Cours-Td Piii SMC3 Electricite Ii
Cours-Td Piii SMC3 Electricite Ii
Cours-Td Piii SMC3 Electricite Ii
Filières SMC
Module Physique 3
Support
COURS et TD D’ELECTRICITE II
Pr: L.ELARROUM
Département de physique
Laboratoire de Physique de la matière Condensée (L.PM.C.)
(Unité de Recherche Associée au CNRST (URAC10)
Equipe physique d’agrégats et nano systèmes
Casablanca, Maroc
fax: (212) 0522707675 E-mail:[email protected]
L.ELARROUM p1/74
Contenue :
A- Cours d’électricité II
L.ELARROUM p2/74
A- Cours d’électricité II
L.ELARROUM p3/74
PROGRAMME:
• CH I : Magnétostatique du vide;
L.ELARROUM p4/74
Bibliographie:
Choisir un moteur de recherche (Google par ex) puis donner un mot clef
(Par exemple : Electromagnétisme cours, magnétostatique cours……).
Exemple de site :
http://eunomie.u-bourgogne.fr/elearning/ressources-elearning.html
L.ELARROUM p5/74
CHI: Magnétostatique du vide
I-1- Introduction:
a- Définition et historique:
L’électrostatique est l’étude de l’interaction entre les charges électriques immobiles et de ses
effets.
L’étude des phénomènes magnétiques (Magnétisme) est l’étude de l’interaction entre les
charges électriques en mouvement et de ses effets.
Le magnétisme est une branche de la physique dont les origines remontent au moment ou on a
observé des roches (magnétite) attiraient la limaille de Fer. Cette pierre se trouvait en
Magnésie ( nom d’une ville d’Asie Mineur: actuellement Turquie), Ainsi le mot Magnétisme
dérive de Magnésie.
L’électricité est une branche de la physique dont les origines remontent à l’observation de
l’attraction de brindilles de paille par l’ombre jaune frotté (600 ans Av J.C : Thalès et Miller).
Ces deux branches étaient séparées jusqu’en 1820, année ou Christian Oersted (1777-1831),
observe une interaction entre elle. Depuis lors une nouvelle branche de la physique
(Electromagnétisme) ne cesse pas de se développer par des recherches de Michael Faraday
(1791-1867).
L.ELARROUM p6/74
D’autres expériences ont mis en évidence l’action d’un aimant (d’un champ magnétique) sur
un courant:
Le conducteur mobile parcouru par un courant I, placé au voisinage d’un aimant, se déplace à
droite ou à gauche suivant le sens de I (fig2).
Conducteur mobile
I
S E
Aiman
I=0 I≠0 t
K
N
Mercure
Fig2
Comme en électrostatique, les effets magnétiques peuvent être décrits, dans la région ou ils se
manifestent, à l’aide d’une grandeur (Champs magnétique), fonction de l’endroit choisi
Indépendamment de sa source.
I-2- Champs magnétique crée par une charge électrique ponctuelle en mouvement:
L’expérience montre qu’une charge q animée d’une vitesse V crée en tout point
M( r ) de l’espace un champs magnétique:
B(r )
0
q
V r
4 r
3
0
10
7
S.I
4
Le module de est B
0 qVSin
avec (V , r )
B
4 r
2
L.ELARROUM p7/74
Son sens est tel que B , V , r forment un trièdre direct:
L’unité de B en (S.I) est Tesla (T) . Dans le système CGS c’est le Gauss (G):
1G=10-4 T.
À partir du flux (d=Bds), on définit l’unité de B : Weber/m2 (Wbm-2).
a) Loi de la place:
Une charge ponctuelle q en mouvement avec une vitesse V dans un champ magnétique
B est soumise entre autre à une force magnétique:
F qV B
L.ELARROUM p8/74
b) Force électromagnétique entre deux charges ponctuelles en mouvement:
Une charge électrique q1 en mouvement crée en tout point de l’espace un champs
électromagnétique E1 , B1 :
1
q
r V r
E 1
4 1 r
3 ;
B (r ) 4 q
1
0
1
1
3
0
r
Elle exerce alors sur une autre charge q 2 en mouvement avec une Vitesse V2 :
• Une force électrostatique ( q 2 supposée fixe)
qq r 1
(F ) 12 e
q E 4 r 1 2
3
12
2 1
0 12
q B
(q V r )
(F ) V qV 0 1 1 12
4
3
12 m 2 2 1 2 2
r 12
Remarques:
F 12
q
2
E V
1 1 2
B
1) Les forces électrostatiques obéissent au principe de l’action et de la réaction:
qq r 1
( F ) q E 1 2 12
4 r
12 e 2 1 3
0 12 ( F ) -( F )
12 e 21 e
1 q qr
( F ) q E 2 1 21
4 r
21 e 1 2 3
0 21
L.ELARROUM p9/74
2) En générale les forces magnétiques n’obéissent pas au principe de l’action et réaction
(à cause des produits vectoriels), sauf dans le cas ou V1 V2 (sens, module et direction) .
a)Champ magnétique crée par des courants stationnaires caractérisé par la densité J:
Ou ρm est la densité volumique des charges en mouvement avec une vitesse moyenne V.
ρm ≠ ρ. ρ étant la densité volumique totale qui est égale le plus souvent à zéro.
Le courant électrique à travers une surface est la charge électrique totale qui la traverse par
unité de temps.
Si on suppose que toutes les charges mobiles se déplacent avec une vitesse moyenne V alors
les charges qui traversent Δ S pendant un temps Δ t sont ceux contenues dans le volume d du
cylindre de base Δ S et de génératrice V Δ t (fig3):
ΔS
dS
d=VΔt
ΔS V J
q
VΔt
fig3
L.ELARROUM p10/74
On appelle régime permanent ou stationnaire, les situations où les répartitions de charges et
les courants sont indépendants du temps.
On obtient des courants permanents à l’aide des générateurs qui obligent les charges à
circuler.
