Automates Programmables Industriels PDF
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Automates
Programmables
Industriels
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Automates
Programmables
Industriels
Maître-Technologue en Génie
Electrique à l’ISET de Sfax
Manuel de cours
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forme et par quelque procédé que ce soit, y compris par système de diffusion électronique est
strictement interdite conformément au code de la propriété Intellectuelle.
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Bibliographie............................................................................................................ 89
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Chapitre 1
1 - Définition
Un système automatisé est composé de plusieurs éléments conçus pour effectuer un
ensemble de tâches programmées. Il simplifie, sécurise et rend moins pénibles les tâches
de production ou de la vie courante. Les systèmes automatisés peuvent être de nature
technique très diverse et différentes disciplines peuvent s'interpénétrer : l'automatique,
l'informatique, la mécanique, l'électronique, l'électrotechnique, etc. Plus le système est
complexe, plus les disciplines concernées sont nombreuses.
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d'une PARTIE OPERATIVE (PO) en général mécanisée, qui agit physiquement sur
la matière d'œuvre, pour lui apporter la valeur ajoutée,
d'une PARTIE COMMANDE (PC) qui traite l’information pour assurer le pilotage et
la coordination des tâches,
d'une INTERFACE HOMME MACHINE (IHM) qui permet à l'opérateur
(utilisateur) de dialoguer avec la PC.
En général, les capteurs et la partie commande sont regroupés de façon à faire apparaître trois
chaînes :
la chaîne d'énergie
la chaîne d'information
la chaîne d'action
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Chaîne d'énergie
La chaîne d'énergie est constituée par les préactionneurs (cartes de puissance, relais,
distributeur etc.) Elle distribue l'énergie aux actionneurs en modulant les flux de puissance qui
la traversent.
Les préactionneurs
C’est l’élément qui laisse passer l'énergie de puissance à l'actionneur sur ordre de la chaîne
d'information. (Le préactionneur réalise l'interface de dialogue PC à PO). La partie commande
envoie par l'intermédiaire de son circuit de commande un ordre de faible niveau pour établir
ou fermer un circuit de puissance. Suivant la présence de ce signal, le préactionneur
distribuera l'énergie de puissance à un actionneur (moteur, résistance chauffante, lampe... pour
une énergie de puissance électrique, ou vérin, générateur de vide... pour une énergie de
puissance pneumatique).
Capteurs
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Partie commande
Elle est constituée par le processeur accompagné de ses interfaces d'entrée et de sortie ainsi
que de la mémoire. Le processeur peut être réalisé en logique câblée ou programmée.
Les interfaces permettent de convertir les informations en entrée/sortie de manière qu'elle soit
directement compréhensible par le processeur (Convertisseur Analogique Numérique,
Convertisseur Numérique Analogique). La mémoire permet d'enregistrer les informations sur
l'état du système.
Actionneurs
La fonction globale d'un actionneur est de convertir l'énergie forte modulée en énergie
utilisable par la chaîne d'action
- Actionneurs électriques : moteurs à courant continu, moteur synchrone, asynchrone,
pas à pas.
- Actionneurs thermiques : moteur thermique 2 ou 4 temps, moteur rotatif Wankel.
- Actionneurs pneumatique : moteur à palettes, vérin pneumatique...
- Actionneurs hydrauliques : moteurs à palettes, pistons, engrenages, vérin
hydraulique...
Transmetteurs
Effecteurs
L'effecteur agit directement sur la matière d'œuvre et lui apporte sa valeur ajoutée : Pince,
poussoir, tapis roulant, ventouse, etc.
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Exemple :
Certaines tâches restent donc manuelles et l'automatisation devra donc prendre en compte la
spécificité du travail humain, c'est-à-dire en particulier :
- assurer le dialogue entre les intervenants et le système automatisé,
- assurer la sécurité de ces intervenants dans l'exécution de leurs tâches manuelles.
Quoi que, plusieurs outils de programmation des tâches confiées aux systèmes automatisés
sont adoptés. Nous citions à titre d’exemple l’SADT, les Réseaux de Pétri (RDP), le
GRAFCET, etc.
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Chapitre 2
LE GRAFCET
Les notions de base
1 - Introduction
Les automatismes peuvent prendre des formes très variées selon les industries.
Cependant, l’objectif reste le même à savoir : aider ou remplacer l’être humain dans les
travaux pénibles, de précision ou répétitifs de manière à soulager la tâche de l’opérateur ou
à obtenir une production plus constante et plus économique.
2 - Le GRAFCET
Le GRAFCET est l’abréviation de :
Le GRAFCET est un moyen de représenter le cahier des charges d’un système automatisé
sans préjuger de la technologie qui assurera ultérieurement sa réalisation.
Le GRAFCET est facile à lire, il est simple. Il aide à clarifier un problème complexe
initialement mal posé.
Le GRAFCET constitue un document de compréhension du fonctionnement, de
réalisation et de maintenance d’un système automatisé.
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Par processus on entend l'ensemble des opérations d'élaboration d'un produit selon un
procédé déterminé au moyen d'unités de traitement et de transformation.
Le cahier des charges ne saurait se limiter à la partie technique. Des clauses d'ordres
commercial, juridique et financier y sont également consignées.
4.1 - Etape
Une étape est une situation dans laquelle les variables d’entrée et de sortie de la partie
commande restent inchangées. Autrement dit, l’étape représente un état du système dans
lequel les informations d’entrée (consignes et comptes-rendus) et les informations de sortie
(ordres et visualisations) de la partie commande restent identiques à elles-mêmes. L’étape
est représentée par un carré repéré numériquement (fig.2.1). Les actions associées sont
marquées au clair dans un rectangle à droite du carré présentant l’étape.
C’est une étape indiquant la situation initiale d’un système automatisé. Elle est représentée
par un carré double (fig.2.2).
1 4 5
1
Figure 2.1 - Etape Figure 2.2 – Etape initiale Figure 2.3 – Etape initialisable
Les autres étapes qui peuvent marquer leurs présences dans un grafcet respectivement sont :
Etape active, macro-étape, étape d’entrée, étape de sortie, étape-tâche, étape enspsulante et
étape encapsulante initiale
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Remarque : Dans un GRAFCET il doit y donc avoir au moins une étape initiale.
D’une façon générale une action est associée à chaque étape, mais on peut rencontrer aussi
une action associée à plusieurs étapes d'un même GRAFCET.
B+
11 (Action B+, Action E+)
E+
R12
R14
Exemple :
Action effet
Ordre
Enclencher le Rotation du moteur Avance du plateau
contacteur KM1 M1
Les actions peuvent être classées en fonction de leur durée par rapport à celle de l’étape.
On distingue :
ordres continus ;
ordres conditionnels ;
ordres retardés ;
ordres de durées limitées ;
ordres fugitifs ;
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L’ordre est émis, de façon continue, tant que l’étape, à laquelle est associée, est active.
L’ordre ne peut être émis que si l’étape à laquelle il est associé est active et si une
condition logique spécifiée est réalisée. Cette condition peut être indiquée à l’intérieur ou à
l’extérieur du rectangle d’action, suivant la place disponible.
X2
Condition c
Condition c
Cet ordre est un cas particulier de l’ordre conditionnel où le temps intervient comme
condition logique. L’indication du temps s’effectue par la notation générale " t / xi / q "
dans laquelle "xi" indique l'étape prise comme origine du temps et "q" est la durée du
retard.
