Cours Compresseur Axial
Cours Compresseur Axial
Cours Compresseur Axial
(1)
(2)
Pour les fluides compressibles, le terme dans l’équation (1) est petit et peut
généralement être ignoré. Dans ce cas, l’équation (1) peut être réécrite comme :
(3)
(4)
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2. Moment cinétique
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(7)
3. Equation d'Euler
(8)
(9)
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Le fluide reçoit de l’énergie mécanique du rotor :
- Pour la turbine :
(10)
Ou bien
(11)
Les équations (9) et (11) sont les formes générales de l'équation d'Euler. En considérant les
hypothèses utilisées, cette équation est valable pour être valable pour l’écoulement
adiabatique sur toute ligne de courant à travers les rangées d’aube d'une turbomachine. Le
couple échangé entre le fluide et les aubes est exercé par des forces de pression.
(a)
(b)
Figure 3. Représentation d’aubes mobiles : a) compresseur axial et b) turbine axiale
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4. Compresseur axial
Le compresseur axial génère un flux continu d'air comprimé, il est constitué de plusieurs
étages. Un étage se compose d’une couronne d’aubes mobiles fixées sur le tambour (rotor) et
d’une couronne d’aubes fixes solidaires du stator (carter) placés en série donnant des taux de
compression et des pressions élevées.
Dans le rotor, l’énergie mécanique disponible sur l’axe, est transformée en énergie de pression
et cinétique qui sont transférés au fluide (air).
Dans le stator, une partie de cette énergie cinétique est récupérée et transformée en énergie de
pression. La vitesse absolue à l’entrée du rotor et du stator doit présenter un angle d’incidence
tel que le fluide ne se décroche pas.
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Figure 5. Évolution de la pression et vitesse le long d'un compresseur axial
Le premier étage est précédé d’un distributeur composé d’aubes d’entrées de guidage (IGV :
Inlet Guide Vanes), qui dévie le fluide dans la direction axiale. Le fluide n’est pas comprimé
mais seulement accéléré, figure 5.
A l’entrée et à la sortie du compresseur, l’écoulement du fluide a une vitesse débitante axiale.
Les compresseurs axiaux sont caractérisés par des débits importants. Le taux de compression
est lié à la vitesse de rotation et au nombre d'étages. Le taux de pression dans chaque étage est
limité (de l’ordre de 1,4 pour un compresseur transsonique et de 2 pour un compresseur
supersonique).
Etant donné que la pression doit augmenter dans les canaux tant mobiles que fixes, la forme
des aubes doit être telle que les canaux d’écoulement soient divergents. La divergence ne doit
cependant pas être trop élevée afin d’éviter le décollement de la couche limite.
5. Equation d’Euler
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(17)
L’air absorbe l’énergie mécanique dans le rotor, d’où l’élévation de la vitesse absolue de
l’écoulement et la pression, ce qui permet de surmonter les diverses pertes par frottement.
Dans le cas théorique, sont négligés les dissipations visqueuses et les frottements.
L’équivalence de toute cette énergie, est l’élévation de la température de stagnation
Etant que la vitesse de sortie de l’air de l’étage est égale à celle de l’entrée
l’augmentation d’énergie de l’air est de forme d’énergie de pression. L’élévation de la
température de stagnation est égale à l'élévation de la température statique Alors
l'élévation théorique de la température de l'air d’un étage est donnée par l'équation :
(18)
la hausse réelle de la température de l'étage est inférieure à l’élevation théorique en raison des
pertes résultants des effets de l’écoulement (3-D), dans l'espace volumique et annulaire du
compresseur. Pour tenir compte de ce phénomene dans le calcul, on introduit le facteur λ de
valeur comprise entre 0 et 100%. L'augmentation réelle de la température de l'air s’éxprime
comme suit :
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(19)
η (20)
6. Degré de réaction
Le degré de réaction R influe sur les vitesses, les frottements du fluide et les différentes autres
pertes.
(21)
Comme toute l’énergie mécanique transférée à l’air provient du rotor et considérant que
l’écoulement de l’air est permanent on a :
(22)
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R
Alors
R (23)
Par conséquent avec les équations (14) et (15) ils résultent les relations suivantes :
⟹
Pour un rapport de réaction R = 50%, alors (h2 –h1)= (h3 –h1) ce qui implique l'augmentation
de l'enthalpie statique et de température dans le rotor et dans le stator sont égaux.
- L’angle est choisi supérieure à voir figure 2, l'élévation de la pression statique dans le
rotor est supérieure à l'élévation de la pression statique dans le stator et le degré de réaction
est supérieure à 50%.
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Figure 7. Triangles de vitesse
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