Brochure SOBANE Machines - FR

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MACHINES ET

OUTILS A MAIN
SPF Emploi, Travail et Concertation sociale

SERIE STRATEGIE SOBANE


GESTION DES RISQUES PROFESSIONNELS
communication
SERVICE PUBLIC FEDERAL Direction gnrale Relations collectives de travail
Directeur gnral: Guy Cox
EMPLOI, TRAVAIL ET CONCERTATION SOCIALE conciliation sociale
L'administration centrale du SPF Emploi, Travail commissions paritaires
conventions collectives de travail
et Concertation sociale est installe
reconnaissance des entreprises en difficult
la rue Ernest Blerot 1 1070 Bruxelles.
fonds de scurit dexistence
Tl.: 02 233 41 11 (numro d'appel gnral) prestations dintrt public en temps de paix
Fax: 02 233 44 88 (numro de fax gnral)
E-mail: [email protected] - http://www.meta.fgov.be
Les adresses des directions rgionales des services de Direction gnrale Relations individuelles du travail
contrle du SPF (Contrle des lois sociales et Contrle du Directeur gnral: Michel De Gols
contrats de travail
bien-tre au travail) se trouvent en page 3 de couvertu-
rglementation du travail
re.
application des conventions collectives de travail
conseils dentreprise, lections sociales, bilan social
crdit-temps et congs divers
fermeture dentreprises
travail temporaire et intrimaire
MISSIONS DU SPF EMPLOI, TRAVAIL ET
CONCERTATION SOCIALE Direction gnrale Contrle des lois sociales
Prparer, promouvoir et excuter la politique en mati- Directeur gnral: Michel Aseglio
re de relations collectives de travail, laccompagne- administration centrale des services de Contrle des lois
ment de la concertation sociale, la prvention et la sociales
conciliation des conflits sociaux ; surveillance de lapplication des rglementations en matire
de relations individuelles du travail et de relations collectives
Prparer, promouvoir et excuter la politique en mati-
de travail
re de relations individuelles du travail ;
information et conseil aux employeurs et aux travailleurs sur
Prparer, promouvoir et excuter la politique en mati- ces rglementations
re de bien-tre au travail ; lutte contre le travail illgal
Prparer, promouvoir et excuter la politique en mati-
re demploi, de rgulation du march du travail et
dassurance contre le chmage ; Direction gnrale Humanisation du travail
Prparer, promouvoir et excuter la politique en mati- Directeur gnral: Christian Deneve
re dgalit ; laboration des normes en matire de bien-tre au travail
Assurer le respect de la mise en uvre des politiques (scurit, hygine, sant, ergonomie, protection des tra-
vailleurs et bien-tre psychosocial)
en matire de relations collectives et individuelles, de
tude, information, formation et documentation relatives
bien-tre, demploi et dgalit par les services
lhumanisation et la promotion du travail
dinspection qui ont un rle de conseil, de prvention hommage au travail (distinctions honorifiques)
et de rpression ; agrment des services externes (organismes de contrle,
Infliger des amendes administratives notamment en laboratoires )
cas dinfraction aux dispositions rglementaires lies
aux politiques en matire de relations collectives et
individuelles, de bien-tre, demploi et dgalit ; Direction gnrale Contrle du bien-tre au travail
Sensibiliser les diffrents acteurs du monde social et Directeur gnral: Marc Heselmans
conomique lhumanisation du travail ; administration centrale des services de Contrle du bien-tre
au travail
Approfondir lEurope sociale.
surveillance de lapplication des rglementations en matire
de bien-tre au travail
accidents de travail (prvention, dclaration)
services et comits pour la prvention et la protection au
travail
prvention des risques majeurs
substances et prparations dangereuses
toxicologie industrielle
SERVICES DU SPF EMPLOI, TRAVAIL
ET CONCERTATION SOCIALE
Direction gnrale Emploi et march du travail
Directeur gnral: Jan Vanthuyne
Prsident du Comit de direction: tudes et statistiques de lemploi et du chmage
Michel Jadot insertion professionnelle des jeunes, convention de premier
direction et coordination gnrales emploi
cong-ducation pay, formation tout au long de la vie
Services du prsident travailleurs trangers (rglementation), frontaliers
Secrtariat et services logistiques; rglementation en matire dallocations de chmage et dat-
Direction de la communication; tente, prpension
Division des affaires internationales; agences locales pour lemploi, titres-services
Division des tudes juridiques et de la documentation mesures daides lembauche
Division des tudes socio-conomiques

Service dencadrement Budget et contrle de gestion

Service dencadrement Personnel et organisation

Service dencadrement Technologies de linformation et de la


MACHINES ET
OUTILS MAIN

aot 2005

SERIE STRATEGIE SOBANE


GESTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

Direction gnrale Humanisation du travail


Cette publication a t ralise avec le soutien de lUnion europenne - Fonds social europen
STRATEGIE SOBANE

La stratgie SOBANE est une stratgie de prvention des risques Cette brochure prsente la stratgie SOBANE de prvention applique
quatre niveaux (Dpistage (Screening), Observation, Analyse, aux machines et outils main. Elle fait suite la mthode DEPARIS
Expertise). qui constitue le premier niveau Dpistage de la stratgie SOBANE et
prsente les mthodes utiliser aux trois autres niveaux Observation,
La srie de publications " STRATEGIE SOBANE Gestion des risques Analyse et Expertise.
professionnels " a pour objectif de faire connatre cette stratgie de
prvention et de montrer comment l'appliquer de manire gnrale Ces mthodes cherchent optimaliser le temps et les efforts de l'en-
aux diffrentes situations de travail. treprise pour rendre la situation de travail acceptable quelle que soit la
complexit du problme rencontr. Elles favorisent le dveloppement
La mthode DEPARIS est la mthode gnrale de Dpistage. d'un plan dynamique de gestion des risques et d'une culture de concer-
Les mthodes d'Observation, d'Analyse et d'Expertise ont t dvelop- tation dans l'entreprise.
pes et seront publies en ce qui concerne les 14 domaines de risque
suivants:
1 Locaux sociaux Cette publication a t ralise par une quipe de recherche compre-
2 Machines et outils main nant:
3 Scurit (accidents, chutes, glissades...) LUnit hygine et physiologie du travail de lUCL
4 Risques lectriques (Prof. J. Malchaire, A. Piette);
5 Risques dincendie ou dexplosion Le Service de recherche et dveloppement de IDEWE
6 Travail avec cran (Prof. G. Moens);
7 Troubles musculosquelettiques Le service externe en prvention et protection CESI
8 Eclairage (S. Boodts, F. Cornillie);
9 Bruit Le service externe en prvention et protection IDEWE
10 Ambiances thermiques de travail (Dr. D. Delaruelle);
11 Produits chimiques dangereux Le service externe en prvention et protection IKMO
12 Agents biologiques (Dr. G. De Cooman, I.Timmerman);
13 Vibrations de lensemble du corps Le service externe en prvention et protection MSR-FAMEDI
14 Vibrations mains - bras (Dr. P. Carlier, F. Mathy);
Le Dpartement nouvelles technologies et formation du CIFoP
L'ensemble des mthodes a t dvelopp dans le cadre du projet de (Mr JF. Husson).
recherche SOBANE cofinanc par le Service public fdral Emploi,
Travail et Concertation sociale et le Fonds social europen.

Pour plus de dtails sur la stratgie SOBANE:


www.sobane.be

Cette publication et les autres titres de La rdaction de cette publication a t


la srie peuvent tre obtenus gratuite- acheve le 1er dcembre 2004
ment:
Par tlphone au 02 233 42 14
Par commande directe sur le site du
Service public fdral: Production: Direction gnrale
http://www.meta.fgov.be Humanisation du travail
Par crit la Cellule Publications du SPF Coordination:
Emploi,Travail et Direction de la communication
Concertation sociale
rue Ernest Blerot 1 - 1070 Bruxelles Mise en page: Ensched - Van Muysenwinkel
Fax: 02 233 42 36 Dessin: Serge Dehaes
E-mail: [email protected]
Impression: Ensched - Van Muysenwinkel
Cette publication peut galement tre
consulte sur le site Internet du Diffusion: Cellule Publications
Service public fdral http://meta.fgov.be
Editeur responsable:
Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het H/F
Service public fdral Emploi,Travail et
Nederlands Les termes travailleur, employeur,
Concertation sociale
expert et conseiller utiliss dans
La reproduction totale ou partielle des textes
cette brochure dsignent les personnes
de cette publication est autorise moyennant
Dpt lgal: D/2006/1205/02 des deux sexes.
la citation de la source.

2
AVANT PROPOS

La rglementation europenne et belge concernant les machines et outils main


demande que chaque entreprise cherche viter ou, tout le moins, rduire l'ex-
position des travailleurs aux risques associs leur utilisation.
L'objectif du document est de prsenter des outils dirigeant le regard des travail-
leurs, de leur encadrement technique et des conseillers en prvention, vers tous les
aspects techniques, organisationnels et humains qui dterminent les conditions d'ex-
position. Il ambitionne de conduire plus rapidement et plus conomiquement vers
une prvention efficace.
Conformment la stratgie SOBANE, il est conseill l'entreprise de remettre le
problme des machines et outils main dans le contexte gnral de la situation de
travail en utilisant la mthode de dpistage participatif des risques Dparis. Cette
mthode permet de passer en revue l'ensemble des risques lis aux aires de travail,
l'organisation du poste, aux autres facteurs d'ambiance et aux aspects psychosoci-
aux afin doptimiser de manire cohrente les conditions de vie du travailleur.
Dans un second temps, le prsent document est utilis pour "observer" en dtails
tous les aspects lis aux machines et outils main en recherchant toutes les amli-
orations concrtes simples. Dans un troisime temps, lorsque ncessaire, la mtho-
de d'Analyse peut tre utilise avec l'assistance d'un conseiller en prvention
comptent pour identifier des mesures d'amlioration plus sophistiques et valuer
le risque rsiduel.
Ce document s'adresse non seulement aux conseillers en prvention que sont les
mdecins du travail, responsables de scurit, ergonomes mais aussi aux chefs
d'entreprise responsables de la mise en uvre de la prvention et aux travailleurs
qui vivent cette prvention.

3
TABLE DES MATIRES

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Table des maires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1 STRATGIE GNRALE DE GESTION
DES RISQUES PROFESSIONNELS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 PRINCIPES DE BASE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.1 Primaut de la prvention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.2 Le risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.3 Les comptences disponibles sont complmentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.4 Le travailleur: acteur principal de la prvention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.5 La nature des problmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.6 Estimation vs mesurages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.1.7 PME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 STRATGIE DE GESTION DES RISQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Les 4 niveaux de la stratgie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 MISE EN UVRE GNRALE DES MTHODES
D'OBSERVATION SOBANE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.1 Mise en oeuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.2 Le rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.3 Prsentation crite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.4 Prsentation orale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.3.5 Suite de l'tude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4 MISE EN UVRE GNRALE DES MTHODES D'ANALYSE SOBANE 15
1.4.1 Rvision de l'Observation avec le conseiller en prvention . . . . . . . . . . . 15
1.4.2 Analyse proprement dite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.3 Synthse des rsultats au terme de l'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2 NIVEAU 2: OBSERVATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1.2 Qui? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1.3 Comment? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.1.4 Points discuter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.1.5. Terminologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2. PROCDURE: OUTILS MAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.1. Le choix des outils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.2. La scurit de l'outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.3. La scurit de l'opration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.4. Les quipements de protection individuelle (Fiche 35) . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2.5. L'ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.2.6. Les facteurs physiques d'ambiance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.7. Le rangement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.8. L'entretien et la maintenance des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.2.9. La formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2.10. En particulier:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.11. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.2.12. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.3. PROCDURE: MACHINES PORTATIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.3.1. Le choix de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.3.2. La scurit de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.3.3. Les commandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.4. La scurit de l'opration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.5. Les quipements de protection individuelle (Fiche 35) . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.3.6. L'ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

5
2.3.7. Les facteurs physiques d'ambiance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.3.8. Le rangement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.3.9. L'entretien et la maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.3.10. La formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3.11. En particulier:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3.12. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2.3.13. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.4. PROCDURE: MACHINES NON PORTATIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.4.1. Le choix de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
2.4.2. La scurit de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.4.3. Les commandes (Fiche 22). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.4.4. Les signaux (Fiches 26 et 27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.4.5. Scurit de l'opration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.4.6. Equipements de protection individuelle (Fiche 35) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.4.7. Ergonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.4.8. Facteurs physiques d'ambiance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.4.9. L'entretien et la maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.4.10. La formation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.4.11. Points de scurit spcifiques aux machines mobiles (Fiches 31 et 32) . . 40
2.4.12. Points de scurit spcifiques aux engins de levage (Fiches 33 et 34) . . . 40
2.4.13. En particulier:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.4.14. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.4.15. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.5. RAPPORT DE L'TUDE D'OBSERVATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.5.1. Synthse des rsultats de l'Observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.5.2. Le rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3 NIVEAU 3: ANALYSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.1.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.1.2 Qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.1.3 Comment? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.1.4 Points discuter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.1.5 Terminologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.2. PROCDURE: OUTILS MAIN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.2.1. Etude approfondie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.2.2. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.2.3. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.3. PROCDURE: MACHINES PORTATIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.3.1. Etude approfondie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.3.2. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.3.3. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4. PROCDURE: MACHINES NON PORTATIVES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4.1. Etude approfondie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.4.2. Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.4.3. Mesures court terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.5. RAPPORT DE L'TUDE D'ANALYSE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.5.1. Synthse des rsultats de l'analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.5.2. Le rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
4 NIVEAU 4: EXPERTISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
4.1 OBJECTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
4.2 QUI? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
4.3 COMMENT? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
4.4 RAPPORT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
FICHES D'AIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Niveau 2, Observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Niveau 3, Analyse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
SOURCE DES ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177

6
 STRATEGIE GENERALE
DE GESTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
PR
EV
Expertise EN
TIO
Analysis N

Observation

Screening
 PRINCIPES DE BASE
La loi sur le bien-tre au travail requiert que l'employeur assure la scurit et la
sant des travailleurs dans tous les aspects lis au travail en mettant en uvre les
principes gnraux de la prvention:
1. Eviter les risques
2. Evaluer les risques qui ne peuvent pas tre vits
3. Combattre les risques la source
4. Adapter le travail l'homme
5.
La stratgie SOBANE qui est utilise dans le prsent document cherche rendre
ces exigences plus ralisables et plus efficaces.
Cette stratgie s'appuie sur quelques principes de base fondamentaux:

 Primaut de la prvention


L'accent est mis, non pas sur la protection et la surveillance de la sant, mais sur la
prvention des risques.

 Le risque
Un risque est la probabilit de dvelopper un dommage d'une certaine gravit,
compte tenu de l'exposition un certain facteur de risque et des conditions dans
lesquelles se fait cette exposition.
La rduction du risque doit donc se faire, en rduisant l'exposition, en amliorant
les conditions de cette exposition et en tentant de rduire la gravit des effets. Il s'a-
git d'agir de manire cohrente sur ces diffrents aspects.

 Les comptences disponibles


sont complmentaires
Les comptences en sant et scurit sont peut-tre croissantes, du salari, l'ex-
pert, en passant par la ligne hirarchique, les conseillers en prvention internes, les
mdecins du travail, les conseillers externes
Cependant, en mme temps, la connaissance de ce qui se passe rellement dans
la situation de travail diminue.
Il est donc ncessaire de combiner ces 2 savoirs complmentaires de manire
cohrente en fonction des besoins.

 Le travailleur: acteur principal de la prvention


Dans la mesure o le but est le maintien et l'amlioration du bien-tre du salari,
aucune action pertinente ne peut tre entreprise sans la connaissance de la situa-
tion de travail que seul le salari dtient. Le salari est alors lacteur principal et non
pas seulement lobjet de la prvention

 La nature des problmes


Le salari "vit" sa situation de travail, non comme un ensemble de faits distincts et
indpendants, mais comme un tout: le bruit influence les relations; lorganisation
technique entre postes influence les risques musculosquelettiques; le partage des
responsabilits influence le contenu du travail.
Une action cohrente sur la situation de travail ncessite donc une approche syst-
mique, globale de cette situation, remettant tout problme qui fait surface dans son
contexte.

8
 Estimation vs mesurages
L'valuation des risques s'intresse prioritairement la quantification, alors que la
prvention demande que l'on s'intresse au pourquoi des choses et comment les
modifier pour amliorer globalement la situation.
Les mesurages sont chers, longs, difficiles et souvent peu reprsentatifs. Ils seront
donc raliss bon escient, plus tard, lorsque les solutions simples ont t mises en
uvre.
La prfrence est donne la prvention sur l'valuation des risques.

 PME
Les mthodes dveloppes dans les grandes entreprises ne sont pas applicables dans
les PME, alors que l'inverse est vrai.
Les mthodes sont donc dvelopper en prenant en compte les capacits et moy-
ens des PME o travaillent plus de 60% de la population de salaris.

 STRATEGIE DE
GESTION DES RISQUES
 Introduction
La stratgie SOBANE, est constitue de quatre niveaux progressifs, Dpistage,
Observation, Analyse et Expertise.
Il s'agit bien d'une stratgie, en se sens qu'elle fait intervenir des outils, des mtho-
des, des moyens de plus en plus spcialiss, au fur et mesure des besoins.
A chaque niveau, des solutions d'amlioration des conditions de travail sont recher-
ches.
Le recours au niveau suivant n'est ncessaire que si, malgr les amliorations appor-
tes, la situation reste inacceptable.
Le niveau de Dpistage est ralis quelle que soit la nature de l'lment (plainte,
accident) qui dclenche l'intrt pour la situation de travail. Ce problme est ainsi
remis dans son contexte et d'autres aspects conditionnant galement la sant, la
scurit et le bien-tre sont identifis. Des solutions sont recherches pour l'en-
semble de la situation de travail.
Les niveaux suivants (Observation, Analyse, Expertise) ne sont mens que si le
niveau prcdent n'a pas abouti solutionner le problme de manire totalement
satisfaisante. La ncessit du passage aux autres niveaux dpend donc de la com-
plexit de la situation de travail.
Les moyens mis en uvre pour la recherche de solutions sont peu coteux aux 2
premiers niveaux. Ils sont plus coteux aux niveaux suprieurs mais utiliss bon
escient et appropris la situation rencontre. La stratgie permet donc d'tre plus
efficace, plus rapidement et de manire moins coteuse.
La stratgie permet galement de situer les diffrents intervenants: les personnes
des entreprises pour mener les niveaux de Dpistage et d'Observation, le recours
une aide gnralement externe, le conseiller en prvention, pour l'Analyse et ven-
tuellement un spcialiste pour l'Expertise.

9
 Les  niveaux de la stratgie
Niveau  Dpistage
Il sagit ici seulement didentifier les problmes principaux et de remdier aux
erreurs flagrantes telles que trous dans le sol, rcipients contenant un solvant et lais-
ss l'abandon, cran tourn vers une fentre.
Cette identification est ralise de manire interne, par des personnes de lentre-
prise connaissant parfaitement les situations de travail, quand bien mme elles nont
pas de formation ou nont quune formation rudimentaire en ce qui concerne les
problmes de scurit, de physiologie ou dergonomie. Ce seront donc les opra-
teurs eux-mmes, leur encadrement technique immdiat, lemployeur lui-mme dans
les PME, un conseiller en prvention interne avec les oprateurs dans les entrepri-
ses plus grandes.
Un groupe form de quelques oprateurs et de leur entourage professionnel (avec
un conseiller en prvention, si disponible) rflchit sur les principaux facteurs de ris-
que, recherche les actions immdiates d'amlioration et de prvention et identifie
ce qu'il faut tudier plus en dtails.
Une personne au sein de l'entreprise, le coordinateur, est dsigne pour mener
bien ce Dpistage et coordonner la mise en uvre des solutions immdiates et la
poursuite de l'tude (niveau 2, Observation) pour les points approfondir.
La mthode utilise est la mthode Dparis prsente dans le premier numro de
la collection SOBANE.

Niveau  Observation
De nouveau, un groupe (de prfrence le mme) de travailleurs et de responsables
techniques (avec un conseiller en prvention, si disponible) observent plus en dtails
les conditions de travail afin d'identifier les solutions moins immdiates et dtermi-
ner ce pour quoi l'assistance d'un conseiller en prvention est indispensable.
A dfaut de pouvoir runir un tel groupe de rflexion, l'utilisateur ralise seul
l'Observation en recueillant auprs des oprateurs principalement les informations
ncessaires.
Ce niveau 2, Observation, requiert une connaissance intime de la situation de travail
sous ses diffrents aspects, ses variantes, les fonctionnements normaux et anor-
maux. La profondeur de cette Observation varie en fonction du facteur de risque
abord et en fonction de l'entreprise et de la comptence des participants.
De nouveau, un coordinateur (de prfrence le mme) est dsign pour mener
bien ce niveau d'Observation et coordonner la mise en uvre des solutions imm-
diates et la poursuite de l'tude (niveau 3,Analyse) pour les points difficiles appro-
fondir.

Niveau  Analyse
Lorsque les niveaux de Dpistage et Observation n'ont pas permis de ramener le
risque une valeur acceptable ou qu'un doute subsiste, il faut aller plus loin dans
lAnalyse de ses composantes et dans la recherche de solutions.
Cet approfondissement doit tre ralis avec l'assistance de conseillers en prvention
ayant la comptence requise et disposant des outils et des techniques ncessaires. Ces
personnes seront en gnral des conseillers en prvention externes l'entreprise,
intervenant en troite collaboration avec les conseillers en prvention internes (et non
en leur lieu et place) pour leur apporter la comptence et les moyens ncessaires.
L'Analyse concerne la situation de travail dans des circonstances particulires
dtermines au terme du niveau 2, Observation. Elle peut requrir des mesurages

10
simples avec des appareils courants, ces mesurages ayant des objectifs explicitement
dfinis d'authentification des problmes, de recherche des causes, d'optimisation des
solutions... Le point important de ce niveau est le recours une aide gnralement
externe, un conseiller en prvention, ayant une formation suffisante dans le domai-
ne de risque du problme rsiduel.
Le conseiller en prvention et le coordinateur repartent du travail ralis aux
niveaux prcdents. La premire tche est donc de revoir les rsultats du Dpistage
mais surtout de l'Observation. Ensuite, l'Analyse des items identifis prcdemment
est ralise. Les rsultats de cette Analyse sont discuts avec les intervenants des
niveaux prcdents et en particulier le coordinateur. Ils dcident ventuellement du
recours un spcialiste (Expertise) pour des mesurages sophistiqus et ponctuels.

Niveau  Expertise
Ltude ce niveau 4, Expertise, est raliser par les mmes personnes de len-
treprise et conseillers en prvention, avec lassistance supplmentaire dexperts
trs spcialiss. Elle va concerner des situations particulirement complexes et
requrir ventuellement des mesurages spciaux.

PR
EV
EN
 MISE EN UVRE GENERALE
Expertise
TIO DES METHODES
Analysis N D'OBSERVATION SOBANE
Observation La mthode de Dpistage Dparis est idalement utilise au cours d'une runion
avec 4 7 personnes connaissant intimement la situation de travail ou appeles
Screening intervenir dans la recherche et la concrtisation des solutions prconises au cours
de la runion.
Au terme du Dpistage, il a t dcid par exemple
de rparer les sols, remplacer certains outils et certains rcipients contenant des
produits chimiques, remplacer certains filtres sur certaines machines, dplacer des
aires de stockage, rehausser un plan de travail...
d'approfondir un ou plusieurs aspects de la situation de travail, par exemple: les
aires de travail, les contraintes posturales, les produits chimiques...

 Mise en oeuvre


Selon la philosophie SOBANE, cet approfondissement est ralis au moyen de la
mthode d'Observation se rapportant au problme tudier plus en dtails et, de
nouveau, au cours d'une runion avec les mmes personnes.
Alors que, au cours de la runion Dparis, l'ensemble des aspects de la situation de
travail tait pass en revue, lors de la runion d'Observation, la discussion est cen-
tre sur un aspect particulier: le bruit dans l'atelier ou les manutentions ou le tra-
vail sur cran...
La mise en oeuvre reprend de nombreux points dj dcrits pour le niveau 1,
Dpistage Dparis.
La direction doit au pralable toute action
avoir t informe pleinement des implications de l'utilisation de la mthode
avoir pris conscience de ses engagements
avoir marqu son total accord sa mise en oeuvre

11
Les tapes de la mise en oeuvre sont les suivantes:
1. Information par la direction de la ligne hirarchique et des salaris sur les
objectifs poursuivis et engagement de celle-ci de tenir compte des rsultats des
runions et des tudes.
2. Dfinition d'un petit groupe de postes formant un ensemble, une "situation" de
travail: celui-ci devrait tre le mme que celui constitu au niveau 1, Dpistage
Dparis
3. Dsignation d'un coordinateur par la direction avec l'accord des travailleurs: de
nouveau, ce devrait tre la mme personne que celle ayant coordonn le
Dpistage Dparis.
4. Prparation du coordinateur: il lit la mthode d'Observation en dtails et se
forme son utilisation. Il adapte l'outil la situation de travail concerne en
modifiant des termes, en liminant certains aspects non concerns, en en trans-
formant d'autres ou encore en ajoutant des aspects supplmentaires.
5. Constitution d'un groupe de travail avec des travailleurs-cls de la situation de
travail concerne, dsigns par leurs collgues et leurs reprsentants et de per-
sonnels d'encadrement technique choisis par la direction. Il comprend au moins
un homme et une femme en cas de groupe mixte. Ce groupe de travail dev-
rait tre le mme que celui qui a particip au Dpistage Dparis, avec, ven-
tuellement 1 ou 2 personnes en plus du bureau des mthodes, du service de
maintenance ou encore du service des achats.
6. Runion du groupe de rflexion dans un local calme prs des postes de travail,
de nouveau afin de pouvoir retourner directement aux postes de travail pour
discuter certains points.
7. Explication claire par le coordinateur du but de la runion et de la procdure.
Les items discuter peuvent, soit tre distribus aux participants avant ou au
dbut de la runion, soit tre projets par rtroprojecteur ou multimdia sur
un cran, de manire guider efficacement la discussion.
8. Discussion sur chaque rubrique en se concentrant sur les aspects repris sous
cette rubrique et en s'attardant, non pas dterminer si la situation est pas, un
peu ou beaucoup satisfaisante, mais
ce qui peut tre fait pour amliorer la situation, par qui et quand
ce pour quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller en pr-
vention lors d'un niveau 3, Analyse
9. Aprs la runion, synthse par le coordinateur en mettant au net
les rubriques utilises, contenant les informations dtailles ressortant de la
runion
la liste de solutions envisages avec indication de qui fait quoi et quand
la liste des points tudier plus en dtails avec les priorits.
10. Prsentation des rsultats aux participants, rvision, ajouts
11. Finalisation de la synthse.
12. Prsentation la direction et aux organes de concertation.
13. Poursuite de l'tude pour les problmes non rsolus au moyen de la mthode
de niveau 3, Analyse, de la stratgie SOBANE.

Le texte suivant peut aider prciser le but de la runion.


