Autonomie
Autonomie
Autonomie
Références
Références
En période d’incertitude et de complexité l’autonomie apporte aux individus et aux orga-
nisations des réponses adéquates : elle génère une forte capacité à collaborer et innover,
fait émerger de nouveaux talents et permet de fonder un nouveau management récon-
ciliant performance et bien-être.
Forts de dix années de pratique en organisation, les auteurs mettent en lumière les
mécanismes de l’autonomie et proposent un modèle pour sortir de la dépendance,
devenir soi-même autonome et accompagner concrètement l’autonomie au quotidien,
Stéphanie Desfontaines
Stéphanie Desfontaines
tant au niveau individuel que collectif.
Stéphane Montier
Ce nouvel éclairage s’appuie sur de solides références théoriques : des sociologues
comme Edgar Morin et Michel Crozier, des penseurs comme Paul Watzlawick, des spé-
cialistes du management tels que Will Schutz, de la connaissance comme Jean-Yves Prax,
et du coaching comme Vincent Lenhardt. Stéphane Montier
Illustré par de nombreux exemples et cas pratiques, ce livre propose un modèle universel
puisque transposable à des domaines aussi variés que le management, le coaching, le Préface de Vincent Lenhardt
développement personnel, la politique, et s’adresse à tous les professionnels de l’accom-
pagnement : managers, consultants, coachs, formateurs et thérapeutes.
Il leur apportera :
L’AUTONOMIE
étape.
barbarycourte.com
Stéphanie DeSfontaineS, coach certifiée, accompagne les organisations depuis plus
de quinze ans. Ancienne consultante d’Andersen, elle a travaillé pour des entreprises, des
institutions internationales (Union Européenne, BERD) et également pour de nombreuses
institutions de microfinance en Asie et en Afrique. Elle est diplômée d’HEC et enseigne le leadership à
l’École Centrale de Paris.
Modèles et processus d’accompagnement
Code éditeur : G55388
ISBN : 978-2-212-55388-8
Stéphane Montier, coach certifié, est expert des processus d’autonomisation. Diplômé de
Dauphine puis formé à l’approche systémique et aux neurosciences, il conduit depuis plus
de dix ans de nombreuses missions en France et à l’international pour l’Union Européenne,
des gouvernements, des entreprises et des ONG. Il intervient également en développement personnel.
Les auteurs sont consultants associés au sein du cabinet Altervisio (www.altervisio.com), spécialisé dans Inclus cas
© Groupe Eyrolles, 2012
le développement de la performance collective. Altervisio est membre du groupe Polia, leader français
ISBN : 978-2-212-55388-8
commentés
du management des connaissances et de l’innovation.
27 €
De l’indépendance
à l’autonomie
© Groupe Eyrolles
1. http://fr.wiktionary.org/wiki/autonomie.
« Se déterminer »
L’entité autonome, qu’elle soit un individu, un groupe ou une organisa-
© Groupe Eyrolles
pourra décider de ce qui la régit, plus elle pourra se dire autonome. Par
exemple, une organisation peut se dire autonome si elle peut décider de
ses orientations stratégiques, de ses activités et de ses relations avec
son environnement. Nous verrons plus loin combien cette capacité de
décision repose initialement sur une capacité à identifier et analyser des
choix possibles en cohérence avec la nature et les objectifs de l’entité.
© Groupe Eyrolles
« Librement choisies »
L’entité autonome doit pouvoir choisir et décider librement des règles
qu’elle s’imposera par la suite. Cette liberté signifie que la personne
autonome :
– a l’initiative du choix qu’elle peut faire ;
– négocie ses choix avec l’extérieur si elle ne peut pas être seule à
prendre la décision ;
– et assume ses décisions, est responsable.
