RPH Cours Ista PDF
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PNEUMATIQUE ET
HYDRAULIQUE
-AUTOMATIQUE
INFORMATIQUE
INDUSTRIELLE
TRANSMISSION DE PUISSANCE
ISTA -GOMA
PAR : K. MONDO Augustin
DOCTORANT A L’UNIVERSITE DE GAFSA /ISSAT-TUNISIE
DOMAINE DE RECHERCHE : COMBUSTION ET TRANSFERT THERMIQUE
ANNEE :2016/2017
1
HISTORIQUE
Il y a 2000 ans, Ktesibios comprime l’air pour accroître la portée d ’un « canon pneumatique »
1857 : Creusement du tunnel sous le mont Cénis (Alpes)
- foreuses pneumatiques, avance : 2m/jour au lieu de 60cm/jour
1890 : Victor Popp : réseau sous-terrain d’air comprimé sous Paris (6 bar)
… 1000 km de tuyauteries
FOURNISSEURS -UTILISATEURS
Compresseurs:
Atlas Copco, Bauer, Boge, Gardner-Denver, Technofluid...
Vérins, distributeurs, accessoires :
Norgren, Festo, Bosch, SMC,Air Logic, Technofluid...
Pompes, moteurs, … :
Atlas Copco, Enerfluid, Gas, Unicum, ...
Utilisation:
- Manutention, Conditionnement (soulever, indexer, bloquer, …)
Mise en forme matériaux (usinage, découpe, soudage, …)
Robots de translation
Secteurs:
-Automobile
-Emballage
- Bois
- Papeterie
- Verre
- Agro-Alimenaire
- Textile
-etc...
Mise en œuvre et maintenance
des équipements hydrauliques
et électro- hydrauliques conventionnels
2
Objectifs :
Objectifs opérationnels
Acquérir une polyvalence et une autonomie pour toute intervention sur des
circuits hydrauliques conventionnels.
Public
Contenu
3
I. INTRODUCTION
Comme on sait, l’air comprimé est une des formes les plus anciennes de l’énergie que
l’homme utilise pour suppléer à ses forces physiques.
Depuis des millénaires l’air est connu en tant que fluide. C’est l’un des quatre éléments admis par
les anciens. On s’en est servi, consciemment ou non.
L’un des premiers, à notre connaissance, à avoir utilisé la technique pneumatique, c’est à dire à
s’être servi de l’air comprimé en tant que fluide de travail, a été le Grec KTESIBIOS. Il y a plus de
2000 ans, il construisit une catapulte à air comprimé. L’un des premiers livres relatant l’emploi de
l’air comprimé comme source d’énergie date du 1 er siècle après Jésus-Christ. Il décrit des dispositifs
commandés par de l’air chaud.
Le terme « Pneuma » vient du grec ancien, et désigne le vent, le souffle et en philosophie,
l’âme. « Pneumatique » est un des dérivés du mot « Pneuma » : c’est la science traitant de la
dynamique de l’air et des phénomènes qui en résultent.
Aujourd’hui sans l’air comprimé aucune usine moderne ne serait concevable. Les appareils à air
comprimé ont désormais leur place dans toutes les branches de l’activité industrielle.
b. L’air :
Il est caractéristique de voir à quel point l’air manque de cohésion, c’est à dire de force entre les
molécules dans les conditions d’exploitation habituellement rencontrées en pneumatique. Comme
tous les gaz, l’air n’a pas de forme déterminée. Il change de forme à la moindre sollicitation et
occupe tout l’espace dont il peut disposer.
La définition d’une propriété se lit comme suit : « Ce qui est propre de quelque chose, ses qualités
particulières. » Cette définition peut s’appliquer à tous les phénomènes physiques, qu’ils soient
mécaniques, chimiques ou encore électrique.
Les gaz aussi possèdent des propriétés qui leur sont propres, et c’est que vous aurez l’occasion de
découvrir au cours de cette section.
1.2.1 Compressibilité :
4
Vous pouvez facilement réduire le volume d’un gaz en le comprimant. Prenez l’exemple d’une
pompe à piston, bouchez l’orifice de sortie et appuyez ensuite sur la tige de la pompe, vous
constatez que le piston descend. C’est donc que l’air se comprime.
Selon la force que vous exercez sur la tige, le gaz est plus ou moins comprimé et la résistance, de
plus en plus grande.
1.2.2 Expansibilité :
Pourquoi lorsque l’on ouvre la valve d’un réservoir d’air comprimé, entend-on un sifflement ?
Comme les gaz ont la propriété d’occuper tout l’espace dans un volume donné, lorsqu’on ouvre la
valve d’un réservoir pressurisé, l’air emprisonné sort au plus vite à cause du déséquilibre de
pression entre l’intérieur et l’extérieur du réservoir. L’air a ainsi la propriété d’occuper tout l’espace
offert.
1.2.3 Elasticité :
Les gaz sont compressibles et expansibles c’est-à-dire qu’ils ont la caractéristique d’être élastiques.
En effet les gaz reprennent exactement leur volume primitif lorsqu’ils retrouvent les mêmes
conditions que celle présentes avant leur compression ou leur détente.
1.2.4 Pesanteur :
L’air vraiment pesant. Sachez d’abord qu’il repose sur le sol et qu’il lui fait subir une pression. Pour
démontrer que l’air est pesant, on place réservoir pour l’air comprimé sur une balance et on relève
la lecture. On démarre ensuite le compresseur et on comprime l’air dans le réservoir. Il est facile de
constater que le poids du réservoir a augmenté puisque l’air est pesant.
L ‘air sec, à une pression atmosphérique normale et à une température de 0°C, pèse 1.293 gramme
par litre (g/l).
Vous avez vu, dans la première section, que l’air était pesant. Vous savez aussi que les liquides en
vertu de leur pesanteur exercent une pression sur les corps qui y sont immergés. De même, l’air
constituant de l’atmosphère, dont le poids est considérable, crée une pression sur le sol et sur les
corps placés dans cette atmosphère.
L’unité de base définie pour la pression dans le SI est le pascal (Pa). Toutefois, une pression de 1
Pa est en fait trop faible. La plupart du temps on utilise dons ses multiples, le kilo pascal (kPa) et le
méga pascal (Mpa).
La plupart du temps les pressions sont indiquées par rapport à une pression de référence, soit la
pression atmosphérique. Toutefois, la pression atmosphérique varie selon le lieu et les conditions
atmosphériques, au niveau de la mer, entre 98 et 104kPa. En général, elle demeure assez stable à
101kPa.
Dans la pratique courante, on utilise souvent une autre unité, appelée « bar », en raison de sa
correspondance approximative avec la pression atmosphérique (Patm).
1bar= 100kPa.
La pression absolue, dans un fluide, est la pression réelle de ce fluide, c’est à dire la pression
qui règne dans l’ensemble de sa molécule.
Lorsque l’on mesure la pression d’un fluide enfermé dans un vase clos à l’aide d’un manomètre, on
obtient la pression effective de ce fluide, c’est à dire la valeur de la pression sans tenir compte de
la pression atmosphérique.
A l’inverse d’un compresseur qui comprime de l’air sous pression, on obtient une pression
négative est par rapport à la pression atmosphérique lorsqu’on tente de faire le vide dans un vase
clos. Cette pression négative est désignée par l’expression « pression vacuum »
pV = nRT =Cte
-Température constante (Evolution isotherme)
p1 V1 = p2 V2
Les gaz ‘‘parfaits’’ Pression absolue (Mpa)
Fig. :
1.4.1.b.Loi de Gay-Lussac :
pV = nRT =Cte
Pression constante (Evolution isobare)
V1 V2
=
T1 T2
Les gaz ‘‘parfaits’’-
Température en Kelvin(+2730c)
6
1.4.1.c. Loi de Charles
pV = nRT =Cte
Volume constant (Evolution isochore) - Température en Kelvin(+2730c)
P1 P2
=
T1 T2
Les gaz ‘‘parfaits’’-
Elle est assurée par un compresseur, animé par un moteur électrique. Ce compresseur
intégré est constitué d’un filtre, du système de compression de l’air, d’un refroidisseur, sécheur et
d’un dernier filtre. La pression de sortie est de l’ordre de 10 bars. Un réservoir permet de réguler la
consommation.
7
Production de l’énergie pneumatique [5]
L’air souillé peut causer des problèmes ou des dégâts dans le réseau d’air comprimé. Un air pur
garanti le bon fonctionnement des composants connectés, tels les distributeurs et les vérins. La
fiabilité d’une installation pneumatique dépend de la qualité de l’air comprimé.
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Utilisation de l’air procure de nombreux avantage. Ainsi, en industrie l’air comprimé Permet
de gagner du temps et de réduire le prix de revient ainsi que l’effort physique. L’air peut être utilisé
comme source d’énergie dans de circuits de commande complexes ou comme Source d’énergie de
puissance pour actionner des vérins ou des moteurs rotatifs.
1.4.3.2 Avantages :
L’air est compressible, élastique et capable d’absorber une grande quantité d’énergie. Cette
dernière propriété est possible grâce aux compresseurs.
Les systèmes pneumatiques exigent un minimum d’entretien. L’air est une énergie sécuritaire et
non toxique ; même les fuites dans les conduites ne peuvent être dommageables pour les
personnes se trouvant dans leur environnement.
1.4.3.3. Inconvénients :
L’air n’est pas nécessairement bon marché. Les plus grandes dépenses entraînées par
l’utilisation de l’air comprime proviennent du mauvais entretien des compresseurs, de l’installation
inadéquate des circuits de distribution et du non-conditionnement de l’air tout au long de son
utilisation.
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L’air comprimé quitte le réservoir et, en passant par le circuit de conduite, atteint les organes
de commande. Avant que l’air comprimé ne passe la valve principale de la commande, il est filtré
et réglé à la pression de service dans l’unité de conditionnement.
a.Dynamiques
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Radial : Pression constante pour grande plage de débit
Axial: Débit constant face aux grandes variations de pression
Utilisation : Ces deux compresseurs sont utilisés pour des installations de grandes puissances
•Pression : max. 25 bar
•Débit : jusqu’à 5000 m3/min
b. Volumétriques
A pistons :
Utilisation : petites industries
• Pression : jusque 150 bar
• Débit: max. 500 m3/min
inconvenient:
- faible débit => gros réservoir
- maintenance coûteuse
A VIS:
•Utilisation : < 600 kW
•Pression : 4 … 13 bar
•Débit : max. 80 m3/min
lubrifié – sinon teflon sur vis
A PALETTES:
Utilisation: < 100 kW
•Pression : 0.2 … 10 bar
•Débit: max. 30 m3/min
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Un fournisseur d’équipement qui utilise de l’air comprime indiquera le code qu’il exige pour son
matériel (et surtout pour lequel il est garanti ?)
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Fig. Installation après implantation du matériel
Pour évacuer l’eau produit par la condensation dans une installation, la canalisation principale doit
avoir une pente de 1cm/m.
Rôle
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Equilibre : ressort -pression secondaire
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passage, la bille obstrue le passage et empêche le fluide de s'échapper.
b. Les étrangleurs
Cet élément peut être utilise pour maintenir un circuit sous pression en cas de coupure
d'alimentation.
Les étrangleurs ont pour rôle de régler la vitesse des vérins. Ils s'implantent sur chacun des
orifices d'échappement des distributeurs. Ils sont composés d'un orifice de passage d'air qui peut
être obstrue par une vis de réglage pour réguler l'échappement.
c.Réducteurs d’échappement
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1.7 Le Distributeur
1. a tiroir
Sans Joints
Distributeurs : Construction
Distributeur 2 /2
Distributeurs 3/2
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Distributeur 5 /2
Distibuteur 5/3
Position médiane ouverte
Le vérin est l'élément moteur des systèmes hydrauliques, car nous pouvons dire que c'est la fin du
parcours du circuit hydraulique.
