Automatisme Et Supervision Industrielle
Automatisme Et Supervision Industrielle
Automatisme Et Supervision Industrielle
Les logiciels de supervision sont une classe de programmes applicatifs dédiés au contrôle
de processus et à la collecte d'informations en temps réel depuis des sites distants, en vue
de maîtriser un équipement.
4
1) Introduction aux Systèmes SCADA
Le MES (Manufacturing Execution
System) est un logiciel de pilotage de
la production. C’est un système
d’exécution, de gestion et de suivi des
productions en cours dans l’atelier.
Les éléments hardware assurent la collecte des informations qui sont à disposition du
calculateur sur lequel est implanté le logiciel de supervision.
Le système SCADA enregistre les évènements dans des fichiers ou les envoie sur une
imprimante, par mail...
Réseau Atelier
Réseau Terrain
CIM signifie « modèle de données unifié » (Common Information Model). C'est un standard ouvert
Introduction : « Évolution des systèmes de contrôle commande »
Monitor-PRO
Logiciels de Supervision
InTouch
1) Introduction aux Systèmes SCADA
L’objectif du système SCADA est de mener une conduite réactive de processus. Les fonctions en
marche normale sont:
L'envoi de consignes vers le procédé dans le but de provoquer son évolution.
L'acquisition de mesures ou de compte-rendus permettant de vérifier que les consignes
envoyées vers le procédé produisent exactement les effets escomptés.
L'acquisition de mesures ou d'informations permettant de reconstituer l'état réel du procédé
et/ou du produit.
La recherche des causes de l'apparition d'un fonctionnement ne correspondant plus à ce qui
est attendu.
L'envoi vers le procédé d'ordres prioritaires permettant de déclencher des procédures de
sécurité (arrêts d'urgence par exemple)
10
Supervision Industrielle
1- Définition
2- Principe de Base
3- Fonctions de Base
Supervision industrielle : Définition
• La supervision est un système
informatique interactif qui se situe
entre les automatismes d’atelier et la
gestion de la production visant à
permettre aux opérateurs et
informations de prendre, au bon
moment, les bonnes décisions pour Niveau Management
assurer la conduite d’une production
complexe.
gestion de la production
Niveau Supervision
Station de supervision
S C
T O
A N
T T
E R
O
L
Un SLC, ou circuit de ligne de signalisation
Local Operator Station (PLC)
Supervision industrielle : Principe de base
1- Station de Supervision :
- PC bureau
- PC Industriel
- Serveur
- Station
2- Réseau :
- Protocole Ouvert ou Propriétaire
3- Station :
- API
- DCS …
4- Base de données :
Constituée de variables(tag) dont les propriétés:
- Nom, Type(binaire, ana,…), adresse(adr. API & adr. Variable –E/S,Interne-…)
IMPORTANT : une fois configurée, l’accès à la base de données est transparent pour l’utilisateur
Supervision industrielle : Fonctions de base
Deux Fonctions de BASE :
1- Commande : lancer toutes les commandes possibles (set,reset, augmenter) à partir
de la station de supervision
Tag 1
Nom : MA_MB
Marche Type: Binaire
Adresse : Sortie14 / Station2
Sortie14 / Station2
Supervision industrielle : Fonctions de base
1- Commande
Tag 1
Nom : MA_MB
Marche Type: Binaire
Adresse : Sortie14 / Station2
Sortie14 / Station2
Supervision industrielle : Fonctions de base
1- Commande
Tag 1
Nom : MA_MB
Marche Type: Binaire
Adresse : Sortie14 / Station2
Sortie14 / Station2
Supervision industrielle : Fonctions de base
1- Commande
Rôle:
Faire exécuter un ensemble d’opérations de commande au procédé:
- Commande Marche/Arrêt
- Fixant des consignes
- Verrouillage des commandes…
But :
• Une séquence d’opérations constituant une gamme de fabrication
dans le but de fabriquer un produit en réponse à une demande d’un client.
• Une séquence d’action corrective au cours de production
• Des actions prioritaires et souvent prédéfinies sur le procédé dans le but d’assurer la sécurité
de l’installation et du personnel.
• Des opérations de test, de réglage, de nettoyage permettant de garantir que le système de
production pourra continuer d’assurer sa mission.
Supervision industrielle : Fonctions de base
2- Surveillance
Faire le suivi des états de toutes les Tags (variables) déclarées dans la base de données
- Etat normal
- Etat défaut
- Etat alarme
Supervision industrielle : Fonctions de base
Base données
Tag 1 : Entrée5 / station2
2- Surveillance Tag 2 : Température10 / station 1
…
Normal
Station de supervision Défaut
Alarme
Supervision industrielle : Fonctions de base
• L’acquisition de données
• Communiquer avec des équipements
différents
• Communiquer sur des protocoles
hétérogènes
• L’interface homme/machine
• Représenter graphiquement le
process et animer en temps réel
• Communiquer de nouvelles
consignes aux équipements
Supervision industrielle : Principe de base
Favorise la traçabilité du
process de fabrication
Supervision industrielle : Principe de base
La solution globale,
Regroupement de plusieurs logiciels complémentaires
En une offre commerciale, la « suite » comprenant :
• Le logiciel de supervision
• Le logiciel API (Soft Logic)
• La gestion de production
Les logiciels de Supervision
1- Vue Panoramique
3- Critères de Choix
4- Exemple
Les logiciels de Supervision : Vue Panoramique
Propriétaire
Monitor PRO
Logiciels de Supervision
InTouch
Ouverts
Les logiciels de Supervision : Les éditeurs spécialisés
Logiciel Editeur
In Touch Wonderware
Fix32 Intellution
Induscreen Ordinal
Cimview AspenTech
Les logiciels de Supervision : Les constructeurs d’automates
Logiciel Constructeur
WinCC Siemens
Cimplicity GE Fanuc
Monitor-PRO Schnieder
Généralités sur les systèmes automatisés:
Les systèmes automatisés de production
• Un système est dit automatisé s’il exécute toujours le même cycle de travail pour
lequel il a été programmé.
