Le Tableau de Bord Et La Performance de L'entrepris PDF
Le Tableau de Bord Et La Performance de L'entrepris PDF
Le Tableau de Bord Et La Performance de L'entrepris PDF
Thème
Promotion
2016 /2017
Avant de commencer, nous tenons à remercier « le bon Dieu » de
nous avoir donné la santé, le courage et la volonté pour réaliser notre rêve et
de mener à terme ce travail.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont soutenu et aidé
dans la réalisation de ce travail de prés ou de loin.
Je dédie ce modeste travail à :
Nadia
Je dédie ce modeste travail à :
famille.
Saliha
Liste des abréviations
• CA : chiffe d’affaire
• CG : contrôle de Gestion
• CT : coût terme
• DG : Direction générale
• DM : Direction Marketing
• FP : frais personnels
• FF : frais financiers
• IT : impôt et taxe
• SI : système d’information
• VA : valeur ajoutée
Liste des figures
Introduction Générale……………………………………………..………………… 01
CHAPITRE I
GENERALITES SUR LE CONTROLE DE GESTION
CHAPITRE II
CHAPITRE III
Conclusion générale…………………………………………………………………. 72
Bibliographie…………………………………………………………………………. 75
Introduction générale
Durant toute l’ère industrielle (1862-1975)1 les grandes entreprises pouvaient asseoir
leur position et assurer leur réussite en intégrant des progrès techniques dans des appareils de
production permettant de fabriquer en masse des produits standards. Le contexte était stable et
la concurrence était particulièrement faible et se limitait à des firmes de même nation pour les
marchés locaux.
Devant cette nouvelle donne, les techniques de gestion classiques ont révélé leurs
limites et ont surtout montré l’insuffisance des seuls indicateurs financiers à même d’assurer
le pilotage. Cette situation a confronté les entreprises à des problèmes économiques
nécessitant l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles techniques et stratégies de
management de l’entreprise.
Dès lors que le manager est responsable des performances produites par l’activité de
son entreprise, il doit pouvoir disposer d’outils de pilotage et d’anticipation lui permettant une
réactivité rapide et une maitrise immédiate des conséquences des décisions à prendre.
L’activité du contrôle de gestion a pour mission d’aider le management dans cette
tâche de pilotage de l’entreprise et le mécanisme des tableaux de bord de gestion est en
l’occurrence l’outil du contrôle de gestion idoine, visant à présenter au responsable les
informations qui leurs sont indispensables pour améliorer la performance par rapport aux
objectifs préétablis et de décider des actions correctives à adopter.
Par ailleurs, la notion du tableau de bord est apparue aux Etats-Unis dès 19482 Au
début, le terme tableau de bord a souvent été utilisé pour décrire l’élaboration et la mise en
circulation d’une masse de documents au sein de l’entreprise dont la teneur s’éloignait de la
définition initiale de cet outil de gestion et ce n’est que récemment que certaines entreprises,
parmi les plus importantes ont créés un système de saisie, du traitement et de diffusion interne
d’informations quantitatives, correspondant réellement à la notion du tableau de bord.
Au milieu des années 19803 ; la technique de l’utilisation des tableaux de bord de
gestion est en expansion rapide.
En 19934 ; elle l’avait toujours, malgré certaines difficultés d’implantation éprouvées
depuis. Le contexte actuel est encore plus propice à l’utilisation des tableaux de bord et les
1
Z.ALIMAZIGHI, N.SELMOUNE « Modélisation Multidimensionnelle des tableaux de bord » Laboratoire LSI
– Département Informatique USTHB. Article VSST (Veille Stratégique Scientifique & Technologique)
Toulouse 2004, p27.
2
MICHEL VOLLE « histoire d’un tableau de bord », Edition d’organisation, paris 2002, p.13.
3
MICHEL VOLLE, op-cit., p.29.
4
MICHEL VOLLE, op-cit, p.37.
1
Introduction générale
2
Introduction générale
3
Chapitre I :
Généralités sur le
contrôle de gestion
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
1-1Définition traditionnelles
Dans son ouvrage publié en 1965. Robent. N. Antlrony définit le contrôle de gestion de
la manière suivante : « Le contrôle de gestion est les processeurs par lequel les mangers
obtiennent l’assurance que les ressource sont obtiennes et utilisées de manière efficace et
efficiente pour réaliser les objectifs de l’organisation »1
En 1982, le plan comptable général Français (PCG) reprend cette analyse pour définir le
contrôle de gestion comme « l’ensemble des disposition prises pour fournir aux dirigeants et
aux divers responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de
l’entreprise, leur comparaison avec des données passées ou prévues peut , le cas échéant ,
inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées »2
1
Le text integral « management contrôle is the process by which managers assure that the resources are obtained
and used effectively and efficiently in the accomplishment of the organizations s’ objectives » ; Robert N
ANTHONY, planning and control system.A framework for analysis, Division of research, Harvard University,
Boston, 1965, P 17.
2
Claude ALAZARD & Sabine SEPARI, DECF Epreuve n° 7. Contrôle de gestion. Manuel et application, Ed
Dunod, 4ème édition, Paris, 1998, P 17.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
Dans le cas de ces deux définitions, aucune considération n’a été prise en matière
d’orientation stratégique, ni du management de l’organisation, et le contrôle de gestion est
réduit à des procédures mécaniques de rétroaction.
3
F. GIRAUD. D. SAWPIC, G.M.H. NAULLEAU & P.L. BESCOS contrôle de gestion et pilotage de la
performance, ED Gualion, France, 2002, P 34.
4
CLAUDE ALAZARD & Sabine SEPARI DCG 11. Contrôle de gestion manuel et applications, Op. Cit, P 31.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
2-1-1 Le plan
Selon M. GERVAIS définit la planification comme : « un processus systématique et
continu de préparation de l’avenir comprenant : une appréciation de l’évolution de
l’environnement ; une juste mesure des possibilités de la firme ; une évolution d’action ; une
mise en œuvre des choix effectués ainsi qu’un contrôle de leur réalisation »5.
La planification permet de passer d’une réflexion générale sur les métiers et les stratégies à
une formalisation des objectifs et des actions, on distingue généralement :
5
M. Gervais, « contrôle de gestion et planification de l’entreprise », Economica, 1990 ,P 24.
6
Y. Dupuy et G. Rolland, « Manuel du contrôle de gestion ».Paris Dunod, 1994,28
7
Michel LEROY, le tableau de BORD au service de l’entreprise, les éditions d’organisation, 2éme lirage 2001,
P 21.
8
M. Gervais, OP, Cit, 330
9
Y. Dupuy et G. Rolland, OP, Cit, 28.
10
Michel LEROY, op, Cit, P 21.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
2-1-2 Le budget :
Le plan comptable général définit le budget comme « une prévision chiffrée de tous les
éléments correspondants à un programme déterminé, un budget d’exploitation et la prévision
chiffrée de tous les éléments correspondants à une hypothèse d’exploitation donnée pour une
période déterminée ».11
L’International Fédération of Accountants donne une définition complémentaire :
« c’est un processus de prévision à court terme aboutissement aux budgets opérationnels et
système de pilotage qui découlent ces prévisions »12
Le budget constitue un catalogue des objectifs retenus pour l’exercice suivant au travers
des investissements (budget d’investissement) et de l’exploitation (budget d’exploitation)
Une attention particulière doit être accordée aux encaissements (recettes) décaissements
(dépenses) et prévision (budget de trésorerie).
Dans les petites et moyennes entreprises, la gestion de la trésorerie est souvent, en effet,
le point prioritaire puisque c’est grâce à elle que sera éclater le risque éventuel de la cessation
de paiement.
Dans la majorité des cas, la mise en place de l’animation de ces systèmes
d’informations prévisionnels font partie du métier du contrôleur de gestion.
11
H. Loining, « le contrôle de gestion des organisations et mise enœuvre 2éme ed, Paris, Dunod,2003 ,101
12
Michel LEROY, le tableau de BORD au service de l’entreprise, les éditions d’organisation, 2éme lirage 2001,
P 21.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
A- La comptabilité générale :
La comptabilité générale est la première source d’information de l’entreprise de sorte
qu’elle permet :
- De constater les produits et les charges que la firme génère au cours d’un exercice et de
déterminer le résultat qui on découle.
- De dresser, à la fin de chaque exercice, un état de sa situation patrimoniale (Bilan) et
éventuellement d’en étudier l’évolution (tableau de financement).
La présentation dite en liste du résultat. Lorsque la comptabilité est tenue en temps réel
et qu’elle édite rapidement ses résultats constitués dans une petite entreprise.
Mieux encore, une présentation « économique » peut être faite en classant les charges et
les produits par nature dans un ordre qui correspond à la structure de l’entreprise.
Les points faibles de la comptabilité générale, vis-à-vis du pilotage d’une entité
économique, proviennent de sa lourdeur de son exhaustivité et de la complexité à laquelle elle
se trouve tenue par législation économique et fiscale.
La comptabilité générale peut accélérer ses éditions tout en demeurant fiable. Dans ce
cas elle pourra fournir directement aux tableaux de bord quelques indicateurs synthétiques
indispensables pour la direction générale.
B- La comptabilité analytique :
Elle entretient des relations plus directes avec la mécanique des tableaux de bord,
rappelons en effet que grâce à elle, les performances internes peuvent être mise en lumière
(par produit, par fondation, par département, par service…) chaque responsable suit ses coûts
de revient, ses charges, son chiffre d’affaire, sa marge, sa rentabilité…Simultanément, il doit
garder un œil sur ses objectifs et apprécier les dérives éventuelles.
13
J.P.levere « Gestion comptable : 3analyse », Paris, édition foncher.1998, Page 9.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
C- La gestion budgétaire :
14
Michel LEROY, le tableau de BORD au service de l’entreprise, les éditions d’organisation, 2éme lirage 2001,
P22.
