Cours 3ST 2022 Optimized
Cours 3ST 2022 Optimized
Cours 3ST 2022 Optimized
▪ Cycle de vie.
▪ Modélisation.
chaines fonctionnelles.
de service (FAST).
FONCTIONNELLE EXTERNE ET
Séquence : Analyse fonctionnelle externe d’un produit
INTERNE D’ UN PRODUIT
THEME : ANALYSE
Présentation
Il s'agit d'une analyse qui part du besoin pour définir les fonctions attendues d'un
produit. On se place du point de vue du client.
Elimination
du produit Besoin exprimé Etude de
(Cahier des charges faisabilité
fonctionnel)
Utilisation du
produit
Dossier
Conception
d’avant-projet
- usage du produit
- service après-vente
…
- Conditionnement
commercialisation Dossier projet Définition
- Vente
…
Production Industrialisation
Dossier de
qualification
2
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
1- Analyser le besoin
C’est quoi un besoin ?
Dans la société d'aujourd'hui, les individus sont amenés à acheter des produits, pour réaliser
un rêve, satisfaire une envie ou pour répondre à un besoin. Les entreprises réalisent donc des
produits pour satisfaire le besoin du client. Le client sera content si le produit qu'il achète
satisfait son besoin.
Analyser le
besoin
Abandon
3
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
a- Saisir le besoin
Pour saisir le besoin, l’industriel doit être à l’écoute du marché par l’intermédiaire de ses
services « qualité » et « commercial ». Le service « qualité » rassemble les informations
provenant du service après-vente qui est en liaison directe avec l’utilisateur. Le service
« commercial » suit de près l’évolution de la vente du produit. Le besoin peut consister en la
création ou l’amélioration d’un produit.
S. Qualité Enquête
S. Commercial
b- Exprimer le besoin
Cet outil a pour objectif d'expliciter l'exigence fondamentale
qui justifie la conception du produit.
La méthode d'expression du besoin repose sur trois
questions : A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il?
✓ A qui le produit rend-il service ?
À celui qui l’utilise : le client « utilisateur ».
✓ Sur quoi le produit agit-il ? Utilisateur La route
Sur l’état d’une matière d’œuvre.
✓ Dans quel but ? Pour satisfaire le besoin
exprimé.
Scooter
Le produit rend service au client en agissant sur
la matière d'œuvre pour satisfaire le besoin.
La satisfaction du produit est générée par la
modification de l’état d’une matière d’œuvre. Dans quel but ?
c- Valider le besoin
Pour valider le besoin, la méthode propose de se poser les trois questions complémentaires :
Pourquoi le produit existe-t-il ?
Qu’est-ce qui pourrait faire évoluer le besoin ? autre technologie
Qu’est-ce qui pourrait faire disparaître le besoin ?
4
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
Essence Environnement
Route
FC1
FC2
FP Autres usagers
FC3
FC9
Scooter FC4
Utilisateur Bagages
FC5
FC8 FC7 FC6
Esthétique Vol
Prix Sécurité
5
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
6
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
Classe de flexibilité
Indication littérale placée auprès du niveau
d’appréciation permettant de préciser son Classes Flexibilités Niveaux
F0 Nulle Impératif
degré de négociation ou d’impérativité.
F1 Faible Peu négociable
Une première approche nous permettra de
F2 Moyenne Négociable
réaliser un tableau récapitulant tous ces
F3 Forte Très négociable
éléments
Niveau
Fonctions de service Critères d’appréciation Flexibilité
d’appréciation
Cylindrée 49 cm3
FP : Déplacer
Puissance maxi 2,7 kW F1
l'utilisateur par rapport à
Couple maxi 4 Nm
la route, sans effort
Type (à variateur, boite de vitesse,
physique. F1
embrayage automatique ou non, ..)
Dimensions du pneu AR
FC1 : Avoir une Capacité d’essence 6,5 litres
autonomie suffisante Capacité d’huile 1,3 litres F2
Catalytique ou non
FC2 : Respecter F2
Niveau sonore 72 dB
l'environnement
Recyclables ou non
Dimensions, intensité lumineuse
F2
Intensité sonore
FC3 : Respecter les
Type et nombre d’optique d’ampoules,
autres usagers et se
Puissance lumineuse F2
faire respecter d'eux
Nombre
Dimensions
Volume 15 dm3
FC4 : Transporter des
Possibilité de ranger un casque F3
bagages
Présence ou non
FC5: Avoir un prix Prix 3100 DT à titre
abordable indicatif année 2020
Dimensions (mono ou biplace), matière
FC6 : Installer F2
Forme, position
confortablement
Disposition pratiques des commandes Kick, électrique
l'utilisateur F2
Type de démarreur
Présence ou non, dimensions
Type de frein AV et AR (disque, tambour,
F2
FC7 : Sécuriser hydraulique, ...) dimensions
l'utilisateur AV : type de fourche
Débattement
F2
AR : type
Débattement
FC8 : Plaire à Forme
l'utilisateur Couleur F3
Accessoires d’esthétiques (jantes alu, …)
Nombre d’équipements
FC9 : Être protéger
Type d’équipement
contre le vol
Fiabilité
7
Analyse fonctionnelle externe d’un produit
CD 3.1
FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 FC8 FC9 Points %
FP FP 2 FP 2 FP 2 FP 3 FP 2 FP 2 FP 1 FP 3 FP 3 20 24
FC1 FC1 2 FC1 2 FC1 2 FC1 2 FC1 1 FC1 1 FC1 2 FC1 3 15 18
FC2 FC3 1 FC2 2 FC2 1 FC6 2 FC7 3 FC2 2 FC2 2 7 8,5
FC3 FC3 2 FC3 2 FC6 2 FC7 2 FC3 2 FC3 2 9 11
FC4 FC5 1 FC6 2 FC7 2 FC8 2 FC4 1 1 1,2
FC5 FC6 1 FC7 2 FC5 1 FC5 1 3 3,6
FC6 FC7 1 FC6 2 FC6 2 11 13,25
FC7 FC7 2 FC7 2 14 16,85
Note Importance de la fonction FC8 FC9 1 2 2,4
0 Equivalent (pas de supériorité) FC9 1 1,2
1 Légèrement supérieure Total 83 100
2 Moyennement supérieure
3 Nettement supérieure
25
20
Estime accordée
15
10
0
FP FC1 FC7 FC6 FC3 FC2 FC5 FC8 FC4 FC9
8
CD 1.1 Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.2
CD 1.4
CD 1.5
Modélisation du scooter
Energie Consigne
combustible utilisateur Réglage Marche/arrêt
W C R E
Scooter
Ordres (accélérateur)
Air
Alimenter
Utilisateur à
destination
E.ch : Energie chimique
E.M : Energie mécanique
9
CD 1.1 Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.2
CD 1.4
CD 1.5
1- La démarche
Pour aboutir au dossier « avant-projet » à partir du C.d.C.F. d'un produit, il faut passer par
l’étape (ou l’activité) concevoir du diagramme des activités décrivant le cycle de vie d'un
produit. Celle-ci se décompose et se structure selon les phases suivantes :
Concevoir
Besoin exprimé
(CdCF)
Rechercher
Solutions des idées et
antérieures des solutions Etudier les (ou
la) solutions Dossier
Evaluer les (ou avant-projet
la) solutions
Rechercher
des idées et
des solutions
Besoin exprimé
(CdCF)
Rechercher
Solutions des solutions
antérieures pour chaque
fonction Combiner les
solutions
Sélectionner les Propositions
solutions de solutions
10
CD 1.1 Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.2
CD 1.4
CD 1.5
3- Recherche des solutions pour chaque fonction :
Pour rechercher le maximum de solutions :
Il est nécessaire de procéder à une recherche progressive et descendante des fonctions
techniques à partir de chacune des fonctions de service.
L'outil permettant de réaliser de visualiser cet enchaînement s'appelle le F.A.S.T. signifiant :
Function Analysis System Technic, que l'on peut traduire par : Technique d'Analyse
Fonctionnelle et Systématique
Le modèle F.A.S.T. se présente sous forme d'un arbre fonctionnel établi à partir de la fonction
globale, d'une fonction de service ou d’une fonction technique en répondant aux questions :
Pourquoi ? Cette question concerne la fonction précédente, la réponse commence par
« pour ».
Quand ? Cette question s’applique à une ou des fonctions situées au même niveau. La
réponse commence par "si simultanément ".
Comment ? Cette question s’adresse à la fonction suivante, la réponse commence par "en".
Quand ?
Pourquoi ? Comment ?
Fonction
Quand ?
Exemple : scooter
Quelques fonctions et leurs solutions associées
Fonctions de service Fonctions techniques Solutions
Moteur thermique
FP : Déplacer l'utilisateur FT01 : Convertir
par rapport à la route, l’énergie thermique en
sans effort physique. énergie mécanique de
rotation
Mécanisme de transmission
FT02 : Transmettre le
mouvement de rotation
à la roue arrière
Roue
FT03 : Transformer la
rotation de la roue en
translation du scooter sur
le sol.
11
CD 1.1 Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.2
CD 1.4
CD 1.5
Réservoirs
FT32 : éclairer la
chaussée
Phare
Rétroviseurs
12
CD 1.1 Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.2
CD 1.4
CD 1.5
FT33
FT62 FT61
FT31 FT11
FT32 FT72
FT31
FT03
FT02
FT01
FT71
13
Thème : Analyse fonctionnelle externe et interne d’un produit
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Critères Je ne Je peux à Je peux
N° Composantes Indicateurs descripteurs des
d’évaluation peux pas peine bien
difficultés
(CdCF).
des charges fonctionnel.
Modélisation
CD1.1 : Modéliser le
correcte du
comportement fonctionnel d’un Modéliser un système technique.
2 comportement
système technique.
fonctionnel d’un
système technique.
Analyse du besoin
Etude de la Conception
faisabilité Définition
Industrialisation
Cahier des Homologation
charges Production
Dossier d’avant-projet
fonctionnel
Commercialisation
- Recherches des solutions
- Calculs de dimensionnement
- Dessin d’ensemble
-…
C'est quoi un dessin d’ensemble ?
Un dessin d'ensemble est la représentation d'un mécanisme complet ou partiel en une ou
plusieurs vues permettant de situer chacune des pièces qui le composent.
A une échelle choisie, les pièces sont dessinées à leurs positions exactes donnant une idée
concrète du fonctionnement du mécanisme.
Le dessin d'ensemble est accompagné d’un cartouche et d'une nomenclature comportant une
désignation de chaque pièce, sa matière, son nombre d'occurrences…
2
Décoder un dessin d’ensemble
CD 3.2
matière/énergie/ information.
✓ La matière d’œuvre de sortie :
Matière/énergie/ information.
✓ Chaine fonctionnelle (chaine
d’information/ chaine d’énergie).
Source
d’énergie
Agir sur Pertes
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre la pièce
Chaîne d’énergie
Pièce en
position finale
3
Décoder un dessin d’ensemble
CD 3.2
Ressource de
composants standards
5 ,7,8,14,16
Taraudage
Rainure
4
Décoder un dessin d’ensemble
CD 3.2
5
Déchiffrer la désignation normalisée du matériau d’une pièce
CD 3.4
a – Métaux ferreux
Fontes à graphie lamellaire Valeur en Mégapascal de la
Exemple : EN-GJL-200 résistance minimale à la rupture
Fontes par extension (R)
EN-GJMB-300-6
6
Déchiffrer la désignation normalisée du matériau d’une pièce
CD 3.4
4 % de cuivre ;
Alliage de Zinc Exemple : Zamak 3 Magnésium ;
Kayem 1 Silicium
Alliage de cuivre
contenant 8%
Exemple : Bronze [Cu Sn 8]
Cuivre et alliage d’étain
de cuivre Laiton [Cu Zn 15]
Maillechort [Cu Ni 10 Zn 27]
Exemple : SI (Silicone)
Elastomères
EPM (Ethylène-Propylène)
7
THEME : COMMUNICATION TECHNIQUE
Ajustements.
▪ Cotation fonctionnelle :
fonctionnelle.
1. Tolérances dimensionnelles
CN ei
2
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
- Cote Nominale (CN) : Cote théorique définie par le concepteur. Dimension ou cote qui sert
de référence pour l’indication et l’inscription sur le dessin.
