en module ; elle est portée par le rayon du cercle,
elle est centripète.
2 .Cinématique du point B :
2.1 Position du point B :
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 𝑂𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑅. ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = −𝑅. 𝑠𝑖𝑛𝜃. ⃗⃗⃗⃗
𝑌1 − 𝐿. 𝑌 𝑋0 + 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃. ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗0 − 𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑. . ⃗⃗⃗
𝑌0 + 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝜑. . 𝑋 𝑌0
Puisque :
𝑅. 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝜑
Alors :
⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑). ⃗⃗⃗
𝑂𝐵 𝑌0
On note « d » L’ordonnée instantanée du point B.
𝑑 = 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑
Si 𝜃 = 0 , le point B est au PMH (Point Mort Haut), alors cos𝜃=1 et cos𝜑= -1
« d » prend sa valeur maximale
𝑑𝑚𝑎𝑥 = 𝑅 + 𝐿
Si 𝜃 = 𝜋 , le point B est au PMB (Point Mort Bas), alors cos𝜃= -1 et cos𝜑= -1
« d » prend sa valeur minimale
𝑑𝑚𝑖𝑛 = −𝑅 + 𝐿
Or, le point B se déplace sur l’axe ⃗⃗⃗
𝑌0 entre dmax et dmin , sa course est donc :
𝐶𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒 𝑝𝑖𝑠𝑡𝑜𝑛 = 𝐶𝑝 = 𝑑𝑚𝑎𝑥 − 𝑑𝑚𝑖𝑛 = 2. 𝑅
Angle de rotation de la manivelle correspondant à mi-course du piston :
𝑑 +𝑑
Le point B est à mi-course si 𝑑 = 𝑚𝑎𝑥 𝑚𝑖𝑛 = 𝐿
2
Donc pour déterminer l’angle de rotation de la manivelle correspondant à mi-course du
piston, il suffit de résoudre l’équation :
𝑑 = 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝐿
𝑅 2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐿. √1 − =𝐿
𝐿2
𝑅 2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 𝑅 2
2. 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑅 2 . 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
1− = (1 − . 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 1 − +
𝐿2 𝐿 𝐿 𝐿2
𝑅 2 2. 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃
=
𝐿2 𝐿
𝜆
Le piston est donc à mi-course si :𝑐𝑜𝑠𝜃 = 2
2.2 Vitesse du point B :
2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗1 −𝐿.𝑌
𝑑(𝑅.𝑌 ⃗⃗⃗⃗2 ) ⃗⃗⃗⃗1 )
𝑑(𝑌 ( ⃗⃗⃗⃗ )
𝑑 𝑌2
𝑉⃗ (𝐵, ) = = = 𝑅. − 𝐿. = −𝑅. 𝜽̇. ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗2
𝑋1 − 𝐿. 𝜑̇ . 𝑋
0 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
2
𝑉⃗ (𝐵, ) = −𝑅. 𝜽̇. (𝒄𝒐𝒔𝜽. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑿𝟎 + 𝒔𝒊𝒏𝜽. ⃗⃗⃗⃗ 𝒀𝟎 ) − 𝐿. 𝜑̇ . (𝒄𝒐𝒔𝝋. ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑿𝟎 + 𝒔𝒊𝒏𝝋. ⃗⃗⃗⃗
𝒀𝟎 )
0
= 𝑹. (𝜑̇ − 𝜽̇). 𝒔𝒊𝒏𝜽. ⃗⃗⃗⃗
𝒀𝟎
Remarque :
Si 𝜃 = 0 , le piston est au PMH, sa vitesse est nulle
Si 𝜃 = 𝜋 , le piston est au PMB, sa vitesse est nulle
(2𝑘+1)
Si 𝜃 = 2 . 𝜋 , la vitesse du piston est égale à −(−1)𝑘 . 𝑅. 𝜃̇ . 𝑌 ⃗⃗⃗0
Vitesse moyenne du piston :
Première méthode :
La vitesse du piston est maximale lorsque la bielle est perpendiculaire à la manivelle. C’est-
à-dire lorsque le triangle OAB est rectangle en A (voir fig ci-dessous).
