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La tenue de comptabilité
INTRODUCTION :
I. Chapitre 1 : la fonction comptable
1. définition et rôle de comptabilité
1. analyse comptable
1. le système classique
2. le système centralisateur
3. comptabilité décalque
4. comptabilité informatisée
Conclusion
Bibliographique
INTRODUCTION
Compromis entre les exigences diverses, la comptabilité met en jeu de nombreux acteurs aux
intérêts parfois contradictoires.
Dans ce chapitre préliminaire, nous allons tenter de donner dans une présentation de la
comptabilité générale. Ce qui importe d'abord est de la définir et ensuite d'en préciser la
nature, ses finalités ainsi que les différents acteurs qu'elle met en jeu dans la première section,
et enfin la deuxième section est consacrée aux principes comptables.
CHAPITRE 1
LA FONCTION COMPTABLE
Ces normes constituent une indication obligée pour l'ouverture du marché national vers
l'élargissement du partenariat étrangère notamment l'adhésion dans organisation mondiale du
commerce, et renforcer la libre circulation des capitaux au sein du marché national et
international.
L'Algérie est un des pays qui s'est vu adopter cette démarche pour le développement et
l'organisation de son économie.
Dans ce contexte, on peut s'attendre à ce que le nouveau plan comptable qui est en voie
d'achèvement vase final soit bientôt mis en application.
Ces normes ne sont malheureusement pas en application, nous avons jugé nécessaire de
démontrer en référence le Plan comptable Actuelle "PCN".
Définition de comptabilité :
la comptabilité est la science des comptes, qui a pour but d'organiser les écritures par le choix
judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre facilement les opérations et
d'en présenter les résultats En tant que technique elle fournit un certain nombre de
renseignements chiffrés d'ordre juridique et économique exprimé dans des états appelés
comptes.
La comptabilité est une technique quantitative de gestion normalisé qui consiste à saisie et
mesurer des mouvements affectant l'exploitation ou la structure d'une entreprise et résultant
,soit de sont activité interne , soit des ses relations avec l'extérieur.
Rôle de comptabilité :
1. pour l'entreprise
§ Elle est un outil d'information des tiers avec les quels l'entreprise ets en relation, clients,
fournisseurs, banques, actionnaires, public....
3. Pour la nation
§ Elle fournit à la comptabilité nationale les informations qui permettre l'évaluation du revenu
national.
· Un journal général : coté parafé par un juge de tribunal , l'article 9 code de commerce
fait obligation à toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant de
tenir un journal général , il est destiné à :
Autre obligations
· Registres obligatoire en matière social : ils sont preuves par le décret du 06 mars 1996 à
savoir :
2. le registre des entrées et sorties du personnel, coté parafé par l'inspecteur du travail .
3. le registre de mise en demeure ,coté parafé par le tribunal , il doit être mis à la disposition
de l'inspecteur de travail et à sa demande .
I. Généralités
Ces principes comptables sont codifiés dans certains pays. Dans des autres, à l'instar des pays
anglo-américains, leur système n'est pas codifié légalement. Il repose sur « les principes
généralement acceptés » se référant aux traditions et aux accords professionnelles .
Le principe de continuité requiert des entreprises qu'elles présentent des états financiers
établis en admettant qu'elles n'ont ni l'intention, ni l'obligation de se mettre en liquidation où
de réduire sensiblement leurs activités. L'entreprises agit comme si l'activité devait durer au-
delà de la période considérée.
Comme l'activité est continue et la vie de l'entreprise est divisée en périodes légales, il est
nécessaire de rattacher les flux qui peuvent intervenir sur plusieurs périodes à la période qui
les a vus naître. Aussi chaque période pourra être comparée aux autres puisque chaque
période contiendra uniquement les flux qui trouvent leurs origines dans cette période. Les
charges non encore supportées à la clôture d'un exercice mais qui trouvent leur origine dans
les opérations réalisées au cours de cet exercice doivent lui être rattachées. Il en est de même
pour les produits.
3 - Principe de prudence :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluée de l'entreprise. Souvent, il faut
faire preuve de prudence pour enregistrer un fait comptable, qui peut se trouver infirmé par la
suite. Il résulte qu'un produit ne doit être comptabilisé que s'il est réalisé, une charge doit être
prise en compte dès lors que sa réalisation est seulement probable. Les opérations comptables
sont enregistrées au coût historique.
