RGPP Rapport 4
RGPP Rapport 4
RGPP Rapport 4
Éditorial
1) Synthèse
Rapport présenté par François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics
et de la Réforme de l’État
La RGPP produit des résultats concrets
Les nouvelles mesures décidées par le CMPP
Les mesures finies
La qualité de service
- Améliorer la qualité des services publics : l’accueil, le traitement des
demandes et la gestion des réclamations
- Publier un baromètre de la qualité des services publics
- Simplifier la vie des usagers de l’administration
Je tiens à saluer l’effort accompli par l’ensemble des ministères : les réformes
engagées dans cette première phase sont des réformes structurelles qui ont exigé
de l’ensemble des administrations des réorganisations profondes et sans précédent.
L’exemple de la Direction générale des finances publiques est, avec celui de Pôle
emploi, particulièrement emblématique. Il reflète l’esprit de cette première étape de
la RGPP qui aura permis de décloisonner les administrations et de les
réorganiser en fonction des priorités de l’État et des attentes des usagers. Le
nombre de postes de directeurs d’administration centrale a ainsi diminué de plus de
10 %, le nombre de directions de l’État est passé de vingt à huit en région et de dix
à deux ou trois dans les départements. Des centaines de milliers d’agents sont
concernés et participent à ce mouvement. Ainsi les fonctionnaires ont-ils fait la
démonstration que l’administration pouvait changer et changer vite. C’est cet effort
que vient récompenser le versement à leur profit de la moitié des économies
dégagées par le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.
Pour les années qui viennent, l’enjeu est double : maintenir et amplifier l’effort pour
que la RGPP apporte une contribution majeure au redressement des finances
publiques et apporter à l’amélioration de la qualité du service rendu aux
citoyens une attention quotidienne.
L’ambition de la RGPP est ainsi renouvelée et les nouvelles décisions prises par le
Conseil de modernisation des politiques publiques montrent que la démarche reste
fidèle à ses trois principes fondateurs : l’amélioration de la qualité des services
publics, la maîtrise des dépenses publiques et une meilleure valorisation du travail
des fonctionnaires.
Ces réformes sont nécessaires, chacun le reconnaît. Il n’en demeure pas moins que
leur mise en œuvre exige un effort important de la part de chaque agent. Je
souhaite donc remercier chaleureusement l’ensemble des fonctionnaires pour leur
implication et leur dévouement en faveur d’un service public de qualité.
François BAROIN
Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État
Introduction
Dès 2007, la révision générale des politiques publiques (RGPP) a été lancée pour
moderniser l’action de l’État, en couvrant l’ensemble des politiques publiques et
l’ensemble des ministères. Cette entreprise a impliqué une mobilisation de tous les
agents publics, à tous les niveaux de l’État.
Après une phase d’audits approfondis dans l’ensemble des ministères, plus de 300
réformes ont été engagées et ont fait l’objet d’un suivi minutieux. Le mouvement se
poursuit aujourd’hui avec l’adoption de près de 150 nouvelles mesures pour les
années 2011-2013.
• La RGPP est d’abord une démarche globale : d’une part, toutes les structures
de l’État sont concernées. La première phase s’est principalement concentrée
sur les administrations centrales et déconcentrées de l’État ; la seconde phase
implique davantage les opérateurs de l’État et, dans le respect de la spécificité
de leur gouvernance, les organismes de sécurité sociale. D’autre part, la
La RGPP : un exercice d’évaluation continue pour garantir les résultats des réformes
La forme du rapport se rapproche d’un tableau de bord en s’appuyant sur le principe du feu
tricolore :
15% • un feu vert : la réforme progresse au rythme prévu ;
• un feu orange : la réforme satisfait la plupart des exigences mais nécessite des actions correctrices
pour être menée à bien ;
• un feu rouge : la réforme connaît un retard important et doit faire l’objet d’actions correctrices à mettre
en œuvre rapidement.
La couleur du feu est fonction d’une étude préalable approfondie de l’avancement des réformes selon
des critères précis comme la structuration du projet, le respect du calendrier ou l’atteinte des résultats
attendus. Les critères d’évaluation sont plus exigeants à chaque nouveau rapport.
En juillet 2010, 78 % des mesures avancent conformément aux objectifs initiaux et bénéficient d’un feu
vert, 18 % ont nécessité une décision correctrice et se sont vu attribuer un feu orange et 4 % accusent
des retards importants et sont actuellement rouges.
Parce que les services publics sont d’abord des services rendus au public, le
Gouvernement a engagé dans le cadre de la révision générale des politiques
publiques un plan d’actions sans précédent pour améliorer leur qualité. Des premiers
résultats significatifs ont été obtenus avec la création de guichets uniques ou la
simplification des démarches administratives jugées prioritaires par les Français.
La deuxième phase de la RGPP vient les renforcer et les compléter : création de
nouveaux guichets uniques, lancement d’un nouveau programme de quinze
mesures de simplification, généralisation de l’amélioration de la qualité de l’accueil,
réduction des délais de traitement, meilleure gestion des réclamations des usagers
et création d’un baromètre de la qualité des services publics.
Pour poursuivre cet effort, il a été décidé de créer un guichet unique pour les
opérations de dédouanement et un autre guichet unique pour les demandes d’asile
et de regroupement familial des réfugiés à l’Office français de protection des
réfugiés et des apatrides. Il sera par ailleurs désormais possible de ne remplir qu’un
seul formulaire pour déposer une demande de logement social auprès de plusieurs
bailleurs sociaux.
Toutes les démarches jugées prioritaires par les usagers, aujourd’hui réalisables à
distance (par courrier), devront pouvoir l’être également en ligne d’ici à fin 2012.
1
Les priorités de simplification vues par les usagers, enquête BVA menée pour le ministère du
budget, des comptes publics et de la réforme de l’État
Des premiers résultats ont déjà été obtenus concernant l’amélioration de la qualité
de l’accueil au guichet ou au téléphone dans les administrations grâce au
déploiement du référentiel Marianne. Les engagements de qualité de ce référentiel,
comme l’engagement de prendre en charge les appels en moins de cinq sonneries,
ont ainsi été mis en œuvre avec succès dans trois départements pilotes (la Haute-
Marne, la Meurthe-et-Moselle et la Somme). Ce déploiement doit s’accélérer.
D’ici à fin 2010, les cinq services publics les plus importants en matière de
traitement des demandes des usagers seront analysés, afin d’y réduire de
30 % les temps d’attente et de traitement : les préfectures, les tribunaux, les
services des impôts, les consulats et les caisses d’allocation familiales (cf.
fiche Qualité de service).
Cela permettra de nourrir un programme annuel de dix accélérateurs optimisant des
processus ciblés comme la délivrance des passeports, des cartes nationales
d'identité, des permis de conduire, des droits de séjour, l'affiliation au régime social
La RGPP s’est d’abord fondée sur une analyse précise des priorités de l’État
afin de le recentrer sur ses missions fondamentales. Cette démarche permet de
réduire les dépenses publiques tout en préservant le service public. Le recentrage
de l’État sur son cœur de métier se traduit notamment par :
Axe n°4 : mutualiser et professionnaliser les fonctions support sur une base
interministérielle
Le traitement des factures de l’État fera lui aussi l’objet d’une professionnalisation
accrue avec la mise en place de services facturiers au sein de chaque ministère
(en centrale et dans les services déconcentrés).
Axe n°5 : renforcer l’audit interne, les contrôles et la lutte contre la fraude
Au-delà des mesures concernant chacun des ministères, il a été décidé d’engager
des chantiers transversaux pour renforcer les contrôles et la maîtrise des finances
publiques.
Par ailleurs, plusieurs mesures ont été prises pour mieux cibler les
contrôles administratifs : c’est le cas par exemple à la direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ou
dans les Direccte.
Axe n°6 : étendre les nouvelles règles de gestion publique au-delà des
administrations (opérateurs, organismes de sécurité sociale, hôpitaux…)
Les opérateurs de l’État seront également soumis aux mêmes règles que
l’État : non-remplacement d’un agent sur deux partant en retraite (c'est-à-dire
diminution des effectifs de 1,5 % par an), réduction de 10 % de leurs coûts de
fonctionnement et rationalisation immobilière notamment. Afin de respecter ces
règles, tous les ministères devront mettre en place un pilotage stratégique de leurs
opérateurs visant la généralisation des contrats de performance, des lettres de
mission et de rapports d’activité comprenant des indicateurs de résultat.
Les audits réalisés dans les ministères ont d’ores et déjà permis d’identifier des
réformes sur les opérateurs que le CMPP a décidé d’engager. Une série de
réformes concerne notamment l’Institut national de la propriété individuelle
(pour le recentrer sur son cœur de métier) et l’Établissement français de sang
(pour améliorer son organisation et renforcer encore les garanties de qualité
sanitaire de ses prestations). Le MEEDDM a par ailleurs engagé une réflexion avecl
le concours de l’Inspection générale des finances, visant à mutualiser les fonctions
support et l’expertise entre les différents opérateurs intervenant dans la protection
des espaces naturels.
• la réduction du coût des loyers privés payés par l’État : afin de diminuer le
coût des loyers, une norme de loyer de 400 euros par mètre carré et par an sera
instaurée en Île-de-France. L’État ne signera plus aucun bail supérieur à ce
prix. ;
• la réduction des surfaces utilisées par les agents publics : l’effort de
chacun des ministères pour atteindre la norme de 12 mètres carrés par agent a
déjà permis de réduire le parc immobilier de 184 000 mètres carrés depuis
2007. Cet effort sera accéléré. Ainsi, un objectif de réduction des surfaces de
500 000 mètres carrés d’ici à fin 2012 a été fixé à France Domaine ;
• Le regroupement des administrations centrales ministère par ministère :
celle de la justice le sera sur deux implantations, celle des ministères financiers
transférera plus de la moitié de ses effectifs en proche banlieue.
Le suivi individualisé des agents se développe et, avec lui, une culture du
résultat au sein de l’administration. Un entretien professionnel est ainsi
progressivement substitué à la notation.
La procédure de définition des plans d’actions des ambassadeurs a par exemple été
revue et permet désormais à chaque ambassadeur de disposer d’objectifs
suffisamment précis et concrets pour pouvoir en suivre la réalisation et mesurer les
résultats obtenus.
Dans le respect des garanties offertes aux agents publics, les passerelles et la
mobilité continueront à s’étendre. Pour cela, un nouveau programme de fusion
des corps pour en réduire le nombre de 150 (passant ainsi de 380 à environ
230 corps) en cinq ans.
Axe n°6 : développer une culture de l’innovation dans les services publics
L’esprit d’innovation doit faire partie intégrante du service public, qui doit mieux
s’approprier les technologies mais aussi mieux faire participer les agents à
l’évolution de leurs conditions de travail.
Avec cette deuxième phase, l’ambition de la RGPP est renforcée ; elle s’appuie sur
de premiers résultats et sur un équilibre entre qualité de service, économies et
amélioration des conditions de travail.
Ainsi, grâce aux équipes d’audit et à l’ensemble des fonctionnaires, la RGPP est en
passe de devenir un processus continu d’amélioration et de modernisation de
l’État au bénéfice de tous : usagers, contribuables et agents.
Les réformes lancées dans le cadre de la RGPP dès 2007 produisent des résultats et
montrent d’ores et déjà qu’il est possible de rendre un service public de meilleure qualité tout
en maîtrisant et en réduisant les dépenses publiques.
387 services des impôts aux particuliers issus de la fusion des centres des impôts et
des trésoreries sont en place sur le territoire.
À Saint-Martin d’Étampes (Essonne) par exemple, les services des impôts et du Trésor
étaient déjà regroupés dans un même immeuble mais recevaient en parallèle les usagers
sur deux étages différents. Aujourd’hui, les douze agents de la trésorerie et les trente agents
des impôts travaillent ensemble : les agents ont été formés aux différents métiers. Un agent
réalise l’accueil des contribuables pour répondre aux premières questions, qu’elles
concernent le calcul ou le paiement de l’impôt, et les oriente vers un spécialiste du calcul ou
du paiement si la question le nécessite. En cas de forte affluence, les autres agents du
service peuvent venir renforcer les guichets d’accueil. Le premier étage est aujourd’hui
entièrement dédié au public et a fait l’objet d’aménagements afin d’améliorer la qualité de
l’accueil. Le centre reçoit en onze minutes en moyenne les 200 contribuables qui se
présentent chaque jour.
La fusion des réseaux des Assedic et de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a permis
le déploiement de 910 sites mixtes assurant au bénéfice du demandeur d’emploi, en un lieu
unique, la délivrance de l’ensemble des services de placement et d’indemnisation du nouvel
opérateur Pôle emploi. Cette simplification des démarches à accomplir par le demandeur
d’emploi s’accompagne d’une amélioration du maillage territorial du service public de
l’emploi : 60 sites mixtes Pôle emploi ont en effet été créés ex nihilo sur le territoire, ce qui
représente une augmentation équivalente du nombre d’agences assurant les services de
placement (il existait 850 agences ANPE). Quant à l’indemnisation, elle est désormais
À Decazeville (Aveyron), par exemple, le Pôle emploi, hébergé dans la maison commune
emploi-formation (MCEF), regroupe quatorze professionnels de l'emploi dont neuf au contact
direct des usagers. 1 494 demandeurs d'emploi sont aujourd’hui accompagnés par le Pôle
emploi de Decazeville. Sur le territoire de Decazeville, on recense 3 687 entreprises et 720
offres d'emploi recueillies depuis 2010 dont 43 % pour des emplois durables (CDI et CDD de
plus de six mois). 610 offres ont été satisfaites depuis janvier dernier. Par ailleurs, 270
visites d'entreprises ont été réalisées depuis janvier 2010. Depuis fin mars 2010, il existe un
numéro unique, le 39 95, pour les entreprises désireuses de déposer une offre d'emploi ou
de s'informer sur les mesures d'aide au recrutement. Pour les demandeurs d'emploi, un
numéro unique est également en place, le 39 49, ainsi que le site poleemploi.fr pour obtenir
un rendez-vous avec un conseiller. L’accueil des demandeurs d’emploi continue de faire
l’objet d’améliorations : en septembre prochain, l'entretien unique sera mis en place à
Decazeville afin de simplifier encore les démarches d'inscription en vue de l'indemnisation et
de réflexion sur le projet professionnel de retour à l'emploi.
Le « 39 39 » est un numéro d’appel destiné à toutes les questions simples posées par les
citoyens et concernant les services de l’État. Ce service a fait l’objet d’une restructuration
importante : les neuf centres d’appels qui existaient ont été fusionnés en un seul ; les
horaires ont été élargis de 8h à 20h en semaine et de 8h30 à 18h le samedi et le coût
de l’appel a été réduit à celui d’une tarification locale.
Cette transformation donne satisfaction à 99 % des utilisateurs avec une progression des
appels de 15 % notamment le samedi. L’amélioration de la qualité de l’information des
Français s’accompagne d’une baisse du coût du service pour l’État.
À partir de leur compte, les utilisateurs peuvent accéder à un large ensemble de services
administratifs en ligne (suivi des remboursements d’assurance maladie, des allocations
familiales, du dossier de retraite, déclarations en ligne PAJE et CESU…), qui s’enrichit
régulièrement de nouveaux services. Parmi les dernières démarches en ligne proposées sur
« mon.service-public.fr », figure la possibilité d’informer en une seule fois plusieurs
administrations d’un changement de coordonnées, suite à un déménagement ou d’un
changement de nom, à la suite d’un changement de situation personnelle (mariage, divorce,
adoption). Les utilisateurs disposent également d’un espace personnel de stockage, gratuit
et sécurisé, qui leur permet d’enregistrer une copie de leurs pièces justificatives ou de leurs
papiers d’identité, de façon à en disposer facilement pour n’importe quelle démarche.
De douze mois en 2009, les délais de traitement des demandes de naturalisation ont été
réduits à cinq mois grâce à une meilleure organisation des services et à la suppression de la
double instruction des demandes par les préfectures et le ministère de l’Immigration.
Plus de 2,4 millions de passeports biométriques ont été réalisés depuis le lancement
du programme en juin 2009. Le délai de mise à disposition du passeport biométrique
est aujourd’hui de dix jours en moyenne.
La nouvelle procédure simplifie les démarches pour les Français souhaitant voyager.
L’usager peut en effet effectuer une demande de passeport biométrique dans la mairie de
son choix parmi les 2 075 communes équipées de stations d’enregistrement ou dans l’un
des 212 consulats équipés. L’ensemble de la procédure, de la demande à la production, est
automatisé et s’opère par voie télématique entre les mairies, les préfectures et l’Agence
nationale des titres sécurisés (ANTS) réduisant ainsi le délai de délivrance du passeport.
En 2009, année de lancement du dispositif, les passeports ont été mis à la disposition du
demandeur en moyenne douze jours après réception du dossier en mairie. Aujourd’hui le
délai de mise à disposition du passeport est de dix jours en moyenne. L’objectif est que les
passeports soient mis à la disposition des usagers sept jours seulement après leur
demande.
Après une phase d’expérimentation fin 2009, la demande d’inscription en ligne sur les
listes électorales est en voie de déploiement dans toutes les communes volontaires.
En moyenne, plus de 700 000 Français demandent chaque année leur inscription sur les
listes électorales. Ce chiffre augmente fortement les années qui précèdent une élection,
avec un pic dans les derniers jours de décembre.
Pour faciliter les démarches des citoyens, une mesure RGPP a ouvert la possibilité de
demander son inscription en ligne par l’intermédiaire de « mon.service-public.fr », le compte
personnel des démarches en ligne.
Plusieurs communes pilotes ont testé cette démarche en 2009 avec succès. Ainsi, par
exemple, depuis l’ouverture de ce service à Issy-les-Moulineaux, à Aixe-sur-Vienne et au
Havre, 15 % des nouveaux électeurs inscrits ont choisi de le faire sur internet. Chaque
commune peut aujourd’hui demander à être rattachée au dispositif pour offrir gratuitement
9,7 millions de contribuables ont déclaré leurs revenus par internet en 2009 et plus de
10 millions en 2010.
Depuis plusieurs années, les contribuables peuvent télédéclarer leurs revenus et ainsi
bénéficier d’un délai plus long pour faire leur déclaration et estimer l’impôt dont ils devront
s’acquitter.
Les agriculteurs peuvent faire en ligne leurs demandes d’aides au titre de la politique
agricole commune (PAC) : 30 % des demandes d’aides se font aujourd’hui par internet.
La RGPP, par une analyse systématique des procédures et des attentes des usagers, a
permis de supprimer un certain nombre de démarches non essentielles.
L’obligation pour les titulaires d’un visa long séjour de se présenter en préfecture
pour obtenir un titre de séjour a été supprimée : entre le 1er juin 2009 et le 31 mars
2010, ce sont ainsi 98 500 déplacements en préfecture qui ont été évités.
Les étudiants et travailleurs étrangers bénéficiaires d’un visa long séjour devaient se
déplacer en préfecture à leur arrivée sur le territoire français pour y déposer un nouveau
dossier et obtenir un titre de séjour alors que leur dossier venait d’être instruit par les
services consulaires. L’accueil des étrangers et le traitement de leur dossier sont l’une des
activités qui mobilisent le plus les agents en préfecture et qui conduit trop souvent à de
longues files d’attentes à l’extérieur des bâtiments préfectoraux.
Afin de simplifier les formalités administratives, en particulier pour les étudiants et les
chercheurs étrangers, tout en allégeant la charge administrative des agents, le visa long
er
séjour valant titre de séjour (VLS-TS) a été mis en place le 1 juin 2009. Ce visa, valable
pour un séjour en France supérieur à trois mois, dispense son titulaire de se déplacer en
préfecture à son arrivée sur le territoire, pour y déposer une demande de titre de séjour.
Entre le 1er juin 2009, date de leur mise en service, et le 31 mars 2010, ce sont 98 500 VLS-
TS qui ont été délivrés, ce qui représente environ 75 % des flux entrant sur le territoire
français pour une durée supérieure à trois mois. Plus de deux tiers de ces visas ont été
délivrés à des étudiants.
L’objectif de la RGPP a été de mettre en place un nouveau système qui permette tout
à la fois de simplifier la vie des titulaires de carte grise, mais aussi de diminuer le
nombre de dossiers pour les préfectures. Aujourd’hui, 8,7 millions de véhicules, sur
les 37,4 millions de véhicules en circulation, portent les nouvelles plaques.
Dans le nouveau système mis en place dans le cadre de la RGPP, un véhicule reçoit une
immatriculation à vie, ce qui diminue de fait le nombre de démarches à effectuer par les
automobilistes. Lors d’un déménagement ou de l’achat d’une voiture d’occasion déjà
immatriculée dans le nouveau système, le propriétaire n’a aujourd’hui plus besoin d’effectuer
une démarche pour modifier son numéro d’immatriculation ni pour changer de plaque.
Il peut en outre choisir de faire immatriculer son véhicule partout en France, quel que soit
son lieu de domicile, en préfecture ou auprès de l’un des 23 000 professionnels de
l’automobile habilités (garagistes, concessionnaires,…). Depuis la mise en place du nouveau
système, ce sont près de 4 millions de dossiers qui ont été ainsi traités par les
professionnels de l’automobile. Les préfectures gardent néanmoins toute leur compétence
pour les opérations plus complexes ou à risque (immatriculation de véhicules importés par
exemple).
Avant la fin de l’année 2010, les propriétaires pourront en outre déclarer en ligne la cession
de leur véhicule à un particulier.
Un système d’échange sécurisé entre les mairies est en cours de développement, ce qui
permettra de supprimer l’obligation pour les citoyens de demander des copies ou extraits
d’actes d’état civil auprès de leur mairie de naissance pour réaliser leurs démarches.
La RGPP, en recentrant l’État sur ses priorités, contribue à améliorer le niveau de service
rendu.
Diminuer le nombre d’accidents et de tués sur les routes est une priorité à laquelle la simple
augmentation du nombre de policiers et gendarmes qui assurent la surveillance du réseau
routier ne peut répondre. La RGPP a donc pour objectif de disposer de forces de
sécurité routière mieux réparties sur le territoire et dans le temps et mieux équipées.
En 2008, 60 % des personnes victimes d’accident mortel de la route l’étaient sur les routes
départementales et 11 % sur les routes nationales. Le réseau secondaire nécessite donc
une surveillance toute particulière. Il a été décidé dans le cadre de la RGPP de modifier
l’organisation des forces de sécurité afin de renforcer l’effort et la présence des policiers et
des gendarmes sur le réseau secondaire. Début 2010, c’est déjà plus de 80 % de l’activité
des gendarmes en matière de sécurité routière qui se fait en dehors des autoroutes.
Par ailleurs, la RGPP a permis de moderniser les outils utilisés par les policiers et
gendarmes pour lutter contre les principales causes d’accident (alcool, conduite sous
l’emprise de la drogue). 3 200 véhicules de police et de gendarmerie sont aujourd'hui
équipés d'éthylomètres, appareils qui permettent de vérifier le taux d’alcool dans le sang
après un premier dépistage. Depuis le début de la RGPP, ce sont aussi plus de 155 000
tests salivaires de détection des stupéfiants qui ont été mis à disposition afin que les agents
qui assurent la sécurité routière sur le terrain bénéficient d’un système de détection simple et
fiable.
Les services de l’État en région et dans les départements ont été restructurés en
profondeur : le nombre de directions est passé de vingt à huit en région et de dix à
deux ou trois dans les départements. La nouvelle organisation est particulièrement
novatrice au niveau départemental puisque les services de différents ministères ont été
regroupés au sein de directions départementales interministérielles. C’est par exemple le
cas des directions départementales de la protection des populations qui regroupent
l’ensemble des services de l’État en charge des contrôles sanitaires.
Les nouvelles structures sont aujourd’hui en place dans tous les départements et régions, à
l’exception de l’Île-de-France et de l’outre-mer où les réorganisations seront effectives le
er
1 juillet 2010.
La fusion de l’ANPE et des Assedic au sein de Pôle emploi est également emblématique
des restructurations en cours : 910 agences Pôle emploi sont aujourd’hui en place sur le
territoire afin d’accompagner les demandeurs d’emplois, qu’ils soient indemnisés ou non,
dans leur recherche d’emploi ou leurs démarches pour le versement des allocations.
« Les guichets fiscaux uniques pour les contribuables, ce sont plus de 700 « services des
impôts des particuliers » dans les villes et un accueil fiscal de proximité sur le reste du
territoire, offrant au contribuable un traitement unifié en un lieu et une seule démarche de
tous leurs sujets fiscaux. Désormais, le contribuable, qu’il s’agisse du calcul ou du paiement
peut effectuer ses démarches en une seule fois et n’a plus à s’adresser à deux services, le
centre des impôts et la trésorerie.
Pour réussir le guichet fiscal unique, il fallait tirer les leçons des échecs du passé : il fallait
donc s’inscrire dans une fusion d’ensemble et d’ampleur des impôts et du Trésor public,
avec un commandement unique à tous les niveaux ─ au plan national et dans tous les
départements –, avec une fusion des services (création des directions départementales des
finances publiques et des services des impôts des particuliers) et avec une fusion des
statuts et des règles de gestion de tous les agents.
La réforme de la carte judiciaire est également en cours, afin de permettre une meilleure
affectation des moyens entre les juridictions. Au 1er janvier 2010, 178 tribunaux d’instance,
55 tribunaux de commerce, 62 conseils des prud’hommes et deux tribunaux de grande
instance ont été fermés, tandis que sept tribunaux d’instance, six tribunaux de commerce et
un conseil des prud’hommes ont été créés. La réforme de la carte judiciaire se poursuit et
vingt des 184 tribunaux de grande instance seront fermés d’ici à la fin de l’année 2010.
Les territoires sont accompagnés dans leur transformation, avec notamment des plans
d’accompagnement aux restructurations de la Défense. L’État s’est engagé à soutenir
l’activité économique des villes ayant dû faire face au départ ou à la dissolution d’unités de
l’armée. L’un des exemples emblématiques est la mise en place de contrats de
redynamisation de sites de défense, dont bénéficieront vingt-quatre agglomérations,
e
pour la période 2009-2015. C’est le cas d’Arras, où était basé le 601 Régiment de
circulation routière jusqu’au mois de juillet 2009. Le contrat de redynamisation associe l’État,
la région, le département et des communes. L’un des points centraux du plan est la
redynamisation de la zone où était implanté le régiment. Des logements étudiants ont été
construits dans les bâtiments libérés par l’armée : trente-quatre logements étaient
disponibles dès la rentrée 2009 dans le pavillon des sous-officiers de la citadelle Vauban et
cinquante-sept le seront d’ici à 2011.
Autre exemple, les transferts de détenus ont baissé de plus de 6 % en 2009 grâce au
développement de la visioconférence dans les tribunaux et les établissements
pénitentiaires.
L’équipement de la totalité des tribunaux de grande instance (TGI) ainsi que de 85 % des
prisons en système de visioconférence a permis de réduire de 6,4 % en 2009 le nombre de
transferts (dépassant l’objectif initialement fixé à 5 %) et de recentrer l’action des agents du
ministère de l’Intérieur sur leurs missions de sécurité. Une telle diminution correspond à
libérer l’équivalent d’un escadron de gendarmes mobiles, soit 120 agents sur deux ans.
Pour permettre à ces dernières de prendre pleinement en charge cette nouvelle mission à
partir du 1er juillet 2010, il a fallu refondre les processus internes et les outils (fiches d’aides
à la décision, refonte du système informatique…) et former leurs personnels : au total, 240
Le service des achats de l’État a été créé en 2009 pour coordonner les achats communs
à plusieurs administrations et qui faisaient pourtant l’objet de multiples marchés.
« La professionnalisation des achats vise à doter l’État d’une vision partagée des enjeux,
de méthodes et processus communs, d’un renforcement des compétences et d’une mise en
réseau des experts. Depuis 2009, les travaux « Calypso » montrent le formidable potentiel
d’opportunités à saisir pour les achats de l’État. Des opportunités à notre portée puisque les
bonnes pratiques existent dans nos services. Grâce à une expertise partagée entre
ministères, l’objectif de un milliard d’économies à horizon 2013 (10 % d’économies sur les
achats courants) est atteignable. Aujourd’hui, la nouvelle organisation des achats
fonctionne et notre grande force pour des économies intelligentes est l’esprit d’équipe
visible dans les groupes interministériels et multifonctionnels mis en place. »
La mise en place des bases de défense permet enfin de mutualiser le soutien entre
plusieurs unités et organismes du ministère de la Défense présents sur un même territoire.
« Pour le MEEDDM, la RGPP a d’abord été un outil pour unifier un nouveau ministère. Elle
est désormais un levier de mise en œuvre du développement durable de nos territoires dont
le Grenelle de l’environnement a défini les contours. Elle nous a en effet permis d'impulser
La RGPP marque un tournant majeur pour les universités puisqu’elle propose une
évaluation indépendante et transparente des universités et des établissements de
recherche, une répartition des financements entre les universités à la performance et
la mise en place de politiques incitatives.
Fort de ce nouveau mode d’évaluation, le système d'allocation des moyens entre les
universités a été réformé pour développer dans les universités la culture du résultat et offrir
un système de répartition global et transparent. Ainsi, 20 % de leurs moyens sont désormais
distribués en fonction de leur performance en matière de formation et de recherche, contre
3 % avant la réforme.
Le nouveau système d’allocation des moyens vise également à financer équitablement les
universités sur la base de la réalité de leur activité. 80 % de leurs financements sont
attribués en fonction de l’activité mesurée pour la formation sur la base du nombre
d’étudiants présents aux examens, et non plus sur celui des étudiants inscrits et pour la
recherche sur le nombre d’enseignants-chercheurs publiant. Ainsi, en 2009, alors que le
budget global des universités a crû de 6 %, les universités comme Bordeaux II, Paris VII,
Angers, Lille II, Montpellier I et III, Lyon II et III ou encore Clermont-Ferrand I ont vu leurs
moyens croître de plus de 30 %.
Dans le cadre de la RGPP, il a été souhaité que les acteurs des anciennes structures
de reconversion des armées soient regroupés au sein de « Défense mobilité » afin de
professionnaliser le dispositif, de multiplier les opportunités offertes tout en
mutualisant les moyens.
Défense mobilité a été inauguré le 26 mars 2009 et dix antennes « Défense mobilité » ont
été implantées. Il y aura d’ici à 2011 une antenne locale dans chaque base de défense
(51 en métropole). Défense mobilité accueille désormais tous les personnels, qu’ils soient
des militaires quittant l’institution, des civils ou leurs conjoints en réorientation
professionnelle vers le secteur privé ou public. Chaque candidat a la possibilité d’effectuer
un bilan de compétences pour construire son parcours professionnel.