Alors on a :
𝐿 1
𝑡𝑔𝜃 = =
𝑅 𝜆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
2 𝑑𝑉(𝐵, ) 𝑑(𝑅.𝝋̇.𝒔𝒊𝒏𝜃−𝑅.𝜃̇.𝒔𝒊𝒏𝜃)
𝛾 (𝐵, 0 ) = 0
= 𝑌0 = (𝑅. 𝜑.̈ 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑅. 𝝋̇. 𝜃̇. 𝒄𝒐𝒔𝜃 − 𝑅. 𝜃.̈ 𝑠𝑖𝑛𝜃 −
. ⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑅. 𝜃̇ 2 . 𝑐𝑜𝑠𝜃). ⃗⃗⃗
𝑌0
2
𝛾 (𝐵, ) = [𝑅. 𝜃̇ . (𝜑̇ − 𝜽̇). 𝒄𝒐𝒔𝜃 + 𝑅. 𝜑.̈ 𝑠𝑖𝑛𝜃]. 𝑌
⃗⃗⃗0
0
Si 𝜃 = 0 , le piston est au PMH, cos𝝋 = -1 , 𝜑̇ = −𝜆. 𝜃̇ et 𝜑̈ = 0 et 𝒄𝒐𝒔𝜃 = −1
L’accélération est maximale et a pour valeur :
2
𝛾 (𝐵, ) = −𝑅. 𝜃̇ 2 . (1 + 𝝀). 𝑌
⃗⃗⃗0
0
Si 𝜃 = 𝜋 , le piston est au PMB, cos𝝋 = -1 , 𝜑̇ = +𝜆. 𝜃̇ et 𝜑̈ = 0 et 𝒄𝒐𝒔𝜃 = −1
L’accélération est maximale et a pour valeur :
2
𝛾 (𝐵, ) = −𝑅. 𝜃̇ 2 . (𝝀 − 𝟏). ⃗⃗⃗
𝑌0
0
Deuxième méthode :
Ou encore :
Première solution : 𝜑̇ − 𝜽̇ = 𝟎
Nous avons déjà trouvé que :
𝜆.𝜽̇.𝒄𝒐𝒔𝜃
𝜑̇ = 𝑐𝑜𝑠𝜑
Donc
𝜆. 𝜽̇. 𝒄𝒐𝒔𝜃
= 𝜽̇
𝑐𝑜𝑠𝜑
Soit : 𝜆. 𝒄𝒐𝒔𝜃 = 𝑐𝑜𝑠𝜑
Or :
𝑐𝑜𝑠𝜑 = − √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
Donc : 𝜆2 . 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 ⇒ 𝜆2 = 1 Ce qui est impossible puisque 𝑅 ≠ 𝐿
Ou encore :
𝜆. 𝒄𝒐𝒔𝜃
𝒄𝒐𝒔𝜃 + ( + 𝟏) . 𝑡𝑔𝜑. 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0
𝑐𝑜𝑠𝜑
𝒔𝒊𝒏𝝋
En divisant les 2 membres par 𝒄𝒐𝒔𝜃 et en remplaçant 𝑡𝑔𝜑 par le rapport , la dernière
𝑐𝑜𝑠𝜑
relation s’écrit :
Ou encore :
Or :
𝑐𝑜𝑠𝜑 = − √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
Et 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃
On obtient après quelques simplifications la relation ci-dessous :
1 1 1
𝑠𝑖𝑛6 𝜃 − 2
. 𝑠𝑖𝑛4 𝜃 − 4 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 4 = 0
𝜆 𝜆 𝜆
En physique, l’action d’une force par rapport à un axe de rotation s’appelle un moment. Le
motoriste utilise le terme de « couple » pour la même grandeur. A tout moment, la valeur du
couple s’appliquant au vilebrequin est :
La force F1 dépend :
- de l’angle ().
La composante FT qui agit sur la manivelle pour produire le couple moteur peut être
calculée à partir de la relation suivante :
𝜋
𝑐𝑜𝑠 [2 − (𝛼 + 𝛽)] 𝑠𝑖𝑛 (𝛼 + 𝛽)
𝐹𝑇 = 𝐹(𝛼). = 𝐹(𝛼).
𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑐𝑜𝑠𝛽
Où :
𝑐𝑜𝑠𝛽 = √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
Phase admission
La force résultante F (force de pression) est opposée au mouvement du piston, (Pcarter >
Pcylindre), le couple nécessaire pour effectuer la descente du piston est résistant.
