Guide Des Obligations Sociales Version Intégrale PDF
Guide Des Obligations Sociales Version Intégrale PDF
Guide Des Obligations Sociales Version Intégrale PDF
(CINÉMA ET AUDIOVISUEL)
VOUS ÊTES :
- un employeur du secteur du spectacle enregistré notamment un producteur
d'œuvres cinématographiques et / ou audiovisuelles et / ou un prestataire
technique.
VOUS EMPLOYEZ :
- des artistes et des techniciens.
VOUS DEVEZ :
- respecter le droit du travail pour les personnes que vous employez,
- respecter les règles des régimes de protection sociale (sécurité sociale, régimes
complémentaires, assurance chômage).
Il convient de rappeler que les techniciens du spectacle sont des salariés, sauf s'ils ne sont pas placés dans
un lien de subordination juridique.
ATTENTION
Fiche n°5 A le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
la détermination de l’assiette sociale
Fiche n°5 B le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
les cotisations de sécurité sociale du régime général
Fiche n°5 C le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
les cotisations de retraite complémentaire et de prévoyance
Fiche n°5 D le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
les cotisations d’assurance chômage
Fiche n°5 E le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
la participation des employeurs au financement de la formation professionnelle
Fiche n°5 F le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
les versements à la caisse des congés spectacle pour l’emploi d’artistes et de techniciens
intermittents
Fiche n°5 G le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
les cotisations de médecine du travail
Fiche n°5 H le versement des cotisations et des contributions aux organismes collecteurs /
tableau récapitulatif
Fiche n°7 A prévention du travail illégal / documents à demander à son cocontractant pour tout contrat
égal ou supérieur à 3.000 €.
Fiche n°7 B prévention du travail illégal / le recours à la sous-traitance
Fiche n°8 A employeur établi à l’étranger détachant en France un ou plusieurs salariés dans le cadre
d’une prestation de service / les démarches à effectuer et les obligations à respecter
Fiche n°8 B employeur établi à l’étranger détachant en France un ou plusieurs salariés dans le cadre
d’une prestation de service / les conventions internationales de sécurité sociale
Fiche n°8 C employeur établi à l’étranger détachant en France un ou plusieurs salariés dans le cadre
d’une prestation de service / modèle de déclaration auprès de l’inspecteur du travail
Fiche n°1 A LES DÉMARCHES PRÉALABLES À L’EMBAUCHE Juillet
2008
L’URSSAF compétente est celle dont dépend l’établissement où est employé le salarié.
Pour les départements d’outre mer l’organisme compétent est la CGSS.
Elle s’effectue au moyen de la déclaration unique d’embauche selon les modalités suivantes :
- par lettre recommandée avec accusé de réception (au plus tard la veille de l’embauche),
- télécopie,
- internet : http://www.due.fr ou : http://www.service-public.fr ou pour les entreprises déjà
employeurs : http://www.net-entreprises.fr.
NE PAS OUBLIER
- que la copie de la déclaration préalable à l’embauche, ainsi que l’accusé de réception transmis par
l’URSSAF, doivent être tenus à disposition des services de contrôle jusqu’à délivrance du 1er bulletin de
salaire.
- que les formalités d’inscription à l’URSSAF demeurent obligatoires et indépendantes des formalités liées à la
déclaration préalable à l’embauche.
ATTENTION : la déclaration préalable à l’embauche est l’une des formalités qui s’effectue dans le cadre de la
déclaration unique d’embauche (DUE). Ce support unique a été mis en place pour permettre aux employeurs
de remplir, en une seule fois, les obligations suivantes :
• la déclaration préalable à l’embauche (DPAE) pour tout employeur qui envisage de recruter un salarié,
• la déclaration de 1ère embauche dans un établissement,
• la demande d’immatriculation du salarié au régime général de la sécurité sociale,
• la demande d’affiliation au régime d’assurance chômage,
• la demande d’adhésion à un service de santé du travail,
• la déclaration d’embauche du salarié auprès du service de santé du travail en vue de la visite médicale
obligatoire,
• la liste des salariés embauchés pour le pré-établissement de la déclaration annuelle de données
sociales (DADS) sur support papier.
L’EMPLOI D’ENFANTS
L'emploi d'un enfant de moins de 16 ans en qualité d'artiste interprète est subordonné à une autorisation
préalable de travail délivrée par le préfet du département dans lequel se trouve le siège de l'entreprise, et ce
après avis conforme de la commission compétente (article R 7124 - 1 et suivants du code du travail).