Note : les mesures partagées entre deux ministères sont listées deux fois (une fois sous chacun des deux ministères). Cela permet
d’afficher toutes les mesures partagées, dites ‘miroirs’.
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Une mesure est qualifiée de « finie » si sa mise en œuvre est effective, si tous ses
objectifs opérationnels ont été atteints et si les résultats obtenus ont fait l’objet d’une
analyse contradictoire au niveau interministériel, notamment sur la qualité des effets
attendus.
• d’autres mesures ont plus généralement un impact sur la qualité de service comme
la simplification des procédures de passation des marchés publics, l’amélioration de
l’accueil téléphonique aux usagers (élargissement des horaires et baisse du coût
des communications téléphoniques) ou la nouvelle organisation du temps scolaire au
primaire et le droit à l’accueil en cas de grève au ministère de l’Éducation nationale.
S’agissant des emplois, le déploiement des mesures RGPP et la poursuite des réformes
structurelles d’organisation et de fonctionnement des administrations de l’Etat en 2009
se sont traduits par la suppression de 24 742 postes sur le budget général de l’État.
L’économie brute inscrite au budget de l’État est de l’ordre de 0,9 milliard d’euros pour la
seule année 2009.
Par ailleurs, les réformes de structure engagées ont généré des économies de l’ordre de
500 millions d’euros sur les crédits de fonctionnement votés en loi de finances initiale
2010.
Enseignement supérieur Redéfinition des rôles et organisations des administrations centrales pour
accompagner les mutations de la politique publique
et recherche
Réforme du Haut conseil de la science et la technologie (HCST) dans sa
composition et dans son fonctionnement, pour en faire l’organe
interministériel de référence dans la définition d’une stratégie de recherche.
Pour ce faire, le HCST a été rattaché au Premier ministre
Travail, solidarité et
Encouragement du recours à des outils de type "opération d'intérêt national"
fonction publique
L’amélioration de l’accueil dans les services publics est une priorité de la RGPP : il s’agit
d’améliorer l’accueil des usagers, de réduire les délais de traitement et d’attente, et de
prendre en compte les réclamations.
Depuis 2007, les engagements de service du référentiel Marianne ont ainsi été renforcés et
une démarche de labellisation a été mise en œuvre. Pour les services qui appliquent déjà ce
référentiel, les résultats sont significatifs :
- une nette amélioration de la qualité de l’accueil (taux de satisfaction supérieur
à 80%) ;
- une dynamique impulsée par la démarche : fierté des agents liée à la
reconnaissance externe, renforcement de l’implication des agents dans la
délivrance d’un service public de qualité ;
- une amélioration des conditions de travail.
Par ailleurs, les délais de traitement des demandes doivent être précisément mesurés et
surtout systématiquement réduits en donnant aux agents la possibilité d’améliorer leurs
méthodes et leurs conditions de travail.
Cette ambition doit s’appuyer avant tout sur les méthodes de travail quotidiennes des
agents, afin de pouvoir réduire fortement les délais de traitement des dossiers administratifs,
tout en conservant le même niveau d’exigence et de professionnalisme.
Pour cela, d’ici à la fin de l’année 2010, les démarches effectuées dans les principaux
services publics (consulats, juridictions, préfectures, organismes sociaux et services
des impôts) seront repensées afin que les délais de traitement baissent de manière
significative au cours de l’année 2011. Cela concerne par exemple les délais de traitement
des demandes de passeports et de cartes nationales d’identité, les délais des jugements
civils, le délai de traitement des requêtes fiscales ou des demandes des Français de
l’étranger et des familles….
L’amélioration de l’accueil des usagers du service public est une priorité de la RGPP
Une enquête auprès des usagers en 2008/2009 a mis en évidence une situation insatisfaisante
(notamment pour les canaux d’accueil à distance). L’optimisation de l’accueil doit être considérée
comme une opportunité de mobiliser les agents autour de la qualité du service rendu. Des pilotes ont
été lancés en janvier 2010 pour labelliser tous les services de l'État en Haute-Marne, en Meurthe-et-
Moselle et dans la Somme d'ici à juin 2010.
Les meilleurs standards de qualité ont été mis en place dans trois départements
Ce chantier pilote s’est construit autour d’une démarche participative avec un fort niveau d’adhésion
grâce à la tenue de 230 ateliers ou sessions de mise en œuvre réalisés dans les trois départements
pilotes, mobilisant 250 agents d'accueil, sur une trentaine de sites pilotes et une soixantaine de
sites coordonnés. Les collèges de chefs de service en département ont marqué un haut niveau de
satisfaction de la démarche menée.
La mise en place de leviers concrets a permis de réaliser des progrès qualitatifs en quelques
semaines sur chacun des sites avec des résultats très tangibles. Trois cents leviers d’amélioration
ont été consolidés et peuvent ainsi servir à l’ensemble des sites de l’État. Une adaptation site par site
« au plus près des usagers » est ainsi réalisée.
Exemples de leviers mis en œuvre :
- amélioration des flux d’accueil pour la délivrance des cartes grises (ex : sous-préfecture
d’Abbeville) ;
- e-enquête de satisfaction à destination des usagers (ex : rectorat et inspection académique de
Meurthe-et-Moselle) ;
- site intranet de partage des bonnes pratiques (ex : direction régionale de l’alimentation, de
l’agriculture et la forêt (DRAAF) de Somme) ;
- communication en ligne des temps d’attente pour les usagers (ex : préfecture de Meurthe-et-
Moselle).
Grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs, la totalité des sites pilotes est engagée dans
une démarche qui aboutira d’ici au mois d’octobre 2010 à une labellisation par un organisme
certificateur externe.
Les expérimentations visant la réduction des délais de traitement au sein des principales
administrations à réseau débuteront dès le second semestre 2010, afin d’être
opérationnelles en 2011, de telle sorte qu’elles soient généralisées en 2012, après
évaluation des résultats obtenus.
Principes directeurs
Le CMPP, sur la base du rapport remis par le député François Cornut-Gentille, a décidé que soit
établi un baromètre synthétique de la qualité de service. Il est construit à partir des attentes
prioritaires de nos concitoyens avec un double objectif : être à la fois levier de modernisation de
l’administration pour améliorer la relation avec l’usager et outil permettant de rendre compte, en
toute transparence, aux Français des progrès réalisés et de l’effort des agents pour renforcer la
qualité du service rendu.
Sur les trois thèmes de l’accueil, du traitement de la demande et des réclamations, des indicateurs
spécifiques et adaptés ont été élaborés.
La qualité de l’accueil des usagers constitue un enjeu fort, parce qu’il s’agit de la première étape
du service qui lui sera rendu, et d’un signe tangible d’une administration à visage humain, attentive
aux besoins des usagers qu’elle sert.
Une étude auprès de 3 000 usagers a permis d’identifier des moments de la vie de nos
concitoyens impliquant des démarches avec l’administration jugées particulièrement complexes.
Des études qualitatives ont précisé les principales insatisfactions, identifié les principales attentes
et défini les critères de qualité de service pour chaque événement de vie. Il s’agit par exemple de
délais de traitement, de personnalisation, de fiabilité des informations.
Ces critères ont permis de déterminer les dix indicateurs de qualité de service retenus dans
le cadre du baromètre et qui recouvrent les grands domaines de préoccupation des
Français :
La troisième partie du baromètre porte sur la mesure à travers deux indicateurs de la gestion
des réclamations et de la satisfaction des usagers sur les réponses qui leur sont
apportées :
- pourcentage d’organismes ayant mis en place un dispositif dédié de traitement des
réclamations ;
- pourcentage d’usagers ayant réclamé, satisfaits du traitement de leur réclamation.
La valeur de ces indicateurs est mesurée par des enquêtes, réalisées par un tiers extérieur, selon
des scénarios de mise en relation inspirés de situations réelles et établis avec chaque
administration concernée (des appels téléphoniques sont passés, des courriers envoyés et des
enquêteurs externes se rendent aux guichets).
Ce dispositif de test, largement utilisé dans le secteur des services permet, à partir d’un échantillon
représentatif, de suivre l’évolution de la qualité de l’accueil.
Cette année, la campagne de mesures, conduite entre avril et juin 2010, a été concentrée sur les
services de l’État accueillant le plus de public (services préfectoraux, services des finances
publiques, services judiciaires, services de l’éducation nationale et bibliothèques universitaires). La
moyenne des résultats obtenus dans chacun de ces réseaux est présentée dans la première
version de ce baromètre.
Chaque année, ce sont près de 13,4 millions de patients qui consultent les urgences hospitalières.
La réduction du temps d’attente aux urgences est une priorité : aujourd’hui 83 % des usagers
jugent tout à fait utile ou plutôt utile d’évaluer ce critère 1 .
Indicateur retenu : part des patients pris en charge et traités par les services des urgences
en moins de quatre heures.
La mesure du temps de passage aux urgences est la durée entre l’enregistrement du patient 2 et
son départ du service des urgences. Cet indicateur est mesuré sur la base d’un panel de 40
hôpitaux et concerne tous les cas (vitaux et non vitaux) 3 . Le suivi de cet indicateur sera généralisé
pour tous les services d’urgence d’ici à début 2011.
Chaque année, plus de 3,5 millions de personnes portent plainte suite à une atteinte à leurs biens
ou à leur personne. Comme le soulignait le député Cornut-Gentille à l’issue des auditions du
directeur général de la Police nationale et d’associations de victimes, le délai d’intervention des
forces de police est une des attentes prioritaire des Français : aujourd’hui, 82 % des usagers
jugent tout à fait utile ou plutôt utile de mesurer cet indicateur 4 .
Indicateur retenu : délai moyen d’intervention des forces de police.
Il concerne les interventions réalisées suite à une agression par les commissariats et les
gendarmeries entre 19h et 7h du matin. Le périmètre couvert par cet indicateur est appelé à être
élargi à toutes les interventions réalisées suite à une agression (de jour comme de nuit).
41% des Français ont réalisé des démarches relatives à l’établissement ou au renouvellement de
papiers d’identité entre 2006 et 2008. En France, l'an dernier, près de 9 millions de titres d'identité
ont été délivrés, dont 5,7 millions de cartes nationales d'identité et 3,2 millions de passeports. Les
délais de délivrance des passeports font l’objet d’une attention particulière des usagers : 80 % des
usagers jugent très utile ou plutôt utile de mesurer cet indicateur.
L’indicateur retenu dans la première version du baromètre concerne le délai de mise à disposition
des passeports (évaluation sur l’ensemble du territoire métropolitain). Il mesure le temps entre le
dépôt d’une demande de passeport et la mise à disposition effective de ce passeport aux usagers.
1
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
2
Il s’agit de l’ensemble des patients se présentant à un service d’urgences : patients qui sont pris en charge aux urgences,
qui sont hospitalisés dans l’établissement, qui sont transférés dans une autre structure ou qui sont orientés vers leur
domicile
3
Actuellement, les données disponibles sont celles de l'observatoire des urgences de Midi-Pyrénées, de l'AP-HP et les
résumés de passage aux urgences (20 % de l'ensemble des RPU des services d'urgences) transmis à l'InVS dans le cadre
du réseau Oscour
4
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
Indicateurs retenus :
- part des inscriptions réalisées moins de cinq jours après le premier contact avec le
Pôle emploi ;
- taux de décision sur les dossiers d’indemnisation en moins de quinze jours.
Les indicateurs sont mesurés dans l’ensemble des sites de Pôle emploi. Un autre indicateur
portant sur les offres de service du Pôle emploi aux demandeurs d’emploi sera suivi dans les
prochaines versions du baromètre.
76 % des Français ont réalisé au cours des deux dernières années des démarches relatives
au paiement des impôts. En 2009, 15,7 millions de contribuables ont payé l’impôt sur le revenu 8
et 26,8 millions de contribuables sont redevables de la taxe d’habitation. L’administration
fiscale traite environ 154 millions d’informations pour les déclarations de revenus préremplies. La
fiabilité des informations inscrites ainsi que le délai de traitement pour effectuer une rectification sur
l’assiette ou sur le paiement sont prioritaires pour les usagers.
Indicateur retenu : pourcentage de demandes de rectification sur les déclarations et sur les
paiements traitées en moins de 30 jours (pour l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation).
5
Etudes réalisées par l’Institut de sondage BVA : 4 études téléphoniques auprès d’échantillons représentatifs de 3000
français se sont déroulées en octobre 2008
6
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
7
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
8
Dossier de presse campagne impôt sur le revenu de 2010, « 2010 : déclarer ses revenus par internet, c’est encore plus
simple ! »
- Prestation d'accueil du jeune enfant - Allocation de logement - Allocation d'éducation de l'enfant handicapé
- Prime à la naissance - Aide personnalisée au logement - Allocation aux adultes handicapés
- Allocation de base - Prime de déménagement - Assurance vieillesse des parents au foyer
-Complément de libre choix du mode de - Prêt à l'amélioration de l'habitat - Allocation de parent isolé
garde - Revenu minimum d'insertion
- Complément de libre choix d'activité - Prime de retour à l'emploi
- Allocations familiales - Prêt jeunes avenir
- Complément familial - Revenu de solidarité active (RSA)
- Allocation rentrée scolaire
- Allocation journalière de présence
parentale
- Allocation de soutien familial
- Recouvrement des pensions
alimentaires
Aujourd’hui en France, quinze millions de jeunes sont scolarisés dont 1,8 million dans le premier
degré. Les critères de mesure de la qualité de service sont extrêmement variés (population
concernée large, évaluation d’une politique publique dans son intégralité : orientation, qualité de
l’enseignement, disponibilité des professeurs…).
Selon le ministère de l'Éducation nationale, il y a 27 000 remplaçants titulaires dans le premier
degré et 20 000 dans le second, avec un taux d'utilisation de 80 %. La continuité de
l’enseignement dispensé aux élèves dans le primaire est une attente forte des parents, de
nombreuses fois relayée par les associations de parents d’élèves : 77 % des usagers interrogés
jugent très utile ou plutôt utile de mesurer le pourcentage de cours assurés par les professeurs 9 .
Le rapport du député Cornut-Gentille soulignait la nécessité pour les familles de remplacer au
premier jour d’absence les enseignants 10 .
Indicateur retenu : taux de remplacement des enseignants au premier jour d’absence pour
le premier degré.
9
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
10
Sondage DGME/IPSOS, les Français et la qualité de service, 17 février 2010
Plusieurs enquêtes d’opinion 11 soulignent aujourd’hui qu’orienter les élèves vers des filières dans
lesquelles ils pourront le mieux réussir est la principale attente des parents et des élèves
(orientation en fin de 3e et l’orientation post-bac). Par ailleurs, certains chiffres attirent l’attention :
aujourd’hui près d’un cinquième des élèves n’obtiennent pas de diplôme du secondaire 12 tandis
que près de 90 000 étudiants quittent chaque année l’université sans diplôme 13 . Les usagers
comme l’administration ont besoin d’indicateurs qui reflètent les progrès dans ce domaine.
Indicateur retenu : pourcentage de premiers vœux satisfaits lors de la demande
d’inscription à l’université.
Actuellement, 58 % des Français déclarent avoir réalisé des démarches relatives à leur santé au
cours des deux dernières années 14 . Sur 1,1 milliard de demandes de remboursement par an, les
caisses d'assurance maladie reçoivent encore 150 millions de feuilles de soins papier.
L’objectif de mesurer deux indicateurs vise à rendre transparents pour les usagers les délais de
traitement des feuilles de soin dématérialisées et des feuilles de soin papier. Le déploiement de
l’adoption des feuilles de soin électroniques par les praticiens améliore sensiblement la qualité du
service rendu à l’usager.
Indicateur retenu : délai moyen de remboursement des feuilles de soin (feuilles de soin
papier et feuilles de soin électroniques).
L’indicateur concerne l’ensemble des feuilles de soin (électroniques ou papier) traitées par
l’ensemble des caisses primaires d’assurance maladie.
11
Baromètre de l’institut Paul Delouvrier
12
Source Insee pour les sans-diplôme et Eurostat 2005 pour les sans-diplôme du secondaire
13
Source MESR
14
Études réalisées par l’Institut de sondage BVA : quatre études téléphoniques auprès d’échantillons représentatifs de
3 000 Français se sont déroulées en octobre 2008.
L’efficacité du processus de traitement des réclamations est un élément clé de la qualité de service
attendue par l’usager : rendre la formulation d’une réclamation plus accessible, recevoir une
réponse rapide et adaptée dans 100 % des cas.
Chaque ministère ou organisme a été évalué sur ces cinq critères, sur la base du déclaratif et
suite pour certains aux expérimentations déjà menées et à leur autodiagnostic. Chacun de ces
critères a été pondéré par le nombre de structures locales qui avaient mis en place le dispositif au
sein d'un même ministère ou organisme.
L’indicateur est mesuré sur les réseaux des organismes sociaux et le Pôle emploi ainsi que sur les
préfectures, les services déconcentrés du ministère de l’Éducation nationale, les services de la
direction générale des Finances publiques et les services du ministère de la Justice.
Aujourd’hui, seul un service sur trois propose une prise en charge dédiée et explicite sur Internet
des réclamations et, sur ces services, seuls 50 % sont facilement accessibles. Le manque
d’efficacité dans le traitement des réclamations est incontestable : seuls un quart des services
testés ont envoyé un accusé de réception. Dans la moitié des cas, plusieurs interlocuteurs sont
impliqués dans la réponse à l’usager, et souvent de manière peu coordonnée et visible par
l’usager 15 .
15
Étude DGME réalisée auprès de 56 sites internet de l’administration
L’indicateur est mesuré sur les organismes sociaux et le Pôle emploi ainsi que sur les préfectures,
les services déconcentrés du ministère de l’Éducation nationale, les services de la direction
générale des Finances publiques et les services du ministère de la Justice.
Mais la simplification des démarches administratives n’a pas de sens si elle s’appuie
exclusivement sur le regard porté par l’administration sur sa propre organisation, sur ses
procédures internes ou sur une simple revue des formulaires qu’elle met à disposition du public.
Au contraire, il est nécessaire de s’appuyer sur l’expérience des Français dans leurs
relations avec l’administration et d’utiliser au mieux le potentiel des technologies pour
revoir la manière dont les services doivent être adaptés, mais aussi pour fixer le rythme des
réformes et le calendrier des actions à engager.
Pour identifier les attentes et les contraintes vécues par les usagers, il a été décidé de s’appuyer
sur une étude par « événements de vie » des relations des Français avec l’administration.
Les événements de vie engendrant les démarches administratives les plus complexes ou les plus
irritantes pour les Français ont ainsi été identifiés grâce à plusieurs enquêtes réalisées auprès d’un
panel de plus de 3 000 personnes représentatives de la population (cf. schéma ci-dessous).
Des cartographies de parcours-type d’usager ont été réalisées pour identifier les actions à
mettre en œuvre afin d’améliorer la qualité du service rendu : réduction des délais, limitation du
nombre de pièces justificatives à fournir, suppression des redondances éventuelles jalonnant le
parcours administratif des usagers (cf. exemple ci-dessous pour le parcours-type du créateur
d’entreprise).
1
Evénements de vie jugés prioritaires par les usagers
Particuliers Entreprises Collectivités Associations
• Je perds un proche • Je crée une entreprise / Je modifie mes statuts • Je réponds aux demandes d’autorisation • Je cherche à obtenir une aide
• Je suis handicapé • Je sollicite un financement public d’urbanisme financière publique
• Je me loge • Je fais construire • Je réponds aux demandes de papiers • Je demande un agrément auprès du
• Je perds mon emploi • Je prends en compte les nouvelles règles d’identité ministère
• Je perds mon autonomie environnementales • Je sollicite des financements européens • Je crée une association
• Je pars à la retraite • Je gère mon personnel (je recrute, je forme, je • Je réponds aux demandes d’inscription • J’ai des difficultés financières
• Je me suis fait agresser/voler rémunère, je licencie) sur les listes électorales • Je suis soumis à un contrôle administratif
• J’établis ou renouvelle mes titres • Je déclare et je paie mes cotisations sociales / • Je suis contrôlé par la préfecture • Je recrute du personnel
d’identité mes impôts • Je souhaite un financement de l’État • Je modifie mes statuts
• Je prends soin de ma santé • Je vends / marchés publics (dotations, subventions) • Je fais appel au volontariat associatif
• Je poursuis des études • J’importe / j’exporte • Je sollicite un conseil / appui technique • J’achète / loue un bien
supérieures • Je cède mon entreprise auprès de la préfecture • Je sollicite une procédure de
• J’entame une procédure judiciaire • Je dois satisfaire aux normes et mesures reconnaissance d’utilité publique
environnementales
• Je recrute un salarié
• Je suis soumis à un contrôle budgétaire
Il s’agit de centrer l’effort sur les événements de vie jugés les plus complexes et les plus
fréquents sur chaque type d’usager (particuliers, entreprises, associations, collectivités) ; c’est
pourquoi un dispositif d’écoute sans précédent a été mis en œuvre par l’administration : un panel
de plus de 5 000 Français et de 2 400 entreprises, un dispositif participatif sur internet dédié
« ensemble-simplifions.fr », un travail régulier et nourri avec les associations d’usagers et des
études « par événements de vie ».
- élargir l’offre de services par internet : l’administration doit pouvoir répondre à la forte demande
des internautes de pouvoir faire leurs démarches à distance et 24h sur 24h.
Les résultats de ce programme feront l’objet d’un compte rendu régulier devant le comité de suivi
de la RGPP, les associations d’usagers et le panel d’usagers afin que ces derniers puissent
mesurer les progrès accomplis et participer à l’élaboration des vagues successives du programme.
Pour éviter les multiples démarches redondantes, un nouveau service en ligne vient d’être mis en
place. Accessible par mon.service-public.fr, il permet à tous les Français qui le souhaitent
d’informer simultanément plusieurs services publics du changement de coordonnées en une seule
démarche : adresse postale, coordonnées bancaires, adresse de messagerie internet, numéros de
téléphone fixe et mobile.
Les frais hospitaliers restant à la charge du patient donnent lieu à l’émission de factures, souvent
de faible montant, dont le recouvrement est assuré par les comptables du Trésor, mais qu’il n’est
pas possible de régler par des moyens modernes de paiement.
Désormais, le paiement en ligne sera testé au second semestre 2010 dans plusieurs hôpitaux et
étendu en 2011. Cette mesure est issue d’une proposition d’un internaute exprimée sur le site
Ensemble-simplifions.
Aujourd’hui, plusieurs mois après le décès d’un proche, il est nécessaire de le signaler à nouveau
à l’administration fiscale, à l’occasion de la déclaration de revenus, alors que cette information a
déjà été transmise à plusieurs administrations.
Désormais, pour la déclaration de revenus 2012, l’intégration dans la déclaration de revenus pré-
remplie de l’information du décès déjà détenue par l’administration fiscale sera effective. Une étude
de cadrage réalisée pour septembre 2010 permettra de définir précisément les modalités de mise
en œuvre de cette mesure.
4. Permettre le suivi par internet des grandes étapes du traitement de sa plainte (de
son dépôt à son traitement par le tribunal)
À la suite d’une agression ou d’un vol, les personnes victimes souhaitent être informées des suites
du traitement de leur plainte. Cette démarche est aujourd’hui jugée complexe par près d’un
Français sur deux.
Une première expérimentation de suivi par internet des grandes étapes de traitement d’une plainte
sera mise en œuvre dès la fin de cette année. Ainsi, l’usager ne sera plus obligé de se déplacer ou
de téléphoner à de nombreux interlocuteurs pour être informé des suites de sa plainte. De plus, les
états d’avancement seront accompagnés d’informations explicatives précisant notamment le rôle
des différents acteurs impliqués.
Toute demande d’aide au logement nécessite encore aujourd’hui l’envoi par courrier d’un
formulaire administratif accompagné de plusieurs pièces justificatives. Pourtant, près d’un tiers des
bénéficiaires considèrent cette démarche comme chronophage et déplorent la multitude de pièces
justificatives à fournir.
Désormais, dès la fin de cette année, une expérimentation sera mise en œuvre pour permettre aux
personnes, pouvant faire l’objet d’une aide au logement, d’effectuer leur demande totalement en
ligne. Objectif poursuivi : une généralisation totale du service d’ici à fin 2011.
La liste des pièces justificatives sera par ailleurs progressivement réduite, grâce à la mise en place
d’échanges d’informations entre administrations.
Plus de 350 000 élèves du premier degré changent d’école chaque année suite à un
déménagement. Aujourd’hui, le responsable légal de l’enfant doit demander au directeur de l’école
d’origine de lui fournir un certificat de radiation (permettant de s’assurer notamment que tous les
matériels mis à disposition de l’élève sont restitués) avant que le directeur de la nouvelle école
puisse procéder à l’admission.
Dès la rentrée 2011, le responsable légal de l’enfant n’aura plus à demander de certificat de
radiation auprès de l’école d’origine en cas de changement d’école : la demande de certificat de
radiation sera remplacée par un échange dématérialisé entre les directeurs d’école.
Chaque année, près de 400 000 permis de construire font l’objet d’une mise en chantier. La
conception d’un téléservice permettra au bénéficiaire d’un permis de construire d’effectuer ses
déclarations liées aux travaux en ligne depuis le site mon.service-public.fr (déclarations d’ouverture
de chantier - DOC- et déclarations attestant l’achèvement et la conformité des travaux – DAACT).
Le recensement citoyen en France repose aujourd’hui sur une procédure « tout papier ». Ce sont
ainsi près de 13 millions de questionnaires, soit 5 000 tonnes de papier, qui sont imprimés tous les
ans ; 18 000 agents recenseurs sont chargés de leur dépôt et de leur collecte dans les foyers
recensés.
Désormais, une nouvelle procédure, plus simple, plus moderne et plus économe sera mise en
place : un téléservice sera ainsi créé d’ici au premier trimestre 2011 permettant ainsi aux ménages
de répondre en ligne au questionnaire de recensement, pour une amélioration de la qualité des
informations collectées.
Les formalités liées au recrutement d’apprentis sont considérées comme très lourdes et
complexes par les entreprises, notamment par les TPE-PME, qui sont les plus nombreuses à
recruter ce type de profil. Un programme de simplification et de dématérialisation des
démarches avec l’administration sera réalisé courant 2011.
D’ici à la fin de cette année, les entreprises pourront notamment trouver une information
personnalisée en ligne, déclarer le recrutement à distance sans avoir à redonner des
informations déjà connues par l’administration et pourront valider en ligne le contrat
d’apprentissage.
Les entreprises pourront également connaître les aides offertes et générer automatiquement
un dossier unique d’aide lors de la validation du contrat par l’employeur.
Trois millions d’entreprises en France réalisent chaque minute près de 1 200 déclarations
sociales, 234 déclarations fiscales et 14 déclarations statistiques. Pour elles, le temps
nécessaire à la recherche d’informations et à la saisie des données se fait, bien souvent, au
détriment de leur activité.
Aujourd’hui, Il existe un nombre important de seuils (dix entre 1 et 51 salariés) avec des
implications diverses pour les entreprises (sur la fiscalité, les relations avec le personnel, les
modalités de recrutement, la formation, …).
Afin de donner plus de visibilité aux entrepreneurs sur les enjeux liés au passage de seuils, un
téléservice sera mis en place, à compter de la fin 2010 afin d’appréhender de manière simple,
lisible et cohérente l’ensemble des conséquences. Il proposera également un simulateur
permettant d’évaluer l’impact financier, ainsi qu’une alerte automatique des démarches
administratives à effectuer.
Dans le cadre de leur activité, l’export est « l’événement de vie » jugé le plus complexe pour
77 % des entreprises concernées.
Afin de simplifier les démarches liées à l’export, un guichet unique en ligne sera
progressivement déployé sur la période 2010-2011. Il permettra notamment de dématérialiser
l’accès aux justificatifs et autres documents d’export et de suivre l’instruction de ces demandes
avec des garanties de délai sur leur délivrance.
Il fournira un accès plus simple aux aides et financements. Par ailleurs, les TPE-PME pourront
s’appuyer sur des « points de références export » proposant un accompagnement
personnalisé, ainsi que sur une base de données les renseignant sur leurs obligations
douanières et réglementaires en fonction des destinations de leurs produits.
Aujourd’hui, près de 3 000 données sont demandées en moyenne chaque année à une TPE à
l’occasion de multiples déclarations.
La mise en place de la déclaration sociale nominative a pour objectif d’être une déclaration
dématérialisée de données sociales de l’entreprise vers les organismes de protection sociale
(OPS) qui vise à se substituer aux diverses déclarations sociales ou statistiques.
À terme, directement issue des logiciels de paie des entreprises pour être déposée sur un site
unique, elle permettra ainsi de simplifier les démarches relatives aux déclarations sociales,
mais aussi de ne plus avoir à fournir plusieurs fois les mêmes données à l’administration.
Le tissu associatif est une vraie richesse : aujourd’hui, près de 1,1 million d’associations sont
actives et 70 000 nouvelles sont créées chaque année. Néanmoins, toutes les démarches
administratives à engager pour les créer, les modifier ou encore pour les dissoudre, sont
uniquement possibles par papier.
Pour simplifier les démarches que les associations ont à accomplir, un nouveau service en
ligne pilote sera mis en place au second semestre 2010 pour permettre le dépôt en ligne des
dossiers, ce qui permettra à la fois la réduction des délais d’envoi et la suppression des saisies
d’informations multiples. Le déploiement du dispositif dans les préfectures est prévu pour le
premier semestre 2011.
Créé en 1957 par le traité de Rome, le Fonds social européen est le principal levier financier
de l’Union européenne pour la promotion de l’emploi. Il soutient la mise en œuvre de la
Stratégie européenne pour l’emploi. Il représente près de 10 % du budget total de l’Union
européenne avec un investissement de plus de 10 milliards d’euros par an dans l’ensemble
des États membres. Pour la période 2007-2013, la contribution du FSE représente plus de 75
milliards d’euros dans la création et l’amélioration des emplois.
Afin de faciliter ces démarches, le service « e-subvention » proposera dès novembre 2010
une nouvelle fonctionnalité permettant le dépôt en ligne des bilans d’exécution FSE. Dans un
second temps, c’est l’ensemble de la démarche qui sera dématérialisée avec l’élargissement
du portail aux dépôts des demandes de concours FSE prévu pour 2011. Ce service en ligne
permettra de faciliter et d’accélérer le dépôt des bilans et demandes de concours, mais aussi
de raccourcir les délais d’instruction des dossiers.