Si la pression d’admission est plus faible (papillon fermé par exemple ou fonctionnement en
altitude), le couple résistant sera plus grand.
Phase compression
Le piston a changé de sens de déplacement, mais la force engendrée par la pression dans le
cylindre a également chargée de sens. Le couple qui en résulte est donc encore résistant, et sa
valeur instantanée dépend :
Si la masse de gaz admise pendant la phase admission est faible, le couple résistant est moins
important.
Phase détente
Cette fois, la force et le déplacement sont dans le même sens, nous avons un couple
moteur. S’il n’y a pas de combustion (coupure d’injection en décélération, par exemple), le
couple moteur est le symétrique du couple engendré par la compression (aux pertes
calorifiques et aux frottements près).
Phase échappement
La force engendrée par la pression des gaz brûlés est opposée au sens de déplacement du
piston. Nous avons donc un couple résistant. Si la pression à l’extérieur du moteur augmente (P
atmo), le travail résistant de l’échappement sera plus important.
Le travail fourni aux phases d’admission et d’échappement est appelé « travail de pompage ».
EXERCICES D’APPLICATION :
EXO1 :
Pour le mécanisme bielle-manivelle d’un MCI, Tracer les courbes représentatives suivantes :
L’obliquité de la bielle en fonction de l’angle de rotation de la manivelle :
𝜑 = 𝜑(𝜃) Pour 0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋
La vitesse angulaire de la bielle en fonction de l’angle de rotation de la manivelle :
𝜑̇ = 𝜑̇ (𝜃) Pour 0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋
L’accélération angulaire de la bielle en fonction de l’angle de rotation de la
manivelle :
𝜑̈ = 𝜑̈ (𝜃) Pour 0 ≤ 𝜃 ≤ 2𝜋
On donne : 𝜆 = 0.25 et N= 2000 tours / min
EXO2 :
Un moteur à allumage commandé d’automobile dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Alésage D = 91.7 mm
- Course du piston C P = 81.6 mm
- Entraxe de bielle L = 137 mm
- Rayon de la manivelle R = C P / 2 = 40.8 mm
1- On demande de faire le calcul cinématique de ce mécanisme pour deux régimes
différents :
Pour N = 1000 tours / min
Pour N = 6000 tours / min
a- Cinématique de la manivelle
b- Cinématique du piston
EXO3 :
Un moteur à combustion interne est caractérisé par les paramètres suivants :
D = 92 mm, CP =90 mm, L = 140 mm, N = 2000 tours / min, 𝜀 = 10
1- Calculer la vitesse moyenne du piston ?
2- Lorsque le piston est à mi-course, on demande de déterminer :
a- Le volume occupé par les gaz ?
b- La surface d’échange de chaleur gaz-parois ?
c- La vitesse et l’accélération du piston ?
d- Le couple moteur développé par le moteur, si à cette position la pression des gaz
est de 10 bars ?
EXO4 :
Pour le mécanisme bielle- manivelle d’un MCI, on demande de trouver l’expression du
volume instantané en fonction de l’angle de rotation de la manivelle, au cours de la descente
du piston du PMH vers le PMB.
On donne : Alésage D, Course du piston, Rapport Rayon de la manivelle / Longueur de la
bielle =𝜆 , taux de compression𝜀.
