Memoire KEITA - Hamed - Josue - M2

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MODELISATION DES CRUES DANS DEUX ZONES

SEMI-URBANISEES DE L’ESPACE « GRAND-OUAGA »


AU BURKINA FASO

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU


MASTER EN GENIE CIVIL ET
HYDRAULIQUE

OPTION : Infrastructures et Réseaux


Hydrauliques
Présenté et soutenu publiquement le [Date] par

Josué Hamed KEITA

Travaux dirigés par :

Dr FOWE TAZEN

Dr Babacar LEYE

Jury d’évaluation du stage :

Président : Prénom NOM

Membres et correcteurs : Prénom NOM


Prénom NOM
Prénom NOM
Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

DEDICACE

Je dédie ce mémoire,

À mon père,

À ma mère,

À mes sœurs, À mes frères, je vous aime tous !

Et à cette personne qui m’apporté l’aide ultime que le

très haut, vous le rende au centuple

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

REMERCIEMENTS
La mise en œuvre de ce travail de mémoire et la rédaction du présent document ont été rendues
possible grâce au concours de plusieurs acteurs. C’est l’occasion pour nous de témoigner notre
reconnaissance à toutes ces personnes qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de ce
travail. Je tiens donc à adresser mes sincères remerciements à mes encadreurs :
Dr. FOWE TAZEN, Post doctorant au laboratoire Hydrologie et Ressources en Eau (LEAH)
à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) pour sa disponibilité,
sa patience et ces critiques pour l’avancée de ce mémoire;
Dr BABACAR LEYE, Enseignant-chercheur, à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau
et de l’Environnement (2iE), pour avoir accordé la grande majeure partie de son temps pour ce
mémoire, pour sa patience et ces conseils;
Monsieur COULIBALY GNENAKANTANHAN doctorant au laboratoire Hydrologie et
Ressources en Eau (LEAH), à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de
l’Environnement (2iE) que je n’arrêterai pas de fatigué, merci de m’avoir associé à votre thèse.
A tout le corps professoral et administratif de 2iE, plus particulièrement à tous ceux qui ont été
mes enseignants.
A tous mes amis de ma promotion de Master au 2iE pour avoir surmonté tous ensemble ces
deux années de dur labeur.
A tous mes amis et connaissances que je n’ai pas pu citer ici, qui de près ou de loin m’ont
soutenu pendant toutes ces années ; qu’ils trouvent ici l’expression de ma gratitude.
A tous, je dis merci et que le seigneur vous bénisse et vous comble au-delà de vos
espérances.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

RESUME
Depuis quelques décennies les pays sahéliens notamment le Burkina Faso sont frappés par des
inondations par ruissellement pluvial. Leurs ampleurs grandissantes constituent une source
d’inquiétude pour les décideurs ainsi pour les populations. Face à cette situation, des mesures
appropriées telles que la simulation des écoulements dans les environnements urbains et semi-
urbain s’imposent pour meilleure gestion de ces inondations. L’approche choisit à cet effet, est
une approche à base physique se reposant sur les équations bidimensionnelles de Barré Saint-
Venant. Ce système hyperbolique n’admettant pas de solution analytique, nous avons donc
procédés à une approche numérique de solution par la méthode des volumes finis. L’écriture de
l’algorithme, résolvant les équations bidimensionnelles de Barré Saint-Venant est fait à l’aide
du logiciel SCILAB. Afin de tester la performance de l’outil de simulation, nous avons fait une
série de simulations. Les résultats ont montré la capacité de l’outil à reproduire le processus
hydrologique à partir de données synthétiques. Nous avons fait par la suite, une comparaison
entre données réelles et données simulées afin de le valider le modèle. De cette comparaison,
nous avons vu que le modèle à la capacité de reproduire des crues réelles pour une bonne prise
en compte des paramètres d’infiltrations et de frictions.

Mots clés :
Equation Saint-Venant ;
Modélisation hydrologique ;
Méthode des volumes finis ;
Modèle à base physique ;
Burkina Faso.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

ABSTRACT
In recent decades, Sahelian countries, particularly Burkina Faso, have been hit by floods due to
rain runoff. Their growing magnitudes are a source of concern for policymakers and people.
Faced with this situation, appropriate measures such as flow simulation in urban and semi-urban
environments are needed to better manage these floods. The approach chosen for this purpose,
is a physical-based approach resting on the two-dimensional equations of Barré Saint-Venant.
Since this hyperbolic system does not admit of an analytical solution, we have proceeded to a
numerical solution approach using the finite volume method. The writing of the algorithm,
solving the two-dimensional equations of Barré Saint-Venant is done using the SCILAB
software. In order to test the performance of the simulation tool, we did a series of simulations.
The results showed the tool's ability to reproduce the hydrological process from synthetic data.
We then made a comparison between real data and simulated data in order to validate the model.
From this comparison, we have seen that the model has the ability to reproduce real floods for
a good consideration of infiltration and friction parameters.

Keywords:
Equation Saint-Venant;
Hydrological modeling;
Finished volume method;
Physical based model;

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

SOMMAIRE
Table des matières
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iii
ABSTRACT .............................................................................................................................. iv
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
I. INTRODUCTION .............................................................................................................. 1
I.1 Contexte et problématique ........................................................................................... 1
I.2 Etat de l’art .................................................................................................................. 2
I.3 Objectif général ........................................................................................................... 3
I.4 Annonce du plan .......................................................................................................... 4
II. MATERIELS ET METHODES ......................................................................................... 5
II.1 Présentation de la zone d’étude ................................................................................... 5
Situation géographique et climatique de la zone d’étude ..................................... 5
Relief et l’hydrographie de la zone d’étude ......................................................... 8
Facteurs pédologiques et végétation de la zone d’étude ...................................... 9
II.2 Caractérisations des bassins versants ........................................................................ 10
Elaboration des modèles numériques de terrain ................................................. 10
Situation géographique des bassins versants de l’étude ..................................... 11
Caractérisations physique et hydrologique des bassins versants........................ 12
II.3 Modélisation des inondations .................................................................................... 14
Modèle mathématique pour les écoulements ..................................................... 14
Résolution numérique des équations de Saint-Venant ....................................... 20
Support de modélisation ..................................................................................... 26
Evaluation des performances de l’outil de modélisation ................................... 26
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................ 27
III.1 Résultats ................................................................................................................. 27
Modèles numériques de terrain des bassins versants ......................................... 27
Caractéristiques physique et hydrologique des bassins versants........................ 28
Scénarios de simulation des crues sur les bassins versants ................................ 32
III.2 DISCUSSIONS ...................................................................................................... 38
IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATION ............................................................... 38
Bibliographie ............................................................................................................................ 40
Annexes ....................................................................................................................................... i

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Liste des tableaux


Tableau 1:Caractéristiques de la forme des bassins versants ................................................... 28
Tableau 2:Caractéristiques du relief des bassins versants ........................................................ 29
Tableau 3: Coefficients de Manning pour la friction ............................................................... 31
Tableau 4:Coefficients de Horton pour l'infiltration ................................................................ 32

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Liste des figures


Figure 1: Situation géographique de l'espace Grand Ouaga ...................................................... 6
Figure 2: Variations mensuelles des précipitations à Ouagadougou entre 1981 et 2010
(Source : Direction de la météorologie nationale, 2011) ....................................................... 7
Figure 3 : Evolution interannuelle des températures minimales et maximales à Ouagadougou
(Source : Direction de la Météo, 2005) ...................................................................................... 8
Figure 4: Etape d'élaboration des MNTs .................................................................................. 11
Figure 5: Situation géographie des bassins versants ................................................................ 12
Figure 6: Domaine de validité des équations de Saint-Venant ................................................ 15
Figure 7: Discrétisation de l'espace .......................................................................................... 22
Figure 8: MNT de Rimkieta 1 .................................................................................................. 27
Figure 9: MNT de Rimkieta 2 .................................................................................................. 27
Figure 10: Courbe hypsométrique Rimkieta 2 ......................................................................... 29
Figure 11: Courbe hypsométrique Rimkieta 1 ......................................................................... 29
Figure 12 : Réseau hydrographique des bassins versants ........................................................ 30
Figure 13: Carte d'occupation du sol ........................................................................................ 31
Figure 14:Simulation 1 Rimkieta 1 .......................................................................................... 33
Figure 15: Simulation 1 Rimkieta 2 ......................................................................................... 34
Figure 16: Sensibilité du modèle à l'intensité de pluie ............................................................. 35
Figure 17: Enregistrement du pluviographe ............................................................................. 37
Figure 18: Hauteur simulée Rimkieta 1 ................................................................................... 37
Figure 19 : Hauteur simulée Rimkieta 2 .................................................................................. 37

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

LISTE DES ABREVIATIONS

AMMA-2050 : Analyse Multidisciplinaire de la Mousson Africaine à l’horizon 2050

ASTER : Advanced Spacebone Thermal Emission and Reflection Radiometer

CONASUR : Conseil National de Sécurité Urgence

EDP : Equations aux dérivées partielles

GDEM : Global Digital Elevation Model

IGB : Institut Géographique du Burkina

MITI : ministère de la recherche japonais

MNT : Modèle Numérique de Terrain

MNTs : Modèles Numériques de Terrains

MNT : Modèle Numérique de Terrain

NASA : National Aeronautics and Space Administration

KMZ : Keyhole Markup Zip

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I. INTRODUCTION
I.1 Contexte et problématique

Les catastrophes naturelles ont toujours existé et constituent un phénomène courant et récurrent
dans l’histoire de l’humanité (Gbeassor et al., 2006). Mais depuis quelques décennies elles
adviennent à un rythme plus accéléré et semblent être potentiellement, plus dangereuses et plus
dévastatrices. En termes de fréquence de typologie de catastrophe naturelle, les pays sahéliens
notamment le Burkina Faso sont plus frappés par les inondations (Bani, S., S., 2011). Les
inondations peuvent être la conséquence de crues ou simplement de fortes averses. En effet, on
en distingue deux types : Les inondations dites fluviales, qui résultent du débordement
exceptionnel de cour d’eau et les inondations par ruissellement pluvial, qui surviennent quant
à elles lors des fortes pluies. Elles se produisent principalement en zone urbanisée (HINGAY,
B., 1999).
Au Burkina Faso, les grandes agglomérations sont particulièrement touchées par les
inondations par ruissellement pluvial. Les mémoires Burkinabés seront longuement marquées
par les inondations du 1𝑒𝑟 septembre 2009, faisant 150000 sinistrés et de nombreux disparus
(OCHA, 2009). Ces inondations sont aggravées par des facteurs climatiques et par des facteurs
anthropiques. Comme la plupart des pays sahéliens, le Burkina Faso est marqué par une forte
pluviométrie, mais à cette forte pluviométrie il faudrait ajouter les facteurs anthropiques tel
que : La forte explosion démographique comme il est à constater dans la ville de Ouagadougou
et dans la plupart des villes urbanisées provoquant la régression des écosystèmes naturels,
l’urbanisation rapide et incontrôlée augmentant les superficies imperméables, l’insuffisance ou
la mauvaise gestion des ouvrages d’assainissement, etc….
La conjonction de ces deux facteurs favorise leurs apparitions et leurs conséquences.
La gestion des risques d’inondation est un enjeu capital pour le gouvernement Burkinabé
(Kemking, C., 2010). Les mesures préventives relatives aux inondations sont nombreuses. Les
protections physiques consistant généralement en des aménagements tels que la construction
de digues de protection, de barrages écrêteurs de crues ou des canalisations d’évacuation. Au
titre des mesures préventives, figure également l’établissement des cartes d’inondations
identifiant les zones inondables selon les scénarios les plus critiques pour l’établissement d’un
plan d’évacuation d’urgence.
Face aux limites de ces méthodes pour la prise en compte du comportement du milieu urbain
vis-à-vis de l’aléa pluvial. Dans le contexte actuel du changement climatique et de la
Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

vulnérabilité accrue (évolution de l’occupation des sols) en milieu urbain il est nécessaire de
mettre en place de nouvelles méthodes d’analyses permettant de mieux caractériser le
ruissellement pluvial en milieu urbain (Boukhelifa, M., 2011). Le défi actuel des hydrologues
est de modéliser les flux dans des situations de crise pour lesquelles les flux transités dépassent
les capacités du réseau d’assainissement, pouvant alors se propager dans le tissu urbain
(Chastan et al., 1994 ; Dumay, 1994).