Les fonctions support (achats, immobilier, finances, ressources humaines, logistique et systèmes
d’information) font l’objet d’une attention particulière de la part des ministères. Au-delà de la
réduction des dépenses publiques, leur rationalisation représente un fort enjeu pour les ministères
qui ne peuvent bien remplir leurs missions sans un soutien efficace.
Depuis le début de la RGPP, plusieurs initiatives de mutualisation ont été engagées concernant :
• les achats, par la création d’un Service des achats de l’État en 2009 qui centralise
certains marchés publics jusqu’alors passés de façon atomisée par chacun des
ministères. L’objectif est d’avoir réalisé une économie d’un milliard d’euros d’ici à 2013 sur
un périmètre d’achats courants représentant 10 milliards d’euros ;
• l’immobilier, par la montée en puissance de France Domaine qui a pour mission de
valoriser le parc immobilier de l'État et d’en rationaliser l’occupation. France Domaine a
2
déjà permis la réduction de la surface de bureaux occupés de plus de 180 000 m et des
cessions immobilières pour un montant de 1,2 milliard d’euros entre 2007 et 2008 ;
• les finances, par la mutualisation des outils informatiques de gestion entre ministères
(CHORUS) ;
• les ressources humaines et la gestion de la paie des agents de l’État par la création
d’un service centralisé de paie (Opérateur national de paie).
a - Systèmes d’information
Près de trois milliards d’euros sont aujourd’hui consacrés aux systèmes d’information. La
professionnalisation de leur gestion est un impératif pour la réussite de la réforme de l’État et la
bonne gestion des politiques publiques.
Les ministères devront d’ici à mi-2012 atteindre certains standards de qualité. À titre d’exemple,
ils devront disposer d’ici à 2010 d’un plan de gestion des compétences SI, connaître les coûts
complets de leur fonction SI, avoir défini des indicateurs de performance et les suivre
régulièrement ou bien encore disposer d’une expertise sur les achats SI au sein de leur service
des achats. Quatre ministères pilotes ont bénéficié en 2010 d’un accompagnement de la part de
professionnels des systèmes d’information avec lesquels ils ont effectué un diagnostic sur leur
fonction SI et défini un plan d’actions détaillé. Les autres ministères utiliseront la même
méthodologie pour définir d'ici à octobre 2010 leurs plans d’actions respectifs.
En parallèle, deux décisions ont été prises pour faire progresser la mutualisation
interministérielle :
• d'ici à décembre 2010, les ministères devront définir un objectif de mutualisation des
infrastructures techniques (centres de calcul et d’hébergement) ;
• plus largement, les ministères devront identifier, d'ici à décembre 2010, les services qu’ils
pourraient proposer aux autres ministères ainsi que les besoins qu’ils pourraient satisfaire
grâce à une mutualisation avec d’autres ministères.
Enfin, pour mener à bien ces réformes, il a été décidé de créer une fonction de directeur
interministériel des systèmes d’information, expérimentée sous la forme d’une mission de
préfiguration dès l’été, pour une mise en place fin 2010. Elle sera notamment en charge de :
b- Logistique
Des actions seront menées en premier lieu dans trois domaines : le développement de marchés
« multiservices », la restauration et la reprographie.
L’exemple de certains ministères montre que le fait de confier la réalisation de plusieurs missions
comme l’entretien, le nettoyage, l’accueil ou la gestion du courrier à un même prestataire privé
permet de dégager d’importantes économies. Ces ministères passent pour cela des marchés dits
« multiservices » ou « multitechniques » qui renforcent leur pouvoir de négociation vis-à-vis du
prestataire et permettent de limiter le nombre de personnes mobilisées pour le suivi de nombreux
marchés publics différents.
Il a été décidé de développer ces marchés multiservices dans l’ensemble des ministères.
Pour y parvenir, deux pistes seront mises en œuvre :
• pour utiliser au mieux les capacités des restaurants et enrichir l’offre pour les agents, il a
été demandé aux ministères de faciliter l’accès à leurs restaurants à tous les
fonctionnaires et à des personnels extérieurs dans le cadre de conventions
(opérateurs, établissements publics, entreprises privées, etc.) ;
Les opérateurs de l’État sont des organismes aux statuts divers (établissements publics,
associations, groupements d’intérêt public notamment), chargés de mettre en œuvre des politiques
publiques grâce à un financement assuré majoritairement par l’État. On peut citer les musées
comme le Louvre ou le musée d’Orsay, les agences comme l’Agence de l’environnement et de la
maîtrise de l’énergie (Ademe), les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires
(Crous), ou Pôle emploi.
Le poids stratégique et budgétaire de ces opérateurs n’a cessé de croître. Ils reçoivent aujourd’hui
34 milliards de subventions et de ressources fiscales, emploient plus de 250 000 personnes (hors
universités) et mettent en œuvre une part croissante des politiques de l’État.
Il convenait donc de porter une attention particulière aux modalités de leur pilotage et de leur
financement.
- améliorer la gouvernance dans le sens d’un pilotage plus axé sur le suivi de la
performance. Il a ainsi été décidé de généraliser les contrats de performance avec les 70
opérateurs les plus importants, de signer des lettres de mission pour chaque directeur d’ici fin
2010, de développer la part variable des rémunérations ou d’accroître la transparence sur les
résultats obtenus.
Par ailleurs, un programme d’audit d’opérateurs a été lancé en mai 2009. Ce programme a porté
sur Voies navigables de France (VNF), l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), l’Agence
française du développement (AFD), l’Établissement français du sang (EFS), l’Agence pour
l’enseignement du français à l’étranger (AEFE), l’Institut français du pétrole (IFP), l’Agence pour la
cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé) et le centre Pompidou. Un audit est également en
cours au commissariat à l’énergie atomique (CEA). Ces travaux ont déjà permis de documenter
une réduction entre 500 et 1200 emplois (sur une assiette de 40 000 environ), une baisse de 140
millions d’euros de dépenses de fonctionnement et ils ont mis en évidence un potentiel de recettes
supplémentaires de 114 millions d’euros (pour un budget de fonctionnement de 2 milliards
environ).
Associer les opérateurs à l’effort de maîtrise des dépenses publiques – page 1/2
Les efforts engagés depuis 2009 vont être poursuivis et amplifiés.
Enfin, plusieurs initiatives pour améliorer la gouvernance ont été prises et porteront leurs fruits en
2010 : développement des contrats de performance, généralisation des lettres de mission, création
d’un info-centre permettant un meilleur suivi de l’ensemble des opérateurs et une plus grande
transparence de l’évolution de leurs effectifs et de leurs activités, engagement d’une campagne
d’autoévaluation…
Les personnalités qualifiées siégeant dans les conseils d’administration bénéficieront en outre dès
septembre 2010 d’une formation spécifique. Des guides de bonnes pratiques seront par ailleurs
établis pour accompagner les opérateurs dans leur gestion quotidienne.
Les caisses de sécurité sociale doivent également contribuer à l’effort de maîtrise des dépenses publiques
et d’amélioration de la qualité du service rendu à l’usager. Il a ainsi été décidé d’examiner avec les
organismes de sécurité sociale la mise en œuvre, dans le cadre des conventions d’objectifs et de gestion, de
normes de réduction des dépenses de fonctionnement, d’immobilier et de masse salariale prévues pour les
opérateurs de l’État et la présentation d’un plan de réforme des systèmes d’information. Des missions
d’appui seront plus particulièrement conduites dans les CAF pour améliorer le traitement des demandes de
revenu de solidarité active (RSA) ainsi qu’à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss)
pour favoriser les gains de productivité.
Les hôpitaux ont également engagé un effort de modernisation et de maîtrise des dépenses. La nouvelle
Agence nationale d’appui à la performance hospitalière (ANAP) permet de les accompagner dans cette
démarche. Une campagne de 50 contrats de performance a été engagée, en 2010, sous l’égide de l’ANAP
et du ministère de la Santé.
Associer les opérateurs à l’effort de maîtrise des dépenses publiques – page 2/2
Vers une meilleure maîtrise des risques en
renforçant l’audit et le contrôle interne de
l’État
1 – La maîtrise des risques : un enjeu désormais essentiel de la gestion
publique
La mise en œuvre des dispositifs de contrôle et d’audit internes dans le secteur public va constituer
une évolution majeure de l’administration française dans les prochaines années : la montée en
charge de la LOLF ainsi que la nécessité accrue de maîtriser les risques dans tous les secteurs de
l’action publique rendent inévitable la mise en œuvre de dispositifs de contrôle et d’audit internes
performants.
Dans ce contexte, le contrôle interne, qui comprend l'ensemble des dispositifs formalisés et
permanents décidés par chaque ministre, s’assure que les procédures et les règles sont
respectées dans un objectif de régularité.
L'audit interne, quant à lui, mesure l'efficacité du fonctionnement des organisations en place en
garantissant la qualité et la fiabilité de ses dispositifs d’intervention. Ses recommandations
participent à l’amélioration continue de la gestion publique.
L’administration française ne peut rester à l’écart d’une tendance à l’œuvre dans de nombreux
pays développés. Cette prise de conscience s’est traduite par des initiatives dans plusieurs
ministères. Par exemple, le ministère de la Défense, le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Pêche ou les ministères des Affaires sociales se sont dotés de missions ministérielles
d’audit, centrées notamment sur l’audit comptable et financier, ainsi que d’un corpus de normes et
envisagent la mise en place de comité d’audit indépendant.
Vers une meilleure maîtrise des risques en renforçant l’audit et le contrôle interne de l’État
page 1/3
Toutefois, les ministères sont inégalement engagés dans cette démarche et le risque existe
que les dispositifs de contrôle et d’audit internes se mettent en place en ordre dispersé. Il est donc
indispensable de veiller à la cohérence d’ensemble et à la bonne gouvernance du dispositif.
Vers une meilleure maîtrise des risques en renforçant l’audit et le contrôle interne de l’État
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3 – Un calendrier pragmatique et une mise en œuvre progressive
L’objectif est de déployer progressivement en trois ans un système performant d’évaluation des
dispositifs de maîtrise des risques sur la base d’une gouvernance cohérente entre les ministères et
d’un cadre méthodologique harmonisé et partagé par tous.
Le dispositif cible constitue pour l’administration un objectif de moyen terme. Son déploiement,
progressif et à l’initiative des ministères, devra être réalisé selon plusieurs étapes :
À cet égard, chaque ministère proposera une feuille de route décrivant, à partir de l’existant, ses
propositions de structuration et de développement du contrôle et de l’audit internes à l’horizon de
trois ans. Un décret précisera les conditions et les modalités de ce déploiement progressif.
Vers une meilleure maîtrise des risques en renforçant l’audit et le contrôle interne de l’État
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Lutter contre la fraude aux finances publiques
1 – Améliorer la lutte contre la fraude en coordonnant l’action de l’ensemble
des acteurs
Dans un contexte de contrainte budgétaire forte, la lutte contre la fraude se doit d’être au cœur des
préoccupations de l’État tant pour garantir la maîtrise des dépenses publiques que par souci
d’équité envers les citoyens et les entreprises. Son enjeu est d’autant plus important que les
montants concernés sont élevés. En 2009, plus de 4,1 milliards d’euros de fraude, tous
organismes et services confondus, ont été détectés.
Pour éviter une dispersion de la lutte contre la fraude, une Délégation nationale à la lutte contre la
fraude (DNLF) a été créée par décret du 18 avril 2008 et placée par délégation du Premier ministre
auprès du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État. La DNLF est ainsi
chargée du pilotage de la coordination des administrations d’État, entre elles, et avec les
organismes de protection sociale, de développer les échanges d’information, de statistiques, ou de
mutualiser les formations. La DNLF rend compte au Comité national de lutte contre la fraude
(CNLF) placé au niveau des ministres en 2008. Cette structure est complétée par des Comités
opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF), présents dans tous les départements depuis
le décret du 25 mars 2010, permettant de renforcer la coordination des organismes qui opèrent sur
le terrain et chargés de faire remonter les informations au niveau national.
Le prochain CNLF, programmé en septembre 2010, fixera un Plan national de coordination de lutte
contre la fraude, jusqu’à fin 2011, décliné en orientations nationales et en instructions pour les
CODAF.
La réforme de l’État passe par des modifications de structures mais également par la
modernisation de la gestion des ressources humaines.
La RGPP a, à cet égard, poursuivi plusieurs objectifs :
- mieux former et mieux recruter les agents ;
- mieux valoriser et récompenser les efforts de chaque agent ;
- favoriser les mobilités et offrir des opportunités de carrière plus diversifiées ;
- offrir les outils nécessaires à l’accompagnement des agents concernés par les
réorganisations administratives.
Optimiser la formation
Le Conseil de modernisation des politiques publiques a décidé de développer la mutualisation
des formations communes à plusieurs ministères. L’objectif est de mettre fin aux
redondances constatées dans l’offre de formation continue et de faciliter la lisibilité de celle-ci.
Deux des plateformes d’appui à la gestion des ressources humaines pilotées par la DGAFP
expérimenteront cette initiative. De même, la mise en réseau des opérateurs de formation
intervenant sur un périmètre thématique commun (Ira/IGPDE) contribuera à améliorer l’offre de
formation sur l’ensemble du territoire.
Un outil de gestion permettra d’automatiser les processus allant de l’information sur
l’offre de formation jusqu’à la convocation.
La formation à distance sera développée. Que ce soit sous forme de e-learning individuel ou
de classes virtuelles, son développement permettra de remédier aux inconvénients souvent
soulignés du temps et des dépenses nécessaires aux déplacements exigés par la participation
à des formations présentielles.
Grâce à l’initiative de l’école de la GRH menée par la DGAFP, la qualité des formations sera
améliorée, notamment par le développement de la labellisation des formations, dans le but
de réaliser un catalogue de formations labellisées permettant aux agents publics d’identifier les
actions permettant leur professionnalisation dans la filière RH ; l’introduction d’une évaluation
différée des formations, associant employeurs et opérateurs, et la certification d’opérateurs de
formation.
S’agissant de la formation initiale, le rapport de 2009 de Raymond-François Le Bris relatif à la
réforme de la formation des agents de l'État présentait plusieurs pistes d’amélioration allant
dans le sens de l'individualisation des formations, d'une professionnalisation renforcée du
contenu des formations et de la réduction des durées de formation. Des actions ont d'ores et
déjà été mises en oeuvre et elles seront poursuivies dans ces trois domaines. Un travail visant
à rapprocher et/ou fusionner les écoles de service public sera parallèlement engagé.
Recrutement
- concours communs : premiers concours communs en 2011 ;
- création d’épreuves communes intra ou interministérielles : printemps 2012 ;
- création d’un ou plusieurs centres de services partagés : lancement opérationnel en 2011 ;
- dématérialisation des processus administratifs liés aux concours : à partir de 2011.
Formation continue
- mutualisation des actions communes à plusieurs ministères : premières initiatives fin 2010 ;
- dématérialisation des actes de gestion administrative de la formation continue :
opérationnelle fin 2011 ;
- la formation à distance sera développée : lancement de l’initiative « classes virtuelles »
début 2011 ;
- la qualité des formations : premières initiatives à l’automne 2010.
Accompagnement de la RéATE
- finalisation des propositions de convergence en matière d’évaluation, de cycles de
mutation et d’avancement et de doctrine de publication des postes avant fin 2010 pour
mise en œuvre progressive dès 2011 ;
- finalisation des propositions d’harmonisation sur le temps de travail pour mise en œuvre en
2011 ;
- engagement des travaux d’harmonisation en matière d’action sociale (recensement des
prestations ministérielles et recherche de convergence avant fin 2010).
L’innovation est un levier clé pour moderniser l’administration et pour la rapprocher des
usagers. Pour alimenter et soutenir l’innovation dans l’amélioration de la relation aux
usagers, l’État a donc engagé une démarche globale de participation.
la démarche « ensemble-
simplifions » constitue un
dispositif d’écoute des usagers
sans précédent. Le site
collaboratif www.ensemble-simplifions.fr donne la parole à chaque catégorie d’usagers
(particuliers, entreprises, collectivités, associations), en vue d’émettre, pour chaque
« événement de vie » (ex : se marier, chercher un emploi, …), des propositions de
simplification, mais également les noter pour celles qui paraissent le plus pertinentes.
En outre, pour la première fois dans l’administration, un panel permanent, de plus de 5 000
citoyens et près de 3 000 entreprises a été créé pour tester de nouvelles mesures de
simplification en complément des associations représentantes des usagers et des
organismes professionnels sollicités par les services publics.
Parmi les trois projets récompensés en finale, deux font appel aux
nouvelles technologies pour améliorer les services rendus aux
usagers (développement d’une application pour téléphone mobile
permettant aux usagers de géolocaliser les services publics les plus proches, avec leurs
coordonnées et horaires d’ouverture ; création d’un compte personnel en ligne pour les
étudiants, afin qu’ils puissent effectuer plus facilement leurs démarches scolaires et
administratives) ; le troisième, plus orienté « RH », vise à harmoniser la formation des
agents de l’État en développant des modules de formation communs et en favorisant les
rapprochements entre les écoles de formation, qui sera mis en œuvre. Ce dispositif sera
reconduit en 2010-2011.
Un État innovant, c’est également une administration qui s’adapte aux attentes des usagers
et qui tire tout particulièrement partie des nouvelles technologies : la révolution numérique
est en effet un formidable facteur d’innovation. Le web 2.0, les services sur mobiles, ont
permis aux entreprises de services d’améliorer radicalement le service rendu et leur
performance qu’il est possible d’adapter à l’État : le CMPP a décidé d’engager un plan
majeur de développement de l’administration numérique en faveur des usagers.
La conduite d’une démarche d’innovation participative pour une administration est, au-delà
des résultats pour les usagers en termes d’amélioration du service, une opportunité pour
renforcer l’implication, la motivation et la considération des agents en les plaçant au
cœur du processus de changement.
Des démarches ont été mises en œuvre avec succès par plusieurs grandes
entreprises ou administrations comme accélérateur du changement et de diffusion d'une
culture d’innovation :
1
- 75 % des grands groupes ont développé des dispositifs d’innovation participative
auprès de leurs salariés ou de leurs clients ;
- de nombreuses administrations étrangères ont fait de l’innovation un levier de
modernisation (ex : aux Pays-Bas, une « boîte à idées numérique »
(www.ideeencentrale.nl – centre d’idées) a été lancée en décembre 2008 pour stimuler
la participation des agents. Elle est utilisée par plusieurs structures publiques (ministère
de l’Intérieur, service des impôts, municipalités…) ;
- des administrations françaises ont engagé des démarches de participation des agents
pour améliorer les modes de fonctionnement et la qualité de service rendu aux usagers.
C’est le cas notamment des ministères de l’Intérieur et de la Défense et de plusieurs
collectivités (Bordeaux, Besançon, Caen, Rennes, le conseil général de Meurthe-et-
Moselle…). La Gendarmerie nationale engage annuellement les « ateliers de
performance », sur un thème donné (« Gagner de l’argent », « Gagner du temps »,
« Gagner en qualité »), pour identifier et récompenser des bonnes pratiques et proposer
leur mise en œuvre dans toutes les régions. Au ministère de l’Intérieur, le prix
« Intérieurêka » récompense les innovations proposées par les personnels du ministère
en matière d’amélioration de la sécurité et de modernisation du service aux usagers.
1
Source : étude BearingPoint pour la DGME (2010) : « de la boîte à idée à l’innovation 2.0 »
La France doit tirer le meilleur parti de ces opportunités. Malgré ses atouts et l’offre de
service en ligne disponible, la France est cependant passée de la 6e à la 11e place dans le
classement 2009 de l’e-administration dans l’Union européenne.
Neuf premières mesures sont engagées dès à présent. Un bilan de leur mise en œuvre
sera réalisé à la fin de l’année 2010 complété par le plan de déploiement des autres
propositions par le ministère en charge de la réforme de l’État et par le secrétariat d’État en
charge de l’économie numérique.
2
Rachel Picard, directrice générale de Voyages-SNCF, Yseulys Costes, PDG de la société 1000mercis, Henri de Maublanc,
fondateur d’aquarelle.com, Fabrice André, directeur de la relation client d’Orange France, Philippe Lemoine, PDG de LaSer,
Arnaud Beaufort, directeur général adjoint de la Bibliothèque nationale de France et Benjamin Bejbaum, cofondateur de Dailymotion
1. Améliorer la lisibilité du paysage numérique de l’État pour les usagers en divisant par 10 le nombre
de sites internet publics de l’État.
2. Améliorer la qualité de service des sites internet de l’État : une charte internet de l’État sera créée et
appliquée par tous les services de l’État.
3. Permettre de reconnaître un site officiel au premier coup d’œil : la charte ergonomique des sites
internet de l’État sera revue et simplifiée et une extension internet sera mise à l’étude pour tous les
organismes publics.
4. Pouvoir se connecter avec un même authentifiant à tous les services de l’administration : la
généralisation de mon.service-public sera engagée pour accéder à toutes les démarches et services
administratifs en ligne, d’ici à fin 2011.
5. Généraliser les fonctions de paiement dématérialisé pour les usagers (déploiement du projet «Titres
payables par internet » pour les collectivités locales et expérimentation du paiement des frais hospitaliers
en ligne).
6. De nouveaux services « proactifs » pour les usagers seront mis en chantier :
- alerte personnalisée de rappel des démarches suite à déménagement,
- alerte personnalisée de rappel des dates d’expiration des papiers d’identité,
- alerte personnalisée de rappel vaccination,
- alerte personnalisée à destination des entreprises les informant des actualités en matière d’aides
existantes et apportant aux entrepreneurs les coordonnées locales du réseau des accompagnateurs,
- alerte personnalisée informant les entreprises des changements réglementaires en matière sociale et
fiscale,
- alerte personnalisée informant les entreprises des échéances de déclarations sociales / fiscales et des
échéances de paiement.
7. Permettre aux usagers de noter les sites internet des administrations : dès septembre 2010, trois
sites pilotes le permettront (education.gouv.fr, service-public.fr, gouvernement.fr). Chaque site de
l’administration pourra être noté par les usagers d’ici à fin 2011.
8. Créer une plateforme d’innovation de services à partir des données publiques : une plateforme
mettant à disposition les données publiques des administrations sera ouverte d’ici à juin 2011.
9. Créer une communauté d’entraide pour les usagers des services publics : plusieurs partenariats
seront mis en œuvre avec les sites communautaires pour développer une communauté d’échange sur
les services publics.
La mise à disposition des données publiques pour des usages commerciaux peut constituer
une ressource financière directe pour les administrations et contribuer ainsi pleinement à
leur effort de modernisation en finançant notamment des projets de numérisation.
Cette politique de valorisation fondée sur une tarification équilibrée permettra d’entretenir un
cercle vertueux. En effet, le produit des redevances permet d’investir dans l’amélioration de
la qualité des données, dans leurs modes de diffusion et même dans la production de
nouvelles données utiles à l’accomplissement des politiques publiques et à une meilleure
information du citoyen.
3
Étude SerdaLab, 2007
Le foisonnement des sites internet de l’État (plus de 570 sites actifs recensés) rend difficile
l’accès des internautes aux informations, aux services et aux démarches administratives
proposés. L’amélioration de la relation numérique à l’usager passe par un recentrage du
paysage numérique sur un nombre limité de sites internet et par un renforcement des
contrôles portant sur leur création. Ainsi, d’ici à fin 2012, l’État s’engage à diviser par 10 le
nombre de ses sites.
Le potentiel de l’internet peut offrir aux usagers des services numériques de meilleure
qualité (ergonomie, interactivité, temps réel, multimédia). Pour cela, une charte de l’internet
de l’État sera créée regroupant, complétant et simplifiant les chartes existantes (charte
ergonomique, RGAA). Elle devra être appliquée pour tous les sites de l’État d’ici à mi-2012.
La reconnaissance du caractère officiel d’un site public fait partie des attentes prioritaires
des usagers notamment pour leur permettre de ne pas faire l’objet de phénomènes de
« fishing » ou d’usurpation d’identité. À cette fin, des éléments graphiques communs
seront définis pour créer « une marque commune » à l’ensemble des sites de l’État.
Par ailleurs, une réflexion sera lancée pour définir une extension permettant de garantir le
caractère officiel des sites internet publics (du type .officiel.fr ou .france.fr) ne pouvant pas
bénéficier du .gouv.fr. Enfin un appel à contributions auprès des éditeurs de moteurs de
recherche sera lancé afin d’identifier les moyens de reconnaître les sites officiels parmi les
résultats proposés.
Les sites publics les plus visités par les usagers disposent d’un espace personnel
(impots.gouv.fr, ameli.fr, caf.fr,…). L’authentifiant pour ces espaces personnels est, le plus
souvent, déterminé par la sphère administrative concernée (identifiant fiscal, numéro
Insee…), ce qui impose à l’usager de gérer et de mémoriser de multiples identifiants.
À partir d’une expérimentation réussie, l’État généralisera les moyens de paiement en ligne
pour ses usagers. L’application « Titres payables par internet » (TIPI), sera déployée dès mi-
2010 pour permettre l’encaissement des produits locaux et ses fonctionnalités
expérimentées dès juillet 2010 pour le paiement en ligne des frais hospitaliers. La
dématérialisation du timbre fiscal dans le cadre d’une demande de renouvellement de papier
d’identité fera l’objet d’une expérimentation d’ici à fin 2010.
Sept nouvelles alertes personnalisées seront engagées d’ici à fin 2011 permettant de
proposer aux usagers une offre grandissante de services proactifs adaptés à leurs besoins :
- alerte personnalisée de rappel des démarches suite à déménagement,
- alerte personnalisée de rappel des dates d’expiration des papiers d’identité,
- alerte personnalisée de rappel de vaccination,
- alerte personnalisée concernant les risques cardio-vasculaires,
- alerte personnalisée à destination des entreprises les informant des actualités en matière
d’aides existantes et apportant aux entrepreneurs les coordonnées locales du réseau des
accompagnateurs,
- alerte personnalisée informant les entreprises des changements réglementaires en matière
sociale et fiscale
- alerte personnalisée informant les entreprises des échéances de déclarations
sociales/fiscales et de paiement
Afin d’améliorer de manière continue les services offerts à l’usager, l’État va mettre en place
un module commun et permanent d’évaluation de ses sites internet publics. Dès septembre
2010, trois sites pilotes proposeront un questionnaire d’évaluation standardisé :
education.gouv.fr, service-public.fr, gouvernement.fr. Chaque site de l’administration devra
pouvoir être noté par les usagers d’ici à fin 2011.
Les communautés d’entraide jouent un rôle de plus en plus important dans le conseil et
l’aide aux usagers. Or, les principaux sites communautaires abordent le thème des
« démarches administratives » de manière disséminée. Un partenariat entre l’État et les
principaux sites communautaires respectant une charte de qualité sera mise en œuvre.
L’administration du Premier ministre comprend plus d’une centaine de services, qui assistent
le Premier ministre et prennent part à l’élaboration de la politique du Gouvernement. Les
principaux organismes directement rattachés au Premier ministre sont :
le Secrétariat général du Gouvernement, chargé de l’organisation du travail du
Gouvernement et du conseil juridique ;
le Secrétariat général à la Défense nationale, chargé de la coordination
interministérielle en matière de défense et de sécurité ;
le Secrétariat général des affaires européennes, chargé du traitement interministériel
des dossiers européens ;
la direction de l’information légale et administrative, chargée d’éditer et de diffuser les
normes juridiques et de délivrer une information administrative générale.
La révision générale des politiques publiques a déjà conduit à simplifier l’organisation des
services du Premier ministre par la suppression ou le transfert de certaines entités et
commissions, à moderniser les services en charge de l’information aux usagers et à
renforcer la réactivité de l’administration par la simplification des procédures internes.
Ce premier cycle a favorisé le recentrage des services du Premier ministre sur leur mission
fondamentale de coordination de l’appareil gouvernemental. Le Conseil de modernisation
des politiques publiques a décidé de poursuivre cet effort de réforme en mettant l’accent sur
la mutualisation des fonctions support et la poursuite de la dynamique de simplification.
L’accès des citoyens à l’information administrative par téléphone (via le 39-39) a été
amélioré grâce à l’élargissement des horaires d’ouverture : de 8h à 20h en semaine et
de 9h à 18h le samedi. Par ailleurs, le coût d’un appel passé à partir d’un téléphone fixe
a été abaissé au prix d’un appel local (suppression de la surtaxe de 0,12 euro). Enfin, le
regroupement des agents experts sur le site unique de Metz depuis le 1er janvier 2010
renforce l’efficience du traitement des appels.
Répondant aux nouvelles exigences des usagers et des administrations, la direction de
l’Information légale et administrative (DILA) s’appuiera sur les nouvelles technologies
pour améliorer l’accès à l’information et sa transparence. Cette direction, créée le 13
janvier 2010, est issue de la fusion de la Documentation Française et de la direction des
Journaux officiels.
Pour renforcer la participation des citoyens à l’élaboration des normes et éviter l’inflation
législative, chaque projet de loi doit être précédé d’une étude d’impact depuis
septembre 2009. Le Gouvernement doit désormais transmettre au Parlement des
documents rendant compte des travaux d’évaluation préalable des conséquences
économiques, financières, sociales et environnementales des réformes envisagées lors
de chaque dépôt d’un projet de loi. Ces documents intègrent notamment les
observations d’internautes sur les études d’impact mises en ligne.
les missions du Comité d’enquête sur les coûts et les rendements des services publics
ont été transférées à la Cour des comptes en janvier 2009 ;
le Conseil national de l’évaluation a été supprimé. Ses missions ont été reprises sous
une autre forme dans le cadre d’un renforcement de l’évaluation des politiques
publiques, sous l'autorité du ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme
de l’État, désormais en charge de l'évaluation des politiques publiques.