Comme l'activité de l'entreprise se poursuit dans le temps et afin de comparer les résultats de
périodes entre eux, il est indispensable d'utiliser les mêmes méthodes d'évaluation. Le
comptable doit toujours utiliser les mêmes méthodes de comptabilisation et d'établissement
des documents de synthèse d'un exercice à un autre.
Devant la diversité des flux qui traversent une entreprise, il a été utiliser l'étalon monétaire.
La comptabilité enregistre donc les flux en monnaie nationale , Le dinar algérien.
Pour que l'utilisateurs de la comptabilité aient confiance dans les informations contenues dans
les documents comptables, les faits doivent être enregistrés sur la base des documents
externes ou internes. Chaque écriture comptable doit être appuyée par une pièce justificative,
datée et comportant la signature ou la griffe du responsable de l'opération.
Les opérations comptables doit enregistrées sans compensation entre elles dans des comptes
dont l'intitulé correspond à leur nature. Aucune compensation ne doit être opérées entre les
postes d'actifs et de passifs du bilan ou entre les postes de charges et de produits de comptes
de résultats.
Les dépenses ( charges ou investissements ) et les recettes occasionnées par les relations de
l'entreprise avec les tiers sont enregistrées suivant leur valeur historique en monnaie.
Toutefois, afin de réduire les valeurs réels de certains biens comme les bâtiments qui peuvent
prendre de la valeur dans le temps, certains éléments de patrimoine de l'entreprise peuvent
être réévalués.1(*)
Compte tenu du système économique adopté par l'Algérie, il était normal que l'Algérie se
dote d'un nouveau plan comptable dans la mesure ou le P.C.G français ne pouvait plus
répondre au nouvelles exigences engendrées par le développement du pays.
A cet effet dés le mois de mai 1972, le Ministre des finances, installe une commission chargée
de la réparation d'un plan comptable adopté au nouvelles exigences en l'Algérie.
A cette occasion, le Ministre des finances avait prononcé un discours où un certain nombre
d'objectifs présentés et analysés au niveau de la revue financière sur la base du rapport de
présentation du P.C.N.
Nous nous contenterons de reproduire un large extrait du discours prononcé par le ministre
des finances, discours où apparaissent clairement les objectifs assignés au P.C.N :
« Monsieur,
C'est avec un grand plaisir que je procède aujourd'hui à l'installation officielle du conseil
supérieur de la comptabilité dont la composition et les attributions ont été fixées par une
ordonnance du 29 décembre 1971. Dernier-né des organismes consultatif crées auprès du
ministère des finances, le conseil supérieur de la comptabilité est appelé à parfaire,dans le
domaine de la comptabilité, l'oeuvre de restructuration et de réforme que les instances
supérieures du pays entendent mener dans tous les secteurs d'activités.
Le développement accéléré et planifié de notre économie met à jour comme vous le savez les
inadaptations de certains instruments d'action et de certaines techniques de gestion hérités de
la période coloniale, qui s'avèrent inadaptés dans le contexte nouveau d'une économie
indépendante et socialiste en cours d'édification.
C'est dans cette optique de rénovation des instruments économiques et financiers, qu'il
convient de situer la mission confiée par la loi au conseil supérieur de la comptabilité, qui
consiste dans la révision systématique des techniques et de l'organisation comptable afin de
doter notre pays des outils de gestion les plus perfectionnés et plus adaptés au processus de la
planification économique et financière ...
Ce premier travail terminé, probablement avant la fin de l'année vous serez appelé à délibérer
sur un dossier très important, je vous parle de l'élaboration d'un nouveau plan comptable type
qui remplacera la plan comptable français encore en vigueur dans la plupart des entreprises.
Il y a en outre qu'il s'agit là d'un travail en profondeur, non limité d'un simple problème
technique comptable, qui ne peut valablement être résolu sans prendre appui dur l'économie
nouvelle en cours d'édification.
Ainsi, on ne saurai valablement orienter les travaux à venir, sans tenir compte des demandes
et des suggestions en provenance des différents utilisateurs des comptabilités des entreprises.
A titre d'exemple, on doit prendre en considération des besoins des organismes bancaires
auxquels un rôle stratégique a été dévolu depuis l'an dernier dans le financement et le contrôle
des entreprises ainsi que les besoins spécifiques de l'organisme central de planification.
Nous touchons ici à une problématique beaucoup plus générale, qui celle de l'information
économique. Dans un monde aux rouages complexes, caractérisé par de nombreuses
difficultés tenant à la transmission, à la circulation et à la compréhension des données
chiffrées par les différents agents économique concernés.
