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FINANCE

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

Institut Universitaire d'Abidjan

FINANCE
OUATTARA Drissa

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FINANCE

FINANCE

OUATTARA Drissa

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

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FINANCE

Avant-propos

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

SOMMAIRE

Première partie : LE BILAN COMPTABLE

CHAPITRE 1 : Introduction à la FINANCE

I - Comment définir l’étendue de la FINANCE ?

II - Gestion financière et comptabilité ; approche financière de la

Comptabilité

CHAPITRE 2 : comment lire un bilan comptable ?

I – L’architecture comptable de l’ACTIF

II – La structuration du PASSIF

CHAPITRE 3 : Analyse financière du bilan

III- Notions de liquidité et d’exigibilité

IV- Le FDR, le BFR, la TN

Deuxième partie : LE COMPTE DE RESULTATS

CHAPITRE 4 : Qu’est-ce qu’un compte de résultat ?

V- les produits ( exploitation, financier, exceptionnel)

VI- les charges ( exploitation, financière, exceptionnelle)

VII- les différents niveaux de résultats

CHAPITRE 5 : Analyse financière du compte de résultats

VIII- Les Soldes Intermédiaires de Gestion ( SIG)

IX- La capacité d’Autofinancement (CAF)

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FINANCE

INTRODUCTION

Ce module de finance pour non financiers a pour objets :

- d’initier les auditeurs aux mécanismes financiers fondamentaux de


l’entreprise ;

- de présenter l’ensemble des concepts et méthodes d’analyse


rattaché à la gestion financière d’entreprise ;

- de développer chez les étudiants la capacité d’utiliser leurs


connaissances de gestion afin de prendre des décisions.
Le contenu du cours consiste à analyser l’entreprise dans sa réalité
financière en élaborant un diagnostic financier permettant aux responsables
de se prononcer sur la santé financière de l’entreprise.
Nous aborderons ce cours par une approche financière de la comptabilité à
travers une analyse du bilan comptable et du compte de résultat comptable.
Nous verrons ensuite l’analyse financière externe par la méthode des ratios.

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA GESTION FINANCIERE

I – COMMENT DEFINIR L’ETENDUE DE LA GESTION


FINANCIERE ?

La première réponse fournit une possibilité simple et définit la gestion


financière par tout ce que fait un directeur financier. Si on se contente de
cette réponse, on aura autant de définitions que de Directeur financier.
Cette définition n’est donc pas rationnelle car tous les directeurs financiers
n’ont pas la même responsabilité financière même s’ils ont, certes, tous,
la même tâche financière. Ainsi, dans une grande entreprise, la
responsabilité des décisions élémentaires (telles que les charges courantes
liées à la factures d’eau, d’électricité, de téléphone, au paiement des
salaires, à l’achat des consommables, …), revient au responsable financier.
Mais, les responsabilités financières importantes telles que l’investissement
et son financement relèvent du domaine du Directeur financier, du conseil
d’administration, du PDG. Ce qui n’est pas le cas pour une petite entreprise
où les tâches sont simples et où le responsable financier peut s’occuper de
toutes les décisions financières. Il y a donc une grande variété de
responsabilités rattachée à chaque société.
En conclusion, cette approche choisie au départ est insuffisante et ne peut
être généralisée.
Quels sont alors les autres essais de définitions ?
Ils peuvent être regroupés dans trois grands groupes :
1er groupe : La finance s’occupe des liquidités et de la trésorerie de
l’entreprise. Si on note pour cette définition, cela vaudrait dire que tout ce
qui est argent liquide est du domaine du responsable financier. Mais,
comme toutes les décisions ont une relation avec la trésorerie, cela
reviendra à dire que le responsable financier s’occupe de toutes les

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FINANCE

décisions de l’entreprise. C’est donc là une définition très large qui n’a pas
portée réelle significative.
2è groupe : La deuxième définition est relativement étroite et se présente
comme suit : le Directeur financier s’occupe de réunir les fonds utilisés
par une entreprise et de les administrer. Le Directeur financier se charge
donc de l’allocation et de la gestion des ressources financières de
l’entreprise.
3è groupe : Le 3è essai de définition considère la gestion financière
comme partie intégrante de la direction générale plutôt qu’une spécialité
fonctionnelle. En ce sens que le but central de toute politique financière est
non seulement d’obtenir des fonds et de veiller à leur bonne application
mais aussi de prendre des décisions. Le responsable financier est donc
impliqué dans le processus de prise de décision.

