Aliouane, ABDELKADER
Aliouane, ABDELKADER
Aliouane, ABDELKADER
MEMO
EMOIRE DE MASTE
ASTER
Enn vue de l’obtention du Diplôm
Diplôme
Maste II en Génie Mécanique
Master anique
Option : Modél
Modélisation et simulation
n en M
Mécanique
Thème
CONCEPTION ET REALISATION D’UNE CHA
CHAUDIÈRE
À BIOMASSE.
Mr : D. KARI
K
Promotion 2017
Dédicaces
Abdelkader
Remerciements
Tout d’abord un grand hommage aux enseignants du
l’université MB – FSI qui nous a accueille, bras
ouverts pendant notre cycle d’étude supérieur.
Merci
Liste des figures
Figure 07: Taux de conversion de en fonction de la température pour des temps de résidence
différents et pour un excès d'air.
Figure 13: Four à grille moderne avec système de contrôle infrarouge, grille séparée par section et
contrôle d'air primaire.
Figure 21 :a)Brûleur cyclone à deux étages, b) Four à combustible pulvérisé en combinaison avec une
chaudière à tube d'eau.
Figure 22: Points d'impact environnemental (EIP) pour différentes évaluations de l'effet de serre.
Figure 25: Réponses dynamiques d'une grande installation d'incinérateur au dosage du carburant, à la
vitesse de grille, à l'air primaire et aux changements d'air secondaires.
Figure 33. Procédés d'extraction d'huile d'olive par centrifugation, a) trois phases; b) deux phases. [5]
Introduction générale.
Introduction…………………………………………………………….………………………...3
a. Chaudière traditionnelle……………………...……………………………………….…4
b. Chaudière à condensation ……………………………………………..………………..4
c. Chaudière à basse température …………………………………………...……………..4
4. Rôle de la chaudière…………………………………………………………………………...5
Conclusion………………………………………………………………………………………..6
Introduction……………………………………………………………………………………....7
1. Combustion………………………………………………….…………………...…………....7
• Séchage………………………………………………………….…………...………….8
• Dé volatilisation…………………………………………….……………...……………8
• Combustion des volatiles……………………………….………………...………...….10
• Combustion du charbon…………………………….…………………...………..……10
Conlusion…………………………………………………...………………………………….44
Introduction………………………………………...……………………………..…………...45
1. La biomasse………………………………………...………………………...……………..45
3. Grignon d'olive…………………………………………..……………………………….....48
Conclusion ……………………………………………………………………………………53
Introduction…………………………………………………………………………………..54
1. Architecture générale……………………………………………………………………...54
2. Constituants principaux………………………………………………………………........54
3. Chaudronnerie……………………………………………………………………………..54
4. Eléments constituant la chaudière……………………………………………………........54
4.1. Système d'alimentation en biomasse………………………………………………....….54
4.2. Système d'alimentation en air…………………………………………………………....55
4.3. Echangeur de chaleur………………………………………………………………........56
4.4. Grille et cendrier………………………………………………………………….......…57
4.5. Vis sans fin………………………………………………………………………….......57
4.6. Moteur électrique……………………………………………………………………......58
4.7. Système d’isolation du corps de combustion………………………………………….58
5. Dimensionnement thermique de la chaudière…………………………………………..…59
5.1. Evaluation des caractéristiques de la chaudière…………………………………...….…59
5.1.1. Puissance thermique de chauffage………………………………………………….....60
5.1.2. Débits du combustible et d’air………………………………………………………...60
• Débits du combustible…………………………………………………………...….60
• Débits d'air……………………………………………………………………….....60
6. Modélisation d'une chaudière à biomasse avec ANSYS FLUENT 15……………….......61
6.1. Procédure…………………………………………………………………………….....61
6.2. Résultats……………………………………………………………………………...…66
Introduction………………………………………………………………………………….69
1. L’énergie renouvelable………………………………………………………………...…69
Définition…………………………………………………………………………………....69
2. L’énergie renouvelable la plus utilisée : l’énergie biomasse……………………………..70
2.1. Le bois comme les grignons d’olive est une énergie renouvelable…………………….70
2.2. PCI du bois…………………………………………………………………………..…71
2.3. Emission de CO2 évitées………………………………………………………………..71
3. Principe de fonctionnement d’une chaudière biomasse……………………………….....72
3.1. Chaudière biomasse…………………………………………………………………….75
4. Rendement d’une chaudière biomasse…………………………………………………....75
4.1. Rendement de combustion…………………………………………………………......75
4.2. Rendement utile ou de production……………………………………………………...76
4.3. Rendement global……………………………………………………………………....76
Sommaire MMSM 15
:ص
در !و ھ ك دا"! إ, ن ا ط وا, أو ا ا وى ا واءا ظر إ ا ط ت ا
ل, ر ا,د و- " ا و"رة,ره ا ز ون د+ ( ن ' ا&ل ا و و وا, ن ا ط
&و ود ( ن5 , 2وع (ر/ & ن و4 ل ھذه ا دة ط ا ا, ن ھذا ا ط ق, ر/ ھ
. ن & ل
Abstract:
Given the current situation at the local or global level, concerning energy and ecology, we
are forced to vary our sources of energy, including biomass and precisely the olive-
pomace, which is abundant in our country, and that is not used, but still damaging our
environment. From this point, an optimal use of this source of energy was the object of
our graduate project, using it as a fuel in a biomass boiler that we have built.
Résumé:
Vu la situation actuelle que ce soit au niveau local ou mondial, concernant les énergies et
l’écologie, ça nous pousse à varier nos source d’énergie, parmi lesquelles la biomasse et
précisément le grignon d’olive, qui est abondant dans notre pays, et qui n’est pas utilisé,
mais encore qui nuit à notre environnement. A partir de ce point, une utilisation optimale
de cette source d’énergie fut objet de notre projet fin d’étude, en l’utilisant comme
carburant dans une chaudière à biomasse que nous avons réalisée.
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale :
La biomasse désigne l’ensemble des matières organiques valorisables en énergie.
Les matières organiques peuvent être aussi bien des matières d’origine végétale
(résidus alimentaires, bois, feuilles…), que des matières d’origine animale (cadavres
d’animaux, êtres vivants du sol).
La part actuelle de la bioénergie dans diverses régions du monde est encore très limitée.
La contribution de la biomasse dans le monde est estimée à seulement 10%. Parmi les
énergies renouvelables, la biomasse occupe la 3éme place derrière l'énergie hydraulique
et l'éolien. Elle progresse régulièrement chaque année depuis 10 ans.
Ce projet vise à revaloriser une source d'énergie délaissée qui est la biomasse et
plus précisément le grignon d'olive. Le grignon d'olive est un déchet nocif pour
l'environnement et à travers ce projet on participe activement dans la protection de
l'environnement.
A travers ce projet on espère susciter un intérêt qui permettra d'allouer plus de moyens
financiers dans la production d'énergie renouvelable de type biomasse.
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Introduction générale
Dans le chapitre 1 intitulé " Généralité sur les chaudières à biomasse ", on à étudier les
classifications des chaudières à biomasse, puis on présente les différents types de chaudières
et enfin on à présenté le rôle de la chaudière.
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Chapitre I :
Introduction :
La chaudière est un équipement au cœur du système de chauffage central. Son rôle est de
générer de l’eau chaude et de la redistribuer dans le réseau de chauffage (via les canalisations et
les radiateurs) pour réchauffer la maison mais aussi produire de l’eau chaude sanitaire. On
distingue 5 catégories de chaudières, à gaz, au fioul, à bois, électriques ou les
chaudières mixtes qui associent deux énergies. Elle peut aussi relever de différentes
technologies, classiques, à basse température ou à condensation.
C’est un gageur que de vouloir établir une classification des chaudières industrielles, celle-
ci faisant intervenir trop de critères non significatifs lorsqu’ils sont pris isolément, trop de
variantes et trop de combinaisons possibles.