En cas de travail de nuit d’un mineur, une autorisation préalable délivrée par l’inspecteur du travail du lieu
d’exécution du contrat est obligatoire mais aucune dérogation n’est possible pour faire travailler un mineur
entre minuit et 4h. (article L 3163 - 1 et 2 du code du travail). Les horaires de nuit sont les suivantes :
- mineur de moins de 16 ans : 20 h – 6 h
- mineur de 16 à 18 ans : 22 h – 6 h
Les ressortissants de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège ainsi que ceux de la Confédération suisse
sont également dispensés d'autorisation.
Les ressortissants d’Andorre, de Monaco et de Saint Marin bénéficient de régimes particuliers équivalents à
une dispense d'autorisation de travail.
1 Si l'artiste ou le technicien étranger est déjà présent sur le territoire national, l'employeur doit s'assurer qu'il
possède un titre l'autorisant à travailler. L'employeur doit mentionner les références de ce titre dans le registre
unique du personnel (voir fiche n°2 A), et y annexer la copie du titre.
Si l'artiste ou le technicien étranger réside déjà sur le territoire français en qualité d'étudiant sous couvert d'un
titre de séjour en cours de validité, ce titre vaut autorisation de travail dans la limite de 60% de la durée légale
soit 964 heures sans qu’il soit nécessaire de saisir la DDTEFP. L’employeur doit effectuer une déclaration
d’emploi auprès de la préfecture qui a délivré le titre de séjour deux jours ouvrables avant la date d’embauche.
S'il réside en France sous couvert d'un titre de séjour d'une autre nature en cours de validité, ou y séjourne
sous couvert d'un passeport ou visa de moins de trois mois, il doit formuler sa demande à la préfecture de son
domicile.
2 Si l'artiste ou le technicien étranger doit venir en France, l'employeur doit déposer une demande d'autorisa-
tion de travail auprès de la DDTEFP du lieu de l'entreprise.
Il est admis que les démarches soient faites, le cas échéant, par un agent artistique dûment licencié, muni
d'un contrat signé entre l'artiste et l'employeur.
En tout état de cause, l'employeur doit s'assurer de la possession du titre de travail avant le début du
travail.
La délivrance de l'autorisation est subordonnée notamment au respect de la réglementation du travail, et à des
conditions d'emploi et de rémunération identiques à celles dont bénéficient les travailleurs français.
Les sanctions applicables à l’employeur en cas d’emploi d’un étranger sans titre l’autorisant à travailler sont :
- pour les personnes physiques (chef d’entreprise), une amende de 15.000 euros et / ou 5 ans
d’emprisonnement
- pour les personnes morales, une amende de 75.000 euros assortie d’éventuelles peines
complémentaires.
AUTORISATIONS D’EXERCICE
Le code de l'industrie cinématographique (article 14) dispose que toute entreprise appartenant à l'une des
branches de l'industrie cinématographique ne peut exercer son activité qu'après obtention d'une autorisation
d'exercice délivrée par le CNC (centre national de la cinématographie).
Aucune entreprise appartenant à l'une des branches de l'industrie cinématographique ne peut contracter
valablement au regard de la règlementation professionnelle avec une autre entreprise ressortissant à cette
industrie qui ne serait pas titulaire d'une autorisation d'exercice (article 3 - DR n°12 du 2 mars 1948).
Le code de l'industrie cinématographique précise que « les collaborateurs de création du film doivent être
titulaires d'une carte d'identité professionnelle (CIP) délivrée par le centre national de la cinématographie ».
La validité de la CIP est illimitée.
Le titulaire d'une CIP peut la détenir au titre de plusieurs qualifications, s'il remplit les conditions imposées
pour chacune d'elles. Toutefois, il ne peut exercer des fonctions dans la production d'un film déterminé qu'au
titre d'une seule qualification.
Ont accès à la CIP dans les mêmes conditions que les ressortissants français, d'une part les techniciens
originaires des pays de l’union européenne et d'autre part les techniciens originaires des pays tiers titulaires
d'une carte de résident.
Les techniciens occupant dans la production de films cinématographiques les emplois mentionnés ci-dessous
doivent être titulaires de la CIP correspondante :
Dans l'audiovisuel et la production cinématographique, il est possible de conclure des contrats à durée
déterminée dits « d'usage » pour certains emplois par nature temporaires (article L 1242 - 2, 3° et article
D 1242 - 1 du code du travail.)
Il convient de souligner que l'emploi proposé doit être par nature temporaire et que la succession régulière de
contrats à durée déterminée sur un même emploi peut être requalifiée par les tribunaux en contrat à durée
indéterminée.
