Guide D-Utilisation Eur 1
Guide D-Utilisation Eur 1
Guide D-Utilisation Eur 1
SECTION I
GÉNÉRALITES
Sous réserve des dispositions particulières exposées au chapitre III ci-après, le certificat EUR 1
constitue le document justificatif du caractère originaire des produits faisant l'objet d'échanges dans les
relations préférentielles résultant d’accords conclus entre la Communauté et les différents pays tiers
(voir fichier « généralités sur les règles d’origine préférentielle») ou avec les pays et territoires asssociés
à la Communauté.
SECTION II
Le certificat EUR 1 dont le modèle est reproduit dans le fichier « certificat EUR1 » ci-annexé, est
un document normalisé d'un format de 210 x 297 mm, avec une tolérance de 5 mm en moins et 8 mm en
plus en ce qui concerne la longueur.
- le premier feuillet, constituant le certificat proprement dit, doit être produit aux autorités du
pays de destination. Il est de couleur blanche et revêtu d'une impression de fond guillochée de couleur
verte, rendant apparente toute falsification par moyens mécaniques ou chimiques ;
- le second feuillet sert à établir la demande de délivrance du certificat. Il est conservé par les
services douaniers ayant procédé au visa du certificat après l'exportation des marchandises concernées.
SECTION III
La fourniture des certificats EUR 1 incombe aux exportateurs qui peuvent se les procurer :
Une liste indicative des librairies spécialisées dans la revente de la documentation officielle éditée
par l’Imprimerie nationale tant dans la région parisienne qu’en province est disponible sur le site
Internet de la douane (http://www.douane.gouv.fr – Accueil – Documentation –Les adresses utiles – les
adresses des imprimeurs et revendeurs agréés (déclarations et imprimés)».
SECTION IV
Sous-section 1
Requérant
Les exportateurs ne sont pas tenus d'établir un certificat EUR 1. En effet, il leur est
toujours possible d'exporter des marchandises vers les Etats, pays ou territoires liés à la CE, en régime
tarifaire de droit commun.
A cet effet, l’exportateur ou son représentant habilité, doit remplir le certificat de circulation
EUR1 et le formulaire de demande dont les modèles figurent en fichier annexé.
Sous-section 2
Les formulaires du certificat et de demande de certificat EUR1 doivent être complétés dans l’une
des langues dans lesquelles l’accord est rédigé, conformément aux dispositions du droit interne du pays
d’exportation.
Les formulaires remplis à la main doivent être complétés à l’encre et en caractères d’imprimerie.
Certaines cases du certificat doivent être obligatoirement remplies par l'exportateur ou son
représentant habilité à la machine à écrire ou à la main et, dans ce dernier cas, à l'encre et en caractère
d’imprimerie.
Il s’agit :
• Case 1 : « Exportateur » - doit apparaître le nom et l’adresse de l’exportateur ainsi que le pays
• Case 2 : « Certificat utilisé dans les échanges préférentiels entre …… et …… » - identifie le cadre
d’échanges concerné par l’opération -
exemple 1 = CE et Mexique
exemple 2 : CE et Roumanie
exemple 3 : CE et ACP.
• Case 4 : « Pays ou groupe de pays ou territoire dont les produits sont considérés comme
originaires » : identifie précisément le pays d’origine des produits
Exemple 1 = Mexique
Exemple 2 = Roumanie mais pourrait être aussi mentionné un autre pays de la zone
paneuropéenne en cas d’application des règles du cumul paneuropéen.
Exemple 3 = Côte d’Ivoire - identifie l’Etat ACP dont sont originaires les produits en
application des règles de l’accord de partenariat UE/ACP.
* Cas des envois avec des marchandises originaires de plus d’un pays ou territoire dans le
cadre de la zone paneuropéenne (accords CE/AELE/PECO/Baltes/turquie)
Si les produits couverts par le certificat de circulation EUR1 sont originaires de plus d’un pays ou
territoire de la zone paneuropéenne :
- la case 4 (pays, groupe de pays ou territoires dont les produits sont considérés comme
originaires) doit porter la mention « Voir case 8 » et dans la case 8 doit être indiqué le nom
ou l’abréviation officielle de chaque pays concerné.