X3
t / x3 / 5s
Ordre " E " retardé de 5s
3
( si t/x3/5s )
Ordre " E "
5s
Figure 2.7 – Action retardée
Exemple : " t / x3 / 5s " : prendra la valeur logique 1; 5s après la dernière activation de l'étape 3.
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L'ordre est émis dès l'activation de l'étape à laquelle il est associé ; mais la durée de cet
ordre sera limitée à la valeur spécifiée.
X4
5s
Figure 2.8 – Action de durée limitée
Dans ce cas l'ordre fugitif, émis à l'activation ou à la désactivation de l'étape, est de durée
théorique infiniment courte.
En réalité cette durée sera suffisante pour pouvoir effectuer des actions ponctuelles sur la
partie commande telles que :
positionnement des mémoires ;
présélection des compteurs ;
incrémentation des compteurs ;
etc.
X5
Ordre " H " si activation X5
5 Ordre " H "
Ordre " J " si désactivation X5
X6
L'ordre fugitif est émis, pendant l'activation de l'étape, lors de l'apparition ou la disparition
de la variable spécifiée.
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9 Ordre " N " Ordre " P " 9 Ordre " N " 20 Ordre " P "
ou
Le maintien d'un ordre, sur la durée d'activation de plusieurs étapes consécutives, peut
également être obtenu par la mémorisation de l'action, obtenue par l'utilisation d'une
fonction opérative auxiliaire appelée fonction de mémorisation (ou mémoire).
X10
10 Ordre " O " Ordre P = 0
"P"
30
X8
X10
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4.5 - Transition
Elle est située entre deux étapes consécutives ; elle indique l'évolution d'une étape vers
l'étape suivante.
Transition Réceptivité
..........................
La réceptivité qui est une information d'entrée (expression logique) est fournie par :
Elles relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Elles sont normalement
orientées de haut vers le bas. Une flèche est nécessaire dans le cas contraire ou pour une
meilleure compréhension.
Liaisons orientées
30
X8
X10
Remarque :
On étudie les conditions dans lesquelles le GRAFCET évolue : conditions de passage d'une
étape active vers une autre étape active.
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0 Etape active
t1
Boucle de reprise
1 Action 1
tn
n Action n
t0
Pour qu'une transition soit franchissable il faut qu'elle soit validée et que la réceptivité
associée soit vraie.
Remarque :
On dit qu'une transition est validée (susceptible d'être franchie) lorsque toutes les étapes
précédentes sont actives.
Transition non validée Transition validée Transition franchie
1 1 1
t2 R2=0 ou 1 t2 R2=0 t2 R2=1
2 2 2
L'étape 1 est non active L'étape 1 est active L'étape 1 n'est plus
t2 est non validée t2 est validée active.
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Pour que l'étape 2 soit éventuellement active (t2 est franchie), il faut que :
Cette règle s'applique dans le cas d'un GRAFCET à une ou plusieurs séquences.
R01 R01
10 20 30 10 20 30
5.5 - Règle 5 : Si, au cours de l'évolution d'un GRAFCET, une même étape doit être
activée et désactivée simultanément, elle reste active.
01
01
R2
R2
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Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
5
0
t10 t20
t1
10 20
1
t11 t21
t2
11
2
t12 30 40
t3
12
3 t34
t13
t0
Figure 2.19 – Grafcet à séquence unique Figure 2.20 – Grafcet à plusieurs séquences
05
S1 S2 S3 S4
t10 t20 t30 t40
10 20 30 40 15 25 35 45
t1 t2 t3 t4
S1 S2 S3 S4
06
Si : Séquence d'ordre i
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Le saut d'étapes est une divergence en OU particulière qui permet de sauter des étapes
lorsque les actions associées à ces étapes sont inutiles à réaliser.
La reprise de séquence (ou boucle) permet de reprendre, une ou plusieurs fois, une
séquence tant qu'une condition n'est pas obtenue.
9 13
t14
t10
t1
10 14
t11 t15
t64 15
11
t12 t16
12 16
t13 t17
Le début (divergence en ET) et la fin (convergence en ET) d'un parallélisme structural sont
représentés par deux traits parallèles.
05 S1 S2 S3 S4
t1
15 25 35 45
10 20 30 40
t2
S1 S2 S3 S4
06
Si : Séquence d'ordre i
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9 X10
13
t10 x13 t14
L'étape 10 (grafcet 1) n'est activée
10 14 que lorsque :
t11 - l'étape 9 (grafcet 1) est active ET
t15 - l'étape 13 (grafcet 2) est aussi
active.
11 15
t12 t16
Grafcet 1 Grafcet 2
En effet, la machine ne peut fonctionner qu'après être chargée par une pièce; le poste de
chargement ne peut fonctionner qu'après avoir dégagé la pièce c'est à dire que la machine
aura effectué un cycle complet.
8.2 - Méthode :
L'interdépendance est obtenue par les réceptivités : utilisation des mêmes variables d'entrée
dans chacune des deux grafcets.
9 X9 X20
20
t10 a.X20 t21 a.X9
Chacune des étapes 10 (grafcet 1) et 21
10 21 ne peuvent être activées qu'en même
t11 temps. Cela revient comme s'il s'agit
t22 d'une divergence en ET.
11 22
t12 t23
Grafcet 1 Grafcet 2
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entre PC et PO ;
entre PC et opérateur ;
entre PC et autre système.
C'est un grafcet établi par un spécialiste, c'est la version qui lui permet d'établir les
équations et éventuellement les schémas de réalisation (électrique, pneumatique ...)
Une étape est constituée essentiellement d'un module d'activation (mise à1), d'un module
de désactivation (mise à 0) et d'une mémoire (maintenir l'état logique).
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Fonction Mémoire
Signaux États
La condition d'évolution est appelée fonction transition. elle se note ft(m n) où m est
l'étape amont et n l'étape aval.
Dans le cas de plusieurs étapes amont et aval, elle se note : ft(m,n p,q).
De même les réceptivités associées se notent : R(m n) et R(m,n p,q).
Les fonctions transitions ont pour expressions logiques :
ft(m n) = Xm.R(m n), ft(m,np,q) = Xm.Xn.R(m,n p,q).
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Divergence en OU 2
Équation de l'étape 2
R10 R20
X2 = (x1.R2 + m2)(x10 + x20)
10 20
X2 = (x1.R2 + m2)( x10. x20)
R11 R21
Équation de l'étape 10
11 21
X10 = (x2.R10 + m10) x11
Convergence en OU
R16 R26
Équation de l'étape 16
16 26
X16 = (x15.R16 + m16) x7 R17 R27
Équation de l'étape 26
07
X26 = (x25.R26 + m26) x7 R8
Équation de l'étape 7 08
Divergence en ET
5
Équation de l'étape 6
R6
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Convergence en ET
Équation de l'étape 11
R11 R21
X11 = (x10.R11 + m11).x11
11 21
Équation de l'étape 21
R17
X21 = (x20.R21 + m21). x1
1
Équation de l'étape 1 R2
X1 = (x11.x21.R1+ m1) x2 2
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Chapitre 3
LE GRAFCET
Les notions avancées
1 - Introduction
L'analyse descendante d'un système procède par niveaux successifs permettant
d'affiner progressivement la connaissance de l'automatisme ; objet de l'étude. Les macro
représentations permettent de ne pas s'encombrer de détails inutiles dès le début de
l'analyse et de consacrer uniquement à l'analyse des tâches et de leur coordination.
