Chapitre VII VRD 2017-2018 - ECLAIRAGE PUBLIC

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Chapitre 7 : ECLAIRAGE PUBLIC

I- Introduction:

Niveau de lumière (éclairement, luminance)


- Une installation d'éclairage extérieur devrait être conçue en fonction de la
brillance et des teintes à respecter.
- Les voies de desserte automobile doivent être peu éclairées de façon à
pousser les conducteurs à rouler avec leurs feux de croisement et non
en lanternes (veilleuses)
Ordre de grandeurs pour l’éclairement public:
La valeur de l'éclairement doit être sensiblement de :
-10 lux pour une chaussée en produits noirs
- 5 lux pour une chaussée en béton.
- 2 à 3 lux pour un chemin de piétons.
- 10 à 15 lux pour la jonction avec la voie publique qui doit être mieux
éclairée

Avec :
Le lux est une unité de mesure de l‘ éclairement lumineux (symbole : lx).
Il caractérise le flux lumineux reçu par unité de surface

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Dans les bâtiments industriels et les centres commerciaux, l'éclairage
extérieur doit être nettement plus important que dans un groupe immobilier.
Dans une usine on peut admettre :
- cour fréquentée : 50 lux, 15 lux pour la surveillance seule,
- quais: 25 lux, 100 lux en cas d’éclairement de trafic important,
- cour de stockage et parking: 15 lux.

Remarques:
- Il faut obtenir une luminance uniforme quelle que soit l'état de la chaussée,
sèche ou humide.
Pour les centres commerciaux, l'éclairage est un élément attractif; aussi
utilise-t-on fréquemment des projecteurs de forte puissance groupés au
sommet des pylônes de 20 à 30 m de hauteur.

II- Equipements des voies principales


- Les voies principales des groupes immobiliers sont équipées de
lampadaires décoratifs constitués par un fût, généralement métallique, et
une lanterne non défilée. La hauteur varie de 3 à 5 m et l'espacement de
3 à 5 fois la hauteur (soit 10 à 25 m), ce qui assure un éclairage régulier.
- L'espacement peut être porté à 8 fois la hauteur pour les voies
secondaires.
- Le long des voies les candélabres sont placés soit sur un seul côté,
soit sur les deux côtés.
- L'aspect esthétique prime la notion d'éclairement, sous réserve qu'il ne
s'agisse pas d'une voie très fréquentée, auquel cas il faudrait appliquer
les règles de l'éclairage public urbain.

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- Lorsque la voie est bordée d'arbres, les lampadaires sont implantés entre
ceux-ci, à raison de un tous les deux ou trois arbres, mais dans leur
alignement.
- Dans tous les cas la puissance ne doit pas être trop forte afin de ne pas
troubler l'automobiliste qui circule sur la voie.
- Les parcs à voitures reçoivent des candélabres de même type que les
allées ou des candélabres de type routier de 7 à 8 m de hauteur, équipés
de consoles.
- Lorsque la voie est bordée d'arbres, les lampadaires sont implantés entre
ceux-ci, à raison de un tous les deux ou trois arbres, mais dans leur
alignement.
- Dans tous les cas la puissance ne doit pas être trop forte afin de ne pas
troubler l'automobiliste qui circule sur la voie.
- Les parcs à voitures reçoivent des candélabres de même type que les
allées ou des candélabres de type routier de 7 à 8 m de hauteur, équipés
de consoles.

Candélabres de type routier 6


lampadaires décoratifs

III- Eclairage des chemins de piétons


- L'éclairage des chemins de piétons a essentiellement un rôle utilitaire : il
doit permettre une bonne visibilité et la reconnaissance des lieux; de plus la
couleur de la lumière ne doit pas donner une impression désagréable, ni être
trop différente de celle des halls d'entrée.
-Il est assuré par des luminaires décoratifs, peu élevés mais particulièrement
robustes car à la portée des enfants. De plus la sécurité électrique doit être
assurée avec soin.
- On utilise généralement :
 pour les chemins principaux des candélabres droits de 4 à 6 m de
hauteur espacés de 20 à 35 m, avec lampadaire décorative équipée de
lampes à ballon fluorescent ou de tubes donnant une répartition
circulaire, afin de créer des points de brillance dans le champ visuel ;
 pour les chemins secondaires et les entrées d'immeubles, équipées de
lampes à luminosité ou de tubes fluorescents, espacées de 10 à 20 m.

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IV- Eclairage des jardins
- L'éclairage d'un jardin, nécessaire pour la circulation, peut procurer aussi un
effet décoratif, mais il s'agit dans ce cas plus d'illumination que d'éclairage et
le Maître d'oeuvre doit faire alors appel à un spécialiste de cette technique.
- L'éclairage des massifs floraux s'effectue de préférence avec des
projecteurs mobiles, déplaçables selon la floraison.
- Pour les arbres le flux lumineux est dirigé du bas vers le haut à l'inverse des
fleurs.