Soit une distribution volumique de charges en mouvement avec la vitesse V , une charge
élémentaire dq= ρd peut être considérée comme une charge ponctuelle
mobile avec la vitesse V
V
J
d
P r
M
dq crée alors en un point M un champs magnétique:
V r
dB 4 dq 0
3
r
V r
4
0
d
m 3
r
J r
d0
4 r
3
Le champs magnétique crée par toutes les charges contenues dans le volume est:
J r
B 4
0
3
d
r
L.ELARROUM p11/74
b) Cas d’un circuit filiforme:
dl
P dB
(c)
dl à le même sens que I
J r
0
d
J r
0
dB 4 3
4 3
dl
r r
V r dq V r
4
0
dl
m4 3
0
3
dl
r dl r
dq dl
0
r
dl
I
dl r
0
4 dt r 4 r
3 3
dl
dq dq
en effet d dl (fil ) et m
d dl
Le champs magnétique crée par le fil conducteur (c) est :
L.ELARROUM p12/74
C- Application à un fil rectiligne:
0 dl r
dB 4 I 3
r
Perpendiculaire au plan (dl , r ) dont le sens est donné par la règle du tire bouchon de
Maxwell :
« Le Bouchon progresse dans le sens du courant, par rotation par la main droite dans le sens
des lignes de champs »
0 dl sin
cos d ;
0
dB 4 I 2
4 I
r a
I 2 I
B 0
cos d sin - sin
0
4a 1 4a 2 1
L.ELARROUM p13/74
.Fil rectiligne indéfinie
Pour un fil indéfini on a :
1
2
et 2 -
2
I 0
B
2a
« La circulation du champ magnétique le long d’une courbe fermée est égale au produit de
µ0 par la somme algébrique des courants Ii qui traversent toute surface S s’appuyant sur »
B . dl 0 I i
i
B . dl 0 I 1 I 2 I 3 I 4 2 I 6
Un courant Ii > 0 s’il a le même sens que n. Ii < 0 s’il est de sens contraire à n.
I5 ne traverse pas la surface S choisit s’appuyant sur ( ).
L.ELARROUM p14/74
Dans le cas d’une distribution volumique de courant de densité J :
()
I 0
Soit B
2a
I-6-Potentiel vecteur du champs magnétique:
a)définition:
On a vu que pour une distribution volumique de courant caractérisée par une densité J
J r
B 4
0
3
d
r
r 1) J 1 1
or 3
grad ( Rot ( ) r Rot ( J ) grad ( ) J
r
r r r
j ne dépend que des coordonnées de P,
1
B - 4
0
j grad ( ) d les dérivations se font par rapport aux
r coordonnées de M. Donc
0 1 Rot ( J ) 0
grad ( ) J d
4 r Dou
B 4
0
Rot ( J ) d
r
L.ELARROUM p15/74
B 4
0
Rot ( J ) d
r
0 J
Rot d
4 r
0 J
Rot ( A ) avec A d
B 4 r
A est le potentiel vecteur magnétique .
b) Cas particulier:
dq
* Pour une charge ponctuelle q animée d’une vitesse V : j V
d
0 dq d
qV
0
A V 4
4 d r r
I dl
* Pour un courant filiforme: j
d
I dl
0
A 4
r
En magnétisme le potentiel vecteur A joue un rôle analogue à celui du potentiel scalaire en
électrostatique.
I-7- Action des champs magnétiques sur les courants:
dF
J B
d
Le sens et la direction de dF sont donnés par la règle de la main droite :
j (Courant) : pouce
B (Champs) : Indexe
dF (Force) : Majeur
L.ELARROUM p16/74
b) Conducteur filiforme:
F Id l B
Soient deux circuits (C1) et (C2) parcourus respectivement par des courants I1 et I2
0 dl1 r12
d B1 I1
4 r123
d 2 F12 I 2 dl2 B1
0 dl r
I1I 2 dl2 1 3 12
4 r12
L.ELARROUM p17/74
De même, en un point M1 de (C1) chaque élément dl 2 de (C2) crée un champs magnétique :
0 dl2 r21
d B2 I2
4 r213
d 2 F21 I1 dl1 B2
0 dl r
I1I 2 dl1 2 3 21
4 r21
d 2 F21 d 2 F12
Donc pour les forces magnétiques, le principe de l’action et de la réaction n’est pas satisfait à
l’échelle élémentaire.
Mais dans le cas de courants continues (régimes stationnaires) les actions totales entre circuits
fermés obéissent à l’égalité de l’action et de la réaction (ce qui est vérifié expérimentalement).
I
B2 B2i 0 2 i
2a
I
B1 B1i 0 1 i
2a
I II
dF12 I 2 dl 2 B1 I 2 dl 2 0 1 (i ) 0 1 2 dl 2 j et
2a 2a
I II
dF21 I1dl1 B2 I1dl1 0 2 i 0 1 2 dl1 j
2a 2a
dF12 dF21 0 I1I 2
(force par unité de longueur)
dl2 dl1 2a
L.ELARROUM p18/74
I-8-Travail des forces électromagnétiques:
a) Champ propre et champ appliqué:
Tout élément dl d’un conducteur ( C ) parcouru par un courant I et placé dans un champ
magnétique appliqué Ba est soumis à:
I ( AA' AB) B I l * a * B (AA’=l et AB=a)
L.ELARROUM p19/74
l * a est la surface balayée par AB et l * a * B est le flux de B
à travers cette surface. Ce flux C a * l * B est appelé flux coupé par AB lors de son
déplacement
T I C
c : Flux coupé c.à.d le flux de B à travers la surface balayée par le circuit.
C) Théorème de Maxwell:
« Le travail des forces de Laplace au cours du déplacement d’un circuit ( C) indéformable
parcouru par un courant constant d’intensité I et placé dans un champ magnétique B est égale
au produit de I par la variation 2 1 du flux de B à travers le contour constitué par
( C) »
T I
L.ELARROUM p20/74
Démonstration:
Considérons les surfaces S1 et S2 s’appuyant sur les positions (C1 ) et ( C2 ) du départ et
d’arrivée du circuit (C ). Lors de son déplacement ( C ) engendre une surface coupée Sc
orientée par continuité vers S1: S1+Sc+S2 constitue une surface fermée (S)
B.ds div ( B)d 0 ( B est à flu x consérvatif: div( B ) div( Rot( A) 0)
(s) t
1 c 2 0 C 2 1
Doù T I C I
Conséquence:
Le travail des forces magnétiques ne dépend pas du chemin suivi, donc ces forces dérivent
d’une énergie potentielle U:
F grad U
T F dl grad U dl dU soit T U
T I - U U -I
L.ELARROUM p21/74
Remarque:
Pendant un déplacement infinitésimal réversible de ( C ), l’opérateur fournie un travail dW
opposé au travail dT des forces de Laplace:
dU dW dT
Règle du flux maximal:
Si on relâche le circuit , il se déplacera sous l’effet des forces de Laplace qui fourniront alors
un travail dT positif:
dT dU Id d 0
Bp ~ I p ~ I
p LI
b) exemples:
Cas d’un solénoïde indéfini de section S constitué de n spires par unité de longueur:
n N /l N: nombre de spires
l: longueur du solénoïde ( l très grand (infini))
BP n 0 I ; Son flux à travers une spire est 1 SBP Sn 0 I
P nl (Sn 0 I ) Sn 2 l 0 I
L 0 n 2 lS
p LI
L.ELARROUM p22/74
I-9-2 Induction mutuelle de deux circuits:
Remarques:
1 = L1 I1 +M I2
2 = L2 I2 +M I1
1 L1 M I1
2 M L2 I2
b) Pour n circuits:
1 L1 M 12 . . M 1n I1
2 M 21 L2 . . M 2n I2
. . . . . . . .