Il est évident que chaque modèle de chaudière possède de par sa conception et ses dimensions
en générale, une limitation en capacité de production de vapeur mais : mais il est bien rare de
buter sur tous les caractères de limitation en même temps et il suffit souvent de changer un
paramètre pour étendre sensiblement la plage d’utilisation. Donc une description de chaudière
se fait par classification :
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Chapitre I : Généralité sur les chaudières à biomasse
a. Chaudière traditionnelle :
Quel que soit le modèle que vous avez, le principe de fonctionnement d’une chaudière repose
Sur des éléments qui varient peu :
- Une chaudière a besoin d’un carburant, d’une source d’énergie : bois, fioul, gaz, électricité,
ou plus récemment, air.
- Pour les chaudières à combustion, le carburant est brûlé, et c’est cette action qui produit de
la chaleur.
- Pour les modèles électriques ou thermodynamiques, il n’y pas de combustion, mais
l’utilisation d’une source d’énergie “invisible”.
- Dans tous les cas, l’énergie utilisée ou dégagée par la combustion sert à produire de la
chaleur, qui se transmet ensuite à des circuits reliés à des émetteurs de chaleur (radiateurs,
planchers chauffants) et/ou au dispositif d’alimentation en eau chaude.
- Les vapeurs dégagées et résidus de combustion sont évacués, sauf dans les modèles à
condensation, dans lesquels la vapeur est réutilisée en circuit interne.
MMSM 15 Page 4
Chapitre
tre I : Généralité sur les chaudières à biomasse
asse
4. Rôle de la chaudière :
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Chapitre I : Généralité sur les chaudières à biomasse
Conclusion :
Grace à cette étude on a pu avoir une idée ou une vue globale sur différent types de
chaudières pour qu’a la fin faire notre propre classification qui se divise en trois types de
chaudières utilisant de l’eau, des chaudières utilisant une vapeur saturé et enfin celles qui
utilisent de la vapeur surchauffé tout ça en fonction de la vapeur final désirée.
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Chapitre II :
Introduction:
1. Combustion:
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
• Séchage:
Le contenu de l'humidité
ité est un facteur limitant et s’il dépasse 65%,, la cchaleur libérée par
la combustion n'est pas suffisan
ffisante pour satisfaire l'évaporation et pour amorcer
amorc la combustion.
Par conséquent, la teneur en humidité
hu est une variable de carburant trèss importante.
imp
• Dé volatilisation:
é →
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Les produits de pyrolyse peuvent être utilisés de différentes façons. Le charbon peut être
transformé en charbon actif, utilisé dans l'industrie métallurgique, comme combustible de
cuisine domestique ou pour le barbecue. Le gaz de pyrolyse peut être utilisé pour la
production de chaleur ou la production d'énergie, ou synthétisé pour produire du méthanol ou
de l'ammoniac. Le liquide goudronné, l'huile de pyrolyse ou la bio-huile peut être transformé
en carburant liquide hydrocarboné de haute qualité pour les moteurs à combustion (par
exemple, le transport) ou utilisé directement pour le chauffage ou la production de
l'électricité.
Les produits volatils émis, y compris les goudrons et les gaz volatils, sont allumés et
brûlés, produisant des flammes et libérant de la chaleur et de la lumière. Il peut s'agir soit
d'une flamme de pré-mélange laminaire, soit d'une flamme de diffusion, soit d'un mélange des
deux [8]. Cette oxydation violente génère une énergie considérable, ce qui contribue aux
phases initiales de séchage et de dé volatilisation, puis la durabilité du processus de
combustion. Divers produits sont formés pendant la combustion:
• Combustion du charbon :
Lors de le dé volatilisation, on forme du charbon qui réagit ensuite avec de l'oxygène dans
l'air avec la réaction de combustion suivante:
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
• Stockage de chaleur:
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
• Isolation:
Concrètement, en amélioran
liorant l'isolation de la chambre de combustion,
ion, un
une température de
chambre de combustion plus éélevée peut être obtenue. L'isolation peut être ê améliorée en
augmentant l'épaisseur de la paroi
par ou en utilisant un matériau qui isole mieux.
mieux
• Préchauffage d'air:
La température de la chambre
chamb de combustion peut être considérableme blement augmentée par
un préchauffage de l'air. L'air d'entrée est normalement préchauffé par éc échange de chaleur
avec les gaz de combustion,
tion, aaprès que les fumées aient quitté l'échangeu
angeur de chaleur. Un
exemple est le préchauffage
ge de l'air secondaire qui s'oxyde avec les volatiles
latiles.
• Excès d'air:
Figure06: Température
ure dde flamme adiabatique en fonction de l'excè
'excès d'air pour
différe
ifférentes températures d'entrée d'air. [7]
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
• Humidité du combustible:
L'humidité sera libérée dans la phase de séchage. Par conséquent, la teneur en humidité et
ses effets négatifs sur le processus de combustion peuvent être importantes dans les premiers
stades de la phase de dé volatilisation, ce qui entraîne des niveaux élevés d'émissions
provenant d'une combustion incomplète.
• Temps de résidence:
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Note:
On remarque que pluss le tetemps de résidence est grand plus la converonversion se fait à des
températures plus faibles ce qui réduit les dissociations. Par contre un temps de résidence trop
faible (10ms) donne lieu à des combustions
c incomplètes.
• Design et matériaux:
• Distribution d'air:
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
• Bouclier anti-rayonnement:
Une méthode pour réduire les températures de surface est d'utiliser des boucliers anti-
rayonnement. En optimisant les propriétés thermiques et le placement des boucliers de
rayonnement, une température de surface extérieure très faible peut être obtenue avec une
perte de chaleur par rayonnement minimisée.
• Régulation:
Les éléments de formation de cendres sont présents dans la biomasse en tant que sels, liés
dans la structure du carbone (cendres inhérentes) ou sont présents comme particules minérales
provenant de la saleté et de l'argile introduites dans le combustible de biomasse lors de la
récolte ou du transport (cendres entraînées). Les composés dans les cendres inhérentes sont
dispersés de manière homogène dans le carburant et sont beaucoup plus mobiles que les
composés dans les cendres entraînées et, par conséquent, sont facilement volatiles et
disponibles pour les réactions dans la combustion du charbon.
Pendant la combustion, une fraction des composés formant des cendres dans le carburant
est volatilisée et libérée en phase gazeuse. La fraction volatilisée dépend des caractéristiques
du carburant, de l'atmosphère du gaz et de la technologie de combustion utilisée.
MMSM 15 Page 15
Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Ce paragraphe décrit les systèmes de combustion. Ces systèmes sont généralement équipés
de systèmes d'alimentation en carburant mécaniques ou pneumatiques.
Les systèmes de combustion à lit fixe comprennent des fours à grille. L'air primaire
traverse un lit fixe, dans lequel se produisent le séchage, la gazéification et la combustion du
charbon. Les gaz combustibles produits sont brûlés après l'injection d'air secondaire,
généralement dans une zone de combustion séparée du lit de combustible.
Une grille bien conçue et bien contrôlée garantit une répartition homogène du carburant et
du lit de braises sur toute la surface de grille. Ceci est très important pour garantir une
alimentation en air primaire égale sur les différentes zones de la grille. L'apport d'air
inhomogène peut mener à des quantités plus élevées de cendres volantes et peut augmenter
l'excès d'oxygène nécessaire à une combustion complète, ce qui entraîne des pertes de chaleur
dans la chaudière. En outre, le transport du carburant sur la grille doit être aussi homogène
que possible afin de maintenir le lit de braises calme et homogène afin d'éviter la formation de
«trous» et d'éviter la libération de cendres volantes et de particules non brûlées autant que
possible.
La technologie nécessaire pour atteindre ces objectifs comprend des grilles en mouvement
continu, un système de contrôle de hauteur du lit de braises (par exemple par faisceaux
infrarouges) et des ventilateurs d'air primaire à fréquence contrôlée pour les différentes
sections de grille. L'alimentation en air primaire doit être divisée en sections afin d'être en
mesure d'ajuster les quantités spécifiques d'air aux exigences des zones où le séchage, la
gazéification et la combustion du charbon coïncident.
