Sante 210602
Sante 210602
Sante 210602
I.1 Préambule 3
IV. Conclusion 53
ANNEXE 55
Comptes rendus 56
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 2
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 3
I. 1. Préambule
Nous vivons une période où l’administration marocaine prend de plus en plus conscience
de l’utilité de l’informatisation. On constate en effet dans toutes les administrations la mise en
place de systèmes informatiques pour faciliter l’accomplissement de leurs missions de base.
La nécessité vitale pour chaque entité de tenir une comptabilité locale rigoureuse ;
La difficulté au niveau central de suivre l’exécution de la loi de finances et toutes les
opérations d’engagement et de mandatement accompagnant chaque transaction
comptable.
La préparation du budget ;
I. L’engagement d’une dépense ;
L’enregistrement des dépenses visées ;
La liquidation des dépenses réceptionnées ;
Edition des situations des engagements de dépenses ;
Editions des situations de payement ;
….
Les dits entretiens ont concerné les entités clés du ministère de la santé chargées de la
gestion budgétaire et comptable. Les consultants FORINFO se sont rendus aux sites de travail
des structures centrales et régionales désignées par la DPRF. Les contacts ont permis de connaître
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 4
de plus près les domaines objet de la mission notamment en ce qui concerne les fonctions
budgétisation, tenue de la comptabilité et suivi des ressources financières. Ils ont, en outre,
permis de cerner les particularités du niveau ordonnateur principal et du niveau sous ordonnateur
(central ou extérieur).
Les données recueillies ont fait l’objet d’une analyse mettant en relief les points forts du
système actuel et indiquant les défaillances et dysfonctionnements relevés.
A la lumière de cette analyse des propositions d’amélioration ont été présentées afin
qu’elles soient examinées par le comité de suivi et/ou de pilotage afin de retenir celles qui seront
jugées les plus appropriées au ministère de la santé. De telles propositions lorsqu’elles seront
validées constitueront le «blue print» pour la solution à concevoir et à implémenter au titre de la
deuxième phase du présent projet.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 5
I.2. Présentation
P du ministère de la santé et de la DPRF
I.2.1. Organisation Budgétaire :
Le Ministère de la Santé adopte aujourd’hui une organisation budgétaire qui s’articule sur
cinq structures distinctes à savoir :
Les Directions Centrales, sous ordonnateurs, gestionnaires des crédits au titre des
rubriques budgétaires correspondant à leurs missions spécifiques et «décideurs» quant
aux crédits dont l’utilisation et/ou la procédure de dépense constitue une particularité.
Les Délégations médicales au niveau des provinces et préfectures, qui sont aussi des sous
ordonnateurs. Elles exécutent leurs dépenses sur des crédits délégués par l’ordonnateur
principal.
Les Services de l’Etat Gérés d’une Manière Autonome (SEGMA) (CHR, CHP, INH,
DMP, CNRP, CNTS et CRTS). Ces entités exécutent leurs dépenses sur la base d’un
budget comportant en plus de la subvention qu’elles reçoivent du ministère, les recettes
propres qu’elles réalisent à titre de rémunération des services qu’elles dispensent.
MISSION :
Les attributions de la DPRF en matière budgétaire et comptable, sont exercées par la division
financière (DV). Cette division est structurée en trois services :
Il est à noter que la DPRF a des prérogatives qui s’étendent à l’ensemble des ressources
financières sans distinction entre budget d’équipement, budget de fonctionnement et comptes
spéciaux.
ORGANIGRAMME :
Economie
sanitaire
Mission : Collectivités locales
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 7
Cette investigation doit être faite de manière suffisamment approfondie car le but est de
pouvoir atteindre les objectifs de cette phase qui se révèle déterminante quant à la construction
du système d’information futur.
A la lumière de ces impératifs, les consultants de FORINFO ont conduit leurs enquêtes et
études afin de réaliser le présent rapport d’étude et d’analyse de l’existant.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 8
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 9
Les entretiens que nous avons eus avec les différents intervenants à différents niveaux
de la hiérarchie (division financière de la DPRF, la Direction de la Population, la Division de
l’Approvisionnement et la Délégation de Safi) ont été d’une très grande utilité pour tracer une
image fidèle de la réalité de la gestion comptable et budgétaire au sein du ministère de la
santé.
Cette partie a été structurée sous forme de fonctions afin de dégager les activités qui se
font par composante de gestion et non pas par entité administrative. Cette démarche a le
mérite de présenter d’une manière concise l’essentiel du domaine étudié. En effet, les
procédures communes aux différentes entités organisationnelles, ne seront présentées dans ce
schéma qu’une seule fois.
Ce chapitre se veut concis afin de tirer les enseignements qui nous permettront de
développer la solution la plus adéquate. Il sera organisé sous forme de dossiers traitant
chacun d’une fonction avec toutes les opérations, procédures et interactions qui s’y
rattachent. Le dossier comprendra ainsi pour chaque fonction :
sa mission ;
ses attributions ;
les documents réglementaires qu’elle utilise ;
la liste de ses procédures.
A la fin de chaque dossier, on aura un tableau récapitulant les documents manipulés par
procédure. On pourra ainsi visualiser le cheminement de l’information et l’interaction entre
les differents acteurs intervenant en matière de gestion budgétaire et comptable.
1. Mission :
Le service budget (SB) relevant de la DPRF constitue l’entité clé de la fonction budget
(FB). Il est l’animateur du processus de préparation du budget au sein du ministère de la
santé publique.
A coté du service budget, toutes les autres entités du ministère chargées de la gestion
budgétaire contribuent d’une manière significative à la concrétisation de la mission de la
fonction budget.
Elaboration de la lettre adressée aux entités concernées les invitant à faire leurs
prévisions respectives en respectant les orientations contenues dans la circulaire de
préparation du budget ;
Etablissement des modèles destinés aux différents services pour la présentation des
besoins budgétaires ;
Expression par toutes les entités concernées de leurs besoins conformément aux
orientations et lignes directrices des circulaires ;
Communication des besoins au service du budget ;
Centralisation des prévisions des différents services du département en opérant les
adaptations nécessaires (dans le format et le détail en vigueur);
Etablissement des scénarios de budgets envisageables ;
Réalisation des opérations effectuées sur le budget (virement de crédits,
modification de crédits, ...).
3. Documents réglementaires :
Les documents réglementaires manipulés par la fonction peuvent être classés en deux
grandes catégories :
Précisons que d’autres supports et documents à caractère interne sont utilises dans le
cadre de la fonction budget aussi bien au niveau central qu’au niveau régional.
Tenant compte de ce qui a été précédemment cité, nous présentons les procédures
traitées au niveau de la fonction budget dans l’ordre suivant :
A. Préparation du budget
B. Notification de crédits
C. Demande d’ouverture de crédit
D. Demande d’ouverture de délégation
E. Virements de crédit.
Afin de conférer une lisibilité maximale aux procédures en question, nous avons opté
pour une description en termes simples de ces procédures au lieu de présenter un Modèle
Organisationnel de Traitements car ce MOT présente l’inconvénient d’être moins
compréhensible pour les non informaticiens.