II - GESTION FINANCIERE ET COMPTABILITE : APPROCHE


FINANCIERE DE LA COMPTABILITE
La finance analyse les données comptables dans le but de faciliter la prise
de décisions en entreprise. Par contre, la comptabilité réunit les données
dont a besoin le financier (le bilan comptable, le compte résultat comptable
et les documents annexes) pour faire son analyse financière.
Ainsi, le travail du comptable s’achève lorsque celui du financier
commence.
Le but de l’analyse financière est d’élaborer un diagnostic complet sur la
situation financière de l’entreprise et cela sur la base de documents
comptables. L’analyse financière a donc pour but d’établir un diagnostic
sur la situation financière de l’entreprise, de porter un jugement sur son
équilibre financier et sur sa rentabilité.

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

1) La préparation du diagnostic financier

La préparation de l’analyse financière est plus importante que l’analyse


elle-même. Cette préparation consiste tout d’abord à collecter les
informations sur l’entreprise à étudier :

- les données comptables qui doivent faire l’objet d’un redressement


afin de traduire la réalité financière de l’entreprise et d’un travail de
regroupement en des masses financières significatives du point de
vue financier.
En plus de la préparation du terrain, l’analyste doit être informé sur
l’entreprise elle-même. Ces informations peuvent être externes ou
internes :

 les informations internes : Ce sont notamment le bilan, le compte de


résultat et les documents annexes ;
 les informations externes à l’entreprise. Elles concernent
essentiellement les rapports des commissaires aux comptes, les
rapports, du Conseil d’Administration, les études faites par les
organismes financiers, les informations publiées dans les journaux et
les périodiques d’actualité économique. Ces informations externes
renseignent le financier sur le secteur d’activité dans lequel
l’entreprise évolue, également sur la concurrence. Elles sont surtout
utiles pour porter une appréciation sur l’entreprise à étudier.

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FINANCE

2) Les partenaires de l’entreprise susceptibles d’être intéressés par


une analyse financière

De manière générale tous les partenaires de l’entreprise sont intéressés par


une analyse financière. L’entreprise des partenaires externes et internes :
- parmi les partenaires externes, les banques, les fournisseurs, les
clients, l‘Etat, les concurrents.
- Parmi les partenaires internes, on trouve les actionnaires, les
dirigeants et les salariés.

Remarques

 pour les fournisseurs, une analyse financière leur permettra


d’apprécier une demande d’allongement des délais de paiement.

 Pour les clients, une analyse financière leur permettra d’évaluer les
conditions de crédit qui leur sont allouées et éventuellement de
mieux
les négocier.

 Pour les salariés, une analyse financière leur permettra de


déterminer les perspectives d’avenir et leur niveau de participation à
la richesse créée et surtout à travers leur rémunération lors de la
distribution de cette richesse.

 Pour les dirigeants et les actionnaires, l’analyse financière doit les


renseigner sur la rentabilité de l’entreprise et va leur permettre
également de suivre leur place par rapport à la concurrence (gage de
la survie de toute entreprise) : la veille concurrentielle.

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Analyse de l’activité sociale

Le compte de résultat

ESIG CAF Ratios Seuil rentabilité

Acticité Rentabilité

Le compte de résultat donne des informations sur l’activité de la société et


sur la formation du résultat net.

Analyse du patrimoine

Bilan Comptable

Bilan fonctionnel Bilan financier

Graphique - FDR Ratios Tableau de


financement
- BFR GFFHGFHG
- TN
Structure
financière 11
FINANCE

Le bilan donne des informations sur la situation financière et sur la valeur


de l’entreprise.

CHAPITRE II : LECTURE DU BILAN COMPTABLE

Il est indispensable de connaître le mécanisme comptable et de maîtriser.


La présentation des documents produits par l’entreprise avant d’aborder
l’analyse financière proprement dite.

Pour cette raison ce chapitre est conservé à une étude des éléments que
composent l’actif et le passif du bilan et sera pour nous l’occasion
d’aborder l’architecture comptable du bilan.

I – QU’EST-CE QU’UN BILAN ?

Schématiquement le bilan regroupe :

- à droite (le passif) la situation des ressources de l’entreprise ;

- et à gauche (l’actif) leur utilisation c’est-à-dire la situation des


emplois.

Il se trouve ainsi opposé :

 l’origine des fonds en provenance des propriétaires de l’entreprise ou


d’autres tiers (les banques)

 la destination des fonds par l’acquisition de biens physiques ou


financiers.

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

Bilan : Situation de l’entreprise

Emplois Ressources
Bâtiments Capital
Machines
Matériels Emprunts
Mobilers
Stock fournisseurs
Créances clients
Disponibilités

 Une simple lecture du bilan permet de mesurer le risque financier


que prennent les apporteurs fonds de l’entreprise :

- les actionnaires assument le risque le plus important (ils apportent le


capital social) en pariant sur deux choses : des dividendes et des plus
values de cession de titre constatées lors de l’appréciation des titres ;

- les banquiers acceptent un niveau de risque parfois élevé car les


montants prêtés par eux sont remboursés dans un délai relativement
court avec des gravités.