. . . . . . .
M L n I
n n1 M n 2 . . n
Matrice inductance
L.ELARROUM p23/74
C)
U = -I121 = -I212
= -I1M12I 2 = -I2M21I1
U = - M12 I1 I2
Pour des courants permanents, l’énergie potentielle d’interaction de l’ensemble des circuits
est obtenue par sommation des interaction deux à deux soit:
1 1
U
2 i
I i i M ij I i I j
2 i j i
L.ELARROUM p24/74
I-10- Phénomène d’induction électromagnétique:
I-10-1- Étude expérimentale:
Le phénomène d’induction électromagnétique a été mis en évidence depuis 1831 par Faraday:
Soit ( C) un circuit fermé ne contenant pas de générateur muni d’un galvanomètre:
Le circuit C est l’induit (dans lequel est crée une f.e.m d’induction).
L’aimant, C1 et C2 sont les inducteurs.
Explication: Les inducteurs créent un champ magnétique et les variations du flux de ce
champ à travers C sont à l’origine de cette f.e.m
L.ELARROUM p25/74
I-10-2-Interprétation théorique:
Dans tous les cas on définit un champ électromoteur d’induction E m (champ électrique) tel
que la f.e.m d’induction est la circulation de E m :
e Em dl RotEm ds (stokes) S : surface s' apuyant sur C
(C )
(S )
Considérant un induit mobile par rapport à un observateur lié à l’inducteur fixe:
Tout se passent comme étant un circuit C se déplaçant d’une position C1 à une position C2 dans un
champ B. Une charge dq portée par dl est entraînée avec la vitesse V=dr/dt dans B invariable. Elle est
soumise alors à la force de Laplace:
dF dqV B dqEm
avec Em V B (champ electromot eur d' induction)
Ainsi dans le cas de déplacement de C dans B, la force électromotrice induite est la circulation
de Em:
dr
e Em dl (V B)dl ( B)dl
C C C
dt
dr
dr d 2S
(dl ) B ( dl ) B B
C
dt C
dt C
dt
d 2 C d
d SB d 2 C e
2
C dt dtC
d C
e
dt
d C : Variation de flux d ' induction à travers le circuit (flux coupé)
L.ELARROUM p26/74
I-10-3 Lois de l’induction:
a) Loi de Faraday:Lorsqu’un circuit ( C) est traversé par un flux (t) qui varie dans le temps,
quelque soit la cause de cette variation, il est soumis à une force électromotrice induite:
e ddt
b) Loi de Lenz:
Le sens du courant induit est tel que par ses effets électromagnétiques, il s’oppose à la cause
qui lui a donné naissance.
d d dI
E RI e RI RI ( LI ) RI L
dt dt dt
t t I
EIdt RI dt LI dI
2
0 0 0
1 2 1
Wem LI I
2 2
dI 1 dI
E1 R1 I 1 L1 M 2
dt dt
dI dI
E 2 R2 I 2 L2 2 M 1
dt dt
L.ELARROUM p27/74
L’énergie fournie par E1 pendant dt est:
dW1 E1I1dt R1I1 dt L1I1dI1 MI1dI 2
2
dW2 E2 I 2 dt R2 I 2 dt L2 I 2 dI 2 MI 2 dI1
2
L’énergie fournie par E2 pendant dt est:
1
Dou Wm [ L1 I 21 L2 I 2 2 2MI1I 2 ]
2
En fonction du flux: 1 L1 I1 MI 2
2 L2 I 2 MI1
1
Pour deux circuits: Wm (1 I1 2 I 2 )
2
1 n
Pour n circuits: Wm i Ii
2 i 1
L’énergie électromagnétique dans le cas de circuit non filiforme:
1 1 1
Wm
2 i
I i i IBi ds I ( Rot A)ds
2i 2 is
1 1
2 s
J ds Adl A J dt
2
L.ELARROUM p28/74
CH II: Courant continu et alternatif
II.1-Generalités:
II-1-1- Approximation des régimes quasi stationnaires (A.R.Q.S)
Soit tp = ( t1 – t0) le temps de propagation d’un signal électrique à travers un système
électrique SE:
SE s (t1)
e (t0)
Soit T la période d’évolution dans le temps des sources ( , j ) des signaux e(t) et s(t)
lorsque tp << T on a un régime lentement variable
( l’évolution des sources r , J dans le temps est suffisamment lent )
Dans ce cas on peut admettre que les potentiels et donc le champs suivent instantanément
l’évolution des sources. On peut alors calculer les potentiels à l’aide des mêmes formules
qu’en régime stationnaire, valable à chaque instant:
1 ( P, t )
V (M , t )
4 0
volume PM
dv
0 J ( P, t )
A( M , t
4 volume PM
dv
Cette approximation est appelée l’approximation des régimes quasi stationnaires (A.R.Q.S),
conditionnée par tp << T .Soit (A.R.Q.S) est valable pour des distances r << (=CT=C/)
Exemple:
1) Circuit électrique de dimensions inférieur à 1m (r<1m), alimenté par un signal de
fréquence , pourra être étudié dans l’A.R.Q.S si =1/T<<C/r =(3 108ms-1)/1m = 3 108Hz
=300Mhz.
La plus parts des circuits électriques usuels ne dépassent pas 1m. Donc l’A.R.Q.S est
valable dans la majorité des applications électriques même en hautes fréquences.
L.ELARROUM p29/74
Conclusion:
a) l’A.R.Q.S « Si les dimensions d’un circuit sont petites et les variations des signaux sont
lentes alors les lois d’électrocinétiques sont encore valables ».
b) Conséquence: Dans les circuits électriques usuels les lois d’électrocinétiques (Ohm,
Kirchhoff…) sont valables en régime variable (alternatif) qu’en régime continu.
Toute système électrique ne communicant avec l’extérieur que par deux bornes A,B s’appelle
dipôle électrocinétique:
Dans le cadre de l’A.R.Q.S le courant qui entre en A est égal à celui qui sort en B.
Le courant est compté positivement s’il va de A vers B (i=iAB).
