Cours Genie Pharmaceutique 2016 FATMI PDF
Cours Genie Pharmaceutique 2016 FATMI PDF
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Faculté de Technologie
Polycopier de cours
Matière : Procèdes pharmaceutiques
Niveau : 3éme Année Licence Génie des Procèdes
Présenté par
Mr FATMI SOFIANE
-2015/ 2016-
Programme
I.1. Le médicament
I.1.1. Définition
Dr S. FATMI
Programme
I.3.1.1. La résorption
I.3.1.2. Distribution
I.3.1.4. Élimination
I.3.2. Pharmacodynamie
II.1. Formulation
II.1.1.Pré-formulation
II.1.2. Formulation
III.1. La dessiccation
III.1.1. Définition
III.1.2. Principe
Dr S. FATMI
Programme
III.2. La pulvérisation
III.2.1. Définition
III.2.2. Intérêts
III.3.1. Définition
III.3.3. Agitation
III.4. La granulation
III.4.1. Définition
III.4.2. Objectifs
III.5. La compression
III.6. La dissolution
III.6.1. Introduction
Dr S. FATMI
Chapitre I :
Pharmacie
industrielle
Chapitre I
Pharmacie industrielle
Introduction
Le médicament a comme origine l’utilisation empirique sur les divers continents de substances
naturelles pour lutter contre la maladie. Cet héritage antique nous ai parvenu par la tradition
orale dont on cherche toujours à recueillir les témoignages chez les peuples autochtones. Les
traces de transmission écrite des pratiques thérapeutiques remontent à seulement 6000 ans,
Cet héritage antique ne connut aucun apport jusqu’à la Renaissance époque qui connue
étant l’ère des sciences physiques et chimiques, a permis de se pencher sur les anciens remèdes
de très nombreuses molécules soit synthétisées ou biologiquement extraites ont été mises sur le
marché.
I.1. Le médicament
I.1.1. Définition
On entend par médicament, toute substance ou compositio n présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales. Toute
substance ou composition pouvant être administrée à l’homme ou à l’animal en vue d’établir
un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier des fonctions organiques chez
l’homme ou l’animal est également considéré comme tel.
Cette dénomination correspond à tout médicament préparé à l’avance dans une entreprise
pharmaceutique, mis sur le marché (ou distribué sous forme d’échantillon médical) sous une
dénomination spéciale et un conditionnement particulier.
La même molécule active peut être utilisée par différentes industries pharmaceutiques, ce qui
par conséquent donnera lieu à différents noms commerciaux.
Cette dénomination correspond à tout médicament préparé à l’officine, parfois à l’avance, selon
les normes de la pharmacopée et utilisant des principes actifs admis.
Ces préparations sont admises comme médicaments de conseil (ex : sirop contre la toux,
pommade soufrée….). Ce type de préparation n’est pas soumis à une prescription médicale.
Chaque médicament contient au moins obligatoirement un principe actif (PA), ce dernier est
responsable de l’action thérapeutique du médicament. Parfois, plusieurs principes actifs sont
associés (exemple : Spiradent® ; ce dernier contient la spyramicine et le diclofenac Na).
Toute autre substance ajoutée aux principes actifs s’appelle excipient, ce dernier est ajouté à
différentes fins :
2mg (Resperidone)).
Chaque principe actif possède une dénomination commune internationale (DCI) qui lui est
attribuée par l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dénomination comporte presque
toujours un préfixe qui est en rapport avec la structure moléculaire, et un suffixe qui permet
Le principe actif possède aussi un nom chimique : condensé ou détaillé. Ce dernier est attribué
en respectant les règles de la nomenclature IUPAC (International Union of Pure and Applied
Chemistry). Ce dernier nom est par contre beaucoup moins utilisé et n’est pas mentionné sur le
conditionnement.
Exemple :
DCI : paracétamol
“ Toute substance est un poison et aucune n’est inoffensive. C’est simplement la dose qui
fait qu’une substance n’est pas toxique. ”
Philip Theophrastus Bombastvon Hohenheim, dit Paracelse, 1493-1541.
a) Définition
Molécule entrant dans la composition d’un médicament et lui conférant ses propriétés
thérapeutiques. Un médicament contient un ou plusieurs principes actifs incorporés dans un
excipient.
b) Origines
Origine végétale
La morphine ; Isolée de l’opium en 1804, cette molécule fait partie de la famille chimique des
alcaloïdes (substances alcalines isolées des végétaux). Elle est utilisée dans le traitement de la
douleur sous forme de sels solubles de morphine (sulfate, chlorhydrate). Son action se situe au
niveau du système nerveux. Sa consommation entraîne un problème de toxicomanie, la
morphine est donc soumise à la législation sur les produits stupéfiants.