"Au cours de la runion, nous allons passer en revue tous les points relatifs au facteur de risque "----------" qui
font que le travail est difficile, dangereux, peu efficace ou dsagrable.
L'objectif n'est pas de savoir si c'est facile ou agrable 20, 50 ou 100 %.
Il est de trouver ce qui peut tre fait concrtement, tout de suite, dans 3 mois et plus tard pour que ce soit
plus efficace et plus agrable. Il peut s'agir de modifications techniques, de nouvelles techniques de travail,
mais aussi de meilleures communications, de rorganisation des horaires, de formations plus spcifiques.
Pour certains points, nous devrions arriver dire ce qu'il faut changer et comment concrtement le changer.
Pour d'autres, des tudes complmentaires devront tre ralises.
La Direction s'engage tablir un plan d'actions dans le but de donner suite au mieux ce qui sera discut."

12
A dfaut de pouvoir organiser une runion de 3 6 personnes, le coordinateur con-
duira l'Observation seul ou avec une ou deux personnes et ventuellement sur le
lieu mme de travail. Cette solution non idale reste utile puisqu'elle fait progresser la
prvention et prpare le recours ventuel un conseiller en prvention externe.
Le coordinateur ou ces personnes doivent cependant:
bien connatre le poste de travail (aussi bien que les oprateurs eux-mmes !)
prendre les avis des oprateurs de faon informelle
avoir des connaissances techniques pour la recherche et la mise en uvre pra-
tique des solutions
retourner par la suite directement ou indirectement vers les oprateurs et leur
encadrement technique pour avis sur les solutions envisages.
Cette faon de faire nest donc conseille que si la mise sur pied dune
runion dun groupe de travail n'est pas possible, ce moment l, au sein
de lentreprise.

 Le rapport
Ce rapport doit comprendre:
L'expos du problme:
- la faon dont le problme est apparu et a t pos au dpart: plaintes, maladies,
absences
- les avis des oprateurs et des personnes de l'entreprise lors du niveau de
Dpistage.
Les rsultats de l'intervention, sans trop s'attarder aux diffrentes interventions
successives mais en rendant aux intervenants leurs mrites respectifs:
- les aspects qui ont t Observs en dtails et les solutions proposes.
- le cas chant, les aspects pour lesquels une Analyse est raliser.
Une synthse des solutions et amliorations techniques ou organisationnelles.
Une justification globale de ces solutions, en montrant que:
- elles sont rellement susceptibles de rsoudre les problmes dcrits prc-
demment
- elles ne vont pas engendrer d'autres problmes pour lensemble ou pour cer-
tains oprateurs
- elles sont compatibles avec les exigences de productivit et de rentabilit de
l'entreprise.
La justification ventuelle de la ncessit d'une Analyse complmentaire.
Un schma de ralisation des solutions prconises avec qui fait quoi, quand,
comment et avec quel suivi dans le temps, afin d'augmenter la probabilit que le
rapport soit suivi d'effets concrets.
Une synthse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniques
principales.

 Prsentation crite


La critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont en gnral beaucoup
trop littraires et conventionnels.
Le but tant de donner l'information ncessaire la prise de dcision, le rapport doit
tre court, simple et dbarrass de toute considration superflue, gnrale ou hors
de propos.
Sans tomber dans le style tlgraphique:
des alinas, des retraits sont utiliss, comme dans le prsent texte, pour souligner
et hirarchiser les informations
le nombre de tableaux, de graphiques statistiques est rduit au minimum
les informations y sont prsentes sous une forme systmatique, facile saisir,
intuitive

13
des schmas techniques, photos, sont utiliss si ncessaire.
Enfin, le texte est revu mot par mot pour
supprimer toute rptition;
simplifier la lecture et la comprhension;
respecter la suite logique des items, ides ;
faciliter la recherche d'une information particulire.
Contrairement l'habitude, le rapport commencera par la synthse de 1 page,
repoussant en second plan et en annexe l'information dtaille.

 Prsentation orale


Les circonstances dterminent la procdure exacte suivre.
Idalement cependant, la synthse doit tre prsente simultanment ou squen-
tiellement:
A l'employeur, parce qu'il a la responsabilit des conditions de sant au travail et
est celui qui dcide.
Aux oprateurs, parce qu'ils sont directement concerns. La mise en uvre de
solutions techniques, mme excellentes, sans consultation pralable des intres-
ss, compromet temporairement, voire dfinitivement, leur efficacit.
A toutes les personnes qui ont particip aux diffrentes tapes de l'intervention,
parce qu'ils en ont le mrite principal.
A la hirarchie, l'encadrement technique, parce qu'ils sont responsables de la
mise en uvre et du maintien des solutions.
Aux autres partenaires de la prvention (mdecins du travail, conseillers en pr-
vention ), bien naturellement.
Le succs de l'intervention dpend non seulement de sa qualit, mais bien souvent
surtout de la faon dont elle est prsente.
Alors que tous les protagonistes (employeurs, encadrement, oprateurs) pensent
bien connatre les conditions de travail, ils en ont des visions parfois tonnamment
diffrentes. Des photos sont alors trs utiles pour arriver une reprsentation
commune de la situation et des problmes, ainsi que des possibilits d'amlioration.
Elles doivent attirer l'attention sur le travail qui est ralis et les conditions gn-
rales de travail, et non pas sur la manire dont tel ou tel oprateur le ralise.

 Suite de l'tude


Si l'tude d'Observation met en vidence des points ncessitant une Analyse plus
approfondie, un conseiller en prvention spcialis dans le domaine concern doit
tre contact.
La dmarche adopter avec ce conseiller en prvention est de:
lui donner connaissance du travail accompli prcdemment aux niveaux
Dpistage et Observation
revoir ces rsultats, conclusions, propositions de solutions
confirmer ou amender ces propositions
dfinir de manire prcise ce qui fera l'objet de l'Analyse et dans quel but
Tous les documents de travail des diffrents niveaux seront conservs dans l'entre-
prise afin de servir plus tard de point de rfrence lors de modifications des postes
ou lors de la conception de nouvelles conditions de travail.

14
 MISE EN UVRE GENERALE DES
METHODES D'ANALYSE SOBANE
PR
EV Les mthodes de Dpistage Dparis et des mthodes d'Observation sont id-
Expertise EN
TIO alement utilises au cours d'une runion avec 4 7 personnes connaissant intime-
Analysis N ment la situation de travail ou appeles intervenir dans la recherche et la
concrtisation des solutions prconises au cours de la runion.
Observation
Au terme du Dpistage, il a t dcid par exemple
Screening - de rparer les sols, remplacer certains outils et certains rcipients contenant
des produits chimiques, remplacer certains filtres sur certaines machines, dpla-
cer des aires de stockage, rehausser un plan de travail...
- d'approfondir un ou plusieurs aspects de la situation de travail lors d'une ou de
plusieurs runions d'Observation particulires: par exemple: les aires de tra-
vail, les contraintes posturales, les produits chimiques...
Au cours de la runion d'Observation relative, par exemple aux produits chi-
miques - la situation a t revue, les solutions envisages lors du Dpistage ont
t valides et diverses solutions complmentaires ont t proposes pour
contrler les dchets et les emballages. Par contre, reste un problme majeur de
ventilation des locaux
La mthode d'Analyse va donc porter sur ce problme de ventilation, tout en
revoyant la situation gnrale du point de vue de ces produits chimiques et ce qui
a t propos jusque l.
Au contraire des mthodes de Dpistage et d'Observation, l'Analyse est rali-
se dans un premier temps par un conseiller en prvention souvent extrieur
l'entreprise qui n'a pas ncessairement particip aux runions de Dpistage et
d'Observation. Il convient donc qu'il se mette d'abord au courant de ce qui a dj
t fait et revoit les choix et actions envisages, avant d'entreprendre des investiga-
tions complmentaires.
La dmarche adopter par ce conseiller en prvention est la suivante:
1. Rvision des rsultats du Dpistage et de l'Observation de la situation de tra-
vail avec le coordinateur qui a men les tudes ces deux premiers niveaux:
- en prenant connaissance du travail accompli prcdemment aux niveaux
Dpistage et Observation
- en revoyant ce travail et les diffrentes solutions envisages et en y apportant
sa comptence pour les confirmer ou non
- en dterminant les aspects qui ncessitent une Analyse particulire compl-
mentaire.
2. Analyse proprement dite de la situation de travail sous ces points particuliers, et
en collaboration avec les personnes de l'entreprise
- en tudiant plus en profondeur ces aspects particuliers
- en ralisant ventuellement des mesurages, toujours dans une optique de pr-
vention
- en aidant l'entreprise mettre en uvre les solutions prconises.
Une quantification des risques peut s'avrer ncessaire, afin, par exemple, de sou-
ligner l'importance d'un problme, pour justifier la mise en uvre de solutions ou
encore afin d'tablir une liaison entre une exposition et un traumatisme ou une
maladie professionnelle.
La dure de l'Analyse et donc son cot dpendent directement du problme ren-
contr et de la ncessit ou non de quantifier certaines contraintes ou expositions.

 Rvision de l'Observation avec le conseiller


en prvention
Dans l'esprit de la continuit de la stratgie et de la collaboration entre les parte-
naires des niveaux successifs, les informations collectes au niveau du Dpistage et
au niveau d'Observation sont passes en revue par le conseiller en prvention

15
avec ceux qui ont tudi ces informations et, au minimum, le coordinateur ces
niveaux (animateur du groupe ou dfaut l'observateur isol).
La discussion doit porter sur:
Les informations relatives la situation de travail: organisation du travail, rotation
des oprateurs, variation de la production au cours de la journe, de la semaine,
de l'anne,
Les diffrentes solutions qui ont t dgages, en les confirmant ou non.
Les aspects qui ncessitent une Analyse complmentaire.
Le conseiller en prvention est appel :
Confirmer ou non les solutions prconises, mises ou non en uvre lors des
niveaux 1, Dpistage et 2, Observation.
Analyser plus en profondeur certains problmes qui n'ont pu tre rsolus jusque
l.
Aider l'entreprise mettre en uvre les solutions prconises.

 Analyse proprement dite


A Objectifs
Cette seconde phase de l'Analyse a pour but de rechercher des solutions aux pro-
blmes non rsolus prcdemment. Elle est donc oriente vers certains aspects
particuliers de la situation de travail.
Elle va consister en une collecte d'informations plus spcifiques ou moins videntes
pour dterminer ce sur quoi il serait possible d'agir pour rsoudre ces problmes
particuliers.
Cette collecte d'informations spcifiques doit tre prpare par le conseiller en
prvention, avec les personnes de l'entreprise et le coordinateur qui ont
ralis les niveaux antrieurs.
Dans certains cas, l'Analyse demandera d'observer en dtails certains oprateurs.
Le choix est crucial. Si ce choix est mal fait c'est dire non reprsentatif, les rsul-
tats de l'Analyse ne seront pas fiables et aucune information ne pourra en tre
dduite pour l'ensemble des oprateurs.
Le nombre d'oprateurs observer dpend de la taille du groupe. Le tableau sui-
vant est bas sur des notions de statistiques. Il donne la taille de l'chantillon nces-
saire pour qu'on soit sr 95% qu'au moins un oprateur parmi les 20% les plus
"exposs" fasse partie de l'tude. Cette probabilit n'est correcte que si l'chantil-
lonnage est purement alatoire, ce qui n'est donc pas strictement le cas. Le tableau
permet cependant de dterminer l'ordre de grandeur du nombre doprateurs
considrer idalement.
Taille du groupe N N6 7-8 9-11 12-14 15-18 19-26 27-43 44-50 >50

Taille de lchantiollon Ns N 6 7 8 9 10 11 12 14

B Conditions de travail analyser


Tout comme pour le choix des oprateurs, le choix des moments o l'Analyse sera
conduite ne peut pas tre laiss au hasard, mais doit autant que ncessaire tenir
compte des diffrentes variations des conditions de travail lies :
la production: normale, habituelle, saisonnire
l'tat de la ligne de production: machines en panne, mal rgles, nouvelles ...
la rotation des oprateurs.
l'absentisme.
A dfaut de temps ou de moyens pour tudier les points approfondir dans tous
ces cas de variations, il apparat indispensable de caractriser correctement les situ-

16
ations analyses en vrifiant si elles sont bien reprsentatives des conditions gn-
rales ou des conditions les plus mauvaises. A titre d'exemple, il n'est peut-tre pas
possible d'tudier les conditions de travail quand tous les oprateurs sont prsents
et quand l'un d'eux ou plusieurs manquent. Cependant, il est ncessaire de vrifier
si ce changement dans le nombre d'oprateurs a une influence sur les procdures
de travail et l'exposition des travailleurs. Si c'est le cas, il sera ncessaire de prou-
ver la pertinence gnrale de l'Analyse ralise.
Le conseiller en prvention va rechercher l'information manquante par des
mthodes qu'il choisira en fonction des besoins:
en comparant les faons de travailler de certains oprateurs;
en cherchant comprendre ce qui dtermine ces diffrences;
en recherchant ce sur quoi on peut agir techniquement

La mthode principale est l'observation directe des oprateurs dans leur situation
de travail. Pour certains aspects tels que la disposition des postes, l'organisation du
travail, les risques de troubles musculosquelettiques, les manutentions...des photos
ou une vido peuvent tre des outils complmentaires, mais ne peuvent pas rem-
placer cette observation directe. Elles permettent cependant, en plus:
la vision des mmes images par diffrentes personnes (oprateurs, service mtho-
des ) afin d'obtenir des avis complmentaires.
l'tude de la pertinence et de l'impact rel de certaines solutions proposes.
la constitution plus tard d'un matriel didactique pour former les oprateurs et
en particulier les dbutants.
la mise au point d'aide pour la mise en uvre efficace de certaines solutions pr-
conises, comme l'organisation d'une formation la manutention.
Un des risques lis l'utilisation de la vido est de modifier le comportement et
donc la faon de travailler de l'oprateur qui se sait film. Ce risque est minimis si:
Une troite collaboration a t tablie prcdemment entre le conseiller en
prvention et les oprateurs.
Les raisons de ces enregistrements vido et l'usage qui en sera fait ont t claire-
ment expliqus chaque oprateur et ce d'autant plus s'il n'a pas particip aux
niveaux prcdents de la stratgie.
Son consentement a t acquis tout fait librement.

C Mesurages ventuels
Dans certains cas, le conseiller en prvention jugera peut-tre ncessaire de ra-
liser quelques mesurages: clairement, vitesse de l'air, forces, concentrations... Des
mesurages simples peuvent tre effectus et les mthodes d'Analyse dveloppes
et prsentes dans les diffrents domaines, les dcrivent.
Les mesurages sophistiqus, utilisant des appareils complexes, tels que luminance-
mtres, analyseurs de frquences, goniomtres...sont cependant rserver au niveau
4 Expertise et raliss bon escient par des experts spcialement comptents.

D Exploitation des donnes


L'exploitation des donnes est la partie qui requiert toutes les comptences du
conseiller en prvention.
Aucune mthodologie particulire ne peut donc tre dfinie: les problmes sont
connus, on sait ce que l'on recherche.
Il y a lieu d'insister sur le fait que l'Analyse ainsi dcrite est totalement diffrente
de la quantification qui serait ralise dans un but pidmiologique par exemple.

17
Les questions auxquelles on tente de rpondre sont ici du type: pourquoi la situa-
tion est telle; que peut-on faire pour la modifier.
Les discussions sur ces questions devraient conduire directement vers les solutions.
Par contre, la mthode de quantification cherche rpondre des questions du
type: quel est le pourcentage du temps pendant lequel le travailleur est expos tel
risque.
Pour ce faire, elle cherche quantifier les temps, les concentrations, les niveaux....
sans se soucier directement des raisons de ces contraintes.
L'Analyse circonstancie des informations collectes et la recherche des solutions
n'est pas du ressort exclusif du conseiller en prvention, mme si, dans la majo-
rit des cas, il en tait lexcutant.
Idalement doivent y participer directement ceux qui connaissent les contingen-
ces techniques et pratiques les oprateurs et l'encadrement.
A dfaut d'une participation directe, il faudra leur demander, plus tard, mais avant
toute mise en uvre, leur avis sur les recommandations formules par le
conseiller en prvention. Cette intervention en cascade est la plus frquente.
Elle n'est pas toujours celle qui conduit aux meilleures solutions et certainement
pas le plus rapidement.
Le succs de l'intervention du conseiller en prvention est directement li :
La qualit du travail effectu aux niveaux antrieurs de l'intervention.
La qualit de cette concertation avec les personnes concernes de l'entreprise.

 Synthse des rsultats au terme de l'analyse


Au terme de l'Analyse, un rapport est en gnral attendu du conseiller en prvention.
Le processus de prparation, prsentation et discussion du rapport final
doit tre structur ds le dpart, de sorte qu'il aboutisse des dcisions,
quelles qu'elles soient (fussent-elles de ne rien faire!).
Pour ce faire, ds le dbut de l'intervention du conseiller en prvention, la pro-
cdure doit tre dfinie une fois pour toutes en ce qui concerne:
les personnes de l'entreprise avec qui le conseiller en prvention collaborera
la programmation dans le temps
la nature du rapport
la ou les prsentations de ce rapport
la suite qui lui sera donne, avec si ncessaire l'intervention d'un expert
la faon dont la situation de travail sera suivie plus tard en ce qui concerne la mise
en uvre des solutions et l'tude de leur efficacit
la planification, avec qui fait quoi, quand et comment, indispensable pour que
les recommandations ne restent pas lettres mortes mais se traduisent par des
actions concrtes pour les oprateurs.

A Le contenu
Cette Analyse devrait normalement tre la dernire tape de l'intervention. Le rap-
port doit donc faire la synthse de toutes les informations progressivement rcolt-
es et des solutions/amliorations progressivement mises en uvre ou projetes.
Ce rapport doit comprendre:
L'expos du problme:
- la faon dont le problme est apparu et a t pos au dpart: plaintes, maladies,
absences
- les avis des oprateurs et des personnes de l'entreprise lors du niveau de
Dpistage.
Les rsultats de l'intervention, sans trop s'attarder aux diffrentes interventions
successives mais en rendant aux intervenants leurs mrites respectifs:
- les aspects qui ont t Observs en dtails et les solutions proposes.

18
- les aspects qui ont t Analyss en dtails et les solutions qui sont proposes.
- le cas chant, les aspects pour lesquels une Expertise est raliser.
Une synthse des solutions et amliorations techniques ou organisationnelles.
La proposition d'laboration de prototypes ou la ralisation d'essais si certaines
solutions demandent tre mises au point techniquement.
Les mesures prendre le cas chant pour l'information et la formation adqua-
te des oprateurs en ce qui concerne:
- les procdures de travail optimales et celles viter
- les risques de sant et de scurit
Une hirarchisation des mesures prconises selon:
- ce qui est indispensable
- ce qui est ncessaire
- ce qui est souhaitable
Une justification globale de ces solutions, en montrant que:
- elles sont rellement susceptibles de rsoudre les problmes dcrits prc-
demment
- elles ne vont pas engendrer d'autres problmes pour lensemble ou pour cer-
tains oprateurs
- elles sont compatibles avec les exigences de productivit et de rentabilit de
l'entreprise.
La justification ventuelle de la ncessit d'une Expertise complmentaire.
Un schma de ralisation des solutions prconises avec qui fait quoi, quand,
comment et avec quel suivi dans le temps, afin d'augmenter la probabilit que le
rapport soit suivi d'effets concrets.
Une synthse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniques
principales.

B Prsentation crite
La critique majeure concernant de tels rapports est qu'ils sont en gnral beaucoup
trop littraires et conventionnels.
Le but tant de donner l'information ncessaire la prise de dcision, le rapport doit
tre court, simple et dbarrass de toute considration superflue, gnrale ou hors
de propos.
Sans tomber dans le style tlgraphique:
des alinas, des retraits sont utiliss, comme dans le prsent texte, pour souligner
et hirarchiser les informations
le nombre de tableaux, de graphiques statistiques est rduit au minimum
les informations y sont prsentes sous une forme systmatique, facile saisir,
intuitive
des schmas techniques, photos, sont utiliss si ncessaire.
Enfin, le texte est revu mot par mot pour
supprimer toute rptition;
simplifier la lecture et la comprhension;
respecter la suite logique des items, ides ;
faciliter la recherche d'une information particulire.
Contrairement l'habitude, le rapport commencera par la synthse de 1 page,
repoussant en second plan et en annexe l'information dtaille.

C Prsentation orale
Les circonstances dterminent la procdure exacte suivre.
Idalement cependant, la synthse doit tre prsente simultanment ou squen-
tiellement:
A l'employeur, parce qu'il a la responsabilit des conditions de sant au travail et
est celui qui dcide.

19
Aux oprateurs, parce qu'ils sont directement concerns. La mise en uvre de
solutions techniques, mme excellentes, sans consultation pralable des intres-
ss, compromet temporairement, voire dfinitivement, leur efficacit.
A toutes les personnes qui ont particip aux diffrentes tapes de l'intervention,
parce qu'ils en ont le mrite principal.
A la hirarchie, l'encadrement technique, parce qu'ils sont responsables de la
mise en uvre et du maintien des solutions.
Aux autres partenaires de la prvention (mdecins du travail, conseillers en pr-
vention ), bien naturellement.
Le succs de l'intervention dpend non seulement de sa qualit, mais bien souvent
surtout de la faon dont elle est prsente. Ds lors, un soin particulier doit tre
apport l'laboration du matriel audiovisuel. Ce point sort des objectifs du pr-
sent document et ne sera pas abord, sauf en ce qui concerne l'exploitation des
enregistrements vido.
Alors que tous les protagonistes (employeurs, encadrement, oprateurs) pensent
bien connatre les conditions de travail, ils en ont des visions parfois tonnamment
diffrentes. Des photos ou une bande vido sont alors trs utiles pour arriver une
reprsentation commune de la situation et des problmes, ainsi que des possibilits
d'amlioration. Elles doivent attirer l'attention sur le travail qui est ralis et les
conditions gnrales de travail, et non pas sur la manire dont tel ou tel oprateur
le ralise.
Des photos ou une bande vido peuvent galement tre prpares dans une opti-
que de formation des oprateurs et en particulier des nouveaux arrivs dans la situ-
ation concerne. Il s'agit cette fois de photos ou de vidos orientes vers la faon
de raliser le travail. Ce sont donc des photos ou vidos diffrentes mais compl-
mentaires des prcdentes. Avec l'accord individuel de chaque oprateur
(aprs qu'il a t compltement inform des objectifs poursuivis), ces photos ou
vidos sont prpares de manire illustrer certaines manires de travailler qui
peuvent tre "dangereuses" et les comparer d'autres, plus favorables pour la scu-
rit ou la sant (faon de travailler, tel outil plutt qu'un autre, conomies de forces,
rangement, circulation). Cette bande ne pourra tre utilise par la suite, de nou-
veau, qu'avec l'accord des oprateurs et condition qu'aucune culpabilisation ne soit
possible.

D Suite de l'tude
Si l'tude a dmarr suite des plaintes concrtes chez certains oprateurs, il reste
s'occuper concrtement de ces personnes pour qu'elles rcuprent et puissent
retrouver le plus vite possible des conditions de vie et des conditions de travail nor-
males. C'est l un problme mdical que doit traiter directement ou indirectement
(avec le mdecin gnraliste) le mdecin du travail.
Il y a lieu d'attirer l'attention sur le fait que des conditions de travail peuvent tre
acceptables pour un oprateur, mais rester dangereuses pour un autre. La rcup-
ration peut s'en trouver ralentie ou, dans certains cas, les problmes peuvent conti-
nuer s'aggraver. Il ne s'agit donc pas de remettre directement au travail les
personnes avec des problmes de sant ds que les conditions de travail ont t
amliores.
Tous les documents de travail qui ont servi aux diffrents niveaux seront conservs
dans l'entreprise afin de servir plus tard de point de rfrence lors de modifications
des postes ou lors de la conception de nouvelles conditions de travail.

20
 NIVEAU : OBSERVATION
PR
EV
Expertise EN
TIO
Analysis N

Observation

Screening
 INTRODUCTION
 Objectifs PR
EV
Expertise EN
tudier la situation en gnral et sur le terrain en ce qui concerne les outils TIO
Analysis N
et machines utiliss au cours du travail
Dterminer les mesures techniques immdiates qui peuvent tre prises pour am- Observation
liorer la scurit et lefficacit des outils et machines
Screening
Dterminer si une Analyse (niveau 3) plus approfondie
est ncessaire
avec quelle urgence
avec quels objectifs.

 Qui?
Les salaris et leur encadrement connaissant parfaitement les outils et machines
qui sont utiliss dans toutes les circonstances de travail

 Comment?
Une description plus dtaille de la faon de mettre en oeuvre les mtho-
des d'Observation se trouve dans l'introduction gnrale de la mthode
SOBANE.
Seules les directives principales sont rappeles ci-dessous.
La dmarche est semblable celle utilise lors du niveau 1, Dpistage Dparis et
les participants devraient tre les mmes:
1. Dfinition du petit groupe de postes formant une "situation" de travail
2. Dsignation d'un coordinateur
3. Prparation du coordinateur: il lit la mthode d'Observation en dtails, se
forme son utilisation et adapte l'outil la situation de travail
4. Constitution d'un groupe de travail avec des travailleurs-cls et de personnels
d'encadrement technique. Ce groupe comprend au moins un homme et une
femme en cas de poste mixte
5. Runion du groupe de rflexion dans un local calme prs des postes de travail
(pendant 2 heures en moyenne)
6. Explication claire par le coordinateur du but de la runion et de la procdure
7. Discussion sur chaque rubrique en se concentrant sur
ce qui peut tre fait concrtement pour amliorer la situation, par qui et
quand
ce pour quoi il faudra demander l'assistance d'un conseiller en prvention
au niveau dAnalyse
La discussion porte sur la situation de travail en prenant en compte les caract-
ristiques des travailleurs et, en particulier, le fait quil sagit dhommes ou de fem-
mes, de sujets jeunes, de plus gs, de personnes connaissant la langue locale ou
non
8. Aprs la runion, prparation de la synthse des rsultats par le coordinateur, en
mettant au net
les tableaux utiliss, contenant les informations dtailles ressortant de la
runion
la liste de solutions envisages avec des propositions sur qui fait quoi et
quand
la liste des points tudier plus en dtails un niveau 3, Analyse, avec les
priorits.
9. Les rsultats sont prsents aux participants, la direction et au comit de pr-
vention et de protection au travail pour rvision, ajouts et dcisions

22
10. Poursuite de l'tude pour les problmes non rsolus par la mthode de niveau
3, Analyse.
A dfaut de pouvoir organiser une runion de 3 6 personnes, le coordinateur con-
duit l'Observation seul ou avec une ou deux personnes et ventuellement sur le lieu
mme de travail. Cette solution non idale reste utile puisqu'elle fait progresser la pr-
vention et prpare le recours ventuel un conseiller en prvention externe.