Pour ce faire, vous devez élaborer un nouveau plan comptable général qui devait un outil
particulièrement adapté aux nécessités de la planification algérienne ainsi qu'au besoin de la
gestion des entreprises socialistes. Il s'agit pour tout dire de se doter d'un instrument facilitant
la prévision et la prise de décision.
Par ailleurs, il faut aussi faire en sorte que la comptabilité nationale puisse disposer à des fins
statistiques et prévisionnelles des renseignements susceptibles d'être facilement agrégés et
ayant une signification claire, ceci sans avoir à opérer des reclassements et calculs savants.
En second lieu, le nouveau plan comptable doit constitue un outil de gestion particulièrement
efficace pour les responsables des entreprises.
Dans l'économie moderne, ce rôle s'affirme avec force et permet de dépasser la simple
connaissance de la situation de l'entreprise à un moment donné, résultant de l'étude combinée
du bilan et des comptes de gestion en cours d'une période donnée.
Vue sur cet angle, la comptabilité, bien que n'enregistrant toujours que des faits passés
devient un traitement et un enregistrement de valeur ayant une utilité économique.
Dans le but d'améliorer l'efficacité de nos entreprises et partant de l'économie tout entière, la
connaissance rapide des coûts et prix de revient, le niveau des stocks, le contrôle interne,
doivent se généraliser compte tenu des possibilités nouvelles qu'offre l'informatique dans ce
secteur, pour permettre également la confrontation des résultats d'exploitations entre les
entreprises, et même entre les branches, des points de comparaison restent également à
définir.
Pour me résumer, je dirai que le constat d'inadaptation du plan comptable dont nous
disposons aujourd'hui, aussi bien en ce qui concerne son utilisation pour la planification que
comme instrument de rationalisation dans la gestion des entreprises, m'amène à vous
demander d'entreprendre des recherches en faisant preuve d'esprit novateur tout en étant
animés de réalisme.
Bien sûr, vos travaux seront guidés par la prise en considération des objectifs que j'ai
mentionnés, mais je tiens à vous mettre dés aujourd'hui en garde, contre une certaine tentation
qui ferait inconsidérablement table rase des expériences passées.
Vous devez, en effets, garder toujours présent à l'éprit les limites aux changements que nous
impose l'actuelle pénurie en cadres comptables qualifiés dont souffre nous pays ; ceux-ci ont
tous été formés selon les principes du plan comptable général 1957, comme tous ceux
nombreux qui reçoivent actuellement un enregistrement dans ce domaine. Aussi, convient-il
de procéder progressivement à la réforme du cadre comptable afin d'être assuré d'une
application effective par les entreprises de la réforme envisagée.
J'estime donc que vous pourriez proposer dans première phase un projet de plan comptable
plus approprier mais révisable à moyen terme, en vous référant à certaines expériences des
pays à économie planifiée.
D'autre part, vous pourriez avant même qu'un nouveau plan comptable soit définitivement
adopté, commencer à proposer des retouches au système actuel et faire un ensemble de
propositions pour trouver une solution à un certain nombre d'opérations nouvelles résultant de
l'intervention les dernières lois de finances et des textes relatifs à la gestion des entreprises
socialistes........ »1(*)
C'est avant tout un essai de normalisation comptable en Algérie. Par normalisation, on entend
généralement tous les principes servant de règle de saisie, de classement, d'enregistrement et
d'agrégation d'informations chiffrées qui renseignent sur l'activité de l'entreprise :
- Une codification des comptes (système décimal) établie d'après un classement des faits
fondé sur des notions économiques et juridiques.
- Des modalités de bilan, des comptes de gestion et de résultats, de tableaux des mouvements
patrimoniaux ...
Les entreprises doivent fournir obligatoirement et ce, à la fin de chaque exercice un certain
nombre de documents financiers de synthèse ou annexes.1(*)
a. Structure de P.C.N :
Le plan comptable national ( P.C.N ) comprend huit (08) classes de comptes numérotées de 1
à8
Le P.C.N. regroupe l'ensemble des comptes nécessaires pour l'enregistrement des flux
économiques en comptabilité. On peut classer ces comptes en trois ( 03 ) catégories :
b. La codification du P.C.N :
Le plan comptable utilise une codification décimale des comptes. Chaque classe comporte
des comptes principaux à deux chiffres. Et chaque compte principal est divisé en comptes
divisionnaires à trois chiffres. Chaque compte divisionnaire est divisé en sous-comptes à
quatre chiffres et plus. sachant que l'usage des comptes divisionnaires et sous-comptes permet
de détailler au maximum la nature des enregistrements.