Les codes ISO-Alpha 2 et 3 pour chacun des pays sont les suivants :
Il n’y a pas de code ISO-Alpha pour la Communauté mais EEC, EC, CEE ou CE sont acceptables.
• Cas des envois vers le Chili : Termes et abréviations utilisés pour des pays, groupes de pays ou des
territoires dans un certificat EUR1
Dans la case 4 du certificat, les marchandises originaires de la Communauté peuvent être indiquées comme
étant originaires de :
- la Communauté ou
- un Etat membre et la Communauté
Tout autre terme faisant référence, sans aucune équivoque, à la Communauté peut également être utilisé
comme, notamment, la Communauté européenne, l’Union européenne ou une forme abrégée telle que la CE,
l’UE etc (y compris des traductions équivalentes dans les langues de l’accord). Des termes et abréviations
identiques peuvent légitimement être utilisés dans la case 2 du certificat EUR1. En revanche, la seule mention
d’un Etat membre n’est pas correcte.
Enfin, les abréviations officielles du Chili , CL (ISO-Alpha2) et CHL (ISO-Alpha3) peuvent également être
utilisées pour désigner ce pays comme pays d’origine.
• Case 5 : « Pays, groupe de pays ou territoire de destination » - est identifié dans cette case le pays de
destination - par exemple France
• Case 8 : « N° d’ordre, marques, numéros, nombre et nature des colis, désignation des marchandises »
Dans la case 8, les produits sont désignés en termes commerciaux avec suffisamment de
précision pour permettre leur identification.
Les articles indiqués sur le certificat doivent se suivre sans interligne et chaque article doit être
précédé d’un numéro d’ordre. Immédiatement en dessous du dernier article doit être tracée une ligne
horizontale. Les espaces non utilisés doivent être bâtonnés de façon à rendre impossible toute adjonction
ulltérieure .
Dans le cadre des accords conclus avec le Mexique et le Chili, il est à noter que le modèle du
certificat EUR1 n’est pas identique à celui habituellement utilisé par la Communauté dans tous ses
autres systèmes préférentiels. Dans le cadre de ces accords, le formulaire EUR1 comporte, en effet,
une note (2) propre à la case 8 indiquant « comprend le classement tarifaire des marchandises
relevant d’une position (à 4 chiffres) de même niveau ».
Dispositions résultant des notes explicatives adoptées dans le cadre des relations :
Dans le cas où la case prévue sur le certificat de circulation EUR1 (case 8) pour l’indication de
la désignation des marchandises n’est pas suffisante pour y apposer les précisions nécessaires pour en
permettre l’identification , notamment dans le cas des envois importants, l’exportateur peut spécifier les
marchandises auxquelles le certificat se rapporte sur les factures annexées relatives à ces marchandises
et, si nécessaire, sur tout autre document commercial à condition :
- qu’il indique les n° s des factures dans la case 10 (8 ou 10 dans l’accord CE/Mexique) du
certificat de circulation EUR1.
- que les factures et si nécessaire, tout autre document commercial puissent être durablement
attachées au certificat avant sa présentation en douane (ou à l’autorité gouvernementale
compétente dans les accords CE/Mexique et CE/Chili);
- et
- que l’autorité douanière (ou l’autorité gouvernementale compétente dans les accords
CE/Mexique et CE/Chili) ait apposé sur les factures et, si nécessaire, sur tout autre document
commercial, un cachet les solidarisant avec le certificat.
Dans le cadre des accords CE/Mexique et CE/Chili, la procédure décrite ci-dessus s ‘applique
également dans les cas où une désignation générique est indiquée dans la case 8 (exemple : parties de
motocyclettes) et une désignation détaillée (telle que sièges, pneus, cadres…) apparaît sur la facture.
Lorsque cette facture couvre des marchandises originaires et non originaires, l’exportateur doit spécifier
sur la facture quelles marchandises sont originaires et lesquelles ne le sont pas, d’une façon claire afin
d’éviter tout malentendu.
• Case 9 : « Masse brute (Kg) ou autre mesure (l, m3….) :
• Case 10 : « Factures » : Si le remplissage de cette case est facultatif, hormis les cas évoqués ci-dessus, il est
recommandé aux exportateurs de la remplir notamment lorsque la désignation des marchandises en case 8
n’est pas très précise.