SOLUTION DES EXERCICES D’APPLICATION
Solution de l’EXO 1 :
1- L’obliquité de la bielle en fonction de l’angle de rotation de la manivelle :
Pour le mécanisme bielle-manivelle d’un MCI (voir fig 2.1), la relation entre l’obliquité de
la bielle 𝜑et l’angle de rotation du vilebrequin 𝜃 est :𝐿. sin (𝜋 − 𝜑) = 𝑅. 𝑠𝑖𝑛𝜃 donc :
sin(𝜋 − 𝜑) = 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃 Ou encore : 𝜋 − 𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛[𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃] soit finalement :
𝜑 = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 [𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃] = 𝜑(𝜃)
Si 𝜃 = 0 alors 𝜑 = 𝜋 = 180°
𝜋 𝜋
Si 𝜃 = alors 𝜑 = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 [0.25. 𝑠𝑖𝑛 ] = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 [0.25 ] = 165.52°
2 2
Si 𝜃 = 𝜋 alors 𝜑 = 𝜋 = 180°
3.𝜋 3.𝜋
Si 𝜃 = alors 𝜑 = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 [0.25. 𝑠𝑖𝑛 ] = 𝜋 + 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛[0.25 ] = 194.47°
2 2
Si 𝜃 = 2. 𝜋 alors 𝜑 = 𝜋 = 180°
𝜑 = 𝜋 − 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛[𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃] = 𝜑(𝜃)
195 dem o dem o dem o dem o
190
dem o dem o dem o dem o
Obliquité de la bielle (deg)
dem o dem o dem o dem o
185
dem o dem o dem o dem o
180 dem o dem o dem o dem o
40
dem o dem o dem o dem o
𝑅. 𝜃.̈ 𝑐𝑜𝑠𝜑 − 𝑅. 𝜽̇2 . 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝐿. 𝜑.̈ 𝑐𝑜𝑠𝜑 − 𝐿. 𝜑̇ 2 . 𝑠𝑖𝑛𝜑 (avec 𝜃̈ = 0 Car θ̇ = Constante )
Or :
𝑅. 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝜑
Donc :
𝐿. 𝜑̇ 2 . 𝑠𝑖𝑛𝜑 − 𝐿. 𝜽̇2 . 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝜑̈ =
𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑
Soit finalement :
𝜆2 . 𝜽̇2 . 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃 (1 − 𝜆2 ). 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝜑̈ = (𝜑̇ 2 − 𝜽̇2 ). 𝑡𝑔𝜑 = − [ − 𝜽̇ 2] . = 𝜽̇ 2. 3
(1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 (1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃)2
= 𝜑̈ (𝜃)
Si 𝜃 = 0 alors 𝜑̈ = 0 𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐 2
𝜋
Si 𝜃 = 2
alors 𝜑̈ = + 45257.560 𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐
Si 𝜃 = 𝜋 alors 𝜑̈ = 0 𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐 2
3.𝜋
Si 𝜃 = alors 𝜑̈ = − 45257.560 𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐 2
2
Si 𝜃 = 2. 𝜋 alors 𝜑̈ = 0 𝑟𝑎𝑑/𝑠𝑒𝑐 2
Solution de l’EXO 2 :
1- Cinématique du maneton :
𝐶𝑝
Le centre A de maneton se déplace sur un cercle de centre O et de rayon 𝑅 = =
2
40.8 𝑚𝑚 ;
La vitesse du point A est constante en module et égale à 𝑅. θ̇
1 𝑚
- ⃗ (𝐴, ) = −4.27
Pour N = 1000 tours /min on a𝑉 . ⃗⃗⃗⃗
𝑋1
0 sec
1 𝑚
- ⃗ (𝐴, ) = −25.63
Pour N = 6000 tours /min on a𝑉 ⃗⃗⃗⃗1
.𝑋
0 sec
1 𝑚
- Pour N = 6000 tours /min on a⃗⃗𝛾 (𝐴, 0 ) = −16107 sec 2 . ⃗⃗⃗
𝑌1
2- Cinématique du piston :
Position du piston :
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑. ⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ⃗⃗⃗0 = (𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐿. √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) . ⃗⃗⃗