U est orientée par convention dans le sens opposé à celui de i ( on dit que le courant décroît
les potentiels)
L.ELARROUM p30/74
II-1-3 Circuit en régime transitoire:
Le régime transitoire est le passage de i=0 à i=cte, pendant le temps de ce passage on a
un courant i(t). Pour étudier les différents dipôles concernés on se place dans l’A.R.Q.S.
a- Les composants R-L et C
* Résistance morte R:
U=VA-VB
U(t)= Ri(t)
* Inductance L:
La variation du courant qui traverse L (I=o à I ==cte) entraîne la variation du flux magnétique
traversant L. L est alors une source de tension de f.e.m induite
*Condensateur C:
C’est un dipôle dont la tension est donnée par:
1
q(t ) i(t )di
C
; U(t) i(t )dt
L.ELARROUM p31/74
Remarque:
Une bobine réelle possède toujours une résistance interne r :
De même un condensateur réel présente une résistance de fuite R due à la conductivité non
nulle de son diélectrique:
L.ELARROUM p32/74
b- Etude d’un dipôle R.L.C série:
Soit un dipôle R.L.C série soumis à une tension U(t)
q(t ) q1 (t ) q2 (t )
L.ELARROUM p33/74
II-2- Définitions:
II-2-1- Régime continu (DC ou =):
C’est le régime dont le quel toutes les tensions dans un circuit et touts les courants qui le
parcourent sont indépendants du temps:
- Récepteurs:
Le seul récepteur existant en régime établi continu est la résistance R dont le fonctionnement
est régi par la loi d’Ohm
R en Ohm ( )
- Puissance:
Lorsqu’un récepteur électrique en régime continu est soumis à la fois à une tension et à un
courant, il est le siège d’une dissipation de puissance. On dit alors que la puissance électrique
est fournie par la source et consommée par la résistance.
L.ELARROUM p34/74
II.2.2. Courant alternatif:
a) Grandeur périodique quelconque:
Une grandeur S(t) (courant i(t) ou tension v(t) ) est périodique de période T (en seconde ( s) )
est telle que :
S (t T ) S (t )
1
f est la fréquence de répétition de S(t) exprimée en (Hz)
T
.Valeur moyenne:
La valeur moyenne de S(t) notée <S> est :
1
S (t ) S (t )dt
T (T )
. Valeur efficace: 1
Seff S
2
( t ) dt
La valeur efficace ( Seff) de S(t) est : T
(T )
Remarques:
* C’est la recherche de la puissance dissipée par effet joule due à un courant alternatif qui
mène à la notion des valeurs efficaces. La formulation des puissances sera la même en
alternatif et en continu à condition d’utiliser les valeurs efficaces dans tous les cas
* Les voltmètres et les ampèremètres utilisés en TP (alternatif) nous donnent des valeurs
efficaces.
Si i(t ) i1 (t ) i2 (t ) alors i(t ) i1 (t ) i2 (t ) mais I eff (t ) I1eff (t ) I 2 eff (t )
(Voir TP du transformateur)
S (t )
n 0
a n Cos ( n t n )
n n 2
n T
Cette forme s’appelle série de Fourrier.
Le terme a0 Cos( 0 ) (n=0) est appelé terme fondamental, les autres termes sont des termes
harmoniques: 1er harmonique (n=1) , 2éme harmonique (n=2)………..
L.ELARROUM p35/74
b) Courant alternatif:
C’est un courant périodique dont la valeur moyenne est nulle par exemple les courants :
Carré : triangulaire :
i(t)
i(t)
surf
surf
t t
-surf
-surf
et sinusoïdal:
T
i(t) 2 T
1 1
surf i(t ) ( i(t )dt i (t )dt ) ( surf surf ) 0
T 0 T T
2
-surf
t
Remarque :
I max
Seulement pour le courant sinusoïdal qu’on a I eff ; pour les autres courant
2
I max
alternatifs I eff .
2
2
* Sinusoïdal : i(t ) I max cos(t ); T
1 cos(2t ) I max cos(2t )
T 2 T 2 T 2 T
1 2 I dt I max
I eff2 I max Cos 2 (t ) 0 0 2 T
max
dt
T 0 T 2 T 0
2
2 T 2
I max dt I max
T 0 2 T
I max
Dou I eff
2
L.ELARROUM p36/74
* Carré :
T
i (t ) I max pour 0 t
2
T
i (t ) I max pour t T
2
1
T T /2 T
1 2
I i (t )dt ( I max ) dt ( I max ) 2 dt I max
2
eff
2 2
T 0 T0 T /2
Dou I eff I max
2
S (t ) S max Sin ( t ) (1 )
T
S max : Amplitude ;
: phase initiale (à t 0) appelée aussi angle de phase;
2
( t ) : la phase ins tantannée.
T
Pour définir une telle grandeur, il suffit de connaître trois paramètres: Smax, T et f
Dipôle capacitif :
I I
U
Le courant est en quadrature
Avant par rapport à la tension :
Il y a un déphasage
I = - 90°
U = 0°
I
L.ELARROUM p37/74
b_ fréquence ( f ou ) et pulsation ( ):
f
1
; f Hz s 1 (2)
T
2
T
2f 2 ; rad . s 1 (3)
C_ Valeur crête:
La plus grande valeur d’une grandeur S(t) dans un intervalle de temps spécifié est appelée
valeur de crête. On la note Ŝ .
Pour une grandeur périodique, l’intervalle est la période et la valeur de crête est égale à
l’amplitude: Ŝ=Smax. Et la valeur crête à Crête Vcc=2Ŝ
C_ Valeur moyenne:
1 2 2
2 T
1
S (t )
T 0
S Sin (
T
t ) dt
TT SSin ( t )dt
T
2
T
2 2
T
1T 1T
2
SCos ( t ) SCos ( t )
T 2 T 0 T 2 T T
2
S
Cos( ) Cos( ) S Cos(2 ) Cos( )
2 2
S
Cos( ) Cos( ) Cos(2 ) Cos( ) 0
2
d_ Valeur efficace:
1T 2 1 T 2 2 2
S eff S (t )dt S Sin ( t )dt
T0 T0 T
2 1 cos 2( 2 t )
S T T
dt
T 0 2
2
S2 T dt T cos 2( T t ) S 2 T dt S2 S
dt
T 0 2 0
2 T 0 2 2 2
Remarques:
A- On trouvera lors de l’utilisation des appareils de mesure le terme
L.ELARROUM p38/74
B- La notion de valeur efficace est directement liée à celle de la puissance moyenne;
i 2 (t )
p (t ) v (t ).i (t ) ( puissance ins tantannée)
R
T 2 T 2
P 1 i (t ) dt 1 1 i 2 (t )dt I eff
moy T 0 R R T 0 R
I2 I eff2
P V .I (Continu) ; Pmoy Veff .I eff (alternatif )
R R
II-3-2-Representation complexe:
a- Définition:
En électronique, on appelle valeur instantanée complexe d’une grandeur sinusoïdale
s(t ) S sin(t ) et on la note s ou s
L’expression complexe:
s s e j (t )
s(t ) S sin(t ) s s e j (t ) s e j .e jt
En régime sinusoïdal, tous les éléments du circuit varient avec la même pulsation, donc le
terme ej est commun à la représentation de toutes les grandeurs sinusoïdales du circuit et
peut donc être simplifié.