Composants auxiliaires
Energies (eau, liquides de refroidissement,
lubrifiants,...etc.)
Produits
et matériaux Système de production Produits élaborés
brut (finis ou intermédiaires)
exploitation,
réglage,
Déchets maintenance...
Pr HAMLICH MOHAMED 31
Structure d’un SAP
• SAP comporte deux parties :
• Partie opérative (PO)
• Partie commande (PC)
Pré actionneurs
Partie
Partie commande
opérative
Capteurs
Produits + VA Visualisation
et communication
finis
avec d’autres parties
commandes
Pr HAMLICH MOHAMED 32
Exemple : ascenseur
• PO = ensemble électromécanique (cabine, moteur, portes)
• PC = boutons d’appels, la logique et les armoires
PO = cabine,
PC
moteur, portes
Alarme surcharge,
voyant occupé, indique
l’étage où se trouve la
Etage destination cabine et le sens du
déplacement
Pr HAMLICH MOHAMED 33
Constituants de la partie commande
• Une partie traitement, qui peut être sous forme de logique câblée ( portes
logiques, bascules RS,..) ou sous forme de logique programmée (Automates
programmables, Microprocesseurs,…)
Pr HAMLICH MOHAMED 34
Description du comportement de l’automatisme
Pr HAMLICH MOHAMED 35
Structure d’un système automatisé
Energie Energie
Réseau
Autres automates
Supervision Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Automate
Interface Programmable
Homme-
Machine Informations Interface
Capteurs
Utilisateur
Partie commande Partie opérative
Pr HAMLICH MOHAMED 36
Actionne
Autres
systèmes
Actionneur
Commande Pré-
pneumatique Actionneurs
actionneurs
ou hydraulique :
Partie Commande vérin
Interface
Homme-
Machine Informations Interface
Capteurs
Utilisateur
Partie commande Partie opérative
Pr HAMLICH MOHAMED 37
Pré-actionneurs
1.1 Structure d’un système automatisé
Energie Variateur de vitesse
Energie
pour moteur
Autres
systèmes Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Distributeur électropneumatiq
Partie Commande ou électrohydraulique
Interface
Homme-
Machine Informations Interface
Capteurs
Utilisateur
Partie commande Partie opérative
Pr HAMLICH MOHAMED 38
1.1 Structure d’un système automatisé
Energie Capteurs Energie
Autres
systèmes Commande Pré-
Détecteur
Actionneurs
actionneurs
Détecteur inductif Détecteur optique de contact
Partie Commande
Interface
Homme-
Machine Informations Interface
Capteurs
Codeur optique
Utilisateur (position arbre moteur) Caméra
Partie commande Partie opérative
Pr HAMLICH MOHAMED 39
1.1 Structure d’un système automatisé
Energie Energie
Interface Homme-Machine
Autres
systèmes Commande Pré-
Actionneurs
actionneurs
Boutons et voyants
Partie Commande
Interface
Homme-
Machine Informations Interface
Ecran tactile Capteurs
Utilisateur
Partie commande Partie opérative
Pr HAMLICH MOHAMED 40
Structure d’un système automatisé
Qui peut concurrencer l’automate ?
Pr HAMLICH MOHAMED 41
ARCHITECTURE MATERIELLE DES AUTOMATES PROGRAMMABLES
INDUSTRIELS
Architecture interne d’un automate programmable
42
Pr HAMLICH MOHAMED
L’unité centrale : Mémoire
Connexion E/S entre l'API et l'automatisme piloté.
I 124.5 Q124.1
43
Traitement séquentiel
Exécution du programme
Pr HAMLICH MOHAMED 44
Raccordement automate
45 Pr HAMLICH MOHAMED
Câblage des entrées/sorties
Pr HAMLICH MOHAMED 46
Les langages de programmation
• La norme IEC 1131-3 définit entre autres choses, cinq langages qui peuvent être
utilisés pour la programmation d’applications d’automatisme. Les cinq langages
sont :
- SFC « Sequential Function Char »
- FB « function block diagram »
- ST « Structured Text »
- LD « ladder diagram »
- IL « instruction list»
2.1 Les différents langages
• SFC (« sequential function char ») : issu du langage GRAFCET, ce langage, de haut
niveau, permet la programmation aisée de tous les procédés séquentiels ;
• FBD (« function block diagram », ou schéma blocs) : ce langage permet de
programmer graphiquement à l’aide de blocs, représentant des variables, des
opérateurs ou des fonctions. Il permet de manipuler tous les types de variables ;
• LD (« ladder diagram », ou schéma à relais) : langage graphique dédié à la
programmation d’équations booléennes (true/false), très utilisé malgré qu’il soit
très bas niveau;
2.1 Les différents langages
• ST (« structured text » ou texte structuré) : ce langage est un langage textuel de
haut niveau. Il permet la programmation de tout type d’algorithme plus ou moins
complexe ;
• IL (« instruction list », ou liste d’instructions) : ce langage textuel de bas niveau
est un langage à une instruction par ligne. Il peut être comparé au langage
assembleur.