Le vérin a pour rôle de transformer l'énergie hydraulique reçue en énergie mécanique comme par
exemple le levage des bennes de camion (voir cours sur le limiteur de pression), les trains
d'atterrissage des avions, les monte-charges, les presses hydrauliques...la liste est très longue.
1.8.1 Constitution
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1.8.2 Description
Un vérin simple effet ne travaille que dans un seul sens (en tirant ou en poussant), ce qui veut dire
que le fluide hydraulique n'agit que dans un coté et le retour se fait généralement par un ressort
ou soit par la charge. Il est "alimenté" par un distributeur (celui du 3/2) qu'on a vu auparavant.
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Comment ça se passe concrètement :
Le fluide hydraulique qui est envoyé sous pression Mais dès lors qu'on annule la pression (fin
pousse (dans notre cas) le piston qui fait sortir la de travail) grâce au distributeur qu'on a vu
tige qui lui est solidaire. Le ressort est ainsi avant, le ressort se détend et fait reculer le
comprimé, et tant que la pression est toujours piston qui à son tour renvoie le fluide sans
maintenue, la tige reste en position "sortie". pression dans le réservoir.
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Vérin simple effet à membrane, rappel par ressort Vérin simple effet à soufflet
Concrètement :
Le fluide hydraulique qui est envoyé sous Le phénomène s'inverse ici, le fluide de la
pression dans la chambre 1(grâce au chambre 2 est sous pression (toujours grâce au
distributeur) pousse (dans notre cas) le piston distributeur) et fait rentrer la tige en agissant
qui fait sortir la tige qui lui est solidaire, au toujours sur le piston, le fluide de la chambre 1
même moment le fluide de la chambre 2 est est alors envoyé sans pression dans le
"évacué" sans pression vers le réservoir réservoir.
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Vérin simple effet (tige rentrée à
l'état repos)
Avantages : économique et
consommation de fluide.
Inconvénients : encombrant,
course limite.
Utilisation : travaux simples
(serrage, éjection, levage, …
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1.9 Application
Le domaine d'application des vérins est très vaste, des machines-outils aux engins des travaux
publics, des presses hydrauliques aux monte-charges, de l'aéronautique à la construction navale,
presque tous les systèmes nécessitant de gros efforts font intervenir les vérins par le système
hydraulique.
Un solénoïde est constitué d’un plongeur en forme de « T » qui se déplace à l’intérieur d’un
champ magnétique. Le magnétisme est créé par une bobine enroulée autour d’une structure en
forme de « C ».
A l’état de repos, le plongeur est généralement repoussé par un ressort, de sorte qu’il y a un
espace entre la structure et le plongeur. Comme aucune alimentation n’excite la bobine, il n’y a pas
des lignes de force qui tentent à tirer le plongeur.
Lorsque la bobine devient énergisante, des lignes de forces sont créées. Lignes de forces
de la structure et les deux parties du solénoïde deviennent soudées ensemble par une force
magnétique.
Sous l’effet du déplacement du plongeur, une tige permet d’actionner un mécanisme quelconque.
Ce principe est l’origine des électrodistributeurs et des relais.
1.10.2. Electrodistributeurs :
b.2.Pilotage électropneumatique
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Air pilote interne
Noter qu’avec ce genre de distributeur, il faut absolument que la pression de l’air soit
présente avant l’application du signale de commande électrique.
1.10.3 Circuits fondamentaux :
- Circuit en série
Circuit en parallèle
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Mouvement va-et-vient d’un vérin double effet
Distributeur normalement fermé (NF) : lorsqu’il n’y a pas de circulation du fluide à travers le
distributeur en position repos (ou initiale), le distributeur est dit normalement fermé.
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Distributeur monostable : distributeur ayant une seule position stable. Dans ce type de
construction, un ressort de rappel ramène systématiquement le dispositif dans sa position initiale,
ou repos, dès que le signal de commande ou d’activation est interrompu.
Distributeur bistable : admet deux positions stables ou d’équilibre. Pour passer de l’une à l’autre,
une impulsion de commande est nécessaire. Le maintien en position est assuré par adhérence ou
par aimantation.
Leur fonctionnement peut être comparé à celui d’une mémoire à deux états : 0 ou 1, oui ou non.
Centre fermé, pour 4/3 ou 5/3 : en position neutre ou repos à centre fermé, le fluide ne peut pas
circuler entre les chambres et les échappements, ce qui bloque la tige ou l’arbre moteur. Il est
intéressant pour un redémarrage sous charge (ex : charges suspendues, etc.).
Centre ouvert, pour un 4/3 ou un 5/3 : en position neutre, à centre ouvert, le fluide peut circuler
librement. La purge des chambres et la libre circulation de la tige (libre rotation de l’arbre moteur)
sont ainsi possibles. Ce cas est intéressant pour supprimer les efforts développés et faire des
réglages.
Il existe d’autres types de centre pour ces distributeurs.
Normalisation
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1.8 Dimensionnements des Actionneurs pneumatiques
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Les actionneurs pneumatiques convertissent l’énergie de puissance pneumatique en énergie
mécanique de translation, de rotation ou d’aspiration. Leurs principales caractéristiques sont : la
course, la force et la vitesse.
Parmi les actionneurs pneumatiques, on retrouve principalement les vérins, les moteurs et les
ventouses.
Avec l’air comprimé, on dispose d’une énergie potentielle exploitable sous forme statique ou sous
forme dynamique par transformation en énergie cinétique
En faisant agir l’air comprimé sur une face immobile, on obtient une force statique Fs
proportionnelle à la pression p et à sa surface d’action S:
Fs = p. S
avec la force Fs exprimée en daN, la pression p de l’air comprimé en bars et la surface Sen cm².
Pression de l’air comprime orifice a l’air libre
Exemple :
Soit un vérin double effet de diamètre intérieur 50 mm et de diamètre de tige 20 mm, avec une
pression de 6 bars. La force statique tige sortie (cf. figure précédente) vaut :
Fs p S p d² 6 5² 117,8 daN
4 4
30
Pression de
Orifice à l'air libre l'a ir comprimé
Force s tatique
Fs=PxS
En rentrée de tige (cf. figure ci-dessus), la section est égale à Svérin - Stige :
S dvérin
2 2 5² 2² 16,5 cm²
dtige
4 4
d’où la force statique tige rentrée :
Fs p S 6 16,5 99 daN
1.8.1.2. Force dynamique
Si la face est mobile en translation, la force dynamique Fd obtenue pendant le mouvement est plus
faible car elle dépend des forces qui s’opposent à son déplacement : force liée à la pression
opposée (dite contre-pression), force de frottement, force d’inertie.
La force statique Fs 0 ne pose pas de problème de calcul puisque toutes les variables sont
connues, du moins pour le vérin à double effet (pour le vérin simple effet, voir §2.2.1). Pour que le
vérin soit exploitable, il suffit que sa force statique Fs soit supérieure à la charge statique Cs
opposée (force de blocage ou de serrage) :
Force statique Fs > Charge statique Cs Il n’en est pas de même de la force dynamique. A défaut
de connaître les forces de frottement et d’inertie propres au vérin, on définit son rendement η
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comme le rapport de la force dynamique sur la force statique. Les mesures montrent que η est
compris entre 0,8 et 0,95 suivant le type de vérin, ses dimensions, la pression et le
fonctionnement à sec ou lubrifié. On peut donc, faute de connaître le rendement exact du vérin,
estimer la force dynamique en prenant pour η la valeur minimum de 0,8.
Pour que le vérin ait un comportement acceptable, il faut que sa force dynamique Fd soit
supérieure à la charge dynamique Cd opposée (force dynamique résistante) :
Pour être certain d’utiliser le vérin dans de bonnes conditions, on définit le taux de charge t. C’est
un paramètre qui tient compte à la fois des effets de la contre-pression et des frottements internes
; son emploi élimine les risques de broutements.
Fcharge
t=
Fs
Avec Fcharge : effort à vaincre pour déplacer la charge ;
Et Fs : poussée théorique.
Fnécessaire F
t
Dans notre exemple, avec un taux de charge de 0,5, le vérin devra être capable de développer en
poussant :
Fnécessaire F 118 236daN
t 0,5
b) Diamètres et course :
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▪ La course du vérin est fonction de la longueur de déplacement désirée. On peut limiter
extérieurement la course d’un vérin trop long, par une butée, fixe ou réglable, ou par le travail à
réaliser (serrage, marquage, …).
▪ Pour calculer le diamètre D de l’alésage, il faut d’abord calculer la section S, avec Fnécessaire et la
pression p de l’air comprimé :
S Fnécessaire
p
Dans le cas du transfert de pièces, la section du vérin devra donc être au moins égale à :
S Fnécessaire 236 39,33cm²
p 6
La section S s’écrit en fonction du diamètre D : S D² on en déduit le diamètre D 4 S
4
D’où, pour notre exemple, le diamètre D nécessaire :
4 39,33
D 7,08cm 71mm
Il va ensuite falloir choisir le diamètre parmi les diamètres normalisés. Deux solutions sont
possibles :
- soit on choisit un diamètre légèrement inférieur, et le taux de charge sera plus grand,
- soit on choisit un diamètre légèrement supérieur, et le taux de charge sera plus petit. Mais à
mêmes caractéristiques, un vérin de diamètre supérieur coûtera plus cher.
Il faudra décider au cas par cas, en faisant en sorte que le taux de charge ne soit pas trop différent
de celui spécifié par le cahier des charges.
D Vérin (mm) 8 10 12 16 20 25 32 40
D Tige (mm) 4 4 6 6 10 12 12 18
Dans notre exemple, nous choisirons un diamètre D égal à 80 mm, ce qui nous donnera un taux de
charge t de 0,39.
F F 118
t 0,39
pS D² 8²
p 6
4 4
▪ Une autre méthode pour déterminer le diamètre d’un vérin consiste à utiliser les abaques du
constructeur donnant les efforts dynamiques développés par le vérin en fonction de son diamètre
et de la pression relative.
34
Efforts dynamiques développés par un vérin [8]
Pour utiliser ces abaques, il faut choisir si le vérin travaille en « rentrée de tige » ou en « sortie de
tige », et prendre l’abaque correspondant. Il faut définir le point de rencontre entre l’effort dynamique
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calculé et la pression d’alimentation.
Le diamètre du vérin sera celui dont la courbe
passe par ce point. Si le point est entre deux
courbes, il faudra faire un choix comme
précédemment entre un vérin plus petit, moins cher
et dont le taux de charge sera supérieur à 0,5, et un
vérin plus gros, plus cher, dont le taux de charge
sera inférieur à 0,5. Il conviendra donc de recalculer
le taux de charge.
Dans notre exemple, le vérin doit développer 236 daN en poussant (ce qui inclut un taux de charge
de 0,5), sous une pression de 6 bars. Nous allons donc choisir les abaques des efforts développés
en sortie de tige. Comme précédemment, nous avons le choix entre les diamètres 63 et 80 mm. Si
nous choisissons un diamètre D de 80 mm, le taux de charge t sera de 0,39.
a) Amortissement :
Une masse M en mouvement à une vitesse v possède une énergie cinétique Ec = ½ * M.v², qu’il
faut dissiper en fin de course.