Plus la qualité de mélange entre les gaz de combustion et l'air secondaire est grande, plus la
quantité d'excès d'oxygène sera moindre pour une combustion complète et plus l'efficacité
sera élevée. L'effet de mélange peut être amélioré avec des canaux relativement petits où les
gaz de combustion atteignent des vitesses élevées et où l'air secondaire est injecté à grande
vitesse par des trous bien répartis sur la section transversale de ce canal. D'autres moyens
d'obtenir un bon mélange de gaz de combustion et d'air secondaire sont des chambres de
combustion avec un écoulement de vortex ou un écoulement de cyclone.
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
• Écoulement transversal
ersal (échappement
( des gaz de combustion auu milieu
mili du four).
La combustion à contre-cou
courant est la plus appropriée pour les carburan
rburants à faible valeur
calorifique. En raison duu fait que les gaz de fumée chauds passent par le carburant de
biomasse frais et humide entra
entrant dans le four, le séchage et le transport
port de vapeur d'eau du
carburant augmente par convect
onvection (en plus du transfert de chaleur rayonnan
onnante à la surface du
carburant).
La combustion à Co-courant
ourant est appliquée pour les combustibles secs
ecs ou dans les systèmes
où l'air primaire est préchauffé.
hauffé. Ce système augmente le temps de séjour
jour des
d gaz non brûlés
libérés du carburant et peut
ut amé
améliorer la réduction des .
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Figur
igure 12: Grilles mobiles inclinées. [11]
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Les pailles et céréales (dans leur ensemble ou en tranches) sont livréesvrées en continu par un
piston hydraulique à traversrs un tunnel d'alimentation sur une grille mobile
bile re
refroidie à l'eau. En
entrant dans la chambree de combustion, le carburant commencee à sse gazéifier et la
combustion du charbon continu
ontinue alors que le matériau non brûlé est déplac
déplacé sur la grille. Le
contrôle de la températuree des grilles et du four est très important pour our la combustion de la
paille et des céréales, en raison
on de leur faible taux de frittage et de fusion
ion et de la température
adiabatique élevée de combustion
combu provoquée par leur faible teneur neur een humidité. Par
conséquent, les chambres de combustion
co doivent être refroidies soit par
ar des parois en contact
avec l'eau, soit par la recircul
ecirculation des gaz de combustion (les combinai binaisons de ces deux
techniques sont égalementt poss
possibles). Les températures du four ne doivent
ivent ppas dépasser 900 °
C pour un fonctionnementt norm
normal.
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Fi
Figure 16: Bruleurs à cigares. [11]
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Les fours alimentés par le bas (figure18) représentent une technologie peu coûteuse et
opérationnellement sûre pour les systèmes de petite et moyenne taille jusqu'à une capacité
nominale de chaudière de 6MW. Le carburant est introduit dans la chambre de combustion
par des convoyeurs à vis de dessous et est transporté vers le haut sur une grille intérieure ou
extérieure. Les grilles extérieures sont plus fréquentes dans les installations de combustion
modernes car elles permettent un fonctionnement plus flexible et un système automatique de
cendres peut être appliqué plus facilement. L'air primaire est fourni à travers la grille, l'air
secondaire généralement à l'entrée de la chambre de combustion secondaire.
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Un nouveau développement
ement autrichien consiste en un brûleur avec une postcombustion
p en
rotation, dans lequel un écoulem
coulement vortex fort est réalisé par un ventilateu
tilateur d'air secondaire
spécialement conçu équipéé d'une
d'un chaîne rotative (figure 19).
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Ces fours sont adaptés aux combustibles à biomasse de faible teneur en cendres (copeaux
de bois, sciure de bois, granulés, grignon d'olive) et petites tailles de particules (jusqu'à 50
mm). Les combustibles à base de biomasse riches en céréales tels que l'écorce, la paille et les
céréales ont besoin de systèmes d'élimination des cendres plus efficaces. De plus, les
particules de cendre frittées ou fondues qui recouvrent la surface supérieure du lit de
carburant peuvent causer des problèmes, en raison de conditions de combustion instables
lorsque le carburant et l'air traversent la surface couverte de cendres. Un bon comportement
des charges partielles et leur simple contrôle de la charge sont un avantage. Les changements
de charge peuvent être obtenus plus facilement et plus rapidement que dans les installations
de combustion à grille, car l'alimentation en carburant peut être contrôlée plus facilement et la
masse de carburant dans le four est relativement faible.
Les systèmes de combustion à lit fluidisé (CLF) ont été appliqués depuis 1960 pour la
combustion de déchets municipaux et industriels. Depuis lors, plus de 300 installations
commerciales ont été construites dans le monde entier. En ce qui concerne les applications
technologiques, il faut distinguer les lits fluidisés à bulles (LFB) et les lits fluidisés circulants
(LFC).
Un lit fluidisé se compose d'un récipient cylindrique avec une plaque de fond perforée
remplie d'un lit de suspension de matière chaude, inerte et granulaire. Les matériaux de lit
commun sont le sable de silice et la dolomie. Le matériau du lit représente 90 à 98 pour cent
du mélange de carburant et de matériaux de lit. L'air de combustion primaire entre dans le
four par le dessous de la plaque de distribution d'air et fluidise le lit afin qu'il devienne une
masse bouillante de particules et de bulles. Le transfert et le mélange intenses de chaleur
fournissent de bonnes conditions pour une combustion complète avec une faible demande
d'air excédentaire (entre 1,1 et 1,2 pour les LFC et entre 1,2 et 1,3 pour les LFB).
En raison du bon mélange obtenu, les plantes CLF peuvent traiter de manière flexible avec
divers mélanges de carburant (par exemple, des mélanges de différents types de combustibles
de biomasse ligneux peuvent être brûlés) mais sont limités en ce qui concerne la
granulométrie et les impuretés contenues dans le carburant. Par conséquent, un système
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Un autre inconvénient des unités CLF est posé par les poussières élevées entraînées avec
les gaz de combustion, ce qui rend nécessaires des précipitateurs de poussière efficaces et des
systèmes de nettoyage de chaudières. Le matériau du lit est également perdu avec la cendre,
ce qui oblige à ajouter périodiquement de nouveaux matériaux à la chaudière. À partir du
mélange de cendres, les pièces grossières peuvent être séparées des fines particules et du sable
dans un classificateur d'air, et le matériau fin peut être renvoyé dans le lit. Ainsi, la
consommation de matériaux de lit de la chaudière peut être abaissée.
Pour les usines ayant une capacité nominale de chaudière de plus de 20MW, les fours LFB
commencent à être intéressants. Dans les fours LFB (figure20), le matériau du lit se trouve
dans la partie inférieure du four. L'air primaire est fourni sur une plaque de distributeur de
buse par le bas et fluidise le lit. Le matériau du lit est généralement du sable de silice
d'environ 0,5-1,0 mm de diamètre; La vitesse de fluidisation de l'air varie entre 1,0 et 2,0 m /
s. L'air secondaire est introduit à travers plusieurs entrées sous la forme de groupes de buses
disposées horizontalement au début de la partie supérieure du four (appelé franc-bord) pour
assurer une alimentation en air par étapes pour réduire les émissions de . Contrairement
aux fours LFB au charbon, le carburant à biomasse ne doit pas être injecté horizontalement,
mais par des canalisations inclinées en raison de la plus grande réactivité de la biomasse par
rapport au charbon. Le carburant ne représente que 1-2 pour cent du matériau du lit et le lit
doit être chauffé (à l'intérieur ou à l'extérieur) avant l'introduction du carburant.
L'avantage des fours LFB est leur flexibilité concernant la taille des particules et la teneur
en humidité des combustibles de la biomasse. En outre, il est également possible d'utiliser des
mélanges de différents types de biomasse ou de les co-incendier avec d'autres carburants.
Dans les fours LFB modernes, une opération de lit sous-stœchiométrique (environ 0,35)
est possible, ce qui permet de contrôler la température du lit dans la gamme de 650-850 ° C.