Origine animal
C’est une thérapie ancienne, appelée opothérapie, utilisée pour traiter des insuffisa nces
physiologiques (Foie pour traiter les anémies, moelle osseuse fraîche pour les asthénies…)
Exemples
Constituants actifs purs obtenus par extraction et purification : Insuline (pancréas) pour
Origine microbiologique
Les plus connus étant : les pénicillines utilisées comme antibiotiques, cela dit on utilise aussi :
1. Virus et bactéries,
Origine minéral
Origine synthétique
1. Hémisynthèse
Produit existant que l’on modifie pour améliorer ses performances thérapeutiques.
Exemple : Traitement de l’HTA par des bétabloquants comme le propanolol qui se fixe sur des
récepteurs beta-adrénergiques à la place de substances sympathomimétiques (adrénaline)
inhibant ainsi son effet.
Origine biotechnologique
Exemples :
Insuline (diabétiques),
a) Définition
L’excipient est une substance inactive par elle-même, mais qui facilite l’administration et la
conservation du PA.
Excipient vient du latin « excipere », qui veut dire recevoir, en d’autre terme celui qui reçoit le
PA.
Exemples : Eau, amidon, silice, glycine, arôme mandarine, bicarbonate de sodium, acide
citrique…
- Présenter le médicament sous une forme adaptée pour la voie d’administration souhaitée :
(comprimé, solution buvable, gélules, suppositoire…),
- Faciliter la fabrication…
Il est important que les matériaux retenus pour l’emballage primaire présentent :
Il existe plusieurs voies d’administration des médicaments qui, toutes, ont des avantages et des
inconvénients.
Lorsqu’on recherche un effet général, le médicament est administré par voie buccale ou
parentérale. Si l’on veut obtenir un effet local, on utilise des préparations spéciales comme les
collyres, les pommades… L’absorption est le processus par lequel toute substance amenée de
l’extérieur pénètre dans le sang ou la lymphe :
• Elle est directe quand le médicament pénètre directement dans l’organisme (voies
intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée, etc.) ;
• Elle est indirecte quand le médicament doit traverser une barrière avant de passer dans la
circulation générale (voie orale, application sur la peau).
C’est la voie la plus utilisée (70 à 80 % des médicaments). Après administration orale, le
médicament traverse la barrière intestinale puis le foie avant d’atteindre la circulation générale
et de là les organes pour son action thérapeutique.
Avantages
Inconvénients
• Les médicaments empruntent la veine porte et passent par le foie où ils peuvent être dégradés
par diverses enzymes ou être excrétés par voie biliaire
• Elle ne peut pas être utilisée pour les médicaments détruits par le tube digestif (hormones
peptidiques comme l’insuline).
• Parfois l’absorption est incomplète, voire nulle (certains sulfamides, les sels métalliques).
• L’odeur et le goût des médicaments sont parfois désagréables (d’où l’emploi d’aromatisants).
C’est la voie la plus directe, car elle met directement en contact le médicament avec le sang ou
les liquides interstitiels et évite le tractus digestif. Les médicaments administrés par voie
parentérale sont les préparations injectables liquides (solutions, émulsions, suspensions) ou
solides (les implants).
Avantages
• Pas de destruction par les enzymes du tube digestif qu’elle permet d’éviter.
Inconvénients
• Il y a des difficultés en cas d’injections répétées, car le nombre de points d’injection est limité.
• Les suspensions injectables ne peuvent être administrées que par voie intramusculaire.
• Il ne faut pas injecter des produits irritants qui pourraient léser la veine.
• La durée d’action médicamenteuse est généralement courte, surtout après administra tio n
intraveineuse.
• Les médicaments administrés par voie parentérale doivent être stériles et apyrogènes…
Le tableau suivant résume les différents modes de pénétration par voie parentérale
C’est la voie d’urgence car il y a pénétration directe dans le sang, ce qui permet l’obtentio n
d’effets presque immédiats (environ 15 secondes). L’injection se fait à la seringue ou par
perfusion, lorsque les volumes sont importants. La posologie est précise et contrôlable car
l’injection peut être arrêtée à tout instant si le malade réagit mal. On ne peut administrer par
cette voie que des solutions aqueuses ou des émulsions.
L’injection intraveineuse est indiquée lorsqu’un médicament n’est pas toléré par voie sous-
cutanée ou intramusculaire, lorsqu’il n’est pas absorbé par voie digestive, et enfin dans les
traitements d’urgence (lorsqu’il faut agir vite).
Le lieu d’injection le plus habituel est la veine du pli du coude, du dos de la main ou du poignet.
Par cette voie, on administre surtout des médicaments en solution aqueuse isotonique en
administration sous la peau, dans le tissu conjonctif (ventre, épaule, cuisse), avec une aiguille
à biseau court. Cette voie est utilisée pour obtenir une action lente du médicament. On
administre par voie sous-cutanée, en particulier, l’insuline, l’adrénaline, l’héparine de bas poids
moléculaire et calcique, les vaccins.