Les vérins non amortis doivent être réservés aux faibles courses, ou associés à des amortisseurs
extérieurs.
Les vérins standard disposent de dispositifs d’amortissement réglables dont les capacités sont
limitées. Si le vérin arrive en fin de course, il convient de vérifier qu’il peut absorber l’énergie
cinétique des masses en mouvement. Pour cela, il faut utiliser les abaques constructeurs :
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Si le vérin ne peut pas absorber cette énergie, il faut soit choisir un vérin de diamètre supérieur,
soit disposer d’amortisseurs extérieurs, ou encore diminuer la vitesse de déplacement de la
charge si cela est permis.
Choix du distributeur.
La propriété fondamentale d'un distributeur est le débit d'air qui le traverse dans des conditions
données de pressions en amont et en aval. Le coefficient KV permet de comparer les possibilités
de débit d'air d'un distributeur.
Définition de KV:
P1 P2
P1 - P2 = 1 bar
Distributeur
La norme précise que le KV indique le débit d'eau en litres / minute qui traverse le distributeur en
écoulement permanent lorsque la perte de charge (différence de pression) entre l'entrée et la
sortie est de 1 bar.
ABAQUES PERMETTANT LE CONTRÔLE DU KV.
La recherche du KV d'un distributeur se fait partir de l'abaque.
Exemple d'utilisation de l'abaque des KV (voir document ressource N° 2)
Données : les caractéristiques de fonctionnement sont les suivantes :
Pression p = 6 bars, taux de charges du vérin t = 0,5 ; diamètre du piston
D = 80 mm et temps de course T = 3 s et la course du vérin 52 cm
Solution :
1. Construire le point Y, issue de l'intersection de la courbe de taux de charge avec la droite de
pression.
2. Construire le point X, issu de la droite en passant par Y et le point de la droite définissant le
temps d'une course (3s)
3. Construire le point Z, situé à l'intersection de la droite "cylindré" et d'une droite n’ayant pour
points extrêmes :
- La valeur du diamètre du piston du vérin (80 mm).
- La course du vérin (52 cm).
4. Relier le point X au point Z, et chercher son intersection avec la droite des K V; on trouve la
valeur du KV, soit ici KV =6.
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Pneumatique Bistable PVD - B142-128
Taille : 1/8" Monostable PVD - B141-128
KV = 7 Bistable PVD - B142-428
Electrique
Monostable PVD - B141-428
KV = 29 Electrique
1.Force
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Le repérage des orifices par des chiffres et des pilotages par des nombres est normalisé :
- Repère 1 pour l’orifice d’alimentation en air comprimé,
- Repères 2 et 4 pour les orifices d’utilisation,
- Repères 3 et 5 pour les orifices d’échappement,
- Repère 12 pour l’orifice de pilotage mettant la voie 1-2 en pression,
- Repère 14 pour l’orifice de pilotage mettant la voie 1-4 en pression,
- Repère 10 pour l’orifice de pilotage ne mettant aucune voie en pression.
Distributeur monostable :
- 2/2, le circuit est coupé au repos (passage fermé dans les deux sens) ;
- 3/2, le circuit d’utilisation est à l’échappement (purge), donc l’actionneur revient en position
de repos s’il s’agit d’un vérin simple effet, ou est libre s’il s’agit d’un autre type d’actionneur ;
- 4/2, la coupure de la commande provoque l’inversion du mouvement de l’actionneur.
En commande monostable, il faut donc être attentif aux conséquences d’une coupure d’alimentation
sur la sécurité des personnes et des matériels. De plus, il faut prévoir dans la commande de M
maintenir l’ordre aussi longtemps que nécessaire, ce qui peut entraîner des consommations
d’énergie non négligeables, voire excessives.
Distributeur bistable (double pilotage) : l’actionneur poursuit son action. Les distributeurs bistables
remplissent, par
39
De ce choix dépend la régularité de déplacement, la vitesse maximale et le remplissage du
vérin.
Méthode simplifiée : cette méthode est adaptée aux applications les plus courantes, c’est-à-dire
pour des cylindrées inférieures ou égales à 10 litres et des vitesses inférieures ou égales à 0,1
m/s et un taux de charge de 0,5 ou moins. Elle consiste à choisir un distributeur dont les orifices
de raccordement sont égaux ou immédiatement inférieurs à ceux du vérin à alimenter.
Exemple : Pour un vérin de 40 mm de diamètre, les orifices sont prévus pour des raccords de
1/4", le distributeur adapté aura des raccords de 1/4" ou 1/8".
Dimensionnement précis : il faut utiliser les abaques des constructeurs, déterminer le débit d’air
traversant un distributeur et vérifier le Kv (Koefficient Ventil).
Construction, une fonction mémoire, rendant inutile le maintien de l’ordre sur le pilote, ce qui réduit
la consommation d’énergie, mais peut éventuellement poser des problèmes de sécurité.
Ce choix concerne principalement trois familles :
Pilote pneumatique : recommandé si atmosphère explosive, humide ou agressive. Ce type de
pilotage est possible même avec une partie commande électrique, grâce à des interfaces
électropneumatiques déportées et en armoire protégée.
Pilote électropneumatique : le déplacement du tiroir du distributeur est assuré par l’air comprimé,
mais celui-ci est admis par l’intermédiaire d’une mini-électrovanne à clapet. Ce type de pilotage
est le plus répandu car il est adapté aux parties commandes électriques tout en assurant une
consommation électrique minimale.
Pilote électrique : le déplacement du clapet du distributeur est assuré directement par un électro-
aimant. Ces pilotes sont généralement réservés aux mini-vérins, ventouses et interfaces
électropneumatiques.
Si le choix entre les trois technologies reste possible, il convient de vérifier les temps de
commutation lorsque cette caractéristique est importante.
40
Comparaison des temps de commutation (d’après Schneider).
Il existe d’autres types de commande : pilotage manuel ou pilotage mécanique.
Choix de la taille du distributeur
De ce choix dépend la régularité de déplacement, la vitesse maximale et le remplissage du vérin.
Méthode simplifiée : cette méthode est adaptée aux applications les plus courantes, c’est-à-dire
pour des cylindrées inférieures ou égales à 10 litres et des vitesses inférieures ou égales à 0,1
m/s et un taux de charge de 0,5 ou moins. Elle consiste à choisir un distributeur dont les orifices
de raccordement sont égaux ou immédiatement inférieurs à ceux du vérin à alimenter.
Exemple : Pour un vérin de 40 mm de diamètre, les orifices sont prévus pour des raccords de
1/4", le distributeur adapté aura des raccords de 1/4" ou 1/8".
Dimensionnement précis : il faut utiliser les abaques des constructeurs, déterminer le débit d’air
traversant un distributeur et vérifier le Kv (Koefficient Ventil).
C’est une caractéristique essentielle. Le débit doit être suffisant pour remplir les chambres du
vérin, ou du moteur, à la cadence voulue. Il dépend des caractéristiques de celui-ci : diamètre D,
course C, temps de course, pression d’alimentation et taux de charge.
Facteur Kv : très utilisé, il permet de déterminer le distributeur à associer à un vérin et exprime le
débit d’eau en litre (dm3) par minute traversant le distributeur sous une perte de charge de 1 bar
(différence de pression amont/aval de 1 bar). Le Kv peut être exprimé en m3/s. Les fabricants
proposent des abaques pour déterminer le Kv et la taille des distributeurs (cf. ci-dessous).
41
42
- A partir du taux de charge et de la - La course et le diamètre du vérin
pression du vérin, on définit le point Y. définissent sa cylindrée -
- A partir du temps de course, on obtient le La droite liant le point X et le point
point X. caractérisant la cylindrée du vérin permet
d’obtenir le Kv minimum du distributeur.
43
Valable également pour des éléments avec embase de raccordement et raccords
cannelés diamètre 3 et 4.
La vitesse du piston peut varier de ±10% en raison d’influences mécaniques ou
fonction de la commande.
Exemple d’application : charge 800N {≃ 80kp}
D du piston 50mm -distributeur prévu avec raccordement G 1/8.
Question posée : est-ce qu’on peut atteindre une vitesse du piston d’environ
200mm/s ?
D’après la colonne G 1/8 , pour des pistons de diamètre 50 mm on atteint environs
50mm/s.
En choisissant un distributeur avec G 1/4 , On obtient une vitesse d’environ
200mm/s d’après la colonne pour un diamètre de piston de 50mm {voir ligne
pointillée}.
Ces indications sont valables pour une longueur de tuyau d’environ 1 m entre les
éléments.
1.7.1.1 Type sur base du Cahier des Charges :
✓ Bistable, monostable … voir aspects sécurité.
✓ 5/2, 3/2, ...
✓ Commandé électriquement, pneumatiquement, ...
17.1.2Taille (orifices)
• … en théorie : Calcul des débits sur base du Kv 5/2, 3/2, ...
• …. Sur le terrain : abaques et règles de bonne pratique
Montage
En ilots
44
Montage des circuits : canalisation
1. Section
… en fonction des orifices et Kv des distributeurs.
Exercice 1
Calculer les efforts théoriquement développables, en poussant et en tirant, d’un vérin
45
(D = 100 mm et d = 25 mm) si la pression d’utilisation est de 500 kPa (5 bars). Refaire
la question si les pertes par frottements sont de 12 %.
Exercice 2
La masse de la charge à soulever est de 700 kg (avec l’accélération
de la pesanteur g = 9,81 m/s²). Les pertes par frottements internes
sont estimées à 12%, la pression d’alimentation en air est de 600
kPa (6 bars). Si les forces d’inertie et la contre-pression sont
négligées, déterminer le diamètre du piston.
Exercice 3
Déterminer le diamètre d’un vérin capable de soulever une charge
de 100 daN lorsque la pression d’air utilisée est de 700 kPa (7 bars) et le taux de
charge de 0,7. Choisir un diamètre normalisé.
Exercice 5
Calculer la consommation d’air (débit par minute) d’un vérin de diamètre D = 80 mm
(diamètre de tige 22 mm) et d’une course de 400 mm. 5 cycles (aller / retour) sont
effectués par minute sous une pression de 600 kPa (6 bars).
Exercice 6
La course d’accélération de la masse (800 kg) est de 10
mm dans les deux sens, puis la vitesse reste constante à
0,5 m/s. Le frottement entre la charge et le support est f =
0,10. La pression de l’air du système est de 600 kPa (6
bars). Déterminer le diamètre normalisé du piston.
47
« L’hydraulique » a pour racine le mot grec hudor (eau), c’est un moyen
simple de transmission de puissance d’un point à un autre. Dans un système
industriel, l’hydraulique se traduit par la transmission des forces par un liquide vers
les récepteurs.
Elle est généralement destinée à la transmission de force et de couples élevés et
permet :
2.1.1. Composition
48
Représentation schématique
L’huile sous pression, circulant dans l’installation, véhicule toutes sortes d’impuretés
qui peuvent être abrasives ou non abrasives. Dans tous les cas, il faut absolument
les éliminer, car elles provoqueront des pannes et une usure anormale des
composants amenant rapidement des fuites. C’est le rôle de la filtration.
La filtration de l’huile hydraulique peut se faire à l’aide :
- De crépines (grosses particules) sur l’aspiration. Cette filtration assez grossière doit
protéger la pompe et ne peut arrêter que les grosses particules.
- De filtres (particules fines) généralement sur la conduite de retour. La totalité de
l’huile est filtrée. Il permet de :
• Récupérer les débris provenant de l’usure des composants ou du circuit en
général.