I.2 Etat de l’art

La modélisation hydrologique des milieux urbains et péri-urbains permet, parmi de nombreux


buts, d’améliorer la compréhension et la prévision des comportements hydrologiques. Cette
tâche est très importante pour la gestion des réseaux d’assainissement en ville, notamment lors
des épisodes de fortes pluies. Pour se faire, il existe un nombre croissant de modèles
hydrologiques et hydrauliques, chacun ayant leurs domaines d’applications spatio-temporels et
leurs schémas de représentation. Il est ainsi possible de classer les approches (Singh, V., P.,
1995; Ambroise, 1999 ; Hingray et al., 2009) en fonction de la représentation spatiale
(modèles distribués, semi distribués ou globaux), de la représentation temporelle (modèles
événementiels ou continus) et de la représentation des processus physiques (modèles
empiriques, conceptuels, à base physique). Dans le cadre de notre recherche, c’est de cette
dernière qu’il est question ici.

Les Modèles empiriques : Ils sont représentés par des formules et équations simples et
empiriques. Par exemple, la formule rationnelle qui permet de déterminer le débit de
pointe en fonction d’information minimale du bassin versant, à savoir le coefficient de
ruissellement. L’inconvénient de ces modèles ce que ils ne permettent pas d’estimer la
variabilité des caractéristiques de l’inondation au sein du bassin versant (Benoît
HINGAY, 1999).

Les Modèles conceptuels : Ces modèles tentent de reproduire la réponse d’un bassin
versant en remplaçant la réalité de l’écoulement par une idéalisation fort simplifiée
de la géométrie du bassin versant et de l’écoulement par rapport à la situation réelle (

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Baud, J., 2008). En hydrologie, les deux concepts de modélisation principalement


utilisés sont :
 la représentation de la géométrie des surfaces d’écoulement par des plans
rectangulaires de pentes constantes ;
 la représentation de l’écoulement par des réservoirs fictifs.

Les Modèles mécanistes (ou à base physique) : Ils résolvent des systèmes
d’équations de quantité de mouvement et de continuité liés au transport d’eau, de
substance ou d’énergie. Ils décrivent mathématiquement les phénomènes
rencontrés. A titre d’exemple, l’équation de Barré Saint Venant pour les
écoulements en surface libre ou de Darcy-Richards pour les écoulements
souterrains. De tels modèles nécessitent une description détaillée du bassin versant,
des schémas numériques robustes et la détermination de paramètres physiques
(paramètre de friction, conductivité hydraulique etc.). ces modèles sont de plus en
plus utilisés pour simuler les écoulements en milieu urbain (Hingray, B., 1999;
Lhomme et al., 2004 ; Mignot et al., 2006)
Différents logiciels conçut se basant sur le couplage de ces modèles existent sur le marché on
mentionnera les plus connus tel que : MOUSSE (Danish Institute of Hydraulics), CANOE
(INSA Lyon – SOGREAH), HYDROWORKS (Wallingford), SWMM (Environmental
Protection Agency – E.U.), …

I.3 Objectif général

Ce thème de recherche s’inscrit dans le cadre du projet AMMA-2050.


L’objectif principal de cette étude est de contribuer à une meilleure connaissance des
conséquences des crues dans les environnements semi-urbains au Burkina Faso voir en Afrique
de l’Ouest.
Plus spécifiquement, ce travail vise les objectifs suivants :
 Caractériser physiquement et hydrologiquement deux sous-bassins versants semi-
urbains identifiés dans l’espace « Grand Ouaga » ;
 Elaborer les modèles numériques de terrain de ces deux sous-bassins;
 Simuler les écoulements en particulier les crues des deux sous-bassins à partir des
modèles numériques basés sur les équations de Barré Saint Venant ;
 Tester la performance de l’outil de simulation pour des cas réels d’évènements de crue.

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Burkina Faso

I.4 Annonce du plan

Ce présent rapport comprendra trois parties :

La première partie, regroupe les chapitres matériels et méthodes. La première section


de cette partie, présentera la zone d’étude. La deuxième section, définira la démarche
adoptée ainsi que le matériel utilisé pour la caractérisation des bassins versants. La
troisième section, montrera les différentes étapes de la mise en place de l’outil de
modélisation des inondations. Et la dernière partie de cette première partie quant à elle,
sera consacrée à la méthodologie utilisée pour l’Evaluation des performances de l’outil
de modélisation ;
La deuxième partie synthétise l’ensemble des résultats et leur analyse ;
La troisième et dernière partie quant à elle, se focalise sur la conclusion et les
recommandations.

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II. MATERIELS ET METHODES


II.1 Présentation de la zone d’étude

Situation géographique et climatique de la zone d’étude

Les bassins versants objet de l’étude se situent dans l’espace « Grand Ouaga ». Le « Grand
Ouaga », est l’espace géographique couvrant les sept (7) communes de la province Kadiogo (la
commune urbaine d’Ouagadougou et les communes rurales de Koubri, Komsilga, Komki Ipala,
Pabré, Saaba, Tanghin Dassouri), auxquelles s’ajoute la commune rurale de Loumbila de la
province du plateau centale. Le Grand Ouaga est limité au nord et à l’est par les provinces de
l’Oubritenga et de Ganzourgou, au sud par la région du centre-sud et à l’ouest par la région du
centre.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
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Figure 1: Situation géographique de l'espace Grand Ouaga

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Forte d’une population d’un million cinq cent cinquante et un mille sept cent cinquante et un
(1.551.751) habitants en 2006, couvrant une superficie totale trois mille trois cent quatre (3304)
km², le territoire du Grand Ouaga est situé dans un climat soudano-sahélien marqué par deux
grandes saisons qui subdivisent l’année en deux parties :
 La saison pluvieuse s'étend de mai à octobre; Celle-ci est marquée par les vents humides
de la mousson. Les hauteurs d'eau sont rarement supérieures à 700 mm par an. Les mois
d'août sont les plus pluvieux.
 La saison sèche, la plus longue, va d'octobre à mai et est dominée par les vents
d'harmattan. La pluviométrie très insuffisante est irrégulière d'une année à l'autre.

Figure 2: Variations mensuelles des précipitations à Ouagadougou entre 1981 et 2010


(Source : Direction de la météorologie nationale, 2011)

La température moyenne est d’environ 30° C avec un minimum de 18° C observé entre
Décembre et Janvier et une valeur maximale de 40° C entre Avril et Mai.

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Figure 3 : Evolution interannuelle des températures minimales et maximales à


Ouagadougou (Source : Direction de la Météo, 2005)

Relief et l’hydrographie de la zone d’étude

La connaissance de la pente et des altitudes est indispensable dans la compréhension de la


dynamique des écoulements. Le relief a une influence notable sur les écoulements. En effet, la
morphologie du bassin versant et de nombreux paramètres hydrométéorologiques
(précipitation, température, etc.) varient avec l’attitude. La pente quant à elle influe sur la
vitesse d’écoulement.
Sur le plan morphologique, le relief de Grand-Ouaga est celui du plateau mossi caractérisé par
une pénéplaine peu élevée (300 à 400 mètres d'altitude) par rapport au niveau de la mer. Ce
relief comprend :
 des plateaux cuirassés où émergents par endroits des buttes cuirassées ou
croupes démantelées et de forme souvent convexe (plateau);
 des axes de drainage que constituent le Massili (une branche du Nakambé ou
Volta Blanche).

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Les pentes sont faibles et varient entre 0,6% et 1%. La faible voir la nullité des pentes dans
l’espace Grand-Ouaga rend difficile le ruissellement des eaux pluviales et l’évacuation des
eaux usées. Ceci constitue une des causes d’inondation.
Grand-Ouaga bénéficie également au niveau de la ville de Ouagadougou, de trois barrages,
construits entre 1936 et 1950 pour faire face aux besoins croissants d'eau. Le barrage de
Loumbila, est d'un grand appoint dans l'approvisionnement de la ville de Ouagadougou en eau.
La province bénéficie en outre de quelques retenues d'eau disséminées à travers les localités

Facteurs pédologiques et végétation de la zone d’étude

Le processus hydrologique est beaucoup influencé par le facteur pédologique (HANGNON,


2009). Les sols dans l’espace « Grand-Ouaga » sont peu profonds, pauvres en éléments
nutritifs. Ayant une faible teneur en potassium et en phosphore, riches en oxyde et hydroxyde
de fer et de manganèse ce qui leurs donnent une couleur rougeâtre, ces sols présentent une
structure fragile très sensible à l’érosion (Leila, 2009) et une faible capacité d’infiltration et de
conservation d’eau. Ils sont de types ferrugineux tropicaux lessivés développés sur des
matériaux sableux, sablo argileux ou argileux. On en distingue 4 types :

 les sols ferrugineux lessivés qui se développent sur des matériaux d’altération
de roches granitiques. Ces sols ont une faible qualité chimique ;
 les sols minéraux bruts correspondant aux cuirasses en affleurement constitués
de pisolithes, de gravillons ou de pierrailles très fortement cimentés les uns aux
autres ;
 les sols hydro morphes localisés aux abords des barrages et des marigots avec
une faible capacité de gonflement ;
 les sols solonetz ou sols halomorphes dont la genèse est liée à la présence de
chlorure de sodium géologique (granite, migmatites et leptimites).
Le couvert végétal le plus dominant est la savane arbustive claire parsemée de quelques grands
arbres et une strate herbacée. Au niveau des terrasses alluviales et le long des axes de drainage
on note une végétation rupicole. Ce couvert végétal se compose essentiellement :
 d'arbres de taille moyenne comme le Butirespermum parkiî (karité), Parkia
biglobosa (néré), Ceiba pentandra (baobab) ;
 d'arbustes, notamment des épineux ;

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

 d'herbes dont une partie est très utilisée dans la confection des paillotes (toitures
de cases, de greniers ou de hangars, etc.).