 Points discuter


1. Liste des outils et machines utiliss:
salaris concerns.
2. Inspection systmatique:
* de tous les outils main
* ensuite de toutes les machines portatives
* enfin de toutes les machines non portatives: fixes, mobiles, engins de levage
en considrant systmatiquement les aspects suivants:
* le choix de la machine
* la scurit de la machine
* les commandes
* les signaux
* la scurit de l'opration
* les quipements de protection individuelle
* les aspects ergonomiques
* les facteurs physiques d'ambiance
* l'entretien et la maintenance
* la formation
avec recherche de mesures de prvention/amlioration immdiatement
applicables.
3. Synthse:
jugement de la situation actuelle
bilan des actions de prvention/amlioration
jugement de la situation future
ncessit dune Analyse, niveau 3, urgence et objectifs.

 Terminologie
Tournevis, marteau, pince...
Mche de foreuse, lame de scie que le salari doit
Outils main
monter sur la machine fixe ou la machine main pour
excuter son travail
Machine portable, alimente par une source dnergie, que le
Machine portative
salari prend en main pour travailler: marteau piqueur, foreuse
Machine fixe sur pieds ou mobile, alimente par une source
Machine non portative dnergie et sur laquelle intervient le salari: presse, machine
outils, engin de levage

23
 PROCDURE: OUTILS MAIN
(TOURNEVIS COUTEAUX
CLS MARTEAUX)
 Le choix des outils
Vrifiez que
Les outils sont appropris la tche par leur type, leur taille, leur poids
Ils ne demandent pas des efforts importants
* si l'effort est important, un outil motoris est ncessaire
Ils sont de bonne qualit
* des outils de mauvaise qualit s'usent plus vite, se dforment, cassent, en posant
des risques d'accidents importants
" chaque outil son rle" et " chaque opration son outil"
Dans les zones contenant des matires explosives ou inflammables ou des liqui-
des volatiles, les outils utiliss ne sont pas susceptibles de gnrer des tincelles
* dans ces zones, des outils en laiton, plastique, aluminium ou bois sont utiliss
(voir les indications du fabricant)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 La scurit de l'outil


Vrifiez que
L'outil est quip de protections entre le point de prise et le point de travail
* sans interfrer avec le travail, sous peine de ne pas tre utilis
Les poignes ont une friction adquate
* avec des protections pour ne pas se pincer la main ou pour empcher que la
main glisse vers l'outil
Des protections existent contre les projections: clats, copeaux
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 La scurit de l'opration


Vrifiez que
Toutes les protections sont en place et en bon tat de fonctionnement
Les projections dangereuses ventuelles (lames, couteaux, dbris, clats, tincel-
les) ne se font:
* ni vers le salari
* ni vers dautres salaris
Les aires et surfaces de travail sont dgages, sches, propres et en bon tat:
* pas d'encombrement
* les dplacements sont faciles autour des postes de travail
* les mouvements ncessaires durant le travail ne sont pas gns
* pas de risque de glisser ou de tomber
Des taux, serre-joints, pinces sont disponibles et utiliss pour fixer les objets
travailler de faon pouvoir tenir l'outil 2 mains si cest ncessaire
* ces accessoires sont:
adapts la forme et la taille des objets
adapts aux efforts fournir

24
localiss (endroit, hauteur ) selon les besoins
sans risque propre
* les taux sont boulonns (et non visss) au plan de travail
L'air comprim n'est pas utilis pour nettoyer des pices
* sauf si, et pour des cas exceptionnels,
la pression est fortement rduite
un systme efficace d'crans de protection existe contre les projections
les salaris portent les protections individuelles des yeux et ventuellement
du visage et des bras
Les dchets, copeaux, limailles sont collects, stocks et vacus correctement
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les quipements de protection individuelle


(Fiche )
Vrifiez que
Les quipements de protection sont
adquats
efficaces
confortables
* lunettes de scurit, cran facial si projections d'tincelles, particules, poussi-
res, liquides, gaz (Fiches 37, 38 et 41)
* gants si risque de coupure, de blessures (Fiche 39)
* casque si risque de chute d'objets en hauteur (Fiche 36)
* souliers si risque de chute d'objets (Fiche 40)

Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?


Que faut-il tudier plus en dtails ?

 L'ergonomie
Vrifiez que:
Les outils permettent de travailler en gardant le poignet droit
Les poignes tiennent bien en main
* sans craser, pincer, blesser
* sans que la main puisse glisser vers le point dopration
Le travail peut tre effectu le plus prs possible du corps, en respectant les dis-
tances de scurit surtout pour les travaux de force
Si le travail est rptitif et toujours au mme endroit:
* les outils les plus utiliss sont suspendus au moyen d'un ressort, un cadre au-
dessus du poste
les outils suspendus sont bien localiss par rapport aux oprations
le ressort n'est ni trop, ni trop peu rigide et retire l'outil en dehors de la zone
de travail lorsqu'il est relch
Le poste permet de travailler assis ou debout, le dos droit, les paules relches,
les coudes le long du corps et de varier de position au cours du temps
La position prfre est: (Fiches 29 et 30)
* assis, lorsque la tche demande plus de temps ou plus de prcision
* debout avec ou sans appui fessier quand les efforts accomplir sont plus importants
* debout sil y a des efforts de levage

25
Une mauvaise position, des efforts importants, une rptition de gestes ou d'ef-
forts peuvent entraner des plaintes du dos, de la nuque, des bras, des mains
* pour l'tude plus spcifique de ces problmes, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative la prvention des troubles
musculosquelettiques (TMS)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les facteurs physiques d'ambiance


L'clairage
* La quantit de lumire est suffisante pour
distinguer nettement l'opration effectuer
observer le travail pendant qu'il est ralis
* Le contraste est suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dange-
reuses
* Il n'y a pas d'blouissements par des lampes ou des surfaces brillantes
* pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative l'clairage des lieux de tra-
vail
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Le rangement
Vrifiez que
Les outils sont ports au moyen dune ceinture ou un tablier robuste permettant
de les accrocher et de les porter sur les cts du corps, non derrire le dos ou
dans les poches
Chaque outil est toujours rang au mme endroit
* sur une tagre ou dans un tiroir si le travail se fait toujours au mme endroit
sur un panneau o le contour des outils est dessin et avec des supports
appropris
* sur un chariot ou dans une bote outils si le salari se dplace
les botes outils sont adquates:
assez et pas trop grandes
solides mais pas trop lourdes
en bon tat
* dans un endroit sec
* en sparant les outils le plus possible les uns des autres
Les tranchants des outils sont recouverts d'un protecteur convenable afin de pro-
tger l'outil et de prvenir des blessures en le prenant ou le rangeant
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?


 L'entretien et la maintenance des outils
Vrifiez que
Les procdures pour l'inspection et l'entretien prventif de tous les outils ont t
tablies et tous les salaris peuvent les lire et les connaissent
Le salari nettoie priodiquement les outils des copeaux, sciure, humidit, pous-
sires avant de les ranger

26
Les outils sont inspects rgulirement en ce qui concerne particulirement:
* les poignes
* les dformations, fissures, usure, bords tranchants
* la propret
Les outils dfectueux sont limins directement et envoys la maintenance
tournevis tordus
mchoires uses des cls, outils tuyau et pinces
ttes rugueuses ou champignonnes des outils frapper
pointe de burin ou objet coupant mouss
cl dont les mchoires sont dformes
manches fendus ou fissurs des limes, marteaux, tournevis, masses
manches d'outils comme les marteaux et les haches non solidement fixs la
tte de l'outil
outils dforms
Des outils de remplacement sont disponibles sur place
Les outils (couteaux, burins, mches, pics ) sont maintenus affts, coupants,
pointus
Une maintenance priodique est assure par un personnel qualifi selon les sp-
cifications du fabricant
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

  La formation
Vrifiez que les salaris ont reu une formation concernant:
L'utilisation du bon outil pour chaque tche
* les outils "bon tout faire" ncessitent plus d'efforts, la qualit du travail est inf-
rieure et les risques d'accidents sont plus importants
Les risques d'accident en utilisation normale
Les risques d'accident en utilisation anormale (mauvais outil, outil dfectueux)
* ne pas utiliser une cl comme marteau
* ne pas utiliser un tournevis comme ciseau, levier, coin, poinon
* ne pas utiliser une tenaille au lieu d'une cl anglaise
* utiliser le marteau, la mche, le disque appropri
* ne pas couper vers soi
* ne pas stabiliser la pice de l'autre main ou du pied en utilisant un outil coupant
ou un tournevis
* ne pas lancer les outils
les prsenter, la poigne devant, aux autres salaris
* ne pas transporter d'outil pointu ou coupant dans les poches
* ne pas exercer une force ou une pression excessive sur les outils
* nettoyer les outils aprs usage avant de les ranger
* toujours travailler en position d'quilibre
Les salaris rapportent directement aux conseillers en prvention ou la direc-
tion toute situation dangereuse et tout incident / accident de scurit
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

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  En particulier:
Pour les voir la fiche
Outils d'impact (burins, poinons, marteaux) 1
Cls 2
Tournevis 3
Outils lames (couteaux, haches, coins) 4
Pinces 5
Etaux 6
Scies main 7
Pieds-de-biche 8
Crics 9

 Synthse
Risque actuel: portez un jugement sur les risques lis aux outils et machines:
Portez un jugement sur la situation actuelle: (Fiches 42 et 43)
sur base
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit
trouvez-vous la situation
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente (ergonome,
conseiller en prvention)
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand, par ordre de priorit, partir des rponses aux
questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable si les mesures de prvention/amlioration envisa-
ges ci-dessus sont rellement prises.
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
* sur base du recours ncessaire une personne comptente
* sur base du risque rsiduel valu
quelle en est lurgence?
quels sont les objectifs: sur quoi doit-elle porter?
* pour quelles interventions sur l'installation?

 Mesures court terme


Interdire l'utilisation de certaines machines ou outils
Arrter certains travaux

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

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 PROCDURE:
MACHINES PORTATIVES
 Le choix de la machine
Vrifiez que
Les machines et outils portent la marque CE et que le certificat de conformit
existe
La machine est la plus approprie la tche
machines lectriques, pneumatiques, hydrauliques
vitesse, position comme indiqu par le fabricant
* en fonction:
des conditions de travail
des matriaux travailler
Le rapport de mise en service de la machine a t ralis
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 La scurit de la machine


Vrifiez la machine:
la notice du fabricant de la machine
* est disponible prs de la machine
* est comprhensible par les oprateurs (langue, complexit)
* reprend bien les instructions de scurit pour le fonctionnement, l'entretien, le
rglage, le transport de la machine
Vrifiez les protections:
Chaque machine comporte les protections requises contre:
* les coupures de puissance accidentelles
* le bris d'un outil (par exemple: un disque de meulage) durant l'utilisation
* la chute ou la projection d'objets ou de matires
* les projections de particules, tincelles, poussires
* les connexions errones
Les protections contre les parties dangereuses, mobiles ou en rotation (batteries,
courroies, organes de transmission d'nergie, engrenages, pistons, scies) sont
* adquates
aux bons endroits
de forme adquate
escamotables ou fixes selon les exigences du travail
* en place et en bon tat
Les surfaces chaudes qui peuvent venir en contact avec le corps sont isoles ther-
miquement
Les missions de bruit, vibrations, rayonnement laser sont contrles
Vrifiez l'outillage: (Voir ventuellement la procdure relative aux "outils main" ci-
dessus)
Les outils utiliss sur une machine sont
* adapts cette machine en fonction (voir les instructions du constructeur)
de la vitesse de la machine
de leur taille
des conditions de montage
des protections collectives
* adapts la tche:
" chaque outil son rle" et " chaque opration son outil"

29
Il ne faut pas dmonter les protections collectives pour placer les outils sur la
machine
Les outils sont de bonne qualit
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les commandes


Vrifiez que:
Les machines sont quipes d'un organe de commande tel que:
* un bouton pression constante qui coupe la puissance quand relch
* un bouton de blocage qui peut tre dbloqu facilement
Les organes de commande sont en bon tat de fonctionnement
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 La scurit de l'opration


Vrifiez que
Des crans sont disposs pour protger les autres salaris des dbris volants, des
clats, de la poussire ou du bruit excessif
La machine est dbranche avant tout changement d'outil ou d'accessoire
Les aires et surfaces de travail sont dgages, sches, propres et en bon tat:
* pas d'encombrement
* les dplacements sont faciles autour des postes de travail
* les mouvements ncessaires durant le travail ne sont pas gns
* pas de risque de glisser ou de tomber
L'air comprim n'est pas utilis pour nettoyer des pices
Les dchets, copeaux, limailles sont collects, stocks et vacus correctement
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les quipements de protection individuelle


(Fiche )
Vrifiez que:
L'quipement de protection individuelle est appropri au travail effectuer:
* cran facial ou lunettes de scurit si risque de projection de poussires,
liquides (Fiche 37)
* masque si projections de poussires (polissage, rectification, ponage)
(Fiche 38)
* protections auditives si le niveau de bruit est trop lev
* vtements ajusts et sans lments susceptibles d'tre happs par la machine
si travail avec des machines rotatives (Fiche 41)
vtements pas trop larges, ferms l'avant, ferms aux poignets
pas de cravate, charpe
cheveux longs protgs par un protge-cheveux
* chaussures de sret si risque de chute de pices ou d'outils ou risque de per-
cement des pieds (Fiche 40)

30
* gants de travail si objets tranchants (cutters, copeaux), pointus (aiguilles),
sales (dchets) ou toxiques (huiles, graisses) (Fiche 39)
ne pas porter de gants susceptibles d'tre happs par une machine tournante
vrifier les instructions de la machine concernant les gants utiliser et quels
moments: certaines machines sont oprer SANS gants.
Les bijoux, boucles d'oreilles, anneaux, colliers, bracelets sont interdits lors de l'u-
tilisation de certaines machines (vrifier le manuel d'instruction de la machine)
Si prsence de graisses, huiles, fluides de coupe:
* des gants appropris sont utiliss
* un moyen de se nettoyer les mains (tissus, papiers) non dangereux en lui-
mme (pas de solvants) est prvu
Une bote de premiers soins est disponible
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 L'ergonomie
Vrifiez que
La machine peut tre tenue en main et utilise en gardant le poignet droit
Les poignes ont des bords arrondis et lisses et peuvent tre agrippes facilement
Les machines plus lourdes ont 2 poignes pour tre plus faciles tenir et manier
La commande est localise de manire rduire au minimum le risque d'une op-
ration accidentelle
Elle ne gne pas au cours du travail
La commande se fait par une poigne de dclenchement plutt qu'un bouton afin
de rpartir l'effort sur plusieurs doigts
Le dispositif de dclenchement est facile oprer sans effort excessif
Le poste permet de travailler assis ou debout, le dos droit, les paules relches,
les coudes le long du corps
La position de travail varie au cours du temps
La position prfre est: (Fiches 29 et 30)
* assis, lorsque la tche demande plus de temps ou plus de prcision
* debout avec ou sans appui fessier quand les efforts accomplir sont plus impor-
tants
* debout sil y a des efforts de levage
Une mauvaise position, des efforts importants, une rptition de gestes ou d'ef-
forts peuvent entraner des plaintes au niveau du dos, de la nuque, des bras, des
mains
* pour l'tude plus spcifique de ces problmes, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative la prvention des troubles
musculosquelettiques (TMS)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les facteurs physiques d'ambiance


Le bruit
* Le bruit peut tre source d'inconfort mais aussi source de contraintes pour la
sant de l'oprateur.
* Pour l'tude plus spcifique des problmes de bruit, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative au bruit sur les lieux de travail

31
L'clairage
* La quantit de lumire est suffisante pour:
distinguer nettement l'opration effectuer
observer le travail pendant qu'il est ralis
* Le contraste est suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dange-
reuses
* Il n'y a pas d'blouissements par des lampes ou des surfaces brillantes
* Pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative l'clairage des lieux de tra-
vail
Les vibrations
* Les machines ne vibrent pas ou peu
* Les poignes sont recouvertes de lige, de caoutchouc ou de mousse qui amor-
tissent les vibrations
* Pour l'tude plus spcifique des problmes lis aux vibrations mains bras, utili-
sez la mthode d'Observation de la stratgie SOBANE relative aux vibrations
des mains et des bras
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?


 Le rangement
Vrifiez que
Les fils lectriques, cbles, conduites sont rangs de manire correcte
Dans un endroit sec, principalement pour les outils lectriques
Chaque outil est toujours rang au mme endroit
Les tranchants des outils sont recouverts d'un protecteur convenable afin de pro-
tger l'outil et de prvenir des blessures en le prenant ou le rangeant
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

  L'entretien et la maintenance


Vrifiez que
L'entretien technique priodique (maintenance) et les rparations sont faits par
des personnes qualifies, et selon les spcifications du fabricant
* les utilisateurs ne tentent jamais de les rparer eux-mmes
* la lubrification est faite rgulirement
* les cbles et prises lectriques ou les conduites d'air comprim sont vrifis
rgulirement
Les machines dfectueuses sont directement retires du service et signales par
une tiquette approprie
* une machine endommage n'est jamais utilise "en attendant"
Le salari ou un personnel qualifi
* inspecte rgulirement les outils la recherche des dformations, fissures,
usure, bords tranchants
les outils sont maintenus affts, coupants, pointus
les outils dfectueux sont limins directement et envoys la maintenance
des outils de remplacement sont disponibles sur place
Il les nettoie des copeaux, sciure, humidit, poussires avant de les ranger
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

32
  La formation
Les instructions d'utilisation, d'inspection et d'entretien de toutes les machines
ont t tablies et sont disponibles dans un dossier au poste de travail pour les
salaris
Le personnel a appris se servir de chaque machine selon les instructions du
fabricant
* il a t inform des risques lis l'utilisation de la machine
* Il a lu, compris et appris les mesures de scurit prendre selon le fabricant
L'encadrement vrifie priodiquement que tous les salaris connaissent, com-
prennent et suivent ces procdures
* seuls les travailleurs forms sont autoriss travailler avec une machine
* les rgles de sret sont observs
* les actions peu sures sont corriges directement
Une procdure de scurit a t rdige et elle est connue par tous les opra-
teurs: Elle prvoit:
* de dgager la zone de travail des choses trangres au travail et encombrantes
de manire pouvoir toujours garder l'quilibre et travailler l'aise
* d'inspecter la machine rgulirement, en particulier:
l'tat gnral: poignes
l'tat des commandes: gchette ou blocage de la gchette
le fonctionnement technique: vitesse de rotation, force
les outils: aiguisage, afftage
* de corriger tous les problmes avant d'actionner la machine
* de porter les quipements de protection individuelle requis
* de mettre toujours hors tension la machine
avant de changer les accessoires (lames, mches )
avant tout nettoyage ou maintenance
quand elle n'est pas utilise
Les salaris rapportent directement aux conseillers en prvention ou la direc-
tion toute situation dangereuse et tout incident / accident de scurit
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 En particulier:
Pour les voir la fiche
Machines lectriques 10
Machines pneumatiques 11
Machines abrasives portatives (meules) 13
Scies circulaires portatives 14

 Synthse
Risque actuel: portez un jugement sur les risques lis aux outils et machines:
Portez un jugement sur la situation actuelle: (Fiches 42 et 43)
sur base
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit

33
trouvez-vous la situation
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente (ergonome,
conseiller en prvention)
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand, par ordre de priorit, partir des rponses aux
questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable si les mesures de prvention/amlioration envisa-
ges ci-dessus sont rellement prises.
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
* sur base du recours ncessaire une personne comptente
* sur base du risque rsiduel valu
quelle en est lurgence?
quels sont les objectifs: sur quoi doit-elle porter?
* pour quelles interventions sur l'installation?

 Mesures court terme


Interdire l'utilisation de certaines machines ou outils
Arrter certains travaux

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

 PROCDURE: MACHINES


NON PORTATIVES (FIXES
MOBILES ENGINS DE LEVAGE)
 Le choix de la machine
Vrifiez que
La machine et les outils portent la marque CE et le certificat de conformit existe
Elle est marque adquatement
Elle est approprie la tche
L'outil est appropri au travail raliser en fonction de
* la machine utilise
* la vitesse, taille, montage comme indiqu par le fabricant
* les matriaux travailler
* les conditions de travail
Le rapport de mise en service de la machine a t ralis
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

34
 La scurit de la machine
Vrifiez la machine:
la notice du fabricant de la machine
* est disponible prs de la machine
* est comprhensible par les oprateurs (langue, complexit)
* reprend bien les instructions de scurit pour le fonctionnement, l'entretien, le
rglage, le transport de la machine
Vrifiez les protections:
Chaque machine comporte les protections requises contre:
* les coupures de puissance accidentelles
* un dmarrage accidentel
* les bris de machine ou d'outils (par exemple: un disque de meulage) durant l'u-
tilisation
* la chute ou la projection d'objets ou de matires
* les projections de particules, tincelles, poussires
Les protections contre les parties dangereuses, mobiles ou en rotation (courroies,
organes de transmission d'nergie, engrenages, pistons, scies) sont
* adquates
aux bons endroits
de forme adquate
escamotables ou fixes selon les exigences du travail
* en place et en bon tat
Les machines fixes sont mises la terre
Les surfaces chaudes susceptibles d'tre en contact avec le corps sont isoles
thermiquement
Les missions de bruit, vibrations, rayonnement laser sont contrles
La stabilit de la machine est assure avant son utilisation, lors de son fonction-
nement mais aussi lors de son transport, son dplacement, son entretien
Vrifiez l'outillage: (Voir ventuellement la procdure relative aux "outils main"
ci-dessus)
Les outils utiliss sur la machine sont
* adapts cette machine en fonction (voir les instructions du constructeur):
de la vitesse de la machine
de leur taille
des conditions de montage
des protections collectives
* adapts la tche:
" chaque outil son rle" et " chaque opration son outil"
Il ne faut pas dmonter les protections collectives pour placer les outils sur la
machine
Les outils sont de bonne qualit
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les commandes (Fiche )


Vrifiez que:
Les organes de commande, d'arrt normal et d'arrt d'urgence sont
(Fiches 22 et 23)
* bien visibles et groups
* bien localiss de manire limiter le risque de mise en marche accidentelle

35
* localiss porte de la main du salari son poste de travail rgulier
compte tenu de sa position: assis, debout
au centre pour les boutons d'arrt d'urgence
* bien marqus et faciles identifier
si des systmes diffrents doivent tre utiliss (par exemple, boutons tour-
ner et boutons presser), un codage (la forme, la grandeur...) indique la diff-
rence
* faciles manipuler sans effort excessif
tant par des femmes que par des hommes
quel que soit l'ge de l'utilisateur
* en bon tat de fonctionnement, propres, rsistants aux chocs et tanches pour
viter la pntration de liquides
Ils sont accessibles aux superviseurs et aux collgues pour l'arrt immdiat en
situations de danger
Les commandes aux pieds (pdales) sont vites ou limites
La dfaillance du circuit de commande ou de l'alimentation en nergie ne cre pas
de situations dangereuses
Chaque machine est quipe d'un commutateur principal qui peut tre verrouill
et tiquet pendant les oprations de rparation ou d'entretien
Un signal lumineux ou sonore confirme la bonne excution de la commande
demande
* principalement pour les boutons de commande principaux (marche, arrt)
* le signal lumineux est incorpor la commande ou se trouve juste ct
* le signal sonore est audible compte tenu du bruit ambiant et est connu par l'o-
prateur
Le port de l'quipement de protection individuelle (gants) ne gne pas ou n'em-
pche pas d'actionner la commande
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Les signaux (Fiches  et )


Vrifiez que:
Les systmes d'affichage des signaux et des informations (cadrans, afficheurs,
crans):
* sont bien positionns et bien visibles
tant pour des femmes que pour des hommes et quel que soit l'ge
les informations les plus essentielles et les plus souvent lues sont regroupes
et places au centre de la zone de vision
* sont bien lisibles en position confortable (sans se tourner, se tordre)
compte tenu de la position: assis, debout, debout avec appui fessier
sans risque d'erreur de lecture (par exemple: taille du caractre)
ou de mauvaise interprtation (exemple: affichage aiguille avec une chelle
ambigu)
* sont placs prs des organes auxquels ils correspondent
* donnent des informations correctes
* sont en bon tat et rgulirement entretenus
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

36
 Scurit de l'opration
Vrifiez que
Les machines dangereuses (scies, meuleuses, ) sont installes ou utilises l'-
cart des voies de circulation et des autres postes de travail
Une zone de sret est prvue entre les machines et marque tout autour de
chaque machine
* des crans sont disposs pour protger les autres salaris des dbris volants,
des clats, de la poussire ou du bruit excessif
* aucun autre salari ne sjourne dans la zone de travail
Les aires et surfaces de travail sont dgages, sches, propres et en bon tat:
* pas d'encombrement
* les dplacements sont faciles autour des postes de travail
* les mouvements ncessaires durant le travail ne sont pas gns
* pas de risque de glisser ou de tomber
Toutes les pices de la machine sont en place et fixes avant le dmarrage
Si requis par le fabricant, la machine est dmarre vide:
* les systmes d'alimentation ne sont dmarrs qu'aprs la mise en rgime
Les dchets, copeaux, limailles, poussires, liquidessont recueillis et vacus la
sortie de la machine
L'air comprim n'est pas utilis pour nettoyer des pices
La machine est mise hors tension avant tout changement d'outil ou d'accessoire
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Equipements de protection individuelle (Fiche )


Vrifiez que:
L'quipement de protection individuelle est appropri au travail effectuer:
* cran facial ou lunettes de scurit si risque de projection de poussires,
liquides (Fiche 37)
* masque si projections de poussires (polissage, rectification, ponage)
(Fiche 38)
* protections auditives si le niveau de bruit est trop lev
* vtements ajusts et sans lments susceptibles d'tre happs par la machine
si travail avec des machines rotatives (Fiche 41)
vtements pas trop larges, ferms l'avant, ferms aux poignets
pas de cravate, charpe
cheveux longs protgs par un protge-cheveux
* chaussures de sret si risque de chute de pices ou d'outils ou risque de per-
cement des pieds (Fiche 40)
* gants de travail si objets tranchants (cutters, copeaux), pointus (aiguilles),
sales (dchets) ou toxiques (huiles, graisses) (Fiche 39)
ne pas porter de gants susceptibles d'tre happs par une machine tournante
vrifier les instructions de la machine concernant les gants utiliser et quels
moments: certaines machines sont oprer SANS gants.
Les bijoux, boucles d'oreilles, anneaux, colliers, bracelets sont interdits lors de l'u-
tilisation de certaines machines (vrifier le manuel d'instruction de la machine)
Si prsence de graisses, huiles, fluides de coupe:
* des gants appropris sont utiliss
* un moyen de se nettoyer les mains (tissus, papiers) non dangereux en lui-
mme (pas de solvants) est prvu
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

37
 Ergonomie
Le poste permet de travailler assis ou debout, le dos droit, les paules relches,
les coudes le long du corps et de varier la posture de travail
La position prfre est: (Fiches 29 et 30)
* assis, lorsque la tche demande plus de temps ou plus de prcision
* debout avec ou sans appui fessier quand les efforts accomplir sont plus impor-
tants
* debout sil y a des efforts de levage
Une mauvaise position, des efforts importants, une rptition de gestes ou d'ef-
forts peuvent entraner des plaintes du dos, de la nuque, des bras ou des mains:
* pour l'tude plus spcifique de ces problmes, utilisez la mthode d'Observation
de la stratgie SOBANE relative la prvention des troubles musculosquelet-
tiques (TMS)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?