Notons, enfin, que certaines procédures sont traitées au niveau de deux fonctions. Pour
faire face à cette difficulté et afin d’éviter toute redondance, nous avons choisi de décrire ce
genre de procédures une seule fois au niveau de la fonction dont les attributions
correspondent plus et mieux à la nature des procédures en question.
Il convient de rappeler que la notification des crédits définitifs n’est plus exigée par la
réglementation et que l’ordonnance de délégation lui a été substituée
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 14
Après notification des crédits définitifs de la loi de finance, les directions centrales
formulent des demandes de délégation pour les rubriques dont la gestion leur revient. Ces
demandes peuvent concerner le crédit en sa totalité ou en partie. Les directions élaborent,
en général, les demandes de délégation au fur et à mesure de l’exécution du budget en se
basant sur leurs besoins ponctuels.
La procédure de gestion des demandes de délégation suit un chemin que nous résumons
ainsi :
Le virement permet de transférer un crédit d’une ligne budgétaire vers une ou plusieurs
lignes. Le virement peut absorber la totalité ou juste une partie du montant disponible dans
la ligne donatrice.
La flexibilité induite par la procédure de virement n’est pas sans limites. En effet, les
lignes donatrices et celles réceptrices doivent vérifier certaines conditions avant de pouvoir
procéder à des virements.
La procédure du virement est déclenchée par une demande de virement avec une note
précisant le ou les motifs. Cette demande est formulée par le service du ministère désirant
transférer des crédits entre les lignes qu’il gère.
Après examen de la demande et si le virement est justifié, le SB établi l’un des deux
documents ci-après :
Nous récapitulons dans cette section l’ensemble des documents manipulés au sein de la
fonction budget. Ces documents sont classés par procédure. A toutes fins utiles les
photocopies de ces documents figurent en annexe.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 16
Il est à signaler que dans le cadre de la gestion des opérations comptables, la fonction
comptabilité prend en charge le processus de programmation du compte spécial (CS). La
première phase de la programmation est gérée, bien entendue, par la fonction budget au
titre de la préparation budgétaire.
Notons, par la même, que le compte spécial est une particularité du ministère de la santé
qui dispose en plus du budget de fonctionnement et d’investissement d’un compte
d’affectation spécial intitulé «Fond spécial de la pharmacie centrale».
Au niveau du SC un grand nombre de documents est reçu et/ou envoyé vers les autres
entités du ministère de la Santé, vers le CED ou vers la TGR. A titre indicatif, nous
énumérons les documents suivants :
Les procédures qui concernent la fonction comptabilité peuvent être classées comme
suit :
A. Délégation
Engagement Délégation
Retrait Délégation
Réduction Délégation
Report sur Crédits Délégués
B. Engagement de dépenses
Engagement
Annulation Engagement
C. Mandatement de dépenses
D. Dépenses par voie de régie
Création Régie
Alimentation Régie
Paiement Régie
Demande Dérogation
Report Régie
E. Fond spécial
Transfert
Programmes Emploi
Reports Ordonnateurs *** A ajouter
Engagement Délégation Crédits
Engagement Délégation Crédits valant notification au comptable assignataire
Réduction Délégation Crédit
F. Reports
Report Ordonnateur Principal
Reports Sous Ordonnateurs
Annulation Report
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 20
G. Consolidations
Consolidation Crédits - Directions centrales
Consolidation Crédits - Services extérieurs
Le retrait d’une délégation est la procédure qui prend place pour annuler une délégation
déjà engagée et visée mais non encore notifiée ni à la TGR ni au bénéficiaire (sous-
ordonnateur). Cette procédure de retrait qui peut être due à différentes raisons, se fait selon
les étapes suivantes :
La réduction d’une délégation est la procédure permettant de réduire les crédits d’une
délégation visée et notifiée à la TGR au bénéficiaire d’un sous-ordonnateur. Cette
procédure de réduction peut être initiée par le SO ou l’OP pour différentes raisons, est
effectuée selon les étapes suivantes :
Le SO élabore un état de réduction faisant référence à une délégation déjà visée.
Ce document est ensuite envoyé vers le CED préfectoral ou provincial pour
visa ;
Une fois l’état de réduction visé, il est adressé au Trésorier Régional, préfectoral
ou provincial pour examen et visa ;
Après visa de l’état, il est envoyé à l’OP qui le signe puis l’envoie au CED
central ;
Pour les réductions sur crédit d’engagement (CE), le CED remet l’état visé à
l’OP qui envoie une copie au SO et au CED préfectoral ou provincial. Pour les
réductions relatives au crédit de paiement le CED remet l’état à la TGR en
avisant l’OP. Le Trésorier Général vérifie l’état avant de le viser et de l’adresser
à l’OP.
Aussitôt après l’OP avise le SO, le CED central et le CED préfectoral ou
provincial en envoyant des copies de l’état de réduction.
L’opération de réduction met à jours les comptabilités tenues auprès des différentes
entités concernées (CED, TG, OP, SO) afin de prendre en compte la modification
engendrée par la réduction effectuée.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 22
Ce qui nous intéresse dans cette partie est la procédure de report relative aux crédits
délégués. La procédure y afférente sera détaillée plus tard dans la section intitulée Reports
de Crédits.
Signalons néanmoins que le report se fait sur budget d’investissement pour tous les
crédits de l’exercice échu engagés mais non payés. Le report se fait, en outre, pour le
budget géré dans le cadre du compte spécial qui n’a pas été consommé au cours de
l’exercice précédent.
Procédure Engagement
Rappelons, enfin, que pour les autres types de dépense (convention, décision, bon de
commande, marché, …), la procédure reste la même, seuls les documents constituants le
dossier d’engagement varient.
Dans une situation d’annulation une procédure est déclenchée afin de réduire le total
des engagements du montant de l’engagement à annuler et d’ajouter le même montant au
disponible à l’engagement de la ligne objet de l’engagement. L’annulation peut être totale
ou partielle (diminution ou réduction).
Procédure Mandatement
Tous les documents préparés sont envoyés à la TG (générale ou régionale) après avoir
été signés par l’autorité compétente du ministère de la santé (ordonnateur / sous-
ordonnateur).
La TG examine des dossiers de paiement. Les mandats acceptés sont payés aux
bénéficiaires. Les paiements se font généralement par voie de virement. Toutefois, certaines
dépenses notamment celles du personnel sont payées par encaissement au profit du
bénéficiaire directement ou indirectement par le biais d’un agent billeteur.
Les mandats rejetés sont retournés au service comptabilité pour faire l’objet d’un autre
BE avec leurs OP respectifs nouvellement générés.
Les mandats retenus et payés par virements sont notifiés par un état de virement
adressé par la TG au service comptabilité concerné.
Précisons enfin, que le paiement d’une dépense occasionne des écritures comptables
auprès de la TG et du service comptabilité concerné. En effet, le montant des paiements
(émissions) est augmenté et le montant disponible au mandatement est diminué et ce pour
la ligne budgétaire affectée du paiement.
La procédure de dépense par voie de régie a été instaurée afin de faire face aux besoins
imprévus qui ne peuvent pas être satisfaits dans le cadre de la procédure classique
d’engagement et de paiement de dépenses.
