Comptabilité Analytique - Pr. Nokairi
Comptabilité Analytique - Pr. Nokairi
Comptabilité Analytique - Pr. Nokairi
Wafia NOKAIRI
UNIVERSITE HASSAN II
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales – Aïn chock, Casablanca
Filière : Economie et gestion
PLAN DU COURS :
❖ LES OBJECTIFS ET LE ROLE DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
❖ LES CHARGES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
❖ LE TRAITEMENT DES CHARGES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
❖ LE CALCUL DES COUTS
❖ LE RESULTAT ANALYTIQUE
INTRODUCTION GENERALE
Pour gérer l'entreprise, il faut mettre en place un “système de gestion” qui est un
ensemble coordonné et structuré de règles, de procédures et d'outils placés dans l'entreprise
pour s'assurer qu'elle crée de la valeur au jour le jour.
La comptabilité générale (CG) est une comptabilité légale qui a pour objet la saisie, la
classification et l’enregistrement des flux externes. L’enregistrement de ces flux abouti à la fin
de l’exercice à l’élaboration des états de synthèse. Cette comptabilité a pour objectif essentiel :
l'établissement des états de synthèse (le bilan et le compte de résultat). Ces états sont d'une
utilité précieuse pour la direction, les actionnaires, l'administration fiscale, ....
Mais, elle reste pauvre pour les gestionnaires internes de l'entreprise (formation du résultat,
évaluation de l'exploitation, établissement de prévisions, contrôle de la rentabilité, .. ;).
La comptabilité générale :
✓ Ne s’intéresse qu’aux flux externes : elle considère l’entreprise comme une boite noire
et ne rend pas compte du processus de transformation des inputs à l’intérieur de
l’entreprise.
✓ Ne permet pas d’évaluer les stocks finaux, ni la production faite par l’entreprise pour
elle-même.
✓ Donne un résultat unique pour tous les produits confondus, toutes les activités
confondues. C’est donc une comptabilité de synthèse qui ne permet pas de savoir les
détails de ce résultat unique ou global.
En comptabilité générale le résultat c’est un bénéfice de 1000. Est-ce que la gestion de cette
entreprise est bonne ?
Le total n’a aucune influence sur la prise de décision = il n’a aucune importance.
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L’entreprise, d’un point de vue structurel, est considérée comme un « système » ; qui est
composé d’un ensemble de « sous-systèmes » en interaction continue. La CG fourni le résultat
global de l’entreprise. Quant au résultat des « sous-systèmes », il est généré par la CA. Ce qui
permet de détecter les ‘sous-systèmes’ défaillants.
Comparaison entre la CG et la CA :
3. Définition de la CA :
La CA peut être définie comme la comptabilité des coûts qui traversent la vie de l'entreprise.
C’est une technique quantitative de collecte, de traitement et d’interprétation des données
globales qui conduit à prendre des mesures de détail.
4. Concepts fondamentaux
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- Coût de revient: Accumulation de coûts au stade final d'élaboration d'un objet, vente
incluse. Tout ce que le produit a coûté au cours du cycle d’exploitation, de sa conception
à sa disparition (chez le client ou dans l'entreprise).
Cycle d’un produit : Conception – Production – Distribution;
- Marge: Différence entre un prix (de marché ou interne) et un coût, à n'importe quel stade
du processus C.P.D.
- Résultat: Il se calcule par la différence entre le chiffre d’affaire et le coût de revient.
- Prix de vente: C’est la valeur monétaire que perçoit le vendeur pour le bien vendu.
- Prix d’achat: C’est la valeur monétaire que doit débourser l’acheteur pour acquérir un
bien ou une marchandise.
N.B. :
On confond souvent la notion de coût et celle de prix. Le prix exprime les transactions que
l’entreprise réalise avec l’extérieur :
- prix des marchandises ou des matières achetées ;
- prix de vente des produits vendus.
Le coût, quant à lui, est un ensemble de charges ; il est propre à l’entreprise. Son mode de
calcul et d’analyse dépend de l’organisation et de l’activité de l’entreprise.
incorporables supplétives
Charges incorporables
I. Charges non-incorporables :
Ce sont des charges qui ont été régulièrement comptabilisées en classe 6 suivant les critères de
la comptabilité générale mais, du fait de leur caractère, ne doivent pas intervenir dans le calcul
des coûts de l'entreprise désirant obtenir des coûts significatifs d'une période à une autre. Ces
charges ne reflètent pas les conditions normales d’une exploitation régulière de l’entreprise.
Seront donc exclues des charges à incorporer aux coûts :
• Les charges présentant un caractère exceptionnel ou ne relevant pas de l'exploitation
normale et courante de l'entreprise ; (exemples : des dépenses ne restant pas à la charge
de l'entreprise, des impôts sur les bénéfices, les charges sur exercices antérieurs, de la
participation des salariés...).