Liberté
Responsabilité
Règles Décision
Compétences Choix
© Groupe Eyrolles
L’autonomie n’est pas un état que l’on pourrait atteindre une fois pour
toutes. Nous ne sommes jamais complètement autonomes. Nous pou-
vons le comprendre en utilisant l’exemple du développement de l’en-
fant jusqu’à son âge adulte. L’enfant tout d’abord dépendant dans son
jeune âge devient un adolescent qui négocie sa liberté avec ses parents
sans avoir pour autant les moyens d’exercer cette liberté. L’adolescent
sait ce qu’il souhaite, commence à se forger sa propre loi (valeurs, code
de conduite, etc.) mais il lui manque encore les moyens financiers et les
compétences pour la vivre. Il lui faut ensuite commencer à travailler, à
réguler son comportement, à renforcer ses compétences, à mieux gérer
ses relations, pour approfondir son autonomie. Puis, au cours de sa vie
d’adulte, il ajuste ses règles et sa loi pour mieux correspondre à son
identité et à ses objectifs, et mieux s’adapter à son environnement.
L’autonomie est donc une capacité qui s’accroît, s’expérimente et
s’ajuste dans le temps. Nous parlons ainsi de l’autonomie comme d’une
capacité et de l’autonomisation comme d’un processus de croissance
de cette même capacité. Par analogie, nous pourrions comparer l’auto-
nomie à un arbre. La capacité serait le fruit de l’arbre, la partie visible,
et le processus d’autonomisation la sève qui circule dans l’arbre, la
partie la moins visible mais la plus essentielle.
Notre effort pour comprendre l’autonomie devra donc être double :
– comprendre les différentes capacités qui permettent de reconnaître
l’autonomie, ainsi que ses différents domaines d’exercice ;
– comprendre les différents ressorts du processus d’autonomisa-
tion, c’est-à-dire identifier les facteurs de croissance de ces mêmes
capacités.
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Un responsable de rayon développe son autonomie
David travaille dans un magasin de vente d’articles de sport depuis
trois ans en tant que responsable de rayon. Quand il est arrivé, il avait
très peu d’autonomie, ne pouvait rien décider et devait constamment
s’adresser à son supérieur pour connaître les objectifs de vente et les
modalités de gestion de son stock. Grâce à un travail spécifique sur
lui-même (connaissance, comportement, compétences, relations, etc.)
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Une équipe de consultants n’arrive plus à décider
Au cours d’une mission que notre cabinet a réalisée, nous avons accom-
pagné l’équipe d’un bureau d’étude qui se plaignait de stress et qui
était au bord de l’implosion. Lors du diagnostic, nous avons relevé que
le bureau d’étude connaissait déjà l’ensemble des actions à mener
pour sauver son équipe mais que rien n’avait été fait depuis deux ans.
Pourquoi ? Parce que l’équipe n’avait pas réussi à se déterminer collec-
tivement. D’une part, l’équipe n’avait pas décidé de la méthode qu’elle
devait employer pour identifier les solutions possibles et, d’autre part,
elle n’avait pas défini comment faire le choix parmi les diverses solu-
tions identifiées. En conséquence, l’équipe n’arrivait pas à décider ce
qu’elle allait faire. Ainsi, bien que ses membres soient capables de citer
des actions possibles à entreprendre, aucune action de renforcement
de l’équipe n’avait été décidée collectivement et mise en œuvre. Ce
manque de règles collectives a eu raison de la capacité d’action de
l’équipe (autonomie stratégique).
pour obtenir telle ou telle marge de manœuvre. Elle est aussi et surtout
une capacité de la personne à se libérer elle-même des carcans, habi-
tudes et réflexes contraires à ses objectifs. En apprenant à mieux se
connaître, la personne autonome prend conscience de ses propres blo-
cages, des répétitions de comportements, etc. Elle devient plus à même
de choisir ce qui est bon pour elle. Elle cherche alors à se libérer de
tous ses déterminismes pour être plus en capacité de décision sur elle-
même (autodétermination). Plus ce travail de libération est profond et
authentique, plus la personne peut affirmer avec respect son identité,
entrer en dialogue avec son environnement et devenir créative dans la
recherche de possibles.
