Cours Électromagnétisme
Cours Électromagnétisme
Cours Électromagnétisme
COURS ELECTROMAGNÉTISME
S3 SMP 2013 DANS LE VIDE
https://sites.google.com/site/saborpcmath/
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau
universitaire
تصحيح المتحانات+ تمارين شاملة+ ملخص شامل للدروس
PHYSIQUE : CHIMIE :
MATH :
INFORMATIQUE :
Module: Physique 3
Elément 1: Electricité II
Chapitre 1
Magnétostatique dans le vide
Introduction
Électrostatique (ou champs statiques): C’est l’étude des
phénomènes qui sont dus aux charges électriques au repos.
Electrostatique
1. Magnétostatique:
Complément d’Electrostatique.
Charges au repos
2. Etudes des Phénomènes associés au champ
magnétique produit par des charges mobiles (courants
stationnaires).
Magnétostatique
Electrocinétique
b. Exemples d’application
V. Théorème d’Ampère Pg 27
V.1. Théorème
V.2. Exemples d’application
1. Distribution quelconque de courant
2. Champ magnétique produit par un fil conducteur cylindrique de longueur infinie parcouru par un courant
3. Deux fils minces conducteurs de longueur infinie parcourus par de courants.
4. Fil infini et segment de fil traversés par des courants
5. Solénoïde torique
V.3. Limitations de la loi d’Ampère
Chap 1: Magnétostatique dans le vide
I. Introduction
I.1. Données expérimentales
a- PREMIÈRES SOURCES DU CHAMP MAGNETIQUE:
Aimants permanents = Corps naturels avec la propriété d’exercer
des forces d’attraction et de répulsion les une sur les autres. Ils
peuvent aussi transmettre leur propriété à des morceaux de fer
placés à proximité. Exemple: Oxyde de Fer (Fe3O4).
Fil conducteur
Initialement, l'aiguille, orientée par
le champ terrestre, reste en
aiguille
équilibre.
e- LIGNES DE CHAMPS:
Le champ magnétique (comme le champ électrique)
peut être représenté par des lignes de champ
magnétique . En chaque pt de l’espace, ces lignes sont
tangentes au vecteur B. Exemples (Figs. pg. 2-3)
B
B
v
Expérimentalement
FB q v B q
Remarque
2 FB 0 si B 0 ou V 0 ou B // V
4. Sens et direction de F B : FB q v B
Exemples
y y y
V
V
B
B V B
FB // oz
FB // oz x
q x
q x
q FB
z z z
II. Force exercée par un champ magnétique
F F e F B qE q v B
v v
q+ P q +
P
M ur M ur
B B
A un instant donné, q au pt M, avec la vitesse V,
crée au pt P un champ magnétique B:
μ 0 4 π10 7 T m N F
A 2 m
T m C m/s
A
III.Champ mag créé par des charges ponctuelles en mvt:
Exemple (pg. 4)
Y
6m
M(-4,3,0) v
q1= 4.5 nC q1 + 3m B 3.89 10 10 k
ur
v = 3.6 107 m/s
-4m O X
Z
¿Questions?
1. B(0,0,0) B 3.89 10 10 k μ0
2. B(0,3,0) B 0 B 2
qv u r
3. B(0,6,0) B 3.89 10 10 k 4π r
d
B v a- Loi de Laplace
S q q S
Dans le segment de fil, chaque charge subit une force magnétique : FiB q i v B
IV. Champ mag et circuits électriques
IV.1. Action d’un champ mag B sur une portion de circuit électrique
parcourue par un courant I
d
B v a- Loi de Laplace
S q q S
FiB q i v B
F
F iB q v B n.S.
