Dossier de Presse - Jazz A La Villette 2019
Dossier de Presse - Jazz A La Villette 2019
Dossier de Presse - Jazz A La Villette 2019
JAZZ Villette
DOSSIER DE PRESSE
à la
MARCUS
La Dynamo
Villette Makerz
MILLER
JOSHUA
KENNY GARRETT REDMAN
YARON HERMAN
OUMOU
SANGARÉ
YASIIN
OMARA CHRIS DAVE BEY
& Hypnotic Brass Ensemble
BCUC
& SONS OF KEMET
Graphisme : Hartland
KAMAAL
WILLIAMS
Villa
Licence : E.S. - 1083294 - 1041550 - 1041546 - 1041547 * Le Jazz n’est pas mort
CONTACTS PRESSE
OPUS 64 V. Samuel
Gaby Lescourret
KOKOROKO
Alyssa Zayani
CONTACTS PRESSE
[email protected]
[email protected]
O
+ 33 PUS 64 / VALÉRIE SAMUEL
(0)1 40 26 77 94 PHILHARMONIE DE PARIS
Gaby Lescourret
PHILHARMONIE DE PARIS Hamid Si Amer
Hamid Si Amer
+ [email protected]
33 (0)1 44 84 45 78 [email protected]
[email protected]
+ 33 (0)1 40 26 77 94 + 33 (0)1 44 84 45 78
Une coproduction
Philharmonie de Paris / La Villette
En association avec Little Villette, l’Atelier du Plateau,
la Dynamo de Banlieues Bleues, le Studio de l’Ermitage
JAZZ à la VILLETTE
du 29 août au 10 septembre 2019
Atelier du Plateau
5, rue du Plateau – 75019 Paris
Studio de l’Ermitage
8, rue de l’Ermitage – 75020 Paris
Tarif B 30 € 25 €
Tarif C 25 € 20 €
2
Jazz à la Villette sonne l’heure de la rentrée. Aucune raison néanmoins de vous faire des cheveux
blancs car le festival vous a concocté cette année un programme qui devrait vous mettre de bon
poil.
Comme à son habitude, Jazz à la Villette tresse des mèches avec toutes les couleurs du jazz, du
free au hip hop en passant par la soul, les musiques du monde et remonte jusqu’aux racines. Lé-
gendes parfois dégarnies, jeunes talents souvent hirsutes, stars d’hier et d’aujourd’hui ne sont pas
là pour se crêper le chignon mais pour présenter l’extraordinaire diversité et vitalité d’une musique
décoiffante.
Que vous vous laissiez aller à une coloration cubaine, à une coupe radicale, ou à une frange plus
classique de cette musique, il y a de la matière, alors profitez-en pour vous changer la tête ! Laissez
vous surprendre par ces artistes, souvent de mèche, car rien ici n’arrive comme un cheveu sur la
soupe.
Ne manquez pas non plus les concerts Under The Radar qui s’implantent un peu plus chaque an-
née comme un festival dans le festival, mettant en avant une scène des musiques improvisées qui
ne manque pas d’épaisseur.
Enfin, pour boucler la boucle, Jazz à la Villette for kids est l’occasion de découvrir le jazz en fa-
mille.
Si tout cela vous semble quelque peu tiré par les cheveux, vérifiez sur place : Jazz is not dead, it
just smells funny looks funny hairy !
BON FESTIVAL !
3
ÉDITO
***
Cette année, le festival évolue vers davantage de concerts en format debout afin de diversifier
plus encore la programmation et les publics, souvent en présentant trois formations par soir, pour
accompagner le dynamisme actuel d’une scène jazz tournée vers un public plus jeune et plus nom-
breux : plus de 30 000 festivaliers attendus pour 50 formations.
Les têtes d’affiches et légendes, marqueurs de la programmation, sont là : Marcus Miller, Lee
Fields, Omara Portuondo dont ce sera la dernière tournée, Oumou Sangaré, Kenny Garrett,
Archie Shepp, Yasiin Bey (a.k.a. Mos Def), Joshua Redman…Elles croiseront les nombreux ta-
lents qui écrivent le jazz de demain que nous vous invitons à découvrir : Emma-Jean Thackray,
Maisha, Laurent Bardainne, Ghost-Note, Kokoroko, Christian Sands, Arnaud Dolmen, Kamaal
Williams, Jaimie Branch, Delvon Lamarr, Marquis Hill…
Ne manquez pas non plus le Bal swing du festival, en plein-air, sous le péristyle de la Grande
Halle. C’est gratuit !
A travers une série de douze concerts, Under The Radar, temps fort à part du festival, continue
son développement et nous emmène à la rencontre d’artistes-explorateurs faisant la part belle à la
musique improvisée et aux projets inclassables. Ce programme est rendu possible grâce aux par-
tenariats noués au fil des ans avec des lieux de créations de l’Est parisien (L’Atelier du Plateau, La
Dynamo de Banlieues Bleues, le Studio de l’Ermitage, Villette Makerz).
Les plus jeunes ont aussi leur festival avec la série Jazz à la Villette for kids proposant des concerts
et ateliers à faire en famille.