Les entreprise élaborent à partir du plan comptable national leur propre plan comptable( plan
comptable particulier ) afin d'adapter la comptabilité à leur besoin car les entreprises n'ont
pas la même activité ni la même importance.
Le plan comptable national adapté à un ensemble d'entreprises ayant une même activité
principale constitue un plan comptable sectoriel.
Il faudrait noter, au préalable, que peut d'encre a coulé à propos du P.C.N. et nous proposons
de présenter ici, les différents points de vue qui se sont manifestés jusqu'à présent.
L'essentiel du ces derniers est décrit dans l'ouvrage de A.BOUKHEZAR1(*) , bien que ce
dernier utilise le terme d'innovation. Ces apports sont classés en deux catégories distinctes :
- Le P.C.N. comble les lacunes de P.C.G.F. de 1957 en homogénéisant le contenue des classes,
en utilisant une terminologie plus appropriée ( précision ), et surtout en introduisant des
mécanismes cohérents de fonctionnement des différents comptes ( permanence de l(inventaire
des stocks).
L'essentiel des insuffisances du P.C.N. est consigné dans un cours diffusé au niveau de
l'institut de planification( ex - I.T.P.E.A ). Ces insuffisances sont relevées à deux niveaux :
- Détermination dans une première étape des besoins de consommation exprimé en quantités
physiques( en rapport avec la distribution des revenus).
b.2 les insuffisances du P.C.N. pour répondre aux exigences de la gestion des entreprises
publiques :
L'absence d'un cadre analytique à P.C.N. rend difficile le contrôle de gestion de l'entreprise
publique algérienne. Cette insuffisance, dans la mesure où certains postes de la comptabilité
générale sont évaluées grâce à la comptabilité analytique( stocks et investissements crées par
l'entreprise à son propre usage ), pourrait favoriser l'hétérogénéité des procédures et méthodes
d'évaluation des patrimoines de l'entreprise.
CHAPITRE 2
LES TRAVAUX COMPTABLES
Chapitre 02
Les travaux comptables comportent trois phases
Ø analyse comptable
I. ANALYSE COMPTABLE
La première opération nécessaire est de dresser une liste de renseignement qui répond aux
fins de l'utilisateur dans le bon moment, cette liste doit prendre en considération l'activité et
l'organisation de l'entreprise et même les principes généraux relatifs à la comptabilité
générale. La mise en place d'une des comptes ne suffit pas, mais aussi organiser leurs
relations, c'est qu'on appel plan comptable sectoriel inspiré du plan comptable national.
§ fiches de paies
§ factures de ventes
§ bons de consommation
§ bons de cession
§ factures d'achats
§ contrats
§ conventions
Vérification de ces documents : cette étape est nécessaire pour éviter les doubles
enregistrement de la même pièce comptable ou l'enregistrement d'une pièce étrangère à
l'entreprise.
L'imputation comptable
Cette opération permet de ventiler les montants de la pièce comptable par compte ; c'est à dire
déterminer dans quel compte on doit porter cette somme et de quel coté doit être inscrite, au
débit ou au crédit.
La fiche d'imputation et la pièce comptable consistent le support comptable, ils sont classés
soigneusement dans un ordre chronologique après avoir être comptabilisé au journal.
C'est un livre comptable légale qui permet `enregistrer les opérations journellement, suivant
un ordre chronologique, sur la base de documents justificatifs appelés pièces comptables,
c'est un livre de base de la comptabilité.
§ Le journal mentionne pour chaque opération le compte débité a coté du compte crédité ; les
sommes sont reportées ensuite, dans le débit ou le crédit du compte intéressé, ce qui diminue
les risque d'erreurs dues à l'oubli d'un débit ou d'un crédit ;
§ L'inscription des faits dans l'ordre chronologique ne permet pas à l'employé contrevenir.
v Forme de journal
· Coté (numéroté) ;
des opérations;
v .TRACE
C1 C2 C3 C4 C5
TOTAUX ****** ******
SCH 1
v l'article
ex: je prends livraison de 5 000.00 da de marchandises qui m'en voie mon fournisseur
« x » .bon de livraison N° 16 du 30.06..2005
SCH 2
Un article qui a un débit et un crédit est un article unique.