• Son débit : c’est le volume d’huile que la pompe peut fournir pendant
l’unité de temps pour une vitesse de rotation établie,
• Sa cylindrée : elle correspond au volume d’huile théorique débitée par
tour en litre ou en cm3 (unité d’usage). Donc le débit Q correspond à la
cylindrée par la vitesse de rotation.
• Son rendement global :
49
2.2 Schéma d’une installation hydraulique
Ici, l’huile circule du réservoir vers la pompe. Cette huile est refoulée, puis dirigée
vers le distributeur qui oriente l’huile sous pression vers une chambre du vérin. Le
distributeur reçoit en retour l’huile sans pression de l’autre chambre du vérin qui
retourne au réservoir appelé également « bâche ».
Remarque : dans le cas de circuit fermé, la circulation de l’huile se fait de la pompe
vers l’actionneur et de l’actionneur vers la pompe.
50
Symbolisation hydraulique
51
52
CHAP. III. ETUDE TEMPORELLES DES CIRCUITS
3.1. Présentation.
3.2.1Les contacts :
S1
0 t
S2 S2 S2
passant Non passant
1
T1 T2 t
De T0 à T1 De T1 à T2 T0
Au repos A l’action
53
3.2.2. Les récepteurs classiques :
3.2.2.1.Les lampes :
Dans un chronogramme c’est l’état électrique du récepteur qui est représenté, s’il est
alimenté ou non.
S1
24 V
De T0 à T1 et T2 à T3
H1 non alimentée
Chronogramme :
H1 S1 1
0V
0 t
S1
24 V
H1 alimentée
H1 1
De T1 à T2
H1 H1 alimentée
0 t
0V
T0 T1 T2 T3
KA1
t
KA1 1
0V
t
H1 1
t
24 V
H1 H2 H2 1
S1
KA1
t
T0 T1 T2 T3 T4 T5
0V
54
Exercice :
Compléter le chronogramme suivant à partir du schéma électrique donné.
1 1
S1 S2
2 2
95
F1
96
N Ph
Q3
3 13 3 13
N Ph
S3 1 KM1 S4 1 KM2
4 14 4 14
21 21
2 KM2 2 KM1
22 22
A1 A1
KM1 KM2
A2 A2
KM2
55
KM1
F1
Q3
S4
S3
S2
S1
1KM1
2KM1
1KM2
2KM2
56
Exercice 2.
1 2 1 KA2
H1
1 KA2
1 KA1
KA2
KA1
S2
t
S1
57
Exercice :
1S0 1S1
1C
2S0 2S1
2C
1D
4 2
14 12
5 3
1
1K 2D
4 2
14 12
Dcy 5 3
1
FRL
NB : On estime qu’il faut 4 secondes aux 2 vérins pour rentrer ou sortir ( 1 carreau =
2 s). On ne représentera les vérins comme suit :
▪ vérin sorti = 1
▪ vérin rentré = 0
On considère que le vérin met 2 secondes pour sortir ou pour rentrer
58
2C
1C
1D 14
1D 12
1S0
1S1
2S0
2S1
2D 14
2D 12
1K
59
t
DCY
4.2. Description
4.3. EXEMPLE :
« Dans un entrepôt, les boites sont acheminées vers leur lieu d’entreposage par un
ensemble de convoyeurs et vérins. Le déplacement des boîtes de convoyeur à l’autre
se fait à l’aide de vérins. Lorsqu’une boîte arrive à l’extrémité d’un convoyeur, elle est
placée sur un monte-charge pneumatique qui la hisse vers un autre convoyeur.
Lorsque la boîte est près du deuxième convoyeur, un autre vérin la pousse sur celui-
ci. La tige du premier vérin redescend lorsque la tige du deuxième vérin est en fin de
course avant. La tige du deuxième vérin rentre seulement lorsque celle du premier est
entièrement rentrée. »
60
Les signes désignent la phase de travail, soit le signe « + » pour la sortie du vérin et
le signe « - » pour son rappel. La séquence du système peut se résumer de la manière
suivante :
4.3.1. Chronogramme :
Diagramme de séquences
Pas 1 :
Le vérin A amorce sa course et fait relâcher le galet A0.
Juste avant que le vérin A n’atteigne sa course extrême, la tige du vérin touche le
galet A1.
Le galet A1 envoie un signal à l’entrée B+ d’un deuxième pré-actionneur pour
commander la sortie du vérin B.
Pas 2 : Le vérin B amorce sa course de sortie.
Juste avant que le vérin B n’atteigne sa course extrême, la tige du vérin B touche le
galet B1.
Le galet B1 transmet le signal à l’entrée A au pré-actionneur A pour commander le
rappel du vérin A.
Pas 5 : On remet le cycle en marche par une commande manuelle sur le bouton
poussoir de départ. A0 A1.
62
leur permettant de répéter plusieurs fois de suit la même séquence afin de fonctionner
en mode automatique.
63
Circuit avec recoupement des signaux
En position extrême, le capteur doit être placé de façon que la tige du vérin
libère le galet. Le galet escamotable transmet donc une seule impulsion vers le pré-
actionneur, empêchant ainsi le chevauchement des signaux.
64
On indique le sens de commutation d’un galet escamotable par une flèche sur
le trait de repère. Ainsi, le galet escamotable A1 est actif uniquement à la sortie du
vérin A.
L’impulsion émise sur B+ permet d’éviter le chevauchement pour le rappel du vérin B.
Au contraire, le galet escamotable B0 est actif uniquement à la rentrée du vérin B.
L’impulsion A+ produite sur le pré-actionneur empêche un chevauchement des
signaux lors du démarrage de la séquence.
Les commandes à galet escamotable présentent toutefois quelques inconvénients.
L’emplacement du galet sur la tige du vérin est déterminant pour le
fonctionnement du système. De plus, si la tige des vérins se déplace trop rapidement,
l’impulsion émise par le galet escamotable peut passer inaperçue et on se trouve de
nouveau devant un chevauchement des signaux.
65
Il est parfois utile en cas d’accident ou de mauvais fonctionnement, d’avoir recours à
un arrêt d’urgence. Quoique les besoins puissent varier le système à l’autre, la plupart
des arrêts d’urgence forcent le retour de l’automatisme en position initiale, quelle que
soit l’évolution du cycle de la séquence. De plus, le bouton poussoir est muni d’un
cran d’arrêt de manière à verrouiller l’arrêt d’urgence.
La façon de procéder consiste à couper le débit d’air des distributeurs de commande.
On force plutôt cet air à commander le rappel des vérins. La figure ci-dessus présente
la séquence précédente munie cette fois d’un arrêt d’urgence. Les cellules « OU
»placées du « côté rappel » des pré-actionneurs envoient soit le signale de commande
normale soit le signal de l’arrêt d’urgence.
2.8. Vannes d’inversion :
La méthode des vannes d’inversion consiste à alimenter à tour de rôle des
groupes de capteurs pour qu’à chaque instant, un seul signal disponible sur le pré-
actionneur qui cause le chevauchement. Par exemple, s’il existe un chevauchement
entre B+ et B-, la vanne d’inversion permettra d’alimenter pour un moment le groupe
du capteur générant le signal B+. Après coup, l’alimentation sera transférée au second
groupe de composants pour permettre la détection du signal B. Il y a plus de
chevauchement, car on supprime le signale fautif à l’aide d’une vanne d’inversion.
66
Solution avec un distributeur d’inversion
67
Les modules de séquenceurs commerciaux peuvent posséder quelques propriétés
selon le fabricant. Par exemple, certains modules comportent un voyant d’activation,
un bouton de commande manuelle pour la mise à zéro de l’ensemble du
séquenceur.
68
69
CHAP.V : LE GRAFCET
La situation initiale est la situation à l'instant initial, elle est donc décrite par
l'ensemble des étapes actives à cet instant. (Définit les étapes initiales) La
symbolisation est le double carré. Il est également possible de définir une procédure
d'initialisation.
▪ Règles 2 : Franchissement d’une transition
Une transition est validée lorsque toutes les étapes, immédiatement précédentes
reliées à cette transition, sont actives. Le franchissement d'une transition se produit :
- Lorsque la transition est VALIDÉE ;
- ET QUE la réceptivité associée à cette transition est VRAIE.
Une séquence linéaire est composée d’une suite d’étapes qui peuvent être activées
les unes après les autres.
Exemple :
Déplacement de paquets.
Un paquet P doit être déplacé sur une chaîne, d'un point A (position initiale), vers un
point B (position finale).
Ces déplacements sont effectués par deux vérins pneumatiques V1 et V2 à double
effet, et sont contrôlés par deux contacts fins de course a1 et a2 pour le vérin V1 ;
b1 et b2 pour le vérin V2.
L'alimentation de ces vérins est effectuée par des distributeurs 4/2 bistables
commandés par des électrovannes notées :
72
GRAFCET pour le déplacement de paquets
M.a1.b1
1 V1+
a2
2 V1-
a1
3 V2+
b2
4 V2+
b1
73
0
M.a1.b1
1 V1
a2
2 attente
a1
3 V2
b2
74
Ce modèle est défini par un ensemble constitué :
Etape initiale
réceptivité
1
transition ACTION
2
1
capteur
1
ACTION 2 ACTION
liaisons 3
3
orientées
temporisation Etape
e
75
- Le GRAFCET selon le point de vue système.
départ cycle
1 Serrer la pièce
pièce serrée
2 Percer la pièce
pièce percée
3 Desserrer la pièce
pièce desserrée
76
5.3. Entrées / Sorties du système
Départ de cycle
77
0
départ cycle
1 Sortir S Marche M
s sorti
2 Sortir D
d sorti
3 Rentrer D
d rentré
4 Rentrer S Arrêter M
d rentré
78
D rentré Rentrer vérin Déplacement
Marche Moteur
Il décrit la PC du point de vue du réalisateur et énumère les échanges de la partie commande avec la
partie Opérative ainsi que le dialogue avec l'opérateur.
79
0
s1
1 1D+ KM1
1s1
2 Sortir D KM1
2s1
3 Rentrer D KM1
2s0
4 1D-
1s0
Capteurs Pré-actionneurs
& BP
1s0 1D+
1s1 1D-
2s0 2D
2s1
a pièce KM1
s1
a.b a.b
4 5
Si I=0
-Déplacement du chariot vers la droite jusqu'au point C.
-Arrêt en C; et retour immédiat vers la gauche jusqu'au point B.
-Arrêt en B; et reprise immédiate du déplacement vers la droite jusqu'en D.
-Arrêt en D; et retour immédiat vers A.
-Arrêt du cycle en A et attente d'une nouvelle commande par BPM.
Si I=1
-Déplacement du chariot vers la droite jusqu'au point D;
-Arrêt en D.
-Redémarrage de D et déplacement vers la gauche après un appui non maintenu
par l'opérateur sur un bouton poussoir noté REP.
-Arrêt en C.
-Redémarrage de C et déplacement vers la gauche après un appui non maintenu
par l'opérateur sur REP.
-Arrêt du cycle en A et attente d'une nouvelle commande de démarrage.
81
82
Déplacement à 2 cycles d’un chariot :
1 MAV 11 MAV
fc3 fc4
2 MAR 12
fc2 fc4.REP
3 MAV 13 MAR
fc4 fC3
4 MAR 14
fc1 fc3.REP
15 MAR
fc1
83
1.3 Les séquences simultanées.
On remarque :
1
- que l’activation de l’étape 32 permet d'éviter que
33 ACTION F
l'action C se poursuive lorsque a est vraie et que b ne
l'est pas encore.
Capteurs employés.
85
2°) Compléments sur les réceptivités.