Créer la Direction de l’Information Légale et • Définition du plan de • Redimensionnement des fonctions support (en particulier • Regroupement immobilier
Moderniser les Administrative, Moderniser la mission d’édition, de développement commercial finance, RH et logistique)
accès à diffusion et d’information du public assurée par la
l’information pour Documentation française et la Direction des Journaux
les usagers officiels
Mettre en œuvre une charte économique partagée par • Définition de la charte • Déploiement effectif sur les
l’ensemble des sites publics 50 principaux sites de l’Etat
Simplifier les
procédures
Supprimer les commissions à caractère consultatif • Identification d’une deuxième • Deuxième vague de suppression
internes à l’Etat dont le maintien ne se justifie pas vague
pour une
administration plus
rapide
Renforcer la mutualisation des services RH • Définition des conventions de • Mise en œuvre des conventions et centralisation à la DSAF des • Adossement des fonctions
gestion standardisées entre fonctions pilotage des emplois et masse salariale, gestion et gestion et formation à un autre
DSAF et autres entités paie des contractuels et formation du CAS, du SGDN et de la ministère
DATAR
Rationaliser, notamment par la mutualisation, la • Définition du traitement des • Expertise des modalités • Optimisation des fonctions SI infrastructure, réseaux et
gestion des systèmes d’information demandes SI des utilisateurs d’optimisation de la gestion télécommunications
sur la base d’un contrat de des systèmes d’information • Mutualisation des fonctions « gestionnaire de site »
service
Rationaliser Rationaliser l’organisation des services logistiques et • Redimensionnement des • Centralisation au sein de la
l’organisation des immobiliers ressources reprographie à DSAF de la gestion immobilière
services du l’occasion du renouvellement (études et travaux,
Premier Ministre de l’appel d’offres commun maintenance)
intégrant également les • Externalisation de la maintenance immobilière (réparations, jardins)
équipements SGDN • Externalisation de la fonction transport (centres d’appel et chauffeurs)
• Mutualisation de l’entretien des véhicules avec d’autres ministères
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Mutualiser les services financiers au sein de la DSAF • Identification d’un « partenaire • Centralisation à la DSAF des fonctions comptabilité (SIG)
finance » pour les entités • Centralisation au CSP animé par la DSAF des fonctions marché non spécifiques
(pilotage et interface) (SGDN, DATAR), et des fonctions programmation budgétaire (SGDN, CAS, DATAR)
sensibiliser les citoyens et accompagner tous les acteurs publics et privés pour un
développement durable ;
innover pour freiner le changement climatique ;
développer les infrastructures en en maîtrisant l’impact environnemental ;
mieux préserver le cadre de vie (logement, aménagement durable et ressources
naturelles) ;
assurer la sécurité grâce à une meilleure prévention des risques ;
conforter l’aviation civile.
La nouvelle phase de la RGPP va mettre l’accent sur la simplification des démarches des
usagers et sur la performance des services (dont ceux de la DGAC), comme des opérateurs.
le ministère dispose de capacités d'expertise de haut niveau qu’il met au service des
politiques publiques dont il a la charge afin de contribuer à la dynamique de la
croissante verte. Il a ainsi commencé à supprimer progressivement les activités
d’ingénierie publique sur lesquelles il n’a pas vocation à concurrencer l’offre privée, et à
redéployer ses effectifs vers les missions prioritaires adossées au Grenelle
environnement ;
un nouveau corps à vocation interministérielle a été créé par la fusion du corps des
ingénieurs des ponts et chaussées avec celui du corps des ingénieurs du génie rural,
des eaux et des forêts: les ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts. Ils ont
vocation à exercer leurs compétences dans des domaines relatifs au climat, à
l’écologie, à l’énergie, à l’aménagement et au développement durable des territoires, au
logement et à la ville, aux transports, à l’agriculture et la forêt, à la préservation des
espaces et des ressources terrestres et maritimes, à l’alimentation et à l’industrie. Le
premier concours de recrutement a été ouvert le 8 décembre 2009 ;
des protocoles ont été signés entre les sept directions interdépartementales des
routes (DIR) zonales et les autres DIR. Ils permettent de désigner, pour chaque préfet
de zone de défense, un interlocuteur unique en DIR. En cas de crise (trouble intérieur,
accident majeur, catastrophe naturelle…), cette organisation facilitera la gestion de la
circulation routière qui revêt une importance majeure pour l’organisation des opérations
de secours.
Alors que ces réformes produisent leurs premiers résultats, le ministère poursuit ses efforts
afin d’optimiser la gestion des moyens déployés pour assurer ses principales missions.
Depuis 2009, les contrats d’objectif des opérateurs sous tutelle du ministère
intègrent systématiquement les enjeux du Grenelle environnement.
Les réformes seront approfondies afin de renforcer l’efficacité des actions en faveur du
développement durable et de la préservation de l’environnement.
Les nouvelles modalités d’examen pour le permis de conduire ont été déployées pour
le code et la conduite. Depuis le 19 avril 2010, les inspecteurs qui font passer l’épreuve
du Code de la route dans les 530 centres d’examen utilisent la nouvelle banque de
questions. La nouvelle épreuve de conduite est également en vigueur aujourd’hui sur
l’ensemble du territoire : la grille d’évaluation des candidats a été modifiée pour
transformer la méthode de notation, et ainsi passer d’un décompte d’erreurs à un bilan
de compétences.
La simplification des procédures pour les usagers sera au cœur des réformes du ministère
au cours des prochaines années :
Chaque année, près de 500 000 demandes de permis de construire et autant de déclarations
préalables de travaux sont transmises à l’administration. L’autorisation et le suivi de projets
de construction impliquent un grand nombre d’acteurs, dans les services de l’État comme
dans les collectivités locales. L’objectif est de limiter les délais de consultation et d’optimiser
les étapes de transmission du dossier d’autorisation d’urbanisme, grâce notamment à la
dématérialisation.
une expérimentation de loyer progressif est en cours depuis le début de l’année. Par
une modulation du loyer en fonction des revenus dans le cadre des conventions d’utilité
sociale, cette démarche favorise une meilleure équité entre les ménages ;
Suite aux travaux réalisés dans le cadre du Grenelle environnement, l’État continue
d’adapter la fiscalité aux enjeux de lutte contre la pollution et d’économie d’énergie dans le
domaine du logement, des transports ou de l’agriculture.
La France doit se donner les moyens de maintenir durablement le niveau très élevé de la
qualité de ses infrastructures publiques. C’est dans cette perspective que le ministère a
mené la rationalisation et la modernisation de leur mode de gestion.
Les services d’ingénierie routière seront réorganisés. Les différents sites en charge
du pilotage des travaux de l’État vont être rééquilibrés en adéquation avec le montant
des travaux dont ils ont la responsabilité, afin d’obtenir une taille critique qui leur
assurera une plus grande efficacité.
Rationaliser la gestion Orienter les tarifs ferroviaires sur les coûts d’infrastructure de RFF
des infrastructures
publiques
Réguler le secteur des transports ferroviaires
Optimiser l’efficience des fonctions support • Début de la mutualisation des • Intégration de la filière GA
activités comptables au sein des paye au niveau des DREAL
PSI
Faire évoluer Créer les DDT et les DREAL • Poursuite des regroupements
l'organisation et fonctionnels
les missions des
services du Fusionner les corps des ingénieurs des ponts et • Création de la structure
MEEDDM des eaux et forêts commune de gestion (SCN)
Supprimer progressivement l’ingénierie • Mise à jour des plans de • Fin du redéploiement des
concurrentielle dans les services déconcentrés Redéploiement des capacités effectifs de l’ingénierie
d'Ingénierie en Région concurrentielle
Réorienter les activités des CETE • Validation des schémas • 80% des objectifs des contrats
d'évolution des CETE avec les DAC atteints
Modification du décret 95-260 et
Réformer le secrétariat des commissions retrait effectif des agents du
départementales de sécurité. MEEDDM des visites périodiques et
ouvertures d’ERP
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Mutualiser les effectifs de la police de l’eau (ONEMA) • Cadrage de l'expérimentation • Bilan de l'expérimentation et
et de la nature (ONCFS) avec les différents ministères examen des suites à donner
Mutualiser une partie des moyens des agences de • Entrée en vigueur du protocole • Déploiement définitif de la
l’eau avec l’ONEMA de coopération entre les AE et banque nationale des cours
l'ONEMA d'eau et plans d'eau
Rationaliser l’organisation de Voies Navigables de • Décision sur le périmètre du • Mise en œuvre de la réorganisation (2011-2013)
France réseau et le programme
d’investissement
Finaliser les avenants « Grenelle Environnement » aux • Bilan de la mise en œuvre des
Rénover contrats d’objectifs des opérateurs avenants
l’organisation et
les missions de
certains opérateurs
Réformer l’organisation territoriale de Météo France • Fin du déploiement des outils • Lancement des expérimentations de
de supervision et de centres de rattachement aéronautiques
production aéronautique à et réduction du nombre de CVM
distance
Simplifier les
procédures pour
Poursuivre la réforme du n° unique de demande de • A déterminer
les usagers
logement social
Réformer les modalités d’examen du permis de • Nouvelles épreuves de l’ETG • Mise en place des ordinateurs
conduire • Révision de la carte des centres individuels
d'examen
Réviser les dépenses fiscales environnementales • 3ème train de mesures pour le • Evaluation des gains
PLF 2011 environnementaux de la révision
des dépenses fiscales
Conforter la
transition vers une Faire évoluer le rôle de l’ADEME en tant qu’opérateur • Mise en œuvre de la nouvelle
société du de la transition environnementale organisation de l'Agence
développement
durable
Mettre en place une procédure du débat public sur le • Décret d'application
schéma d’une « gouvernance à 5 » pour le Grenelle de
l’environnement
Orienter les tarifs ferroviaires sur les coûts • Evaluation des tarifs ferroviaires
d’infrastructure de RFF
La révision générale des politiques publiques (RGPP) a conduit à réformer profondément les
politiques conduites par le ministère, en poursuivant six objectifs :
moderniser l’organisation et le fonctionnement des juridictions ;
recentrer la Justice sur son cœur de métier ;
rationaliser les fonctions support et le traitement des frais de justice ;
moderniser le système pénitentiaire ;
donner la priorité à la prise en charge des mineurs délinquants ;
simplifier les démarches pour le citoyen.
La réforme de la carte judiciaire est en cours, afin de permettre une meilleure affectation des
moyens entre les juridictions, une professionnalisation et une spécialisation accrues des
magistrats. Au 1er janvier 2010, 178 tribunaux d’instance, 55 tribunaux de commerce, 62
conseils des prud’hommes et deux tribunaux de grande instance ont été fermés, tandis que
sept tribunaux d’instance, six tribunaux de commerce et un conseil des prud’hommes ont été
créés. La réforme de la carte judiciaire se poursuit et 20 des 184 tribunaux de grande instance
seront fermés d’ici la fin de l’année 2010. Dans le même temps, de nouveaux indicateurs de
gestion sont développés afin de pouvoir allouer les ressources sur la base de l’activité et des
performances de chacune des juridictions.
Deux évolutions importantes seront mises en œuvre à l’occasion de cette deuxième phase :
Par ailleurs, environ 150 000 transferts de détenus sont effectués chaque année, afin de
procéder à des auditions judiciaires. Cela mobilise 1 200 gendarmes et policiers et représente
un risque pour les détenus et les forces de sécurité qui les accompagnent. Il est donc
nécessaire d’éviter tous les mouvements de détenus qui ne sont pas strictement nécessaires.
La visioconférence a pour cela été développée. La totalité des tribunaux de grande instance
(TGI) est aujourd’hui équipée ainsi que 85 % des prisons. En 2009, le nombre de transferts
a ainsi pu être réduit de 6,4 % contre un objectif initialement fixé à 5 %. Cet effort sera
poursuivi en 2010, mais également en 2011 et 2012.
Le secrétariat général du ministère a déjà été renforcé pour optimiser la gestion de l’ensemble
des fonctions transversales. Demain, les neuf plates-formes mises en place sur l’ensemble du
territoire permettront de mutualiser les fonctions support entre les services déconcentrés des
différentes directions du ministère. Une première plate-forme, celle de Toulouse, est d’ores et
déjà opérationnelle depuis mai 2010.
De nouvelles décisions ont été prises pour réduire les coûts de fonctionnement du ministère. Il
a été décidé de regrouper l’administration centrale sur un site unique (hors bâtiments de la
place Vendôme), ce qui permettra de réduire de onze à deux le nombre de sites parisiens du
ministère. Les locaux de l’École nationale de la magistrature (ENM) situés sur l’île de la Cité à
Paris, seront également libérés, l’ENM devant intégrer les locaux de l’actuel Palais de Justice.
Par ailleurs, la fonction achat sera professionnalisée et un plan achat sera mené, avec comme
objectif d’économiser 100 millions d’euros, soit 10 % du montant total des achats, d’ici à 2013.
Enfin, les méthodes de travail seront revues pour permettre une plus grande efficacité et une
meilleure maîtrise de la dépense. C’est le cas par exemple du traitement des frais de justice et
des déclarations d’appel des justiciables qui mobilisent un grand nombre d’agents dans les
juridictions. Pour les frais de justice, le plan d’action mis en place a pour objectif de
réduire de 40 % les délais de traitement avant paiement et permettra aux agents de se
concentrer sur le travail juridictionnel.
On compte actuellement plus de 250 miradors dont 165 en maisons d’arrêt, DOM compris.
Les miradors ont un effet dissuasif, mais au prix d’un coût élevé. Tous les établissements
pénitentiaires n’en sont pas équipés et certains systèmes pénitentiaires étrangers
fonctionnent sans aucun mirador. La présence humaine sera donc réduite et remplacée par
des systèmes de vidéosurveillance dans les miradors où les contraintes de sécurité n’exigent
pas des équipes nombreuses. Elle sera en revanche maintenue dans les maisons centrales et
les maisons d’arrêt les plus exposées.
pour faciliter les démarches administratives des particuliers, les demandes d’extrait
d’acte d’état civil vont être supprimées et remplacées par des échanges
dématérialisés entre les mairies. Cette simplification profitera également aux
collectivités puisque la charge de travail sera réduite pour les agents des mairies ;
Les victimes d’infractions qui déposent plainte sont trop souvent laissées dans l’ignorance
des suites qui sont données à leur démarche. Les procédures sont perçues par les usagers
comme complexes, lentes, voire inutiles en l’absence d’informations sur l’état d’avancement
de leur dossier.
Ainsi, selon une enquête quantitative récente réalisée auprès de 300 usagers, près de trois
usagers sur quatre sont insatisfaits du suivi de leur dossier suite à une agression ou à un
vol :
47 % des victimes ont éprouvé des difficultés pour contacter le commissariat, la
gendarmerie et les tribunaux ;
66 % des victimes se plaignent de la longueur des délais pour que le traitement de leur
plainte aboutisse.
Un service en ligne permettant aux victimes de suivre sur internet l’évolution du traitement
de leurs plaintes sera créé. Il permettra aux usagers d’avoir une meilleure visibilité sur le
traitement de leurs plaintes et de mieux le comprendre. Il leur évitera également des
déplacements inutiles ou des appels répétés auprès de l’administration
Perspectives : l’ouverture d’ici à fin 2010, en lien avec les tribunaux de grande
instance de Nancy et de Rouen, d’un service en ligne permettant à l’usager de
suivre sur internet les grandes étapes du suivi de la plainte
Nouvelle
Optimiser les principaux processus des services judiciaires
mesure
En lien avec le Conseil d’État et le ministère chargé de l’Immigration,
Nouvelle
participer à la définition d’un plan d’action permettant de réduire le délai de
traitement des contentieux devant la Cour nationale du droit d‘asile (CNDA) mesure
Nouvelle
Rationaliser et simplifier l’aide juridictionnelle pour en réduire le coût
mesure
Nouvelle
Interconnecter Cassiopée avec les applications des services enquêteurs
mesure
Nouvelle
Moderniser le fonctionnement du casier judiciaire
mesure
Recentrer la Justice sur Développer la déjudiciarisation et alléger les procédures afin de recentrer la
son cœur de métier Justice sur ses missions régaliennes
Nouvelle
Renforcer la maîtrise du ministère de la Justice sur ses projets informatiques
mesure
Nouvelle
Rationaliser le traitement des frais de justice par les services judiciaires
mesure
Nouvelle
Mutualiser au niveau national le dispositif d’interceptions judiciaires
mesure
Moderniser le système Développer la politique d’alternative à l’incarcération
pénitentiaire
Simplifier les Supprimer les demandes de copie ou d’extrait d’acte d’état civil
démarches pour les
citoyens
Permettre aux usagers de suivre sur internet le traitement de leurs plaintes
Nouvelle
mesure
Mesures finies
Mise en place d’études d’impact systématiques sur les conséquences des lois nouvelles
pour les instances judiciaires.
Abaissement des coûts de construction des établissements pénitentiaires.
Déjuridictionnalisation de certaines sanctions aux infractions routières.
Développement de l’arbitrage et de la médiation.
Allègement des tâches para-administratives des juridictions.
Généralisation des commissions précontentieuses dans les ministères.
Allègement des procédures judiciaires : ouverture d’un chantier d’allègement du code de
procédure pénale.
Optimisation des fonctions transversales en administration centrale, secrétariat général
rénové.
Optimiser les principaux processus des services • Expérimentation lean dans 3 TGI et • Extension de la démarche à d’autres juridictions et à d’autres procédures
Moderniser judiciaires 3 cours d’appel • Développement de la dématérialisation
l’organisation et le
fonctionnement En lien avec le Conseil d’État, réduire le délai de recours • Confirmation des pistes de • Réduction des délais de la CNDA
des juridictions contentieux des demandes d’asile réduction des délais
Rationaliser et simplifier l’aide juridictionnelle • Audit sur la rationalisation de • Mise en œuvre des préconisations de l’audit retenues
l’examen des demandes d’AJ
Interconnecter Cassiopée avec les applications métier • Interconnexion de Cassiopée avec les applications métier
des services enquêteurs des services enquêteurs
• Automatisation progressive du fonctionnement du casier judiciaire national • Automatisation de la transmission des
Moderniser le fonctionnement du casier judiciaire
(CJN) condamnations entre les juridictions et le CJN
Rationaliser l’administration centrale du ministère • Identification des pistes de • Résorption d’une partie de l’augmentation des effectifs budgétaires de l’administration
rationalisation centrale entre 2006 et 2009
Professionnaliser la fonction « Achats » • Constitution d’une « mission • Mise en place d’outils de • Economie de 100 M€ soit
achats » et élaboration d’un plan contrôle de gestion achat 10% du montant total des
achat achats
Mutualiser les fonctions support des services • Expérimentation sur le site pilote de • Mise en place des 6 dernières • Mise en place de pôles de • Mise en place de
déconcentrés Toulouse. Mise en place des plates- plates-formes (Bordeaux, Aix- traitement des factures centres de services
Marseille, Rennes, Paris, Lille
formes de Dijon et de Lyon et Nancy) partagés GA-Paye
Rationaliser les implantations immobilières parisiennes • Choix du site unique de • Début du déménagement • Fin du déménagement :
Rationaliser les du ministère (site unique de l’administration centrale, l’administration centrale regroupement de l’AC sur
fonctions support hors Vendôme, et libération des locaux de l’ENM sur l’île • Elaboration du calendrier du un site unique
et le traitement des de la Cité) déménagement
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
frais de justice
Renforcer la maîtrise du ministère de la Justice sur ses • Elaboration d’un plan d’action SI • Déploiement du plan d’action (approfondissement en cours dans le cadre du chantier
projets informatiques interministériel SI)
Rationaliser le traitement des frais de justice par les • Expérimentation « lean » dans 3 • Mise en œuvre d’une démarche
services judiciaires tribunaux avec une réduction des d’achat professionnalisée et d’un
délais de traitement avant outil national de suivi des
paiement de 40% prescriptions
Mutualiser au niveau national le dispositif • Remise à plat et mise sous • Expérimentation • Généralisation et
d’interceptions judiciaires contrôle du projet suppression des centrales
d’écoutes régionales
Développer la politique d’alternative à l’incarcération • 2 500 placements sous surveillance • 2 500 placements sous surveillance • 2 500 PSE supplémentaires
électronique supplémentaires (4 500 électronique (PSE) supplémentaires pour atteindre l’objectif de
placements à fin 2009) 12 000 placements
Créer et évaluer le dispositif des unités • Ouverture de la 1ère UHSA à • Evaluation de l’unité de Lyon • Evaluation des UHSA
hospitalières de soins adaptés des détenus Lyon • Ouverture des UHSA de Nancy construites conditionnant le
souffrant de pathologies mentales et Toulouse lancement de la construction
Moderniser le des unités de la 2nde tranche
système • Ouverture des UHSA de
pénitentiaire Paris, Bordeaux, Orléans,
Rennes, Marseille et Lille
Poursuivre la modernisation du fonctionnement des • Expérimentation « lean » dans deux greffes d’établissements • Elargissement à d’autres
greffes pénitentiaires pénitentiaires greffes
Supprimer la présence humaine dans la majorité des • Suppression de 9 miradors • Suppression de la présence humaine dans les miradors des maisons d’arrêt identifiés par
miradors des maisons d’arrêt (remplacement par un • Réalisation d’un audit afin de l’audit et remplacement par des dispositifs de vidéo-surveillance
système de vidéo-surveillance et des équipements déterminer les miradors qui
adaptés) seront désarmés
Adapter l’organisation de la PJJ à son recentrage • Recentrage de la PJJ sur le pénal • Poursuite de la réorganisation des
sur le pénal (désengagement du civil hors structures territoriales
investigations)
Donner la • Rationalisation de l’organisation
priorité à la territoriale (passage de 15 directions • Fermeture de petits établissements
prise en charge régionales à 9 directions
des mineurs interrégionales)
délinquants • Rationalisation de la force d’audit de
• Elaboration d’un plan d’action afin la PJJ
de rationaliser le réseau des
établissements de la PJJ
Alors que les premiers résultats des réformes lancées en 2007 et 2008 sont déjà
visibles, le ministère poursuit ses efforts notamment pour l’adaptation du réseau culturel
Alors que le réseau diplomatique connaît une évolution significative, le ministère doit
franchir une nouvelle étape dans l’adaptation de son réseau d’ambassades. Il a pour
cela été décidé de définir des formats type par catégorie d’ambassade à partir de
critères objectifs. Il s’agit ainsi de déterminer l’organisation et les ressources des postes
sur la base des missions confiées (ambitions économiques, politiques, culturelles
notamment) et des caractéristiques spécifiques (impératifs de sécurité, ampleur des
communautés françaises, enjeux migratoires par exemple). Ce travail doit permettre de
définir la cartographie souhaitée des représentations bilatérales en 2013. Les
représentations permanentes entrent également dans le champ de la réforme. Leur
implantation sera rationalisée et les fonctions support systématiquement mutualisées
avec les autres postes dans les villes où existent des postes diplomatiques ou
consulaires.
La décision de créer à Paris une agence culturelle chargée de promouvoir les idées, la
culture, la langue et les savoirs français, s’accompagne de la mise en place, à
l’étranger d’établissements à compétences élargies incluant toutes celles dévolues à
l’agence. Ces établissements sont issus de la fusion dans 94 pays des centres culturels
et des services culturels des ambassades. Relais de l’agence parisienne, ils en
partageront le nom et la charte de communication afin d’accroître la lisibilité et l’efficacité
de leurs actions. Vingt établissements fusionnés sont ainsi en place depuis le 1er janvier
2010, 23 dispositifs supplémentaires sont en cours de fusion, les autres le seront entre
2011 et 2012.
Un troisième réseau culturel coexiste avec celui des services culturels des ambassades
et des centres et instituts culturels, celui des Alliances françaises. Alors que les fusions
des services culturels des ambassades et des centres et instituts culturels sont en cours
de mise en œuvre, une restructuration de grande ampleur du réseau culturel a été
décidée privilégiant les rapprochements possibles avec le réseau des Alliances
françaises.
Favoriser le rayonnement Fusionner sous label unique les services de coopération culturelle des
culturel de la France à ambassades et les centres culturels au sein d’un seul établissement
l’étranger grâce à la disposant de l’autonomie financière, afin d’accroître la visibilité du réseau
restructuration et à la culturel et d’éviter les redondances
simplification de ses réseaux
culturels sur le terrain Élaborer un plan triennal (2011-2013) d’évolution du réseau culturel et de Nouvelle
coopération privilégiant en particulier le rapprochement avec le réseau des
mesure
Alliances françaises
Améliorer la qualité et Regrouper certaines procédures afin d’améliorer l’efficacité et la qualité des
l’efficacité du service rendu, services rendus
notamment aux Français à
l’étranger, grâce à Optimiser les processus métier consulaires, afin d’améliorer la qualité de
l’adaptation du réseau service à l’usager et de garantir la mise en œuvre dans les meilleures Nouvelle
consulaire et à la conditions des procédures applicables mesure
modernisation des
processus Externaliser les procédures périphériques en matière de visas (mesure
pilotée conjointement avec le MIIINDS)
Optimiser les fonctions Optimiser les processus RH de gestion administrative et de paie dans le cadre Nouvelle
support portées par de la mise en place du SIRH mesure
l’administration centrale du
ministère Harmoniser les processus budgétaires, de pilotage et de contrôle de gestion Nouvelle
mesure
Mesures finies
Mise en place dès l'été 2008 d'un centre opérationnel de réaction aux crises, à vocation
interministérielle.
Optimiser la gestion du patrimoine immobilier de l’État • Mise en place de l’agence de • Expérimentation du • Expérimentation du
à l’étranger en créant une foncière de l’État gestion des immeubles de fonctionnement de l’agence fonctionnement de l’agence
l’Etat à l’étranger dans 5 pays dans 5 pays
Regrouper certaines procédures afin d’améliorer • Déploiement de la • Début de mise en œuvre des
l’efficacité et la qualité des services rendus transcription en droit français mesures identifiées
des actes d'état civil d’amélioration de l’information
marocains au SCEC et du service rendu à l’usager
Optimiser les processus métier consulaires, afin • Analyse de l’optimisation • Début de mise en œuvre des • Résultats des chantiers
Améliorer la d’améliorer la qualité des services rendus et de statistique sur l’activité chantiers d’amélioration et de d’amélioration de l’information
qualité et garantir la mise en œuvre dans les meilleures « visas » mutualisations, y compris / service rendu à l’usager et
l’efficacité du conditions des procédures applicables européennes de mutualisations
service rendu, Externaliser les procédures périphériques en matière • Poursuite du déploiement de • Bilan de l’expérimentation de
notamment aux de visas (mesure pilotée conjointement avec le l’externalisation des l’externalisation des visas
Français à MIIINDS) procédures en matière de biométriques
l’étranger, grâce à visas
l’adaptation du Améliorer l’information des Français de l’étranger et • Mise en place du portail
réseau consulaire l’accès aux services consulaires numérique d’enregistrement
et à la volontaire des voyages à
modernisation des l’étranger des ressortissants
processus français
Adapter le réseau consulaire afin d’atteindre la vision • Elaboration de la cartographie • Elaboration de la grille • Réorganisation et
cible du réseau en 2013, satisfaisant à un service du métier consulaire d’allocation de ressources des transformation du réseau
consulaire de qualité et s’appuyant sur les possibilités postes consulaires consulaire en application de la
de rapprochement avec les partenaires européens grille d’allocation de
ressources
Optimiser les processus RH de gestion administrative • - • Déploiement de l’application • Lancement du pilote de • Déploiement de SIRHIUS :
et de paie dans le cadre de la mise en place du SIRH MARHS l’application SIRHIUS intégration de la gestion
administrative
Harmoniser les processus budgétaires, de pilotage et • Refonte du contrôle de gestion • Elaboration et validation du • Mise en œuvre du plan
de contrôle de gestion (indicateurs, plan de plan d’action pour d’action
déploiement dans le réseau) l’organisation de la fonction
• Etude de rationalisation des financière et le
processus budgétaire développement du contrôle de
gestion
Etudier la possibilité d’une simplification des règles et • Rapport d’étape du groupe de • Mise en œuvre des premières • Mise en œuvre du plan
Optimiser les pratiques de la comptabilité publique à l’étranger travail pour la simplification des mesures de simplification d’action de simplification des
fonctions support règles de la comptabilité • Rapport final du groupe de règles de la comptabilité
portées par publique à l’étranger travail et plan d’action publique à l’étranger
l’administration • Premières décisions
centrale du organisationnelles ou
ministère réglementaires
Consolider la mise en place du service central des • Mise en place du CSP • Elaboration du plan d’action • Mise en œuvre du plan d’action 2012-2013 du service central des
achats engagement 2012-2013 pour le SCA achats
• Validation du périmètre, des
missions et des processus
cibles du SCA
Poursuivre la rationalisation des services généraux • Validation des modalités • Mise en œuvre de l’externalisation du contrat multiservices, de la mutualisation de la gestion du
d’externalisation du contrat courrier du site de Nantes et des solutions alternatives en matière de transport de personnes
multiservices et de
mutualisation de la gestion du
courrier du site de Nantes
Alors que les premiers résultats des réformes lancées en 2007 et 2008 sont déjà visibles, le
ministère doit poursuivre sa modernisation. La mise en œuvre de la révision générale des
politiques publiques s’articule autour de cinq axes :
dynamiser les réseaux d’appui aux entreprises ;
améliorer le dispositif d’aides aux entreprises ;
simplifier les démarches administratives pour les entreprises ;
mieux protéger le consommateur et garantir une concurrence loyale ;
rationaliser l’organisation du ministère et de ses opérateurs.
La nouvelle phase de la RGPP mettra l’accent sur cette rationalisation et sur la simplification
des démarches des entreprises.
Le 1er janvier 2010 est entré en vigueur le contrat unique d’insertion (CUI), créé par la loi
généralisant le revenu de solidarité active (RSA) et réformant les politiques d’insertion. Il
simplifie les dispositifs des contrats aidés en regroupant quatre types d’aides et améliore
l’efficacité du dispositif en permettant un meilleur suivi du bénéficiaire, la modulation du taux
d’aide et l’identification de publics prioritaires. Ainsi au cours du premier semestre 2010, plus
de 50 000 CUI auront été signés dans le secteur marchand et 210 000 dans le secteur non
marchand.
En 2011, l’amélioration des dispositifs d’aides doit se traduire également par la réduction des
délais de traitement des demandes de financement par le Fisac (Fonds d'intervention pour
les services, l'artisanat et le commerce). Auparavant réalisés par les préfectures de
département, l’instruction des dossiers et le versement des aides vont être transférés aux
Direccte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du
travail et de l'emploi). La gestion sera donc assurée au niveau local par l’interlocuteur
privilégié des entreprises et concentrée au niveau régional afin d’accroître l’efficacité et la
rapidité du traitement. L’objectif est de réduire les délais d’instruction des demandes d’aides
dès 2011 de 60 à 45 jours pour les opérations collectives et de 30 à 21 jours pour les projets
individuels.
d’une part, dans le cadre du plan de relance, les procédures de passation des marchés
publics ont déjà été simplifiées. Deux décrets en date du 19 décembre 2008 mettent
ainsi en œuvre de nombreuses simplifications : allégement de la procédure de saisine
de la Commission des marchés publics de l’État, suppression de la double enveloppe
pour les appels d’offres ouverts, suppression du seuil de 206 000 euros pour les
marchés de travaux et suppression de la commission d’appel d’offres pour l’État et les
hôpitaux ;
Des études menées auprès d’un panel de plus de 1 000 entreprises ont permis
d’identifier les démarches administratives prioritaires, jugées particulièrement complexes
par les entreprises. Dans le cadre du Conseil de modernisation des politiques publiques,
quatre nouvelles mesures de simplification sont décidées :
améliorer la lisibilité et la cohérence des démarches lors du franchissement de seuil de
salariés ;
simplifier le recrutement d’un apprenti ;
simplifier et fiabiliser les demandes de financements européens (Fonds social
européen) ;
simplifier les démarches liées à l’exportation.