F I B
particules par unité de volume
C’est la loi de Laplace
Cas général
dℓ
I
B
d F I d B
IV. Champ magnétique et Circuits Electriques
a- Loi de Laplace: Exemple (pg. 6)
y B=0.2T
F I B
I=3A 30º
x
F I Bsin(30) k
F F 9 .10 -5 k (N)
=3mm
EXERCICE (pg. 6)
Y Demi spire circulaire
F1 F2
IV.2. Le flux magnétique
Le flux magnétique à travers une surface est défini de la même manière
que le flux d'un champ électrique: [pgs. 7]
B
m B .dS B .n.dS Bn .dS n
S S S
B
Le nombre de lignes qui quittent le
Nord est exactement égale au nombre
de lignes qui arrivent au pôle Sud
En plus
2-on a vu que les lignes de champ magnétiques
créées par un courant I dans un fil conducteur de
longueur infinie sont des boucles fermées I
Ainsi
Si les lignes de champ magnétiques sont
des boucles fermées, le flux de B à
travers n’importe quelle surface fermée
Bd s 0
s
est nul or Bd s Bdv 0
s v
B 0 Une des Équation
des Maxwell
dℓ I
μ0
dB 2
(Id u r )
P 4π r
ur
Réponses :
1- a- B ( x ) = (0 .I.R2) / (2.(x2+R2)3/2)
b- Au centre de la spire B ( O ) = 0 .I./(2R), on trouve I = 25.5A
Y
d
R
r
X
P
Z
d
R
d
O
B X
Z
V. Théorème d’Ampère
Vide
B.d μ 0 I i (c) x I1
I4
(c) x I5
B I2
x I3
= μ0(I2 – I1 – I3)
H.d I i (c)
(c) x I1 x I5
I4
I2
H x I3
Ce théorème est tj valable
mais il est utile seulement
dans le cas des circuits ayant
une symétrie parfaite
Réponses:
2- Pour r > R B = 0 I / (2.r) e Pour r < R B = 0 I.r / ( 2. R2) e
Lignes de courant
R
(c ) B
I
r dℓ
(C)
r R
M
B
Δ
B dℓ
r * M
(c )
Bo = 0I/2. R
B0
0 R r
Application numérique :
Si I1 = I2 = 1A et a = 1m
Les forces d’attraction par unité de longueur :
dF12 / dℓ = dF21 / dℓ = 2.10-7 N/m
Ce calcul est utilisé pour définir l’unité de l’intensité de courant : l’Ampère (A).
Un Ampère est l’intensité de courant qui en passant à la fois par deux fils droits de
longueurs infinies, parallèles est séparés de 1m, produit sur chaque fil une force
par unité de longueur égale à 2.10-7 N/m.
4- Cas d’un fil infini et segment de fil de longueur 2
Force magnétique exercée sur le segment de fil ?
1- Par la loi de Laplace
Un élément du segment de fil subit une
force: d Fs = I’ dℓ’ B = - dFs i I
I’
Fs
Or B = (0 I / (2.d) )(-k), champ magnétique créé
dFs
par le fil infini dans le point où se trouve dℓ’ B
dFs = I’. dℓ.B.sin(/2) y
Lignes de courant
Réponses :
Pour calculer B, déterminons l’intégral (c) B.dℓ le long d’une
circonférence (C) de rayon r et de centre celui du solénoïde torique.
Par symétrie, B est tangente à ce cercle et est constante sur tous
les points de (C)
(c) B.dℓ = (c) B.dℓ = B. (c) dℓ = B.2r = 0 I i
Module: Physique 3
Elément 1: Electricité II
Chapitre 2
Induction Electromagnétique
Polycopié
a. Expérience (1)
b. Expérience (2)
II. F.e.m. d’induction et la loi de Faraday
III. Loi de Lenz
Exemples d’application
IV. Phénomène d’auto-induction mutuelle
a. Auto-induction
1. Coefficient d’auto-induction
2. F.e.m. d’auto-induction
b. Induction mutuelle
V. Energie magnétique
a. Energie emmagasinée dans une self
b. Densité d’énergie magnétique
Les phénomènes d’Induction EM
Phénomènes découverts et étudiés indépendamment (1830) par:
I. Données Expérimentales
L’induction EM se manifeste dans des diverses conditions
expérimentales, deux exemples typiques: Expériences différentes -
même résultat
- A - - - A
A -i -
- i - - -
B (C) L B(t) (C) L
- -
- - - - - - - - - -
Invariable Déplacement ou déformation du Variable Circuit immobile
circuit
Remarques
1- La f.é.m d’induction due à un flux mag variable est distribuée à travers le circuit.