- les fournisseurs prennent des risques mais sur des durées plus
courtes excédant rarement 3 mois.

 Une lecture plus approfondie du bilan permettra de porter un


jugement sur l’équilibre financier et la rentabilité de l’entreprise.

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FINANCE

1) La structuration de l’actif du bilan

Les grandes masses de l’actif sont :

- l’actif immobilisé

- l’actif circulant

- la trésorerie-actif

 Les actifs immobilisés : Ce sont des biens de toutes natures, mobiliers


ou immobiliers, incorporels ou corporels, acquis ou créés par
l’entreprise, destinés à la servir d’une manière permanente. Du point de
vue financier, les actifs immobilisés sont des éléments stables qui se
déprécient et qui se remplacent lentement par le mécanisme des
amortissements.

 Les actifs circulants : Ce sont éléments patrimoniaux nécessaires au


déroulement du cycle d’exploitation soumis dans la plupart des cas à
une rotation rapide. Dans chaque cycle d’exploitation, ils passent de la
forme d’actifs physiques (les stocks) à celle des créances (les stocks de
produits finis ou de marchandises qui ont été vendus) puis des
disponibilités (les créances qui ont été payées).

 La trésorerie-actif : Elle comprend les disponibilités (l’argent en


banque et à la caisse) et inclue le poste « titre de placement ». mais il
faut que ces titres soient affectivement (rapidement) liquides
(négociables) dans l’intention des dirigeants et au regard des possibilités
boursières.

 L’écart de conversion-actif : « Les écarts de conversion-actifs »


correspondent aux pertes probables de charge. Ils supposent la

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

diminution des créances ou l’augmentation des dettes suite à


l’évolution défavorable des taux de change pour l’entreprise.

2 – La structure du passif du bilan

Les grandes masses du passif sont les capitaux propres et ressources


assimilées, les dettes financières et ressources assimilées, le passif
circulant et la trésorerie-passif.

 Les capitaux propres et ressources assimilées : Les capitaux propres


représentent la masse patrimoniale qui appartient aux actionnaires et
qui est exigible à la clôture du bilan. Ils contiennent le capital social,
les primes d’émission de fusion et d’apport, les réserves, le report à
nouveau le résultat de l’exercice, et les subventions d’investissement,
les provisions réglementées, etc. pour les ressources assimilées.

 Les dettes financières et ressources assimilées : Elles représentent


les ressources financières utilisées par l’entreprise pour une longue
période, lesquelles ressources feront l’objet de remboursement.

 Le passif circulant : Il comprend les dettes commerciales


(fournisseurs et comptes rattachés, clients créditeurs, avances et
acomptes) ou dettes d’exploitation, les dettes fiscales et sociales et les
dettes circulantes nouveau hors activité ordinaire.

 La trésorerie-passif : Elle comprend outre les crédits de trésorerie (les


avances, les concours bancaires) et les découverts, les crédits
d’escompte correspondants au montant des effets escomptés restant à
courir c’es-à-dire avant la constatation de la bonne fin.
Il faut ajouter à ces masses au bas du bilan, au passif, les écarts relatifs
aux gains probables de change.

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FINANCE

II – ANALYSE LIQUIDITE ET EXIGIBILITE DU BILAN

L’organisation des postes du bilan obéit à des critères d’exigibilité et de


liquidité. En effet, les postes de l’actif du bilan sont classés en général
par ordre de liquidité croissante. C’est-à-dire que les biens les plus
liquides sont ceux dont la vitesse de transformation en argent est la plus
rapide. C’est pour cela qu’on trouve :

- les disponibilités (caisse et banque) tout à fait en bas de l’actif et ces


disponibilités sont même appelées liquidités parfaites ;

- les immobilisations corporelles telles que les bâtiments, les


machines, le mobilier de bureau, le matériel de transport tout à fait
en haut de l’actif du bilan. Ces immobilisations sont progressivement
transformées en argent (liquidité) par le mécanisme des
amortissements.

- Les stocks, les créances clients sont par conséquent moins liquides
que les disponibilités et plus liquides que les immobilisations dans la
mesure où ils se trouvent au milieu de l’actif du bilan.

Aussi, les postes du passif sont eux classés par ordre d’exigibilité
croissante. Ceci traduit le délai plus ou mois long pendant lequel les fonds
restent à la disponibilité de l’entreprise pour son financement :

- on parlera de long terme pour les délais supérieurs à cinq ans ;

- on parlera de moyen terme entre un an et cinq ans ;

- on parlera de court terme pour les délais inférieurs à un an.

Partant de cette hypothèse on comprend aisément que les dettes


d’exploitation vis-à-vis du personnel, des fournisseurs, du fisc , des
organismes sociaux (CNPS) etc soient réglées plus vite que les emprunts

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

bancaires (dettes financières), les banques étant eux même réglés plus
rapidement que les actionnaires.