- Écart supérieur (es) : Valeur supérieure de l’écart par rapport à la cote nominale.
- Écart inférieur (ei) : Valeur inférieure de l’écart par rapport à la cote nominale.
Remarque :
Écart positif : la cote est décalée vers l'extérieur de la matière et la cote réelle sera toujours
plus grande que la cote nominale.
Écart négatif : la cote est décalée vers l'intérieur de la matière et la cote réelle sera toujours
plus petite que la cote nominale.
Écart nulle : une des deux bornes de l'intervalle de tolérance est confondue avec la cote
nominale.
- Cote Maximale : Valeur de la cote nominale plus l’écart supérieur.
Cote Maxi = CN + es
- Cote minimale : Valeur de la cote nominale plus l’écart inférieur.
Cote mini = CN + ei
- Intervalle de Tolérance (IT) : C’est la variation permise (tolérée, admissible) de la cote
effective de la pièce. Elle est égale à la différence entre l’écart supérieur et l’écart inférieur.
IT = es – ei = Cote Maxi – Cote min
Afin d’unifier les valeurs des tolérances et leurs inscriptions, l’organisation internationale de
normalisation a défini les dimensions avec leurs tolérances en donnant une cote nominale suivie
d’une lettre, puis un chiffre.
35 g 6
3
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
Remarques :
Il existe 20 degrés de tolérance normalisés ou de "qualités". 18 classes sont d'usage courant, IT1
à IT18, plus deux autres, IT0 et IT01, qui ne sont pas d'usage général. Les valeurs d'emploi
usuelles vont de IT5 à IT13.
Pour une même qualité (ou chiffre) l’intervalle de tolérance (IT) augmente avec les dimensions.
4
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
Alésage
● La position H est à écart
inférieur nul.
● En s’éloignant à gauche de
la position H l’alésage devient Alésage
plus grand. Les Ecarts
Inférieurs et Supérieurs
augmentent
● En s’éloignant à droite de la
position H l’alésage diminue.
On va vers plus de matière
dans la pièce.
● La position Js est centrée
sur la ligne zéro.
Arbre
● La position h et à écart
supérieur nul.
● En s’éloignant à droite de la
position h l’arbre devient plus Arbre
gros. Il gagne de la matière.
● En s’éloignant à gauche de
la position h l’arbre devient
plus fin.
● La position js est centrée sur
la ligne zéro.
5
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
6
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
Ecart supérieur (es) et Ecart inférieur (ei) en micromètre (1 µm = 0,001 mm) fonction des dimensions
nominales en mm
Jusqu’à 3à6 6 10 18 30 50 80 120 180 250 315 400
ARBRE 3 inclus inclus 10 18 30 50 80 120 180 250 315 400 500
-270 -270 -280 -290 -300 -320 -360 -410 -580 -820 -1050 -1350 -1650
a11
-330 -345 -370 -400 -430 -470 -530 -600 -710 -950 -1240 -1560 -1900
-60 -70 -80 -95 -110 -130 -150 -180 -230 -280 -330 -400 -480
c11
-120 -145 -170 -205 -240 -280 -330 -390 -450 -530 -620 -720 -840
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145 -170 -190 -210 -230
d9
-45 -60 -76 -93 -117 -142 -174 -207 -245 -285 -320 -350 -385
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145 -170 -190 -210 -230
d10
-60 -78 -98 -120 -149 -180 -220 -260 -305 -355 -400 -440 -480
-20 -30 -40 -50 -65 -80 -100 -120 -145 -170 -190 -210 -230
d11
-80 -105 -130 -160 -195 -240 -290 -340 -395 -460 -510 -570 -630
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85 -100 -110 -125 -135
e7
-24 -32 -40 -50 -61 -75 -90 -107 -125 -146 -162 -182 -198
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85 -100 -110 -125 -135
e8
-28 -38 -47 -59 -73 -89 -106 -126 -148 -172 -191 -214 -232
-14 -20 -25 -32 -40 -50 -60 -72 -85 -100 -110 -125 -135
e9
-39 -50 -61 -75 -92 -112 -134 -159 -185 -215 -240 -265 -290
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43 -50 -56 -62 -68
f6
-12 -18 -22 -27 -33 -41 -49 -58 -68 -79 -88 -98 -108
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43 -50 -56 -62 -68
f7
-16 -22 -28 -34 -41 -50 -60 -71 -83 -96 -108 -119 -131
-6 -10 -13 -16 -20 -25 -30 -36 -43 -50 -56 -62 -68
f8
-20 -28 -35 -43 -53 -64 -76 -90 -106 -122 -137 -151 -165
-2 -4 -5 -6 -7 -9 -10 -12 -14 -15 -17 -18 -20
g5
-6 -9 -11 -14 -16 -20 -23 -27 -32 -35 -40 -43 -47
-2 -4 -5 -6 -7 -9 -10 -12 -14 -15 -17 -18 -20
g6
-8 -12 -14 -17 -20 -25 -29 -34 -39 -44 -49 -54 -60
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h5
-4 -5 -6 -8 -9 -11 -13 -15 -18 -20 -23 -25 -27
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h6
-6 -8 -9 -11 -13 -16 -19 -22 -25 -29 -32 -36 -40
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h7
-10 -12 -15 -18 -21 -25 -30 -35 -40 -46 -52 -57 -63
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h8
-14 -18 -22 -27 -33 -39 -46 -54 -63 -72 -81 -89 -97
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h9
-25 -30 -36 -43 -52 -62 -74 -87 -100 -115 -130 -140 -155
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h10
-40 -48 -58 -70 -84 -100 -120 -140 -160 -185 -210 -230 -250
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h11
-60 -75 -90 -110 -130 -160 -190 -220 -250 -290 -320 -360 -400
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h12
-100 -120 -150 -180 -210 -250 -300 -350 -400 -460 -520 -570 -630
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
h13
-140 -180 -220 -270 -330 -390 -460 -540 -630 -720 -810 -890 -970
js5 ±2 ± 2,5 ±3 ±4 ±4,5 ± 5,5 ± 6,5 ±7,5 ±9 ± 10 ± 11,5 ± 12,5 ± 13,5
js6 ±3 ±4 ± 4,5 ± 5,5 ± 6,5 ±8 ± 9,5 ± 11 ± 12,5 ± 14,5 ± 16 ± 18 ± 20
js9 ±12,5 ± 15 ± 18 ± 21,5 ± 26 ± 31 ± 37 ± 43,5 ± 50 ± 57,5 ± 65 ± 70 ± 77,5
js11 ±30 ± 37,5 ± 45 ± 55 ± 65 ± 80 ± 95 ± 110 ± 125 ± 145 ± 160 ±180 ± 200
+4 +6 +7 +8 +9 +11 +12 +13 +14 +16 +16 +18 +20
j6
-2 -2 -2 -3 -4 -5 -7 -9 -11 -13 -16 -18 -20
+4 +6 +7 +9 +11 +13 +15 +18 +21 +24 +27 +29 +32
k5
0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3 +4 +4 +4 +5
+6 +9 +10 +12 +15 +18 +21 +25 +28 +33 +36 +40 +45
k6
0 +1 +1 +1 +2 +2 +2 +3 +3 +4 +4 +4 +5
+6 +9 +12 +15 +17 +20 +24 +28 +33 +37 +43 +46 +50
m5
+2 +4 +6 +7 +8 +9 +11 +13 +15 +17 +20 +21 +23
+8 +12 +15 +18 +21 +25 +30 +35 +40 +46 +52 +57 +63
m6
+2 +4 +6 +7 +8 +9 +11 +13 +15 +17 +20 +21 +23
+10 +16 +19 +23 +28 +33 +39 +45 +52 +60 +66 +73 +80
n6
+4 +8 +10 +12 +15 +17 +20 +23 +27 +31 +34 +37 +40
+12 +20 +24 +29 +35 +42 +51 +59 +68 +79 +88 +98 +108
p6
+6 +12 +15 +18 +22 +26 +32 +37 +43 +50 +56 +62 +68
7
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
2. Ajustement
a- Inscription d’un ajustement
Un ajustement est un montage précis (assemblage)
de deux pièces de mêmes dimensions nominales.
L’inscription d’un ajustement comporte la cote
nominale, commune aux deux pièces, suivie
d’abord de la position et la qualité de la tolérance
relative à l’alésage, puis de la position et la qualité
de la tolérance relative à l’arbre.
Sur les dessins d'ensemble des mécanismes, les
ajustements entre les pièces assemblées doivent
être indiqués ; cela permet, lors de la lecture du
plan, de savoir si l'emmanchement est libre ou forcé
(c'est à dire capable ou non de transmettre des
efforts).
Le montage de la tige du piston (6) dans le coussinet (7) doit permettre la mobilité entre eux,
d’autre part le coussinet (7) doit être fixe par rapport au corps (8).
35 H7 g6 42 H7 p6
50 +46
(µm) (µm) 40 p6
30 +25 30 +26
20 20 +25
H7 H7
10 10
Ligne "zéro" 0 Ligne "zéro" 0
Cote nominale Cote nominale
-10 -9 -10
g6 -20
-20
42
35
Cet ajustement montre que la tige Cet ajustement montre que le coussinet
piston (6) est, dans l’absolu, plus petite (7) est, dans l’absolu, plus grand que le
que le coussinet (7). corps (8).
35,025 – 34,975 = 0,050 = Jeux max 42,025 – 42,026 = - 0,001 = serrage min
On dit que l’ajustement est avec jeu On dit que l’ajustement est avec serrage
8
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
40 H7 m6 (µm)
30 +25 +25
20 m6 4
Dans cet exemple l’intervalle de l’arbre H7 +9
10
s’intersecte avec celui de l’alésage Ligne "zéro"
Cote nominale 0
Alésage max – Arbre min -10
-20
40
40,025 – 40,009 = 0,016 = Jeux
-30
Alésage min – Arbre max
40 – 40,025 = -0,025 = serrage
L'ajustement 40H7/m6 présente soit une possibilité de serrage (entre 0,000 et 0,025 mm), soit une
possibilité de jeu (entre 0,000 et 0,016 mm). L'ajustement est dit incertain, avec une plus grande
probabilité pour un léger serrage.
Remarque :
Dans la production en série la majorité des côtes obtenus sont situées aux voisinages du milieux
des intervalles, ce qui rend la moyenne des cotes pour arbre et légèrement supérieur à celle de
l’alésage, cela va de soi que l’ajustement H7/m6 est habituellement considéré comme serrage.
9
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
d- Ajustements usuels
Alésage
Emploi Arbre
H6 H7 H8 H9 H11
e 7 8 9
Cas ordinaire des pièces tournant ou glissant dans une
bague ou palier (bon graissage assuré)
f 6 6-7 7
Pièce avec guidage précis pour mouvement de faible
g 5 6
amplitude
h 5 6 7 8
Mise en place
Pièces immobiles l'une par rapport à
Mise en place à la
p 6
presse
Mise en place à la s 7
Démontage presse ou par
L'ajustement
impossible sans dilatation
peut transmettre u 7
détérioration des (vérifier que les
des efforts
pièces contraintes
x 7
imposées au métal
ne dépassent pas
la limite élastique) z 7
10
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
3. Tolérances géométriques
Les tolérances dimensionnelles usuelles (voir 1.
Tolérances dimensionnelles) ne suffisent pas pour définir
avec exactitude la forme géométrique d’un objet. Les
tolérances géométriques permettent de corriger ces
insuffisances et précisent les variations permises.
Elle est connue par la norme Spécification géométrique
des produits, symbolisée par le sigle GPS (en anglais :
Geometrical Product Specification), consiste à définir, au
travers d’un dessin de définition, la forme géométrie, les
dimensions et les caractéristiques de surfaces d’une Modèle
pièce qui en assurent un fonctionnement optimal, ainsi nominal
que la dispersion autour de cet optimal pour laquelle la
fonction est toujours satisfaite. « skin » model
La fabrication produit des pièces qui ne sont pas parfaites
et qui présentent des écarts par rapport à l’optimal, d’une
part, et d’une pièce à l’autre, d’autre part.
Ces pièces seront mesurées afin de les comparer à la
spécification.
Il est nécessaire de pouvoir relier :
■ la pièce imaginée par le concepteur ;
■ la pièce fabriquée ;
■ la connaissance de la pièce obtenue par mesurage, de la pièce effective.