Une personne qui ne dispose pas de cette capacité à trouver des marges
de manœuvre tend à refuser toute décision externe, à se replier sur ses
droits en oubliant ses devoirs, à refuser tout cadre commun et collectif
dans lequel elle se sentira oppressée et à développer des mécanismes
de défense parfois violents pour protéger sa liberté.
Cas pratique
Une équipe terrain retrouve une capacité d'initiative
Une grande ONG française nous a contactés pour améliorer son orga-
nisation interne. L'ONG souhaitait que nous l'aidions à résoudre deux
problèmes : le manque d'initiative de ses chargés de mission basés sur
le terrain et leur manque de rigueur dans la mise en œuvre des décisions
du siège.
Nous avons analysé les pratiques de management de l'ONG, conduit
des entretiens individuels puis organisé des temps de partage entre
chargés de mission pour faire ressortir les points suivants : les chargés de
mission disposaient en théorie de réelles marges de manœuvre (orien-
tation des activités sur le terrain, négociation avec les partenaires, ges-
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
travail.
Cas pratique
Martine s’intègre dans son équipe
Au début de son intégration dans son équipe technique, Martine avait
des difficultés à s’insérer et à être reconnue. Son savoir-faire provenait
d’un autre secteur d’activités et certaines de ses pratiques entraient en
contradiction avec celles de la nouvelle équipe.
La première réaction de Martine fut de chercher à convaincre les autres
de ses idées et de ses qualités. Mais elle récolta des critiques et constata
que ceci freinait son intégration. Elle eut alors tendance à s’isoler pour
« avoir la paix », mais cette attitude n’améliora pas ses contacts avec les
collègues et nuisit à la qualité de son travail. Finalement, elle changea
d’attitude, et chercha à connaître ce que chacun faisait, à utiliser les com-
pétences de ses collègues, et à leur donner ce dont ils avaient besoin au
moment opportun. À partir de ce moment-là, elle développa sa propre
autonomie : non seulement elle fut davantage à même d’atteindre ses
propres résultats, mais elle fut mieux intégrée et se sentit plus engagée
pour son équipe.
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Les différents domaines d'exercice de l’autonomie
d’une équipe en conflit
Prenons l’exemple d’une équipe qui éprouvait de grandes difficultés
dans sa prise d’autonomie et était en perpétuels conflits avec sa hié-
rarchie. Nous avons analysé les différents domaines d’exercice de son
autonomie dont voici le résumé :
Domaines
Analyse
d'exercice
L’équipe ne peut pas décider de la stratégie du groupe car
Stratégie
cela revient de plein droit au CA1.
© Groupe Eyrolles
1. CA : conseil d’administration.
5. Ressources
4. Activités
3. Organisation
2. Culture
Autonomie – Prescription +
1. Comportement
© Groupe Eyrolles
Nous avons observé les modes de décision suivants dans notre pra-
tique professionnelle :
– indépendance de décision : l’entité peut décider seule. Elle en a le
pouvoir et la capacité ;
– codécision : l’entité décide avec une autre ;
– orientation des décisions : l’entité influence les décisions par son
expertise, ses conseils, etc. Elle ne décide pas pour autant.
– contrôle des décisions : l’entité contrôle la conformité des décisions
prises par d’autres selon des règles préétablies ;
– accompagnement de la prise de décisions : l’entité aide l’autre
entité à prendre une décision sans l’orienter ni la contrôler.
Les cibles de décisions peuvent quant à elles être très diverses : stra-
tégie, objectifs, actions, règles de fonctionnement, ressources, tech-
niques, etc.