La voie intrarachidienne est utilisée chaque fois qu’il est nécessaire d’obtenir une action locale
(méningites). Elle est aussi employée lors d’anesthésie rachidienne.
a) Voie perlinguale
C’est une voie d’administration facile, pratique et rapide permettant une pénétration directe du
médicament dans la circulation générale, sans passer par le foie, ce qui évite l’effet de premier
passage hépatique.
Seuls les médicaments ayant des effets pharmacologiques puissants peuvent être utilisés par
cette voie (adrénaline, estrogènes, androgènes…).
Par exemple, c’est une voie d’urgence dans le traitement de la crise d’angor (par la trinitrine en
sublingual).
b) Voie rectale
Comme la muqueuse rectale est très vascularisée, elle permet d’obtenir une action générale ou
locale selon le type de médicament. Sont administrés par cette voie les suppositoires, les
lavements et les pommades rectales. Les suppositoires sont utilisés pour obtenir un effet local
(hémorroïdes, rectites, constipation) ou une action générale.
Avantages
• Cette voie est commode chez l’enfant et le nourrisson, chez le malade nauséeux, inconsc ie nt
ou incapable d’avaler.
Inconvénients
• Elle peut provoquer une irritation ou même une ulcération de la muqueuse rectale.
• Elle ne permet pas d’éviter la barrière hépatique car la résorption s’effectue par les veines
hémorroïdales supérieures qui aboutissent à la veine porte et donc au foie (effet de premier
passage hépatique).
c)Voie vaginale
Les médicaments employés par cette voie sont destinés à une action locale car la muqueuse
vaginale est faiblement perméable. On utilise les ovules, les comprimés vaginaux, les crèmes
et les capsules vaginales pour des traitements antibactériens, antiseptiques, antiparasitaires et
antifongiques, ainsi que dans des indications hormonales.
d) Voie nasale
On l’utilise pour traiter localement les affections de la sphère nasale (poudres, pommades,
solutions).
e) Voie oculaire
L’arbre pulmonaire, qui a une surface de 100 m2 chez l’homme adulte et une vascularisa tio n
importante, permet une absorption rapide des médicaments.
Cette voie est utilisée pour faire absorber les gaz (oxygène, chloroforme, éther, etc.).
Il s’agit de l’application directe d’un médicament sur la peau par différents moyens. L’action
est locale si les composants ne peuvent pas pénétrer à travers la peau. Elle est générale si les
composants peuvent traverser la barrière cutanée.
Seule la peau saine est une barrière efficace entre les milieux intérieurs et extérieurs. Dans le
cas contraire (lésions, brûlures, eczéma), tout médicament appliqué sur la peau sera résorbé de
façon importante.
Les formes d’administration par voie percutanée sont les pommades, les gels, les lotions, les
patchs...
Sirop : C’est un liquide visqueux à base de sirop simple. Le sirop simple est constitué de 1,8 kg
de saccharose dissout dans 1 litre d’eau.
Suspension : C’est le résultat de la dispersion d’un solide dans une phase liquide.
Émulsion : C’est le résultat de la dispersion d’une phase liquide dans une autre non-
miscible.
base des corps gras (lanoline, vaseline, huile….) dans lesquels sont incorporés les principes
Crème : Médicament à usage externe d’une consistance ordinairement molle, ayant comme
base des corps gras (huile) émulsionnés dans une phase aqueuse (huile dans eau), ou
inversement (eau dans huile). Les principes actifs sont dissous ou dispersés dans ces phases.
Gel : Médicament à usage externe d’une consistance ordinairement molle, ayant comme base
une phase aqueuse. C’est une préparation non grasse. Le gel peut-être translucide. Le principe
Lotion : Médicament liquide à usage externe destinée à être appliquée sur la peau ou les
cheveux.
Shampoing : Médicament liquide à usage externe destiné à être appliqué sur les cheveux,
ou conique (1 à 3 g). Il est constitué soit d’un mélange de glycérine et gélatine, soit d’une masse
grasse. Le principe actif est dissout ou dispersé dans la masse à suppositoire en fusion, qui est
ensuite coulée dans un moule. Le principe actif est résorbé et distribué dans tout l’organisme.
h) Les ovules : C’est un médicament à usage vaginal de consistance molle (glycérine) ou solide
(masse grasse), de forme olivère. Le principe actif a une action essentiellement locale
(antibiotique, antifongique…).
i) Les gouttes
Collyre ou gouttes oculaires : Médicament liquide destiné à être administré sous forme de
Goutte nasale : Médicament sous forme de goutte, de spray liquide, de spray poudre à
administrer par voie nasale. L’action est soit locale (ex : décongestionnant, désinfectant), soit
systémique (hormones….)
Les formes galéniques peuvent être classifiées selon deux critères : la consistance (solide,
liquide et semi-solide) ou selon la voie d’administration.