Il existe, cependant, deux forêts classées assez denses :


 la forêt classée de Gonsé située à l'Est.
 "Le bois de Boulogne " dont l’aménagement entrepris par les autorités, rend ce
site forestier plus agréable et plus attractif dans la ville de Ouagadougou.

La zone administrative de « Grand-Ouaga » est encore largement agricole, l’activité agricole la


plus répandue est l’horticulture maraîchère appelée couramment le maraîchage qui constitue
une source d’approvisionnement du marché local. Elle se pratique généralement aux à bords
des barrages et des retenues d’eau.

II.2 Caractérisations des bassins versants

Elaboration des modèles numériques de terrain

Un Modèle numérique de terrain (MNT) correspond à une représentation numérique du relief


d'une zone géographique sous une forme adaptée à son utilisation par un calculateur numérique
(ordinateur). Dans le cadre de l’étude, l’élaboration du MNT est d’une importance capitale
dans la mesure où elle servira d’abord à délimiter nos bassins, ensuite d’en déduire leurs
caractéristiques physiques et hydrologiques et enfin elle nous servira de support numérique
pour nos différentes simulations. Pour son obtention, nous avons utilisé le programme ASTER
(http://gdem.ersdac.jspacesystems.or.jp/), le GDEM ASTER est un MNT qui couvre le monde
entier (entre 83° Nord et 83° Sud). Il est coproduit par le MITI et la NASA. Ce MNT gratuit à
une résolution de 1 seconde d'arc soit environ 30 mètres à l'équateur. Il a donc une résolution 3
fois plus fine que celle du SRTM. Sa distribution est faite en GeoTiff de 1° x 1° en WGS84. De
ce site internet, nous avons obtenu le MNT d’une zone contenant notre zone d’étude. Par la
suite, nous avons géolocalisée les exutoires des bassins versants à l’aide de Google Earth. Enfin
les exutoires géolocalisées et le MNT précédemment obtenu seront importés dans logiciel
Global Mapper 15, qui est un simple outil de visualisation capable d'afficher les images raster,
les données d'altitude et les données vectorielles, afin d’extraire les limites et les MNTs de
chaque bassin versant de l’étude. Ci-dessous sont résumées les différentes étapes.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
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Google Earth GDEM ASTER

1. Géolocalisation des exutoires Exportation du MNT d’une zone


contenant notre zone d’étude en
des BV
localisant les exutoires
2. Exportation sous format KMZ

Global MAPPER 15

1. Importation des exutoires


2. Importation du MNT
3. Génération des bassins versants de l’étude
4. Extraction du MNT des bassins versants
de l’étude

Figure 4: Etape d'élaboration des MNTs

Situation géographique des bassins versants de l’étude

Les exutoires de nos bassins versants se situent dans le quartier Riemkieta au Nord-Ouest de
la ville de Ouagadougou. Le bassin versant 1 que nous dénommerons Riemkieta 1, dont
l’exutoire est repéré par les coordonnées : 12°22'11.90"N et 1°34'41.49"O, s’étends sur les
communes de Ouagadougou et de Tanghin Dassouri. Le bassin versant 2 que nous
dénommerons Riemkieta 2 se situe au Nord du bassin versant 1 et l’exutoire a pour
coordonnées : 12°22'52.20"N et 1°35'8.09"O, s’étends quant à lui, sur les communes Pabré,
Ouagadougou et de Tanghin Dassouri.

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Figure 5: Situation géographie des bassins versants

Caractérisations physique et hydrologique des bassins versants

Dans toute démarche de modélisation il est fondamental dans un premier temps, d’avoir une
compréhension subjective du processus hydrologique se déroulant sur le bassin versant objet
de l’étude (Sivaplan, 2003). Ce processus hydrologique, est compris grâce aux caractéristiques
physiques et hydrographiques, qui se regroupent en trois classes :
 les caractéristiques de forme et de relief
 les caractéristiques du réseau de drainage
 les caractéristiques du sol et de son utilisation.

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Ces caractéristiques influencent le temps et la forme de la réponse du bassin versant vis à vis
d’un événement pluvieux.

 L’indice de Gravelius : Il est défini comme étant le rapport du périmètre du bassin au


périmètre du cercle ayant la même superficie. Il est appelé aussi coefficient de
compacité
P
K G = 0,28
√A
KG : Indice de Gravelius
P : Périmètre du bassin versant en (km)
A : Surface du bassin versant en (km2)
Il est proche de 1 pour un bassin versant de forme quasiment circulaire et supérieur à 1
lorsque le bassin est de forme allongée. La forme d’un bassin versant influence l’allure
de l’hydrogramme à l’exutoire du bassin versant. Par exemple, une forme allongée
favorise, pour une même pluie, les faibles débits de pointe de crue, ceci en raison des
temps d’acheminement de l’eau à l’exutoire plus importants.

 La courbe hypsométrique : La courbe hypsométrique représente la répartition de la


surface du bassin versant en fonction de son altitude. Elle porte en abscisse la surface
(ou le pourcentage de surface) du bassin qui se trouve au-dessus (en-dessous) de
l'altitude représentée en ordonnée. Elle exprime ainsi la superficie du bassin ou le
pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine altitude.
 Les altitudes caractéristiques : altitude maximale, minimale, moyenne et médiane

 Le rectangle équivalent : qui est une transformation géométrique qui assimile le bassin
à un rectangle ayant le même périmètre et la même surface. Les dimensions sont
données par les équations suivantes :
KG √𝐴 1,12 KG √𝐴 1,12
𝐿= [1 + √(1 − ( K )2 ] et 𝑙 = [1 − √(1 − ( K )2 ]
1,12 G 1,12 G

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 Indice de pente global :

𝐻5 −𝐻95
𝐼𝐺 = avec:
𝐿

H5 : altitude correspondant à 5% de la surface totale du bassin ;


H95 : altitude correspondant à 95% de la surface totale du bassin.

L’obtention des altitudes caractéristiques, des surfaces et des périmètres, se feront grâce au
logiciel Global Mapper 15. De ces valeurs seront déduites les autres caractéristiques qui en
dépendent.

La densité de drainage : longueur totale du réseau hydrographique par unité de surface du


bassin versant est donnée par :
∑𝑛𝑖 𝐿𝑖
𝐷𝑑 =
𝐴
Dd : densité de drainage [km/km2] ;
Li : longueur totale de tous les cours d'eau d’ordre i [km] ;
A : surface du bassin versant [km2].
∑𝑛𝑖 𝐿𝑖 Sera calculé à l’aide de Global Mapper 15.

Pour les caractéristiques du sol et de son occupation, leurs extractions se feront à l’aide
d’ARCGIS 10 à partir des données de l’IGB datant de 2010. Cette caractérisation permettra
dans la suite d’estimer les paramètres de friction et d’infiltration, selon (Tholin A.L., Keifer
C.J., 1959), (Normand, 1971) et (Breuil , 1987).

II.3 Modélisation des inondations

Modèle mathématique pour les écoulements

La modélisation hydrologique étant une représentation simplifiée de la réponse hydrologique


d’un bassin versant à un évènement de précipitation. La prochaine étape est la mise en équations
du processus hydrologique par un modèle mathématique se basant sur les équations de Barré

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de Saint Venant, qui nous permettra de mettre en exergue la variabilité spatio-temporelle de ce


processus sur le bassin versant.

Figure 6: Domaine de validité des équations de Saint-Venant

Les équations de Saint-Venant sont déduites d’une intégration suivant la verticale des équations
de Navier-stockes à surface libre tout en adoptant un certain d’hypothèses simplificatrices :

Domaine de validité :
Ici nous considérons que la grandeur caractéristique verticale est négligeable aux grandeurs
caractéristiques horizontales d’où l’appellation "peu profonds" de ces écoulements. Si l’on se
reporte à la figure 4 où b(x,y) est la bathymétrie, la profonde h(x,y,t) est négligeable devant les
dimensions x et y.
Hypothèse de pression hydrostatique :
La pression est proche de l'équilibre hydrostatique ce qui suppose que l’accélération du
mouvement sur la verticale est négligeable devant l’accélération due à la gravité cela se traduit
par l’équation suivante :
𝜕𝑃
= −𝜌𝑔
𝜕𝑍

où P est la pression, Z la côte, 𝜌 la densité du fluide et g le champ gravitationnel.


Cette équation exprime une distribution linéaire et donc hydrostatique de la pression sur la
verticale. Cette hypothèse nous permet de traduire la pression en termes de la hauteur

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d’immersion. En effet, l’intégration de cette équation sur la verticale en choisissant la constante


telle que p𝑎𝑡𝑚 = 0, aboutit à l’expression de la pression à une coordonnée verticale ascendante
z quelconque:
𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝜌𝑔(𝑍𝑠 − 𝑍)

Où Z𝑠 est le niveau de la surface libre et h𝑠 = Z𝑠 − Z est la hauteur d’immersion.

Hypothèse de l’imperméabilité du fond et de la surface libre :


On suppose qu’il n’y a pas de transfert de masse à travers le fond et la surface libre et qu’une
particule d’eau située sur une de ces deux surfaces y restera au cours du temps, autrement dit
nous négligerons les variations verticales de la vitesse devant les autres variables
Hypothèse de Boussinesq :
L’hypothèse de Boussinesq nous permet de négliger, dans les équations de quantités de
mouvements, les variations de densité de l’eau Δρ par rapport à la densité de référence ρ0 (Δρ

<< ρ0 ), à l’exception de celles rencontrées dans le terme de gravitation (terme de flottabilité),


on suppose que le fluide considéré est incompressible soit donc :
ρ = ρ0 + Δρ = ρ0

Dans sa forme bidimensionnelle les équations de Saint-Venant s’écrivent :


Equation de continuité :
𝜕ℎ 𝜕(ℎ𝑢) 𝜕(ℎ𝑣)
+ + = 𝑃 − 𝐼 (1)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

Equations de la quantité de mouvement :

2 1
𝜕(ℎ𝑢) 𝜕(ℎ𝑢 ⁄2+ 𝑔ℎ2 ) 𝜕(ℎ𝑢𝑣) 𝜕𝑍
2
+ + 𝜕𝑦 = 𝑆𝑓𝑥 − gh 𝜕𝑥 (2)
𝜕𝑡 𝜕𝑥
2 1
𝜕(ℎ𝑣) 𝜕(ℎ𝑢𝑣) 𝜕(ℎ𝑣 ⁄2+ 𝑔ℎ2 ) 𝜕𝑍
2
+ + = 𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦 (3)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

où :
 x et y sont les coordonnées spatiales en (m) et t le temps en (s) ;