L’alimentation d’une régie doit se faire à partir des lignes du budget qui ont été
désignées lors de la procédure de création. Le processus d’alimentation se fait en suivant la
logique engagement-paiement mais présente la particularité d’appartenir à la catégorie
communément appelée «dépenses sans ordonnancement préalable».
Le paiement de dépenses par voie de régie se fait selon les étapes suivantes :
Chaque fois qu’un paiement est opéré par voie de régie, un dossier de paiement
est préparé ; les documents essentiels sont dans le cas d’une :
o Dépense de personnel : l’état des sommes dues, l’ordre de mission et
l’ordonnance de paiement ;
o Dépenses de matériel : la facture certifiée par le service bénéficiaire de la
prestation puis par l’ordonnateur ou le sous ordonnateur.
Chaque dossier est contenu dans un bordereau d’émission. Les documents du
dossier sont signés par les responsables habilités (régisseur / Ordonnateur ou
S.O / Chef de service concerné par la dépense / …).
Le régisseur peut à tout moment remettre le ou les dossiers de paiement
(justificatifs) à la TG. Les dossiers complets et conformes engendrent la mise à
jour de la situation tenue par la TG relativement à la régie en question.
Indiquons ici que le processus de justification des dépenses par voie de régie auprès de
la TG, permet d’augmenter le disponible au mandatement. En d’autres termes, le régisseur
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 26
par le biais des justificatifs aura la possibilité d’encaisser des fonds à hauteur au moins des
justificatifs présentés et acceptés par la TG tant qu’il y a un disponible engagé dans le cadre
d’une DAP.
Les dépenses par voie de régie présentent un caractère d’urgence et d’imprévision d’où
la nécessité de les gérer selon un système de comptabilité souple et flexible. Seulement,
cette souplesse n’est pas sans limite. En effet, les dépenses payées par le régisseur sont
plafonnées à deux mille dirhams. Ce qui constitue une précaution voir un contrôle de
sécurité implicite induit par la réglementation.
En fin d’exercice les montants engagés c.à.d. ceux qui ont fait l’objet de DAP visées par
le CED sont reportés vers le nouvel exercice à condition que les lignes qui les alimentent
appartiennent au budget d’investissement ou au compte spécial.
Mais qu’en est-il des liquidités disponibles dans la caisse du régisseur en fin
d’exercice ? Il s’agit là d’approvisionnement en argent qui n’a pas pu être consommé au
titre de l’exercice précédent. La procédure adoptée dans ce cas de figure consiste à établir
une DAP pour le montant disponible dans la caisse. Une fois l’engagement visé, les fonds
sont utilisés selon la procédure normale.
Procédure Transfert
Cette procédure consiste à transférer le budget prévu dans le cadre de la loi de finances
pour le Compte Spécial (CS). En effet, la préparation budgétaire permet de centraliser les
besoins exprimés par les différentes entités pour aboutir à une enveloppe globale dont le
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 27
détail est connu par la division financière. Le montant global est affecté à une ligne du
budget de fonctionnement en l’occurrence la ligne 121212.00.10.70 sensée alimenter le CS.
La procédure de transfert est assurée par le SC. Elle est opérée en deux temps :
Engagement du montant à transférer selon la procédure normale d’engagement.
Un dossier d’engagement est préparé, signé puis envoyé vers le CED pour visa.
Après visa une opération de mandatement prend place conformément à la
réglementation en matière de mandatement. Un dossier d’émission est établi
contenant les documents classiques à savoir un OP et un BE. Une fois le dossier
accepté par la TGR, un virement est effectué au profit d’un compte bancaire
tenu par la TGR au profit du Ministère de la Santé pour gérer les dépenses et
recettes du CS.
La procédure de programmation est assurée par le chef de la division assisté par les
services qu’il coiffe. L’élaboration du premier programme comporte les étapes suivantes :
Affectation du montant transféré à l’entrée de la colonne recette réservée à cet
effet ;
Répartition du solde du CS (pour le 1er programme = montant du transfert) sur
les lignes de dépense conformément au détail du CS préparé à l’occasion de la
loi des finances ;
Envoie du programme après signature aux instances du Ministère des Finances
pour visa ;
Une fois le programme d’emploi PE visé il devient exécutoire. Des notifications
de crédit sont envoyées aux services concernés et les délégations de crédits sur
CS peuvent être enclenchées.
Les PE élaborés par la suite passent tous par les mêmes étapes ci-dessus. En fait, un PE
est élaboré chaque fois que le besoin se fait sentir. Il peut s’agir juste d’un redéploiement de
fonds comme il peut question de la répartition de nouvelles recettes (Etat récapitulatif de
Reports, Etat de produits, …).
Rappelons que le montant global d’un PE ne doit pas dépasser le plafond fixé dans le
cadre de la loi de finances. Au besoin, la division financière formule une demande adressée
à la direction du budget afin de relever ce plafond. La concrétisation du relèvement se fait
par décision du Ministre des Finances.
Nous attirons l’attention sur le fait que les PE ne présentent pas le détail des crédits à
déléguer. En fait, c’est le détail des lignes par SO qui a permis d’établir les PE. La division
financière utilise donc cette information détaillée gérée par le service budget dans le cadre
de ses attributions.
La procédure suit la logique générale d’une délégation de crédit du budget général avec
certaines précisions que nous détaillons comme suit :
Etablissement du dossier de délégation de crédit (ordonnance de délégation, …)
et signature de l’ordonnateur principal ;
Envoi du dossier au CED central pour visa ;
Etude du dossier par le CED à la lumière du PE. Si le dossier est rejeté, il est
renvoyé vers le SC pour satisfaction du rejet ou des rejets consignés.
Après visa de la délégation de crédits sur le CS, le SC envoie les copies
conformes des ordonnances de délégation visées par le CED général aux
destinataires ci-après :
o Le sous ordonnateur concerné ;
o Le contrôleur des engagements préfectoral ou provincial concerné ;
o Le Trésorier Général du Royaume pour information
Pour les entrées (recettes) réalisées sur le compte spécial une autre procédure, appelée
Délégation de crédit valant notification du comptable assignataire, est engagée. Le détail
d’une telle procédure est présenté dans le paragraphe suivant.
Il est à signaler que l’ordonnateur concerné doit, en fin d’exercice, comparer le montant
global des ordonnances de délégation de crédits avec le total des crédits délégués valant
notification afin d’éviter tout retard dans la procédure de reports de crédits.
Chaque service procédera au report des crédits qu’il gère. Une fois la situation de
reports visée, elle est envoyée vers la DPRF qui centralise et collationne toutes les
situations pour produire un état récapitulatif de reports lequel état sera ensuite remis, pour
visa, aux instances des finances. Le visa de ce document a pour effet l’alimentation de la
ligne de recette du CS correspondante.
A ce niveau, il faut mentionner qu’un sous ordonnateur ne peut faire d’émissions sur le
CS qu’après avoir visé sa situation de reports. C’est une rigidité propre à la gestion du CS
(pour le budget d’investissement, les émissions sont possibles au cours du premier semestre
de l’exercice). Au niveau central, les mandatements ne sont permis qu’après visa de l’état
récapitulatif de reports sur CS.