• L’impôt sur les résultats;
• Les dotations aux amortissements de certains frais d’établissement (immobilisations en
non-valeurs);
• La fraction des amortissements dérogatoires excédant l’amortissement économique
normal ;
• La dotation aux provisions pour dépréciation ;
N.B : La considération d’une charge comme non incorporable reste une question d’appréciation
de la part du gestionnaire et varie d’une entreprise à une autre.
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des charges financières. Donc, elle se prive des intérêts de placement. Ce manque à gagner
représente un coût d’opportunité pour l’entreprise.
On calcule donc une charge d’intérêt fictif non comptabilisée en comptabilité générale mais
incorporée en comptabilité de gestion, afin de rendre la comparaison possible entre ces
entreprises et celles qui recourent aux capitaux empruntés, pour le financement de leur
exploitation.
Exemple : Les capitaux propres d’une entreprise sont de 1.500.000 Dh (capital +réserves
+report à nouveau +provisions réglementées). Le taux moyen des emprunts à long terme est de
7 % l’an. La périodicité de calcul des coûts est mensuelle. Les charges supplétives mensuelles
s’élèveront à : 1.500.000 x 7 % x 1/12=8750 Dh pour l’exercice N. Ces charges fictives sont à
incorporer aux coûts de production des biens et des services.
2. La rémunération du travail de l’exploitant non salarié :
Dans une société, les dirigeants sont rémunérés par des salaires qui sont incorporés aux coûts
car ce sont des charges. Par contre, dans le cas d’entreprise individuelle, l’exploitant se
rémunère par les bénéfices. Cela n’apparaît pas dans les charges de la comptabilité générale. Il
faut donc rétablir l’équilibre en incorporant aux coûts ces rémunérations.
Exemple : un ingénieur exploitant non salarié d’une petite entreprise. Il exerce son activité en
se partageant entre l’aspect technique et le commercial. Un technicien à temps plein est payé
3000 Dh, un commercial à temps plein est payé 2500 Dh. Donc le salaire à incorporer est :
3000* 50% + 2500* 50% = 2750 Dh + 50% de charges patronales =4125 Dh.
III. Charges de substitution :
Les charges de substitution sont des charges qui sont incorporées en comptabilité analytique à
des montants différents de ceux retenus en comptabilité générale. Les charges de substitution
sont calculées en prenant en compte la réalité économique des dépréciations.
1. Charges d’usage : substituées aux amortissements
L’amortissement est calculé en CG selon des critères dictés par la réglementation fiscale, ce qui
donne des montants qui manquent de pertinence et donc ne répondent pas aux objectifs de la
CA.
Ainsi, l’application du système d’amortissement dégressif change inégalement les coûts des
périodes. De même, la prise en compte de durées de vie conventionnelles risque d’augmenter
ou au contraire minimiser les coûts.
La CA permet donc, de déterminer une charge d’usage qui se substitue à l’annuité
d’amortissement enregistrée en CG en répondant à des critères économiques. Cette charge est
définie par le rapport :
Valeur d’usage de l’immobilisation
Durée prévue d’usage
Les charges d’usage diffèrent des amortissements sur trois points essentiels :
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• La base amortissable d’une immobilisation doit être sa valeur actuelle (prix du marché)
et non sa valeur d’origine ; La durée d’amortissement doit être une durée probable
d’utilisation qui peut différer de la durée admise pour l’amortissement ;
• La charge d’usage reste incorporée au coût tant que l’immobilisation reste en service et
même si elle est totalement amortie comptablement.
Exemple 1:
Une machine-outil dont le coût d’acquisition est de 10.000 Dh au début de l’exercice N (amortie
linéairement sur 5 ans).
Au début de l’exercice N+2 sa valeur de remplacement à neuf est estimée à 8.000 Dh. En
comptabilité analytique, sa durée probable d’utilisation est a été fixé à 8 ans.
Calculons la charge d’usage :
• Pour les deux exercices N et N+1 =
La valeur d’usage: 10.000/8 = 1.250 alors que l’annuité d’amortissement: 10.000/5 = 2.000
• A partir de N+2 =
La valeur d’usage : 8.000/8 = 1.000 alors que l’annuité d’amortissement : 10.000/5= 2.000
La différence d’incorporation sur amortissement = charges d’usage – annuité
d’amortissement comptabilisée.
Exemple 2:
Pour un exercice donné, un matériel de transport, est fiscalement amortis sur 10 ans, le matériel
a coûté 120.000 DH.
Le chef d’entreprise pense que le matériel vaut actuellement 125.000 DH, est servira utilement
pendant 8 ans.