⃗⃗⃗ = (𝑢𝑣(𝑥,𝑦,𝑡)
 h(x, y, t) ≥ 0, la hauteur d’eau en (m) et 𝑢 (𝑥,𝑦,𝑡)
) , la vitesse moyenne de

l’écoulement en (𝑚⁄𝑠) inconnues du système ;


 𝑍(𝑥, 𝑦), est la topographie considérée indépendante du temps (pas d’érosion) en (m) ;
 g le champ gravitationnel en (𝑚⁄𝑠 2 ) ;

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 𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑡) et I(𝑥, 𝑦, 𝑡), représentent respectivement le taux de pluie et le taux


d’infiltration en (𝑚⁄𝑠), l’expression de ces termes seront détaillés plus tard ;

⃗⃗⃗𝑓 =(𝑆𝑓𝑥 ), représente le terme de friction en (𝑚2⁄ 2 ), l’expression de ce terme sera


 𝑆 𝑆 𝑓𝑦 𝑠
détaillé plus tard.
 ℎ𝑢 respectivement ℎ𝑣 est la quantité de mouvement ou le débit spécifique q(x, y, t) en
2
(𝑚 ⁄𝑠) ;
1
 𝑔ℎ2 , la pression hydrostatique ;
2
𝜕𝑍 𝜕𝑍
 respectivement , la pente du fond.
𝜕𝑦 𝜕𝑥

Les équations de Saint-Venant apparaissent sous deux formes fondamentales quand on


considère ses variables d’état :
 la forme conservative qui s’appuie sur la hauteur d’eau et débit unitaire (hu, hv) ou la
vitesse (u, v). ;
 la forme non-conservative qui utilise dénivellation de la surface libre et débit unitaire
(hu, hv) ou la vitesse (u; v).

Sous forme conservative les équations s’écrivent :

𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈) 𝜕 𝐹𝑦 (𝑈)


+ + = 𝑆(𝑈) (4)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

avec :

 U=(ℎ𝑢), le vecteur des variables d’état ;
ℎ𝑣

ℎ𝑢
 𝐹𝑥 (𝑈)=(ℎ𝑢2⁄ 1 2 ), le flux dans la direction des abscisses ;
2+2𝑔ℎ
ℎ𝑢𝑣

ℎ𝑣
 𝐹𝑦 (𝑈)=( ℎ𝑢𝑣 ), le flux dans la direction des ordonnées ;
ℎ𝑣 2⁄ +1𝑔ℎ2
2 2

𝑃−𝐼
𝜕𝑍
𝑆𝑓𝑥 −gh
 S(𝑈)=( 𝜕𝑥
𝜕𝑍
), le terme source.
𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦

Sous forme conservative les équations s’écrivent :

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𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈) 𝜕 𝐹𝑦 (𝑈)


+ + = 𝑆(𝑈) (4)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

avec :


 U=(ℎ𝑢), le vecteur des variables d’état ;
ℎ𝑣

ℎ𝑢
 𝐹𝑥 (𝑈)=(ℎ𝑢2⁄ 1 2 ), le flux dans la direction des abscisses ;
2+2𝑔ℎ
ℎ𝑢𝑣

ℎ𝑣
 𝐹𝑦 (𝑈)=( ℎ𝑢𝑣 ), le flux dans la direction des ordonnées ;
ℎ𝑣 2⁄ +1𝑔ℎ2
2 2

𝑃−𝐼
𝜕𝑍
𝑆𝑓𝑥 −gh
 S(𝑈)=( 𝜕𝑥
𝜕𝑍
), le terme source.
𝑆𝑓𝑦 − gh 𝜕𝑦

L’équation (4) peut aussi s’écrire sous la forme suivante :

𝜕𝑈 𝜕(𝑈) 𝜕(𝑈)
+ 𝐴(𝑈) + 𝐵(𝑈) = 𝑆(𝑈) (5), avec :
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦

0 1 0
𝜕(𝐹𝑥 (𝑈)) 2
𝐴(𝑈) = = ( −𝑢 + 𝑔ℎ 2𝑢 0) (6) et
𝜕𝑈
−𝑢𝑣 𝑣 𝑢
𝜕(𝐹𝑦 (𝑈))
0 1 0
2
𝐵(𝑈) = 𝜕𝑈 = (−𝑢 + 𝑔ℎ 2𝑢 0) (7), les matrices Jacobiennes
−𝑢𝑣 𝑣 𝑢
associées.
Alors :
det (A(𝑈)-λI) = (u - λ) (λ - u - √𝑔ℎ) (λ - u + √𝑔ℎ)
et

det (B(𝑈)-λI) = (v - λ) (λ - v - √𝑔ℎ) (λ - v + √𝑔ℎ)

d’où les valeurs propres des matrices 𝐴(𝑈) et 𝐵(𝑈) sont respectivement :
λ1 = 𝑢, λ2 = 𝑢 − √𝑔ℎ, λ3 = 𝑢 + √𝑔ℎ et 𝜆1∗ = 𝑣, 𝜆∗2 = 𝑣 − √𝑔ℎ, 𝜆∗3 = 𝑣 + √𝑔ℎ.
Pour h>0, les valeurs propres sont deux à deux distinctes. Le système est donc strictement
hyperbolique en dehors des zones sèches. La forme conservative est la mieux adaptée à résoudre

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les systèmes hyperbolique dans la mesure où la solution d’un tel système peut être représentée
par une discontinuité. Elle assure donc une bonne prise en compte des discontinuités qui
peuvent apparaître dans la solution (Hervouet J.M., 2003).

Lorsqu’il pleut sur un territoire, l’eau qui tombe au sol est en partie infiltrée, en partie évaporée
et le reste ruisselle en surface. La répartition entre ces trois devenirs de l’eau de pluie diffère
suivant les territoires et la nature de la pluie (durée, intensité).
En climats sahéliens et semi‐aride, les évènements pluvieux sont réputés pour leurs fortes
intensités et leurs courtes durées provoquant ainsi des ruissèlements dits Hortoniens (Albergel
et al., 2003). Un ruissèlement Hortonien survient lorsque l’intensité de pluie dépasse la capacité
d’infiltration instantanée du sol en surface (Horton, 1933). L’infiltration de pluie devient alors
faible.
Le processus d’infiltration dans ce travail, sera évalué par la méthode de Horton (1933).
Le flux d’eau i(t), pénétrant dans le sol en surface à l’instant t est donné par l’expression
suivant :
𝑖(𝑡) = 𝑖𝑓 + (𝑖0 − 𝑖𝑓 )𝑒 −𝑟𝑡 (8)
avec :
 𝑖(𝑡): Capacité d'infiltration au temps t [mm/h] ;
 𝑖0 : Capacité d'infiltration respectivement initiale dépendant surtout du type de
sol [mm/h] ;
 𝑖𝑓 : Capacité d'infiltration finale [mm/h] ;
 𝑡: Temps écoulé depuis le début de l'averse [h] ;
 𝑟: Constante empirique, fonction de la nature du sol [min-1].

La vitesse d’infiltration lors d’un épisode pluvieux d’intensité P se présente comme suit :

 P≤ i(t), on est en phase non saturée, toute la pluie s’infiltre et i(t)= P(t) ;
 P≥ i(t), on passe en phase saturée du sol, une partie seulement de la pluie
s'infiltre l'autre partie va rester en surface et ruisseler dans ce cas :
𝑖(𝑡) = 𝑖𝑓 + (𝑖0 − 𝑖𝑓 )𝑒 −𝑟𝑡

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𝑇
Le cumule d’infiltration I(T) est déduite de la relation suivante : I(T) = ∫0 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 et est donné
par :
(𝑖0 −𝑖𝑓 )(1−𝑒 −𝑟𝑇 )
𝐼(𝑇) = 𝑖𝑓 𝑇 + (9),
𝑟

avec T durée de l’averse en (h)

Le terme de friction est donné par la formule de Manning :

𝑞|𝑞|
𝑆𝑓 =𝐾2 ℎ10/3 (10),

avec K le coefficient de Manning (m/s1/3)

Résolution numérique des équations de Saint-Venant

La résolution des EDP se fait par des méthodes numériques : éléments finis, différences finis et
volume finis. Celle utilisée ici est la méthode des volumes finis.

Proposé par (McDonald, 1971) et (MackCormack et Paullay, 1972) comme méthode


numérique pour la résolution des problèmes de dynamique des fluides, la méthode des volumes
finis est le nom donné à la technique par laquelle la forme intégrale des équations des lois de
conservations est discrétisée directement dans l’espace physique.
Mise au point initialement pour discrétiser les équations hyperboliques, elle est utilisée à présent
pour la discrétisation des équations elliptiques et paraboliques.
La résolution de cette équation par la méthode des volumes finis consiste d’abord à discrétiser
le domaine d’espace en cellules ou volumes finis (figure 7)

𝐶𝑖 X𝐶𝑗 = ]𝑥𝑖−1⁄ , 𝑥𝑖+1⁄ [X ]𝑦𝑗−1⁄ , 𝑦𝑗+1⁄ [ , avec {𝑖, 𝑗} ∈ ℤ


2 2 2 2
𝑥𝑖−1⁄ +𝑥𝑖+1⁄ 𝑦𝑗−1⁄ +𝑦𝑗+1⁄
2 2 2 2
centrée respectivement sur 𝑥𝑖 = et 𝑦𝑗 =
2 2

De longueurs respectives Δx = 𝑥𝑖+1⁄ − 𝑥𝑖−1⁄ >0 et Δy = 𝑦𝑗+1⁄ − 𝑦𝑗−1⁄ >0


2 2 2 2

Les indices demi-entiers désignent les interfaces d'une cellule avec les cellules voisines. De
même on se donne un pas de discrétisation Δt en temps et la suite d'instants discrets

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𝑡 𝑛 = 𝑛dt, n∈ ℕ
Puis on intègre le système sur chaque cellule et sur un pas de temps, soit donc :
𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕(𝐹𝑥 (𝑈)) 𝜕(𝐹𝑦 (𝑈)) 𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1
∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑥
+ 𝜕𝑦
)𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡 = ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 (𝑆(𝑈))𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡
𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2 𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2

(11)
Pour une question de stabilité la résolution se fera en deux étapes. On parle de « splitting
dimensionnelle » ou décomposition du système en plusieurs étapes.
La première étape consiste à résoudre suivant l’axe x :
𝑥 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈) 𝑥 1 𝑡 𝑛+1
∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑥
)𝑑𝑥𝑑𝑡 = ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆(𝑈) 𝑑𝑥𝑑𝑡 (12),
𝑖− ⁄2 𝑖− ⁄2

La second étape consiste à considérer la solution précédemment obtenue comme condition


initiale ensuite résoudre à nouveau l’équation cette fois-ci suivant l’axe y :
𝑦 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑦 (𝑈) 𝑦 1 𝑡 𝑛+1
∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑦
)𝑑𝑦𝑑𝑡 = ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆(𝑈) 𝑑𝑦𝑑𝑡 (13)
𝑗− ⁄2 𝑗− ⁄2