Les macro-étapes sont sans grand intérêt lorsqu'on dessine manuellement les grafcet
et qu'on ne débouche pas sur une réalisation sachant exploiter ce type de macro-
représentation. Par contre un langage d'API orienté macro-étape met à profit cette
notion en répartissant chacune des expansions sur des pages différentes en mémoire.
Celles-ci sont éditées ou appelées sur l'écran vidéo de la console par "un zoom"
déclenché en pointant la macro-étape concernée.
2 - Macro-représentations
Avec la notion macro-représentation, on peut représenter la description détaillée de
certaines séquences regroupées en tâches ou en sous-programmes.
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L'organisation type sous-programme peut être également exploitée pour décrire des
tâches séparées - répétitives ou non – appelée à partir d'un GRAFCET de gestion des
tâches d'un niveau supérieur.
10 20 Entrée
dcy.c1 x12
11 A+ 21 C+
a1 c1
12 S/P
x26 25 B-
A- b0
13
a0 26 Sortie
x12
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10 20 Entrée
dcy.c1 x12
11 A+ 21 C+
a1 c1
12 S/P1
x25 .b0 24 C-
A- c0
13
a0 25 B-
b0
Cette structure apporte un gain en nombre d'étapes utilisées si la description fait appel à
de nombreux sous-programmes. Un grafcet sous-programme peut lui-même contenir
une macro-représentation de lancement d'un grafcet sous-programme (structure
imbriquée).
Cette structure ne représente aucune différence notable avec celle d'un grafcet sous-
programme. Le grafcet de tâche est lancé à partir d'une macro-représentation du grafcet
de gestion.
Grafcet de Gestion Grafcet GR1
10 des tâches (Tâche 1) 20 Entrée
dcy.ci x11+x14
11 C+
21
T1
c1
x26.s
12
T2
x26./s 25 B-
x...
15 b0
13
T3 T4
x... (Sortie T4) 26 Sortie
x..
x11. x14
14
T1
x26
Figure 3.3 – Structure d'un grafcet de tâches
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Mn ou Mn
10 20
E T KM1
dcy.c1
km1
M1 B+
21
=1 b1
12 A+ 25 B- KM2
Km2.b0
13 A- 26
S
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2.3- Encapsulantion
Il y a encapsulation d'un ensemble d'étapes, dites encapsulées, par une étape, dite
encapsulante, si et seulement si lorsque cette étape encapsulante est active, l'une, au moins,
des étapes encapsulées est active. Le spécificateur peut utiliser l'encapsulation pour structurer
de manière hiérarchique un grafcet.
Exemple de fonctionnement :
Une horloge gère les feux tricolores et les feux clignotants dans les modes dits feux
normaux FN et feux clignotants CL.
- de 6 h à 23 h feux tricolores FT ;
- de 23 h à 6 h feux clignotants CL.
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RA
OA Choix feux
VA Normaux Clignotants
FN I CL
RB
0 1
OB
VB Voie A M
Marche horloge
Voie B
L'ordre de forçage ne peut être émis que par une étape d'un grafcet hiérarchiquement
supérieur pour modifier la situation d'un grafcet hiérarchiquement inférieur.
2.4.2 - Situation courante forcée dans une situation précisée non vide
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X1 10
01 F/G1 : (10)
GRAFCET G0
20 X2 ( ) G1
R(20 21 )
02 F/G1 : ( )
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Il s'agit de bloquer l'évolution du grafcet dans une situation choisie à l'avance : situation
courante ou prédéterminée.
GRAFCET G1
20 X15 ( * ) G2
R(20 21 )
15 F/G2 : ( * )
21
R(21 22 )
GRAFCET G1
23
R(23 24 )
12 F/G2 : ( *(24) )
X12 ( * ) 24
R(24 25 )
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3 - Application :
Capteur de niveau f
Il s'agit de détecter le niveau bas et le
niveau haut de l'eau du barrage sans être
influencé par les vagues. Guidage à friction
Barrage
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Chapitre 4
LE GEMMA
Concepts de base & Applications
Le plus souvent, lors de l'étude d'un système automatisé ; le concepteur a besoin d'une
approche guidée et systématique, du genre "check-list" (liste de vérification) pour tout
prévoir dès l'étude et envisager les conséquences, tant pour la partie opérative que pour
la partie commande du système à réaliser.
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PC sous énergie
A F
HORS PRODUCTION
PC hors énergie
PRODUCTION
D
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A F
Procédures
d'Arrêt Procédures
de
Fonctionnement
D Procédures
en Défaillance de
PO
Figure 4.2 – Les trois familles de procédures
En pratique, pour une machine donnée, on ne choisira parmi les états proposés par le guide
que ceux qui sont nécessaires et on précisera le nom de chacun des états retenus, à l'intérieur
du "rectangle-état" correspondant. Pour effectuer ce choix, il est nécessaire de bien
comprendre la signification de chacun des états de M -A proposés par le guide graphique.
6.1- Les états F
PROCEDURES DE FONCTIONNEMENT : Etats F
Repère Nom Fonction
Dans cet état, la machine produit normalement : c'est l'état pour
lequel elle a été conçue. C'est à ce titre que le "rectangle-état" a
<Production
F1 un cadre particulièrement renforcé. On peut souvent faire
normale>
correspondre à cet état un grafcet que l'on appelle grafcet de
Production Normale ou grafcet de base.
Cet état est utilisé pour les machines nécessitant une
<Marche de préparation préalable à la production normale : préchauffage de
F2
préparation> l'outillage remplissage de la machine, mises en routes diverses,
etc.
<Marche de C'est l'état nécessaire pour certaines machines devant être
F3
clôture> vidées, nettoyées, etc. en fin de journée ou en fin de série.
<Marche de
vérification dans Cet état permet de vérifier certaines fonctions ou certains
F4
le mouvements sur la machine, sans respecter l'ordre du cycle.
désordre>
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Le GEMMA est non seulement une méthode systématique pour sélectionner les modes
de marches et d'arrêts lors de la conception d'une machine automatique, mais aussi un
moyen pratique pour les présenter et les exploiter.
La pratique courante de l'étude des machines de production automatisée n'aborde pas
méthodiquement la sélection des modes de marches et d'arrêts, ce qui entraîne souvent
des modifications longues et coûteuses de la machine après réalisation.
En mettant en œuvre le GEMMA dans l'étude, les modes de M-A sont prévus dès la
conception et intégrés dans la réalisation.
1. si le mode propos est retenu, il sera précis en "langage machine" dans le "rectangle -
état ".
2. si le mode proposé n'est pas nécessaire pour la machine, une croix sera porte dans le
"rectangle - état" pour signifier qu'il n'est pas retenu.
Deux états essentiels, définis dès le début de l'étude, se retrouvant sur toutes les machines :
l'état A1 dit "état initial" ou "état repos" de la machine.
l'état F1, mode de "production normale" pour lequel la machine a été conçue.
En portant de chacun des deux états essentiels, A1 et F1 il est intéressant de rechercher les
évolutions vers d'autres états :
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En pratique, on mettra en évidence des boucles passant par les états A1 ou F1, et appartenant
à l'une des deux familles montrées par les figures ci-dessous :
Démarrage
A1
F2
A6 A7 A2 F1
A4 A3
Retour à l'état
initial
D2
A5 D3
D1 Défaillance
La mise en évidence des conditions de passage d'un état à l'autre permet de concevoir le
pupitre de commande (action de l'opérateur), de prévoir essentiellement des capteurs
supplémentaires sur la machine, de compléter le Grafcet, etc.