2- Normalement, la f.é.m d’induction est détectée en observant un courant dans le
circuit, mais parfois apparaît même si le circuit est ouvert.
3- Dans le cas général, l’expérience montre que:
e = (c) E .dℓ = - dm /dt Forme intégrale de la loi de Faraday
● E est un champ électrique induit non conservatif, il résulte du champ magnétique variable.
● m est le flux du champ magnétique B à travers le circuit (c) (ou à travers (S) du circuit). (S)
est une surface s’appuyant sur le circuit (c).
Or pour un scalaire
quelconque V
V 0
A V est un scalaire
Ǝ un scalaire V tq: E V quelconque qui dépend
t de la position
A E est la somme de deux champs: Chp
Ainsi, on a E V électrostatique dû au accumulation de
t charges + chp induit dû à la variation de B
III. Loi de Lenz (Heinrich Friedrich Lenz, 1804-1865)
Exemple d’application
Si on dispose d’un aimant et d’une spire circulaire:
Considérons les deux expériences suivantes
Bi
B induit
Bi
V
B
●M
●P
Aimant mobile
i
Bi
B induit
Bi
V
●P’
●P
i
Bi
Exercice d’application: Loi de lenz
Soit un circuit (C) formé par un barreau AB mobile (de vitesse constante v)
sur deux rails de résistance totale R. Le circuit est placé dans un champ
magnétique B uniforme et perpendiculaire au plan du circuit. En supposant
que le barreau se déplace sans frottement sur les rails, déterminer la f.e.m.
d’induction et le sens du courant induit dans ce circuit.
i
i A
● Bi X n S
ℓ R X B
● Bi
B
i
x x + dx x
Instant t Instant t +dt
m =LI
L = cste > 0, dépend de la forme géométrique:
● Coefficient d’auto-induction de la spire
● Self
● Au point P de l’axe ox:
B ( x ) = (0 .I.R2) / (2.(x2+R2)3/2)
● Inductance [L] = [Henry]
● Dans un point M de l’espace:
B(M) est toujours proportionnel à I Exemple: Calcul de L d’un Solénoïde
Exemple: Calcul de L d’un Solénoïde
ℓ = 10 cm
On a vu que le champ magnétique à l’intérieur d’un solénoïde:
μ NI
S = 5 cm2 = πR2 donc R = 1.26 cm
1
B = 0
2 2
+ 4R On peut considérer le cas: ℓ >> R
B = μ0 N I / ℓ = μ0 n I
et Фm = N B S = L I L = Фm / I = μ0 N2 S / ℓ
L = 6,28 . 10-5H
2- f.e.m. d’auto-induction
Soit un circuit quelconque de self L, qui est parcouru par un courant I. Il est
traversé par le flux de son ‘ propre’ champ magnétique: m = L.I
A t = 0, K ouvert donc I = 0 et m = 0
Après la fermeture de K, I augmente I
et m aussi.
K +
D’après la loi de Lenz, une f.e.m. f.c.e.m.
induite sera créée au niveau de
E0 L Ldi/dt
l’inductance L pour s’opposer à cette -
augmentation de flux (càd une
Dans le cas général, dans un circuit
f.c.e.m.= L.dI/dt au niveau de L):
où I est variable dans le temps:
e = -dm/dt= -LdI/dt appelée f.e.m.
d L dI
d’auto- induction.