Le « Skin model » est une représentation imaginée du produit avec des défauts possibles. La
surface totale du modèle est continue, façonnant la peau du modèle.
a- Inscription des tolérances
La forme à coter est repérée par une flèche.
Les tolérances s’inscrivent dans un cadre pouvant avoir 2 ou 3 cases (parfois plus).
Dans ces cases sont inscrites dans l’ordre (Fig. 1) :
- Le symbole du défaut à coter (Planéité, Coaxialité …).
- La valeur de la tolérance en mm.
- La lettre majuscule repérant l’élément de référence (si nécessaire).
Symbol du défaut
Nombre d’éléments
Valeur de la répétitifs
tolérance
4x 20H8
0,1 A 0,02 A B C
Forme à cotée
Zone de
tolérance
cylindrique
Elément de référence
1ere Référence
2ème Référence
Fig. 1
3ème Référence
11
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
L’élément de référence se repère par une lettre majuscule inscrite dans un carré qui est relié à
un triangle noirci (ou non) dont la base touche l’élément de référence (Fig. 2).
Lorsque l’élément de référence est proche du cadre de la tolérance, il est possible de les relier
directement (Fig. 3).
Fig. 2
Fig. 3
b- Indication d’un élément
Éléments indiques
Axe ou plan médian de Axe ou plan médian de de
Lignes ou surfaces
l’élément coté plusieurs éléments
Axe de la pièce
c- Tolérances de formes :
Les défauts de forme d’un objet sont caractérisés par des défauts de 1er et 2ème ordre (Les
défauts de 3ème et 4ème ordre caractérisent la rugosité de la surface ).
Symbole Exemple Signification
12
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
Chaque génératrice
du cylindre doit rester
entre 2 droites
parallèles, distantes
de 0,1mm parallèles
Rectitude
ou non à l'axe
Le contour de chaque
section
Circularité perpendiculaire à l'axe
doit rester entre 2
cercles concentriques
distants de 0,1mm,
centrés ou non sur
l'axe du cylindre
La périphérie du
cylindre doit être
Cylindricité contenue entre 2
cylindres coaxiaux
distants de 0,1mm
(englobe la
rectitude de la
circularité).
13
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
d- Tolérances d’orientation
La surface supérieure
Perpendicularité doit rester entre 2 plans
distants de 0,05
perpendiculaire au plan
de référence repérer
La surface repérée
doit rester entre 2
Inclinaison
plans parallèles
distants de 0,05 et
incliné de 30° par
rapport au plan de
référence A.
e- Tolérances de position
14
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
Localisation
l'axe Du trou de 20 doit
être situé dans une zone
cylindrique de diamètre
0,1 dont l'axe est
perpendiculaire à A et
positionné par les côtes
théorique encadrées de
30 et 40
f- Tolérances de position
La tolérance de battement s’applique aux pièces de révolution en traduisant directement le défaut
maximal admissible lors de la rotation de la pièce. Le battement peut être mesuré suivant :
Le battement radial ne
doit pas dépasser 0,1
dans chaque plan de
mesurage pendant une
révolution complète de la
pièce autour de l'axe de
référence A-B
Le battement oblique
dans la direction de la
flèche ne doit pas
dépasser 0,2 dans
chaque cône de
mesurage pendant une
révolution complète de la
pièce autour de l'axe de
référence C.
15
Tolérances dimensionnelles et géométriques
CD 3.5
16
THEME : COMMUNICATION TECHNIQUE
▪ Cotation fonctionnelle :
2. Surfaces fonctionnelles
Pour illustrer l’explication, considérons le cas simple d’une roulette (3) articulée sur une chape (1),
autour d’un axe (2).
2.1. Cote condition
Une cote condition est une cote fonctionnelle
qui exprime directement les conditions
d’aptitude du produit à l’emploi prévu. Il s’agit
d’un vecteur représenté par une double flèche.
Conventionnellement, on oriente positivement
la cote condition de gauche à droite pour les
cotes conditions horizontales et de bas en haut
pour les cotes conditions verticales.
2.2. Surfaces terminales
Les surfaces terminales sont les surfaces
perpendiculaires à la cote condition. Ces
surfaces ne débouchent pas sur une autre
pièce. Elles sont représentées par un trait fin.
2.3. Surface d’appui
Une surface d’appui correspond à la surface de contact entre deux
pièces ; elle appartient autant à une pièce qu’à l’autre. Elles sont
représentées par un trait fin.
3. Méthode de traçage d’une chaîne de cotes
Donner le sens positif à la Relier les surfaces d’appui concernant une
Etape 1 cote condition Etape 5 même pièce en suivant le sens donné en
étape 4
Désigner par un trait fin les Nommer ces cotes fonctionnelles par le
Etape 2 Etape 6
surfaces d’appui repère de la pièce considérée
Nommer les surfaces Boucler la boucle en revenant sur l’extrémité
Etape 3 d’appui par le repère des Etape 7 de la cote condition
pièces concernées
Partir de l’origine de la cote
Etape 4
condition, en sens négatif
2
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
3
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
Exemple :
Le galet ci-dessous permet de tendre une courroie.
Dans ce système le bras (6) doit pivoter lorsque l’on dévisse l’écrou repère (5). Le galet composé
de la poulie (10) et du coussinet (13) doit pivoter librement autour d’arbre (7).
Galet enrouleur
4
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
La chaîne de cote :
On trace la chaîne de cote comme ci-dessus.
Equation du jeu :
JC = C3 – C6
Equation du jeu MAXI
JC max = C3max – C6 min
Equation du jeu mini
JC min = C3 min – C6 max
5
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
Mécanisme de bouchage
1- Présentation :
Le sous-système à étudier est un mécanisme de bouchage d’une unité de production de boissons
gazeuses.
Les bouteilles remplies arrivent une à une sur le tapis roulant, elles sont bloquées sur le vérin C2 qui
ne libère une que si la précédente en passage est bouchée par le mécanisme de bouchage et qui
sera à son tour libérée par le vérin C1. L’alimentation en capsules (bouchons) n’est pas représentée.
La bielle grâce à un excentrique est animée d’un mouvement de translation alternative, fait pousser
à chaque descente un bouchon dans une bouteille.
6
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
7
CD 3.5 Cotation fonctionnelle
CD 3.7
4- Travail demandé :
a- Tracer les chaines fonctionnelles relatifs aux cotes conditions A, B, et C
B1 B20
B21
+0,3
b- Calculer C15, sachant que C14 = C13 =12 ; C2 = 58
±0,1 +0,2
et 0,5 C 1,1
Equation aux cotes nominales :
C = C14 + C15 + C13 - C2 C15 = C + C2 - C14 - C13
Equation aux valeurs limites :
C15Maxi = CMaxi + C2mini - C14Maxi + C13Maxi
Calcul :
C15Maxi = CMaxi + C2mini - C14Maxi - C13Maxi
= 1,1 + 58,2 - 12,1 - 12,1 = 35,2
c-Reporter les cotes fonctionnelles obtenues sur les dessins des pièces séparées.
+0,3
58 +0,2
8
8
Dessin de définition
CD 3.3
1. Introduction
Analyse du besoin
Etude de la
faisabilité Conception
Définition
Industrialisation
Homologation
- Dossier projet Production
Projet de dessin de
Commercialisation
définition d’un produit
L'étude du dessin de définition aura une incidence sure : le type et la capacité des machines
choisies pour réaliser les usinages, les paramètres de coupe, la mise en position de la première
phase de la gamme, et le repérage des surfaces à usiner
Astuces : Les vues doivent définir complètement la pièce.
Généralement 3 vues seront suffisantes.
Doigt (1) en 3D
Dessin de définition
CD 3.3
2. LES COUPES
Les coupes permettent d’améliorer la clarté et la lecture du dessin en remplaçant les contours
cachés des pièces creuses (traits interrompus fin) par des contours vus (traits continus forts).
La coupe simple représente la section et la fraction de pièce située en arrière du plan coupe.
a- Principe
1- La pièce à représenter est supposée coupée par un plan parallèle au plan de projection.
2- La partie de la pièce située entre l’observateur et le plan de coupe est enlevée.
3- La représentation de la partie restante s’effectue comme une pièce normale en respectant
les règles de projection orthogonale.
4- La surface de contact entre la pièce et le plan de coupe est matérialisée par des hachures
qui peuvent représenter « les traces d’une scie imaginaire ».
b- Représentation :
SECTION RABATTUE :
La section est rabattue directement sur la vue, dans ce cas elle se trace en trait fin. Le plan de
coupe et les flèches du sens d'observation sont facultatifs.
Astuce : Pour plus de clarté il est parfois préférable de gommer ou d'éliminer les formes de
l'objet vues sous la section ; si ces formes sont nécessaires, préférer une section sortie.
L'indication du plan de coupe est en général inutile.
Exemple : Le doigt (1) de la pince de préhension pneumatique
Représentation des sections rabattues.
Thème : Communication technique
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Critères Je ne Je peux à Je peux
N° Composantes Indicateurs descripteurs des
d’évaluation peux pas peine bien
difficultés
Analyser le fonctionnement d’un
mécanise
Décodage adéquat Identifier les détails de forme d'une
CD3.2 : Décoder un dessin
1 d’un dessin pièce ainsi que les vocabulaire
d’ensemble.
d'ensemble. technique correspondant
Déterminer le graphe de montage
Composantes des compétences disciplinaires
Problématique
Sur chacun des trois axes (Ox), (Oy) et (Oz), il y a deux types de mouvements possibles :
• Une translation y
• Une rotation Ry
Ty
Définition : On appelle degré de liberté la liberté de
mouvement en rotation ou en translation d'un solide par Rz Tz
O Rx
rapport à l'autre solide. Tx
z x
Nombre maxi de degrés de liberté : 6
2
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
A chaque contact autorisant des déplacements entre deux systèmes matériels notés (1)
et (2), sera mis en évidence un repère qui permet d’exprimer simplement les propriétés
de ce contact : on l’appelle repère local. Il est également lié à un des systèmes matériels
concernés par ce contact.
Pour les liaisons qui suivent, les déplacements élémentaires du système (2) par rapport
au système (1) et le repère local seront indiqués dans un tableau.
3
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
Pivot 0 0 0 1 0 0
1 degré de liberté
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 0 0 0 0
Glissière
1 degré de liberté
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 0 1 0 0
Pivot glissant
2 degrés de liberté
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 0 1 0 0
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Rotule ou 0 0 0 1 1 1
sphérique
3 degrés de liberté
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 1 0 1 0
Appui-plan
3 degrés de liberté
4
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 1 1 1 0
Rectiligne
4 degrés de liberté
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1 0 1 1 1 1
Sphère-plan ou
ponctuelle
5 degrés de liberté
LIAISON
5
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
6
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
c r dé a di
1 2
c r dé a di
Pour compléter les graphes : entourer les éléments qui caractérisent la fonction ou la liaison
c r dé a di
R T
c r dé a di
7
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
a di
Par obstacle a di
c r dé a di
R T
c r dé a di
Par obstacle a di
a di
Elément de circuit
Pour compléter les éléments de circuit : entourez les conditions (liberté-liaison) assurées par
la partie d'ensemble étudiée.
R T X
1 2 O
R T
R = Liberté en rotation
T = Liaison en translation (non-liberté)
8
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
9
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
Nomenclature
Liaison par adhérence entre (1) et (8) Liaison pivot entre (21) et (9+23)
c r dé a di c r dé a di
1 8 21 9+23
c r dé a di c r dé a di
Liaison pivot entre (7) et (8) Liaison encastrement entre (19) et (7)
c r dé a di c r dé a di
7 8 19 7
c r dé a di c r dé a di
10
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
11
Les liaisons mécaniques
CD 3.6
B
L. pivot
L. hélicoïdale
E G F
Schéma cinématique 3D
12
Guidage en translation
CD 2.2
Pièce 2 Pièce 1
FP
Guidage en
translation ou
FC2 en rotation
FC3
Milieu
ambiant FC1 Mécanisme
Client
13
Guidage en translation
CD 2.2
Guidage en translation
Exemple : Poupée mobile
1- Description
La poupée mobile d’un tour sert essentiellement à :
Maintenir les pièces longues à usiner (montage mixte ;
montage entre pointes).
Supporter un mandrin de perçage (opérations :
centrage, perçage...)