15
Michel LEROY, op, cit, P23.
16
CLAUDE ALAZARD & Sabine SEPARI DCG 11. Contrôle de gestion manuel et applications, Op. Cit,
P341-432.
17
M, Gervais, OP. Cit, page 31.
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
D- Le système d’information :
Un système d’information peut être défini comme « un ensemble structuré de ressources
qui permettent d’acquérir, de traiter, de sticker et de diffuser les informations nécessaires pour
prendre les décisions et agir »18
Les ressources d’un système d’information sont le personnel, le matériel, les procédures
et logiciels ainsi que les données.
Toute entreprise nécessite des informations sur l’environnement externe et le
fonctionnement interne, face à ce besoin d’information, le système d’information permet :
• De contrôler : en tant que mémoire de l’entreprise, il traite les informations concernant
son passé et permet de constituer un historique qui servira de base de comparaison afin
de déceler toute anomalie dans le fonctionnement interne.
• De coordonner : le système d’information traite les données relatives au présent pour
cela il doit assurer la coordination entre les différents services.
• De décider : grâce au traitement des données prévisionnelles le système d’information
offre la possibilité de construire des scénarios sur la base d’hypothèses, et de mener
des simulations pour choisir la solution la mieux adaptée au problème posé
E- Le reporting
18
Laurent. P Bouar. F, « économie d’entreprise », édition d’organisation, Paris, 1996, P 65.
19
GUEDJ.N et collaborateurs, le contrôle de gestion pour améliorer les performances de l’entreprise, les éditions
d’organisation, 2eédition, paris 2002, p314.
10
10
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
Tous deux reposent sur le principe de la comparaison entre les objectifs à atteindre et
les résultats réalisés ;
Ils permettent de déceler les anomalies et les perturbations et mettent en évidence les
tendances ;
Enfin, ils s’adaptent à l’organisation de l’entreprise et changent de structuration si
cette dernière change.
Avant de revenir sur l’outil de pilotage que l’on nomme tableau de bord, attardons-nous
un peu sur la notion de pilotage de la performance. D. Narcie et B. Espinasse définissent le
pilotage de la performance en trois phases :
• La définition de la stratégie
• La mise en œuvre de la stratégie
• Le contrôle de l’évolution de l’entreprise
20
Caroline SELMER, « Concevoir le tableau de bord » 2ème édition, P 48.
11
11
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
21
LANGLOIS.L, BONNIER.C, BRINGER.M » contrôle de gestion », édition Berti, Alger, 2006, PP.18-19
12
12
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
strict) met en évidence des écarts et détermine les causes. Elle doit conduire les responsables à
prendre des mesures correctives.
Le processus est plus réactif lorsque cette étape de contrôle est réalisée régulièrement au
niveau des entités.
Résultats
attendus
Facteurs de
compétitivit
Base de Ecarts Comparaison
données Actions
correctives
Source : LANGLOIS (L), BORNIER (C) & BRUNYER (M) « CG », édition Berti, Paris 2008 p 20.
13
13
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
22
http://www.iquesta.com
14
14
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
23
Pierre voyer , “tableaux de bord de gestion et indicateurs de performance, presses de l’Université du Québec,
Québec, 2006.
24
Caroline selmer, “concevoir le tableau de bord, outile de contrôle, de pilotage et d’aide à la
décision“,EDDunod , paris,1998
15
15
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
l’effet recherché par le programme, à savoir une augmentation des revenus, qui peut être
mesurée pour évaluer l’efficacité du programme.
1 -2 Notion d’efficience
Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits, d’une part
et les ressources utilisées pour les produire, d’autre part.
Dans une opération basée sur l’efficience, pour l’ensemble de ressources utilisées le
produit obtenu est maximum, ou encore les moyens utilisés sont minimaux pour toute qualité
et quantité donnée de produits ou de services, c’est-à-dire que l’efficience correspond à la
meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les résultats.
1-3 Notion de pertinence
La notion de pertinence reste très subjective et difficile à mesurer. Toutefois, on pourra
admettre que la pertinence est la conformité des moyens et des actions mis enœuvre en vue
d’atteindre un objectif donné. Autrement dit, être pertinent c’est atteindre efficacement et
d’une manière efficience l’objectif fixé.
1-4 Notion d’économie
Par économie, on entend les conditions dans lesquelles on acquiert des ressources
humaines et matérielles. Pour qu’une opération soit économiques, l’acquisition des ressources
doit être faire d’une qualité acceptable et au coût le plus bas possible.
On peut ajouter que la performance oblige à une vision globale interdépendante de tous les
paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains, physiques et
financiers de la gestion. Le gestionnaire doit donc rechercher la performance globale, qui
intègre plusieurs niveaux d’évaluation :
-pour la production, c’est l’amélioration permanente de la productivité, donc un rendement
physique, associé à un niveau élevé de qualité.
-pour la vente, c’est la compétitivité sur le marché ou la différence valeur-coût.
-pour la finance, c’est la rentabilité qui peut être définie de plusieurs manières.
2- Typologie de la performance
Depuis plusieurs années, la performance tend à être abordée dans une logique plus
globale que la seule appréciation de la rentabilité pour l’entreprise ou pour l’actionnaire. La
performance de l’entreprise résulte aussi de son intégration dans un milieu dont il importe de
comprendre et de maîtriser les règles du jeu, on peut distinguer trois types de performance.
16
16
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
25
www.crg.ac-versailles.fr/spip.php.article282, à 10h08
26
http// :ww.creg.ac-versailles.fr/,op.cit, à 10h15.
17
17
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
visant de long terme et à la capacité de l’entreprise à trouver des sources des valeurs créatrices
de marge.
Pour Michael Porter : « la recherche de performance ne dépend plus de la seule action
de la firme, mais aussi de ses capacités à s’accommoder, voire à s’approprier, les règles du jeu
concurrentiel dans un secteur. La nature du système concurrentiel détermine la manière dont
la performance peut être obtenue, compte tenu des modes de compétitions qui sont de règle,
c’est en détectant suffisamment finement les caractéristiques changeantes des systèmes
concurrentiels de chacun des activités d’entreprise ou en anticipant sur des bases nouvelles de
différenciation (création de valeur) que les entreprises peuvent s’approprier des sources
potentielles de performance. »27
La performance peut-être à la fois l’exploitation d’un potentiel existant (qui permet de
conserver une position favorable) et le développement de nouvelles formes d’avantages
concurrentiels par anticipation/construction des règles du jeu qui prévaudront dans l’avenir.
La performance concurrentielle dépend largement de l’analyse stratégique des règles du jeu
concurrentiel.
Mettant l’accent sur la qualité de la stratégie, et donc du stratège, axée sur
compréhension de l’environnement, cette approche a eu spontanément tendance à identifier la
performance globale à la compétitivité.
27
www.creg.ac-versailles.fr/op.cit,à 10h20
18
18
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
28
MICHEL(S), LEDRU(M) : « Capital-Compétence dans l’entreprise », éditeur : ESF.
29
Eric MARGOTTEAU, «contrôle de gestion», ED Ellipses, paris, 2001
19
19
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
20
20
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
30
ALAZARD(C), SEPARI(S) :DCG11 »Contrôle de gestion », Ed. DUNOD, Paris, 2006, PP.145.
21
21
Chapitre I Généralités sur le contrôle de gestion
Conclusion
En guise de conclusion, les entreprises disposent d’un service du contrôle de gestion
grâce à son importance dans le pilotage de l’organisation, il assure la tâche de contrôle, de
conseil et de prévision, par le bais de l’utilisation des différents outils, parmi ces outils on a la
comptabilité analytique, la gestion budgétaire, le système d’information et le tableau de bord.
De manière générale, les réponses offertes par le contrôle de gestion pour piloter la
performance des entreprises résident dans le pilotage de leur efficacité et leur efficience et
l’adaptation aux problèmes de leur gestion.
Après l’articulation du notre sujet tableau de bord aux notions de gestion, nous allons le
détailler théoriquement dans le deuxième chapitre et pratiquement dans le troisième.
22
22
Chapitre II
Analyse théorique du tableau
de bord de gestion
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Le tableau de bord n’est pas une démarche nouvelle, les entreprises ont l’habitude de
mesurer la performance en termes de cout et de productivité ; lais jusqu’aux années 90, dans
une approche taylorisme l’organisation, l’établissement d’un tableau de bord consistait à
consulter, à échéance fixes les résultats financiers par la comptabilité.
Selon J.Y.SAULAU est qui stipule que « le tableau de bord du responsable est un outil
d’agrégation synoptique des informations pertinentes du système permettant de savoir si le
fonctionnement de celui-ci doit être considéré comme normal : c’est-à-dire a ce titre.
Un instrument de contrôle de gestion mettant en évidence les écarts significatifs d’un mauvais
fonctionnement du système. C’est donc un outil d’aide a la décision. Le tableau de borde doit
également être un outil d’aide à la prévision permettant d’extrapoler les tendances passées et
les écarts du présent vers l’avenir afin d’appréhender ce futur avec mains d’incertitude »31
Le tableau de bord est donc, un outil de management et d’aide à la décision, qui a pour
mission : de contenir à l’instant, l’ensemble des informations pertinentes, nécessaire et
suffisantes pour piloter, contrôler, analyser, exploiter et décider.
31
J.Y .Saulau « le tableau de bord du décideur » édition, d’organisation, paris, 1982, P.40.
32
LEROY.M. « le tableau de bord au service de l’entreprise », Edition d’organisations, paris, 1998, P.14.
