PFE DD Partie Théorique
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“Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge”
WINSTON CHURCHILL
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La première conférence des Nations Unies sur l’Homme et son milieu (5 au 16 juin), encore appelée
conférence des nations Unies pour l’Environnement Humain a lieu en 1972 à Stockholm
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Fruit d’une collaboration entre l’UICN et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), ce rapport
montre que le développement doit améliorer la qualité de vie des humains tout en conservant la vitalité des ressources
naturelles.
de Rapport Brundtland du premier ministre Norvégienne Gro Harlem Brundtland, il se définit
comme « un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
En juin 19923, sommet de la planète terre à Rio de Janeiro, au Brésil, 179 pays reconnaissent
officiellement la nécessité des changements en approuvant les 27 principes annonces dans la
déclaration de Rio 4sur l’environnement, ainsi que l’agenda 215,ou action 21. Cette agenda 21
est un ensemble de propositions non contraignante ça veut dire comment va mettre à l’agenda
au 21ème siècle cette question de développement durable, et qui fixe les lignes de progrès que
l’humanité devrait adopter pour maintenir son développement social, économique et
environnemental.
En 19976, un accord international qui a fixés des objectifs de réduction des émissions de gaz à
effet de serre (le dioxyde de carbone, l’oxyde nitreux, le méthane…) d’au moins 5% à
échéance 2008-2012, pour les pays industrialisés.
Des grands politiques ont été lancé, un sort d’enthousiasme au moment de Rio,10 ans plus
tard en 2002, le sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg, ou bien
Rio+10 en Afrique du sud, Ce sommet constituait une occasion pour le monde de faire le
bilan et le point sur la progression d’action 21, ou bien agenda 21 ainsi que mettre en place
un partenariat plus appuyé entre le Nord et le Sud.
4ème grand conférence7, Rio+20 (en 2012), c’est 20 ans après Rio 1992 ou bien
Stokholm+40, est la continuité du Sommet de Rio 1992, sommet un peu particulier, très court
finalement il été duré quelques jours avec assez peu des débats. Rio +20 aborde deux thèmes,
l’économie verte et le cadre institutionnel du développement durable, mais c'est
principalement la question de l'économie verte.
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Conférence des Nations Unies pour l’environnement et le Développement (CNUED)
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http://stockage.univ-valenciennes.fr/MenetACVBAT20120704/acvbat/chap01/co/ch01_090_1-4-5-1.html
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http://stockage.univ-valenciennes.fr/MenetACVBAT20120704/acvbat/chap01/co/ch01_100_1-4-5-2.html
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Le Protocole de Kyoto
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La Conférence Des Nations Unies sur le Développement Durable
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Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, Beijing, 1995 ; Deuxième Conférence sur les établissements
humains (Habitat II ou Sommet des villes), Istanbul, 1996 ; Sommet mondial de l’alimentation, Rome, 1996 ;
Sommet du millénaire, New York, 2000 ; Conférence sur le financement du développement, Monterrey, 2002.
Figure : les grandes dates du développement durable.
Source : brodhag.org
Le développement durable est un moteur pour les actions d’investissement sur les plans
social économique, et environnemental. Et si des progrès considérables ont été atteints en
matière de développement humain, d’immenses défis se posent encore. Beaucoup de
personnes souffrent de la pauvreté, privées de leur dignité. Les inégalités persistent en termes
de richesse et de capacité d’action. Les crises sanitaires, épuisement des ressources naturelles,
diminution d’eau et de la biodiversité, changements climatiques, recrudescence des conflits
armés sont autant de menaces, qui se déclinent en défis à relever par le monde contemporain.
Le développement durable est une démarche à long terme. Il conserve toute son actualité
malgré les efforts déployé au niveau international et national. Lors de la réunion de Rio+20
en 2012, elle a également été réaffirmée comme une nécessité, et a bénéficié en 2015 d'un
cadre stratégique universel, le Programme de développement durable à l’horizon 2030, a fixé
une série d’objectifs de développement durable (ODD) intitulé Agenda 319, porte une vision
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https://www.agenda-2030.fr/agenda-2030/presentation/article/presentation-origines-et-principes
de transformation de notre monde. Mais la mise en œuvre du développement durable
implique une mobilisation de tous les acteurs et des actions pérennes à large spectre.
Le développement durable est une conception d’intérêt public vise à prendre en compte les
aspects économiques, environnementaux et sociaux qui seraient liés à une globalisation des
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Organisation Internationale de la Francophonie, crée en 1970, regroupe 88 Etats ou Gouvernements
intérêts à long terme. La question des représentations du développement durable joue un rôle
important si on comprendre la chronologie et comment le concept a évolué au cours du
temps. le rapport Brundtland qui va jouer un rôle très important avec cette fameuse définition
« un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs » (1987). L’objectif est donc de
répondre de façon responsable aux besoins des générations présentes. Cela passe par
la protection de l’environnement, qui est la première des objectif espérées par les fondateurs
du développement durable, il est donc indispensable de créer les conditions sociales et
économiques favorables à sa préservation. C’est la raison pour laquelle le développement
durable ne s’articule pas exclusivement sur des enjeux écologiques, mais prends aussi en
compte les trois piliers fondamentaux, le social et l’économique qui compléter l’écologique.