Le phénomène par lequel le circuit ne laisse
e = - m
dt
= - dt
pas le courant s’établir d’une façon
instantanée s’appelle phénomène d’auto-
induction.
b. Induction mutuelle sens arbitraire
Soient deux circuits voisins:
I1 I2
+ +
- E1 L1 L2 P
E2 -
(C1) (C2)
I1 Produit en P un champ mag B1 I2 Produit en P un champ mag B2
proportionnel à I1 proportionnel à I2
Réponse
a- 1 = B.S1 = B . S1
B = (µ0.N1.I / [(2π((b+a)/2)]
S1 = π [(b-a)/2)]2
b- = N2.B.S1 = N2.B.S1
= M.I
Bobine (C2)
M = (µ0.N1.N2.(b-a)2/ (4(b+a))
I K +
E0 L L dI/dt
Sens des ddp
- quand le courant
augmente dI/dt >0
R
Interrupteur ouvert (I=0) flux magnétique= 0.
Loi de Lenz: f.e.m. induite sera créée au niveau de L pour s’opposer à cette
augmentation de flux, càd on a une f.c.e.m. au niveau de L.
Par l’application de la loi des mailles on a l’équation différentielle linéaire de
premier ordre suivante:
a. Energie emmagasinée dans une self (suite)
(xI) E0 – RI – L dI = 0
dt
E0 I – RI2 – L I dI = 0
dt
E0 I = RI2 + L I dI
Energie
emmagasinée
dt dans L par unité
de temps
Puissance Puissance
fournie par le dissipée par dwm L I dI dwm = L I dI
générateur au effet Joule =
dt dt
circuit dans R tm Im
wm =
t0
dwm =
0
L I dI = 1 L Im2
2
Cas général: Energie Emmagasinée dans une self L parcourue par I est:
wm = 1 L I2
2
h
a
h r
Module: Physique 3
Elément 1: Electricité II
Chapitre 3
Courants transitoires
et
courants alternatifs
Z
V(t)
► Tension (électrique)
Symbole U ou V ou E : différence de potentiel (ddp) entre 2 points est
l'énergie payée pour déplacer une charge élémentaire positive du point
de potentiel plus bas au point de potentiel plus haut. Unité de mesure: le
Volt, [V].
Exemples : le signal d’une antenne: 1μV, le signal d ’un microphone:
~mV, signal audio lecteur CD: 100mV, alim pour un circuit intégré: 1.8 -
12V, alim électrique résidentielle: 110-220V, transmission locale de
puissance: 10kV, etc.
Tensions non-dangereuses (pour l’homme) : < 50V
Tensions dangereuses: > 200V
► Courant (électrique)
Symbole i : exprime le taux d’écoulement de charges électriques à travers un
point (nœud) donné : dQ/dt, Unité de mesure: l’Ampère, [A].
Exemples : courants des transistors dans un circuit intégré: μA-mA , courant d’un
LED: 10-100mA, courants des ampoules: 1A-10A, courants services
industrielles: 1000A, etc.
► Impédance
Symbole Z: la tension et le courant sont des grandeurs proportionnelles V = Z.i,
cette relation a la même forme que la loi d’Ohm en courant continu. Unité de
mesure: l’Ohm, [Ω].
Les résistances : R
La résistance est à la fois le
composant le plus simple et le plus i
répandu en électronique. C’est un
dipôle (élément à deux bornes) qui
répond à la loi d’Ohm: R VR
VR = R.i
la tension VR à ses bornes est
proportionnelle au courant i qui le
traverse. Le coefficient R est la
résistance du dipôle et s’exprime en
ohms, [Ω].
Les inductances : L
L’inductance fonctionne alternativement en générateur et
récepteur. Une inductance parfaite ne dissipe aucune
puissance par effet Joule, elle emmagasine de l’énergie
magnétique. Unité de mesure de L: le Henry, [H].