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Calendrier des concerts : du 29 août au 10 septembre
VEN
30 AOÛT 20h Omara Portuondo Ultimo Beso feat. Mayra Andrade & Ibeyi Philharmonie
SAM
31 AOÛT 11h
& 16h
JAZZ À LA VILLETTE FOR KIDS ! Loin de Garbo Cité de la musique
16h30 Le Bal de Jazz à la Villette avec le Umlaut Big Band Plein air, devant la Grande Halle
21h UNDER THE RADAR Yves Rousseau Septet Fragments Studio de l’Ermitage
JEU
5 SEPT
20h
Cheick Tidiane Seck Hommage à Randy Weston
feat. Archie Shepp + 1re partie : Arnaud Dolmen
Cité de la musique
20h UNDER THE RADAR Hugues Mayot L’Arbre rouge Atelier du Plateau
SAM
7 SEPT 11h JAZZ À LA VILLETTE FOR KIDS ! Tapa Mitaka Cité de la musique
15h JAZZ À LA VILLETTE FOR KIDS ! L’Arbre de Sagesse La Dynamo de Banlieues Bleues
17h UNDER THE RADAR Le Banquet invite Fidel Fourneyron Atelier du Plateau
Venez participez en famille aux activités et ateliers de Jazz à la Villette for kids
+ à la Cité de la musique et Little Villette
Jeudi 29 août - 20h
Marcus Miller / Maisha / Laurent Bardainne Quartet
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 35€ / Tarif réduit : 30€
Une soirée triangulaire entre la France, l’Angleterre et les États-Unis. Trois styles et trois époques, entre le
néo-free de Laurent Bardainne, les envolées afro-spirituelles de Maisha et le slap tellurique du boss de la basse,
Marcus Miller.
2 / MAISHA
Révélé par Gilles Peterson et découvert par un public attentif il y a quelques mois avec un premier et ambitieux album,
There is a Place, Maisha fait partie de l’effervescente nouvelle scène londonienne qui développe un jazz décloisonné,
entre tradition et modernité. Dans un contexte purement acoustique, enraciné dans la mouvance spirituelle des années
1960, ce septet emmené par le batteur Jake Long revendique l’héritage de Sun Ra comme de Pharoah Sanders.
Une musique aux arrangements riches, à la dimension orchestrale, où l’improvisation et l’écriture se fondent au cœur de
longues compositions tout en reliefs. Un groupe destiné au live – c’est d’ailleurs dans ces conditions qu’a été enregis-
tré son disque – et dont la pulsation hypnotique et entraînante évoque également l’afrobeat de Fela Kuti.
Distribution à venir
3 / MARCUS MILLER
Après un album tourné vers le continent africain et la Caraïbe,
Afrodeezia, Marcus Miller nous est revenu au printemps dernier
avec Laid Black, un disque pour le label Blue Note, entre la plus
pure tradition de son style (celui qui a façonné le Miles Davis
de Tutu) et de très éclectiques collaborations (aux accents de
trap music, R&B et gospel) avec Trombone Shorty, Selah Sue
ou encore le groupe vocal Take 6. Monument vivant du jazz
électrique, Marcus Miller marque de son empreinte l’histoire
de la musique moderne avec un son de basse reconnaissable
entre mille, et une technique du slapping qui a emmené
l’instrument vers de nouveaux horizons. De Bill Withers à
Aretha Franklin en passant par Brian Ferry ou Luther Vandross,
il a su s’imposer en quarante ans de carrière comme l’un
des plus prestigieux producteur et compositeur au monde
et a embrassé tous les genres. Multi-instrumentiste, il est
également un virtuose de la clarinette… basse, bien entendu.
Distribution à venir
6
Vendredi 30 août - 20h
Omara Portuondo feat. Mayra Andrade & Ibeyi
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Placement Numéroté Assis - Plein tarif : 45€ / 35€ / 25€ / Tarif réduit : 40€ / 30€ / 20€
Découverte par le grand public à la fin des années 1990 grâce au Buena Vista Social Club, Omara Portuondo
s’illustrait déjà comme l’une des plus importantes figures musicales de Cuba. Après plus de 70 ans d’une carrière
ininterrompue, l’heure est à la tournée d’adieu, pour un « ultimo beso ».
OMARA PORTUONDO
«Ultimo Beso»
feat. Mayra Andrade & Ibeyi
Un dernier baiser. L’heure est venue, pour Omara Portuondo,
de rendre hommage à ses fans à travers une ultime tournée
mondiale, qu’elle effectue avec le pianiste Roberto Fonseca à
la direction musicale et en compagnie de nombreux invités, de
vieux compagnons de route comme de plus jeunes rencontres.