j
La grandeur complexe S Se s’appelle le phaseur.
b- opérations élémentaires:
Dérivation:
d s j d jt .
se e j s s j s
dt dt
Intégration:
j jt 1 1
sdt s e e dt
j
s sdt j s
NB : j e j2 1
j
2 (imaginair e pure)
1 j
j e 2
j
L.ELARROUM p39/74
II-3-3- Représentation de Fresnel:
Puisque les phaseurs sont des nombres complexes, il est possible de les représenter
graphiquement dans le plan complexe sous forme de demi droite partant de l’origine si et
seulement si ils ont la même pulsation. Ce mode de représentation appelé diagramme de
Fresnel, permet de mettre en évidence les déphasages relatifs des différentes grandeurs
sinusoïdales et d’effectuer des opérations élémentaires ( addition, soustraction):
Remarque:
On appelle déphasage la différence entre la phase de la tension et du courant:
L’angle est défini à 2k (k entier), on le ramènera toujours à sa valeur principale comprise
dans l’intervalle [-,+].
si le courant et la tension sont en quadrature de phase
2
si le courant et la tension sont en opposition de phase
L.ELARROUM p40/74
Z Z j
e
Z Z mod ule mesuré en Ohm
le déphasage (argument)
La partie réelle de l' impedance complexe est appelée la résistance R du dipôle corespondant :
V
R Re( Z ) cos
I
La partie imaginaire de Z est appelée la réactance X du dipôle correspendant :
V
X Im( Z ) sin
I
Donc Z peut s' écrire :
j V
ZZe (cos j sin )
I
R Z cos
X Z sin
Z R jX avec Z 2
X
2
R
X
Arctg R
L.ELARROUM p41/74
II-4-2 Impédance complexe des dipôles élémentaire:
a- Résistance:
La relation en valeurs instantanée v(t)=Ri(t) entre tension et courant dans une résistance R
se traduit pour le régime sinusoïdal en valeur complexe par:
R et 0
V
V RI ZR
I R
b- Inductance L:
di
Pour L on a la relation en valeur instantannées v L qui se traduit pour le régime sinusoidal
dt
en valeurs complexe par V L
dI
L j I V jL I , dou l' impedance complexe
dt dérivation
et le déphasage d' une inductance sont donnés par : Z L jL et L
2
Elle est purement imaginaire , le diagramme de Fresnel est le suivant :
1
L' admettance est Y L
jL
Z L L : Varie lineaireme nt avec la frequence. Ainsi pour une fréquence nule (courant continu) Z L 0
Une bobine en continu se comporte comme un fil (court - circuit), pour une fréquence infinie, L se comporte
comme un circuit ouvert.
L.ELARROUM p42/74
C- Condensateur C:
dq dv
Pour C on a la relation en valeur instantannées i
C qui se traduit pour le régime sinusoidal
dt dt
1 1 1 I
en valeurs complexe par V I dt I V
jC
, dou l' impedance complexe
C j
C
integration
1
et le déphasage d' un condensateur sont donnés par : - jC et
ZC
jC C 2
Elle est purement imaginaire , le diagramme de Fresnel est le suivant :
L.ELARROUM p43/74
II-5-2-Impédance (admittances) en série et parallèle:
a) M ise en serie :
1 1
l' ampedance serie est Z s Z k ; l' admettance correspondante est Y s
k Zs Zk
k
b) M ise en parallel :
1 1 1 1
l' ampedance correspondante est Zp ; autrement
Yp Y k
k
Zp k Z k
C- exemple1:
L.ELARROUM p44/74
1 1
Z AB R jL R j ( L )
jC C
On obtient obtient le diagramme de Fresnel suivant :
1 2
Le module Z AB Z AB ( L
2
R C
)
1 1
L L
Le déphasage est / tg
Im( Z AB )
C Arctg( C )
Re( Z AB ) R R
d- exemple 2:
1 1 1 1
Y ab jC j (C )
R jL R L
1
C
Y ab
1
(C
1 2
) ; Arg(Y ab ) Arctg ( L ) ArctgR (C 1 )
R 2
L 1 L
R
1 1
Z ab Z ab et Arg( Z ab ) Arg(Y ab )
Y ab Y ab
Pour les circuits en paralleles , il est preferable de travaille r avec les admettances.
L.ELARROUM p45/74
II-6- Puissance et facteur de puissance:
II-6-1 Puissance instantanée p(t) en régime sinusoïdale :
a- Définitions:
p(t ) v(t ).i (t ) V cos(t ) I cos(t )
1
VI cos(2t ) cos ( )
2
V I
cos( ) cos(2t )
2 2
I eff V eff cos( ) cos(2t )
)
I eff V eff cos(
I effVeffcos( 2t )
composante constante
Composante fluctuante de frequence
double de celle de i(t) et dev(t)
cos(2t ) cos(2t 2 )
cos cos(2t 2 ) sin sin( 2t 2 )
dou :
p (t ) Veff I eff cos Veff I eff cos cos(2t 2 ) Veff I eff sin sin( 2t 2 )
Veff I eff cos 1 cos(2t 2 ) Veff I eff sin sin( 2t 2 )
L.ELARROUM p46/74
II-6-2 Puissance active P:
C’est la valeur moyenne de la puissance instantanée p(t):
Tp
1 T
P
Tp p(t )dt
0
avec Tp
2
est la période de p(t).
dt Veff I eff cos 1 cos(2t 2 ) Veff I eff sin sin( 2t 2 )
Tp
1
Tp 0
T p
cos(2t 2 ) 0
0
T p
P Veff I eff cos en effet sin( 2t 2 ) 0
0
4 2
2
T Tp
Q est une puissance fictive, qui ne répond pas à une véritable définition physique’ mais qui
permet de caractériser l’échange d’énergie non convertible apparaissant dans le cas d’une
charge réactive.
La notion de puissance réactive est utile pour caractériser la nature d’un utilisateur:
Pour une charge inductive (X>0),>0 de même sin>0 soit Q>0.
Pour une charge capacitive (X<0), <0 de même sin<0 soit Q<0: on dit que la charge
capacitive fournit de la puissance réactive
L.ELARROUM p47/74
Le produit Veff I eff est apparemment une puissance mais il ne fournit pas
nécessairement un travail d’ou son nom de puissance apparente.