La ddp VL au niveau de l’inductance (bobine ou self) dépend de la
variation de flux magnétique qui la traverse. On peut définir
facilement ses équations caractéristiques.
1 -
i L VL dt
L -
Les condensateurs : C
Le condensateur est le composant que l’on
rencontre le plus fréquemment après la
résistance, mais son fonctionnement est un peu i
+
plus complexe. Le condensateur est formé de
Vc C
deux armatures séparées par un isolant (un
-
diélectrique) de faible épaisseur. Aucun courant
ne traverse donc cet élément, mais des charges
viennent s’accumuler sur les armatures quand Charge de C
on applique une tension aux bornes du
composant. Si l’on diminue ou que l’on annule la
tension, les charges quittent les armatures. On
peut donc considérer un condensateur comme
un réservoir de charges que l’on peut remplir (C i
-
en charge) ou vider (C en décharge). Vc C
Unité de mesure de C: le Farad, [F]. +
q 1 dVC
VC i dt iC C Décharge de C
C C dt
i
+
E Vc Q C
-
R
t = 0, Q = 0
Calcul de A:
A l’instant t = 0, Q = 0 Vc = 0 A + E = 0 donc A = - E
i
I0 = E/R
Qf = C.E
Vc
Régime transitoire Régime permanent
E
Vc (t) = E (1 - e-t/)
i
+
C Sens (+) de i Vc R VR
-
t = 0, Q = Q0
On a Vc (t) = A.e-t/
or à t = 0, Q(0) = Q0 = C. Vc0 Vc0 = Q0/C = A
Donc Vc (t) = (Q0/C) e-t/
A un instant t quelconque Q (t) = C. Vc (t) = Q0 e-t/
i(t) = - dQ/dt = Q0/(RC) e-t/ = (Vc0 /R) e-t/ = I0 e-t/
Vc
Q0/C
2. Circuits RL (suite)
Exemple:
Un circuit formé par: L = 5 mH, R = 15 et E = 12V
Calculer le courant après un temps t1 = 100 μs
Réponse:
On a i(t) = (E/R)(1 – e-t/τ)
K, t = 0
+ -
i
L VL = Ldi/dt Vc C
- Sens (-) de i + t = 0, Q = Q
0
3. Circuits LC (suite)
dQ2/dt2 + 2Q = 0
où = 1/LC est la fréquence angulaire
C’est une équation différentielle ordinaire de second
ordre qui a pour solution :
Q(t) = Acos(t + ϕ)
Et i(t) = dQ/dt = -Asin(t + ϕ)
Q(t) = Q0cos(t)
i(t) = - Q0sin(t)
3. Circuits LC (suite)
Représentations Q(t) = Q0cos(t)
graphiques
i(t) = - Q0sin(t)
Bilan énergétique
● Ue = (½) Q Vc =(½)Q2/C =(½) (Q0)2/C.cos2t est la puissance
électrique dans C (oscille entre la valeur (½) (Q0)2/C et 0).
● Um (½)LI2 =(½) (Q0)2/C.sin2t est la puissance magnétique
dans L.
La puissance totale = Ue + Um = cte = =(½) (Q0)2/C
Le circuit LC est un oscillateur
i
D’après la loi des mailles on a : VR +
E Vc
VR + VL + Vc = E VL L
VR = R.i, VL = Ldi/dt, Vc = Q/C -
Or i = dQ/dt dVc/dt = i/C
C
d 2 Vc dVc
02 02 Vc 02 E
dt 2 dt
Résolution de l’équation sans second membre
d 2 Vc dV c
02 02 V c 0
dt 2 dt
On cherche des solutions de la forme Vc = er.t
2 04 402
02 j
r12 j où α = Re (r12) et = Im (r12)
2
Calcul de A et ф :
A t = 0, Vc = 0 (condensateur non chargé) et i = 0 dVc/dt = 0
d’où A sin( ) E 0
sin( ) cos ( ) 0
La résolution de ce système non linéaire d’équations permettra de
calculer A et ф.
