CCP Physique MP 2014 Corrigecc81 1
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Ansor
Mécanique
Exercice 1 : Satellites
dLO ( P ) mMG
I.1. le TMC appliqué à P s’écrit : = OP × − 3 OP = 0 ⇒ LO = OP ( t ) × mvP ( t ) = cst . OP ( t ) est
dt r
constamment normal au vecteur constant LO . P(t) évolue donc dans le plan normal à LO , passant par O.
( )
ɺ r + rθɺeθ = mr 2θɺez = cst ⇒ C = r 2θɺ = cste .
I.2. LO = rer × m re
I.3. d’après le PFD : maP ier = − mC 2u 2 [ u ''+ u ] = −mMGu 2 . d’où l’équation différentielle du mouvement :
MG MG MG
u ''+ u = 2
, de solution : u = 2 + A cos (θ − θ 0 ) = 2 1 + ε e cos (θ − θ 0 ) . Ou encore :
C C C
p C2
r= , avec: p = .
1 + ε e cos (θ − θ 0 ) MG
p p 2p p
I.4. r (θ 0 ) + r (θ0 + π ) =
+ = = 2a ⇒ a = .
1+ e 1− e 1− e 2
1 − e2
mMG mMG
I.5. f = − 3 OP = ∇ P = −∇ P ( EP ) . f est conservative et dérive de l’énergie potentielle
r r
mMG mMG
EP ( r ) = − + cst = − ( EP ( ∞ ) = cst = 0 ).
r r
1 2 1 mC 2u
I.6. EC = mvP = mC u ' + u . f est conservative, donc Em = EC + EP = cst .Or : EP = −mMGu = −
2
2 2
2 2 p
mC 2 1 − e mC 2 1 − e
2
mC 2 mC 2 mC 2 (1 − e 2 )
Em = − + = −2 + 2e + (1 − e ) = −2 + 2e + (1 − e ) = −
2 2
.
p p 2 p 2 p2 2 p2 2 p2
mC 2 mMG
Soit : Em = − =− .
2 pa 2a
1 C dS C π ab
I.7. la surface balayée par OP pendant dt est : dS = r × rdθ = dt ⇒ = = cst = (loi des aires) .
2 2 dt 2 T
2π ab
2
p 2ap p2 p2 2 p2
D’où : T = . Or : b 2
+ a − = a 2
⇒ b 2
= − = − 1 = = pa . Donc :
C2 1+ e 1 + e (1 + e )2 (1 + e ) 2 1 − e 1 − e2
2π a pa 4 π 2 32
T= . Soit : T = a .
pMG MG
2π rT M SG M SG r
I.8. vT = = . vM = = vT T . AN : vT # 29,8kms −1 . vM # 24, 2kms −1 .
TT 4π 2 rT 4π rM
2
rM
rT + rM 2 ( Em − EP ( 0 ) )
I.9. a = = 1, 25 UA . vP = .
2 m
π2 3
rM β v ∆T
I.10. ∆T = a 2 . AN : ∆T # 258 jours 16h 9 min . ∆T = ⇒β= M .AN : β #0,377rad ≃ 21, 6° .
MG vM rM
mmM m
I.11. d’après le TMCM : mr0ω 2 = G 2
⇒ ω = G M . AN : ω #1,87rad .s −1 .
r0 r0
m mmM mmM 1 1
I.12. d’après le PFD appliqué à P1, on a : ( r0 − h ) ω 2 = G −R ⇒ R = G 2− 2
.
2 ( r0 − h ) r0 ( r0 − h )
2
2 2
mmM h2 GmmM h 2
ier
Au 1 ordre : R ≃ G 2
1 − 1 + 2 2 . soit : R ≃ − 4 . AN : R #3.10−8 N , trop faible.
2r0 r0 r0
( )
M Ck R k = Ck I k × R k = −re y × (Tk ex + N k e y ) = rTk ez . D’où : Tk = − j
vɺ
r2
.
LC3 (1, 2,3) = LC3 (1) + LC3 ( 2 ) + LC3 ( 3) ; LC3 (1) = jω + C3C1 × mv = jω + lex × vex = jω ; LC3 ( 2 ) = jω ;
( ) ( )
LC3 ( 3) = 0 (mouvement de translation pure) ; M C3 R 1 = C3C1 × R 1 = −lN1ez ; M C3 R 2 = C3C 1 × R 1 = lN 2 ez et
( )
M C3 F = C3 H × F = − hFez . D’où : 0 = l ( N 2 − N1 )ez − hFez . soit : l ( N 2 − N1 ) = hF = hmT g sin α .
mT g h m g cos α h
II.6. N 2 = cos α + sin α . N1 = T 1 − l tan α .
2 l 2
II.7. pour que le contact entre les roues et le câble persiste, il faut avoir : N1 > 0 et N 2 > 0 . Soit : ta n α <
l .
h
AN : tan α < 1, 67 ou α < 59° .