Centrer l’outil.
2- Nomenclature
Rep. Nb. Désignation Matière Observation
1 1 Banc ENGJL200
2 1 Semelle ENGJL200
3 1 Lardon S275
4 1 Corps ENGJL200
5 1 Clavette à ergot S275
6 1 Pointe
7 1 Fourreau 35NiCr6 Trempé, rectifié
8 1 Ecrou S275
9 1 Manette S275
10 1 Vis de manœuvre 35NiCr6
11 1 Ecrou Cu Sn 10 P
12 4 Vis à tête Hexagonale ISO 4014-M6x60 C30
13 4 Graisseur
14 1 Poignet S275
15 1 Palier ENGJL200
16 1 Bague vernier
17 1 Volant ENGJL200
18 1 Vis à tête cylindrique à six pans creux ISO
4762-M10x70
19 1 Tampon C30
20 1 Contre - tampon C30
21 1 Goupille cylindrique ISO 8734 -12x30 -A
22 1 Anneau élastique
23 1 Axe – excentrique C40
24 1 Manette S275
25 1 Vis à tête cylindrique à six pans creux ISO
4762-M6x35
26 1 Tirant S 275
27 1 Ecrou spécial S 275
28 1 Bride ENGJL200
14
Guidage en translation
CD 2.2
3- Dessin d’ensemble
15
Guidage en translation
CD 2.2
5- Solutions constructives
a- Contraintes de choix d'une solution constructive
Le choix d’une solution constructive dépend généralement des contraintes mentionnées sur
le tableau ci-dessous
Interposition Interposition
Contact direct
d’éléments antifriction d’éléments roulants
Moyenne
Précision Moyenne Elevée
Dégradation par usure
Performances (vitesses,
Faibles Modérées Elevées
cadences, rendements)
Très faible :
Elevé : 0,05 à 0,2
Coefficient de frottement 0,001 à 0,005
Broutage à faible Moyen / Faible
dans la liaison Efforts de manœuvre
vitesse (stick slip)
réduits
Intensité des actions
Faibles Modérées Elevées
mécaniques supportées
Nécessaire Au montage (faible)
Lubrification Autolubrifiant
(importante) Inexistante (galet)
Coût Faible Moyen Elevé
Jeu mini nécessaire Jeu mini nécessaire au
Jeu Fonctionnement sans jeu
au fonctionnement fonctionnement
16
Guidage en translation
CD 2.2
Guidage en plan + vé
Exemple : Liaison L1 de la poupée mobile
La semelle (2) est guidée par rapport au corps (1) par une forme vé et un plan.
Le rattrapage du jeu se fait automatiquement par le poids de la semelle (2).
17
Guidage en translation
CD 2.2
Double colonne
Solution hyperstatique mais très classique. Des bagues de frottement et des colonnes en
acier trempé faciliteront le glissement à moindre frais. On peut aussi mettre des douilles à
billes (solution avec roulement).
18
Guidage en translation
CD 2.2
Cage
Elément
roulant
Plaquette Rails
d’arrêt
19
Guidage en translation
CD 2.2
20
Guidage en translation
CD 2.2
Cannelure
FT : par forme
cylindrique
Vis de pression
FT : guidage en translation
2 colonnes
Ou
Forme
rectangulaire
Forme Té
FT : par forme
prismatique
Forme Vé +
après plan
Forme queue
d'aronde
21
Guidage en rotation
CD 2.2
Guidage en rotation
Exemple : dispositif d'entraînement d'un poinçon
2- Description
Le dessin d’ensemble à la page suivante et la
vue en 3D ci-contre, représentent le dispositif
d'entraînement d’un poinçon.
La rotation de l’arbre (31) du moteur Mt est
transmise à la manivelle (13) par l’intermédiaire :
- D’un engrenage cylindrique formé par le
pignon (32) et la couronne (3) ;
- D'un accouplement.
La rotation continue de la manivelle (13+18)
provoque la translation du coulisseau (20) du
bras porte poinçon et du poinçon, à l’aide de la
bielle (16).
22
Guidage en rotation
CD 2.2
4- Dessin d’ensemble
23
Guidage en rotation
CD 2.2
5- Nomenclature
17 2 Cousinet à collerette fritté 34 3 Vis à tête cylindrique à 6 pans creux
16 1 Bielle 33 1 Rondelle spéciale
15 1 Axe 32 1 Pignon
14 2 Coussinet à collerette fritté 31 1 Rondelle spéciale
13 1 Manivelle gauche 30 1 Arbre moteur
12 1 Joint à lèvre 29 1 Vis à tête cylindrique à 6 pans creux
11 1 Couvercle 28 2 Goupille de positionnement
10 1 Anneau élastique pour arbre 27 1 Demi-carter droit
9 1 Arbre 26 1 Demi-carter gauche
8 1 Bague 25 1 Clavette parallèle forme A
7 1 Graisseur 24 1 Semelle
6 1 Boîtier 23 2 Lardon
Roulement à une rangée de
5 2 22 1 Axe
billes à contact radial
4 1 Anneau élastique pour alésage 21 1 Anneau élastique pour arbre
3 1 Couronne 20 1 Coulisseau
Vis à tête cylindrique à 6 pas
2 4 19 2 Palier
creux, M4-16
1 1 Porte-couronne 18 1 Manivelle droite
Rp Nb Désignation Rp Nb Désignation
Dispositif d'entraînement d'un poinçon
24
Guidage en rotation
CD 2.2
25
Guidage en rotation
CD 2.2
26
Guidage en rotation
CD 2.2
Palier hydrostatique
Il n'y a pas de formation de coin d'huile mais l'arbre est alimenté au centre de la liaison par la
pression du fluide sous pression.
Le coefficient de frottement obtenu est inférieur à 0,002.
Avantage : charges importantes, peu de pertes.
Inconvénient : couteux, nécessite une pompe.
Paliers magnétiques
Développés à l'origine pour des besoins militaires et
spatiaux, les paliers à sustentation magnétique prennent
leur départ industriel dans les machines tournantes et les
pompes à vide.
Son rotor « flotte » dans un champ de forces
électromagnétiques contrôlées, donc sans contact, sans
frottement, sans pertes d'énergie et sans lubrifiant.
27
Guidage en rotation
CD 2.2
La liaison L3 :
Le guidage en rotation de l’arbre (9) par
rapport au boitier (6) (moyeu) est obtenu par
l’interposition des éléments roulants (5). Le
montage est à arbre tournant par rapport à la
direction de la charge.
Alors :
- 4 obstacles pour l’arrêt des bagues
intérieures montées serrés k6 :
• Epaulement de (9) ;
• Bague entretoise (8) ;
• Anneau élastique pour arbre (10).
- 2 obstacles pour l’arrêt des bagues
extérieures montées avec jeu H7 :
• Couvercle (11) ;
• Anneau élastique pour alésage (4).
28
Guidage en rotation
CD 2.2
29
Guidage en rotation
CD 2.2
Moyen
Moyen
Moyen
Faible
Faible
Faible
Faible
Bon
Bon
Bon
Bon
Type
Roulement à billes
à contact radial • • • •
30
Guidage en rotation
CD 2.2
31
Guidage en rotation
CD 2.2
j- Ordonnancement d’assemblage
On s’intéresse à l’ordonnancement d’assemblage du mécanisme suivant :
A B
Détail de l’arbre
32
Guidage en rotation
CD 2.2
33
Guidage en rotation
CD 2.2
34
Guidage en rotation
CD 2.2
- Obstacle pour bague intérieure : - Obstacle pour bague intérieure : - Obstacle pour bague intérieure :
Epaulement + écrou à encoche. Rondelle spéciale + vis. Anneau élastique pour arbre +
- Obstacle pour bague extérieure : - Obstacle pour bague extérieure : épaulement.
Couvercle + épaulement. Couvercle et épaulement. - Obstacle pour bague extérieure :
Anneau élastique pour alésage +
épaulement.
- Obstacle pour bague intérieure : - Obstacle pour bague intérieure : - Obstacle pour bague intérieure :
Epaulement + écrou à encoche. Anneau élastique pour arbre et Anneau élastique pour arbre +
- Obstacle pour bague extérieure : entretoise + épaulement. épaulement.
Couvercle et clinquants + - Obstacle pour bague extérieure : - Obstacle pour bague extérieure :
épaulement. Anneau élastique pour alésage et Segment d’arrêt + cale + vis.
entretoise + épaulement.
35
Guidage en rotation
CD 2.2
l- L’étanchéité
Les dispositifs d’étanchéité séparent deux espaces de manière qu’aucun liquide ou gaz ne
puisse passer de l’un à l’autre. La notion d’étanchéité est très relative car l’étanchéité
dynamique absolue n’existe pas (notion de durée) ; c’est un idéal vers lequel tend la
technique.
L’ensemble des étanchéités :
Surfaces rodées et
Directe
complémentaires
Pâte à joint
Semi-directe
Statique Graisse
Permanente Soudage
Étanchéité
36
Guidage en rotation
CD 2.2
37
Bague intérieure tournante par rapport Bague intérieure fixe
à la direction de la charge, ou direction par rapport à la
de charge non définie direction de la char-
d’emploi
Conditions
ge Charge
variable
Variable
Normale
Faible et
Constante
Importante
Importante
avec chocs
p6
n6
h5
h6
g6
j5-j6
k5-k6
m5-m6
La bague intérieure est ajustée avec
La bague intérieure
serrage sur l’arbre.
peut coulisser sur
A partir de m5 utiliser des roulements
l’arbre
TOLERANCES POUR LES ARBRES
Direction
Bague extérieure
Bague extérieure fixe par de charge
tournante par rap-
Tolérancement des portées des roulements
de la charge
variable
Normale
Normale
Faible et
Charge
ordinaire )
importante
Importante
Importante
Importante
avec chocs
ou normale
avec chocs
Normale ou
(mécanique
J7
K7
P7
H8
H7
N7
M7
Tolérance
Observations
Thème : Typologie des assemblages
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Je ne peux Je peux à Je peux
N° Composantes Critères d’évaluation Indicateurs descripteurs des
pas peine bien
difficultés
Analyse et
Analyser une liaison mécanique d'un
Composantes des compétences
modélisation
système.
CD3.6 : Modéliser une liaison correctes des
1
mécanique. différentes liaisons
mécaniques d'un Modéliser et caractériser une liaison
disciplinaires
stratégiques.
Exercice de l’esprit Examiner et discuter le problème.
Esprit critique critique avec Réviser les points modifiables les
8
pertinence. plus importants.
Proposer et justifier des hypothèses
Étudier la situation et Identifier les
.
options et les choix possibles.
Chercher et exploiter les conseils
de spécialistes. Faire participer les
Prise de décision autres dans la prise de décision
Prise de décision. raisonnée. commune.
9
Prendre l’initiative, établir des
objectifs et planifier une action.
Suivre l’avancement, évaluer et
gérer les risques. Arrêter
l’application d’une mauvaise
décision.
THEME : TRANSMISSION DE PUISSANCE
- Roues de friction.
- Poulies et courroies.
- Variateurs de vitesses
- Pignons et chaine.
- Engrenages.
THEME : TRANSMISSION
Séquence : Moyens de transmission de puissance
CD1.3 : Rechercher les constituants d’une chaine de transmission de puissance.
DE PUISSANCE
Introduction
L’énergie ou la puissance fournie par un actionneur souvent n’agit pas directement
sur la matière d’œuvre pour plusieurs raisons parmi lesquels, l’inadaptation (nature de
mouvement, couple, vitesse…), la distance et la position de la source par rapport aux
effecteurs, le coût, la sécurité…
Alimenter Transmettre
Distribuer Convertir et/ou
Agir
/stocker
adapter
Energie Energie
distribuée Energie
convertie
transmise et/ou
Ce et e adaptée M.O.S
Cs et s
Réservoir carburant
Commandes et sélecteurs
Exemple : Souffleuse à
neige
Lien vidéo
Roue
Lame de tarière
2
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Galets tendeurs
Poulies-courroies
trapézoïdales Lame de tarière
Arbre moteur (Entrée) (sortie2)
Engrenage
Roue de friction
du variateur
Poulies-courroie crantée
Ressort
Engrenage
Roue (sortie1)
Poulies-
Roue de friction Engrenage Roue
courroie
du variateur cylindrique (sortie1)
crantée
Moteur
thermique
(Entrée)
Poulies- Lame de
Engrenage (roue et
courroies vis sans fin) tarière
trapézoïdales (Sortie2)
Roues de friction
1- Fonction
Transmettre par adhérence un mouvement de rotation continu
entre deux arbres rapprochés.
