Support Contrôle de Gestion 1 PDF
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Contrôle de gestion
2009/2010
1
Planning des cours et évaluation
2
Conseil…
3
Bibliographie
4
Audit Contrôle Finance en
Environnement International (AFCEI)
Chapitre 1
Place du contrôle de gestion dans
l’entreprise
5
Objectifs pédagogiques
6
Plan du cours
1. Du contrôle organisationnel au contrôle de gestion
Les multiples définitions du contrôle dans
l’organisation
Les différents niveaux de contrôle
2. Le pilotage de la performance
Comment définir la performance ?
7
En guise d’introduction, un peu d’histoire …
Le CG apparaît dans les grandes
entreprises industrielles pour coordonner
la décentralisation tout en maintenant
efficacité et dynamisme.
Compagnies de chemin de fer, General
Electric, USA- début XXème.
9
La démarche de contrôle, une aide à la
prise de décision
10
Le contrôle, un processus cyclique
Evaluation de la performance
Récompense/sanction
11
Deux types de contrôle
Gouvernance d’entreprise
Contrôle organisationnel
12
Le contrôle de gestion, une fonction qui
contribue au contrôle organisationnel
Le contrôle organisationnel correspond à l’ensemble
des références auxquelles les décideurs font appel pour
piloter l’organisation :
Procédures, règlement intérieur, pointeuse
Dispositifs RH (rémunérations, gestion des carrières…
CODIR
Mais aussi culture d’entreprise.
14
Le CG, système de régulation des
comportements
Si le contrôle de gestion est souvent présenté
comme un outil d’aide à la décision des managers,
il ne faut pas oublier qu’il est aussi un moyen de
contrôler les comportements des différents acteurs
de l’entreprise.
15
Différents niveaux de contrôle
(Anthony, 1985)
Planification stratégique
Mise en Reporting
œuvre de Contrôle de gestion
la stratégie
Contrôle opérationnel
16
Les différents niveaux de contrôle
La planification (le contrôle) stratégique est le
processus qui conduit à définir les buts de l’organisation
et la stratégie permettant d’atteindre ces buts :
- définition du métier,
- du produit-marché,
- des domaines d’activité,
- des facteurs clés de succès dans ces domaines.
17
Les différents niveaux de contrôle
Le contrôle opérationnel permet un niveau
élémentaire de délégation des responsabilités. Il est
axé métier (vente, production, recherche… selon la
fonction occupée).
Exemple : ordonnancement des tâches de fabrication,
procédures de réception des travaux finis, pointage
des présences, gestion des tournées de livraison par
logiciel…
18
Les différents niveaux de contrôle
Le contrôle de gestion est un système intermédiaire entre
la planification stratégique et le contrôle opérationnel.
A moyen terme, il organise le système de délégation-
contrôle qui doit permettre une mise en œuvre efficace et
efficiente de la stratégie, en s’attachant à un contrôle
périodique de résultats.
19
2. Le pilotage de la performance
Pour comprendre comment le contrôle de gestion
contribue au pilotage de la performance, deux
questions se posent :
20
A - La performance ?
Quelle est la performance
Laquelle, Monsieur ?
de l’entreprise ?
→ un concept relatif
21
Performance ……….Ou performance ?
22
La performance, selon les contextes ?
Universités, hôpitaux : un service public sous
contrainte budgétaire
Start up : taux de croissance avant rentabilité,
ONG: trouver des ressources mais conserver un
engagement
Entreprises familiales: rentabilité mais surtout pérennité
et maîtrise du pouvoir
Industrie chimique : rentabilité, mais aussi maîtrise des
risques…
23
D’où une définition très générale
24
Contrôle
de
gestion
25
La performance, un concept évolutif
26
Le rôle de la MESURE dans le pilotage de
la performance
Clarifier et rendre objective la nature de la
performance recherchée (possibilité de choix entre
différentes mesures : résultat, cash-flow, CA…).
28
Le contrôle de gestion n’a pas le monopole
des outils d’amélioration de la performance
29
Un principe pour la mise en œuvre d’un
système de CG : la cohérence
La mission du contrôleur de gestion présente une grande
diversité, qui exige un système adapté à chaque
organisation.
30
Des questions ?
31
1
Application Infoservices
Objectifs :
32
Articles sur le site
33
1
Module « Contrôle de Gestion »
Formation Approfondie
Chapitre 2
La comptabilité de gestion
34
Objectifs de la séance
35
La comptabilité de gestion
1 – De la comptabilité financière à la
comptabilité de gestion
36
1 – De la comptabilité financière à la
comptabilité de gestion (ou analytique)
A - La comptabilité de gestion - Définition
37
Comptabilité financière/Comptabilité de gestion … même résultat
Achats
Charges externes
Impôts et taxes
Résultat
Charges de personnel
Charges financières
Informations de base
Dot.aux amortissements
Boîte noire
Approvisionnements Produit 1
Fabrication Produit 2
Entretien
Produit 3
Développement
Marketing
Zone A
Services généraux
Zone B
Comptabilité de gestion,
de management, analytique…?