Pour son étape parisienne, elle sera entourée de la sirène
capverdienne Mayra Andrade (qui a publié le formidable
Manga il y a quelques mois) et des sœurs franco-cubaines
d’Ibeyi, héritières directes du Buena Vista Social Club, pour
entonner quelques classiques (« Besame Mucho », « Veinte
Años ») et retracer sa carrière de presque 75 ans : des débuts
dans les cabarets de La Havane jusqu’aux belles heures sous les
feux des projecteurs du Buena Vista Social Club. Car c’est bien
grâce à ce disque du label World Circuit et au documentaire
du cinéaste Wim Wenders, en 1999, que le nom d’Omara a fait
le tour du globe, dépassant ainsi la sphère des amateurs de
musiques cubaines. À l’époque, contrairement à Ibrahim Ferrer
et Rubén González, qui étaient déjà paisiblement retirés de la
scène musicale, Omara parcourait toujours les scènes de Cuba
et d’ailleurs. Un amour inconsidéré qu’elle offre à son public
depuis l’âge de 15 ans, avec la même ferveur.
7
Samedi 31 août - 16h30
Joshua Redman feat. Ron Miles, Scott Colley & Dave King / Benoit Delbecq 4
Grande salle Pierre Boulez - Philarmonie
Placement Numéroté Assis - Plein tarif : 35€ / 30€ / 25€ / Tarif réduit : 30€ / 25€ / 20€
Deux quartets pour une soirée qui réunit la crème des musiciens américains. Seul Français à bord, le pianiste
Benoît Delbecq présentera son super-groupe new-yorkais avant de laisser la place à Joshua Redman pour un
hommage à son père Dewey et au jazz des années 1960.
1 / BENOIT DELBECQ 4
C’est à la fin des années 1980, au Canada, que le pianiste français Benoît Delbecq reçoit une solide formation inculquée
par de très grands noms du jazz, à l’image de Kenny Wheeler, Dave Holland ou plus tard Steve Coleman. Passionné
par la musique de György Ligeti et John Cage (à qui il emprunte le concept de « piano préparé »), Delbecq est
un instrumentiste d’un grand éclectisme, avec un intérêt manifeste pour l’interdisciplinarité : du théâtre à la poésie
en passant par la danse. Créé en 2016 à New York, son nouveau quartet (qui réunit les musiciens les plus respectés de
la scène américaine, à commencer par Mark Turner) poursuit ses ambitieuses explorations, après un premier disque en
2018, Spots on Stripes. L’écriture de Delbecq, érudite, truffée de références aux répertoires contemporains comme
aux musiques extra-occidentales, fait preuve d’un équilibre certain, entre une complexité apparente et une sensibilité
portée par un lyrisme anguleux.
2 / JOSHUA REDMAN
« Still Dreaming »
feat. RON MILES, SCOTT COLLEY & DAVE KING
8
Samedi 31 août - 20h
Ghost-Note / Kenny Garrett Quintet / Chris Dave & The Drumhedz
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 30€ / Tarif réduit : 25€
Des rythmiques nu-soul et hip-hop du batteur Chris Dave aux envolées post-bop et calypso du
saxophoniste alto Kenny Garrett en passant par le funk millimétré de Ghost-Note, cette soirée réunit
des musiciens de jazz imprégnés d’une culture urbaine actuelle et dont le langage est celui du groove.
3 / GHOST-NOTE
Les amateurs du collectif américain Snarky Puppy seront heureux de découvrir ce nouvel arrivant sur les scènes françaises.
Ghost-Note, formé en 2015, est un groupe à géométrie variable emmené précisément par deux membres des
Snarky Puppy, le batteur Robert Sput Searight (qui travaille aussi avec Herbie Hancock ou Kendrick Lamar) et le
percussionniste Nate Werth, et par l’un des derniers bassistes de Prince : MonoNeon. Pour son premier album au
titre prometteur de Swagism, publié en 2018, Ghost-Note s’est offert une liste de featurings et d’invités plus prestigieux
et branchés les uns les autres – l’organiste du feu RH Factor, Bobby Sparks, comme le saxophoniste Kamasi Washington.
Le tout au service d’une funk hyper millimétrée aux arrangements foisonnants et imprégnés de toutes les influences
de la Great Black Music : du hip-hop à l’afro-funk en passant par le jazz, langage qui réunit tous ces fabuleux musiciens.
Distribution à venir
9
Dimanche 1er septembre - 16h30
Le Bal de Jazz à la Villette avec le Umlaut Big Band
Plein air - Grande Halle de La Villette
Gratuit
Un bal en plein air pour replonger dans l’atmosphère swing des années 1920 et 1930, quand petits et grands
dansaient ensemble au son des big bands. Le Umlaut Big Band, orchestre de jeunes virtuoses français, fait
revivre cette belle humeur familiale avec une jubilation communicative.
10
Dimanche 1er septembre - 16h30
Belmondo Quintet / Marquis Hill Blacktet / Jaimie Branch & Jason Nazary
Salle des concerts - Cité de la musique
Placement Libre - Plein tarif : 25€ / Tarif réduit : 20€
De la modernité la plus radicale à la tradition, c’est ainsi que s’organise cette soirée avec le duo électro-free
Anteloper, le trompettiste aux accents R&B Marquis Hill, puis deux étoiles de la scène hexagonale : les frères
Belmondo pour célébrer la renaissance de leur quintet des années 1990.