Dans le cas du compte spécial, il faut distinguer deux cas pour la réduction de crédits
délégués :
F. PRECEDURES DE REPORT
Il faut distinguer ici entre la procédure de report pour l’ordonnateur principal et celle
pour un sous ordonnateur.
Le report de crédits au niveau du Sous Ordonnateur (SO) suit les étapes ci-après :
Vers la fin d’exercice, les sous ordonnateurs du ministère de la santé, préparent leur
situation provisoire de reports. Cette situation n’est définitive que lorsque l’OP établit la
situation complète de toutes les dépenses en cours d’engagement et de mandatement chez
les instances du Ministère des Finances. Lorsque cette situation est visée, elle est
communiquée à la DPRF. Le SC central peut, à ce moment là, récapituler l’ensemble des
reports (le sien et celui des SO) afin d’établir l’état des reports définitif à faire viser auprès
de la TG et du CED.
L’annulation d’un crédit reporté entend libérer un montant déjà engagé au cours d’un
exercice précédent puis reporté sur l’exercice courant. La demande d’annulation est
formulée par le service comptabilité. Elle est adressée au CED pour vérification et visa.
Une fois la demande visée, elle est adressée à la TGR pour signature puis retournée au SC
pour alimentation du crédit neuf.
G. PRECEDURE DE CONSOLIDATION
La procédure de la consolidation est déclenchée chaque fin d’exercice afin d’affecter les
crédits d’engagement (CE) de l’exercice achevé aux crédits de paiement (CP)
correspondants du nouvel exercice. On peut distinguer entre la procédure de consolidation
faite par les directions centrales et la consolidation relative aux services extérieurs.
1. Mission :
La présente fonction est assurée par le service suivi et évaluation des ressources
financières (SSERF). Les services centraux et extérieurs contribuent à l’effort de suivi
en produisant des situations périodiques qui sont exploitées par le SSERF.
Le service suivi et évaluation des ressources financières est l’outil de pilotage qui
sert d’observatoire des ressources financières et aide à la prise de décision en suivant
l’utilisation des moyens budgétaires et extrabudgétaires en vu de les comparer avec les
réalisations physiques du département. Comme son nom l’indique, cette structure a deux
missions principales :
3. Documents réglementaires :
Les documents produits par l’observatoire sont sous forme :
de situations périodiques renseignant sur l’état d’avancement de l’exécution
des crédits ;
d’états globaux de reports des sous ordonnateurs ;
d’un bilan annuel relatif à l’exécution comptable et budgétaire des ressources
financières du département.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 35
4. Liste des procédures :
Dans ce qui suit, nous allons décrire brièvement les procédures qui concernent le
service de suivi et d’évaluation. Ces procédures peuvent être listées comme suit :
A. Suivi comptable ;
B. Suivi physique ;
C. Evaluation
Vers le 5 de chaque mois les services centraux et extérieurs sont appelés à envoyer
au SSERF des situations internes mensuelles (situation des engagements et
situation des émissions).
Ces services préparent, en outre, des situations relatives aux engagements et aux
émissions du mois et les envoient au CED pour visa (en principe, les mêmes
situations envoyées à l’observatoire);
Le SSERF prend en charge les situations internes mensuelles reçues et envoie des
lettres de relance aux retardataires ;
Une fois les situations des engagements et les situations des émissions visées par
les instances du Ministère des Finances, elles sont envoyées au SSERF pour
confrontation avec les situations internes mensuelles précédemment reçues ;
Le SSERF procède aux mises à jour nécessaires pour rapprocher la situation
interne à la situation des services du ministère des Finances (visée) ;
En effet, le SSERF produit une multitude de situations de synthèse offrant une vision
globale sur l’état d’avancement de l’exécution du budget à l’échelle nationale. Ces
situations sont exploitées par les différentes structures du ministère en général et par les
services de la DPRF en particulier. A ce titre, le SSERF produit au moment de la
préparation du budget un tableau de bord synthétique dont profite le service budget. Un
autre état récapitulant la situation définitive comptable est généré au profit du service
comptabilité.
Les situations éditées sont nombreuses ; on peut indiquer entre autres, la situation :
globale des crédits neufs;
récapitulative de l’exécution des crédits neufs des sous ordonnateurs
périphériques ;
récapitulative par structure relative à l’exécution des reports d’investissement ;
du budget par grande composante et par composante plan ;
C. Procédure Evaluation
Cette procédure ne peut pas être dissociée de l’activité de suivi. En fait, l’évaluation
est subordonnée au suivi. Par conséquent, la présente procédure est basée sur
l’information recueillie au titre du suivi comptable et physique.
Des situations ainsi que des bilans d’évaluation sont produits au profit de la hiérarchie
et ou des différents gestionnaires concernés.
Indiquons enfin que la fonction évaluation a participé dans une action d’envergure
convoitant à assainir la situation budgétaire et comptable relative aux directions centrales
et aux services extérieurs. Il s’agit d’un travail sur le terrain visant à inspecter les comptes
de tous les SO du ministère afin de trouver des solutions communes aux affaires qui
traînent.
Les résultats ont été particulièrement fructueux. La situation s’est, en effet, nettement
améliorée grâce à cette action. La décision a été prise pour qu’un tel travail devienne
régulier, reçoive toute l’attention requise et dispose des ressources nécessaires.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 37
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 38
Lors des entretiens réalisés avec les intervenants concernés par la gestion du
budget et/ou de la comptabilité, nous avons fait en sorte que le discours soit, à tous les
coups, adapté aux particularités et affinités du profil interviewé.
Nous résumons dans les paragraphes qui suivent notre analyse de la situation en
nous référant essentiellement aux sources d’informations ci-après :
Les séances d’entretien ;
Les documents de travail ;
Les procédures de travail ;
L’existant informatique ;
L’organisation en place en matière de gestion et de suivi budgétaire et
comptable.
Une fois l’analyse d’une fonction présentée, une esquisse de solution est
exposée afin de fournir les lignes directrices de la solution à développer durant l’étape
suivante du projet. Au besoin, certaines composantes qui le nécessiteraient seront
détaillées davantage pour apporter les précisions jugées pertinentes.
Tenant compte de ces faits, nous avons jugé inopportun de proposer des
solutions qui se valent ou des solutions peu commodes voire irréalisables vu les
moyens et les contraintes objectives. Nous avons privilégié l’approche directe
empruntée au système anglo-saxon. Une approche progressive où le produit se
construit par paliers moyennant plusieurs points de validation. C’est une technique de
plus en plus utilisée vu le avantages qu’elle présente surtout pour des environnement
RAD (Rapid Application Development).
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 43
A. Fonction Budget
Analyse de l’existant :
De grands efforts sont déployés par les gestionnaires afin de mener à bien
l’opération de préparation de la loi des finances et d’assurer les mouvements
budgétaires nécessaires. Malheureusement, tout le travail de la fonction budget se fait
en dehors du système central et ne profite pas vraiment de l’information existante. La
quasi-totalité des échanges d’information est véhiculée par voie de papier alors qu’il
est possible et beaucoup plus pratique de le faire électroniquement.
