Resume Cours Bac 2020

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Révision bac : La gestion de l’approvisionnement

 La gestion comptable des stocks :


Stock final en quantité (Q) = SI (Q) + E (Q) – S (Q) E = SF - SI + S
Stock final en Valeur (V) = SI (V) + E (V) – S (V) S = SI +E – SF
Activité Stock Entrées en valeur Sorties en valeur
Coût d’achat des march. Coût d’achat des marchandises
achetées = Prix d'achat HT vendues = SI (V) + coût
Commerciale Marchandises
(NC si non MB) + frais d’achat des marchandises
d'approvisionnement HT achetées – SF (V)
Coût d’achat des MP achetées Coût d’achat des MP
Mat. = Prix d'achat HT (NC si non consommées = SI (V) + coût
premières MB) + frais d’achat des MP achetées –
d'approvisionnement HT SF(V)
Industrielle Coût de production des PF Coût de production des PF
fabriqués= Coût d'achat des vendus = SI (V) + Coût de
Produits finis matières consommées + production des PF fabriqués –
charges directes et indirectes SF (V)
de fabrication.

Il existe 2 méthodes pour évaluer les sorties de stocks :


1) La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) :
➢ CMUP de fin de période (ou avec cumul du stock initial) ;
Stock initial en valeur + total des entrées en valeur
CMUP fin de période =
Stock initial en quantité + total des entrées en quantité

Cette méthode est simple à calculer mais il faut attendre la fin du mois pour connaitre la valeur
des sorties.

➢ SF en valeur = SF en quantité × CMUP fin de période


➢ Sortie en valeur = Sortie en quantité × CMUP fin de période.
➢ CMUP fin de période = SF en valeur / SF en quantité
➢ CMUP fin de période = S en valeur / S en quantité

➢ CMUP après chaque entrée ;

2) La méthode d'épuisement des lots :

➢ Premier Entré - Premier Sorti (PEPS) (First In First Out : FIFO) ;


➢ Dernier Entré - Premier Sorti (DEPS) (Last In First Out : LIFO).
Remarques :
Lors de l'établissement des fiches de stock les entrées sont évaluées à leurs coût d'achat
pour les matières premières et les marchandises ( coût de production pour les produits
finis) et les sorties sont évaluées selon la méthodes de valorisation choisie.

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 En cas de situation de hausse des prix d'achat :
➢ PEPS : la valeur des sorties est minorée, la valeur du stock final est majorée et la
marge commerciale est majorée.
➢ DEPS : la valeur des sorties est majorée, la valeur du stock final est minorée et la
marge commerciale est minorée.
En cas de situation de baisse des prix d'achat :
➢ PEPS : la valeur des sorties est majorée, la valeur du stock final est minorée et la
marge commerciale est minorée.
➢ DEPS : la valeur des sorties est minorée, la valeur du stock final est majorée et la
marge commerciale est majorée.
 Le stock final d'une période (semaine, mois , trimestre, semestre , année ..) représente le
stock initial de la période suivante.

 L’analyse de l’évolution des stocks :


Achats consommés en valeur :Valeur des sorties
Coefficient de rotation (r) = = ….fois
Stock moyen en valeur (SM)

Sorties en quantité
Coefficient de rotation (r) = = ….fois
Stock moyen en quantité (SM)

(Stock Initial + Stock Final)


• Stock moyen (SM) =
2

Commentaire (r) : le stock moyen se renouvelle n fois par période (année, mois, …)

Durée moyenne de stockage (d) = 360 / r (si la période est l’année) ou 30 / r (si la période est le mois).

Commentaire (d) : le nombre de jour de détention du stock moyen est de …. Jours.


➢ Si le coefficient de rotation augmente la durée moyenne de stockage diminue et
par conséquence diminuer le coût de possession et augmenter le coût de passation.
➢ Si le coefficient de rotation diminue la durée moyenne de stockage augmente et
par conséquence augmenter le coût de possession et diminuer le coût de passation.

Remarque :
Un coefficient de rotation faible entraine une durée de stockage élevée :
✓ Valeur des stocks élevée entraine une augmentation du BFR et des problème de liquidité.
(achat en grande quantité et problème de vente (situation de mévente)).
✓ Solutions : Optimiser les achats et changement de politique commerciale : promotion, vente
avec escompte de règlement… )

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 La gestion économique des stocks :
a) Les différents niveaux de stock :
Stock minimum : quantité à consommer pendant le délai normal de livraison.
(Délai de réapprovisionnement demandé par le fournisseur)
Stock minimum = consommation journalière × délai de livraison du fournisseur.

Stock de sécurité : quantité en stock qui permet de couvrir un retard de livraison ou


l’augmentation de la demande.
Stock de sécurité = consommation journalière × délai de retard

Stock d'alerte : niveau de stock entraînant le déclanchement de la commande :


Stock d’alerte = stock minimum + stock de sécurité

Stock maximum : c’est la quantité maximale en stock à ne pas


dépasser pour éviter le coût de sur stockage.