Quelle est la charge à incorporer aux coûts ?
Dotation aux amortissements comptable = Valeur d’origine / Durée fiscale = 120000/10=
12.000 DH
Charge d’usage = Valeur actuelle / Durée d’usage = 125000/8= 15.625 DH
Différence d’incorporation /amortissements = charge d’usage – dotation aux amortissements
comptables = 15.625 – 12.000 = +3.625 DH.
La différence d’incorporation sur provisions (qui peut être soit positive soit négative) =
charge étalée – dotation aux provisions
Exemple :
Une entreprise doit engager dans 4 ans, de grosses réparations évaluées à 600.000 DH.
Elle devait chaque année constituer une provision 600000/4= 150.000 DH.
Pour des raisons de méventes passagères de ses produits, elle ne constitue en C.G qu’une
provision de 37.500 DH (annuelle).
Quelle est la charge à incorporer aux coûts ?
Charge étalée = 150000/12= 12.500 DH
Différence d’incorporation /provisions = charge étalée – dotation aux provisions comptables =
150.000 – 37.500 = 112.500 = +112.500/12 = 9.375 DH
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Par exemple : le montant des charges de main d’œuvre relatif à des heures de travail passées
dans tel atelier. C’est le cas aussi des matières premières consommées pour la fabrication d’un
produit ou l’amortissement d’une machine, servant à la fabrication d’un seul produit,
constituent des charges directes de production de ce produit.
Généralement, les charges directes retenues par les systèmes d’information sont :
• les matières et fournitures, qui sont forcément des charges directes lorsqu’elles entrent
dans la composition des produits fabriqués ;
• l’annuité d’amortissement d’une machine qui sert à fabriquer un seul produit ;
• la main d’œuvre directe : il s’agit des frais de personnel pour la réalisation d’un produit.
Ces éléments sont faciles à identifier et à affecter aux coûts des produits.
2. Les charges indirectes :
Elles concernent plusieurs produits ou même l’ensemble de l’entreprise. Elles ne
peuvent pas être imputées directement aux coûts. La connaissance de leur destination nécessite
un traitement préalable dans des centres d’analyse.
Exemple : les charges d’entretien, les charges d’administration générale, la consommation
d’électricité de l’entreprise, l’assurance des locaux, le loyer…
Le traitement de ces charges indirectes s’effectue à travers trois opérations successives :
1. Répartition sur des centres d’analyse ;
2. Cession de prestations entre centres d’analyse « sous répartition » ;
3. Imputation des coûts des centres d’analyse aux coûts recherchés.
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Le centre d’analyse doit être choisi de telle manière que les charges indirectes qu’il
regroupe soient homogènes. L’homogénéité du centre doit permettre, la mesure de son activité
par une unité physique. Ce n’est pas toujours possible, d’où les distinctions entre centres
opérationnels et centres de structure.
a) Centres opérationnels :
Ce sont les centres d’analyse dont l’activité peut être mesurée par une unité physique dite «
unité d’œuvre », comme l’heure machine, l’heure de main d’œuvre directe, l’unité de produit
fabriqué, etc.
Cette unité doit :
▪ caractériser l’activité du centre : le montant des charges doit varier en fonction du nombre
de ces unités ;
▪ permettre une imputation des charges du centre aux coûts des produits ou des commandes
intéressées.
On doit donc être en mesure de déterminer le nombre d’unités d’œuvre correspondant aux
différents produits ou aux différentes commandes.
On calcule :
Coût de l’unité d’œuvre = Coût du centre d’analyse /Nombre d’unités d’œuvre du centre
d’analyse
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b) Centres de structure :
Ce sont les centres d’analyse pour lesquels il n’est pas possible de mesurer une activité par une
unité physique, comme l’administration générale, le financement, etc.
En l’absence d’unité d’œuvre, on calcule un taux de frais en fonction d’une base exprimée en
dirhams.
On calcule : Taux de frais = Coût du centre d’analyse /Base de répartition en Dirhams
Les diverses destinations des coûts des centres, lors de leurs imputations, conduisent à une
classification des centres d’analyse.
La répartition des charges indirectes s’effectue en deux temps d’abord une répartition
primaire puis une répartition secondaire.
a) Répartition primaire :
La répartition primaire est l’attribution des charges indirectes aux différents centres, soit :
▪ par affectation si l’on dispose de moyens de mesure des consommations de charges par
nature pour chaque centre (la consommation d’électricité mesurée par compteur,…) ;
▪ par répartition si l’on utilise des clés de répartition entre les centres (consommation
d’électricité proportionnellement aux nombres d’ampoules ou aux surfaces, les frais de
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chauffage répartis par mètre cube, les fournitures de bureau réparties par nombre de
secrétaires…).