On peut passer d'un état à l'autre de deux manières :
- Avec une condition d'évolution : elle est portée sur la Liaison orientée entre états : la
condition peut être liée à l'action sur un bouton du pupitre de commande, ou l'action d'un
capteur situé sur la machine.
- Sans condition explicite : c'est le cas lorsque la condition est évidente (exemple passage
de A2 à A1) ou parce que l'état atteint dépend de l'intervenant.
A1 Marche
F1
Arrêt
A2
Arrêt
Détection
Défauts
D3
Remarque :
Le Gemma est conçu pour une PC unique pilotant une PO unique.
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Ces machines doivent être servies par un opérateur à chaque cycle au moyen d'un bouton.
L'intervention de l'opérateur peut être traduite sur un Gemma de deux manières selon la
machine :
F1
La machine est mise en route via F2 et est prête à produire dans F1. Pour produire, la
machine attendra l'action de l'opérateur en restant en F1, dans ce cas l'étape initiale du
Grafcet de base ne doit pas être confondue avec l'état initial de la machine.
Cette méthode convient lorsqu'il faut laisser se continuer des actions (moteur, chauffage, ...
etc.) lors des pauses courtes (on peut ne pas passer par F2).
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Marche
A1
F2 Mise en route
moteur
F1
10
Arrêt dcy
A2
11
8 - Exemple d’application
Ouvrir
la vanne Bouchon
enfoncé
Bouteille remplie
Avancer
Tapis en position d’un pas
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REFERENCE
AUTO REGLAGE
réarmement
BOUCHAGE TAPIS
0 1
marche arrêt
ouvrir fermer
F/G.COND ( ) 10 « D2 »
20
F/G.FON.NOR.( )
AU Auto. réa Reg
F/G.COND ( 10 )
21 F/G.FON.NOR.( 0 ) 11 « A6 »
x10.x0 C.I.
12 « A1 »
22
Auto.C.I. .m Reg
AU
14 « F1 »
13 « F4 »
Grafcet d’Arrêt d’Urgence : G. AU.
Arrêt
Auto. réa
15 « A4 »
0 C.I.
x14
Grafcet de Conduite : G. COND.
1 Avancer d’un pas
Tapis en position
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Automates Programmables Industriels : Théorie et Applications
Chapitre 5
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Automates Programmables Industriels : Théorie et Applications
La structure interne d’un API est assez voisine de celle d’un système microprogramme, le
compteur de programme est un simple séquenceur, qui met cycliquement en communication,
dans un ordre immuable, les mots de mémoire programme avec le processeur. Dans les
machines plus complexes, permettant les sauts, ce compteur de programme est un registre
intégré au processeur. Le processeur est un opérateur logique monobit qui exécute les calculs
booléens en fonction des instructions du programme.
La mémoire de données fait partie du système entrées-sorties. Elle fige les valeurs (0 ou 1)
présentes sur les lignes d’entrées, à chaque prise en compte cyclique de celle-ci, elle
mémorise les valeurs calculées à placer sur les lignes de sorties des valeurs internes.
Alimentation AC/DC
PO PC PC PO
Mémoires
Cartes E/S
Processeur
Capteurs ou détecteurs
Interface de sorties
Interface d’entrées
Préactionneurs
Ordres
Compte-rendus
4 - Fonctionnement
La plus part des automates programmables industriels ont un fonctionnement cyclique
(fig.4.2). Le processeur est géré en fonction d’un programme qui est une suite d’instructions
placées en mémoire. Lorsque le fonctionnement est dit synchrone par rapport aux entrées et
aux sorties, le cycle de traitement commence par la prise en compte des entrées qui sont figées
en mémoire pour tout le cycle. Le processeur exécute alors le programme instruction en
rangeant chaque fois les résultats en mémoire. En fin de cycle les sorties sont affectées d’un
état binaire, par mise en communication avec les mémoires correspondantes. Dans ce cas, le
temps de réponse à une variation d’état d’une entrée peut être compris entre un ou deux temps
de cycle (durée moyenne d’un temps de cycle est de 5 à 15 ms).
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2 Traiter le programme.
Fin de programme.
Sorties affectées.
Elle reçoit également des informations en provenance des capteurs. Il existe dans les
automates plusieurs types de mémoires qui remplissent des fonctions différentes.
5.2- Le processeur : Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la
zone mémoire et les interfaces d’entrées et de sorties et d’autre part à gérer les
instructions du programme.
L’interface d’entrée comporte des adresses d’entrée. Chaque capteur est relié à une de ces
adresses. L’interface de sortie comporte de la même façon des adresses de sortie. Chaque
préactionneur est relié à une de ces adresses. Le nombre de ces entrées est sorties varie
suivant le type d’automate.
5.5- Une alimentation électrique : Tous les automates actuels sont équipés de :
- une alimentation 240 V 50/60 Hz, 24 V DC;
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6 – Jeu d’instructions
Le processeur peut exécuter un certain nombre d’opérations logiques; l’ensemble des
instructions booléennes des instructions complémentaires de gestion de programme (saut,
mémorisation, adressage, ... etc.) constitue un jeu d’instructions. Sur une ligne de programme,
on trouve systématiquement un code d’instruction, suivi éventuellement de l’adresse de
l’opérande (variable) sur laquelle s’applique l’opération (Fig.4.3).
Mémorisation;
Temporisation;
Comptage;
Pas à pas;
Saut (avant ou arrière ou le deux).
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Symbole
Fonction
CE USA
Contact normalement ouvert ---o o---
Début de branchement
Fin de branchement
Commande centralisée
MINI-
Supervision
ORDINATEUR
Procédés / Machines.
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E S E
S
API 2 API 1
Dès que les échanges mettent en jeu plus de deux API, les méthodes précédentes ne
conviennent plus, et il faut faire appel à un réseau d'automates sur lequel ne sont
transmises que les données concernées par la communication, et qui met en œuvre un
véritable protocole d'accès. Les constructeurs ont développés un grand nombre de types
différents de réseaux d'automates.
Master
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Chaque station peut communiquer avec sa voisine. Cette solution est intéressante
lorsqu'une station doit recevoir des informations de la station précédente ou en
transmettre vers la suivante (Fig.4.7).
Automate 1 Automate n
Automate 2 Automate k
C'est la forme de réseaux la plus performante. Elle offre une grande souplesse d'utilisation,
les informations pouvant circuler entre-stations d'un même niveau ou circuler de la station la
plus évoluée (en général un calculateur) vers la plus simple, et réciproquement (Fig.4.8).
Exemple de réseau :
Telway de télémécanique
La sûreté des échanges est garantie par un contrôle total de la validité des informations
(transmission avec accusé de réception et autotest sur chaque station).
Les informations sont transmises en série en deux groupes d'octets appelés messages
(19200 Bauds). Ceux-ci sont de deux natures différentes :
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La circulation et l'échange des messages sur le réseau sont gérés à partir d'une station
"maître", élue automatiquement, qui interroge successivement les autres stations dites
alors "esclaves". Dès qu'une station "esclave" interrogée a un nouveau message à
transmettre, le "maître" en assure la diffusion. Si une station "esclave" interrogée ne
répond plus (station déconnectée ou hors tension), elle est retirée par le maître de la liste
de stations actives. Inversement, si les stations "esclaves" ne sont plus interrogées, elles
considèrent "le maître" absent et élisent aussitôt un nouveau "maître".
TELEMECANIQUE
TSX 17/20 :
- Nombre d'entrées et de sorties variable : 20 à 160 E/S.
- microprocesseur 8031.
- langage de programmation PL7.2.