Délai de
livraison

Stock initial - Stock d'alerte


Nombre de jours restant pour lancer une commande =
Consommation journalière

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b) Le coût total d’approvisionnement :
Passation d’une Réception des biens Sortie des biens
commande du stock

Coût de passation Coût de possession

Coût de gestion de stock

• Le coût de passation englobe tous les coûts entraînés par la passation d’une commande
(frais de téléphone, fax, frais postaux, …).
• Le coût de possession intègre les charges liées au stockage (magasinage, surveillance,
location ou amortissement, assurances …). Le coût de possession est exprimé souvent en
pourcentage du stock moyen. (i)
• Coût de gestion de stock = Coût de total de passation + coût total de possession

Coût global d’approvisionnement = Coût d’achat + coût de gestion de stock

c) La détermination du nombre optimal de commande :

Q : la quantité totale consommée pendant Nombre de commande


optimale (Formule de N* = √(Q×Cu×i) / 2P
la période
Wilson)
Cu : coût unitaire d'achat
Ou Cadence optimale
N* = √(C×i) / 2P
C : consommation en valeur = Q × Cu d’approvisionnement
N* = √(Q×cpu) / 2P
N : nombre de commande par période ; Quantité par commande : q=Q/N
N* : le nombre de commande optimal Quantité optimale par
P : le coût de passation d’une commande.
commande (lot q* = Q / N*
économique)
i : le coût de possession de stock (% du
Durée de 360 / N *
SM en valeur). réapprovisionnement (ou 30 / N* si la période
cpu :Coût de possession d'une unité = (durée de stockage) est un mois)
SM (V) × i = (Q×Cu×i) / 2N
Cu × i Coût de possession
SM(Q)×cpu = (Q×cpu) / 2N
Coût de passation N×P

Coût de gestion de stock = coût de passation + Coût de possession


Coût total d'approvisionnement = coût d'achat + coût de gestion de stock.

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Solution graphique de N*
Nombre de SM en SM en valeur Coût de Coût de Coût de gestion
commande quantité SM (Q) × Cu possession (1) passation(2) de stock
Q SM(V) × i
(N) N×P (1) + (2)
2N
Q × Cu = C C ×i
2N 2N 2N

N* (1) = (2)

Coût de gestion de stock

Coût de Coût de passation


gestion de
stock
minimum

X/2
Coût de possession

N*

y = Coût de gestion de stock


= N * P + (C/2 N) * i
: y 2 = (C/2 N)*i

Remarque : Le nombre de commande optimal est obtenu lorsque le coût de la gestion de


stock est à son minimum c'est-à-dire lorsque coût de passation = le coût de possession.

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Révision bac : La gestion de la production
I) LES COÛTS COMPLETS

➢ Les charges directes : Sont des charges que l'on affecte directement à un seul coût.
➢ Les charges indirectes : Sont des charges qui ne peuvent pas être affectées directement à un coût
précis. Ces charges doivent être analysées et réparties entre les centres d’analyse puis être
imputées en fonction des unités d’œuvre.
LE COÛT D'ACHAT des matières premières achetées =
Prix d'achat des matières (net commercial) + Charges d'approvisionnement directes et indirectes

Coûts d'achat des MP consommées : Sortie en valeur (CMUP, PEPS DEPS) :


SI en valeur de MP + coût d'achat des MP achetées (Ev) - SF en valeur de MP

LE COÛT DE PRODUCTION des produits finis (fabriqués) =


Coûts d'achat des MP consommées + Charges de production directes et indirectes.

Coût de production des PF vendus : Sortie en valeur (CMUP, PEPS DEPS) :


SI en valeur de PF + coût de production des PF fabriqués (Ev) - SF en valeur de PF

LE COÛT DE REVIENT des produits finis (Vendus) =


Coût de production des PF vendus + charges de distribution (Directes et indirectes)
Coût de revient = somme des charges directes et indirectes.

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LE RESULTAT ANALYTIQUE (bénéfice ou perte) ( Marge bénéficiaire) =
Prix de vente des produits finis - coût de revient des produits finis vendus

Résultat global Résultat unitaire


Taux de rentabilité = =
Chiffre d'affaires Prix de vente unitaire
Taux de marge
bénéficiaire par rapport
au prix de vente

Taux de marge Résultat global Résultat unitaire


bénéficiaire par rapport = =
au coût de revient Coût de revient global Coût de revient unitaire

Nous remarquons que le centre “Eclairage” fournit 5 kw (soit 5 % du total de 100 kw) au centre “bureau
d’études”, alors que ce dernier fournit 50 heures de travail (soit 10 % du total de 500 h) au centre Eclairage.
Désignons par E = le total des charges reparties dans le centre “Eclairage”
B = le total des charges reparties dans le centre de “Bureau d’études”
E = 23 000 + 0,10 B Solution : E = 25 780 D
B = 26 511 + 0,05 E B = 27 800 D

Total des charges du centre après répartition secondaire


Coût de l’unité d’œuvre =
Nombre d’unité d’œuvre

Imputer le coût de chaque centre principal aux coûts des produits en fonction du
nombre d'unités d'œuvre utilisé par ces produits.

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II) LES COÛTS PARTIELS :
• Charges variables (ou opérationnelles) qui varient proportionnellement avec l’activité de l’entreprise.
Exemples : consommations de matières premières, conditionnement, étiquettes, Main d’œuvre Directe…
• Charges fixes (ou de structure) qui restent stables jusqu'à un certain niveau d’activité. : amortissement,
loyers, rémunérations fixes, intérêts des emprunts, publicités …..

Ne change pas Change


Le coût variable unitaire Le coût variable global augmente si la quantité vendue augmente.
Le coût fixe unitaire diminue si la quantité vendue augmente
Le coût fixe global
Le coût de revient unitaire diminue si la quantité vendue augmente.

Chiffre d’affaires : Quantités vendues × prix de vente unitaire HT

Coûts variables =
Marge sur coûts variables
coût variable unitaire × quantités vendues
Coûts fixes globaux Résultat

Tableau de résultat différentiel :


Eléments Montants %
Chiffre d’affaires C.A …………. 100 % PVU × Quantités vendues
Coûts variables (CV) …………. ….. % Taux CV = (CV / CA) * 100

= Marge sur coût variable (MCV) …………. …% TMCV = (MCV / CA) * 100
Coûts fixes …………. -

= Résultat différentiel (R) ………….. …% Taux de rentabilité =(R / CA)* 100

 MCV unitaire = Prix de vente unitaire - coût variable unitaire.


