Corrige DM10 PDF
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Devoir Maison n˚10
Corrigé
⋆ à la création ou la disparition de neutrons dans le volume dV . Ces processus ne sont pas pris en
compte ici.
Le bilan de matière s’écrit donc
∂n ∂j
dN(t + dt) − dN(t) = δNe − δNs ⇒ S dx dt = [j(x, t) − j(x + dx, t)] Sdt = − S dx dt
∂t ∂x
soit
∂n ∂j
+ =0
∂t ∂x
En utilisant la loi de Fick (et en négligeant d’éventuelles variations spatiales du coefficient de diffu-
sion), on trouve
∂n ∂2n
=D
∂t ∂x2
∂n
3. En régime permanent = 0. On en déduit
∂t
∂ 2 n d2 n
= 2 = 0 soit n(x) = Ax + B
∂x2 dx
où A et B sont des constantes que l’on détermine à partir des conditions aux limites :
B = n0
(
n(x = 0) = B = n0
⇒
n(x = L) = AL + B = nL A = nL − n0
L
On en déduit
nL − n0 ∂n nL − n0
n(x) = n0 + x et j = −D = −D
L ∂x L
4. Le bilan envisagé précédemment soit être écrit en tenant compte des termes supplémentaires corres-
pondant à l’absorption et à la production de neutrons :
Ainsi
∂n n n
S dx dt = j(x, t)S dt − j(x + dx, t)S dt − S dx dt + k S dx dt
∂t τ τ
Après simplification et développements limités au premier ordre en dt et dx, on trouve
∂n ∂j n
= − + (k − 1)
∂t ∂x τ
soit, en utilisant la loi de Fick
∂n ∂2n n
=D + (k − 1)
∂t ∂x2 τ
∂n
5. En régime permanent = 0 : n(x, t) = n(x) ne dépend que de x de sorte que
∂t
d2 n n
D + (k − 1) =0
dx2 τ
BD
On en déduit j(x = 0) = j0 = d’où
ℓ
s
j0 ℓ ℓ −x/ℓ τ −x/ℓ √
B= et n(x) = j0 e = j0 e avec ℓ= Dτ
D D D
où C1 et C2 sont des constantes à déterminer à l’aide des conditions aux limites. Ainsi
! ! !
L L L
n x = − 2 = 0 C1 cos 2λ − C2 sin 2λ = 0
! soit ! !
L L L
n x = 2 = 0 C1 cos 2λ + C2 sin 2λ = 0
La solution C1 = C2 = 0 ne peut pas convenir car elle correspondrait à une densité de neutrons iden-
tiquement nulle, ce qui est incompatible avec un taux de création supérieur au taux d’annihilation.
Supposons que C1 = 0. Dans ces conditions
!
x
n(x) = C2 sin
λ
Remarque : On aurait pu écrire directement ce résultat en remarquant que les conditions aux limites
symétriques imposent le choix d’une fonction paire.
Les conditions aux limites imposent
!
L L π
cos =0⇒ =p avec p ∈ Z
2λ 2λ 2
On en déduit
∂T ∂jth
ρc + =0
∂t ∂x
∂T
2. D’après la loi de Fourier : jth = −λ . Le flux de chaleur se déplace de la température la plus
∂x
élevée vers la température la plus basse. D’où le signe −. La conductivité thermique λ > 0 est un
coefficient positif qui s’exprime en W.M−1 .K−1 . Il vient alors
∂T λ ∂2T ∂2T λ
= = D avec D=
∂t ρc ∂x2 ∂x2 ρc
T2 − T1
T (x) = T1 + x
L
T1 − T2
Φ = jth Σ = λ Σ
L
La résistance thermique est
T1 − T2 L
Rth = =
Φ λΣ
4. Si λi → ∞, le thermostat "propage" bien la chaleur ; sa température Ti est donc uniforme (jth =
∂Ti ∂Ti
−λi est fini avec λi → ∞ donc = 0).
∂x ∂x
Les capacités thermiques des thermostats sont finies de sorte que T1 (t) et T2 (t) dépendent du temps.
∂2T
C ≫ (ρΣL)c donc = 0 : Φ est uniforme dans la barre comme en régime stationnaire d’où
∂x2
T2 (t) − T1 (t)
T (x, t) = T1 (t) + x
L
dH1 = C dT1 = −Φ dt
dH2 = C dT2 = Φ dt
On en déduit
dT1 dT2 dT1 dT2
C = −Φ = −C ⇒ + =0
dt dt dt dt
On en déduit
T1 + T2 = T10 + T20
On en déduit
dT1 T1 − T2 2T1 − T10 − T20
C = −Φ = − =−
dt Rth Rth
soit
dT1 2 T1 T10 + T20 Rth C dT1 T10 + T20
C + = ou encore + T1 =
dt Rth Rth 2 dt 2
La solution de cette équation s’écrit
T10 − T20
T2 (t) = T10 + T20 − T1 (t) = T20 +
1 − e−t/τ
2
La situation est équivalente à la décharge d’un condensateur dans un autre avec l’analogie
V1 ↔ T1
V2 ↔ T2
Ccapacité du condensateur ↔ Ccapacité thermique
R ↔ Rth
6. (a) L’entropie d’un solide indilatable est obtenue à l’aide de l’identité thermodynamique
!
