Projet Nivellement
Projet Nivellement
Projet Nivellement
Le mode opératoire que nous allons utilisée est fondé sur la méthode de Merlin, qui
n’est rien d’autre que la méthode simplifiée de Cholesky.
Ce nivellement est opéré par un niveau de précision et consiste à réaliser deux
cheminements parallèles, voisins et indépendants pour déterminer et en même
temps contrôler la dénivelée entre les deux repères.
Méthodologie d’observation :
En chaque station, l’observateur effectuera deux coups [Coup arrière et coup avant].
En chaque lecture, sera soulevée une observation de distance et une
observation du fil niveleur.
En d’autres termes, l’opérateur devrait stationner à mi-distance entre les deux paires
de crapauds, effectue sur chaque mire une lecture du fil et une observation de
distance pour le coup arrière et le coup avant.
Un contrôle de marche devrait s’effectuer au niveau de chaque station :
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NB : 4% est une valeur approximative, la vraie valeur de tolérance sera calculée par
propagation des erreurs dans les parties suivantes : voir1- ci-dessous
L’opération est donc répétitive, jusqu’à la fermeture des deux cheminements sur le repère
d’arrivée.
Les deux différences de niveaux le long de chaque cheminement devraient être
comparés à une tolérance.
Le résultat après correction des erreurs de cette méthode est la dénivelée vraie
entre deux repères.
Ils sont les mêmes caractéristiques que altitudes du réseau de nivellement marocain
[RNGM] : Nature de l’altitude : altitude orthométrique.
Surface de référence : surface de niveau d’altitude arbitraire nulle dont le point
fondamental est rattaché au marégraphe de Casablanca.
3. ERREURS AFFECTANT LE NIVELLEMENT DE PRECISION
1. Erreurs du milieu ambiant
a.Erreur due à la courbure terrestre
Du fait de la courbure de la terre, supposée sphérique une visée horizontale se propage
d’une façon rectiligne et fournit une lecture erronée sur la mire. L’effet de la courbure de la terre fait
apparaître les points de visées plus bas qu’ils ne les sont réellement.
Correction :
DhA 2
Sl = l′ a − la = √R N 2 + DhA 2 − R N =
√R N 2 + DhA 2 + R N
Cr = Dh²/2*RN
L L
e
RN
Correction:
k ∗ (DhB 2 − DhA 2 )
Cr = −
2 ∗ RN
Cna = Cs + Cr
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DhB 2 −DhA 2
Cs = : Correction de la sphéricité terrestre.
2∗RN
k∗(DhB 2 −DhA 2 )
Cr = − : Correction de réfraction atmosphérique.
2∗RN
2
(DhB 2 −DhA )(1−k)
Cna = C’est une correction nulle si les portées sont égales
2RN
2.Erreurs instrumentales
a. Erreur de collimation
Mécaniquement l’axe optique du niveau n’est jamais parfaitement horizontal même si la bulle est
calée ou le compensateur libéré. Cette erreur (collimation c) est proportionnelle à la longueur des
visées et s’élimine lorsque les portées sont égales.
Calcul d’erreur
de collimation
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𝑚𝑎′ − 𝑚𝑏′ = 𝑚𝑎 − 𝑚𝑏 + (𝐷𝐴𝐶 − 𝐷𝐶𝐵 ) ∗ tan(𝜀)
Si on veut déterminer l’angle de collimation, on procède un nivellement avec deux demi-portées
inégales puis en appliquant la formule suivante :
′′
(𝑚𝑎 − 𝑚′′𝑏) − (𝑚𝑎 − 𝑚𝑏 )
tan(𝜀) =
(𝐷𝐴𝐸 − 𝐷𝐵𝐸)
b. Erreur de lecture
Dans le cas de niveau numérique, la lecture s’affiche donc pas d’erreur de lecture. Mais pour le
niveau optico-mécanique, La lecture de l'appoint est effectuée sur un micromètre optique avec une
précision de 1/10 mm.
C'est à dire que :
l= 0.1 mm
c. Erreur de pointé
L'écart type angulaire
correspondant est :
=100 cc/G
G : Le grossissement de la lunette.
Si G=30, alors : = 10/3 cc 5.24 *10-6 rd.
Pour une distance de 30m, l'écart type de dénivelée est :
p= 30000*5.24*10-6mm.
C'est à dire que : p= 0.16 mm.
La verticalité des mires est assurée par le calage d’une bulle sphérique entre ses repères. La mire
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est alors dite « bullée ». Un défaut de bullage entraîne une erreur sur la lecture :
e = l ∗ (1 − cos α)
𝛼2 𝐼. 𝛼2
𝑒 = 𝐼 − 𝐼cos(𝛼) = 𝐼 . (1 − cos(𝛼)) ≃ 𝐼 1 − 1 − ≃
2 2
Le talon de la mire est constitué d’une pièce en acier trempée fixée à la partie inférieure de la mire.