À cet égard, il convient d’appliquer les dispositions de l’accord interbranche sur le recours au contrat à durée
déterminée d’usage dans le spectacle conclu le 12 octobre 1998 (arrêté d’extension du 15 janvier 1999),
lequel établit la liste des fonctions pour lesquelles le recours au contrat à durée déterminée d’usage peut être
légitime.
Le contrat de travail à durée déterminée doit être obligatoirement établi par écrit, selon les formes prévues par
les articles L 1242 - 1 et suivants du code du travail (voir modèle fiche n°2 B, d'autres types de contrats
pouvant être établis, notamment lors de l'intervention d'agents artistiques). Un exemplaire, signé par les deux
parties, devra être remis au salarié dans les 48 heures qui suivent l'embauche. Si, dès l'embauche ce contrat
est remis au salarié en indiquant l'URSSAF destinataire de la déclaration préalable à l'embauche, il rend inutile
la remise du volet de l'accusé de réception de la déclaration préalable à l'embauche (voir fiche n°1 A).
Si l'activité de votre entreprise entre dans le champ d'application d'une convention collective ou d’un accord
étendu par arrêté ministériel, vous êtes tenu d'en appliquer les dispositions.
Lorsqu'il n’est pas étendu, les employeurs qui adhèrent à un syndicat signataire de la convention ou de
l’accord sont tenus de l’appliquer. Ceux qui ne sont pas membres d'un syndicat signataire peuvent décider de
l’appliquer.
S'il n'existe pas de convention collective dans le secteur d'activité considéré l'employeur peut se référer à une
convention d'un secteur voisin.
Lorsqu'une convention collective est applicable vous devez en tenir un exemplaire à la disposition des
salariés.
Les conventions collectives fixent notamment les qualifications, les salaires minima, les remboursements de
frais professionnels (transport, hébergement, etc.).
Ne pas oublier que les dispositions d'une convention collective ne s'appliquent que dans la mesure où elles
sont plus favorables que les dispositions du code du travail correspondantes. Pour autant, les dispositions du
code du travail demeurent applicables.
ou en télécopiant au : 01.45.79.17.84
Nota : Pour les ensembles (troupe, orchestre etc.) le contrat de travail peut être collectif et éventuellement
signé par l'un des salariés, mandaté par écrit par les autres. Dans ce cas, le contrat doit faire mention
nominale de tous les artistes engagés et comporter le montant du salaire attribué à chacun d'eux.
____________________
(1) Le motif du recours au contrat à durée déterminée doit être précisé conformément à l'article L 122 - 1 - 1
du code du travail)
(2) Si le contrat à duréee déterminé est conclu pour un objet déterminé sans pouvoir en préciser le terme, il
doit comporter une durée minimale.
(3) Faire précéder la signature de la mention manuscrite "lu et approuvé".
Fiche n°3 A LA MÉDECINE DU TRAVAIL Août
L’HYGIÈNE ET LA SÉCURITÉ 2006
Vous devez vous assurer auprès du salarié qu'il a bénéficié d'une visite de médecine du travail depuis moins
de deux ans (présentation d'une fiche d'aptitude ou de la carte de contrôle des examens médicaux
obligatoires).
À défaut, vous devez lui faire passer une visite d'aptitude à l'embauche auprès de la médecine du travail.
En application du livre II du code du travail, l'employeur est responsable du respect des règles d'hygiène
(sanitaires, vestiaires, loges, conditions de restauration, température des locaux, etc.) et de sécurité
(installations électriques, risque de chute de personnes ou d'objets, risque toxique, incendie, etc.).
Par ailleurs, l'arrêté du 9 juin 1971 modifié, fixe les règles particulières d'hygiène et de sécurité devant être
appliquées sur les lieux de tournage de films cinématographiques ou de télévision (J.O. du 4 juillet 1971,
rectifications J.O. du 12 août et J.O. du 7 octobre 1982).
Outre le respect des dispositions relevant de l'hygiène et de la sécurité, l'arrêté impose aux producteurs
l'obligation de déclarer à la caisse régionale d'assurance maladie intéressée, l'ouverture de tout chantier de
prises de vue dont la durée excède deux journées.
Le comité central d'hygiène et sécurité de la production cinématographique (5 rue du Cirque 75008 Paris)
agréé par le Ministère du travail le 29 juin 1963 peut centraliser les déclarations d'ouverture de chantier.
Ce comité a pour mission la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles au sein des
entreprises de productions cinématographiques.
Le conseiller social peut être consulté au : 01.45.90.10.73
Par rémunération il faut entendre le salaire de base et tous les autres avantages et accessoires payés,
directement ou indirectement, en espèces ou en nature, par l'employeur au travailleur en raison de l'emploi de
ce dernier (article L 140 - 2 du code du travail).