Schématisation
3
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
g
2- Étude cinématique p
Rg = O2M : Rayon du galet
Rp= O1M : Distance entre le centre du
O2 M
plateau et le point du contact avec le galet Rp
Rg
g : Vitesse angulaire du galet (en rad/s) O1
p : Vitesse angulaire du plateau (en rad/s)
VM : Vitesse tangentielle ou linéaire (m/s) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑴
2𝜋𝑁𝑔
𝑀∈ 𝑔𝑎𝑙𝑒𝑡 ‖ = 𝑅𝑔 . 𝑔 avec 𝑔 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑉 Galet
60
2𝜋𝑁𝑝 Plateau
𝑀∈ 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒𝑎𝑢 ‖ = 𝑅𝑝 . 𝑝 avec 𝑝 =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑉
60
Dans notre cas le plateau mène le galet, c-à-d l’entrée du mouvement est assurée par le
plateau et la sortie par le galet.
2𝜋𝑁𝑔
𝑔 𝑅𝑝 𝑁𝑔 𝑅𝑝
𝑟= = ⟹ 60 ⟹ 𝑟 = =
𝑝 𝑅𝑔 2𝜋𝑁𝑝 𝑁𝑝 𝑅𝑔
60
D’une façon générale l’expression du rapport (raison) de la transmission (r) s’écrit :
𝑵𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆 𝑹𝒎𝒐𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 (𝒐𝒖 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆) 𝒅𝒎𝒐𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 (𝒐𝒖 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆)
𝒓= = =
𝑵𝒆𝒏𝒕𝒓é𝒆 𝑹𝒓é𝒄𝒆𝒑𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 (𝒐𝒖 𝒎𝒆𝒏é𝒆) 𝒅𝒓é𝒄𝒆𝒑𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆 (𝒐𝒖 𝒎𝒆𝒏é𝒆)
3- Étude dynamique
a. Conditions d’entraînement :
- Un coefficient de frottement important entre les deux roues (galet et roue) ;
- Une force pressante pour créer l’adhérence.
b. Couple à transmettre
Pour un rayon donné, le couple à transmettre par le système roues de friction est
proportionnel :
- Au coefficient de frottement f entre les roues ;
⃗ au contact des surfaces, l’intensité de cet effort est limitée car la pression
- À l’effort normal F
de contact est faible sur le caoutchouc ou sur le cuir et le risque de déformation et d’usure
des paliers.
𝐹 : La force pressante créée par le ressort
⃗⃗ : L’effort normal
N
⃗ : L’effort tangentiel ou d’entrainement
T
⃗ : La résultante
R
⃗‖
‖𝑇
Coefficient de frottement : 𝑡𝑔𝜑 = 𝑓 = ⃗
‖𝑁‖
4
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
F = N
g
On a : T = N f C = N f Rg
C = T Rg
N en Newton (N) et Rg en mètre (m). C
C : le couple sur l’arbre du galet en N.m
4- Puissance transmissible Rg N
Galet O2
Par définition, la puissance est : M T
F
P = C. en Watt (W)
R
5- Etude technologique O2
p
a. Composition Rp
Le système roues de friction comprend deux Ressort
roues cylindriques ou un plateau et un
Plateau
galet :
- Un plateau (4) en fonte ;
- Un galet (2) en cuir, en matériaux composites, en aggloméré de liège, … dont la surface
extérieure est conique ou cylindrique (légèrement bombée).
Galet et plateau cylindriques Galet et plateau coniques
b. Principales caractéristiques
Avantages Inconvénients
• Fonctionnement silencieux ; • Efforts importants sur les
• Réalisation simple et économique ; paliers d’où usure ;
• Glissement entre les roues en cas de variation brusque • Transmission de faible
du couple résistant ; puissance.
• Variation possible de la vitesse sans arrêt du mécanisme.
5
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Poulies et courroie
Poulie motrice Galet tendeur
1- Fonction
Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible appelé
« courroie », un mouvement de rotation continu entre deux
arbres éloignés.
2- Étude cinématique
La transmission de mouvement entre la poulie motrice et la
poulie réceptrice est schématisée ci-dessous.
Entraxe
Brin tendu
A VA
B VB
2 Poulie
1 réceptrice
O2 R2 O1
R1
6
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
3- Étude dynamique T0
a. Couple à transmettre
Au repos :
T0 O1
T0 : la tension de pose R1
C= (T 0 )
- T0 R1 = 0Nm
7
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Type Caractéristique
8
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Armature métallique
Tissu Cordes Tissu Cordes
Câbles Câbles
c. Matériaux
Produits synthétiques Caoutchouc ou
Tissus caoutchoutés
avec cuir élastomères renforcés
- Fibres de coton et nylon ou
- Cuir + perlon autres fibres imprégnées Fibres de verre, acier et
- Cuir + nylon de caoutchouc. nylon
- Cuir + rilsan - Reliés par un joint (chauffé (V = 20 m / s)
et meulé) après coupure.
d. Réglage de la tension de la courroie
Toute transmission de puissance par courroie doit
disposer d’un système de réglage destiné à :
- Créer la tension de pose de la courroie avec la
poulie ;
- Compenser le vieillissement naturel d’un lien
flexible dont la tendance est de s’allonger d’une
manière irréversible ;
- Intervenir pour réduire l’amplitude des battements dans les cas des transmissions à grand
entraxe.
9
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Ronde Crantée
Poulies étagées
10
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Lien vidéo
Courroie
métallique
11
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Ressort
Plateau
Une transmission planétaire continuellement variable (CVP) qui se base sur un jeu de
structures sphériques en rotation (les planètes) et inclinées situées entre deux anneaux. Elle
dispose d’:
- Un disque d'entrée, ou anneau, qui fonctionne comme source d'énergie ;
- Un disque de sortie, ou anneau, connecté à la sortie de la CVP ;
- Un jeu de sphères tournant, chacune d’elles tourne sur son propre axe et sont disposées
entre le disque d'entrée, externe, et un "soleil" central qui aide à maintenir les sphères en
position.
4. Exemple : Moyeu à variation continue de bicyclette « NuVinci »
Disque
d’entrée 3 à 12 billes
Axe de Disque de
bille sortie
12
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Pignons et chaine
1. Fonction
Transmettre par obstacle, à l’aide d’un lien
articulé appelé « chaine », un mouvement
de rotation continu entre deux arbres
éloignés parallèles.
2. Étude cinématique
a. Condition d’entraînement
Pour transmettre un mouvement de rotation entre deux pignons moteur et récepteur, il faut
avoir le même module « m ».
b. Rapport de transmission
Entraxe
Brin tendu
2
1
O2 O1 R1, Z1
R2, Z2
Sachant que : d1 = m Z1 et d2 = m Z2
Le rapport de la transmission (r) s’écrit :
N d Z
r = Pignon mené = Pignon menant = Pignon menant
NPignon menant dPignon mené ZPignon mené
3. Étude technologique
a. Chaînes à rouleaux
Ce sont les plus utilisées en transmissions des puissances.
Les vitesses limites : 12 à 15m/s.
13
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Plaque intérieure
Plaque extérieure
c. Principales caractéristiques :
- Rapport de transmission constant (pas de glissement) ;
- Longue durée de vie ;
- Aptitude à entraîner plusieurs arbres récepteurs en même temps à partir d’une même
source ;
- Sont essentiellement utilisées aux basses vitesses (moins de 13m/s pour les chaînes à
rouleaux, moins de 20 m/s pour les chaînes silencieuses) ;
- Les sens de rotation de la roue d’entrée et de la roue de sortie sont identiques ;
- Les mouvements des roues dentées et de la chaîne sont réversibles ;
- La vitesse de rotation du système peut être modifiée en changeant soit le nombre de dents
des deux roues, soit leurs diamètres.
Avantages Inconvénients
- L'utilisation d'une chaîne qui s'emboîte sur les dents - Transmission bruyante ;
des roues empêche tout glissement ; - Vitesses de rotation faible ;
- Longue durée de vie ; - Lubrification nécessaire.
- Entraînement de plusieurs arbres récepteurs en
même temps ;
- Couple à transmettre important.
d. Techniques de lubrification
Au contraire des courroies une transmission par pignons et chaine
nécessite une lubrification. Ponctuelle, cela peut se faire de
manière manuelle, par exemple en déposant des gouttes d'huile
avec une burette ou bien en appliquant le lubrifiant avec un
pinceau (vélo, moto…).
La lubrification continue touche tous les
mécanismes fermés en mouvement et est
constituée par un système de conduites qui
amène, par l’intermédiaire d’une pompe, le
lubrifiant vers les divers organes à lubrifier. Chaîne
Pompe à huile
14
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Exemple :
Avec changement d’entraxe Sans changement d’entraxe
Dispositif de Chaine de
réglage de distribution
position de la voiture
roue arrière-
moto
Tendeur
chaine vélo
Type de chaine
Maillons
Transmission par
chaine
Rouleaux
Dents
15
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Engrenage
1. Fonction
Transmettre par obstacle, un mouvement de rotation continu entre deux arbres rapprochés.
Qu'est-ce qu'un engrenage ?
Un engrenage est un mécanisme composé
de deux roues dentées.
L’une des roues entraîne l’autre par l’action
des dents qui sont successivement en
contact.
La roue qui a le plus petit nombre de dents
est appelée pignon.
Pignon
Roue
Une combinaison d’engrenages est appelée train
d’engrenages.
16
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
b. Dentures hélicoïdales
La génératrice des dents est une forme hélicoïdale de
même axe que l’axe de rotation de la roue. Ce type de
denture présente l’avantage d’être plus silencieux que la
denture droite, en créant moins de vibrations. Les
dentures hélicoïdales permettent également d’augmenter
la conduite de la transmission, en faisant en sorte que le
nombre de dents simultanément en contact devienne
constant, ce qui permet de transmettre des efforts plus
importants et surtout d’atténuer les vibrations et les bruits.
En contrepartie ce type de denture engendre un effort axial dont l’intensité dépend de l’angle
d’inclinaison de denture.
4. Les engrenages à denture droite
a. Profil de la dent
Si l'on veut que le rapport de transmission soit constant tout au long du contact entre deux
dents d'un engrenage, de façon à obtenir un fonctionnement doux sans vibrations, la surface
courbe du profil de la dent doit avoir une forme géométrique bien définie.
Une forme géométrique simple, qui satisfait à ces conditions, est la développante de cercle.
17
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Roue menée
Roue menante
b. Caractéristiques d’une roue à denture droite
18
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Contact extérieur Z
Z
𝒅𝟏+ 𝒅𝟐 𝒎(𝒁𝟏+ 𝒁𝟐 ) d
𝒂= = d
𝟐 𝟐
Entraxe de deux
a Contact intérieur
roues (1) et (2) Z
𝒅𝟏− 𝒅𝟐 𝒎(𝒁𝟏− 𝒁𝟐 ) Z
𝒂= = d
𝟐 𝟐 d
La roue (1) est appelée
généralement couronne ou roue
intérieure
c. Dimensions normalisées
Deux valeurs permettent de définir les roues dentées :
- Le module
Le module m choisi parmi les modules normalisés et déterminé par un calcul de résistance
des matériaux.
𝑇
La relation permettant le calcul de ce module est : 𝑚 ≥ 2,34√
𝑘.𝑅𝑝𝑒
T : effort tangentiel sur la dent.
k : coefficient de largeur de denture.
Rpe : résistance pratique à l’extension, elle dépend du matériau utilisé.
Astuce : la taille de la denture dépend essentiellement du couple à transmettre, c’est pour
cette raison qu’on trouve dans un même mécanisme (boite à engrenages) des roues à
modules différents. Dans le cas d’un réducteur, le couple appliqué à la roue dentée à l’entrée
est inférieur à celui à la sortie.
Il n’existe pas de denture de n’importe quel module, les modules sont normalisés.
Nota : Deux roues dentées doivent avoir le même module pour pouvoir s’engrener.