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Cofondateur du premier cabinet de conseil en stratégie de développement durable « britannique
SustainAbility » en 1994.
considérer que ce sont ces trois sphères qui vont populariser, idéalisée cette notion de
développement durable.
Aujourd’hui, l’activité touristique figure parmi les activités de services les plus importantes
dans le monde. L’Organisation mondiale du tourisme 12(OMT) et le World Travel and
Tourism Council 13(WTTC) fournissent annuellement des chiffres impressionnants sur son
poids dans l’économie mondiale : pour l’année 2019, 1,5 milliard d’arrivées de touristes
internationaux à l’échelle mondiale, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, c’est
aussi le taux attendu pour 2020, 1 700 milliards de dollars d’exportation générés en 2019, un
secteur qui représente 10% du PIB mondial et dont dépend 1 emploi sur 10. Cette croissance
confirme le rôle moteur du tourisme et sa résilience en tant que secteur économique. Le
tourisme mondial se porte bien. En avance de deux ans sur ses prédictions en matière de flux
touristiques, le secteur compte ne pas en rester là. « Les tendances sont croissantes, de 3 à 4%
par an jusqu’en 2030 » précise Eudes Girard, co-auteur du livre Du voyage rêvé au tourisme
de masse (Editions, 2018).
Le tourisme est une activité de service à multiples facettes qui utilise de nombreuses autres
branches de la chaîne de production (les transports, construction, eau et énergie, commerce
locale, agricole, traitement Déchets…). Par cette transversalité, il est donc sensible aux
évolutions des modes de production de ces activités, mais il peut aussi être prescripteur de
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Institution des Nations Unies chargée de la promotion d’un tourisme responsable, durable et accessible à
tous
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Forum pour l'industrie du voyage et du tourisme. Il est composé de membres de la communauté mondiale
des affaires et travaille avec les gouvernements pour sensibiliser à l'industrie du voyage et du tourisme
nouveaux processus de fabrication de biens et services. Le développement du tourisme porte
un aspect négatif et un aspect positif selon la politique suivie par les pays récepteurs.
Les conséquences négatives du tourisme se traduit par l’utilisation démesurer des ressources,
la destruction de richesses et de patrimoine culturel ou paysages naturels, biodiversité en péril
(Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, sur les 109 pays qui
possèdent des récifs coralliens, 90 d’entre eux voient leurs coraux endommagés par les
déchets jetés par les touristes), pollutions et effet de serre (l’air, de l’eau, déchets, résidus
chimiques…). En effet, le secteur touristique est fortement émetteur de gaz à effet de serre
liés aux déplacements (60% du trafic aérien), et un bateau de croisière produit 7000 tonnes de
déchets par an. De plus, il génère une augmentation du cout de la vie dans les sites
touristiques et auprès des communautés rurales et indigènes. « Le tourisme est l’industrie qui
consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux dans des endroits qui seraient
mieux sans eux. ». (Mistler, académicien, critique et homme politique français).
Le secteur du tourisme, de par son importance dans l’économie mondiale est un facteur vital
dans le processus de préservation de notre planète et de ses habitants. De ce fait, une nouvelle
forme de tourisme émerge, le tourisme durable, qui vise à minimiser les impacts négatifs du
tourisme et maximiser les effets positifs. Ce tourisme durable, couramment et
malencontreusement appelé écotourisme aujourd’hui, le garant de la préservation de
l’environnement pris dans le sens large du terme. La notion de tourisme durable a vu le jour
en 1992 à la conférence internationale de Rio de Janeiro au Brésil (Van de Walle, 2011). Lors
de cette conférence il a été clairement demandé de trouver un équilibre entre les activités
touristiques, les écosystèmes et les hommes. L’objectif fixé à cette époque était la réduction
des impacts sur l’environnement, ainsi que le respect et le développement économique et
culturel des pays récepteurs. Ça veut dire appuie sur les trois piliers du développement
durable. Selon L’organisation mondiale du tourisme le tourisme durable : « Un tourisme qui
tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et
futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l'environnement et des
communautés d'accueil ».
Le critère « Durabilité » semble être de plus en plus un facteur déterminant dans le choix
des touristes. Aujourd’hui, consommer, voyager, se nourrir de façon durable est un véritable
engagement envers les générations futures, Les touristes sont également plus engagés (les
valeurs éthiques, humanitaires, environnementales sont plus présentes dans le processus
d'achat) (Maunier, 2007), Il n’y a rien donc d’étonnant à ce que l’offre touristique suive le
chemin tracé et que les aspects durables décuplent dans la demande. La durabilité a augmenté
pour devenir un important aspect du développement touristique en général (Herr et Larson,
2007).