Représentation:
Remarque :
- Les variables temporisées sont des variables logiques. Elles peuvent
être utilisées dans les réceptivités et / ou pour conditionner des
actions.
- Le bit t1 associé à la temporisation va s’enclencher à la fin de la
temporisation T1.
T1 correspond à la durée de la temporisation. D’ailleurs il n’est plus
noté dans la transition.
A remarquer que pour un même GRAFCET, s’il y a plusieurs
temporisations définies avec une durée identique, il faut
systématiquement utiliser des temporisations différentes.
87
2.3 Prise en compte de changements d'états : Les fronts.
Représentation:
Exemple de représentation :
88
37
10 KM1:=1
40
16 KM1:=0
89
3.2 Les actions conditionnelles.
X1
c
X2
1 Action A
b c
Action A
L'ordre est émis, lorsqu'en plus de l'activation de l'étape à laquelle il est associé, une
condition logique spécifiée est satisfaite.
Représentation :
X1
X2
5s/c/3s
Action A c
1
5s
Action A
b
3s
- Action retardée
L'action retardée est une action continue dont la condition d'assignation n'est vraie
qu'après une durée t1 spécifiée depuis l'activation de l’étape associée. Dans l’exemple
ci-dessous, l’action A sera exécutée 5s après l’activation de l’étape 1.
90
5s/X1
X1
1 Action A X2
5s
b Action A
91
- Action limitée dans le temps
L'action limitée dans le temps est une action continue dont la condition
d'assignation n'est vraie que pendant une durée t1 spécifiée depuis l'activation de
l’étape à laquelle elle est associée.
5s/X1
X1
1 Action A 1 Action A
b Action A 5s/X1
5s
2
Une action sur évènement est une action mémorisée conditionnée à l’apparition
d’un événement, l’étape à laquelle l’action est reliée étant active. Il est impératif que
l’expression logique associée à l’évènement comporte un ou plusieurs fronts de
variables d’entrées.
Exemple pour l’Incrémentation du compteur C sur le front montant de « a », l’étape
10 étant active.
a
X10
10 C:=C+1
a
Valeur
courante de C 0 1 2
92
4°) Macro - représentations.
Une macro-représentation consiste à remplacer une partie d'un GRAFCET par une
représentation beaucoup plus condensée sous la forme:
- Soit d'une macro-étape.
- Soit d'une tâche.
4.1 La macro-étape.
M2
Représentation:
93
E2
d
(1) a 21 H1
M2 e
(2) b KM1
22 H1
S2
94
4.2 La tâche. (reprise de séquence).
Représentation:
10 20 "entrée"
Sdcy.CI X11+X13
"SP1:20-24" 1 appel
er
11 21 2V1-14
1ére réponse
X24 2S2
12 1V1-14 22
1S2 2S1
"SP1:20-24" 2 appel
ème
13
2ème réponse
X24
14 1V1-12 24 "sortie"
95
5°) Ordre de forçage de situation d'une PC, (partie commande).
Il s'agit ici de mettre le GRAFCET esclave dans la situation où seule son étape
initiale est activée et ce, quelle que soit sa situation antérieure: actif, en
fonctionnement, inactif.
97
98
6°) Applications.
Présentation du système.
Fonctionnement :
On effectue des transports de produit d'un point à un autre au moyen d'un wagonnet
à benne basculante et se déplaçant sur des rails, grâce à un moteur électrique à 2
sens de marche, MAV pour la marche avant et MAR pour la marche arrière.
Les postes A, B, C sont repérés par des capteurs de fin de course :fcA , fcB, fcC.
99
1°) Conditions initiales : Wagonnet en A, benne verticale.
100
0
fca.f1.ma
1 EV1
n1
2 MAV
i.fcb i.fcb
3 EV2 10 MAV
n2 fcc
4 MAV
fcc
5 BAS
f2
20s/X6
7 RET
f1
8 MAR
fca
101
6.2 Traitement de surface.
Soit une installation de traitement de surface comprenant un chariot automoteur
desservant quatre bacs, un poste de chargement et un poste de déchargement.
Des informations, S1 à S6, permettent le positionnement au-dessus des différents
postes.
L'opérateur, après avoir accroché les pièces à traiter sur le cadre situé au point de
chargement, en position basse, donne l'information de départ de cycle.
▪ Décapage: 20s.
▪ Rinçage: 30s.
▪ Etamage: 3min.
▪ rinçage: 20s.
Informations Capteurs
Départ cycle S0
Renvoi chariot S9
Châssis en haut S7
Châssis en bas S8
Position du chariot B1 à B6
102
Description
Travail demandé:
dcy.S1.S8
2 KM1
S7.S6 S7. S6
3 KM4 4 KM3
5 KM2
S8. S1 S8.S1
s2 s3 s4 S6
dcy.S1.S8
2 KM1
S7
3 KM3
4 KM3
S2+S3+S4+S5+S6
5 KM2
S8
s2 s3 s4 s5
7 KM1
S7
8 KM4
s1
9 KM2
s8
104
105
1
dcy.S1.S8
2 KM1
S7
3 KM3
4 KM2
S8
s2 s3 s4 s5
6 KM1
S7
7 KM4
s1
8 KM2
s8
106
6.3 Contrôle d'étanchéité.
Remarque.
107
Recul verrou aval V2-
Descente testeur Vérin: V3 V3+
Montée testeur V3-
Envoi pression d'essai V4
Défaut étanchéité voyant DE
Rotation tapis Moteur: M KM
Informations Capteurs
Verrou amont en avant V11
Verrou amont en arrière V10
Verrou aval en avant V21
Verrou aval en arrière V20
Pression atteinte PAT
Testeur en haut V30
Présence pièce en entrée PPE (S3)
Réarmement REA (S2)
Départ du cycle DCY (S1)
Travail demandé:
- Ecrire le GRAFCET de cet automatisme, prévoir une marche cycle par cycle et
une marche automatique, (commutateur à 2 positions C/C ou MA).
108
6.4 Déplacement de 2 chariots
109
Si C2 n'a pas atteint D lorsque C1 est de retour en A, alors la
marche avant de C2 doit s'arrêter et il doit repartir en marche
arrière jusqu'en B où il s'arrête. Le cycle est terminé.
110
111
6.5 Automatisation d'une perceuse à colonne.
Représentation :
La translation verticale du foret est effectuée par un motovariateur.
Les actions sont notées :
- DER = descente rapide.
- DEL = " " lente.
- MO = montée rapide.
La rotation du foret est effectuée par un moteur électrique noté : ROT.
Fonctionnement normal.
- Descente rapide de A en B.
- Descente lente de B en C, (perçage).
- Montée du foret de C en B, (débourrage).
- Descente rapide de B en C.
- Descente lente de C en D, (perçage).
- Montée du foret de D en A .
Arrivé en A, arrêt de la montée et de la rotation; un nouveau cycle ne pourra redémarrer
que sur commande de MA.
A l'apparition d'un signal AU, (arrêt d'urgence), arrêt de toutes les actions en cours.
Tant que AU = 1, aucune évolution n'est possible.
L'appui sur un bouton poussoir REP, (reprise), provoque le retour du foret en conditions
initiales, (montée jusqu'en A). Le préparant ainsi à recevoir une nouvelle commande de
démarrage MA.
1
Travail demandé :
2
3
4
CHAP. V.I. LES COMPOSANTS DE BASE EN AUTOMATISATION
6.1.introduction
6.2.Les symboles
Dans cette section, vous pourrez visualiser les éléments permettant de créer les
symboles de base en automatisation.
6.2.1.La signalisation
5
Rouge = RD ou C2
Lampe de signalisation
Orange = OG ou C3
ou d'éclairage
Jaune = YE ou C4
Vert = GN ou C5
Dispositif lumineux Bleu = BU ou C6
clignotant Blanc = WH ou C9
Néon = Ne
Avertisseur Mercure = Hg
Iode = I
Electroluminescent = EL
Fluorescent = FL
Sonnerie
Infrarouge = IR
Ultraviolet = UV
Sirène
Ronfleur
6.2.2.Les sorties
Les éléments de la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E
D A N S C E D O C U M E N T . permettent de créer deux types de symboles: les organes de
commande et les organes de mesure. Pour ce qui est des organes de commande, le
symbole général présente la bobine d’un relais. Ce dernier est généralement additionné
d’un élément descriptif afin de représenter la commande désirée. Les contacts, associés
aux organes de commande, sont identifiés à la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E
R E P O N D A N T A C E S T Y L E D A N S C E D O C U M E N T . -1 .
6
FIG URE E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E D A N S C E D O C U M E N T . :
SYM BOL ES DES RE L AIS D E C OM M AN D E E T DE M E S UR E
Pour ce qui est des organes de mesure, ils permettent de détecter les variations
de nature physique telles la surcharge de courant, la baisse de niveau, la hausse de
température, etc. La ligne pointillée à droite du symbole représente le lien mécanique
entre l’élément de mesure et les contacts de contrôle. Lorsque la variation physique agit
directement sur le contact, les symboles ne possèdent plus de ligne verticale (ex:
pressostat).
6.2.3.Les entrées
7
CONTACTS COMMANDES MÉCANIQUES
Contact à fermeture "F" Liaison mécanique
Principal et auxiliaire longue et courte
Dispositif d'accrochage
Contact à ouverture "O"
Principal et auxiliaire
- en prise
Interrupteur
- libéré
Positionnement
Disjoncteur
Vérrouillage mécanique
Sectionneur Fusible
Commande mécanique
manuelle générale
Symbole de base pour
tout appareil à fermeture - par poussoir
- par galet
Contact à ouverture ou
fermeture actionnée
F: fermé, O: ouvert - par pédale
Interrupteur de position
F: Fermeture - par levier
O: Ouverture - par levier avec poignée
Interrupteur de position
actionné - par clé
F: Fermé , O: Ouvert
Accrochage par poussoir,
Contact à ouverture et décrochage automatique
fermeture au travail
Commande par
proximité
Contact à ouverture et
fermeture au repos Commande par
effleurement
8
6. 2. 4 Exemple de symboles
F13 Q1
Q1:2 1 2 13 14
21
KM3 97 97 97
22 F4 F8 F12
57 98 98 98
KA1 15s
58
X1 3 X1 5 X1 7 21 13 13 Arrêt
KA3 KA3 S3 av ertisseur
22 14 14 sonore
B2 P B3 P B4 P
X1 1
B1 X1 4 X1 6 X1 8
P 67 Supresseur X1 9
KA2 5s
Marche
priorité
68
Arrêt
pompes H4
13 31 13 21
1 2 21 43
X1 2 S1 S2 KA1
14 22 44 32 14 22
95 95 95 X1 10
F4 F8 F12
96 96 96
X1 A1 A1 A1 A1 A1 X1 A1 X1
H1 H2 H3
F14 X2 A2 A2 A2 A2 A2 X2 A2 X2
Q1:6 1 2
KA1 KA2 KM1 KM2 KM3 KA3
Folio 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
9
Tous les éléments qui entrent dans la composition des équipements d’un automatisme
sont identifiés par une lettre, parfois deux. Cette identification est composée également
d’un chiffre permettant de distinguer les éléments de même nature. Le tableau ci-dessous
présente les principales appellations.