 Facteurs physiques d'ambiance
Le bruit
* Le bruit peut tre source d'inconfort mais aussi source de contraintes pour la
sant de l'oprateur.
* Pour l'tude plus spcifique des problmes de bruit, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative au bruit sur les lieux de tra-
vail
L'clairage
* La quantit de lumire est suffisante pour:
distinguer nettement l'opration effectuer
observer le travail pendant qu'il est ralis
* Le contraste est suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dange-
reuses
* Il n'y a pas d'blouissements par des lampes ou des surfaces brillantes
* Pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, utilisez la mthode
d'Observation de la stratgie SOBANE relative l'clairage des lieux de tra-
vail
Les vibrations
* Les machines ne vibrent pas ou peu
* Les poignes sont recouvertes de lige, de caoutchouc ou de mousse qui amor-
tissent les vibrations
* Pour l'tude plus spcifique des problmes lis aux vibrations mains bras, utili-
sez la mthode d'Observation de la stratgie SOBANE relative aux vibrations
des mains et des bras
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

  L'entretien et la maintenance


Vrifiez que
Chaque machine est compltement arrte et le commutateur de commande
ferm clef et tiquet par la personne excutant l'entretien, avant toute tentati-
ve d'entretien

38
Les salaris disposent de brosses appropries pour nettoyer les machines qui pro-
duisent des copeaux, sciures ou d'autres dbris
* ils ne nettoient jamais alors que la machine est en marche
* ils ne nettoient jamais leurs machines ou les alentours avec les mains nues
L'air comprim n'est jamais utilis pour nettoyer la machine ou les pices
L'entretien technique priodique (maintenance) et les rparations sont faits par
des personnes qualifies, et selon les spcifications du fabricant
* les utilisateurs ne tentent jamais de les rparer eux-mmes
* la lubrification est faite rgulirement
Les machines dfectueuses sont directement bloques et signales par une ti-
quette approprie
* une machine endommage n'est jamais utilise "en attendant"
Le salari ou un personnel qualifi
* inspecte rgulirement les outils la recherche des dformations, fissures,
usure, bords tranchants
les outils sont maintenus affts, coupants, pointus comme lexige le travail
effectuer
les outils dfectueux sont limins directement et envoys la maintenance
des outils de remplacement sont disponibles sur place
* les nettoie des copeaux, sciure, humidit, poussires avant de les ranger
Chaque outil est toujours rang au mme endroit
Les tranchants des outils sont recouverts d'un protecteur convenable afin de pro-
tger l'outil et de prvenir des blessures en le prenant ou le rangeant
Des rcipients homologus sont disponibles pour le stockage des chiffons huileux,
des dchets ou d'autres matriaux imbibs de substances combustibles
Ces rcipients sont vids quotidiennement.
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

  La formation
Les instructions d'utilisation, d'inspection et d'entretien de toutes les machines
ont t rdiges et sont disponibles dans un dossier au poste de travail pour les
salaris
Le personnel a appris se servir de chaque machine selon les instructions du
fabricant
* il a t inform des risques lis l'utilisation des machines
* Il a lu, compris et appris les mesures de scurit selon les instructions du fabri-
cant
L'encadrement vrifie priodiquement que tous les salaris connaissent, com-
prennent et suivent ces procdures
* seul le personnel compltement form pour une machine est autoris tra-
vailler avec cette machine
* le superviseur vrifie constamment que les rgles de scurit sont observes
* les actions peu sures sont corriges directement
La procdure de scurit connue par tous les oprateurs prvoit:
* de dgager la zone de travail des choses trangres au travail et encombrantes
de manire pouvoir toujours garder l'quilibre et travailler l'aise
* d'indiquer la zone de scurit de chaque machine dans l'atelier
* d'inspecter la machine chaque jour, en particulier:
le fonctionnement technique: vitesse de rotation, force

39
les dispositifs de scurit: tous les protecteurs, crans et autres accessoires
sont bien installs conformment aux recommandations du fabricant
les outils: aiguisage, afftage
* de corriger tous les problmes avant d'actionner la machine
* de porter les quipements de protection individuelle requis
* de bloquer toujours la machine
avant de changer les accessoires (lames, mches )
avant tout nettoyage ou maintenance
quand elle n'est pas utilise
* de ne pas laisser une machine sans surveillance tant qu'elle n'a pas t mise hors
service et ne s'est pas arrte compltement
Les salaris rapportent directement aux conseillers en prvention ou la direc-
tion toute situation dangereuse et tout incident/ accident de scurit
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Points de scurit spcifiques


aux machines mobiles (Fiches  et )
La fiche 31 reprend des points de scurit spcifiques aux machines mobiles:
* avant d'utiliser l'engin: l'tat de l'engin, la formation du conducteur
* l'accs au poste de conduite de l'engin
* l'clairage
* les ceintures de scurit
* les commandes actionnes partir du poste de conduite
* la signalisation et l'avertissement sont en ordre
* les consignes de scurit relatives au dplacement de la machine
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Points de scurit spcifiques


aux engins de levage (Fiches  et )
La fiche 33 reprend des points de scurit spcifiques aux engins de levage:
* avant d'utiliser l'engin: l'tat de l'engin (contrle par un service externe) et la
formation du conducteur (permis en ordre)
* l'accs au poste de conduite de l'engin
* la charge maximale pouvant tre leve
* le poids de la charge leve est connu ou, dfaut, estim correctement
* les 6 points de scurit suivant sont connus et pris en compte
1. bien valuer la charge
2. choisir les points d'attache de la charge
3. tenir compte de l'angle de levage
4. choisir les accessoires de levage
5. bien accrocher la charge
6. observer les rgles de transport
* l'tat des accessoires de levage
* les consignes de scurit
* la communication (auditive, visuelle) entre l'oprateur et les autres travailleurs
* les rgles essentielles de scurit durant le transport
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

40
 En particulier:
Pour les voir les fiches
Protections des machines 15 et 16
Exemples de garants de protection 12
Machines mobiles 31 et 32
Engins de levage 33 et 34
Machines lectriques, bois ou mtaux 28
Tours 17
Presses 18
Scies circulaires 19
Procdure de verrouillage des machines 20
Commandes d'une machine 21, 22, 23, 24 et 25

 Synthse
Risque actuel: portez un jugement sur les risques lis aux outils et machines:
Portez un jugement sur la situation actuelle: (Fiches 42 et 43)
sur base
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit
trouvez-vous la situation
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente (ergonome,
conseiller en prvention)
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand , par ordre de priorit, partir des rponses
aux questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable si les mesures de prvention/amlioration envisa-
ges ci-dessus sont rellement prises.
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
* sur base du recours ncessaire une personne comptente
* sur base du risque rsiduel valu
quelle en est lurgence?
quels sont les objectifs: sur quoi doit-elle porter?
* pour quelles interventions sur l'installation?

 Mesures court terme


Interdire l'utilisation de certaines machines ou outils
Arrter certains travaux

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

41
 RAPPORT DE L'ETUDE
D'OBSERVATION
 Synthse des rsultats de l'Observation
Le rapport doit faire la synthse de toutes les informations progressivement rcol-
tes et des solutions ou amliorations mises en uvre ou projetes. Il compren-
dra:
Un rsum des antcdents l'Observation
- la faon dont le problme est apparu et a t pos au dpart
- les grandes lignes de l'tude de Dpistage avec les oprateurs et l'encadrement
Les rsultats de l'Observation et les solutions proposes, en se servant du
modle de rapport prpar cet effet et qui suit les diffrents points de la mtho-
de d'Observation
Une justification globale de ces solutions, en montrant que:
- elles sont rellement susceptibles de rsoudre les problmes dcrits prc-
demment
- elles ne vont pas engendrer d'autres problmes pour les oprateurs
- elles sont compatibles avec les exigences de productivit et de rentabilit de
l'entreprise.
Une synthse des solutions et amliorations techniques ou organisationnelles avec
des propositions de qui fait quoi, quand, comment et avec quel suivi dans le
temps
Le cas chant, les aspects pour lesquels une Analyse est raliser.
Une synthse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniques
principales.
Une description plus dtaille de la faon de rdiger ce rapport et de le prsenter
la Direction et aux oprateurs se trouve dans l'introduction gnrale de la mtho-
de SOBANE.

 Le rapport
Canevas de collecte des informations:
adapter la situation rencontre
utilis pour la rdaction du rapport

Entreprise:

Situation de travail:

Coordinateur:

Personnes ayant particip l'tude:

Dates:

42
A PROCEDURE: OUTILS A MAIN
Facteur Observations Prvention-protection
 Le choix des outils
Appropris la tche
Pas d'efforts importants
Bonne qualit
Pas d'tincelles
 La scurit de l'outil
Protections
Poignes
Projections
 La scurit de l'opration
Protections en place
Projections
Aires de travail
Fixation des objets
Nettoyage sans air
comprim
Evacuation des dchets
 Les quipements de protection individuelle
Adquats, efficaces et
confortables
Lunettes
Gants
Casque
Souliers
 L'ergonomie
Poignet droit
Poignes
Prs du corps
Travail rptitif
Position du corps
TMS ?
 Les facteurs physiques d'ambiance
Eclairage
lumire suffisante
contraste
blouissements

En cas de problmes d'clairage constats, il est conseill de consulter la mthode


d'Observation SOBANE dveloppe pour la prvention spcifique de ces probl-
mes

43
Facteur Observations Prvention-protection
 Le rangement
Ceinture porte outils
Rangement
(tagre, chariot)

Protection du tranchant de
l'outil

 L'entretien et la maintenance des outils
Procdures d'inspection et
d'entretien
Nettoyage priodique
Inspections rgulires
Outils dfectueux
Outils de remplacement
Outils en bon tat:
affts, aiguiss
Maintenance priodique
 La formation
Bon outil
Risques d'accident en
utilisation normale

Risques d'accident en
utilisation anormale

Informations des CP:


situation dangereuse,
incident

  En particulier
Outil: ..
Outil: ..

 Synthse
Risque actuel
sur base:
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente
* non acceptable et amliorer rapidement

44
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit
Qui Quoi Quand

Risque rsiduel aprs prvention


tat futur probable
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?
 Mesures court terme
Lesquelles?
Qui?
Quand?
Pendant combien de temps?

B PROCEDURE: MACHINES PORTATIVES

Facteur Observations Prvention-protection


 Le choix de la machine
Marquage CE
Approprie la tche
 La scurit de la machine
Machine: notice du
fabricant
Protections requises
Outillage
 Les commandes
Bouton de commande
Bon tat
 La scurit de l'opration
Ecrans de protection
Dbranchement avant tout
changement
Aires de travail
Nettoyage sans air
comprim
Evacuation des dchets

45
Facteur Observations Prvention-protection
 Les quipements de protection individuelle
Appropri au travail
Ecrans / lunettes
Masque
Protections auditives
Vtements
Souliers
Gants
 L'ergonomie
Poignet droit
Poignes
Effort de la commande
Position du corps
TMS ?
 Les facteurs physiques d'ambiance
Bruit
Eclairage
lumire suffisante
contraste
blouissements
Vibrations mains bras

En cas de problmes de bruit, d'clairage ou de vibrations constats, il est conseill


de consulter les mthodes d'Observation SOBANE dveloppe pour la prvention
spcifique de ces problmes

Facteur Observations Prvention-protection



 Le rangement
Fils, cbles
Endroit sec, au mme
endroit

Protection du tranchant de
l'outil
 L'entretien et la maintenance
Entretien et rparation par
personnes qualifies

Retrait des machines


dfectueuses
Inspection rgulire
Nettoyage des copeaux,
sciure

46
Facteur Observations Prvention-protection
  La formation
Instructions disponibles
Apprentissage par le
personnel

Vrification par
l'encadrement
Procdure de scurit

Informations des CP:


situation dangereuse,
incident

 En particulier
Machine: ..
Machine: ..
Machine: ..

 Synthse
Risque actuel
sur base:
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit
Qui Quoi Quand

Risque rsiduel aprs prvention


tat futur probable
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?
 Mesures court terme
Lesquelles?
Qui?
Quand?
Pendant combien de temps?

47
C PROCEDURE: MACHINES NON PORTATIVES
Facteur Observations Prvention-protection
 Le choix de la machine
Marquage CE
Approprie la tche
Outil appropri
 La scurit de la machine
Machine: notice du
fabricant
Protections requises
Outillage
 Les commandes
Organe de commande:
arrt, arrt d'urgence
Accessible
Dfaillance de
l'alimentation
Verrouillage
Signal de feed back
Gne du EPI
 Les signaux
Positionnement
Lisibilit
Bon tat
 La scurit de l'opration
Machines dangereuses
l'cart
Zone de sret
Aires de travail
Fixation des pices
Evacuation des dchets
Pas d'air comprim pour
nettoyer

Dbranchement avant tout


changement
 Les quipements de protection individuelle
Appropri au travail
Ecrans / lunettes
Masque
Protections auditives
Vtements
Souliers
Gants
 L'ergonomie
Position du corps
TMS ?

48
Facteur Observations Prvention-protection

 Les facteurs physiques d'ambiance


Bruit
Eclairage
lumire suffisante
contraste
blouissements
Vibrations mains bras

En cas de problmes de bruit, d'clairage ou de vibrations constats, il est conseill


de consulter les mthodes d'Observation SOBANE dveloppe pour la prvention
spcifique de ces problmes

Facteur Observations Prvention-protection


 L'entretien et la maintenance
Dbranchement et blocage
avant entretien

Matriels adapts pour


nettoyer

Pas d'air comprim pour


nettoyer

Entretien et rparation par


personnes qualifies

Signalisation des machines


dfectueuses
Inspection rgulire
Nettoyage des copeaux ,
sciure

Rcipients pour les


chiffons
  La formation
Instructions disponibles
Apprentissage par le
personnel

Vrification par
l'encadrement
Procdure de scurit

Informations des CP:


situation dangereuse,
incident

 Points de scurit spcifiques aux machines mobiles


Etat de l'engin et
formation du conducteur
Eclairage
Commandes
Signalisation
Consignes de scurit
relatives au dplacement

49
Facteur Observations Prvention-protection
 Points de scurit spcifiques aux engins de levage
Etat de l'engin et
formation du conducteur
Accs au poste
Poids de la charge
Accessoires de levage
Consignes de scurit
Communication
Rgles essentielles de
scurit
 En particulier
Machine: ..
Machine: ..
Machine: ..

 Synthse
Risque actuel
sur base:
* des Observations ralises ci-dessus
* de l'tat des outils et de toutes les machines
* de la prsence ou non de protections collectives
* de l'utilisation des quipements de protection individuelle
* de la formation aux techniques de travail en scurit
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus techniquement comptente
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit
Qui Quoi Quand

Risque rsiduel aprs prvention


tat futur probable
Ncessit dune Analyse (niveau 3) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?
 Mesures court terme
Lesquelles?
Qui?
Quand?
Pendant combien de temps?

50
 NIVEAU : ANALYSE
PR
EV
Expertise EN
TIO
Analysis N

Observation

Screening
 INTRODUCTION
 Objectifs
PR
EV
Approfondir la recherche de mesures de prvention/amlioration, Expertise EN
par des mesurages particuliers TIO
Analysis N
par des techniques plus spcialises.
Observation
Estimer s'il est ncessaire de procder une tude encore plus approfondie
(Expertise, niveau 4).
Screening

 Qui ?
Les personnes de lentreprise avec lassistance d'un conseiller en prvention
possdant:
les comptences mthodologiques
les appareils de mesurages.

 Comment?
Une description plus dtaille de la faon de mettre en uvre les mtho-
des d'Analyse se trouve dans l'introduction gnrale de la mthode
SOBANE. Seules les directives principales sont rappeles ci-dessous.
La dmarche adopter par le conseiller en prvention est la suivante:
1. Rvision des rsultats du Dpistage et de l'Observation de la situation de
travail avec le coordinateur qui a men les tudes ces deux premiers
niveaux:
en prenant connaissance du travail accompli prcdemment aux niveaux
Dpistage et Observation
en revoyant ce travail et les diffrentes solutions envisages et en y appor-
tant sa comptence pour les confirmer ou non
en dterminant les aspects qui ncessitent une Analyse particulire com-
plmentaire.
2. Analyse proprement dite de la situation de travail sous ces points particuliers,
et en collaboration avec les personnes de l'entreprise
en tudiant plus en profondeur ces aspects particuliers
en ralisant ventuellement des mesurages, toujours dans une optique de
prvention
en aidant l'entreprise mettre en uvre les solutions prconises.

 Points discuter


1. Approfondir la caractrisation des machines et outils
2. Approfondir la recherche des mesures de prvention/amlioration en
reprenant la dmarche du niveau 2, Observation.
3. Dterminer le risque actuel.
4. Dterminer le risque rsiduel aprs prvention/amlioration.
5. Dterminer si un niveau 4, Expertise est ncessaire, son urgence, ses objectifs.
6. Dterminer les mesures court terme.

52
 Terminologie
Dommage-effet Tout effet indsirable d l'accident tel que coupure, crasement
Probabilit d'un certain effet ou dommage compte tenu de l'exposi-
Risque
tion: frquence et dure d'utilisation de la machine ou de l'outil

Probabilit de ce mme effet aprs amlioration de la situation de


Risque rsiduel
travail.

 PROCDURE: OUTILS MAIN


 Etude approfondie
Reprendre les points de l'Observation en insistant sur:
Le choix des outils
appropris la tche par leur type, leur taille, leur poids
motoris si l'effort requis est important
de bonne qualit
antidflagrants dans les atmosphres explosives ou inflammables
avec des lments de protection contre les projections: clats, copeaux
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
La scurit de l'opration
les emplacements de travail par rapport aux autres salaris
l'tat des aires et surfaces de travail, dgages, sches, propres et en bon tat
la prsence, l'adquation et l'tat des accessoires (taux, serre-joints, pinces)
permettant de fixer les objets travailler
l'clairage ambiant et la vision claire des points dangereux
l'usage de l'air comprim pour nettoyer des pices
pression la plus faible possible
crans de protection contre les projections
les systmes de collecte, stockage et d'vacuation des dchets, copeaux, limailles

Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les quipements de protection individuelle
leur adquation au travail fourni: lunettes de scurit, cran facial, masque,
gants

Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?


Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les aspects ergonomiques
la position pendant le travail: assis ou debout, dos droit, paules relches, cou-
des le long du corps, position neutre des poignets
* pour la position debout, voir les recommandations spcifiques de la fiche 49
* pour la position debout avec appui fessier, voir les recommandations spci-
fiques de la fiche 50
* pour la position assise, voir les recommandations spcifiques de la fiche 51

53
pour l'tude plus spcifique des problmes de posture, d'efforts, de rptition
de gestes ou d'efforts, utilisez la stratgie SOBANE relative la prvention des
troubles musculosquelettiques (TMS)
la forme des poignes
* pousant la paume de la main
* normalement non circulaire, sauf si l'outil doit tourner dans la main
* diamtre de 30 55 mm
* longueur de 100 125 mm
* antidrapante et confortable
* pour gauchers ou droitiers
* pour hommes ou pour femmes
* ouverture (pinces, scateurs, pistolets ): cartement de 100 mm ouvert, 40
50 mm ferm
* ressort ouvrant l'outil lorsqu'il est relch
* arrt l'avant pour prvenir le glissement de la main vers l'opration et rdui-
re la force de serrage
* arrt vers l'arrire pour faciliter le retrait de l'outil
la localisation des outils les plus utiliss par rapport au travail
* suspendus par un ressort compensant le poids, au-dessus du poste si travail
fixe
* force du ressort ni trop grande ni trop petite
* supports ajustables des mains et avant-bras sont prvus en cas d'oprations
trs rptitives et/ou de prcision
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les facteurs physiques d'ambiance
l'clairage est suffisant et de qualit chromatique suffisante pour utiliser les
outils en toute scurit
* clairement en lux suffisant
* temprature et rendu des couleurs de l'clairage
* contraste suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dangereu-
ses
* pas de zone d'ombre, d'blouissement
* pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, veuillez utiliser la stra-
tgie SOBANE relative l'clairage des lieux de travail
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Le rangement
la faon dont les salaris portent les outils: ceinture ou tablier robuste
les espaces de rangement: tagres spcifiques, tiroirs, racks, chariots, botes
outils
la faon dont les outils sont rangs dans ces espaces: ordre, propret
les protections des outils tranchants rangs
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
L'entretien et la maintenance des outils
les procdures pour l'inspection et l'entretien prventif
l'tat des outils: protections, poignes, dformations, usure, propret
les procdures pour l'limination et le remplacement des outils dfectueux
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

54
Formation
la formation des salaris pour l'inspection, l'limination et l'entretien prventif
des outils
la formation des salaris pour l'utilisation du bon outil pour chaque tche
les risques d'accident en utilisation normale
les risques d'accident en utilisation anormale (mauvais outil, outil dfectueux)
le rapport systmatique aux conseillers en prvention ou la direction de toute
situation dangereuse et de tout incident/ accident
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

 Synthse
Risque actuel (Fiches 55 et 56)
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude approfon-
die "
trouvez-vous la situation:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand par ordre de priorit, partir des rponses aux
questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable (risque rsiduel) si les mesures de
prvention/amlioration envisages ci-dessus sont rellement prises.
aprs mise en uvre des solutions prconises, pensez-vous que la situation
sera:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Ncessit dun niveau 4, Expertise, plus approfondi
sur base du risque rsiduel valu ci-dessus
* quelle en est lurgence?
* objectifs: sur quoi doit-elle porter?
quelles machines?
pour quel niveau de risque?

 Mesures court terme


Mise hors service des outils et machines dfectueuses
Consignes de scurit temporaires
Interdiction de certaines oprations

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

55
 PROCDURE:
MACHINES PORTATIVES
 Etude approfondie
Reprendre les points de l'Observation en insistant sur:
Le choix de la machine (Fiches 44 et 55)
la conformit CE: marquage, respect des prescriptions essentielles
l'adquation de la machine au travail effectuer
* outil lectrique, pneumatique, hydraulique
* la vitesse, taille, montage comme indiqu par le fabricant
* les conditions de travail
* les matriaux travailler
* la compatibilit avec l'environnement de travail: rservoirs ou des secteurs
humides, stockage et utilisation de gaz ou liquides inflammables et d'autres
substances explosives
la ralisation du rapport de mise en service de la machine
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
La scurit de la machine
la prsence, l'adquation et l'tat des lments de protection contre:
* les coupures de puissance ou les mises en marche intempestives
* les bris de machine en cours d'utilisation
* la chute ou l'jection d'objets ou de matires
* les projections de particules, tincelles, poussires
* les connexions errones
* les parties dangereuses, mobiles ou en rotation (batteries, courroies, organes
de transmission d'nergie, engrenages, pistons, scies)
l'isolement des machines lectriques
les tempratures de contact
les missions de bruit, vibrations, rayonnement laser sont contrles
le captage local des poussires, sciures ou autres dbris fins
les outils utiliss sur une machine
* adapts la machine en vitesse, taille, conditions de montage, protections col-
lectives (voir les instructions du constructeur)
* adapts la tche
* compatibles avec les lments de protection collective
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les commandes (Fiches 52 et 53)
le type, la localisation et le fonctionnement des organes de commande
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
La scurit de l'opration
les emplacements de travail par rapport aux autres salaris
les crans pour protger les autres salaris des dbris volants, des clats, de la
poussire ou du bruit excessif
les longueurs et l'tat des cbles, rallonges
les longueur, qualit et tat des tuyaux, raccords, valves de scurit
l'tat des aires et surfaces de travail, dgages, sches, propres et en bon tat
l'usage de l'air comprim pour nettoyer des pices
pression la plus faible possible
crans de protection contre les projections

56
les systmes de collecte, stockage et d'vacuation des dchets, copeaux, limailles

Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les quipements de protection individuelle
l'quipement ou le vtement de protection individuelle (Fiche 46)
l'cran facial ou les lunettes de scurit si projections de poussires, liquides,
gaz (Fiche 48)
le masque si dgagement de poussires ou de gaz (Fiche 47)
les protections auditives
les chaussures de sret
la ceinture ou le harnais de sret si risque de chute
les gants de travail si manipulation d'objets tranchants, pointus, sales ou toxiques
la bote de premiers secours
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les aspects ergonomiques
les conditions de prhension de la machine
la position pendant le travail: assis ou debout, dos droit, paules relches, cou-
des le long du corps, position neutre des poignets
* pour la position debout, voir les recommandations spcifiques de la fiche 49
* pour la position debout avec appui fessier, voir les recommandations spci-
fiques de la fiche 50
* pour la position assise, voir les recommandations spcifiques de la fiche 51
pour l'tude plus spcifique des problmes de posture, d'efforts, de rptition
de gestes ou d'efforts, utilisez la stratgie SOBANE relative la prvention des
troubles musculosquelettiques (TMS)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les facteurs physiques d'ambiance
Le bruit
* Le bruit peut tre source d'inconfort mais aussi source de contraintes pour
la sant de l'oprateur.
* Pour l'tude plus spcifique des problmes de bruit, veuillez utiliser la strat-
gie SOBANE relative au bruit sur les lieux de travail
L'clairage
* clairement en lux suffisant et de qualit chromatique suffisante pour utiliser
les outils en toute scurit
* temprature et rendu des couleurs de l'clairage
* contraste suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dangereu-
ses
* pas de zone d'ombre, d'blouissement
* pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, veuillez utiliser la stra-
tgie SOBANE relative l'clairage des lieux de travail
Les vibrations
* les machines de plus de 500g et utilises frquemment sont bien quilibres
* les poignes sont recouvertes de lige, de caoutchouc, de plastique ou de
plastique coll sur mtal qui amortissent les vibrations au niveau des mains et
des bras
* pour l'tude plus spcifique des problmes lis aux vibrations mains bras, veuillez
utiliser la stratgie SOBANE relative aux vibrations des mains et des bras
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

57
Le rangement
les espaces de rangement: tagres spcifiques, tiroirs, racks, chariots, botes
outils
le rangement des fils lectriques, cbles, conduites
la faon dont les machines sont ranges dans ces espaces: ordre, propret
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
L'entretien et la maintenance des machines et outils
les procdures pour l'inspection et l'entretien prventif par des personnes qua-
lifies
* pices de remplacement disponibles sur place
* lubrification
* maintenance des cbles et prises lectriques
* maintenance des conduites d'air comprim
l'tat des outils: protections, poignes, dformations, usure, propret
la procdure de recharge des batteries lorsque applicable
les procdures pour l'limination et le remplacement des outils dfectueux
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Formation
la formation des salaris pour l'inspection, l'limination et l'entretien prventif
des outils
la formation des salaris pour l'utilisation de la bonne machine pour chaque
tche
les risques d'accident en utilisation normale
les risques d'accident en utilisation anormale (mauvais outil, outil dfectueux)
les instructions d'utilisation (manuel et diagramme d'utilisation fournis par le
fabricant) disponibles au poste de travail pour les oprateurs
la rdaction, le contenu, la connaissance et le respect des procdures de travail
en scurit
le rapport systmatique aux conseillers en prvention ou la direction de toute
situation dangereuse et de tout incident/ accident
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Pour des machines spcifiques, consulter les fiches de contrle rfren-
ces la fiche 45

 Synthse
Risque actuel (Fiches 55 et 56)
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude approfon-
die "
trouvez-vous la situation:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand par ordre de priorit, partir des rponses aux
questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?