3 / BELMONDO QUINTET
Difficile d’aborder le jazz français sans évoquer la famille
Belmondo. Un père saxophoniste, mais plus encore deux
frères : Lionel, l’aîné, le plus discret, lui aussi saxophoniste,
et dont on vante depuis toujours la science de l’arrangement
et de la composition. Un talent nourri par une immense
culture de l’histoire du jazz. Né quatre années plus tard, en
1967, Stéphane a su s’imposer, au fil d’une brillante carrière
internationale, comme l’un des trompettistes européens
les plus importants, aussi à l’aise dans le répertoire hard-
bop que dans le registre des ballades, avec un timbre de
bugle d’une grande délicatesse et un sens mélodique d’une
rare élégance. Dans le Saint-Germain-des-Prés des années
1990, Stéphane et Lionel créaient un quintet qui a construit
leur réputation. À l’hiver 2019, ils décidaient de faire revivre
ces moments heureux avec une nouvelle section rythmique
et un nouveau répertoire. Le jazz français à son sommet.
11
Mardi 3 septembre - 20h
BCUC & Sons of Kemet / Oumou Sangaré / Kokoroko
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 30€ / Tarif réduit : 25€
Un programme panafricain qui débute sur des pulsations highlife et afrobeat, avant de laisser place à la trop
rare chanteuse malienne Oumou Sangaré, puis à une rencontre tout en percussions, entre les Londoniens de
Sons of Kemet et les Sud-Africains de BCUC.
1 / KOKOROKO
Encore un remarquable groupe issu de la bouillonnante scène londonienne ! Emmené par la trompettiste Sheila
Maurice-Grey, Kokoroko revendique tout l’héritage des musiques africaines des années 1960, de l’afrobeat au
highlife ghanéen, de Fela Kuti à Ebo Taylor. Révélé et adoubé par l’infatigable digger Gilles Peterson, c’est sur
son label Brownswood que cet octet (néanmoins à géométrie variable) a publié son premier EP en 2018. Passé par le
New Morning il y a quelques mois avec un concert à guichets fermés, c’est un groupe en pleine émergence et déjà
plébiscité par le public francilien qui revient cet automne sur nos scènes. Son premier single, « Abusey », édité sur la
fameuse compilation We Out There, a fait plus de 28 millions de vues sur Youtube : une élégante ballade, apaisée,
qui ne représente qu’une facette de son répertoire, car c’est bien avant tout une musique de danse, tout en cuivres et
rythmes funky, que développe Kokoroko.
Distribution à venir
2 / OUMOU SANGARÉ
Après une longue absence, Oumou Sangaré a signé en 2017
un retour flamboyant avec Mogoya. Un album ancré dans la
tradition africaine mais avec une production française aux
accents électro-pop pour un résultat à la hauteur du talent
de cette grande voix malienne. Originaire de Bamako, d’un
milieu d’une grande modestie, la jeune Oumou Sangaré a été
repérée par les orchestres locaux dès sa plus tendre enfance
avant d’entamer une carrière professionnelle à l’adolescence
et de publier ses premiers enregistrements en 1988, à 20 ans.
À l’instar de son compatriote et immense guitariste Ali Farka
Touré, c’est grâce au label World Circuit qu’Oumou Sangaré
s’est fait connaître à travers le monde. Depuis, elle s’est
imposée comme une figure essentielle de la musique malienne
mais aussi comme une référence féministe en Afrique en
devenant une entrepreneuse combattante aux idéaux sociaux
et progressistes.
12
Mercredi 4 septembre - 20h
Guillaume Perret / Paul Jarret & Jim Black / Étienne Jaumet
Salle des concerts - Cité de la musique
Placement Libre - Plein tarif : 25€ / Tarif réduit : 20€
Une soirée au profil underground avec les digressions électro-jazz du saxophoniste Étienne Jaumet, la frappe
tellurique du New-Yorkais Jim Black au service des compositions du guitariste parisien Paul Jarret, et le retour
attendu en groupe du saxophoniste Guillaume Perret.
1 / ÉTIENNE JAUMET
C’est en partant du constat que peu de fusions électro-jazz
du début du siècle étaient à son goût qu’Étienne Jaumet
(tête pensante de Zombie Zombie) a décidé d’associer de
grands thèmes mélodiques du jazz à des boîtes à rythmes
électroniques. Il pioche dans toutes les époques : du standard
parmi les standards « Caravan » jusqu’aux compositions des
années 1960 d’Ornette Coleman, de Sun Ra ou du Art Ensemble
of Chicago avec le fameux « Thème du Yoyo ». Avec une
grande liberté formelle, mais un souci de préserver l’essence
de chacune des mélodies, le saxophoniste français a choisi
de réinterpréter sept morceaux (plus un titre de son cru)
qui ont marqué sa formation d’instrumentiste, tous publiés
sur l’album 8 Regards Obliques. Huit regards minimalistes
aussi, avec une production électro et des synthés aux couleurs
industrielles, effectivement bien loin d’un acid-jazz britannique
et autres pulsations « lounge » des années 2000.