* Case 12 : L'exportateur (ou son représentant habilité) doit obligatoirement apposer sa signature manuscrite
avec l'indication du lieu et de la date d'établissement du certificat.
Case 7 « Observations » : cette case doit être servie dans un certain nombre de cas parmi lesquels on peut
citer :
- lors du visa a posteriori, la case doit être revêtue de la mention «délivré a posteriori » ;
- lorsque le certificat est émis dans le cadre d’une dérogation aux règles aux règles d’origine
dans les relations UE/ACP, la référence au numéro de la dérogation doit figurer dans la case
7.
- Lorsque le certificat EUR1 est émis dans le cadre des contingents tarifaires ouverts pour
certains produits avec application d’une règle d’origine spécifique reprise en appendice 2 a)
de l’accord UE/Mexique ;
- Lorsque la procédure simplifiée de délivrance des EUR1 est utilisée (préauthentification) dans
le cadre des relations avec le Maroc et la Tunisie, la case 7 doit être revêtue de la mention «
Procédure simplifiée ».
1. Rubrique "Précise les circonstances qui ont permis à ces marchandises de remplir ces
conditions"
Dans l'espace réservé à cette rubrique, l'exportateur doit indiquer brièvement les éléments sur
lesquels il se fonde pour considérer que les marchandises mentionnées au verso de la demande peuvent
être exportées au bénéfice du régime préférentiel sollicité. Il doit en ressortir que ces marchandises
satisfont réellement aux règles d'origine requises pour l'application de ce régime. En l'occurence, les
indications minimales suivantes sont nécessaires :
- dénomination technique des produits obtenus avec l'indication de leur position tarifaire ;
Dans l'espace réservé à cette rubrique, doivent en principe être mentionnés tous les documents
permettant de justifier sans équivoque l'origine préférentielle du produit exporté, acquise dans les
circonstances précisées dans la rubrique précédente : par exemple, les copies des certificats EUR 1
relatifs aux produits originaires initialement importés d'un pays partenaire et réexportés vers ce pays
après une ouvraison non suffisante, au bénéfice de l'origine préférentielle CE (application des règles du
cumul).
En tout état de cause, au moment de l'établissement du certificat EUR 1, l'exportateur doit donc
être en possession des justificatifs requis et les conserver au moins pendant deux ou trois ans selon les
accords à compter de la date du visa du certificat. Il peut s'agir notamment :
L'exportateur doit authentifier les indications qu'il a portées dans les deux rubriques précitées, en
apposant sa signature manuscrite au bas du verso du deuxième feuillet du certificat (déclaration de
l'exportateur).
C. Corrections
Il est rappelé que le certificat EUR 1 établi conformément aux prescriptions exposées ci-dessus,
ne doit comporter ni grattages ni surcharges. Les modifications pouvant être apportées après son
établissement doivent donc être effectuées en biffant les indications voulues. Ces modifications ne
peuvent cependant être effectuées que par la personne ayant établi le certificat (l'exportateur ou son
représentant habilité) ou, tout au moins, approuvées par celui-ci. Elles doivent, en outre, être visées
par les services douaniers.
SECTION V
- que les deux feuillets du certificat ont été remplis conformément aux prescriptions exposées ci-
dessus;
- que la signature manuscrite de l'exportateur ou de son représentant habilité figure bien tant sur
le certificat lui-même (case 12) qu'au verso de la demande de certificat ;
- que les marchandises exportées ont bien le statut de produits originaires sur le fondement des
indications portées dans la rubrique "Précise les circonstances..." de la déclaration de l'exportateur au
verso de la demande de certificat, et des pièces justificatives présentées.
Les services douaniers ont en outre la faculté de réclamer tout document justificatif
complémentaire qu'ils estiment nécessaire et de procéder à tout contrôle qu'ils jugent utile.
Après ces vérifications, l'agent des douanes compétent appose dans la case 11 du certificat sa
signature manuscrite et le cachet du bureau muni de son dispositif dateur. C'est en effet à partir de
la date figurant dans le cachet que court le délai de validité du certificat.