𝑌0 = (𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝐿. 𝑐𝑜𝑠𝜑). 𝑌 𝑌0
180 dem o dem o dem o dem o
d= 𝑅. 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝐿. √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
Ordonnée du piston ( mm ) dem o dem o dem o dem o
160
dem o dem o dem o dem o
d e m o N=1000
d e tours/min
m o dem o dem o
Vitesse du piston ( m/sec )
20
N=6000 tours/min
dem o dem o dem o dem o
10
dem o dem o dem o dem o
0 dem o dem o dem o dem o
2
- Pour N = 1000 tours/min on a 𝑉⃗ (𝐵, 0 ) = ±4.27 𝑚/𝑠
2
- Pour N = 6000 tours/min on a 𝑉⃗ (𝐵, ) = ±25.63 𝑚/𝑠
0
𝜆. 𝒄𝒐𝒔𝜃 (1 − 𝜆2 ). 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃
= [𝑅. 𝜃̇ . (−𝜽̇. − 𝜽̇) . 𝒄𝒐𝒔𝜃 + 𝑅. 𝜽̇2 . 3 . 𝑠𝑖𝑛𝜃] . ⃗⃗⃗
𝑌0
√1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 (1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃)2
𝜆. 𝒄𝒐𝒔𝜃 (1 − 𝜆2 ). 𝜆. 𝑠𝑖𝑛𝜃
= −𝑅. 𝜽̇2 . [( + 𝟏) . 𝒄𝒐𝒔𝜃 − 3 . 𝑠𝑖𝑛𝜃] . ⃗⃗⃗
𝑌0
√1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 (1 2 2
− 𝜆 . 𝑠𝑖𝑛 𝜃)2
Solution de l’EXO 3 :
Données de départ :
D = 92 mm, CP =90 mm, L = 140 mm, N = 2000 tours / min, 𝜀 = 10
1- la vitesse moyenne du piston :
C𝑃 . 𝑁 90. 10−3 . 2000
𝑉𝑚𝑜𝑦 .𝑝𝑖𝑠𝑡 = = = 6 𝑚/𝑠𝑒𝑐
30 30
𝜆
2- Lorsque le piston est à mi-course, alors l’ordonnée du piston d=L c-à-d que : 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 2
𝑉𝑢 𝑉𝑢 𝑉 1 1
𝑉𝑚𝑖 −𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒 = 𝑉𝑚𝑜𝑟𝑡 + = + 𝑢 = 𝑉𝑢 . [ + ]
2 ( 𝜀 − 1) 2 ( 𝜀 − 1) 2
𝜋.𝐷2
Où : 𝑉𝑢 = . 𝐶𝑝 . 10−9 = 5.97. 10−4 𝑚3 et 𝑉𝑚𝑖−𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒 = 6.63. 10−4 𝑚3
4
𝜆
b- La vitesse du piston : puisque 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 2 = 0.125 alors 𝜃 ≅ 83°.
2
On trouve : 𝛾 (𝐵, ) = - 256.728 m/s2
0
d- Le couple moteur développé par le moteur, si à cette position la pression des gaz est de
𝑃(83°) = 10 𝑏𝑎𝑟𝑠.
𝑠𝑖𝑛 (𝜃 + 𝛽) sin(𝜃 + arccos(√1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃))
𝐶 (𝜃) = 𝑅. 𝐹𝑇 = 𝑅. 𝐹. = 𝑅. 𝐹.
𝑐𝑜𝑠𝛽 √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
𝐶𝑃 −3 ( 5
𝜋. 𝐷 2 −6
sin (83° + arccos(√1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 83°))
= )
. 10 𝑃 83° . 10 . . 10 .
2 4 √1 − 𝜆2 . 𝑠𝑖𝑛2 83°
A.N :
𝐶 (𝜃) = N.m
Solution de l’EXO 4 :
Le diamètre D du cylindre est aussi appelé alésage. Le déplacement du piston est borné par
deux points limites : Le point mort haut (PMH) et le point mort bas (PMB). Lorsque le piston
est au PMH (respectivement au PMB), alors le volume de la chambre de combustion est
minimum (respectivement maximum). La course représente la distance L parcourue par le
piston entre ces deux points de référence. Notons que le rapport entre la course et le rayon de
la bielle, r, est un paramètre invariant du moteur, la relation suivante est pratiquement toujours
respectée :
L=2r
Fig 3.6 : Schéma de calcul du volume instantané occupé par les gaz
Le volume déplacé (ou cylindrée unitaire) 𝑉𝑑 correspond au volume balayé par le piston entre
le PMH et le PMB :
𝜋D2
𝑉𝑑 = L (1)
4
La distance 𝑑 : position verticale du piston dans le cylindre qui sépare l'axe du vilebrequin de
l'axe du piston.