Ce pendant, il est possible de condenser en seul article plusieurs écritures similaires.de tels
articles sont dits ARTICLE COMPOSES.
5640 VF 20. 00
CH N° 2346844
SCH 3
v Totaux
Le journal est totalisé chaque fin de page. Ces totaux sont inscrits de nouveau au début de la
page suivante.on les fait alors précéder de la mention « REPORT ».
Nous venions de voir que le registre journal était un livre important en comptabilité, de ce fait
doit être tenu sans aucune altération (très propre et sain).
Cependant, nul n'est infaillible. Il arrive à ce que des erreurs se glissent sans faire attention
dans le journal.des erreurs d'imputation, d'inversement de chiffre ...ect.
Le moyen permis avec lequel on annule une écriture est un procédé comptable de
rectification.le PCN retient celui du COMPLEMENT à ZERO.
Le complément à zéro est une méthode comptable légale de rectification qui permet
l'annulation d'un article erroné du journal
Chaque entreprise procède au choix des journaux auxiliaires.en fonction de ses propres
besoins
Le choix d'un journal auxiliaire repose sur le fait que des opérations de même nature seront
assez nombreuses pour qu'une récapitulation soit estimée nécessaire.
Un journal de caisse
Un journal de banque
Le document de base naisse ou arrive dans chaque service intéressé.les opérations qu'ils
traduisent sont enregistrées au jour le jour, dans les journaux auxiliaires concernés.
v Forme du tracé :
Aucune forme particulière n'est imposée pour les journaux auxiliaires et les tracés varient
selon les entreprises
N°
Dates de libellé
Totales
SCH 4
2. Le classement des opérations par natures dés leur origine est un facteur de clarté. Cet
avantage est encore accru, lorsqu'on utilise des journaux à colonnes de répartition.
Nous avons vu le registre « journal des opérations »dans lequel toutes les opérations
comptables doivent être enregistrées sainement et proprement sur la base de pièces
justificatives.
v LE COMPTE :
Un compte est un tableau divisé en deux parties.le coté gauche s'appelle DEBIT et le coté
droit CREDIT.
v Tracé se compte
Ex :
470 client
4701 client « x »
4702 client « y »
4. LA BALANCE
Une balance est un tableau qui récapitule tous les comptes tenus par l'entreprise de la classe1
à 7. Ces coptes sont classés rationnellement par sommes et par soldes .la balance comporte
six colonnes :
v Tracé :
Balance du ..................
N° de SOMMES SOLDES
NOMS DE COMPTES
Comptes DEBIT CREDIT DEBITEUR CREDITEUR
TOTAUX
SCH 7
5. INVENTAIRS
L'inventaires est l'état détaillé de tout ce que possédé une entreprise (ACTIF) et de tout ce
qu'elle doit (PASSIF). L'article 10 du code de commerce prescrit à toute personne physique
ou morale, ayant la qualité de commerçant, de faire, tous les ans un inventaire des éléments
actifs et passifs de son entreprise et arrêter tous les comptes, en vue d'établir son bilan.
Dans cette balance, le totale des soldes débiteurs et celui des soldes créditeurs des comptes de
bilan donne le résultat qui doit être égale à celui qui ressort du compte « 88 résultat de
l'exercice ». C'est là le principe même de la partie double.
Les soldes débiteurs des comptes de bilan indiquent que l'entreprise dispose (actif) et les
soldes créditeurs, ce quelle doit au propriétaire individuel ou aux associé ou aux tiers (passif).
Le résultat par sa position, doit réaliser légalité du bilan
OU
D'autre part, l'actif fait connaître l'emploi qui a été fait des ressources de l'entreprise dont le
passif indique l'origine.
SCH 8
Classe2
Classe 4
Classe 5
Classe 6
Soldé
Classe 7
Classe 8 profit
Perte
BILAN ET TCR
LE BILAN :
C'est un document comptable qui reflète la situation de l'entreprise, à une date précise. il se
présente sous fourme d'un tableau composé de deux parties :
A l'actif du bilan, on distingue trois catégories de biens, classés dans ordre d'exigibilité
croissante :
Ø Les investissements : ils comprennent l'ensemble des biens durables, qui sont destinés à
rester sou la même forme dans l'entreprise, pendant plusieurs années, tel que les
constructions, les terrains, le matériel, etc........
Ø Les stocks : il s'agit des biens acquis ou créés par l'entreprise et destinés à être vendus ou à
être consommés pour les besoins de la production ou de l'exploitation (marchandises,
matières, ...etc. .).