Poudre, granulé, sachet de poudre, cachet, capsule dure (gélule), capsule molle, comprimé (nu,
pâte officinale, pastille, tablette, pilule, sphéroïdes, suppositoire, implants, formes adhésives
Poudre, granulé, sachet de poudre, sachet de granulé, cachet (forme obsolète), capsule dure,
osmotique, adhésif, lyophilisat oral = lyoc®, pilule, sphéroïdes, solution, sirop, élixir, potion,
suspension ou gel…
pommades (excipient monophasique), crème (excipient bi-phasique), gel (liquide avec agent
contact…
perfusion (grand volume, flacon ou poche + cathéter + aiguille), poudres pour préparations
Gouttes, aérosols…
C’est l’étude de l’évolution dans le temps des concentrations des médicaments (PA et
métabolites) dans les liquides biologiques…
• Entre l’administration d’un médicament et son action sur le récepteur de l’organe cible
permettant d’obtenir la réponse pharmacologique recherché, survient un certain nombre
d’évènements regroupés sous le terme de pharmacocinétique.
I.3.1.1. La résorption
Est le passage d’un médicament dans la circulation générale à partir de son lieu d’administration.
• Le terme d’absorption doit être réservé à la résorption après administration orale. Dans ce cas,
l’absorption se situe nécessairement après les phénomènes de désagrégation et de dissolution de la forme
galénique au niveau du tube digestif, aboutissant à la libération du principe actif.
• Cette étape suppose que le médicament franchisse certaines « barrières » cellulaires (membranes
cellulaires) afin d’accéder à la circulation sanguine.
• L’étape de résorption n’existe pas lorsque le médicament est introduit directement dans la circulation
par voie intraveineuse.
• La plupart des médicaments franchissent la membrane cellulaire par diffusion passive à travers
la partie lipidique de cette membrane (double couche lipidique dans laquelle sont insérées des
protéines.
• Possible pour les molécules hydrosolubles ionisées de faible poids moléculaire à travers les
pores aqueux des membranes biologiques.
• Processus passif de résorption, ne nécessitant pas de dépense d’énergie mais la présence d’un
« transporteur membranaire ».
Notion de biodisponibilité
– Fraction de la dose administrée qui atteint la circulation générale et vitesse à laquelle elle
l’atteint.
– Ce n’est pas une simple mesure de la résorption digestive dans le cas de la prise d’un
médicament par voie orale. Avant qu’il puisse atteindre la circulation générale, à partir de la
circulation porte, le médicament doit franchir le foie, susceptible de capter et de transfor mer
une plus ou moins grande quantité du principe actif résorbé : il s’agit de l’effet de premier
passage hépatique (« first pass effect).
– Par définition, la biodisponibilité est de 100% pour un médicament administré par voie
intraveineuse (voie de référence).
– Il est important de connaître la biodisponibilité, particulièrement pour les formes galéniq ues
destinées à la voie orale : un même PA présenté en gouttes buvable, comprimé, ou en comprimé
à libération prolongée ne présentera nécessairement pas la même biodisponibilité.
– Si les quantités biodisponibles peuvent être identiques après administration d’une même
posologie, c’est le plus souvent la vitesse avec laquelle le principe actif atteint la circulatio n
générale qui est différente.
I.3.1.2. Distribution
• Le volume de distribution est un volume théorique exprimé en litres qui traduit la répartitio n
du médicament dans l’ensemble des tissus et organes, en particulier dans ceux où il peut
atteindre ses récepteurs et donc exercer son action pharmacologique.
Fixation protéique
– Le médicament une fois résorbé parvient dans le plasma où il se trouve sous deux formes
• Forme liée aux protéines plasmatiques (albumine) : fraction inactive, non diffusible et
constituant une réserve de principe actif qui est progressivement libéré.
– La fixation protéique des médicaments sur les protéines plasmatiques est un phénomène
réversible, variable en intensité en fonction de la nature du PA (jusqu'à 99% de fixation de la
dose administrée).
– Dès qu’une fraction de médicament sous forme libre quitte la circulation générale (diffus io n
tissulaire ou élimination), une fraction équivalente se libère du complexe protéine-médicame nt.
La fixation protéique est un phénomène saturable, c’est-à-dire que la capacité de fixatio n
protéique n’est pas inépuisable
– Toute variation dans les concentrations en protéines plasmatiques, toute modification de leur
structure ou encore un déplacement possible des médicaments par des substances endogènes
(bilirubine par exemple) s’y fixant également, va entraîner des modifications de l’intensité de
fixation des médicaments, avec dans certains cas une augmentation de la fraction libre, active
et/ou toxique du médicament
– Il peut exister également des phénomènes de compétition entre deux ou plusie urs
médicaments se fixant habituellement sur les mêmes sites protéiques, susceptibles d’entraîner
des interactions médicamenteuses
Diffusion tissulaire
– La fraction libre du médicament diffuse vers les tissus et passe ainsi du « compartiment »
plasmatique (ou central) vers le « compartiment » tissulaire (ou périphérique) après avoir
traversé des membranes tissulaires, par les mêmes mécanismes d’action que ceux décrits pour
la phase de résorption
• Un médicament sera d’autant plus facilement éliminé par l’organisme (par le rein
essentiellement) qu’il sera plus hydrosoluble.