TSX 67.20 :
La compacité d'un automate haut de gamme, à E/S déportables par fibre optique:
- 1024 E/S en six bacs de huit modules;
- extension de bacs à distance par fibre optique à 2000 m;
- 16 coupleurs intelligents;
- 24 K RAM data on Board;
- 32 K RAM / EPROM cartouche utilisateur;
- structure multifonctions;
- structuration multitâche;
- langage PL7.3 (Grafcet, Litteral, Ladder);
- programmation sur IBM PC/PS.
FESTO :
FPC 202 :
- 16 entrées 24 vcc;
- 16 sorties 24 vcc - 1 A;
- 8 K RAM, 8 K EPROM;
- interface série, 20 mA boucle de courant pour imprimante;
- console de programmation externe : console ou IBM PC;
- programmation : grafcet, langage Festo, schéma à relais.
SIEMENS:
S7 – 200.
- 64 entrées 24 vcc;
- 64 sorties 24 vcc - 1 A ;
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OMRON :
CQM1 – CPU 11/21/41 - E
- 192 Entrées/Sorties (à relais, à triac, à transistors ou TTL) ;
- 32 K RAM data on Board ;
- structure multifonction ;
- structuration multitâche ;
- lge SYSWIN 3.1, 3.2 … 3.4 et CX_Programmer (Litteral, Ladder) ;
- comunication sur RS 232 – C ;
- programmation sur IBM PC/PS.
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Chapitre 6
Programmation
des API OMRON
1- Introduction
Nous traitons, dans ce chapitre, la programmation des automates «OMRON-CQM1»
utilisés dans de nombreux systèmes automatisés. Le CQM1 possède une vaste gamme
d’instructions permettant une programmation aisée même pour les programmes complexes.
Les nombreuses instructions du CQM1 s’organisent par groupes : ils comprennent des
instructions en schéma à relais, des instructions à codes fixes et des instructions de sélection.
L’adressage (codage de variables d’entrées, de sorties et intermédiaires) et la définition de
quelques instructions logiques sont présentés ci-après. L’implémentation des programmes
élaborés par l’utilisateur est obtenue soit moyennant une console (PRO01) ou bien à travers
un PC avec des logiciels spécifiques (SYSWIN, cx-programmer).
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Zone de
Taille Mots Bits Fonction
données
Zone Zone IR 000 à IR IR 00000 à IR
128 ou Utilisée pour les bits d'Entrée/Sortie :
IR1 d'entrée 015 01515
192 CQM1 – CPU11/21-E : 8 CH (128 bits)
Zone de IR 100 à IR IR 10000 à IR
bits CQM1 – CPU4-E : 12 CH (192 bits)
sortie 115 11515
IR 016 à IR IR 01600 à IR
095 09515
IR 116 à IR IR 11600 à IR
2720 Les bits de travail n'ont pas de fonction spécifique
Zone de 195 19515
bits et peuvent être utilisés librement dans le
travail 2 IR 216 à IR IR 21600 à IR
min. programme.
219 21915
IR 224 à IR IR 22400 à IR
229 22915
PV du
IR 230 à IR IR 23000 à IR Stockage des valeurs en cours du compteur rapide
compteur 32 bits
1 231 23115 0.
rapide 0
PV des CQM1 – CPU43/44-E : Stockage des valeurs en
IR 232 à IR IR 23200 à IR
compteurs 64 bits cours des compteurs rapides 1 et 2 pour les ports 1
1 235 23515
rapides 1 et 2 et 2.
184 SR 244 à SR 24400 à Pour les fonctions spécifiques comme les bits de
Zone SR
bits SR 255 SR 25507 drapeau et de contrôle.
Stockage temporaire de l'état ON/OFF aux
Zone TR 8 bits -- TR 0 à TR 7
embranchements du programme.
1600 HR 00 à HR HR 0000 à HR Stockage et maintien de l'état ON/OFF à la coupure
Zone HR
bits 99 9915 de tension.
448 AR 00 à AR AR 0000 à AR Pour les fonctions spécifiques comme les bits de
Zone AR
bits 27 2715 drapeau et de contrôle.
1024 LR 00 à LR LR 0000 à LR Pour liaison inter-CQM1 (2 max.) 1:1 par le port
Zone LR1
bits 63 6315 RS-232
Zone de Les mêmes numéros sont utilisés pour les tempos.
512 TC 000 à TC 511 (n° de tempo./
tempos./ et compteurs. TC 000 à 002 : pour les
bits compteur)
compteur3 temporisateurs cycliques.
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1. Dresser une liste de tous les périphériques d’E/S et des points d’E/S et préparer un
tableau présentant le bit d’E/S attribué à chaque périphérique d’E/S.
2. Déterminer quels sont les mots disponibles pour les bits de travail et préparer un
tableau d’attribution de ces derniers suivant leur utilisation.
3. Dessiner le schéma à contacts.
4. Entrer le programme dans l’unité centrale. L’utilisation de la console de
programmation implique la conversion du programme en forme mnémonique.
5. Vérifier le programme pour les erreurs de syntaxe et les corriger.
6. Exécuter le programme pour vérifier les erreurs d’exécution et les corrige.
7. Après l’installation du système de commande complet et lorsqu’il est opérationnel,
exécuter le programme et le mettre au point si nécessaire.
5- Terminologie de l’instruction
Fondamentalement deux types d’instructions sont utilisés dans la programmation en schéma à
contacts :
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d’instructions sont situées les conditions conduisant à d’autres instructions du côté droit. Les
combinaisons logiques de ces conditions déterminent quand et comment les instructions à
droite sont exécutées. Un schéma à contacts est présenté ci-dessous :
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La façon la plus simple d’émettre les résultats de conditions d’exécution combinées est de
les sortir directement avec SORTIE (OUTPUT) et NON SORTIE (OUTPUT NOT). Ces
instructions sont utilisées pour commander l’état du bit d’opérande désigné en fonction de la
condition d’exécution.
La dernière instruction nécessaire pour terminer un programme simple est l’instruction FIN
(END). Lorsque l’unité centrale balaye le programme, elle exécute toutes les instructions
jusqu’à la première instruction FIN avant de retourner au début du programme et de
recommencer l’exécution.
Les instructions de bloc logique ne correspondent pas aux conditions spécifiques du schéma à
contacts ; elles décrivent plutôt les relations entre blocs logiques. L’instruction ET
CHARGER effectue une comparaison logique ET des conditions d’exécution produites par
deux blocs logiques. L’instruction OU CHARGER effectue une comparaison logique OU des
conditions d’exécution produites par deux blocs logiques.
Bien que simple en apparence, le schéma ci-dessous demande une instruction ET CHARGER.
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Le schéma suivant demande une instruction OU CHARGER entre le bloc logique du haut et
le bloc logique du bas.
Schémas compliqués
Lorsqu’il s’agit de schémas compliqués, les blocs sont finalement codés en partant du haut à
gauche et en descendant avant de traverser. Ceci veut généralement dire que, s’il existe un
choix, OU CHARGER est codée avant ET CHARGER.
Le schéma suivant est décomposé en deux blocs et chacun d’entre eux est décomposé en deux
blocs avant d’être codé. Comme indiqué ci-dessous, les blocs a et b demandent une ET
CHARGER. Avant d’utiliser ET CHARGER, OU CHARGER est utilisée pour combiner les
blocs du haut et du bas des deux côtés, c'est à dire pour combiner a1 et a2 ; b1 et b2.