N.B. : Cette notion d’exigibilité doit être maniée avec beaucoup de


prudence.

Il suffit pour s’en convaincre d’examiner le compte 162 du plan comptable


« Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit » qui regroupe à la
fois les différents emprunts de l’entreprise (à long, moyen et court terme) et
les découverts bancaires.

Remarque

Comme tout document de synthèse, le bilan présente certaines limites


comme reflet de la situation financière de l’entreprise. En effet, il ne fournit
qu’une photographie à un moment donné (le jour de la clôture des comptes,
en général le 31 Décembre N), susceptible d’être rapidement modifié par
les opérations futures. De plus, le bilan n’enregistre que les grandeurs
monétaires.

Tout élément de richesse qui ne peut pas être traduit en termes quantitatifs
monétaires, n’est pas pris en compte dans ce document de synthèse.

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FINANCE

CHAPITRE III : LE DIAGNOSTIC FINANCIER DU BILAN


COMPTABLE

I - PRINCIPE DE L’ANALYSE FINANCIERE : Du bilan comptable


aux Bilans Financiers

L’analyse financière du bilan a pour objet de comprendre le


fonctionnement de l’entreprise et de se prononcer sur sa santé financière. A
cet effet, nous observons deux variantes dans l’analyse financière :

- le bilan dans l’optique financière qui aboutira à l’élaboration d’un


bilan financier. A cet effet, les postes seront classés en des masses
homogènes d’après leurs degrés de liquidité et d’exigibilité ;

- une optique fonctionnelle qui aboutira à l’élaboration d’un bilan


fonctionnel dans lequel les postes sont classés en des masses
homogènes d’après leurs fonctions respectives.

Partant de ces hypothèses, le responsable financier établira un bilan


financier lorsque les dirigeants de l’entreprise veulent avoir une idée de la
valeur de leur patrimoine (Perspectives de continuité d’exploitation) ou
lorsque les dirigeants veulent céder leur entreprise (perspectives de
cessation d’activité). Dans ce cas, le biens de l’entreprise seront évalués à
leur valeur nette et non à leur valeur brute ou d’origine.

A l’inverse, le financier établit un bilan fonctionnel en faisant abstraction


des valeurs nettes. Seules les valeurs brutes d’acquisition sont prises en
compte dans la mesure où l’objectif de l’analyse fonctionnel est de
renseigner les tiers sur le mode de financement de l’actif stable et de
l’actif circulant.

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

Les fonctions en en cause ici sont les suivantes :

- La fonction de financement de l’entreprise. En effet, l’entreprise se


financera soit par les capitaux propres soit par des dettes à moyen et
long termes. Le bilan fonctionnel nous renseignera sur la proportion
de chaque source de financement dans le financement global de
l’entreprise.

- La fonction d’investissement. Elle concerne essentiellement les


immobilisations (incorporelles, corporelles et financières)

- La fonction d’exploitation. L’analyse fonctionnelle permettra de


comprendre le niveau de financement de l’actif circulant (stock,
créances clients, etc.) par le passif circulant (dettes fournisseurs,
personnel, fiscales, etc).

Remarque

Dans la mesure où l’élaboration du bilan financier est occasionnelle (cas de


cession d’entreprise, privatisation ou simple évaluation). Nous insisterons
lors de notre analyse sur le bilan fonctionnel qui est une analyse constante
et régulière de la structure financière de l’entreprise

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FINANCE

ACTIF PASSIF
L’entreprise possède… Grâce à…..
INVESTISSEMENTS FINANCEMENTS
- Incorporels  Propres (Fonds propres)

- Corporels  Externes (Emprunts)

- Financiers

Achats
Stocks
Ventes Dettes fournisseurs

CYCLE
Créances clients
D’EXPLOITATION

Encaissement Décaissements

Disponibilités

SCHEMA DE FONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE

II – LES RETRAITEMENTS A EFFECTUER A PARTIR DU


BILAN COMPTABLES

Les retraitements qui seront effectués porteront sur les postes qui ont
une influence significative sur le diagnostic financier. En effet :

- les éléments d’actif devront figurer pour leurs valeurs d’acquisitions


(valeurs brutes) et non pour leurs valeurs nettes. Il faut donc
transférer les amortissements et les provisions pour dépréciation de

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

l’actif (ou ils figuraient en moins) vers le passif stable. Cela


s’explique par le fait que les amortissements et les provisions ne
génèrent aucun décaissement et sont donc considérés comme des
capitaux épargnés en vue de financer des investissements futurs (le
renouvellement des immobilisations actuelles).

Remarque : Des indications peuvent être données quand à la nature des


provisions qui pourraient avoir un caractère circulant. Dans ce cas, elles
sont transférées vers le passif circulant.