I.3.1.4. Élimination
• L’élimination (ou excrétion) des médicaments et de leur métabolite est assurée par diverses
voies dont la plus importante est la voie urinaire, les autres voies étant la voie biliaire et la voie
pulmonaire.
Élimination rénale
– L’élimination des médicaments par le rein est le résultat de phénomènes complexes au niveau
du néphron, unité fonctionnelle du rein
• Filtration glomérulaire : le glomérule se comporte comme un filtre laissant passer tous les
composés d’un poids moléculaire < 60 000 d, ce qui est le cas de tous les médicaments, à
l’exception des médicaments liés aux protéines plasmatiques
• Sécrétion tubulaire active : processus de transport actif situé au niveau du tube contourné
proximal, consommant de l’énergie et permettant le passage de médicaments, sous forme
ionisée (acides et bases organiques faibles), de la corticale vers le tube contourné
• Résorption tubulaire : les médicaments présents dans le tubule peuvent être réabsorbés dans
la circulation générale, par diffusion passive pour la fraction non ionique ou liposoluble au
niveau du tube distal, ou par transport actif au niveau du tube proximal.
Élimination biliaire
– Après passage hépatique, la fraction du médicament non métabolisé peut retourner dans la
circulation générale ou être excrétée par la bile. Il peut exister dans ce dernier cas un cycle
entéro-hépatique : le médicament excrété dans la bile arrive dans l’intestin et peut être à
nouveau être absorbé, repasser dans le sang et revenir au foie
– La voie d’élimination biliaire est généralement une voie accessoire (certains médicaments ont
cependant une élimination biliaire prédominante), mais qui peut devenir prépondérante si la
voie principale d’élimination (rénale) est défaillante.
I.3.2. Pharmacodynamie
2. Médicaments agonistes
Agissent en se fixant sur le même récepteur qu’un ligand endogène pour minimiser ses effets.
Il y a des agonistes pleins et des agonistes partiels.
3. Médicaments antagonistes
Agissent en bloquant la fixation d’un ligand endogène sur les récepteurs pour inhiber les effets.
Augmente ou diminue la fixation d’un ligand endogène sur les récepteurs pour moduler ses
effets.
2. Canaux ioniques : Les canaux ioniques sont des protéines de transport qui peuvent être
activées ou désactivées par les médicaments.
5. Cibles moléculaires non localisées : Sur les cellules Interactions physiques / chimiques
Réaction nocive et non voulue d’un médicament, se produisant aux posologies normale me nt
utilisées chez l'homme pour la prophylaxie, le diagnostic ou le traitement d'une maladie ou pour
le rétablissement, la rectification ou la modification d'une fonction physiologique.
C'est la notion de balance bénéfice/risque, qui évalue l'importance respective des avantages et
inconvénients du médicament en question, et d'autres traitements éventuels.
Les fabricants ont obligation de mentionner dans le RCP (Résumés des Caractéristiques du
Produit) tous les faits notés pendant les expérimentations quelles que soient leurs fréquences
d'apparitions. Les professionnels de la santé (médecin, pharmacien, vétérinaire, infirmie r)
doivent rapporter les effets indésirables qu'ils observent durant leur pratique quotidienne à un
Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV).
Toxicité aiguë : rapide, voir immédiate, après une prise unique ou à court terme après
plusieurs prises rapprochées.
Toxicité chronique : à retardement après administration répétée et prolongée d’un
médicament
Risque tératogène : risque de malformations chez le fœtus après administration de
certains médicaments dits tératogènes chez la femme enceinte.
Période la plus critique : 3 premiers mois de grossesse.
Risque mutagène : modification de caractères génétiques sous l’influence de
médicaments.
Risque cancérigène : possibilité de favoriser ou d’accélérer le développement d’un
cancer
L'article L.5121-5 du code de la santé publique précise que la fabrication des médicaments doit
être réalisée en conformité avec les bonnes pratiques de fabrication.
Les BPF sont un document de référence harmonisé, qui contiennent des directives qui
permettent d’atteindre une qualité et une sécurité à toute épreuve. Elles se présentent comme
suit :
Dans ce chapitre il sera question d’assurance de la qualité, des bonnes pratiques de fabricatio n
des médicaments (BPF), du contrôle de la qualité, de la revue qualité des produits et de la
gestion du risque qualité.
b) Chapitre 2 : Personnel
Dans cette partie il est plutôt question d’énumérer et identifier les postes clés, la formation, et
l’hygiène du personnel.
Ce chapitre est axé sur les locaux (zones de production, zones de stockage, zones de contrôle
de la qualité, zones annexes) et matériel ; leurs agencement, la traçabilité, nettoyage
contamination croisée…
d) Chapitre 4 : Documentation
e) Chapitre 5 : Production
Résume les aspects généraux de la production : Prévention des contaminations croisées pendant
la fabrication, validation, matières premières, opérations de fabrication : produits intermédia ires
et vrac, articles de conditionnement, produits finis, et produits refusés, récupérés et retournés.