58
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable (risque rsiduel) si les mesures de
prvention/amlioration envisages ci-dessus sont rellement prises.
aprs mise en uvre des solutions prconises, pensez-vous que la situation
sera:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Ncessit dun niveau 4, Expertise, plus approfondi
sur base du risque rsiduel valu ci-dessus
* quelle en est lurgence?
* objectifs: sur quoi doit-elle porter?
quelles machines?
pour quel niveau de risque?

 Mesures court terme


Mise hors service des outils et machines dfectueuses
Consignes de scurit temporaires
Interdiction de certaines oprations

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

 PROCDURE:
MACHINES NON PORTATIVES
 Etude approfondie
Reprendre les points de l'Observation en insistant sur:
Le choix de la machine
la conformit CE: marquage, respect des prescriptions essentielles
l'adquation de la machine au travail effectuer
* la vitesse, taille, montage, matriaux travailler...
* la compatibilit avec l'environnement de travail: rservoirs ou secteurs humi-
des, stockage et utilisation de gaz ou liquides inflammables ou d'autres sub-
stances explosives
la ralisation du rapport de mise en service de la machine
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
La scurit de la machine (Fiche 44)
la prsence, l'adquation et l'tat des lments de protection contre:
* les coupures de puissance ou les mises en marche intempestives
* les bris de machine en cours d'utilisation
* la chute ou l'jection d'objets ou de matires
* les projections de particules, tincelles, poussires
* les parties dangereuses, mobiles ou en rotation (batteries, courroies, organes
de transmission d'nergie, engrenages, pistons, scies)
l'isolement et la mise la terre des machines lectriques
les tempratures de contact
les missions de bruit, vibrations, rayonnement laser

59
le captage local des poussires, sciures ou autres dbris fins
les outils utiliss sur une machine
* adapts la machine en vitesse, taille, conditions de montage, protections col-
lectives (voir les instructions du constructeur)
* adapts la tche
* compatibles avec les lments de protection collective
les exigences particulires pour les protecteurs
* protecteurs fixes: outils ncessaires pour enlever les fixations
* protecteurs mobiles
* protecteurs rglables limitant l'accs
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les commandes (Fiche 52)
le type, la localisation et le marquage des organes de commande, d'arrt et d'ar-
rt d'urgence, leur nombre et le caractre intuitif de la disposition gnrale
leur solidit, fiabilit technique, temps de rponse...
leur forme, grandeur, couleur ... (boutons poussoirs, interrupteurs, pdales)
dans le respect des strotypes
les priorits dans les commandes
* l'ordre dans lequel les diffrentes commandes doivent tre actionnes
* les procdures de dmarrage, d'arrt normal et d'arrt d'urgence
* les procdures de verrouillage, de confinement et de dbranchement de la
source d'nergie
les risques d'erreurs et d'accidents du fait
* des types, positions, couleurs, sens de commande...
* de dfaillances des commandes
* de dfaillances de l'alimentation en nergie
* de commandes contradictoires si plusieurs postes de commande
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les signaux (Fiches 53 et 54)
les types d'afficheurs (crans, tableaux synoptiques, enregistreurs, affichage ana-
logique ou digital, images, graphiques, textes, signaux lumineux ou sonores...) les
plus appropris, en fonction de la nature des informations
la localisation des systmes d'affichage en face de l'oprateur en fonction de
* la frquence, de la dure et de la nature de l'utilisation
* lintrt de l'information pour la tche excute
* l'ordre dans lequel les informations doivent tre recueillies, particulirement
en cas d'urgence
leur forme, grandeur, couleur ... dans le respect des strotypes
les risques d'erreurs et d'accidents du fait
* des types, positions, couleurs, la nature, le nombre de sources de signaux, l'a-
bondance des informations
* de dfaillances des afficheurs
* de dfaillances de l'alimentation en nergie
* d'informations contradictoires venant de plusieurs afficheurs
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
La scurit de l'opration
l'emplacement et la disposition des machines dangereuses (scies, meuleuses, )
par rapport aux voies de circulation et aux autres postes de travail
la zone de scurit entre et autour de chaque machine
les crans pour protger les autres salaris des dbris volants, des clats, de la
poussire ou du bruit excessif
l'tat des aires et surfaces de travail, dgages, sches, propres et en bon tat

60
l'usage de l'air comprim pour nettoyer des pices
les systmes de collecte, stockage et vacuation des dchets, copeaux, limailles,
poussires, huiles de coupe ou autres liquides
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les quipements de protection individuelle
l'quipement ou le vtement de protection individuelle
l'cran facial ou les lunettes de scurit si projections de poussires, liquides,
gaz
le masque si dgagement de poussires ou de gaz
les protections auditives
les chaussures de sret
la ceinture ou le harnais de sret si risque de chute
les gants de travail si manipulation d'objets tranchants, pointus, sales ou toxiques
la bote de premiers secours

Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?


Que faut-il tudier plus en dtails ?
L'ergonomie
la position pendant le travail: assis ou debout, dos droit, paules relches, cou-
des le long du corps, position neutre des poignets
* pour la position debout, voir les recommandations spcifiques de la fiche 49
* pour la position debout avec appui fessier, voir les recommandations spci-
fiques de la fiche 50
* pour la position assise, voir les recommandations spcifiques de la fiche 51
pour l'tude plus spcifique des problmes de posture, d'efforts, de rptition
de gestes ou d'efforts, utilisez la stratgie SOBANE relative la prvention des
troubles musculosquelettiques (TMS)
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Les facteurs physiques d'ambiance
Le bruit
* Le bruit peut tre source d'inconfort mais aussi source de contraintes pour
la sant de l'oprateur.
* Pour l'tude plus spcifique des problmes de bruit, veuillez utiliser la strat-
gie SOBANE relative au bruit sur les lieux de travail
L'clairage
* clairement en lux suffisant et de qualit chromatique suffisante pour utiliser
les outils en toute scurit
* temprature et rendu des couleurs de l'clairage
* contraste suffisant entre les parties dangereuses (outil,) et non dangereu-
ses
* pas de zone d'ombre, d'blouissement
* pour l'tude plus spcifique des problmes d'clairage, veuillez utiliser la stra-
tgie SOBANE relative l'clairage des lieux de travail
Les vibrations
* les machines de plus de 500g et utilises frquemment sont bien quilibres
* les poignes sont recouvertes de lige, de caoutchouc, de plastique ou de
plastique coll sur mtal qui amortissent les vibrations au niveau des mains et
des bras

61
* pour l'tude plus spcifique des problmes lis aux vibrations mains bras,
veuillez utiliser la stratgie SOBANE relative aux vibrations des mains et des
bras
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
L'entretien et la maintenance des machines
les procdures pour l'inspection et l'entretien prventif par des personnes qua-
lifies
* avertissement que la machine est en entretien, rparation
* procdure de verrouillage avant toute tentative d'entretien
* pices de remplacement disponibles sur place
* lubrification
l'tat des outils: protections, dformations, usure, propret
la position des points de rglage en dehors des zones dangereuses
l'utilisation d'air comprim pour le nettoyage
les procdures et outils (brosses) de nettoyage des machines
la procdure de recharge des batteries lorsque applicable
les procdures pour l'limination et le remplacement des outils dfectueux
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Formation
la formation des salaris pour l'inspection, l'limination et l'entretien prventif
des outils
la formation des salaris pour l'utilisation de la bonne machine pour chaque
tche
les risques d'accident en utilisation normale
les risques d'accident en utilisation anormale (mauvais outil, outil dfectueux)
les instructions d'utilisation (manuel et diagramme d'utilisation fournis par le
fabricant) disponibles au poste de travail pour les oprateurs
la rdaction, le contenu, la connaissance et le respect des procdures de travail
en scurit
le rapport systmatique aux conseillers en prvention ou la direction de toute
situation dangereuse et de tout incident / accident
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Points de scurit spcifiques aux machines mobiles, voir fiches 31 et 32
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Points de scurit spcifiques aux engins de levage, voir fiches 33 et 34
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Pour d'autres machines spcifiques, consulter les fiches de contrle
rfrences la fiche 45

62
 Synthse
Risque actuel (Fiches 55 et 56)
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude approfon-
die"
trouvez-vous la situation:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
prcisez qui fait quoi et quand par ordre de priorit, partir des rponses aux
questions:
Que faire de concret pour amliorer directement la situation ?
Que faut-il tudier plus en dtails ?
Risque rsiduel aprs prvention
valuez ltat futur probable (risque rsiduel) si les mesures de
prvention/amlioration envisages ci-dessus sont rellement prises.
aprs mise en uvre des solutions prconises, pensez-vous que la situation
sera:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* toujours non acceptable et amliorer rapidement
Ncessit dun niveau 4, Expertise, plus approfondi
sur base du risque rsiduel valu ci-dessus
* quelle en est lurgence?
* objectifs: sur quoi doit-elle porter?
quelles machines?
pour quel niveau de risque?

 Mesures court terme


Mise hors service des outils et machines dfectueuses
Consignes de scurit temporaires
Interdiction de certaines oprations

De quelle manire?
Pendant combien de temps?

 RAPPORT DE L'ETUDE D'ANALYSE


 Synthse des rsultats de l'analyse
Le rapport doit faire la synthse de toutes les informations progressivement rcol-
tes et des solutions ou amliorations mises en uvre ou projetes.
Il comprendra:
Un rsum des antcdents l'Analyse
- la faon dont le problme est apparu et a t pos au dpart
- les grandes lignes de l'tude de Dpistage avec les oprateurs et l'encadrement
- la rvision des rsultats de l'Observation: aspects Observs et solutions pro-
poses

63
Les rsultats de l'Analyse et les solutions proposes, en se servant du modle de
rapport prpar cet effet et qui suit les diffrents points de la mthode
d'Analyse
Une justification globale de ces solutions, en montrant que:
- elles sont rellement susceptibles de rsoudre les problmes dcrits prc-
demment
- elles ne vont pas engendrer d'autres problmes pour les oprateurs
- elles sont compatibles avec les exigences de productivit et de rentabilit de
l'entreprise.
Une synthse des solutions et amliorations techniques ou organisationnelles avec
des propositions de qui fait quoi, quand, comment et avec quel suivi dans le
temps
Les mesures prendre le cas chant pour l'information et la formation adqua-
te des oprateurs en ce qui concerne: les procdures de travail optimales et cel-
les viter et les risques de sant et de scurit
Le cas chant, les aspects pour lesquels une Expertise est raliser.
Une synthse de ce rapport final en 1 page reprenant les solutions techniques
principales.
Une description plus dtaille de la faon de rdiger ce rapport et de le prsenter
la Direction et aux oprateurs se trouve dans l'introduction gnrale de la mtho-
de SOBANE.

 Le rapport
Canevas de collecte des informations:
adapter la situation rencontre
utilis pour la rdaction du rapport
Entreprise:
Situation de travail:
Coordinateur:
Personnes ayant particip l'tude:
Dates:

A PROCDURE: OUTILS A MAIN


Facteur Observations Prvention-protection
 Etude approfondie
Le choix des outils
La scurit de l'opration
Les quipements de
protection individuelle
Les aspects ergonomiques
Les facteurs physiques
Le rangement
L'entretien et la
maintenance des outils
La formation

64
 Synthse
Risque actuel
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude appro-
fondie "
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit
Qui Quoi Quand

Risque rsiduel aprs prvention


tat futur probable
Ncessit dune Expertise (niveau 4) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?
 Mesures court terme
Lesquelles?
Qui?
De quelle manire
Pendant combien de temps?

B PROCDURE: MACHINES PORTATIVES

Facteur Observations Prvention-protection


 Etude approfondie
Le choix de la machine
La scurit de la machine
Les commandes
La scurit de l'opration
Les quipements de
protection individuelle
Les aspects ergonomiques
Les facteurs physiques
Le rangement
L'entretien et la
maintenance des machines
et outils
Formation

65
 Synthse
Risque actuel
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude appro-
fondie"
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit

Qui Quoi Quand

Risque rsiduel aprs prvention


tat futur probable
Ncessit dune Expertise (niveau 4) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?
 Mesures court terme
Lesquelles?
Qui?
De quelle manire
Pendant combien de temps?

66
C PROCDURE: MACHINES NON PORTATIVES

Facteur Observations Prvention-protection


 Etude approfondie
Le choix de la machine
La scurit de la machine
Les commandes
Les signaux
La scurit de l'opration
Les quipements de
protection individuelle
L'ergonomie
Les facteurs physiques
L'entretien et la
maintenance des machines
Formation

Points de scurit
spcifiques aux machines
mobiles

Points de scurit
spcifiques aux engins de
levage

Autres machines
spcifiques

 Synthse
Risque actuel
reprenez les points de la section 1 de la mthode d'Analyse "Etude appro-
fondie "
la situation est:
* acceptable
* contrler par une personne plus spcialise
* non acceptable et amliorer rapidement
Bilan des mesures de prvention/amlioration envisages
qui fait quoi, quand, par ordre de priorit

Qui Quoi Quand

67
Risque rsiduel aprs prvention
tat futur probable
Ncessit dune Expertise (niveau 4) plus approfondie
quelle urgence?
quels objectifs?

 Mesures court terme


Lesquelles?
Qui?
De quelle manire
Pendant combien de temps?

68
 NIVEAU : EXPERTISE
PR
EV
Expertise EN
TIO
Analysis N

Observation

Screening
Le prsent document n'a pas pour but de dcrire comment l'expertise doit
tre conduite, mais
ce en quoi elle doit consister
ce que l'on doit en exiger.

 OBJECTIFS PR
EV
Expertise EN
Par une analyse plus fine, mieux caractriser certains problmes particulirement TIO
difficiles et spcifiques aux outils et machines, par exemple, rduire les vibrations, Analysis N
amliorer les systmes de protection collective des machines
Observation

Screening

 QUI?
Les personnes de lentreprise et le conseiller en prvention avec l'aide suppl-
mentaire d'un expert possdant:
les moyens de mesurage et d'interprtation ncessaires
la comptence technique pour la recherche de solutions particulires.

 COMMENT?
Suite l'Analyse et la demande des personnes de l'entreprise et du conseiller en
prvention, l'expert sera amen, suivant le cas,
rduire les vibrations ou missions de bruit ou de produits toxiques ou dange-
reux
choisir des systmes de protection de zone
dterminer les systmes les plus appropris de gestion des dchets

 RAPPORT
Aucun document de travail nest prsent ici. L'expert appropriera les informations
au cas rencontr.
Le rapport dExpertise doit cependant comprendre:
la justification des techniques utilises
les mesures de prvention/amlioration prconises
le risque rsiduel aprs prvention/amlioration
La synthse doit tre tablie nouveau
par les personnes de lentreprise
avec lassistance des conseillers en prvention et des experts.

70
FICHES DAIDE
PR
EV
Expertise EN
TIO
Analysis N

Observation

Screening

71
TABLE DES MATIRES
DES FICHES DAIDE

Niveau 2, Observation
Fiche 1 Outils dimpact (burins, poinons, marteaux). . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Fiche 2 Cls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Fiche 3 Tournevis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Fiche 4 Outils lames (couteaux, haches, coins) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Fiche 5 Pinces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Fiche 6 Etaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Fiche 7 Scies main . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Fiche 8 Pieds-de-biche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Fiche 9 Crics . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
Fiche 10 Machines lectriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Fiche 11 Machines pneumatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Fiche 12 Exemples de garants de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Fiche 13 Machines abrasives portatives (meules). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Fiche 14 Scies circulaires portatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Fiche 15 Principes des protections collectives sur les machines. . . . . . . . . . 90
Fiche 16 Vrification des protections des machines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Fiche 17 Tours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Fiche 18 Presses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Fiche 19 Scies circulaires fixes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Fiche 20 Procdure de verrouillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Fiche 21 Points de scurit spcifiques aux commandes de la machine. . . . 96
Fiche 22 Commandes dune machine: les systmes de commande. . . . . . . . 98
Fiche 23 Commandes dune machine: mise en marche et arrt durgence . 99
Fiche 24 Commandes dune machine la protection des lments mobiles 100
Fiche 25 Autres risques lis aux machines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Fiche 26 Points de scurit spcifiques aux signaux de la machine . . . . . . 103
Fiche 27 Les signaux venant de la machine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Fiche 28 Les ateliers de dmonstration du travail en scurit . . . . . . . . . . 106
Fiche 29 Posture de travail et dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Fiche 30 Pousser et tirer du matriel roulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Fiche 31 Points de scurit spcifiques aux machines mobiles . . . . . . . . . . 111
Fiche 32 Engins de levage (grue, pont roulant):
prvention des risques lors du dplacement de lengin . . . . . . . . 112
Fiche 33 Points de scurit spcifiques aux engins de levage . . . . . . . . . . . 115
Fiche 34 Engins de levage (grue, pont roulant):
prvention des risques lors des oprations de levage . . . . . . . . . 117
Fiche 35 Equipements de protection individuelle (EPI):
recommandations gnrales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
Fiche 36 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection de la tte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Fiche 37 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection des yeux et du visage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Fiche 38 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection des voies respiratoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Fiche 39 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection des mains et des bras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Fiche 40 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection des pieds et des jambes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Fiche 41 Equipements de protection individuelle (EPI):
protection de lensemble du corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Fiche 42 Rglementation: directives machines et quipements de travail. . 129

72
Fiche 43 Rglementation: directives quipement de protection
individuelle (EPI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

Niveau 3, Analyse
Fiche 44 Moyens de protection contre les risques mcaniques . . . . . . . . . 135
Fiche 45 Listes de contrle pour machines spcifiques . . . . . . . . . . . . . . . 140
Fiche 46 Equipements de protection individuelle (EPI):
les vtements de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
Fiche 47 Equipements de protection individuelle (EPI):
la protection respiratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Fiche 48 Equipements de protection individuelle (EPI):
les lunettes de scurit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Fiche 49 Travail en position debout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Fiche 50 Travail en position debout avec appui fessier. . . . . . . . . . . . . . . . 148
Fiche 51 Travail en position assise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
Fiche 52 Signaux et commandes: traitement de linformation et
prise de dcision. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Fiche 53 Signaux et commandes: prsentation des informations . . . . . . . . 154
Fiche 54 Tches de vigilance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Fiche 55 Rglementation: directives machines et quipements de travail. . 156
Fiche 56 Rglementation: directives quipement de protection
individuelle (EPI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

73
FICHE 
OUTILS DIMPACT
(BURINS POINONS MARTEAUX)

Les outils sont en acier forg et durci pour rsister aux coups, sans sbrcher ou
se fendre
Un porte-outils est utilis de sorte que les burins, les poinons ou dautres outils
pointus puissent tre sans risque port autour de la taille
Les burins, poinons dont la tte est devenue crase en forme de champignon
sont reconditionns ou remplacs
Les burins sont maintenus pointus un angle de 60 degrs
Les manches des marteaux sont rigidement fixs et intacts
Tous les outils dont le manche est cass, fendu ou lche sont directement rempla-
cs
Les marteaux de griffe ne sont utiliss que pour retirer des clous, et jamais pour
dautres tches

74 OBSERVATION
FICHE 
CLS

Lassortiment de cls permet de choisir la taille correcte pour chaque travail


Les douilles de cl sont nettoyes soigneusement aprs chaque usage
Personne nutilise des tuyaux pour allonger le manche et augmenter la capacit de
la cl
Personne ne frappe sur une cl avec un marteau
Personne nutilise de cl comme marteau
Les cls abmes ou plies sont remplaces directement

OBSERVATION
75
FICHE 
TOURNEVIS
Personne ne se sert jamais dun tournevis pour autre chose (levier, burin) que
sa fonction
Les ttes de tournevis sont maintenues propres et afftes
Pour tous les travaux lectriques, on ne se sert que de tournevis dont la poigne
et la plus grande partie de la tige sont isoles

76 OBSERVATION
FICHE 
OUTILS LAMES
(COUTEAUX HACHES COINS)
Les salaris connaissent les dangers suivants:
couteaux ports en poche
couteaux placs droits dans des botes outils ou sur des tablis
haches utilises comme marteaux
haches avec les poignes lches
Les salaris qui utilisent des couteaux sont informs de ce que la plupart des acci-
dents avec des couteaux pourraient avoir t vits par:
couper dans la direction oppose au corps
utiliser le couteau adquat pour chaque travail
* exemple: ne pas utiliser un couteau de boucherie pour ouvrir un emballage
garder les mains et le corps loin de la lame
maintenir le couteau dans une gaine ou un support, port sur la hanche droite
ou gauche, vers le dos
ne jamais essayer dattraper un couteau qui tombe
Les salaris qui travaillent avec une hache savent comment la tenir en main et luti-
liser
Avant dutiliser une hache, les salaris librent lespace environnant pour se don-
ner un espace libre

OBSERVATION
77
FICHE 
PINCES

Les pinces ne sont jamais utilises pour autre chose que leur fonction
Des pinces spciales sont utilises pour les gros fils
Les salaris savent quil faut tirer vers le bas ou dans la direction oppose soi
Les lectriciens utilisent toujours des pinces isoles lectriquement
Ces lectriciens ont des gants adquats et sen servent

78 OBSERVATION
FICHE 
ETAUX

Des taux appropris et suffisants sont fournis pour fixer le matriel pendant le
travail
Les salaris ne tiennent pas les pices en main nue tout en les usinant
Il est interdit de frapper les mchoires dun tau avec un marteau: le serrage ne se
fait qu la main

OBSERVATION
79
FICHE 
SCIES MAIN

Les salaris savent quelle scie utiliser pour chaque travail spcifique
Les lames de scies sont maintenues bien aiguises et les dents bien rgles
Les lames de scies mtaux sont bien ajustes dans leur armature pour empcher
dtre plies et de se casser
Elles ne sont pas fixes trop rigidement pour ne pas se casser
Les lames sont installes avec les dents pointant vers lavant

80 OBSERVATION
FICHE

PIEDS DE BICHE

Les pieds-de-biche disponibles sont de taille et de type appropris au travail


Lutilisation des pieds-de-biche bricols est interdite
Les pieds-de-biche sont rangs aprs utilisation, pour exclure tout risque de chute

OBSERVATION
81
FICHE
CRICS

La charge autorise est marque de manire permanente et lisible sur chaque cric
Il est interdit dexcder cette charge maximale
Les blocs sont disponibles quand le cric est employ sur des bases qui ne sont pas
fermes
Le matriel est disponible pour bloquer la charge quand elle a t leve
Les crics hydrauliques ne sont pas soumis des conditions climatiques dans les-
quelles ils pourraient geler ou un liquide antigel est utilis

82 OBSERVATION
FICHE 
MACHINES LECTRIQUES

 Les machines sur secteur


Les machines sont isoles par des matriaux tels que caoutchouc, bois, plastique
Elles sont mises la terre
sauf si elles sont double isolation ou basse tension
Les cbles lectriques dextension (rallonges) sont rduits au minimum. Sils sont
utiliss, ils sont:
utiliss seulement comme connexion temporaire
adapts la puissance de la machine pour ne pas chauffer
En cas de plusieurs prises de courant, un bloc dalimentation avec cordon dalimen-
tation et protection intgre contre les surintensits est utilise
les connexions pieuvres sont limines
Les salaris inspectent
Le cblage lectrique: pour sassurer quil nest pas dfectueux: fissur, effiloch,
us, et que lisolation nest pas endommage
La fiche: pour voir si elle nest pas fissure ou si des broches ne sont pas man-
quantes, lches ou dfectueuses
Pendant le travail, la zone de travail est surveille de manire ce que les cbles
et fils lectriques nentranent aucun risque de chute et ne soient abms par
aucune opration, trafic de vhicules
faire passer les cbles dans des conduits ou protgs en plaant des planches de
chaque ct
suspendre les cordons dalimentation au-dessus des passages ou des aires de tra-
vail
garder les cordons dalimentation lcart des sources de chaleur, de leau, de
lhuile, des objets coupants et des pices mobiles
Les salaris sassurent que linterrupteur est en position arrt avant de brancher
la fiche sur la prise de courant
Ils dbranchent lalimentation lectrique avant de faire des rglages ou de changer
daccessoire
Ils enlvent les cls et autres outils de rglage avant de mettre la machine sous ten-
sion
Si le cordon devient trop chaud ou que la machine produit beaucoup dtincelles,
elle est mise hors dusage pour tre vrifie par un lectricien ou une personne
qualifie

 Les machines batterie rechargeable:


Le type de batterie utilis est celui recommand par le fabricant
Les machines batterie ne sont recharges quavec le chargeur spcifiquement
conu pour le type de batterie
Les blocs-batterie sont entreposs de manire ce quaucune pice de mtal,
aucun clou, aucune cl nentrent en contact avec les bornes de la batterie
sinon risque de court-circuit, dtincelles, dincendie et de blessures

OBSERVATION
83
 Les environnements spciaux
Les salaris utilisent seulement des machines basse tension lors dun travail dans
des rservoirs ou des secteurs humides
ne pas exposer les outils lectriques la pluie ou lhumidit
utiliser seulement des machines lectriquement anti-dflagrantes dans les envi-
ronnements o des gaz inflammables, des liquides fortement volatils et dautres
substances explosives sont stockes ou employes

 Lentretien les rparations


Les dfauts lectriques sont rpars ds quidentifis
sinon, la machine est mise hors dusage jusqu ce que les rparations puissent
tre effectues
Les machines lectriques sont ranges dans un endroit sec
Les salaris rapportent directement tout incident lectrique leur superviseur

84 OBSERVATION
FICHE 
MACHINES PNEUMATIQUES
(Meules polir, cloueuses, agrafeuses, meuleuses, perceuses, marteaux piqueurs, mar-
teaux burineurs, marteaux riveurs, ponceuses, cls chocs)

Chaque machine nest jamais utilise des pressions plus leves que sa pression
nominale
La valve de scurit pour la coupure automatiquement de lair en cas durgence
fonctionne bien
Lair comprim qui alimente les machines est propre et sec
Les tuyaux et raccords ont les bonnes dimensions
Toutes les connexions sembotent correctement et sont fixes mcaniquement
(avec une chane, un fil mtallique ou un dispositif de blocage)
Les conduites dair et les raccords sont vrifis rgulirement pour voir sils ne
sont pas abms, coups, renfls, uss
les lments dfectueux sont directement limins et remplacs
Des dispositions sont prises pour limiter le risque de trbucher sur les tuyaux
dair
les autres travailleurs sont avertis
le tuyau est protg (planches de chaque ct) contre le trafic de vhicule et de
piton
Les lunettes de scurit sont utilises en permanence
par lutilisateur de la machine pneumatique
par les salaris travaillant dans les environs
Lalimentation en air est coupe pour changer doutil
Lalimentation en air est coupe et la pression dans le tuyau est baisse avant de
brancher ou de dbrancher la machine
La machine pneumatique nest jamais transporte par le tuyau
Les tuyaux dair comprim ne sont jamais utiliss comme tuyaux de soufflage ou
de nettoyage, pour enlever les dbris ou nettoyer ses vtements
Les outils sont maintenus propres et bien graisss
Ils sont entretenus conformment aux instructions du fabricant

OBSERVATION
85
FICHE 
EXEMPLES DE GARANTS
DE PROTECTION

Systme de porte pour garder les mains en dehors de la zone


dangereuse de la machine

Meule de table avec un dgage-


ment maximal de 3mm (work
rest, 1/8 inch) de manire ce
que la pice ne soit pas happe
par la roue
Le dgagement suprieur ne
devrait pas tre suprieur
6mm (Adjustable torque, 1/4
inch)

Ce salari est protg


contre la lame mobile
par une garde rglable

Les parties mobiles sont fermes


par des couvercles.
Un garant rglable est prvu
sur la lame au point dopration

Un cran en verre de sret


protge des tincelles
et des particules

86 OBSERVATION
Loprateur doit presser les deux bou-
tons en mme temps pour actionner
cette presse

Cette opratrice a des bracelets qui lempchent dac-


cder la zone dangereuse de la machine

Le cble ou les 3 barres


permettent darrter la
machine

La barre de sret arrte


la machine si louvrier vient
trop prs de la zone
dangereuse

Les robots sont trs dangereux.