Soit le schéma explicite suivant :


𝑛+1 𝑛 𝛥𝑡 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝛥𝑡 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑈𝑖,𝑗 − 𝑈𝑖,𝑗 + (ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖+1,𝑗 ) − ℱ(𝑈𝑖−1,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗 )) + (ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗+1 ) − ℱ(𝑈𝑖,𝑗−1 , 𝑈𝑖,𝑗 ))
𝛥𝑥 𝛥𝑦
= 𝛥𝑡𝑆𝑖𝑛 (14)
avec :
𝑛 1 𝑥 1 𝑦 1
𝑈𝑖,𝑗 = 𝑑𝑥𝑑𝑦 ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 𝑈(𝑡 𝑛 , 𝑥, 𝑦)𝑑𝑦𝑑𝑥, est l’approximation de la solution 𝑈(𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 , 𝑡 𝑛 ),
𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2

qui est constante sur chaque cellule et discontinue aux frontières des cellules ;
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖+1,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥𝑖+1⁄ , 𝑦))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑥 𝑖+1⁄ entrant par la
2 2,𝑗

face 𝑥 = 𝑥𝑖+1⁄ , 𝑦𝑗−1⁄ ≤ 𝑦 ≤ 𝑦𝑗+1⁄


2 2 2

𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
(Respectivement ℱ(𝑈𝑖,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗+1 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥, 𝑦𝑗+1⁄ ))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑦 𝑖,𝑗+1⁄
2 2

entrant par la face 𝑥𝑖−1⁄ ≤ 𝑥 ≤ 𝑥𝑖+1⁄ , 𝑦 = 𝑦𝑖+1⁄ ) ;


2 2 2

De même,
𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
ℱ(𝑈𝑖−1,𝑗 , 𝑈𝑖,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥𝑖−1⁄ , 𝑦))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑥 𝑖−1⁄ entrant par la
2 2,𝑗

face 𝑥 = 𝑥𝑖−1⁄ , 𝑦𝑗−1⁄ ≤ 𝑦 ≤ 𝑦𝑗+1⁄


2 2 2

𝑛 𝑛 1 𝑡 𝑛+1
(Respectivement ℱ(𝑈𝑖,𝑗−1 , 𝑈𝑖,𝑗 ) = 𝑑𝑡 ∫𝑡 𝑛 𝐹(𝑈(𝑡, 𝑥, 𝑦𝑗−1⁄ ))𝑑𝑡, le flux numérique ℱ𝑦 𝑖,𝑗−1⁄
2 2

entrant par la face

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𝑥𝑖−1⁄ ≤ 𝑥 ≤ 𝑥𝑖+1⁄ , 𝑦 = 𝑦𝑗−1⁄ ).


2 2 2

𝑛 1 𝑥 1 𝑦 1 𝑡 𝑛+1
𝑆𝑖,𝑗 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡 ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑦 𝑗+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆( 𝑥, 𝑦, 𝑈)𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑡, l’approximation des termes source ;
𝑖− ⁄2 𝑗− ⁄2

Figure 7: Discrétisation de l'espace

Pour faciliter la compréhension aux lecteurs, nous montrerons les étapes de résolution du
système en une dimension.

Résolution du système Barré saint-venant suivant l’axe x

Soit donc l’équation (11), précédente :

𝑥 1 𝑡 𝑛+1 𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈) 𝑥 1 𝑡 𝑛+1


∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 ( 𝜕𝑡 + 𝜕𝑥
)𝑑𝑥𝑑𝑡 = ∫𝑥 𝑖+1 ⁄2 ∫𝑡 𝑛 𝑆(𝑈) 𝑑𝑥𝑑𝑡, avec :
𝑖− ⁄2 𝑖− ⁄2

0
𝑆(𝑈)= 𝑆𝑧 + 𝑆𝑝 +𝑆𝑓 , où 𝑆𝑧 = (−gh𝜕𝑍) terme source prenant en compte la topographie, 𝑆𝑝 =
𝜕𝑥

(𝑃−𝐼
0
) terme source pluie et infiltration et le terme source lié au frottement
0
𝑆𝑓 = (𝑆 ).
𝑓𝑥

Après décomposition du terme source 𝑆(𝑈), la résolution se fait comme suit :

1. Prise en compte de la topographie :

𝜕𝑈 𝜕𝐹𝑥 (𝑈)
Soit + = 𝑆𝑧 ,
𝜕𝑡 𝜕𝑥

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La résolution du système de de Barré Saint-Venant en tenant compte uniquement de la


topographie ne peut pas se faire par schéma splitting, qui consisterait à résoudre l’équation
homogène, puis ajouter le terme source. Car une telle approche présente de mauvais résultat
lorsque u correspond à un état stationnaire :
𝑢=0
1 2
{𝜕 ( 𝑔ℎ ) 𝜕𝑍
2 = −gh
𝜕𝑥 𝜕𝑥

Le second terme se réduit à 𝐻 = ℎ + 𝑍 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, où H est le niveau d’eau. Cet état


correspond physiquement à celui d’un lac au repos.
Pour préserver cet état d’équilibre, on opte pour un schéma en volume fini dit « schéma bien
balancée », qui consiste à une reconstruction hydrostatique.
Proposé par Audusse et al., on définit :

ℎ𝑖+1⁄ = max(ℎ𝑖 + 𝑧𝑖 − max(𝑧𝑖 , 𝑧𝑖+1 ) , 0)


2𝐺
ℎ𝑖−1⁄ = max(ℎ𝑖+1 + 𝑧𝑖+1 − max(𝑧𝑖 , 𝑧𝑖+1 ), 0)
2𝐷
(15)
𝑈𝑖+1⁄ 𝐺 = (ℎ𝑖+1⁄ 𝐺 , ℎ𝑖+1⁄ 𝐺 ∗ 𝑢𝑖 )
2 2 2
{ 𝑈𝑖−1⁄ = (ℎ𝑖−1⁄ 𝐷 , ℎ𝑖−1⁄ ∗ 𝑢𝑖 )
2𝐷 2 2𝐷

Avec :
ℎ𝑖+1⁄ (resp. ℎ𝑖−1⁄ 𝐷 ), la hauteur d’eau reconstruite à gauche (resp. à droite) de chaque cellule ;
2𝐺 2

𝑈𝑖+1⁄ (resp. 𝑈𝑖−1⁄ 𝐷 ), la solution reconstruite à gauche (resp. à droite) de chaque cellule.
2𝐺 2

Le max permet d'assurer que les hauteurs d'eau obtenues sont positives. Le schéma numérique
se présente comme suit :

𝛥𝑡 𝑛
𝑈𝑖𝑛+1 − 𝑈𝑖𝑛 + (ℱ 𝑥 1 − ℱ 𝑛 𝑥 1 ) = 0 (16)
𝛥𝑥 𝑖+ 𝐺
2
𝑖− 𝐷
2

où :
ℱ 𝑛𝑥 1 = ℱ 𝑛𝑥 1 + 𝑠𝑖−1𝐷 (resp. ℱ 𝑛 𝑥 1 = ℱ 𝑛𝑥 1 + 𝑠𝑖+1𝐺 ),
𝑖− 𝐷 𝑖− 2 𝑖+ 𝐺 𝑖+ 2
2 2 2 2

sont les flux numériques reconstruits aux interfaces de chaque cellule avec

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ℱ 𝑛𝑥 1 (resp. ℱ 𝑛 𝑥 1 ), sont les flux numériques avant reconstruction ;


𝑖− 𝑖+
2 2

0 0
𝑠𝑖−1𝐷 = (𝑃(ℎ 𝑛 ) − 𝑃(ℎ 1 𝑛
)) resp. 𝑠𝑖+1𝐺 = (𝑃(ℎ 𝑛 ) − 𝑃(ℎ 1 𝑛
)) sont les
𝑖 𝑖− ⁄ 𝑖
2 2𝐷 2 𝑖+ ⁄ 2𝐺
1
expressions conservatives où 𝑃(ℎ) = 2 𝑔ℎ2 , pression hydrostatique.

2. Ajout du terme de pluie et infiltration

Le terme de pluie est traité par un splitting qui consiste à résoudre l'équation :
dh
= P(t) − i(t) (17)
dt

On résout cette l’équation en intégrant sur une cellule et sur le demi-pas de temps :

𝑥𝑖+1⁄ 𝑡 𝑛+1/2 𝑥𝑖+1⁄ 𝑡 𝑛+1/2


2 𝑑ℎ 2
∫ ∫ ( )𝑑𝑥𝑑𝑡 = ∫ ∫ (P(t) − i(t)) 𝑑𝑥𝑑𝑡
𝑥𝑖−1⁄ 𝑡𝑛 𝑑𝑡 𝑥 1 𝑡𝑛
2 𝑖− ⁄2

On obtient :
𝑑𝑡 𝑛 1
ℎ𝑖𝑛+1.2 = ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖 − (𝐼 (𝑡 𝑛+2 ) − 𝐼(𝑡 𝑛 )) (18)
2

L’hétérogénéité des paramètres d'infiltration et de la pluie va poser des problèmes au modèle


de Horton. En effet avec le ruissellement, l'apport en eau sur une cellule ne vient pas seulement
de la pluie mais il peut aussi venir de l'écoulement venant d'une autre cellule. Le taux d'eau
disponible à l'infiltration sur une cellule au temps 𝑡 𝑛 est alors :

2
𝑤𝑖𝑛 = 𝑑𝑡 ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖𝑛 (19)

Il faudrait, maintenant comparer l’infiltrabilité à l’eau disponible sur chaque cellule pour

W ≤ i(t), toute l’eau disponible s’infiltre dans la cellule et


𝑛+1/2 𝑑𝑡
𝐼𝑖 = 𝐼𝑖𝑛 + 2
𝑃𝑖𝑛 + ℎ𝑖𝑛 , d’où ℎ𝑖𝑛+1.2 = 0.