= MCV globale / Quantité vendue.
= PV HT × TMCV
 TMCV = MCV globale / CA = MCV unitaire / PV HT
 Coût de revient unitaire = coût de production unitaire + coût de distribution unitaire.
 Coût de revient unitaire = coût variable unitaire + ( coût fixe global / quantité vendue).
 Taux de rentabilité =Résultat global / CA = Résultat unitaire / PV HT = TMCV - Taux de coût fixe
CF CF × CA
Seuil de rentabilité en valeur = = = SR en Q × PV HT
TMCV MCV
Le SR est le CA pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte, c’est-à-dire résultat nul (R = 0):
CA pour le quel l'entreprise commence à être rentable. Le SR s’appelle aussi CA minimum.

CF SR en valeur
Seuil de rentabilité en Quantité = =
MCV unitaire PV unitaire

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SR en valeur × nombre de mois d’activité
Date de Point Mort= = …. mois soit …mois et .. jours
CA soit la date.../.../N

SR en quantité × nombre de mois d’activité


Date de Point Mort= = …. mois soit …mois et .. jours
Quantité vendue soit la date.../.../N

CA = seuil de rentabilité => Résultat zéro


CA > seuil de rentabilité => Bénéfice
CA < seuil de rentabilité => Perte

☺ Marge de sécurité = chiffre d’affaires – seuil de rentabilité en valeur.


☺ Marge de sécurité en quantité = quantité vendue – seuil de rentabilité en quantité.
☺ Résultat = marge de sécurité en valeur × Taux de marge sur coût variable.
☺ Résultat = marge de sécurité en quantité × marge sur coût variable unitaire.
☺ Augmentation du résultat = augmentation du chiffre d'affaire × Taux de marge sur coût variable.
☺ Chiffre d'affaire souhaité = (Résultat souhaité + Coût fixe) / TMCV

CA × TMCV

Marge de sécurité
= 24 - 14 = 10

CA =24 Chiffre d'affaires

Seuil de rentabilité : 14

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III) LE CHOIX DES QUANTITÉS À FABRIQUER :
Le gestionnaire de la production doit tenir compte de plusieurs contraintes. D'une part, il doit
tenir compte de son potentiel technique et humain et d'autre part, il doit respecter les délais clients
et fournisseurs.
Toujours dans le but de réduire les coûts, une entreprise a le choix entre faire et faire faire (sous
traiter).
Contrainte technique : une capacité de production que l'entreprise ne peut pas
dépasser.
Exemple :
Produits Machine M1 Machine M2
Une unité P1 50 mn 10 mn
Une unité P2 50 mn 40 mn
Capacité 500 heures 200 heures
Contrainte de production : M1 : 50/60 P1 + 50 / 60 P2 ≤ 500
M2 : 10/60 P1 + 40 / 60 P2 ≤ 200

Plein emploi : M1 : 50/60 P1 + 50 / 60 P2 = 500 P1 = 400 unités


M2 : 10/60 P1 + 40 / 60 P2 = 200 P2 = 200 unités

Plein emploi (400 unités P1 et 200 P2)

150

Contrainte commerciale : l'entreprise doit produire les quantités qu'elle puisse


écouler sur le marché.
Contrainte rentabilité : l'entreprise doit choisir la combinaison de produit qui offre
la meilleure rentabilité.

Fonction objectif Z =
Marge (P1) x quantités optimale (P1) + Marge (P2) x quantité optimale (P2)

DAOUD
Coût MAKRAM
des MP " Résumé
consommées cours Gestion
+ Charges directes" de
BACproduction Page 10
+ Charges indirectes de production
III) ANALYSE DES ÉCARTS :
➢ Comparaison entre les coûts réels et les coûts prévisionnels :
Ecart Global= coût réel de la production réelle – coût préétabli de la production réelle.
Ecart Global= Ecart sur coût + Ecart sur quantité
Ecart sur coût = (coût unitaire réel - coût unitaire préétabli) × quantité réelle =(Cur-Cup)×Qr
Ecart sur quantité = (quantité réelle – quantité prévisionnelle) × Coût unitaire prévisionnel =(Qr-Qp)×Cup

Si coût réel > coût prévisionnel : Ecart positif est considéré comme défavorable.
Si coût réel < coût prévisionnel : Ecart négatif est considéré comme favorable

Exemple : Une entreprise fabrique des veste en cuir. La consommation prévisionnelle de la matière
cuir pour la production de 500 vestes est de 625 mètres de cuir pour une valeur global de 21 875 D.
La production réelle est de 450 vestes qui ont consommés 585 mètres de cuir pour une
valeur globale de 19 890 D.
Coûts réels : 450 vestes Coûts prévisionnels : 450 vestes
Eléments Ecart global
Quantité CU Montant Quantité CU Montant
Cuir 585 34 19 890 562,5 35 19 687,5 202,500 : Défavorable

Qp = (625 /500) × 450 Cup = 21 875/625 19 890 - 19 687,5

Ecart sur quantité cuir = (585 - 562,5) ×35 = 787,500 D : Ecart défavorable : gaspillage de MP.
Solutions : formation du personnel , nouveau investissement …
Ecart sur coût cuir = (34 - 35) ×585 = - 585 D : Ecart favorable : Bonne performance du service
approvisionnement.

➢ Un écart = Situation réelle - situation prévisionnelle.