Par conséquent, les carburants à faible température de fusion des cendres peuvent également
être brûlés . Les problèmes de corrosion peuvent être minimisés en utilisant des surchauffeurs
réfractaires dans la première et la deuxième passe. Dans les fours LFB modernes, une charge
partielle dans la gamme de 60 à 100% de la charge nominale est possible.
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Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
En augmentant la vitesse
sse de fluidisation à 5-10 m/s et en utilisantt des particules
p de sable
plus petites (0.2-0.4mm de diamètre),
dia un système LFC est atteint. Les pparticules de sable
seront transportées avec les
es gaz de fumée, séparées dans un cyclone chaud haud oou un séparateur à
faisceau en U et renvoyéeses dan
dans la chambre de combustion (figure21). ). La température du lit
(750-900 ° C) est contrôlée
ôlée ppar des échangeurs de chaleur externess refroidissant
refr le sable
recyclé ou par des paroiss refro
refroidies à l'eau. La turbulence plus élevée ée dans
da les fours LFC
conduit à un meilleur transfert
sfert dde chaleur et à une répartition de la températu
pérature très homogène
dans le lit. Les inconvénients
ients des
d fours LFC sont leur grande taille lle et donc
d un prix plus
élevé, la charge de poussière
ière encore
e grande dans les gaz de fumée quittan
uittant le séparateur de
particules de sable que dans
ans le
les systèmes LFB et la petite taille de particules
partic de carburant
requise (0,1 à 40 mm de diamdiamètre), ce qui entraîne souvent des investissem
stissements plus élevés
dans le prétraitement du carbura
arburant.
MMSM 15 Page 30
Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
2.3.Combustion de carburant
urant pulvérisé :
MMSM 15 Page 31
Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Le mouvement de rotation
ation ppeut être supporté par la recirculation des gaz
g de combustion
dans la chambre de combustion
ustion. En raison de la forte densité d'énergie dans les parois du four
et de la température dee combustion
com élevée, l'ensemble doit être re refroidi
ref à l'eau. La
gazéification de carburantt et la combustion du charbon ont lieu en mêmeême tetemps en raison de
la petite taille des particules.
cules. Par conséquent, des changements dee chargechar rapides et un
contrôle de charge efficacee peuvent
peu être réalisés.
Un inconvénient des fours à combustion de carburant pulvérisé est que les briques
isolantes s'usent rapidement
nt en raison du stress thermique et de l'érosion.
MMSM 15 Page 32
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Les fours à biomasse présentent des émissions relativement élevées de NOx et de particules
par rapport aux fours à gaz naturel ou au fuel léger. Par conséquent, ils contribuent de manière
significative aux particules de matière (PM), à l'ozone (O3) et au NO2 dans l'air ambiant. Pour
la combustion du bois, une évaluation du cycle de vie (LCA) indique que 38,6% de l'impact
environnemental d'un four à bois automatique moderne est attribué aux NOx, 36,5% à PM
10, seulement 2% à CO2 et 22,9% à tous les autres polluants (SOx, NH3, CH4 et autres). LCA
pour le bois, le mazout léger et le gaz naturel montre également que l'impact environnemental
du bois est supérieur à celui du gaz naturel pour une évaluation standard de l'effet de serre
(figure22). Par conséquent, des améliorations dans la chaîne du bois sont nécessaires.
Cependant, il est également évident que les conclusions de la LCA dépendent fortement de
l'évaluation de l'effet de serre puisque le classement change de manière significative en raison
des différents impacts de CO2 des trois combustibles.
EIP
Évaluation de l'effet de serre
5000
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
Fuel léger Gaz naturélle Bois de bûche copeaux de bois Granulés de
bois
Figure 22: Points d'impact environnemental (EIP) pour différentes évaluations de l'effet de
serre. [12]
Si la combustion par étages est appliquée, l'excès d'air peut varier dans différentes sections.
La combustion à deux étages est appliquée avec une injection d'air primaire dans le lit de
carburant et une injection d'air secondaire consécutive dans la chambre de combustion. Ceci
permet un bon mélange de l'air de combustion avec les gaz combustibles formés par dé
volatilisation et gazéification dans le lit de carburant. Si un bon mélange est atteint, une
MMSM 15 Page 33
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
opération à faible excès d'air est possible (c'est-à-dire l'excès d'air λ <1,5), ce qui permet une
efficacité élevée d'une part et une grande température avec une combustion complète d'autre
part (figure 22). Si un bon mélange est atteint, les concentrations de polluants non brûlés
peuvent être réduites à des niveaux proches de zéro (par exemple, CO <50 mg / m3 et CxHy<5
mg / m3).
Cependant, un contrôle précis du processus est nécessaire pour assurer une alimentation
optimale en excès d'air. A cet effet, des systèmes de commande auto-réglables avec utilisation
de capteurs pour CO et λ (contrôleur CO / λ) ou de CO et de la température ont été
développés. En plus des deux étapes conventionnelles de la combustion, l'air primaire doit
être inférieur à l’unité (λ primaire <1). En outre, un temps de séjour approprié (et donc une
zone de dégagement dans le four conduisant ainsi à un volume de four différent) est
nécessaire entre le lit de carburant et l'entrée d'air secondaire.
Une qualité de mélange suffisante peut être atteinte dans la combustion à lit fixe par la
combustion à deux étages décrite ci-dessus. En lit fluidisé, un bon mélange est obtenu dans le
lit. Pour les améliorations futures de la conception du four, les modèles mathématiques des
CFD peuvent être appliqués comme outil standard pour calculer les distributions d'écoulement
dans les fours.
En outre, la chimie de réaction en phase gazeuse peut être mise en œuvre dans les codes
CFD. Cependant, les réactions hétérogènes lors du séchage, du transport, de la dé
volatilisation et de la gazéification de la biomasse solide avant d'entrer dans la combustion en
phase gazeuse doivent également être considérées et nécessitent une amélioration
supplémentaire pour permettre l'application de la modélisation du four complet.
Dans les procédés de combustion, NO et NO2 (résumés comme NOx) peuvent être formés
dans trois réactions différentes. Le NOx thermique et le NOxrapide sont formés à partir d'azote
dans l'air à haute température et dans le cas d'un NOx rapide en présence d'hydrocarbures. En
outre, le NOx de carburant peut être formé à partir de carburants contenant de l'azote. Pour la
combustion de la biomasse, l'azote lié au carburant est la principale source d'émissions de
NOx, alors que les NOx thermiques et rapides ne sont pas pertinents en raison de températures
relativement basses, comme l'ont montré les études théoriques et expérimentales.
L'azote du combustible est converti en composants intermédiaires tels que HCN et NHi
avec i = 0, 1, 2, 3. Ils peuvent être oxydés en NOx si l'oxygène est disponible, ce qui est le cas
MMSM 15 Page 34
Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
NO + NH2 = N2 + H2O.
NO + NH2 = N2 + H2O.
MMSM 15 Page 35
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Cependant, une nouvelle approche pour la réduction des particules primaires a été
présentée récemment.
Il a été démontré que les particules provenant de la combustion du bois sont principalement
formées par la nucléation, la coagulation et la condensation pendant la diminution de la
température dans la chaudière. En outre, ces particules sont principalement des sels et
consistent principalement en K. Le potassium dans le carburant est présent sous forme d'un
sel à un point haut de fusion et de température de dé volatilisation. Si l'oxygène est
disponible, la proportion élevée du potassium peut être oxydée. Comme les oxydes de
potassium ont des températures de dé volatilisation significativement plus faibles que les sels
de potassium, ils sont presque complètement vaporisés dans la phase gazeuse et conduisent
ensuite à la formation de particules à partir de la phase gazeuse. Si aucun oxygène n'est
présent dans le lit de carburant, la conversion de K en substances volatiles peut être réduite
puisque la majorité des sels K peuvent être transformés en cendres de grille. Étant donné
qu'un comportement similaire pour d'autres composants de cendres dans le carburant est
supposé, la teneur en oxygène pendant la conversion du combustible solide est considérée
comme un paramètre clé pour la formation d'aérosols.