2.2 les Variables
• Une variable représentée directement peut être utilisée dans les programmes
pour accéder à une voie d’E/S (entrée/sortie). L’identificateur d’une telle variable
commence toujours par le caractère « % »
Description du comportement de l’automatisme
• Logigrammes : représentation graphique des fonctions logiques
• Chronogrammes : permettent de représenter dans le temps l’´evolution des
différentes variables
• Organigrammes :
• permettent de décrire séquentiellement les différentes commandes en précisant au fur et à
mesure les traitements à effectuer
• GEMMA (Guide d’Etude des Modes de Marches et d’Arrêt) :
• graphisme permettant de classifier les procédures de conduite et le dialogue opérateur relatif à
un SAP (sans décrire réellement le contenu de la commande)
• Réseaux de Pétri
• GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande Etape-Transition)
Pr HAMLICH MOHAMED 51
Analyse des Systèmes automatisés: Méthode GRAFCET
Eléments de base
• Des liaisons orientées (arcs) relient soit une étape à une transition, soit une
transition à une étape.
• Si un arc est orienté du bas vers le haut il doit porter une flèche qui l’indique.
Pr HAMLICH MOHAMED 52
INTRODUCTION
La création d'une machine automatisée nécessite un dialogue entre le client qui définit le
cahier des charges (qui contient les besoins et les conditions de fonctionnement de la machine)
et le constructeur qui propose des solutions.
Ce dialogue n'est pas toujours facile : le client ne possède peut-être pas la technique lui
permettant de définir correctement son problème.
D'autre part, le langage courant ne permet pas de lever toutes les ambiguïtés dues au
fonctionnement de la machine (surtout si des actions doivent se dérouler simultanément).
Pr HAMLICH MOHAMED 53
DÉFINITION
Il a été proposé par l'ADEPA (en 1977 et normalisé en 1982 par la NF C03-190).
Pr HAMLICH MOHAMED 54
Une seule transition doit séparer deux étapes.
Une étape correspond à une situation dans laquelle les variables de sorties
conservent leur état.
Une transition indique la possibilité d'évolution entre deux étapes successives. A
chaque transition est associée une condition logique appelée réceptivité.
Pr HAMLICH MOHAMED 55
RÈGLES DE SYNTAXE
Cette représentation indique que l'étape est initialement activée (à la mise sous
tension de la partie commande).
Pr HAMLICH MOHAMED 56
Règle N°2 :
franchissement d'une transition
Une transition est franchie lorsque l'étape associée est active et la réceptivité
associée à cette transition est vraie.
Pr HAMLICH MOHAMED 57
Règle N°3 :
Evolution des étapes actives
• Le franchissement d'une transition provoque simultanément :
Pr HAMLICH MOHAMED 58
Principe d’évolution
illustration : franchissement d’une transition
L’étape 15 n’est pas active
15 Action A
L’action associée à l’étape 15 n’est
a pas effective
16 Action B
La transition 15-16 n ’est pas validée
Pr HAMLICH MOHAMED 59
Principe d’évolution
L’étape 15 est active
15 Action A
L’action associée à l’étape 15 est
a effective
16 Action B
La transition 15-16 est validée
Pr HAMLICH MOHAMED 60
Principe d’évolution
Pour franchir
la transition 15 - 16...
15 Action A
Pr HAMLICH MOHAMED 61
Principe d’évolution
La réceptivité « a » devient VRAIE
&
15 Action A
la transition 15 -16 est validée
a
16 Action B
La transition est
FRANCHISSABLE
Pr HAMLICH MOHAMED 62
Principe d’évolution
Franchissement de la transition
15 Action A
a
Désactivation de l’étape 15:
16 Action B L ’action A n’est plus effective
Pr HAMLICH MOHAMED 63
Principe d’évolution
Étape 16 active
15 Action A
a
L’action B est effective
16 Action B
Pr HAMLICH MOHAMED 64
Règle N°4 :
transitions simultanées
Pr HAMLICH MOHAMED 65
Règle N°5 :
activation et désactivation simultanées
Pr HAMLICH MOHAMED 66
STRUCTURES DE BASE
Divergence et convergence en ET (séquences simultanées)
REMARQUES :
Après une divergence en ET, on trouve une convergence en ET.
Le nombre de branches parallèles peut-être supérieur à 2.
La réceptivité associée à la convergence peut-être de la forme = 1. Dans ce cas la transition est franchie
dès qu'elle est active.
Pr HAMLICH MOHAMED 67
Exemple avec branchement ET
(fonctionnement parallèle)
Cahier des charges :
après appui sur départ cycle « dcy », les chariots
partent pour un aller-retour. Un nouveau départ dcy
cycle ne peut se faire que si les deux chariots
sont à gauche.
CH1
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g1 G1 D1 d1
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
CH2
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » g2 d2
G2 D2
Pr HAMLICH MOHAMED 68
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 69
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy=1
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
CH1
d1 d2
3 G1 6 G2 g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
g2 G2 D2 d2
1
Pr HAMLICH MOHAMED 70
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2
g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 71
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 72
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2
g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 73
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 74
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 75
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 76
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 77
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 78
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 79
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
Etape 4 = étape « d’attente » ⇒ Aucune action
2 D1 5 D2
d1 d2
CH1
3 G1 6 G2 g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
1
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 80
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
g1 g2
G1 D1
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 81
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
Étapes 4 & 7 actives ⇒ Synchronisation
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2
g1 G1 D1 d1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 82
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 1
1 dcy
dcy . g1 . g2
2 D1 5 D2
d1 d2 CH1
3 G1 6 G2 g1 d1
G1 D1
g1 g2
4 7 CH2
1 g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 83
CH1, CH2 : chariot 1, 2
g : capteur « position gauche »
d : capteur « position droite »
G : action « aller à gauche »
D : action « aller à droite » Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 84
Solution 2
dcy=1
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 85
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 86
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 87
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 88
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 89
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 90
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 91
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 92
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 93
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 94
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 95
Solution 2
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 96
dcy
1 2
dcy
CH1
2 D1 5 D2
g1 G1 D1 d1
d1 d2
3 G1 6 G2 CH2
g1 g2
g2 G2 D2 d2
Pr HAMLICH MOHAMED 97
Divergence et convergence en OU (aiguillage)
REMARQUES :
A et B ne peuvent être vrais simultanément (conflit).