- les concours bancaires courants (CBC) sont transférés des dettes


financières vers le passif de trésorerie. Il en est de même pour les
effets escomptés échu. En effet, ils ne constituent pas, par nature, des
moyens de financement stables ;

- les charges et les produits constatés d’avance constituent


respectivement des créances des et dettes de l’exercice en cours sur
l’exercice suivant. Au titre, ils sont intégrés à l’actif et au passif
mobile d’exploitation.

 Ces reclassements sont souvent effectués à partir d’un bilan avant


répartition du résultat. Cela permet de faire apparaître le résultat dans
le passif stable, parmi les moyens de financement stable, ce qu’il est
effectivement d’un point de vue économique.

 Afin de faciliter l’analyse financière :

o Il est possible de faire apparaître à côté des valeurs absolues des


grandes masses, leurs valeurs relatives (les pourcentages)

o Il est nécessaire de distinguer au niveau de l’actif et du passif


circulants les éléments d’exploitation et les éléments hors
exploitations.

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FINANCE

LES GRANDES MASSES DU BILAN

ACTIF PASSIF
Eléments MT % Eléments MT %
ACTIF STABLE PASSIF STABLE
ACTIF MOBILE PASSIF MOBILE
 Exploitation  Exploitation

 Hors exploitation  Hors exploitation

ACTIF DE PASSIF DE
TRESORERIE TRESORERIE

Application

Le bilan fonctionnel de l’entreprise MINERVE se présente comme suit :

ACTIF PASSIF
Eléments MT % Eléments MT %
ACTIF STABLE 13379738 64 PASSIF STABLE 15891128 77
-Charges 59258 -Les capitaux 4312619
immobilisées 100000 propres 84330
-Immobilisation 13055480 27 -Les provi. risques 8120979
incorporelle 100000 et charges 3373200 23
-Immobilisation -Amort. Et Prov. 4842246
corporelles Pr dépré -Les 3420442
-Immobilisation 5520242 dettes. Fin. 3000461
financière 5385314 l(hordCBC) 64108
4216500 PASSIF
ACTIF MOBILE 1000154 9 MOBILE 368973
*Exploitation 168660 *Exploitation 1421804

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

-Stock -Les dettes 1000154


-Créances clients 134928 fournisseur 42650
-Charges 50598 -Les dettes fiscales 00
constatés d’avance 84330 et sociales 0
*Hors exploitation -Les pdts constatés 00
-Créances 1838394 d’avance
diverses 1838394 *Hors exploitation
-Valeurs mobilière -Dettes
de d’immobilisation
placement -Dettes fiscales et
ACTIF DE sociales
TRESORERIE PASSIF DE
-Les disponibilités TRESORERIE
-CBC
Total 20733374 100 Total 20733374 100

Interprétation (diagnostic) :

L’analyse financière du bilan fonctionnel de l’entreprise MINERVE


montre bien que le principe fondamental de l’équilibre financier est
respecté dans la mesure où les ressources stables représentant 15891128 F
soit 77% du total du bilan, arrivent à financer la totalité des emplois stables
(13374738) soit 64% du total du bilan. De plus, l’excédent des ressources
stables sur les emplois stables 2516390 SOIT 13% du total du bilan
permettra de financer une partie de l’actif circulant : mais qu’est-ce que
l’actif circulant ?

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FINANCE

III – LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D’EXPLOITATION


(BFRE)

1) L’Application

M. KADJO est un jeune diplômé sans emploi. Il décide de vendre du pain


au quartier le temps de trouver un travail. Comme il a des concurrents
autour de lui, il décide de vendre à prix coûtant afin de pénétrer le marché
et se faire une clientèle. Aussi, décide-t-il d’accorder un délai de 3 jours à
ses clients et de constituer un stock de sécurité de 75 pains afin de
continuer à satisfaire ses clients en cas de rupture de stock de pains dans les
boulangeries (qui sont régulièrement en grève). Les 75 pains seront
congelés. Il obtient un crédit de 1 jour de la part de ses fournisseurs.
Chaque matin, il achète 150 pains à 100F/l’unité qu’il vend au cours de la
journée.

Travail à faire :

Calculer le BFR de M. KADJO en retraçant son activité des 1 ers jours

Corrigé :

- Vente (prix coûtant) = 100

- Délai client = 3 jours


Les données
- Délai fournisseur = 1 jour

- Stock de sécurité 75 pains

- Stock actif = 150 pains

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Les Manuels de l’IUA- Licence 2 ADA / Semestre 3

1er jour 2è jour 3è jour 4è jour 5è jour 6è jour 7è jour 8è jour


A(150+75)x100
-22500 F
V = 150 x 100 (Décaiss.) + 15000
-15000 (Encaiss.)
A : 150x100 +15000
V : 150x100 A : 150x100
V : 150x100 -15000 +15000
-15000
A : 150x100 +15000
V : 150x100 A : 150x100 -15000
V : 150x100 +15000
A : 150x100 -15000
V : 150x100 +
A : 150x100 15000
V : 150x100 -15000
Etc …
BFR 00 F 22500 F 15000 F 0 0 0
0 0

BFRT

Tableau d’analyse du besoin en fonds de roulement

25
FINANCE

Analyse :

M. KADJO a décaissé 22500F le 2è jour et 15000 F le 3è jour et cela sans


aucun encaissement en contrepartie. Le 4è jour et les jours suivants on
constate que les encaissements ne permettent que de financer les
décaissements.