Plus l’entité est en capacité d’établir une corrélation cohérente entre le
mode et la cible de décision, plus elle construit son autonomie. Dans le
cas contraire, la règle de décision risque de réduire considérablement
la performance de l’organisation, voire de la bloquer. Par exemple, trop
utiliser le mode de la codécision quelles que soient les cibles crée des
lourdeurs et exaspère les participants qui finissent par développer des
circuits de décision parallèles. De même, l’utilisation exagérée de l’ac-
compagnement à la prise de décisions peut finir par freiner l’autonomi-
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
Indépendance
Stratégie
de décision
?
Codécision Objectifs
Accompagnement Culture
de la décision et comportements
Est-ce que la personne qui prend telle décision est légitime pour le
faire ?
Deux éléments sont à prendre en compte pour caractériser la légitimité
d’un décideur :
– mandat : a-t-il un mandat clair pour le faire ? Qui le lui a donné ?
Selon quels critères d’affectation ?
– compétences : a-t-il les compétences pour pouvoir prendre les
décisions ?
Si le décideur détient à la fois le mandat et les compétences, il dispose
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
La différenciation
La différenciation est un mouvement qui pousse une entité à se distin-
guer, à se séparer d’une autre, en faisant émerger sa propre identité, son
propre sens et ses propres compétences. Plus l’entité pourra se différen-
cier des autres et faire référence à elle-même, plus elle pourra alors être
authentique et unique (pouvoir sur soi) et en même temps faire valoir
ses idées (pouvoir sur l’autre). Elle développe ainsi une motivation intrin-
sèque qui lui permet de décider et d’agir en fonction de critères qui lui
sont propres comme l’intérêt et le plaisir. Cette différenciation ne conduit
pas à une exclusion de l’autre ou à un isolement grâce à sa capacité à
s’inscrire dans un collectif (la socialisation) et à intérioriser des règles
communes qui peuvent lui être étrangères dans un premier temps.
La responsabilisation
© Groupe Eyrolles
dans une action qu’elle soit la sienne ou celle d’un autre en y inscrivant
sa propre identité, son propre sens et ses propres compétences.
Plus l’entité se responsabilise elle-même, plus elle peut prendre en
charge son action (pouvoir sur soi) et assumer d’autres actions qui sont
en interaction avec les siennes (pouvoir sur l’autre).
L’ouverture
L’ouverture à l’autre est un mouvement qui pousse une entité à prendre
l’autre en compte, à échanger dans un enrichissement mutuel de leurs
propres identités, de leurs propres sens et compétences.
L’ouverture renvoie aux deux questions suivantes : comment puis-je
être moi-même dans la relation (revendication d’être) et comment puis-
je m’ouvrir à l’autre de la relation sans perdre mon identité (revendica-
tion de la différence) ? Plus l’entité est en capacité de s’ouvrir à l’autre
sans se perdre elle-même (pouvoir sur soi), plus elle peut alors éga-
lement nourrir sa propre capacité d’interaction et plus elle permet à
l’autre d’être lui-même (pouvoir sur l’autre).
L’entité réalise elle-même ces différents arbitrages en fonction de trois
variables sur lesquelles elle peut agir :
– son identité (personnalité, aptitudes, caractère, etc.) ;
– le sens qu’elle donne à son travail et aux choses (objectifs, valeurs,
croyances, etc.) ;
– et ses compétences (techniques, relationnelles, etc.).
Ces dynamiques de changement (différenciation, responsabilisation
et ouverture) et ces variables d’ajustement (identité, sens et compé-
tences) sont au cœur du travail d’accompagnement pour aider toute
entité à acquérir de plus en plus d’autonomie. Dans les chapitres 2 et 3,
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
Applications
Prenons le cas d’une équipe : les trois facteurs de changement sui-
vants nous donnent quelques pistes d’actions concrètes pour ren-
forcer l’autonomie de l’équipe au-delà des différentes actions que
l’organisation peut mettre en place (tâches, décisions et contrôles).