La comptabilité de gestion : des informations
financières et non financières destinées à aider
les dirigeants à :
Élaborer les stratégies et plans à long terme ;
Affecter les ressources ;
Planifier et maîtriser les coûts;
Mesurer les résultats et évaluer le personnel.
43
Sélection et retraitements des charges pour
la comptabilité de gestion
44
C - Les objectifs de la comptabilité de
gestion
Connaître les coûts, marges et résultats :
EN EXTERNE :
Obligation légale : valorisation des stocks
Base de référence pour la fixation du prix de vente
(réglementation anti-dumping)
Attentes des marchés financiers 45
2 – Différentes formes de coûts pour
différentes décisions
A – Le coût, son objet et son périmètre
46
De multiples objets de coûts
Dans un/une… Objets de coût possibles
48
La période de référence d’un coût
Pour maîtriser ses coûts, une entreprise calcule des
coûts prévisibles (futur), des coûts réels (passé) de ses
produits, et essaye de définir des standards.
Un coût réel est un coût calculé ex-post à partir de
charges ayant été encourues.
Un coût standard est un coût prévisionnel basé sur des
normes et pouvant avoir valeur d’objectif.
Le calcul d’un coût prévisionnel permet :
certaines décisions : opportunité de lancer un nouveau
produit, comparaison coût et PV envisagé,
la maîtrise les coûts,
la valorisation des stocks sur la base de coûts standards.
49
La comptabilité de gestion, une boite à
outils complexe
L’attribution des charges aux différents
objets de coût est un processus
complexe.
Problème notamment des charges
indirectes, qui ne peuvent être affectées
sans ambigüité à un seul objet de coût
= un des gros soucis du contrôleur.
Pour le décideur, il faut savoir choisir
le bon outil au bon moment : la bonne
méthode de calcul de coût.
50
En guise de conclusion, attention !!!!
Même si la comptabilité de gestion a comme première
mission des calculs de coûts et de marges, les clients
n’achètent pas les coûts d’une entreprise, ils achètent des
prestations pour une valeur perçue.
51
Module « Contrôle de Gestion »
Formation Approfondie
Chapitre 3
Les coûts partiels
52
Objectifs de la séance
53
Questions pratiques résolues par les
méthodes de coûts partiels
54
Méthodes de coûts partiels et prise de
décision
A – Notions élémentaires
B – Le seuil de rentabilité
C – Le seuil d’indifférence
D – Le concept de contribution : coût partiel évolué
E – Décision de tarification
F – Diagnostic d’entreprise
G – Prévisions à MLT (business plan)
55
A – Les notions élémentaires
Les coûts partiels correspondent à des méthodes de
calcul de coûts qui ne retiennent que certains types de
coûts :
56
Coûts variables et coûts fixes
Un coût est dit variable quand son montant global varie
proportionnellement avec les variations du niveau d’activité
Comment définir le niveau d’activité ?
Le CA, le nombre d’heure machine dans un atelier…
Un coût est dit fixe lorsqu’il n’est pas affecté par les variations
d’activité pour un horizon de temps donné.
Coût
Coût
variable
variable
total
total
Niveau Niveau
d’activité d’activité
Coût
fixe
=> Implication
problématique pour le CF
unitaire lorsqu’il y a
changement de pallier.
Niveau
d’activité
60
Utilisations de la méthode des coûts
partiels (CV & CF)
Savoir à partir de quel volume d’activité l’entreprise
commence à être rentable : détermination d’un seuil de
rentabilité.
Comparer deux projets d’investissements du point de
vue de la structure des coûts.
Décider de continuer ou d’abandonner un produit.
Prévoir l’évolution des charges dans le temps.
61
B – Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité ou CA critique ou point mort :
Niveau d’activité à partir duquel le résultat est positif ;
62
Mini Application
63
Application :
64
Lorsqu’une entreprise n’atteint pas le point
mort, quelles sont les actions possibles ?
65
C – Le seuil d’indifférence
Le Seuil d’indifférence est : le niveau d’activité à partir
duquel deux solutions sont équivalentes (Dingo).
La notion de seuil d’indifférence sert à comparer des
situations de gestion, qui se différencient par leurs
niveaux de CF et de CV :
- achat de produits moins coûteux initialement, mais qui
se différencient par leurs coûts de fonctionnement ;
- achat ou location ; production ou sous-traitance…
66
Un exemple : la Dingo essence ou diesel ?
La Dingo moteur essence coûte 11 000 €. Elle
consomme 8 litres aux 100 km (à 1€ le l.)