Préparation du budget :
Une fois la loi de finances votée, l’entité budget saisit les données du nouveau
budget au lieu d’apporter les modifications nécessaires aux données qui avaient
préalablement été saisies sur tableur dans le cadre de la préparation du projet de
budget.
En effet, les besoins exprimés par l’ordonnateur, les sous ordonnateurs centraux
et les délégations provinciales sont saisis et pris en charge en amont du processus de
préparation du budget. Le système synthétise ensuite les besoins individuels et propose
un projet de budget.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 44
Une fois le projet de budget visé par les finances et voté par le Parlement le
système permettra de basculer directement du projet de budget vers le budget
exécutoire sans saisie aucune.
Ouverture de Crédit :
La proposition d’engagement peut très bien être saisie, sur le système central, par
le service budget, afin de préserver la situation existante.
Budget du personnel :
Le second objectif relevé est d’exploiter une base de données relative au profil
et grade des fonctionnaires et leur affectation au sein du ministère. Il est à noter que
c’est un aspect intéressant qu’il est opportun de mettre en œuvre au niveau des
services des ressources humaines détenteurs de l’information à la source.
Globalisation :
Compte spécial :
Consolidation :
Reports :
B. Fonction Comptabilité
Analyse de l’existant :
Le service comptabilité arrive certes à s’en sortir bien devant les difficultés engendrées
par la gestion au quotidien des opérations comptables mais il pourrait mieux faire s’il
disposait d’outils informatiques adéquats et fiables. Il faut souligner que le service doit son
succès à la volonté collective et à l’esprit d’initiative et d’innovation qui caractérisent
l’ensemble du personnel de la division financière.
Analyse de l’existant :
Ces situations proviennent le plus souvent par courrier ou par fax. Les
gestionnaires sont donc contraints de saisir à nouveau, sur le tableur Excel, les données
issues des régions afin d’éditer les différents tableaux de synthèse.
Quant aux situations de suivi réclamées par l’observatoire aux services extérieurs,
les gestionnaires ont confirmé l’intérêt de ces situations et leur utilité en tant que
tableau de bord de gestion. Sur ce point, l’objectif de la fonction suivi a bien été
atteint.
Néanmoins, nous tenons à signaler qu’en moyenne 4 jours homme sont consacrés
mensuellement pour l’élaboration de ces situations. Ce qui est une aberration, si on
considère qu’une application informatique appropriée rendrait immédiate l’édition des
états demandés.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Page 53
Nous tenons à rappeler que l’observatoire n’est pas le seul à réclamer des
situations de suivi aux provinces. Les régions, inondées de requêtes, sont souvent
débordées et restent incapables de satisfaire valablement les différentes demandes.
M. LAAZIRI a souligné que le ministère de la santé est parmi les pionniers en matière
d’automatisation de la gestion budgétaire et comptable et que l’expérience ainsi accumulée ne
peut qu’être profitable au présent projet.
M. Le directeur a ensuite attiré l’attention sur le fait que le budget d’investissement traduit
les orientations du plan quinquennal. Il est de ce fait, relativement maîtrisable. Ce n’est pas le
cas pour le budget de fonctionnement qui concerne un horizon plus court.
Pour palier à ces problèmes et afin de rationaliser la gestion du budget, une nouvelle
approche est entrain de prendre place. Le ministère de la santé a le mérite d’être le premier et
le seul ministère jusqu’ici qui a adhéré à cette logique en présentant son budget pour
l’exercice 2002 conformément aux normes de cette nouvelle approche.
Cette vision reconnue sous les appellations «Globalisation des Crédits» ou «Budget
Programme», est axée sur les résultats. Trois éléments constituent le fondement de la
globalisation des crédits (GC) :
1. Mise au point d’une nouvelle nomenclature plus logique et plus cohérente (Toilettage
de la nomenclature) ;
2. Aménagement des lignes budgétaires en vue de spécialiser les chapitres budgétaires
(Spécialisation des chapitres) ;
3. Présentation des objectifs et des indicateurs d’évaluation respectifs au niveau de
chaque paragraphe budgétaire.
1. Envoi d’une lettre circulaire interne aux services relevant du ministère de la santé afin
qu’ils expriment leurs besoins budgétaires au titre du prochain exercice;
2. Les besoins exprimés par les différents services sont reçus et centralisés par le Service
Budget (SB). Ces prévisions ne sont pas normalisées. Certaines sont détaillées par
désignation budgétaire (niveau ligne) alors que d’autres sont regroupées par grande
composante ou par projet.
3. Les données récupérées sont traitées afin de les normaliser conformément à la
nomenclature du ministère. Chaque besoin est basé sur les éléments de base de la
nomenclature (c.à.d. associé aux lignes budgétaires).
4. A partir des données ainsi traitées, le SB prépare un ou plusieurs scénaris en fonction
de la situation du secteur et de la conjoncture du pays. Le scénario le plus approprié
est présenté à la Direction du Budget du Ministère des Finances (DB). Signalons que
le scénario comporte deux parties à savoir le fonctionnement, détaillé par ligne
budgétaire, et l’investissement détaillé par grande composante. Notons que les
versions provisoires des projets sont toutes éditées en langue française. L’utilisation de
la langue arabe (à coté de la langue française) n’est opérée qu’après validation
définitive de la part de la DB.
5. La DB étudie en profondeur le projet présenté par le ministère et propose le montant
global à accorder pour les budgets d’investissement et de fonctionnement. Cette
proposition est inférieure à la prévision du ministère de la santé. Ce qui engendre des
débats et des négociations entre les représentants de la DB et du SB du ministère de la
santé (MS). Pour certains aspects où les positions des deux parties sont très
différentes, le ministre de la santé intervient auprès du ministre des finances afin de
trouver les solutions les plus adéquates.
6. Une fois l’enveloppe budgétaire globale arrêtée, un projet de budget détaillé par ligne
est réalisé puis édité et remis aux services concernés du MS. Des discussions internes
sont entamées afin de valider la répartition du budget dans le cadre de l’enveloppe
globale octroyée par la DB. Ces débats sont déterminés par les priorités du MS et les
lignes rouges instaurées pour certaines rubriques sensibles.
7. Après validation interne, une version du projet est remise à la DB. Celle ci l’étudie
puis organise des réunions avec les représentants du SB du MS. Les discussions
portent sur la répartition du budget alloué. Certains aménagements qui peuvent avoir
lieu suite à ces réunions sont pris en charge dans le jet final du projet de loi des
finances (PLF) édité par la DB puis remis au MS pour vérification.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 62
8. Le PLF est soigneusement pointé par le SB et les corrections éventuelles sont
communiquées à la DB. Cette dernière fait les mises à jours nécessaires puis édite la
version définitive du PLF en langue arabe et Française.
9. Le SB duplique ces PLF en copies suffisantes qui sont envoyés au Parlement qui va
les examiner en commissions spécialisées.
10. L’étape suivante consiste à présenter le PLF au vote en séance plénière. C’est
l’occasion pour les représentants du peuple de s’exprimer sur le budget alloué au MS.