Par ailleurs, les services des bureaux ne doivent pas oublier, lors du visa des certificats EUR1
à l’exportation, d’indiquer dans la case 13 réservée à cet effet, l’adresse du CERDOC
territorialement compétent pour le contrôle de ces certificats. Cette mention facilite, en effet, la
transmission des demandes de contrôle a posteriori adressées par les autorités compétentes des pays
partenaires.
Après le visa, le certificat EUR 1 (premier feuillet) est remis à l'exportateur ou à son représentant
habilité. La demande de certificat (deuxième feuillet) est détachée et classée, avec les pièces justificatives
présentées, dans le dossier d'exportation conservé par les services douaniers au moins pendant :
- 2 ans dans le cadre des relations avec la Syrie et l’Algérie .
- 3 ans dans le cadre des autres relations préférentielles entre la Communauté et les pays
partenaires.
SECTION VI
Les dispositions relatives à la justification du statut de produits originaires applicables dans tous
les systèmes d'échanges préférentiels auxquels la Communauté est partie, stipulent que le certificat de
circulation EUR 1 doit être produit au bureau de douane de l'Etat d'importation dans un certain délai à
compter de la date de son visa. Elles précisent en outre que les autorités douanières de l'état
d'importation peuvent exiger que la déclaration d'importation soit complétée par une mention de
l'importateur attestant que les marchandises remplissent les conditions requises pour l'application du
régime préférentiel sollicité.
Sous-section 1
Il est fixé à :
- 4 mois en ce qui concerne les certificats EUR 1 couvrant les importations de produits
originaires de l'EEE, de Suisse, des pays d'Europe centrale et orientale (PECO), des Iles Féroé, du
Maroc, de la Tunisie, d’Egypte, de la Jordanie, du Liban, de Ceuta & Melilla, d’Israël, de la Cisjordanie
et de la Bande de Gaza, de la Macédoine, de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine, d’Albanie, de la
Serbie et du Montenegro, d’Afrique du Sud, d’Andorre et de la Turquie.
- 5 mois en ce qui concerne les certificats EUR 1 couvrant les importations de produits
originaires des pays d'Algérie et de Syrie.
- 10 mois en ce qui concerne les certificats de circulation EUR 1 couvrant les importations de
produits originaires des ACP, des PTOMA, du Mexique et du Chili.
Toutefois, le certificat de circulation EUR1 peut être accepté après expiration du délai
susmentionné lorsque l'inobservation de ce délai est due à des cas de force majeure ou à des
circonstances exceptionnelles. En dehors de ces cas, le certificat peut être accepté si les marchandises
ont été présentées au service des douanes avant l'expiration dudit délai.
Sous-section 2
Modalités de production du certificat de circulation EUR 1
Le certificat de circulation EUR 1 doit en principe être présenté en même temps que la
déclaration de mise en libre pratique des produits qui y sont repris.
La constatation de légères discordances entre les mentions portées sur le certificat de circulation
et celles portées sur les documents produits au bureau de douane en vue de l'accomplissement des
formalités d'importation des marchandises, n'entraîne pas, ipso facto, la non-validité du certificat s'il est
dûment établi que ce dernier correspond aux marchandises présentées.
Lorsque le certificat de circulation est établi dans une langue autre que le français, il peut en être
exigé une traduction.
Lorsqu'il est reconnu valable par le service des douanes, le certificat de circulation EUR 1
constitue le titre justificatif pour l'application du régime tarifaire préférentiel sollicité.
B. Production a posteriori
Il peut arriver que, pour une raison particulière, l'importateur de marchandises susceptibles de
bénéficier du régime préférentiel d'un accord ou d'une décision ne puisse produire le certificat de
circulation EUR 1 requis pour l'octroi de ce régime, au moment du dédouanement. En pareil cas,
l'importateur peut néanmoins bénéficier du régime préférentiel considéré sous réserve :
- qu'il atteste, au moment du dédouanement, par une mention portée sur la déclaration, que les
marchandises répondent aux conditions ouvrant droit au bénéfice de ce régime.
SECTION VII
Remplacement
Toutes les mentions figurant sur le certificat primitif relatives à l'origine et à l'identification des
marchandises doivent également être reportées sur le certificat de remplacement.
Toutefois, les indications relatives au nombre de colis et au poids ne doivent concerner que les
seules marchandises réexpédiées.