V- Commande de l'éclairage extérieur


L'éclairage extérieur d'un groupe d'habitations peut se diviser en trois
grandes catégories caractérisées par des heures d'allumage différentes:
- les parcs à voitures et les chemins d'accès principaux qui doivent être
éclairés entre le coucher et le lever du soleil,
- les auvents et porches d'entrée d'immeubles qui doivent être éclairés dès
que la nuit tombe et éteints vers minuit,
- les chemins de piétons qui doivent être éclairés de la même manière que
les entrées d'immeubles mais conserver un éclairage réduit durant toute la
nuit.
La commande s'effectue par cellule photoélectrique sensible à la lumière du
jour, complétée par une horloge astronomique pour éviter des extinctions
intempestives. Le système est simple et souple.
Le système de commande est placé dans une armoire située dans le poste
de transformation accessible de l'extérieur; il est ainsi possible de procéder
manuellement à des allumages ou des extinctions.
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VI- Matériel d'éclairage
Le matériel d'une installation d'éclairage public est composé d'une source lumineuse,
éventuellement munie de son appareillage auxiliaire (Disjoncteur), d'un luminaire et
d'un support.
1- Source lumineuse
Les technologies de l’éclairage sont nées du besoin de substituer la lumière du soleil.
De la préhistoire à nos jours, trois types de technologies ont été successivement
développées : tout d’abord les lampes à combustion (huile, gaz) puis, à partir de 1880,
les lampes à incandescence (filament chaud de tungstène sous gaz inerte ou
halogène) et, depuis les années cinquante, les lampes à décharge (tubes fluorescents
à mercure, lampes à vapeur de sodium). Plusieurs critères permettent de classer ces
différentes sources lumineuses : le coût (achat, fonctionnement, durée de vie), les
caractéristiques de la lumière émise (température de couleur, indice de rendu des
couleurs), et l’impact environnemental (rendement énergétique de conversion
lumière/électricité, fabrication et recyclage). L’impact environnemental, notamment la
consommation d’énergie, est le critère qui suscite aujourd’hui le développement d’une
nouvelle voie pour l’éclairage. En effet, le rendement de conversion lumière/électricité
des sources traditionnelles reste faible, de quelques pourcent pour les lampes à
incandescence à 25 % au maximum pour les lampes à décharge.

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Les lampes fluorescentes tubulaires

Les lampes à décharge SHP

Les lampes fluorescentes compactes Les lampes à incandescence.


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2- Le luminaire
Le luminaire a pour fonction de répartir le flux lumineux émis par la source de
lumière, de telle façon que le maximum de ce flux atteigne la surface à
éclairer, tout en assurant une certaine répartition sur cette surface, ainsi que
des conditions de confort visuel.
Il comporte:
- Un corps, c'est-à-dire une enveloppe qui assure la protection de la lampe
et de tous les dispositifs et accessoires électriques qui y sont incorporés.
Les matériaux qui le constituent sont des alliages d'aluminium ou des
matières plastiques;
- Un système optique qui peut être un réflecteur, un réfracteur ou un
diffuseur. Ces systèmes peuvent être combinés entre eux. Le diffuseur est
à proscrire pour l'éclairage des voies de distribution;
- des dispositifs de fixation pour assujettir tous les composants au support
et, éventuellement, régler leur position.
Les luminaires sont classés en fonction de :
- leurs caractéristiques électriques;
- leurs caractéristiques mécaniques qui à un degré de protection ;
- leurs caractéristiques photométriques utiles pour les calculs d'éclairage
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3- Support
Le support est destiné à porter un ou plusieurs luminaires. Il peut se
présenter sous forme d'une console, d'un candélabre

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VII- Alimentation en énergie électrique


Il existe deux systèmes d'alimentation des réseaux d'éclairage extérieur:
- le système « alimentation basse tension» (BT) ;
- le système « alimentation haute tension, Ce système est rarement
employé dans les quartiers d'habitation à faible densité.

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VIII- Economie d’énergie

Variateur de tension:

La consommation d’énergie pour les besoins d’éclairage public représente


un poids important dans le budget des collectivités.
Sans diminuer la qualité de l’éclairage public, i permet de faire au minimum
30% d’économies grâce à nos solutions variateurs-régulateurs de tension :
– Economies dues à la stabilisation de la tension
– Economies dues à l’abaissement de la tension la nuit
– Economies dues à l’espacement du relamping.

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Eclairage public photovoltaïque:

Le candélabre solaire est constitué d’un panneau photovoltaïque qui est utilisé
pour délivrer une tension continue, elle sert pour charger la batterie lorsqu’elle est
déchargée par la charge d’éclairage. Mais le panneau solaire seul ne suffit pas car
le courant délivré par celui-ci est variable, instable d’où il est préconisé d’utiliser un
régulateur de charge qui lui permet de fournir un courant continu, stable
et garantit donc une charge efficace de la batterie.

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