La puissante apparente est une mesure pratique de l’importance d’un équipement
alternatif ou d’une installation électrique.
Les puissances apparentes correspondant à un module, ne peuvent pas être
additionnées.
* P Veff I eff cos 0
2
* Q Veff I eff sin 0 Veff I eff LI eff2 0
2
Par convention, on considère que la puissance réactive est fournie par la source à l’inductance
qui la consomme.
Cet échange d’énergie correspond à l’accumulation puis à la libération d’énergie
électromagnétique dans L
La valeur moyenne de la puissance active est nulle. Il ne se produit aucun transfert net
d’énergie entre une inductance et la source.
* P Veff I eff cos 0
2
* Q Veff I eff sin 0 Veff I eff CVeff2 0
2
Q<0 conduit à assimiler le condensateur à un générateur de puissance réactive et à considérer
par convention que la puissance réactive est fournie par le condensateur à la source qui la
consomme.
L.ELARROUM p48/74
Cet échange d’énergie correspond à la libération puis l’accumulation d’énergie électrostatique
dans le diélectrique du condensateur ( charge et décharge de C).
P
Fp
S
Veff I eff cos
En régime sinusoidal : F p cos
Veff I eff
L.ELARROUM p49/74
Ch III – Équations de Maxwell dans le vide
III-1-Définition:
Dans un référentiel d’étude supposé galiléen, une distribution caractérisée par la densité
volumique total de charge tot et la densité volumique de courant Jtot, crée en tout point M à
l’instant t un champs électromagnétique ( E (t ), B(t )) , qui satisfait aux quatre équations
suivantes, appelées équations de Maxwell, sur lesquelles repose toute l’électromagnétisme:
tot
1) div E (t ) : Equation de M axwell Gauss,
0
2) div B(t ) 0 : B est un champs de rotationnel,
B(t )
3) Rot E (t ) : Equation de M axwell Faraday;
t
E (t )
4) Rot B(t ) 0 J tot 0 0 : Equation de M axwell - Ampère.
t
tot
1) div E (t ) : Equation de Maxwell Gauss
0
Elle indique que les lignes du champ divergent à partir des charges + pour aboutir aux charges
-:
E ds div E d
(s) (v)
: Théorème de divergence ou de Gréen-ortrogratsky
tot 1 Qint
E ds
(s) (v)
0
d
0 tot d
(v)
0
L.ELARROUM p50/74
2) div B(t ) 0 : B est un champs de rotationne l (B Rot A)
Elle indique que les lignes de champs B sont des courbes fermées et ne peuvent jamais se
couper :
B(t )
3) Rot E (t ) : Equation de Maxwell Faraday
t
Elle exprime le phénomène d’induction magnétique:
E dl Rot E ds
s
(Théorème rotationnel ou de Stokes - Ampère)
B(t ) d( B)
E dl
s
t
ds B ds
t s dt
d( B)
E dl
dt
: relation de Faraday
E (t )
4) Rot B(t ) 0 J tot 0 0 : Equation de Maxwell - Ampère.
t
B dl Rot B ds (théorème)
s
E
0 J tot ds 0 0 ds
s s
t
d ( E )
B dl 0 s J tot ds 0 0 dt
i I
L.ELARROUM p51/74
Si E et B ne dépendent pas de t , on retrouve les équations locales de l’électrostatique et de la
magnétostatique:
L.ELARROUM p52/74
CH IV : Ondes électromagnétiques dans le vide.
Loin des sources d’un champ électromagnétique (pour =0 et J=0), les équations de
Maxwell s’écrivent :
B(t ) E (t )
1) Rot E (t ) ; 2) div E (t ) 0 ; 3) div B(t ) 0 ; 4) Rot B(t ) 0 0
t t
Rapelons que Rot Rot graddiv où est le Laolacien
Formons Rot Rot E :
B
Rot Rot E Rot ( ) Rot ( B) ( d' aprés l' éqution 1 )
t t
- E
0 0 ( d' aprés l' éqution 4 )
t t
2 E
0 0 2
t
Soit
2 E
graddiv E E 0 0
t 2
Soit encore, compte tenu de 2) div E 0 2 E
E 0 0 2 0
t
De même formons Rot Rot B :
E
Rot Rot B Rot ( 0 0 ) ( d' aprés l' éqution 4 )
t
Rot E
0 0
t
2 B
0 0 2 ( d' aprés l' éqution 1 )
t
Soit
2 B
graddiv B B 0 0
t 2
Soit encore, compte tenu de 3) div B 0 2 B
B 0 0 2 0
t
L.ELARROUM p53/74
2 B
Remarque : Dans le cas de la jauge de Lorenz (div A 0 0 ) les potentiels vecteurs
t 2
A et scalaire V obéissent aux équations suivantes :
2 A
A 0 0 2 0
t
2V
V 0 0 2 0
t
2F
F 0 0 2 0
t
2
En introduisant l’opérateur de D’Alombert 0 0
t 2
Cette équation peut s’écrire :
F=0
L.ELARROUM p54/74
2- Etude de quelques solutions de l’équation d’onde.
2-1- Ondes planes :
On dit qu’une onde est plane si à chaque instant la fonction F a la même valeur en tout
point d’un plan perpendiculaire à une direction fixe définie par un unitaire e u :
2F 1 2F
2 2 0
x 2
C t
x x v-u vu
Posons ut et v t xC et t
C C 2 2
dv du dv du
dx C C et dt
2 2 2 2
Soit une fonction f(x, t) , la dfferentielle df est :
f f
df dx dt
x t
f dv f du f dv f du
C C
x 2 x 2 t 2 t 2
C f 1 f C f 1 f
dv du
2 x C t 2 x C t
f f
du dv
u v
C 1 C 1
avec et
u 2 x C t v 2 x C t
L.ELARROUM p55/74
Soit donc :
2 F 1 2 F
0
x C v C t C v
2 1 F
0 2 F
C x C t v 0
C u v
Une 1ère intégration/u donne :
F
g 1 (v )
v
où g1 (v) est une fonction de la seule variable v (constante/u) ; une seconde intégration/v
donne :
F g1 (v)dv f (u) ( f (u ) est constante/v)
Or g (v)dv , fonction de la seule variable v, peut être notée g (v) ; Ainsi :
1
F f (u) g (v)
2F 1 2F
et la solution générale de l’équation d’onde 0 , s’écrit :
x 2 C 2 t 2
x x
F ( x, t ) f (t ) g (t )
C C
Interprétation :
L’onde plane de direction ox, solution de l’équation d’onde, apparaît comme
x x
étant la somme de deux termes : f (t ) et g (t ) , où f et g sont deux
C C
fonctions arbitraires.