Étienne Jaumet - synthétiseur, saxophone
3 / GUILLAUME PERRET
« Élevation »
C’est sous les feux des projecteurs et sous les applaudissements
de la critique que la carrière de Guillaume Perret a démarré
en 2012 avec The Electric Epic. Signé sur le label Tzadik de
John Zorn, le jeune saxophoniste au look futuriste avait attiré
l’attention du pape de l’underground new-yorkais avec une
musique à l’énergie rock et un son de ténor bardé d’effets
– mais toujours, entre deux coups de tonnerre, un lyrisme
envoûtant. Après trois publications en groupe, l’heure était à la
liberté totale en 2016 avec Free : un ambitieux travail d’auto-
sampling, seul en scène. Puis Thomas Pesquet est redescendu
sur terre, et Guillaume Perret a composé la musique du film
16 Levers de soleil, sorti l’an dernier. C’est dans la continuité
de ce travail que s’inscrit le répertoire de son nouvel album,
Élevation, sur lequel on retrouve plusieurs invités de marque
comme le rappeur Nya. Une musique plus épurée, assure-t-il,
mais certainement pas moins énergique !
Guillaume Perret - saxophone
Laurent Coulondre - clavier
Julien Herné - basse
Martin Wangermée - batterie
13
Jeudi 5 septembre - 20h
Cheick Tidiane Seck feat. Archie Shepp
+ 1ère partie : Arnaud Dolmen
Salle des concerts - Cité de la musique
Placement Libre - Plein tarif : 30€ / Tarif réduit : 25€
Randy Weston laisse derrière lui un héritage transatlantique entre jazz et traditions afro-maghrébines, une
musique célébrée par l’Ambassadeur Cheick Tidiane Seck et notre héros free, Archie Shepp. Le batteur guade-
loupéen Arnaud Dolmen ouvre la soirée en quartet, sur un répertoire d’influences gwokas et new-yorkaises.
Première partie
ARNAUD DOLMEN
Il a su s’imposer ces dernières années comme un batteur essentiel de la nouvelle scène parisienne, aussi à l’aise
dans les répertoires caribéens que dans l’expression la plus moderne du jazz. Le guadeloupéen Arnaud Dolmen,
qui a rejoint la capitale métropolitaine il y a maintenant dix ans, est un sideman très prisé : de Mario Canonge à
Naissam Jalal en passant par Jowee Omicil et Jacques Schwarz-Bart. Avec Tonbé Levé (2017), à la tête d’un quartet
de haut vol, il a également prouvé qu’il était un compositeur de talent, et notamment d’élégantes ballades, à l’image
de « Tèt Kolé ». C’est donc avec impatience que l’on découvrira la suite de ce répertoire, entre influences gwokas et
new-yorkaises.
Arnaud Dolmen - batterie
Adrien Sanchèz - saxophone
Leonardo Montana - piano
Zacharie Abraham - contrebasse
14
Vendredi 6 septembre - 20h
Lee Fields & The Expressions / Delvon Lamarr Organ Trio / ALA.NI
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 35€ / Tarif réduit : 30€
Retour à l’âge d’or de la Stax et de la Motown des années 1960 avec l’infatigable Lee Fields, précédé du trio de
l’organiste Delvon Lamarr qui invoque les plus belles heures du répertoire soul-jazz. En ouverture, le retour pop
de la délicate vocaliste britannique, ALA.NI.
1 / ALA.NI
Publié en 2015 par l’excellent label français No Format, le premier album d’Ala.ni a fait l’unanimité au sein de la critique
hexagonale. Chanteuse jusqu’alors totalement inconnue, cette jeune Britannique a été révélée par Damon Albarn
(Gorillaz) avec des compositions acoustiques délicates et minimalistes, écrites entre Londres et l’île de Grenade, où vivent
ses grands-parents. Passée par le filtre d’un vieux micro des années 1930, sa voix, d’une ravissante désuétude, empruntait
aussi bien au folk du bayou qu’à la tradition du songbook de Broadway ou encore à la musique populaire américaine
d’avant-guerre. En avril dernier, Ala.ni revenait avec un single, « Differently », avant-goût de son second disque Acca –
abréviation d’« a cappella », qui annonce un répertoire plus encore centré sur la voix. Mais c’est aussi un virage stylistique
radical qu’opère ALA.NI avec une production pop et urbaine concoctée en partie avec le beatboxer Dave Crowe.
Distribution à venir
15
Samedi 7 septembre - 16h30
Christian Sands Trio / Eric Legnini Trio / Yaron Herman Solo
Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie
Placement Numéroté Assis - Plein tarif : 35€ / 30€ / 25€ / Tarif réduit : 30€ / 25€ / 20€
Une soirée placée sous le signe du piano avec trois improvisateurs hors pair, qui présenteront de nouveaux
répertoires : un hommage à Erroll Garner par Christian Sands, le retour d’Éric Legnini à la formule du trio avec
guitare et d’inédites explorations en solo de Yaron Herman.
16
Samedi 7 septembre - 20h
Yasiin Bey Live band feat. Hypnotic Brass Ensemble / Kamaal Williams / Emma-Jean Thackray
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 30€ / Tarif réduit : 25€
Hip-hop et beatmaking entre Londres et New York avec la multi-instrumentiste Emma-Jean Thackray, le
claviériste révélé par Gilles Peterson Kamaal Williams et le poids lourd du rap américain Yasiin Bey, soutenu par
un brass band de Chicago.
