Courroies Et Chaines

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1 Y.

ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
Une courroie est un lien flexible destiné à assurer une transmission de puissance entre un arbre moteur et un arbre
récepteur.

Les axes de la partie motrice et la partie réceptrice peuvent occuper diverses positions relatives

Les couples transmis varient en fonction de la disposition des brins, et en fonction des diamètres

2 Y. ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
 Positions constructives des courroies :

Les axes ∆1 et ∆2 peuvent occuper des positions différentes comme :

∆1 et ∆2 sont parallèles :

3 Y. ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
 Positions constructives des courroies :

∆1 et ∆2 sont perpendiculaires :

4 Y. ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
 Positions constructives des courroies :

∆1 et ∆2 inclinés d’un angle quelconque dans un même plan :

5 Y. ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
 Types des courroies :

Classification 1:
• Courroie asynchrone : Glissement est autorisé, ceci pour courroie crantée ou non et une poulie lisse.
• Courroie synchrone : Glissement n’est pas autorisé (même vitesse), pour une poulie et une courroie crantées.

Classification 2:
• Courroie trapézoïdale

• Courroie plate

• Courroie circulaire

6 Y. ERRAOUI 13/04/2020
1. Introduction
 Avantages :

- Souplesse dans la transmission due à l’élasticité du matériau de la courroie


- Possibilité de glissement (courroie / poulie ) dans le cas de forte charges transmises
- Fonctionnement silencieux
- Bon rendement supérieur à 95%

 Inconvénients :

- Non garantie d’une transmission parfaitement homocinétique pour les courroies asynchrones.

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2. Etude géométrique et cinématique
 Courroies à brins non croisés :

e est l’entraxe séparant les axes ∆1 et ∆2

En posant
l=AA’=BB’=O1H

Et
r1=O1A r2=O2A’

On trouve :
𝜶𝟏
𝑳 = 𝟐𝒆 𝐬𝐢𝐧 + 𝒓𝟏𝜶𝟏 + 𝒓𝟐(𝟐𝝅 − 𝜶𝟏)
𝟐

8 Y. ERRAOUI 13/04/2020
2. Etude géométrique et cinématique
 Courroies à brins croisés :

En posant
l=AA’=BB’=O1H

De la même façon on trouve :

𝜶𝟏
𝑳 = 𝟐𝒆 𝐬𝐢𝐧 + 𝒓𝟏 + 𝒓𝟐 ∗ 𝜶𝟏
𝟐

9 Y. ERRAOUI 13/04/2020
2. Etude géométrique et cinématique
 Rapport de transmission :

La transmission peut ne pas être intrinsèquement homocinétique, pour des raisons :

- l’allongement de la courroie due à l’élasticité, selon l’intensité des tensions de fonctionnement

- Contact poulie / courroie sans obstacle n’exclut pas un glissement lors d’une surcharge.

- La courroie rampe le long de son contact curviligne avec chacune des deux poulies

10 Y. ERRAOUI 13/04/2020
2. Etude géométrique et cinématique
 Rapport de transmission :

Soit 𝑉 𝑀(3/0) la vitesse linéaire d’un point courant M de la courroie 3 par rapport au repère R(o, 𝑥,
Ԧ 𝑦,
Ԧ 𝑧)
Ԧ

La condition de non glissement au contact courroie / poulie :

𝑉 𝑀 3/0 = 𝑉 𝑀 3/1 + 𝑉 𝑀 1/0


Avec :
𝑉 𝑀 3/1 = 0

De même pour le contact 3/2.