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Dans ce paragraphe, nous allons essayer d’aborder les différents types de tableau de
bord, ainsi que leurs caractéristiques
2-1 Typologie des tableaux de bord
SAULOU dans cette typologie des tableaux de bord en propose trois types33:
• Le tableau de bord d’activité : suit les opérations d’un système, sans être réfléchi en
fonction des impacts souhaités dans l’environnement. Les résultats ne permettent pas
d’apprécier l’efficacité des activités et de remettre en question les manières de
fonctionner, puisqu’ils ne renseignent pas sur les effets produits sur la clientèle. Ce
type de tableau de bord comporte généralement trop d’informations et il est par nature
« destiné à tout le monde et à personne en particulier ».
Il est donc impossible d’introduire les notions de responsabilité et d’imputabilité.
• Le tableau de bord de pilotage : est construit à parti d’indicateurs d’effet et d’impact.
Puisque l’organisation ne contrôle pas toutes les variables, « les objectifs comportent
une part de risque pour le responsable ». et c’est cette part de risque qui pousse à
l’innovation .ceux qui réussissent dans l’incertitude, ce sont ceux « qui ont préparé,
structuré, formalisé le «comment faire » de leurs action » pour mieux relever les défis.
Ce type de tableau de bord est celui qui est le plus valorisé par les théoriciens de
la gestion axée sur les résultats, car il incite à l’amélioration continue pour atteindre
les objectifs.
• Le tableau de bord de projet: suit l’évolution d’un projet précis à partir de la date du
début jusqu’à s’afin. Il se divise en plusieurs phases composées chacune d’activités et
aux quelles s’associent des biens livrables intermédiaires. Bien que plus pertinent que
le tableau de bord d’activité, puisque les projets cherchent à modifier les manières de
faire, ce type de tableau de bord demeure insuffisant pour considérer la qualité des
projets en terme d’impact dans l’environnement voyer, comme SAULON admet
cependant qu’il est judicieux d’avoir quelques indicateurs concernant l’avancement
des projets névralgiques à condition qu’il soit dosés avec d’autre types d’indicateurs.
D’après les définitions précédentes, nous pouvons dégager les caractéristiques suivantes :
33
SAULAU. J.Y, « tableau de bord pour décideurs qualité », AFNOR, la plaine saint. Denis, 2006, PP. 32-36.
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Claire : un tableau de bord doit donner des informations claires et bien structurées, tout
chef d’entreprise a besoin de clarté.
Synthétique : de nombreux rations sont très intéressant mais lorsque le tableau de bord en
est surchargé, il peut prêter à confusion. Un tableau de bord non seulement être clair mais
en plus ne pas comporter d’éléments superflus
Etre tenu à jour : seules les données mise à jour peuvent servir de base pour prendre des
décisions judicieuses. C’est pourquoi un chef d’entreprise doit régulièrement consulter son
tableau de bord et parfois l’avoir a sa disposition dans les brefs délais afin d’intervenir
énergiquement
Sincérité des informations : il va de soi que vous devez être certain de la justesse de vos
informations, nous insistons fortement sur ce point. Dans la vie réelle d’une entreprise on
se rend parfois compte après coup, que plusieurs décisions ont été basées sur des
informations biaisées et/ou incomplètes
Comparaison avec les concurrents : il est crucial de comparer vos propres résultats à
ceux de vos concurrents sur la base la base des données accessibles à des externes. Vous
pouvez ainsi déterminer votre position et vous faire un ide plus clair de vos résultats.
Comparaison avec une norme : dans ce cas, la comparaison a lieu avec un chiffre de
terminer à titre d’exemple, nous nous referons au « curent ratio » et à « l’acide test ».
Pour présenter le tableau de bord à se utilisateur, plusieurs formes existent, telle que :
les écarts, les ratios, les graphique…etc. ; sont utilisées dans le but d’attirer l’attention du
responsable sur les informations clés pour faciliter l’analyse et le processus de décision34.
• Les écarts :
« L’écart est la différence entre une donnée de référence et une donnée constatée,
l’écart entre cout prévu et cout réalisée, entre quantité consommé »
• Les ratios
Les ratios sont des rapports de grandeurs significatives du fonctionnement de
l’entreprise35 :
En règle générale une ration respecte les principes suivants :
- Un ratio seul n’a pas de signification, c’est son évolution dans le temps et dans
l’espace qui est significative ;
- Il faut définir le rapport de telle sorte qu’une augmentation du ratio soit signe d’une
amélioration de la situation.
La nature des ratios varie selon le destinataire et son niveau hiérarchique.
• Les graphiques :
Une autre forme de présentation des données, est de mettre les données dans des
graphiques indépendantes dans l’intérêt de visualiser directement et rapidement les évolutions
et de mieux appréhender les changements de rythme ou de tendance36.
Parmi les graphiques les plus utilisés, nous citons :
34
LOROY. M, Op. Cit, p. 76.
35
DORIATH. B, « contrôle de gestion en 20 fiches », édition Dunod, paris, 2008, p. 72.
36
ALAZARD.C, SEPARI. S, op ;Cit, p. 634.
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Les histogrammes
Dans ce genre de diagramme, les phénomènes sont traduits par des segments ou des
rectangles dont la largeur est proportionnelle à leur valeur absolue ou relative, les
histogrammes sont le plus souvent utilisés pour comparer plusieurs séries de valeurs ;
commentaire
Ces graphes sont particulièrement aptes à visualiser ;
- Les parts de marché ;
- La réparation du chiffre d’affaires (par produit, par zone, par client,…) ;
- La répartition des charges par nature (personnel, matières premières,…) ;
- La répartition des effectifs.
Le tableau de bord est un outil, et un outil n’a de valeur que par l’utilisation qui en est
faire. Il doit non seulement être lu et analysé mais également entrainer une décision.Les
attentes associées au tableau de bord sont nombreuses37 :
Le tableau de bord permet de contrôler en permanence les réalisations par rapport aux
objectifs fixés dans le cadre de la démarche budgétaire.
Il attire l’attention sur les points clés de la gestion et sur leur dérive éventuelle par
rapport aux normes de fonctionnement prévues, il doit permettre de diagnostiquer les points
faibles et de faire apparaitre toutes anomalies pouvant avoir une répercussion sur le résultat
de l’entreprise. La qualité de cette fonction de comparaison et de diagnostique dépond
directement de la pertinence des indicateurs retenus.
- Dès sa parution, le tableau de bord doit permettre un dialogue entre les différents
niveaux hiérarchiques;
- Il doit permettre aux subordonnées de commenter les résultats de leur action, les
faiblesses et les point forts ;
37
ALAZARD. C, SEPARI. S, op. Cit, p. 634
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
38
M. OUASS Mohamed, Master C. G. 2004-05, p. 18.
28
28
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
29
29
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
39
P. Voyer (2008) : Tableau de bord de gestion et indicateurs de performance, Québec, presse de l’Université du
Québec, p.57.
40
Michel Gervais, contrôle de gestion, Op. Cit, pp. 597.
30
30
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Ce choix est également expliqué par le fait que cette méthode correspond le mieux à
notre étude de cas et le travail que nous avons mené durant le stage pratique. En effet, Michel
Gervais considère, dans sa méthode les objectifs ou les missions comme des donnés, du fait,
aucun mot n’a été dit sur la façon de détermination des objectifs et leur déploiement, à partir
de la direction générale, au sein de l’organisation. Michel Gervais commence l’élaboration du
tableau de bord par un rappel des objectifs ou missions assignés au responsable d’un centre de
responsabilité. Cela répond parfaitement à notre besoin dans l’étude de cas, car notre objectif
dans le stage pratique, faute de temps, ne peut être l’élaboration d’un tableau de bord pour
toute l’entreprise, mais de proposer un tableau de bord pour une structure déterminée ou un
centre de responsabilité de cette dernière.
Bien entendu, le choix de cette méthode n’empêche pas de penser que les autres
méthodes, avancées par différents auteurs et spécialistes en matière de contrôle de gestion,
peuvent servir à parfaire cette méthode en intégrant des informations complémentaire et
relativement plus explicites et pertinent, car rappelons le, les différentes entre ces méthodes se
jouent sur des détails et leurs importance est presque égale. D’ailleurs, des notions, des idées
et des techniques seront introduites à chaque fois nécessaire, autrement dit, tout en
privilégiant la démarche de Michel Gervais, nous prenons en considération les
recommandations des différents auteurs, pour développer chacune de ses étapes.
La méthode de Michel Gervais est composée de cinq étapes que nous avons
développées le plus explicitement possible (inutile de rappeler que l’importance de notre
mémoire réside en grande partie dans l’analyse, la compréhension, l’explication et la
présentation de ces étapes). La méthode est la suivante.
Source: Michel GERVAIS, Contrôle de gestion, Ed Economica, Paris, 1997, p. 597 à 626.
Quoique Michel Gervais se contente dans cette étape à rappeler les missions ou
objectifs du centre de responsabilité destinataire de l’utilisation du tableau de bord, nous
avons essayé de monter comment les objectifs se déploient au sein de l’organisation et de
présenter la notion de mission et celle du plan d’action qui est souvent associé à cette
dernière.
Selon Caroline SELMER Un objectif « est un but à atteindre et non une tâche à
accomplir. C’est donc le résultat d’une prévision et d’un acte de volonté»41.
L’objectif permet de décrire un résultat que le responsable se doit d’atteindre à une date
donnée pour qu’il soit reconnu compétent.
Avant de présenter comment se déploient les objectifs au sein d’une entité. Nous préférons
exposer tout d’abord les raisons d’être de ces objectifs, autrement dit, l’importance que joue la
formalisation des objectifs au sein de l’entreprise :
41
Caroline SELMER, Op. Cit, P. 28
32
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Une bonne formulation des missions du responsable est conditionnée par le respect de
certaines conditions. En effet, selon Caroline Selmer, une mission bien identifiée doit
répondre aux critères suivant42 :
Selon toujours le même auteur, une mission doit être définie clairement et être comprise
par tous, quoiqu’elle est bien sur spécifique à un centre de responsabilité. Les responsabilités
ne sont pas distribuées en termes de taches à réaliser, mais en termes missions à accomplir.