A la fin de ce processus de répartition, on totalise tous les centres pour préparer la répartition
suivante.
b) Répartition secondaire :
La répartition secondaire est la répartition des prestations des centres auxiliaires dans le coût
des centres principaux. Cette répartition peut s’effectuer selon deux méthodes :
▪ Par une mesure réelle des prestations fournies : on utilise les consommations de chaque
centre principal ;
▪ Par une estimation arbitraire des prestations fournies aux centres principaux : on utilise alors
une clé de répartition.
Souvent, les sections auxiliaires fournissent des prestations non seulement aux sections
principales, mais également à d’autres sections auxiliaires. Deux cas sont possibles :
Dans le cas des prestations réciproques, deux méthodes pour résoudre ce problème:
❖ Méthode mathématique:
Elle se traduit par la résolution d’un système d’équations. On procède à une mise en équation
telle que pour n centre ayant des transferts croisés entre eux on obtienne un système de n
équations du premier degré à n inconnues.
❖ Transferts à des taux standards :
Ces taux peuvent être estimés a priori ou fondés sur l’étude des coûts historiques constatés.
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Stocks
Les stocks engendrent plusieurs coûts qu’on peut regrouper en trois types : coût de passation
de commande ; coût de possession du stock : comme les coûts de logement de stock (loyer des
entrepôts, gardiennage, assurance, manutention, amortissement des entrepôts, suivie
administratives) ; les coûts de financement (ressource nécessaire au financement des besoins en
fonds de roulement générer par l’existence des stocks) et coût de dépréciation des stocks ; coût
dû à l’insuffisance ou la rupture des stocks.
II. L’inventaire permanent :
Pour maîtriser les coûts engendrés par les stocks, l’entreprise doit tenir un inventaire permanant
aussi bien en quantité qu’en valeur de ses stocks.
Le premier est généralement assuré par le service des magasins qui est chargé d’enregistrer
toute entrée et toute sortie de stock. L’inventaire permanent en valeur relève généralement de
la responsabilité du service de comptabilité. Il dresse des inventaires permanents permettant de
connaître, à la fois, les mouvements (entrées, sorties et existant) en quantité et en valeur.
Les mouvements de stocks d’une période se caractérisent par des entrées, des sorties et des
niveaux de stocks.
L’inventaire permanent permet de connaître à tout moment, grâce à des fiches de stocks, les
entrées en stock en quantité et en valeur, les sorties et l’état des stocks. Cette méthode détermine
le stock théorique, qui doit être systématiquement comparé au stock réel calculé à partir d’un
inventaire physique à la fin de l’exercice comptable.
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L’inventaire en valeur porte généralement sur les éléments suivants : stock initial ; les entrées
et les sorties
III. L’évaluation des mouvements de stocks :
Exercice d’application :
Pour la fabrication d’un produit P, les mouvements des stocks des matières premières M,
pour le mois d’octobre, se présentent comme suit :
01/10 : stock initial : 200 kg à 24 dh/kg
4/10: sortie 40 kg
12/10 : sortie 60 kg
16/10: entrée 100 kg à 46 dh/kg
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21/10 : sortie : 80 kg
26/10 : sortie : 50 kg
30/10 : entrée : 100 kg à 52 dh/ka
Les autres renseignements sont :
-Charges directes et indirectes de production : 13 000 dh
-Charge directes et indirectes de distribution : 3 000 dh
-Vente de 90 kg de produit P à 230 dh/kg et 2 kg de M permet d’obtenir 1 kg de P
-Il n’existait pas de stock initial de P au 1/11
-Aucun produit n’est encours de finition.
Cette méthode dite aussi méthode des lots, considère que les matières ou les produits entrant
les premiers doivent sortir les premiers. On évalue donc les sorties du magasin au coût des
entrées les plus anciennes.
d) Méthode Dernière Entrée Première Sortie (Last In, First Out - LIFO) :
Cette méthode est exactement l’inverse de la précédente, ce sont les dernières entrées qui
doivent sortir les premières.
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Il ne faut inclure que le coût d’achat des matières consommées dans le coût de production et non pas le coût 18
d’achat de matières achetées.
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Une erreur consiste à prendre en considération dans le calcul de coût de revient le coût de production des
produits fabriqués au lieu des produits vendus.
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Coût de revient = Coût de production des produits vendus + charges de distribution des
produits vendus
Exemple d’application (suite):
Sur 3500 unité de P fabriqués, 3050 ont été vendus. Les frais de distribution sont de 2850.
Déterminez le coût de revient du produit X.
V. Le résultat analytique :
Le résultat analytique d’un objet de coût (produit, service,…) est obtenu de la manière suivante :
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