La Dingo moteur Diesel coûte 13 000 € et consomme
6l/100km de gasoil (à 0,7€/l.)
Si vous achetez une Dingo moteur Diesel, au bout de
combien de temps, les économies de carburant auront-
elles compensé la différence de prix d’achat, sachant
que vous effectuez en moyenne 20 000 km par an ?
Application numérique, RG et
généralisation.
67
D - Le concept de contribution :
contribution simple et contribution évoluée
Voici les résultats d’une entreprise qui a deux produits:
A B
Chiffre d’affaires 100 100
- coûts variables 65 50
= contribution simple 35 50
- coûts fixes directs 15 10
= contribution évoluée 20 40
- coûts fixes indirects 35 20
= Résultat analytique -15 € 20 €
69
Principes fondamentaux pour la suppression
d’un produit
On ne supprime pas un objet (produit, service…) en se
fondant uniquement sur son résultat analytique.
Si on supprime un produit dont la contribution simple
ou évoluée est positive, il y aura un « manque à
gagner » que l’entreprise devra compenser.
Raisonnement en portefeuille de produits et en cycle de
vie.
70
E – Décisions de tarification
Sur le LT, les prix de vente doivent couvrir les coûts
complets et dégager une marge.
Cependant, à CT d’autres pratiques de tarification
peuvent exister (Yield management).
Coût complet
CVu Coût complet avec marge
15 €
Zone interdite
600 €
Zone de tarification à coût
partiel
71
F – Diagnostic d’entreprise
Connaître la structure des coûts (variables/fixes) permet
de mesurer la sensibilité du résultat aux variations
d’activité.
72
G – Prévisions à MLT
La notion de charges fixes (qui évoluent par paliers) est
relativement simple à prévoir.
73
Les limites des méthodes de coûts
partiels
Risque d’orienter la production vers des produits à
forte marge contributive, mais dont la rentabilité nette
est faible.
Le coût variable ne peut servir à la fixation du prix de
vente à long terme.
L’analyse des contributions simples n’est pas
pertinente lorsque la décision à prendre modifie
significativement les paramètres fondamentaux de
l’entreprise.
74
Conclusion
Chaque entreprise construit les marges dont elle a
besoin pour analyser et piloter son activité.
75
Module « Contrôle de Gestion »
Formation Approfondie
Chapitre 4
Les coûts complets
76
Objectifs de la séance
77
Questions pratiques résolues par les
méthodes de coûts complets
Catégories de marchandises
Total
A B C
VENTES 1000 200 500 300
Stock initial 110 30 80 -
+ Achats 550 110 300 140
- Stock final -210 -50 -120 -40
COUT DES MARCHANDISES VENDUES 450 90 260 100
MARGE BRUTE 550 110 240 200
Frais de ventes 300 70 110 120
MARGE COMMERCIALE 250 40 130 80
•Frais de personnel 80
•Impôts et taxes 30
•Fournitures extérieures 25
•Frais de gestion générale 15
•Frais financiers 10 Après avoir appliqué à chaque
•Dotations aux amortissements 20 catégorie de marchandises les
•Dotations aux provisions 5
185
charges qui la concernent
Charges communes non réparties
directement, on devra s’efforcer de
RESULTAT avant IS 65 répartir les charges communes (ou
Impôts sur les sociétés 25
charges indirectes)
RESULTAT NET 40
Notion de répartition des charges indirectes...
Cette répartition des charges communes peut être réalisée en identifiant dans un premier
temps les différentes fonctions qui concourent indirectement à la réalisation du produit….
Total
Direction Direction
SAV Administrative Générale
•Frais de personnel 80 15 40 25
•Impôts et taxes 30 - 30 -
•Fournitures extérieures 25 15 9 1
•Frais de gestion générale 15 - 5 10
•Frais financiers 10 - 10 -
•Dotations aux amortissements 20 5 13 2
•Dotations aux provisions 5 3 2 -
185 38 109 38
On s ’efforcera ensuite de fixer des clés de répartition de ces charges indirectes sur les
différentes lignes de produits (ex : le chiffre d ’affaires pour le SAV, l ’effectif pour le coût du département
administratif, le temps passé pour une direction générale, etc..)
Exemple de répartition de charges indirectes...
Dans notre exemple :
Catégories de marchandises
Total
A B C
VENTES 1000 200 500 300
Stock initial 110 30 80 -
+ Achats 550 110 300 140
- Stock final -210 -50 -120 -40
COUT DES MARCHANDISES VENDUES 450 90 260 100
MARGE BRUTE 550 110 240 200
Frais de ventes 300 70 110 120
MARGE COMMERCIALE 250 40 130 80
•Services
•Frais de personnel
Après-Ventes 38
80 9 18 11
•Impôts et taxes 30
•Fournitures
•Frais de Gestion
extérieures
Administrative 109
25 29 46 34
•Frais de gestion générale 15
•Frais de
financiers
Direction 10
38 10 11 17
•Dotations aux amortissements 20
•Dotations aux provisions 5
Charges communes
Charges communes réparties
non réparties 185 48 75 62
RESULTAT avant IS 65 -8 55 18
Impôts sur les sociétés 25 - 21 4
RESULTAT NET 40 -8 34 14
Dans l ’entreprise industrielle...