1 / EMMA-JEAN THACKRAY
Do it Yourself. Voici le leitmotiv d’Emma-Jean Thackray, musicienne anglaise qui a enregistré l’intégralité de son album
Ley Lines dans son petit home studio du sud de Londres. Voix, batterie, percussions, clarinette... une véritable
multi-instrumentiste. Originaire du Nord de l’Angleterre, dans le Yorkshire, région minière qui possède une ancienne
tradition d’orchestres de rue, la jeune Emma a fait ses débuts au sein du Tingley Brass Band, toute habillée de rouge,
interprétant des hymnes et des marches au cornet. Ce avant de découvrir Gil Evans et sa science des arrangements.
La porte d’entrée vers le jazz. Aujourd’hui, sa musique n’a pas grand chose à voir avec l’écriture d’Evans, mais s’inscrit
plutôt dans la mouvance d’une production britannique très actuelle, empreinte de hip-hop et autres styles urbains.
Revendiquant l’influence de Madlib et une culture du beatmaking, Miss Thackray s’illustre comme une musicienne
véritablement singulière.
2 / KAMAAL WILLIAMS
Le jazz anglais est un fil conducteur de cette rentrée 2019. Au cœur de la très prolifique scène londonienne, Kamaal
Williams nous a été révélé il y a trois ans, via le duo Yussef Kamaal, avec l’album Black Focus, édité sur le label
Brownswood de Gilles Peterson – devenu le véritable parrain des productions labellisées british jazz. Une musique
ambiant,marquée par des nappes de Fender Rhodes et autres claviers, des beats hip-hop et jungle, mais aussi des
influences évoquant George Benson, voire Ronny Jordan. En 2018, Williams se lance en solo avec l’album (autoproduit
cette fois-ci) The Return. Un répertoire au cœur duquel l’influence hip-hop se fait encore plus prégnante, présenté
sur la scène de Jazz à la Villette en trio clavier, basse, batterie.
Distribution à venir
17
Dimanche 8 septembre - 16h30
Houston Person Organ Quartet / Bobby Sparks II & Keith Anderson
Salle des concerts - Cité de la musique
Placement Libre - Plein tarif : 25€ / Tarif réduit : 20€
Orgue Hammond et sax ténor pour une soirée au profil soul-jazz, avec un hommage à Jimmy Smith et à Stanley
Turrentine, précédé du nouveau quartet (avec orgue) de l’octogénaire et infatigable saxophoniste Houston Per-
son qui revient à ses premiers amours.
18
Mardi 10 septembre - 20h
Respect to Aretha
Avec Antibalas, Bettye LaVette, José James, Alice Russell, Nona Hendryx & Zara McFarlane
Grande Halle de La Villette
Placement Debout - Plein tarif : 30€ / Tarif réduit : 25€
RESPECT TO ARETHA
AVEC ANTIBALAS, BETTYE LAVETTE, JOSÉ JAMES, ALICE RUSSELL,
NONA HENDRYX & ZARA MCFARLANE
Pour clore son édition 2019, Jazz à la Villette rend hommage à la reine de la soul Aretha Franklin, disparue à
l’été 2018. La direction musicale de la soirée est confiée à Antibalas, groupe afrobeat de Brooklyn rattaché au
label Daptones, accompagné pour l’occasion de plusieurs chanteuses invitées : Bettye LaVette, Alice Russell,
Zara McFarlane...
Le 16 août 2018, le monde musical pleurait la disparition d’Aretha Franklin. Née en 1942 à Memphis, ville de la Stax,
c’est à Detroit, où est installé le siège de la Motown, qu’elle a grandi : une histoire de soul. De jazz aussi, car c’est le
producteur John Hammond qui en 1960 l’engage chez Columbia. Mais ses toutes premières vocalises remontent au
répertoire gospel. L’idiome qui incarne le plus l’universalisme de la Great Black Music, celle d’une musique africaine
devenue américaine. C’est précisément dans ce contexte d’influences transatlantiques, et plus précisément dans
le registre de l’afrobeat, qu’Antibalas rendra un vibrant hommage à la reine de la soul pour une soirée inédite
avec une foule d’invités… surprise ! Le groupe de Brooklyn, qui fête deux décennies de musique en cette rentrée,
était à l’origine formé en grande partie de membre des Dap-Kings – groupe résident du label Daptones – qui
accompagnaient les héros tardivement (re)découverts qu’étaient Sharon Jones et Charles Bradley. Pour tous ces
musiciens, la funk, la soul et l’afrobeat sont donc un même langage qui ce soir empruntera les mots d’Aretha Franklin.
Distribution à venir
19
Under the radar
Under The Radar, temps fort à part du festival, vous emmène à la rencontre d’artistes-
explorateurs. Ce programme fait la part belle aux découvertes, aux projets inclassables, aux
artistes novateurs et aux coups de coeur. Empruntez ces chemins de traverse, pas toujours
balisés. Vous découvrirez des musiques innovantes et des artistes passionnants !