Après une divergence en OU, on trouve une convergence en OU.
Le nombre de branches peut-être supérieur à 2.
La convergence de toutes les branches ne se fait pas obligatoirement au même endroit.
Pr HAMLICH MOHAMED 98
Exemple avec branchement OU
(sélection de séquences)
Un dispositif automatique destiné à trier des caisses de deux tailles différentes se compose d'un tapis amenant
les caisses, de trois poussoirs et de deux tapis d'évacuation suivant la figure ci-dessous :
Tapis 1
Cycle de fonctionnement :
Le poussoir 1 pousse les petites caisses devant le poussoir 2
Poussoirs qui, à son tour, les transfère sur le tapis d'évacuation 2, alors
3 2
que les grandes caisses sont poussées devant le poussoir 3, ce
Poussoir 1 dernier les évacuant sur le tapis 3. Pour effectuer la sélection
des caisses, un dispositif de détection placé devant le poussoir
1 permet de reconnaître sans ambiguïté le type de caisse qui
se présente.
Tapis 3 Tapis 2
Pr HAMLICH MOHAMED 99
Exemple avec branchement OU
(sélection de séquences)
Av : Avance Re : Recule
1 P1, P2, P3 : poussoirs 1, 2, 3
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Poussoirs
Caisse devant P2 Caisse devant P3 3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
Tapis 3 Tapis 2
P1 en arrière
8 Re P1 Tapis 3 Tapis 2
P1 en arrière
8 Re P1 Tapis 3 Tapis 2
P1 en arrière
8 Re P1 Tapis 3 Tapis 2
P1 en arrière
8 Re P1 Tapis 3 Tapis 2
P1 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3
Poussoirs
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1 3 2
8 Re P1
P1 en arrière
Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Poussoir 1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Tapis 1
Petite caisse Grande caisse
2 Av P1 5 Av P1
Caisse devant P2 Caisse devant P3 Poussoirs
3 2
3 Av P2 Re P1 6 Av P3 Re P1
Caisse sur tapis 2 Caisse sur tapis 3 Poussoir 1
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
4 Re P2 Re P1 7 Re P3 Re P1
P2 en arrière P3 en arrière
8 Re P1
ETC...
P1 en arrière Tapis 3 Tapis 2
Réceptivité
M3.1 9
M10.5 T_9 a.b.(c+/d)
M3.2 10
Pr HAMLICH MOHAMED 129
Remarques
Une réceptivité est une proposition logique qui peut renfermer diverses variables
booléennes qui peuvent être:
• Cycle unique
Le cycle se déroule qu‘une seule fois même si
l‘opérateur maintient présent l‘information dcy
• Langages textuels:
– IL : Instruction List
• Liste d’instructions
Pr HAMLICH MOHAMED 136
Langages standards
• Diagrammes échelle
• Basé sur les schémas de commandes électriques.
ASTUCE pour la conversion:
Toujours débuter par les blocs de variables en « ET » à
l ’intérieur des parenthèses.
bobine d'enclenchement
S
bobine de déclenchement R
SR1
bobine CALL C
JUMP à un autre réseau %L10
>>>
instruction de retour de sous programme < RETURN >
Eléments graphiques
• Tests P N
• Ils testent l'état des bits d'entrées/sorties de l'automate et des variables internes au
programme.
• Bobines
• Associées à des objets bits, elles commandent
les sorties de l'automate raccordées aux
organes de commande ou de visualisation S
(relais, voyants...) et les variables internes. R
SR1
• Cas particulier : - la bobine d'appel à un sous-programme C
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Chapitre 2: Systèmes industriels communicants
Remarque : Un bit de parité peut être utilisé pour détecter les erreurs susceptibles d’apparaître pendant la
transmission.
Chapitre 2: Systèmes industriels communicants
Transmission synchrone :
• Dans une transmission synchrone, les bits sont émis d’une façon régulière, sans
séparation entre les caractères, pour cela un signal d’horloge périodique de période T
fonctionne pendant toute la durée de l’émission.
Chapitre 2: Systèmes industriels communicants
Connectivity Networks
Approche pragmatique quand le marché impose sa solution
.DeviceNet (Allen-Bradley) - Profibus (Siemens) - Interbus (Phoenix) ...
Chapitre 2: Systèmes communicants : Description du modèle OSI
Le modèle OSI (Open Systems Interconnection) est un modèle de référence en ce qui concerne les réseaux, il est
proposé par l'ISO (International Standards Organisation), il décrit les concepts et les démarches à suivre pour
interconnecter des systèmes, il est composé de 7 couches :
STATION
Exemple : COUCHE 7 Protocole : définit un langage commun d ’échanges entre les équipements
Modbus APPLICATION (sémantique et signification des informations)
COUCHE 6 Transcodage du format : pour permettre à des entités de nature différente de
PRESENTATION dialoguer (ex: PC / Mac)
SESSION 5 Organise et synchronise les échanges entre utlisateurs
LAYER
Notion de COUCHE 4 Contrôle de l ’acheminement de bout en bout : reprise sur erreurs signalées ou
réseau TRANSPORT non par la couche réseau
Exemple:
TCP/IP COUCHE 3 Routage des données : établissement du chemin entre différents réseaux
RESEAU
Contrôle de la liaison : adressage, correction d ’erreur, gestion du flux
COUCHE 2
Notion LIAISON
Gestion de l’accès au médium : définit quand on peut émettre
de bus COUCHE 1
PHISIQUE Le hardware : le médium utilisé : paire torsadée, câble coaxial, fibre optique…, la forme
des signaux véhiculés, la connectique
TCP : Transmission Control Protocol (Couche 4)
IP : Internet Protocol (Couche 3)
Chapitre 2: Systèmes communicants : Description du modèle OSI
Chapitre 2: Systèmes communicants : supports utilisés
• vitesse
• distance
• immunité électro-magnétique
Le câble coaxial
Il se compose d’un conducteur en cuivre, entouré d’un écran mis à la terre. Entre les deux, une couche isolante
de matériau plastique. Le câble coaxial a d’excellentes propriétés électriques et se prête aux transmissions à
grande vitesse.