Le contrat de travail à durée déterminée, obligatoirement établi par écrit, doit notamment comporter le
montant de la rémunération et de ses différentes composantes, y compris, s'il en existe, les primes et
accessoires de salaire (article L 122 - 3 -1 du code du travail).
Le salaire de base doit être d'un montant au moins égal à celui fixé par la convention collective applicable,
pour la catégorie professionnelle concernée, et en l'absence de convention, au moins égal au salaire
minimum de croissance (SMIC) (article L 141 - 1 et suivants du code du travail).
Les heures supplémentaires donnent obligatoirement lieu à une majoration de salaire (article L 212 - 5 du
code du travail).
Le bénévolat (c'est-à-dire le travail non rémunéré) ne fait l'objet d'aucune définition légale ou réglementaire.
C’est donc au juge qu’il appartient de déterminer, au cas par cas, si un travail est effectué bénévolement ou
non. La jurisprudence ne reconnaît pas le caractère bénévole d’un travail lorsque celui-ci est exercé au profit
d'une structure à but lucratif.
Dans le secteur du spectacle enregistré, les artistes et les techniciens ne peuvent donc pas exercer
leur activité professionnelle de façon bénévole dans des structures commerciales.
3) y porter le montant des indemnités compensatrices de frais professionnels (remboursement des dépenses
réellement engagées ou allocations forfaitaires inférieures ou égales aux limites d'exonération de l'arrêté du
26 mai 1975 ou, si elles sont supérieures, accompagnées de pièces probantes justifiant leur excédent) (voir
fiche n°5 A),
Le défaut de délivrance d’un bulletin de paie est constitutif du délit de travail dissimulé.
Fiche n°4 B LE SALAIRE Juillet
2008
MODÈLE DE BULLETIN DE PAIE
(toutes les rubriques de ce modèle doivent être obligatoirement remplies)
Nota : Le regroupement des retenues relatives aux cotisations et aux contributions salariales est autorisé dès
lors que ces prélèvements sont appliqués à une même assiette et destinés à un même organisme collecteur.
Dans ce cas, le bulletin de paie est présenté avec des titres précisant l’objet de ces prélèvements.
Fiche n°5 A LE VERSEMENT DES COTISATIONS ET DES CONTRIBUTIONS Août
AUX ORGANISMES COLLECTEURS 2006
Les cotisations et contributions sociales sont calculées sur une assiette constituée de la rémunération
proprement dite ainsi que, le cas échéant, des primes, gratifications, avantages en nature ou espèces, alloués
au salarié (article L 242 - 1 du code de la sécurité sociale).
Une déduction forfaitaire spécifique pour frais professionnels peut également être appliquée à l'assiette
sociale, conformément à l'article 9 de l'arrêté du 20 décembre 2002.
Cette déduction est limitée à 7.600 euros. par an pour chaque salarié et est applicable à l'ensemble des
assiettes des cotisations et contributions sociales, à l'exception de :
A - L'employeur, en accord avec le salarié, opte pour la déduction spécifique sur le montant de
l'assiette
Dès lors que cette déduction est pratiquée, l'intégralité des allocations forfaitaires ou des remboursements de
frais versée en sus de la rémunération est obligatoirement intégrée dans l'assiette des cotisations avant
d'opérer la déduction.
Toutefois, il est admis de façon générale que ne sont pas intégrées à l’assiette des cotisations :
Nota : les prestations sociales servies au salarié seront calculées sur l'assiette des cotisations prise en
compte. La déduction effectuée sur l'assiette des cotisations entraîne donc un abattement des prestations.
Dans cette hypothèse, l'employeur peut exclure de l'assiette sociale les allocations forfaitaires de frais
professionnels dans les limites d'exonération fixées par l'arrêté du 26 mai 1975 ou les remboursements de
frais professionnels réellement engagés accompagnés de pièces justificatives.
Le choix entre ces deux options doit être effectué au plus tard lors de l'établissement des déclarations
sociales annuelles, toute rétroactivité étant impossible.
Fiche n°5 B LE VERSEMENT DES COTISATIONS ET DES CONTRIBUTIONS Août
AUX ORGANISMES COLLECTEURS 2006
Ce sont les cotisations : maladie, maternité, invalidité, décès, vieillesse, accidents du travail et maladies
professionnelles, allocations familiales.
L'organisme collecteur est l'union pour le recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations
familiales (URSSAF), ou, pour les départements d'outre-mer, la caisse générale de sécurité sociale (CGSS).