- Nombre de dents
Le nombre de dents Z de chaque roue dentée permet de définir le rapport des vitesses r de
l’engrenage.
Il existe un nombre de dents minimal pour un pignon en deçà duquel se produit à coup sûr
une interférence d'engrènement ou de taillage.
On considère, que pour une denture normale, 13 est ce nombre minimal de dents. Pour
chacune des valeurs qui suivent il existe une fourchette de nombre de dents garantissant un
engrènement sans interférence.
19
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
(𝑀1/𝑂) ‖ = ‖𝑉(𝑀2/𝑂) ‖ 𝑅1 . 1 = 𝑅1 . 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁2 𝑑1 𝑍1
𝑟= = =
𝑁1 𝑑2 𝑍2
e. Rapport d’un train d’engrenage
La raison globale (r) du train d’engrenages est égale au rapport de la vitesse de rotation de
sortie sur la vitesse de rotation d’entrée du train. Elle est égale au produit des raisons de
chaque engrenage.
𝑁𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
𝒓𝒈𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍 = = 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑠
𝑁𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒
20
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
f. Sens de rotation
Z3
- Nombre de contacts extérieurs pairs : sens de
rotation de sortie identique à celui de l’entrée.
- Nombre de contacts extérieurs impairs : sens de
rotation inverse à celui de l’entrée.
𝑁3 𝑍1 𝑍2 𝑍1
𝒓(𝟏,𝟐) = = × =
𝑁1 𝑍2 𝑍3 𝑍3
Z2
2𝐶 2𝐶
⃗‖ =
‖𝑇 =
𝑑 𝑚. 𝑍
‖𝑅⃗ ‖ = ‖𝑇
⃗ ‖ . 𝑡𝑔𝛼
C: couple transmis ( N.mm)
d: diamètre primitif (mm)
21
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
h. Matériaux utilisés :
- Fonte à graphite sphéroïdal : Roues de grandes dimensions.
- Aciers ordinaires type C : Engrenages peu chargés.
- Alliage de cuivre : La roue qui engrène avec une vis sans fin c’est elle généralement qui
subit l’usure pour protéger la vis sans fin (la vis est plus couteuse).
- Aciers au nickel-chrome : Engrenages fortement chargés.
- Matières plastiques (Nylon, Téflon...) : Faible puissances.
Avantages Inconvénients
- L'utilisation des dents de l’engrenage empêche tout - Technologie élaborée ;
glissement ; - Maintenance plus spécialisée ;
- Longue durée de vie ; - Prix élevé ;
- Couple à transmettre important ; - Lubrification nécessaire.
- Rapport puissance/dimension très favorable.
Hélicoïdale Chevron
Denture extérieure Denture intérieure Engrenage conique Roue et vis sans fin
Engrenages droits
22
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
2- Compléter le tableau ci-dessous des caractéristiques des roues dentées (4) et (6)
4 1,5 13 19,5
13
1,5 1,875 a4-6=110,25mm
6 1,5 134 201 134
4- On donne les rayons limite du plateau ; 5 ≤ Rp ≤ 80. Calculer les deux vitesse maximale et
minimale du pignon arbré (4)
23
Moyens de transmission de puissance
CD 1.3
CD 2.3
Vsouffleuse < Vmax : la condition imposée par le cahier des charges est respectée
24
Thème : Transmission de puissance
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Je ne peux Je peux à Je peux
N° Composantes Critères d’évaluation Indicateurs descripteurs des
pas peine bien
difficultés
mouvement.
transmission de
Critiquer les choix technologiques
mouvement de chaque moyen de
transmission.
Détermination
CD2.3 : Déterminer les correcte des Étudier les grandeurs physiques
2 caractéristiques d’une caractéristiques de chaque moyen de
transmission. d’une transmission transmission
de puissance.
Ecouter sans interrompre
l’interlocuteur.
Communication claire
Comprendre les propos et les
Compétences de vie
Communication. et argumentée ;
3 analyser.
Parler d’une manière claire et
logique.
Réussir une présentation.
Accepter le travail et terminer ma
tâche.
Coopération. Coopération efficace. Aider l’équipe à surmonter les
4
difficultés et à résoudre les conflits.
Prendre part aux décisions en
respectant les autres.
Assurer un leadership et gérer
l’équipe.
- Statique graphique.
Séquence : Statique du solide indéformable
THEME : COMPORTEMENT
STATIQUE DU SOLIDE
Présentation
Le système étudié est une grue d’atelier
(appelée aussi chèvre d’atelier).
Suivant les modèles, ce dispositif, de type
hydraulique, est utilisé pour lever et
déplacer des charges pouvant atteindre
2000 kg. Flèche articulé
Vérin de levage
Moteur
Nomenclature
Rp Nb Désignation Matière Rp Nb Désignation Matière
1 1 Mât EN AW-2017 17 1 Boucle de crochet
2 2 Plaquette EN AW-2017 18 1 Corps de crochet
3 1 Flèche EN AW-2017 19 1 Anneau de levage
4 1 Rallonge de flèche EN AW-2017 20 1 Charge S235
5 1 Patte de crochet 21 1 Axe fileté EN AW-2017
6 3 Plaque de vérin EN AW-2017 22 1 Axe de positionnement EN AW-2017
7 1 Attache vérin haut EN AW-2017 23 1 Écrou à croisillon
8 1 Tige de vérin EN AW-2017 24 1 Cale d'épaisseur
9 1 Corps de vérin EN AW-2017 25 14 Douille à aiguilles
Axe d’articulation
10 1 Attache vérin bas EN AW-2017 26 7 EN AW-2017
excentrique
Anneau élastique pour
11 1 Bras coudé long EN AW-2017 27 12
arbre
12 1 Bras coudé court EN AW-2017 28 1 Écrou ISO 7040 M8
13 3 Roue EN AW-2017 29 4 Vis ISO 10642-M8x30
Axe d'articulation Rondelle plate ISO
14 1 EN AW-2017 30 1
excentrique 10673-type L-8
15 1 Axe de Manille 31 1 Vis ISO 4014-M8x50
Goupille élastique ISO
16 1 Corps de Manille 32 6
8752-6x30
2
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Dessin d’ensemble
3
Statique du solide indéformable
CD 1.6
La statique
La statique étudie les conditions d’équilibre des forces appliquées aux solides considérés
indéformables. Une relation entre les forces extérieures appliquées à un système
matériel immobile est donnée par le théorème de la Statique : le torseur de l’ensemble
des forces extérieures est constamment nul.
Les actions mécaniques
On désigne par action mécanique toute cause physique capable :
- De modifier le mouvement d'un corps ;
- D’interdire le mouvement d'un corps susceptible de se déplacer ;
- De déformer un corps.
En mécanique, les forces sont utilisées pour modéliser des actions mécaniques diverses
(action de contact, poids, attraction magnétique...). Elles sont représentées par des
vecteurs définis par :
- Une intensité (en Newton) ;
- Une direction ;
- Un sens ;
- Un point d'application (au point du support).
On distingue 2 types d'actions mécaniques :
Actions mécaniques de contact
Ce sont les actions mécaniques au cours desquelles, il y a un contact entre les deux
solides, elles sont de deux types :
• Les actions mécaniques de contact localisées : le contact entre les deux solides se fait
en un point.
y
Exemple : Contact de la roue de la grue avec le sol
13
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
F13/sol : 26
- Point d’application : A ;
- Direction : l’axe 𝑦 ;
- Sens : - 𝑦 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- Module : ‖F 13/sol ‖ en N ;
FASol/1
3 x
• Les actions mécaniques de contact réparties : le So A
contact entre les deux solides se fait sur une grande l FA13/So
surface. l
4
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Astuce : Le moment peut être positif ou négatif selon le sens arbitraire choisi.
5
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴 = 0⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴(𝐹⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑦2/10 )
;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
La force Fy 2/10 provoque un moment négatif ;
Alors, MA = - Fy2/10 . AC
Sens du moment
http://www.vetopsy.fr/mecanique-
quantique/images/moment-angulaire.gif
6
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Définition
Lorsque deux surfaces en contact tendent à glisser, mais sans se déplacer, l'une par
rapport à l'autre, on dit qu'il y a "adhérence". Lorsque les deux surfaces en contact se
déplacent ou glissent l'une par rapport à l'autre, on dit qu'il y a "frottement".
Situation problème
Soient deux solides 1 et 2 en contact en un point A voir figure ci-contre.
Appelons 𝐴1/2 l’action de contact de 1 sur 2 en A
⃗ la normale sortante de 1 vers 2.
Soit 𝒏
Appelons 𝒕 le vecteur tangentiel tel que, si le contact
⃗ (𝐴2/1) non
était parfait, il y aurait une vitesse relative 𝑉
nulle :
L’action tangentielle de glissement ou d’adhérence de (1) sur (2) s’oppose à (2) dans
le mouvement de (2) / (1).
L’action tangentielle de glissement ou d’adhérence de (2) sur (1) entraîne (1) dans le
mouvement (2) / (1).
7
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Frottement
A1/2 est en dehors du cône d’adhérence (>)
Alors, l’équilibre est impossible et il y a
glissement vers la droite.
A1/2 est sur le cône de frottement (>) :
MOUVEMENT de (2) / (1).
8
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Coefficient de frottement « f »
f dépend essentiellement de:
- la nature des matériaux en contact
- leur état de surface (rugosité, sens des stries)
- la présence ou non de lubrifiant
- la vitesse relative de déplacement des surfaces de contact.
f ne dépend pas de:
- l’intensité des efforts exercés (poids des pièces)
- l’étendue des surfaces de contact (pression de contact)
9
Statique du solide indéformable
CD 1.6
∑ 𝐹𝑖 𝑦 = 0 nulles
En un point bien précis
𝑖=1
Dans un repère galiléen, pour tout système isolé S en équilibre par rapport à ce repère.
La somme de toutes les actions mécaniques extérieures exercées sur S est nul.
⃗S = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗⃗
F1 + F ⃗⃗⃗⃗𝑛 = ⃗0
F3 + …….. + F
⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴(𝐹⃗⃗⃗⃗1 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴(𝐹⃗⃗⃗⃗2 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴(𝐹⃗⃗⃗⃗3 ) ………. + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝐴(𝐹⃗⃗⃗⃗𝑛 ) = ⃗0
Remarque : En effet, si l’une de ces conditions n’est pas respectée, un moment ou une
force résiduelle existe, donc un déplacement ou une rotation aussi. L’équilibre n’est alors
pas obtenu.
On donne :
a = 1650 mm
b = 1000 mm
c = 1600 mm
d = 1350 mm
e = 400 mm
f = 150
g = 100
h = 100
Charge P = 2000 daN
10
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Hypothèses :
- Toutes les articulations sont parfaites (sans jeu et pas de frottement).
- Les poids propres des différentes pièces sont négligés.
En appelle :
S1 l’ensemble des pièces (3 + 4 + 6).
S2 l’ensemble des pièces (5 + 15 + 16 + 17 + 18 + 19 + 20).
S3 l’ensemble des pièces (7 + 8 + 9 + 10).
S4 l’ensemble des pièces (1 + 2 + 11 + 12 + 13).
P
Exemple : Etude d’équilibre de S1
On isole S1, sachant que le poids de la masse appliqué en G est de 2000 daN.
On détermine les actions mécaniques appliqués à S1 graphiquement.
- Le poids ⃗P est une action mécanique à distance crée par la pesanteur, alors la force
appliquée par S2/S1 à comme point d’application le point H, de direction verticale y ⃗ , de
sens vers le bas −y⃗⃗⃗⃗⃗ et de module 2000 daN.
- Le solide S3 est soumis à deux forces seulement donc ils sont directement opposés, de
direction la droite (DE).
- Reste à déterminer la direction de F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
s4/s1 et son module ainsi que celui de Fs3/s1.
- D'après le principe fondamental de la statique, le dynamique est fermé (somme des
vecteur nulle) et les forces sont concourante en un point. Prolongeons la droite (DE) et
la droite d’action du poids P ⃗ , ils se coïncident au point I1, c’est le point de concourance
des trois directions, alors la droite d’action de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fs4/s1 est (FI1).