La fibre optique
Ce n’est plus un câble en cuivre qui porte les signaux électriques mais une fibre optique qui transmet des signaux
lumineux. Convient pour les environnements industriels agressifs, les transmissions sont sûres, et les longues
distances.
Important
Chapitre 2: Systèmes communicants : supports utilisés
Chapitre 2: Systèmes communicants : supports utilisés
Quelques standards paire torsadée
•RS232 :
Liaison point à point par connecteur SUB-D 25 broches.
Distance < 15 mètres, débit < 20 kbits/sec.
•RS422A :
Bus multipoint full duplex (bi directionnel simultané) sur 4 fils.
Bonne immunité aux parasites, distance maxi 1200 mètres à 100 kbits/sec.
2 fils en émission, 2 fils en réception.
•RS485 :
Bus multipoint half duplex (bi directionnel alterné) sur 2 fils.
Mêmes caractéristiques que RS422A mais sur 2 fils.
LE BUS CAN
• 1- Présentation
• Pour satisfaire les exigences de confort, de sécurité, de réduction de la pollution et de la
consommation, de performances, ..., l'automobile se dote de systèmes électroniques de plus
en plus nombreux : système de contrôle moteur, systèmes de navigation, systèmes d'anti-
blocage, d'anti-patinage, de suspension active, d'anti-collisions, ... Et pilote automatique !
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LE BUS CAN
• Tous ces systèmes ont besoin pour fonctionner d'échanger des informations. Dès que leur
nombre devient important, il n'est plus possible de les relier par des lignes indépendantes. En
effet, avec cette solution, il faudrait 1 à 2,5 km de lignes pour un véhicule moderne, ce qui
représente une masse comprise entre 30 et 50kg ! et en conséquence, de graves problèmes de
coûts et de maintenance.
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LE BUS CAN
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2- Historique du Bus CAN
1983 : début développement par l'entreprise BOSCH
1985 : spécification protocole "CAN 1.0"
1987 : premier échantillon de circuits intégrés CAN
1991 : spécifications protocole "CAN 2.0A et CAN2.0B" aux
normes ISO 111898 . Première voiture équipée (Mercedes
classe S)
1997 : Tous les grands fondeurs de silicium (Motorola ,
Philips , Intel) proposent des circuits CAN.
2000 : explosion des équipements reliés par le CAN
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3- Les noeuds CAN
• Tout élément branché sur le bus CAN est appelé noeud. Chaque noeud peut émettre et
recevoir des informations. Un message émis sur le bus est diffusé à l'ensemble des noeuds
récepteurs. Des noeuds peuvent être branchés ou débranchés sans ajout, ni modifications du
soft ou du hardware.
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4- Le message CAN
Le message CAN est constitué de deux parties :
L'identificateur (ID): définit le type du message.
Les données (DATA): représente la valeur du message.
Exemple :
ID = Pression pneu avant gauche
DATA= valeur de la pression
Un noeud émetteur diffuse un message à l'ensemble des
noeuds récepteurs. Les noeuds récepteurs n'utilisent ce
message que s'il les intéresse. Ils possèdent pour cela un filtre
d'acceptance qui ne laisse passer que les messages dont les
identificateurs sont acceptés.
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5- Règle de priorité
• Comme chaque noeud peut émettre simultanément sur le bus, il peut y avoir des conflits
d'accès. Pour pallier à ce problème, il existe une règle de priorité. Le message le plus
prioritaire est celui qui possède l'identificateur le plus faible. Chaque noeud émetteur doit
donc en même temps "écouter" le bus. Il est donc émetteur et récepteur.
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Si un autre noeud envoie un message plus prioritaire, il doit
se "taire".
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6- Gestion de la priorité des messages grâce à un
arbitrage bit à bit.
L‟arbitrage entre les deux identificateurs est réalisé bit après bit lors de leur émission grâce à
la notion de bit dominant et de bit récessif. Lorsque deux bits sont en concurrence, le bus CAN
se comporte comme une fonction ET. En conséquence, le bit „0‟ est le bit dominant.
Exemple de réalisation matérielle : médium filaire
La réalisation matérielle utilise des circuits émetteurs à collecteur ouvert.
Transistor saturé : bit '0'
Transistor bloqué : bit '1'
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• Il suffit qu'un seul transistor soit saturé pour imposer un '0' sur le bus. Il faut que
tous les transistors soient bloqués pour imposer un '1' sur le bus. On crée bien une
fonction ET.
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Exemple d’arbitrage :
Reprenons l'exemple précédent et représentons la suite des éléments binaires
qui codent les identificateurs des messages A et B.
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Les bits successifs ont les significations suivantes :
Bit SOF (Start of Frame) : Bit dominant '0' qui indique le début de la
trame.
Bits d'identification :
Trame standard : 11 bits du MSB au LSB.
