Outils Lean - Odt
Outils Lean - Odt
Outils Lean - Odt
invités à faire parler leur créativité de manière spontanée dans l’objectif de trouver une
solution à un problème connu, la séance de brainstorming est un exercice régi par des
règles bien précises.
La Voix du Client (VoC) : en prenant appui sur une collecte dynamique des
feedbacks formulés par les clients, cette méthode permet de réorienter rapidement les
caractéristiques d’un produit ou d’un service dans un objectif de hausse de la
satisfaction.
Méthode KJ : inventée par Jirō Kawakita, cet outil créatif utilisé en groupe,
également nommé « diagramme des affinités », permet de faire émerger des solutions
face à des situations qui se caractérisent généralement par leur grande complexité.
Analyse de Kano : utilisé pour évaluer la satisfaction client, cet outil prend la forme
d’un diagramme sur deux axes dans lequel sont représentées les attentes de base du
client, le plus souvent implicites, mais aussi ses attentes proportionnelles (au niveau de
performance) et ses attentes attractives correspondant à des besoins latents.
FIPEC : outil de visualisation des données prenant la forme d’un diagramme et dont
l’acronyme fait référence aux différentes sections qui le composent : Fournisseurs,
Intrants, Processus, Extrants, Clients. Son équivalent anglo-saxon est le diagramme
SIPOC.
7S de McKinsey : élaboré dans les années 1980, cet outil permet d’analyser la
performance d’une organisation à travers 7 facteurs
interdépendants : Strategy (stratégie), Structure (structure), Systems (systèmes), Style
of management (style de management), Skills (savoir-faire), Staff (social) et Shared
values (valeurs partagées).
5 pourquoi : cet outil participatif repose sur l’idée que pour trouver la cause racine
d’un problème, il est nécessaire de se poser au moins 5 fois et de manière successive la
question « Pourquoi ?« .
? Aide à la décision
Arbre de décision : très populaire, cet outil graphique consiste à placer les
différentes décisions relatives à une thématique à l’extrémité d’une branche, facilitant
ainsi une prise de décision rapide.
Matrice de compatibilité : adoptant la forme d’un tableau à double entrée, la
matrice de comptabilité permet de choisir une solution parmi plusieurs en évaluant leur
compatibilité avec un certain nombre de critères préalablement définis.
Rapport A3 : inventé par Toyota dans les années 1970, le principe du A3 consiste
à rassembler de façon standardisée toutes les informations relatives à un problème (de
son analyse jusqu’à son plan d’action) sur une seule page, traditionnellement au format
A3.
Rapport 8D : méthode collaborative par excellence, le rapport 8D (pour « 8 Do« )
repose sur 8 étapes successives concourant à identifier et traiter les causes initiales d’un
problème, puis de mener des actions préventives pour éviter qu’elles ne se reproduisent.
FMEA : outil de gestion des risques, le FMEA (Failure Modes and Effects
Analysis ou Modes de défaillance et analyse des effets) permet de prioriser les risques
en fonction de leur gravité, leur occurrence et leur probabilité de détection.
Diagramme de Pareto : reposant sur la loi des 80/20 ou loi de Pareto (80 % des
effets sont produits par 20 % des causes), cet outil permet entre autres de déterminer les
actions à mener de façon prioritaire.
? Gestion de la qualité
Kaizen : bien plus un état d’esprit qu’une méthode à proprement parler, le Kaizen
(qui signifie « changement meilleur » en japonais) prône un changement global, basé sur
des améliorations régulières et graduelles. Peu onéreuse, cette démarche nécessite
néanmoins une forte implication de l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
5S : conçue par Toyota, cette méthode repose sur 5 opérations distinctes et
complémentaires, les fameux
5S : Seiri (trier), Seiton (ranger), Seiso (nettoyer), Seiketsu (ordonner) et Shitsuke (faire
preuve de rigueur). Son application permet d’optimiser les conditions de travail des
salariés, notamment dans les ateliers.
Kanban : introduite par Toyota dans les années 1950, la méthode Kanban est
utilisée dans le cadre d’une production à flux tiré, c’est-à-dire déclenchée par la
demande client. Elle permet aux membres de l’équipe de recevoir l’information
nécessaire, sous forme de carte, au moment le plus opportun.
Diagramme PERT : quand les contours d’un projet deviennent trop complexes, il
est conseillé de mettre de côté la méthode Gantt ou de l’articuler avec la méthode PERT
qui a l’avantage de mettre en exergue les liens de dépendance entre les différentes
tâches.
Plan d’action : document servant à lister les différentes étapes à mettre en oeuvre
dans le cadre d’un projet, ainsi que les personnes concernées, le budget alloué, la
période retenue et les critères de réussite pour chacune des actions. Le plan d’action
prend le plus souvent la forme d’un tableau.
Management visuel : avec cet outil, chaque employé peut visualiser un certain
nombre d’informations importantes présentées sous forme d’indicateurs régulièrement
mis à jour. L’intérêt ? Impliquer et responsabiliser les équipes en leur permettant de
garder en tête les risques et les problèmes liés à leur activité, mais aussi le plan d’action
à suivre…
? Optimisation de la production
Six grandes pertes : font référence aux six principales causes de pertes de
production généralement rencontrées dans les processus de fabrication, à savoir : les
interruptions, les réglages, les petits arrêts, la vitesse réduite, les pannes de démarrage
et les pannes en cours de production.
Heijunka : inventée par Toyota, cette technique consiste à lisser une production
sur une période donnée afin de gagner en stabilité, de simplifier la gestion des
ressources humaines ou encore de réduire la pression subie par la chaîne logistique.