2 / BRUITS DE LA CONVERSATION
Ce projet réunit les compositions et arrangements d’Etmo alias Etienne Molina et Jean-Jacques Elangué, deux
musiciens avec des écritures complémentaires, qui ont en commun de puiser leur énergie créatrice en s’inspirant
des musiques de transe. L’idée de Bruits de la Conversation c’est de partager, prolonger et explorer ces pièces
avec un groupe acoustique car elles sont nées dans des contextes différents (musique électronique jazz, afrobeat).
L’interaction entre les musiciens introduit de nouvelles dimensions et trouvailles. Elle bonifie et transcende la musique.
Etmo aka Etienne Molina - saxophones, kaoss pad, flûtes, percussions, voix, composition
Jean Jacques Elangue - saxophones, piano, percussions, voix, composition
Olivier Lagodzki - trombone, voix, percussions
Thomas Hugenel - basse, contrebasse, claviers
Chris Daily McCraven - batterie
3 / LOWN
Autour des compositions du pianiste Alexis Bajot-Nercessian, LOWN est un quartet qui développe un univers
atmosphérique et métissé, qui puise dans la funk, la pop cinématique, l’Orient. Les quatre complices construisent
une musique soit très libre, soit très écrite.
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Mardi 3 septembre - 20h (Under The Radar)
Alexandra Grimal - Nāga / 1ère partie : 1/4b + 3/4r
Amphithéâtre - Cité de la musique
Assis Placement Libre - Tarif unique : 12€
Première partie
1/4B + 3/4R
1/4b + 3/4r présente un jazz coloré teinté de vifs reflets. Subtiles mais fringantes, les compositions des quatre
funambules appellent des improvisations généreuses et conviviales conférant à l’ensemble un croquant relevé. Ce
jazz corsé mais équilibré, mûri entre la hauteur des pics verglacés, la profondeur des forêts et la bonhomie des vallons
saura vous surprendre par sa minéralité. Conservez-le dans un endroit sûr, et il s’épanouira remarquablement au fil des
ans. Température de service : 19 à 30°C.
Distribution à venir
Programmation en collaboration avec le département Jazz et musiques improvisées du Conservatoire de Paris
IKUI DOKI
Convoquant les monstres sacrés de la musique française du début du XXe siècle (Debussy, Ravel, Fauré ou Satie), Ikui
Doki fait voler en éclats les cadres habituels de ce répertoire. Improbable, pensez-vous ? Pas avec Ikui Doki !
Dans une interprétation audacieuse, le trio développe sur scène l’inédite palette sonore de leur instrumentarium
spécifique : basson, clarinette, saxophone et harpe amplifiée. Leur musique s’aventure vers des paysages extatiques,
teintés de sonorités free jazz et de trames harmoniques raffinées.
Ikui Doki dévoile son univers où l’impressionnisme et le jazz s’associent dans une composition mouvante et
émouvante, entre tradition et création.
Hugues Mayot - saxophone ténor, composition
Sophie Bernado - basson
Rafaëlle Rinaudo - harpe
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Jeudi 5 septembre - 21h (Under The Radar)
Théo Girard Quartet
Studio de l’Ermitage
Assis Placement Libre - Tarif unique : 12€
HUGUES MAYOT
« L’arbre rouge »
Pour ce projet musical, le saxophoniste Hugues Mayot a conçu une instrumentation proche de la musique de
chambre, rappelant l’intimité d’un quintet classique. Porté par cinq musiciens à la technique instrumentale redoutable,
comptant parmi les plus talentueux de la nouvelle scène jazz, l’Arbre rouge ose les expérimentations tous azimuts.
À travers une écriture minimaliste et répétitive, une recherche sur les timbres et les textures, le musicien donne une
singulière dimension rythmique à cet orchestre miniature, et crée un terrain de jeu propice à l’improvisation, qu’il
partage avec jubilation avec ses quatre compagnons d’aventure.
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Samedi 7 septembre - 20h (Under The Radar)
Oko Oko / YOSH ! / Dune
Villette Makerz
Placement Libre - Tarif unique : 12€
1 / DUNE
Dans l’énergie du dénuement, de la sincérité et avec une certaine espièglerie, Dune remonte aux sources des mu-
siques que ses fondateurs aiment et défendent. Musique de mélodies et de mouvement, d’interaction et de prise de
risques. Au travers d’improvisations, ce duo flûte et batterie propose une musique de recherche et de partage, entière
et joueuse.
Fanny Menegoz - flûte
Rafaël Koerner - batterie
2 / YOSH !
A partir d’éléments écrits, la musique fait la part belle à l’improvisation afin d’explorer les possibilités sonores que per-
met le saxophone. Un octuor à quatre jouant sur les énergies, les timbres, les fréquences…
3 / OKO OKO
Influencé par les contemplations sonores épurées de Morton Feldman, les mélodies puissantes d’Alas no Axis ou encore
les tournes déstructurées et l’énergie de Deerhoof, ce quartet singulier propose une plongée décomplexée et entière-
ment improvisée entre rock expérimental, berceuses pop ou transes noisy.