On distingue quatre types de centre de responsabilité :
Pour M.GERVAIS, le contrôleur de gestion doit s’informer sur la nature des activités et
les différentes responsabilités. Il observe d’abord le fonctionnement du service ou de
l’entreprise et consulte tous les documents relatifs à son organisation, puis il doit interviewer
le responsable afin de cerner la perception qu’il a de ses tâches et des décisions auxquelles il
doit faire face.
42
Ibid. p.43.
33
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Selon ROCKRAT (J-F), facteur clés sont « le petit nombre de demain ans lesquels les
résultats, s’ils sont satisfaisants, assurent une bonne performance d’ensemble de
l’entreprise»43 .
Il s’agit donc, dans cette étape, de définir les points clés qui permettront au responsable
d’accomplir ses missions et dont il a un pouvoir de maitrise, autrement dit, les variables
d’action44 cruciales à surveiller dans le tableau de bord, on parle également de sous- objectifs
ou de paramètres.
La détermination des points clés peut se faire en posant des questions autour de chaque
objectif, nous citons à titre d’exemple, les questions suivantes :
34
34
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
• Typologie de l’indicateur
Parmi les typologies existantes, celle qui nous parait plus pratique et plus intéressante
pour notre étude de cas, c’est-à-dire à la conception du tableau de bord, est la
typologie de Caroline Selmer. Cette dernière scinde les indicateurs en deux catégories,
Les indicateurs de performance et les indicateurs de pilotage46 :
- Les indicateurs de performance
La performance est ce que l’intéressé peut être capable de réaliser. L’indicateur de
performance permet de savoir si les objectifs de résultat sont atteints. Il porte sur le
résultat attendu d’une activité, on parle dans ce cas d’efficacité. Cet indicateur porte
également sur la montant du coût à respecter pour atteindre le résultat, on parle dans
ce cas d’efficience. Donc, il doit permettre aussi de savoir si le résultat escompté est
atteint en respectant le montant du coût, souvent matérialisé par une enveloppe
budgétaire.
- Les indicateurs de pilotage
Pour SELMER. C, les indicateurs de pilotage sont « des concentrés d’informations
particulièrement significatifs, qui ont un sens immédiat pour celui qui les regarde »47
Ils permettent d’anticiper les évènements et la réactivité des responsables à temps.
En d’autres termes, les indicateurs de pilotage renseignent sur les conditions de
réalisation d’une action ou d’une activité. Ils indiquent où il faut agir pour que les
résultats soient attient.
Les indicateurs de pilotage d’un responsable donné sont l’ensemble des indicateurs qui
permettent le suivi d’une activité. Cela peut être par exemple pour un responsable
d’une unité de production, la quantité de déchets.
Lorsque le responsable s’aperçoit que de déchets augmente, il doit mener des actions
afin de réduire.
46
Caroline SELMER, Op. Cit, pp. 41-54
47
SELMER .C , op. cit, p.68.
35
35
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Activité plan
Entrées Sorties
d’actions
Ressources Moyens
Efficacité : « sorties »
Coûts/sorties
PERFORMANCE
Efficience : « coûts/sorties »
Performance=efficace+efficience
Source : SELMER. C, « Concevoir le tableau de bord », Dunod, Paris, 2003, p.24.
• Ces indicateurs doivent répondre à certains critères :
- Clairs et simple : à utiliser pour les responsables auquel ils sont dessinés ;
- Significatifs et durable : chaque métier a recours à des unités d’œuvre qui traduisent
d’une façon pertinente la relation entre l’activité exercée et les coûts ou les marges,
qui s’appliquent aux points clés de la gestion. Retenir des indicateurs qui sont
indépendants de choix techniques momentanées et une autre règle de bon sens
évidente afin de disposer d’un référentiel stable ;
- Pertinents : répondent aux besoins des responsables et sont cohérents avec la stratégie
de l’entreprise ;
- Prospectifs : ils alertent les décideurs sur l’émergence d’un problème avant que les
conséquences irréversibles n’aient pu se manifester ; ils sont donc, les révélateurs
rapide des phénomènes importants et ils impliquent ainsi une réactivité forte ;
- Accessibles : l’obtention de l’information et son traitement doit se faire à un coût
raisonnable et dans une dure acceptable ;
36
36
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
48
GERVAIS(M) : « contrôle de gestion », op. Cit, p. 597.
37
37
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
38
38
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Le tableau de bord prospectif (ou balanced score cared –BSC) est un concept de
management qui se focalise sur la stratégie et la vision, plutôt que sur le contrôle, fournissant
ainsi les moyens de traduire la vision de l’organisation en actions concrètes.
En effet, en première lieu, le tableau de bord prospectif est avant tout un tableau de
bord, mais son intérêt réside dans le fait qu’il est une méthode qui permet à une entreprise de
passer de la définition de sa stratégie, au pilotage de sa mise enœuvre concrète en passant par
la définition, suivant quatre axes (finance, client, processus, apprentissage), des objectifs
stratégique associés d’un arbre de causes à effets entre ces objectifs et les actions à mettre en
place. En plus, elle doit permettre de mieux diffuser cette stratégie à l’ensemble des
collaborateurs de la société et ainsi de les acteurs de sa réussite.
Le TBP, appelé aussi le tableau de bord équilibré ou(BSC), exprime la vocation et la
stratégie de l’organisation par un ensemble complet d’indicateurs de performance. Il fournit
le cadre de la mise en œuvre de la stratégie (KAPLAN. R ET NARTON. D, 1996). Le TBP ne
s’intéresse pas seulement à la réalisation des objectifs financiers. Il éclaire aussi les objectifs
non financiers qu’une organisation doit atteindre pour réaliser ses objectifs financiers. Il
évalue la performance de l’organisation sur les quatre principaux axes : financier, clients,
processus internes et apprentissage organisationnel.
Selon KAPLAN R. et NORTON. D ; « Le BSC est un nouveau cadre qui permet
d’intégrer des indicateurs stratégiques : en plus des indicateurs financiers de la performance
passée, il propose des déterminants de la performance future…La BSC décline la mission et
la stratégie en objectifs, ceux-là s’inscrivent sur quatre axes : l’axe financier, celui des
39
39
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
performances vis-à-vis des clients, celui des processus internes et celui de l’apprentissage
organisationnel »49 .
Tout en gardant un œil sur les indicateurs financiers à court terme, le TBP met en
évidence les déterminants et l’amélioration de la performance financière et concurrentielle à
long terme.
Les indicateurs du TBP permettent aux entreprises de : 50
Clarifier le projet et la stratégie et les traduire en objectifs ;
Communiquer les objectifs et les indicateurs stratégiques, et les articuler ;
Planifier, fixer des objectifs et harmoniser les initiatives stratégiques ;
Renforcer le retour d’expérience et le suivi stratégique.
49
KAPLAN R. NORTON. D, « le tableau de bord prospectif », les éditions d’organisation, 1998, P. 31.
50
KAPLAN. R, NORTON .D, op.cit, p. 22.
51
Idem, p. 65.
40
40
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Résultats financiers
Que faut-il apporter à nos actionnaires ?
Apprentissage organisationnel
41
41
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
42
42
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Besoin Cerner le marché Créer le produit Fabriquer le produit service Livrer le produit Assurer le
Besoin
identifié /service /service produit /
service satisfait
- Le processus d’innovation
Consiste tout d’abord à identifier les besoins et souhaits nouveaux des clients actuels et
potentiels et ensuite, de développer des produits et des services susceptibles de les satisfaire.
- Le processus de production
On s’attache à fabriquer les produits et les services et à les livrer aux clients. Dans les
tableaux de bord opérationnels, s’est souvent à ce niveau qu’on retrouve des indicateurs en
termes de productivité et de qualité.
- Le processus après-vente
Il concerne toutes les opérations menées après l’acte d’achat. Ce service était autrefois
réservé à certaines industries (automobile, électroménager, etc.), il concerne aujourd’hui la
plupart des entreprises qui se sentent de plus en plus concernées par la réponse aux attentes
des clients après l’achat.
Il peut même s’agir d’un facteur de différenciation par rapport aux concurrents.
43
43
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Mais d’autres mesures apparaissent importantes, telle que la fidélité des employés
(mesurée généralement par le turn-over et la satisfaction des salariés (mesurée grâce à des
enquêtes internes).
La mise en place d’un TBP implique souvent, un redéploiement des responsabilités et
de compétences : l’entreprise doit être capable de réorienter les salariés en employant au
mieux leurs capacités. Des programmes de formation doivent accompagner alors, la mise en
place de la nouvelle organisation ou de nouveaux objectifs.
- Les potentialités du système d’information
Le deuxième constitue une condition à l’efficacité des salariés : la motivation et le
savoir-faire doivent pouvoir compter un bon système d’information.
Tous les indicateurs permettant aux salariés de juger de leur propre action et d’en
mesurer les conséquences constituent des éléments de base.
Les tableaux de bord en général, répondent à ces besoins sont conçus dans cette optique.
- La motivation, la responsabilisation des salariés et la convergence des buts
Le troisième facteur est essentiel. De fait, les salariés n’apporteront leurs compétences
et les mettront au service de l’entreprise, qu’à condition d’être motivés : le nombre et la
qualité des suggestions qu’ils peuvent faire constituent un bon indicateur par exemple, de leur
implication.
44
44
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
• Faciliter la réflexion sur les indications éventuelles entre les différents objectifs de
niveau ministériel, l’articulation entre le plan ministériel de contrôle de gestion et les
dispositifs éventuellement mis en place au niveau des directions,
• Faciliter l’articulation des politiques ministérielles dans les domaines impliquant
plusieurs ministères (exemples : aménagement du territoire, politique de la ville,
sécurité, etc.).