Selon cette hypothèse, une configuration expérimentale a été réalisée en fonction d'un four
alimenté par le dessous qui permet une combustion du bois avec un air primaire extrêmement
faible dans le lit de carburant. Dans de telles conditions de fonctionnement, la hauteur du
lustre augmente considérablement et, par conséquent, la conception du four doit être adaptée.
En outre, la combustion devient instable au-dessous d'un certain excès d'air primaire et, par
conséquent, un contrôle de processus précis est nécessaire. Comme le montre les résultats du
four du laboratoire, une réduction des émissions de particules de l'ordre d'un facteur 5 est
réalisable, c'est-à-dire de 160-195 mg /m3 à 20-45 mg /m3(13% de volume O2)(figure 24).
Avec la plupart des combustibles étudiés, des émissions de particules inférieures à 50 mg /m3
(qui est la limite définie par la réglementation pour les émissions de particules) ont été
obtenues.
MMSM 15 Page 36
Chapitre
pitre III : Technologie des chaudières à biomasse
masse
Émissions de particules mg
3
Excès d'air λ
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Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
La capture du soufre est influencée par divers facteurs tels que les propriétés du carburant.
La teneur en soufre, le rapport molaire calcium / sulfure, la réactivité calcaire, la température
du four, le temps de séjour des gaz et des solides et la taille des particules de calcaire.
Les principaux objectifs de contrôle pour une installation de combustion de biomasse sont
les suivants:
Cet objectif réduit également la déviation des variables de processus les plus pertinentes à
partir de leurs points de consigne. Lorsque ces points de consigne correspondent aux points de
fonctionnement conçus d'une installation, une telle installation est souvent supposée avoir des
émissions optimales (minimales).
Le deuxième objectif mentionné implique un délai plus lent. Les stratégies traditionnelles
de contrôle des processus fonctionnent avec des consignes fixes, mais des stratégies de
contrôle de processus plus avancées comme le modèle de contrôle prédictif peut utiliser une
optimisation en ligne qui minimise une certaine fonction de coût. Une telle fonction de coût
peut contenir un mélange pondéré de plusieurs objectifs de contrôle, tels que:
MMSM 15 Page 38
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Dans cette section, la dynamique typique des processus d'installation de grille mobile est
expliquée. La dynamique varie d'un cas à l'autre, en fonction de la taille, de la configuration et
des propriétés du carburant de l'installation, mais les principes s'appliquent en général pour
tous les cas.
La figure 25 montre les réponses dynamiques d'une grande installation d'incinérateur aux
changements de la dose de carburant, de la vitesse de grille, de l'air primaire et de l'air
secondaire. Dans ces expériences, les autres paramètres de contrôle ont été maintenus
constants, les expériences peuvent donc représenter la réponse en boucle ouverte.
MMSM 15 Page 39
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
MMSM 15 Page 40
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
• Contrôle de charge.
• Contrôle de combustion.
• Contrôle de température et de pression du four.
Le contrôle de la charge dans les fours à biomasse est généralement guidé par la
température de l'eau d'alimentation (ou vapeur ou l'huile thermique) et détermine le carburant
et l'alimentation en air primaire.
Pour chaque teneur en eau du carburant existe un rapport spécifique d'excès d'air (λ), où les
émissions de CO sont minimes. Au-dessous et au-dessus de ce rapport spécifique d'excès
d'air, les émissions de CO augmentent.
Un taux d'humidité plus élevé du carburant augmente généralement le rapport d'excès d'air
optimal et vice versa.
MMSM 15 Page 41
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
Par conséquent, un contrôle combiné CO/λ offre les meilleurs résultats en matière de
contrôle de la combustion et de réduction des émissions de CO. Un schéma fonctionnel d'une
combustion combinée (CO /λ) et d'un contrôle de charge est illustré à la figure 26. Par cette
approche, le taux d'excès d'air peut varier jusqu'à ce que le minimum des émissions de CO
soit détecté. Si les émissions de CO changent (en raison d'une modification du taux d'humidité
du carburant ou des conditions de charge), cette procédure est répétée.
Par conséquent, le four peut être ajusté à toute teneur en humidité et condition de charge du
carburant, ce qui garantit une combustion quasi complète et des émissions de CO très faibles,
ainsi qu'une efficacité optimisée de l'installation.
Comme les procédés de combustion sont des processus multi variables (entrée multiple,
sortie multiple), qui sont souvent soumis à de grandes perturbations dans la composition du
carburant, il est difficile de comprendre les différentes relations entrées-sorties. En raison de
cette complexité, il est donc difficile de concevoir ou d'améliorer les systèmes de contrôle par
des expériences pratiques. Cette méthode d'essai et d'erreur conduira par conséquent à des
solutions sous-optimales.
Les technologies de contrôle de processus basé sur des systèmes tels quels modèles de
contrôle prédictifs et les capteurs de détection avancés sont des technologies qui peuvent
contribuer à ces besoins croissants. Ces technologies de contrôle utilisent largement les
connaissances disponibles sur le comportement dynamique des processus. La connaissance du
comportement du processus est représentée sous la forme d'un modèle mathématique de la
dynamique des processus.
Un système de contrôle prédictif est l'outil idéal pour contrôler les processus multi
variables.
Les processus multi variables sont des processus dont les entrées influencent plus qu'une
simple sortie de processus simultanément. Une caractéristique des MPC est que la stratégie
de contrôle peut être ajustée pour chaque calcul d'une action de contrôle suivante.
Par conséquent, les MPC sont très flexibles pour changer les conditions, telles que, par
exemple, l'évolution des exigences, la coupure et / ou la défaillance des capteurs et des
actionneurs. En outre, ces systèmes peuvent traiter les exigences de contraintes, c'est-à-dire
qu'ils peuvent garder à la fois des variables manipulées ainsi que des variables contrôlées
dans certaines plages prédéfinies.
MMSM 15 Page 42
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
MPC a été développé dans l'industrie, en émergeant de la nécessité d'opérer des processus
plus étroitement dans les contraintes opérationnelles et physiques du processus et de
l'équipement appliqué, ainsi que des contraintes d'exploitation qui maximisent les marges.
Depuis son développement initial, MPC est devenue une technologie largement prouvée, en
particulier dans l'industrie du raffinage du pétrole. L'utilisation dominante de MPC dans les
applications de raffinage du pétrole implique fortement de pousser le processus contrôlé à des
conditions de fonctionnement qui maximisent les marges et minimisent la variabilité du
processus. Pour la plupart des applications de raffinerie, cela permet de maximiser le débit
d'un certain mélange de produits. Dans, par exemple, la fabrication du verre, les bénéfices
découlent principalement du contrôle strict de la qualité du produit, de l'augmentation de la
charge moyenne du four, de l'augmentation de l'efficacité, d'un contrôle strict des émissions et
de la réduction de la consommation d'énergie.
MMSM 15 Page 43
Chapitre II : Technologie des chaudières à biomasse
De la figure27, on constate qu'il existe trois blocs principaux dans les systèmes MPC. Le
contrôleur est le bloc général, tandis que les deux autres, le modèle de processus et le modèle
de perturbation dépendent de l'application spécifique. Dans ces blocs, la connaissance du
processus joue un rôle important. Ce modèle est explicitement utilisé dans le contrôleur pour
prédire les réactions futures du processus aux manipulations d'entrée passées et les
perturbations mesurées et pour calculer les meilleures manipulations d'entrée futures qui
satisfont les objectifs de contrôle.
Les techniques de capteurs avancés sont des techniques basées sur des logiciels qui sont
utilisées pour estimer une quantité de processus (non) mesurable basée sur des mesures de
processus existantes. Le terme «capteur avancé» est utilisé car les modèles informatiques sont
utilisés pour estimer la sortie du capteur. Ces techniques pourraient fournir de précieuses
informations supplémentaires sur une quantité de processus qui ne serait normalement pas
disponible en raison de:
• Une mesure ne peut être disponible qu'après une longue analyse de laboratoire, ces
informations peuvent être disponibles trop tard.
• Une mesure directe peut être trop coûteuse.
• Une méthode pour une mesure directe peut techniquement ne pas exister.