Toutes ces cotisations et contributions sont versées à l'organisme du lieu où est situé le siège de l'entreprise.
Les cotisations de sécurité sociale ainsi que les contributions FNAL et VT des artistes sont calculées sur des
taux spécifiques qui correspondent à 70 % des taux de droit commun.
Les cotisations de sécurité sociale ainsi que la CSG, la CRDS, les contributions au FNAL et au VT peuvent
être calculées sur une assiette forfaitaire.
L’assiette forfaitaire est égale à neuf fois la valeur du salaire horaire minimum de croissance.
Nota : les prestations sociales en espèces (indemnités journalières maladie, pensions vieillesse,...) servies au
salarié seront calculées sur l'assiette des cotisations prise en compte.
Il s'agit de :
- l’IRPS : institution de retraite complémentaire (relevant de l’ARRCO) pour l'ensemble des
personnels cadres et non cadres, permanents et intermittents,
- l’IRCPS : institution de retraite complémentaire des cadres (relevant de l’AGIRC) pour les
personnels permanents et intermittents,
- AUDIENS Prévoyance : institution de prévoyance complémentaire en matière de décès,
incapacité, invalidité, frais de santé.
L’affiliation des salariés intermittents du spectacle à l’IRPS, et le cas échéant à l’IRCPS, est obligatoire pour
toute les périodes durant lesquelles ils exercent une activité relevant de ces régimes quel que soit le statut
juridique de l’employeur (public ou privé).
AUDIENS
74 rue Jean Bleuzen
92177 Vanves cedex
: 0.811.65.50.50
Fax : 0.811.65.60.60
Les employeurs qui engagent des artistes ou des techniciens par contrat à durée déterminée (intermittents du
spectacle), doivent s'affilier au :
Tous les employeurs du secteur privé et du secteur public (mêmes ceux qui n'ont pas adhéré au régime
d'assurance chômage - article L 351 - 12 du code du travail) sont tenus de contribuer à l'assurance chômage.
Le centre de recouvrement adresse aux employeurs, au début de chaque mois, un avis de versement.
Cet avis doit être complété et retourné au centre de recouvrement, accompagné :
- du titre de paiement ;
- de la liste récapitulative des salariés rémunérés au cours du mois écoulé.
Les droits aux allocations chômage sont déterminés par l’ASSÉDIC du salarié au vu des attestations
d'employeurs mensuelles (AEM) remises au salarié (article R 351 - 5 du code du travail )
Celles-ci sont mises à la disposition des employeurs, sous forme de support papier, sur simple demande par
l'ASSÉDIC.
L’AEM comporte trois volets :
- un destiné au centre de recouvrement d’Annecy,
- un destiné à être conservé par l’employeur
- un destiné à être adressé par l’intermittent à l’ASSÉDIC de son domicile.
Les employeurs qui souhaitent recourir à l'édition automatisée de l’AEM, éditée directement par leur logiciel
de paye, pour transmission à l'ASSÉDIC, doivent s'adresser à :
Après validation de la demande, l'UNÉDIC attribue un numéro d'agrément pour autoriser l'édition automatisée
des attestations. Dans ce cas il n’est plus utile de remplir le carnet d’intermittent.
POUR LE PERSONNEL PERMANENT
Les taux et les périodicités de versement sont ceux du régime général en cas d'emploi permanent. Les
cotisations sont à verser à l'ASSÉDIC du département du lieu du siège de l'entreprise ou au groupement des
Assédic de la région parisienne (GARP) s'il s'agit d'une entreprise située en région parisienne.
Quel que soit l'effectif de l'entreprise, le taux de participation pour les intermittents du spectacle est fixé à
2,15 % (cotisation patronale uniquement) des salaires bruts, après déduction forfaitaire spécifique pour frais
professionnels, s'il y a lieu.
En fonction de l'effectif dans l'année civile concernée, le taux de participation (uniquement patronal) est :
- de 1 %, si l'effectif est inférieur à 10 salariés,
- de 1,60 %, si l'effectif est égal ou supérieur à 10 salariés.
Pour le financement du congé individuel de formation des salariés sous contrat à durée déterminée (à
l'exclusion des intermittents du spectacle) : contribution de 1 % des salaires bruts de ces catégories de
personnel et ce quel que soit l'effectif de l'entreprise.
Nota : les cotisations de formation professionnelle sont en principe soumises à TVA. Pour toute information
supplémentaire consulter l'organisme de recouvrement concerné.
internet :http://www.afdas.com
Antennes régionales
Ce versement uniquement patronal est à calculer au taux fixé par la caisse sur le salaire brut sans aucun
abattement pour frais professionnels et exonère l'employeur du paiement direct des congés payés.