52
KAPLAN. R, NORTON. D, op.cit, p.30.
45
45
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
46
46
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
53
WILFRIED.N, CHANTEUX.A, op- Cit, p. 343.
47
47
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Dans le tableau suivant, sont récapitulés, les points communs et les différences entre le
tableau de bord prospectif et le tableau de bord gestion :
48
48
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
• Pragmatisme---préférence pour le cursus scolaire---faible besoin d’un
les outils prêts à l’emploi. système de mesure de la performance
et d’intéressement.
• Faible protection sociale---le • Intellectualisme---importance
salarié a besoin de certitudes sur accordée au processus de construction
les objectifs de l’entreprise et sa du tableau de bord.
contribution à leur réalisation. • Forte protection sociale---faible
besoin de sécurisation par rapport à la
direction de l’entreprise.
49
49
Chapitre II Analyse théorique du tableau de bord de gestion
Conclusion
D’après ce que nous avons développé tout au long de chapitre, nous constatons avant
tout, qu’un tableau de bord est un document qui présente des caractéristiques d’affichage, de
présentation visuelle, synthétique et d’espace limite. IL contient des indicateurs qui donnent
du sens en indiquant une valeur et une direction.
Il nous a permis aussi de présenter la nouvelle approche de l’élaboration du tableau de
bord prospectif (Balancedscorecard), ainsi que ses différents axes de succès pour piloter la
performance de l’entreprise.
Dans le chapitre suivant étant une étude de cas, nous essayerons de voire de prés les
tableaux de bord d’une entreprise, leur contenu, leur forme ainsi exploitation par les
responsables. Pour ce faire nous allons appliquer l’une des méthodes que nous avons déjàcité
ci-dessus.
50
50
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Chapitre III
Représentation du tableau de
bord au niveau de l’entreprise
BMT
51
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Introduction
Ce chapitre comportera la présentation de l’organisme d’accueil celle de la société
Bejaia Méditerrané Terminal (BMT), vue son historique, ses principales activités ainsi que
ses missions et la description des différents services de ce derner.
52
52
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
BMT est créée comme une société par actions, c’est une entreprise prestataire de
services spécialisés dans le fonctionnement, l’exploitation, et la gestion du terminal à
conteneurs. Pour atteindre son objectif, elle s’est dotée d’un personnel compétant
particulièrement formé dans les opérations de gestion du terminal. Elle dispose d’équipements
d’exploitation des plus perfectionnées pour les opérations de manutention et d’acconage afin
d’offrir des prestations de services de qualité, d’efficacité et de fiabilité en des temps records
et à des Coûts compétitifs. BMT offre ses prestations sur la base de 24h/7j.
Le niveau de la technologie mis en place et la qualité des infrastructures et équipements
performants (portiques de quai, portiques gerbeurs) font aujourd’hui du port de Bejaia et de
BMT, le premier terminal moderne d’Algérie avec une plate-forme portuaire très performante.
2- Situation Géographique :
Implanté au centre du pays, au cœur de la méditerranée dans le nord du continent
africain, le Port de Bejaia occupe une situation géographique stratégique. Il dessert un
hinterland important et très vaste. La ville, le Port et le terminal à conteneurs de Béjaia
disposent de ce fait de voies de communication reliant l’ensemble des routes du pays, des
voies ferroviaires et à proximité d’un aéroport international.:
3- La structure de l’entreprise :
3-1 Direction générale (DG) :
A sa tête le Directeur Général qui gère la société BMT Spa, à le pouvoir de décision,
administre l’entreprise, assigne des directives aux différents directeurs qui font la liaison et
coordonne avec leurs collaborateurs.
Directeur Général
53
53
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
La direction générale est subdivisée aux différentes directions avec leurs missions qui
sont comme suit:
Organigramme de la société
Assistant DG,
Assistant DG, Chargé de
Chargé de sécurité
STAFF contrôle de
DG Chargé
Secrétaire de du
Direction Service sécurité
système
54
54
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Sa mission est de :
55
55
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
56
56
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
• Soutenir les maintenances manager dans des issues mécaniques d'équipement du port;
• Maintenir et trouver la panne défectueuse des mécanismes;
• Résolution des problèmes (issues) chronique de la machine;
• Amélioration de la performance par l'optimisation de procédures PM;
• Fournir le support technique à tout le métal du port;
• Entretien, installation, test, mise à jour, préparation et dépannage du matériel du port;
• Enregistrement historique d'entretien de machines de maintenance;
• Exécuter la maintenance et la préparation préventives des machines de productions;
• Fournir la formation technique pour le personnel interne et externe
A- Opération de planification :
Planification des escales : programmation des accostages et des postes a quai.
Planification déchargement/chargement.
Planification du parc a conteneurs (visite, dépotage, enlèvement et restitution
des conteneurs vides au parc).
57
57
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
B – Opération de manutention :
Elle comprend les opérations :
C – Opération d’acconage :
Transfert des conteneurs vers les zones d’entreposage
Transfert des conteneurs frigorifiques vers les zones « reefers »
Suivi des visites du conteneur par les services concernés
Changement de position des conteneurs
Suivi des livraisons et des dépotages
Suivi des restitutions et des mises a quai
Mise à disposition des conteneurs vides pour empotage
• Un gain de productivité
• Une réduction des coûts d’escale
• Une fiabilité de l’information
• Un meilleur service clientèle
• Faire face à la concurrence nationale et internationale
• Propulser le terminal au stade international
• Gagner des parts importantes du marché
• Cibler 150 000 EVP à partir 2008 et entre 5% 10% de part de marché
• Augmenter la productivité de la manutention
58
58
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
59
59
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Vu les informations et données que contiennent les tableaux de bord de BMT, et suivant
les fondements théoriques et règles générales de conception du BMT, nous avons jugé utile
de présenter et étudier dans cette section, le tableau de bord sous cette subdivision :
• Un tableau de bord financier.
En outre, nous avons choisis d’étudier les réalisations du mois de décembre 2014, et
faire apparaitre, en plus des objectifs et du taux de réalisation des objectifs (T.R .O) les
variations par rapport aux réalisations du même mois de2013.
Avant de procéder au tableau de bord financier, et pour mieux comprendre les données
figurants dans ce dernier, nous allons présenter un tableau des charges.
60
60
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Type Réalisations 2015 Réalisations 2016 Ecart Evolution Prévisions 2016 Ecart Evolution
Montant % Montant % en % Montant % en %
EVP (VOLUME) 194 807 176 973 -17 834 -9% 196 657 19 684 90%
Chiffre D’affaires 2 428 035 100% 2 566 407 100% 138 372 6% 2 761 904 100% 195 498 93%
Chiffre d’affaires 12 15 3 25 14
d'entreposage par EVP
Source : établir par nos soins selon les données de la direction de FC de la BMT années 2015-2016
Figure 07: Représentation de l’EVP
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000 EVP (VOLUME)
Chiffre D’affaires
1 000 000
500 000
-
Realisations Realisations Previsi ons
2013
2015 2014
2016 2014
2016
61
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Commentaires
La chiffe d’affaire
(CA)=
Manutention
conteneurs +
Relevage +
Services annexes
- Le chiffre d’affaire est répartit par direction comme le montre le tableau suivant :
62
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Tableau N°03 : la répartition du chiffre d’affaires par direction du FC
Unité : KDA
Type Réalisations 2015 Réalisations 2016 Ecart Evolution Prévisions 2016 Ecart Evolution
Montant % Montant % en % Montant % en %
1- Manutention conteneurs 1 066 400 44% 962 353 37% -104 047 -10% 1 084 171 39% 121 818 89%
2- Relevage 587 430 24% 523 304 20% - 64 126 -11% 629 198 23% 105 895 83%
3- Services annexes
-Traitement des Conteneurs 69 045 3% 35 133 1% - 33 912 -49% 65 000 2% 29 867 54%
Frigorifique
- Entreposage 353 245 15% 717 355 28% 364 110 103% 620 487 22% - 96 868 116%
- Autres Services 351 916 14% 328 262 13% - 23 654 -7% 363 048 13% 34 785 90%
Total 2428 035 100% 2 566 407 100% 138 372 6% 2 761904 100% 195 498 93%
Source : établir par nos soins selon les données de la direction de FC de la BMT années 2015-2016
63
Tableau N°04 : parts relatives du chiffre d’affaire
Unité : KDA
Type Montant %
1- Manutention conteneurs 962 353 37%
2- Relevage 523 304 20%
3- Services annexes
- Traitement des Conteneurs 35 133 1%
Frigorifique
- Entreposage 717 355 28%
- Autres Services 328 262 13%
Total 2 566 407 100%
Source : établi par nos soins selon les données de la direction de FC de la BM années 2015-
2016
Figure N°09 : la représentation de la répartition du chiffre d’affair
Montant
42%
38% 1- Manutention conten eurs
2- Relevage
3- Services annexes
20%
64
64
- L’augmentation des extra frais et du relevage engins.