11. Une fois le PLF voté, il est publié au Bulletin Officiel. Il devient ainsi définitif et
exécutoire. A ce moment, on parle de la Loi des Finances (LF) au lieu du PLF. C’est
ce qu’on appelle communément la Morasse Budgétaire (MB). Ce document est
dupliqué puis remis aux entités concernées du MS.
Le chef du SB a ensuite décrit l’étape qui précède l’exécution du budget. Il a déclaré que
le SB reçoit des demandes de délégation de crédits adressées par les sous-ordonnateurs. Des
demandes relatives aux rubriques que ses ordonnateurs ont le droit et la responsabilité de
gérer. Ces demandes explicitent la nature de la dépense objet de la requête. Elles précisent, en
outre, l’entité bénéficiaire de la délégation.
Le bénéficiaire peut être le service central (l’ordonnateur) et dans ce cas une ouverture de
crédit (OC) est opérée. Sinon, le crédit demandé est délégué selon la procédure comptable de
délégation.
Précisons que l’OC est un contrôle de vérification et de validation de l’opération fait par
le SB avant de permettre au service comptabilité (SC) de procéder à l’engagement.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 63
SYNTHESE ENTRETIEN
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 64
Date 09/04/2002 Chef Sce. Comptabilité
Gestionnaire M. ALAOUI
Durée De 15h :00min à 18h :15min Lieu Siège Mre Santé
Thème : Procédure d’engagement et de mandatement (Fonctionnement & Investissement)
A. Le chef du service Comptabilité a rappelé que l’exécution du budget commence une fois le
projet de loi de finances (PLF) est voté au parlement.
M. ALAOUI a bien voulu donner plus de précisions sur certains aspects budgétaires. A ce
titre, il a indiqué qu’aussitôt l’enveloppe budgétaire du ministère déterminée, le service
budget informe les services extérieurs des montants qui leur ont été alloués.
Chaque délégation procède à une répartition de son enveloppe budgétaire (par ligne
budgétaire LB) et l’envoie au service central. Le processus de préparation continue
conformément à la description faite par M. le chef du service budget (SB).
En décembre, la division financière (DF) notifie les crédits détaillés par LB aux services
extérieurs afin qu’ils préparent leurs projets de dépenses (BC, marchés, …).
D. Délégation de Crédits
Une fois le projet de loi de finances voté, sa saisie est faite dans la base de données
informatiques actuelle. Aussitôt après, le service comptabilité déclenche l’opération de
délégation de crédits au profit des services extérieurs (délégation régionale ou provinciale). La
procédure comporte la préparation et l’édition des ordonnances de délégation (OD) et les
bordereaux de délégation (BD). Signalons que cette procédure est totalement prise en charge
par le système informatique actuel. Les OD signés par l’ordonnateur sont adressés avec leurs
BD respectifs au CED. S’il y a rejet il est notifié par le CED au SC qui y répond puis renvoie
les documents réglementaires vers le CED. Après visa d’une délégation, le SC la notifie au
bénéficiaire (la délégation c.à.d. le sous ordonnateur) et la TGR. Le bénéficiaire à son tour
notifie la délégation visée à la TR.
1. Retrait : Si l’annulation est faite après visa du CED et avant notification à la TGR et à
la Délégation (Sous Ordonnateur).
2. Réduction : Si l’annulation est faite après notification de la TGR et de la TR.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 65
Cette annulation engendre la remise du crédit délégué à son état initial (avant délégation)
auprès des différents acteurs (TGR, TR, Bénéficiaire et DF). En d’autres termes, l’annulation
consiste à annuler toutes les écritures comptables occasionnées par la procédure de délégation.
En effet, avant d’engager une dépense, une demande d’ouverture de crédit (DCC) est
adressée à la DF. Cette demande concerne, en principe, une ligne sensible qu’il faut gérer avec
vigilance. La DOC explicite la rubrique budgétaire, l’objet, la destination et le montant
demandé.
Une fois validé par la DF, le SC et le SB, le crédit est ouvert en saisissant les données
de la demande dans le système informatique. La DOC est, ensuite, classée pour garder trace
des responsables qui ont validé la demande et informer si elle est déjà saisie dans le SI ou non.
Un crédit ouvert est un crédit exécutoire sur lequel on peut engager une ou plusieurs
dépenses. L’OPR gère principalement trois chapitres à savoir :
la fiche modèle D
l’état d’engagement
Les documents et justificatifs propres à chaque dépense.
Ces documents sont envoyés au CED pour visa. S’il y a rejet, le SC essaie de donner
suite aux motifs de rejet et de renvoyer le dossier vers le CED. Cette procédure de va et vient
(entre SC et CED) persiste tant qu il y a rejet. Une fois l’engagement visé par le CED,
l’administration a le droit de mandater la dépense moyennant, généralement, la justification
du service fait.
M. Alaoui a réagi à cette question de service fait en déclarant que le système actuel ne
gère pas cette phase de réception. C’est une fonction qui doit être intégrée dans le système
futur. En effet, le service suivi et évaluation qui s’intéresse au suivi physique de l’exécution,
confirmera, sans doute, la nécessité de gérer les réceptions.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 66
Le chef de SC a ajouté que le système futur doit, également, permettre les contrôles
comptables liés à la procédure d’engagement. Ce sont les contrôles exigés par la
réglementation en vigueur notamment le seuil de 100.000 DH pour les BC par nature de
dépense et par personne habilité.
Le BE et les OP sont gérés par le système informatique actuel. Après édition et signature
des documents, ils sont expédiés vers la TGR. Celle ci les traite et rejète le ou les mandats qui
présentent des anomalies. Les mandats rejetés ainsi que les motifs de rejet sont récupérés par
un agent de la DF.
Pour les mandats retenus et payés par virement, un état de virement est adressé par la TGR
à la DF une fois que le virement a été effectué en faveur du bénéficiaire.
Les mandats qui ont fait l’objet d’un rejet sont annulés (ne sont plus pris en charge par le
BE initial). De nouveaux mandats sont générés avec leurs BE respectifs.
Ce fond est ensuite réparti dans un programme d’emploi pour le compte des
délégations et du central. Il comporte un CP et un CE et est assujetti à un report. Précisons que
le CE n’est pas utilisé actuellement dans la gestion du CS.
SYNTHESE ENTRETIEN
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 70
Date 18/04/2002 M. ALAOUI, chef du service
Gestionnaire comptabilité
La régie de dépenses est créée par arrêté afin de subvenir aux petites dépenses
urgentes n’excédents pas 2000 Dh, sauf dérogation.
Les rubriques budgétaires concernées sont stipulées dans l’arrêté d’institution. La régie peut
être alimentée a partir du budget général ou du compte spécial.
Un arrêté conjoint de nomination est établi pour désigner le régisseur et son suppléant.
Il est signé par l’ordonnateur et par les instances du Ministère des Finances.
La régie est plafonnée par un montant institué par l’arrêté de création. Chaque fois que le
régisseur constitue des dossiers de justificatifs de dépenses (Personnel ou Matériel), il le
remet à la TGR qui l’examine et le valide. Cette opération donne la possibilité au régisseur
d’alimenter sa caisse dans la limite des crédits engagés (DAP) et du plafond autorisé.