• Vous devez demander votre affiliation à la caisse des congés spectacles, par courrier ou en
téléchargeant le bulletin d’adhésion sur son site, et vous faire adresser une provision de certificats
d'emploi.
internet : http://www.conges-spectacles.org
• Vous êtes tenus de délivrer un certificat d’emploi à chaque salarié intermittent à l’issue de son contrat
de travail. Pour les activités en cours au 31 mars il faut délivrer deux certificats d’emploi, le premier
pour la période de travail se terminant le 31 mars, le second pour la période de travail débutant le
1er avril.
Chaque certificat d’emploi comporte trois volets. Il vous appartient de :
- remettre le volet bleu à votre salarié lorsqu’il quitte son emploi,
- adresser le volet rose à la caisse des congés spectacles, conjointement à votre bordereau
« déclaration et versement des cotisations » et à votre chèque,
- conserver le volet blanc qui tient lieu de justificatif pour votre comptabilité salaires.
C’est sur la base des certificats d’emploi que vos salariés percevront les indemnités de congés
auxquelles ils peuvent prétendre.
(Vous pouvez également transmettre à la caisse la déclaration nominative d’activité par internet ou
sur support magnétique ou sur CD ROM. Vous recevrez alors le seul volet bleu du certificat destiné
au salarié ou, si votre progiciel est agréé, vous pourrez l’imprimer sur papier blanc.)
Nota : Sont tenues d’adhérer à la caisse des congés spectacles toutes les employeurs visés à l’article
D 762 - 1 du code du travail et notamment tous les entrepreneurs de spectacles, les sociétés de
production cinématographique, de production et de communication audiovisuelles ainsi que les
personnes morales de droit public, qu’ils exercent leur activité à titre principal ou accessoire et quelle
que soit leur forme juridique. Actuellement l’adhésion est facultative pour les particuliers qui engagent
directement des artistes et des techniciens. Dans ce cas l’employeur est tenu de payer directement
leurs congés aux salariés.
Fiche n°5 G LE VERSEMENT DES COTISATIONS ET DES CONTRIBUTIONS Août
AUX ORGANISMES COLLECTEURS 2006
En cas d'embauche d'un intermittent du spectacle, l'employeur doit s'assurer auprès du salarié, que celui-ci a
bénéficié d'une visite depuis moins de deux ans (présentation de la fiche d'aptitude).
À défaut, l'employeur doit, afin de faire passer au salarié la visite de médecine du travail, s'adresser au :
: 01.42.60.06.77
TABLEAU RÉCAPITULATIF
QUI EST-IL ?
Est considéré comme agent artistique, selon l'article L 762 - 3 du code du travail, « celui qui, sous l'appellation
d'impresario, de manager ou sous toute autre dénomination reçoit, au cours d'une même année civile, un
mandat de plus de deux artistes du spectacle de leur procurer des engagements ».
QUE FAIT-IL ?
Rappel :
article L 762 - 1 du code du travail :
« sont considérés comme artistes du spectacle, notamment l'artiste lyrique, l'artiste dramatique, l'artiste
chorégraphique, l'artiste de variétés, le musicien, le chansonnier, l'artiste de complément, le chef d'orchestre,
l'arrangeur-orchestrateur et, pour l'exécution matérielle de sa conception artistique, le metteur en scène ».
Pour exercer légalement cette profession, une licence doit être sollicitée auprès de la délégation à l'emploi et
à la formation professionnelle, mission fonctionnement du marché (ministère de l'emploi, de la cohésion
sociale et du logement), selon les formes précisées dans l'arrêté du 3 décembre 1971.
Un numéro de licence est attribué à chaque nouvel agent artistique.
Sa compétence s'exerce sur l'ensemble du territoire national.
Un producteur d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles ne peut pas être directement ou
indirectement agent artistique.
En ce qui concerne les agents artistiques étrangers, l'article L. 762 - 9 du code du travail dispose que les
agents artistiques ressortissants d'un état membre de l’Union européenne (UE) ou d'un état partie à l'accord
sur l'Espace économique européen (EEE) peuvent exercer leur activité en France , dès lors qu'ils obtiennent
une licence ou qu'ils produisent une licence délivrée dans l'un de ces états dans des conditions comparables.
(Les articles R 762 – 15 et suivants du code du travail fixent les conditions de délivrance, par le ministre en
charge du travail, de l’attestation de l’équivalence des licences de l’UE et de l’EEE.)