65
65
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
-
- Tableau N°05 : les charges par nature
Type Réalisations 2015 Réalisations 2016 Ecart Evolution Prévisions 2016 Ecart Evolution
Montant % Montant % en % Montant % en %
Achats consommés 120 887 8% 111 643 7% - 9 244 -8% 150 051 9% 38 408 74%
Services Extérieur 97 692 7% 108 818 7% 11 126 11% 103 152 6% - 5 667 105%
Autres Services Extérieurs 24 731 2% 35 747 2% 11 016 45% 30 466 2% - 5 280 117%
Frais Personnel 441 143 31% 483 987 32% 42 843 10% 503 938 30% 19 951 96%
Impôts et Taxes 40 974 3% 30 557 2% - 10 417 -25% 36 659 2% 6 102 83%
Autres Charges 70 828 5% 84 298 6% 13 469 19% 107 123 6% 22 825 79%
Opérationnelles
Dotations Aux Amortissement 267 733 18% 267 733 332 264 20% 64 531 81%
Prévision et Pertes
Charges Financières 864 0% 1 425 0% 561 65% - 0% - 1 425
IBS 631 082 44% 374 972 25% - 256 110 -41% 389 545 24% 14 573 96%
Total 1428 202 100% 1 499 179 100% 70 977 5% 1 653 198 100% 154 019
- Source : établi par nos soins selon les données de la direction de FC de la BMT années 2015-2016
65
Figure N°10 : la représentation graphique des charges
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
2015
Realisations 2013
100 000
Realisations 2014
2016
- Previsions 2014
2016
66
66
• Frais Personnel
Frais personnel du mois de décembre 2016 d’ordre 483 987 KDA ont connues une
hausse d’un montant de 42 844 KDA, soit (10%), par rapport à la même période de l’exercice
2015,
• Impôts et Taxes
Impôts et Taxes du mois de décembre 2016 d’ordre 30 557 KDA ont connues une
baisse d’un montant de 10 417 KDA, soit (25%), par rapport à la même période de l’exercice
2015,
• Autres Charges Opérationnelles
Autres charges opérationnelles ordinaires du mois de décembre 2016 d’ordre 84 298
KDA ont connues une hausse d’un montant de 13 470 KDA, soit (19%), par rapport à la
même période de l’exercice 2015,
• Dotations Aux Amortissement Prévision et Pertes
Les charges des activités ordinaires du mois de décembre 2016 d’ordre 267 733 KDA
ont connues une hausse d’un montant de 267 733 KDA, par rapport à la même période de
l’exercice 2015,
• Charges Financières
Les charges des activités ordinaires du mois de décembre 2016 d’ordre 1 425 KDA ont
connues une hausse d’un montant de 561 KDA, soit (65%), par rapport à la même période de
l’exercice 2015.
• IBS
Les charges des activités ordinaires du mois de décembre 2016 d’ordre 374 972KDA
ont connues une baisse d’un montant de 256 110 KDA, soit (41%), par rapport à la même
période de l’exercice 2015.
67
67
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
2 500 000
2 000 000
1 500 000
Chiffre D’affaires
1 000 000
Coûts Opérationnels
500 000
-
Montant Montant Montant
Realisations Realisations Previsions
2013 (KDA)
2015 2014
2016 2014
2016
68
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Commentaires
Les indicateurs financiers
Ils sont calculés comme suite :
• La valeur ajoutée se calcule par la formule suivante :
La VA est d’un montant de 2 478 235KDAen 2016 contre une valeur de 2 310 199 KDA en
2015 soit une hausse de 168 036 KDA (+07%) ;
L’EBE en 2016 est de 1 963 691 KDA, il est en hausse de135 609 KDA (+7%) par rapport à
celui 2015 qui est d’ordre de
1 828 082 KDA ;
69
69
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Les frais du personnel par rapport au chiffre d’affaire sont de 19% en 2016, la valeur de ce
ratio à augmenter 5.55%par rapport à 2015 qui est de18 ;
• Le ratio de rendement de travail se calcule par la formule suivant :
Le rendement de travail est de 20% en 2016 contre une valeur de 19% en 2015, soit une
augmentation de 5.25.
70
70
Chapitre III Organisme d’accueil de l’entreprise
Conclusion
Pour avoir un pilotage efficace dans ne organisation, il est nécessaire que cette dernière
dispose de différents de tableaux de bord, chacun de ces derniers, doit être lié à la structure
qui lui convient.
Cependant, nous avons vu précédemment que le tableau de bord est un outil de gestion
facilitant la prise de décision, fournit les informations et contrôle les processus de l’activité.
Au niveau du BMT, en dépit de sa taille et de performance, elle dispose un bonne
tableau de bord.
Pour répondre à ce manque en matière de tableau de bord de chaque département nous
avons proposé quelques indicateurs pour l’élaboration de deux tableaux de bord celui de la
fonction commerciale et la fonction financière.
71
71
Conclusion
Générale
Conclusion générale
• De se concentrer sur ce qui est important et de ne pas perdre du temps sur ce qui ne
l’est pas.
La contribution du succès de cette démarche est une vue rapide et succincte de la
performance générale de l’entreprise permettant au gestionnaire de prendre de bonnes
décisions, au bon moment.
Cet outil permet de réviser tous les résultats périodiquement et ainsi suivre l’ensemble
de l’entreprise et ainsi être en mesure de reconnaître les personnes, les équipes et vivre l fierté
d’une entreprise organisée dans ses contrôles et de ses résultats.
Dans le cas général la méthode de la conception passe par l’identification des objectifs
et les points clés ou ce qu’on appelle les sous objectifs importants.
Puis l’élaboration des résultats sous formes du tableau ou de schéma ou de graphe, à la
base des informations collecter de différents périodes, traité avec l’utilisation de certains
indicateurs que chaque entreprise lui apparaîtront plus pertinentes ou selon la fonction de
direction, suivie avec des commentaire et des clignotant retraçant d’une manière rapide la
situation étudier.
La conception d’un système de tableau de bord obéit à des objectifs et la structure
générale suivie d’une entreprise, comme l’on a constaté lors de notre stage au niveau de BMT
ou direction ont leurs propres tableau de bord.
Pour ces raisons la conception d’un tableau de bord au sein d’une entreprise préconise le
respect de certains principes. La réussite de sa mise en œuvre est contrainte par l’existence
d’un système d’information performant et d’une structure organisationnelle d éliminant les
responsabilités.
On ce qui concerne BMT, notre étude a montré que le cadre dans lequel s’effectue la
conception du tableau de bord nous a montré que ce dernier se heurte à des problèmes d’ordre
organisationnel.
Dans la mesure où c’est l’Etat qui fixe les règles de conception du tableau de bord c’est-
à-dire ; elle fixe les objectifs et détermine les indicateurs, nous avons constaté que les
gestionnaires font que exploiter le tableau de bord et dégager les anomalies et en ce qui
concerne les décisions correctives c’est aussi l’Etat qui intervient.
Pour conclure, le tableau de bord peut être comparé à une voiture car ne conduiriez
jamais une voiture dépourvue de compteur de vitesse ou de jauge à essence parce que ceux-ci
vous fournissent des indication essentielles pour vous rendre à bon port en toute sécurité et
dans les délais prévus.
Conclusion générale
’ il
De même, toutes les entreprises devraient garder certains types d’information à lœ
pour s’assurer de maintenir le cap.
Le tableau de bord de gestion vous fournit des données récentes et objectives sur votre
entreprise, dont vous pouvez vous servir pour prendre des décisions éclairées.
Liste Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages
1. Alain FERNANDEZ, « tableau de bord des managers les nouveaux», les éditions
d’organisation.3ème édition.
2. ALAZARD(C), SEPARI(S) :DCG11 »Contrôle de gestion », Ed. DUNOD, Paris, 2006.
3. ANTHONY, planning and control system. A framework for analysis, Division of
research, Harvard University, Boston, 1965.
4. Caroline selmer, “concevoir le tableau de bord, outile de contrôle, de pilotage et d’aide à
la décision“,ED Dunod , paris,1998
5. Claude ALAZARD & Sabine SEPARI, DECF Epreuve n° 7. Contrôle de gestion.
Manuel et application, Ed Dunod, 4ème édition, Paris, 1998.
6. DORIATH. B, « contrôle de gestion en 20 fiches », édition Dunod, paris, 2008.
7. F. GIRAUD. D. SAWPIC, G.M.H. NAULLEAU & P.L. BESCOS contrôle de gestion et
pilotage de la performance, ED Gualion, France, 2002.
8. GUEDJ.N et collaborateurs, le contrôle de gestion pour améliorer les performances de
l’entreprise, les éditions d’organisation, 2eédition, paris 2002
9. H Loining, « le contrôle de gestion des organisations et mise enœuvre 2éme ed, Paris,
Dunod, 2003.
10. J.P.levere « Gestion comptable : 3analyse », Paris, edition foncher.1998.
11. J.Y .Saulau « le tableau de bord du décideur » édition, d’organisation, paris, 1982.
12. KAPLAN. R, NORTON. D. « le tableau de bord prospectif pilotage stratégique, les 4
axes du succès » édition d’organisation, 1998.
13. LANGLOIS.L, BONNIER.C, BRINGER.M » contrôle de gestion », édition Berti, Alger,
2006.
14. Laurent. P Bouar. F, « économie d’entreprise », édition d’organisation, Paris, 1996.
15. Le texte integral « management contrôle is the process by which managers assure that
the resources are obtained and used effectively and efficiently in the accomplishment of
the organizations s’ objectives » ; Robert N
16. LEROY.M. « le tableau de bord au service de l’entreprise », Edition d’organisations,
paris, 1998.
17. M. Gervais, « contrôle de gestion et planification de l’entreprise », Economica, 1990 .
18. M. OUASS Mohamed, Master C. G. 2004-05.
19. Michel LEROY, le tableau de BORD au service de l’entreprise, les éditions
d’organisation, 2éme lirage 2001.
Bibliographie
20. MICHEL VOLLE « histoire d’un tableau de bord », Edition d’organisation, paris 2002
21. MICHEL(S), LEDRU(M) : « Capital-Compétence dans l’entreprise », éditeur : ESF.
22. P. Voyer (2008) : Tableau de bord de gestion et indicateurs de performance, Québec,
presse de l’Université du Québec, 2006.
23. SAULAU. J.Y, « tableau de bord pour décideurs qualité », AFNOR, la plaine saint.
Denis, 2006.