➢ Ecart sur chiffre d'affaire = chiffre d'affaire réel - chiffre d'affaire prévisionnel.
Si chiffre d'affaire réel > au chiffre d'affaire prévisionnel : écart favorable.
➢ Ecart sur résultat = résultat réel - résultat prévisionnel.
Si résultat réel > résultat prévisionnel : écart favorable
Remarque : Pour tout écart défavorable l'entreprise doit apporter des solutions correctives.

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IV) LE LOT ÉCONOMIQUE :
Q : la quantité totale annuelle à produire.
Cu : coût de production unitaire.
N : nombre de lots à fabriquer
CL : le coût de lancement d’un lot.
i : le taux de possession de stock (% du SM en valeur).
N* : le nombre optimal de lots qui minimise le coût global.
q* : lot économique : quantité économique (optimale) à fabriquer par lot.
Coût total de stockage(de possession) = SM v × i = SM Q ×le coût de possession d'une unité.
Coût total de lancement = N × CL ;
Coût global = coût total de lancement + Coût total de stockage

Nombre de SM en quantité SM en valeur Coût total de stockage Coût total de Coût global
lots (N) Q Q C (1) lancement (2) : (1) + (2)
× Cu =
2N 2N 2N C N×CL
×i
2N
N
N* (1) = (2)

Nombre optimal de lot (Formule de


Q × Cu × i Q × coût de stockage d'une unité
Wilson)
N*= =
2 ×CL 2 ×CL
Quantité à fabriquer par lot q=Q/N
Quantité optimale à fabriquer par lot q* = Q / N*
Lot économique en valeur q* ×Cu
360 / N * ou 12 / N*
Délai qui sépare deux lots successifs

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Révision bac : Gestion commerciale
L’étude de marché :

Chiffre d’affaire HT de l’entreprise


Part de marché = = 0,… soit …%
Chiffre d’affaires HT du secteur

C.A du secteur (marché ou branche) = C.A HT de l’entreprise + C.A HT des concurrents


Remarque : prix de vente HT = P.V. TTC / (1 + taux de TVA/100)

Quantité vendue par l’entreprise


Part de marché = = 0,… soit …%
Quantité vendue sur le marché

 Si le prix de vente de l'entreprise est le même que celui les concurrents, la part de
marché calculée en fonction du chiffre d'affaire est égale à celle calculée en fonction des
quantités vendues.
(Si les prix de vente sont différents alors les parts de marché sont différentes)

CA N – CA N-1
Taux d’évolution du CA =
CA N-1

CA N = CAN-1 × (1 + T/100) et CA N-1 = CA N / (1 + t/100)

➢ Comparaison dans le temps

Si le taux de variation est positif : le chiffre d'affaire est en augmentation.


Si le taux de variation est négatif : le chiffre d'affaire est en diminution.
Si le taux de croissance de l'année N + 1 est supérieur au taux de croissance de l'année N : le
chiffre d'affaire est en augmentation avec un rythme supérieur à l'année N.

➢ Comparaison dans l'espace :

Si le rythme de l'augmentation du chiffre d'affaire de l'entreprise est supérieur à celui du


secteur , la part de marché de l'entreprise augmente (et inversement)

La provocation des ventes :


La segmentation : le découpage du marché en groupes ou segments de consommateurs
homogènes (besoins et comportements similaires).
Le ciblage : est constitué de l’ensemble des consommateurs potentiels dont l’entreprise
souhaite qu’ils deviennent des clients effectifs.
La cible : groupe de consommateurs choisi par l’entreprise.

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La politique commerciale :
1) Le choix d’une politique de produit : (cycle de vie d’un produit)

Phases Caractéristiques Comportement du gestionnaire


Lancement -le produit dans la phase de recherche. - poursuivre les efforts de recherche.
(ou introduction) -le coût unitaire est très élevé -faire connaitre le produit
-le produit est peu connu -essayer de diminuer les coûts
-la concurrence est faible
Croissance (ou -le produit est très connu -renforcer la publicité
développement) -la concurrence est forte -mise au point définitif du produit
-diminution du coût
-le marché est saturé -apporter des améliorations sur le produit.
Maturité -les consommateurs sont fidèles -les efforts du gestionnaire doivent être dirigés
-la concurrence est stable vers le lancement d’un nouveau produit
-produit dépassé (démodé) -retarder le maximum possible la phase de déclin
Déclin -diminution du CA -modifier le produit ou l’abandonner
-la concurrence est réduite

2) Le choix d’une politique de prix :


Il existe trois modes (critères) de fixation du prix de vente :

a) Fixation du prix de vente en fonction des coûts :

Prix de vente HT = coût + marge

Marge = PV HT – coût

❖ Entreprise commerciale :
Prix de vente HT = coût d’achat des marchandises vendues (Sv) + Marge commerciale.
Marge commerciale = Prix de vente HT - coût d’achat des marchandises vendues.

Marge commerciale PVHT - ĈA Marge commerciale PVHT - ĈA


Taux de marge = = Taux de marque = =
Coût d’achat ĈA Prix de vente HT PVHT

Coût d'achat
prix de vente = Coût d'achat × (1+ taux de marge/100) Prix de vente =
(1 - Taux de marque /100)
Prix de vente
coût d'achat = coût d'achat = PV × (1- taux de marque/100)
(1+ taux de marge/100)

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❖ Entreprise industrielle :
➢ Prix de vente HT = coût de revient + marge bénéficiaire;
➢ Marge bénéficiaire = prix de vente – coût de revient;
➢ Marge sur coût de production = prix de vente - coût de production
Marge bénéficiaire PV HT - ĈR
Taux de marge bénéficiaire par rapport au coût de revient = =
Coût de revient ĈR

Marge bénéficiaire PV HT - ĈR
Taux de marge bénéficiaire par rapport au prix de vente = =
Prix de vente HT PV HT

Coût fixes total


Prix de vente = coût de revient = coût variable unitaire +
minimum unitaire Quantité à vendre

b) Fixation du prix de vente en fonction de la demande :


Prix de vente = prix psychologique : c’est le prix accepté par le plus grand nombre de consommateurs
potentiels. (Prix d’acceptabilité).

c) Fixation du prix de vente en fonction de la concurrence :


A fin d’être compétitif, le prix de vente de l’entreprise doit être ≤ prix de vente des concurrents

3) Le choix d’une politique de distribution :

Un canal de distribution est le chemin parcouru par un bien pour aller du producteur au
consommateur final.
Le circuit de distribution est l’ensemble des canaux de distribution utilisés par l’entreprise.