La zone est compltement isole

OBSERVATION
87
FICHE 
MACHINES ABRASIVES PORTATIVES
(MEULES)

Une machine portative nest jamais utilise comme machine fixe


La machine est quipe de protections protgeant le salari
contre les parties en rotation: disque et axe
contre les projections ventuelles dun disque qui casse
contre les projections des particules, poussires usines
Le disque est bien adapt la tche:
la duret du matriau travailler
la vitesse de rotation de la machine
Le disque abrasif est inspect et sonn avant dtre mont, afin dliminer tout
disque fl susceptible de se briser durant lusage
taper lgrement sur le disque avec un objet lger non mtallique: le disque doit
sonner comme une cloche
Il est soigneusement ajust sur laxe de la machine pour viter les vibrations et
rduire le risque de cassure
en surveillant le centrage
en surveillant la fixation rigide sans dformer laxe
Le salari porte en permanence des lunettes de protection avec crans latraux
Personne ne se trouve lavant de la machine quand elle est mise en route
Le salari attend la mise en rgime de la machine avant de commencer travailler
La machine est arrte quand elle nest pas utilise

88 OBSERVATION
FICHE 
SCIES CIRCULAIRES PORTATIVES

Une machine portative nest jamais utilise comme machine fixe


La machine est quipe de protections
elles sont efficaces
elles sont en bon tat
elles sont en place et utilises
La lame est
adapte aux caractristiques de la machine (vitesse, taille, conditions de mon-
tage, protections collectives (voir les instructions du constructeur))
adquate pour le travail effectuer
bien affte
Avant la mise en service
la lame est soigneusement ajuste sur laxe de la machine pour viter les vibra-
tions et rduire le risque de cassure
* en surveillant le centrage
* en surveillant la fixation rigide sans dformer laxe
les pices travailler sont fixes rigidement
le salari vrifie que les cbles dalimentation sont hors datteinte et suffisam-
ment long pour raliser le travail
personne ne se trouve lavant de la machine quand elle est mise en route
Le salari porte en permanence les protections individuelles
des lunettes de protection avec crans latraux
un masque si lopration est source de poussires
un quipement de protection auditive
Le salari attend la mise en rgime de la machine avant de commencer travailler
La machine est arrte quand elle nest pas utilise

OBSERVATION
89
FICHE 
PRINCIPES DES PROTECTIONS
COLLECTIVES SUR LES MACHINES

Les risques mcaniques se situent


au point dopration o le travail, tel que le dcoupage, le formage, lalsage,
est effectu sur le matriel
aux composants mcaniques qui transmettent lnergie de la machine: les
volants, poulies, courroies, bielles, accouplements, cames, axes, chanes, manivel-
les, engrenages
* les pices en rotation (mme lisses, les axes tournant lentement) peuvent sai-
sir lhabillement ou, par le seul contact de peau, forcer une main ou un bras
dans une position dangereuse.
prs de toutes les pices de la machine qui se dplacent tandis que la machine
fonctionne: mcanismes dalimentation, pices auxiliaires de la machine
Les protections conues et installes par le constructeur offrent deux avantages
principaux:
ils se conforment habituellement la conception et la fonction de la machine
ils peuvent tre conus pour renforcer la machine ou pour atteindre certains
objectifs fonctionnels additionnels
Des protections ralises par lutilisateur sont parfois ncessaires:
elles sont souvent la seule solution possible avec des machines plus anciennes
elles peuvent tre conues pour sadapter des situations changeantes
elles doivent sadapter aux autres composantes, telles que les mcanismes dali-
mentation
La protection du point dopration
Protger le point dopration est compliqu par le nombre et la complexit des
machines et galement par les utilisations varies de ces machines.
Pour ces raisons, tous les constructeurs de machine ne fournissent pas des pro-
tections du point dopration sur tous leurs produits.
Dans beaucoup de cas, une protection du point dopration ne peut tre rali-
se par lutilisateur quaprs une analyse de risque complte des conditions de
travail
La protection des organes de transmission mcanique
Ce type de protection ne requiert aucune ouverture dalimentation ou dvacua-
tion de produits
Les seules ouvertures ncessaires sont celles pour la lubrification, lajustement,
la rparation, et linspection
Ces ouvertures sont quipes de couvercles qui ne peuvent pas tre enlevs,
except en utilisant des outils spciaux pour le service ou lajustement
Pour tre efficaces, les protections de transport dnergie doivent couvrir tou-
tes les pices mobiles de faon quaucune partie du corps du salari ne puisse
entrer en contact
Les matriaux pour les protections
Le mtal
* cadre de barres mtalliques
* treillis mtallique perfor ou couvercle de feuille en mtal
* plastique ou verre de sret quand la visibilit est exige
Le bois si un risque de corrosion existe:
* mais le bois est inflammable et manque de longvit et de rsistance

90 OBSERVATION
FICHE 
VRIFICATION DES PROTECTIONS
DES MACHINES

Les protections sont conues pour empcher le contact entre:


les mains, les bras, et nimporte quelle autre partie du corps du salari
et nimporte quelle pice (pignon, poulie, courroie, transmission), fonction ou
processus de machine qui pourrait causer des dommages
* un bon systme de protection rend impossible que le salari ou toute autre
personne sapproche des parties mobiles dangereuses
Les protections empchent toute chute dobjet sur les pices mobiles
Les protections sont dans un matriau dur qui rsiste aux conditions normales
dusage
Les protections sont difficiles enlever et modifier
elles sont fermement fixes la machine
il est strictement interdit denlever les protections
Les protections existantes sont suffisantes
Elles ne posent aucun risque propre
pas de point en saillie, de bords tranchants
Elles permettent le fonctionnement sr, confortable et relativement facile de la
machine
* elles ninterfrent en rien avec le bon fonctionnement de la machine
* au contraire, elles augmentent lefficacit en rassurant le salari concernant le
risque daccident
Un systme arrte la machine lorsque les protections sont enleves
il est impossible de faire fonctionner lquipement sans ces dispositifs de protec-
tion
il nest pas possible de court-circuiter le systme
Les protections amovibles durant le travail (ex: garant dune lame de scie circulaire)
retournent directement en place lorsque le matriau travaill est retir de la
machine
La machine peut tre lubrifie sans enlever les protections:
* les rservoirs dhuile sont localiss en dehors de la protection, avec un conduit
menant au point de lubrification
quand des protections doivent tre enleves, des procdures de verrouillage ont
t dveloppes pour assurer que la machine a t arrte
Les commandes de marche-arrt sont directement porte de la main du salari
Sil y a plus dun oprateur, des commandes spares sont fournies
Les salaris et les ouvriers dentretien savent dans quelles conditions et comment
enlever et refixer les protections
utiliser les protections
Les salaris et les ouvriers dentretien savent reconnatre des protections endom-
mages, manquantes ou insatisfaisantes
ils rapportent cette information aux responsables
Les ouvriers de maintenance et dentretien ont reu une instruction jour sur les
machines sur lesquelles ils travaillent
lquipement dentretien lui-mme est correctement protg

OBSERVATION
91
FICHE 
TOURS

Les salaris narrtent jamais le tour la main aprs que le courant a t coup
Chaque partie de la machine transmettant de lnergie est efficacement garde
pour la protection complte doprateur
Les profondeurs de coupe sont respectes de manire viter ljection de lou-
til de coupe
Les salaris neffectuent aucun mesurage ou calibrage quand le tour est en mou-
vement
Toutes les ttes de coupe sont couvertes aussi compltement que possible par des
capots ou des crans mtalliques
Les protections sont conues de faon permettre laccs facile pour ajuster les
pices ou les outils de coupe

92 OBSERVATION
FICHE 

PRESSES
Les salaris ne placent pas la main ou des doigts entre la machine et le travail
Ils ne mesurent pas le travail tandis que la machine fonctionne
Le salari est protg par une des mthodes suivantes:
la protection empche ou arrte la course normale de la machine, si les mains
du salari arrivent prs du point dopration
elle empche le salari datteindre le point dopration par distraction
les commandes sont conues de sorte que le salari doive utiliser les deux mains
pour actionner la machine
les commandes sont situes une distance sre du point dopration
le point dopration est isol pour pouvoir actionner la presse
Des outils main sont fournis et utiliss pour retirer les pices de la matrice
cette opration nest jamais faite avec les mains

OBSERVATION
93
FICHE 
SCIES CIRCULAIRES FIXES

Les scies de table sont quipes dune garde qui protge la partie de la scie au-des-
sus de la table
La garde sajuste automatiquement en fonction de lpaisseur du matriel cou-
per afin dassurer la protection continue contre la lame
Les scies de table sont quipes dun sparateur fix solidement dans le prolonge-
ment de la lame
La lame est compltement enferme sous la table
La pice couper est guide par un accessoire et non tenue en main
Le salari se tient hors du plan de la lame pour viter dtre bless par des contre-
coups
Il porte une protection spciale du tronc et de labdomen: tablier en cuir, plastique
lourd
Il arrte compltement la scie avant de la quitter

94 OBSERVATION
FICHE 
PROCDURE DE VERROUILLAGE

La procdure suivante est bien respecte:


1. Alerter les salaris et les superviseurs
2. Identifier toutes les sources dnergie: lectrique, pneumatique
3. Sassurer que toutes les sources dnergie sont coupes
4. Dcharger la pression hydraulique ou pneumatique des conduites et de la
machine
5. Dcharger la charge lectrique (capacit)
6. Examiner les commandes doprateur
7. Placer les cadenas sur les commutateur, levier, valve, bloquant ainsi la
machine en position off
8. Placer des panneaux aux endroits de travail, indiquant que la machine est en
entretien
9. Lorsque lentretien est termin, replacer et fixer toutes les protections de
machine qui auraient t enleves et vrifier quelles fonctionnent correcte-
ment
10. Vrifier que la machine est prte fonctionner sans risque
11. Enlever les cadenas et dgager la machine
Lorsque plusieurs personnes dentretien interviennent sur la mme machine, des
dispositifs multiples de verrouillage avec plusieurs cadenas sont utiliss.
La machine ne peut pas tre ractive tant que toutes les personnes nont pas
enlev leur cadenas.
La politique gnrale de verrouillage demande que chaque personne dentretien ou
de rparation reoive un cadenas personnel, quelle seule peut placer et enlever
quand des travaux sont termins

OBSERVATION
95
FICHE 
POINTS DE SCURIT SPCIFIQUES
AUX COMMANDES DE LA MACHINE

Vrifiez pour les systmes de commande


le type, la localisation et le fonctionnement (scurit, fiabilit) des organes de
commande, darrt et darrt durgence
* porte de la main du salari son poste de travail rgulier
* accessibles aux superviseurs et aux collgues pour larrt immdiat en situa-
tions de danger
* identifiables clairement, commande sans quivoque et cohrent avec laction
demande
* prvus pour permettre loprateur daccomplir ses tches de manire effi-
cace
la priorit de larrt normal sur les ordres de mise en marche
* installations complexes: arrt aussi des quipements en amont et ou en aval de
la machine
le slecteur de mode de commande ou de fonctionnement
* priorit sur les autres modes de commande sauf larrt durgence
* si plusieurs modes avec des niveaux de scurit diffrents, verrouillage de cha-
que position
lordre dans lequel les diffrentes commandes doivent tre actionnes
* les diffrents groupes de commande sont facilement identifiables sur le poste
de commande (lay-out: couleurs, symboles)
la forme, la grandeur et la nature de llment du systme de commande (bou-
ton, pdale)
* la surface de llment empche de glisser (par exemple, pdale de frein)
* llment est suffisamment solide
* llment est le plus simple possible actionner
* la forme de llment indique comment lactionner
la position et le type de systme de commande doivent rduire au minimum les
risques derreurs:
* commande involontaire est vite: par exemple:
en vitant des boutons plusieurs positions
en prfrant des boutons enfoncer des crans touches tactiles
en vitant de juxtaposer des commandes identiques
* uniformit des commandes de plusieurs machines semblables
mme type
mme position
* compatibilit de la commande
sens de la commande dans le mme sens que laction demande ou que le
signal de contrle affich: par exemple, tourner le bouton droite pour
tourner droite ou laiguille de lafficheur de contrle dvie vers la droite
le codage (titres, symboles) des systmes de commande doit tre clair et
comprhensible pour loprateur
* lettres suffisamment grandes
* tiquettes places le plus prs possible de la commande
* utilisation de mots ne prtant pas quivoque
* symboles, graphiques, pictogrammes comprhensibles
* information de codage uniquement sur la signification de la commande
les couleurs employes pour le tableau de commande
* limitez le nombre de couleurs employes car risque de distraction
* marquez bien la diffrence entre larrire plan et les organes de commande
(contraste)

96 OBSERVATION
* respectez les associations de couleurs classiques, par exemple, le rouge pour
danger
le systme de commande tient compte des possibilits et des limites de ltre
humain
* nombre dorganes de commande actionner
* temps de rponse
*
lutilisation de pdales de commande doit tre vite autant que possible. Si cela
nest pas possible:
* limiter le nombre de pdales trois
* viter lutilisation frquente de pdales en position debout
* placer les pdales pour que les deux pieds restent en position naturelle
* limiter au minimum la force qui doit tre exerce sur la pdale
les dfaillances possibles de lalimentation en nergie ou du circuit de com-
mande: ne doivent pas crer une situation dangereuse
si plusieurs postes de commande, lutilisation de lun deux rend impossible
lusage des autres sauf pour les boutons darrt et darrt durgence
lexistence dun commutateur principal de verrouillage pour les oprations de
rparation ou dentretien

OBSERVATION
97
FICHE 
COMMANDES DUNE MACHINE:
LES SYSTMES DE COMMANDE

Les systmes de commandes sont situs en dehors de la zone dangereuse pour


viter loprateur dentrer dans la zone dangereuse,
Ils sont bien visibles et situs bonne hauteur pour tre atteints facilement et dans
une position confortable
trs souvent les boutons de commande sont regroups dans une mme zone
(botier)
Laction correspondant chaque bouton de commande est clairement indique et
comprise par loprateur
Le bouton poussoir de mise en marche est
de couleur verte
non saillant afin dviter toute mise en marche non dsire, par, par exemple, la
chute dune pice
un temporisateur est utilis ventuellement si, par exemple, la pice usine ne peut
tre entrane dans la machine que quand loutil a atteint sa vitesse nominale
Les commandes situes sur la poigne dune machine sont pourvues dune
gchette pour arrter la machine ds que loprateur lche la poigne
Les boutons de rglage de la vitesse sont non quivoques
* par exemple, un bouton de rglage en continu de la vitesse ou 2 boutons pour
2 vitesses de travail diffrentes
la combinaison des rglages doit permettre de toujours dmarrer en petite
vitesse (par exemple 1500 t/min) puis en grande vitesse ( par exemple 3000
t/min)
Le bouton poussoir darrt est
de couleur rouge pour tre facilement identifiable mme par une personne
approchant la machine pour la premire fois
saillant car un arrt intempestif ne pose aucun problme de scurit
la commande de larrt peut aussi se faire par exemple par un piston actionn
par une pression de la cuisse et agissant sur un contacteur
* cela vite de devoir lcher la pice usine ou de dplacer les mains au-dessus
de la zone dangereuse pour arrter la machine
La commande du frein au pied est recouverte dun capot protecteur pour viter
lactivation de la commande par la chute dun objet
En cas de mise larrt dune machine pour rparation ou entretien, une pancarte
dfense de mettre en marche est place sur les boutons de commande
Le mouvement de certaines machines trs dangereuses telles que presses ou cisail-
les est souvent command par deux boutons actionns simultanment par les
deux mains de loprateur
Pour des machines telles que des presses, la commande du mouvement se fait aussi
souvent en deux tapes
commande au pied pour abaisser la presse (pression faible) pendant que lop-
rateur maintient les objets presser
double commande (deux mains) pour exercer la pression importante
Les boutons de commande respectent les strotypes daction, par exemple:
tourner le bouton droite pour dplacer loutil droite
pousser le bouton vers le haut pour faire monter loutil, la charge

98 OBSERVATION
FICHE 
COMMANDES DUNE MACHINE: MISE
EN MARCHE ET ARRT DURGENCE

 La mise en marche
Avant la mise en marche, vrifier que
la vitesse, connue par le rglage des boutons de commande, est adapte lou-
til
le protecteur de loutil est en bonne position
loutil (dents, fissures ventuelles) est en bon tat
la pice est bien fixe sur la machine ou sur le gabarit prvu
Actionner le bouton de mise en marche (bouton non saillant)
gnralement dabord la petite vitesse puis la grande vitesse, surtout aprs tout
changement de loutil
* mais si la vitesse est trop petite, sur certaines machines la lame ne coupe pas
et la pice risque dtre rejete
* par contre si la vitesse est trop grande, loutil (disque par exemple) risque
dclater
* attention: sur certaines machines (notamment celles entranes par des cour-
roies qui peuvent occuper plusieurs positions), la vitesse au dmarrage de lou-
til nest pas forcment connue

 Les dispositifs darrt durgence


Ces dispositifs ne sont utiles que si larrt peut se faire en un temps plus court que
larrt normal
le freinage porte alors, la fois, sur llment moteur (frein lectrique) et sur les
lments entrans (par exemple un tambour porteur, frein mcanique)
* exemple: si larrt normal se fait en actionnant un frein moteur par inverseur
de courant (< 4 secondes), un arrt durgence plus rapide nest gure possi-
ble
un arrt durgence peut tre plac non pas pour loprateur mais pour les autres
personnes prsentent dans latelier, en ddoublant la commande darrt
Un frein disque peut tre plac sur certaines machines pour tomber sur laxe de
la machine et la freiner ds que lalimentation lectrique est coupe. Pendant le
fonctionnement normal, un lectroaimant est aliment pour carter le disque du
frein
sauf dans le cas o un outil (disque) viss dans un pas gauche sur laxe de la
machine risquerait dtre dviss par ce frein
Typiquement, un bouton coup de poing rouge sur un botier jaune est utilis. La
machine ne peut tre redmarre que lorsque ce bouton coup de poing a t
rarm

OBSERVATION
99
FICHE 
COMMANDES DUNE MACHINE LA PRO
TECTION DES LMENTS MOBILES

 La protection des parties mobiles


Les lments mobiles (tambours moteur et porteur,) sont entirement capots
(protecteur fixe) ou accessibles par une porte ou un capot mobile
Lorsque le protecteur mobile est ouvert ou enlev, un contacteur travaillant par
arrachage du contact (action positive) empche tout redmarrage de la machine
le contacteur a une forme spcifique de manire viter autant que possible
dtre courcircuit
Une ouverture avec grillage est prvue, dans la porte du capot suprieur par
exemple, afin de vrifier que les lments mobiles sont bien arrts avant denle-
ver le protecteur mobile
En cas de cassure dune courroie, dun outil (ex la scie), seul le tambour moteur
est arrt par le frein moteur alors que le tambour porteur est susceptible de
continuer tourner pendant plusieurs minutes: il faut donc sassurer de larrt
complet des deux tambours avant toute intervention
Les parties dangereuses de la machine non directement dans la zone de travail sont
galement capotes, par exemple pour empcher la projection vers loprateur de
dchets (copeaux) ou de morceaux de loutil (scie, mche) en cas de cassure
ces capots sont souds afin dviter tout dmontage intempestif
Pour certaines machines, la protection des lments mobiles est difficile raliser
si, par exemple, llment moteur peut se dplacer avec loutil (exemple de la scie
radiale)
utiliser de prfrence une autre machine pour raliser le travail car ce genre de
machine est trop dangereux pour pouvoir travailler en scurit
Sur certaines machines (exemples presses, cisailles), des protecteurs actifs arr-
tent le mouvement de la machine ds que quelque chose (main de loprateur par
exemple) entre dans la zone dangereuse.Toutefois, cette protection peut savrer
inefficace pour des machines qui doivent accomplir un tour avant de sarrter
Pour les machines de taille importante (bobineuses, machines de laminoir,
robots) laccs aux zones dangereuses est rendu impossible par des grillages
la distance laquelle est plac le grillage est notamment fonction de la taille des
mailles de la grille selon quelles permettent le passage des doigts, de la main ou
du bras
lors des oprations dentretien ou de rparation, ces grillages sont ouverts ou
enlevs. Il est alors primordial darrter la machine avant de pntrer dans la
zone dangereuse

 La protection des outils


Cette protection est la dernire mettre en uvre par ordre defficacit. Elle
seule ne permet pas dobtenir une scurit suffisante de la machine
Le protecteur nempche pas la main dentrer en contact avec loutil (lame) mais
avertit loprateur quil entre dans la zone dangereuse
Sur certaines machines (par exemple les scies circulaires), le protecteur est obliga-
toirement muni dun contacteur action positive pour arrter la machine ds que
le protecteur est relev. Ce contacteur doit galement empcher de rarmer tant
que le protecteur est lev

100
OBSERVATION
Le choix du protecteur est primordial:
le protecteur est aussi simple que possible car sil est trop encombrant, il gne
la visibilit et risque de ne pas tre utilis
selon le type de machine, un protecteur avec rglage fixe est parfois prfrable
au rglage automatique de la hauteur par un ressort. Cependant il risque dtre
plus facilement mis hors service
la hauteur de rglage du protecteur est telle que les pices usines de toutes les
dimensions puissent tre couvertes
la conception du protecteur et son encombrement sont des lments essentiels
de son utilisation et donc de son efficacit
la qualit et la fiabilit du systme de rglage (ressort, ) faciliteront son utili-
sation
Loprateur est form toujours travailler les mains fermes pour viter que les
doigts nentrent en contact avec loutil (scie)
Des gabarits et poussoirs (avec poignes) sont utiliss lors de lusinage de petites
pices de bois
le but est de toujours sloigner de la zone dangereuse

101
OBSERVATION
FICHE 
AUTRES RISQUES LIS AUX MACHINES

Le revtement du sol est antidrapant


Ce revtement dlimite clairement la zone utile loprateur, ce qui vite lencom-
brement, favorise propret et lordre dans latelier
Lentretien de la machine est ralis rgulirement, mais jamais lorsque la machine
est en marche
Des brosses peuvent tre adaptes sur les lments mobiles pour diminuer leur
encrassement. Cela permet de rduire les interventions sur ces lments pour
maintenance
La machine est fixe au sol par lintermdiaire damortisseurs pour rduire la
transmission des vibrations et amliorer la stabilit de la machine
Une aspiration des dchets, poussires est monte sur la machine quant nces-
saire
Le remplacement de loutil se fait facilement grce au choix du porte-outils:
pas de boulons ou dcrous que loprateur peut oublier de remettre ou de bien
serrer
Loutil est facile rgler, dans une position confortable pour loprateur
Loutil est entrepos avec soin lors de son remplacement ou lors de lentretien
Loutil est adquat
Pas doutil bricol par loprateur et qui serait susceptible dclater parce que
mal quilibr, inadapt la vitesse de la machine
conforme aux exigences du fabricant de la machine
Une bute est prvue si ncessaire pour viter le rejet de la pice usine
Les vtements ports par loprateur ne sont pas trop larges (flottants) afin dvi-
ter dtre happ par les lments mobiles
Les quipements de protection individuelle souliers, gants, lunettessont adapts
aux risques et permettent de travailler confortablement et efficacement
Ils sont utiliss

102
OBSERVATION
FICHE 
POINTS DE SCURIT SPCIFIQUES
AUX SIGNAUX DE LA MACHINE

Vrifiez les systmes permettant laffichage des signaux de contrle


(cadran, afficheur, cran)
le type, la localisation et le fonctionnement (scurit, fiabilit) des systmes
daffichage
* intrt de linformation pour la tche excute
* ordre dans lequel les informations doivent tre affiches
* positions des afficheurs en fonction de la frquence, de la dure et de la nature
de lutilisation
ils sont distance de vision confortable pour loprateur
ils sont placs autant que possible devant loprateur
les informations ncessaires lexcution de la tche et donc lues frquem-
ment peuvent tre lues sans tourner la tte
les afficheurs donnant des informations devant tre compares sont placs
lun cot de lautre et non lun au dessus de lautre
les erreurs de lecture sont minimises
les diffrents groupes dafficheurs sont facilement identifiables sur le poste de
commande (lay-out: couleurs, symboles)
* les afficheurs en cas de procdures durgence sont clairement identifiables
le systme daffichage tient compte des possibilits et des limites de ltre
humain
* informations superflues limites au maximum
* quantit dinformation fournie nentrane pas une surcharge de loprateur
* nombre dafficheur surveiller ou consulter
* taille de linformation prsente (hauteur des caractres)
la hauteur du caractre est au minimum gale 1/200 la distance de vue,
avec un minimum de 3 mm
* la zone daffichage nest pas surcharge
viter les lignes, cadres, couleurs, symboles superflus
* toute image ou graphique est accompagn dun titre clair
* si les informations sont affiches sur un cran
seule linformation ncessaire loprateur reste prsente
linformation est prsente sur un seul cran
le lay-out est gard aussi simple que possible
* affichage analogique ou digitale
analogique pour afficher une information globale et lue rapidement, ou bien
aussi pour rgler et surveiller un processus lent
digitale pour afficher une information trs prcise ou pour talonner un l-
ment
le feedback donn par les signaux de contrle est clair:
* en cas derreur, la localisation de cette erreur est facilement indique
* lafficheur donne linformation sur ltat du processus en cours
* lactivation de la commande est perue par loprateur (son mis, voyant lumi-
neux)
* linformation donne est spcifique et adapte la situation (pas de gnrali-
ts)
* sur demande de loprateur, une information complmentaire peut tre obte-
nue
laffichage des signaux de contrle de machines identiques est uniforme
* mme type dafficheur
* mme localisation
*

103
OBSERVATION
le systme daffichage limite autant que possible les erreurs
* position sur le tableau daffichage ou sur lcran
* utilisation des couleurs
linformation est donne par des signaux sonores
* pour des messages simples et courts
* lorsque la vision de linformation est impossible ou dj surcharge
* si lenvironnement (clairage insuffisant, fumes) empche une vision cor-
recte
* si lutilisateur change souvent de place
* si le temps de raction est important

104
OBSERVATION
FICHE 
LES SIGNAUX VENANT DE LA MACHINE

 Les informations visuelles (cadran moniteur)


les informations visuelles procures par la machine se situent un emplacement
aisment visible par loprateur
les diffrents cadrans, moniteurs sont regroups dans la mme zone visuelle
il est tenu compte des diffrences notamment anthropomtriques entre hom-
mes et femmes: la lecture des informations est possible en position confortable
les informations sont bien lisibles (tailles des caractres, taille de laiguille du
cadran, propret du cadran)
chaque cadran est plac proximit du systme de commande correspondant
linformation affiche
* il est clairement indiqu quel bouton de commande correspond chaque
cadran
le matriel ne sest pas dgrad avec le temps
les cadrans, moniteurssont nettoys suffisamment souvent
les informations prsentes sont fiables
les informations de natures diffrentes (machines diffrentes, paramtres diff-
rents) sont spares
les couleurs, symboles, diodesrespectent les strotypes: vert = marche, rouge
= arrt
les oprateurs connaissent et comprennent les codes affichs

 Les informations auditives (sonnerie alarme):


Elles sont faciles entendre et reconnatre compte tenu du bruit ambiant: tona-
lit frquentielle, intensit
Elles sont comprises par les oprateurs

105
OBSERVATION
FICHE 

LES ATELIERS DE DMONSTRATION


DU TRAVAIL EN SCURIT
 Prsentation
La Direction gnrale Humanisation du travail (Direction de latelier modle) du Service
Publique Fdral de lEmploi et du Travail propose depuis de nombreuses annes des
visites de dmonstration du travail en scurit dans diffrents ateliers quips cet effet.
Ces ateliers contribuent la promotion de la scurit et de la sant des travailleurs.
De plus, ils permettent dillustrer lvolution technique la lumire du code sur le
bien-tre au travail. Depuis peu, grce au soutien de SAFE, le programme dactions
pour la scurit de la Commission europenne, un laboratoire de dmonstration
pour llectricit sest ajout latelier du bois et latelier des mtaux.