T
S − S0 = mc ln
T0
Ainsi
1 ∂T
dS = ρ Σ dx c dt
T ∂t
Remarque : On aurait pu utiliser l’identité thermodynamique pour l’élément de volume consi-
déré
dU = ρ c Σ dx dT = T dS
de sorte que
dT ρ c Σ dx ∂T
dS = ρ c Σ dx = dt
T T ∂t
(b) L’entropie échangée vaut
! !
Q(x, t) Q(x + dx, t) ∂ Q ∂ jth (x, t)
δSech = − =− dx = − Σ dx dt
T (x, t) T (x + dx, t) ∂x T ∂x T (x, t)
T2 − T1 ∂T T2 − T1
T (x) = T1 + x ⇒ jth (x) = −λ = −λ = cste
2 ∂x L
On en déduit
" # !2
d 1 jth dT T2 − T1 1
σ(x) = jth =− 2 =λ !2
dx T (x, t) T dx L T2 − T1
T1 + x
L
Finalement
λ λ(T22 − T1 )2
σ(x) = !2 =
LT1 [LT1 + x(T2 − T1 )]2
+x
T2 − T1
soit !
T2 − T1 1 1 (T2 − T1 )2
Ṡe = Σ λ − = −Σ λ <0
L T2 T1 T1 T2 L
10. On note que Ṡe = −Ṡcr d’où ∆Ṡ = Ṡe + Ṡcr = 0. La transformation que subit la barre en régime
permanent est donc isentropique alors qu’elle n’est ni adiabatique (échange avec les thermostats), ni
réversible (la conduction thermique est irréversible).
Mn3+ + e− ⇋ Mn2+
Sur la frontière entre les deux espèces dissoutes : [Mn3+ ], = [Mn2+ ] d’où
Si E > Efrontière , [Mn3+ ] > [Mn2+ ], il s’agit donc du domaine de prédominance de Mn3+ .
Mn3+ est l’oxydant (nombre d’oxydation égal à III pour Mn), son domaine est au-dessus de celui du
réducteur (Mn2+ dont le nombre d’oxydation de Mn est II).
1
pH2 = pKe − log 10−2 + pKS2 = 2, 8
3
3. De même, pour Mn(OH)2 (s) :
Mn(OH)2 ⇋ Mn2+ + 2 HO−
[Mn2+ ] [HO− ]2
À l’équilibre, on a KS1 = de sorte que
c0 3
1
pH1 = pKe − log 10−2 + pKS1 = 8, 6
2
4. Comme il faut une concentration minimale en ions HO− pour qu’il y ait précipitation des hydroxydes
de manganèse, les domaines d’existence de Mn(OH)2 (s) et de Mn(OH)3 (s) se situent respectivement
au-dessus de pH1 et de pH2 . Ainsi, C correspond au domaine d’existence de Mn(OH)3 (s) et D est le
domaine de Mn(OH)2 (s).
5. La frontière entre Mn2+ (domaine A) et Mn(OH)3 (s) est donnée en partant de l’équation électro-
nique :
Mn(OH)3 (s) + 3 H + +e− ⇋ Mn2+ + 3 H2 O(ℓ)
La formule de Nernst donne
RT ln 10 [H+]3
E(Mn(OH)3 (s)/Mn2+ ) = E 0 (Mn(OH)3 (s)/Mn2+ ) + log
F [Mn2+ ]
Sur la frontière [Mn2+ ] est fixée, et donc
RT ln 10
E(Mn(OH)3 (s)/Mn2+ ) = −3 pH + C
F
RT ln 10
où C est une constante. La pente de la frontière est −3 = −0, 18 V .
F
6. Sur le diagramme, on constate que E(Mn(III)/Mn(II)) diminue lorsque le pH augmente (pente
négative), on en déduit que le pouvoir oxydant du manganèse au nombre d’oxydation +III diminue
quand le pH augmente.
9. Le dioxygène peut être réduit par Mn(OH)2 (s) si E(O2 (g)/H2 O(ℓ)) > E(Mn(OH)3 (s)/Mn(OH)2 (s)),
ce qui est le cas en milieu basique.
L’équation de la réaction est alors
1
O2 (g) + H2 O(ℓ) + 2 Mn(OH)2 (s) → 2 Mn(OH)3 (s)
2