𝑑 = r cos 𝜃 + √𝑙 2 − 𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 (6)
𝜋D2
𝑉𝑐𝑦𝑙 = 𝑉𝑚 + (𝑙 + 𝑟 − r cos 𝜃 + √𝑙 2 − 𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (7)
4
𝜋D2 𝑙 𝑙
𝑉𝑐𝑦𝑙 = 𝑉𝑚 + r ( 𝑟 + 1 − cos 𝜃 + √(𝑟)2 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (8)
4
𝜋D2 𝐿
𝑉𝑐𝑦𝑙 = 𝑉𝑚 + (𝑅𝑏𝑚 + 1 − cos 𝜃 − √𝑅𝑏𝑚 2 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (9)
4 2
𝑉
𝑉𝑐𝑦𝑙 = 𝑉𝑚 + 2𝑑 (𝑅𝑏𝑚 + 1 − cos 𝜃 − √𝑅𝑏𝑚 2 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (10)
𝑉𝑐𝑦𝑙 𝑉𝑑
= 1+ (𝑅𝑏𝑚 + 1 − cos 𝜃 − √𝑅𝑏𝑚 2 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (11)
𝑉𝑚 2𝑉𝑚
𝑉𝑑 𝑉𝑑 +𝑉𝑚 −𝑉𝑚
= = 𝜀𝑐 − 1 (12)
𝑉𝑚 𝑉𝑚
𝑉𝑐𝑦𝑙 𝜀 𝑐−1
= 1+ (𝑅𝑏𝑚 + 1 − cos 𝜃 − √𝑅𝑏𝑚 2 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) (13)
𝑉𝑚 2
La vitesse moyenne du piston : Puisque le piston parcours deux fois la distance entre le PMH
et le PMB pour une révolution du vilebrequin, la vitesse moyenne s'écrit :
𝐶 .𝑁
𝑉̅ p = 𝑃 (18)
30
cos 𝜃
=𝑟. sin 𝜃 [1 + ].𝜔 (20)
√ 𝑅𝑏𝑚 2 −𝑠𝑖𝑛2 𝜃
ETUDE DU MECANISME DE DISTRIBUTION
1) Généralités :
La distribution dans un moteur à combustion interne doit permettre une évacuation aussi
complète que possible des gaz brulés et surtout l'introduction d'une masse aussi considérable
que possible du fluide frais (mélange carburé pour les moteurs à essence et air pur pour les
moteurs diesel).
2) Les soupapes:
Les soupapes sont les organes qui régissent l'entrée et la sortie des gaz dans la chambre de
combustion.
Le diamètre de leur tête doit être important. Cette dimension est limitée par la place libre
dans la chambre de combustion, le poids de la soupape qui doit rester minimal, et par sa
résistance mécanique aux chocs et aux déformations.
La portée conique assure une étanchéité parfaite à la fermeture et un centrage correct évitant
la déformation de la tige.
Les angles de portée sont d'environ 90º. Les soupapes d'admission qui subissent des
températures moins élevées peuvent avoir un angle de 120º, protégeant moins bien la soupape
des déformations, mais offrant, pour une même hauteur de levée, une section de passage de gaz
plus importante ( Fig 4.1).
Les soupapes de grande série sont en acier au nickel-chrome sont obtenues par matriçage
avec chauffage électrique. Elles sont tournées puis rectifiées.
Les queues et les portées reçoivent un traitement qui accroît leur dureté.
Pour les moteurs présentant des surchauffes au niveau des soupapes, on dispose de soupapes
à tige creuse et partiellement remplies de sodium ou des sels de lithium et potassium.
Fig 4.1 : Détails d’une soupape
Autour de la tige de chaque soupape, on monte un ressort hélicoïdal comprimé entre une face
usinée du carter fixe et une cuvette en acier solidaire de la queue de soupape.
Lorsqu'on comprime un ressort à une fréquence élevée celui-ci risque d'entrer en résonance.
On dit qu'il y a "affolement des soupapes"
1. Définition :
Une came est un organe qui transforme un mouvement circulaire uniforme en un mouveme nt
périodique, le plus souvent rectiligne alternatif.
Dans les moteurs modernes d’automobiles et de tracteurs, on applique des différents profils
de cames, à savoir :
• Réaliser l’ouverture des soupapes au moment précis où le piston et par suite, le vilebreq uin
occupent une position déterminée.
•Maintenir l’ouverture des soupapes levées pendant le temps nécessaire soit à l’admission, soit
à l’échappement.
Le mouvement de l’arbre à cames doit être lié de façon invariable à celui du vilebrequin,
tel que la fréquence de rotation l’arbre à cames est la moitié de celle du vilebrequin.
1. Le profil de la came :
On va essayer de tracer la came à profil convexe qui peut être utilisée pour refouler le
poussoir à fond plat (ou bien celui à galet).
1) On trace d’abord un cercle de base de rayon R0 (voir la figure 03). La valeur de R0 est choisie
de façon que l’arbre à cames à une résistance suffisante.