Vc
R2 L
Solution de la question n°1:
A l’instant t = 0 où on ferme
R1 C
l’interrupteur, le condensateur est
non chargé.
K E
1-a- Calcul de Ii :
Juste après la fermeture de K, la capacité se comporte comme un
court-circuit et la bobine comme un circuit ouvert, le montage devient :
R2
Ii R1
R1 ≡
E
E
Juste après la fermeture de l’interrupteur: C est un cc et L est un co
Donc E = R1 . I i Ii = E / R1
1-b- Calcul de If : R2 L
R1
If R2
R2 ≡
E
E
IV.1. Introduction
Actuellement plus de 99 % de l’énergie électrique utilisée est
produite par des générateurs électriques sous forme de courants
alternatifs.
Avantages par rapport à I = cte
- Energie électrique transportée à grande distances avec des
tensions élevées et courant faibles.
- Energie peut être transportée avec le min de perte avec des
tensions très basses et courants importants.
Sources de courants alternatifs: Générateurs et Circuits
électriques (les oscillateurs)
Générateurs de N tours
courant alternatif
Une bobine qui tourne avec
une vitesse angulaire Anneaux
constante dans un champ rotatoires
La valeur efficace : 1 T
F
T
0
f 2 ( t )dt
Le courant instantané i(t) est dit alternatif si ‹ i(t) › = 0
i(t) est dit alternatif sinusoïdale si i(t) = Im cos(ωt + φ)
Im est la valeur max, ω est la pulsation, T = 2π/ω est la période,
(ωt + φ) est la phase (ou phase généralisée) et φ est la phase à
l’origine.
En effet pour i(t) = Im cos(ωt + φ)
1 T
i( t )
T 0
I m cos(t )dt 0
1 T
Et la valeur efficace I
T 0
i 2 ( t )dt
1 T 1 T
I2 i 2 ( t ) dt 0 I 2m cos 2
( t ) dt
T 0 T
2
Im 0 1 cos 2 ( t ) dt
2 T
I
2T
I 2 I m
I 2
m
et I Le courant efficace
2 2
Signal sinusoïdal
Signal triangulaire
ou dents de scie
Signal carré
Exercice: Déterminer la valeur moyenne du courant et le courant
efficace du signal de la figure suivante. Dans la région 0 < t < T, le
courant est égale à (I0/T) t.
i
Réponse
La valeur moyenne de I:
1 T
i( t ) i ( t )dt T t
T 0
1 T I0 I0 T 2 I0
i( t ) t dt
T 0
T T2 2 2
La valeur efficace de i (courant efficace):
1 T 2 1 T 2
I efficace I I ( t )dt Ou bien I 2 efficace I 2 i ( t )dt
T 0
T 0
2 2 2
2 1 T I 0 I T 2 I T 3
I 02
I t dt 0
3 0 t dt 0
3
T 0
T T T 3 3
I0
I efficace
3
a. Les multimètres
Le multimètre est l’appareil de
base de l’électronicien. C ’est un
instrument qui assure plusieurs
fonctions: voltmètre (mesure de
tensions), ampèremètre (mesure
des intensités de courants) et
ohmmètre (mesure des
résistances) pour les modèles de
base, mais aussi testeur de
transistors, capacimètre (mesure
de capacités) ou fréquencemètre
(mesure de fréquence) pour des
appareils plus sophistiqués.
Appareils de mesure des tensions ou courants
alternatifs:
b. Les oxilloscopes
Le multimètre fait vite
apparaître ses limites. En
régime continu, il donne bien
la valeur d’une tension ou d’un
courant, mais en alternatif, il
ne donne qu’une partie des Oxilloscope analogique
renseignements utiles. Il
mesure une valeur efficace,
mais ne donne aucune
indication sur la forme des
signaux ou leur rapidité.