Un exemple de capteur avancé qui peut être utilisé pour les installations de
combustion à biomasse est le capteur avancé de valeur calorifique qui a été développé et
démontré par TNO (Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée). Ce
capteur estime les propriétés de la biomasse qui est brûlée en temps réel, en fonction des
mesures de la composition des gaz de combustion et de certaines mesures de processus
supplémentaires. Un contrôleur automatique (ou un opérateur qui contrôle le processus
manuellement) peut alors utiliser les sorties de capteur suivantes, afin de manipuler le
processus:
Conclusion :
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Chapitre III :
Introduction à la
bioénergie.
Chapitre III : Introduction à la bioénergie
Introduction:
La consommation d'énergie fossile qui a explosé au cours de ce siècle nous suggère qu'on
est plus très loin d'épuisé les réserves de pétrole et de gaz naturelle. On s'attend à ce que
cela entraîne une utilisation accrue de l'énergie de la biomasse dite bioénergie.
1. La biomasse :
La biomasse est l'ensemble des matières organiques de différentes origines (végétaux, les
animaux ou encore les champignons), pouvant devenir des sources d'énergies par
combustion.
Utiliser la biomasse pour produire de l’énergie est en fait une manière indirecte d’utiliser
l’énergie solaire. En effet, les végétaux, lors de leur croissance, accumulent de l’énergie
grâce au processus de la photosynthèse. La photosynthèse est le processus par lequel
l'énergie solaire est transformée en énergie chimique par les plantes à l'aide d'un pigment
appelé chlorophylle selon la réaction [1]:
6 + 6 + é + chlorophylle → + 6 + chlorophylle
- Avantage:
• La biomasse participe au traitement et à la destruction des déchets
organiques.
• Une bonne alternative au pétrole.
• Les ressources de la biomasse sont disponibles à grande échelle.
• Lorsque nous brûlons la biomasse, l'oxygène de l'atmosphère se combine
avec le carbone dans les plantes pour produire du CO2 et de l'eau. Ce CO2 et
cette eau sont à nouveau disponibles pour la croissance des plantes et, par
conséquent, le processus cyclique continu de faire de la biomasse, une source
d'énergie renouvelable.
• La biomasse ne contribue pas au réchauffement climatique. De faibles
niveaux de soufre dans la biomasse réduisent la pluie acide [2].
MMSM 15 Page 45
Chapit
hapitre III : Introduction à la bioénergie
2. Situation actuelle
lle de la bioénergie :
Figure
re 28
28. Production d'énergie dans le monde. [3]
MMSM 15 Page 46
Chapit
hapitre III : Introduction à la bioénergie
Figure
gure 29. Production d'énergie au Brésil. [3]
MMSM 15 Page 47
Chapit
hapitre III : Introduction à la bioénergie
Figure
ure 330. Production d'énergie en Algérie. [3]
3. Grignon d'olive :
MMSM 15 Page 48
Chapit
hapitre III : Introduction à la bioénergie
MMSM 15 Page 49
Chapitre III : Introduction à la bioénergie
Olive
Lavage
Broyage
Doseur répartiteur
Pression
Huile Margines
MMSM 15 Page 50
Chapitre III : Introduction à la bioénergie
Variante du système précédant, ici le décanteur sépare l’huile et mélange le grignon et les
eaux de végétation en une unique phase de consistance pâteuse appelée grignon humide ou
grignon à deux phases (figure 33 b).
Olive Olive
Lavage Lavage
Broyage Broyage
Malaxage
Malaxage
Séparation de deux
Séparation de trois
Grignon phases
phases
Centrifugation
Huile Margine
Figure 33. Procédés d'extraction d'huile d'olive par centrifugation, a) trois phases; b)
deux phases. [5]
MMSM 15 Page 51
Chapitre III : Introduction à la bioénergie
Le tableau contient des valeurs indicatives pour les quantités moyennes de C, H, O dans les
combustibles à base de biomasse. C, H et O sont les principaux composants des
combustibles de la biomasse. C et H sont oxydés lors de la combustion par des réactions
exothermiques (formation de et ). L'Oxygène lié organiquement par la
décomposition thermique des combustibles à biomasse couvre une partie de l'Oxygène
global nécessaire pour que les réactions de combustion se produisent. Le reste est fourni par
injection d'air. Le carbone dans les combustibles à base de biomasse est présent dans des
formes partiellement oxydées, ce qui explique le faible pouvoir calorifique de biocarburants,
par rapport au charbon.
Le soufre forme les composés gazeux SO2, SO3 et les sulfates alcalins pendant le processus
de combustion. En conséquence, la plus grande partie du soufre se transforme en phase
vapeur. Dans la chaudière où les gaz de combustion sont rapidement refroidis, les sulfates se
condensent sur les particules de cendres volantes ou sur les surfaces des tubes. En outre, le
SO2 peut être lié aux cendres volantes par des réactions de sulfatation. Les tests et les
évaluations ont montré que 40 à 90% de l'apport total du soufre est lié dans les cendres. Le
reste est émis avec les gaz de combustion comme SO2 et, dans une moindre mesure, SO3.
Type de %C %O %H %N %S
biomasse
La teneur en cendres des résidus d'olive varie entre 2 à 4 % en poids sec du grignon d'olive
[6]. Elle influence le système de décantation des cendres et la technologie de combustion
appliquée. Le transport et le stockage des cendres produites dépendent également de la
teneur en cendres du carburant. Les combustibles à faible teneur en cendres sont mieux
adaptés à l'utilisation thermique que les combustibles à forte teneur en cendres, car des
quantités inférieures de cendres simplifient le déshumidification, le transport et le stockage
des cendres ainsi que l'utilisation et l'élimination des cendres. Une teneur plus élevée en
cendres dans le carburant conduit habituellement à des émissions de poussières plus élevées
MMSM 15 Page 52
Chapitre III : Introduction à la bioénergie
Conclusion :
Dans ce chapitre on a introduit des concepts de base sur l'énergie de la biomasse, puis on
présente la situation mondiale et locale de cette énergie. Enfin, on va brièvement parler du
grignon d'olive, de sa composition et de son extraction.
MMSM 15 Page 53
Chapitre IV :
Conception et
dimensionnement d’une
chaudière à biomasse.
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
Introduction :
1. Architecture générale :
La chaudière se présente sous la forme d'un cylindre reposant sur un support rectangulaire, le
cylindre représente la chambre de combustion et le support représente un châssis. Ce dernier
abrite le système d'évacuation des cendres, l'alimentation en air et celle de la biomasse.
Sur la face supérieur du cylindre se trouve le système d'échappement des gaz, sur le
coté gauche se trouve le silo d'alimentation qui contient la biomasse.
2. Constituants principaux :
- Corps chaudronné.
- Bruleur / ventilateur.
- Circuit d’alimentation en combustible.
- Circuit d’alimentation en liquide.
Sur la partie latérale droite ou gauche suivant le sens de construction, se trouvent les indicateurs
de niveau, le contrôle d’alimentation en eau et le contrôle de niveau.
3. Chaudronnerie :
Le corps de la chaudière est réalisé en acier. Les éléments sont soudés par procédé automatique
ou semi-automatique.
Il se présente sous la forme d’une enveloppe cylindrique.
MMSM 15 Page 54
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
La distribution d'air se fait par une pièce de forme conique pour réaliser un meilleur
mélange air combustible.
MMSM 15 Page 55
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
MMSM 15 Page 56
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
Ce type de four est constituée d'une grille placée au dessus d'un cendrier pour évacuer
les cendres, la figure montre le cendrier et la grille.
Cette sorte de vis est appelée vis d’Archimède et encore vis sans fin. Sa rotation entraine les
composantes de silo d’approvisionnement vers la chambre de combustion de la chaudière.
La vis est réalisée en matériaux mécano-soudé. Elle se compose d’un tube aux extrémités
duquel sont soudés deux embouts.
La vis doit être tournée sur toute sa longueur afin que le profil extérieur soit bien cylindrique et
s’ajuste correctement au diamètre intérieur du fourreau.