11
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Action Point
Direction Sens Intensité
mécanique d’application
⃗
P H Verticale 2000 daN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fs3/s1 E \ 7200 daN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fs4/s1 F \ 5360 daN
12
Statique du solide indéformable
CD 1.6
Action Point
Direction Sens Intensité
mécanique d’application
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fs1/s3 E \ 7200 daN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fs4/s3 D \ 7200 daN
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ; -P+F1(S/G)+F2(S/G)=0
∑ 𝑀𝐴 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ; -P . x+F2(S/G).c=0
13
Statique du solide indéformable
CD 1.6
P. x
→ F2(S/G) = c
=
2000 . 180.9 Action Point
Direction Sens Intensité
= 226,125 daN mécanique d’application
1600
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ F1(S/G) + F2(S/G) = P → F1 S/G A | 1773,875 daN
F1(S/G)=(P – F2(S/G)) ; F1(S/G) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
F 2 S/G C | 226,125 daN
(2000–226,125)=1773,875daN
⃗
P G | 2000 daN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖F s1/s3‖ = 7200 daN y
Sachant que le diamètre du piston est de 40 mm,
Calculons la pression « p ».
F
P = S , F en Newton (N)
S en mm²
F 72000
Alors P = = = 57,29 daN/mm² x
S π.20² C
Fp
14
Thème : Comportement statique du solide indéformable
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Je ne peux Je peux à Je peux
N° Composantes Critères d’évaluation Indicateurs descripteurs des
pas peine bien
difficultés
Composantes des
Traction-Compression
- Essai.
- Contrainte.
- Condition de résistance.
- Condition de rigidité.
Cisaillement simple
- Contrainte.
- Condition de résistance.
15
Traction - compression
CD 1.6
Définition
On dit qu'une poutre travaille en extension simple (1er cas) ou en compression simple
(2ème cas) quand elle est soumise à deux forces axiales directement opposées
appliquées au centre de surface des sections extrêmes qui tendent à l'allonger ou à la
raccourcir.
Essai de traction simple
16
Traction - compression
CD 1.6
F
-𝜎 = : Contrainte de traction (MPa) ;
S0
- N : Effort de traction (N) ;
- S0 : Section initiale de l’éprouvette (mm²).
La partie (OA) et la partie élastique. La poutre reprend sa forme initiale si l'expérience et
interrompue dans cette zone. La pente E de la droite (OA) est appelée module
d’élasticité linéaire où module de Young.
La relation entre la contrainte et la déformation dans la zone élastique est donnée par la
loi de Hooke (Robert Hooke 1635 -1703).
F 𝑙
=E , ou = E. Loi de Hooke
S0 𝑙
La partie (AD) et la partie plastique. La limite élastique est dépassée. Si l'expérience est
interrompue, la poutre ne reprend pas sa forme initiale.
Au point D, l’éprouvette perd complètement son élasticité, c’est la rupture.
Caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques tirées de l'essai sont :
- Limite élastique : Re ou σe ;
- Module d’élasticité longitudinale ou module de Young : E ;
- Résistance à la rupture : σr ou Rr.
- Contrainte maximale : σm ou Rm.
𝑙𝑢 −l0
- Allongement : A% = . 100.
𝑙0
𝑆0 −𝑆𝑢
- Coefficient de striction : 𝑧% = 100. 𝑆0
Après rupture l’éprouvette a une longueur ultime lu avec l0 étant la longueur initiale.
Étude des déformations
⃗ est normal, noté N
L’effort F ⃗⃗ , s’exerce
toujours au centre G de la section droite S
(effort de cohésion)
- Poutre en traction N > 0
- Poutre en compression N < 0
L'allongement x est le même pour tous les points d'une section droite (S) repérée par x.
∆𝑥
Il s'ensuit que l'allongement unitaire 𝑥 = (sans unité) est le même en tout point de la
𝑥
section.
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = ∑ 𝑑𝑁
𝑁
Il y a répartition uniforme de
contrainte dans la section droite (S). D’où :
17
Traction - compression
CD 1.6
N
σ= ; N en (N) ; S en (mm²) ; (MPa).
S
Condition de résistance
Les contraintes développées dans les poutres doivent rester dans le domaine élastique.
En général, on adopte un coefficient de sécurité s.
La condition de résistance pour une contrainte normale d'extension est :
𝑁
- En extension : 𝜎 = ≤ 𝑅𝑝𝑒 ; Rpe = Re/s
𝑆
Avec Rpe contrainte pratique à l'extension en (MPa).
𝑁
- En compression : 𝜎 = ≤ 𝑅𝑝𝑐 ; Rpc = Re/s
𝑆
Avec Rpc contrainte pratique à la compression en (MPa).
Condition de rigidité
Pour des raisons fonctionnelles (problème d'alignement d'appui, cahier des charges…), il
est parfois important de limiter l'allongement. Il doit rester inférieur à une valeur limite :
l<llim
D'après la loi de Hooke :
∆𝑙
σ = E. ε = E. N. 𝑙
{ 𝑙 ⟹ ∆𝑙 =
N E. S
σ=
S
Quelques caractéristiques mécaniques des matériaux
18
Traction - compression
CD 1.6
- Le raccourcissement de la tige :
𝐹7/8 . 𝑙0 72000.200
∆𝑙 = = = 0.097 𝑚𝑚
𝐸. 𝑆 210000.706,85
19
Traction - compression
CD 1.6
Astuce : La longueur l doit être comprise entre 3 et 8 fois la dimension transversale la plus
faible pour éviter le risque de flambage.
20
Cisaillement simple
CD 1.6
Cisaillement simple
Définition
Il y a cisaillement lorsqu'une pièce est sollicitée par deux forces égales, de même droite
d'action mais de sens contraires qui tendent à faire glisser l’une sur l'autre les deux
parties de la pièce.
21
Cisaillement simple
CD 1.6
22
Cisaillement simple
CD 1.6
𝐹 ∆𝑦
𝜏𝑚𝑜𝑦 = = 𝐺. = 𝐺. 𝛾
𝑆 ∆𝑥
Condition de résistance au cisaillement
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle doit rester inférieure à une
valeur limite appelée résistance pratiques au cisaillement adm ou Rpg en mégapascal
(MPa).
𝑅𝑒𝑔
𝜏𝑎𝑑𝑚 = 𝑅𝑝𝑔 = s ;
Avec :
s : un coefficient de sécurité ;
Reg : la résistance élastique au cisaillement du matériau en mégapascal (MPa).
La condition de résistance s’écrit alors : ≤ adm
Relation entre Re et Reg
Relation entre la résistance élastique à l'extension Re et la résistance élastique au
glissement Reg
23
Thème : Comportement du solide déformable
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Je ne peux Je peux à Je peux
N° Composantes Critères d’évaluation Indicateurs descripteurs des
pas peine bien
difficultés
Composantes des compétences
Détermination
CD1.7 : Retrouver les correcte des actions
différentes sollicitations que Identifier les différentes
1 mécaniques
sollicitations que subit un solide
disciplinaires
1
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Introduction
Cycle de vie d’un produit
Analyse du besoin
Etude de la
faisabilité Conception
Définition
Industrialisation
Homologation
Production
Commercialisation
- Dossier industriel
- Prototypage
- Processus de fabrication
Dossier de fabrication
Pour réaliser une pièce mécanique, il faut déterminer quelles seront les différentes étapes
de fabrication pour conduire la pièce de son état initial à son état final.
Cahier
des
charges
Dessin de
Contrat de définition
phase de la
pièce
Dossier de
fabricarion
Avant
Repérage
projet
des
d'étude de
surfaces
fabrication
Dessin de
brut
Phase : une phase est un ensemble d’opérations élémentaires réalisées sur le même poste
de travail.
Opération : c’est l’action d’un outil sur une surface élémentaire. Tout changement d’outil
correspond à un changement d’opération.
3
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Contraintes d’antériorités :
Le traitement des gammes nécessite un raisonnement logique pour le choix de l’ordre de
chacune des surfaces à usiner. On distingue :
1- Contraintes dimensionnelles :
Liaison entre surface brute et surface
usinée :
- La surface brute (B) doit
précéder la surface (1)
B 1
Se lit : (B) antérieure à (1)
2- Contraintes géométriques :
Pour ces deux cas :
- Le diamètre (1) doit
précéder le diamètre (2) en
usinage
1 2
1 2
4
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
3- Contraintes technologiques :
Pour éviter une déviation du forêt lors
de l’attaque du perçage inférieur.
(2) sera réalisé avant (1).
2 1
2 1
4- Contraintes économiques :
Moindre usinage :
Usiner (1) en finition donc le temps
de coupe sera plus cours et par
suite moins onéreux, ensuite (2) en
finition.
1F 2F
Moindre usinage :
La réalisation du diamètre (1) 20 H7
nécessite 3 opérations : Ebauche ;
demi-finition, finition.
Pour protéger l’outil de finition, le
technicien peut :
Soit dresser la surface 2
Soit effectuer le chanfrein (3)
2F 3 1F
Isostatisme
1- Nécessité de l’isostatisme
Afin d’assurer la précision, la répétitivité de l’usinage et le respect des spécifications
dimensionnelles et géométriques portées sur le dessin de définition, la fabrication en série
impose un positionnement précis et unique de toutes les pièces sur la machine.
Mise en position isostatique mise en position unique et identique
5
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
2- Principe de l’isostatisme
a. Elimination des degrés de liberté : y
Dans l’espace, un solide possède six mouvements
Ry Ty
possibles, donc six degrés de liberté :
b. Symboles de base :
Projection Projection
Appuis Vue ou Serrage Vue ou
cachée cachée
Sur surface Sur surface Sur surface Sur surface
brute usinée brute usinée
1 2 1 2 1
3
6
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
y
4 6
5 6 x 4 5
z
4 2 3 1 2 1 3
x x
5 2 4
2 Mise en position (MIP)
1 • L’appui plan (1,2,3)
6 élimine Rx, Rz et Ty.
z 3 • L’appui linéaire (4,5)
1
élimine Ry et Tx.
5
3 • L’appui ponctuel (6)
élimine Tz.
z Maintien en position (MAP)
6 • Serrage contre (4,5).
Moyen d’ablocage
Exemple1 : Etau de serrage
4 6
5 4 5 6
2 3 1 2 1 3
4
2
1
5
3
6
7
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
1
1
2 3 2
3
4 5 4 5
8
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
5 3 5
x x
4 z
4 5 3 4
3
z
1 2 1 2 1 2
5 5
1 3
2 4 13 2 4
9
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Le perçage
Le perçage consiste à exécuter des
surfaces cylindriques intérieures à l'aide
d'outils rotatifs. L'outil de coupe, appelé
foret, est animé d'un mouvement de
rotation continu (Mc : mouvement de
coupe) et d'un mouvement d’avance
longitudinal (Ma : mouvement d’avance)
Foret à queue
cylindrique
Fraise à lamer
Foret à
pointer
Foret à
Outils de perçage
Pointage
Opérations
Centrage
Perçage Perçage Fraisurage Lamage Taraudage
borgne débouchant ou
chanfreinage
10
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Le filetage
Réaliser manuellement un filetage extérieur avec une filière
11
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
12
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Le tournage
Le tournage est un procédé d’usinage permettant
l’obtention de surfaces de révolution intérieures et
extérieures (cylindrique, conique, sphérique, …), de
surfaces planes ainsi que d’autres surfaces telles que
celles obtenues par filetage, moletage, etc…
L'enlèvement de la matière est réalisé par deux
mouvements conjugués :
- un mouvement de coupe (Mc) de la pièce, engendré par
la broche de la machine.
- un mouvement d’avance (Ma) de l’outil, engendré par le
traînard.
Mandrin Chariot
Tourelle Flexible
port-pièce transversal
Boite de vitesses porte-outil d’arrosage
de rotation de la Chariot
broche porte outils
Boite de vitesses
des avances
Poupée
mobile
Vis-mère
Barre de
chariotage
Banc
Trainard
13
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Formes extérieures :
Formes des
Outil d’enveloppe Outil de forme
surfaces
Cylindriques
(Cylindrage)
Coniques
Outil couteau ou à charioter Outil à charioter
Planes
(Dressage)
14
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Formes intérieures :
1- Le centrage :
Les centrages sont exécutés avec un foret à
centrer. La dimension du centre dépend de la
masse de la pièce et du nombre d’utilisations
de cet élément de reprise.
2- Le perçage :
Le foret est monté dans le fourreau. Le
mouvement d’avance est manuel.