Consommateurs
Canal ultra court : canal directe : pas d’intermédiaire
Fabricant

Canal court : un seul intermédiaire


Détaillants
Canal long : deux intermédiaires
Grossistes Détaillants
Canal ultra long : trois intermédiaires et plus

Grossistes Semi-grossistes Détaillants

4) Le choix d’une politique de communication :


La communication est le moyen de faire connaitre le produit d’une entreprise :
o La publicité ;
o La promotion des ventes
o Le parrainage (sponsoring)
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Révision bac : la gestion des ressources humaines
Les besoins en personnel :
La comparaison entre l’effectif prévisionnel (Ressources prévisionnel) et les besoins
prévisionnels ou théorique permet de dégager un écart.
Ecart = ressources prévisionnels - besoins prévisionnels
Si : Besoins prévisionnels > ressources prévisionnels Sous effectifs
Si : Besoins prévisionnels < ressources prévisionnels Sur effectifs

Effectif actuel
- Départs (volontaires, a la retraite)
+ Recrutement (Embauche)
+ Promotion de la catégorie inférieure
- Promotions vers la catégorie supérieure
= Postes à pourvoir (effectif prévisionnel)
- Effectif nécessaire (besoin)
= Ecart (+) sur effectif ; (-) sous effectif
Décision = (Recrutement externe, retraite
anticipée, formation, promotion, etc.)

Le recrutement :
➢ Recrutement interne : par voie de recrutement.
➢ Recrutement externe : l’embauche de nouveaux employés.

La formation du personnel :


Améliorer la performance des travailleurs et les adapter aux évolutions techniques.
➢ Formation initiale : acquise avant l’entrée dans la vie professionnelle ;
➢ Formation continue : vient compléter la formation initiale après l’entrée dans la vie
professionnelle.
Coût global (engagé) de formation = les charges supportées par l’entreprise.
Coût réel de la formation = coût engagé – ristourne obtenue.

Le coût de la formation représente pour l’entreprise un investissement immatériel.

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La rémunération du personnel :
❖ Les éléments de la rémunération (Salaire Brut)
sont :
✓ Salaire de base :
• Salaire au temps : nombre d’heures normales × taux horaire normal
• Salaire au rendement : nombre de pièces × taux par pièce
• Salaire mixte : salaire au temps + prime de rendement
✓ Les heures supplémentaires : ce sont les heures travaillées au delà de l’horaire légal.
8 premières heures supp. Majorées de 25 % (Taux normal × 1,25)
➢ Régime de 40 H /S
Au delà de 48 h majoration de 50 % (Taux normal × 1,5)
➢ Régime de 48 heures par semaine : majoration de 75 % (Taux normal × 1,75)
✓ Les primes : est une récompense en fonction de l’ancienneté, la présence…
✓ Les commissions
✓ Les indemnités : de nuit, de dimanche, de risque …...
✓ Les avantages en nature : (Biens) voiture de fonction, logement,…
Salaire brut
- Cotisation salariale à la CNSS (9,18 %)
= salaire imposable
- Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
- Acomptes ; avances ; cessions ; oppositions
- Avantages en natures.
= salaire net à payer
La masse salariale : coûts de la main d’œuvre.
Salaire brut
+
Masse salariale Charges sociales patronales (Salaire brut × 16,57 %)
+
Charges fiscales patronales :
➢ TFP (1 % du salaire brut pour l’industrie et 2% pour autres secteurs).
➢ FOPROLOS (1 % du salaire brut)

Masse salariale = salaire brut × 1,1857 pour l’industrie


Masse salariale = salaire brut ×1,1957 pour les autres secteurs
MS (N) - MS (N-1)
Taux d’évolution de la masse salariale = = 0,…. Soit …. %.
MS (N-1)
Commentaire : la masse salariale (N) a augmenté (Diminué) de …. % . Cette augmentation
(Diminution) est due aux (selon le cas ):
Changement de l’effectif ;
L’augmentation des salaires.

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Révision bac : la gestion financière
Les sources de financement des investissements:
Autofinancement

Financement Cession des


interne immobilisations

Valeur acquise par


des placements
Entreprise

Augmentation du
Capitaux propres
capital

Financement
Emprunt bancaire
externe
Crédit bail
Dettes (Leasing)

Crédit fournisseurs
d'immobilisations
1) L’autofinancement :

• Résultat net de l’exercice = total des produits – total des charges.


Total des produits = produits encaissables + produits non encaissables
Total des charges = charges décaissables +charges non décaissables (dotations aux amortissements)
• Capacité d'autofinancement : CAF = produits encaissables – charges décaissables.
• CAF = résultat net de l’exercice + charges non décaissables – produits non encaissables
• CAF( N) = autofinancement N+ dividendes N (distribué en N+1)
• Autofinancement = CAF – dividendes (rémunérations des apporteurs de capitaux)
2) La valeur acquise :
• Valeur acquise d’un capital placé (V n) = V0 × (1 + i) n = V0 × T1
• Valeur acquise de plusieurs versements : Somme de la valeur acquise de chaque
versement.
• Valeur acquise de plusieurs versements annuels et constants (a) :
(1+i) n - 1
Vn = a × × (1+i) p
i

(T3 : n : nombre de versement ) (T1 : p nombre d'année restant après le dernier versement)
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3) Cession d’actifs immobilisés :
Vo Vo ×t
Amortissements = × période d’utilisation = × période d’utilisation
cumulés Durée de vie 100
• Valeur comptable nette VCN = Vo – amortissements cumulés (date de cession)
• Résultat de cession = prix de cession – valeur comptable nette.