24. SELMER, « Concevoir le tableau de bord » 2ème édition
25. Y. Dupuy et G. Rolland, « Manuel du contrôle de gestion ».Paris Dunod, 1994 ;
26. Z.ALIMAZIGHI, N.SELMOUNE « Modélisation Multidimensionnelle des tableaux de
bord » Laboratoire LSI – Département Informatique USTHB. Article VSST (Veille
Stratégique Scientifique & Technologique) Toulouse 2004
Sites Web
1-http://www.iquesta.com
2-www.crg.ac-versailles.fr/spip.php.article282
3-http// :ww.creg.ac-versailles.fr/,op.cit
4-www.creg.ac-versailles.fr/op.cit
ANNEXES
BEJAIA MEDITERRANEAN TERMINAL EDITION DU: 29/05/2016 11:34:00
Port Bejaia Nouveau Quai BEJAIA EXERCICE: 01/01/15 AU 31/12/15
N° D'IDENTIFICATION:000406019022358 PERIODE DU:
BALANCE GENERALE
602000 MATERIAUX DE CONSTRU. CONSOMME 760 055,05 489 350,00 270 705,05 64,38%
602100 COMBUSTIBLE CARBURANT LUBRIFIE 47 914 263,41 29 747 567,84 18 166 695,57 62,08%
602200 PRODUITS D' ENTRETIEN CONSOMME 1 384 123,95 621 406,60 762 717,35 44,90%
602300 FOURNITURES D'ATELIERS CONSOMM 1 042 251,53 1 747 174,64 -704 923,11 167,63%
602400 PETIT OUTILLAGE 3 078 388,63 336 753,15 2 741 635,48 10,94%
602500 PIECES RECHANGE MAT.TRANSPORT 275 711,10 226 142,04 49 569,06 82,02%
602510 PIECES RECHANGE MAT.EXPLOITATI 60 462 068,44 53 234 014,78 7 228 053,66 88,05%
602530 PNEUMATIQUES CONSOMMES 18 700 104,25 13 807 980,23 4 892 124,02 73,84%
602600 FOURNITURE BUREAU CONSOMME 2 959 844,02 2 007 640,79 952 203,23 67,83%
602700 FOURNITURES INFORMATIQUES 937 359,41 467 363,48 469 995,93 49,86%
602900 FOURNITURES DIVERSES 3 123 573,24 3 408 295,06 -284 721,82 109,12%
602920 EFFETS VESTIMENTAIRES CONSOMME 7 196 990,44 3 424 578,54 3 772 411,90 47,58%
607100 ELECTRICITE GAZ 1 984 867,85 1 869 661,42 115 206,43 94,20%
607110 CONSOMMATION EAUX 231 659,45 254 999,49 -23 340,04 110,08%
607800 AUTRES ACHATS NON STOCKES 0,00 0,00 0,00
60****** Achats consommés 150 051 260,77 111 642 928,06 38 408 332,71 74,40%
613100 LOCATION MATERIEL 17 327 498,97 21 856 236,00 -4 528 737,03 126,14%
614000 LOYERS ET CHARGES LOCATIVES 40 953 506,21 35 092 122,34 5 861 383,87 85,69%
614900 AUTRE CHARGES LOCATIVES 10 886,99 4 749 210,20 -4 738 323,21 43 622,80%
615130 ENTRETIENT.REPARATION BATIMENT 1 592 255,17 1 610 060,00 -17 804,83 101,12%
615131 ENTRE&REPAR OUVRAG SPERSTRUCTU 530 028,07 1 207 000,00 -676 971,93 227,72%
615132 ENTRET REP BATIMENT SOCIAUX 209 783,11 246 300,00 -36 516,89 117,41%
615141 ENTRETIEN REPAR MAT SOCIAL 139 855,43 0,00 139 855,43 0,00%
615151 ENTR REP INSTALLATION COMPLEXE 10 886,99 0,00 10 886,99 0,00%
615152 ETRE.&REPARATION MAT.OUTILLAGE 22 574 515,78 16 377 215,86 6 197 299,92 72,55%
615181 ENTRET& REPARAT.MAT.TRANSPORT 1 292 060,04 1 312 475,66 -20 415,62 101,58%
615182 ENTRET-REPAR-EQUIP-BURE-COMMUN 490 555,86 358 420,10 132 135,76 73,06%
615183 ENTRET/REPARATION INSTALLATION 67 547,56 64 000,00 3 547,56 94,75%
615800 AUTRE ENTRETIEN ET REPARATION 236 809,71 79 400,00 157 409,71 33,53%
616000 ASSURANCES INCENDIES 434 844,92 643 296,77 -208 451,85 147,94%
616100 ASSURAN RESPONSABILITE CIVILE 7 528 488,13 10 658 674,97 -3 130 186,84 141,58%
616200 ASSURANCE MATERIEL ROULANT 9 077 357,34 14 089 896,08 -5 012 538,74 155,22%
616400 ASSURANCES MATERIELS INFORMAR 345 321,14 326 575,02 18 746,12 94,57%
616800 ASSURANCES DIVERSES 126 893,48 147 564,84 -20 671,36 116,29%
617100 0,00 0,00 0,00
618100 DOCUMENTATION TECHNIQUE 0,00 0,00 0,00
618400 FRAIS DE TIRAGE ET IMPRESSION 154 599,84 0,00 154 599,84 0,00%
618500 AUTRES ABONNEMENTS 12 964,86 0,00 12 964,86 0,00%
618800 AUTRES DOCUMENTATIONS 34 963,85 0,00 34 963,85 0,00%
61****** Services extérieurs 103 151 623,45 108 818 447,84 -5 666 824,39 105,49%
622000 COMMISSIONS 0,00 0,00 0,00
622020 COMMISSIONS SUR SERVICES 6 452 456,92 1 596 000,00 4 856 456,92 24,73%
622100 HONORAIRES 2 307 363,48 3 612 919,00 -1 305 555,52 156,58%
622200 STAGE ET FORMATION 2 051 642,59 4 033 893,93 -1 982 251,34 196,62%
622210 SEMINAIRES 1 136 959,78 138 603,74 998 356,04 12,19%
622300 REDEVANCES 7 001 401,97 5 389 333,67 1 612 068,30 76,98%
622400 FRAIS D'ACTE ET CONTENTIEUX 123 587,43 36 075,00 87 512,43 29,19%
622800 AUTRES REMUNERATIONS DES TIERS 0,00 0,00 0,00
623000 ANNONCES ET INSERTIONS 1 499 670,81 1 990 510,17 -490 839,36 132,73%
623100 PUBLICITE LEGALE 154 484,27 81 110,00 73 374,27 52,50%
623200 FOIRES ET EXPOSITIONS 605 227,44 0,00 605 227,44 0,00%
623300 SPONSORING 302 914,99 100 000,00 202 914,99 33,01%
623310 PUBLICITE 693 550,24 730 776,01 -37 225,77 105,37%
623400 CATALOGUES ET IMPRIMES 634 047,79 0,00 634 047,79 0,00%
623800 AUTRE PUBLICITE 140 553,34 0,00 140 553,34 0,00%
624100 FRETS DE TRANSPORTS 0,00 0,00 0,00
624200 TRANSPORT COLLECTIF.PERSONNEL 0,00 0,00 0,00
624800 TRANSPORT DIVERS 3 576,16 0,00 3 576,16 0,00%
625000 DEPLACEMENTS ET FRAIS VOYAGE 986 400,47 1 081 311,00 -94 910,53 109,62%
625100 DEPLACEMENET:FRAIS DE SEJOUR 576 492,79 1 255 332,23 -678 839,44 217,75%
625110 FRAIS DE MISSION LOGISTIQUE 1 205 537,62 1 194 007,00 11 530,62 99,04%
625200 RECEPTION-FRAIS D'HEBERGEMENT 377 579,78 539 790,90 -162 211,12 142,96%
625300 RECEPTIONS:AUTRES FRAIS 132 827,78 2 167 744,00 -2 034 916,22 1 632,00%
626100 TELEPHONE FAX 1 919 587,91 1 301 362,59 618 225,32 67,79%
626200 ABONNEMENT INTERNET 1 743 539,97 2 093 774,65 -350 234,68 120,09%
626800 AUTRES FRAIS POSTE TELECOMMUNI 195 227,93 338 923,88 -143 695,95 173,60%
627100 COMMISSIONS DIVERSES 221 768,39 2 898 711,90 -2 676 943,51 1 307,09%
627101 FRAIS DE BANQUE 0,00 0,00 0,00
627200 COMMISSIONS S/OUVERTURE CREDIT 0,00 5 166 519,09 -5 166 519,09
62****** Autres services extérieurs 30 466 399,85 35 746 698,76 -5 280 298,91 117,33%
631000 TRAITEMENTS SALAIRE PERSONNEL 154 950 000,01 146 893 134,12 8 056 865,89 94,80%
631002 HEURES SUPPLEMENTAIRES 19 249 999,98 17 183 653,95 2 066 346,03 89,27%
631004 PRI 12 779 999,98 12 364 116,97 415 883,01 96,75%
631006 PRC 16 376 999,98 12 785 650,51 3 591 349,47 78,07%
631013 PRIME DE POLYVALENCE 742 000,00 815 850,00 -73 850,00 109,95%
631015 AUTRES PRIMES 6 424 000,04 8 370 442,38 -1 946 442,34 130,30%
631016 CONGES PAYES 14 426 000,01 16 805 086,49 -2 379 086,48 116,49%
631017 0,00 0,00 0,00
631100 I.T.P 40 830 000,02 39 912 074,69 917 925,33 97,75%
631102 IND.AVANCEMENT CARRIERE 0,00 6 674 376,22 -6 674 376,22
631104 NUISANCES 49 700 000,00 48 698 784,55 1 001 215,45 97,99%
631108 INDEMNITE HEURE DE PRISE 3 814 000,05 3 404 771,53 409 228,52 89,27%
631109 I.E.P 10 278 999,99 10 481 154,56 -202 154,57 101,97%
631113 I.F.S.P 6 167 999,98 6 183 870,42 -15 870,44 100,26%