Le trou du centrage sert au guidage du foret en
d é b u t de perçage.
3- Les opérations d’alésage, dressage chambrage et filetage :
Formes des
Outil d’enveloppe Outil de forme
surfaces
Cylindriques
intérieures
(Alésages)
Chambrage et
gorge
Chambrage
Outil à chambrer d'intérieur. Outil à gorge d’intérieur
Filetage intérieur
Taraudage
Taraud
Outil à fileter intérieur
15
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Le fraisage :
Le fraisage est un procédé d’usinage qui s’effectue au
moyen d’un outil appelé fraise. L'enlèvement de métal est
réalisé par deux mouvements conjugués :
- un mouvement de coupe (Mc) de l’outil, entraîné par la
broche de la machine.
- un mouvement d’avance (Ma) de la pièce fixée sur la
table.
Boite de vitesses
Broche de rotation de la
verticale broche
Table
longitudinale
Chariot
transversal Boite de vitesses
des avances
Chariot vertical
ou console
Bâti
Pupitre de
commande
Bac de récupération
du copeau
16
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Opérations Croquis
Surfaçage
Fraisage de face
Fraisage de profil
Fraise cylindrique à deux tailles
Surfaçage -
dressage
combinés
17
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Opérations Croquis
Rainurage
(en U)
Rainurage :
- Queue
d’aronde
Lien : vidéo
Fraise conique deux tailles
Rainurage :
- Rainure de
clavette
-Rainure en T.
Fraise à queue cylindrique pour
rainure en T
Fraise à deux lèvres
18
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Elaboration de
L’APEF
Méthode analogique
Basée sur la similitude totale ou partielle, morphologique et/ou fonctionnelle entre un produit à
étudier et un produit type dont le mode d’élaboration est connu (c’est la rétro-ingénierie ou
ingénierie inverse), cette méthode garantie une réduction de temps et des coûts relatifs à
l’étude.
Méthode analytique :
Basée sur une étude du cahier des charges et du dessin de définition de produit en suivant
un ensemble de règles.
Différentes étapes de l’analyse :
• Graphe de liaison
3
19
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
20
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Nomenclature
9 1 Manette S235
8 6 Vis à tête fraisée M4
7 1 Semelle S235
6 1 Goupille
5 1 Vis de manœuvre C40
4 1 Vis à tête hexagonale M8
3 1 Rondelle plate
2 1 Mors mobile EN GJL 200
1 1 Corps EN GJL 200
Rep. Nb. Désignation Matière Observations
21
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
22
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
F2
Di
B2 4±0,1
9,4±0,1 ⊥ 0,1 F1 // 0,02 F1
B3 F1
5±0,1
Ci
F3
B4 20±0,1
27±0,1
B1
23
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
F2 Di
Contrainte économique
F2 F3
Afin de réduire l’usure de l’outil (foret) il est conseillé d’attaquer une surface usinée Dans ce
cas on réalisera d’abord la surface F2 avant Di et F3
Etablissement de la matrice et du tableau des niveaux
Matrice Total Tableau des nivaux
F1 F2 F3 Di Ci N1 N2 N3 N4
F1 0 F1
F2 1 1 0 F2
F3 1 1 1 0 F3
Di 1 1 2 1 0 Di
Ci 1 1 1 1 0 Ci
F1 F2 F3
Di Ci
24
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Surfacer F2 en Foret
finition Ø4mm
Cf2 = 4±0,1 T3
Réaliser F3 en Fraise 2
finition tailles à
30 Cf6= 20± 0,1 queue
Cf7 =27±0,1 cylindrique
Cf8=76±0,1 T2
Co1=18±0,1 Ø18mm
Chanfreiner Cix6
Co3 = 90°± 1°
25
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Contrat de phase
1- Définition
Le contrat de phase est le document de référence de l’opérateur. Il décrit l’ensemble des
opérations, éventuellement groupées en sous-phases, réalisées sur un même poste de
travail.
Réalisé à partir de l’avant-projet de fabrication, il permet à l’opérateur de :
• reconnaitre la cotation de fabrication,
• de mettre en place les montages d’usinage,
• de réaliser les réglages de la machine,
• de préparer le poste de contrôle,
• d’effectuer les opérations de production (usinage).
2- Contenu de contrat de phase
e. Informations générales et d’identification :
Ensemble : repère et/ou nom de l'ensemble, nom du produit auquel appartient l'élément
Pièce : repère et/ou le nom de l'élément
Matière
Nombre : nombre de pièces à fabriquer
f. Information relative au poste de travail
Phase N° : n° de la phase considérée,
Désignation : Désignation de la phase,
Machine-outil : type de machine-outil : nom, réf, n° de code.
g. Informations relatives aux opérations d'usinage à réaliser
Moyens et outillage de contrôle
Croquis de la phase
▪ Dessin de la pièce à usiner,
▪ Symbolisation technologique de la mise en position,
▪ Cotation de fabrication,
▪ Repérage des surfaces,
▪ Surface(s) usinée(s) repassée(s) en trait fort,
▪ Dessin de l’outil de coupe,
▪ Mc et Mf (mouvement de coupe et mouvement d’avance)
4- Eléments de coupe
a. Vitesse de coupe : Vc
La vitesse est exprimée en m/min. Sa valeur est déterminée expérimentalement par des
laboratoires spécialisés dans les essais de coupe.
Le choix de la vitesse de coupe dépend de nombreux paramètres liés au système de
fabrication Fraisage Tournage Perçage
26
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
b. Fréquence de rotation : N
Exprimée en tr/min, Cette fréquence est déterminée à partir de Vc et du diamètre d
considéré sur la pièce ou de l'outil
Avec :
1000 Vc
N=
πd
N : fréquence de rotation en (tr/min) Vc : la vitesse de coupe en (m/min) d :
diamètre en mm de la pièce (cas de tournage) ou de l’outil (cas de fraisage)
c. Vitesse d'avance : Vf
La vitesse est déterminée à partir d'une valeur d'avance de base dont l'expression varie
selon le procédé d'usinage :
Tournage : (f) avance exprimée en millimètre par tour (mm/tr);
Fraisage : (fz) avance exprimée en millimètre par tour et par dent (mm/tr/dt).
Cas de tournage : 𝑽𝒇 = f. 𝑵
Cas de fraisage : 𝑽𝒇 = fz. 𝑵. 𝒁
Avec Z : le nombre de dents
d. Principaux critères de choix
Matière de l'outil (acier rapide ou carbure métallique) ;
Type d'opération (ébauche, finition) ;
Spécification de rugosité imposée sur les surfaces générées.
e. Pénétration : a (profondeur de passe)
Lors de l'usinage, le volume de matière enlevé dépend de l'engagement de l'outil dans la
pièce. Cet engagement est appelé pénétration (a). Elle s'exprime en mm.
27
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.2
Exercice :
Sur le document ci-dessous compléter les informations d’identification de la pièce semelle (7)
et calculer les conditions de coupe relatives à la phase n°10.
Ra=3.2µm
28
THEME : OBTENTION DES PIECES
Définition
Selon la norme NF E 67-001, la fabrication
additive est définie comme « l’ensemble des
procédés permettant de fabriquer, couche par
couche, par ajout de matière, un objet physique
à partir d’un objet numérique ». La fabrication
additive s’oppose donc à la fabrication
soustractive qui consiste à enlever de la matière
à partir d’un bloc.
Processus de fabrication
Le processus de fabrication est linéaire et se
décompose en trois grandes phases. Il s’agit, tout d’abord, de la conception numérique d’un
objet à partir d’un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO). Le fichier créé est
sauvegardé en format STL. Ce format décompose l’objet créé en points, arêtes et surfaces.
Ce fichier est ensuite adapté à l’équipement de production en y incluant les paramétrages
nécessaires (vitesse, trajectoire…).
Généralement, le logiciel permettant cette traduction est fourni avec la machine. Le produit
brut peut ensuite, selon les besoins, passer plusieurs étapes de finition.
Les principales sont :
- nettoyage, enlèvement des supports éventuels ;
- processus de polissage, sablage, grenaillage ;
- usinage ;
- traitement thermique.
- Peinture ;
Obtention des pièces par méthode additive
CD 3.2
31
Obtention des pièces par méthode additive
CD 3.2
2- Frittage de poudre
SLS (Selective Laser Sintering) : Cette technique consiste à fusionner de fines particules de
poudre (préalablement déposées par couches avec un rouleau sur un plateau) avec un laser
afin de réaliser une section de la pièce souhaitée.
Une fois la première couche fusionnée, le plateau descend afin de permettre l’étalement de
la couche suivante.
Puis le processus précédent est répété jusqu’à obtention de la pièce.
Matériaux : pulvérulent, type polyamide, verre, céramique...
Ce procédé n’impose généralement pas de support, la poudre non fusionnée constituant ce
support.
DMLS (Direct Metal Laser Sintering) : procédé identique au SLS (Selective Laser Sintering),
les matériaux utilisés étant métalliques.
Ce procédé impose un support constitué par la poudre métallique fusionnée qu'il s'agira
d'éliminer après synthétisation.
SLM (Selective Laser Melting) : procédé similaire au DMLS mais le degré de fusion des
grains est plus élevé, ils sont donc totalement fusionnés.
EBM (Electron Beam Melting) : procédé similaire aux techniques précédentes à ceci près
qu’elle utilise un faisceau d’électron au lieu du laser.
Les températures atteintes dans la chambre (jusqu’à 1000°C avec taux de vide élevé)
permettent de produire des parties métalliques très denses et donc de tendre vers les
caractéristiques du matériau isotrope pur tout en éliminant le traitement thermique de
détensionnement.
32
Obtention des pièces par méthode additive
CD 3.2
3- Stéréolithographie
Les différentes techniques de stéréolithographie :
SLA (StereoLithography Apparatus) : Cette technique utilise le principe de
photopolymérisation de résines photopolymères liquides.
À chaque descente du plateau de la valeur d’une épaisseur de couche, le laser
(rayonnement UV) balaye la couche de résine en fonction de la forme de l’objet et la solidifie.
Selon les résines, l’objet doit être nettoyé dans un bain de solvant puis placé dans un four à
UV pour finaliser le durcissement.
DLP (Digital Light Processing) : procédé identique au SLA (StereoLithography Apparatus).
La polymérisation est réalisée par une ampoule et la plate-forme monte au lieu de descendre
en SLA.
33
Obtention des pièces par méthode additive
CD 3.2
Optimisation topologique
L’optimisation topologique consiste à trouver le rapport optimal entre la présence de matière
et les contraintes mécaniques. Dans une pièce traditionnelle usinée ou issue d’un moule, de
la matière inutile est présente. Désormais, de nombreux logiciels calculent et visualisent ces
zones sans contraintes. Cependant, les procédés de fabrication traditionnelle ne permettent
pas de les supprimer. L’utilisation de la fabrication additive rend alors possible la conception
de pièces en incorporant cette optimisation. Le gain de poids espéré sur une pièce, en gardant
bien sûr les mêmes caractéristiques mécaniques, peut aller au-delà de 80 %. L’industrie
automobile qui fait la chasse aux grammes superflus dans un objectif de réduction de
consommation s’intéresse bien sûr à ce champ d’innovation. De plus, l’économie de matière
sur de grandes séries est un facteur intéressant. Cependant, le développement dans cette
industrie se heurte aux limites de la fabrication additive, lente et encore onéreuse. Le secteur
aéronautique, qui est aussi à la recherche d’économie de poids et qui n’est pas confronté à la
production en très grande série, s’engage également dans cette technologie.
34
Obtention des pièces par méthode additive
CD 3.2
Outillage complexe
Produit médical
35
Thème : Obtention des pièces
Grille d’auto-évaluation des savoirs, savoir-faire et compétences de vie
Evaluer tes compétences en cochant les cases correspondantes à tes estimations. Ceci t’aidera à faire le bilan de tes acquis et relever les
points forts et les faiblesses.
Je trouve
Critères Je ne peux Je peux à Je peux
N° Composantes Indicateurs descripteurs des
d’évaluation pas peine bien
difficultés
Caractérisation
CD1.8 : Caractériser les pertinente des
Caractériser les différents procédés
1 procédés d’obtention d’une différents procédés
d’obtention d’une pièce.
pièce. d’obtention d’une
pièce.
Composantes des compétences disciplinaires