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2. Etude géométrique et cinématique
 Rapport de transmission :

Vient alors :
𝑉 𝑀 1/0 = 𝑉 𝑀 2/0 = 𝜔1𝑟1 = 𝜔2𝑟2

Finalement :

Le rapport de transmission s’écrit :


𝜔2 𝑟1 𝑑1
𝑘12 = = =
𝜔1 𝑟2 𝑑2

12 Y. ERRAOUI 13/04/2020
2. Etude géométrique et cinématique
 Rapport de transmission réel : caractère rampant de la courroie

En charge, la longueur de la courroie varie suivant l’intensité des tensions qu’elle supporte

Allongement plus important dans le brin tendu

Allongement varie progressivement entre A et B

Il en résulte un glissement puis une vitesse de glissement

On dit que la courroie « rampe » sur la poulie

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2. Etude géométrique et cinématique
 Rapport de transmission réel : caractère rampant de la courroie

En effet :

L’allongement est
𝐹𝑟𝑑𝜃
෢ =
∆𝑆𝑅
𝐸𝑆

Et le rapport réel de transmission est :

𝑑1
𝑘12 = (1 − 𝑔)
𝑑2

g est le glissement de valeur courante 2%

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3. Etude dynamique
 Courroie plate :

Soit C1 le couple moteur par la poulie motrice 1


Soit C2 le couple résistant sur la poulie 2

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3. Etude dynamique
 Courroie plate : Equation des moments

L’équation des moments appliquées sur les poulies :


𝐶1 𝐶2
𝑇−𝑡 = et 𝑇−𝑡 =
𝑟1 𝑟2
Tels que :
𝑃 𝑃
𝐶1 = 𝜔 et 𝐶2 = 𝜔
1 2

P : la puissance à transmettre

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3. Etude dynamique
 Courroie plate : Equation de la résultante

Etude sur un élément de courroie, de longueur


r2d𝜃 et de masse dm, sollicité en :

- Ԧ côté brin tendu


En C par une tension 𝐹′′
- Ԧ côté brin mou
En D par une tension 𝐹′
- En Q par une résultante 𝑑𝑄(2 → 3) des actions de contact (2 → 3)

Tels que :
𝑑𝑄 2 → 3 = 𝑑𝑇 2 → 3 + 𝑑𝑁(2 → 3)

dT 2 → 3 = 𝑓′𝑑𝑁(2 → 3)

17 Y. ERRAOUI 13/04/2020
3. Etude dynamique
 Courroie plate : Equation de la résultante

f’ est le coefficient d’adhérence tel que 𝑓 ′ = λ𝑓 et λ < 1

TRD donne :

𝐹Ԧ ′′ + 𝐹Ԧ ′ + 𝑑𝑄 2 → 3 = 𝑑𝑚Γ(𝑄/𝑅0)

Tels que :

ΓԦ 𝑄/𝑅0 = −𝜔2²𝑟2𝑋
Et :
𝑑𝑚 = 𝜇𝑟2𝑑𝜃

18 Y. ERRAOUI 13/04/2020
3. Etude dynamique
 Courroie plate : Equation de la résultante

Avec les simplifications des angles élémentaires,


La projection sur X et Y donne :

−𝐹𝑑𝜃 + 𝑑𝑁 2 → 3 = 𝜇𝜔2²𝑟2²𝑑𝜃

𝑑𝐹 − λ𝑓𝑑𝑁 2 → 3 = 0

En rassemblant les deux équations et en intégrant entre 𝜃 = 𝜃 𝐵′ = 0 et 𝜃 = 𝜃 𝐴′ = 𝛼2

𝑻 − 𝝁𝒗²
= 𝒆𝝀𝒇𝜶𝟐
𝒕 − 𝝁𝒗²

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3. Etude dynamique
 Courroie trapézoïdale :

L’action de contact (2 → 3) est bilatéral en Q’ et Q’’ sur les flancs d’une gorge définie par l’angle 𝛽

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3. Etude dynamique
 Courroie trapézoïdale :

La nouvelle composante normale devient :


dN ∗ 2 → 3 = dN ′ 2 → 3 sin 𝛽/2 + dN ′′ 2 → 3 sin 𝛽/2
Tels que :
dN ′ 2 → 3 = dN ′′ 2 → 3 = 𝑑𝑁 2 → 3