Où :
Soit :
hpmax = hsmax
𝑙𝑝
hpmax = 𝑙𝑠 hsmax
Où :
4) Le rayon de carbure R2 est choisi de suite que ( R2 > 2mm ). On sépare au-dessous du point
C le morceau CO 2 correspondant au rayon R2 .
La courbure de rayon R2 est raccordée au cercle de base de rayon R0 par la courbure de rayon
R1 tracée à partir des centres 01 et 02 .
La courbure de rayon R1 est conjuguée avec la courbure de rayon R2 par les points B et B1 , et
avec la courbure de rayon R0 par les points A et A1 .
Figure 4.4 : Profil d’une came convexe.
Fig 4.5 : Schéma du mécanisme de distribution culbuté
Avec :
𝑂02=𝑅0+ℎ𝑝𝑚𝑎𝑥 -𝑅2 = A
Et 𝑂̂
1 𝑂𝑂2 =180°- 𝜑𝑝0
D’où :
𝑅2 2 2
0 +𝐴−𝑅 2 −2𝑅 0 .𝐴.cos 𝜑𝑝 0
𝑅1=
2(𝑅 0 −𝑅 2 −𝐴.𝑐𝑜𝑠𝜑𝑝 0 )
Remarque :
1- Dans le cas d’un profil tangentiel ( c-à-d que la courbure de rayon R2 et le cercle de base
de rayon R0 sont raccordés par une tangente, alors 𝑅1 → ∞. Alors :
𝑐𝑜𝑠𝜑𝑝 0
R2=R0 –ℎ𝑝𝑚𝑎𝑥 .
1−𝑐𝑜𝑠𝜑𝑝 0
La levée d’un tel poussoir dépend du rayon de courbure se trouvant sous le poussoir à l’insta nt
donné. Le bossage (de AC et CA1 ) de la came est subdivisé en 2 parties.
a) Cinématique du poussoir:
- La hauteur de levée ;
- Le temps de levée.
Pour un angle 𝜑𝑝′ de rotation de l’arbre à cames, la levée instantanée du poussoir est :
Ou encore :
𝑂𝑂2 𝑂1 𝑂2 𝑂1 𝑂2
= =
𝑠𝑖𝑛𝜑҆𝑝𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(180° − 𝜑𝑃 ) 𝑠𝑖𝑛(𝜑𝑃 )
0 0
Ou encore :
D’où :
𝐴
𝑠𝑖𝑛𝜑҆𝑝 𝑚𝑎𝑥 = . 𝑠𝑖𝑛𝜑𝑝0
𝑅1 − 𝑅2
Pour un angle 𝜑"𝑝 de rotation de l’arbre à cames, la levée instantanée du poussoir est calculée
comme suit (voir fig.6):
Ou encore :
Soit :
𝑑ℎ′′ 𝑑ℎ′′ ′′
𝑝 𝑑𝜑𝑝
𝑉𝑃′′ = 𝑝
= . = − 𝜔𝑐 . 𝐴. 𝑠𝑖𝑛𝜑𝑝′′ ; m/s
𝑑𝑡 𝑑𝜑′′
𝑝 𝑑𝑡
2. Cinématique de la soupape :
On distingue 2 cas :
𝑙𝑠
ℎ𝑠 = ℎ𝑝 .
𝑙𝑝
𝑙
𝑉𝑠 = 𝑉𝑝 . 𝑠
𝑙𝑝
𝑙
𝛾𝑠 = 𝛾𝑝 . 𝑠
{ 𝑙𝑝
De la figure ci-dessous, on voit que lorsque le poussoir est refoulé par la première partie
( par la courbure de rayon R1 ), les accélérations sont positives, mais au point B, l’accélératio n
devient brusquement négative autant que le poussoir se trouve sur la courbure de rayon R2 .
Le changement brusque de l’accélération (au point B) est suivi d’un changement brusque aussi
des forces d’inertie, ce qui provoque à son tour un changement brusque des charges dynamiq ues
sur les pièces du mécanisme de distribution. De ce fait, la soupape peut faire un bord incontrô lé
surtout à grande vitesse.
C’est pourquoi, l’utilisation d’une came à profil convexe assure à la soupape un passage
coulant des accélérations positives aux accélérations négatives et vice versa.