L’un des problèmes majeurs en régie résulte des frais de déplacement qui constituent une
masse de travail périodique très importante.
Les crédits d’investissement engagés (DAP) mais non payés sont reportés en fin
d’exercice sur l’exercice suivant. Après clôture d’un exercice budgétaire, le disponible de la
caisse du régisseur est réengagé dans le cadre d’une nouvelle DAP avant d’être utilisé. Les
crédits du compte spécial non utilisés sont eux aussi complètement reportés.
Editer le BE et l’OP,
Assurer le lien entre DAP et BE dressé par ligne,
Faire une situation de caisse,
Intégrer la notion de nature de dépense,
Alléger la procédure relative aux frais de déplacement.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 71
SYNTHESE ENTRETIEN
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 72
Date 23/04/2002 Chef Sce. Suivi et Evaluation
Gestionnaire des Ressources Financières
M. EL MIRI
Durée De 15h :00min à 18h :40min Lieu Siège Mre Santé
Thème : Intervention du service dans la procédure de gestion du budget de l’état
M. EL MIRI a ajouté que le suivi et la prise en charge des dépenses non budgétaires
(dons, conventions, projets de coopération, partenariats) est une des attributions du SSERF.
Cependant, malgré les efforts déployés par le service afin de centraliser l’information sur ce
type de budget, la gestion des ressources non-budgétisées se fait exclusivement entre
l’organisme donateur et l’entité bénéficiaire des fonds (Direction / Délégation ou toute autre
structure relevant du ministère de la santé).
Le chef du service a affirmé qu’à travers son action de suivi, le SSERF entend
accompagner et assister les gestionnaires (les sous-ordonnateurs) afin qu’ils soient plus
performants dans le management de la ressources qui leur a été allouée.
Le chef de service a, en outre, déclaré que l’information sur le détail physique n’est
pas une priorité de la hiérarchie et qu’imposer aux sous-ordonnateurs de fournir une telle
information serait leur rendre la tâche plus ardue qu’elle ne l’est actuellement.
Il est à préciser que chaque service extérieur est appelé à envoyer au SSERF un dossier de
situations avant le 5 de chaque mois. Ces situations renseignent sur l’état des engagements et
des mandatements par ligne budgétaire. Les informations de ces situations sont nombreuses.
Elles comprennent à titre d’exemple :
o la ligne budgétaire
o le montant engagé
o le montant émis
o le crédit disponible
o …
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 73
Il est à noter que les situations mensuelles sont normalisées et sont produites par les
services extérieurs et centraux. Signalons qu’en plus des situations mensuelles adressées par
les sous-ordonnateurs, le SSERF utilise l’information provenant :
Notons, également, que dans le cadre de la globalisation des crédits, des informations sur
le virement ont été incluses dans les situations mensuelles normalisées à remplir et à adresser
par les sous-ordonnateurs vers le SSERF.
M. EL MIRI a fait savoir que plus d’une centaine de dossiers arrivent mensuellement au
service. Ces dossiers sont exploités par plusieurs collaborateurs. La spécialisation du
personnel a été adoptée afin de mieux cerner le flux important des informations reçues.
Les données sont traitées à l’aide de l’outil informatique dans des fichiers Excel. Une
feuille est réservée par mois et récapitule les données de l’ensemble des sous-ordonnateurs.
Ces feuilles prennent en charge l’information et permettent son contrôle. D’autres feuilles
transforment et regroupent les données mensuelles afin de dégager des tableaux de bord, des
situations et des représentations graphiques.
M. EL MIRI a précisé, par ailleurs, que les délégations qui se font au début d’exercice au
profit des services extérieurs concernent le budget de fonctionnement à l’exception des lignes
relatives à la formation et aux indemnités du personnel.
Le budget d’investissement n’est lui délégué qu’après consolidation des reports (c.à.d.
après réception de la situation des engagements visés) et ce conformément aux orientations et
priorités du plan quinquennal.
Quant au budget du compte spécial, il est délégué au fur et à mesure que les programmes
d’emploi sont développés.
Le chef de SSERF a exprimé son optimisme quant à l’apport du système futur qui devra
permettre une exploitation efficace des données budgétaires tout au long du cycle de gestion
de la ressource (Prévision – Exécution). C’est le moyen sûr pour garantir plus de transparence
et donc la cohérence et la fiabilité des données en plus de la disponibilité de l’information à
tout moment.
Pour la majorité des services extérieurs l’échange doit se faire par voie électronique
selon la topologie la plus simple à mettre en œuvre et à maintenir.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 75
SYNTHESE ENTRETIEN
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 76
Date 30/04/2002 Chef Sce. Suivi et Evaluation des
Gestionnaire Ressources Financières
M. EL MIRI
Durée De 15h :00min à 18h :20min Lieu Siège Mre Santé
Thème : Intervention du service dans la procédure de gestion du budget de l’état
Le chef du service a rappelé que les ressources non budgétisées constituent une part
aussi importante sinon plus importante que les ressources budgétisées et qu’il aurait souhaité
pouvoir les prendre en charge.
En réponse à une question relative aux données reçues et exploitées par le SSERF, M.
EL MIRI a déclaré que des situations régulières sont envoyées vers son service. Des lettres de
relances sont envoyées à ceux qui tardent à envoyer l’information. Le service sollicite, en
outre, d’autres sources d’information afin d’avoir une information complète sur l’état
d’exécution du budget.
M. EL MIRI a présenté les documents envoyés par les services extérieurs et centraux. Ces
documents détaillés par ligne budgétaire et présentant un ensemble d’informations dont le
taux d’engagement et le taux d’émission, sont constitués par les :
Outre ces situations régulières le SSERF exploite l’application informatique pour avoir la
situation à jour du budget alloué à l’ordonnateur principal (OPR). Il sollicite, également, les
instances des finances (officieusement) afin de compléter ou vérifier l’information dont il
dispose.
Afin de faire face au flux énorme d’informations en entrée (Input), le SSERF est organisé
par type de budget (Matériel, CS, Report, …). C’est une organisation qui a fait ses preuves et
qui a été retenue suite à la mise en application de différents scénarii organisationnels.
Par la suite, M. EL MIRI a présenté la structure du fichier Excel qui est établi par ses
collaborateurs lors de la prise en charge des dossiers envoyés par les sous-ordonnateurs.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 77
L’exploitation de toutes ces données révèle parfois des anomalies de gestion auquel cas, le
chef de service adresse des lettres à l’ensemble des services en guise de rappel des normes
et/ou des orientations régissant la dépense publique.
Une fois traitée l’information de suivi permet de produire les documents ci-après :
Le chef de service a, ensuite, évoqué le problème des dépenses par voie de régie où on n’a
pas vraiment une information précise sur l’état d’avancement de l’exécution du budget. Ceci
parce que la colonne émission ne renseigne nullement sur l’état des dépenses effectivement
payées.
Un autre problème réside dans le fait que certains sous-ordonnateurs font des achats pour
le compte d’autres services. Cette pratique biaise l’analyse qu’on peut faire sur le montant
réellement consommé ou dépensé par une entité administrative.