Alors :
dN ∗ 2 → 3 = 2𝑑𝑁 2 → 3

Et :
𝑑𝑇 2 → 3 = 2λ𝑓𝑑𝑁(2 → 3)

21 Y. ERRAOUI 13/04/2020
3. Etude dynamique
 Courroie trapézoïdale :

Les équations du théorème de résultante dynamique donnent après simplifications :

𝑻 − 𝝁𝒗² 𝟏
𝝀𝒇𝜶
= 𝒆𝒔𝒊𝒏 𝜷/𝟐 𝟐
𝒕 − 𝝁𝒗²

Nb :
- Dans les cas courants de fonctionnement, le terme 𝝁𝒗² peut être négligé
- Pour une courroie trapézoïdale, l’angle 𝜷 est voisin de 40°

22 Y. ERRAOUI 13/04/2020
3. Etude dynamique
 Tension de pose :

C’est la tension initiale pour éviter le glissement au contact poulie/courroie lors du démarrage.
1
𝑇0 = (𝑇 + 𝑡)
2
 La section de la courroie :

La condition de résistance en traction d’une courroie se traduit par :


𝑇
𝑏≥
𝜎𝑝𝑒𝑆𝑏
b : nombre de brins
𝜎𝑝𝑒: contrainte pratique en extension du matériau du courroie
T : effort global de traction dans les brins tendus
Sb : Section d’un brin de la courroie

23 Y. ERRAOUI 13/04/2020
4. Exemple de calcul
Application :

Un moteur électrique asynchrone développant une puissance de 24 kW entraîne un compresseur d’air dont les
caractéristiques sont les suivantes :
- Débit volumique : qv=6.7 𝑚3 /s
- Pression relative p=0.7 Mpa

Les fréquences de rotation du moteur et du compresseur :


N1=2850 tr/min N2=1250 tr/min

L’entraxe souhaité e=760 mm


Le diamètre maximal de la poulie réceptrice est 220 mm
L’installation est utilisée 24H/24 pour une durée de vie de 1 an
On adopte :
f=0.4 et λ=0.9

24 Y. ERRAOUI 13/04/2020
5. Calcul et Choix. Démarche industrielle
Algorithme proposé par les constructeurs des courroies :
 Etape 1 : cahier des charges
 Etape 2 : choix de la durée de vie
 Etape 3 : puissance réelle (pour le calcul)
 Etape 4 : choix de la section de courroie
 Etape 5 : Rapport de transmission
 Etape 6 : Choix des poulies normalisées
 Etape 7 : Vitesse linéaire de la courroie
 Etape 8 : Longueur approximative de la courroie
 Etape 9 : Choix de la longueur standard
 Etape 10 : Entraxe réel
 Etape 11 : Puissance nette
 Etape 12 : nombre de brins
 Etape 13 : tension de pose

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5. Chaînes. Introduction
Une chaîne est un lien déformable 3 destiné à assurer une transmission de puissance entre un arbre moteur 1 et un
arbre récepteur 2 dont les axes ∆1 et ∆2 sont parallèles.

Le couple C2 transmis peut varier en intensité en fonction des valeurs relatives des diamètres d1 et d2 ( roue et
pignons)

26 Y. ERRAOUI 13/04/2020
5. Chaînes. Introduction
Avantages :

- Importance des puissances transmises (rangs multiples)


- Synchronisme entre les mouvements moteur et récepteur lié à l’impossibilité de glissement au contact chaine /
pignon.
- La fiabilité
- Le bon rendement > 98 %

Inconvénients :

- Nécessité de la lubrification et donc d’un montage pour retenir le lubrifiant.


- Importance du niveau sonore
- Rapport de transmission limité

27 Y. ERRAOUI 13/04/2020
6. Chaînes. Rapport de transmission

Soit 𝑉 𝑀(3/0) la vitesse linéaire moyenne d’un point courant M de la chaîne 3 par rapport au bâti 0.