Sauf convention de réciprocité entre la France et leur pays, les agents artistiques ressortissants d'autres états
ne pourront effectuer le placement d'artistes du spectacle en France sans passer par l'intermédiaire d'un
agent artistique français .
Un contrat de travail est conclu entre l'artiste et le producteur lors de chaque placement.
L'agent artistique reçoit, en contrepartie de son action de placement, une commission qui est le plus souvent
facturée par l’agent au producteur et qui ne peut excéder 10 % du cachet total (hors taxes) de l'artiste (article
R 762 - 14 du code du travail).
LE RÔLE DE L’EMPLOYEUR
L'employeur est notamment tenu de procéder à la déclaration préalable à l'embauche auprès de l'URSSAF
territorialement compétente, de s'acquitter de l'ensemble des charges sociales dues aux différents
organismes de recouvrement, de remettre au salarié un bulletin de salaire en bonne et due forme, etc.
Fiche n°7 A PRÉVENTION DU TRAVAIL ILLÉGAL Août
2006
Lorsque vous passez un contrat d’un montant égal ou supérieur à 3.000 euros., en vue de l’exécution d’un
travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’actes de commerce, avec un
cocontractant établi en France ou à l’étranger, vous devez vous assurer que ce dernier s’acquitte de ses
obligations au regard des articles L 324 - 10 (travail dissimulé) et L 341 - 6 (emploi d’étranger sans titre) du
code du travail.
Pour ce faire, vous devez demander à votre cocontractant de vous fournir les documents énumérés ci-
dessous.
À défaut, et en cas où les infractions de travail dissimulé et / ou d’emploi d’étranger sans titre étaient relevées
à l’encontre de votre cocontractant, vous pourriez être tenu solidairement, en tant que client, au paiement des
impôts et taxes dûs aux services fiscaux, des cotisations dues aux organismes de protection sociale, des
rémunérations et indemnités dues aux salariés, de la contribution spéciale et de la contribution forfaitaire dues
à l’agence nationale pour l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM).
Les mêmes sanctions sont encourues par toute personne condamnée pénalement pour avoir recouru
sciemment aux services de celui qui effectue un travail dissimulé, et ce quel que soit le montant du contrat en
cause.
Vous devez lui demander de vous fournir - notamment - les documents suivants :
• l’attestation sur l’honneur du dépôt, à la date de l’attestation, de l’ensemble des déclarations fiscales
obligatoires
• le nom et l’adresse du représentant fiscal qu'elle doit avoir désigné en France, auprès de la recette des
impôts de son choix (TVA), lorsqu’elle est ressortissante d’un pays tiers à l’Union européenne,
• les certificats individuels de détachement du régime de protection sociale du pays d'origine pour les
ressortissants de l'Union européenne (imprimé E 101) ou de pays ayant signé une convention
bilatérale avec la France (voir fiche n°8 B),
• si l’entreprise est domiciliée dans un pays non membre de l’Union européenne ou avec lequel n’existe
pas de convention bilatérale, l’attestation de déclarations sociales émanant de l’organisme français de
recouvrement des cotisations de sécurité sociale datant de moins de six mois,
• l'attestation sur l'honneur relative à l'emploi de salariés telle que mentionnée ci-dessus (voir point 4 de
« l’entreprise cocontractante est domiciliée en France »).
L'ensemble de ces documents doit être rédigé en français ou être accompagné d'une traduction en langue
française.
ATTENTION : les documents remis par le professionnel doivent être conservés par le client et tenus à la
disposition des services de contrôle.
Fiche n°7 B PRÉVENTION DU TRAVAIL ILLÉGAL Août
2006
LE RECOURS À LA SOUS-TRAITANCE
Le recours à la sous-traitance est un mode légal d’organisation de la production, sous certaines conditions :
- le sous-traitant fournit les moyens (notamment humains), les matériels et les matériaux,
- d’une manière générale, le sous-traitant est autonome – il organise le travail de ses salariés
et a, uniquement, une obligation de résultat.
Le faux travail indépendant : le donneur d’ordre fait appel à des travailleurs indépendants qui exécutent leur
tâche dans les mêmes conditions qu’un salarié (pas d’autonomie dans l’organisation du travail, horaires de
travail fixés par le donneur d’ordre, intégration dans le personnel salarié du donneur d’ordre, dépendance
économique, etc.).