Plusieurs réformes vont donc être mises en place pour simplifier le recrutement, à la fois
pour l’entreprise et pour l’apprenti :
- un simulateur de calcul va permettre de calculer le coût complet de la rémunération ;
- un travail de simplification sera mené pour alléger les formalités administratives et
notamment permettre la qualification du maître d’apprentissage sur une base déclarative ;
- une démarche en ligne de coordination des acteurs publics va être mise en place,
s’appuyant sur un formulaire Cerfa dématérialisé et prérempli ;
- un dossier unique de demande d’aides sera créé afin d’éviter la constitution de dossiers
multiples pour des interlocuteurs différents (région, services fiscaux, Pôle emploi).
Par ailleurs, cet effort de dématérialisation profitera également aux acteurs administratifs
puisque l’enregistrement par les Urssaf des informations relatives à l’apprenti s’en trouvera
allégé.
Courant 2011, une démarche en ligne totalement unifiée permettra de connecter les
différents interlocuteurs publics pour alléger les démarches des entreprises et des apprentis.
Cette démarche en ligne concernera également les contrats de professionnalisation.
Dans une conjoncture économique dégradée, les entreprises doivent savoir vers quelle
administration se tourner lorsqu’elles en ont besoin. Le ministère de l’Économie doit
donc poursuivre ses efforts de réorganisation et de rationalisation, afin d’améliorer la
lisibilité de son fonctionnement et d’être plus accessible aux entreprises. Plusieurs axes
ont ainsi été retenus :
au niveau régional, depuis le début de l’année 2010, ont été créées les directions
régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de
l’emploi (Direccte) qui offrent aux acteurs économiques (entreprises, salariés,
consommateurs) un interlocuteur unique de l’État là où ils avaient auparavant affaire à
huit directions ou services. Ce regroupement permettra aux entreprises d’obtenir des
réponses plus rapides en matière de droit du travail, de régulation de la concurrence ou
encore sur les aides dont elles peuvent bénéficier en fonction de leur situation.
Du côté des opérateurs, l’organisation du ministère est elle aussi clarifiée pour mieux
soutenir les entreprises. Alors que l’organisation actuelle d’Oséo se caractérise par un
enchevêtrement de structures juridiques, source de complexité et de surcoûts, la fusion
des différentes structures juridiques permettra de créer une société unique, Oséo SA.
Cet opérateur unifié pourra ainsi accompagner les entreprises à la fois dans ses
problématiques d’innovation, de financement et de garantie des prêts accordés par les
établissements financiers.
De même, afin que l’ensemble des opérateurs se voient appliquer les mêmes règles de
bonne gestion que l’État, l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) sera
recentré sur son cœur de métier, notamment en abandonnant son activité de
Enfin les écoles des Mines et des Télécoms seront regroupées et pourront ainsi
mutualiser une partie de leurs fonctions support.
Améliorer le dispositif Concentrer les aides à l'innovation sur les entreprises de moins de 5 000
d’aides aux entreprises salariés
Simplifier les démarches Simplifier les démarches de création d’entreprise en créant un dossier unique
administratives pour les dématérialisé du créateur ou du repreneur d’entreprise
entreprises
Permettre le transfert du siège social d’une entreprise en une seule
démarche
Après une première hausse intervenue le 1er mars dernier, les tarifs des études régionales
de l’Insee seront à nouveau revalorisés au 1er janvier 2011, afin de se rapprocher des taux
de revalorisation préconisés dans le rapport d’octobre 2008.
Recentrer le réseau extérieur du ministère • 3ème vague de transferts de • 4ème et dernière vague de
sur ses missions régaliennes personnels de la DG Trésor à transferts de la DG Trésor à
Ubifrance (320 ETP) Ubifrance (60 ETP)
Dynamiser les Rationaliser les fonctions support de la DG • Mutualisation des fonctions support du réseau extérieur
réseaux d’appui Trésor (administration centrale et réseau dans le cadre des services commun de gestion du
aux entreprises extérieur) MAEE
Rationaliser l’organisation administrative • Adoption du projet de loi de • Renforcement du niveau régional • Poursuite des économies sur les recettes
des réseaux des chambres de commerce et réforme des réseaux consulaires des réseaux consulaires et affectées aux réseaux
des métiers économies sur les recettes
affectées aux réseaux
Concentrer les aides à l'innovation sur les • Bilan de la concentration des aides
entreprises de moins de
5 000 salariés
Réviser et harmoniser les taux d'aides à • Bilan d’Oséo sur l’harmonisation
l'innovation des taux d’aides
Concentrer l'action régionale de l'État sur • Evaluation de la mise en œuvre
les actions interrégionales et les priorités des priorités nationales par les
nationales DIRECCTE
Réduire les délais de traitement des • Transfert de la gestion des aides • Réduction des délais de traitement, de 60 à 45 jours pour
demandes d'aides relevant du FISAC Fisac des préfectures aux les opérations collectives et de 30 à 21 jours pour les
DIRECCTE projets individuels
Mettre en place un nouveau dispositif • Finalisation des travaux informatiques
Améliorer le d’accompagnement à la création et à la permettant d’améliorer le suivi et de
dispositif d’aides reprise d’entreprise (NACRE) supprimer les doubles saisies
aux entreprises Limiter le prêt à la création d'entreprise aux • Bilan 2009 de l’attribution des prêts à
projets pour lesquels l'aide en question la création d’entreprise
représente plus de 15 % du financement
Améliorer la coordination des financeurs de • Expérimentation de la coordination • Généralisation à tout le territoire de la
réseaux d’accompagnement à la création ou des financeurs en Franche-Comté coordination des financeurs
à la reprise d’entreprise en prenant appui sur et en Aquitaine
le préfet de région
Mettre en œuvre le contrat • Mise en place du Contrat unique
unique
Améliorer la performance des centres • Remise du rapport du CGIET sur • Mise en œuvre des préconisations
techniques industriels (CTI) et des comités les CTI et CPDE du rapport du CGIET
professionnels de développement
économique (CPDE)
Simplifier les démarches de création • Dématérialisation et simplification • Dématérialisation et simplification des procédures d’autorisation
d’entreprise en créant un dossier unique des procédures d’autorisation pour pour toutes les activités réglementées
20 activités réglementées • Suppression des demandes redondantes de la même information
dématérialisé du créateur ou du repreneur lors d’une création d’entreprise
d’entreprise
Permettre le transfert du siège social d’une • Généralisation de la démarche en
entreprise en une seule démarche ligne de transfert du siège social
Simplifier les
démarches Améliorer la lisibilité et la cohérence des • Homogénéisation des définition
démarches lors du franchissement de seuils de des seuils et amélioration de leur
administratives lisibilité
salariés
pour les
entreprises Simplifier les démarches liées à l’exportation • Regroupement des documents d’accompagnement sur un site Internet, information garantie sur les délais, partenariat avec les
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à l’horizon 2013
Optimiser le programme de contrôle de la • Exploitation des résultats de • Optimiser les moyens de contrôle en fonction des enjeux de
DGCCRF l'étude PROSCOP permettant chaque secteur d’activité économique et de chaque territoire
d’apprécier les besoins de • Développement des dispositifs professionnels d’autocontrôle
contrôle
Optimiser l’organisation et les études de l’Insee • Achat du site messin permettant • Nouvelle augmentation des tarifs
l’installation du centre statistique des études régionales de l’Insee
• Création de 8 interrégions de mutualisation des fonctions support et de certains travaux d’étude
• Rationalisation des publications de l’Insee et développement de la diffusion par internet
Mutualiser et rationaliser les fonctions support des • Mise en place de Chorus dans les DIRECCTE
DIRECCTE en ce qui concerne les achats, les • Mutualisation des fonctions support (fonctions RH, SI, et Finance)
ressources humaines, le budget et les finances
Alléger et rationaliser les démarches • Transfert de la gestion de la
administratives du champ Emploi des DIRECCTE • Validation des simplifications • Suppression de la validation des
(chômage partiel, gestion des indus, contrôle de la et des transferts de processus contrats d’apprentissage et de DOETH à l’AGEFIPH.
recherche d’emploi, contrats d’apprentissage et de à mettre en œuvre. professionnalisation, transferts
professionnalisation, travailleurs handicapés, de processus à Pôle emploi et
Rationaliser agrément des services d’aide à la personne) l’AGEFIPH.
l’organisation
du ministère et
de ses Créer une direction unique en charge du
développement des entreprises (DGCIS) • Rationalisation du secrétariat général de la DGCIS
opérateurs
Rationaliser les fonctions support et le secrétariat • Recentrage des services centraux de la DGCIS sur leur cœur de métier
général de la DGCIS
Regrouper les écoles des Mines et des • Définition des principes de • Validation des statuts de • Création de l’institut
Télécommunications fonctionnement de l’institut l’institut
regroupant les écoles
Transférer la gestion des aides du fonds unique • Signature des conventions de • Bilan du 1er appel à projet géré
interministériel à Oséo transfert et de gestion par Oséo
financière des aides du FUI
Rationaliser l’organisation d’Oséo • Adoption de la loi modifiant les • Nouvelle organisation d’Oséo
statuts d’Oséo
Recentrer l’INPI sur son cœur de métier • Fin de la conservation par l’INPI • Redimensionnement ou vente • Réorganisation de la chaîne
des exemplaires papiers du RNCS du site de Sophia-Antipolis éditique du dépôt des titres de
• Signature d’un avenant au contrat • Rationalisation du portefeuille propriété intellectuelle
d’objectifs 2009-2012 de l’INPI de projets informatiques
Mettre en place un pilotage stratégique des
opérateurs relevant du ministère
La nouvelle phase de réformes fait porter l’effort sur les effectifs en charge des fonctions
support en préservant le plus possible les fonctions opérationnelles du ministère.
De nouveaux chantiers d’optimisation des fonctions support seront pour cela lancés.
Une nouvelle phase de dématérialisation de certaines démarches pour les associations
et les citoyens a également été décidée.
2) Recentrer les forces de sécurité sur leur cœur de métier et sur leur
mission prioritaire de protection des citoyens
La mise en œuvre de la RGPP depuis 2007 a permis aux forces dédiées à la sécurité
routière de concentrer leur action sur les zones les plus risquées. Début 2010, plus de
80 % de l’activité de sécurité routière de la gendarmerie nationale est réalisée hors
autoroute, où les risques d’accidents sont les plus élevés. La lutte contre l’insécurité
routière passe également par la modernisation des outils à disposition des forces de
sécurité. Près de 125 000 kits salivaires ont été déployés en 2009 pour faciliter le
dépistage des conduites addictives, tandis que la modernisation de la flotte de radars
automatisés embarqués se poursuit.
L’expérimentation du procès verbal électronique (PVe) a été lancée le 2 novembre 2009
pour un an sur 31 sites. Le PVe doit permettre de dégager les forces de sécurité de
tâches de saisies, sources d’erreur et consommatrices de temps.
Le Conseil de modernisation des politiques publiques a décidé de poursuivre le
déploiement du procès verbal électronique afin de permettre aux forces de sécurité de
se concentrer sur leurs missions prioritaires. Les informations relatives aux
contraventions en matière de circulation routière comme par exemple le stationnement
gênant, le non-port de la ceinture de sécurité ou l’usage du téléphone au volant, seront
directement saisies dans le nouveau système d’information par les forces de l’ordre sur
le terrain.
Favoriser la lutte contre Favoriser la lutte contre l’insécurité routière grâce à une
l’insécurité routière grâce réorganisation des forces et à l’amélioration de leurs outils
à une réorganisation des Généraliser la mise en place du procès verbal électronique (PVe)
forces et à l’amélioration Nouvelle
de leurs outils mesure
Consolider les capacités de coopération internationale • Définition du périmètre de • Mise en place de la DRISI
en matière de sécurité en mutualisant les structures de compétence et du schéma cible
coopération de la PN et de la GN de la nouvelle structure
mutualisée
Recentrer les forces mobiles sur les missions • Dissolution de 8 escadrons de • Dissolution de 7 escadrons de
prioritaires et en réduire le format gendarmerie mobiles gendarmerie mobile
• Réduction de format de 10 CRS • Réduction de format d’une
CRS
Réduire la mobilisation des forces de sécurité assurant • Elaboration du plan de • Fin du déploiement du plan
la garde des dépôts et la police des audiences grâce financement et début du plan de d’action (garde «dynamique »
au recours aux réservistes de la PN et de déploiement dans les tribunaux et
l’administration pénitentiaire, aux prestataires privés optimisation de l’organisation
et à de nouveaux outils dans les dépôts)
Recentrer les Réduire le nombre de transferts de détenus • Réduction de 5% du nombre • Réduction de 5% du nombre • Réduction de 5% du nombre
forces de sécurité notamment par un recours accru à la visioconférence d’extractions judiciaires d’extractions judiciaires d’extractions judiciaires
sur leur cœur de
métier et sur leur Rechercher un meilleur emploi des forces de sécurité, • 600 postes GN transformés • 600 nouveaux postes GN • 600 nouveaux postes GN
mission prioritaire notamment par la substitution de personnels • Recrutement de personnels transformés transformés
de protection des administratifs aux policiers et aux gendarmes qui administratifs, scientifiques et
exercent des activités non opérationnelles techniques dans la PN
citoyens
Alléger les sujétions imposées par le code de • Inscription de mesures dans le • Validation législative ou
procédure pénale aux forces de sécurité projet LOPPSI et préparation réglementaire des mesures
d’autres vecteurs législatifs retenues
Réduire le nombre de formations musicales dans la • Etude des prestations et des • Réorganisation des
police et la gendarmerie services fournis par les formations musicales et
différentes formations rapprochement des formats
Favoriser la lutte Favoriser la lutte contre l’insécurité routière grâce à • Evolution du parc des radars
contre l’insécurité une réorganisation des forces et à l’amélioration de automatisés embarqués
routière grâce à leurs outils électroniques
• Réorganisation des forces
une réorganisation dédiées
des forces et à
Généraliser la mise en place du procès verbal • Expérimentation du PVe • Début de la généralisation du • Généralisation du PVe • Fin de la généralisation du
l’amélioration de électronique (PVe) PVe • Adaptation de l’organisation PVe
leurs outils • Adaptation de l’organisation • Atteinte de la cible
organisationnelle pour la PN
Améliorer la qualité du contrôle de légalité en le • Déploiement de nouvelles • Actualisation de la stratégie • Centralisation du contrôle dans
recentrant sur les actes à enjeux, en centralisant son versions du logiciel ACTES pour le contrôle de légalité la moitié des départements
activité et en développant sa gestion par voie • Poursuite de la centralisation • Début du déploiement
électronique du contrôle d’ACTES budgétaire
Abandonner certaines réglementations pour permettre
un redéploiement sur des missions prioritaires
Faciliter et sécuriser la délivrance du passeport et de • Etude de faisabilité d’une • Mise en place d’un site pilote • Déploiement progressif de la
la carte nationale d’identité régionalisation de l’instruction pour les passeports nouvelle organisation de la
des passeports régionalisation de l’instruction
des passeports si validation
Moderniser les Faciliter et sécuriser la délivrance des certificats • Stabilisation du logiciel SIV et • Mise en place du changement
missions des d’immatriculation pour les citoyens amélioration de son d’adresse sur Internet
préfectures afin de ergonomie
mieux répondre
aux attentes et aux Moderniser et sécuriser la délivrance des permis de • Notification du marché • Conception de l’application • Déploiement de l’application
besoins des conduire FAETON FAETON FAETON
usagers
Adapter les sous-préfectures à l’évolution de leurs • Mise en œuvre progressive • Mise en œuvre progressive
missions des orientations données par des orientations données par
la DNO 2010-2015 la DNO 2010-2015
Renforcer la mutualisation et l’externalisation des • Orientations relatives aux • Mise en œuvre progressive • Mise en œuvre progressive
moyens affectés à la représentation de l’État mutualisations et aux des mutualisations définies des externalisations retenues
(résidences et garages des préfectures) externalisations dans les
résidences et les garages des
préfectures
Faire en une seule fois la déclaration de perte et la • Mise en place des premières • Intégration progressive de
versions du service en ligne l’ensemble des titres au
demande de remplacement des papiers perdus service en ligne
Coordonner et rationaliser les contrôles dans le • Guide pratique HCR validé • Généralisation de
secteur des hôtels-cafés-restaurants • Bilan de l’expérimentation et l’expérimentation en fonction
Simplifier les arbitrage sur sa généralisation de son bilan
démarches
administratives Dématérialiser les déclarations de création, de • 1ère version du service en ligne • Déploiement du service en ligne
modification et de dissolution d’association pour le dépôt des dossiers
Demander en ligne son inscription sur les listes • Généralisation de • Poursuite du déploiement en
électorales l’expérimentation, accès au vue des échéances électorales
service pour 2 millions de de 2012
citoyens
Optimiser la fonction ressources humaines, • Conclusions du GT sur la • Poursuite de la régionalisation • Poursuite de la régionalisation • Poursuite de la régionalisation
notamment par sa régionalisation en administration cartographie RH des actes de gestion RH des actes de gestion RH des actes de gestion RH
territoriale et la mutualisation de la gestion • Préfiguration des PESE • Début de paye en double et • Fin de la paye en double
administrative • Lancement des étapes de raccordement à l’ONP
raccordement
Consolider durablement la gouvernance des SIC • Fin du recensement applicatif, • Poursuite de la réforme de la • Phases de déploiement des
Rationaliser les infrastructures et le support SIC validation du schéma gouvernance nouvelles applications et de la
directeur télégestion
Mettre en œuvre
des chantiers Optimiser et déconcentrer la fonction immobilière • Regroupement du pilotage de la fonction immobilière autour du préfet de région et renforcement
d’optimisation des des mutualisations / externalisation pour les opérations de maintenance
fonctions support Optimiser la fonction achats • Réduction du coût des marchés par mutualisation et
en administration standardisation des achats, expérimentation d’une
centrale et dans le Optimiser l’organisation et le fonctionnement de la organisation pilote
direction de la sécurité civile
réseau des forces
de sécurité et des • Centralisation de la fonction financière, externalisation
Mutualiser les fonctions support dans le ressort de la d’activités logistiques et immobilières, recentrage des FS des
préfectures afin préfecture de police de Paris CSP, centralisation de la formation généraliste…
d’apporter un
soutien efficace à Optimiser la gestion administrative de la police • Regroupement de fonctions RH aujourd’hui dispersée,
nationale en administration centrale et dans le réseau réorganisation de la formation continue, suppression des
la réalisation des doublons en gestion RH déconcentrée, adaptation des effectifs
territorial (adaptation des centres de recrutement,
missions du optimisation de la restauration des CRS, fusion de dédiés aux flux de recrutement, rationalisation de la
ministère restauration des CRS, réorganisation de l’entretien automobile,
directions d’administration centrale, évolution de mutualisation de la fonction immobilière, rationalisation de
l’entretien immobilier et du parc automobile, etc.) l’entretien immobilier au sein des CRS
Poursuivre la rationalisation des fonctions support de • Mutualisations de tâches aux niveaux central et zonal,
la gendarmerie (mutualisations aux niveaux central et adaptation des effectifs dédiés aux flux de recrutement,
dématérialisation des actes de gestion RH et poursuite de
zonal, amélioration des processus de gestion des l’amélioration de l’accès aux données, optimisation de la gestion
ressources humaines, adaptation des centres de des personnels civils, adaptation de l’organisation de l’entretien
La révision générale des politiques publiques a conduit à réformer profondément les politiques
conduites par le ministère. La réforme engagée vise plusieurs objectifs :
recentrer l’administration centrale sur son cœur de métier ;
renforcer l’efficacité de l’État au niveau régional dans les domaines concourant à la
cohésion sociale (jeunesse, sport, action sociale) ;
renforcer l’efficacité de l’État au niveau régional dans le domaine des politiques
concourant à l’appui aux entreprises (économie, emploi, travail) ;
contribuer à la maîtrise des dépenses de sécurité sociale et rationaliser les coûts de
fonctionnement des organismes de sécurité sociale et des opérateurs ;
redéfinir la gouvernance de la politique de la ville grâce à des acteurs centrés sur leur
cœur de métier et améliorer l’efficacité des mécanismes d’allocation des moyens ;
dynamiser la gestion des ressources humaines dans la fonction publique ;
simplifier les démarches des usagers.
Pour les trois années qui viennent, la priorité sera de simplifier les démarches administratives
traitées par le ministère, de mutualiser les fonctions support pour en réduire les coûts et de tirer
pleinement parti de réformes majeures de la première phase de la RGPP (création des
Direccte notamment). L’amélioration de la performance des organismes de sécurité sociale
constituera également une priorité de cette nouvelle phase de la RGPP.
Depuis décembre 2007, la RGPP s’efforce d’améliorer l’efficacité et la lisibilité des politiques de
cohésion sociale au profit des populations les plus fragiles. La direction générale de la
Cohésion sociale a été créée en ce sens le 25 janvier 2010. Elle conçoit, pilote et évalue les
Enfin, la gestion des systèmes d’information au sein du ministère sera rationalisée notamment
grâce à une maîtrise du parc de postes de travail, une uniformisation du processus
d’assistance et une meilleure maîtrise des développements de nouvelles applications.
Les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale, les directions
départementales de la Cohésion sociale, les directions départementales de la Cohésion sociale
et de la Protection des Populations, qui regroupent des entités autrefois distinctes, ont été
créées le 1er janvier 2010 : elles constituent désormais un interlocuteur unique pour tous les
publics bénéficiant des politiques de cohésion sociale, de la jeunesse et des sports, au titre de
l’État.
Il reste encore aujourd’hui à tirer pleinement profit des synergies possibles entre les différents
services ainsi regroupés et à mutualiser les fonctions qui peuvent l’être (logistique, ressources
humaines, budget/finances) aux différents échelons territoriaux, en s’appuyant sur le pilotage
régional des actions à mettre en œuvre et sur la fusion des programmes budgétaires 124 et
210.
Pour améliorer la protection des salariés et simplifier les contrôles pour les entreprises, les
inspections du travail (travail, transport, agriculture, affaires maritimes) ont été fusionnées par
décret du 30 décembre 2008 et mises sous l’autorité du ministre du Travail.
L’Inspection du travail désormais unifiée doit pouvoir tirer parti de la fusion pour faire évoluer
ses modes d’intervention, en profitant du savoir-faire issu de chacune des inspections autrefois
distinctes.
Les démarches administratives des salariés et des entreprises sont nombreuses et parfois
complexes. Les Direccte doivent conserver et développer les fonctions « cœur de métier » à
plus forte valeur ajoutée, les tâches devenues inutiles ou redondantes doivent être
supprimées, les procédures inutilement chronophages et les obligations déclaratives
simplifiées, tout en développant la dématérialisation.
Par exemple l’enregistrement des accords d’entreprise par les Direccte pourrait s’appuyer sur
une saisie dématérialisée du bordereau par les entreprises, une automatisation de l’édition ou
de l’envoi des récépissés après le contrôle de complétude des dossiers.
Les accords seront codés, notamment ceux concernant l’emploi des seniors et des travailleurs
handicapés et seront rassemblés dans une base de données. Celle-ci offrira de nouvelles
possibilités de requêtes à tous les niveaux (national, régional et départemental) à des fins
statistiques ou encore de consultation par les inspecteurs du travail.
La tutelle exercée par la direction de la sécurité sociale a notamment été élargie à une
quinzaine de régimes spéciaux supplémentaires (secteur agricole, mines, industries électriques
et gazières, marins, notamment).
La délégation nationale de lutte contre la fraude a été créée le 18 avril 2008. Des comités de
lutte contre la fraude ont par ailleurs été créés en mars 2010, dans chaque département. Ils
visent à faciliter les échanges de données, sous le contrôle de la CNIL, à l’intérieur de
l’administration et entre organismes de sécurité sociale, pour simplifier l’ouverture des droits,
l’attribution des prestations sociales et pour en faciliter les contrôles.
Il a été décidé de renforcer encore le programme d’action de lutte contre la fraude aux
prestations sociales. Grâce à un partenariat avec le ministère de l’Intérieur, le Répertoire
national commun de la protection sociale permettra d’établir pour chaque assuré la liste de ses
droits et de garantir la juste allocation des droits en matière de protection sociale à l’ensemble
de la population.
La RGPP a conduit à recentrer l’ACSé sur la politique de la ville. Ainsi les missions tournées
vers l'insertion des personnes immigrées ont été transférées à l’OFII, nouvel opérateur de la
politique d'immigration et d'intégration. Dans un souci de cohérence et de mutualisation des
moyens publics, les directions régionales de l’ACSé ont par ailleurs été fusionnées dans les
services déconcentrés de l’État.
La loi mobilité du 3 août 2009 a par ailleurs supprimé les obstacles juridiques et statutaires à la
mobilité des fonctionnaires (possibilités de détachement, d’intégration des fonctionnaires dans
des corps et des cadres d'emploi appartenant à la même catégorie…) ; cette loi supprime
également les limites d’âges imposées aux candidats à des concours publics, améliorant ainsi
l’ouverture de la fonction publique à la diversité des profils.
Il a par ailleurs été décidé de mettre en place certains concours ou épreuves communs. Cet
objectif de mutualisation se concrétisera également par la création d’un ou plusieurs centres de
services partagés prenant en charge la logistique des concours.
Alléger le processus de certification des formations dans les champs des ministères sociaux.
Alléger les obligations déclaratives des entreprises et des salariés, notamment par la
réutilisation de données, et rationaliser les processus métiers du champ Travail des Direccte
(rupture conventionnelle de contrat, accords collectifs d’entreprise).
Examiner avec les organismes de sécurité sociale la mise en œuvre, dans le cadre des
conventions d’objectifs et de gestion, de normes de réduction des dépenses de
fonctionnement, d’immobilier et de masse salariale prévues pour les opérateurs de l’État et
travailler à la présentation d’un plan de réforme des systèmes d’information.
Contribuer à la maîtrise des Renforcer la tutelle et le contrôle de la DSS sur l’ensemble des régimes de
dépenses de sécurité sécurité sociale
sociale et rationaliser les Examiner avec les organismes de sécurité sociale la mise en œuvre, dans le
coûts de fonctionnement cadre des conventions d’objectifs et de gestion, de normes de réduction des
des organismes de sécurité Nouvelle
dépenses de fonctionnement, d’immobilier et de masse salariale prévues pour
sociale et des opérateurs les opérateurs de l’État et travailler à la présentation d’un plan de réforme des mesure
systèmes d’information.
Renforcer la lutte contre la fraude en matière de prestations sociales
Redéfinir la gouvernance Réviser la mission et le périmètre de la DIV pour la recentrer sur le SG du CIV
de la politique de la ville et sur le pilotage des opérateurs
grâce à des acteurs centrés
sur leur cœur de métier et Réviser les missions de l’ACSé
améliorer l’efficacité des
mécanismes d’allocation Concentrer géographiquement et temporellement les moyens de la politique
des moyens de la ville
Le secrétariat général du comité interministériel à la ville (SG CIV) doit encore préciser
rapidement son organisation cible et le plan d’actions pour y parvenir, grâce à une analyse de
ses missions et de ses moyens. La tutelle qu’il exerce sur les opérateurs doit être renforcée ;
les contrats d’objectifs et de performance de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et
l’égalité des chances (ACSé) et de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)
doivent être signés d’ici à l’été 2010.
Une circulaire du Premier ministre doit préciser les plans pluriannuels 2010-2013 de
recrutement de personnes handicapées afin de garantir l’atteinte de l’objectif de 6 % d’emploi
pour chacun des ministères.
Mesures finies
Fusion des services d’inspection du travail.
Encouragement du recours à des outils de type « opération d'intérêt national ».
Examen de la mise en place de mécanismes inspirés du dégagement d'office des fonds
européens.
Réexamen du rôle de l'Epareca dans les projets de rénovation urbaine.
Recentrer la direction du pôle « cohésion sociale » de • Déménagement sur un site • Fonctionnement de la DGCS • - • -
l’administration centrale sur son cœur de métier unique, développement des dans son organisation cible.
nouvelles fonctions de
stratégie et de prospective.
Mutualiser les bureaux des cabinets des ministères • Audit des bureaux des • Définition organisation cible, • Mise en place de • -
sociaux cabinets des ministères plan d’action. l’organisation cible.
sociaux.
Regrouper et professionnaliser les fonctions support • Définition des projets de • Optimisation de l’organisation : regroupement fonction • Fonctionnement des directions
(y compris de communication et de statistiques) au service de la DRH et de la communication, statistiques, poursuite RH et finances, création support en administration
Recentrer sein d’entités dédiées au niveau de l’administration DAFJS. délégation juridique. Rationalisation DAGEMO. Mise en œuvre des centrale dans leur organisation
l’administration centrale. reclassements RH. cible.
centrale sur son Intégrer, à l'issue d'une période de préparation, • - • Intégration de 10 conseillers • Rapprochement physique IGAS • Fusion IGAS / IGJS.
cœur de métier l'Inspection générale Jeunesse et Sport à l'Inspection généraux des établissements de / IGJS, encadrement accès au
générale des affaires sociales et ouvrir cette dernière santé dans l’IGAS. Concertation statut d’emploi, mutualisation
aux profils juniors issus de l’Ecole polytechnique et avec le secteur sport, des fonctions supports,
des Ecoles normales supérieures. modification des statuts de modification législative sur les
l’IGAS. compétences. • -
Renforcer la gouvernance, professionnaliser, et • - • Création d’une entité dédiée à • Mise en place d’un SI intégré,
rationaliser les SI la gestion et à la gouvernance prenant en compte les SI
des SI au sein du secrétariat communs et les SI métiers
général. des DIRECCTE.