Enfin, les mentions portées dans les cases 1 et 10 du certificat de remplacement ne doivent
concerner que le réexportateur des marchandises et la ou les factures établies par celui-ci.
Après contrôle, le bureau de douane vise le ou les certificats de remplacement après avoir retiré le
certificat de circulation primitif qui est classé dans le dossier correspondant.
SECTION VIII
Sous-section 1
Envois échelonnés
Lorsqu'un article démonté ou non monté (au sens de la règle générale 2 a) du système harmonisé)
est importé par envois échelonnés, cet article est considéré comme constituant un seul article et un seul
certificat de circulation EUR 1 établi pour l'article complet peut donc être présenté lors de l'importation
du premier envoi partiel.
-les articles doivent relever des sections XVI et XVII ou des positions n° 7308 et 9406.
- l'importateur qui veut bénéficier des dispositions de cet article doit informer l’exportateur
antérieurement à l’exportation du premier envoi, qu’une seule preuve d’origine est exigée
pour le produit complet,
- il doit en faire la demande auprès des autorités douanières du pays d’importation et se
soumettre aux conditions fixées par le service des douanes du pays d’importation.
Sous-section 2
CHAPITRE II
SECTION I
DELIVRANCE A POSTERIORI
Ainsi qu'il est mentionné au chapitre premier , le certificat de circulation EUR 1 est délivré au
moment de l'exportation des marchandises auxquelles il se rapporte.
Toutefois, lorsque par suite d'erreur, d'omission involontaire ou de circonstances exceptionnelles il n'a
pas été délivré lors de l'exportation des marchandises, le certificat EUR 1 peut être délivré a posteriori.
Il peut également être délivré a posteriori s'il est démontré à la satisfaction des autorités douanières
qu'un certificat de circulation EUR1 a été délivré, mais n'a pas été accepté à l'importation pour des
raisons techniques.
Un certificat de circulation EUR1 peut en effet être rejeté pour "raisons techniques" car il n'a pas
été établi dans le respect des dispositions prévues. Cette catégorie couvre, par exemple, les situations
suivantes :
- le certificat de circulation EUR1 est établi sur un formulaire non réglementaire (exemple : ne
comportant pas de guillochage; présentant des différences importantes dans les dimensions ou dans la
couleur avec le modèle réglementaire; sans numéro de série; imprimé dans une langue non autorisée),
- un certificat de circulation EUR1 sur lequel une case destinée à une mention obligatoire n'a
pas été remplie (exemple : case n°4 EUR1),
- le certificat de circulation EUR1 est visé au moyen d'un nouveau cachet non encore
communiqué,
Dans ce cas, après avoir porté la mention "Document refusé", en indiquant la (les) raison(s), le
certificat est restitué à l'importateur afin de lui permettre d'obtenir la délivrance a posteriori d'un
nouveau certificat.
Le service peut toutefois éventuellement conserver une photocopie du certificat refusé en vue d'un
contrôle a posteriori ou s'il a des motifs de soupçonner un agissement frauduleux.'
Le certificat de circulation EUR 1 présenté au visa a posteriori doit être complété dans toutes ses
rubriques comme indiqué au chapitre premier, section 4, ci-dessus.
En outre, la demande de certificat (2e feuillet) doit être complétée par une mention :
Le certificat délivré a posteriori prend effet à la date de son visa par le bureau des douanes.
SECTION II
DELIVRANCE DE DUPLICATA
En cas de vol, de perte ou de destruction d'un certificat de circulation EUR 1, l'exportateur peut
en réclamer un duplicata aux autorités douanières qui l'ont délivré. Le certificat de circulation EUR 1
présenté à cet effet, doit être complété dans toutes ses rubriques (cf. chap. 1er, sect. 4, ci-dessus).
En outre, il doit être conforme aux indications figurant dans le dossier d'exportation de la
marchandise, lequel doit être présenté au bureau de douane qui a visé le certificat de circulation primitif.
Le certificat de circulation EUR 1 est visé par ce bureau qui porte, dans la case
"Observations" la mention "Duplicata". Par ailleurs, la date de délivrance du certificat de
circulation EUR1 primitif doit être reportée sur le duplicata qui prend effet à cette date.