« Sont considérées comme prestations de services (...) les activités de caractère industriel, commercial,
artisanal ou libéral exécutées dans le cadre d'un contrat d'entreprise, d'un contrat de mise à disposition au
titre du travail temporaire ou de toute autre mise à disposition de salarié. » (article D 341 - 5 du code du
travail)
Cette déclaration préalable doit être complétée par des déclarations complémentaires :
• auprès de l'inspecteur du travail :
- les horaires de travail ainsi que les heures et la durée des repos,
- les accidents du travail, au plus tard 48 heures après leur survenance,
• auprès de la préfecture :
- l'hébergement collectif des salariés lorsqu'il excède un mois.
Toutefois :
- les ressortissants de l'Union européenne, de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège
sont dispensés d'autorisation,
S’affilier à la sécurité sociale française et à l'assurance chômage dès lors que l’exécution du contrat de
travail a lieu en France.
Toutefois, les artistes et techniciens, participant à des tournages de courte durée, qui relèvent du règlement
CEE 1408 - 71 de coordination des législations nationales de sécurité sociale (règlement applicable aux états
membres de l'UE et aux états membres de l'EEE) sont dispensés de l'affiliation au régime français de sécurité
sociale et d'assurance chômage. Ces personnes doivent alors être en possession du formulaire E 101,
disponible auprès de la caisse d'affiliation d'origine.
Sont également dispensés de l'affiliation au seul régime français de sécurité sociale (l'affiliation au régime
d'assurance chômage restant obligatoire, sauf pour la Suisse), les artistes et techniciens affiliés dans un des
pays ayant signé avec la France une convention bilatérale de sécurité sociale (voir fiche n°8 B).
Ces personnes doivent alors être en possession du formulaire spécifique à la convention concernée attestant
le maintien de leur affiliation dans le pays tiers. Ce formulaire est disponible auprès de la caisse d'affiliation
d'origine.
Sont églement dispensés de l’affiliation les non salariés aux États unis et au Canada, toutefois ces derniers
doivent solliciter une autorisation auprès du centre de liaisons européennes et internationales de sécurité
sociale.
Pour plus d'informations et compte tenu des diversités de situation qui peuvent se présenter,
vous avez la possibilité, lors de l'engagement d'artistes ou de techniciens étrangers,
de vous mettre en rapport avec le
Adhérer aux caisses de retraite complémentaire - IRPS et IRCPS - et payer les cotisations y afférant, sauf
pour les artistes ou techniciens employés par une entreprise établie dans l'UE et l'EEE si celle-ci apporte la
preuve (formulaire E 101) du maintien de ces salariés au régime obligatoire d’assurance vieillesse dans un
état membre.
Pour l’emploi d’artistes ou de techniciens ressortissant d’états tiers ayant conclu, avec la France, une
convention de sécurité sociale, l’obligation d’adhérer ou non est fonction des termes de la convention.
Adhérer à un service de médecine du travail (liste disponible auprès des services de l'inspection du
travail).
Adhérer à la caisse des congés spectacles et payer les cotisations (voir fiche n°5 F), sauf pour les
entreprises établies dans l'Espace économique européen si elles apportent la preuve que les salariés
bénéficient, dans le cadre de leur régime national, de droits équivalents).
S’affilier à un organisme paritaire de collecte agréé pour la formation professionnelle continue (voir
fiche n°5 E).
Établir un bulletin de salaire, conforme à la réglementation française lorsque la prestation excède un mois.
Dans l'hypothèse où la prestation est inférieure à un mois, la preuve du paiement du salaire doit être apportée
par tout moyen (équivalent du bulletin de paye en vigueur dans le pays d'origine, copie du chèque ou du
virement, reçu signé par le salarié, etc.).
Désigner un représentant fiscal auprès des services fiscaux, lorsque l'opération est assujettie à la TVA ou
est imposable en France – pour les entreprises ressortissant d’un état tiers à l’UE.
• Rémunération : respecter le SMIC ainsi que les minimas prévus par les conventions collectives étendues
(salaire de base en tenant compte des classifications conventionnelles, primes, compléments de salaire,
remboursements de frais, indemnisation pour absence en cas de maladie ou d'accident).
• respect des règles relatives à la santé et à la sécurité, à la durée du travail, au repos hebdomadaire, aux
jours fériés, au travail des femmes et des jeunes, au travail de nuit, aux congés pour événements
familiaux et aux congés payés édictées par le code du travail et les conventions collectives étendues.
OBLIGATIONS DU COCONTRACTANT FRANÇAIS
À envoyer par télécopie ou lettre avec avis de réception avant le début de l'activité en France
À remplir en langue française
ENTREPRISE
ACTIVITÉ
Préciser, le cas échéant, le nom du chantier ou de l'entreprise où sont détachés les salariés :...........................
SALARIÉS