Créer les DRJSCS en regroupant au niveau régional les • Création des Directions • - • - • -
structures concourant aux politiques de cohésion Régionales de la Jeunesse,
Renforcer sociale (jeunesse, sport, action sociale) et en y des Sports et de la Cohésion
l’efficacité de l’Etat intégrant les services régionaux de l’ACSé Sociale (DRJSCS).
au niveau régional Mutualiser, professionnaliser et rationaliser les • Regroupement géographique • Mutualisation de la fonction • - • Convergence des systèmes
dans les domaines fonctions support des services déconcentrés de la des services des DRJSCS. finance avec la mise en place d’information RH Santé et
concourant à la cohésion sociale (DRJSCS et DDCS ou DDCSPP), en ce des centres de services Sports.
cohésion sociale qui concerne la logistique, les ressources humaines, le partagés régionaux Chorus.
(jeunesse, sport, budget et les finances, notamment en développant la
action sociale) régionalisation du pilotage.
Alléger le processus de certification des formations • Identifier les formations dans le • Mise en œuvre de • - • -
dans les champs des ministères sociaux champ de l’action sanitaire et l’optimisation des processus
sociale
entreprises des salariés, notamment par la réutilisation de et des transferts de processus procédures administratives gestion des accords collectifs
(économie, emploi, données, et rationaliser les processus métiers du à mettre en œuvre. d’homologation des ruptures d’entreprise.
travail) champ Travail des DIRECCTE (rupture conventionnelle conventionnelles de contrat.
de contrat, accords collectifs d’entreprise)
Rationaliser les fonctions support de l’inspection du • Lancement d’un audit des • Harmonisation des méthodes • Fonctionnement de • -
travail et harmoniser les méthodes de travail processus métiers. Analyse des de travail l’inspection du travail avec ses
structures des sections processus métiers cibles.
d’inspections, notamment la
répartition des assistantes.
Gérer les ressources humaines au sein de l’Etat de • Evaluation de l’évolution des • - • Généralisation de la Prime en • -
manière simplifiée et ouverte à la diversité et favoriser contenus des concours. Bilan Fonction des Résultats (PFR) à
la reconnaissance individuelle et la performance. au parlement de l’évaluation la catégorie A administrative.
par entretien professionnel.
Veiller au respect de l’objectif d’insertion • Adhésion de l’ensemble des • - • - • Atteinte de la cible de 6%
professionnelle des handicapés ministères autour de l’objectif d’emploi de travailleurs
de 6% de travailleurs handicapés dans l’ensemble
handicapés d’ici 2013. des ministère.
Mutualiser l’organisation de certains concours en • Définition de la feuille de route • Mise en place de centres de • Optimisation et mutualisation
Dynamiser la s’appuyant sur un ou plusieurs centres de services • -
de tous les ministères pour services partagés pour la des concours dans plusieurs
gestion des partagés chargés de la logistique, et renforcer le l’optimisation et la mutualisation logistique des concours. ministères pilotes. Bilan des
ressources pilotage stratégique et la coordination des concours des concours. Optimisation et mutualisation actions menées.
humaines dans la au niveau interministériel. des concours dans plusieurs
fonction publique ministères pilotes.
Renforcer le pilotage stratégique et la coordination de • Définition de la feuille de route • Optimisation et mutualisation • Optimisation et mutualisation de • -
la formation continue au niveau interministériel et de tous les ministères pour de la formation continue dans la formation continue dans
favoriser la mutualisation de certaines formations. l’optimisation et la mutualisation plusieurs ministères pilotes. plusieurs ministères pilotes.
et de la formation continue. Bilan des actions menées.
Engager un nouveau programme de fusion de corps de • Préparation du programme de fusion des corps de la fonction • Mise en œuvre de la fusion des corps de la fonction publique
la fonction publique d'Etat publique d’Etat d’Etat
Rapprocher les écoles assurant la formation initiale • Définition des modalités de rapprochement des écoles • Rapprochement effectif des écoles assurant la formation
des fonctionnaires d'Etat assurant la formation initiale des fonctionnaires d’Etat initiale des fonctionnaires d’Etat
Notre système éducatif vise à permettre à chaque élève d’acquérir les compétences
nécessaires à son accomplissement et à son insertion sociale et professionnelle.
La réforme se poursuivra sur la base d’un véritable dialogue de gestion avec les recteurs
d’académie, afin de mobiliser les gisements d’efficience, visant à respecter la contrainte
budgétaire sans dégrader les performances attendues par les usagers de l’école.
Afin de renforcer encore la lutte contre l’échec scolaire, le ministère poursuit ses efforts dans
deux directions :
Pour aller plus loin dans la mise en œuvre de cette réforme, le ministère s’est donné
comme objectif de rationaliser l’offre scolaire, dès la rentrée 2011. Plusieurs pistes sont
explorées, à partir d’une analyse des marges de manœuvre existantes : possibilités de
mise en réseau des établissements pour assurer de manière optimale certains
enseignements, mise en place de troncs communs réunissant des élèves de différentes
séries, rationalisation de l’enseignement de certaines disciplines…
Pour aller plus loin dans la mise en œuvre de la reforme, le ministère a entrepris de
poursuivre le mouvement de rénovation en rationalisant la carte des formations.
En parallèle de ces deux réformes pédagogiques, deux autres mesures constituent des
leviers majeurs d’amélioration de la performance du système scolaire.
De la même manière, la réforme déjà engagée pour assouplir la carte scolaire, si elle est
encadrée par des directives nationales définissant des motifs prioritaires, doit prendre en
compte les spécificités territoriales. Elle répond à un objectif de promotion de la mixité
sociale et de l’égalité des chances, de simplification de la vie familiale, mais son efficacité
est conditionnée par le dialogue avec les collectivités locales sur les questions de transports
scolaires, de programmation des investissements, et les politiques de la ville, en particulier
s’agissant de l’action en termes d’égalité des chances.
La réforme du lycée
1 - Mieux orienter :
2 – Mieux accompagner :
2/ La mise en œuvre des cinq orientations pour faire reculer la violence en milieu scolaire :
- la mesure de la violence et du climat dans les établissements scolaires,
- la construction d’une nouvelle politique de formation des professeurs et de l’ensemble des
personnels de l’Éducation nationale,
- le renforcement du plan de sécurisation des établissements scolaires,
- la responsabilisation des acteurs et la volonté de redonner du sens aux sanctions scolaires,
- l’engagement d’actions ciblées dans les établissements les plus exposés à la violence.
Pour être titularisés, les enseignants préalablement formés par l’université doivent avoir
obtenu un master, élévation de leur niveau de qualification qui sera reconnue par une
revalorisation de leur début de carrière. Les travaux conduits en partenariat avec le ministère
de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont permis de mettre au point les
maquettes des masters et du concours. Le début de carrière est également revu, avec un
renforcement de l’accompagnement de l’entrée dans le métier. Les objectifs sont une
D’autres actions relevant de la qualité de service sont également en cours, afin d’optimiser
la qualité de l’accueil et du service rendu aux familles, et de faciliter leurs démarches.
La réforme du ministère s’inscrit dans la continuité de changements majeurs qui ont affecté le
paysage de l’enseignement et de la recherche ces dernières années : mise en œuvre de la loi
du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), affirmation du
rôle des universités en matière de recherche ou création, en 2005, de l’agence nationale de la
recherche (ANR) afin de développer le financement de la recherche sur projet.
La Révision Générale des Politiques Publiques dans ce ministère poursuit quatre objectifs :
Mettre en cohérence la stratégie, les moyens, la qualité et la visibilité de l’offre des
établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche ;
Optimiser les fonctions support et de soutien des établissements d’enseignement
supérieur et des organismes de recherche ;
Améliorer la valorisation de la recherche et renforcer les partenariats entre les
entreprises et les acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur ;
Améliorer le pilotage stratégique de l’enseignement supérieur et de la recherche par le
ministère et les organismes de contrôle et d’évaluation.
Alors que les réformes engagées produisent leurs premiers résultats, la modernisation du
système d’enseignement supérieur et de la recherche doit se poursuivre. La nouvelle vague
de réformes complètera les initiatives en cours pour optimiser les fonctions support des
universités : au sein des universités, les efforts de rationalisation et de professionnalisation
seront étendus aux fonctions de soutien et les organismes de recherche rationaliseront à leur
tour leurs fonctions support et de soutien.
Le CMPP a par ailleurs décidé de déployer des démarches qualité dans les universités
afin d’accorder une plus grande importance à l’évaluation des formations et des
enseignants par les étudiants. Les universités devront également assurer une plus grande
transparence sur le taux de succès et le niveau d’insertion professionnelle de leurs
étudiants. Ces informations devront être disponibles sur leur propre portail d’information.
D’autres initiatives en faveur de la réussite des étudiants et de leur insertion professionnelle
sont engagées comme la création de fondations pour bâtir de véritables partenariats avec les
entreprises, le développement de la formation en apprentissage et la mise en place des
bureaux d’aide à l’insertion professionnelle proposant un accompagnement personnalisé.
Enfin, le CNRS et l’INSERM se sont restructurés afin de se recentrer sur leur fonction
d’allocation des moyens aux différents organismes et projets de recherche en fonction des
priorités de chaque discipline et des performances. La recherche en tant que telle a
aujourd’hui lieu en priorité au sein des universités afin de favoriser le lien entre recherche,
enseignement et innovation.
En dépit des mesures prises depuis la loi sur l’innovation et la recherche de 1999, la
valorisation de la recherche a peu progressé en France. En particulier, la phase de maturation
des projets demeure insuffisamment financée. Un des défis pour la recherche publique
française est donc de mieux protéger ses inventions, en déposant davantage de brevets et en
suscitant la création de jeunes entreprises innovantes en plus grand nombre.
La réforme vise également à créer un fonds national pour la maturation des projets innovants
qui sera alimenté par l’emprunt national (un milliard d’euros sur dix ans). Il permettra de
financer les projets portés par les sociétés de valorisation et renforcera la capacité
d’intervention des alliances pour des grands projets structurants.
Le ministère devra poursuivre ses efforts pour renforcer ses capacités de pilotage. Il devra
pour cela faire évoluer sa gestion des ressources humaines. Le ministère n’emploie et ne paie
plus directement les personnels des universités. Il doit donc passer d’une GRH de gestion
directe des agents au pilotage global de l’emploi dans les universités autonomes. Par ailleurs,
le ministère améliorera le pilotage des très grandes infrastructures de recherche (TGIR).
Enfin, il poursuivra ses efforts pour clarifier le rôle des acteurs de la recherche en
favorisant notamment les rapprochements entre organismes par fusion ou leur intégration
dans les pôles de recherche et d’enseignement supérieur ou dans les grands sites
universitaires.
L’agence poursuivra sa montée en charge à travers la mise en œuvre de son nouveau plan
stratégique 2010-2014 qui devrait permettre notamment d’accompagner les universités dans
le développement de l’autoévaluation et des démarches qualités.
Mesures finies
Proposition aux régions de leur transférer les dispositifs en faveur de la diffusion
technologique (à l’exception des incubateurs des universités et des instituts Carnot).
Redéfinition des rôles et organisations des administrations centrales pour accompagner les
mutations de la politique publique.
Réforme du Haut conseil de la science et la technologie (HCST) dans sa composition et
dans son fonctionnement, pour en faire l’organe interministériel de référence dans la
définition d’une stratégie de recherche. Pour ce faire, le HCST sera rattaché au Premier
ministre.
Améliorer les processus de contractualisation et d’allocation • Traduction dans la circulaire • Mise en place du nouveau modèle • -
des moyens à la performance aux universités contractuelle vague A des demandes d’allocation post RCE
CDS 2009
Financement de la recherche sur projet (ANR) • Contrat Etat/ANR avec fixations • Bilan du nombre de projet • Bilan du nombre de projet • -
d’objectifs de développement du présentés en coûts complets présentés en coûts complets
financement sur projets
Amélioration des
processus de Optimiser les processus d’allocation des moyens des • Mise en place d’une programmation • Déploiement de la méthodologie • - • -
production de la universités, en cohérence avec leur projet d’établissement, la budgétaire pluriannuelle par activité dans la 2ème vague d’universités
(PBPA) dans trois universités pilotes
formation et de la qualité et la performance des formations et des unités de
• Déploiement de la méthodologie dans
recherche des recherche la 1ère vague d’universités
établissements :
cohérence entre Optimiser les processus d’allocation des moyens (personnel • Inscriptions d’objectifs sur le volet • Mise au point d’un système • - • -
stratégie et et fonctionnement) des organismes de recherche en allocation des moyens à la d’information sur les financements
performance dans le contrat du INRA et des laboratoires
moyens, qualité et cohérence avec la programmation nationale définie au sein de
de l’INSERM
visibilité l’alliance dans le domaine concerné et sur la base de la
performance de leurs unités de recherche (notation AERES)
Mettre en place une démarche qualité au sein des universités, • - • 20% des universités ayant un • 30% des universités ayant • 50% des universités ayant
notamment dans le domaine des formations, développer dispositif qualité et 20% des un dispositif qualité et 40% un dispositif qualité et 50%
formations évaluées par les des formations évaluées par des formations évaluées par
l’évaluation par les étudiants
étudiants les étudiants les étudiants
Améliorer la lisibilité de l’offre de formation à travers • Mise en ligne du portail national • Déploiement progressif des • - • -
notamment une plus grande transparence sur le taux de d’information à destination du grand portails publics de chaque
public établissement
succès et le niveau d’insertion professionnelle dans les
différentes formations afin de faciliter l’orientation des
étudiants
Rationaliser et professionnaliser les fonctions support des • Elaboration d’un référentiel avec les • 1ère vague de rationalisation / • 2ème vague de rationalisation • 3ème vague de rationalisation /
universités (RH, immobilier, SI, achat, finances) universités pilotes professionnalisation des fonctions / professionnalisation des professionnalisation des
support fonctions support fonctions support
Rationaliser et professionnaliser les fonctions soutien des • Formalisation des outils • Audit 2ème vague (20 • - • -
universités • Audit 1ère vague (10 établissements) établissements)
Rationaliser et professionnaliser les fonctions support et • Lancement d’un audit sur l’INRA et des • Lancement de l’audit CNRS et • - • -
soutien des organismes de recherche délégations territoriales du CNRS extension aux autres EPST
• Suivi de la mise en œuvre des
recommandation de l’audit CEA
Optimiser les
Simplifier le fonctionnement des unités mixtes de recherche • Généralisation de l’inclusion d’un volet • Mise en œuvre des plans d’actions • Mise en œuvre des plans • Mise en œuvre des plans
fonctions support
DGG comprenant des indicateurs de des universités d’actions des universités d’actions des universités
et soutien des suivi dans le contrat des EPST
établissements • Mise en application du mandat de
d’enseignement gestion unique de manière
supérieur et les expérimentale pour quelques
organismes de établissements
recherche Améliorer le rapport coût / qualité des dépenses d’information • Création du négociateur unique • Recueil des besoins et négociation • Mise en œuvre des • -
scientifiques et techniques avec les éditeurs commandes sous le
nouveau régime
• Déploiement du référentiel • Bilan de la mise en œuvre des • Bilan de la mise en œuvre des
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Rationaliser l’organisation et améliorer l’efficacité des • Création d’un fond national pour • 4 à 6 sociétés de valorisation • Sociétés de valorisation
Améliorer la dispositifs d’incitation à l’innovation et la valorisation de la la maturation de projets innovants opérationnelles opérationnelles sur 100%
valorisation, et recherche • Mutualisations effective sur des établissements
renforcer les 100% des établissements
partenariats entre
les entreprises et
les acteurs Augmenter les activités qui génèrent des ressources • Analyse de la situation des • Analyse de la situation des • Analyse de la situation • Analyse de la situation
de la recherche et complémentaires pour les universités universités de la vague A et universités de la vague B et des universités de la des universités de la
de l’enseignement élaboration d’un plan de élaboration d’un plan de vague C et élaboration vague D et élaboration
supérieur développement des ressources développement des d’un plan de d’un plan de
propres ressources propres développement des développement des
ressources propres ressources propres
Faire évoluer les modalités de définition des priorités • Pilotage de la mise en œuvre de • - • - • -
nationales de recherche la SNRI
Rationaliser l’organisation des acteurs de la recherche • Mise en œuvre de la fusion • Diminution du nombre de GIP RTRA par non-reconduction
INRETS LCPC, Intégration • Traduction et suivi des objectifs relatifs aux alliance dans les contrats des
ANRS/INSERM , dissolution Gip organismes
IFRAI
• Création de l’alliance SHS
Améliorer le pilotage et la tarification des TGIR • Cartographie des TGIR • Pilotes de tarification à • Déploiement de la • -
• Méthodologie de tarification à l’usage tarification à l’usage par
Améliorer le l’usage • Affichage des coûts d’usage vagues (en fonction du
pilotage (pour les TGIR les moins niveau de maturité des
stratégique de matures) TGIR)
l’enseignement
supérieur et de la
recherche Rénover la fonction RH dans un contexte d’autonomie • Diagnostic de la démographie • Formalisation des objectifs • Mise en œuvre • -
croissante des opérateurs universitaires (à travers notamment étudiante et de l’Emploi par territoire d’emplois par établissements progressive
la mise en place d’ une gestion prévisionnelle des emplois et et établissements
des compétences tenant compte de l’évolution de la • Formalisation d’objectifs emplois
démographie étudiante par territoire) par établissements
Accompagner la montée en puissance de l’AERES • Validation des processus • Mise en œuvre de la • - • AERES inscrite au
conformément à son plan stratégique 2010-2014 d’évaluation RH (INRIA, IFP, validation de l’ensemble des registre de l’EQAR
CNES, IRD, CIRAD) procédures d’évaluation des
personnels sur la base de
critères et d’une
méthodologie définis pour la
vague B
l’autorité du CEMA (chef d’état-major des armées) sur les chefs d’état-major d’armée qui
deviennent ses conseillers a été renforcée, et les responsabilités du DGA (délégué
général pour l’armement) et du SGA (secrétaire général pour l’administration) ont été
précisées par la révision des décrets d’attribution de ces trois grands subordonnés du
ministre de la défense ;
Alors que la révision des textes de gouvernance du ministère produit ses premiers résultats, la
modernisation du ministère doit se poursuivre :
un comité ministériel des investissements a été créé en février 2010 ; il encadre et suit les
investissements majeurs sur tout leur cycle de vie et offre ainsi au ministre une vision
globale. La révision de la procédure de conception et de lancement des programmes
d’armement en mars 2010 impose notamment la prise en compte des coûts globaux et la
validation par le comité ministériel des investissements aux étapes clés ;
par ailleurs, un comité financier, instance interministérielle préconisée par le Livre blanc, a
été mis en place. Il émet un avis sur la soutenabilité budgétaire des décisions
d’investissement du ministère en amont du comité ministériel des investissements ;
une première étape importante des restructurations territoriales a été réalisée en 2009
avec vingt-sept fermetures ou transferts d’unités opérationnelles pour adapter la carte des
implantations aux nouveaux enjeux militaires ;
Suite aux réformes déjà mises en œuvre, les armées doivent continuer l’adaptation de leurs
capacités opérationnelles aux nouveaux conflits :
l’optimisation en cours des structures et espaces d’entraînement sera finalisée afin d’offrir
des capacités d’entraînement interarmées de qualité tout en maintenant une capacité
d’entraînement suffisante.
la création des bases de défense a été décidée afin de permettre à chacun, et aux armées
notamment, de se focaliser sur son cœur de métier. Les bases de défense sont le
regroupement, selon une logique de proximité géographique, de toutes les entités du
ministère auxquelles est apporté un soutien mutualisé. Elles se mettent en place
progressivement : sept bases de défense expérimentales ont fonctionné dès 2009 et onze
bases de défense pilotes supplémentaires ont été créées en 2010.
un échelon intermédiaire du soutien sera maintenu dans les domaines où il est réellement
nécessaire ;
le soutien des sites parisiens d’administration centrale est assuré par une entité distincte
et unique créée en avril 2009, ce qui permet de tenir compte de leur spécificité. Son
périmètre d’action (métier et géographie) sera finalisé au premier semestre 2010.
concernant les matériels terrestres, la constitution du parc de gestion est encore en cours
et devrait s’achever fin août 2010. Avec la décision de transfert d’activités de la marine
vers le service industriel de l’aéronautique prise en janvier 2010, la mutualisation de la
maintenance du matériel aéronautique sera globale ;
la gestion des personnels civils a été rationalisée et mutualisée avec la création, en janvier
2010, de sept centres ministériels de gestion, chargés de la mise en œuvre des actes de
gestion déconcentrés de l’ensemble du personnel civil du ministère.
Alors que ces réformes produisent les résultats attendus, le ministère doit continuer à
moderniser sa gestion des ressources humaines :
l’analyse des processus ressources humaines démarrée en 2009 devra permettre une
simplification des modalités de gestion. Un système d’information des ressources
humaines unique est en cours de conception. Il permettra un raccordement du ministère
de la Défense au système de l’Opérateur national de paie à l’horizon 2016, ainsi qu’au
système du Service des retraites de l’État ;
afin de simplifier les démarches des anciens combattants et de réduire les délais de
traitement de leur demande, la concentration, déjà commencée, des organismes à leur
service va se poursuivre jusqu’en 2011, faisant de l’Office national des anciens
combattants un guichet unique pour tous les ayants droit.
la mission achats créée en avril 2010 au sein du ministère de la Défense a déjà permis
d’économiser, selon les données du ministère, environ 16 millions d’euros en 2009 sur les
coûts d’achats hors armement du ministère, en définissant des stratégies d’acquisition par
segment et en les mettant en œuvre ;
des évaluations préalables ont été conduites sur l’externalisation de certaines fonctions
(notamment la restauration), les premiers appels d’offres ont été lancés dès fin 2009 ;
Alors que des économies importantes ont d’ores et déjà été réalisées, la maîtrise du coût de
fonctionnement doit se poursuivre :
Au-delà des résultats déjà obtenus, l’efficacité du soutien commun doit encore être améliorée :
Adapter les capacités Mettre en œuvre les restructurations liées à l’ajustement des capacités
opérationnelles aux opérationnelles
nouveaux conflits
Optimiser l’organisation des structures et espaces d’entraînement et
rationaliser leur soutien
Accroître l’efficacité des Réformer l’organisation centrale du soutien et créer, sous l'autorité du
entités opérationnelles du CEMA, le service du commissariat des armées et le BOP « soutien de
ministère en mutualisant le l'homme et moyens généraux »
soutien administratif par
zone géographique Alléger les échelons intermédiaires
Mesures finies
Réviser les décrets d’attribution des trois grands subordonnés du ministre de la Défense,
permettant notamment le renforcement de l'autorité du CEMA sur les chefs d'état-major.
Mettre en place une commission d’harmonisation juridique pour mettre à jour les textes
d'organisation du ministère et simplifier les réglementations.
Regrouper l’administration centrale du ministère dans • Lancement du dialogue • Choix du candidat pour le • Lancement des travaux • Poursuite des travaux
un format resserré sur le site de Balard compétitif du Partenariat Public PPP du contrat PPP jusqu’en 2014
Privé du site de Balard
Dans le cadre général fixé par la LOLF, renforcer la • Adoption de la nouvelle charte • Arrêt de réorganisation de la • Déploiement réalisé de la • -
Améliorer la
fonction financière en cohérence avec la rénovation de financière et déploiement du DAF du ministère comptabilité analytique
gouvernance du la gouvernance ministérielle contrôle interne du ministère dans l’ensemble du
ministère
ministère
Mettre en œuvre les restructurations liées à • Poursuite des restructurations • Poursuite des restructurations • Poursuite des restructurations • -
Adapter les l’ajustement des capacités opérationnelles (transferts et fermetures (transferts et fermetures (transferts et fermetures
capacités d’unités d’unités d’unités)
opérationnelles
aux nouveaux Optimiser l’organisation des structures et espaces • Prise en compte du retour dans • Mise en place des synergies • - • Transfert du CEITO
d’entraînement et rationaliser leur soutien l’OTAN dans l’organisation des entre les différents camps vers Canjuers (2016)
conflits structures d’entraînement d’entraînement
Réformer l’organisation centrale du soutien et créer, • Création et montée en puissance • Mise en service des PFAF et • Fonctionnement du SCA à plein • -
sous l'autorité du CEMA, le service du commissariat des du Service du Commissariat des de la majorité des organismes régime et disparition des
armées et le BOP "soutien de l'homme et moyens Armées (SCA) extérieurs du SCA commissariats d’armée
généraux"
Accroître
l’efficacité des • Réduction des échelons • -
Alléger les échelons intermédiaires • Créations des nouveaux • Fonctionnement stabilisé des
entités régionaux de l’Armée de Terre échelons intermédiaires échelons intermédiaires
opérationnelles du
Créer un réseau de l’ordre de 60 Bases de Défense, • Définition du schéma et de • Optimisation des processus du • Fonctionnement stabilisé de
ministère en • -
dotées d'un commandement propre soutenant les l’organisation cible de toutes les soutien commun, déploiement l’ensemble des BdD
mutualisant le unités dans leur secteur géographique et devenant les
soutien BdD du portail SI des BdD
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Optimiser l’organisation des structures de formation • Création des Ecoles Militaires de • Transfert du CISAT vers La • Création des Ecoles • -
du personnel du ministère de la défense Draguignan et intégration de Valbonne Militaires de Saumur
l’EMSAM aux ESCC
Rationaliser l’administration au service des anciens
combattants en faisant de l’ONAC un guichet unique à • Transfert de 4 missions à l’ONAC; • Suppression de toutes les • - • -
maillage départemental de la prestation de services Suppression de 10 directions DIAC et DIR; configuration
aux anciens combattants interdépartementales (DIAC) finale de l’ONAC
Optimiser les services de recrutement des forces • -
• 12 CIRFA en mode de • 6 CIRFA en mode de • 14 CIRFA en mode de
armées fonctionnement cible fonctionnement fonctionnement
Favoriser une Optimiser l’organisation de la gestion des ressources • Harmonisation, simplification, et • - • - • -
gestion optimale humaines au sein du ministère de la défense rationalisation des processus RH
des ressources du ministère
humaines Optimiser les fonctions « paye » et « droits • - • -
• Raccordement de 3 SI de la solde à • Raccordement de tous les SI
individuels » en cohérence avec les évolutions Louvois à Louvois; Déploiement de
interministérielles FD en ligne dans l’ensemble
du ministère
Optimiser les processus de liquidation des pensions • Transfert vers la BdD du soutien de • Fin du transfert des emplois • - • -
de retraite en cohérence avec des solutions la sous direction des pensions affectés à la mission PMI
interministérielles
Mutualiser et rationaliser le dispositif • Schéma cible de l’ARD au sein des • Montée en puissance de • - • -
d’accompagnement de la reconversion du personnel BdD l’ARD
du ministère de la défense
Rationaliser le soutien SIC afin d'offrir à l'ensemble • Définition du périmètre de la DIRISI; • Evolution du plan de • - • Finalisation des contrats
des clients du ministère de la défense des services de Appel d’offre pour « MOA nommage INTRADEF entre les services et les
qualité à moindre coût Transformation »; mutualisation « soutenus » (2016)
centres d’appel
Optimiser la fonction infrastructure au sein du • Publication des textes relatifs à la • Protocole MEEDDM / Mindef • Transformation de tous • Service 100% restructuré
Renforcer ministère de la défense et l'organisation du service réorganisation du service; les établissements en (2014) et plan
l’efficacité du d'infrastructures de la défense instruction relative à la maintenance ESID d’externalisation réalisé à
soutien commun du patrimoine immobilier 100% (2016)
Optimiser la fonction finance du ministère, pour • Organisation cible de la fonction • Bilan des nouvelles • - • -
permettre un recentrage des unités opérationnelles finance du ministère procédures pour les dépenses
sur leur cœur de métier et améliorer la qualité de de soutien des premières BdD
service vis-à-vis des fournisseurs
Mobiliser Optimiser l’organisation de la chaîne « service • Expérimentation de la JAPD • Réorganisation de • Fin des transferts de • -
efficacement toute national » dans le cadre d'une JAPD confirmée et rénovée l’ensemble des régions CSN et autres services
une classe d’âge étendue aux questions de sécurité et de solidarité (archives…)
sur la défense et la intergénérationnelle
citoyenneté
Simplifier les • - • - • - • -
démarches des Permettre le recensement citoyen obligatoire en ligne
usagers
Les missions du ministère de la Santé et des Sports portent sur la santé publique, la veille et la
sécurité sanitaire, l’offre de soins, l’action sociale et médico-sociale, la protection sociale
(assurance maladie, notamment). Le ministère de la Santé et des Sports conçoit et met en
œuvre la politique de l’État pour le développement de la pratique sportive : il délègue aux
fédérations sportives le pouvoir d’organiser et de promouvoir la pratique de leurs disciplines et
les soutient par le biais des contrats d’objectifs et du placement auprès d’elles des cadres
techniques.
Pour les trois années qui viennent, la priorité sera de rationaliser les missions et de simplifier
les démarches administratives traitées par les deux ministères, de mutualiser les fonctions
support pour en réduire les coûts et de tirer pleinement parti de réformes majeures de la
première phase de la RGPP (création des ARS et création de services déconcentrés communs
notamment).
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 1/10
1 - Contribuer à une meilleure maîtrise des dépenses de sécurité sociale et
rationaliser les coûts de fonctionnement des organismes de sécurité
sociale et des opérateurs du champ santé
La RGPP a conduit à la mise en place de mécanismes de stabilisation automatique des
dépenses de l’assurance maladie, introduits dans la loi de financement de la sécurité sociale
de 2009.
Une démarche d’amélioration des performances des hôpitaux a par ailleurs été engagée. L’État
s’est ainsi doté d’une agence d’expertise spécifique : l’Agence nationale d’appui à la
performance hospitalière (ANAP), créée en octobre 2009 ; l’ANAP met en œuvre des « projets
de performance » avec les établissements de santé (une cinquantaine prévue en 2010) afin de
leur permettre d’améliorer la prise en charge de leurs patients, de perfectionner leur pratiques
de gestion et ainsi de mieux maîtriser leurs dépenses.
Les outils de maîtrise des dépenses de l’assurance maladie ont vocation à être approfondis
avec notamment la prochaine mise en œuvre des annonces faites à l’occasion de la
conférence des déficits publics.
La RGPP a, par ailleurs porté sur des opérateurs du champ sanitaire comme par exemple
l’Établissement français du sang, qui a le monopole des activités de collecte, de préparation,
de qualification et de distribution des produits sanguins labiles. L’audit conduit en 2009 a
permis de définir plusieurs pistes d’amélioration de la qualité et de la performance de cet
établissement.