Les 375000 F restent investis dans l’entreprise de M. KADJO de façon


durable et aussi longtemps qu’il continuera de vendre le pain dans les
conditions décrites ci-dessus, il aura besoin de ce montant. Dans le cas
contraire son activité sera soit ralentie (et vendra moins de 150 pains par
jour car il n’a pas la totalité des 37500 F) soit totalement arrêté.

Le besoin de financement lié au cycle d’exploitation est appelé besoin en


fonds de roulement d’exploitation (BFRE)

* Etudions sa composition :

Stock = 75 x 100 =
7500 F

+ Crédit accordé aux clients = 150 x 100 x 3j =


45000

- Crédit obtenu des fournisseurs = 150 x 100 x 1j =


15000

= BFR =
37500

On remarque que les stocks, les créances sur les clients et les dettes envers
les fournisseurs etc. représentent des postes de l’actif et du passif mobiles
d’exploitation. Le BFR est donc dû aux décalages (délais) existants entre :

0
FINANCE

- les achats et les ventes qui entraînent des stocks ;

- les ventes et les encaissements qui sont à l’origine des créances


clients qui l’augmentent ;

- les achats et les décaissements qui donnent naissance aux dettes


fournisseurs et par conséquent qui diminuent le BFR

Le niveau du BFR dépend donc :

- de la durée du stockage

- du délai de paiement accordé au client

- du délai de paiement obtenu des fournisseurs

- du niveau de l’activité

Remarque

En raison des postes qu’il concerne, le calcul et l’analyse financière du


BFR peuvent être qualifiés d’étude de « bas de bilan »

2) Calcul du BFR

BFRE = Actif circulantE – Passif circulantE

BFRHE = Actif circulant HE – Passif circulantHE

D’où BFR global = Actif circulant – Passif circulant

= BFRE + BFRHE

Application : Cas MINERVE

BFRE = 5385314 - 3420442 = 1964872


1
FINANCE

BFRHE = 134928 - 1421804 = - 1286876

BFRG = 5520242 - 4842246 = 677996

Ou = 196 4812 + (-1286876) = 677996

Analyse des résultats

Nous constatons que le cycle d’exploitation occasionne un BFRE de près


de 2 000 000 F et cela semble dû à l’importance des stocks. Par contre le
BFRHE est négatif. Cela signifie que l’entreprise MINERVE a dégagé non
pas un besoin mais une ressource de financement. Cette ressource vient
réduire considérablement le BFRG. Le BFRHE négatif peut s’expliquer par
l’importance des dettes envers les fournisseurs d’immobilisation.

Il est rare qu’une entreprise ait un BFR négatif. Néanmoins, on peut


constater cela dans les entreprises de distribution (SOCOCE, ORCA, CAP-
SUD, etc) qui sont payées comptant par les clients mais qui obtiennent
d’assez longs crédits de la part de leurs fournisseurs et cela en raison de
leur puissance commerciale.

Puisque le cycle d’exploitation génère un besoin de financement durable,


comment le financer ?

Il semble logique de vouloir financer un emploi durable par une ressource


durable.

IV – Le fonds de roulement net global (analyse du haut du bilan)

1) Définition

Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources


stables sur les emplois stables. C’est ce qui reste des ressources stables une
fois que l’entreprise aura fini de financer ses investissements.

FRNG = Ressources stables – Emplois stables

2
FINANCE

N.B. Alors que le BFR, dû à des décalages à court terme, peut varier (à
cause du non respect des engagements des clients ou encore à cause d’un
règlement anticipé), le fonds de roulement lui est stable car il résulte
d’opérations faisant l’objet de décisions à long terme (investissement et
financement).

2 – Application : Cas MINERVE

FRNG = PS - AI = 15891128 - 13374738

FRNG = 2516390

Il reste donc 2516390 de ressources stables pour financer le BFR. Or


celui-ci n’est que de 677996. Ce qui reste correspond à la trésorerie nette
de l’entreprise.