Les mesures en nivellement de précision sont effectuées avec une résolution de 0.1mm, les défauts
du talon doivent donc être du même ordre de grandeur.
Défaut d'horizontalité du talon de mire
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Défaut d'horizontalité du talon de mire : Horizontalité du talon
On utilise généralement le centre du talon pour poser une mire mais ceci est parfois impossible. Il
faut le contrôler au niveau, en posant la mire sur un crapaud stable. On effectue des lectures
successives au centre du talon puis à ses 4 coins en contact avec le bossage du crapaud.
Zéro du talon
Le zéro de la mire doit être, en théorie, le bas du talon. Si on utilise la même mire pour déterminer
une nivelée cela n’a pas d’incidence, l’erreur d’origine s’annule entre la mesure arrière et la mesure
avant (coup avant et coup arrière) par différence de lecture.
Etalonnage des mires
Elles peuvent ne pas être conformes au mètre étalon et présenter des défauts de graduations. A
l’IGN on procède à leur étalonnage au comparateur à 0,01mm. On obtient une correction de la
forme C = β + αlecture Calculée par méthode des moindres carrés. Si l’on utilise 2 mires, il faut les
choisir avec un α identique. Quant à la constanteβ, elle s’élimine comme l'erreur de talon. Si les
deux mires ont même α on corrige la valeur de la dénivelée totale obtenue DN = Σdni de la
quantitéα.
Cette erreur est généralement faible, il faut cependant la prendre en compte lors de cheminement
à fortes dénivelées (en montagne par exemple).
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L’ordre de mission du groupe :
Réaliser un nivellement géométrique de précision du tronçon : topo14-fassi el fihri
[Observations terrain, contrôle et calcul de la dénivelée
Compensation du réseau.
Compensation des altitudes.
Réalisation du profil en long du tronçon.
1. Matériel utilisé
1. Niveau de précision digital Leica
2. Deux mires de la même marque que le niveau utilisé
3. Un trépied
4. Six crapauds
5. Des piquets en bois et en fer
Remarque : Nous n’avons pas trouver de ruban, mais nous avons tout de même dû
respecter l’égalité de distance en tentant de calibrer et mesurer avec les pas.
2. Equipe
Nous étions cinq dans le groupe et nous avons tâcher à alterner les tâcher afin que
chaque opérateur contrôle son cout arrière et avant, et de réduire erreurs
susceptibles d’être provoquées par le facteur humain.
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De ce fait, le secrétaire prenait le rôle de l’opérateur et les porteurs de mire prendront la
relève dans les prochaines stations.
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Notant qu’au niveau du niveau digital, il n’est pas la peine de rendre l’axe optique de
l’instrument horizontal, déduite la lecture du fil niveleur et faire la moyenne d’un nombre
17.61
18.29
S3 1.23897 1.24978 1.29914 1.28514 -
17.61 0.01081.
18.30 0.01400
13.53 13.33
S4 1.34227 1.32826 1.33428 1.33832 -
0.00404
13.66 13.35 0.01401
28.56
28.43
S5 1.27757 1.28153 2.20432 2.20432
28.56 0.00396
28.44
Contrôle de marche :
Donc :
Cheminement 1
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Cheminement 2
H(Ch2) = ∑ 𝐿Arrière (Ch2) _ ∑ 𝐿 Avant (Ch2)
Avec ∑ 𝐿Arrière (Ch2)=6,04597m et ∑ 𝐿Avant (Ch2)=7,13196m
Donc H (Ch2) = -1,08599 m
Calcul de la différence entre les deux cheminements :
𝒇 = ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟏 − ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟐 = 0,15 mm
Calcul de la tolérance :
La tolérance est donnée par la formule suivante :
𝑻 = 𝟐. 𝟕 × 𝟐√𝒏 𝝈𝑳
Avec n : le nombre des stations
et 𝝈𝑳 : 𝐥𝐚 𝐩𝐫é𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐫𝐞 =0,1mm
𝑻 = 𝟐. 𝟕 × 𝟐√𝟓 ∗ 𝟎, 𝟏=1,2 mm
Or on a 𝒇 = 0, 15 mm < 𝑻 =1, 2 mm donc la différence entre les 2 cheminements est
tolérable.
Calcul de la dénivelée moyenne :
La dénivelée moyenne est donnée par la formule suivante :
∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟏 + ∆𝑯𝒄𝒉𝒆𝒎𝒊𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝟐
∆𝑯𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 = = −𝟏, 𝟎𝟖𝟓𝟗 𝒎
𝟐
Et sa précision :
𝑯𝒎𝒐𝒚 = √𝐧 * 𝐋 Avec 𝐋 = 0,1mm et n=5
Donc 𝑯𝒎𝒐𝒚 =0.2 mm
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!!! Problème du 2éme tronçon :
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