Trame étendue : 11 bits de poids forts, suivis de 18 bits de poids
faibles après le bit IDE.
Bit RTR (Remote transmit request)
bit dominant (0) pour les trames de données. Les trames de
données permettent le transfert des données.
bit récessif (1) pour les trames de requête. Une trame de requête
est émise pour demander la transmission d‟une trame de données
associée à un identificateur (au lieu d‟attendre que la source des
données transmette ces données de sa propre initiative).
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• Bit IDE (Identifier Extension)
• bit dominant (0) pour les trames standard,
• bit récessif (1) pour les trames étendues.
• Les trames standard sont prioritaires sur les trames étendues.
• Bits DLC (Data Lenght Code)
• Dans une trame de données, indique le nombre d‟octets de données. Dans une
trame de requête, indique le nombre d‟octets de données souhaités dans la trame
de données demandée. Le nombre d‟octets de données est compris entre 0 et 8.
On code sur 6 bits mais on en n'utilise que quatre, les deux bits de poids forts
ne servant à rien.
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Data bytes
Dans les trames de données, ce champ contient entre 0 et 8 octets. Dans les trames
de requête, ce champ est vide.
Bits CRC (Cyclic Redundancy Check)
Ces 15 bits permettent de détecter des bits en erreur. Le CRC est calculé dans
l‟émetteur à partir des bits qui le précèdent. Tous les récepteurs le recalculent à
partir des bits reçus. Si le CRC recalculé par un récepteur est différent du CRC émis
dans la trame, le récepteur détecte une erreur.
Bit ACK (ACKNOWLEDGE)
L‟émetteur émet 1 bit récessif. Les récepteurs intéressés par le message qui ont
reçu la trame avec succès émettent un bit ACK dominant.
Si aucun récepteur n‟a émis un bit ACK, l‟émetteur lit un état récessif. Il retransmet
alors automatiquement la trame.
Bits EOF (End Of Frame)
Chaque trame se termine par une séquence de 7 bits récessifs. Après cette
séquence, le bus se retrouve au repos (idle). Une nouvelle trame peut être émise
après une durée supérieure ou égale à 3 bits (silence intertrame).
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10- Débit net et débit brut
• Le débit maximal brut est de 1Mbits/s mais le vrai débit est forcement moindre à
cause de tous les bits qui accompagnent les bits de Data.
• Une trame standard comporte 49 bits en plus des Bits de Data (0...64).
• Une trame étendue comporte 69 bits en plus des Bits de Data (0...64)
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11- La détection d'erreurs
• Le protocole CAN est très sécurisé grâce à de nombreux mécanismes de détection d‟erreur
dans une trame.
• Exemple : Soit une ligne bruitée de probabilité d‟erreur (Bit Error Rate) égale à 10-4. Avec un
débit de 10kbits/s, il y a en moyenne 1 bit faux par seconde. L‟utilisation du protocole CAN,
sur cette même ligne, permet d‟obtenir une probabilité de non détection d‟un bit faux de
10-12, ce qui correspond à laisser passer un bit faux en moyenne tous les 3 ans ! Avec une
utilisation moyenne de 1 heure par jour, 1 bit faux n‟est pas détecté en moyenne tous les 72
ans!
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Un noeud CAN peut détecter les types d’erreurs suivantes :
• Bit Error (bus monitor)
Pendant la transmission, l’émetteur émet et lit le bus. Si le niveau lu est différent du niveau
émis, un bit error est détecté. Ce contrôle ne s‟applique que pour les champs Data Length
Code, Data Bytes, et Cyclic Redundancy Check de la trame émise.
• Form Error
Une erreur Form apparaît quand une violation du format de la trame est détectée.
• CRC Error
Une erreur CRC est détectée par un noeud récepteur lorsque le CRC calculé à la réception
est différent de celui qui se trouve dans la trame.
• Acknoledgement Error
Une erreur acknowledgment est détectée par un noeud émetteur quand il ne lit pas un
bit ACK dominant.
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• Stuff Error
Quand un noeud émetteur émet 5 bits identiques, il insère automatiquement
un bit complémenté dans la trame. Ce bit, appelé stuff bit, est
automatiquement supprimé par les noeuds récepteurs. Une stuff error
apparaît donc lorsque 6 bits consécutifs sont égaux.
Le stuff bit permet aussi de garantir qu‟il y aura suffisamment de fronts dans la
trame de manière à ce que les horloges des récepteurs puissent être
synchronisées sur celle de l‟émetteur
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Stuff Error
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12- La gestion des noeuds défectueux
Le CAN fournit aussi un mécanisme de gestion d’erreur qui élimine du réseau un nœud
défectueux lorsqu’un pourcentage important des trames qu’il émet entraîne une erreur.
Pour cela, un nœud contient un compteur d’erreurs en réception (REC) et un compteur
d’erreurs en émission (TEC). Ces compteurs sont :
incrémentés de 8 à chaque erreur détectée en émission/réception.
décrémentés de 1 à chaque trame émise/reçue avec succès.
Conséquences :
1- arrêt de la transmission en cours
2- retransmission
Lorsque les compteurs TEC et REC sont supérieurs à la valeur 127 alors le
noeud passe en erreur passive.
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Erreur passive :
• Dans cet état, un noeud participe aux communications sur le bus et émet des
trames d‟erreur dites passives quand une erreur est détectée.
• Conséquences :
• 1- continuation de la transmission en cours
• 2- pas de retransmission si la trame est reçue avec succès par les autres noeuds
• Lorsque le compteur TEC dépasse la valeur 255, le noeud rentre dans l'état Bus off.
• Bus off
• Dans cet état, un noeud ne participe plus aux communications sur le bus. Il ne peut
être remis en état erreur active que par une opération manuelle.