Opérations
Charges directes
Sections Sections p3 p2 p1
Auxiliaires Principales
fonctions
B1 B2 B3 A1 A2 A3 A4 A5
Charges classées selon leur nature
d’ d’ d’
fonctions
Indirectes
Charges Achat Achat Achat
Coût
par
Coût Coût
de
de de
par
Prod°
classées
Prod° Prod°
Charges
classées
Coût
Coût de
Charges
Coût Dist°
Coût Adm°
Adm° Coût
Gammes et nomenclatures
Adm°
produits
83
Méthode des coûts complets
Principe : Calcul du coût complet d’un produit au
stade final, coûts hors production inclus.
84
1. Le traitement des charges indirectes
85
Produits
incorporables
Affectation
Charges
directes Centres
auxiliaires
Coûts
complets Ventes par
Charges
incorporables - des produits catégories de
Cessions entre produits ;
(classées par centres (achetés, commandes
nature) fabriqués)
REPARTITION
PRIMAIRE - des
Charges commandes
indirectes
Centres
IMPUTATION
principaux
aux produits
Résultat analytiques
- par produits,
CALCUL DES COUTS COMPLETS PAR LA - par commandes
88
La classification des centres d’analyse
Centres principaux : les charges de ces centres
peuvent s’imputer aux coûts des différents produits.
89
La clé de répartition
90
L’unité d’oeuvre
91
Les étapes de la répartition des
charges indirectes
1°) Répartition primaire : les charges indirectes de la comptabilité
générale sont affectées dans les centres d’analyse au moyen de clés
de répartition.
total répartition primaire pour chaque centre.
92
Application cas TALOGUE
Objectifs :
o Comprendre le principe du
retraitement des charges issues de la
comptabilité financière vers les
centres de la comptabilité
analytique au moyen de clés de
répartition.
o Comprendre le sens des unités
d’œuvre.
o Appropriation du vocabulaire.
93
2. Les coûts gigognes de la comptabilité analytique
Charges d’achat Charges de production Charges de Frais généraux
distribution
Var. de
Coût de production des produits fabriqués stock
Objectifs :
o Comprendre le principe de
l’imbrication des coûts.
o Première sensibilisation à
la problématique des stocks.
95
Point méthode : schématisation des
processus de production obligatoire
96
Application: Furniture
Objectifs :
o Comprendre la logique de
fixation des prix de vente
dans une activité d’affaires
97
3. Le traitement des stocks
Il existe principalement 3 méthodes de valorisation des
stocks pour les éléments interchangeables :
CUMP
FIFO
LIFO
Approvisionnements valorisés au coût d’acquisition
Produits finis et encours valorisés au coût de
production
Frais financiers, de R&D et d’administration générale
généralement exclus.
98
CUMP
= Coût Unitaire Moyen Pondéré
Exemple
99
FIFO
= « First In , First Out »
Exemple
100
LIFO
= « Last In , First Out »
Exemple
101
Application: Promar
Objectifs :
o Comprendre le principe
de l’imbrication des coûts.
o Comprendre la difficulté
de la valorisation des
stocks
102
Intérêts de la méthode de calcul du
coût complet
103
Inconvénients de la méthode des
centres d’analyse
Des traitements lourds, parfois tardifs.
Complexité croissante des cycles et produits (augmentation des
charges indirectes).
Souci de précision dans l’élaboration des coûts.
Une usine à gaz !!!
104
Une méthode alternative : la méthode ABC
L’objectif : une affectation des charges indirectes plus fine que
par les méthodes traditionnelles ;
coûts calculés à partir d’une description détaillée des
activités de l’entreprise.
106
Quelques exemples d’activités
107
Etapes
11/25
108
Méthode ABC
Charges incorporables
Charges
directes Charges indirectes
Objectifs :
o Appliquer la méthode
ABC.
o Comprendre la notion de
subventionnement croisé
110
Les avantages de la méthode ABC
Elle est en phase avec la tendance actuelle du management par
activités que l’on retrouve dans le domaine de la qualité et de
l’organisation, ce qui donne une cohérence aux coûts.
111
Les limites de la méthode ABC
La multiplication des activités rend très compliqué la mise à jour des
données. C’est rapidement une usine à gaz, plus lourde encore que
les centres d’analyse.
112
Conclusion générale
113