Il sera question de la manière dont le produit sera contrôlé : Bonnes pratiques de laboratoire de
contrôle de la qualité (Documentation, échantillonnage, contrôle et programme de suivi de la
stabilité).
On cas de problème survenu, poste vente du médicament, l’industrie peut lancer une opération
de rappel de leur produit, cette dernière est bien détaillée dans ce chapitre.
i) Chapitre 9 : Auto-inspection
Ce chapitre, aborde les différentes étapes, fréquences, responsabilité et procédures des audites
internes.
II.1. Formulation
II.1.1.Pré-formulation
Ces études ont comme objectifs de : Recueillir toutes les infos utiles pour développer une forme
pharmaceutiques stable ayant la biodisponibilité maximale tout en étant compatible avec une
production industrielle. La préformulation consiste à recueillir l’ensemble des caractéristiq ues
physiques et physicochimique (solubilité, diamètre des particules, enrobage, densité,
polymorphisme, coefficient de partition …).
II.1.2. Formulation
La formulation (ou mise en forme) du principe actif est choisie en vue d’une meille ure
assimilation de cette molécule active. Elle consiste à choisir une proportion adaptée du principe
actif pour un effet thérapeutique optimal, ainsi que la nature et la proportion des excipients qui
permet la mise en forme du médicament. En phase finale d'optimisation, le formulateur peut utiliser
un plan d'expériences simple, nécessitant seulement quelques essais.
a) Immiscibilité
Pose le problème de la non uniformité du produit fini, ce qui conduit à une non-conformité de
dosage.
b) Insolubilité
- Présence des solides non dispersibles ou diffusable (sulfadimidine, oxyde de zinc), l’une des
solutions serait alors d’ajouter un épaississant.
- Poudres insolubles (corticostéroïdes, antibiotiques) l’une des solutions serait alors d’ajoute r
des agents mouillants (PEG).
- Précipitation de PA hydrophobes…
a) Effets du pH
- La plupart des médicaments sont des sels d’acides ou de basesfaiblement solubles dans l’eau.
- Les émulsions préparées avec des savons de Métaux alcalins (Triéthanolamine et Ammonium)
sont incompatibles avec des cations polyvalents
c) Complexation
L’étape de formulation une fois réussie, conduit à la fabrication de lots pilotes de médicame nt,
ces derniers sont contrôlés, et sont mis en stabilité.
Cela dit, une transposition d’échelle est souvent effectuée afin de passer à la fabrication
industrielle.
II.2.1. Définitions
a) La qualité
« Ensemble de propriétés et caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfa ire
des besoins exprimés et implicites ». (Définition donnée par la norme ISO 8402).
b) L’assurance qualité
« Ensemble des activités pré-établies et systématiques mises en œuvre dans le cadre du système-
qualité et démontrées en tant que besoin pour donner la confiance appropriée en ce qu’une entité
de ce postulat, les managers ont recherché des procédés visant à garantir à la fois la qualité et
la régularité de leurs prestations. Pour satisfaire ses clients et assurer ses performances,
Pour que cette démarche soit efficace, elle doit s’appliquer à tous les groupes concernés par le
fonctionnement de l’organisation :
certifications. Les certifications les plus connues et reconnues sont les normes ISO 9000 de
a) La Roue de Deming
La roue et ses différentes parties représentent le processus d’Assurance Qualité d’une entreprise
(règle des 4 P). Quand la roue a accompli une révolution complète le produit doit être «
conforme ». Ceci dit, il est toujours possible de faire mieux, à moindre coût, de raccourcir les
délais…
Il faut alors analyser les progrès effectués et refaire tourner la Roue de Deming en planifia nt
Ce sont eux qui vont permettre d’évaluer le système qualité mis en place.
(nombre de produits refusés au contrôle final, analyse des défauts), fonctionnement des
processus (analyse des différents coûts : tris, retouches, rebuts, retours aux fournisseurs)
Les contrôles et essais en cours de production permettent d’identifier les causes de non-
De plus, ils améliorent l’efficacité de tout le processus qualité en évitant de continuer à produire
Ils découlent du même souci d‘ amélioration. Ils permettent aussi à l’entreprise de savoir si elle
Un rapport d’audit contient : son objectif, ses détails, l’identification des documents de
L’obtention d’une certification, pour une entreprise, est la garantie officielle qu’elle est capable
de fabriquer des produits ou d’exécuter des prestations de manière satisfaisante pour le client.
- La certification d’entreprise
Elle atteste la conformité du système qualité à un référentiel normalisé (normes ISO 9000 pour
Elle certifie que les caractéristiques d’un produit ou d’une prestation sont conformes à des
spécifications techniques.