 Publics cibles
Les visites et dmonstrations du travail en scurit sont plus particulirement destines:
Au personnel technique des groupements professionnels de llectricit et des
compagnies dassurance, du bois, de la construction et du mtal ;
Aux groupements de chefs dentreprise, de conseillers en prvention, de mdecins
du travail, douvriers spcialiss ;
Aux conseillers en prvention qui suivent des cours de formation complmentaire
du niveau I ou II ;
Aux lves et professeurs dcoles techniques et duniversits.
Les visites et dmonstrations permettent aux professionnels de sassurer par eux-
mmes de lefficacit des quipements. Pour les lves, ces visites et dmonstrations
constituent une initiation lapprentissage de gestes techniques srs laube de leur
vie professionnelle.

 Le laboratoire lectrique
Le laboratoire lectrique de dmonstration sarticule autour de quatre grands thmes :
La rglementation en matire dlectricit, plus particulirement la protection des ins-
tallations lectriques, les dangers en cas de contact direct et indirect et de surcharge.
La commande de machines.
Les installations lectriques domestiques de P.M.E. et de chantiers temporaires et
mobiles.
La protection en atmosphre explosive et la prvention contre lincendie dans les
installations lectriques.

106
OBSERVATION
 Latelier du bois
Latelier du bois est quip des machines conventionnelles les plus dangereuses: scie
circulaire, scie ruban, dgauchisseuse, raboteuse et toupie.
Les objectifs viss par cet atelier sont:
De faire connatre les dispositifs de protection des machines bois, leur utilisation
en toute scurit sans rduction du rendement et sans gne excessive pour luti-
lisateur;
Denseigner les principes de scurit appliquer dans les ateliers o se pratique
le travail du bois;
De prsenter les mesures applicables sur base de la directive sur les quipements
de travail.

 Latelier des mtaux


Latelier des mtaux est quip de machines conventionnelles de petite mcanique:
scie alternative, scie ruban mtaux, tau-limeur, fraiseuse, perceuse, tour, meu-
leuse, affteuse-rectifieuse.
Cet atelier montre:
Quavec quelques petites modifications ou adaptations, il y a moyen daugmenter
la scurit sans gne pour le travailleur;
Que lapplication des principes simples de lergonomie amliore les conditions de
travail tout en augmentant le rendement;
Latelier comporte galement un tabli de soudage et des presses.

 Renseignements pratiques
Comment participer des dmonstrations ?
Sur demande sont organises :
Des visites individuelles et en groupe ;
Des dmonstrations et des sessions de travail pour groupes ;
Des sessions de formation dont les thmes et le niveau peuvent tre fixs de com-
mun accord.
Les groupes sont limits 25 personnes maximum.
Loffre du laboratoire de dmonstration pour llectricit tant trs tendue, il est
ncessaire de convenir au pralable du contenu et des objectifs de la visite.
La dure des dmonstrations dpend des souhaits des demandeurs : il faut nan-
moins compter au minimum une demi-journe pour des dmonstrations et sessions
de travail autour de configurations exprimentales.
Les demandes peuvent tre adresses par tlphone, par e-mail ou par fax :
La Direction de latelier modle, Direction gnrale Humanisation du travail du
SPF Emploi,Travail et Concertation sociale
WTC III
boulevard Simon Bolivar 30 bte 8 - 1000 Bruxelles
Tl. : 02 208 31 59 - Fax : 02 208 31 53
E-mail : [email protected]
Rfrence: Brochure Cl pour Les ateliers de dmonstration du travail en scu-
rit, Octobre 2002, Service des publications du SPF Emploi,Travail et Concertation
sociale.

107
OBSERVATION
FICHE 
POSTURE DE TRAVAIL ET DIMENSIONS

 Introduction
La fiche a pour but de prsenter les caractristiques des principales postures de tra-
vail:
travail en position debout
travail en position debout avec appui fessier
travail en position assise
alternance de travail en position assise et en position debout
pousser et ou tirer du matriel roulant

 La terminologie
Hauteur plan de travail Distance du sol la partie suprieure du plan de travail
Distance du sol (en position debout) ou de lassise du
sige (en position assise) jusquau-dessous du coude lors-
Hauteur de coude
que le bras est le long du corps et larticulation du coude
flchie 90
Hauteur sol assise du sige En position assise, ces 2 hauteurs supplmentaires sont
Hauteur assise - coude considres pour tenir compte du sige
Espace pour les jambes
Espace libre ncessaire pour les jambes et les pieds
et les pieds
Hauteur de travail Distance du sol lemplacement o le travail est ralis
Distance maximale datteinte Distance entre lpaule (acromion) et le poignet
Distance datteinte confortable, correspondant aux deux
Distance de prhension
tiers de la distance datteinte maximale
Position de travail debout avec appui fessier, les pieds au
Position de travail debout avec
sol. La hauteur de travail sera donc plus basse que lors
appui fessier
dun travail debout et plus haute que lors dun travail assis

 Quelle que soit la position debout debout avec


appui fessier ou assis
la position assise est prfre lorsque la tche demande plus de temps ou plus
de prcision
la position debout est prfre sil y a des efforts de levage
la position debout avec ou sans appui fessier est prfre quand les efforts
accomplir sont plus importants
la possibilit existe de travailler debout, debout avec appui fessier ou assis
un travail en position debout ou debout avec appui fessier peut tre altern avec
un travail requrant des dplacements
La hauteur du plan de travail
la hauteur de travail est adapte:
* aux dimensions du travailleur (taille,)
* la nature du travail
* aux caractristiques des objets travailler
le plan de travail est adaptable en hauteur
* si un seul emplacement est employ par des personnes de tailles diffrentes
* si lon doit pouvoir travailler aussi bien en position debout avec appui fessier
quen position debout
*

108
OBSERVATION
La posture de travail
Membres suprieurs et dos
* le tronc reste droit et non pas tordu ou courb vers lavant
* les paules restent dtendues et non pas leves ou tendues vers lavant ou
larrire
* les bras restent le long du corps et non pas tendus vers lavant, latralement
ou derrire le dos
* les mains travaillent toujours en dessous du cur et a fortiori des paules
* le travail est effectu lavant du corps et non sur le ct
Manutention de charges
* lors de tout levage, la charge est porte le plus prs possible du corps
* elle nest jamais souleve au-dessus des paules
* le levage seffectue dans le plan frontal, jamais avec le tronc pench ou en tor-
sion
Position des commandes et outils
* les systmes de commande, outils, matriel, sont porte de mains
Dure de travail dans la mme position:
* le travail permet et demande des variations frquentes (pas continuelles) de
position

 Le travail en position debout


les commandes par pdales sont vites
un espace est prvu au niveau du sol de sorte que le travailleur puisse sappro-
cher au mieux du travail sans devoir se pencher

 Le travail en position debout avec appui fessier


aucun levage manuel de charge ne se fait en position debout avec appui fessier
lappui fessier est suffisamment grand pour que le travailleur soit confortable-
ment install
* il est rglable en hauteur en fonction de la taille du travailleur
* le revtement de lappui fessier empche de glisser
* les travailleurs nprouvent pas de gne changer de position, se lever
* pour des raisons de scurit, lutilisation dappuis basculants nest pas conseill

 Le travail en position assise


les efforts ne sont pas trs importants
il ny a pas de levage
les pdales ventuelles sont faciles manuvrer, en position assise confortable
le sige de travail
* le sige est rglable en hauteur
* la hauteur de lassise est adapte la taille
* lassise est confortable
* le sige ne peut pas glisser sur le sol
* il permet le passage rapide de la position assise la position debout
* le dossier offre un appui au niveau lombaire
les accoudoirs sont rglables et nempchent pas de se rapprocher de la tche

109
OBSERVATION
FICHE 
POUSSER ET TIRER
DU MATRIEL ROULANT

Les travailleurs poussent la charge plutt que de la tirer


Les poignes
des poignes sont prsentes
elles sont situes
* une hauteur entre celles des hanches et des paules
* une distance gale largueur dpaule.
louverture pour les mains est suffisante pour ne pas se coincer
* elle est plus large que la largueur de la main
* elle est plus profonde que la grosseur du poing
les poignes sont confortables
* les angles sont arrondis et les bords tranchants sont vits
* le diamtre est de 30 mm
La posture de travail
les travailleurs poussent ou tirent avec la totalit du corps et non seulement avec
les bras
ils ne poussent ni ne tirent avec les mains au-dessus des paules
ils ne poussent ni ne tirent en position courbe ou tordue
ils poussent ou tirent de prfrence avec les deux bras et de manire symtri-
que
les travailleurs poussent autant que possible vers lavant
Le trajet
le trajet parcourir ne prsente pas dobstacles ou de diffrences de niveaux
il ne prsente pas de risque de glissade
la visibilit est suffisante
un systme efficace de freinage est prvu si ncessaire (sol en pente)
Les roues
les roues du matriel roulant sont adaptes la nature du sol
* elles sont les plus grandes possibles
* elles sont molles (caoutchouc ou pneumatiques si le sol est ferme)
* elles sont dures (bandages mtalliques) si le sol est mou (sable, terre)
elles sont adaptes au type de dplacement
* roues pivotantes, pas de roues fixes sil faut manuvrer dans un petit espace
* une ou deux roues non pivotantes pour de long trajets
elles sont en bon tat et bien entretenues

110
OBSERVATION
FICHE 
POINTS DE SCURIT SPCIFIQUES AUX
MACHINES MOBILES

Vrifiez que
Avant dutiliser lengin,
* lengin est en ordre (dernier certificat de contrle doit tre bord)
* loprateur est en ordre
permis non prim
apte mdicalement pour exercer ce poste de scurit
* seules les personnes formes utilisent la machine
La liste des travailleurs susceptibles de conduire lengin est connue
* formation spcifique pour ces travailleurs
Laccs au poste de conduite de lengin se fait par le chemin normal et non pas, par
exemple, via les accessoires de levage
La structure protgeant le conducteur est en bon tat (toit, cabine, grillage)
Lclairage prvu sur la machine automotrice pour le travail de nuit est suffisant
Les ceintures de scurit sont disponibles et sont effectivement employes
La vision de la manuvre excuter est suffisante partir du poste de conduite
Toutes les commandes sont actionnes partir du poste de conduite
* en particulier la mise en marche et le dplacement de lengin
* sauf pour des oprations dont la commande lextrieur est moins dangereuse:
par exemple, lever une charge, remplir une cuve
La signalisation et lavertissement sont en ordre
* avertisseur sonore (par exemple, lors du dplacement, en reculant)
* interdiction dapprocher de la machine pendant le travail (pancarte, ruban dli-
mitant laccs la zone)
Les consignes de scurit relatives au dplacement de la machine sont tablies,
connues des oprateurs et appliques:
* accs au poste de conduite
* tat du poste de conduite (visibilit, toit)
* respect de la vitesse de dplacement, compte tenu de la charge transporte
(poids, dimensions, encombrement)
* visibilit suffisante avant tout dplacement
* dlimitation pralable de la zone de travail
* avertisseur sonore par exemple lors du dplacement ou du recul de lengin
*

111
OBSERVATION
FICHE 
ENGINS DE LEVAGE
(GRUE PONT ROULANT):
PRVENTION DES RISQUES
LORS DU DPLACEMENT DE LENGIN

 Introduction
Les grues de chantier, les grues mobiles, les ponts roulants sont des engins desti-
ns au transport de charges lourdes (plusieurs tonnes). Les consquences dun acci-
dent sont par consquent souvent graves sur les plans matriel et humain. Ces
accidents peuvent se produire lors du dplacement de lengin
Avant dutiliser lengin de levage, il est important de vrifier que:
lengin est en ordre (le dernier certificat de contrle est bord)
* loprateur est en ordre
permis non prim
apte mdicalement pour exercer ce poste de scurit

 La prvention des risques lors du dplacement de


lengin
Lclairage: prvoir un clairage suffisant sur la machine automotrice si une utili-
sation dans des lieux obscurs ou de nuit est prvue
Le poste de travail
sige:
* prvoir une ceinture de scurit ou un autre quipement de protection si la
machine peut se retourner
* prfrer un sige avec une suspension (rglable selon le poids du travailleur)
permettant dattnuer les vibrations
poste de conduite:
* sassurer de la bonne visibilit et, en cas de besoin, prvoir des dispositifs pal-
liant toute insuffisance de vision directe
* surveiller le risque de contact avec les roues ou chenilles pour le conduc-
teur mais surtout pour les autres oprateurs
autres personnes:
* prvoir des emplacements appropris si dautres oprateurs que le conduc-
teur sont embarqus
Les commandes
organes de service
* placer toutes les commandes des organes de service dans le poste de conduite
sauf pour les fonctions devant tre actionnes lextrieur pour des raisons
de scurit: exemple commande du levage dune charge
les pdales de commande sont disposes pour viter tout risque de confu-
sion
elles sont couvertes dune surface antidrapante et sont faciles nettoyer
mise en marche / dplacement:
* prvoir un systme pour assurer que le dplacement ne se fait que si le
conducteur est bien son poste
* prvoir des moyens (verrouillage) permettant au conducteur de vrifier que
ses dispositifs (crochet, ) sont replacs dans une position dfinie permettant
le dplacement

112
OBSERVATION
arrt du dplacement
* prvoir un dispositif darrt de secours indpendant en cas de dfaillance du
dispositif darrt principal
* prvoir un dispositif de stationnement maintenant lengin immobile
* en cas de commande distance de lengin, prvoir les dispositifs darrt auto-
matique de lengin lorsque par exemple le conducteur en a perdu le contrle
ou en cas de dfaillance
dplacement de machines commandes par conducteur pied:
* prvoir un dispositif pour que le dplacement ne seffectue que si une action
est maintenue par le conducteur. En particulier, ce dispositif doit viter tout
dplacement lors de la mise en marche
* vrifier que la vitesse de dplacement de la machine est compatible avec celle
dun conducteur pied
dfaillance du circuit de commande
* la dfaillance de lalimentation de la direction assiste ne doit pas empcher
de diriger la machine pour larrter
Les mesures de protection contre les risques mcaniques
dus aux mouvements non commands
* vrifier la stabilit de la machine lors de son dplacement
dus aux retournements
* prvoir une structure de protection du conducteur (cabine)
dus aux chutes dobjets
* prvoir une structure de protection du conducteur (toit, grillage)
dus aux moyens daccs
* vrifier que laccs lengin ne se fait pas par les organes de service (accessoi-
res de levage)
dus aux actions de remorquage
* prvoir des dispositifs de remorquage sur tout engin destin remorquer ou
tre remorqu
dus la transmission de puissance entre la machine automotrice et la machine
rceptrice
* prvoir un cran de protection pour la transmission mcanique
dus aux lments mobiles de transmission
* limiter laccs aux compartiments contenant les lments mobiles, aux per-
sonnes comptentes en utilisant des systmes de verrouillage ou des outils ou
cls pour louverture de ces compartiments
Les mesures de protection contre dautres risques
dus la batterie daccumulateurs
* placer la batterie dans un logement vitant tout risque de projection dlec-
trolyte vers loprateur mme en cas de retournement de lengin
* prvoir un systme de dconnexion facile de la batterie
dincendie
* prvoir une place pour les extincteurs
dus aux missions de gaz et de poussires
Les indications
signalisation avertissement
* vrifier que la machine comporte bien tous les moyens de signalisation ou de
plaques reprenant les instructions pour lutilisation, le rglage, la mainte-
nance
* vrifier la prsence et ltat de marche de lavertisseur sonore
* prvoir un systme davertissement (sonore par exemple) lors de reculs fr-
quents de la machine
* indiquer quil est interdit dapprocher la machine pendant le travail

113
OBSERVATION
marquage, en plus
* vrifier que les lments suivants sont bien indiqus
puissance nominale en kW
la masse en kg mais aussi le cas chant leffort de traction maximal et lef-
fort vertical maximal prvu au crochet dattelage (en N)
notice dinstruction
* vrifier que la notice comprend notamment
le niveau de vibrations si celui dpasse 2.5 ms-2 pour les vibrations du mem-
bre suprieur et 0,5 ms-2 pour les vibrations du corps entier
les instructions pour le montage des quipements interchangeables lors
dusages multiples de la machine selon lquipement mis en oeuvre

114
OBSERVATION
FICHE 
POINTS DE SCURIT
SPCIFIQUES AUX ENGINS DE LEVAGE

Vrifiez que
Avant dutiliser lengin,
* lengin est en ordre (dernier certificat de contrle doit tre bord)
* loprateur est en ordre
permis non prim
apte mdicalement pour exercer ce poste de scurit
* la stabilisation de lengin est assure (sol, stabilisateurs)
* seules les personnes formes utilisent la machine
Laccs au poste de conduite de lengin se fait par le chemin normal et non pas, par
exemple, via les accessoires de levage
La structure protgeant le conducteur est en bon tat (toit, cabine, grillage)
La charge maximale pouvant tre leve
* est affiche clairement sur lengin de levage
* est connue par loprateur, si cette charge dpend par exemple de la position de
lengin ou des accessoires de levage
* est respecte
Le poids de la charge leve est connu ou, dfaut, estim correctement
* lavertisseur sonore de ltat de surcharge est oprationnel
Les 6 points de scurit suivant sont connus et pris en compte
1. bien valuer la charge
2. choisir les points dattache de la charge
3. tenir compte de langle de levage
4. choisir les accessoires de levage
5. bien accrocher la charge
6. observer les rgles de transport
Les accessoires de levage sont
* en bon tat apparent: corde non use, aucun maillon fissur, cbles non dtrio-
rs
* en nombre suffisant
* rglables et adaptables facilement aux dimensions de la charge
* rangs correctement
* entretenus et contrls rgulirement
Lengin est contrl rgulirement (certificat de contrle)
Les accessoires de levage sont contrls rgulirement
Loprateur est en ordre (permis) pour conduire ce type dengin
La liste des travailleurs susceptibles de conduire lengin et de commander le levage
de charge est connue
Les consignes de scurit ont t tablies et sont respectes
* accs au poste de conduite
* tat du poste de conduite (visibilit, toit)
* affichage de la charge maximale et de la charge rellement leve
*

115
OBSERVATION
La communication (auditive, visuelle) entre loprateur et les autres travailleurs est
dfinie, notamment avec la personne charge de guider loprateur
* signaux et signes connus de tous
* mesures en cas de dfaillance du systme de communication
* visibilit entre le conducteur et la personne le guidant dans sa manuvre
*
Les rgles essentielles de scurit durant le transport sont connues, par exemple:
* ne jamais passer au dessus de quelquun avec la charge
* sassurer de la bonne communication, comprhension et
* prvoir des supports adapts la charge avant de la dposer

116
OBSERVATION
FICHE 
ENGINS DE LEVAGE
(GRUE PONT ROULANT):
PRVENTION DES RISQUES
LORS DES OPRATIONS DE LEVAGE

 Introduction
Les grues de chantier, les grues mobiles, les ponts roulants sont des engins desti-
ns au transport de charges lourdes (plusieurs tonnes). Les consquences dun acci-
dent sont par consquent souvent graves sur le plan matriel et humain. Ces
accidents peuvent se produire lors de la manutention de la charge.
Avant dutiliser lengin de levage, il est important de vrifier que:
lengin soit en ordre (le dernier certificat de contrle est bord)
loprateur soit en ordre (permis non prim)
la stabilisation de lengin est assure (sol, stabilisateurs)

 La prvention des risques lors des oprations


de levage
Au niveau de la machine
mesures de protection contre les risques mcaniques: prvoir
* des dispositifs agissant sur les guidages ou sur les chemins de roulement et vi-
tant tout draillement
* une rsistance mcanique suffisante: le facteur de scurit de surcharge est de
1.50 pour les machines mues par la force humaine
1.25 pour les autres machines
* des accessoires de levage: prvoir
la compatibilit avec les accessoires dlingage
les poulies, galetsprvues pour viter que le cble, la chane ne quittent
latralement lemplacement prvu
* des accessoires dlingage: prvoir
une rsistance suffisante des cbles: facteur de scurit gal 5
une rsistance suffisante des chanes: facteur de scurit gal 4
une rsistance suffisante des cbles ou sangles en fibres textiles: facteur de
scurit gal 7
* le contrle des mouvements
prvoir des dispositifs maintenant lamplitude des mouvements des l-
ments dans les limites prvues
mesures de protection contre les risques dus aux mouvements des charges
manutentionnes
* vrifier que limplantation du poste de conduite permet la surveillance des tra-
jectoires des lments en mouvements
mesures spcifiques pour les machines mues par une nergie autre que la force
humaine
* prvoir des organes de commande des mouvements action maintenue
* prvoir des dispositifs de contrle des sollicitations
avertisseur du conducteur de surcharge ou de dpassement des moments
tendant au renversement si la charge est au moins gale 1000 kg ou dont
le moment de renversement est au moins gal 40.000 Nm
* prvoir un systme assurant en permanence la tension des cbles pour les ins-
tallations guides par cbles

117
OBSERVATION
* prvoir un systme empchant un mouvement non contrl du support de
charge pour les personnes exposes: personnes qui accdent ce support de
la charge lors du chargement ou du dchargement
marquage
* vrifier que les chanes et cbles sont marqus et portent notamment le label
CE
accessoires de levage: marquage CE et de la charge maximale dutilisation
* vrifier que toutes les informations ncessaires au levage dune charge par la
machine sont prsentes et notamment:
charge maximale dutilisation, sous forme de croquis ou de tableaux si cette
charge dpend de la configuration de la machine
notice dinstruction
* vrifier la prsence de la notice dinstructions
pour chaque accessoire de levage et dlingage
pour la machine de levage
Pour viter tout accident, 6 rgles de scurit doivent tre respectes
durant les oprations de levage. Elles sont reprises ci-dessous.