W≥ i(t), la cellule est saturée, alors

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𝑛
𝑛+1/2 (𝑖0 −𝑖𝑓 )(1−𝑒 −𝑟𝑡 )
𝐼𝑖 − 𝐼𝑖𝑛 = 𝑖𝑓 𝑡 𝑛 + , d’où
𝑟
𝑛
𝑑𝑡 (𝑖0 − 𝑖𝑓 )(1 − 𝑒 −𝑟𝑡 )
ℎ𝑖𝑛+1.2 = ℎ𝑖𝑛 + 𝑃𝑖𝑛 − (𝑖𝑓 𝑡 𝑛 +
2 𝑟

3. Ajout du terme friction

Du schéma numérique précédent le terme source est ajouté comme suit :


𝛥𝑡 𝑛
𝑈𝑖∗ − 𝑈𝑖𝑛 + (ℱ 𝑥 1 − ℱ 𝑛 𝑥 1 ) = 0
𝛥𝑥 𝑖+ 𝐺
2
𝑖− 𝐷
2

𝑈𝑖∗ Solution intermédiaire obtenue, dans la phase sans friction

𝑈𝑖𝑛+1 −𝑈𝑖∗ 𝑞𝑖𝑛+1


= 𝑆𝑓 (𝑈𝑖𝑛+1 ), avec 𝑆𝑓 (𝑈𝑖𝑛+1 ) = 𝑛+1 3 (20)
𝛥𝑡 (ℎ )
1+ 𝛥𝑡∗𝑔∗𝐾∗ 𝑖𝑛+1
|𝑞𝑖 |

Il existe plusieurs méthodes pour déterminer un flux numérique. Deux critères principaux
jouent un rôle important dans son choix :

 Consistance : la consistance est la propriété minimale requise pour un schéma, pour


assurer que l'on approche bien la solution de l'équation ;
 Stabilité : est la propriété nécessaire et suffisante, pour s’assurer de la convergence de
la solution.

Plusieurs recherches ont été faites à ce niveau (EL Bouajaji, 2007), le flux qui s’est avéré
le plus stable et facile à implanter est le flux numérique de Harten, Lax et van Leer (noté
HLL). Qui s’écrit :

𝐹(𝑈𝐺 ) 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑐2
𝑐2 𝐹(𝑈𝐺 )−𝑐1 𝐹(𝑈𝐷 ) 𝑐 𝑐
ℱ(𝑈𝐺 , 𝑈𝐷 ) = { 𝑐2 −𝑐1
+ 𝑐 1−𝑐2 (𝑈𝐷 − 𝑈𝐺 ) 𝑐1 𝑐1 < 0 < 𝑐2 , avec :
2 1
𝐹(𝑈𝐷 ) 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑐1

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𝑐1 = min( min 𝜆𝑗 (𝑈)) et 𝑐2 = max( max 𝜆𝑗 (𝑈)), paramètres fonctions des


𝑈=𝑈𝐺 ,𝑈𝐷 𝑗=1,2,3 𝑈=𝑈𝐺 ,𝑈𝐷 𝑗=1,2,3

valeurs propres des matrices jacobiennes de l’équation (5);


𝑈𝐺 et 𝑈𝐷 , solution à gauche et droite de chaque cellule.

Support de modélisation

L’algorithme informatique décrivant le processus hydrologique étant ainsi élaboré son


implantation se fera sur le logiciel Scilab-6.0.0.
Scilab est un logiciel open source gratuit sur (www.scilab.org.) de calcul numérique qui fournit
un puissant environnement de développement pour les applications scientifiques et l’ingénierie.
Scilab est distribué sous la licence open source CeCILL (compatible GPL), et est téléchargeable
gratuitement. Il est disponible sous GNU/Linux, Mac OS X et Windows XP/Vista/7/8.

Evaluation des performances de l’outil de modélisation

Afin de valider le modèle développé pour simuler les écoulements, quatre cas-tests seront
effectués. Le premier test consistera à simuler le processus hydrologique sur nos deux bassins
versant et comparé le résultat obtenu à la topographie pour voir si les eaux de ruissèlements
suivent le réseau hydrographique des bassins versants. Le deuxième test est une étude de
sensibilité du modèle au taux pluie, ce test permettra d’apprécier, la capacité du modèle à
reproduire l’effet de saturation sur les écoulements. Le troisième test met en exergue la
sensibilité du modèle au pompage, qui correspond au cas réel d’une station anti-crue. Le
quatrième et dernier test aura pour objectif de simuler l’évènement pluvieux du 20 juillet 2016,
enregistré par la stations pluviométrique du laboratoire et les comparés aux données réelles
prélevées à l’aide des capteurs d’eau situés au niveau des exutoires.

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Burkina Faso

III. RESULTATS ET DISCUSSIONS


III.1 Résultats

Modèles numériques de terrain des bassins versants


Les figures 10 et 11 présentent les MNTs de nos deux bassins versants. Les altitudes sont

Figure 8: MNT de Rimkieta 1 Figure 9: MNT de Rimkieta 2

comprises entre de 290 et 369 mètres. Les altitudes les plus élevées de Rimkieta 1 se situent au
Sud et à l’Ouest de son exutoire, donnant ainsi le sens de l’écoulement des eaux de
ruissellement. Quant à Rimkieta 2, les altitudes les plus élevées par rapport à son exutoire sont
situées au Sud et au Sud-Ouest.

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Burkina Faso

Caractéristiques physique et hydrologique des bassins versants

Dans le tableau 1 ci-dessous sont résumées les valeurs des paramètres donnant des
informations sur la forme des bassins versants.

Tableau 1:Caractéristiques de la forme des bassins versants

Bassins Superficie Périmètre Indice de Rectangle


versants (Km2) (Km) Gravelius équivalent
KG L l
(Km) (Km)
Rimkieta 1 195,94 110,83 2,30 32,90 2,21
Rimkieta 2 72,83 70,23 2,22 51,62 3,80

Les valeurs des indices de Gravelius (tableau 1) des bassins versants sont sensiblement égales
et sont supérieurs à 1. Les courbes hypsométriques (figures 12 et 13) des bassins versants
montrent que 95% de Rimkieta 1 est au-dessus de l’altitude 302 m et 5% du bassin au-dessus
de 350 m. Tandis que 95% de Rimkieta 2 est au-dessus de l’altitude 301 m et 5% du bassin
au-dessus de 344,1 m.

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Altitude (m) Burkina Faso

Altitude (m)

% de la surface au-dessus de limite inferieure % de la surface au-dessus de limite inferieure

Figure 11: Courbe hypsométrique Rimkieta 1 Figure 10: Courbe hypsométrique Rimkieta 2

Les caractéristiques du relief des bassins versants sont résumées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2:Caractéristiques du relief des bassins versants

Bassins Altitudes Altitudes Altitudes Pentes Indices de Dénivelées


versants maximales minimales médianes moyennes pente spécifiques
(m) (m) (m) I global DS
(%) IG (m)
(m/Km)

Rimkieta 1 369 368 317,40 0,68 1,49 12,68


Rimkieta 2 290 289 322,80 0,71 0,83 11,69

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La densité de drainage est de 0,79 Km/Km2 pour Rimkieta 1 et de 1,08 Km/Km2 pour
Rimkieta 2. La longueur du cour d’eau principale de Rimkieta 1 est de 16,825 Km tandis
celui de Rimkieta 2 est de 23,88 Km.

Figure 12 : Réseau hydrographique des bassins versants

L’occupation du sol de nos bassins versants est présentée par la figure 15. On distingue quatre
types : sols cultivés, les sols végétalisés, les sols nus sensibles à l’érosion et où peut se produire
des écoulements de type Hortonnien et finalement des sols urbanisés ou zones urbanisées, ne
favorisant pas l’infiltration.

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Figure 13: Carte d'occupation du sol


Les tableaux 3 et 4 résument pour chaque type d’occupation de sol les valeurs des paramètres
de friction et d’infiltration.

Tableau 3: Coefficients de Manning pour la friction

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Tableau 4:Coefficients de Horton pour l'infiltration

Scénarios de simulation des crues sur les bassins versants

Dans le but de mettre en exergue le processus hydrologique sur les deux bassins versants. Une
pluie constante de 360 mm/h sera simulée la hauteur d’eau sera prise initialement nulle ainsi
que la vitesse. Le temps de simulation est de 120 minutes dont les 30 premières minutes,
correspondent à la durée de la pluie. Les figures ci-après présentent les résultats de cette
simulation. Les hauteurs d’eau varie entre 1 et 10 m. Les valeurs extrêmes varies entre la
couleur marron pour le minimum et le bleu pour le maximum. L’analyse de ces résultats montre
que l’eau qui ruissèle à tendance à s’accumuler dans les zones les plus basses des bassins
versants, comme l’atteste la comparaison du résultat de la simulation à 120 minutes avec la
topographie.

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Figure 14:Simulation 1 Rimkieta 1

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Figure 15: Simulation 1 Rimkieta 2

Toujours dans les mêmes conditions que précédemment, avec différentes intensités de pluie,
les résultats obtenus à 120 min (fin de simulation) seront comparés pour chaque intensité de
pluie. Le but ici, est de faire une étude de sensibilité du modèle à l’intensité de pluie. Pour cela
trois intensités de pluie seront simulées : 75 mm/h, 150 mm/h et 300 mm/h. Les résultats sont
consignés dans les figures ci-après. Les résultats montrent que plus l’intensité de pluie
augmente et plus les zones saturées en eau augmentent également.

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Figure 16: Sensibilité du modèle à l'intensité de pluie

En cas de crue exceptionnelle le réseau d’assainissement a du mal à assurer son fonctionnement


l’une des causes est le faite que l’eau au niveau de l’exutoire qui peut être une rivière par
exemple, a tendance à remonter dans les canalisations et de se propager dans le tissu urbain
provoquant ainsi les inondations. Comme mesure préventif on met en place une station de
pompage afin d’acheminer l’eau venant des canaux vers l’exutoire tout empêchant par une
vanne l’eau de la rivière à remonter dans le réseau d’assainissement. C’est ce fait, que nous
cherchons à simuler dans ce scénario. Le protocole expérimental est identique à celui du
scénario 1. On prend comme débit de pompage les valeurs suivantes : 0,1 m/s, 0,6 m/s et 0,9
m/s. et nous comparons pour chaque débit de pompage le résultat à 120 min. plus le débit de
pompage augmente plus la quantité d’eau diminue sur les bassins versants. Le modèle réagit
bien au pompage.

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Nous disposons d’une station pluviométrique, située à l’université de Ouagadougou et des


capteurs au niveau des exutoires. Dans Le but de s’assurer que la méthode développée donne
des résultats fidèles. Nous allons simulées l’évènement du 20 juillet 2016.

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45

40

35

30

25

20

15

10

0
Pluviométrie (mm)

Figure 17: Enregistrement du pluviographe

Les figures ci-contre présentent les résultats de la comparaison des données simulées est des
données observées

Hauteur d'eau exutoire Hauteur d'eau exutoire


Rimkieta 1 Rimkieta 2
4 4
Hauteurs
3.5 observées 3.5 Hauteurs
observées
3 Hauteurs
3
simulées Hauteurs
simulées
2.5 2.5
2 2
1.5 1.5
1 1
0.5 0.5
0 0
12:00:00 AM
12:00:00 PM
12:00:00 AM
12:00:00 PM 12:00:00 AM
12:00:00 PM
12:00:00 AM
12:00:00 PM

Figure 18: Hauteur simulée Rimkieta 1 Figure 19 : Hauteur simulée Rimkieta 2

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Les graphes (figures 18 et 19), montrent les hauteurs observées en bleu et les hauteurs simulées
en rouge. Les courbes des hauteurs simulées et celles des hauteurs observées présentent les
mêmes allures. Par contre un décalage entre ces courbes est à souligner.