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Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
4.6.Moteur électrique :
Un moteur électrique est un dispositif qui permet la transformation d’une énergie électrique en
travail ou énergie mécanique.
La forme du courant, ses possibilités de tension et d’intensité seront les premières contraintes
pour la détermination du choix d’un moteur.
Les sources de courant alimentant les moteurs sont le plus souvent de trois types : courant
continue, courant alternatif monophasé et courant alternatif triphasé. Quand on peut compter sur
un réseau solide de distribution multi-tensions alternatives (par ex : 380/220), toutes les solutions
pourront être envisagées ; les progrès de la technologie permettent de transformer aisément du
courant alternatif et d’en faire du courant continue.
MMSM 15 Page 58
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
Le choix du matériau est primordial pour réduire les pertes de chaleur. Vu que cette partie
est récupérée d’une chaudière usagée, ses caractéristiques sont connues. En ajoutant une
couche de laine de verre, les pertes sont estimées à 3 kW.
Caractéristiques de la laine de verre :
• Débit d'eau.
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Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
℅
PCI (h℅) = [ ] - 6 x h (en KWh/t).
Avec : PCI (0℅) = contenue énergétique moyen du bois sec, soit 5000 KWh/t.
• Débits du combustible :
• Débits d'air :
On suppose une combustion complète et on néglige les effets de dissociation a haute
température.
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Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
MMSM 15 Page 61
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
• Dans la partie Solver assurez-vous que les choix suivant ont été cochés: Type:
Pressure-Based, Velocity Formulation: Absolute et Time: Steady.
• Dans la partie Gravity on choisie l'accélération de gravité selon un axe suivant le
modèle géométrique adopté.
• Cliquer sur Units pour définir les unités à utiliser (si, cgs, british).
MMSM 15 Page 62
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
• Assurez-vous que les choix suivants sont cochés : Dans State Relation:
• Dans la sous paartie Table , choisir dans PDF Options Inlet diffusion et beta dans
Probabilitty Density Function.
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Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
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Chapitre IV : Concepti
nception et dimensionnement d’une chaudière
ière à biomasse.
Devolatilizing Streeam
am : Secondary et Char Stream: Primary.
MMSM 15 Page 65
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
6.2. Résultats :
ANSYS Fluent nous permet de récupérer les résultats des simulation soit sous forme d'un
fichier Excel soit sous forme graphique, comme la géométrie est complexe le fichier Excel est
inutilisable pour interpréter convenablement ces résultats.
Pour récupérer les résultats sous forme graphique on lance dans WORKBENCH le
module CFD-POST.
MMSM 15 Page 66
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
La surface d'échange fournie par le serpentin n'est pas suffisante pour atteindre la
température de conception (80°C).
Les pertes calorifiques sont principalement les pertes par la cheminée (107 °C à la sortie de la
cheminée), les pertes de la carcasse vers le milieu extérieur et rendement de la combustion de
biomasse.
MMSM 15 Page 67
Chapitre IV : Conception et dimensionnement d’une chaudière à biomasse.
• D'utiliser les gaz d'échappements pour préchauffer l'air d'entrée ce qui permet
d'augmenter le rendement de combustion et ainsi celui de la chaudière.
• D'utiliser un système d'alimentation de biomasse de type Underfeed stokers
(alimentation par le dessous) ce qui se répercute sur l'homogénéité de la distribution de
température.
• D'ajouter des obstacles dans le serpentin pour guider les gaz de combustion, ce qui
permet un meilleur échange de chaleur.
Ce rendement est établi pour une durée de fonctionnement déterminée, et défini comme le rapport
entre l’énergie fournie en sortie de chaudière (mesurée par un compteur de calories) et l’énergie
contenue dans le combustible : utile = Pu / Pa ou :
-Pa = puissance contenue dans le combustible = débit de combustible x son pouvoir calorifique
PCI.
Conclusion :
MMSM 15 Page 68
Chapitre V :
Principe de fonctionnement
de la chaudière biomasse.
Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
Introduction :
Les coûts d’énergie de plus en plus importants peuvent lourdement grever le budget des
ménages, fermes, infrastructures (centres sportifs, écoles, autres bâtiments communaux) et
entreprises. La recherche de sources d’énergies alternatives peut donc intéresser les
particuliers, pouvoirs publics et acteurs économique prévis.
1. L’énergie renouvelable :
Définition :
Les énergies sont dites « renouvelables » tant qu’elles dépendent du système écologique de la
terre, de l’isolation et de l’énergie géométrique de la terre. En pratique, les sources
énergétiques renouvelables font allusion à :
• La puissance hydraulique ;
• L’énergie biomasse ;
• L’énergie solaire ;
• L’énergie géothermique ;
• L’énergie de mer.
Dans le contexte, toutes les formes d’énergie renouvelable seront traitées mais nous ne ferons
qu’esquisser très brièvement l’énergie de la mer et la géothermie parce qu’elles ne sont pas
encore exploitées ou que le potentiel y est très faible.
La capacité de l’atmosphère à absorber sans danger de la substance toxique est depuis longtemps
dépassée. L’utilisation de pétrole, de gaz naturel, de charbon et d’uranium comporte encore
d’autres risques : ces ressources sont seulement disponibles en quantité limitée, leurs prix sont en
forte augmentation et elles créent des dépendances politique et économique. Grace aux énergies
renouvelables, nous disposons de sources d’énergie qui peuvent être utilisées sans qu’elles
émettent de substances toxiques, et qui renouvellent constamment par des processus naturels si
bien que, mesurée à l’échelle de la vie humaine, elles seront disponibles à l’infini.
Les pays qui entameront cette transition vers les énergies renouvelables de bonne heure devraient
y gagner davantage par rapport aux retardataires en en matière d’énergie renouvelable. Donc, un
jour le recours aux énergies renouvelable sera indispensable et ceci sera du davantage à des
problèmes environnementaux qu’à l’épuisement du pétrole brut.
MMSM 15 Page 69
Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
La biomasse est une source renouvelable lorsqu’elle est utilisée et gérée de façon durable.
En effet, la solution biomasse aide à la gestion des déchets solides. Chaque jour, des millions
de tonnes de déchets solides sont produit, dont notamment les déchets biodégradables.
Lorsque les déchets sont utilisés comme biomasse, on répond à deux demandes : la baisse de
la pollution et l’augmentation des ressources énergétiques.
2.1. Le bois comme les grignons d’olive est une énergie renouvelable :
Le bois est une source d’énergie locale, naturelle et renouvelable par photosynthèse. Le
combustible bois est consommé par tous sur la planète et peut être considéré comme
inépuisable. Sa consommation raisonnée n’entame pas le patrimoine des générations futures et
permet d’économiser les énergies fossiles dont les stocks sont limités ( pétrole, gaz, charbon,
uranium). La durée de reconstitution du bois est de loin la plus rapide en comparaison avec les
autres énergies fossiles.
MMSM 15 Page 70
Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
Enfin, cette ressource participe à la gestion rationnelle de nos forêts st donc, à la qualité des
paysages et au maintien des équilibres hydrauliques et climatique.
2.2.PCI du bois :
Le PCI du bois énergie varie essentiellement en fonction de son essence et de son taux d’humidité.
La formule suivante donne le PCI moyen des feuillus durs en fonction du taux d’humidité :
Formule en KWh/t :
℅
PCI (h℅) = [ ] -6xh
Avec : -PCI (0℅) = contenue énergétique moyen du bois sec, soit 5000 KWh/t.
Humidité (℅) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
PCI (KHh/t) 5000 4720 4440 4160 3880 3600 3320 3040 2760 2480 2200 1920 1640
Ci-dessous sont donnés les ratios d’émission de CO2 évitées grâce à une chaufferie bois selon le
combustible remplacé.
Le bois, sous forme de plaquettes ou copeaux de quelque centimètre de long ou bien les grignons
d’olive, arrive dans le foyer de la chaudière depuis un silo d’alimentation ou une trémie, par
l’intermédiaire d’une vis sans fin, actionnée par un moteur électrique. La différence entre une
trémie et un silo réside dans le fait que la première demande des chargements fréquents, car de
faible capacité, parfois manuels. Le silo d’alimentation est à l’inverse de grande capacité et est
installé à l’extérieur de la chaudière, ou dans local attenant à cette dernière. Les silos disposent de
ressort-racleurs permettant de récupérer plus facilement les plaquettes.