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Chapitre 5 : Les principaux moyens d ’accès au médium
Polling
Quelque chose à dire ?
Rien à déclarer
MAITRE Réponse ESCLAVE
Ex : Profibus-DP
Anneau à jeton = Token ring
Se situe au niveau de l ’accès au médium
Les membres d ’un ANNEAU logique ont l ’autorisation d ’émettre lors de la réception
du jeton.
Le JETON est un groupe de bits qui est passé d ’un nœud au suivant dans l ’ordre croissant des
adresses.
Adresse 2
Adresse 3
Adresse 1
Adresse 3
Adresse 1
Adresse 4
CSMA/CD CSMA/CA
CSMA/CA = Carrier Sense Multiple Access Collision Avoidance : Collision non destructive collision
1 - Détection de la collision non destructive (bits récessifs et dominants)
2 - L ’équipement avec la priorité la plus basse cesse d ’émettre Ex : CAN
3 - Fin de transmission de l ’équipement le plus prioritaire
4 - L ’équipement avec la priorité la plus basse peut émettre sa trame
Remplissage d’un réservoir par deux pompes fonctionner alternativement.
Cahier de charge :
A faire fonctionner deux pompes alternativement pour remplir un réservoir :
La pompe P1 fonctionne lorsque le réservoir est vide.
B (capteur de niveau bas) et H (capteur de niveau haut) sont à ‘0’.
L’alternance entre les deux pompes (l’évacuation de l’eau) se faite lorsque B et H sont au niveau
logique ‘1’.
La pompe P2 fonctionne lorsque le réservoir est vide.
Matériels utilisés :
Boutons poussoirs
Pompes
Réservoirs
Tuyaux de liaison et d’évacuation
Capteurs Actionneurs
dcy P1
B P2
H
Il est généralement utilisé avec les automates programmables ou les équipements de types
industriels.
Il est maintenant devenu une norme "open protocol" dans le domaine de l'automatisme et
de la communication industrielle, et est le moyen le plus couramment utilisé pour faire
communiquer des équipements industriels.
INTRODUCTION
Un des avantages du protocole Modbus est sa flexibilité, mais aussi sa facilité de mise
en œuvre.
Au début, le Modbus a été initialement conçu pour fonctionner avec les lignes de
communication filaires série mais il existe aujourd’hui des extensions à la norme pour
les communications sans fil et les réseaux TCP / IP.
Les communications de type modbus sont caractérisées par leur vitesse de transmission ou
baudrate qui s'exprime en bits/s. Typiquement,cette vitesse de transmission est souvent
comprise entre 9600 et 19 200 bits/s, mais on peut avoir des vitesses supérieures.
LE MODBUS VIA LIAISON RS-232/RS-422/RS-485
Un dispositif esclave ne peut donc pas fournir volontairement des informations au maître, il
doit attendre une sollicitation.
Le maître peut écrire des données dans les registres d'un périphérique esclave ou lire les
données à partir des registres de celui-ci.
Ils permettent de faire communiquer jusqu'à 32 périphériques sur la même ligne de données et sur une
distance pouvant aller jusqu'à 1200 m sans répéteurs.
A noter que l’on peut obtenir du full duplex en utilisant 4 fils de transmission au lieu de 2.Cela permet
d’avoir un débit de transmission plus rapide.
Chaque périphérique esclave peut aussi communiquer avec les 32 autres périphériques.
Les protocoles de communication RS422 et RS485 sont multidrop c'est à dire plusieurs périphériques
peuvent communiquer sur la même ligne de données.
Le RS485 a comme avantages d’être immunisé contre les bruits ou parasites.
LES SPECIFICITES DU MODBUS via interface série RS-xxx
En modbus série,seul le maître est actif, les esclaves sont complètement passifs. C'est le maître qui doit
lire et écrire dans chaque esclave.
Le maitre peut communiquer avec un nombre d’esclaves allant jusqu'à 247 (cas du modbus via RS-485
avec l’utilisation de répéteurs) sur le même réseau.
Les adresses allant de 248 à 255 sont des adressées réservées
Le RS485 ne peut pas comporter plus de 32 périphériques sur le même nœud, on utilise alors des
répéteurs afin de pouvoir ajouter d'autres périphériques sur la ligne
TOPOLOGIE D’EQUIPEMENTS CONNECTES VIA LE MODBUS SERIE RS-xxx
• Dans l'image ci-dessous le système Scada/HMI agit en tant que maître alors que les automates
agissent en tant que esclaves.
LES MESSAGES DE BROADCAST
Aussi appelé message de diffusion est une communication unidirectionnelle initiée par le
maitre et envoyé à tous les esclaves.
Ce type de message n’obtient pas de réponse de la part des esclaves, il est utilisé pour envoyer
des commandes communes à tous les esclaves par exemple les commandes de configuration
ou de réinitialisation.
NB : En modbus RTU on peut pas avoir plusieurs maitres. Le mode de fonctionnement multi-
maitre n’est possible qu’avec le modus TCP/IP
LE MODBUS RTU (Remote Terminal Unit)
L'avantage du mode RTU est que les données à transmettre prennent moins de place donc
moins de temps pendant les transmissions. En effet, on adresse plus de données en 8 qu'en 7
bits.
La trame du MODBUS RTU est constituée d'une suite de caractères hexadécimaux et contient
les informations suivantes :
• Numéro d'esclave (1 octet) (le numéro 00 est réservé aux messages de diffusion)
• Code fonction (1 octet)
• Données (n octets)
• CRC (2 octets)
LE MODBUS RTU (Remote Terminal Unit)
Chaque octet composant une trame RTU est codé sur 2 caractères hexadécimaux (2 fois 4 bits)
La taille maximale des données est de 256 octets. L’ensemble des informations contenues dans
le message est exprimé en hexadécimal.