Ø Les créances : elles comprennent les droits acquis par l'entreprise, à la suite de ses relations
avec les tiers, tels que les clients par exemple
On distingue :
Ø Le passif exigible : c'est l'ensemble des obligations contractées par l'entreprise, par suite de
ses relations avec les tiers (dettes, de stocks emprunts etc. )
Ce tableau regroupe toutes les charges. Produits et résultat de la période. Les résultats sont
déterminés par stade de réalisation et représentant même temps des soldes caractéristiques de
gestion : marge brute ( ou commerciale), valeur ajoutée, résultat d'exploitation, résultat brute
de l'exercice et résultat de l'exercice.
CHAPITRE 3
LES SYSTEMES COMPTABLES
I - LE SYSTEME CLASSIQUE
Le code de commerce oblige le commerçant de tenir un livre de journal sur lequel sont
inscrites le jour au jour les écritures comptables relatives à toutes les opérations de son
commerce. Les opérations sont ensuite reportées du journal dans les comptes dont l'ensemble
constitue le grand-livre. Enfin, le relevé périodique de tous les comptes (sommes et soldes)
constitue la balance qui fait connaître la situation de l'entreprise.
Pièce comptables
Journal
Grand-livre
Des comptes
Balance
Le système comptable classique que nous avons étudié jusqu'à présent n'est utilisé que dans
les petites entreprises en raison de la faible importance des opérations effectuées. Ce système
présente donc un inconvénient, il ne pas permet la division du travail face à la masse des
opérations à enregistrer.
Pour cette raison, on est conduit à installer dans les entreprises effectuant de nombreuse
opérations, des systèmes comptables perfectionnés. Le système qui améliore l'organisation et
la division du travail est appelé : système centralisateur.
II - LE SYSTEME CENTRALISATEUR
Ce système est fondé sur le fractionnement du livre journal unique en plusieurs livres. Ces
livres sont appelés dans ce système « journaux auxiliaires ».les journaux auxiliaires (J.A) sont
généralement conçus selon le tracé suivant :
En pratique, chaque journal auxiliaire (J.A) doit posséder son tracé propre adapté aux
opérations qui s'y trouvent inscrites.
J.A
Caisse
J.A
Banque
J.A
CCP
J.A
O.D
J.A
Ventes
J.A
Effets à payer
J.A
Achats
J.A
Effets à recouvrer
JOURNAL GENERAL
BALANCE GENERAL
Autres comptes
Centralisation mensuelle
GRAND-LIVRE GENERAL
Vérification mensuelle de la concordance entre les relevés nominatifs et les comptes collectifs
Les traitements automatisés, sont effectués par les ordinateurs ou les micro-ordinateurs. Les
notions et procédures qui s'applique à la tenue de la système comptable manuel sont les
mêmes que celle d'un système informatisé : des journaux, grand-livre et balances sont
produits.
En plus de gain de temps à l'exécution, le contrôle est facilité ainsi que la sécurité de
l'enregistrement. Enfin, ce système permet l'édition en fin d'exercice de la liasse fiscale.
CHAPITRE 4
CAS PRATIQUE
10 Bureaux 1.20 bois montant TTc = 43000 réglé par CHN°4333348 du 01/05/05
§ 18/05/05 sablière HAOU ELAYACHI 18/05 Fourniture de sable montant HT 34000 frais de
transport 4000 HT TVA 17% par caisse
§ ENAB ANNABA fourniture de bois fac 000438 du 20 /05/05 montant HT 2264408.00 TVA
17% a terme
§ 23/05/05 payement des charges CACOBAT PH mois avril 2005 montant 35903.63 CHN°
4333442
§ 23/05/05/ payement déclaration CNAS mois d'avril charges patronal 265721.50 ; cotisations
ouvrières 91980.52 CH°4333443
§ CTC est note honoraires B4.001444 du 25/05/2005 payé par CHN°4333340 du 26/05/2005
montant HT 42513.85 TVA17%
§ Divers achats des consommables payé par caisse montant TTC 42000.00
CONCLUSION
Pour bien pouvoir établire définir la fonction comptable, l »entreprise doit choisir le système
et l'organisation de direction de la comptabilité qui lui convient, afin que cette dernière soit
adaptée à l'activité et l'objectif de l'entreprise
BIBLIOGRAPHIQUE
Ø KHAFRABI MED ZINE : techniques comptables volume1 2002 5ème Edition BERTI
EDITION.