4) L’emprunt et le crédit bail (leasing) :


❖ Remboursement par amortissements (tranches ; fractions) constants :
V0
Amortissements (A) =
n
Avec n : durée de remboursement de l’emprunt.
Intérêt de la première période ( I1) = V0 × i ; annuité de remboursement (a) = A + I
Capital restant Capital restant
Périodes dû en début de Intérêts Amortissements Annuités dû en fin de
période période
CEDDP * taux Emprunt Intérêt + CRDDP -
1
Emprunt d'intérêt Durée de remb. Amorti. Amort.
n 0

❖ Remboursement par annuité constante (a) :


i 1 – (1 + i ) –n
a = V0 × = V0 × T 5 V0 = a × = a ×T4
–n
1 – (1+ i) i
n : durée de remboursement
Annuité constante = Emprunt × T 5
t : taux d'intérêt
Capital restant Capital restant
Périodes dû en début de Intérêts Amortissements Annuités dû en fin de
période période
1 Emprunt CEDDP * taux Annuité - intérêt X CRDDP - Amort.
2 X
n-1
n X 0

Intérêt dernière année = Annuité - Amortissement


❖ Remboursement intégral à la fin de la durée :
Capital restant Capital restant
Périodes dû en début de Intérêts Amortissements Annuités dû en fin de
période période
-
1 Emprunt CEDDP * taux Intérêt Emprunt
2 Emprunt CEDDP * taux - Intérêt Emprunt
Emprunt +
n Emprunt CEDDP * taux Emprunt 0
intérêt

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Le choix d’investissement :
Calcul des Cash-flows nets prévisionnels
Eléments
Chiffres d’affaires supplémentaires (HT)
- charges d’exploitations supplémentaires hors
amortissements
- Dotations aux amortissements : (VO / durée de vie)
= résultat avant impôts
-Impôts sur les bénéfices (taux d’impôts donné).
Résultats net (après impôts)
+ Dotations aux amortissements
= Cash-flows nets (CFN)
× coefficient d’actualisation T 2 si CFN variables
T 4 si CFN constants
= Cash-flows nets (CFN) actualisés

Le critère de la Valeur Actualisée Nette (VAN) : critère


de rentabilité :
VAN = Σ CFN actualisés + VR (1+i) –n - I0

➢ Si CFN variables : (T2)


VAN = CFN 1 (1 + i) -1 + CFN 2 (1 + i) -2 +...+ CFN n (1 + i) -n + valeur résiduelle (1 + i) -n – I0
➢ Si CFN constants : (T4)

1 – (1 + i) –n
VAN = CFN + valeur résiduelle (1 + i) - n – I0
i

✓ Si VAN > 0 : le projet est rentable.


✓ Pour choisir entre deux ou plusieurs projets, l’entreprise choisi le projet qui génère la VAN la
plus élevée.
Le critère du Délai de Récupération du Capital
Investi : (DRCI). (critère de risque)
Année 1 2 3 4 5
CFN CFN 1 CFN 2 CFN 3 CFN 4 CFN 5 & VR
CFN cumulées CFN 1 CFN (1+2) CFN (1+2+3) CFN (1 +… 4) CFN (1..5)

(I0 – CFN cumulées p)


❖ DRCI = p ans + × 12
CFN p +1
I0
SI : CFN constantes et VR = 0 : DRCI =
CFN constants

Décision : Pour choisir entre deux ou plusieurs projets, l’entreprise choisi le projet qui
génère le DRCI le plus court.
Remarque : les CFN et la VR ne sont pas actualisés.
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Le choix d’investissement :

Pour financer ses investissements l'entreprise a le choix entre plusieurs modes :


Financement par les fonds propres;
Financement par emprunts
Financement par fonds propres et emprunts (Financement mixte)
Financement par crédit bail
Pour le choix d'un mode de financement la société doit calculer le coût net de financement :

Tableau des flux nets de trésorerie actualisés


Eléments Années 0 1 2……. N (Durée du projet)
Décaissement :
Coût de l’investissement (Coût
I0
d'acquisition HT)
Paiement des intérêts - Intérêt 1 Intérêt 2 … Intérêt n

Remboursement du principal (amortissement


- Amort 1 Amort 1 Amort n
de l'emprunt )
Totaux (1) I0 Annuité 1 Annuité 2… Annuité n
Encaissements :
Montant de l’emprunt V0
Economies d’impôt sur les intérêts - Interét 1× 0,25 Interét 2× 0,25 Interét n× 0,25
Economie d’impôt sur Amortissement des - Amortissement Amortissement Amortissement du
machines du bien × 0,25 du bien × 0,25 bien × 0,25
Valeur résiduelle - - - VR
Totaux (2)
Flux nets de trésorerie (2) - (1)

Coefficient d’actualisation (Table 2) 1 (1+i) -1 (1+i)-2 (1+i)-n


Flux nets de trésorerie actualisés = Flux nets
de trésorerie × Coefficient d’actualisation
Coût net de financement Somme des FNT actualisés

Décision : l'entreprise doit choisir le mode de financement qui dégage le coût net de
financement le plus faible.