28 Y. ERRAOUI 13/04/2020
6. Chaînes. Rapport de transmission
Le non glissement au contact Chaîne / pignon donne :

𝑉 𝑀 1/0 = 𝑉 𝑀 2/0 = 𝜔1𝑟1 = 𝜔2𝑟2

Le rapport de transmission s’écrit :


𝜔2 𝑟1 𝑑1
𝑘12 = = =
𝜔1 𝑟2 𝑑2

29 Y. ERRAOUI 13/04/2020
6. Chaînes. Rapport de transmission
Comme :
𝑝
𝑑𝑖 = 𝜋
sin 𝑍
𝑖
p : pas de la chaîne (commun aux deux pignons)
Zi : nombre de dents du pignons

𝝅
𝐬𝐢𝐧 𝒁
𝒌𝟏𝟐 = 𝝅
𝟐
𝒔𝒊𝒏 𝒁
𝟏

Pour un nombre élevé de dents :

𝒁𝟏
𝒌𝟏𝟐 =
𝒁𝟐

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7. Longueur de la chaîne
La longueur de la chaîne dépend de son pas et du nombre des maillons qui la composent.

L’ensemble {A,B} constitue une entité

La chaîne est constituée de n paires de maillons

La longueur de la chaîne
𝐿 = 𝑛𝑝

31 Y. ERRAOUI 13/04/2020
7. Longueur de la chaîne
Expression de la longueur théorique :

Soit e l’entraxe séparant les pignons e=O1O2


On pose :
𝑙 = 𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 = 𝑂1𝐻 = 𝑒cos 𝛼

𝒑 𝝅 − 𝟐𝜶 𝝅 + 𝟐𝜶
𝑳 = 𝟐𝒆 𝐜𝐨𝐬 𝜶 + [ + 𝝅 ]
𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝝅 𝒔𝒊𝒏 𝒁
𝒁𝟏 𝟐

32 Y. ERRAOUI 13/04/2020
7. Longueur de la chaîne
Longueur Lm en nombre de maillons :

La longueur Lm est un nombre entier


𝐿
𝐿𝑚 =
𝑝

Industriellement :

Si Zi est grand (entre 19 et 25 dents)

La longueur Lm approchée devient :

𝟐𝒆 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒁𝟏 + 𝒁𝟐 𝜶(𝒁𝟐 − 𝒁𝟏)


𝑳𝒎𝒂 = + +
𝒑 𝟐 𝝅

33 Y. ERRAOUI 13/04/2020
7. Longueur de la chaîne
Dans le cas où Z1=Z2=Z :

𝟐𝒆
𝑳𝒎𝒂 = +𝒁
𝒑

34 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effet induit par le poids de la chaîne :

Les brins tendus se comportent comme des fils massives sans raideur (maillons articulés entre points A et D).

Leur courbe est nommé « chaînette »

35 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effet induit par le poids de la chaîne :

Pour le brin tendu :


𝑥 𝑥
𝑐 −𝑐
𝑦= (𝑒 𝑐 +𝑒 ) x=0, y0=c
2
Pour le brin mou :
𝑥 𝑥
𝑐′ −𝑐′
𝑦= (𝑒 𝑐′ +𝑒 ) x=0, y0=c’
2

36 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effet induit par le poids de la chaîne :

Il en résulte une sollicitation de la chaîne.

La valeur maximale a pour valeur :


- Pour le brin tendu :
𝑀𝑔𝑙
𝐴Ԧ 1 → 3𝑎 = 𝐷 2 → 3𝑎 =
8𝑏
- Pour le brin mou :
𝑀′𝑔𝑙′
𝐵 1 → 3𝑏 = 𝐶Ԧ 2 → 3𝑏 =
8𝑏′

37 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effet centrifuge :

Considérons l’ensemble de la transmission où les pignons 1 et 2 sont identiques.