LC3 (1, 2,3, 4 ) = LC3 (1, 2,3) + Jθɺez . vC3 × mT vC = vex × mT ( vex + dθɺeθ ) . on suppose que
AN : tan ( β − α ) # − 0, 46 .
d ( mT v )
II.11. le TRC appliqué au système S1 ∪ S2 ∪ S3 ∪ S4 ,(cf II.4) s’écrit: = F + mT g + R k + R k = 0 (1) ⇒
dt
vɺ
mT vɺ = F + T1 + T2 et d’après II.3 Tk = − j 2
. D’où : F = m T g sin α + mT + 2 2j vɺ . AN : F = −325 N .
r r
On en déduit :
Thermodynamique – Géothermie
Exercice III : Ondes thermique
III.1. le problème est invariant par translation suivant O
Ox et invariant par translation suivant Oy, donc : T(M,t)
T(z,t) .
III.2. jth ( M , t ) = −λ∇M T ( M , t ) . jth : vecteur densité de courant thermique. T ( M , t ) :température absolue
en M à t. λ : conductivité thermique du milieux. Loi analogue à la loi d’Ohm locale : j ( M , t ) = −γ∇ M [V ( M , t )] .
d 2 f ( z ) iω (1 + i ) ω f z = 0 (1).
2
∂θ ∂ 2θ
III.3. θ ( M , t ) = f ( z ) e iωt
. =D 2 ⇒ − f ( z ) = 0 .ou encore : f " ( z ) − ( )
∂t ∂t dz 2
D D
ω ω
III.4. la solution générale de (1) est f ( z ) = A exp − (1 + i) z + B exp (1 + i) z .A et B constantes.
D D
z
−z
III.6. T ( z , t ) = T0 + ae
cos ωt − : Les fluctuations de la température à la surface se propagent en
δ
δ
profondeur en s’atténuant. 2πδ est la pseudo-période des variations spatiales de l’onde thermique. δ représente
aussi une distance caractéristique sur la quelle l’amplitude des fluctuations s’annule. Après une profondeur de
quelques δ , les variations occasionnelles de température à la surface ne sont plus ressenties.
z L
− z − 10 a
III.7. θ ( z , t ) = ae δ
cos ωt − . ae δ = ⇒ L10 = δ ln10 .
δ 10
III.8.variations quotidiennes de température, la période des variations temporelle de température à la surface est
2π 2D
τ= = 1 jour. δ = #8, 4cm .D’où : L10 # 20cm .
ω ω
2π
Pour les variations annuelles, τ = = 1an, δ #1, 6m et L10 #3, 70m : trop profond ! . On peut donc enfouir les
ω
canalisations à une profondeur de 20 à 30 cm pour s’emparer des fluctuations journalières de température.
III.10. la pertinence du modèle réside dans le faite qu’il permet d’évaluer la profondeur que peut attendre une
fluctuation de température de surface et le temps qu’elle met pour atteindre cette profondeur. Néanmoins, ce
modèle est simpliste et ne prend pas en compte l’inhomogénéité et les variations temporelles (surtout
saisonnières) de la conductivité thermique, les fluctuations aléatoires de température à la surface qui ne sont pas
périodiques et la possibilité de production d’énergie interne .
IV.2. a) lv (T ) = hv (T ) − hl ( T ) .
γR
b) c p = .
M ( γ − 1)
γR
c) pour un GP, dh = c p dT ⇒ h(T ) = T + cst .
M ( γ − 1)
qc
IV.3. a) w > 0 , qC < 0 et q f > 0 . e = − . 1 < e < eC (1ier et
w
2ième principe).
qc qc 1 q f qc qf T f T f sc
b) e = − = = et d’après le 2ième principe : + + sc = 0 ( tq sc ≥ 0 ) ⇒ =− −
w q f + qc 1 + (q f / qc ) T f Tc qc Tc qc
1 1 Tc
. d’où : e = ≤ = = eC . e = eC ⇒ sc = 0 : c’est le cas d’un cycle totalement réversible.
Tf T f sc T f Tc − T f
1− − 1−
Tc qc Tc
IV.4. a) cycle thermodynamique (voir figure)
b) qc = q2→3 . q f = q4→1 .
c) pour une PAC sur aquifère, la température de l’eau glycolée est relativement élevée par rapport à celle de
l’air ambiant d’hiver. Elle est donc plus efficace qu’une PAC air-air.
IV.6. a) 1 2 est une compression isentropique de gaz parfait, donc d’après la loi de Laplace :
1−γ
1−γ 1−γ
p γ
T1 p1 γ = T2 p2 γ ⇒ T2 = T f f . T1 = T f . p1 = psat (T f ) = p f . p2 = pc . AN : T2 #335K .
pc
γR
b) qc = hV (Tc ) − hV (T2 ) − lv (Tc ) = (Tc − T2 ) − lv (Tc ) . AN : qc #158kJ .kg −1 .
M ( γ − 1)
γR
IV.9. w = − q f − qc = h2 − h1 =
M ( γ − 1)
( T2 − T f ) . AN : w # 25, 2kJ .kg −1 .
qc qf (1 − x ) hV (T f ) − hL (T f ) hV (T f ) − hL ( Tc )
IV.10. a) e = − = 1+ = 1+ = 1+ . AN : e #6,36 .
γR γR
w w
M ( γ − 1)
(T2 − T f ) M ( γ − 1)
(T2 − T f )
Tc
b) eC = . AN : eC #9, 23 . e < eC .
Tc − T f
Il y’a irréversibilité lors de la détente du gaz. Elle est due aux frottements et à la diffusion du fluide.