Il a été décidé d’examiner avec les organismes de sécurité sociale les modalités de
déclinaison, dans le respect de leurs spécificités et de leurs règles de gouvernance propres,
des principes de maîtrise des dépenses qui s’appliquent à l’État et aux opérateurs. Ainsi,
l’application de la règle du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, la réduction
des dépenses immobilières et de fonctionnement et la résorption des écarts de productivité
seront recherchées dans le cadre des discussions des différentes conventions d’objectifs et de
gestion avec les organismes de sécurité sociale.
Une des réformes majeures du ministère réside dans la création de 26 agences régionales de
santé destinées à mettre fin au cloisonnement actuel entre l’hôpital, les soins de ville et les
soins médico-sociaux. Ces agences regroupent les services déconcentrés de l’Etat et une
partie des services de l’assurance maladie pour un meilleur pilotage de la politique de santé
dans toutes ses composantes : prévention, offre de soin, et coordination entre la médecine de
ville, l’hôpital et le secteur médico-social. Le Conseil national de pilotage des ARS, qui se tient
selon un rythme mensuel depuis juillet 2009 en mode de préfiguration, valide les objectifs
pluriannuels et annuels des ARS ainsi que les instructions qui leur sont adressées.
Partant du constat d’un fort éclatement des agences sanitaires nationales, la RGPP a étudié
les possibilités de rapprochement de certaines d’entre elles. Il a ainsi été décidé de fusionner
l’agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) et l’agence française de sécurité
sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET). L’agence nationale chargée de la sécurité
sanitaire, de l’environnement et du travail a été créée par ordonnance le 7 janvier 2010.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 2/10
La réforme engagée avec la création des ARS le 1er avril 2010 doit se poursuivre : des contrats
pluriannuels d’objectifs et de moyens seront signés entre l’État et chacune des ARS. Les
actions de gestion du risque menées par les organismes et services locaux de l’assurance
maladie seront encadrées au niveau régional par des contrats passés entre les ARS et ces
derniers.
Il a été décidé d’accompagner cette mise en place par la réalisation d’un audit spécifique en
2010 destiné à optimiser le fonctionnement de ces nouvelles agences, notamment par la
réingénierie des procédures qu’elles ont à mettre en œuvre.
Les directions dites « métier » se sont recentrées sur leur cœur de métier, les tâches de
gestion étant transférées dans des directions « support » rénovées : la direction des
ressources humaines (DRH) et la direction des affaires financières, juridiques et des services
(DAFJS) ont été créées en juin 2009. Dans le secteur jeunesse et sports, la réorganisation a
conduit à recentrer les fonctions support sur la DRH et la DAFJS et pour les directions métiers
sur la direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) et la
direction des sports (DS).
Par ailleurs, l’élargissement des compétences de l’inspection générale des affaires sociales au
secteur jeunesse et sports sera engagé : via la fusion IGAS / IGJS, la vision transversale de
cette inspection générale unique pour l’ensemble des ministères sociaux accroîtra la
pertinence des missions d’inspection et de contrôle et facilitera l’émergence de synergies.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 3/10
l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance ont été redéfinis, conférant à
l’établissement un rôle de tête de réseau du haut niveau avec les établissements du ministère
chargé des sports (CREPS, écoles), intégrant la « préparation olympique et paralympique » et
renforçant la formation pour les cadres des fédérations. Les CREPS ont été recentrés sur leur
cœur de métier en matière de haut niveau et de formation.
En 2012 et 2013, les efforts porteront sur l’optimisation de l’expertise des services de l’État : la
répartition géographique des ressources d’expertise sera rééquilibrée et la mutualisation
régionale organisée.
Des directions régionales de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale, qui regroupent
des entités autrefois distinctes, ont été créées le 1er janvier 2010 : elles constituent désormais
un interlocuteur unique pour tous les publics bénéficiant des politiques de cohésion sociale,
des politiques sportives, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de soutien à la vie
associative.
Il reste encore aujourd’hui à tirer pleinement profit des synergies possibles entre les différents
services ainsi regroupés et à mutualiser les fonctions qui peuvent l’être (logistique, ressources
humaines, budget/finances) aux différents échelons territoriaux, en s’appuyant sur le pilotage
régional des actions à mettre en œuvre et sur la fusion des programmes budgétaires 124 et
210.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 4/10
Il a été décidé par ailleurs de simplifier certaines procédures administratives et actes de gestion
dans le domaine des formations jeunesse et sports.
Il a été décidé d’engager dans les trois prochaines années une simplification des démarches
administratives accomplies dans ces directions, qui s’appuiera sur les leviers suivants :
- la dématérialisation du suivi des dossiers de formations jeunesse, sports et affaires sanitaires
et sociales, depuis l’inscription jusqu’à la délivrance du diplôme, pour en améliorer l’efficacité ;
- la simplification du processus de certification, l’externalisation de tâches liées à la validation
des acquis de l’expérience et le transfert de l’organisation logistique des examens, ainsi que
d’une partie de l’évaluation des candidats, aux organismes de formation renforceront l’État
dans ses fonctions de régulation et de pilotage ;
- la suppression des anciennes générations de diplômes (brevets d’État), l’habilitation
pluriannuelle des organismes de formation, la mise en place de jurys régionaux, voire
interrégionaux, pour chaque spécialité du brevet professionnel allègeront la charge de travail
des services déconcentrés.
La gestion des brevets d’aptitudes aux fonctions d’animateur et de directeur (BAFA / BAFD)
sera dématérialisée dès 2010 ; la gestion de toutes les formations jeunesse et sports sera
dématérialisée d’ici 2012.
En 2012, les jurys régionaux et interrégionaux pour les différentes spécialités du brevet
professionnel « jeunesse, éducation populaire et sports » seront mis en place, les habilitations
des organismes de formation seront triennales.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 5/10
Dans l’avenir, le paiement en ligne par carte bancaire des frais hospitaliers sera rendu
possible. Cette possibilité permettra pour les usagers un accroissement de la qualité de service
grâce à une meilleure personnalisation des échanges, de meilleurs délais de présentation de
factures et une offre de moyens de paiement élargie et pour les établissements publics de
santé, une réduction des délais de recouvrement ainsi que des impayés (notamment les
admissions en non-valeur) et par conséquent un accroissement de leur rentabilité et de leur
performance.
Examiner avec les organismes de sécurité sociale la mise en œuvre, dans le cadre des
conventions d’objectifs et de gestion, de normes de réduction des dépenses de fonctionnement,
d’immobilier et de masse salariale prévues pour les opérateurs de l’État et travailler à un plan de
réforme des systèmes d’information.
Optimiser les moyens des Agences régionales de santé, notamment en s’appuyant sur la
réalisation d’un audit spécifique.
Alléger le processus de certification des formations dans les champs des ministères sociaux.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 6/10
Annexe 1 : Synthèse des réformes issues des quatre premiers CMPP
Améliorer et rationaliser Réorganiser le réseau des opérateurs du sport professionnel et renforcer leur
l’organisation et la tutelle (CNDS, CREPS, INSEP, Ecoles nationales des sports)
répartition des moyens
mobilisés par l’Etat en Optimiser l’aide de l’Etat en faveur du sport (fédérations sportives, associations,
faveur des politiques collectivités locales)
sportives. Mutualiser au niveau régional l’expertise disciplinaire des personnels
Nouvelle
techniques et pédagogiques du secteur sport et poursuivre la régionalisation
des politiques sportives mesure
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 7/10
Améliorer le pilotage des Réorganiser et rationaliser les missions, notamment celles d’information, des
politiques de la jeunesse et acteurs et « opérateurs» jeunesse (CIDJ, INJEP, CNJ,) et renforcer leur
l’accompagnement par pilotage stratégique
l’Etat des acteurs de ces
politiques Améliorer l’accompagnement (appui méthodologique, formation des
bénévoles,…) et l’évaluation de l’activité des associations du secteur de la Nouvelle
jeunesse et de l’éducation populaire, et rationaliser la gestion des subventions mesure
qui leur sont versées
Renforcer l’efficacité de Créer les DRJSCS en regroupant au niveau régional les structures concourant
l’Etat au niveau régional aux politiques de cohésion sociale (jeunesse, sport, relations sociales)
dans le domaine des
politiques concourant à la Mutualiser, renforcer la professionnalisation, rationaliser les fonctions support
cohésion sociale des services déconcentrés chargés de la cohésion sociale (DRJSCS et DDCS
Nouvelle
(jeunesse, sport, action ou DDCSPP), en ce qui concerne la logistique, les ressources humaines, le
budget et les finances, notamment en développant la régionalisation du mesure
sociale)
pilotage
Alléger le processus de certification des formations dans les champs des Nouvelle
ministères sociaux. mesure
Simplifier les démarches Lors d’un décès, décharger le proche des démarches d’information des
des usagers organismes
Permettre aux associations de ne plus avoir à fournir à plusieurs reprises les
données de base à chaque demande d’agrément
Généraliser la demande de subvention en ligne
Mesures finies
Articuler l’action entre la Haute autorité de santé et l’Etat.
Fusion de la direction de la vie associative avec celle de la jeunesse et de l'éducation
populaire.
Fusion de deux administrations centrales chargées de fonctions support (DRAHCG et
DAGPB) et mutualisation des fonctions support
Clarification du rôle et de la position des missions et des délégations dans le domaine de la
santé pouvant aller jusqu'à une réinternalisation au sein des directions d'administration
centrale.
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 8/10
Santé & Sports, Jeunesse : calendrier des résultats des mesures à 2013 (1/2)
CALENDRIER
MESURES 2010 2011 2012 2013
Stabiliser automatiquement les dépenses de • Bilan de la mise œuvre en 2009. • Poursuite de la mise en place • - • -
l’assurance maladie Prise en compte du rapport d’outils de stabilisation
Briet. automatique.
Renforcer la lutte contre la fraude en matière de • Finalisation du Répertoire • Généralisation des échanges de • Evaluation des COG 2009-12. • -
prestations sociales Nationale Commun de la données entre la DGFIP et la Finalisation des échanges de
Protection Sociale. CNAF pour lutter contre la données entre les organismes
fraude aux allocations de sécurité sociale et la
logement. DGFIP.
Contribuer à la Créer une agence technique d’appui à la performance • Définition du cadre d’emploi de • Elaboration de 50 projets de • - • -
maîtrise des hospitalière et médico-sociale chargée notamment de l’ANAP: convention collective, performance avec les
dépenses de réaliser annuellement au moins 50 projets de contrats, IRP… Elaboration de 50 établissement de santé
sécurité sociale et performance d’établissement de santé projets de performance avec les
rationaliser les établissement de santé.
coûts de Améliorer la performance de la gestion de • Signature d’un COP entre l’EFS • Amélioration de la productivité • Amélioration de la productivité • Réduction de 15% des coûts
fonctionnement l’Etablissement français du sang tout en préservant le et les ministères tutelles. de 2%/an. de 2%/an. de qualification biologique du
des organismes de niveau de protection sanitaire Amélioration de la productivité don. Fusion de l’Institut
sécurité sociale et de 2%/an. national de la transfusion
des opérateurs du sanguine et de l’EFS.
Renforcer la tutelle et le contrôle de la DSS sur • Transfert de la tutelle de l’ENIM • Préparation de l’intégration de • Intégration de la MAECOPSA • -
champ santé l’ensemble des régimes de sécurité sociale à la DSS. Nouvelle COG la MAECOPSA à la Mission à la MNC
négociée avec la CCMSA. Nationale de Contrôle.
Examiner avec les organismes de sécurité sociale, la • Renforcement de l’Union des • Plan stratégique immobilier • - • Généralisation des COG à
mise en œuvre, dans le cadre des Conventions Caisses Nationales de Sécurité interbranches. Suppression l’ensemble des organismes de
d’objectifs et de gestion, de normes de réduction des Sociale. de l’autonomie des centres sécurité sociale.
dépenses de fonctionnement, d’immobilier et de masse informatiques.
salariale prévues pour les opérateurs de l’Etat et
travailler à la présentation d’un plan de réforme des
systèmes d’information
Créer des Agences régionales de santé • Création des 26 ARS. Définition • 26 ARS opérationnelles • - • -
des modalités de fonctionnement
des ARS Outre-mer et IdF.
Piloter les politiques mises en place par les Agences • Programmes régionaux de • Suivi des contrats d’objectifs et de moyens des ARS et des contrats ARS / Assurance maladie.
régionales de santé gestion du risque définis. Animation du réseau des DG Ars. Validation des orientations stratégiques et instructions par le
Signature des contrats ARS / Conseil national de pilotage.
Assurance maladie et des
Contrats d’objectifs et de Moyens
ARS / Etat. Décret CNP.
Optimiser les moyens des Agences régionales de • Audit de fonctionnement des • Lancement du plan d’action. • - • Fonctionnement de toutes les
santé, notamment en s’appuyant sur la réalisation d’un ARS, notamment réingénierie ARS dans leur configuration
audit spécifique. procédures. Objectif cible.
Améliorer le
d’optimisation des organisations
pilotage des inscrit dans les COM Etat / ARS
politiques de santé • - • - • -
Regrouper les agences sanitaires • Création de l’Agence nationale
chargée de la sécurité sanitaire,
de l’environnement et du travail.
Choix du schéma immobilier.
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 9/10
DGAFP et de la DB
Santé & Sports, Jeunesse : calendrier des résultats des mesures à 2013 (2/2)
CALENDRIER
MESURES 2010 2011 2012 2013
Mutualiser les bureaux des cabinets des ministères • Audit des bureaux des • Définition organisation cible, • Mise en place de • -
sociaux cabinets des ministères plan d’action. l’organisation cible.
sociaux.
• Optimisation de l’organisation : regroupement fonction
Regrouper et professionnaliser les fonctions support • Définition des projets de • Fonctionnement des
communication, statistiques, poursuite RH et finances,
(y compris de communication, statistiques) au sein service de la DRH et de la directions supports en
création délégation juridique, fusion DICOM/bur com jeunesse
d’entités dédiées au niveau de l’administration centrale DAFJS. administration centrale dans
et sport. Rationalisation assistantes, DJEPVA. Mise en œuvre
leur organisation cible.
Recentrer des reclassements RH.
Intégrer, à l'issue d'une période de préparation, • - • Intégration de 10 conseillers • Rapprochement physique IGAS • Fusion IGAS / IGJS.
l’administration l'Inspection générale Jeunesse et Sport à l'Inspection généraux des établissements de / IGJS, encadrement accès au
centrale sur son générale des affaires sociales et ouvrir cette dernière santé dans l’IGAS. Concertation statut d’emploi, mutualisation
cœur de métier aux profils juniors issus de l’Ecole polytechnique et avec le secteur sport, des fonctions supports,
des Ecoles normales supérieures modification des statuts de modification législative sur les
l’IGAS. compétences.
Recentrer les directions du pôle « santé » de • Mise en place de la nouvelle organisation de la Direction Générale
l’administration centrale sur leur cœur de métier de l’Organisation des Soins. Ajustements de l’organigramme de la • Migration des fonctions support vers les directions support.
Direction Générale de la Santé. Réalisation d’un audit transversal Réorganisation des compétences entre Etat/CNAMTS/CNSA,
sur l’organisation des moyens dédiés à la politique nationale de le cas échéant Etat/agences sanitaires.
santé.
Réorganiser le réseau des opérateurs du sport et • Réforme de l’INSEP. • Evolutions des missions des • - • -
renforcer leur tutelle (CNDS, CREPS, INSEP, Ecoles Fermetures des CREPS de CREPS.
nationales des sports) Dinard et Voiron. Signature
Améliorer et COP ENV et chaque CREPS.
rationaliser Optimiser l’aide de l’Etat en faveur du sport • Bilan des subventions versées • Relèvement du seuil • - • -
l’organisation et la (fédérations sportives, associations, collectivités en 2009. Signature de contrats d’attribution des subventions à
répartition des locales) de performance avec 1000€.
moyens mobilisés fédérations de sports d’hiver
par l’Etat en faveur Mutualiser au niveau régional l’expertise disciplinaire • Mise en place d’une gestion • Définition de la répartition cible des personnels sur l’ensemble • Déclinaison régionale du GPEC,
des politiques des personnels techniques et pédagogiques du prévisionnelle des emplois et du territoire. Accompagnement RH pour la gestion des répartition cible des personnels
sportives secteur du sport et poursuivre la régionalisation des des compétences. mutations et des recrutements. sur le territoire.
politiques sportives
• Mise en place d’une gestion • Définition de la répartition cible des personnels sur l’ensemble • Déclinaison régionale du GPEC,
Rationaliser la répartition géographique des prévisionnelle des emplois et du territoire. Accompagnement RH pour la gestion des répartition cible des inspecteurs
inspecteurs de la jeunesse et des sports des compétences. mutations et des recrutements. sur le territoire.
Améliorer le Réorganiser et rationaliser les missions, notamment • Mise en place d’une plateforme • rapprochement ONISEP / • - • -
celle d’information, des acteurs et « opérateurs » de la dématérialisée d’information et CIDJ, si instruction positive
pilotage des
jeunesse (CIDJ, INJEP, CNJ) et renforcer leur pilotage d’orientation. Rationalisation du
politiques de la stratégique CIDJ.
jeunesse et Améliorer l’accompagnement (appui méthodologique, • Définition des pistes de • Mise en place des réformes permettant d’optimiser l’accompagnement des associations du
l’accompagnement formation des bénévoles,…) et l’évaluation de l’activité réforme à mener. secteur jeunesse, optimiser les processus métiers du secteur de la jeunesse
par l’Etat des des associations du secteur de la jeunesse et de
acteurs de ces l’éducation populaire, et rationaliser la gestion des
politiques subventions qui leur sont versées
Créer les DRJSCS en regroupant au niveau régional les • Création des Directions • - • - • -
structures concourant aux politiques à la cohésion Régionales de la Jeunesse,
sociale (jeunesse, sport, cohésion sociale) des Sports et de la Cohésion
Sociale (DRJSCS).
Renforcer
l’efficacité de l’Etat Mutualiser, renforcer la professionnalisation • Regroupement géographique • Mutualisation de la fonction • - • Convergence des systèmes
au niveau régional rationaliser les fonctions support des services des services des DRJSCS. finance avec la mise en place d’information RH Santé et
déconcentrés chargés de la cohésion sociale (DRJSCS Fusion programmes des centres de services Sports.
dans le domaine
et DDCS ou DDCSPP), en ce qui concerne la logistique, budgétaires 124/210. partagés régionaux Chorus.
des politiques les ressources humaines, le budget et les finances,
concourant à la notamment en développant la régionalisation du
cohésion sociale pilotage
(jeunesse, sport, • -
Alléger le processus de certifications des formations • Identifier les formations ASS et • Abrogation des anciennes • Transfert de l'organisation
action sociale) dans les champs des ministères sociaux JS. Dématérialisation de la générations de brevet d’Etat. logistique des examens aux
gestion des formations BAFA / Mise en place des jurys organismes de formation,
BAFD. régionaux par spécialité. notamment pour ce qui
Dématérialisation de la gestion concerne les sports de
de l'ensemble des diplômes. montagne
Ministère de la Santé et des Sports, Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives – page 10/10
Ministère du Budget, des Comptes publics
et de la Réforme de l’État
Alors que ces réformes produisent leurs premiers résultats, le Conseil de modernisation des
politiques publiques a décidé de franchir une nouvelle étape dans le développement de
l’administration électronique. La poursuite de la RGPP doit également permettre
d’engager une nouvelle phase de modernisation des processus. De nouvelles initiatives
seront par ailleurs lancées pour améliorer concrètement le service rendu aux entreprises
et aux particuliers et pour simplifier leurs démarches administratives. Enfin, le ministère
sera pilote dans le déploiement de services facturiers, organisation optimale de la gestion
de la dépense de l’État, et dans la mise en place d’un directeur des systèmes
d’information de l’État.
À peine deux ans après sa création, la direction générale des Finances publiques (DGFiP)
aura mis en œuvre d’ici à la fin de l’année 2010 l’essentiel des opérations de fusion, soit
quasiment avec une année d’avance.
Par ailleurs, l’unification des statuts des règles de gestion pour l’ensemble des agents est
largement engagée. Ainsi, les statuts unifiés des 125 000 agents seront publiés dès cette
année.
Cette fusion a un caractère emblématique pour la réforme de l’État à plus d’un titre. D’abord,
par les objectifs poursuivis : amélioration de la qualité du service rendu aux usagers, aux
élus locaux, plus grande performance et efficacité de l’État, meilleures perspectives
professionnelles pour les agents ; d’autre part, par son ampleur, car il s’agit d’une fusion
totale de deux anciennes directions, au niveau central et au niveau local, fusion des statuts
et des modes d’organisation portant au total sur 125 000 agents.
Afin de moderniser le système de gestion des retraites des agents, l’État a installé en 2009
le service des retraites de l’État (SRE) au sein de la DGFiP. À terme, la réforme majeure qui
a été engagée vise une alimentation au fil de la carrière des comptes individuels de retraite
(CIR) permettant la libération des services ministériels de gestion des pensions ; la réunion
du service des pensions et des centres régionaux des pensions, pour assurer l’unité de
gestion du régime de retraite, déjà effective au plan financier ; l’amélioration de la qualité du
service rendu aux usagers, actifs et retraités, par la création d’un guichet unique et universel
(téléphone et internet).
Ces comptes individuels de retraite permettront aux fonctionnaires de connaître leurs droits
à retraite au fur et à mesure de leur carrière et non plus seulement à 58 ans. Ils seront
également utilisés pour liquider de façon automatisée, en limitant les erreurs, les retraites
des agents de l’État.
La réforme des achats de l’État et de ses opérateurs : afin d’acheter mieux et sans
baisse de qualité, l’État a mis en place en 2009 le service des achats de l’État (SAE) pour
passer en commun des marchés qui étaient éparpillés au sein de différents ministères.
D’ores et déjà, le coût des achats courants tels que l’impression, les dépenses
d’affranchissement et la gestion de la flotte automobile ont été réduits. Le SAE étend
actuellement son action à de nouveaux types d’achats, pour atteindre l’objectif d’un
milliard d’euros d’économies d’ici à 2013.
La RGPP s’attelle également à faciliter les actes de la vie quotidienne, à simplifier les
démarches et les procédures administratives. Le Conseil de modernisation des
politiques publiques a décidé d’engager 15 nouvelles initiatives pour simplifier les
principales démarches administratives. Le ministère du Budget est responsable de la
mise en œuvre de quatre d’entre elles.
Mener jusqu’à son terme Achever l’unification des réseaux DGI et DGCP
l’unification des réseaux de
la DGFIP
Renforcer la Achever l’unification des réseaux DGI et DGCP
dématérialisation et
l’efficacité des procédures Franchir une nouvelle étape dans l’administration électronique des impôts
au sein de la DGFIP (télédéclarations IR et TVA et dématérialisation des règlements)
Développer les échanges dématérialisés avec les notaires
Tirer les implications de la mise en place de Chorus sur les volets Nouvelle
ordonnateurs et comptables mesure
Rationaliser le réseau des conservateurs des hypothèques
Dynamiser la politique immobilière de l’Etat et de ses • Disposer des SPSI des • - • Appliquer des loyers • -
opérateurs services déconcentrés aux immeubles
de l’Etat. domaniaux occupés
• Disposer des SPSI des par les opérateurs.
opérateurs
Optimiser la politique d’achats de l’Etat • Mise en place des missions • Montée en charge des plans • Poursuite et développements • -
régionales achats d'actions ministériels des objectifs de 2011
• Mise en place des premiers • Engagement des actions
plans d'actions ministériels d'optimisation de la chaîne
• Mise en œuvre des nouvelles d'approvisionnement
stratégies segments • Couverture de la quasi totalité
interministérielles du périmètre des achats
courants, permettant
d'atteindre 1Md€ de gains
achats
Externaliser la gestion du parc automobile • Déployer le marché de gestion • Achever le déploiement du • Mettre en œuvre le deuxième • Mettre en œuvre le troisième
de flotte marché de gestion de flotte et plan annuel de réduction du plan annuel de réduction du
la fermeture des garages nombre de véhicules (objectifs nombre de véhicules (objectifs
administratifs validés par la mission d’appui validés par la mission d’appui
• Mettre en œuvre le premier interministérielle) interministérielle)
plan annuel de réduction du
nombre de véhicules (objectifs
validés par la mission d’appui
Améliorer la interministérielle)
performance des
Mettre en place l’Office National de la Paye • Finalisation de la conception • Démarrage de la recette de la • Raccordement pilotes vagues • Raccordement des ministères
fonctions support
générale et détaillée du SI Paye solution SI paye 1 puis 2 pilotes vague 3
• Co-engagement de l’ONP et • Mise en place de la structure • Mise en place par les • Offre SI RH disponible
des clients sur l’offre SIRH ONP de production en ministères hors pilotes des
autour de la publication du évolutions organisationnelles
prévision du pilote vague 1 de
marché intégrateur nécessaires à la production
• Mise en place des premiers début 2012 de la paye en mode ONP et
contrats de services • Audit de raccordement pilotes aux opérations de
hébergement et exploitation des vagues 2 et 3 raccordement
SI de l’ONP avec la DGFIP • Mise en place par les • Calendrier de raccordement
• Mise en place par les ministères ministères pilotes hors vague post-pilote maîtrisé
pilotes vague 1 et 2 des 1 des évolutions • Audit de raccordement des
évolutions organisationnelles organisationnelles ministères du premier
nécessaires à la production de déploiement
nécessaires à la production
la paye en mode ONP et aux
opérations de raccordement de la paye en mode ONP et
• audit de raccordement pilote aux opérations de
vague1 raccordement
Installer un directeur chargé de coordonner les • Préfigurer la DSI pour une mise • Pilotage et déploiement des • - • -
dépenses informatiques de l’Etat en place fin 2010 initiatives du chantier
fonctions support SI à travers
la DSI
Mener jusqu’à son Achever l’unification des réseaux DGI et DGCP • Poursuite de mise en place des • Poursuite de mise en place • Finaliser le déploiement des • -
terme l’unification DLU pour atteindre 80 des DLU pour atteindre 100 DLU
des réseaux de la • Atteindre 60% du déploiement • Atteindre 90% du déploiement • Finaliser le déploiement des
DGFIP des GFU des GFU GFU
Franchir une nouvelle étape dans l’administration • Nouveaux services à la • Poursuivre collecte coord. • - • -
électronique des impôts (télédéclarations IR et TVA et télédéclaration IR bancaires pour
dématérialisation des règlements) • Propositions de mesures pour remboursement à IR
développer télédéclaration et
télépaiement
Développer les échanges dématérialisés avec les • Abaissement du seuil à 500 000 • Abaissement du seuil à 230 • - • -
notaires € de chiffres d’affaires 000 €
Dématérialiser les échanges entre mutuelles et • 1ère phase de l’expérimentation • 2ème phase de l’expérimentation avec mise en œuvre du • -
trésoreries hospitalières (en copilotage avec le dédiée à l’adaptation des dispositif informatique d’échanges d’informations
Ministère de la Santé) chaînes de facturation (ordonnateurs-comptables-caisses sociales)
hospitalière
Promouvoir le règlement des crédits d’impôts et de la • Expérimentation pour le • Fin 2010 début 2011 : • - • -
prime pour l’emploi par virement paiement par virement évaluation de l’opération et
détermination d’un plan
d’action 2011
Renforcer la
dématérialisation Dématérialiser les échanges avec le secteur public • Généralisation de l’offre de • Finalisation et expérimentation • - • -
et l’efficacité des local (chaîne de traitement des produits locaux, paiement par internet (TIPI de l’offre de service DGFiP
procédures au sein règlements par carte bancaire) • Ouverture d’un site internet
DGFiP dédié au paiement des
de la DGFIP produits locaux
Mettre en place une structure permanente de • Mise en place de la mission • Programmation annuelle des processus
réingénierie des processus métiers transversale à la DGFiP et de la
gouvernance
Harmoniser et optimiser les procédures de • - • Unification des modalités de recouvrement des produits • -
recouvrement forcé principaux
Rationaliser les fonctions support de la DGFiP • Publication statuts • Mise en place opérateur • Fusion des corps • -
unique de formation • Pilote Sirhius
• Achèvement mise en place • Achèvement déploiement DLU
SIP
Tirer les implications de la mise en place de Chorus • Formation des agents alloués • Mise en place des CSP et • - • -
sur les volets ordonnateurs et comptables de la DGFiP aux CSP passage à Chorus
Améliorer l’accueil multi-canal de l’usager dans • Pilotes d’amélioration de • Tous les services au • - • -
l’administration (physique, téléphone, internet …) l’accueil dans 3 départements référentiel Marianne
• 1er baromètre de l’accueil
Simplifier la vie des entreprises • 75% des actions réalisées et • Atteinte de l’objectif
conformes 100 % des actions (pistes)
sont réalisées et conformes
Donner en une seule fois à l’administration les • Lancement de la concertation • - • Suppression des déclarations • -
informations de base sur l’activité de l’entreprise avec les partenaires de
l'administration
Permettre aux entreprises retenues dans le cadre d’un • - • Début de mise en place de
marché public d’obtenir une attestation fiscale l’attestation dématérialisée pour les
dématérialisée entreprises soumises à l’impôt sur
le revenu
Créer un compte unique et bouquet de services • Lancement des travaux de • - • - • -
personnalisés pour les PME (sur le modèle de production
mon.service.public.fr).
Renforcer la Simplifier l’ensemble des démarches liées à l’export • Définition d’un plan d’actions • - • Réalisation du programme de • -
qualité du service avec les autres acteurs de la Mission dématérialisation
rendu aux usagers l’export
(particuliers et Simplifier la déclaration préalable à l’embauche • - • Lancement d’un pilote – • - • -
entreprises) déclaration simplifiée par
téléphone
Mettre en place un baromètre de la qualité de service • Première publication des • Déploiement du baromètre au • - • -
au sein de l’administration résultats du baromètre sur 15 sein de l’administration
indicateurs clés
Diviser par 10 le nombre de sites internet publics • - • - • - • -
Alors que ces réformes produisent leurs premiers résultats, le ministère doit poursuivre ses
efforts afin d’assurer une meilleure allocation des ressources vers les priorités du ministère :
la réforme des chambres d’agriculture sera complétée par l’intégration progressive des
missions de service public assurées jusqu'alors par les ADASEA (Associations
départementales pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles). Les
mutualisations régionales seront renforcées : un socle commun minimal de dix activités
devra être constitué au niveau de chaque région d’ici 2012. Cette démarche de
mutualisation, qui concerne autant les activités métier que les fonctions support, a
vocation à être élargie progressivement ;
Pour bénéficier des aides de la PAC, qui représentent une part substantielle de leurs
revenus, les agriculteurs doivent établir chaque année des déclarations spécifiques de
demande d’aide. Actuellement, les agriculteurs ont le choix entre la déclaration papier et la
télédéclaration, qui représente à peu près 30 % des dossiers déposés, avec un écart
important d’un département à l’autre. Il a été décidé de franchir une nouvelle étape de
dématérialisation pour atteindre le taux de 65 % de télédéclarations à horizon 2013 (dossiers
surfaces). La dématérialisation permettra d’alléger la charge d’instruction pour les services
et de limiter le risque d’erreurs de saisie. La dématérialisation permet également à chaque
agriculteur d’avoir accès en permanence à son dossier à jour. Il peut ainsi prendre
connaissance des aides auxquelles il a droit et savoir en toute transparence où en est la
validation de sa demande par les services du ministère de l’Agriculture.
Par ailleurs, le processus de gestion des aides devra faire l’objet d’une rationalisation, dont
les modalités seront fixées à l’issue de l’audit en cours auprès de l’ASP.
le contrôle des pêches a été réorganisé grâce à un nouvel outil de saisie des journaux
de bord des navires (déclaration des zones et tailles de captures) et au renforcement du
centre national de surveillance des pêches (désormais opérationnel 24h/24). Au-delà
des objectifs de préservation de la ressource halieutique, d’économie du secteur et
d’aménagement du territoire littoral, cette mesure met la France en capacité de
respecter les obligations communautaires (et d’éviter ainsi des amendes
conséquentes).
Si les réformes sont désormais clairement définies et la modernisation des outils bien
engagée, les nouvelles structures doivent encore monter en puissance au cours des
prochaines années :
la modernisation du contrôle des pêches sera poursuivie dans l’optique d’une gestion
toujours plus efficiente de la ressource naturelle. Grâce à la dématérialisation, le
déploiement en 2010 de systèmes embarqués sur les navires de plus de 24 mètres
permettra la déclaration en ligne quotidienne des journaux de bord électroniques. Le
ministère se mettra en capacité d’exploiter au mieux ces informations ;
les états généraux du sanitaire ayant réaffirmé la nécessité d’une séparation entre
l’évaluation et la gestion des risques dans le domaine végétal, l’État va revoir son
organisation en transférant le laboratoire national de protection des végétaux à la future
agence nationale d’évaluation des risques sanitaires ;
le pilotage national des actions en matière d’hygiène alimentaire sera optimisé sur la
base des propositions de groupes constitués entre la direction générale de
l’alimentation du ministère de l’agriculture et la direction de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes du ministère de l’économie ;
l’intervention des organismes qui garantissent la sécurité de la chaîne alimentaire sera
également rationalisée pour une plus grande cohérence des interventions sur
l’ensemble du territoire national. En matière de sécurité animale, le recours aux
délégations de mission sera étendu vers les organismes à vocation sanitaire et, comme
l’illustre le « zoom » ci-dessous, la certification sanitaire, le contrôle officiel et les
Les vétérinaires assurent d’ores et déjà un maillage complet du territoire et sont présents
au quotidien dans les élevages. 5 000 vétérinaires privés ruraux disposent d’ailleurs
aujourd’hui d’un mandat sanitaire les habilitant à remplir des missions de surveillance sur
les épidémies. Les contrôles pour la certification à l’exportation ainsi que les contrôles en
protection animale et en santé publique sont réalisés en parallèle dans les élevages par les
inspecteurs de la santé publique vétérinaire des directions départementales de la protection
des populations. L’enjeu est de taille pour le secteur des exportations agricoles et
agroalimentaires. La qualité de la certification des animaux vivants à l’exportation est en
effet nécessaire pour assurer la crédibilité à l’international du niveau sanitaire français.
Il a été décidé de profiter pleinement de la présence des vétérinaires dans les élevages
pour leur confier les missions de certification à l’exportation, de contrôles en protection
animale et de contrôles en santé publique. L’État assurera alors essentiellement le pilotage
et la supervision du dispositif tout en poursuivant une part restreinte de contrôles directs.
Nouvelle
Simplifier et Développer la télédéclaration des demandes d’aide mesure
dématérialiser les
processus Rationaliser les processus de gestion des aides Nouvelle
mesure
Renforcer l’efficacité des Renforcer les contrôles en matière de pêche par un meilleur
politiques de la pêche, du ciblage
cheval et de la forêt
Mutualiser et rationaliser les fonctions support en • Mise en place des nouvelles • Fin de la migration de la • Bascule sur le SI paye ONP
administration centrale, adapter l’organisation des structures de l’inspection gestion administrative RH sur • Restructuration de la fonction
organismes de contrôle générale issues de la réforme AGORHA et 1ere paie à blanc immobilière centrale
du CGAAER ONP • Fusion des missions nationales
• Juin 2010 Lancement de la • Préparation de la fusion des de contrôle des organismes de
Rationaliser carte achat missions nationales de sécurité sociale
l’organisation de contrôle des organismes de
l’administration sécurité sociale
centrale et des • Dématérialisation de la gestion
Créer les DDT et les DRAAF • Fin de la réforme de l’échelon • 01/01/12 arrêt de l’ingénierie
services régional du MAAP des déplacements en DRAAF publique concurrentielle
déconcentrés et en DDT (ARGOS)
Mutualiser et rationaliser les fonctions support • Juin 2010 Lancement de la • Fin de la migration de la • Bascule sur le SI paye ONP
en services déconcentrés : DRAAF, DDT, carte achat gestion administrative RH sur
DDCSPP AGORHA et 1ere paie à
blanc ONP
Rationaliser
Créer et rationaliser l’organisation de FranceAgriMer • Signature et mise en œuvre • Fin du chantier de réingéniérie
l’organisation des d’un contrat d’objectifs et de • 31/12/2011: réforme achevée
opérateurs et des performances
organismes
consulaires
Renforcer la dynamique régionale du réseau des • Adoption de dispositions de • Conventions d’objectifs entre • Achèvement de la mise en • Evaluation des conventions
chambres d’agriculture renforcement des CRA préfets de région et Chambres place dans les chambres du d’objectifs
régionales et départementales socle d’ actions mutualisées
Développer la télédéclaration • Lancement du plan d’actions • ouverture du chantier • Différenciation dossier • Atteinte de la cible de 65% des
Simplifier et téléPAC 80%: plan de ergonomie de téléPAC papier et télédéclaration demandes établies par
dématérialiser les communication 2010. télédéclaration
processus
Rationaliser les processus de gestion des aides • Attente des conclusions de l’audit• opérateur
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Recentrer les missions de l’État en matière de • Création de l’IFCE • Mise en place opérationnelle de • Réforme achevée fin 2012
politique du cheval • Mise en place d’une France Haras
convention constitutive d’un
groupement d’intérêts publics
pour impliquer les acteurs de
Renforcer
la filière
l’efficacité des
politiques de
Regrouper et rationaliser les moyens de soutien à la • Création du centre national • Révision du contrat d’objectifs et
la pêche, du cheval de la propriété forestière par réforme achevée
gestion de la forêt privée au sein du CNPF
et de la forêt regroupement de centres
régionaux et national.
Dynamiser la gestion de la forêt publique en • Mission d’expertise pour la • Début 2011 : Mise en place d’un • Début 2012 : Fusion IFN IGN • Fin de la réforme IFN-IGN
rationalisant l’organisation de l’ONF et en intégrant préfiguration de la fusion outil national statistique sur le
l’IFN à l’IGN IFN-IGN cours du bois
• Décembre 2011 : première
application au calcul de
dividendes
Adapter le dispositif de financement des contrôles • Décembre 2010 : fin de la • Décembre 2011 : bilan sanitaire
sanitaires à la nouvelle législation européenne révision du dispositif du dispositif révisé
La révision générale des politiques publiques a conduit à réformer la façon dont les
politiques sont conduites par le ministère, avec cinq objectifs :
la rationalisation de la gouvernance de la politique culturelle ;
l’amélioration de la gouvernance des opérateurs ;
la clarification des missions des différents acteurs du secteur muséal ;
la modernisation des politiques d’intervention de l’État pour la création artistique ;
la simplification et la modernisation de la gestion du patrimoine.
Ce premier cycle a permis une réorganisation de l’administration centrale, ainsi que des
premiers regroupements d’opérateurs. Dans les trois prochaines années, priorité sera
donnée à la mise en œuvre de la nouvelle organisation du secteur muséal et à la réforme du
spectacle vivant. Il s’agira également de faciliter l'accès des citoyens au patrimoine culturel à
travers la modernisation de la gestion des archives, et de simplifier les démarches
administratives liées au patrimoine. Un effort sera fait, enfin, pour poursuivre la
rationalisation des fonctions support de l’administration centrale, des services déconcentrés
et des opérateurs du ministère.
L’adéquation entre les moyens affectés aux DRAC et l’activité culturelle dont elles ont la
charge sera approfondie. La répartition des effectifs support entre les DRAC sera au
cours des prochaines années décidée en fonction de critères mieux définis, leur
permettant de remplir au mieux leurs missions sur l’ensemble du territoire.
La démarche sera poursuivie, notamment à l’issue d’audits qui seront réalisés auprès des
principaux opérateurs.
La réorganisation du secteur muséal a démarré depuis 2007 avec la rénovation des liens
entre l’ancienne direction des musées de France et les musées sous statut de service à
compétence nationale (SCN). Des missions d’audit spécifiques ont permis de définir de
nouvelles orientations pour la modernisation de la Réunion des musées nationaux (RMN) et
l’évolution des musées sous statut SCN.
Depuis 2007, le ministère a concentré son action en faveur du patrimoine national sur la
modernisation des moyens mis au service de la préservation et de la rénovation des
monuments ou espaces protégés.
L’État a ouvert à la concurrence la maîtrise d’œuvre des travaux sur les monuments
historiques, renforçant la responsabilité et la marge de manœuvre de leur propriétaire.
La numérisation des fonds d’archives permettra de répondre aux plus grandes attentes du
public selon une logique de plateforme d’archivage commune sélectionnée par des marchés
publics mutualisés.
Nouvelle
Simplifier les demandes de subventions et leur traitement
mesure
Nouvelle
Développer la performance et l’efficience des opérateurs
mesure
Clarifier les missions des Procéder au rattachement des musées sous statut SCN aux
différents acteurs du structures d’accueil définies
secteur muséal
Simplifier les demandes de subvention et leur • Diagnostic et définition d’un • Lancement des pilotes • Déploiement des outils
traitement plan d’action
Renforcer la gouvernance des opérateurs • Base de pilotage RH partagée entre la centrale et les opérateurs
Développer la performance et l’efficience des • Finalisation de l’enquête • Alignement progressif vers les ratios de référence
Améliorer la opérateurs fonctions support • Mise en œuvre des recommandations des audits spécifiques, en particulier pour les
gouvernance des ASM
opérateurs • Nouvel opérateur OPPIC
Améliorer le pilotage des grands projets culturels
opérationnel
Procéder au rattachement des musées sous statut SCN • Validation du scénario retenu • A définir selon le scénario retenu
aux structures d’accueil définies pour les musées sous statut
SCN
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Clarifier les
missions des Moderniser la gestion de la RMN • Validation du plan de • A définir selon le plan de modernisation retenu
différents acteurs modernisation
du secteur muséal
Regrouper le Palais de la Découverte et la Cité des • Création du nouvel
Sciences établissement Universcience
Moderniser les Clarifier les modalités de l'intervention de l'Etat en • Validation et lancement du • A définir selon le plan d’action
politiques faveur du spectacle vivant plan d’action retenu
d'intervention de
l'Etat pour la
création artistique
Simplifier les processus d’autorisation de travaux • Pilotes sur la simplification • Déploiement dans l’ensemble des régions
concernant les espaces et les sites protégés des processus d’autorisation
de travaux
Renforcer la préservation du patrimoine historique et • Utilisation du nouveau contrat • Bilan du contrat d‘activité
archéologique d’activité sur le chantier canal
Simplifier et Seine Nord Europe
moderniser la
gestion du • Présentation d’un projet de loi
Déterminer les conditions du transfert des sites
patrimoine patrimoniaux aux collectivités territoriales détaillant les conditions de
transfert
Mettre en place une instance de pilotage • Réunion du Comité • Création d’une structure • Lancement du portail d’accès
interministériel renforcé dont la vocation sera de Interministériel des Archives interministérielle unique
faciliter l'accès au patrimoine culturel et de moderniser de France
la gestion des archives de l’Etat.
Alors que les réformes mises en œuvre depuis 2007 produisent leurs premiers résultats, la
révision générale des politiques publiques du MIIINDS se poursuit. Elle s’articule autour de
quatre priorités :
améliorer le processus de délivrance des demandes de visa ;
simplifier l’accueil et améliorer l’intégration des étrangers en situation légale ;
optimiser les moyens et rationaliser les fonctions support du ministère ;
améliorer les contrôles aux frontières et renforcer la lutte contre l’immigration
clandestine.
Un effort particulier sera fait pour maîtriser les coûts liés aux dispositifs d’accueil
(rationalisation de la gestion des centres d’accueil des demandeurs d’asile notamment) et
pour supprimer les doublons de certaines démarches administratives. Le MIIINDS participera
par ailleurs activement à l’action de lutte contre la fraude aux prestations sociales.
Afin de réduire les délais d’instruction des dossiers et d’améliorer encore le service rendu au
public, l’externalisation du recueil des données non biométriques pour les demandes de visa
a été accélérée et couvre 47 % des visas délivrés au 1er mai 2010. Cette externalisation se
poursuit et va désormais être étendue au recueil des données biométriques.
Le Conseil de modernisation des politiques publiques (CMPP) de juin 2010 a par ailleurs
décidé que les procédures de réunification familiale des réfugiés seraient simplifiées et les
délais d’instruction réduits. Sous l’autorité du Service de l’asile, l’Office français pour les
réfugiés et les apatrides (OFPRA) instruira les demandes, devenant ainsi le guichet unique
pour les demandeurs d’asile, à la fois pour leur demande d’asile et de regroupement
familial des réfugiés. Dans le même temps, seront mis en place des titres de séjour
pluriannuels qui permettront d’alléger les démarches des étrangers en situation légale.
Le 1er juin 2009 ont été lancés les visas de long séjour valant titre de séjour (VLST-TS).
Délivrés dans les consulats français à l’étranger, ces visas valent désormais titres de séjour
après l’arrivée en France des étudiants et travailleurs étrangers bénéficiaires. Ils leur évitent
ainsi un nouveau déplacement fastidieux à leur arrivée sur le territoire pour déposer un
dossier en préfecture et obtenir leur titre de séjour. Ce dispositif permet donc d’améliorer
l’accueil des étrangers en situation légale, tout en réduisant les demandes adressées aux
préfectures. Entre le 1er juin 2009 et le 31 mars 2010, 98 500 visas long séjour valant titres de
séjour ont ainsi été délivrés.
Capitalisant sur ce succès, les titres de séjour pluriannuels visent à étendre cette logique aux
titres de séjour eux-mêmes. Selon l’option qui sera retenue, ils permettront, soit aux étudiants
bénéficiaires d’un VLS-TS de disposer directement d’un titre de séjour valable deux ans, soit
aux étudiants étrangers de se voir délivrer un titre de séjour pluriannuel après leur première
année d’études en France, à l’expiration de leur VLS-TS.
Cette réforme permettra d’améliorer encore l’accueil des étrangers en simplifiant leurs
démarches administratives, d’alléger la charge des préfectures en réduisant le nombre de
dossiers déposés et de renforcer l’attractivité de la France auprès des étudiants étrangers.
Le second semestre 2010 permettra de préciser le scenario retenu parmi les deux options
envisagées et d’en définir les contours juridiques. Le début de l’année 2011 sera ensuite
consacré aux évolutions nécessaires des systèmes d’information, ainsi qu’aux adaptations du
cadre réglementaire, afin que les premiers titres de séjour pluriannuels étudiants puissent être
délivrés avant la fin de l’année 2011. À partir de l’année 2012 pourra alors être étudiée
l’extension du dispositif à d’autres publics, tels que les travailleurs étrangers actuellement
bénéficiaires de VLS-TS.
Dans les prochains mois, le MIIINDS renforcera sa maîtrise d’ouvrage sur ses projets
informatiques afin de développer dans les meilleures conditions les projets structurants dont il
a la charge. Il assurera ainsi le développement du système AGDREF 2 qui permettra, dès juin
2011, la délivrance de titres de séjour biométriques.
Par ailleurs, le CMPP de juin 2010 a décidé de renforcer encore la lutte contre la fraude à
l’attribution de droits sociaux. Les prestations sociales sont versées sous conditions de
régularité de séjour (à l’exception de l’aide médicale de l’État). L’interconnexion entre les
systèmes d’information du MIIINDS et des organismes de protection sociale sera donc
développée pour permettre d’améliorer de façon significative la détection des fraudes.
Simplifier l’accueil et Faire de l’OFPRA le guichet unique pour les demandes d’asile et de Nouvelle
améliorer regroupement familial des réfugiés mesure
l’intégration des En lien avec le Conseil d’État et le ministère de la Justice, participer à la
Nouvelle
étrangers en définition d’un plan d’action permettant de réduire le délai de traitement des
situation légale contentieux devant la Cour nationale du droit d‘asile mesure
Recentrer les missions d’accueil et d’intégration des étrangers sur l’OFII,
nouvel opérateur du ministère, et consolider ses ressources
Dématérialiser le paiement des droits à l’OFII et moderniser les fonctions Nouvelle
comptables de l’opérateur mesure
Supprimer le double instruction, en administration centrale et dans les
préfectures, des demandes de naturalisation
Développer les titres de séjour pluriannuels, en commençant par les Nouvelle
étudiants mesure
Optimiser les Améliorer la gestion des CRA pour en réduire les coûts
moyens et
rationaliser les Supprimer les unités de la police aux frontières dans les départements
fonctions support dans lesquels son activité est faible
du ministère
Rationaliser les systèmes d’information et leur pilotage
Mesures finies
Clarification de la responsabilité en matière de visas entre le ministère des Affaires
étrangères et européennes et le ministère de l’Immigration
Passation d’un contrat d’objectifs et de moyens avec l’Office français de protection des
réfugiés et apatrides (OFPRA) permettant la résorption du stock de demandes d’asile et
une plus grande réactivité aux situations de variation de l’activité
Délivrer des visas valant titres de séjour pour les • Premier bilan de la mise en
Améliorer le demandeurs de visa de long séjour
processus de place et élargissement éventuel
délivrance des du public éligible
demandes de visa Accélérer l’externalisation du recueil des demandes de • Choix du prestataire pour la • Expérimentation dans 4 • Bilan de
visa et l’étendre au recueil des données biométriques solution informatique sites consulaires l’expérimentation et
déploiement
Faire de l’OFPRA le guichet unique pour les demandes • Transfert de la procédure d’unité
d’asile et de regroupement familial des réfugiés familiale de la sous-direction des
visas à l’OFPRA, sous contrôle du
service de l’asile
En lien avec le Conseil d’État, réduire le délai de recours • Confirmation des pistes de • Réduction des délais de la CNDA
contentieux des demandes d’asile réduction des délais
Recentrer les missions d’accueil et d’intégration des • Fin des transferts des
étrangers sur l’OFII, nouvel opérateur du ministère, et personnels de l’ACSé vers
Simplifier l’accueil consolider ses ressources l’OFII. Taille cible de l’OFII
et améliorer atteinte
l’intégration des
étrangers en Dématérialiser le paiement des droits à l’OFII et • Définition de la solution technique • Dématérialisation du paiement
situation légale moderniser les fonctions comptables de l’opérateur pour la dématérialisation du des droits OFII
paiement des droits OFII • Transfert du recouvrement des
taxes OFII à la DGFIP
Développer les titres de séjour pluriannuels, en • Détermination de la solution • Mise en place des titres de séjour
commençant par les étudiants juridique étudiants pluriannuels
• Examen d’un élargissement des
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2013
Améliorer la gestion des CRA pour en réduire les coûts • Détermination d’objectifs de • Réduction des coûts des CRA
réduction des coûts des CRA
Supprimer les unités de la police aux frontières dans les • 2ème vague de fermeture
départements dans lesquels son activité est faible d’unités de la PAF
Rationaliser les systèmes d’information et leur pilotage • Nouvelle gouvernance pour le • Déploiement du titre de séjour
Optimiser les
futur système informatique de biométrique
moyens et
délivrance de titres de séjours • Fin du déploiement d’Agdref 2
rationaliser les
(Agdref 2)
fonctions support
• Pilotes du nouveau système de
du ministère
contrôle de gestion des centre
d’hébergement (SICC) et de la
déclaration en ligne d’utilisation
de main d’œuvre étrangère
(Framide)
Rationaliser la gestion des CADA • Identification des inducteurs de • Mise en œuvre des • Poursuite de la
coût des centre d’accueil des recommandations et réduction du coût
demandeurs d’asile (CADA) réduction du coût des CADA des CADA
Accélérer les contrôles aux frontières par l’installation de • Bilan de l’installation des • Elargissement du dispositif à • Elargissement du dispositif aux
sas automatiques de contrôle quinze 1ers sas l’aéroport de Nice aéroports de Lyon et Marseille
• Examen d’un déploiement à la • Le cas échéant, élargissement
liaison ferroviaire transmanche à d’autres aéroports et à la
liaison ferroviaire transmanche
Transférer la garde des centres de rétention administrative • Centres de rétention du • Transfert à la PAF des 4
(CRA) à la Police aux frontières (PAF) Mesnil-Amelot 2 et 3 centres de rétention
Améliorer le opérationnels administrative (CRA) encore
contrôle aux gardés par la Gendarmerie
frontières et
renforcer la lutte
contre Mettre en place auprès des Préfets des pôles • Mise en place de pôles • Elargissement éventuel du
l’immigration d’éloignement pour améliorer le taux de réussite des interservices d’éloignement dispositif à d’autres CRA
clandestine pour 3 nouveaux CRA
reconduites à la frontière
Participer à la lutte contre la fraude aux droits sociaux • Spécification du webservice • Mise en œuvre du webservice
pour l’échange d’informations dans les organismes de
et validation par la Cnil sécurité sociale
• Mise en œuvre du webservice
chez Pôle Emploi
Les nouvelles structures sont aujourd’hui en place dans l’ensemble des départements et
régions, à l’exception de l’Île-de-France et de l’outre-mer. La poursuite de la réforme doit
permettre de trouver de nouvelles façons de fonctionner afin de tirer tout le parti du
regroupement des agents au sein de nouvelles structures.
Mesures finies
Les deux mesures suivantes ont été finies durant cette période :
CALENDRIER
MESURES 2010 2011
Faire du niveau régional le niveau de droit commun du • Modification du décret du 29 avril 2004 relatif au pouvoir des
pilotage des politiques publiques de l’État dans les préfets affirmant l’autorité du préfet de région sur le préfet de
territoires département dans la conduite des politiques publiques dans
les matières qui justifient une coordination régionale renforcée
• Renforcement des SGAR
Créer huit grandes structures régionales avec des • Mise en place des DREAL le 1er janvier 2010
Réorganiser le périmètres de compétence correspondant largement • Mise en place des DRJSCS le 1er janvier 2010
niveau régional de aux périmètres des missions des ministères dans la • Mise en place des DIRECCTE le 1er janvier et le 15 février
l’administration de nouvelle organisation gouvernementale 2010
l’État • Mise en place des DIRM le 11 février 2010
• Mise en place des ARS le 1er avril 2010
• Mise en place des DRAAF le 29 avril 2010
• Mise en place des DRAC le 8 juin 2010
Renforcer les secrétariats généraux pour les affaires • Gestion des SGAR par les services du Premier ministre • Rédaction et début de mise en œuvre des plans
régionales (SGAR) dans le cadre des mutualisations • Rédaction et début de mise en œuvre des plans régionaux de départementaux de mutualisation à partir des plans régionaux
interministérielles mutualisation
Réorganiser les services de l’État dans les • Mise en place des DDT, des DDPP, des DDCS ou des
départements en 2 ou 3 directions départementales DDCSPP le 1er janvier 2010
interministérielles en fonction des bénéficiaires de • Mise en place des DDTM dans les départements littoraux
chaque politique publique
Réorganiser les services de l’État dans les • Mise en place des DDT, des DDPP, des DDCS ou des
départements en 2 ou 3 directions départementales DDCSPP le 1er janvier 2010 en fonction notamment de la
interministérielles en fonction des caractéristiques et population de chacun des départements
des besoins locaux • Mise en place des DDTM dans les départements littoraux
Réorganiser les services de la préfecturede • Réorganisation des services déconcentrés dans la région et • Réorganisation des services déconcentrés dans la région et
département les départements d’Île-de-France le 1er juillet 2010 les départements outre-mer le 1er janvier 2011
• Poursuite des regroupements immobiliers des DDI • Poursuite des regroupements immobiliers des DDI
Mettre en place La direction départementale de la
protection des populations, ou la direction • Elections des nouvelles instances représentatives des DDI • Poursuite de la mise en œuvre de la convergence progressive
départementale de la cohésion sociale et de la • Elaboration des projets de service par les DDI des règles de vie quotidienne
Adapter le niveau protection des populations dans un schéma à deux • Publication de la charte de gestion RH et tenue des séminaires • Mise en œuvre des schémas régionaux de mutualisation, puis
départemental de directions, constituée notamment à partir des interrégionaux de présentation de cette charte des schémas départementaux
l’administration de directions départementales des services vétérinaires, • Etude et mise en œuvre de la convergence progressive des • Mutualisation des crédits consacrés aux charges immobilières
intégrera les actuelles unités départementales de la de l’occupant et des moyens consacrés au fonctionnement
l’État aux besoins concurrence, de la consommation et de la répression règles de vie quotidienne
des fraudes • Elaboration des schémas régionaux de mutualisation, puis des courant hors immobilier dans la LF 2011
schémas départementaux • Mise en œuvre du parcours professionnel des DDI
Mettre en place la direction départementale du
• SI : mise en place par vague d’une solution unique (réseau,
territoire, sur le socle constitué par les actuelles • Etude et mutualisation des crédits consacrés aux charges
directions départementales de l’équipement et de immobilières de l’occupant et des moyens consacrés au messagerie, agendas partagés…) pour les DDPP, les DDCS
l’agriculture et les services « environnement » des fonctionnement courant hors immobilier pour le PLF 2011 et les DDCSPP et d’une politique de sécurité des systèmes
préfectures, qui traitera des politiques à impact • Etude et mise en œuvre du parcours professionnel des DDI d’information (PSSI) commune à la RéATE
Annexe 2 : Calendrier des résultats des mesures à 2011
territorial • SI : mise en place par vague d’une solution unique (réseau, • SI : mise en place d’un réseau départemental unique pour la
Mettre en place la direction départementale de la messagerie, agendas partagés…) pour les DDPP, les DDCS préfecture et les DDI et de l’organisation SI départementale
cohésion sociale regroupant la direction et les DDCSPP et d’une politique de sécurité des systèmes
départementale de la jeunesse et des sports (DDJS) et d’information (PSSI) commune à la RéATE
le service des droits des femmes (SDFE), ainsi que les • SI : étude sur la mise en place d’un réseau départemental
fonctions sociales des actuelles DDASS et DDE
unique pour la préfecture et les DDI et sur l’organisation SI
(hébergement d’urgence et logement dans sa fonction
sociale) départementale
CALENDRIER
MESURES 2010 2011
Affirmer l’autorité hiérarchique du préfet de région sur • Modification du décret du 29 avril 2004 relatif au pouvoir des • Mise en œuvre de schémas pluriannuels de stratégie
le préfet de département préfets affirmant l’autorité du préfet de région sur le préfet de immobilière dans chaque département
département dans la conduite des politiques publiques dans • Mise en œuvre de plans prévisionnels interministériels de
les matières qui justifient une coordination régionale renforcée gestion des ressources humaines à l’échelle de chaque région
• Elaboration et mise en œuvre de schémas pluriannuels de
stratégie immobilière dans chaque département
• Elaboration et mise en œuvre de plans prévisionnels
Clarifier les interministériels de gestion des ressources humaines à
responsabilités l’échelle de chaque région
entre les différents Rapprocher chaque fois que possible des services de
échelons de l’État les services d’opérateurs dont le mode
d’intervention et les missions sont proches
l’administration
territoriale et
renforcer le Faire des préfets de région et de département les • Modification du décret du 29 avril 2004 relatif au pouvoir des
délégués des agences nationales lorsque celles-ci préfets faisant des préfets les délégués territoriaux des
pilotage local des
exercent leurs attributions sur le territoire (ANRU, opérateurs comportant un échelon territorial
opérateurs ACSE, ADEME, offices agricoles fusionnés, opérateur
du MIIINDS, etc., à l’exception de l’opérateur pôle • Publication du décret établissant la liste des opérateurs à
emploi) réseau territorial dont le préfet sera le délégué territorial
Donner au préfet de département l’autorité • Modification du décret du 29 avril 2004 relatif au pouvoir des
fonctionnelle sur les unités départementales des préfets affirmant l’autorité du préfet de département sur les
services régionaux lorsqu'elles traiteront de dossiers unités départementales des services régionaux lorsqu'elles
relevant de domaines de sa compétence
traiteront de dossiers relevant de domaines de sa compétence
Regrouper au sein des nouvelles directions • Déploiement de CHORUS pour quelques programmes • Généralisation du déploiement de CHORUS
départementales, placées sous l’autorité des préfets budgétaires des directions départementales des territoires
Mettre en place de département, les services de divers ministères ;
les outils elles seront l’interface des unités locales des • Etude relative à la mise en place d’un programme budgétaire • Mise en place éventuelle d’un programme budgétaire
transverses directions ou services régionaux ; les agents y seront unique portant les crédits de fonctionnement courant des DDI unique portant les crédits de fonctionnement courant des
permettant le bon affectés tout en demeurant rattachés pour leur gestion DDI
fonctionnement à leur ministère d’origine. Aux fins de faciliter la • Etude relative à la mise en place d’un programme budgétaire • Mise en place éventuelle d’un programme budgétaire
de l’administration mutualisation de moyens de fonctionnement, un
nouvel outil budgétaire ad hoc sera constitué, de unique portant les crédits de dépenses immobilières des unique portant les crédits de dépenses immobilières des
territoriale services déconcentrés de l’État services déconcentrés de l’État
réorganisée manière à organiser en gestion locale le regroupement
des crédits permettant de financer une dépense
commune à plusieurs services