L.ELARROUM p56/74
On peut interpréter cette relation en disant que si l’on connaît la fonction en tout point à
l’instant t1, sa valeur à l’instant t2 s’obtient en effectuant une translation d’amplitude
x 2 - x 1 C(t 2 t1 )
Ceci revient à dire que le phénomène s’est propagé en bloc à la vitesse C le long de l’axe
ox :
x
En d’autre terme, la dépendance en ( t ) traduit une onde plane se propageant
C
suivant ox positif à la vitesse C.
x
De même la fonction g (t ) correspond à une onde plane se propageant suivant ox
C
négatif à la vitesse C.
Les ondes décrites par f et g sont appelées ondes plane progressives O.P.P
L’onde plane la plus générale dans la direction ox est donc la somme de deux ondes
planes progressives se propageant en sens opposés sur ox
L.ELARROUM p57/74
Remarque : Cas où la direction de propagation est quelconque :
Une O.P.P dans la direction de l’unitaire eu . u étant la coordonnée d’espace suivant cette
direction (r par exemple) est
u u
F(u,t) f(t ) g(t )
C C
u OM OM .eu
OM OM
F(OM,t) f(t ) g(t )
C C
Soit a, b et c les composante de eu dans un repère orthonormé de base (i, j, k )
eu ai b j c k avec a2 b2 c2 1
OM u OM .eu a.x b. y c.z
L.ELARROUM p58/74
3- Onde Plane Progressive Electromagnétique (O.P.P.E) :
3-1-Vitesse de propagation des ondes planes électromagnétique dans le vide :
On vu que dans le vide, en l’absence de charges et de courant électrique les champs E , B
2 E 2 B
étaient solution des équations E 0 0 2 0 et B 0
t t 2
0 0
1 2F
Il découle de l’équation d’onde ou équation de D’Alombert : F 2 0
C t 2
1 1
que est homogène à une vitesse C : C ; Vitesse de la lumière dans le vide
0 0 0 0
B x B y B z B y B z
div B avec 0 (Onde Plane)
x y z y z
B 1 dB x
Soit div B x
x C du
dB
Or div B 0 (Eq 3 de M axwell) x 0 B x Cte
du
Cette constante est un champ magnétostatique qui ne nous intéresse pas ici et qu’on
considère alors nulle Bx 0 . Soit donc
div B 0 Bx 0
Ainsi le champ magnétique suivant la direction de propagation est nul : B est transversal
L.ELARROUM p59/74
De même
E x 1 dE x
div E
x C du
dE x
Or div E 0 (Eq 2 de Maxwell) 0 E x Cte 0
du
div E 0 E x 0
L’équation de Maxwell-Farady :
B(t )
Rot E (t ) (1) s' écrit
t
1 dE dB
eu
C du du
dB 1 dE
du C e u
du
cte
1
1
B eu E cte (avec cte 0) B eu E
C C
L.ELARROUM p60/74
En fin l’équation de Maxwell-Ampére :
E (t )
Rot B(t ) 0 0 (1) s' écrit
t
1 dB dE
eu 0 0
C du du
dE dB
du C e u
du
cte
Cette relation est identique à la relation précédente. Elle porte le nom de relation de structure
d’une O.P.P
En résumé :
Une O.P.P.E dans le sens défini par le vecteur unitaire eu est caractérisée par des vecteurs champ
r eu
électrique E et champ magnétique B qui ne dépendent que de la variable (t ) , vérifiant dans
C
1
le vide : E.eu 0 ; B.eu 0 ; B eu E ou E C B eu
C
Les O.P.P.E sont des ondes transversales (i.e E et B sont perpendiculaires à eu ) et (eu , E, B) forme
un trièdre direct.
Ex 0
x
E E y E 0 y cos (t ) 2
C
x
E z E 0 z cos (t ) 3
C
L.ELARROUM p61/74
Ou les amplitudes E 0 y et E 0 z ainsi que les phases 2 et 3 sont des constantes. Le terme en
x
(t ) 2,3 définit la phase de l’onde plane progressive harmonique.
C
Une O.P.P.H se propageant à la célérité C dans le sens du vecteur unitaire eu est caractérisée
par :
C
Sa longueur d’onde CT ou son nombre d’onde 1
-
Vitesse de phase :
Les points tels que la phase t k.r est constante définissent à chaque instant
un plan perpendiculaire à la direction de propagation définie par le vecteur d’onde
k , appelé plan équiphase ou plan d’onde.
L.ELARROUM p62/74
4-2- Polarisation d’une O.P.P.H
La polarisation d’une O.P.P.H est définie à partir de son vecteur E . C’est la nature de
la courbe décrite par l’extrémité de E dans le plan d’onde.
Par convention, le sens de rotation (Gauche ou Droite) est défini pour un observateur
qui reçoit l’onde :
E y E0 y cos(t )
Dans le plan x=0, l’extrémité de E décrit la courbe d’équation
E z E0 z cos(t )
Ey Ez
cos(t ) ; cos(t ) cos( ) sin(t ) sin( )
E0 y E0 z
Ez Ey
(a) sin(t ) sin( ) cos( )
E0 z E0 y
Ey
(b) cos(t ) sin( ) sin( )
E0 y
2
Ey
2
E Ey
(a) (b) sin ( ) z
2 2 2
2 Ez cos( )
E0 z E0 y E 0z E 0y
2
Ey
2
Ez Ey
2 Ez cos( ) sin 2 ( )
E
E0 z 0y E0 z E0 y
L.ELARROUM p63/74
sin( ) <0 : sin( ) >0 :
0
2
Ey E Ey E E y E0 y
z 0 z Cte 0
E
0 y E0 z E0 y E0 z E z E0 z
2
Ey E Ey E Ey E0 y
z 0 z Cte 0
E E E E E E
0 y 0 z 0 y 0 z z 0 z
L.ELARROUM p64/74
4.3-Differents états de polarisation d’une O.P.P.H :
Fin
Bonne chance
L.ELARROUM p65/74
B-Enoncés des TD.
L.ELARROUM p66/74
Université Hassan II Mohammedia Année Universitaire 2010/2011
Faculté des Sciences Ben M’sik Filière : SMC
Département de physique Module : Physique3
Casablanca
Electricité II (Série N°1)
I- Rappels :
a) Analyse vectorielle (Coordonnées Cartésiennes) :
II- Exercices :
Exercice 1 : En utilisant les coordonnées cartésiennes, établir les relations 1),2) , 9) et 10) ci-
dessus.
r
Exercice 2 : Soient r xi y j z k , (i, j, k ) base orthonormée et u vecteur unitaire.
r
Calculer divu et rotu .