Chaque octet composant un message est transmis en mode RTU de la manière suivante :
Le protocole MODBUS
Interface série RS485 MODBUS
1. Principe
• Le protocole Modbus (marque déposée par MODICON) est un protocole de dialogue basé
sur une structure hiérarchisée entre un maître et plusieurs esclaves.
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2.Données :
• Vitesse de transmission : 9600 ou 19200 bits/seconde
• Trame : 8 bits sans parité
• Parité : NO, sans parité ; EVEN, parité paire; ODD, parité impaire
• 1 bit ou 2 bits stop
• Mode de communication : half-duplex. (2 fils)
- le maître parle à un esclave et attend sa réponse,
- le maître parle à l'ensemble des esclaves, sans attente de réponse (diffusion générale).
• Il ne peut y avoir sur la ligne qu'un seul équipement en train d'émettre. Aucun esclave ne
peut envoyer un message sans une demande préalable du maître. Le dialogue entre les
esclaves est impossible.
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Structure du message :
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Exemple :
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Câblage d’une liaison RS485 :
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Mode RTU (Remote Terminal Unit) :
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Format général d’une trame
Deux types de codage peuvent être utilisés pour communiquer sur un réseau Modbus.
Tous les équipements présents sur le réseau doivent être configurés selon le même type.
Type ASCII : chaque octet composant une trame est codé avec 2 caractères ASCII (2 fois 8 bits).
Type RTU (Unité terminale distante) : chaque octet composant une trame est codé sur 2
caractères hexadécimaux (2 fois 4 bits).
Différence des trames ASCII ou RTU
• Certains équipements permettent le choix entre ces deux formats :
• Le format RTU permet pour une même vitesse de transmission un plus fort débit de données.
• Le format ASCII offre une "souplesse" plus importante sur les timing inter-octet (jusqu'à 1
seconde) et constitue une véritable transmission asynchrone.
• Définition : RTU, Remote Terminal Unit. Ces deux formats de trames peuvent êtres utilisés dans
le protocole MODBUS, mais sont incompatibles entre eux. Environ 95% des modules
communicants sur MODBUS utilisent des trames "RTU".
PROFIBUS
PROFIBUS est un réseau de communication selon la norme RS-485.
Les stations actives accèdent au réseau selon la méthode du ”Token Bus” (bus à jeton).
Les stations passives selon la méthode ”maître–esclave”.
La vitesse max de transmission est au maximum de 12 Mbits/s (cette vitesse est fonction du
matériel utilisé et de la distance)
32 stations max par segment, 127 stations max sur un réseau
Les supports de transmission sont:
- liaison bifilaire
- fibre optique
- Liaison sans fil (IR et Radio)
Spécifications techniques de PROFIBUS
Standard PROFIBUS EN 50 170 / IEC 61158
Méthode d’accès Passage de jeton et maître/esclave (déterministe)
Tous les esclaves normalisés PROFIBUS DP peuvent être raccordés, leur description se
fait par un fichier *.GSD.
PROFIBUS PA utilise le même protocole que PROFIBUS DP, il s’agit simplement d’un profil qui permet de standardiser
des caractéristiques et comportement d’appareils standard.
Tout ce qui a été décrit sur le fonctionnement de PROFIBUS DP reste vrai pour PROFIBUS PA.
--------Moins répandu, Profibus-PA (Process Automation) est utilisé pour des équipements de
mesure et de surveillance ; il est particulièrement conçu pour les zones à risques (d'explosion
notamment). La couche physique est conforme à IEC 61158-2, permettant d'alimenter les
instruments connectés via le bus tout en limitant les courants qui permettraient un risque
d'explosion, même en cas de défaut ; cependant cette fonctionnalité limite le nombre
d'équipements pouvant être connectés à un même segment de bus PA. Le débit y est limité à
31,25 kbit/s
Le coupleur DP/PA (aussi appelé passerelle DP/PA) permet d’obtenir une sécurité intrinsèque en isolant
électriquement les appareils PA du réseau PROFIBUS DP.
Il existe deux types de ces passerelles – transparente et non-transparente. Les principales différences sont:
- Le coupeur transparent n’est pas détecté par le maître PROFIBUS. Il requiert la limitation de la bande passante
à 45.45kbps, il est donc particulièrement adapté à l’industrie de process où la vitesse n’est pas un impératif.
- Le coupleur non-transparent est vu par le maître PROFIBUS comme un noeud additionel, il requiert
généralement l’utilisation d’un outil de configuration spécifique afin d’intégrer les fichiers GSD des appareils PA.
Les appareils PA ne sont pas directement accessibles par le maître PROFIBUS qui peut communiquer jusqu’à
12Mbps avec les appareils PROFIBUS DP, permettant l’utilisation simultanée d’appareils DP et PA sur un seul
réseau physique.
PROFIBUS FDL
FDL (Fieldbus Data Link) offre des services de communication de type SEND/RECEIVE pour la
transmission de données sur le sous-réseau PROFIBUS entre stations actives.
PA est conçu spécialement pour l ’instrumentation de process.
Le support de transmission est ici une paire torsadée blindée. Le signal est transmis
sous forme de données synchrone à 45,45 kbit/s.
La ligne de données est en général également utilisée pour l’alimentation des appareils
de terrain.
Exercice n°1: Décoder le message émis par le maître en complétant le tableau suivant.
D'après les messages transférés entre le maître et l'eclave, en déduire le type de trame (RTU ou
ASCII) utilisé ici.
Réponse :
Exercice