L’oscilloscope, lui, permet de
voir directement l’évolution
d’une tension au cours du
temps sur un écran. Oxilloscope numérique
2 T 2 T
avec An
T
0
i( t ) cos(n t )dt et Bn
T 0
i( t ) sin(n t )dt
Vm R VR
i R VR cos (t VR )
R R
Remarques
1) φ = φVR – φiR est la phase entre la tension et le courant
φ = 0, R n’introduit pas de déphasage entre la tension et le
courant
2) L’impédance d’une résistance en régime sinusoïdal est égale à
ZR = R
VR
i
1 Vm L VL = Ldi/dt
iL
L VL dt
L cos(t ) dt
-
Vm Vm -
iL sin(t ) cos(t / 2)
L L
Remarques
1) φ = φVL – φiL = 0 – (– π/2), la self retarde le courant sur la tension
2) Le module de l’impédance d’une inductance en régime sinusoïdal
est égal à ZL = Lω et s’appelle réactance inductive.
3.2.1. Puissance d’une inductance en régime sinusoïdal
V 2
VL V 2 cos(t ) L di / dt iL sin (t ) I 2 sin (t )
L
si VC Vm cos(t ) Charge de C
i C C Vm sin (t ) C Vm cos(t / 2)
Remarques
1) φ = φVc – φic = 0 – π/2 = – π/2, i
-
le condensateur retarde la tension sur le V C
c
courant. +
2) Le module de l’impédance d’un condensateur
en régime sinusoïdal est égale à ZC = 1/(Cω) et
s’appelle réactance capacitive.
Décharge de C
Résumé
● Les composants passif R, L et C:
M θ
Y
t (à l’instant t)
- mesure graphique
Intérêt de cette méthode:
- interprétation physique
v(t) VR VL Vc
di 1
soit: v( t ) Ri( t ) L
dt C
i dt Vm cos(t )
I
Vm cos( t ) R I m cos( t ) L I m cos( t ) m cos( t )
2 C 2
Représentation Lω Im
graphique à t = 0 Im /(Cω)
de V(t)
Vm π/2-φ
φ Axe des tensions
R.Im
Im 2 π/2
Vm2 2
(RI m ) (LI m )
C
1 2 V Z I
Vm I m (R 2 (L ) Im Z
C
1 Z est l’impédance du
et tg ( ) ( L )/R circuit. φ est la phase entre
C la tension et le courant
Si on prend l’intensité de courant comme axe de référence:
I
Vm cos( t ) R I m cos( t ) L I m cos( t ) m cos( t )
2 C 2
-π/2
Im /(Cω)
Vm = Z. Im
φ I
Im R. Im Axe de ref
avec
a = Re (z) MM
z
b = Im (z)
j2 = -1
OM =│z │ = z
Le module de z s’écrit:
Remarques:
1) Pour les opérations d’addition et de soustraction dans ₵,
les formes rectangulaires (cartésiennes) sont pratiques.
2) Pour les opérations de multiplication et de division dans ₵,
il est préférable d’utiliser les représentations polaires.
3) On appelle z*, le complexe conjugué de z :
z* = A – jB = z.e-jφ
z.z* = z2.ej(φ-φ) = z2 = (A2+B2) √zz* = z module de z
4)
v ( t ) V0 cos ( t v ) v ( t ) V0 e j( t v )
i ( t ) I 0 cos ( t i ) i ( t ) I 0 e j( t i )
v ( t ) V e j( t ) avec V V0e j( v )
Ou bien
i ( t ) I e j ( t ) avec I I 0 e j( i )
Amplitudes complexes
v ( t ) V0 cos ( t v ) v ( t ) V0 e j( t v )
i ( t ) I 0 cos ( t i ) i ( t ) I 0 e j( t i )
v ( t ) V e j( t ) avec V V0e j( v )
Ou bien
i ( t ) I e j ( t ) avec I I 0 e j( i )
Amplitudes complexes
Remarques:
1) On revient à v(t) à partir de v(t) ( et à i(t) à partir i(t) ) de la façon suivante:
v(t) = Re[ v(t) ] = Re [ V e jωt ] = Re [V0 e jφv e jωt ] = Re [V0 e j(φv +ωt) ] = V0 cos(ωt + φv)
v R ( t ) VR e j(t ) VR R I Soit Z = R et Y = 1 / R
- L’impédance complexe de la résistance est donc sa valeur R.