M. EL MIRI a fait remarquer que plus de 80% du budget d’investissement est financé par
des instances internationales. Les bailleurs de fonds imposent un certain nombre de conditions
et de modalités quant à la gestion de ces fonds. Par conséquent, le système d’information
futur doit permettre d’identifier les rubriques financées afin de les suivre comme il incombe.
Le Chef de service a commencé par faire remarquer que la direction gère le budget de
l’Etat en tant que sous ordonnateur et intervient dans le processus de préparation du budget et
de son exécution.
Le chef de service a précisé que la préparation concerne aussi bien le budget général
(fonctionnement et investissement) que le budget du compte spécial. Des représentants de la
Direction sont invités, plus tard, à des réunions de négociation et d’arbitrage au siège de la
DPRF. Ces réunions visent à trouver l’adéquation la plus appropriée entre les ressources
disponibles et les contraintes et priorités de tous les départements et services du ministère de
la santé.
Une fois les crédits votés, la DPRF procède à leur mise en place. Cette opération est
initiée par une demande de délégation formulée par la Direction de la population et envoyée à
la centrale. La délégation peut être globale ou partielle en fonction de la demande élaborée par
la direction.
La régie d’après M. JOUARI ne présente pas de problèmes particuliers. Elle est gérée
selon les procédures et les règles prévues par la réglementation.
Enfin, M. JOUAI a proposé d’organiser une autre réunion afin de présenter la procédure
de gestion budgétaire et comptable avec plus de précisions et sur des documents de travail
déjà établis.
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 81
SYNTHESE ENTRETIEN
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 82
Date 16/05/2002 Chef de la Division des
Gestionnaire Approvisionnements (DA)
Mme BEN ABDELOUAHED
Durée De 15h :00min à 17h :15min Lieu Siège de la Division des Approv. (DA)
Thème : Gestion Budgétaire et Comptable au niveau de la Division
Sur la base de cette information des demandes d’achat préparées par les services
extérieurs (SO) parviennent à la DA. Un travail de vérification et de contrôle est effectué en
premier afin de valider les demandes formulées. Une fois la validation opérée, la DA procède
au collationnement des demandes par ligne budgétaire. Ces demandes regroupées constituent
la base des achats à programmer dans le cadre d’Appels d’Offres ouverts à la concurrence. La
gestion et le traitement des demandes ainsi que la planification des opérations d’achat y
afférents, constituent le volet programmation de commandes dont la DA a la responsabilité
exclusive.
Après signature et visa des contrats d’achat (marchés), la DA s’engage dans un processus
comportant diverses opérations dont :
Le chef du service considère que la tâche de préparation est relativement aisée pour les
raisons ci-après :
M. EL ABDANI a déclaré que les crédits retenus pour la délégation sont définitivement
notifiés au début de l’exercice. Ceci offre l’avantage de permettre de se préparer suffisamment
à l’avance afin de pouvoir entamer les engagements des dépenses prévues aussitôt que le visa
des délégations a lieu. Il a précisé que les délégations se font partiellement et que les
délégations sur le budget d’investissement prennent place en dernier.
Le chef de service a fait constater que la gestion du compte spécial (CS) suit les mêmes
règles que le budget de fonctionnement ou d’investissement. Elle ne se distingue que par le
fait que les crédits du CS :
Non consommés au titre d’un exercice sont reportés en totalité à l’exercice suivant
(même s’ils n’ont pas fait l’objet d’un engagement dans l’exercice en cours) ;
Présentent une souplesse de réajustement matérialisée par les programmes multiples
d’emploi (opération prise en charge entièrement au niveau central) ;
Sont gérés à plus de 80% au niveau de la Division des Approvisionnements. Ils sont
notifiés à la délégation mais gérés dans une optique de regroupement d’achats. Le but
étant de profiter des effets positifs de l’économie d’échelle.
M. ABDANI a estimé que les situations produites par la délégation sont le fruit d’un
ensemble d’initiatives locales. En effet, le personnel utilise aujourd’hui l’outil informatique
notamment des logiciels de bureautique, afin d’exploiter au mieux les données de la gestion
budgétaire et comptable. C’est un personnel non-informaticien qui a appris par ses propres
moyens par le biais d’une auto-formation individuelle et/ou collective.
Un bref exposé relatif aux entretiens conduits par les consultants de FORINFO a été
présenté au début de la réunion.
.
Les PE comprennent deux types de lignes budgétaires à savoir les recettes et les
dépenses. Les lignes recettes sont alimentées par diverses sources (Budget général, Produits
de cessions des produits pharmaceutiques et du Matériel médical et d’exploitation, Excédents
de recette…). Un PE est toujours balancé c.à.d. le total des lignes de recette est égal au total
des lignes de dépense.
Un PE est élaboré chaque fois que c’est nécessaire. Cette élaboration est,
généralement, occasionnée par la présence de disponibilités financières dans le CS qui n’ont
pas encore fait l’objet de répartition sur les lignes de dépense. Un PE peut, également, voir le
jour suite à un besoin de réaménagements entre les différentes lignes de dépense (virements
de fonds).
Etude et Analyse de l’existant Ministère de la Santé Publique -
DPRF
Gestion budgétaire et comptable Annexe - Page 90
Le montant global d’un PE (= total des lignes de recette = total des lignes de dépense)
ne doit pas dépasser un seuil fixé dans le cadre de la loi des finances. Ce seuil peut être élevé
par une décision soumise à la signature du Ministère des Finances.
La répartition du montant global des lignes de recette sur les lignes de dépense est
opérée conformément au prévisions (collationnées par ligne) faites par l’ordonnateur principal
(OP) et l’ensemble des sous ordonnateurs (SO).
Une fois un programme approuvé par les instances des finances, il devient exécutoire.
Une petite partie est gérée par l’ordonnateur principal et les autres sous ordonnateurs, alors
que la partie la plus importante est mise à la disposition de la Division des
Approvisionnements qui regroupe les achats au profit des différents bénéficiaires.
Il est à signaler qu’à l’image de ce qui se fait pour les crédits du budget général, les
SO ne peuvent disposer des crédits du CS que par le biais de délégations élaborées par le OP
et visées par le CED.
Le chef de la DF a fait savoir que le grand avantage du CS est que la totalité des
crédits sont reportables. Il a regretté que les crédits reportés ne puissent faire l’objet de
mandatements qu’après qu’ait été visée la situation globale récapitulant les reports de l’OP et
de tous les SO. C’est une contrainte qui pèse lourd sur la performance de la division et
constitue une gêne à une gestion efficace des ressources financières du CS.
M. HAZIM a déclaré que des efforts ont été déployés auprès du Ministère des finances
afin de trouver une issue à cette situation qui pèse non seulement sur les services du Ministère
de la Santé (MS) mais aussi sur ses partenaires et fournisseurs.
Il a, en plus, souligné que des virements classiques peuvent avoir lieu entre les lignes
de dépense d’un programme d’emploi. Le développement d’un nouveau programme d’emploi
est toujours d’usage dans ce genre de situations. Ceci étant parce que la procédure de
programmation (PE) est plus simple et plus pratique que celle de virement.