෢ = 𝑑1 𝑑𝜃 de centre de gravité G.
Soit µ la masse linéique de la chaîne et 𝑎𝑏 2
La force centrifuge élémentaire qui tend à écarter la chaîne du pignon est :

𝜔 𝑑 2
𝑑𝐹Ԧ 𝑐 = 𝑑𝑚Γ𝐺 (3/0) tel que Γ𝐺 (3/0) = 12 1
𝑑1
𝑑𝑚 = µ 𝑑𝜃
2
38 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effet centrifuge :

𝑑𝐹𝑐 = 𝜇𝑣²𝑑𝜃
෢ sur le pignon 1 :
La force centrifuge tendant à écarter la portion de la chaîne correspond à l’arc 𝐴𝐵

𝜋
𝐹𝑐𝑥 = න 𝑑𝐹𝑐𝑥 = 2𝑚𝑣²
0
Effet centrifuge entraine l’existence des sollicitations en traction de la chaîne dans les deux brins

39 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effort de traction :

L’effort de traction principale 𝑇𝑝 provient de la puissance à transmettre. Il s’annule au brin mou rendant cyclique la
sollicitation.

40 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Effort de traction :

Effort de traction principal est :


60𝑃
𝑇𝑝 =
𝜋𝑑1𝑁1

P : la puissance à transmettre

Effort de traction global dans le brin tendu :


𝟔𝟎𝑷 𝐌𝐠𝐥
𝑇𝑔 = 𝑇𝑝 + 𝑇𝑐𝑎 + 𝑇𝑐𝑒 = + + 𝐦𝐯²
𝝅𝒅𝟏𝑵𝟏 𝟖𝐛

Effort de traction global dans le brin mou :

𝐌′𝐠𝐥′
𝑇𝑔 = 𝑇 ′ 𝑐𝑎 + 𝑇𝑐𝑒 = + 𝐦𝐯²
𝟖𝐛′

41 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Contraintes de traction dans les maillons :

La contrainte moyenne globale :

𝑇𝑔
𝜎𝑚𝑜𝑦 =
𝑆

S : la section (la plus petite) des plaques sollicitées en traction.

42 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Contraintes de traction dans les maillons :

Concentration de contrainte :
𝜎𝑚𝑎𝑥𝑖 = 𝑘𝜎𝑚𝑜𝑦
k : le coefficient de concentration de contrainte

La condition de résistance : 𝜎𝑚𝑎𝑥𝑖 ≤ 𝜎𝑝𝑒

43 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Contraintes de cisaillement dans les maillons :

La contrainte tangentielle dans les axes :


𝑇𝑔
𝜏=
𝑆
Où :
𝜋𝑑 2
𝑆= = 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙é𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒
2

Condition de résistance :
𝜏 ≤ 𝜏𝑝𝑔

44 Y. ERRAOUI 13/04/2020
8. Sollicitations dans les brins
Contraintes de cisaillement dans les maillons :

Condition de résistance en diamètre :


𝜏 ≤ 𝜏𝑝𝑔

𝟐𝑻𝒈
𝒅≥
𝝅𝝉𝒑𝒈

45 Y. ERRAOUI 13/04/2020
9. Exemple de calcul
Application :
Un moteur électrique, développant une puissance de 320 W entraîne en rotation un arbre porte-outil d’une
machine destinée à déplacer les pièces à fréquence régulière.

L’arbre du moto-réducteur tourne à 36 tr/min.


La fréquence de poussée de la palette doit être 0.2 Hz correspondant à une fréquence de rotation de 12 tr/min
pour l’arbre porte-outil.

Contraintes dimensionnelles :
- Diamètre de l’arbre moto-réducteur recevant le pignon est 25 mm
- Entraxe approximatif (pignon - roue) : ea=550 mm
- Ԧ est 50 mm
Place disponible en largeur (𝑂, 𝑍)
- Place disponible en diamètre est 250 mm

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