III.2 DISCUSSIONS
Les valeurs des indices de Gravelius des bassins versants sont sensiblement égales et sont
supérieurs à 1. Les bassins versants sont donc de formes allongées, ce qui entrainera un long
temps d’acheminement des eaux de ruissellements aux exutoires des bassins versants. Les
valeurs des pentes moyennes 0,68% et 0,71%, se situent bien dans l’intervalle des pentes
observés dans l’espace Grand Ouaga. Les trois premiers scénarios ont montrés que le modèle
arrive à prendre en compte le processus hydrologique sur les deux bassins versants. En effet la
simulation 1, à mis en évidence l’infiltration par la disparition progressive de l’eau à certain
endroit de la surface des bassins versants, elle a également montré que le modèle arrive à
simuler les écoulements par le cumule des eaux dans les zones les plus basses comme observés
dans les figures 15 et 16. Le quatrième scenario par contre, à faire ressortir que pour des cas
de crues réelles le modèle simule des hauteurs d’eau très différentes des hauteurs d’eau
observées. Cela peut s’expliquer par une mauvaise appréciation des paramètres d’infiltration et
de friction. Cet avertissement a déjà été souligné par (El Bouajaji, 2007). Par ailleurs, la
simulation de cet évènement réel a été faite sans tenir compte de la présence du bâtit qui
influence l’écoulement des eaux, comme le montre (Hingray, B., 1999).

IV. CONCLUSION ET RECOMMANDATION


Cette étude cherchait à mettre en place un modèle permettant de simuler les hauteurs d’eau
provenant d’évènements réels à chaque point des bassins versants. L’approche proposée
consiste donc en la résolution des équations de Barré Saint-Venant destinées à la modélisation
des écoulements en eau peu profonde.

Le modèle présenté dans cette étude, a donné de bon résultat pour la simulation à partie de
donnée synthétique du processus hydrologique sur les bassins versants. Par contre, la simulation
des cas réels n’a pas été satisfaisante pour les raisons suivantes :

 Mauvaise appréciation des paramètres d’infiltration, de friction


 La non prise en compte, de l’effet de la présence des bâtiments sur les écoulements.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
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Cette étude reste donc qualitative. Toutefois, nous restons objectifs et recommandons la prise
en compte du bâtit et de faire des mesures appropriées des paramètres d’infiltration et de
friction, afin de pourvoir calibrer le modèle à partir d’évènement réel.

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

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Annexes
Annexe 1 : Délimitation des bassins et caractérisation

Etape 1 : Géolocalisation des exutoires sur Google Earth

1) Ouvrir Google Earth Ajouter un repère : entrer les coordonnées des


exutoires ;
2) Puis enregistrer en format kmz.

Etape 2 : Télécharger le MNT sur le site : http://gdem.ersdac.jspacesystems.or.jp/

Etape 3 : ouvrir global importer les exutoires et le MNTs a l’aide de l’onglet

Par la suite il faudrait générer les sous bassins versants de la zone, puis sélectionner ceux qui
contribuent à l’exutoire.
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Puis les combiner en une seule surface en faisant un clic droit sur la sélectionner et choisir
l’option Combine-combine select Areas features.
Pour les caractéristiques après délimitation des bassins versants les caractéristiques des
bassins versants sont générées à partir de l’onglet
Analyse/Measurement Displays feature Measurement

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
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Annexe 2: code Saint-Venant pour la modélisation bidimensionnelle des écoulements

// paramètres

g = 35280; // 35280 m/mn^2, 9.8 m/s^2 gravité


T = 120; // mn temps final
cfl = 0.04; // condition de Courant-Friedrich

// Lecture de la topographie

surface= read('surface.txt',-1,7);

x = surface(2:$,1);
y = surface(2:$,2);
z = surface(2:$,3);

nx = surface(1,1);
ny = surface(1,2);

CoefManning =surface(2:$,4);
InfiltrationInitiale =surface(2:$,5);
InfiltrationFinale =surface(2:$,6);
ConstanteInfiltration=surface(2:$,7);

xmin = min(x);
xmax = max(x);
ymin = min(y);
ymax = max(y);
zmin = min(z);
zmax = max(z);

//// discrétisation de l'espace

xx=matrix(x, nx*ny, 1);


yy=matrix(y, nx*ny, 1);
zz=matrix(z, nx*ny, 1);

dx = (xmax-xmin)/(nx-1);
dy = (ymax-ymin)/(ny-1);

x=(0:nx-1)*dx;
y=(0:ny-1)*dy;

//// Paramètres de friction et d'infiltration

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z =matrix(z,ny,nx);
CoefManning =matrix(CoefManning,ny,nx);
InfiltrationInitiale =matrix(InfiltrationInitiale,ny,nx);
InfiltrationFinale =matrix(InfiltrationFinale,ny,nx);
ConstanteInfiltration=matrix(ConstanteInfiltration,ny,nx);

z =z';
CoefManning =CoefManning';
InfiltrationInitiale =InfiltrationInitiale';
InfiltrationFinale =InfiltrationFinale';
ConstanteInfiltration=ConstanteInfiltration';

// discrétisation du temps

dt = min([dx,dy])*cfl;

// Taux de pluie

function res=Pluie(t)
res=zeros(nx,ny);
if(t<30), res=0.06*ones(nx,ny); end
endfunction

//
// flux de HLL
//

function [R1, R2, R3]=Fx(q1, q2, q3)


R1 = q2;
R2 = zeros(q1);
R3 = zeros(q1);
I = find(q1<>0);
R2(I) = (q2(I).^2)./q1(I)+0.5*g*q1(I).^2;
R3(I) = (q2(I).*q3(I))./q1(I);
endfunction

function [R1, R2, R3]=Fy(q1, q2, q3)


R1 = q3;
R2 = zeros(q1);
R3 = zeros(q1);
I = find(q1<>0);
R2(I) = (q2(I).*q3(I))./q1(I);
R3(I) = (q3(I).^2)./q1(I)+0.5*g*q1(I).^2;
endfunction

//// paramètre c1 et c2 dans le flux HLL

function [CoefMin, CoefMax]=CoefHLL(u, h)


CoefMin = u - sqrt(g*h);

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CoefMax = u + sqrt(g*h);
endfunction

function [CoefMin, CoefMax]=CoefHLLInterface(CoefMing, CoefMind, CoefMaxg,


CoefMaxd)
CoefMin=CoefMing;
I=find(CoefMind<CoefMing); CoefMin(I)=CoefMind(I);
CoefMax=CoefMaxg;
I=find(CoefMaxd>CoefMaxg); CoefMax(I)=CoefMaxd(I);
endfunction

// Expression flux HLL suivant l'axe x

function [Fx1, Fx2, Fx3]=FluxNumX(q1g, q2g, q3g, q1d, q2d, q3d, cmin, cmax)

Fx1=zeros(q1g);
Fx2=zeros(q2g);
Fx3=zeros(q3g);

I=find(cmin>=0);

[F1,F2,F3]=Fx(q1g(I),q2g(I),q3g(I));

Fx1(I)=F1;
Fx2(I)=F2;
Fx3(I)=F3;

I=find(cmax<=0);

[F1,F2,F3]=Fx(q1d(I),q2d(I),q3d(I));

Fx1(I)=F1;
Fx2(I)=F2;
Fx3(I)=F3;

clear F1 F2 F3;

I=find(cmin.*cmax<0);

[G1,G2,G3]=Fx(q1g(I),q2g(I),q3g(I));

[D1,D2,D3]=Fx(q1d(I),q2d(I),q3d(I));

Fx1(I) = cmax(I).*G1-cmin(I).*D1;
Fx2(I) = cmax(I).*G2-cmin(I).*D2;
Fx3(I) = cmax(I).*G3-cmin(I).*D3;

clear G1 G2 G3;
clear D1 D2 D3;

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alph = cmin(I).*cmax(I);

Fx1(I) = Fx1(I)+alph.*(q1d(I)-q1g(I));
Fx2(I) = Fx2(I)+alph.*(q2d(I)-q2g(I));
Fx3(I) = Fx3(I)+alph.*(q3d(I)-q3g(I));

alph = cmax(I)-cmin(I);

Fx1(I) = Fx1(I)./alph;
Fx2(I) = Fx2(I)./alph;
Fx3(I) = Fx3(I)./alph;

endfunction

// Expression flux HLL suivant l'axe y

function [Fy1, Fy2, Fy3]=FluxNumY(q1g, q2g, q3g, q1d, q2d, q3d, cmin, cmax)

Fy1=zeros(q1g);
Fy2=zeros(q2g);
Fy3=zeros(q3g);

I=find(cmin>=0);

[F1,F2,F3]=Fy(q1g(I),q2g(I),q3g(I));

Fy1(I)=F1;
Fy2(I)=F2;
Fy3(I)=F3;

I=find(cmax<=0);

[F1,F2,F3]=Fy(q1d(I),q2d(I),q3d(I));

Fy1(I)=F1;
Fy2(I)=F2;
Fy3(I)=F3;

clear F1 F2 F3;

I=find(cmin.*cmax<0);

[G1,G2,G3]=Fy(q1g(I),q2g(I),q3g(I));

[D1,D2,D3]=Fy(q1d(I),q2d(I),q3d(I));

Fy1(I) = cmax(I).*G1-cmin(I).*D1;
Fy2(I) = cmax(I).*G2-cmin(I).*D2;

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

Fy3(I) = cmax(I).*G3-cmin(I).*D3;

clear G1 G2 G3;
clear D1 D2 D3;

alph = cmin(I).*cmax(I);

Fy1(I) = Fy1(I)+alph.*(q1d(I)-q1g(I));
Fy2(I) = Fy2(I)+alph.*(q2d(I)-q2g(I));
Fy3(I) = Fy3(I)+alph.*(q3d(I)-q3g(I));

alph = cmax(I)-cmin(I);

Fy1(I) = Fy1(I)./alph;
Fy2(I) = Fy2(I)./alph;
Fy3(I) = Fy3(I)./alph;

endfunction

// fonction reconstruction

function [q1g, q1d, q2g, q2d, q3g, q3d]=Reconstruction(zg, zd, hg, hd, ug, ud, vg, vd)
I=find(zg<zd);
zi=zg;
zi(I)=zd(I);
q1g=hg+zg-zi;
q1d=hd+zd-zi;
I=find(q1g<0); q1g(I)=0;
I=find(q1d<0); q1d(I)=0;
q2g=q1g.*ug;
q2d=q1d.*ud;
q3g=q1g.*vg;
q3d=q1d.*vd;
endfunction

//// Mise en place de noeuds fantômes

// Augmentation du domaine d'étude

function [ha]=Augmentation(h)

ha=zeros(nx+4,ny+4);

ha(3:nx+2,1) = h(1:nx,1);
ha(3:nx+2,2) = h(1:nx,1);
ha(3:nx+2,ny+3) = h(1:nx,ny);
ha(3:nx+2,ny+4) = h(1:nx,ny);

ha(1 ,3:ny+2) = h(1 ,1:ny);