SECTION III
Sous-section 1
Champ d’application
La préauthentification des certificats EUR1 est une procédure simplifiée de délivrance des certificats EUR1 qui
n’est actuellement applicable que dans les relations préférentielles entre la Communauté et le Maroc et la
Tunisie.
Sous-section 2
Conditions requises
Les articles 22 des protocoles définissant la notion de « produits originaires » dans les accords CE/Maroc
(JOCE L 70 du 18 mars 2000) et CE/Tunisie (JOCE L 97 du 30 mars 1998) prévoient que les autorités
douanières du pays d’exportation peuvent autoriser tout exportateur agréé, effectuant fréquemment des
exportations de marchandises pour lesquelles des certificats EUR1 sont suceptibles d’être délivrés et qui, offre à
la satisfaction des autorités douanières toute garantie pour contrôler le caractère originaire des produits, à ne
présenter au moment de l’exportation au bureau de douane de l’Etat ou du territoire d’exportation ni la
marchandise ni la demande de certificat EUR1 dont ces marchandises font l’objet, en vue de permettre la
délivrance d’un certificat EUR1.
Le bénéfice de la procédure de préauthentification des certificats EUR1 est donc réservé aux
« exportateurs agréés » conformément aux dispositions explicitées dans le fichier « La notion d’exportateur
agréé à la certification de l’origine sur facture ».
Sous-section 3
Dans le cadre de l’autorisation délivrée par les autorités douanières, la case 11 « Visa de la douane » du
certificat EUR1 doit :
a) soit être pourvue au préalable de l’empreinte d’un cachet du bureau de douane compétent de
l’Etat d’exportation ainsi que la signature manuscrite ou non, d’un fonctionnaire dudit bureau ;
b) soit être revêtue, par l’exportateur agréé, de l’empreinte d’un cachet spécial admis par les
autorités douanères de l’Etat d’exportation et conforme au modèle figurant à l’annexe V des
protocoles n° 4 des accords CE/Maroc et CE/Tunisie. –(voir fichier « Modèle de l’empreinte
de cachet visée à l’article 22 ».
Cette procédure consiste à confier à l’exportateur agréé une série de certificats EUR1 préauthentifiés par
l’apposition du cachet du bureau et la signature du receveur ou de l’agent habilité.
Pour ce faire, l’exportateur agréé présente ou adresse au bureau la série de certificats EUR1 à préauthentifier .
La case « Observations » du feuillet n° 1 (certificat proprement dit) et du feuillet n° 2 (demande de certificat)
doivent être remplies.
Le service du bureau concerné préauthentifie chaque certificat de la série déposée par l’appposition dans la case
« Visa de la douane » du feuillet n° 1 (case 11) du cachet du bureau et de la signature du receveur ou de l’agent
habilité.
Il complète également les rubriques « Bureau de douane » et « Pays ou territoire de délivrance » de la case 11.
En outre, il mentionne dans la case 13 « demande de contrôle » située au verso du feuillet n° 1 (certificat
proprement dit) le nom et l’adresse du bureau.
Enfin, il prend en compte le numéro de chaque certificat préauthentifié de la série déposée par l’exportateur
agréé.
La série de certificats préauthentifiés est ensuite remise à l’exporteur agréé pour être utilisée.
Cette procédure est utilisée en France. Les modalités de mise en œuvre sont décrites ci-après.
A – Généralités
Seule l’imprimerie nationale, 2 rue Paul Hervieu 75015 Paris est habilitée à imprimer les formulaires en cause
comportant un fond guilloché et une identification spéciale.
Seules les entreprises répondant aux conditions d’octroi de la préauthentification des certificats de circulation
(exportateur agréé) sont susceptibles de bénéficier de cette technique.
Toute demande tendant à l’octroi de cette facilité devra être adressée au receveur du bureau de douane
compétent. L’accord préalable du receveur des douanes compétent sera exigé par l’Imprimerie nationale avant
prise en considération de toute commande.