10
6.5.Les relais et contacteurs
Avant de comprendre les automates
programmables, effectuons un retour sur
Contacts
les relais et introduisons les contacteurs. Il
est essentiel de connaître le
fonctionnement de ces éléments "F"
"O"
puisqu’un automate n’est qu’une série de com
A2
Com A2
Contacts
RELAIS auxiliaires
C O NT A C T E UR
11
Remarquez, à la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E D A N S C E
D O C U M E N T . -3 , que les contacts du relais possèdent une borne en commun tandis que les
contacteurs sont bâtis de telle sorte à obtenir des contacts complètement indépendants
les uns des autres. On peut également remarquer deux épaisseurs de contacts. Ceux de
gauche représentent les contacts de la section puissance, tandis que les contacts
surnommés, contacts auxiliaires, peuvent être utilisés dans la section commande.
Évidemment, les relais et les contacteurs ne sont pas limités à une série de contacts. Il
existe divers type de relais et de contacteurs et plusieurs possibilités de branchements.
Mentionnons également qu’ils se retrouvent dans des applications en courant continu
comme en courant alternatif.
Il existe des relais et des contacteurs pour tous les types d’application possible.
Pour la famille des contacteurs, étudiés plus en détails dans le cours sur les contrôles de
machines, notons ici les grandes divisions stipulées dans le volume de spécifications de
la compagnie Télémecanique:
1. contacteurs de base ou triphasés de 9A à 780 A;
2. inverseurs et démarreurs;
3. basse consommation;
4. à accrochage magnétique;
5. pour la commande de condensateurs triphasés;
6. contacteurs-disjoncteurs;
7. mini-contacteurs;
8. protection thermique;
Pour ce qui est des relais, il en existe également différents modèles. Encore là, la plupart
des applications et des explications relatives aux relais se retrouvent dans les cours
portant sur les contrôles de machines. Dans le présent document, nous traiterons des
relais comme élément de séquence, surnommé relais de contrôle. Parmi ceux-ci,
mentionnons les relais de contrôles électromécaniques, les relais statiques et les relais
temporisés.
6.6.1.Les relais électromécaniques
Les relais sont constitués d’une bobine et de contact à ouverture “O” et à fermeture “F”.
Les contacts sont représentés et nommés différemment selon la norme en vigueur.
Puisque vous risquez d’utiliser les deux normes, voici un tableau comparatif des
symboles de base associés au relais.
12
A1
A2
Deux représentations sont possibles afin
Bobine de relais ou de contacteurs. Il de symboliser le relais ou le contacteur.
existe des symboles pouvant se Celui de droite est parfois utilisé pour
greffer à celui-ci lors de la représenter des électro-vannes.
représentation de relais temporisés
(figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E
T E XT E R E P O N D A N T A CE S T YL E
D A N S C E D O C U M E N T . ).
Comme vous pouvez remarquer dans les explications du tableau Erreur ! I L N ' Y A P A S D E
T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E D A N S C E D O C U M E N T . -2 , il existe deux écoles de pensée. La
norme européenne vise plutôt l’alimentation de la bobine tandis qu’en Amérique du Nord
on cible la coupure d’alimentation. Un contact à ouverture dans une norme devient un
contact normalement fermé dans l’autre.
13
Lorsque les contacts sont regroupés, il faut les représenter tel le tableau suivant.
Norme européenne
14
positions initiales. Ce phénomène est dû à la rémanence du champ magnétique créée
par la bobine.
15
6.6.2Les relais statiques («solid state relay»)
Les relais statiques sont généralement utilisés dans des circuits de commande, mais ils
en existent qui s’apparentent aux caractéristiques des contacteurs. Ces relais sont
formés de composants à semi-conducteurs (TRIAC) et peuvent donc atteindre des
fréquences de commutation beaucoup plus élevées. Par contre, l’utilisation de semi-
conducteur limite le courant nominal.
Dans le schéma de principe de la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E
S T Y L E D A N S C E D O C U M E N T . -4 , la DEL agit telle la bobine d’un relais tandis que le TRIAC
remplace le contact à fermeture. Lorsque la DEL est activée, le TRIAC est amorcé et la
charge est alimentée. Le circuit interne comporte un circuit plus complexe que le simple
schéma de la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T Y L E D A N S C E
D O C U M E N T . -4 . Entre autres, il contient des protections et des circuits de mise en forme.
Charge Charge
+
-
Charge à courant alternatif Charge à courant continu
FIG URE ERREU R ! IL N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E D A N S C E D O C U M E N T . -4 :
S C H É M A D E P R I NC I P E D ' U N R E L A I S S T AT I Q UE
Le relais statique se retrouve sous deux formes: les relais statiques synchrone et
asynchrone.
Le synchrone commute la charge uniquement lors d’un passage à zéro du secteur. Ce
principe de fonctionnement limite les perturbations en ligne et les parasites radio-
électriques.
Le second principe, asynchrone, commute immédiatement à la commande de la DEL. Il
convient donc mieux à la commande de moteurs tandis que le relais statique synchrone
est surtout utilisé dans les commandes de température.
Il existe, dans les faits, que deux désavantages à ce type de relais. Le courant nominal
de sortie est relativement bas (40A), ce qui limite son utilisation comme contacteur. Le
second inconvénient provient de son utilisation comme élément de contrôle. En effet,
16
seulement une sortie ou un contact est disponible. Là où le relais électromécanique peut
avoir facilement des séries de 8 contacts à fermeture et à ouverture “OF”, le relais statique
est limité à un seul.
17
6.7.Les relais temporisés
Les deux principaux relais temporisés, pouvant effectuer des délais de 0.05 seconde à
plus de 300 heures, sont ceux au Travail (RT) et ceux au Repos (RP).
Les contacts d’un relais temporisé au Travail changent d’état lorsque la bobine du
temporisateur est alimenté plus longtemps que le délai (T).
Alimentation
de la bobine
Changement
des contacts T T
Changement T T T
des contacts
Il existe des relais temporisés pouvant combiné les deux fonctions. Ainsi, un délai
s’effectuera lors de la mise sous tension et lors de la perte d’alimentation de la bobine.
On répertorie également des relais impulsionnels permettant un délai fixe peu importe la
durée de l’alimentation. Enfin, certaines compagnies offrent des relais clignoteurs
permettant d’obtenir des cycles constants et des relais à rémanence ou à mémoire qui
conservent l’état même lors de la perte d’alimentation. Ces derniers sont combinés avec
une autre bobine pour retrouver l’état de repos.
A2 au Travail
Contacts A2 au Repos
Contacts A2
18
6.8Interrupteurs de position
Les interrupteurs de position sont présents dans une grande variété
d’applications en raison des nombreux avantages inhérents à leur
technologie.
Ils transmettent au système de traitement les informations de
présence/absence, de passage, de positionnement et de fin de course. Il existe, à toute
fin pratique, deux types de contacts reliés aux interrupteurs de position.
Dans les contacts à action brusque, la vitesse de déplacement des contacts mobiles est
indépendante de celle de l’organe de commande. Cette particularité permet d’obtenir des
performances électriques satisfaisantes même à faible vitesse.
Les contacts à action dépendante ont une vitesse de déplacement des contacts mobiles
égale ou proportionnelle à celle de l’organe de commande.
Les caractéristiques d’un tel élément reflètent principalement la conformité aux normes
et à la certification des interrupteurs. De plus, il existe évidemment des caractéristiques
électriques permettant de savoir le courant et la tension d’emploi des contacts.
Une multitude de formes d’interrupteurs de position se retrouvent sur le marché, en voici
une liste épurée.
TABLE AU E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T Y L E D A N S C E D O C U M E N T . -5 :
R E PR É S E NT AT I O N D E Q U E L Q U E S I NT E R R U PT E UR S DE P O S I T I O N
De nos jours, les interrupteurs industriels ont des têtes amovibles pouvant se fixer à angle
ou de façon rectiligne. De plus, la très grande majorité possèdent une série de contacts
à ouverture et à fermeture.
19
On retrouve le même type d’interrupteurs à position que ceux montrés au tableau Erreur !
I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T YL E D A N S C E D O C U M E N T . -5 , avec en plus, la
possibilité d’y ajouter un module de réarmement ou de sécurité par clé.
20
6.9.Détecteurs de proximité
6.9.1.Généralités
Comme tous les éléments en électronique, le manufacturier s’efforce de nous
donner une gamme complète de caractéristiques. Pour le commun des
mortels, c’est-à-dire le technicien en électronique, la plupart de celles-ci sont,
à tout le moins, superflues.
Les aspects permettant de bien différentier un détecteur de proximité sont:
• le types : inductif ou capacitif;
• noyables ou non;
• construits avec une sortie à 2 ou 3 fils;
• construits avec une portée de détection nominale (Sn) en mm;
• construits avec une portée réelle mesurée en condition normale d’opération
(Sr) en mm.
• construits avec une fréquence de commutation, surtout dans les
applications telle la détection d’une roue dentelée.
C I
21
6.9.3. Capacitif ou inductif
Les détecteurs de proximité sont divisés en deux types: l’inductif qui est adapté à
la détection d’objets métalliques et le capacitif qui, lui, permet la détection d’objets
isolants liquides ou pulvérulents1. Les deux types sont utilisés dans la détection de
présence, du passage, du défilement des pièces, de la fin de course, de la rotation et du
comptage.
Le terme proximité est bien choisi puisqu’il signifie une présence très près de la face du
détecteur. Il peut s’agir en effet de détection entre 0 mm et tout au plus 90mm. Les grands
avantages sont la détection d’objets fragiles, fraîchement peints, la prise en compte
d’information de courte durée, sa très bonne tenue aux environnements industriels et sa
durée de vie indépendante du nombre de cycles de manoeuvres.
Il se divise en quatre sections:
1. la face détection;
2. l’oscillateur; ÉTAGE DE
SORTIE
FORME
3. le circuit de mise en forme; OSCILLAT
EUR
MISE EN
4. l’étage de sortie. FA
CE
6.9.3.1.Principe de fonctionnement
F I G U R E E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E
Son principe de fonctionnement est REPON DANT A C E ST YLE D ANS CE
simple. Qu’il s’agisse d’un détecteur D O C U M E N T . -7 : S C H É M A D E P R I N C I P E
inductif ou capacitif, lorsqu’un objet se
présente à proximité de la face, la valeur d’inductance ou de capacitance générée par
l’approche de celui-ci fait varier la fréquence de l’oscillateur. Le circuit de mise en forme
détecte le changement et envoie une commande à l’étage de sortie. Évidemment,
l’utilisation d’un détecteur inductif demande l’approche d’un élément métallique et le
détecteur capacitif, un élément isolant.
6.9.3.2.Représentation mécanique
Le détecteur de proximité de On retrouve également
forme cylindrique permet la mise des détecteurs de
en oeuvre et le réglage rapide. proximité de forme
La sortie est effectuée par un rectangulaire à tête
câble surmoulé ou par pivotante telle la figure
connectique. Sa faible Erreur ! I L N ' Y A P A S D E
dimension facilite l’accès aux T E XT E R E P O N D A N T A C E
ST YLE DAN S CE DOCU ME NT .-
emplacements exigus.
9 . Son interchangeabilité,
sa sortie à bornier et sa
robustesse en font un outil
DEL
versatile.
1
Qui est à l’état de poudre fine.
22
F I G U R E E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E F I G U R E E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E
REPON DANT A C E ST YLE D ANS CE D OCU MENT .- REPON DANT A C E ST YLE D ANS CE
8 CY LINDRIQUE D O C U M E N T . -9 R E C T A NG U L A I R E
Il existe, dans la forme cylindrique comme dans la forme rectangulaire, une autre
subdivision. Il s’agit ici de la noyabilité du détecteur dans un masse métallique.