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Le financement du cycle d’exploitation :
1) Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR).

d2 d3

BFR
Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) : Montant nécessaire pour financer les
besoins du cycle d’exploitation nées suite au décalage dans le temps entre les
encaissements et les décaissements.
Durée du cycle d’exploitation (Besoin d’exploitation en jours) = d1 + d2 + d 3 + d 5.
❖ BFR en jours = Besoins d’exploitation en jours – ressources d’exploitation en jours

Stocks Production créances autres Dettes autres


d1 + d3 d2 clients d5 créances fournisseurs d4 dettes

❖ BFR en valeur = BFR en jour × 1 jour du Chiffre d'Affaires HT.

 Pour agir (réduire) le Besoin en Fonds de Roulement l'entreprise doit :


■ Ne pas accorder de délais de paiement trop élevés à ses clients;
■ Surveiller précisément la rotation des stocks. Un sur stockage pèse lourdement sur
sa trésorerie. Achetez en fonction de votre capacité de vente et de paiement.
■ Négocier des délais de crédits fournisseurs supplémentaires;
2) Les sources de financement du cycle d'exploitation :

Facilité de caisse L'escompte des


et découvert effets de
bancaire commerce
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 Le découvert bancaire : est un crédit de trésorerie accordé par les banques il se traduit
généralement par un compte bancaire avec un solde créditeur.

Coût du découvert = intérêt (I) + commission HT


Montant du découvert (C) ×t × m Montant du découvert ×t × n
I= I=
1 200 36 000
( m : nombre de mois) ( n : nombre de jours )

❖ Commissions fixes
❖ Commissions variables :
Commissions
En fonction du En fonction du temps :
montant du découvert : C × taux de commission × n
C× Taux de la Com =
commission 36 000

 L’escompte des effets de commerce :Le bénéficiaire d'un effet de commerce qui a besoin de
liquidités peut vendre l'effet à sa banque. Le banquier qui accepte d'acheter l'effet retient un AGIO en
rémunération du service rendu.

A×t×n A : valeur nominale (Valeur inscrite sur l'effet)


E = t : taux d’escompte
n : nombre de jours séparant la date de négociation et la
36 000
date d’échéance (+ jours de banque).
❖ Commissions fixes
Agios ❖ Commissions variables :
Commissions
En fonction de la En fonction du temps :
valeur nominale : A × taux de commission × n
A × Taux de la Com =
commission 36 000
TVA sur
Commissions

Coût de l’escompte = Escompte (E) + commission HT = Agio HT


Net de négociation (Net d’escompte ou valeur de rachat ou montant à encaisser par
l'entreprise ) = Valeur nominale (A) – Agios TTC.

L’entreprise doit choisir la source de financement qui offre le coût le plus faible.
Exemple : Un effet d'une valeur de 6 000 est remis à l'escompte le 05/03/2020 dont l'échéance est
le 28/05/2020 au taux d'escompte de 9 % l'an. Jours de banque : 5 jours.
05/03/2020 31/03/2020 30/04/2020 28/05/2020

Nombre de jours n = (31 -5 ) + 30 + 28 + 5 = 89 jours


6 000 × 9 × 89
Escompte (E ) = = 133,500 D.
36 000
Valeur actuelle des effets = A – E = 6 000 - 133,500 = 5 866,500 D.
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Adaptation des ressources aux besoins
financiers :
1) L’analyse fonctionnelle du bilan :
a) Les règles de l’équilibre financier :
Tableau de retraitement du bilan fonctionnel
ACTIFS Capitaux propres et passifs
Emplois stables Ressources stables
➢ Immobilisations incorporelles(VB) ➢ capitaux propres avant affectation
➢ Immobilisations corporelles (VB) ➢ Amortissements et provisions de
➢ Immobilisations financières (VB) l’actif
(y compris échéance à moins d’un an ➢ Provisions du passif
sur prêts non courants) Total des ressources propres
➢ Autres actifs non courants ➢ Dettes financières (= emprunts +
Total des emplois stables autres passifs financiers non courants
Actifs courants + échéances à moins d’un an sur
➢ Stocks (VB) emprunts (leasing) non courants).
➢ Clients et comptes rattachés (VB) (+ effets Total des ressources stables
à l’escompte + effets à l’encaissement +
effets escomptés non échus) Passifs courants
➢ Autres actifs courants ➢ Fournisseurs et comptes rattachés
➢ Placements et autres actifs financiers ➢ Autres passifs courants
(- échéance à moins d’un an sur prêts ➢ Autres passifs financiers (= intérêts
non courants) courus + emprunts courants)
➢ Trésorerie de l’actif (« liquidités et ➢ Trésorerie du passif (concours
équivalents de liquidités » - effets à bancaire + Banques soldes
l’escompte – effets à l’encaissement) créditeurs + effets escomptés non
Total des actifs courants échus)
Total des passifs courants
Total des emplois Total des ressources

✓ FDR = ressources stables – emplois stables (haut du bilan)


FDR = actifs courants - passifs courants (Bas du bilan)

FDR > 0 : les RS financent la totalité des ES : l’entreprise assure son équilibre
minimum.

✓ BFR = actifs courants Hors trésorerie de l’actif – passifs courants Hors


trésorerie du passif.
✓ TN = trésorerie de l’actif – trésorerie du passif.
✓ Ou bien : TN = FDR – BFR. (relation entre FDR, BFR et TN)
➢ TN > 0 : le FDR est supérieur au BFR, l’entreprise dispose d’un excédent de
trésorerie : l’équilibre financier est respecté.
➢ TN < 0 : le FDR est inférieur au BFR : l’équilibre financier n’est pas respecté.
Cette insuffisance de trésorerie doit être financée par des sources de financement à
court terme.