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L’exemple suivant peut paraître très compliqué au départ mais il peut en fait être codé en
utilisant simplement deux instructions en bloc logique. Le schéma se présente comme suit :
La première instruction en bloc logique s’utilise pour combiner les conditions d’exécution
résultant des blocs a et b et la deuxième combine la condition d’exécution du bloc c avec celle
résultant de la condition normalement fermée IR 00003. Le reste du schéma peut être codé
avec OR, AND et AND
NOT. Voici le schéma logique et le codage qui en découle :
Les schémas du type suivant peuvent facilement être codés si chaque bloc est codé selon
l’ordre suivant : de haut en bas d’abord puis de gauche à droite. Dans le schéma suivant, les
blocs a et b doivent être combinés par AND LOAD comme ci–dessus, puis le bloc c doit être
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codé par la suite ; on utilise ensuite une deuxième fois AND LOAD pour le combiner avec la
condition d’exécution du premier AND LOAD. Le bloc d est codé ensuite, et on utilise alors
un troisième AND LOAD pour combiner la condition d’exécution du bloc d avec celle du
deuxième AND LOAD, et ainsi de suite jusqu’au bloc n.
Le schéma suivant nécessite un OR LOAD puis un AND LOAD pour coder le haut des trois
blocs, puis deux autres OR LOAD pour terminer le codage mnémonique.
S’il y a plus d’une instruction de droite exécutée avec la même condition d’exécution, elles
sont codées consécutivement en suivant la dernière condition sur la ligne d’instructions. Dans
l’exemple suivant, la dernière ligne d’instructions contient une condition de plus
correspondant à une ET (AND) avec l’IR 00004.
Lorsqu’une ligne d’instructions se sépare en deux ou plusieurs autres lignes secondaires, il est
parfois nécessaire d’utiliser des branchements ou des bits TR pour maintenir la condition
d’exécution ayant existé au niveau de l’embranchement.
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Le schéma B précédent est écrit comme indiqué ci-dessous pour assurer une exécution
correcte. En code mnémonique, la condition d’exécution est sauvegardée au point
d’embranchement en utilisant le bit TR comme l’opérande de l’instruction SORTIE
Il existe 7 instructions fondamentales pouvant être utilisées en général pour commander l’état
des bits individuels. Ce sont les instructions SORTIE (OUTPUT), NON SORTIE (OUTPUT
NOT), PARAMETRAGE ON (SET), PARAMETRAGE OFF (RESET), CHANGEMENT
D’ETAT FRONT MONTANT DIFFERENTIATE UP), CHANGEMENT D’ETAT FRONT
DESCENDANT DIFFERENTIATE DOWN) et CONSERVER (KEEP). Toutes ces
instructions apparaissent comme la dernière instruction dans une ligne d’instructions et
prennent une adresse de bit comme opérande.
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6.3.3- Conserver
L’instruction CONSERVER (KEEP) est utilisée pour maintenir l’état du bit d’opérande sur la
base de deux conditions d’exécution. Pour ce faire, l’instruction CONSERVER est connectée
à deux lignes d’instructions. Lorsque la condition d’exécution à la fin de la première ligne
d’instructions est à ON, le bit d’opérande de l’instruction CONSERVER passe à ON. Lorsque
la condition d’exécution à la fin de la seconde ligne d’instruction est à ON, le bit d’opérande
de l’instruction CONSERVER passe à OFF.
Bien que l’instruction CONSERVER soit utilisée pour créer des bits à auto-maintien, il est
parfois nécessaire de créer des bits à auto-maintien d’une autre façon de sorte qu’ils soient
passés à OFF lorsqu’ils se trouvent dans une section verrouillée du programme.
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deux instructions nécessitent un numéro TIM/CNT et une valeur de réglage SV. Les numéros
TIM/CNT vont de 000 jusqu’à 511.
SV doit être comprise entre 000.0 à 999.9. Une temporisation est activée lorsque sa condition
d’exécution est à ON. Elle est réinitialisée (à SV) lorsque sa condition d’exécution est à OFF.
Une fois activé, TIM mesure des unités de 0,1 seconde à partir de SV.
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7 - Exécution du programme
Au début de l’exécution d’un programme, l’UC scrute le programme de haut en bas, vérifie
toutes les conditions et exécute toutes les instructions qui en résultent, en descendant la barre
de bus. Il est important de bien ordonner les instructions de façon à ce que, par exemple, les
données voulues soient transférées vers un canal avant que celui-ci ne soit utilisé comme
opérande d’instruction. Une ligne d’instructions (ou équation logique) va jusqu’au niveau de
l’instruction terminale de droite (OUT) avant d’exécuter une ligne dont le point
d’embranchement serait situé sur la première ligne (LD) et qui mènerait à d’autres
instructions à droite (AND ou OR). L’exécution du programme n’est que l’une des tâches
exécutées par l’UC dans le temps de scrutation.
Les instructions en schéma à relais comprennent des instructions par bloc logique et
correspondent aux conditions du schéma. Les instructions par bloc logique s’utilisent pour
relier entre elles certaines parties complexes du schéma.
Ces instructions de base correspondent aux conditions du schéma à relais. L’état des bits
attribués à chaque instruction détermine la condition d’exécution de toutes les autres
instructions ayant de l’équation logique. Chacune de ces instructions et chaque adresse de bit
peut être utilisé autant de fois qu’on le désire. L’état de l’opérande de bit (B) attribuée à LD
ou LD NOT détermine la première condition d’exécution (départ de l’équation logique). AND
établit un ”et” logique entre la condition d’exécution et l’état de son opérande de bit ; AND
NOT établit un ”et” entre la condition d’exécution et l’inverse de l’état de son opérande de
bit. OR établit un ”ou” logique entre la condition d’exécution et l’état de son opérande de bit ;
OR NOT établit un ”ou” logique entre la condition d’exécution et l’inverse de l’état de son
opérande de bit.
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On utilise AND LD et OR LD lorsque certaines instructions sont combinées dans des blocs
qui ne peuvent être associés logiquement à l’aide de OR et AND uniquement. Ces instructions
combinent logiquement deux conditions d’exécution : celle en cours et la dernière non
utilisée. Pour dessiner des schémas à relais, il n’est pas nécessaire d’utiliser AND LD et OR
LD. Ces instructions sont toutefois indispensables pour convertir le programme et l’entrer en
mnémonique.
Les sous-programmes permettent de diviser les tâches de contrôle importantes en tâches plus
réduites et de réutiliser un ensemble d’instructions donné. Lorsque le programme principal
appelle un sous-programme, le pointeur est transféré vers ce sous-programme et les
instructions du sous-programme sont exécutées. Les instructions d’un sous-programme sont
écrites de la même façon que les codes de programmes principaux. Lorsque toutes les
instructions d’un sous-programme ont été exécutées, le pointeur retourne au programme
principal au point qui suit l’endroit à partir duquel le sous-programme a été appelé (sauf
spécification contraire).
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Remarque : L’instruction SBS(91) peut être utilisée autant de fois qu’on le désire dans le
programme, c’est-à-dire qu’on peut appeler de différents endroits du programme le même
sous-programme. SBS(91) peut également être placée dans un sous-programme pour décaler
l’exécution du programme d’un sous-programme à l’autre (imbrication de sous-programmes).