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

ha(2 ,3:ny+2) = h(1 ,1:ny);


ha(nx+3,3:ny+2) = h(nx,1:ny);
ha(nx+4,3:ny+2) = h(nx,1:ny);

ha(1:2 ,1:2) = h(1,1 );


ha(1:2 ,ny+3:ny+4) = h(1,ny);
ha(nx+3:nx+4,1:2) = h(nx,1);
ha(nx+3:nx+4,ny+3:ny+4) = h(nx,ny);

ha(3:nx+2,3:ny+2) = h;

endfunction

// Recupération des solutions

function [h, u, v]=Extraire(q1, q2, q3)

ha=zeros(nx+2,ny+2);
ua=zeros(nx+2,ny+2);
va=zeros(nx+2,ny+2);

I=find(q1<>0);
ha(I)=q1(I);
ua(I)=q2(I)./q1(I);
va(I)=q3(I)./q1(I);

h=ha(2:nx+1,2:ny+1);
u=ua(2:nx+1,2:ny+1);
v=va(2:nx+1,2:ny+1);

endfunction

function [hg, hc, hd]=Solx(h)

hc=h(2:nx+3,2:ny+3);
hg=h(1:nx+2,2:ny+3);
hd=h(3:nx+4,2:ny+3);

endfunction

function [hdo, hc, hup]=Soly(h)

hc =h(2:nx+3,2:ny+3);
hdo=h(2:nx+3,1:ny+2);
hup=h(2:nx+3,3:ny+4);

endfunction

function [qs]=friction(q1, q)

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

I=find(q<>0);
qs=zeros(q);
Manning=Augmentation(CoefManning);
qs(I)=q(I)./(1+dt*g*Manning(I).*q1(I)./abs(q(I)));
endfunction

// Conditions initiales

ntimes = 0;

h=zeros(nx,ny);
u=zeros(nx,ny);
v=zeros(nx,ny);

write('solutions/z-'+string(ntimes)+'.txt',z);
write('solutions/h-'+string(ntimes)+'.txt',h);
write('solutions/u-'+string(ntimes)+'.txt',u);
write('solutions/v-'+string(ntimes)+'.txt',v);

// calcul des solutions

time = 0;
list_t=time;
hmin=0;
hmax=0;

while(time<=T)

ntimes=ntimes+1;

time = time + dt

list_t=[list_t time];

// pluie en demi-temps

EauDisponible=Pluie(time)+2*h/dt;
CapaciteInfiltration=InfiltrationFinale+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-
ConstanteInfiltration*time);

InfiltrationTotale =find(EauDisponible<=CapaciteInfiltration);
InfiltrationPartielle=find(EauDisponible> CapaciteInfiltration);
h(InfiltrationTotale)=0;

h=h+(dt/2)*Pluie(time);

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

h=h-(dt/2)*InfiltrationFinale;
h=h+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-ConstanteInfiltration*time).*(exp(-
ConstanteInfiltration*dt/2)-1)./ConstanteInfiltration;

h(InfiltrationTotale)=0;

// augmentation (noeuds fantômes)

[ha]=Augmentation(h);
[ua]=Augmentation(u);
[va]=Augmentation(v);
[za]=Augmentation(z);

// résolution suivant Ox

[zg,zc,zd]=Solx(za);
[hg,hc,hd]=Solx(ha);
[ug,uc,ud]=Solx(ua);
[vg,vc,vd]=Solx(va);

// à gauche

[q1g,q1c,q2g,q2c,q3g,q3c]=Reconstruction(zg,zc,hg,hc,ug,uc,vg,vc);
[CoefMing,CoefMaxg]=CoefHLL(ug,q1g);
[CoefMinc,CoefMaxc]=CoefHLL(uc,q1c);
[CoefMinG,CoefMaxG]=CoefHLLInterface(CoefMing,CoefMinc,CoefMaxg,CoefMaxc);
[Fx1g,Fx2g,Fx3g]=FluxNumX(q1g,q2g,q3g,q1c,q2c,q3c,CoefMinG,CoefMaxG);
Fx2g=Fx2g-0.5*g*q1c.^2;

// à droite

[q1c,q1d,q2c,q2d,q3c,q3d]=Reconstruction(zc,zd,hc,hd,uc,ud,vc,vd);
[CoefMinc,CoefMaxc]=CoefHLL(uc,q1c);
[CoefMind,CoefMaxd]=CoefHLL(ud,q1d);
[CoefMinD,CoefMaxD]=CoefHLLInterface(CoefMinc,CoefMind,CoefMaxc,CoefMaxd);
[Fx1d,Fx2d,Fx3d]=FluxNumX(q1c,q2c,q3c,q1d,q2d,q3d,CoefMinD,CoefMaxD);
Fx2d=Fx2d-0.5*g*q1c.^2;

q1 = hc - (dt/dx)*(Fx1d-Fx1g);
q2 = hc.*uc - (dt/dx)*(Fx2d-Fx2g);
q3 = hc.*vc - (dt/dx)*(Fx3d-Fx3g);

// friction

q2=friction(q1,q2);

// solution aux noeuds internes

[h,u,v]=Extraire(q1,q2,q3)

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

// résolution suivant Oy

// augmentation (noeuds fantômes)

[ha]=Augmentation(h);
[ua]=Augmentation(u);
[va]=Augmentation(v);
[za]=Augmentation(z);

// résolution suivant Oy

[zdo,zc,zup]=Soly(za);
[hdo,hc,hup]=Soly(ha);
[udo,uc,uup]=Soly(ua);
[vdo,vc,vup]=Soly(va);

// en bas

[q1do,q1c,q2do,q2c,q3do,q3c]=Reconstruction(zdo,zc,hdo,hc,udo,uc,vdo,vc);
[CoefMindo,CoefMaxdo]=CoefHLL(vdo,q1do);
[CoefMinc ,CoefMaxc ]=CoefHLL(vc ,q1c );

[CoefMinDown,CoefMaxDown]=CoefHLLInterface(CoefMindo,CoefMinc,CoefMaxdo,Coef
Maxc);

[Fy1do,Fy2do,Fy3do]=FluxNumY(q1do,q2do,q3do,q1c,q2c,q3c,CoefMinDown,CoefMaxDo
wn);
Fy3do=Fy3do-0.5*g*q1c.^2;

// en haut

[q1c,q1up,q2c,q2up,q3c,q3up]=Reconstruction(zc,zup,hc,hup,uc,uup,vc,vup);
[CoefMinup,CoefMaxup]=CoefHLL(vup,q1up);
[CoefMinc ,CoefMaxc ]=CoefHLL(vc ,q1c );

[CoefMinUp,CoefMaxUp]=CoefHLLInterface(CoefMinc,CoefMinup,CoefMaxc,CoefMaxup
);

[Fy1up,Fy2up,Fy3up]=FluxNumY(q1c,q2c,q3c,q1up,q2up,q3up,CoefMinUp,CoefMaxUp);
Fy3up=Fy3up-0.5*g*q1c.^2;

q1 = hc - (dt/dy)*(Fy1up-Fy1do);
q2 = hc.*uc - (dt/dy)*(Fy2up-Fy2do);
q3 = hc.*vc - (dt/dy)*(Fy3up-Fy3do);

// friction

q3=friction(q1,q3);

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

// solution aux noeuds internes

[h,u,v]=Extraire(q1,q2,q3)

// pluie en demi-temps

EauDisponible=Pluie(time)+2*h/dt;
CapaciteInfiltration=InfiltrationFinale+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-
ConstanteInfiltration*time);

InfiltrationTotale =find(EauDisponible<=CapaciteInfiltration);
InfiltrationPartielle=find(EauDisponible> CapaciteInfiltration);

h(InfiltrationTotale)=0;

h=h+(dt/2)*Pluie(time);
h=h-(dt/2)*InfiltrationFinale;
h=h+(InfiltrationInitiale-InfiltrationFinale).*exp(-ConstanteInfiltration*time).*(exp(-
ConstanteInfiltration*dt/2)-1)./ConstanteInfiltration;

// mise à jour du pas de temps

hmin=min([min(h) hmin]);
hmax=max([max(h) hmax]);

umax=max(abs(u)+sqrt(g*h));
vmax=max(abs(v)+sqrt(g*h));

dt=cfl*min([dx,dy]); if(umax>0 & vmax>0), dt=min([dx/umax,dy/vmax,dt]); end

// sauvegarde des résultats

write('solutions/z-'+string(ntimes)+'.txt',z);
write('solutions/h-'+string(ntimes)+'.txt',h);
write('solutions/u-'+string(ntimes)+'.txt',u);
write('solutions/v-'+string(ntimes)+'.txt',v);

end

// Animation

// hauteur

alpha=25.0;

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

theta=89;
alpha=0;
theta=0;

for time=1:ntimes
drawlater();
clf();
h=read('solutions/h-'+string(time)+'.txt',nx,ny);
h=-h;
grayplot(x,y,h,rect=[xmin-1000,ymin-1000,xmax+1000,ymax+1000]);
// Sgrayplot(x,y,h,rect=[xmin-1000,ymin-1000,xmax+1000,ymax+1000])
colorbar(-hmax,0);
R=[0:255]/256; G=R ; B=R ;
RGB=[R;G;B]';
xset("colormap",RGB);
//
// color_map=oceancolormap(32);
// xset("colormap",color_map);

xtitle (msprintf('%s %f'," Hauteur au temps ",list_t(time)),' ',' ');

drawnow();

f=gcf();
xs2png(f.figure_id,'images/sol-'+string(time)+'.png')
// //chaîne de caractère donnant le nom du fichier gif
// fichier='images/hauteur-'+string(time)+'.png';
// xs2png(f.figure_id,fichier)//exportation de la figure
end

////// vitesse

for time=1:ntimes
drawlater();

u=read('solutions/u-'+string(time)+'.txt',nx,ny);
v=read('solutions/v-'+string(time)+'.txt',nx,ny);

u=coef*u;
v=coef*v;

// I=find(sqrt(u.^2+v.^2)<0.02);
// u(I)=0;
// v(I)=0;

clf();
champ(x,y,u,v);

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Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

xtitle (msprintf('%s %f'," Vitesse au temps ",list_t(time)),' ',' ');


c.thickness=0;
drawnow();

// chaîne de caractère donnant le nom du fichier gif


// handle figure courante
f=gcf()
// fichier='images/vitesse-'+string(time)+'.png';
// xs2png(f.figure_id,fichier)//exportation de la figure
// xs2png(f.figure_id,'images/sol-'+string(iter)+'.png')
xs2png(f.figure_id,'images/vitesse-'+string(time)+'.png')
end

Josué Hamed KEITA M2 IRH Promotion 2016-2017 Page xiv


Modélisation des crues dans deux zones semi-urbanisees de l’espace « Grand-Ouaga » au
Burkina Faso

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