V – LA TRESORERIE NETTE (TN)

TN = FDR – BFR

Ou TN = AT – PT

Application : Cas MINERVE

TN = FDR – BFR TN = AT – PT

= 2516390 - 677996 = 1838394 - 0

TN = 1838394 TN = 1838394

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FINANCE

La TN s’élève à près de 2000000. Il faudrait effectuer une étude plus


approfondie pour apprécier l’opportunité du remboursement de tout ou
partie des emprunts bancaires (afin de réduire les charges financières) ou
encore de faire un placement afin de bénéficier de produits financiers.

CHAPITRE II : L’ANALYSE FINANCIERE DU COMPTE DE


PRODUITS ET CHARGES

Mlle KONAN est dirigeante de la société industrielle BANDAMA SA.


Elle voudrait analyser le compte de résultat de son entreprise. Ce compte
vient d’être établit par la comptable et il montre un résultat net bénéficiaire
de 1445450. Mais bien que constate de ce résultat. Mlle KONAN n’a que
peu de renseignements utiles à la gestion de son entreprise. Elle souhaite
donc une analyse financière complète de son activité.

L’analyse financière du compte de résultat nous permettre de dégager des


indicateurs de gestion utiles à la prise de décision.

I – LES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION (SIG)

A – PRESENTATION

Le compte de résultat présente en liste permet de regrouper les charges et


les produits afin de calculer trois résultats partiels :

∑ produits d’exploitation = 24 812 000

- ∑ charges financières = 21 782 250

(I) = RESULTAT D’EXPLOITATION = 3 029 750

∑ produits financiers = 188 000

- ∑ charges financières = 905 000

(II) = RESULTAT FINANCIER = -717 000

∑ produits HAO = 702 700

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FINANCE

- ∑ charges HAO = 645 000

(III) = RESULTAT D’EXPLOITATION = 57 700

RESULTAT FINAL = (I)+ (II)+(III)-I/BIC


= 3 029 750 + (-717 000) + 577 000 - 925 000 = 1445450

Cette analyse (très simple) n’est toute fois pas suffisante et le chef
d’entreprise Mlle KONAN a besoin de plus de détails quant à la formation
du résultat principal.

L’analyse financière du compte de résultat insistera donc sur la formation


de résultat principal, lequel résultat sera complété par le résultat financier et
le résultat HAO pour ensuite déduire l’impôt sur les bénéfices. Les schéma
suivant montre les étapes de calcul des SIG :

Ventes

Marge commerciale (1)

Valeur ajoutée (2)

E.B.E (3)

Résultat
d’exploitation (4)

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FINANCE

Schéma des SIG, cas simple d’une entreprise commerciale

Légende : (1), (2), (3), (4) sont des POSTES DE CHARGES

B - INTERPRETATION DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE


GESTION

1) Production et marges

1 – a – Production

Seules les entreprises industrielles produisent et l’essentiel de leur richesse


(produits d’exploitation) proviennent de cette activité de production. La
production est constituée par :

- la production vendue c’est-à-dire le chiffre d’affaire de l’entreprise ;

- la production stockée c’est-à-dire la partie non vendue de la


production de l’exercice diminuée de la partie non vendue de la
production de l’exercice précédent c’est-à-dire la variation de stocka
de produits finis ;

- la production immobilisée c’est-à-dire la partie de la production que


l’entreprise a produite par elle-même au cours de l’exercice.

Application numérique

Production = Production vendue + Production stockée = 23375 + 42 =


23417

Remarque : Le chiffre d’affaire reflète les performances commerciales de


l’entreprise et sa capacité à dégager des résultats : c’est le meilleur étalon
de référence pour mesurer l’évolution des autres soldes intermédiaires de
gestion. Aussi le chiffre d’affaire donne un aperçu du développement de
l’activité commerciale de l’entreprise et une idée de ses besoins de
financement.

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FINANCE

1-b - Les marges

1-b-1 – La marge industrielle ou marge brute sur matière

Marge industrielle = Production – achat de matières premières et autres


approvisionnements – charges accessoires directes d’achat (les
commissions, l’assurance, les droits de douane, le transport, etc) + variation
de stock de matières.

Application numérique

Marge industrielle = 23417000 – 7646500 – 77000 = 15693500

1-b-2 – La marge commerciale ou marge sur marchandises

Marge commerciale = Chiffre d’affaires HT – Coût d’achat des


marchandises vendues + variation de stock de marchandises.

Application numérique

Marge commerciale = 0 car entreprise industrielle et pas commerciale

Remarque : Une entreprise dont l’activité est d’acheter et pas


commerciale.

La marge commerciale est un indicateur intéressant pour une entreprise


commerciale car les ressources de ce type d’entreprise proviennent
essentiellement de l’excédent des ventes sur les achats. Ainsi, lorsque cette
marge est faible, cela laisse supposer que l’entreprise ne bénéficie pas de
conditions avantageuses, d’achats et de stockage ou encore que la politique
commerciale de l’entreprise n’est pas efficace.