DEL
F I G U R E E R R E U R ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E DEL
6.10.Signal de sortie
Il existe deux types de sortie. La première technique emploie deux fils et les appareils
sont alimentés en série avec la charge à commander. De ce fait, ils sont sujets à un
courant résiduelle à l’état ouvert et à une tension de déchet à l’état fermé.
L’autre technique emploie 3 fils; les deux premiers permettent d’alimenter le dispositif
tandis que le troisième transmet le signal de sortie.
Ces détecteurs sont relativement fragiles, quoique la plupart des manufacturiers offrent
des protections en court-circuit et contre les inversions de polarité. L’emploi de ces
détecteurs peut se faire tant en courant alternatif qu’en courant continu.
Reportez-vous aux fiches du manufacturier afin de vous s’assurer du branchement à
réaliser. Il est déconseillé de relier les détecteurs directement à une lampe
incandescente. La résistance à froid de ces dispositifs pourrait endommager le détecteur
en laissant passer une surcharge de courant.
Évidemment, il ne faut pas relier directement un détecteur de proximité à une source
alternative. Ceci se traduirait par la destruction immédiate de l’appareil. Assurez-vous de
toujours brancher une charge en série avec le dispositif.
23
6.11.1.Détecteurs photoélectriques
Les détecteurs photoélectriques détectent une cible selon deux procédés: le premier
exécute la détection par le blocage de la lumière émise. Parmi ces systèmes, notons le
barrage et le réflexe. La seconde méthode utilise le renvoi de la lumière. Ce système est
nommé proximité ou direct. Selon l’application et la distance de détection désirée, il
faudra choisir l’un ou l’autre des types photoélectriques
6.11.2.Généralités
Les systèmes photoélectriques utilisent de la lumière infrarouge, rouge ou verte. Elle est
modulée de telle sorte à insensibiliser le système à la lumière ambiante. Au niveau du
récepteur, seule la fréquence émettrice sera acceptée comme étant la lumière reçue.
Lorsqu’un récepteur ou un réflecteur se retrouve en angle, cela peut causer une erreur
de lecture. Il faut donc que l’installation mécanique de ces détecteurs soient la plus fixe
et la plus précise possible.
Il faut également savoir que de plus en plus la fibre optique est utilisée afin de transporter
la lumière. Ainsi, il existe des systèmes de détecteurs photoélectriques utilisant cette
communication. L’aspect compact de la fibre optique l’avantage dans plusieurs
applications où l’espace est restreint.
Comme dans les systèmes de proximité inductif et capacitif, il se trouve des détecteurs
pouvant s’alimenter sur le courant alternatif de 24 à 240VCA ou continu de 24V à 125VCC.
De plus, les sorties sont du même type, i.e. à relais ou statique. Les sorties à relais ont
l’avantage de commuter des courants importants tandis que les sorties statiques
possèdent une plus longue durée de vie et peuvent atteindre une cadence plus élevée.
6.11.3.Les système de détection
A.SYSTÈME À BARRAGE
Ce système est le moins pratique mais le plus puissant. Le moins pratique puisqu’il
nécessite deux boîtiers alimentés: l’un qui agit comme émetteur de lumière et l’autre qui
la reçoit. Par contre, ce système a la plus grande portée pouvant aller jusqu’à 150 mètres.
Plus on éloigne l’émetteur du récepteur, plus l’alignement doit être précis. Il est fiable et
bien adapté aux environnements difficiles.
ÉMETTEUR RÉCEPTEUR
Système à barrage
24
B.SYSTÈME RÉFLEXE
Les détecteurs de type réflexe facilite la mise en oeuvre. L’utilisation du réflecteur élimine
le besoin d’un second module et ainsi rend plus compact l’installation. L’exemple d’un
convoyeur le long d’un mur illustre bien ce principe. La figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E
T E XT E R E P O N D A N T A C E S T Y L E D A N S C E D O C U M E N T . -13 démontre le trajet du faisceau de la
lumière. À droite, le faisceau est coupé lorsqu’un objet se présente. Les types réflexes
peuvent facilement détecter jusqu’à une quinzaine de mètres.
ÉMETTEUR/ ÉMETTEUR/
RÉCEPTEUR RÉFLECTEUR RÉFLECTEUR
RÉCEPTEUR
OBJET
Système Reflex
avant le passage d'un objet Système Réflex
pendant le passage d'un objet
25
6.12.Pressostats
P
Ces éléments sont destinés à contrôler ou à réguler une pression dans un circuit
pneumatique ou hydraulique. L’appareil transforme un changement de pression en un
signal électrique. Lorsque la pression atteint la valeur de réglage, un contact électrique
change d’état.
Il existe de pressostats à un ou à deux points de consigne. Lorsque deux points de
consigne sont nécessaires, ils se nomment PH pour point haut, et PB pour point de
consigne bas. On retrouve ces appareils sous la forme de circuits auxiliaires, prêts à
contrôler des électrovannes ou des bobines de contacteurs, mais il en existe également
pour des circuits de puissance destinés à commander directement des moteurs
monophasés ou triphasés et, plus particulièrement, des pompes et des compresseurs.
Le principe de fonctionnement est relativement simple. Lorsque la pression, agissant sur
une membrane, devient supérieure à l’effort du ressort d’ajustement, le levier solidaire de
la membrane fait alors basculer le contact.
Exemple d’utilisation :
T
Les thermostats sont destinés à détecter un seuil de température. L’appareil
transforme la variation de température en un signal électrique «tout-ou-rien». Lorsque la
température atteint la valeur de réglage, un contact change d’état.
Ce type de détecteur permet de vérifier le dépassement de point de sécurité dans
plusieurs systèmes. Le principe usuel utilise un élément qui se dilate avec l’augmentation
de la température. Lorsque la température atteint le point de consigne, la dilatation est
telle qu’un contact peut changer d’état. L’ajustement du point de consigne est fait par une
pression plus ou moins grande sur un ressort.
6.14.Unités de commande
Pour que la machine soit au service de l’homme, ce dernier doit pouvoir dialoguer avec
celle-ci. Cette conversation, il l’a fait par l’entremise de divers boutons, voyants et
avertisseurs sonores.
À la figure Erreur ! I L N ' Y A P A S D E T E XT E R E P O N D A N T A C E S T Y L E D A N S C E D O C U M E N T . -15 ,
vous pouvez visualiser les principaux types de boutons et commutateurs.
26
Bouton poussoir
affleurant
Bouton poussoir
dépassant
Bouton poussoir
capuchonné
Bouton poussoir
«coup de poing» à accrochage
Arrêt d'urgence
Boutons tournant
2 positions fixes
27
1.1 Appendice A : Système de pompage
C
Rés ervoir
B4 P anti bélier
s urpress eur
P B2
P1
P2
P B3
Rés ervoir #1
Rés ervoir #2
P B1
Q1
L1 1 2
L2 3 4
Alimentation
220V/50Hz L3 5 6
1 1 1 1 1 1 1 1 1
F1 F2 F3 F5 F6 F7 F9 F10 F11
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 3 5 1 3 5 1 3 5
KM1 KM2 KM3
2 4 6 2 4 6 2 4 6
1 3 5 1 3 5 1 3 5
F4 F8 F12
2 4 6 2 4 6 2 4 6
U1 V1 W1 T1 U2 V2 W2 T1 U3 V3 W3 T1
F13 Q1
Q1:2 1 2 13 14
21
KM3 97 97 97
22 F4 F8 F12
57 98 98 98
KA1 15s
58
X1 3 X1 5 X1 7 21 13 13 Arrêt
KA3 KA3 S3 av ertisseur
22 14 14 sonore
B2 P B3 P B4 P
X1 1
B1 X1 4 X1 6 X1 8
P 67 Supresseur X1 9
KA2 5s
Marche
priorité
68
Arrêt
pompes H4
13 31 13 21
1 2 21 43
X1 2 S1 S2 KA1
14 22 44 32 14 22
95 95 95 X1 10
F4 F8 F12
96 96 96
X1 A1 A1 A1 A1 A1 X1 A1 X1
H1 H2 H3
F14 X2 A2 A2 A2 A2 A2 X2 A2 X2
Q1:6 1 2
KA1 KA2 KM1 KM2 KM3 KA3
Folio 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
28
1.2 Appendice B : Système de perçage
Pulvérisation
de réfrigérant
Fin de Pièce
Solénoïde Tête de Touret
course 1LS
d'avance
Bâti de perçage
Tableau de
commandes
29
KM1
B1
Arrêt
Pom pe à
réf rigérant
B2 P sous
KM1 pression
Marche
Surc harge
KA1
Surc harge
30
CHAP.VII. LES AUTOMATES -LA STRUCTURE
7.1. objectifs
PO
Pupitre de Commande Système Physique
Commande et Gestion
du cycle
PR Préactionneurs
AUTOMATE
Opérateur Rotation
Moteur
S
Actionneurs
Sortie-
Rentrée
E
Vérins
Exécution du travail
Informations
DETECTION
7.4.Rôle d’un automate dans un SAP
31
Son rôle consiste donc à fournir des ordres à la partie opérative en vue d'exécuter un
travail précis comme par exemple la sortie ou la rentrée d'une tige de vérin. Celle-ci, en
retour, lui donnera des informations relatives à l'exécution dudit travail.
Automate Programmable
TSX 17/20 (Télémécanique)
1. Alimentation
2. entrées-sorties (E/S)
3. Alimentation capteurs
24 V
4. Visualisation des E/S
5. Extension du bus E.S
7.4.2.Structure interne d’un API
Les automates programmables comportent quatre parties principales :
une mémoire;
un processeur + des cartes d'E/S;
des interfaces (ERS) ;
une alimentation (220 V ---> 24 V).
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des « bus » (ensemble de fils autorisant le
passage des informations entre ces quatre secteurs de l'automate). Ces quatre parties
réunies forment un ensemble compact appelé « automate ».
Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des différents
secteurs du système qui sont :
- le terminal de programmation : introduction du programme ;
32
- le processeur qui gère et exécute le programme.
Elle reçoit également des informations en provenance des capteurs. Il existe dans les
automates plusieurs types de mémoires qui remplissent des fonctions différentes.
7.5. Conception et élaboration du programme.
7.5.1. Le processeur
Son rôle consiste d'une part à organiser les différentes relations, entre la zone mémoire
et les interfaces d'entrée et de sortie et d'autre part à gérer les instructions du programme.
7.5.2. Les interfaces
L'interface d'entrée comporte des adresses d'entrée. Chaque capteur est relié à une de
ces adresses. L'interface de sortie comporte de la même façon des adresses de sortie.
Chaque préactionneur est relié à une de ces adresses.
Le nombre de ces entrées et sorties varie suivant le type d'automate.
7.5.3. Les cartes d'E/S
Modularité 8, 16 ou 32 voies.
Une alimentation électrique
Tous les automates actuels utilisent la tension 24 V
Une alimentation 240 VCA fournit un courant 24 VCC aux capteurs.
Les entrées sont également en 24 VCC
Une mise à la terre doit également être prévue.
7.6. L’automate et ses périphériques
Dans un SAP géré par une logique programmée, l'automate besoin, pour remplir sa
tâche, d'être relié à différents périphériques.
Ecran de visualisation
Câble de connexion
Connecteur automate
33
Connecteur périphériques : imprimante,
magnétophone…
Cartouche langage
7.7.La console de programmation
Chaque automate possède son propre langage. Chaque programme décrivant le cycle à
exécuter est écrit sous la forme d'instructions codées que l'on frappe sur la console de
programmation . Celle-ci est reliée à l'automate par un câble de connexion . Ce
programme est stocké dans la mémoire de l'automate et géré par le processeur. La
console possède une cartouche appelée « cartouche langage ». Sur le connecteur
périphérique, il est possible d'associer à cet ensemble un magnétophone (K7) ou une
imprimante.