A la fin du deuxième sous-programme (c’est-à-dire au niveau de RET(93)), l’exécution du
programme retourne au sous-programme original qui est alors terminé avant de retourner au
programme principal. On peut faire des imbrications jusqu’à 16 niveaux différents. Un sous-
programme ne peut s’appeler lui-même (exemple : SBS(91) 00 ne peut être programmée dans
le sous-programme défini à l’aide de SBN(92) 00). Le schéma suivant illustre deux niveaux
d’imbrication :
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Remarques
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Jeu d’instructions
C h i f f r e d e d r o i t e
Chiffre
gauche
de
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
(@) FAL FALS
NOP ILC JME STEP
END IL JMP FAILURE SEVERE SNXT
0 NO
END INTERLOCK
INTERLOCK
JUMP
JUMP END
ALARM END FAILURE
STEP
STEP START
OPERATION CLEAR DEFINE
RESET ALARM
CNTR DIFD TIMH
SFT DIFU (@) WSFT
KEEP REVERS- DIFFEREN- HIGH- EXPANSION EXPANSION EXPANSION
1 SHIFT
KEEP IBLE
DIFFEREN-
TIATE SPEED
WORD
INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N
REGISTER TIATE UP SHIFT
COUNTER DOWN TIMER
(@) BIN (@) BCD (@) ASR (@) ROL (@) ROR (@) COM
CMP (@) MOV (@) MVN (@) ASL
2 COMPARE MOVE MOVE NOT
BCD TO BINARY TO
SHIFT LEFT
SHIFT ROTATE ROTATE COMPLE-
BINARY BCD RIGHT LEFT RIGHT MENT
(@) SUB (@) MUL (@) DIV (@) ANDW (@) ORW (@) XORW (@) XNRW (@) DEC
(@) ADD (@) INC
3 BCD ADD
BCD BCD BCD LOGICAL LOGICAL EXCLUSIVE EXCLUSIVE
INCREMENT
DECRE-
SUBTRACT MULTIPLY DIVIDE AND OR OR NOR MENT
TRSM
(@) CLR (@) MSG
(@) STC TRACE EXPANSION EXPANSION
4 SET CARRY
CLEAR --- --- ---
MEMORY
MESSAGE
INSTRUCT'N INSTRUCT'N
---
CARRY DISPLAY
SAMPLE
(@) BINL (@) BCDL
(@) SUBL (@) MULL (@) DIVL
(@) ADB (@) SBB (@) MLB (@) DVB (@) ADDL DOUBLE DOUBLE
DOUBLE DOUBLE DOUBLE
5 BINARY BINARY BINARY BINARY DOUBLE
BCD BCD BCD
BCD TO BINARY-TO
ADD SUBTRACT MULTIPLY DIVIDE BCD ADD DOUBLE DOUBLE
SUBTRACT MULTIPLY DIVIDE
BINARY BCD
EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION EXPANSION
6 INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N
(@) SLD (@) SRD
(@) XFER (@) ROOT (@) XCHG (@) MLPX (@) DMPX (@) SDEC
(@) BSET ONE DIGIT ONE DIGIT
7 BLOCK
BLOCK SET
SQUARE DATA
SHIFT SHIFT
4-TO-16 16-TO-4 7-SEGMENT ---
TRANSFER ROOT EXCHANGE DECODER ENCODER DECODER
LEFT RIGHT
(@) DIST (@) SFTR
(@) COLL (@) TCMP (@) ASC
SINGLE (@) MOVB (@) MOVD REVERS- EXPANSION EXPANSION EXPANSION
8 WORD
DATA
MOV BIT MOVE DIGIT IBLE SHIFT
TABLE ASCII
INSTRUCT'N INSTRUCT'N INSTRUCT'N
COLLECT COMPARE CONVERT
DISTRIBUTE REGISTER
(@) SBS SBN RET
(@) IORF
SUBROU- SUBROU- SUBROU- (@) MCRO
9 ---
TINE TINE TINE
--- --- --- I/O ---
MACRO
REFRESH
ENTRY DEFINE RETURN
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C20H/C28H/C40H/C60H
C200H/C1000H/C2000H -
C200HS/C200Hα
CPM1/CQM1
CV/CVM1
* 15 étapes maximum
8.1 - Réalisation du grafcet codé
Pour construire le grafcet codé :
8.2 - Préparation
Initialisation du grafcet
Il faut activer au début du fonctionnement les étapes initiales, c’est-à-dire mettre à 1 les bits
bistables associés aux étapes initiales. La technique employée est de programmer l’inscription
du bit bistable (correspondant à l’état de l’étape initiale) dans une équation qui ne sera traitée
qu’une seule fois au démarrage de l’automate. L’équation d’initialisation sera inscrite dans
des blocs programmes de démarrage à froid et à chaud (IR25315).
Equation d’inscription d’un bit bistable = fonction OU des bits de transition suivant l’étape.
Equation des bits de sortie = fonction OU des bits de l’étape où la sortie est présente.
Programmation
La programmation qui suit l'analyse sera avantageusement divisée en trois parties distinctes.
Ceci facilitera le travail du programmeur ainsi que de tous ceux ayant à relire ou modifier le
programme. Ces trois parties sont : les équations de transition, l'ossature proprement dite,
les actions associées aux étapes.
Remarque : La programmation doit être écrite dans l’ordre indique ci-dessus pour un
fonctionnement normal du programme.
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L’hypothèse de départ est que l'étape 1 soit active. A l'apparition de la transition 2, l'étape 2
sera activée, et, dans le même tour de scrutation, l'étape 1 sera désactivée. Avec l'utilisation
des fonctions KEEP, STEP/SNXT ou SET/RESET, deux étapes successives ne seront jamais
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Attention : Dans le cas d'une reprise d'étapes d'une seule étape, il est nécessaire d'ajouter une
étape avec une transition toujours vraie.
En cas de coupure d'alimentation, l'automatisme doit se comporter d'une façon prévue; c'est
ainsi que toutes les sorties des automates OMRON SYSMAC retombent à OFF. A la
réapparition de l'alimentation, il peut se présenter deux cas principaux qui dépendent du
processus :
1. Toutes les étapes du GRAFCET sont désactivées et l'automatisme repart de l'étape initiale
(sous conditions mécaniques et/ou extérieures). Les étapes du GRAFCET n'auront donc
pas besoin d'être sauvegardées.
2. L'étape (ou les étapes), active au moment de la coupure, doit se retrouver active à la
réapparition de l'alimentation (sous conditions extérieures pour la validation des actions).
Les étapes du GRAFCET doivent donc être sauvegardées. Quand les étapes n'ont pas à être
sauvegardées, on pourra utiliser toutes les variables des zones I/O et variables internes.
Quand les étapes devront être sauvegardées, on utilisera la zone des variables HR (Holding
Relays).
Dans le premier cas, à chaque mise en route, une étape (en général l'étape 0) devra être
initialisée.
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Les automates OMRON SYSMAC Série C disposent d'un relais interne qui passe à 1,
uniquement pendant le premier tour de scrutation :
Dans le deuxième cas, c'est à dire étapes sauvegardées, il faut autoriser l'initialisation de
l'étape 0 uniquement si aucune autre étape n'est active.
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9 - Outils de programmation
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Exercices d’applications
V1 V2
c ou r
p a
pc ac
Fonctionnement :
Les pièces sont carrées ou rondes, elles sont amenées par deux tapis roulants toujours en
mouvement. Les pièces entrent dans la cabine de peinture au moyen d’un tapis roulant
actionné par un moteur M ( M=1, tapis avance). Ce moteur est mis en marche lorsqu’une
pièce est détectée à l’entrée du poste de cabine (p=1). Le moteur est arrêté lorsque la pièce est
détectée à la sortie (a=1). On précise qu’une nouvelle pièce ne peut en aucun cas se présenter
à l’entrée de la cabine tant que la pièce en cours de peinture n’a pas été évacuée (c’est le
système amont qui gère ceci).