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FINANCE

2) La valeur ajoutée (VA)

2-1- Calcul de la VA

VA = Marges + subventions + autres produits – (achats et charges


extérieure + les services extérieurs + impôts et taxes + autres charges)

Application numérique

VA = 15693500 – (1413300 + 735000 + 1458450) = 12036750

2-2- Signification économique de la VA ou interprétation

La VA est la richesse effectivement créée par l’entreprise c’est-à-dire la


contribution que la firme, avec l’ensemble de son personnel apportent à
l’économie national. La VA est un indicateur lié sur rôle économique joué
par l’entreprise et elle permet ;

- de classer les entreprise selon un critère de taille ;

- de mesurer l’importance de l’activité de l’entreprise dans son secteur


d’activité.

- d’apprécier surtout le développement ou la régression des activités


de l’entreprise ;

- d’apprécier l’opportunité de fabriquer soit même des produits pour


les vendre ou de les faires par des sous-traitants ;

- d’apprécier l’alternative entre l’investissement et le recours à la


main-d’œuvre dans l’usine.

3) L’excédent brut d’exploitation (E.B.E)

3-1- Calcul de l’E.B.E

E.B.E = VA - Charges du personnel

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FINANCE

Application numérique

E.B.E. = 12036750 - (4938000 + 2026000) = 5072750

3-2- Interprétation de l’E.B.E

L’E.B.E est une approche du résultat de l’entreprise. En effet, il représente


la différence entre les produits « normaux » d’exploitation et les charges
« normales » d’exploitation. Il est indépendant du système d’amortissement
pratiqué et du mode de financement de l’entreprise (car il est calculé avant
déduction des dotations aux amortissements et des charges financières).
L’E.B.E est un indicateur de performance économique normal surtout
quand il s’agit de mesurer la liquidité de l’entreprise. L’E.B.E représente le
flux potentiel de liquidité qu’une entreprise dégage au cours d’un exercice
du seul fait des activités d’exploitation. En effet, c’est grâce à l’E.B.E que
l’entreprise pourra rémunérer ses partenaires financiers (l’entreprise, les
prêteurs (banques), l’Etat, les actionnaires).

Son importance donne déjà une idée de la capacité d’autofinancement de


l’entreprise. Il est donc nécessaire de suivre son évolution à travers
l’analyse de quelques ratios.

E.B.E
R1 :
CAHT

E.B.E
R2 :
Ressources stables

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FINANCE

R1 mesure la capacité de l’entreprise à réaliser des bénéfices et à


s’autofinancer. Ce ratio donne une estimation de la trésorerie dont
l’entreprise dispose avant le paiement des frais financiers liés à un emprunt.
Le ratio est favorable quand il est élevé.

R2 mesure la rentabilité des capitaux investis dans le processus de


production (entreprise industrielle) ou dans les affaires (entreprise
commerciales).

4) Le résultat d’exploitation

4-1- Calcul

En partant de l’E.B.E, il faut ajouter :

- les risques sur amortissements et provisions d’exploitation ;

- les transferts de charges ;

puis retrancher :

- les dotations aux amortissements et aux provisions d’exploitation

Résultat d’exploitation = E.B.E + reprise sur processus et amortissements –


dotations aux amortissements et provisions.

Application numérique

Résultat d’exploitation = 5072750 + 1395000 – (3352000+86000) =


3029750

4-2- Interprétation du résultat d’exploitation

Ce résultat est le résultat de l’entreprise après déduction des charges liées


au potentiel de production (les dotations d’exploitation) corrigées des
éventuelles reprises. Ce résultat est celui qu’obtiendrait l’entreprise. Si elle

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FINANCE

se faisait financer aux moyens exclusifs des capitaux propres. Le résultat


d’exploitation est un solide significatif de gestion par excellence car :

- il mesure l’importance de l’excédent des produits sur les charges


d’exploitation ;

- il contribue à la rémunération des capitaux propres ainsi que ceux


empruntés ;

- il permet de faire des comparaisons inter entreprises

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FINANCE

BIBLIOGRAPHIE

TITRE DE L’OUVRAGE AUTEUR


EDITIONS

1 - Marchés Financiers Patrice VIZZAVONA ATOL


Editions

- Expert Comptable
- Commissaire aux comptes

2 - Gestion Financière Patrice VIZZAVONA ATOL


Editions

- Expert Comptable
- Commissaire aux comptes

3 - Gestion Financière Jean BARREAU/Jacqueline DUNOD

4 – Gestion Financière Gérard Melyon


Fouchier

5 – Annales corrigés 2000 Françoise QUAIREL

6 – Comprendre la finance Karen BERMAN et Joe KNIGHT


pour les non-financier Nouveaux Horizons

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TABLE DES MATIÈRES

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FINANCE
OUATTARA Drissa

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