La quantité de cendres produites est très faible (1 à 2 ℅ du bois consommé) grâce au haut
rendement de combustion de ces chaudières.
La qualité du combustible est importante ; Les plaquettes doivent être le plus homogène possible
et ne pas comporter de « queues de déchiquetage », morceaux de bois difformes et très long, qui
peuvent bloquer la vis sans fin. Le taux d’humidité doit être proche de 25 ℅ taux obtenu après
plusieurs mois de séchage des plaquettes ou des grignons d’olive, sous hangar.
MMSM 15 Page 72
Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
Livraison du combustible
Déchargement
Alimentation la chaudièrer
Traitement des fumées Extraction des cendres vers Transfert chaleur à l’échangeur
l’extérieur
(Dépoussiérage et filtration)
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Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
La figure suivante présente les différents éléments d’un ensemble chaudière biomasse :
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Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
La chaudière (ou plus précisément le générateur de chaleur) est une enceinte dans laquelle la
combustion se déroule : l’énergie contenue dans le combustion est libérée et transmise au
fluide caloporteur (eau chaud principalement). Elle est généralement composée de deux
éléments principaux : le foyer et l’échangeur de chaleur entre les fumées et les fluides
caloporteurs.
La combustion du bois est une réaction chimique avec dégagement de chaleur s’effectuant en
quatre phases :
• Le séchage.
• La pyrolyse (dégagement des gaz inflammables).
• L’oxydation des gaz.
• La combustion du résidu charbonneux.
Ces quatre vont se réaliser dans la chaudière de manière horizontale mais également verticale.
Ou :
On relève les trois éléments clés de cette formule qui doivent être mesurés :
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Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
Oû:
Compris entre 85 et 92 ℅.
Ce rendement est établi pour une durée de fonctionnement déterminée, et défini comme le rapport
entre l’énergie fournie en sortie de chaudière (mesurée par un compteur de calories) et l’énergie
contenue dans le combustible : utile = Pu / Pa ou :
-Pa = puissance contenue dans le combustible = débit de combustible x son pouvoir calorifique
PCI.
Il s’agit d’un rendement instantané qui peut varier en fonction des conditions d’exploitation de la
chaudière. Le fabricant doit pouvoir fournir sa valeur à charge nominale et dans des conditions de
combustion idéales (rendement nominal) dans leur documentation technique.
La différence entre la puissance utile fournie à l’eau (Pu) et la puissance contenue dans le
combustible est constituée de pertes :
Au final, le rendement global de la chaufferie intègre, outre les pertes de production de chaleur par
la chaudière, les pertes liées à la distribution de la chaleur et à la régulation :
Les ordres de grandeur généralement constatés pour ces rendements sont les suivants :
- Rendement de production : 80 à 85 ℅ ;
- Rendement de distribution : 92 à 98 ℅ ;
- Rendement de régulation : 94 à 96 ℅ ;
- Rendement global d’exploitation : 70 à 80 ℅.
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Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
Avec YX : la fraction massique de l'élément X dans le grignon d'olive donné dans le chapitre
2.
Remarque:
On suppose une combustion complète et on néglige les effets de dissociations à haute température.
=
2
!
Y +2 =2 + +2 =b+ +J+
(
Y" + 2 × 3,72 × = 2' '= + 3,72 × n
* =j
b = 0,548
c = 0,036
n = 0,7467
e = 2,787424
j = 0.0012
,-./
0 = n × ,0123 = 0,7467 × ,0123
Conclusion :
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Chapitre V : Principe de fonctionnement de la chaudière à biomasse
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Conclusion générale.
Conclusion générale
Conclusion générale:
Ce projet de fin d'étude est une première tentative d'aborder la technologie des
chaudières à biomasse. Le prototype réalisé n'est aucunement un produit fini ou
compétitif, c'est un modèle de base qui peut servir pour de futures améliorations et
optimisations.
La théorie qui décrit les phénomènes dans la chaudière à biomasse est très complexe,
c'est pour cela que les ingénieurs ont recours aux CFD pour résoudre les problèmes
liés à la dynamique des fluides, échange de chaleur, combustion et écoulement
multiphasique.
Nous avons utilisé le logiciel Ansys Fluent pour résoudre le problème. Il offre une
large panoplie d'outils pour faciliter la lecture des résultats et met à disposition aussi un
help très riche qui permet une prise en main rapide.
Ce travail nous a introduits en tant que futurs ingénieurs dans un domaine des
énergies renouvelables très peu plébiscité qui est la conversion de l'énergie de
biomasse. Cette piste énergétique n'est pas suivie dans notre pays, ce qui laisse un champ
libre pour nos ingénieurs d'entreprendre des projets de valorisation de la biomasse qui
est présente sous plusieurs formes dans notre pays.
Enfin, le prototype que nous avons réalisé ouvre une nouvelle perspective
énergétique. Celle-ci peut être suivie par des projets d'optimisation de la chaudière
réalisée. Nous recommandons des améliorations dans le système d'alimentation en
biomasse ainsi que dans les systèmes de régulations.
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Nomenclatures
Symbole :
- Te : température d’entré. (C°)
- Ts : température de sortie. (C°)
- S : surface d’échange. (m2)
- K : le coefficient de transmission thermique moyen. (K)
- Pe : pression en entré chaudière. (bar)
- Ps : pression en sortie chaudière. (bar)
- PCI : pouvoirs calorifiques. (KJ/kg)
- ṁ bois : débit massique. (kg/s)
- ṁ e : débit massique eau. (kg/s)
- J: La densité de flux diffusif (Quantité physique scalaire/m2.s)
Abréviations:
CFD : ComputationalFluidDynamic.
Amadou Mamadou 2001 ; PFE, Département génie mécanique ; Etude d’un chauffage
domestique utilisant comme combustible le grignon d’olive.
[4]: Amadou Mamadou 2001 ; PFE; Département Génie Mécanique; Etude d'un chauffage
domestique utilisant comme combustible le grignon d'olive.
[5] : H.EL Hajouji ;2007. Thèse de doctorat ; Evolution des caractéristique physico-
chimiques,spectoscopiques et écotoxicologiques des effluents d’huileries d’olives au
cour de traitements biologique et chimique.
[6] : Institute of Chemical Engineering, Fuel and Environmental Technology ; The BIOBIB
database for biomass fuels ;http://cdmaster2.vt.tuwien.ac.at/biobib/biobib.html.
[7]: Vladimir Strezov Tim J. Evans: Biomass Processing Technologies.
[8]: Norbert Peters :2010, Combustion Theory.
[9]:SamySadaka, Donald M. Johnson: Biomass Combustion.
[10]:SamySadaka, Donald M. Johnson: Biomass Combustion.
[11]:Sjaak van Loo and JaapKoppeja: The Handbook of Biomass Combustion and
Cofiring.
[12]: Thomas Nussbaumer: 2003, Combustion and Co-combustion of Biomass:
Fundamentals, Technologies, and Primary Measures for Emission Reduction.
ANNEXES
ANNEXES -A-
74
94
870
R75
106
9
16
0° R1
340
0
R3
150 70
96
3
540
°
63
653
63
°
130,09
520
80,09
Enfin pour contrôler la température de l’eau, une pompe est reliée à un afficheur et régulateur de
température, qui grâce à un thermostat (sonde type J), permet de contrôler la température est de
fermé le circuit électrique si la température atteint la valeur voulue pour activer la pompe qui
évacuera l’eau vers le circuit de chauffage (ou bien une enceinte qui servira comme un cumulus).
Si la température requise n’est pas atteinte l’eau restera bloquée dans la chambre de combustion.
Organigramme de la régulation :
Souffleur:
Toujours allumé sauf
arrêt total
Arduino uno
Capteur de T> x °C
température pompe en pompe
Afficheur et
marche (1)
regulateur