- La certification de personnes
Lorsqu’un système qualité répond aux exigences de la norme, celui-ci est alors certifié. Le
nationaux de normalisation (100 pays), créé en 1947. Ses travaux aboutissent à des accords
internationaux qui sont publiés sous la forme de Normes internationales. Les normes portant
sur la qualité sont celles de la série 9000, ce sont les plus utilisées.
b) Processus de certification
- Réalisation de l’audit
III.1. La dessiccation
III.1.1. Définition
C'est l'opération qui consiste à éliminer un corps volatil dans un autre corps non volatil. En
général le corps volatil est l'eau et la dessiccation aura pour but de débarrasser le corps non
volatil de son humidité.
III.1.2. Principe
1) A l'air libre
On utilise ce procédé que pour des médicaments dont les principes actifs sont peu altérables car
cette méthode est longue. On peut opérer à l'ombre, au soleil, ou en séchoir.
2) Par la chaleur
a) Par convection
Généralement on utilise de l'air chaud, il transmet ses calories au produit à dessécher. A la fin
de l'opération on récupère un air froid et humide.
b) Par conduction
Les calories sont apportées par des molécules immobiles (resistances, tambour metalique...).
c) Par rayonnement
Les infrarouges et les micro-ondes : ils ont la propriété d'augmenter l'agitation moléculaire y
compris au sein du produit. Cela va provoquer un dégagement de chaleur et donc la vaporisatio n
de l'eau.
3) Par le froid
On utilise la lyophilisation ou cryodessication. Ceci consiste à congeler l'eau que contient une
substance puis à sublimer la glace formée.
Cette méthode est utilisée pour des substances médicamenteuses fragiles (plasma et sérum), ou
pour la conservation des substances vivantes (levures et vaccins).
4) Sous vide
Le plus souvent ce procédé est combiné à une autre méthode de dessiccation pour en améliorer
le rendement.
Ils assurent la stabilité des substances peu riches en eau ainsi que les extraits de végétaux secs.
Le plus efficace est l'anhydride phosphorique ou le gel de silice.
III.2. La pulvérisation
III.2.1. Définition
Les méthodes de pulvérisation ont pour but d'amener les substances medicamenteuses végétales
ou animales ainsi que les substances chimiques à un degré de ténuité (finesse) suffisant pour
assurer leur homogénéité et faciliter leur utilisation.
III.2.2. Intérêts
La pulvérisation permet :
1) Mécanisme de la pulvérisation
Il faudra tenir compte des propriétés de la substance à pulvériser : sa dureté ou friabilité, la taille
des particules, la forme des particules à obtenir, de la quantité à traiter.
Le mortier et le pilon : Le plus souvent en porcelaine ou en verre, ce sont les plus utilisés
pour les petites quantités.
Le porphyre : Plaque en verre dépolie, en marbre, ou en porphyre sur laquelle on frotte
une sorte de pilon avec une surface intérieure plane en verre, marbre ou porphyre
permettant d'obtenir des poudres très fines
Le broyeur à hélices ou à couteaux : L'exemple type est le mixer, le broyage est effectuer
par percussion et cisaillement.
Les tamis : Utilisés pour des substances très friables que l'on frotte dessus.
Les broyeurs à meule : C'est le principe des moulins à blé ou une roue en pierre écrase la
substance en tournant sur un support également en pierre.
Les broyeurs à cylindres : La substance est écrasée entre deux cylindres qui tournent en sens
inverse.
Broyeurs à cylindres
Les broyeurs à couteaux : On observe une partie mobile (rotor) qui est sous la forme de couteaux
et une partie fixe dentelée (stator).
Les broyeurs à marteaux : Les substances sont pulvérisées grâce à la percussion violente des
marteaux qui tournent à grande vitesse.
Broyeur à marteaux
La substance subie des chocs par percussion au contact de boulets en acier inox ou en
porcelaine qui tournent dans des cylindres. Il existe une variante qui est le broyeur vibrant où
la vibration permet d'améliorer l'efficacité.
Les tests les plus fréquemment utilisés sont : Le tamisage et le comptage (Au microscope,
compteur de particules…).
III.3.1. Définition
Le mélange est une opération qui intervient dans la fabrication de toutes les formes
pharmaceutiques. La finalité du mélange est d'obtenir une association homogène de constituants
qui est indispensable pour assurer un dosage constant en principe actif dans chaque unité de
prise.
III.3.3. Agitation
On appel agitation le mélange d'un produit dans un liquide ou un gaz dans lequel il est soluble.
On appelle dispersion le mélange d'un produit dans un liquide ou un gaz dans lequel il est
insoluble.
Une émulsion : formée par un système de 2 phases liquides non miscibles dont l'une
est finement divisée en gouttelettes dans l'autre.
Une suspension : formée d'un système de deux phases constituées de fines particules
solides dispersées dans un liquide appelé véhicule et dans lequel elles sont insolubles.
Une mousse : qui résulte de la dispersion d'un volume important de gaz dans une
préparation liquide.
Un aérosol : qui résulte de la dispersion d'un solide ou d'un liquide dans un gaz.
Une solution micellaire ou colloïdale : dans laquelle le solide n'est pas diviser à l'état
moléculaire mais on retrouve plusieurs agrégats de molécules de dimension allant de
0,1 à 0,001 um.