Le tapis amène la pièce vers la cabine, à l’entrée de celle-ci, un capteur de reconnaissance de
forme positionne le contact c à 1 (c=1) si la pièce est carrée, le contact r à 1 (r=1) si la pièce
est ronde. Si la pièce est carrée, la vanne de peinture V1 correspond à une couleur donnée sera
actionnée, si la pièces est ronde , ce sera la vanne V2. La vanne adéquate est actionnée (V1=1
ou V2=1) lorsque la pièce est détectée par le capteur pc (pc=1). La vanne sera désactionnée
lorsque le détecteur de sortie de cabine ac détectera à son tour la pièce (ac=1). L’installation
est équipée d’un système de comptage des pièces peintes. Nc pour les pièces carrées et Nr
pour les pièces rondes.
N.B. : A l’état initial aucune pièce n’est présente ni à l’entrée ni à l’intérieur de la cabine.
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Questions :
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L’équipement ci-dessus est utilisé pour former des lots de 2 ou 3 bidons (suivant position du
commutateur "S0") La détection des bidons est assurée par un capteur photo "B1".
Une impulsion sur "Sy " permet le démarrage de l’équipement. Les bidons arrivent par le
tapis T1 et sont acheminés devant le vérin V. Lorsque le nombre est atteint, le tapis s’arrête et
le transfert des bidons s’effectue par les différents vérins. Lorsque les bidons sont arrivés sur
le tapis T2 celui-ci fonctionne pendant 10 secondes si lot de 2 bidons, 15 secondes si lot de 3
bidons. Quand les vérins sont revenus en position initiale, T1 redémarre. Le nombre de bidons
sur T1 est atteint : Une temporisation de 10 secondes maintient T1 en fonctionnement
permettant de positionner les 2 ou 3 bidons face au vérin V. Une impulsion sur le BP "Sat" à
n’importe quel moment du cycle provoque l’arrêt du cycle à la fin du traitement du lot en
cours.
Questions :
1°) Etablir un grafcet d’un point de vue de la partie commande du comptage G7_CNT
2°) Etablir un grafcet d’un point de vue de la partie commande régissant le fonctionnement
2°) Donner les équations des sorties du système.
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Feuille réponse
(à remettre avec la copie d’examen)
….……………………………………………………………….…….
Notes :
1. Chaque ligne verticale pointillée représente un instant de balayage à analyser
2. Les lignes sont volontairement décalées afin de bien montrer l’état des signaux a, b et
c lors de chaque balayage
3. Les états et les actions ne peuvent changer que lors de chaque balayage, jamais entre
les balayages (utilisez les règles 1 à 5 du Grafcet)
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PRESENTATION DU PROCEDE :
On se propose d'étudier la mise en bouteilles de l’huile d’olive avant l'expédition. Ceci est
réalisé sur une chaîne automatisée pilotée par un automate programmable industriel de type
OMRON CQM1-21.
Sur chaque bouteille préalablement stérilisée, on réalise successivement trois opérations :
le remplissage,
la pose de la capsule,
l'étiquetage.
+
C+
B c0
b0 auto
c1 Vérin C
Vérin B C- Vérin
- c2 - H
b1 B A A+ u
i
l
e M2
EVL Pince
SP
a1 a0
H
u
i
l
e
Tapis
came
pbr pbb pbe
M1
ap
Figure 1 : Mise en bouteilles d’huile d’olive.
Les capteurs de position a0,a1, b0, b1, c0, c1, c2 sont placés sur le corps des vérins A, B et C.
Ils détectent la position du piston se trouvant à l'intérieur du corps du vérin. Ils délivrent un
signal logique 1 lorsque le piston se trouve juste en face (a0 = 1 signifie que le vérin A est
rentré). La commande de sortie du vérin A est notée A+. Sa commande de rentrée est A. En
l'absence de commande (A+ = A = 0) la tige du vérin ne bouge pas.
La pince de serrage montée au bout de la tige du vérin C est pilotée par un actionneur
pneumatique monostable SP non représenté (si SP = 1 la pince se ferme, si SP = 0 la pince
s'ouvre).
Le cycle débute si l'interrupteur auto est actionné (auto = 1) et si les trois vérins A, B, C sont
rentrés. Le cycle se poursuit ainsi :
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Piloter le moteur M1 d'entraînement du tapis jusqu'à ce que la came fasse passer le capteur
ap de nouveau à l'état 1. Les bouteilles ont alors avancé d'un pas et se trouvent juste en
dessous des postes de travail. Les trois opérations suivantes (remplissage, pose du bouchon et
étiquetage) se déroulent simultanément sur trois bouteilles différentes.
Remplissage
descente du vérin B,
ouverture de l'électrovanne de remplissage EVL pendant 5 secondes,
remontée du vérin B,
Pose du bouchon :
sortie du vérin A (présentation du bouchon à la pince),
descente du vérin C jusqu'à ce que le capteur c1 soit actionné,
serrage de la pince pendant 0,4 seconde (prise du bouchon par la pince),
rentrée du vérin A,
descente du vérin C jusqu'à ce que le capteur c2 soit actionné (le bouchon est posé),
remontée du vérin C.
NB : La pince doit serrer le bouchon pendant les phases de rentrée du vérin A et de descente
du vérin C lorsque celui-ci est positionné entre les capteurs c1 et c2.
Etiquetage :
Lorsque ces trois opérations sont terminées, un nouveau cycle peut alors débuter.
Il peut arriver que les bouteilles ne se présentent pas de façon continue aux postes de
remplissage, de pose du bouchon ou d'étiquetage. Les trois capteurs pbr (présence bouteille au
remplissage), pbb (présence bouteille au bouchage) et pbe (présence bouteille à l'étiquetage)
permettent de savoir si une bouteille est présente ou non.
L'opération de remplissage n'est pas réalisée si pbr = 0. L'opération de pose du bouchon n'est
pas réalisée si pbb = 0. L'opération d'étiquetage n'est pas réalisée si pbe = 0
TRAVAIL DEMANDE :
1) Dresser un tableau sur votre copie, listant les variables des entrées et des sorties du système
comme indiqués ci-dessous.
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3) Donner la signification du terme ap. Sachant que lorsque M1 s'arrête, la came actionne
toujours le capteur ap (ap = 1), expliquer pourquoi il est important que la réceptivité
associée à la transition située en dessous de l'étape 1 soit ap. Que se passerait-il si l'on
remplaçait cette réceptivité par ap ?
6) La partie du GRAFCET qui comprend les étapes n°30, 31, 32 ainsi que la divergence et la
convergence en OU (avec pbe et pbe ) peut être simplifiée et remplacée par une branche de
GRAFCET linéaire ne comprenant plus que deux étapes (nommées 40 et 41).
Compléter (sur votre copie) le GRAFCET donné à la figure 2 en remplaçant les points
d'interrogation soit par une action conditionnée soit par une réceptivité.
7) Les grafcets sont implantés sur l’API « OMRON CQM1-21 » en utilisant la notion des
macro-étapes Mn. Donner le grafcet de gestion des macro-étapes.
10) Traduire le Grafcet de l’expansion XM3 en équations puis en Ladder afin de pouvoir
implanter votre programme dans un automate OMRON - CQM1-21
ap
?
10 20 40 ?
41
14 27
Figure 2
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Bibliographie
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