La programmation sur le micro-ordinateur est plus conviviale. Elle permet de travailler sur
un écran couleur et de noter des commentaires sur le déroulement du programme.
Console
Automate
Alimentation électrique
34
Dans les exemples ci-dessus, l'opérateur à l'aide d'une console de programmation, entre
dans l'automate les instructions nécessaires à l'élaboration et à la gestion du cycle du
système automatisé.
Des connaissances informatiques ne sont pas nécessairement obligatoires. Les consoles
de programmation ou les logiciels de programmation sont conversationnels et ne
demandent souvent que la maîtrise des outils graphiques de gestion des automatismes.
7.8.Principaux automates industriels par marque
La programmation de ces automates se fait :
soit à partir de leur propre console ;
soit à partir du logiciel de programmation propre à la marque installé sur un micro-
ordinateur.
Pour un travail de programmation identique, la console est beaucoup plus souple et
souvent plus utilisée que le micro-ordinateur. De plus, elle permet d'intervenir directement
sur le lieu de travail par simple raccordement avec l'automate, en vue de modifier ou de
corriger un programme.
35
7.9.Notions d’architecture
7.10.Applications industrielles
37
Les API sont destinées à :
· Recevoir l'information en provenance du capteur
· Traiter le signal en le mettant en forme, en éliminant les parasites et en isolant
électriquement l'unité de commande de la partie opérative.
38
· Commander les pré-actionneurs et éléments des signalisation du système
· Adapter les niveaux de tensions de l'unité de commande à celle de la partie opérative
du système en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières.
39
40
Programmation
41
42
Figure : Analyse du schéma a contacts
43
Figure : Symboles de base
44
Figure 5.6 Ajout des adresses au format (a) Mitsubishi , (b) Siemens, (c) Allen-
Bradley et (Télémécanique)
Fonction Logique
Fonction Et
45
Logique OU
46
NON
47
NON-ET
48
7.11.Programmation du TSX micro en langage PL7-micro
49
Le PL7-micro associe deux langages :
Le langage Ladder est une succession " de réseaux de contacts " véhiculant des
informations logiques depuis les entrées vers les sorties. Le résultat dépend des
fonctions programmées.
50
L'activation des sorties associées aux étapes du Grafcet s'effectue dans le
POSTERIEUR.
51
7.12.Terminaux de programmation et de réglage
Une Console : Elle sera utilisée sur site. Elle comporte un clavier, un écran de
visualisation et le langage de programmation.
Un Micro-ordinateur avec un logiciel d'assistance à la programmation : Il sera
utilisé hors site. Il comprend plusieurs modules pour permettre l'édition,
l'archivage, la mise au point des applications.
7.12.1. Mise en œuvre
7.12.1.1.Préparation
La Partie Opérative du système, les grafcet de Production Normale, le Dialogue,
le GEMMA (Modes de Marches et d'Arrêts), les GRAFCET de Sécurité et de Conduite
étant définis, il reste à définir la Partie Commande. Si le choix se porte sur un automate
programmable, celui-ci étant relié aux pré actionneurs (affectation Entrées/ Sorties) et
ayant son propre langage de programmation, il faut traduire les GRAFCET précédents
en un programme.
Ecrire les équations de sorties Recherche des conditions d'exécution des actions dans
l'ensemble des grafcet et des équations logiques
Noter l’état initial des variables Etapes actives au démarrage, mots de données pour
tempo ou compteur)
52
Il existe 2 possibilités d'édition de Programme:
⇒Ecrire le programme directement dans le langage
programmable sur feuille de programmation. (Ex:
Langage littéral booléen ou GRAFCET PB15 ou
Ecrire le programme. Langage Graphique Schéma à contact ou GRAFCET
PL7-2 pour console TSX). Ecriture de l'ossature
GRAFCET et des réceptivités, puis des équations de
sorties.
⇒Utiliser un logiciel d'assistance à la Programmation
en général GRAPHIQUE) exemple AUTOMGEN
REMARQUE:
Le logiciel AUTOMGEN permet l'édition graphique proche des grafcet, puis l'affectation
des entrées/sorties, la génération du programme pour l’automate concerné, la
simulation du programme, le transfert et la supervision de son exécution.
53
Le fonctionnement sera vérifié en simulant Le fonctionnement sera vérifié en suivant
le comportement de la Partie Opérative, le comportement de la P.O.
c’est à dire l’état des capteurs, en validant ⇒Positionner la P.O. dans sa position initiale.
uniquement des entrées. ⇒Valider les conditions de marche du cycle.
⇒Valider les entrées correspondant à l’état ⇒Vérifier l’évolution des grafcet et le
initial(position) de la Partie Opérative. comportement de la P.O.
⇒Valider les entrées correspondant aux ⇒Toutes les évolutions du GEMMA et des
conditions de marche du cycle. grafcet doivent être vérifiée
⇒Vérifier l’évolution des grafcet (étapes
actives).
⇒Vérifier les ordres émis (Leeds de
sorties).
⇒Modifier l’état des entrées en fonction
des ordres émis(état transitoire de la P.O.).
⇒Modifier l’état des entrées en fonction
des ordres émis(état final de la P.O.).
Toutes les évolutions du GEMMA et des
grafcet doivent être vérifiées.
X0 -> X1 X1
I 0,00 I 0,01
O 0,00
X1
4°) En résumé :
Les tests indirectes :qui s’active si l’entrée n’est pas active ( idem cellule inverse ).
54
- Exemple :
I 0,00
S1 I 0,00 = non passant
=1 1
- Il existe plusieurs types de sorties pour l’API, mais nous n’allons en étudier que 3
sortes :
6°) La programmation :
- Le LADDER ou langage à contact se programme par ligne avec les entrées ( test ) et
les sorties sur les mêmes pages de programmations.
- Chaque page se nomme un LABEL, ils vont de 0 à 999, chaque label comprend 4
lignes de programmations, il faut le nommer pour que l’A.P.I. le reconnaisse comme ligne
de programmation.
Pour le nommer, il faut utiliser la touche « LAB » et le numéroter de 0 à 999.
56
- les labels ne comportent pas d’ordre d’exécution, c’est-à-dire que le label 50 peut
s’exécuter avant le label 1 ; on ne peut pas programmer suivant un ordre séquentiel (
suivant un grafcet ) car une entrée peut enclencher plusieurs sorties si elle est utilisée
dans plusieurs labels.
6.2.1°) Le séquentiel :
- Vous rentrez ensuite le grafcet en utilisant les renvoies s’il dépasse les 5 étapes
( voir ci-dessous).
X6
X5
« d’où je viens, ou je vais »
0 6
1
X6
X6
- Une fois le grafcet entré dans l’A.P.I., vous pouvez le programmer à condition que le
programme ne soit pas très conséquent ( pas plus que 4 lignes ). Pour cela vous
devez positionner le curseur devant l’étape à programmer à l’aide des touches de
direction et « ZOOMER » dans l’étape ou la transition choisie à l’aide de la touche
« ZOOM ».
- Vous pouvez ensuite rentrer votre programme mais il faut savoir que les seules
« sorties » disponibles sont de la forme « SET » et « RESET ». Il faut donc penser à
toujours « riseter » une étape après l’avoir « seter » car sinon le programme se
bloque : deux bobines de distributeur ne peuvent et ne doivent pas êtres
enclenchées en même temps.
58
- La programmation s’effectue donc sur des étapes et sur des transitions mais les
écrans n’ont pas les mêmes fonctions :
- Les transitions : représentation des entrées.
X X
Elles ne contiennent pas de sorties, #
car elle enclenche l’étape 1, représenté par : 0 X 1
# 1
Bobine de
X
transition.
1
- Les étapes : représentations des sorties
X O 0,01
Elles ne contiennent pas, en règle S
générale d’entrées sauf sécurité ou1
O 0,00
bit de temporisation., de compteur, … .
R
Il ne faut pas oublier de « riseter » une bobine que l’on utilise plus
6.2.2°) Le postérieur :
- Dans le postérieure comme dans le LADDER, toutes les sorties sont disponibles (
set ,reste, direct, jump,… ) .
-
Bibliographie
[1] Bovic et all : MECA 2755. Pneumatique 1 : Air comprimé et Composants, Cours de
l’Université Catholique de Louvain.
59
[2] SWISS MECHANIC : Module Techniques d’assemblage - Pneumatique et
hydraulique, 4e édition – juin 2009
[3] Jean-Louis Fanchon, Guide des Sciences et Technologies Industrielles, Editions
Nathan.
[4] La Pneumatique dans les Systèmes Automatisés de Production, par S. Moreno et E.
Peulot, Editions Educalivre. http://perso.wanadoo.fr/edmond.peulot
[5] http://www.prm.ucl.ac.be/ cours/meca2755/docu/pneumatique1.pdf
[6] Les dossiers pédagogiques de Festo téléchargeables à l’adresse suivante :
http://www.festo.com/INetDomino/be/fr/73b8a0579e24b2e5c1256db7005425e9.htm
[7] Circuit puissance pneumatique, PowerPoint de Jean-Louis Hû, téléchargeable à
l’adresse suivante : http://perso.wanadoo.fr/hu.jean-
louis/ressourc/auto/telecha/puispneu.zip
[8] Actionneurs et distribution pneumatique, animations Flash de J.-P. Hoareau,
téléchargeable à l’adresse suivante
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[9] Automatique et Informatique Industrielle, 1 ère et Term STI, par Henri Ney, Editions
Nathan Technique.
[10] Mémotech Electrotechnique, par R. Bourgeois et D. Cogniel, Editions Educalivre
[12] Le site de mutualisation de données : http://www.geea.org
[13] Automatique, Informatique Industrielle, 2èmeet Term, Collection Sciences et
Techniques Industrielles, par Christian Merlaud, Jacques Perrin et Jean-Paul Trichard,
Editions Dunod.
[14] Guide des Sciences et Technologies Industrielles, par Jean-Louis Fanchon, Editions
Nathan.
[15] La Pneumatique dans les Systèmes Automatisés de Production, par S. Moreno et E.
Peulot, Editions Educalivre.
http://perso.wanadoo.fr/edmond.peulot
[16] http://www.prm.ucl.ac.be/cours/meca2755/docu/pneumatique1.pdf
[17] Les dossiers pédagogiques de Festo téléchargeables à l’adresse suivante :
http://www.festo.com/INetDomino/be/fr/73b8a0579e24b2e5c1256db7005425e9.htm
[18] Circuit puissance pneumatique, PowerPoint de Jean-Louis Hû, téléchargeable à
l’adresse suivante : http://perso.wanadoo.fr/hu.jean-
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[19] Actionneurs et distribution pneumatique, animations Flash de J.-P. Hoareau,
téléchargeable à l’adresse
suivante :http://perso.wanadoo.fr/geea.org/PNEUM/pneum.zip
[20] Automatique et Informatique Industrielle, 1 ère et T erm STI, par Henri Ney, Editions
Nathan Technique.
[21] Mémotech Electrotechnique, par R. Bourgeois et D. Cogniel, Editions Educalivre
[22] Le site de mutualisation de données : http://www.geea.org
[23] Automatique, Informatique Industrielle, 1ère et Term, Collection Sciences et
Techniques Industrielles, par
Webographie
60
[1] http://www.norgren.com/
[2] http://www.festo.com/
[3] http://www.ascojoucomatic.fr/
[4] http://www.legris.com
[5] http://www.piab.com/fr/
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