Facteur de la différenciation :
– élaborer sa vision ;
– définir et partager ses valeurs ;
– élaborer des codes comportementaux ;
– valoriser les compétences spécifiques des membres de l’équipe ;
– mettre en avant les différences entre les équipes (responsabilités,
résultats, compétences et culture).
Facteur de la responsabilisation :
© Groupe Eyrolles
.../...
– développer la capacité de remise en cause de l’équipe ;
– renforcer les compétences de pilotage des activités.
Facteur de l’ouverture :
– définir les règles de coopération entre les équipes ;
– renforcer les compétences en communication ;
– développer l’esprit d’ouverture et de franchise ;
– développer les compétences relationnelles.
Si ce travail est à faire au niveau d’une équipe prise comme un tout, il
est également à faire à l’intérieur de l’équipe (comment l’équipe rend-
elle autonome ou non chacun de ses membres ? Et inversement, com-
ment le comportement de chacun permet ou non à l’équipe d’être
autonome ?) et à l’extérieur de l’équipe (quels sont les différents types
de relations qu’entretient l’équipe avec les équipes qui l’entourent ?).
Nous verrons dans le chapitre 5 que ce travail dessine des modes de
management particuliers.
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Les équipes coordonnées d’une entreprise
du secteur de l’énergie
Une entreprise produisant des panneaux photovoltaïques s’organise
en équipes coordonnées. Chaque équipe possède une fonction bien
précise : recherche, approvisionnement, production, transport, vente,
etc. Toutes ces équipes sont coordonnées par le directeur et son
adjoint. Chaque équipe reçoit chaque semaine un plan d’activités ou
de production. Les méthodes de production sont établies par le service
« Recherche et Développement ». En période de montée en charge,
la coordination commence à s’essouffler, la programmation est souvent
irréaliste, les avis des clients recueillis par les vendeurs ne remontent
plus au service « Production » et « Recherche et Développement ».
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Les équipes intégrées d’une entreprise du secteur de l’énergie
Face à ses dysfonctionnements, l’entreprise produisant des panneaux
photovoltaïques a voulu mettre en place des équipes intégrées. Elle
a organisé alors trois grandes équipes qui ont pris en charge les trois
modèles de panneaux photovoltaïques allant de la recherche jusqu’à la
vente. Les services supports, comme la comptabilité et autres, n'ont pas
été modifiés. La coordination a été plus simple pour le directeur et son
adjoint. Les équipes ont su produire et vendre des panneaux plus perfor-
mants et répondant mieux aux attentes de leurs clients. En revanche, au
fur et à mesure que l’activité augmentait, les trois équipes ont de moins
en moins communiqué. Les avancées technologiques produites par l’une
n’étaient plus transmises aux deux autres. Chacune poussait les vendeurs
à privilégier leur modèle au détriment des deux autres. Une des équipes
avait des difficultés à bien calculer son coût de production et fixait un prix
de vente trop bas pour prendre en charge la totalité de ses coûts, etc.
Petit à petit, l’entreprise a connu des difficultés internes de plus en plus
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
Cas pratique
Les équipes autonomes d’une entreprise
du secteur de l’énergie
L’entreprise a mis en place une troisième forme d’organisation, celle des
équipes autonomes. Elle a redessiné ses équipes en recréant des petites
unités de recherche mais en partageant les essais avec les unités de
production, des unités spécialisées sur une partie du produit final (sys-
tème électrique, panneaux, etc.), et des équipes de ventes par type de
clients. Chacune de ces équipes était libre de choisir ses méthodes de
travail, ses conditions de travail, ses objectifs de production ou de vente,
etc. L’entreprise a ensuite cherché à créer une organisation favorisant
les échanges entre ces différentes unités. Les unités de vendeurs tra-
vaillaient en lien avec les unités de recherche pour définir les critères de
qualité des produits, les unités de production travaillaient avec les unités
© Groupe Eyrolles
Coordinateur
© Groupe Eyrolles
Facteur
Coordination Compétence Interaction
de performance
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles