Memoire KEITA - Hamed - Josue - M2
Memoire KEITA - Hamed - Josue - M2
Memoire KEITA - Hamed - Josue - M2
Dr FOWE TAZEN
Dr Babacar LEYE
DEDICACE
Je dédie ce mémoire,
À mon père,
À ma mère,
REMERCIEMENTS
La mise en œuvre de ce travail de mémoire et la rédaction du présent document ont été rendues
possible grâce au concours de plusieurs acteurs. C’est l’occasion pour nous de témoigner notre
reconnaissance à toutes ces personnes qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ce
travail. Je tiens donc à adresser mes sincères remerciements à mes encadreurs :
Dr. FOWE TAZEN, Post doctorant au laboratoire Hydrologie et Ressources en Eau (LEAH)
à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) pour sa disponibilité,
sa patience et ces critiques pour l’avancée de ce mémoire;
Dr BABACAR LEYE, Enseignant-chercheur, à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau
et de l’Environnement (2iE), pour avoir accordé la grande majeure partie de son temps pour ce
mémoire, pour sa patience et ces conseils;
Monsieur COULIBALY GNENAKANTANHAN doctorant au laboratoire Hydrologie et
Ressources en Eau (LEAH), à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de
l’Environnement (2iE) que je n’arrêterai pas de fatigué, merci de m’avoir associé à votre thèse.
A tout le corps professoral et administratif de 2iE, plus particulièrement à tous ceux qui ont été
mes enseignants.
A tous mes amis de ma promotion de Master au 2iE pour avoir surmonté tous ensemble ces
deux années de dur labeur.
A tous mes amis et connaissances que je n’ai pas pu citer ici, qui de près ou de loin m’ont
soutenu pendant toutes ces années ; qu’ils trouvent ici l’expression de ma gratitude.
A tous, je dis merci et que le seigneur vous bénisse et vous comble au-delà de vos
espérances.
RESUME
Depuis quelques décennies les pays sahéliens notamment le Burkina Faso sont frappés par des
inondations par ruissellement pluvial. Leurs ampleurs grandissantes constituent une source
d’inquiétude pour les décideurs ainsi pour les populations. Face à cette situation, des mesures
appropriées telles que la simulation des écoulements dans les environnements urbains et semi-
urbain s’imposent pour meilleure gestion de ces inondations. L’approche choisit à cet effet, est
une approche à base physique se reposant sur les équations bidimensionnelles de Barré Saint-
Venant. Ce système hyperbolique n’admettant pas de solution analytique, nous avons donc
procédés à une approche numérique de solution par la méthode des volumes finis. L’écriture de
l’algorithme, résolvant les équations bidimensionnelles de Barré Saint-Venant est fait à l’aide
du logiciel SCILAB. Afin de tester la performance de l’outil de simulation, nous avons fait une
série de simulations. Les résultats ont montré la capacité de l’outil à reproduire le processus
hydrologique à partir de données synthétiques. Nous avons fait par la suite, une comparaison
entre données réelles et données simulées afin de le valider le modèle. De cette comparaison,
nous avons vu que le modèle à la capacité de reproduire des crues réelles pour une bonne prise
en compte des paramètres d’infiltrations et de frictions.
Mots clés :
Equation Saint-Venant ;
Modélisation hydrologique ;
Méthode des volumes finis ;
Modèle à base physique ;
Burkina Faso.
ABSTRACT
In recent decades, Sahelian countries, particularly Burkina Faso, have been hit by floods due to
rain runoff. Their growing magnitudes are a source of concern for policymakers and people.
Faced with this situation, appropriate measures such as flow simulation in urban and semi-urban
environments are needed to better manage these floods. The approach chosen for this purpose,
is a physical-based approach resting on the two-dimensional equations of Barré Saint-Venant.
Since this hyperbolic system does not admit of an analytical solution, we have proceeded to a
numerical solution approach using the finite volume method. The writing of the algorithm,
solving the two-dimensional equations of Barré Saint-Venant is done using the SCILAB
software. In order to test the performance of the simulation tool, we did a series of simulations.
The results showed the tool's ability to reproduce the hydrological process from synthetic data.
We then made a comparison between real data and simulated data in order to validate the model.
From this comparison, we have seen that the model has the ability to reproduce real floods for
a good consideration of infiltration and friction parameters.
Keywords:
Equation Saint-Venant;
Hydrological modeling;
Finished volume method;
Physical based model;
SOMMAIRE
Table des matières
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iii
ABSTRACT .............................................................................................................................. iv
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
I. INTRODUCTION .............................................................................................................. 1
I.1 Contexte et problématique ........................................................................................... 1
I.2 Etat de l’art .................................................................................................................. 2
I.3 Objectif général ........................................................................................................... 3
I.4 Annonce du plan .......................................................................................................... 4
II. MATERIELS ET METHODES ......................................................................................... 5
II.1 Présentation de la zone d’étude ................................................................................... 5
Situation géographique et climatique de la zone d’étude ..................................... 5
Relief et l’hydrographie de la zone d’étude ......................................................... 8
Facteurs pédologiques et végétation de la zone d’étude ...................................... 9
II.2 Caractérisations des bassins versants ........................................................................ 10
Elaboration des modèles numériques de terrain ................................................. 10
Situation géographique des bassins versants de l’étude ..................................... 11
Caractérisations physique et hydrologique des bassins versants........................ 12
II.3 Modélisation des inondations .................................................................................... 14
Modèle mathématique pour les écoulements ..................................................... 14
Résolution numérique des équations de Saint-Venant ....................................... 20
Support de modélisation ..................................................................................... 26
Evaluation des performances de l’outil de modélisation ................................... 26
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................ 27
III.1 Résultats ................................................................................................................. 27
Modèles numériques de terrain des bassins versants ......................................... 27
Caractéristiques physique et hydrologique des bassins versants........................ 28
Scénarios de simulation des crues sur les bassins versants ................................ 32
III.2 DISCUSSIONS ...................................................................................................... 38
IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATION ............................................................... 38
Bibliographie ............................................................................................................................ 40
Annexes ....................................................................................................................................... i
Les catastrophes naturelles ont toujours existé et constituent un phénomène courant et récurrent
dans l’histoire de l’humanité (Gbeassor et al., 2006). Mais depuis quelques décennies elles
adviennent à un rythme plus accéléré et semblent être potentiellement, plus dangereuses et plus
dévastatrices. En termes de fréquence de typologie de catastrophe naturelle, les pays sahéliens
notamment le Burkina Faso sont plus frappés par les inondations (Bani, S., S., 2011). Les
inondations peuvent être la conséquence de crues ou simplement de fortes averses. En effet, on
en distingue deux types : Les inondations dites fluviales, qui résultent du débordement
exceptionnel de cour d’eau et les inondations par ruissellement pluvial, qui surviennent quant
à elles lors des fortes pluies. Elles se produisent principalement en zone urbanisée (HINGAY,
B., 1999).
Au Burkina Faso, les grandes agglomérations sont particulièrement touchées par les
inondations par ruissellement pluvial. Les mémoires Burkinabés seront longuement marquées
par les inondations du 1𝑒𝑟 septembre 2009, faisant 150000 sinistrés et de nombreux disparus
(OCHA, 2009). Ces inondations sont aggravées par des facteurs climatiques et par des facteurs
anthropiques. Comme la plupart des pays sahéliens, le Burkina Faso est marqué par une forte
pluviométrie, mais à cette forte pluviométrie il faudrait ajouter les facteurs anthropiques tel
que : La forte explosion démographique comme il est à constater dans la ville de Ouagadougou
et dans la plupart des villes urbanisées provoquant la régression des écosystèmes naturels,
l’urbanisation rapide et incontrôlée augmentant les superficies imperméables, l’insuffisance ou
la mauvaise gestion des ouvrages d’assainissement, etc….
La conjonction de ces deux facteurs favorise leurs apparitions et leurs conséquences.
La gestion des risques d’inondation est un enjeu capital pour le gouvernement Burkinabé
(Kemking, C., 2010). Les mesures préventives relatives aux inondations sont nombreuses. Les
protections physiques consistant généralement en des aménagements tels que la construction
de digues de protection, de barrages écrêteurs de crues ou des canalisations d’évacuation. Au
titre des mesures préventives, figure également l’établissement des cartes d’inondations
identifiant les zones inondables selon les scénarios les plus critiques pour l’établissement d’un
plan d’évacuation d’urgence.
Face aux limites de ces méthodes pour la prise en compte du comportement du milieu urbain
vis-à-vis de l’aléa pluvial. Dans le contexte actuel du changement climatique et de la
Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso
vulnérabilité accrue (évolution de l’occupation des sols) en milieu urbain il est nécessaire de
mettre en place de nouvelles méthodes d’analyses permettant de mieux caractériser le
ruissellement pluvial en milieu urbain (Boukhelifa, M., 2011). Le défi actuel des hydrologues
est de modéliser les flux dans des situations de crise pour lesquelles les flux transités dépassent
les capacités du réseau d’assainissement, pouvant alors se propager dans le tissu urbain
(Chastan et al., 1994 ; Dumay, 1994).
Les Modèles empiriques : Ils sont représentés par des formules et équations simples et
empiriques. Par exemple, la formule rationnelle qui permet de déterminer le débit de
pointe en fonction d’information minimale du bassin versant, à savoir le coefficient de
ruissellement. L’inconvénient de ces modèles ce que ils ne permettent pas d’estimer la
variabilité des caractéristiques de l’inondation au sein du bassin versant (Benoît
HINGAY, 1999).
Les Modèles conceptuels : Ces modèles tentent de reproduire la réponse d’un bassin
versant en remplaçant la réalité de l’écoulement par une idéalisation fort simplifiée
de la géométrie du bassin versant et de l’écoulement par rapport à la situation réelle (
Les Modèles mécanistes (ou à base physique) : Ils résolvent des systèmes
d’équations de quantité de mouvement et de continuité liés au transport d’eau, de
substance ou d’énergie. Ils décrivent mathématiquement les phénomènes
rencontrés. A titre d’exemple, l’équation de Barré Saint Venant pour les
écoulements en surface libre ou de Darcy-Richards pour les écoulements
souterrains. De tels modèles nécessitent une description détaillée du bassin versant,
des schémas numériques robustes et la détermination de paramètres physiques
(paramètre de friction, conductivité hydraulique etc.). ces modèles sont de plus en
plus utilisés pour simuler les écoulements en milieu urbain (Hingray, B., 1999;
Lhomme et al., 2004 ; Mignot et al., 2006)
Différents logiciels conçut se basant sur le couplage de ces modèles existent sur le marché on
mentionnera les plus connus tel que : MOUSSE (Danish Institute of Hydraulics), CANOE
(INSA Lyon – SOGREAH), HYDROWORKS (Wallingford), SWMM (Environmental
Protection Agency – E.U.), …
Les bassins versants objet de l’étude se situent dans l’espace « Grand Ouaga ». Le « Grand
Ouaga », est l’espace géographique couvrant les sept (7) communes de la province Kadiogo (la
commune urbaine d’Ouagadougou et les communes rurales de Koubri, Komsilga, Komki Ipala,
Pabré, Saaba, Tanghin Dassouri), auxquelles s’ajoute la commune rurale de Loumbila de la
province du plateau centale. Le Grand Ouaga est limité au nord et à l’est par les provinces de
l’Oubritenga et de Ganzourgou, au sud par la région du centre-sud et à l’ouest par la région du
centre.
Forte d’une population d’un million cinq cent cinquante et un mille sept cent cinquante et un
(1.551.751) habitants en 2006, couvrant une superficie totale trois mille trois cent quatre (3304)
km², le territoire du Grand Ouaga est situé dans un climat soudano-sahélien marqué par deux
grandes saisons qui subdivisent l’année en deux parties :
La saison pluvieuse s'étend de mai à octobre; Celle-ci est marquée par les vents humides
de la mousson. Les hauteurs d'eau sont rarement supérieures à 700 mm par an. Les mois
d'août sont les plus pluvieux.
La saison sèche, la plus longue, va d'octobre à mai et est dominée par les vents
d'harmattan. La pluviométrie très insuffisante est irrégulière d'une année à l'autre.
La température moyenne est d’environ 30° C avec un minimum de 18° C observé entre
Décembre et Janvier et une valeur maximale de 40° C entre Avril et Mai.
Les pentes sont faibles et varient entre 0,6% et 1%. La faible voir la nullité des pentes dans
l’espace Grand-Ouaga rend difficile le ruissellement des eaux pluviales et l’évacuation des
eaux usées. Ceci constitue une des causes d’inondation.
Grand-Ouaga bénéficie également au niveau de la ville de Ouagadougou, de trois barrages,
construits entre 1936 et 1950 pour faire face aux besoins croissants d'eau. Le barrage de
Loumbila, est d'un grand appoint dans l'approvisionnement de la ville de Ouagadougou en eau.
La province bénéficie en outre de quelques retenues d'eau disséminées à travers les localités
les sols ferrugineux lessivés qui se développent sur des matériaux d’altération
de roches granitiques. Ces sols ont une faible qualité chimique ;
les sols minéraux bruts correspondant aux cuirasses en affleurement constitués
de pisolithes, de gravillons ou de pierrailles très fortement cimentés les uns aux
autres ;
les sols hydro morphes localisés aux abords des barrages et des marigots avec
une faible capacité de gonflement ;
les sols solonetz ou sols halomorphes dont la genèse est liée à la présence de
chlorure de sodium géologique (granite, migmatites et leptimites).
Le couvert végétal le plus dominant est la savane arbustive claire parsemée de quelques grands
arbres et une strate herbacée. Au niveau des terrasses alluviales et le long des axes de drainage
on note une végétation rupicole. Ce couvert végétal se compose essentiellement :
d'arbres de taille moyenne comme le Butirespermum parkiî (karité), Parkia
biglobosa (néré), Ceiba pentandra (baobab) ;
d'arbustes, notamment des épineux ;
d'herbes dont une partie est très utilisée dans la confection des paillotes (toitures
de cases, de greniers ou de hangars, etc.).
Global MAPPER 15
Les exutoires de nos bassins versants se situent dans le quartier Riemkieta au Nord-Ouest de
la ville de Ouagadougou. Le bassin versant 1 que nous dénommerons Riemkieta 1, dont
l’exutoire est repéré par les coordonnées : 12°22'11.90"N et 1°34'41.49"O, s’étends sur les
communes de Ouagadougou et de Tanghin Dassouri. Le bassin versant 2 que nous
dénommerons Riemkieta 2 se situe au Nord du bassin versant 1 et l’exutoire a pour
coordonnées : 12°22'52.20"N et 1°35'8.09"O, s’étends quant à lui, sur les communes Pabré,
Ouagadougou et de Tanghin Dassouri.
Dans toute démarche de modélisation il est fondamental dans un premier temps, d’avoir une
compréhension subjective du processus hydrologique se déroulant sur le bassin versant objet
de l’étude (Sivaplan, 2003). Ce processus hydrologique, est compris grâce aux caractéristiques
physiques et hydrographiques, qui se regroupent en trois classes :
les caractéristiques de forme et de relief
les caractéristiques du réseau de drainage
les caractéristiques du sol et de son utilisation.
Ces caractéristiques influencent le temps et la forme de la réponse du bassin versant vis à vis
d’un événement pluvieux.
Le rectangle équivalent : qui est une transformation géométrique qui assimile le bassin
à un rectangle ayant le même périmètre et la même surface. Les dimensions sont
données par les équations suivantes :
KG √𝐴 1,12 KG √𝐴 1,12
𝐿= [1 + √(1 − ( K )2 ] et 𝑙 = [1 − √(1 − ( K )2 ]
1,12 G 1,12 G
𝐻5 −𝐻95
𝐼𝐺 = avec:
𝐿
L’obtention des altitudes caractéristiques, des surfaces et des périmètres, se feront grâce au
logiciel Global Mapper 15. De ces valeurs seront déduites les autres caractéristiques qui en
dépendent.
Pour les caractéristiques du sol et de son occupation, leurs extractions se feront à l’aide
d’ARCGIS 10 à partir des données de l’IGB datant de 2010. Cette caractérisation permettra
dans la suite d’estimer les paramètres de friction et d’infiltration, selon (Tholin A.L., Keifer
C.J., 1959), (Normand, 1971) et (Breuil , 1987).
Les équations de Saint-Venant sont déduites d’une intégration suivant la verticale des équations
de Navier-stockes à surface libre tout en adoptant un certain d’hypothèses simplificatrices :
Domaine de validité :
Ici nous considérons que la grandeur caractéristique verticale est négligeable aux grandeurs
caractéristiques horizontales d’où l’appellation "peu profonds" de ces écoulements. Si l’on se
reporte à la figure 4 où b(x,y) est la bathymétrie, la profonde h(x,y,t) est négligeable devant les
dimensions x et y.
Hypothèse de pression hydrostatique :
La pression est proche de l'équilibre hydrostatique ce qui suppose que l’accélération du
mouvement sur la verticale est négligeable devant l’accélération due à la gravité cela se traduit
par l’équation suivante :
𝜕𝑃
= −𝜌𝑔
𝜕𝑍
2 1
𝜕(ℎ𝑢) 𝜕(ℎ𝑢 ⁄2+ 𝑔ℎ2 ) 𝜕(ℎ𝑢𝑣) 𝜕𝑍
2
+ + 𝜕𝑦 = 𝑆𝑓𝑥 − gh 𝜕𝑥 (2)
𝜕𝑡 𝜕𝑥
2 1
𝜕(ℎ𝑣) 𝜕(ℎ𝑢𝑣) 𝜕(ℎ𝑣 ⁄2+ 𝑔ℎ2 ) 𝜕𝑍
2
+ + = 𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦 (3)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦
où :
x et y sont les coordonnées spatiales en (m) et t le temps en (s) ;
⃗⃗⃗ = (𝑢𝑣(𝑥,𝑦,𝑡)
h(x, y, t) ≥ 0, la hauteur d’eau en (m) et 𝑢 (𝑥,𝑦,𝑡)
) , la vitesse moyenne de
avec :
ℎ
U=(ℎ𝑢), le vecteur des variables d’état ;
ℎ𝑣
ℎ𝑢
𝐹𝑥 (𝑈)=(ℎ𝑢2⁄ 1 2 ), le flux dans la direction des abscisses ;
2+2𝑔ℎ
ℎ𝑢𝑣
ℎ𝑣
𝐹𝑦 (𝑈)=( ℎ𝑢𝑣 ), le flux dans la direction des ordonnées ;
ℎ𝑣 2⁄ +1𝑔ℎ2
2 2
𝑃−𝐼
𝜕𝑍
𝑆𝑓𝑥 −gh
S(𝑈)=( 𝜕𝑥
𝜕𝑍
), le terme source.
𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦
avec :
ℎ
U=(ℎ𝑢), le vecteur des variables d’état ;
ℎ𝑣
ℎ𝑢
𝐹𝑥 (𝑈)=(ℎ𝑢2⁄ 1 2 ), le flux dans la direction des abscisses ;
2+2𝑔ℎ
ℎ𝑢𝑣
ℎ𝑣
𝐹𝑦 (𝑈)=( ℎ𝑢𝑣 ), le flux dans la direction des ordonnées ;
ℎ𝑣 2⁄ +1𝑔ℎ2
2 2
𝑃−𝐼
𝜕𝑍
𝑆𝑓𝑥 −gh
S(𝑈)=( 𝜕𝑥
𝜕𝑍
), le terme source.
𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦
𝜕𝑈 𝜕(𝑈) 𝜕(𝑈)
+ 𝐴(𝑈) + 𝐵(𝑈) = 𝑆(𝑈) (5), avec :
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦
0 1 0
𝜕(𝐹𝑥 (𝑈)) 2
𝐴(𝑈) = = ( −𝑢 + 𝑔ℎ 2𝑢 0) (6) et
𝜕𝑈
−𝑢𝑣 𝑣 𝑢
𝜕(𝐹𝑦 (𝑈))
0 1 0
2
𝐵(𝑈) = 𝜕𝑈 = (−𝑢 + 𝑔ℎ 2𝑢 0) (7), les matrices Jacobiennes
−𝑢𝑣 𝑣 𝑢
associées.
Alors :
det (A(𝑈)-λI) = (u - λ) (λ - u - √𝑔ℎ) (λ - u + √𝑔ℎ)
et
d’où les valeurs propres des matrices 𝐴(𝑈) et 𝐵(𝑈) sont respectivement :
λ1 = 𝑢, λ2 = 𝑢 − √𝑔ℎ, λ3 = 𝑢 + √𝑔ℎ et 𝜆1∗ = 𝑣, 𝜆∗2 = 𝑣 − √𝑔ℎ, 𝜆∗3 = 𝑣 + √𝑔ℎ.
Pour h>0, les valeurs propres sont deux à deux distinctes. Le système est donc strictement
hyperbolique en dehors des zones sèches. La forme conservative est la mieux adaptée à résoudre
les systèmes hyperbolique dans la mesure où la solution d’un tel système peut être représentée
par une discontinuité. Elle assure donc une bonne prise en compte des discontinuités qui
peuvent apparaître dans la solution (Hervouet J.M., 2003).
Lorsqu’il pleut sur un territoire, l’eau qui tombe au sol est en partie infiltrée, en partie évaporée
et le reste ruisselle en surface. La répartition entre ces trois devenirs de l’eau de pluie diffère
suivant les territoires et la nature de la pluie (durée, intensité).
En climats sahéliens et semi‐aride, les évènements pluvieux sont réputés pour leurs fortes
intensités et leurs courtes durées provoquant ainsi des ruissèlements dits Hortoniens (Albergel
et al., 2003). Un ruissèlement Hortonien survient lorsque l’intensité de pluie dépasse la capacité
d’infiltration instantanée du sol en surface (Horton, 1933). L’infiltration de pluie devient alors
faible.
Le processus d’infiltration dans ce travail, sera évalué par la méthode de Horton (1933).
Le flux d’eau i(t), pénétrant dans le sol en surface à l’instant t est donné par l’expression
suivant :
𝑖(𝑡) = 𝑖𝑓 + (𝑖0 − 𝑖𝑓 )𝑒 −𝑟𝑡 (8)
avec :
𝑖(𝑡): Capacité d'infiltration au temps t [mm/h] ;
𝑖0 : Capacité d'infiltration respectivement initiale dépendant surtout du type de
sol [mm/h] ;
𝑖𝑓 : Capacité d'infiltration finale [mm/h] ;
𝑡: Temps écoulé depuis le début de l'averse [h] ;
𝑟: Constante empirique, fonction de la nature du sol [min-1].
La vitesse d’infiltration lors d’un épisode pluvieux d’intensité P se présente comme suit :
P≤ i(t), on est en phase non saturée, toute la pluie s’infiltre et i(t)= P(t) ;
P≥ i(t), on passe en phase saturée du sol, une partie seulement de la pluie
s'infiltre l'autre partie va rester en surface et ruisseler dans ce cas :
𝑖(𝑡) = 𝑖𝑓 + (𝑖0 − 𝑖𝑓 )𝑒 −𝑟𝑡
𝑇
Le cumule d’infiltration I(T) est déduite de la relation suivante : I(T) = ∫0 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 et est donné
par :
(𝑖0 −𝑖𝑓 )(1−𝑒 −𝑟𝑇 )
𝐼(𝑇) = 𝑖𝑓 𝑇 + (9),
𝑟
𝑞|𝑞|
𝑆𝑓 =𝐾2 ℎ10/3 (10),
La résolution des EDP se fait par des méthodes numériques : éléments finis, différences finis et
volume finis. Celle utilisée ici est la méthode des volumes finis.
Les indices demi-entiers désignent les interfaces d'une cellule avec les cellules voisines. De
même on se donne un pas de discrétisation Δt en temps et la suite d'instants discrets
𝑡 𝑛 = 𝑛dt, n∈ ℕ
Puis on intègre le système sur chaque cellule et sur un pas de temps, soit donc :
𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕(𝐹𝑥 (𝑈)) 𝜕(𝐹𝑦 (𝑈)) 𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1
∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑥
+ 𝜕𝑦
)𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡 = ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 (𝑆(𝑈))𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡
𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2 𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2
(11)
Pour une question de stabilité la résolution se fera en deux étapes. On parle de « splitting
dimensionnelle » ou décomposition du système en plusieurs étapes.
La première étape consiste à résoudre suivant l’axe x :
𝑥 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈) 𝑥 1 𝑡 𝑛+1
∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑥
)𝑑𝑥𝑑𝑡 = ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆(𝑈) 𝑑𝑥𝑑𝑡 (12),
𝑖− ⁄2 𝑖− ⁄2
qui est constante sur chaque cellule et discontinue aux frontières des cellules ;
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖+1,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥𝑖+1⁄ , 𝑦))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑥 𝑖+1⁄ entrant par la
2 2,𝑗
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
(Respectivement ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗+1 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥, 𝑦𝑗+1⁄ ))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑦 𝑖,𝑗+1⁄
2 2
De même,
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
ℱ(𝑈𝑖−1,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥𝑖−1⁄ , 𝑦))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑥 𝑖−1⁄ entrant par la
2 2,𝑗
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
(Respectivement ℱ(𝑈𝑖,𝑗−1 , 𝑈𝑖,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥, 𝑦𝑗−1⁄ ))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑦 𝑖,𝑗−1⁄
2 2
𝑛 1 𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1
𝑆𝑖,𝑗 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡 ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆( 𝑥, 𝑦, 𝑈)𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡, l’approximation des termes source ;
𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2
Pour faciliter la compréhension aux lecteurs, nous montrerons les étapes de résolution du
système en une dimension.
0
𝑆(𝑈)= 𝑆𝑧 + 𝑆𝑝 +𝑆𝑓 , où 𝑆𝑧 = (−gh𝜕𝑍) terme source prenant en compte la topographie, 𝑆𝑝 =
𝜕𝑥
(𝑃−𝐼
0
) terme source pluie et infiltration et le terme source lié au frottement
0
𝑆𝑓 = (𝑆 ).
𝑓𝑥
𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈)
Soit + = 𝑆𝑧 ,
𝜕𝑡 𝜕𝑥
Avec :
ℎ𝑖+1⁄ (resp. ℎ𝑖−1⁄ 𝐷 ), la hauteur d’eau reconstruite à gauche (resp. à droite) de chaque cellule ;
2𝐺 2
𝑈𝑖+1⁄ (resp. 𝑈𝑖−1⁄ 𝐷 ), la solution reconstruite à gauche (resp. à droite) de chaque cellule.
2𝐺 2
Le max permet d'assurer que les hauteurs d'eau obtenues sont positives. Le schéma numérique
se présente comme suit :
𝛥𝑡 𝑛
𝑈𝑖𝑛+1 − 𝑈𝑖𝑛 + (ℱ 𝑥 1 − ℱ 𝑛 𝑥 1 ) = 0 (16)
𝛥𝑥 𝑖+ 𝐺
2
𝑖− 𝐷
2
où :
ℱ 𝑛𝑥 1 = ℱ 𝑛𝑥 1 + 𝑠𝑖−1𝐷 (resp. ℱ 𝑛 𝑥 1 = ℱ 𝑛𝑥 1 + 𝑠𝑖+1𝐺 ),
𝑖− 𝐷 𝑖− 2 𝑖+ 𝐺 𝑖+ 2
2 2 2 2
sont les flux numériques reconstruits aux interfaces de chaque cellule avec
0 0
𝑠𝑖−1𝐷 = (𝑃(ℎ 𝑛 ) − 𝑃(ℎ 1 𝑛
)) resp. 𝑠𝑖+1𝐺 = (𝑃(ℎ 𝑛 ) − 𝑃(ℎ 1 𝑛
)) sont les
𝑖 𝑖− ⁄ 𝑖
2 2𝐷 2 𝑖+ ⁄ 2𝐺
1
expressions conservatives où 𝑃(ℎ) = 2 𝑔ℎ2 , pression hydrostatique.
Le terme de pluie est traité par un splitting qui consiste à résoudre l'équation :
dh
= P(t) − i(t) (17)
dt
On résout cette l’équation en intégrant sur une cellule et sur le demi-pas de temps :
On obtient :
𝑑𝑡 𝑛 1
ℎ𝑖𝑛+1.2 = ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖 − (𝐼 (𝑡 𝑛+2 ) − 𝐼(𝑡 𝑛 )) (18)
2
2
𝑤𝑖𝑛 = 𝑑𝑡 ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖𝑛 (19)
Il faudrait, maintenant comparer l’infiltrabilité à l’eau disponible sur chaque cellule pour
𝑛
𝑛+1/2 (𝑖0 −𝑖𝑓 )(1−𝑒 −𝑟𝑡 )
𝐼𝑖 − 𝐼𝑖𝑛 = 𝑖𝑓 𝑡 𝑛 + , d’où
𝑟
𝑛
𝑑𝑡 (𝑖0 − 𝑖𝑓 )(1 − 𝑒 −𝑟𝑡 )
ℎ𝑖𝑛+1.2 = ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖𝑛 − (𝑖𝑓 𝑡 𝑛 +
2 𝑟
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer un flux numérique. Deux critères principaux
jouent un rôle important dans son choix :
Plusieurs recherches ont été faites à ce niveau (EL Bouajaji, 2007), le flux qui s’est avéré
le plus stable et facile à implanter est le flux numérique de Harten, Lax et van Leer (noté
HLL). Qui s’écrit :
𝐹(𝑈𝐺 ) 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑐2
𝑐2 𝐹(𝑈𝐺 )−𝑐1 𝐹(𝑈𝐷 ) 𝑐 𝑐
ℱ(𝑈𝐺 , 𝑈𝐷 ) = { 𝑐2 −𝑐1
+ 𝑐 1−𝑐2 (𝑈𝐷 − 𝑈𝐺 ) 𝑐1 𝑐1 < 0 < 𝑐2 , avec :
2 1
𝐹(𝑈𝐷 ) 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑐1
Support de modélisation
Afin de valider le modèle développé pour simuler les écoulements, quatre cas-tests seront
effectués. Le premier test consistera à simuler le processus hydrologique sur nos deux bassins
versant et comparé le résultat obtenu à la topographie pour voir si les eaux de ruissèlements
suivent le réseau hydrographique des bassins versants. Le deuxième test est une étude de
sensibilité du modèle au taux pluie, ce test permettra d’apprécier, la capacité du modèle à
reproduire l’effet de saturation sur les écoulements. Le troisième test met en exergue la
sensibilité du modèle au pompage, qui correspond au cas réel d’une station anti-crue. Le
quatrième et dernier test aura pour objectif de simuler l’évènement pluvieux du 20 juillet 2016,
enregistré par la stations pluviométrique du laboratoire et les comparés aux données réelles
prélevées à l’aide des capteurs d’eau situés au niveau des exutoires.
comprises entre de 290 et 369 mètres. Les altitudes les plus élevées de Rimkieta 1 se situent au
Sud et à l’Ouest de son exutoire, donnant ainsi le sens de l’écoulement des eaux de
ruissellement. Quant à Rimkieta 2, les altitudes les plus élevées par rapport à son exutoire sont
situées au Sud et au Sud-Ouest.
Dans le tableau 1 ci-dessous sont résumées les valeurs des paramètres donnant des
informations sur la forme des bassins versants.
Les valeurs des indices de Gravelius (tableau 1) des bassins versants sont sensiblement égales
et sont supérieurs à 1. Les courbes hypsométriques (figures 12 et 13) des bassins versants
montrent que 95% de Rimkieta 1 est au-dessus de l’altitude 302 m et 5% du bassin au-dessus
de 350 m. Tandis que 95% de Rimkieta 2 est au-dessus de l’altitude 301 m et 5% du bassin
au-dessus de 344,1 m.
Altitude (m)
Figure 11: Courbe hypsométrique Rimkieta 1 Figure 10: Courbe hypsométrique Rimkieta 2
Les caractéristiques du relief des bassins versants sont résumées dans le tableau ci-dessous.
La densité de drainage est de 0,79 Km/Km2 pour Rimkieta 1 et de 1,08 Km/Km2 pour
Rimkieta 2. La longueur du cour d’eau principale de Rimkieta 1 est de 16,825 Km tandis
celui de Rimkieta 2 est de 23,88 Km.
L’occupation du sol de nos bassins versants est présentée par la figure 15. On distingue quatre
types : sols cultivés, les sols végétalisés, les sols nus sensibles à l’érosion et où peut se produire
des écoulements de type Hortonnien et finalement des sols urbanisés ou zones urbanisées, ne
favorisant pas l’infiltration.
Dans le but de mettre en exergue le processus hydrologique sur les deux bassins versants. Une
pluie constante de 360 mm/h sera simulée la hauteur d’eau sera prise initialement nulle ainsi
que la vitesse. Le temps de simulation est de 120 minutes dont les 30 premières minutes,
correspondent à la durée de la pluie. Les figures ci-après présentent les résultats de cette
simulation. Les hauteurs d’eau varie entre 1 et 10 m. Les valeurs extrêmes varies entre la
couleur marron pour le minimum et le bleu pour le maximum. L’analyse de ces résultats montre
que l’eau qui ruissèle à tendance à s’accumuler dans les zones les plus basses des bassins
versants, comme l’atteste la comparaison du résultat de la simulation à 120 minutes avec la
topographie.
Toujours dans les mêmes conditions que précédemment, avec différentes intensités de pluie,
les résultats obtenus à 120 min (fin de simulation) seront comparés pour chaque intensité de
pluie. Le but ici, est de faire une étude de sensibilité du modèle à l’intensité de pluie. Pour cela
trois intensités de pluie seront simulées : 75 mm/h, 150 mm/h et 300 mm/h. Les résultats sont
consignés dans les figures ci-après. Les résultats montrent que plus l’intensité de pluie
augmente et plus les zones saturées en eau augmentent également.
45
40
35
30
25
20
15
10
0
Pluviométrie (mm)
Les figures ci-contre présentent les résultats de la comparaison des données simulées est des
données observées
Les graphes (figures 18 et 19), montrent les hauteurs observées en bleu et les hauteurs simulées
en rouge. Les courbes des hauteurs simulées et celles des hauteurs observées présentent les
mêmes allures. Par contre un décalage entre ces courbes est à souligner.
III.2 DISCUSSIONS
Les valeurs des indices de Gravelius des bassins versants sont sensiblement égales et sont
supérieurs à 1. Les bassins versants sont donc de formes allongées, ce qui entrainera un long
temps d’acheminement des eaux de ruissellements aux exutoires des bassins versants. Les
valeurs des pentes moyennes 0,68% et 0,71%, se situent bien dans l’intervalle des pentes
observés dans l’espace Grand Ouaga. Les trois premiers scénarios ont montrés que le modèle
arrive à prendre en compte le processus hydrologique sur les deux bassins versants. En effet la
simulation 1, à mis en évidence l’infiltration par la disparition progressive de l’eau à certain
endroit de la surface des bassins versants, elle a également montré que le modèle arrive à
simuler les écoulements par le cumule des eaux dans les zones les plus basses comme observés
dans les figures 15 et 16. Le quatrième scenario par contre, à faire ressortir que pour des cas
de crues réelles le modèle simule des hauteurs d’eau très différentes des hauteurs d’eau
observées. Cela peut s’expliquer par une mauvaise appréciation des paramètres d’infiltration et
de friction. Cet avertissement a déjà été souligné par (El Bouajaji, 2007). Par ailleurs, la
simulation de cet évènement réel a été faite sans tenir compte de la présence du bâtit qui
influence l’écoulement des eaux, comme le montre (Hingray, B., 1999).
Le modèle présenté dans cette étude, a donné de bon résultat pour la simulation à partie de
donnée synthétique du processus hydrologique sur les bassins versants. Par contre, la simulation
des cas réels n’a pas été satisfaisante pour les raisons suivantes :
Cette étude reste donc qualitative. Toutefois, nous restons objectifs et recommandons la prise
en compte du bâtit et de faire des mesures appropriées des paramètres d’infiltration et de
friction, afin de pourvoir calibrer le modèle à partir d’évènement réel.
Bibliographie
Albergel, J., Pepin, Y., Nasri, N., Boufaroua, M. (2003). Erosion et transport solide dans des
petits bassins versants méditerranéens. IAHS PUBLICATION.
Ambroise, B. (1999). La dynamique du cycle de l’eau dans un bassin versant : processus,
facteurs, modèles. 1999: Ed. HGA.
Bani, S. S. (2011). Implications des facteurs physiques dans les risques d’inondation à
Ouagadougou : cartographie des zones à risques et mesures de préventions.
Ouagadougou: 2iE.
Boukhelifa, M. (2011). Contribution à la modélisation de la rélation “ pluie débit ” en abscence
de données hydrométriques : cas d’une zone urbaine (ville de Tipasa). Tipasa.
Breuil, B. (1987). TERESA, notice d'analyse. Paris: STU.
Chastan, B., Gilard, O., Givone, P., Oberlin, G. (1994). Le modèle inondabilité, présent et
avenir. Crues et inondation . (N. congrès de la Société Hydrotechnique de France, Éd.)
23èmes Journées de l’hydraulique.
Dumay H., BCEOM. . (1994). 23èmes Journées de l’hydraulique. (N. Congrès de la Société
Hydrotechnique de France, Éd.) Calypseau : Outil d’identification et prévision du
risque d’inondation par interprétation catographique. Crues et inondation.
El Bouajaji, M. (2007). Modélisation des écoulements à surface libre: étude du ruissellement
des eaux de pluie. Strasbourg: Université de Strasbourg.
Gbeassor, M., Oladokoun, W., Kpatcha, E. (2006). Etude sur la vulnerabilite du togo aux
situations d’urgence. Togo.
Hangnon, H., De Longueville, F., Ozer P. (2015). Précipitations ‘extrêmes’ et inondations à
ouagadougou : Quand le développement urbain est mal maîtrisé…. XXVIIIe Colloque
de l’Association Internationale de Climatologie. Liège.
Hervouet, J. M. (2003). Hydrodynamique des écoulements à surface libre, modélisation
numérique avec la méthode des éléments finis. Presses des Ponts et Chaussées .
Hingray, B. (1999). Comportement et modélisqtion hydraulique des zones baties en situation
d'inondation : le cas des zones cloisonnées d'habitat individuel de Ouagadougou (Vol.
2). MONTPELLIER: UNIVERSITE DE MONTPELLIER II-OSTROM.
Par la suite il faudrait générer les sous bassins versants de la zone, puis sélectionner ceux qui
contribuent à l’exutoire.
Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso
Puis les combiner en une seule surface en faisant un clic droit sur la sélectionner et choisir
l’option Combine-combine select Areas features.
Pour les caractéristiques après délimitation des bassins versants les caractéristiques des
bassins versants sont générées à partir de l’onglet
Analyse/Measurement Displays feature Measurement
// paramètres
// Lecture de la topographie
surface= read('surface.txt',-1,7);
x = surface(2:$,1);
y = surface(2:$,2);
z = surface(2:$,3);
nx = surface(1,1);
ny = surface(1,2);
CoefManning =surface(2:$,4);
InfiltrationInitiale =surface(2:$,5);
InfiltrationFinale =surface(2:$,6);
ConstanteInfiltration=surface(2:$,7);
xmin = min(x);
xmax = max(x);
ymin = min(y);
ymax = max(y);
zmin = min(z);
zmax = max(z);
dx = (xmax-xmin)/(nx-1);
dy = (ymax-ymin)/(ny-1);
x=(0:nx-1)*dx;
y=(0:ny-1)*dy;
z =matrix(z,ny,nx);
CoefManning =matrix(CoefManning,ny,nx);
InfiltrationInitiale =matrix(InfiltrationInitiale,ny,nx);
InfiltrationFinale =matrix(InfiltrationFinale,ny,nx);
ConstanteInfiltration=matrix(ConstanteInfiltration,ny,nx);
z =z';
CoefManning =CoefManning';
InfiltrationInitiale =InfiltrationInitiale';
InfiltrationFinale =InfiltrationFinale';
ConstanteInfiltration=ConstanteInfiltration';
// discrétisation du temps
dt = min([dx,dy])*cfl;
// Taux de pluie
function res=Pluie(t)
res=zeros(nx,ny);
if(t<30), res=0.06*ones(nx,ny); end
endfunction
//
// flux de HLL
//
CoefMax = u + sqrt(g*h);
endfunction
function [Fx1, Fx2, Fx3]=FluxNumX(q1g, q2g, q3g, q1d, q2d, q3d, cmin, cmax)
Fx1=zeros(q1g);
Fx2=zeros(q2g);
Fx3=zeros(q3g);
I=find(cmin>=0);
[F1,F2,F3]=Fx(q1g(I),q2g(I),q3g(I));
Fx1(I)=F1;
Fx2(I)=F2;
Fx3(I)=F3;
I=find(cmax<=0);
[F1,F2,F3]=Fx(q1d(I),q2d(I),q3d(I));
Fx1(I)=F1;
Fx2(I)=F2;
Fx3(I)=F3;
clear F1 F2 F3;
I=find(cmin.*cmax<0);
[G1,G2,G3]=Fx(q1g(I),q2g(I),q3g(I));
[D1,D2,D3]=Fx(q1d(I),q2d(I),q3d(I));
Fx1(I) = cmax(I).*G1-cmin(I).*D1;
Fx2(I) = cmax(I).*G2-cmin(I).*D2;
Fx3(I) = cmax(I).*G3-cmin(I).*D3;
clear G1 G2 G3;
clear D1 D2 D3;
alph = cmin(I).*cmax(I);
Fx1(I) = Fx1(I)+alph.*(q1d(I)-q1g(I));
Fx2(I) = Fx2(I)+alph.*(q2d(I)-q2g(I));
Fx3(I) = Fx3(I)+alph.*(q3d(I)-q3g(I));
alph = cmax(I)-cmin(I);
Fx1(I) = Fx1(I)./alph;
Fx2(I) = Fx2(I)./alph;
Fx3(I) = Fx3(I)./alph;
endfunction
function [Fy1, Fy2, Fy3]=FluxNumY(q1g, q2g, q3g, q1d, q2d, q3d, cmin, cmax)
Fy1=zeros(q1g);
Fy2=zeros(q2g);
Fy3=zeros(q3g);
I=find(cmin>=0);
[F1,F2,F3]=Fy(q1g(I),q2g(I),q3g(I));
Fy1(I)=F1;
Fy2(I)=F2;
Fy3(I)=F3;
I=find(cmax<=0);
[F1,F2,F3]=Fy(q1d(I),q2d(I),q3d(I));
Fy1(I)=F1;
Fy2(I)=F2;
Fy3(I)=F3;
clear F1 F2 F3;
I=find(cmin.*cmax<0);
[G1,G2,G3]=Fy(q1g(I),q2g(I),q3g(I));
[D1,D2,D3]=Fy(q1d(I),q2d(I),q3d(I));
Fy1(I) = cmax(I).*G1-cmin(I).*D1;
Fy2(I) = cmax(I).*G2-cmin(I).*D2;
Fy3(I) = cmax(I).*G3-cmin(I).*D3;
clear G1 G2 G3;
clear D1 D2 D3;
alph = cmin(I).*cmax(I);
Fy1(I) = Fy1(I)+alph.*(q1d(I)-q1g(I));
Fy2(I) = Fy2(I)+alph.*(q2d(I)-q2g(I));
Fy3(I) = Fy3(I)+alph.*(q3d(I)-q3g(I));
alph = cmax(I)-cmin(I);
Fy1(I) = Fy1(I)./alph;
Fy2(I) = Fy2(I)./alph;
Fy3(I) = Fy3(I)./alph;
endfunction
// fonction reconstruction
function [q1g, q1d, q2g, q2d, q3g, q3d]=Reconstruction(zg, zd, hg, hd, ug, ud, vg, vd)
I=find(zg<zd);
zi=zg;
zi(I)=zd(I);
q1g=hg+zg-zi;
q1d=hd+zd-zi;
I=find(q1g<0); q1g(I)=0;
I=find(q1d<0); q1d(I)=0;
q2g=q1g.*ug;
q2d=q1d.*ud;
q3g=q1g.*vg;
q3d=q1d.*vd;
endfunction
function [ha]=Augmentation(h)
ha=zeros(nx+4,ny+4);
ha(3:nx+2,1) = h(1:nx,1);
ha(3:nx+2,2) = h(1:nx,1);
ha(3:nx+2,ny+3) = h(1:nx,ny);
ha(3:nx+2,ny+4) = h(1:nx,ny);
ha(3:nx+2,3:ny+2) = h;
endfunction
ha=zeros(nx+2,ny+2);
ua=zeros(nx+2,ny+2);
va=zeros(nx+2,ny+2);
I=find(q1<>0);
ha(I)=q1(I);
ua(I)=q2(I)./q1(I);
va(I)=q3(I)./q1(I);
h=ha(2:nx+1,2:ny+1);
u=ua(2:nx+1,2:ny+1);
v=va(2:nx+1,2:ny+1);
endfunction
hc=h(2:nx+3,2:ny+3);
hg=h(1:nx+2,2:ny+3);
hd=h(3:nx+4,2:ny+3);
endfunction
hc =h(2:nx+3,2:ny+3);
hdo=h(2:nx+3,1:ny+2);
hup=h(2:nx+3,3:ny+4);
endfunction
function [qs]=friction(q1, q)
I=find(q<>0);
qs=zeros(q);
Manning=Augmentation(CoefManning);
qs(I)=q(I)./(1+dt*g*Manning(I).*q1(I)./abs(q(I)));
endfunction
// Conditions initiales
ntimes = 0;
h=zeros(nx,ny);
u=zeros(nx,ny);
v=zeros(nx,ny);
write('solutions/z-'+string(ntimes)+'.txt',z);
write('solutions/h-'+string(ntimes)+'.txt',h);
write('solutions/u-'+string(ntimes)+'.txt',u);
write('solutions/v-'+string(ntimes)+'.txt',v);
time = 0;
list_t=time;
hmin=0;
hmax=0;
while(time<=T)
ntimes=ntimes+1;
time = time + dt
list_t=[list_t time];
// pluie en demi-temps
EauDisponible=Pluie(time)+2*h/dt;
CapaciteInfiltration=InfiltrationFinale+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-
ConstanteInfiltration*time);
InfiltrationTotale =find(EauDisponible<=CapaciteInfiltration);
InfiltrationPartielle=find(EauDisponible> CapaciteInfiltration);
h(InfiltrationTotale)=0;
h=h+(dt/2)*Pluie(time);
h=h-(dt/2)*InfiltrationFinale;
h=h+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-ConstanteInfiltration*time).*(exp(-
ConstanteInfiltration*dt/2)-1)./ConstanteInfiltration;
h(InfiltrationTotale)=0;
[ha]=Augmentation(h);
[ua]=Augmentation(u);
[va]=Augmentation(v);
[za]=Augmentation(z);
// résolution suivant Ox
[zg,zc,zd]=Solx(za);
[hg,hc,hd]=Solx(ha);
[ug,uc,ud]=Solx(ua);
[vg,vc,vd]=Solx(va);
// à gauche
[q1g,q1c,q2g,q2c,q3g,q3c]=Reconstruction(zg,zc,hg,hc,ug,uc,vg,vc);
[CoefMing,CoefMaxg]=CoefHLL(ug,q1g);
[CoefMinc,CoefMaxc]=CoefHLL(uc,q1c);
[CoefMinG,CoefMaxG]=CoefHLLInterface(CoefMing,CoefMinc,CoefMaxg,CoefMaxc);
[Fx1g,Fx2g,Fx3g]=FluxNumX(q1g,q2g,q3g,q1c,q2c,q3c,CoefMinG,CoefMaxG);
Fx2g=Fx2g-0.5*g*q1c.^2;
// à droite
[q1c,q1d,q2c,q2d,q3c,q3d]=Reconstruction(zc,zd,hc,hd,uc,ud,vc,vd);
[CoefMinc,CoefMaxc]=CoefHLL(uc,q1c);
[CoefMind,CoefMaxd]=CoefHLL(ud,q1d);
[CoefMinD,CoefMaxD]=CoefHLLInterface(CoefMinc,CoefMind,CoefMaxc,CoefMaxd);
[Fx1d,Fx2d,Fx3d]=FluxNumX(q1c,q2c,q3c,q1d,q2d,q3d,CoefMinD,CoefMaxD);
Fx2d=Fx2d-0.5*g*q1c.^2;
q1 = hc - (dt/dx)*(Fx1d-Fx1g);
q2 = hc.*uc - (dt/dx)*(Fx2d-Fx2g);
q3 = hc.*vc - (dt/dx)*(Fx3d-Fx3g);
// friction
q2=friction(q1,q2);
[h,u,v]=Extraire(q1,q2,q3)
// résolution suivant Oy
[ha]=Augmentation(h);
[ua]=Augmentation(u);
[va]=Augmentation(v);
[za]=Augmentation(z);
// résolution suivant Oy
[zdo,zc,zup]=Soly(za);
[hdo,hc,hup]=Soly(ha);
[udo,uc,uup]=Soly(ua);
[vdo,vc,vup]=Soly(va);
// en bas
[q1do,q1c,q2do,q2c,q3do,q3c]=Reconstruction(zdo,zc,hdo,hc,udo,uc,vdo,vc);
[CoefMindo,CoefMaxdo]=CoefHLL(vdo,q1do);
[CoefMinc ,CoefMaxc ]=CoefHLL(vc ,q1c );
[CoefMinDown,CoefMaxDown]=CoefHLLInterface(CoefMindo,CoefMinc,CoefMaxdo,Coef
Maxc);
[Fy1do,Fy2do,Fy3do]=FluxNumY(q1do,q2do,q3do,q1c,q2c,q3c,CoefMinDown,CoefMaxDo
wn);
Fy3do=Fy3do-0.5*g*q1c.^2;
// en haut
[q1c,q1up,q2c,q2up,q3c,q3up]=Reconstruction(zc,zup,hc,hup,uc,uup,vc,vup);
[CoefMinup,CoefMaxup]=CoefHLL(vup,q1up);
[CoefMinc ,CoefMaxc ]=CoefHLL(vc ,q1c );
[CoefMinUp,CoefMaxUp]=CoefHLLInterface(CoefMinc,CoefMinup,CoefMaxc,CoefMaxup
);
[Fy1up,Fy2up,Fy3up]=FluxNumY(q1c,q2c,q3c,q1up,q2up,q3up,CoefMinUp,CoefMaxUp);
Fy3up=Fy3up-0.5*g*q1c.^2;
q1 = hc - (dt/dy)*(Fy1up-Fy1do);
q2 = hc.*uc - (dt/dy)*(Fy2up-Fy2do);
q3 = hc.*vc - (dt/dy)*(Fy3up-Fy3do);
// friction
q3=friction(q1,q3);
[h,u,v]=Extraire(q1,q2,q3)
// pluie en demi-temps
EauDisponible=Pluie(time)+2*h/dt;
CapaciteInfiltration=InfiltrationFinale+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-
ConstanteInfiltration*time);
InfiltrationTotale =find(EauDisponible<=CapaciteInfiltration);
InfiltrationPartielle=find(EauDisponible> CapaciteInfiltration);
h(InfiltrationTotale)=0;
h=h+(dt/2)*Pluie(time);
h=h-(dt/2)*InfiltrationFinale;
h=h+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-ConstanteInfiltration*time).*(exp(-
ConstanteInfiltration*dt/2)-1)./ConstanteInfiltration;
hmin=min([min(h) hmin]);
hmax=max([max(h) hmax]);
umax=max(abs(u)+sqrt(g*h));
vmax=max(abs(v)+sqrt(g*h));
write('solutions/z-'+string(ntimes)+'.txt',z);
write('solutions/h-'+string(ntimes)+'.txt',h);
write('solutions/u-'+string(ntimes)+'.txt',u);
write('solutions/v-'+string(ntimes)+'.txt',v);
end
// Animation
// hauteur
alpha=25.0;
theta=89;
alpha=0;
theta=0;
for time=1:ntimes
drawlater();
clf();
h=read('solutions/h-'+string(time)+'.txt',nx,ny);
h=-h;
grayplot(x,y,h,rect=[xmin-1000,ymin-1000,xmax+1000,ymax+1000]);
// Sgrayplot(x,y,h,rect=[xmin-1000,ymin-1000,xmax+1000,ymax+1000])
colorbar(-hmax,0);
R=[0:255]/256; G=R ; B=R ;
RGB=[R;G;B]';
xset("colormap",RGB);
//
// color_map=oceancolormap(32);
// xset("colormap",color_map);
drawnow();
f=gcf();
xs2png(f.figure_id,'images/sol-'+string(time)+'.png')
// //chaîne de caractère donnant le nom du fichier gif
// fichier='images/hauteur-'+string(time)+'.png';
// xs2png(f.figure_id,fichier)//exportation de la figure
end
////// vitesse
for time=1:ntimes
drawlater();
u=read('solutions/u-'+string(time)+'.txt',nx,ny);
v=read('solutions/v-'+string(time)+'.txt',nx,ny);
u=coef*u;
v=coef*v;
// I=find(sqrt(u.^2+v.^2)<0.02);
// u(I)=0;
// v(I)=0;
clf();
champ(x,y,u,v);