1° Numérotation
a) Lettre : afin de faciliter l’identification des certificats préauthentifiés dès l’édition, la lettre « M » a été
retenue, la lettre « A » restant attachée aux autres documents.
b) Numéro : l’imprimerie nationale affectera à chaque client une série de numéros. Cette séquence sera
consignée sur un registre pendant une période de 3 ans , en vue d’un contrôle éventuel.
a) Emplacement
b) Forme
Les formes du cachet figure au fichier « Modèle de l’empreinte de cachet visée à l’article 22 ».
2 – Identifiant :
Doit en particulier figurer dans la case 3, le numéro de l’autorisation douanière ayant conféré
le statut d’exportateur agréé à l’entreprise.
Il est rappelé que la structure de ce numéro doit être depuis 2004 la suivante pour toutes les
entreprises ::
Sous-section 4
Modalités d’utilisation des certificats préauthentifiés par le bureau de douane par l’exportateur agréé
Lors de chaque exportation, l’exportateur agréé complète le recto des deux feuillets du certificat préauthentifié
selon les modalités exposées à la section IV – sous-section 2 A) du présent fichier.
Il indique, en outre, au recto du feuillet n° 2 (demande de certificat) le numéro et la date qu’il a indiqués sur la
déclaration préalable d’exportation correspondante ou dans la comptabilité matières en cas d’utilisation de
procédures simplifiées de dédouanement.
Le feuillet n° 1 (certificat proprement dit) accompagne la marchandise exportée .L ‘exportateur renvoie les
feuillets n° 2 des certificats préauthentifiés qu’il a utilisés en même temps que la déclaration de régularisation
qu’il adresse périodiquement au bureau de douane.
Sous-section 5
Modalités de contrôle de la procédure des certificats EUR1 préauthentifiés par le bureau de douane
Après avoir vérifié que les marchandises mentionnées sur le feuillet 2 du ccertificat (demande de certificat) sont
bien celles qui ont fait l’objet de la déclaration préalable d’origine correspondante, les services du bureau
reportent le numéro d’enregistrement de l’opération d’exportation sur le registre où sont pris en compte les
certificats préauthentifiés au regard du numéro de chaque certificat.
Le feuillet 2 du certificat de circulation est ensuite classé avec le formulaire d’exportation correspondant pour
permettre d’éventuels contrôles ultérieurs.
L’exportateur est tenu de présenter les imprimés revêtus du visa préalable qui lui ont été remis à toute
réquisition du service et d’en justifier l’utilisation.
Les exemplaires des certificats de circulation préauthentifiés non utilisés doivent être retournés au bureau de
douane de rattachements selon une périodicité fixée en accord avec le receveur en foction de l’imprtance du
trafic de l’entreprise considérée. En aucun cas, ces documents ne doivent être détruits.
SECTION IV
Sous-section 1
Conditions requises
Des marchandises originaires d'un pays partenaire peuvent être importées dans la CE depuis un
pays tiers où elles ont été expédiées pour une exposition. De même, des marchandises originaires de la
CE exportées dans un pays tiers pour une exposition peuvent être vendues durant ou après cette
exposition dans un pays partenaire.
Ces marchandises peuvent bénéficier du régime préférentiel de l'accord conclu par la CE avec le
pays partenaire considéré pour autant que la preuve soit apportée, à la satisfaction des autorités
douanières :
- qu'un exportateur les a expédiées du pays partenaire ou de la Communauté dans le pays tiers
où s'est tenue l'exposition et les y a exposées ;
- que cet exportateur les a vendues ou les a cédées à un destinataire dans la Communauté ou
dans le pays partenaire ;
- que lesdites marchandises ont été expédiées durant l'exposition ou immédiatement après
dans la Communauté ou dans le pays partenaire dans l'état où elles ont été expédiées à l'exposition ;
- que depuis le moment où elles ont été expédiées à l'exposition, les marchandises n'ont pas
été utilisées à des fins autres que la démonstration à cette exposition.
Le bénéfice du régime préférentiel de l'accord considéré est subordonné à la présentation d'un certificat
de circulation EUR 1 établi a posteriori conformément aux dispositions exposées à la section I ci-dessus.
Le nom et l'adresse du lieu où l'exposition s'est déroulée doivent y être indiqués.
Au besoin, une preuve documentaire supplémentaire de la nature des marchandises et des
conditions dans lesquelles elles ont été exposées peut être demandée.
Sous-section 2