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Dimanche 8 septembre - 17h (Under The Radar)
C.Tchamitchian Quintet / H.Labarrière & S.Kassap / C.Monniot & D.Ithursarry
Studio de l’Ermitage
Assis Placement Libre - Tarif unique : 12€
1 / FANTôME
Un FANTôME mutant hante la nouvelle scène parisienne improvisée et alternative ; en se jouant des codes de la musique
répétitive américaine (Steve Reich, Moondog), il tisse des mondes enveloppants, des contre-chants minimalistes, des
motifs en constante expansion...
2 / OSTRAKINDA
Inspiré par les transes sonores de Terry Riley, Miles Davis ou les mélodies épurées de Neil Young, le singulier trio fondé
par Olivier Lété ouvre des pistes imprévisibles à l’opposé des formes écrites du jazz, en cultivant les grandes lignes
mélodiques, les résonances, les vibrations et les larges étendues.
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Jazz à la Villette for Kids !
Dans le cadre du festival Jazz à la Villette, un programme de concerts, spectacles et
ateliers en tous genres autour du jazz, concocté pour le plaisir des oreilles et des yeux,
pour les enfants, leurs parents et les autres : une manière ludique de découvrir en famille
l’univers de cette musique souvent réservée aux plus grands.
SPECTACLES
Samedi 31 août - 7 septembre - 11 & 16h
« LOIN DE GARBO » - Collectif de l’Autre Moitié
Amphithéâtre - Cité de la musique
Tarifs : 8 € pour les enfants et 10 € pour les adultes - Placement Libre Assis
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Dimanche 1er septembre - 16h
« PLANÈTE GROOVE » - Gimick
Amphithéâtre - Cité de la musique
Tarifs : 8 € pour les enfants et 10 € pour les adultes - Placement Libre Assis
Chacun est amené à fermer les yeux le temps d’un voyage poétique sonore, sur la musique de William Hountondji.
Judith Gueyfier (illustratrice) dessine en direct les personnes présentes. Chacun pourra repartir avec un bout de son
rêve croqué sur le papier.
Judith Gueyfier - dessin
William Hountondji - saxophone
Spectacle - 45 min - Dès 1 an
Un basson, une clarinette, un saxophone et une harpe : partant de cet instrumentarium atypique, le trio Ikui Doki invente
une musique tout aussi originale, en éclairant son jazz des teintes chatoyantes de la musique classique française.
Avec Tapa Mitaka, Ikui Doki s’adresse aux enfants dans un spectacle insolite et drôle où se mêlent compositions
originales, improvisations, situations cocasses, chorégraphies et projections. Un accès à la musique plein de fantaisie !
Sophie Bernado - basson, voix
Hugues Mayot - saxophone, clarinette
Rafaëlle Rinaudo - harpe
Cécile Saint Paul - mise en scène
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Samedi 7 septembre - 15h00
L’ARBRE DE SAGESSE - Andrè Ze Jam Afane & Clément Janinet
La Dynamo de Banlieues Bleues
Tarifs : 8 € pour les enfants et 10 € pour les adultes - Placement Libre Assis
La colère disproportionnée de l’araignée nous fait dans son chant, entendre au loin, la grande plainte de l’inégalité
des parts de notre monde.
Alors on chante de plus belle et de tout son cœur, avec les violons bien préparés de Clément Janinet, et ils nous
enchantent comme un chœur féerique de cigales et de crapauds, fêtant la pleine lune de ces « dits de la nuit » de la
forêt équatoriale africaine.
Ces chantefables enchanteresses vous seront chuchotées de bouche à oreille comme un secret, pour que de leurs
mélodies entêtantes, elles viennent vivre dans la mémoire du cœur de nos enfants, et en nourrissent l’intelligence pour
toute la vie.
André Ze Jam Afane - voix
Clément Janinet - violon
Par l’entrelacement de danse, musique, chant ou encore percussions corporelles, Lumière ! est fondamentalement
jazz. C’est via ce métissage de sonorités, de rythmes et de mouvements que la musique jazz viendra se glisser au
creux des oreilles des tout-petits. D’abord entraînant, le swing portera une danse éprise de plaisir du mouvement,
débordante d’énergie et de liberté et explosant au grand jour. Pas à pas, la clarté laissera place aux premières étoiles
qui scintilleront à l’horizon, un arc-en-ciel naîtra de l’obscurité, et de l’intérieur de la maison résonneront les notes du
chant de la berceuse et de la batterie, tout en douceur et en sensualité. C’est dans ce clair-obscur qui délicatement
s’installe que la vue s’éclipsera au profit de l’ouïe, pour ainsi mieux nous lover dans l’écoute de la musique et savourer
la danse. Comme si la diminution de la luminosité permettait à l’esprit de s’ouvrir et à l’imaginaire de grandir.
Lydie Dupuy - batterie, création musicale
Suzel Barbaroux - danse
Stanislas Siwiorek - danse
Michèle Dhallu - chorégraphe
Yves-Marie Corfa - création lumière
Coline Vergez - scénographe
Danse & Musique - 35 min - Dès 3 ans
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