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b) L’analyse du bilan fonctionnel par les ratios :
Les ratios de structure :
Ressources stables
❖ Le ratio de financement des emplois stables =
Emplois stables
➢ Si ce ratio est > 1 : les ressources stables couvrent les emplois stables, l’entreprise respecte a priori
l’équilibre financier. S’il est proche de celui de secteur => il est acceptable.
Dettes financières Ce ratio doit être < 0,5 : L’entreprise doit respecter la règle
Le ratio d’endettement = de l’endettement limité : l’endettement à long terme ne doit
Ressources propres pas dépasser le montant des ressources propres.
Ressources propres
Le ratio d’autonomie =
➢ Si ce ratio est > 0,5 : l’entreprise est autonome
financière Ressources stables financièrement
➢ Si ce ratio est < 0,5 : l’entreprise est dépendante
Emplois stables
financièrement
Les emplois stables représentent ..% du total des emplois.
Le ratio d’investissement = Si ce ratio est supérieur à celui du secteur l’entreprise peut
Si ce ratiod’avantage.
s’endetter augmente, l’entreprise s’oriente vers
Total des emplois l’investissement.

Les ratios de rotation :


Coût d’achat des Mdises. Vendues(A) Avec : Stock Moyen = (SI + SF) / 2
Le ratio de rotation: r = Durée de stockage = 360 / r
de marchandises Stock moyen A = SI + E - SF
Pour une bonne gestion, la vitesse de rotation
Coût d’achat des MP consommées (A)
des stocks doit être la plus élevée possible ce
Le ratio de rotation: r =
de matières premières Stock moyen
qui entraine une durée moyenne de stockage
la plus faible.
Coût de production des PF vendus (A) Stocks (Valeur bruts)
Le ratio de rotation: r = Part de stock =
de produits finis Stock moyen Total emplois
Créances clients Dans un souci de bonne gestion, la durée
Durée moyenne = × 360 moyenne des crédits fournisseurs doit être
des crédits clients Chiffre d’affaires net TTC supérieure à la durée moyenne des crédits
clients.
Fournisseurs et comptes rattachés
Durée moyenne = × 360
des crédits fournisseurs Achats nets de biens et services TTC
Les ratios de liquidité :
Actifs courants ➢ Si ce ratio est > 1 : il est acceptable, l’entreprise est capable de
Le ratio de liquidité = financer ses dettes courantes par les liquidités générées par ses
générale Passifs courants actifs courants.
➢ Si ce ratio est < 1 : l’entreprise n’est pas solvable à court terme.

Actifs courants - Stocks Il mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes


Le ratio de = courantes en faisant appel uniquement à ses créances et ses
liquidité réduite Passifs courants liquidités.
Trésorerie de l’actif Il mesure la capacité de l’entreprise à régler ses dettes à
Le ratio de liquidité = court terme en faisant appel uniquement à sa trésorerie.
immédiate Passifs courants

Pour réduire le BFR, il faut agir sur les délais de rotation :


• Augmenter la rotation de stock (réduire la durée de stockage)
• Augmenter la rotation des crédits clients (réduire le délai des créances accordés aux clients)
• Réduire la rotation des dettes (augmenter les délais de crédits accordés par les fournisseurs)

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2) Le tableau de financement :
Première partie : Tableau d’analyse des variations des emplois et des ressources stables de l’exercice N
Emplois stables nouveaux Montants Ressources stables nouvelles Montants

• Distributions mises en paiement au cours de • Capacité d’autofinancement de


l’exercice N (dividendes) l’exercice. (CAF).
• Acquisition d’éléments de l’actif immobilisé • Cession d’immobilisations :
(Coût d’acquisition) ➢ Immobilisations incorporelles
➢ Immobilisations incorporelles ➢ Immobilisations corporelles
➢ Immobilisations corporelles ➢ Immobilisations financières
➢ Immobilisations à statuts juridiques • Réduction d’immobilisations
particuliers (leasing) financières. (échéance à moins d’un
➢ Immobilisations financières (titres de an sur prêts non courants N-1)
participation + nouveaux prêts accordés • Augmentation du capital ou
en N). apports
• Engagement des frais préliminaires et charges (capital N – capital N-1 > 0)
à répartir • Augmentation des dettes
• Réduction des capitaux propres financières
(capital N – capital N-1 < 0) (nouveaux emprunts bancaire ou
• Remboursement des dettes financières leasing obtenu en N)
(échéances à moins d’un an sur emprunts non
courants N-1: amortissement de l’emprunt).
Total des emplois Total des ressources
Variation du fonds de roulement (ressource Variation du fonds de roulement
nette) (TR>TE) (emploi net) (TR<TE)
Deuxième partie : Tableau de variation du Fonds de roulement
Exercice : N
Variation du FDR
Besoins (1) Dégagements (2) Solde (2)-(1)
Variation des actifs courants
➢ Stocks
➢ Clients et comptes rattachés Δ+ Δ–
➢ Autres actifs courants
➢ Placements et autres actifs financiers
Variation des passifs courants :
➢ Fournisseurs et comptes rattachés
➢ Autres passifs courants
➢ Autres passifs financiers courants Δ- Δ+
Totaux
A B
Variation nette :
➢ Besoin de l’exercice en FDR C=B-A
➢ Ou dégagement de l’exercice en FDR
Variation de la « Trésorerie » :
➢ Variation des liquidités (trésorerie de l’actif) Δ+ Δ–
➢ Variation des concours bancaires courants Δ- Δ+
et soldes créditeurs de banques (trésorerie du passif)
Totaux D E
Variation nette « Trésorerie » F=E-D
Variation du FDR = X = (C + F)
Emploi net X< 0
Ou Ressource nette X> 0

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