- L’argument de Z étant nul (Arctg(0 / R)= 0), la tension v(t) et le courant
i(t) sont en phase.
Pour un condensateur 1
v C (t)
C i dt
v(t) est une tension sinusoïdale, i(t) est un courant sinusoïdal, on peut
écrire:
dv C ( t ) d( v C e jt )
i (t) C C jC v C e jt et i ( t ) I e j(t )
dt dt
I j I
V C Z C I
jC C
I
1 Axe de ref
soit ZC 0 jX C Y jC I/(Cω) -π/2
C
jC
Vc
- L’impédance complexe d’un condensateur est donc ZC =1/(jCω) =-j/(Cω).
- L’argument de ZC étant égale à - π/2, ( - Arctg(Cω / 0) = -π/2), la tension
v(t) en retard de -π/2 sur le courant i(t), (multiplier par - j revient à tourner
par -π/2).
Donc pour un condensateur, la représentation par des
vecteurs complexes (vecteurs de Fresnel) :
1
v C (t)
C i dt
i
+
Vc C
V
I
j I
Z I
- C C
jC C
Ou bien: I
Axe de ref
-π/2
I/(Cω)
Vc Vc
Résumé :
Un signal sinusoïdal, v(t) peut être représenté sous forme
complexe selon :
V V e j(v )
m
V
La loi d’Ohm généralisé: V Z . I ou I YV
Z
2- Circuit RC parallèle:
v( t ) v R ( t ) v L ( t ) v C ( t ) V VR VL VC
1 V 1
V R j(L ) I Z R j(L ) Z e j
C I C
φ est le déphasage entre R et Z
1
V R j(L ) I
C
V 1
Z R j(L ) Z e j
I C -π/2
I /(Cω)
V = Z.I
φ I
1 2 1
Z (R 2 (L ) et tg ( ) ( L ) / R
C C
2V I T
cos( t ) sin( t ) sin dt
T
T 0
2
p (t) cos ( t ) cos dt
0
2V I
cos cos 2 ( t ) dt sin cos( t ) sin( t ) dt
T T
p(t)
T 0 0
2V I T 1 cos( 2 t ) T sin( 2 t )
p(t) cos dt sin dt
T 0
2 0
2
=0
2V I T 1 cos( 2 t )
p(t) cos dt
T 0
2
2V I T sin(2 ω t ) T
p(t) cos
T 2 4ω 0
=0
p(t) V I cos c’est la puissance active
p(t) V I cos Pac c’est la puissance active
P ac
et cos c’est le facteur de puissance
V I
Remarque
Nous avons vu qu’une inductance ou un condensateur ne
dissipe aucune puissance. φ = ± π/2 donc cos φ = 0, le
facteur de puissance est nul et la puissance dissipée est
effectivement nulle.
En effet: v( t ) Vm cos(t v )
Soit, en régime sinusoïdal:
i( t ) I m cos(t i )
On remarque que P = V I cos(φ) peut être considéré comme la partie
réelle du nombre complexe : P VIe j VI cos jV I sin
φ = φv – φi étant le déphasage entre la tension et le courant.
1
En notation complexe: P VIe j VIe j( v i ) Ve j v .Ie ji V .I *
2
*
La puissance complexe dans un dipôle :
V I
P
2
j j( v i ) j v j i 1
P VI e VI e Ve .Ie V .I *
2