631117 INDEM PECULE DEPART RETRAITE 1 356 000,00 736 025,64 619 974,36 54,28%
631119 TRANSPORT 11 700 000,00 10 052 120,00 1 647 880,00 85,92%
631121 PANIER 36 547 999,99 38 153 766,67 -1 605 766,68 104,39%
631123 AUTRES INDEMNITES 0,00 558 755,80 -558 755,80
631124 I.S.U 4 180 000,02 5 000 946,72 -820 946,70 119,64%
631126 IND ALLOCATION DECES 0,00 2 820 097,00 -2 820 097,00
631200 GRATIFICATION 0,00 385 000,00 -385 000,00
631300 PRESALAIRES 402 999,95 509 400,00 -106 400,05 126,40%
631400 MEDECINE DE TRAVAIL 0,00 54 000,00 -54 000,00
635100 COTISATIONS SOCIALES 99 943 000,03 80 138 101,95 19 804 898,08 80,18%
637000 CONTRIBUTION AUX O.S 14 068 000,02 14 831 679,39 -763 679,37 105,43%
637100 CONTRIBUTION A/ACTIVITES SOCIA 0,00 173 692,00 -173 692,00
63****** Charges de personnel 503 938 000,05 483 986 551,56 19 951 448,49 96,04%
641300 TAXE S/FORMATION PROFESSIONNEL 0,00 0,00 0,00
641400 TAXE SUR L'APPRENTISSAGE 3 292 661,57 0,00 3 292 661,57 0,00%
645100 TAXE ACTIVITE INDUST.& COMMERC 31 484 019,72 29 256 985,17 2 227 034,55 92,93%
645200 DROITS D'ENREG.ACTES & MARCHES 50 000,00 10 160,00 39 840,00 20,32%
645300 DROITS DE TIMBRES 138 918,93 222 335,37 -83 416,44 160,05%
645301 0,00 0,00 0,00
645400 211 000,00 0,00 211 000,00 0,00%
645700 VIGNETTE AUTOMOBILE 482 000,00 413 200,00 68 800,00 85,73%
645900 DROITS,IMPOTS ET TAXES DIVERS 0,00 653 992,74 -653 992,74
645960 TAXE DE DOMICILIATION 999 999,99 0,00 999 999,99 0,00%
64****** Impôts, taxes et versements assimilés 36 658 600,21 30 556 673,28 6 101 926,93 83,35%
651000 REDEVANCES P/CONCESSIONS 103 632 321,50 68 754 506,96 34 877 814,54 66,34%
652210 MOINS VALUES IMMO-CORPORELLE 0,00 0,00 0,00
653100 JETONS DE PRESENCE 560 000,00 440 000,00 120 000,00 78,57%
656100 AMENDES ET PENALITES 0,00 811 661,24 -811 661,24
656300 COTISATIONS ET DONS 500 000,00 133 248,10 366 751,90 26,65%
657000 AUTRES CHARGES EXCEPTIONNELLES 0,00 0,00 0,00
658000 FRAIS DE CONSEILS ET ASSEMBLEE 2 430 555,55 4 156 843,27 -1 726 287,72 171,02%
658100 AUTRE FRAIS DIVERS 0,00 0,00 0,00
658200 AUTRE CHARGE GESTION COURANTE 0,00 9 933 218,74 -9 933 218,74
658900 CHARGES DIVERSES GESTION COURA 0,00 68 103,38 -68 103,38
65****** Autres charges opérationnelles 107 122 877,05 84 297 581,69 22 825 295,36 78,69%
661000 INTERETS SUR EMPRUNTS BANCAIRE 0,00 0,00 0,00
666000 PERTE DE CHANGE 0,00 1 425 234,83 -1 425 234,83
66****** Charges financières 0,00 1 425 234,83 -1 425 234,83
681100 332 264 101,82 0,00 332 264 101,82 0,00%
6811201 AMORT.FONDS DE COMMERCE 0,00 12 656 250,00 -12 656 250,00
6811204 DOTATION AUX AMORT.LOGICIELS 0,00 95 295,63 -95 295,63
6811212 DOTATION.AMORT.AGENCEM.AMENAGE 0,00 9 908 076,97 -9 908 076,97
6811213 DOTATIO AUX AMORT CONSTRUCTION 0,00 29 781 039,74 -29 781 039,74
6811215 DOTATION AMORTIS INSTA.TECHNIQ 0,00 155 411 815,63 -155 411 815,63
6811218 DOTATI.AMORT.AUTRE.IMMOB.CORPO 0,00 46 453 224,27 -46 453 224,27
6811219 AMORT.PIECES STRATEGIQUES 0,00 13 427 123,32 -13 427 123,32
68****** Dotations aux amortissements, provisions et pertes d 332 264 101,82 267 732 825,56 64 531 276,26 80,58%
695100 I.B.S 0,00 0,00 0,00
69****** Impôts sur les résultats et assimilés 0,00 0,00 0,00
706102 ENTREPOSAGE 620 487 000,00 717 354 944,00 -96 867 944,00 115,61%
706103 SCELLEMENT TCS 0,00 3 890 100,00 -3 890 100,00
706111 TRAITEMENT FRIGORIFIQUE 65 000 000,00 35 133 000,00 29 867 000,00 54,05%
706113 ENTREPOSAGE ZEP 43 804 455,49 19 697 250,00 24 107 205,49 44,97%
706114 ENTREPOSAGE VIDE TB 0,00 5 026 500,00 -5 026 500,00
706401 DEBARQUEMENT 1 084 171 257,00 519 861 160,00 564 310 097,00 47,95%
706402 EMBARQUEMENT 0,00 442 491 710,00 -442 491 710,00
706404 NETTOYAGES ET BALAYAGES 1 327 123,34 356 350,00 970 773,34 26,85%
706410 LOCATIONS ENGINS 0,00 976 000,00 -976 000,00
706411 RELEVAGE LO/LO 629 198 374,00 523 303 550,00 105 894 824,00 83,17%
706420 DEPOTAGE / EMPOTAGE 33 154 976,96 39 446 000,00 -6 291 023,04 118,97%
706430 PRESTATION LOGISTIQUE TRANSIT 0,00 2 755 300,00 -2 755 300,00
706440 TRANSPORT T P M 0,00 12 255 500,00 -12 255 500,00
706450 AUTRES PRESTATIONS LOGISTIQUES 31 279 097,54 376 000,00 30 903 097,54 1,20%
706460 RAPPROCHEMENT AU NAVIRE 253 481 993,87 191 891 750,00 61 590 243,87 75,70%
706461 RAPPROCHEMENT AUX NAVINES TB 0,00 36 927 850,00 -36 927 850,00
706700 EXTRA FRAIS 0,00 3 430 500,00 -3 430 500,00
706810 LO-LO MISE A DISPO 0,00 11 233 250,00 -11 233 250,00
70****** Ventes de marchandises et de produits fabriqués, ven 2 761 904 278,20 2 566 406 714,00 195 497 564,20 92,92%
757200 INDEMNITES D'ASSURANCE RECUES 0,00 5 005 664,47 -5 005 664,47
758100 PROD/CAHIER DES CHARG & PENALI 1 171 281,99 3 042 277,24 -1 870 995,25 259,74%
758200 AUTRE PRODUIT GESTION COURANTE 0,00 10 179 980,51 -10 179 980,51
758900 PRODUITS DIVERS DE GESTION COU 0,00 358 614,82 -358 614,82
75****** Autres produits opérationnels 1 171 281,99 18 586 537,04 -17 415 255,05 1 586,85%
762000 INTERETS SUR D.A.T 24 200 000,00 10 037 222,21 14 162 777,79 41,48%
766000 GAINS DE CHANGES 0,00 244 625,73 -244 625,73
76****** Produits financiers 24 200 000,00 10 281 847,94 13 918 152,06 42,49%
781100 REPRIS PROV ACTIF NON COURANT 0,00 162 603,00 -162 603,00
785100 REPRISE PROVI ACTIF COURANT 0,00 659 648,01 -659 648,01
785200 REPRI.PERTES VAL. ACTIF COURAN 0,00 21 167 377,35 -21 167 377,35
78****** Reprise sur pertes de valeur et provisions 0,00 21 989 628,36 -21 989 628,36
TOTAL GENERAL 4 050 928 423,39 3 741 471 668,92 309 456 754,47 92,36%
BILAN (ACTIF) 2016
LIBELLE NOTE BRUT AMO/PROV NET NET 2015
CAPITAUX PROPRES
Capital émis 500 000 000,00 500 000 000,00
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves consolidés (1) 2 732 570 597,21 2 582 215 996,00
Ecart de réévaluation
Ecart d'équivalence (1)
Résultat net - Résultat net du groupe (1) 1 493 056 985,76 1 682 949 304,80
Autres capitaux propores - Report à nouveau 764 555,42 336 120,21
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I 4 726 392 138,39 4 765 501 421,01
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières 444 663 122,10 588 849 720,63
Impôts (différés et provisionnés) 2 587 330,03 1 310 650,34
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d'avance 22 159 053,68 22 513 060,16
TOTAL II 469 409 505,81 612 673 431,13
PASSIFS COURANTS:
Fournisseurs et comptes rattachés 45 942 712,63 40 287 494,98
Impôts 104 797 657,28 62 926 329,42
Autres dettes 26 614 171,00 27 944 252,25
Trésorerie passif
TOTAL III 177 354 540,91 131 158 076,65
TOTAL GENERAL PASSIF (I+II+III) 5 373 156 185,11 5 509 332 928,79
LIBELLE NOTE 2016 2015