L.ELARROUM p67/74
Université Hassan II Mohammedia Année Universitaire 2010/2011
Faculté des Sciences Ben M’sik Filière : SMC
Département de physique Module : Physique3
Casablanca
Exercice1 : Soit une spire filiforme de rayon R, de centre O, parcourue par un courant
d’intensité I. Calculer le champ magnétique B crée en un point M de l’axe de la spire situé à
une distance x de O.
Exercice 3 : Soit un segment P1P2 parcouru par un courant I. On appellera 1 et 2 les ongles
entre la perpendiculaire au fil issu d’un point M(x) situé à la distance x du segment et les
droites joignant M aux extrémités P1 et P2.
Exercice 4 : Soit un fil rectiligne infiniment long de diamètre 2 R et d’axe oz, de vecteur
unitaire k , parcouru par un courant d’intensité i, supposé uniformément dans la section du
conducteur.
1- trouver le champ magnétique B(M ) en tout point M situé à la distance r de l’axe du fil
r R et r R.
2- Représenter l’évolution de B( r ) sur un graphe.
3- Sachant que le potentiel vecteur s’écrit A(M ) A(r )k et en utilisant la symétrie
A(r )
cylindrique, montrer que B(r ) .
r
4- Trouver l’expression de A( r ) r R et r R .
L.ELARROUM p68/74
Exercice 5 : Un cadre ayant la forme d’un triangle rectangle isocèle (AB=CA=a) , est placé
tel que son angle non droit B située à la distance d d’un fil indéfini parcouru par un courant
d’intensité I1. L’ensemble est placé dans le vide (fig1).
1- Exprimer à l’aide du théorème d’Ampère le champ magnétique B1 ( x) crée par le fil
en tout point situé à la distance x du fil.
2- Exprimer le flux magnétique capté par le cadre en fonction de 0, I1, a, et d.
3- Le cadre est maintenant parcouru par un courant d’intensité I2, déterminer les forces
F AC , F AB et F BC s’exerçant respectivement sur les côtés AC, AB et BC.
L.ELARROUM p69/74
Université Hassan II Mohammedia Année Universitaire 2010/2011
Faculté des Sciences Ben M’sik Filière : SMC
Département de physique Module : Physique3
Casablanca
Electricité II (Série N°3)
Exercice 1 : soit un câble coaxial formé de deux cylindres de longueur infinie, de rayons R1
et R2, parcourus par des courants surfaciques j S1 et j S 2 colinéaires à l’axe oz des deux
cylindres. Le cylindre intérieur est alimenté par une intensité I, qui ressort parle cylindre
extérieur (fig1).
1- Calculer le champ magnétique B dans tout l’espace.
2- En déduire la densité volumique d’énergie magnétique dans tout l’espace.
3- Quelle est l’énergie magnétique emmagasinée dans l’espace situé entre deux plans de
côtes z et z+L.
4- En déduire l’induction propre L par unité de longueur de ce câble coaxial.
Exercice 2 : On déplace une barre AB de longueur L, à vitesse V sur deux rails horizontaux,
la résistance électrique de la barre et des rails est négligeable devant la résistance R introduite
dans le circuit. L’ensemble est placé dans un champ magnétique informe B perpendiculaire
au plan des rails (fig2).
1- Déterminer le champ électromoteur E m
2- Calculer l’intensité dans le circuit.
3- Calculer la puissance dissipée par effet joule dans la résistance R.
Exercice 3 : Calculer la résistance d’un conducteur tronconique de résistivité de rayons a et
b et de hauteur h (fig. 3).
L.ELARROUM p70/74
Exercice 4 :
Soit un milieu de résistivité comprise entre deux demis sphères S1 et S2 de rayons a et b
(b>a). Déterminer la résistance de la portion située entre S1 et S2 si les lignes de champs sont
radiales (fig.4)
Exercice 5 :
On réalise le circuit représenté sur la figure 5. Le générateur a une résistance interne
négligeable.
1- A l’instant t=0, on ferme l’interrupteur k. Déterminer les courant i1 dans la résistance
R et i2 dans la bobine. Au bout d’un temps très long, on ouvre l’interrupteur k.
2- Calculer le courant i circulant dans la bobine.
3- Calculer la ddp VA-VB.
L
4- Montrer que pendant un laps du temps assez bref devant , VA-VB peut être
Rr
supérieur à E si les paramètres sont bien choisis.
Exercice 6 :
On considère le circuit de la figure 6. L’ensemble des deux enroulements couplés par
mutuelle inductance est un transformateur idéal ( M 2 L1 * L2 ). On néglige la résistance des
enroulements. L’impédance Z est l’impédance de charge du secondaire.
1- Calculer l’impédance d’entrée définie par E Z e I p . Simplifier son expression dans le
cas où Z est négligeable devant jL2
2- Calculer la tension U aux bornes du circuit secondaire.
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Université Hassan II Mohammedia Année Universitaire 2010/2011
Faculté des Sciences Ben M’sik Filière : SMC
Département de physique Module : Physique3
Casablanca
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3) Déterminer la tension VMB (t ) aux bornes de l’association de R et C en parallèle en
fonction de r, R, C, et .
4) Déterminer le courant iC (t ) I CM cos(t ) .
5) Entre les bornes A et B on superpose maintenant à la tension sinusoïdale précédente
une tension continue V0 soit v(t ) V0 Vmax cos t. Déterminer les courants iC (t ) et i R (t )
III- 1) On dispose de deux dipôles (fig.3): le dipôle MN constitué d’une résistance R1et
d’une inductance pure L1 associées en parallèle, et le dipôle PQ constitué d’une résistance
R2 et d’une inductance pure L2 associées en série. Et d’une tension sinusoïdale de
pulsation .
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Faculté des Sciences Ben M’sik Filière : SMC
Département de physique Module : Physique3
Casablanca
Exércice1 : On considère un fil conducteur rectiligne placé dans le vide, parcouru par un
courant alternatif de basse fréquence, d’intensité i(t ) I 0 cos(t ) .
1- Déterminer le champ magnétique B( M , t ) crée par le fil à l’instant t en un point M.
2- En déduire le champ électromoteur Em ( M , t ) :
a- par l’intermédiaire du potentiel vecteur.
b- à l’aide de l’équation de Maxwell Faraday..
3- Dans le plan définit par le fil et le point M situé à la distance r du fil, on place une
petite boucle conductrice carrée, de côté a et de résistance R. Etablir l’expression de la
force électromotrice e(t) induite dans la boucle :
a- à partir de l’expression de E m
b- à partir du flux magnétique.
4- En déduire le courant qui circule dans la boucle.
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