Ce sont des tambours mélangeurs de forme conique, cubique ou en V tournant autour d'un axe
horizontal. La cuve en tournant sur elle-même va mélanger les différentes substances.
Mélangeurs cubique et en V
Les mélangeurs planétaires à bras : le bras tourne à l'intérieur de la cuve et sur lui-mê me.
Les mélangeurs planétaires à vis hélicoïdale : constitués d'une cuve conique et d'une vis
sans fin qui tourne le long de la paroi.
Mélangeur planétaire
1) A l'officine
2) Dans l'industrie
III.4. La granulation
III.4.1. Définition
Opération permettant la transformation de poudre difficilement utilisable en aggloméra ts
solides de particules : granulés ou grains.
III.4.2. Objectifs
Préparation de granulés ou granulés pour suspensions extemporanées (poudre qui est dans un
sachet que l’on ne peut pas solubiliser et que l’on disperse dans l’eau de façon instanta né).
Granulés destinés à fabrication des comprimés (On cherche donc à transformer des particules
très petites et qui s’écoulent mal en particules utilisables ; compressible).
La granulation permet d’obtenir :
- Une densité plus élevée
- Un meilleur écoulement
- Une porosité supérieure qui favorise la dissolution : lorsque l’on associe des particules de
poudre ensemble, il va y avoir des espaces qui vont se créer. Le fait que ce soit très poreux
permet une meilleure entrée dans le granule pour favoriser la solubilisation.
- Une compression facilitée (poids uniforme)
Exemple de granulation : Granulation humide
- Formation du grain
- On prend une poudre que l’on mouille avec un solvant et on obtient la formation de grain
- Liquide de mouillage va créer des liaisons entres particules : formation de ponts liquides
- Croissance des grains proportionnelle à la quantité de solutio n de mouillage et à l’agita tio n
mécanique (selon la vitesse que l’on va imprimer au mélange, on va avoir un grain qui est plus
ou moins important).
III.5. La compression
Il est nécessaire de préparer la substance à comprimer pour lui donner les caractéristiq ues
d’écoulement et de compressibilité tel que les comprimés (Cp) obtenus soient réguliers, ce que
(compression directe), soit à partir d’un grain obtenu par granulation sèche ou humide.
Le principe de la compression est le suivant : une matrice, dans laquelle coulisse un poinçon
inférieur, crée un volume (chambre de dosage) dans lequel on introduit du mélange de poudre
ou du granulé. Un poinçon supérieur vient fermer ce volume et, avec le poinçon inférie ur,
non enrobés sont en général poussiéreux. Il faut les débarrasser de la poudre qui les accompagne
par passage dans des systèmes à brosses ou sur des tamis vibrants ou encore par aspiration.
- Conditionnement : Les Cp non enrobés sont couramment conditionnés dans des boîtes, des
tubes ou des flacons en verre, en métal ou en matière plastique. Ils y sont mobilisés par un
s’effritent au cours des transports. Dans certains cas, il y a intérêt à les protéger de l’humid ité
opaque).
Cependant, la tendance actuelle pour les Cp non enrobés est au conditionnement unitaire dans
des emballages unitaires en plastique transparent alvéolaire appelés blisters ou dans des bandes
III.6. La dissolution
III.6.1. Introduction
La dissolution est une opération consistant à diviser une substance à l’état moléculaire au sein
On parle de solution colloïdale quand les molécules restent associées sous forme de micelles ,
Une solution micellaire est l’association de différents monomères, sachant que les micelles sont
composées de molécules dites amphiphiles (avec une partie polaire et une partir apolaire).
a) Solubilité
de parties en volume de solvant nécessaire pour dissoudre une partie en poids de la substance.
NB : Les substances riches en groupements hydrophiles se dissolvent dans les solvants polaires
(eau). Les substances riches en solvants hydrophobes se dissolvent dans les solvants apolaires
(Huiles).
b) Température
qu’on agite, on a une bonne solubilité. Mais, si on chauffe vers 45°C, le produit prend une
masse.
c) pH
C’est un paramètre important dans le cas de dissolution par ionisation. La solubilité en fonction
. Le Degré d’ionisation
d) Polymorphis me
- Il faut distinguer chez un principe actif : ses structures cristallines (dites organisées) ou
Deux polymorphes d’un même composé sont différents d’un point de vue physique : point de
Le plus facile à solubiliser est : la forme amorphe, puis la forme cristalline la moins stable et en
Les hydrates et solvates se forment pendant la synthèse et/ou fabrication et/ou stockage de la
forme pharmaceutique. Les hydrates et solvates ont des molécules d’eau au sein de leur
structure, ce qui les rend moins soluble. En général, la dissolution aqueuse est plus rapide à
partir d’une forme anhydre qu’à partir de la forme hydratée du même PA.
f) Adjuvants
Lavoisier, 2013.
2003.
OMS, 2008.