 Bien valuer la charge


Il est important de ne pas dpasser la capacit de charge de la grue et des acces-
soires de levage (cbles, cordes)
Le poids de la charge doit dans la mesure du possible tre connu:
indiquer le poids de la charge visiblement sur celle-ci
consulter les documents accompagnant la charge
se renseigner auprs du responsable
A dfaut de connatre la charge, celle-ci devra tre estime. Cela est difficile car les
apparences peuvent tre trompeuses:
le volume dune charge ne permet pas de juger de son poids rel
un volume de 1m3 correspond une charge de 1 tonne est une habitude dan-
gereuse car cela nest vrai que pour de leau

 Choisir les points dattache de la charge


Le choix des points o vont passer les accessoires de levage (cbles, chanes) est
important pour rpartir correctement le poids de la charge et pour bien accro-
cher celle-ci
Dterminer le centre de gravit de la charge pour viter quelle ne bascule une
fois souleve

 Tenir compte de langle de levage


Dterminer la manire dattacher la charge (nombre de brins des lingues en acier,
manire de fixer la corde) en tenant compte de langle de levage des brins (fonc-
tion de lcartement des points dattache).
Utiliser un palonnier si langle de levage dpasse 90
Utiliser de prfrence une manille la place de nuds
CCHST
Protger les cbles des contacts avec artes vives qui risquent dabmer le tressage
du cble

118 OBSERVATION
 Choisir les accessoires de levage
Utiliser les tableaux renseignant les charges admissibles des diffrents moyens de
levage (cbles en acier, chanes, cordes en nylon) en fonction du nombre de brins
et de langle de levage. Ces tableaux sont gnralement donns par le fournisseur
lors de lachat des accessoires de levage.
Les chanes sont facilement rglables en longueur et rsistent bien la salet,
lhumidit et la chaleur. Mais elles supportent mal les coups surtout par temps
froid. Linspection est faire maillon par maillon et demande beaucoup de temps
Les cbles mtalliques sont moins lourds, plus lastiques et plus faciles contrler
mais leur longueur est difficile rgler et un risque de blessure existe lorsque des
CCHST
fils de la tresse sont casss
Les cordes de chanvre sont idales pour les faibles charges mais rsistent mal aux
acides par exemple. Leur tat est difficile vrifier.
Les cordes synthtiques sont lgres, permettent de soulever des charges impor-
tantes, rsistent lhumidit et le risque de blessures est plus faible. Par contre,
elles rsistent trs mal la chaleur et on vitera de les utiliser prs de fours par
exemple
Lentretien, le rangement et le contrle des accessoires de levage sont trs impor-
tants

 Bien accrocher la charge


Placer la boucle de la corde bien au fond du crochet pour viter quelle ne res-
sorte
Utiliser de prfrence des crochets trier de scurit qui empchent les cbles
de sortir du crochet
Fixer les accessoires de levage de manire ce quils ne glissent pas lors du lever
de la charge et par consquent ne dsquilibrent pas la charge
enrouler les cordes autour du crochet
CCHST
croiser les cbles mtalliques
croiser les chanes sous lanneau ou sous le crochet lorsque plusieurs chanes sont
ncessaires
Tenir lanneau ou la boucle de laccessoire de levage par le ct pour viter de se
coincer les doigts en plaant la boucle sur le crochet
Eviter les crochets en S et prfrer des manilles qui empchent la charge de se
dcrocher en cas de chocs
Utiliser des crochets en forme de pinces autobloquantes pour soulever par exem-
ple des plaques mais jamais des serre-joints
Eviter dutiliser une barre pour runir entre elles deux cordes
Enrouler plusieurs fois la corde autour de la charge pour augmenter ladhrence
et viter quelle ne glisse
CCHST

Source CCHST

Placer des matriaux souples (bois tendre par exemple) pour viter le contact de
la corde ou du cble avec une arte vive

OBSERVATION
119
 Observer les rgles de transport
Soulever la charge lgrement et inspecter que tout est correct avant de la trans-
porter
Veiller la position des mains si la charge est guide ou manipule: mains bien
plat, sur une partie libre loigne des points dancrage
Ne jamais faire passer la charge au-dessus dune personne et ne jamais se placer
sous la charge mais plutt une distance raisonnable pour viter tout risque en
cas de chute
Sassurer que les signes faits par la personne pour guider le grutier sont connus et
bien compris par les deux personnes. Les deux personnes doivent bien se voir en
permanence
Prvoir un support suffisamment solide pour dposer la charge une hauteur
suprieure celle du haut des chaussures

120
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
RECOMMANDATIONS GNRALES

Les recommandations suivantes quant la mise disposition des EPI et leur utili-
sation sont extraites de larrt royal du 11 mars 2002 portant sur la protection des
travailleurs contre les risques lis des agents chimiques.
Source: http://www.meta.fgov.be/pdf/pk/frkfg03.pdf
les employeurs assurent, leurs frais, la livraison, lentretien, le nettoyage, la ds-
infection et le renouvellement des quipements de protection individuelle pres-
crits
ils veillent ce que les travailleurs les utilisent rgulirement et dune faon cor-
recte
les EPI sont tenus constamment en parfait tat. Ils sont nettoys et renouvels
en temps utiles
ils sont destins tre utiliss seulement par le travailleur auquel ils ont t
fournis. Si plusieurs utilisateurs, les EPI sont nettoys et dsinfects
les travailleurs ne peuvent en aucun cas emporter les EPI chez eux ( lexcep-
tion des quipes ambulantes)
les travailleurs ont lobligation de les utiliser et de suivre les instructions quils
ont reues cet effet

121
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
PROTECTION DE LA TTE

Types de protection de la tte


Trois grands types existent:
casques de scurit
* pour usage industriel (par exemple dans lindustrie chimique), norme NBN EN
397
temprature normale
haute temprature
* pour usages spciaux
casque de sapeur pompier par exemple (norme NBN EN 443)
casques lgers pour protger le cuir chevelu (bonnets, capuchons, casquettes)
casques protgeant des intempries: les mmes que ci-dessus, mais dun tissu
plus spcifique, avec couche de protection
Coiffure de protection:
Code sur le bien tre,Titre VII quipement individuel, Chapitre II quipement de pro-
tection individuelle, Annexe II Liste dactivits et secteurs dactivits ncessitant
la mise disposition dE.P.I.
a) les travailleurs exposs aux dgagements de poussires toxiques, caustiques ou
irritantes, ou aux claboussures de ces matires
b) les travailleurs occups au transport, sur la tte ou les paules, de quartiers de
viande, de dpouilles ou autres produits putrescibles provenant de labattage des
animaux, de ballots de chiffons non dsinfects ou de matires animales, mme
sches, susceptibles de contenir des germes infectieux (sacs dos ou de cornes,
ballots de crins, de laine brute ou de peaux etc.);
c) les travailleurs occups au transport, sur la tte ou les paules, de sacs ou de bal-
lots dautres produits ou matires quelconques;
d) les travailleurs occups dans les gouts, fosses, caveaux, puits, citernes, cuves,
rservoirs ou autres endroits analogues souills par des dpts ou des rsidus
de matires quelconques ou infests par la vermine;
e) les travailleurs occups lextrieur et exposs la pluie ou des tempratu-
res exceptionnelles;
f) les travailleurs occups dans les chambres frigorifiques;
g) les travailleurs exposs aux chutes de pierres, de matriaux, de dbris ou dob-
jets divers, comme dans les carrires, les chantiers de fabrication, de montage ou
de dmolition, les chantiers navals, les fonderies de fer, les aciries doivent por-
ter un casque de protection;
h) les travailleurs dont la chevelure est expose tre saisie par des organes de
machines ou des dispositifs mcaniques en mouvement;
i) les travailleurs susceptibles dtre exposs aux agents cancrignes:
1. pour les activits durant lesquelles lexposition ne peut tre vite par les
mesures prventives reprises aux articles 5, 6, 8 et 9 de larrt royal du 2
dcembre 1993 concernant la protection des travailleurs contre les risques
lis lexposition des agents cancrignes au travail;
2. pour les activits telles que les travaux dentretien, de dmolition, de rno-
vation, de transformation, pour lesquelles lexposition des agents cancri-
gnes est prvisible et ne peut tre diminue en dessous de la valeur limite
dexposition par des mesures collectives ou dorganisation;
j) les travailleurs exposs au risque de se heurter des obstacles.

122
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
PROTECTION DES YEUX ET DU VISAGE

Protection:
De nombreux produits, sous diffrentes formes (poussires, poudres, liquides,
arosols, gaz) peuvent entrer en contact avec les yeux. La protection peut prendre
les formes suivantes:
les lunettes de scurit ressemblent souvent des lunettes ordinaires. Les
verres ont cependant des caractristiques de protection spciales, par exemple
contre des projections de particules ou les claboussures. Il existe galement
des modles pourvu dcrans latraux contre les projections latrales ou qui-
ps de verres tints contre le rayonnement
dans certains cas, des lunettes large vue protges contre les poussires sur
tout le pourtour sont ncessaires
un cran de visage offre une protection de tout le visage contre des poussi-
res, claboussures et produits chimiques
des crans avec verres tints protgent contre lblouissement par exemple
lors du soudage. Ces crans sont monts sur serre-tte ou tenus la main
Prcautions
les lunettes doivent couvrir le plus possible les yeux. Elles doivent donc tre
adaptes lanatomie de lutilisateur et les crans latraux, de prfrence fixes,
sont ncessaires
les verres sont monts de telle sorte quils ne ressortent pas de la monture en
cas de choc
comme pour tous les EPI, un entretien rgulier et une vrification des lunettes
et des crans est ncessaire. Les montures et crans abms ou griffs ou les ver-
res casss sont remplacs immdiatement
les rayures et usures prcoces des verres peuvent tre partiellement vites en
utilisant un tui solide et des produits dentretien adquats

123
OBSERVATION
FICHE 

EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
PROTECTION DES VOIES RESPIRATOIRES

Protection:
les travailleurs susceptibles dinhaler des particules, gaz, vapeurs, fumes... toxi-
ques ou irritantes doivent porter un masque dun type certifi.
Le type de protection utiliser dpend de:
* la nature des poussires ou produits chimiques dont on souhaite se protger
* sa concentration dans lair ambiant
* la libert de mouvements que lon souhaite garder
* lautonomie de temps que lon dsire
* la quantit doxygne prsente dans lair
les diffrents types dappareils respiratoires sont:
* les appareils filtrants dpendant de latmosphre ambiante
les filtres anti poussire
les filtres anti-gaz
les filtres mixtes
* les appareils indpendant de latmosphre ambiante
les appareils autonomes
- avec air comprim
- avec oxygne en circuit ouvert ou circuit ferm
les appareils non-autonomes avec amene dair par un tuyau
- avec arrive libre dair
- avec alimentation dair sous basse pression
- avec alimentation dair sous haute pression
un conseiller en prvention doit toujours intervenir pour choisir les
protections respiratoires
les masques respiratoires se prsentent sous diffrentes formes:
* masque entier qui couvre les yeux, le nez, la bouche, le menton, les joues et le
front
* demi - masque, qui couvre le nez, la bouche et le menton
* quart - masque, qui couvre le nez et la bouche
* pice buccale fixe entre les dents avec le nez ferm par une pince
les masques filtrants les poussires existent dans toutes les formes et dans
toutes les tailles. Ils diffrent galement par le matriau filtrant susceptible de
retenir des poussires de grand ou de plus petit diamtre.Tous ne sont donc pas
adapts tous les travaux
les filtres gaz sont le plus souvent remplis dune substance qui retient les
molcules de gaz. Cette substance fonctionne pour un gaz donn mais pas pour
dautres. Les filtres gaz sont donc spcifiques un gaz ou un groupe de gaz

124
OBSERVATION
Prcautions
seul un masque en ordre protge
* il faut donc contrler rgulirement les masques, la recherche de bandes
dchires, fissures, fermetures dfectueuses
* et suivre scrupuleusement les recommandations concernant lentretien et le
rangement
les filtres se saturent au cours de lutilisation
* dans le cas dun masque poussires, lutilisateur sen rend vite compte: la
rsistance la respiration augmente progressivement. Lefficacit du filtre reste
bonne (sinon meilleure), mais le filtre devient inconfortable et doit tre rem-
plac
* par contre, les filtres gaz peuvent tre saturs avant que lutilisateur ne sen
aperoive. Il faut donc veiller remplacer le filtre aprs la priode indique
dans le manuel dutilisation. En cas de doute, une tude plus approfondie est
effectue

125
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
PROTECTION DES MAINS ET DES BRAS

Protection
les gants
* le choix des protections des mains doit toujours tre effectu par un conseil-
ler en prvention
* les gants doivent:
protger efficacement contre les agressions mcaniques et ou les agressions
chimiques
ne crer aucun risque supplmentaire, de scurit par exemple
laisser un maximum de libert afin dexercer lactivit de faon normale
* pour ce faire:
les matriaux en contact avec la peau ne peuvent pas tre nocifs, allergi-
sants
les matriaux extrieurs sont choisis en fonction des produits chimiques
rencontrs
* les gants ont la taille des mains de lutilisateur
* ils sont confortables porter (sinon, ils ne le seront tout simplement pas !)
* il est parfois conseill de porter des gants lgers en coton en dessous des
gants de protection, pour retenir la transpiration par exemple
les prparations dermatologiques
* la prparation dermatologique utiliser doit, dans tous les cas, tre dtermi-
ne par le mdecin du travail, en fonction de la protection assurer et de la
sensibilit du travailleur
* les pommades de protection sont appliques avant le travail, aprs stre lav
les mains et les avoir sches avec insistance, particulirement autour des
ongles. La dure de protection est de 3 4 heures

126
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
PROTECTION DES PIEDS ET DES JAMBES

Protection:
les chaussures
* avec lacets ou crochets que lon peut ouvrir rapidement
* avec renforcement du nez
* avec semelles antistatiques
* avec semelles contre la chaleur ou le froid
les matriaux dans lesquels ont t fabriqus les chaussures et les semelles sont
cruciaux notamment en prsence de produits chimiques
* a titre dexemple, les bottes en caoutchouc sont ralises en caoutchouc natu-
rel ou partir de mlanges de caoutchoucs naturel et synthtiques
* pour des applications spcifiques contre certains produits chimiques, des
caoutchoucs spciaux sont aussi utiliss: caoutchouc butyle, caoutchouc
nitrile, hypalon et viton

127
OBSERVATION
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI): PROTECTION
DE LENSEMBLE DU CORPS

Protection:
Les ensembles de protection du corps les plus courants sont les:
* vtements de scurit (costume en deux pices, salopettes)
* gilets, vestes et tabliers de protection contre les agressions mcaniques (objets
pointus, claboussures de mtal...)
* gilets, vestes et tabliers de protection contre les agressions chimiques
* vtements de protection contre la chaleur, le froid, la contamination radioac-
tive
* vtement de protection contre la poussire
* vtement de protection contre certains gaz
* capuchons de protection
on distingue les vtements en 3 classes:
* classe 1: vtements contre la pluie et dhiver
* classe 2: vtements pour le soudage, vtements de haute visibilit
* classe 3: protection contre la chaleur ou le froid extrme, les produits chimi-
ques, les rayonnements radioactifs
le choix des vtements de protection doit toujours tre effectu par un conseil-
ler en prvention en fonction:
* du type de risque: selon le cas:
tanche au gaz
- ventil
- avec protection respiratoire lextrieur du vtement
- ou avec protection respiratoire porte lintrieur du vtement
non-tanche au gaz, ventil
impermable
tanche aux arosols
tanche la poussire
permable lair avec protection limite
couvrant une partie du corps (tablier, manche) ou la totalit du corps
* des caractristiques des utilisateurs
les critres gnraux de qualit du vtement sont les suivants:
* il est adapt en taille: il ne flotte pas, est suffisamment long et ne gne pas les
mouvements
attention au risque du vtement trop flottant qui est pris dans un lment
tournant de la machine (engrange, tambour)
* il est confortable: lger, souple et suffisamment ventil
* il est rsistant la traction et au dchirement, lusure
* les couleurs ne partent pas avec la transpiration, le lavage ou des traitements
ultrieures
* il est facile entretenir
* il garde ses caractristiques aprs lavage

128
OBSERVATION
FICHE 
RGLEMENTATION:
DIRECTIVES MACHINES ET
QUIPEMENTS DE TRAVAIL

 Introduction
Pour la prvention des risques lis aux machines, deux importantes directives euro-
pennes sont considrer:
La directive conomique (article 95 du trait de Rome):
elle concerne:
* la libre circulation des produits
* les exigences essentielles en matire de sant et scurit imposes tou-
tes les machines pour quelles puissent tre mises en vente sur le march
europen
elle se rapporte donc la fabrication et la mise sur le march de ces machines
en veillant garantir un niveau de protection suffisant pour les consommateurs
La directive sociale (article 137 du trait de Rome):
elle concerne:
* la protection des personnes
* les prescriptions minimales que ces machines doivent remplir pour pouvoir
tre utilises en scurit par les travailleurs. Les tats membres peuvent impo-
ser des prescriptions plus svres si ces dernires nont pas de rpercussions
conomiques
elles se rapportent donc lutilisation des machines par les travailleurs
Larticle du RGPT 54quater 3 non abrog dfinit la procdure de commande et de
mise en service de tout nouvel quipement. Elle est souvent appele la procdure
des trois feux verts
lors de la commande: analyse pralable des risques faites par le conseiller en pr-
vention et le mdecin du travail et ajoute au cahier des charges de la com-
mande (visa du conseiller en prvention)
lors de la livraison, le fournisseur remet un document rendant compte de lex-
cution des exigences formules en matires de scurit et dhygine du travail
avant toute mise en service, un rapport constatant le respect de ces exigences
est tabli par le conseiller en prvention. Lavis du mdecin y est joint lors de sa
plus proche visite
NB: Il est recommand de demander le mode demploi au fabricant avant la com-
mande car ce mode demploi conditionne les limites dutilisation

 La directive machine
(directive conomique article  du trait de Rome)
La proposition de modification des directives relatives aux machines (COM
2000/899, 26 janvier 2001) est brivement prsente ci-dessous.
La plupart des articles de cette directive sadressent aux fabricants:
article 1: champ dapplication
article 2: dfinitions
article 3: directives particulires
article 4: surveillance du march
article 5: mise sur le march
article 6: libre circulation
article 7: prsomption de conformit

129
OBSERVATION
article 8: mesures spcifiques
article 9: mesures particulires pour machines potentiellement dangereuses
article 10: procdure de contestation dune norme harmonise
article 11: clause de sauvegarde produit
article 12: procdures dvaluation de la conformit des machines
article 13: procdures pour les quasi-machines
article 14: organismes notifis
article 15: installation et utilisation des machines
article 16: marquage CE
article 17: marquage non conforme
article 18: confidentialit
article 19: coopration entre les tats membres
article 20: droits de la dfense
article 21: diffusion de linformation
article 22: comit
article 23: sanctions
article 24: modification de la directive 95/16/ce
article 25: abrogation
article 26: mise en oeuvre
article 27: entre en vigueur
article 28: destinataires
Pour loprateur, il est important de savoir
quune dclaration de conformit doit accompagner la machine
que la machine doit porter un marquage CE garantissant sa conformit la
directive
quune notice dinstruction doit accompagner la machine et quelle doit com-
prendre notamment
* les instructions de montage
* les instructions de mise en route
* les instructions de maintenance
* les niveaux sonores et de vibrations le cas chant
*
Les nombreuses annexes (13) sont galement destines principalement aux fabri-
cants. Lannexe 1 est la plus importante vis vis de la prvention des risques car
elle reprend les exigences essentielles de scurit et de sant vis vis de la
machine.
Annexe 1: exigences essentielles de scurit et de sant relatives la
conception et la construction des machines
exigences essentielles de scurit et de sant (pour toutes les machines)
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour certaines
catgories de machines
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour pallier les
risques dus la mobilit des machines
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour pallier les
risques dus une opration de levage
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour les machi-
nes destines tre utilises dans les travaux souterrains
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour les machi-
nes prsentant des risques dus une opration de levage ou de dplacement de
personnes
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour les machi-
nes prsentant des risques dus au levage et destines aux personnes mobilit
rduite
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour les ascen-
seurs de chantiers

130
OBSERVATION
 La directive utilisation des quipements de travail
(
/) traduite par lAR du 
 
(directive sociale article  du trait de Rome)
Section I: objet de la directive et dfinitions
Section II: obligations des employeurs
Section III: dispositions diverses
Annexe: prescriptions minimales vises larticle 4
Cette annexe est la partie qui concerne directement les oprateurs vis vis de la
prvention des risques car elle reprend les prescriptions minimales de scurit et
de sant vis vis de lquipement.
prescriptions minimales gnrales
mise en marche dun quipement
systme de commande darrt gnral
arrt durgence
dispositifs pour stabiliser les quipements et leurs lments
mesures de protection appropries en cas de risques dclatement ou de rup-
ture dlments
protecteurs et dispositifs de protection en cas de risques de contact mcanique
avec des lments mobiles
clairage suffisant des zones et point de travail et de maintenance

131
OBSERVATION
FICHE 
RGLEMENTATION:
DIRECTIVES QUIPEMENT
DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)

 Introduction
En ce qui concerne la protection individuelle, deux directives europennes sont
considrer:
La directive conomique (article 95 du trait de Rome):
elle concerne:
* la libre circulation des produits
* les exigences essentielles en matire de sant et scurit imposs tous
les quipements de protection individuelle pour quils puissent tre mis en
vente sur le march europen
elle se rapporte donc la fabrication et la mise sur le march de ces produits
en veillant garantir un niveau de protection suffisant pour les consommateurs
La directive sociale (article 137 du trait de Rome):
elle concerne:
* la protection des personnes
* les prescriptions minimales que ces EPI doivent remplir pour assurer une
protection efficace des utilisateurs. Les tats membres peuvent imposer des
prescriptions plus svres si ces dernires nont pas de rpercussions cono-
miques
elles se rapportent donc lutilisation des EPI par les travailleurs

 La directive quipements de protection


individuelle (EPI) (
/
) traduite par lAR du
  (directive conomique article  du trait de Rome)
La plupart des chapitres de cette directive ainsi que les annexes II, III et IV sadres-
sent aux fabricants. Lannexe I est la plus importante vis vis de la prvention des
risques car elle reprend les exigences essentielles de scurit et de sant vis vis
des quipements de protection individuelle (EPI).
Chapitre I: dfinitions
Chapitre II: champ dapplication
Chapitre III: conditions de mise sur le march des EPI
Chapitre IV: procdure de conformit
Chapitre V: examen CE de type
Chapitre VI: contrle de la fabrication
Chapitre VII: marquage CE
Chapitre VIII: procdures dagration
Chapitre IX: quivalence de procdures entre Etats
Chapitre X: dispositions relatives la surveillance et mesures particuli-
res concernant les restrictions de vente
Chapitre XI: dispositions transitoires et finales

132
OBSERVATION
Annexe I: exigences essentielles de sant et de scurit (EPI)
exigences gnrales pour tous les EPI:
* principes de conception
* ergonomie
* innocuit
* confort
*
exigences supplmentaires communes plusieurs genres ou types dEPI
* systme de rglage
* vieillissement
* atmosphre explosible
*
exigences supplmentaires spcifiques aux risques prvenir
* protection contre les chocs mcaniques
* chutes de personnes
* prvention des chutes en hauteur
*

 La directive relative lutilisation des quipements


de protection individuelle (EPI) (
/)
traduite par lAR du 
 
(directive sociale article  du trait de Rome)
Article 1: application de lAR aux employeurs et aux travailleurs
Article 2: dfinitions
Article 3: obligations de lemployeur
inventaire des risques en vue de lutilisation des EPI (tableau en annexe I)
limination des risques ou rduction par organisation du travail ou par des pro-
tections collectives
pour les risques non limins ou suffisamment limits: EPI
Article 4: mise sur le march dEPI conformes aux directives commu-
nautaires relatives leur fabrication
Article 5:
tout EPI doit:
* tre appropri aux risques prvenir, sans induire lui-mme un risque accru
* rpondre aux conditions existantes sur le lieu de travail
* tenir compte des exigences ergonomiques, de confort et de sant du travail-
leur
* convenir au porteur, aprs tout ajustement ncessaire
si risques multiples, les diffrents EPI sont compatibles
conditions demploi dfinies par lemployeur: dure du port de lEPI,
emploi de lEPI conforme lusage prvu et conformment sa notice
Article 6: apprciation par lemployeur de lEPI envisag, avant de le
choisir
Article 7: employeur sassure que lEPI est port et remplit les condi-
tions dfinies lannexe II
Article 8: consultation des membres du CPPT, dfaut de la dlgation
syndicale, dfaut des travailleurs dans lapprciation, le choix et lutili-
sation de l EPI
Article 9: choix et commande de lEPI

133
OBSERVATION
Article 10: dispositions prises par lemployeur pour informer les travail-
leurs
informations et notices dinformation comprhensibles par les travailleurs (lan-
gue) et devant reprendre au minimum
* les conditions dutilisation des EPI
* les situations anormales prvisibles
* les conclusions tirer de lexprience acquise, lors de lutilisation dun EPI
* les risques contre lesquels les EPI protgent le travailleur
instructions crites sur le fonctionnement, le mode dutilisation, linspection et
lentretien de chaque EPI (signes par le conseiller en prvention scurit)
Article 11: EPI destin un usage personnel
sauf si nettoy, dsinfect, entre chaque travailleur
Article 12: EPI mis la disposition gratuitement par lemployeur
Article 13: nettoyage, dcontamination, rparation, renouvellement
assurer ses frais par lemployeur
Article 14: EPI jamais emport par les travailleurs chez eux
sauf si quipes itinrantes, chantiers loigns de lentreprise
Article 15: travailleurs tenus dutiliser les EPI mis leur disposition et
conformment aux instructions reues
Article 16: ceintures, harnais de scurit, longes et cordes et autres
accessoires de retenue examins par un organisme agr
Annexe I: schma indicatif pour linventaire des risques, en vue dune
utilisation dquipements de protection individuelle
Annexe II: liste dactivits et secteurs dactivits ncessitant la mise
disposition dEPI

134
OBSERVATION
FICHE 
MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES
RISQUES MCANIQUES

Cette fiche prsente le contenu de la note INRS ED 807 publie par Henri Lupin et
Jacques Marsot en 2000. Cette note peut tre tlcharge intgralement ladresse:
http://www.inrs.fr/produits/publications.pdf/ed807.pdf

 La terminologie les dfinitions


Dfinition de ce que lon doit entendre par
Machine
Prvention intrinsque
Scurit positive
Fonctions de scurit positive
Fonction de scurit indirecte
Dispositif de verrouillage
Auto-surveillance

 La stratgie pour le choix des moyens de protection


Prsentation dun processus itratif de rduction du risque
Dterminer les limites de la machine: Dure et frquence dutilisation, vitesse
1 limites dutilisation, limites dans lespace maximale de dplacement, surface et/ou
et limites dans le temps. volume dvolution
Risque de choc avec un robot, au
Identifier les phnomnes dangereux moment de la programmation par
dorigine mcanique que peut engendrer apprentissage local ou dune reprise
2
la machine dans tous ses modes de fonc- manuelle, si une dfaillance survient ou si
tionnement loprateur fait une fausse manuvre et
que la vitesse dvolution est leve.
Dterminer les paramtres suivants: gra-
Estimer le risque engendr pour chaque
3 vit, exposition, probabilit doccurrence,
phnomne dangereux identifi.
possibilit dvitement.
Rduire la gravit, supprimer le besoin
dintervenir, tudier les modes de dfail-
4 Dfinir les objectifs de scurit. lances techniques, amliorer lergonomie
du poste de travail, donner loprateur
la matrise des mouvements du robot.
Rduire linertie ou le couple, raliser un
Dterminer les prescriptions et/ou mesu- apprentissage hors ligne, concevoir un
5 res ncessaires afin dliminer et/ou de systme redondant, rduire la vitesse
limiter les risques. dvolution, imposer une commande
action maintenue.
Refaire une apprciation du risque sur la
Valider la rduction du risque et renouve-
6 machine incorporant les mesures de
ler la dmarche si ncessaire.
scurit retenues

ANALYSE
135
Identification des phnomnes dangereux dorigine mcanique
Risque dcrasement
Risque de cisaillement
Risque de coupure ou de sectionnement
Risque de happement, denroulement
Risque dentranement ou dengagement
Risque de chocs
Risque de perforation ou de piqre
Risque dabrasion
Risque djection de fluides sous haute pression
Risque de projection de pices, outils; poussires
Description et estimation du risque
Gravit du dommage
Probabilit doccurrence de ce dommage
Choix des moyens de protection
Protection par loignement
Protection par contrle daccs priphrique
Protection de zone surfacique
Protection de zone volumtrique
Protection de proximit
Protection par suppression du risque

 Les distances de scurit limitation defforts et


dnergie
Principe
Documents de rfrence
EN 292-1 & 2 Scurit des machines - Principes gnraux de conception.
EN 294 Scurit des machines -Distances de scurit pour empcher latteinte
des zones dangereuses par les membres suprieurs.
EN 349 Scurit des machines -cartements minimaux pour prvenir les risques
dcrasement de parties du corps humain.
EN 811 Scurit des machines -Distances de scurit pour empcher latteinte
des zones dangereuses par les membres infrieurs.
prEN 999 Scurit des machines -Vitesse dapproche des parties du corps pour
le positionnement des dispositifs de protection.
Prvention des risques mcaniques, solutions pratiques. [2.1.]
Distances de scurit spcifiques aux cisailles tles en service chargement
manuel. [3.1.]
Le travail sur enrouleuses. Rgles gnrales relatives aux distances de scurit.
R 323. [3.2.] -Travail sur bobineuses. Rgles gnrales relatives aux distances de
scurit. R 337. [3.3.]
Les cylindres dans lindustrie ,textile. Protection des zones de convergence. [3.4.]
Protection par loignement
Atteinte vers le haut
* distances utiliser lorsque le risque est faible
* distances utiliser lorsque le risque est lev
Atteinte par-dessus les structures de protection
Distances de scurit appliquer aux ouvertures rgulires
* pour les membres suprieurs
* pour les membres infrieurs
Distances de scurit: extension des membres suprieurs sous les protections
Protection par tunnel
* protecteur fixe
* protecteur mobile

136 ANALYSE
Protection contre les risques dcrasement
Ecartements minimaux pour viter les risques dcrasement de parties du corps
humain
Protection par limitation des efforts et de lnergie
Principes
Facteurs prendre en compte
Protection contre les zones de convergence
Paire de cylindres en contact
Paire de cylindres sans contact
Cylindres avec une bande

 Les protecteurs
Gnralits
Dfinition
Nature du risque
Choix du type de protecteur
Protecteurs fixes
* sans dispositif de verrouillage
* avec dispositif de verrouillage un seul interrupteur manuvre positive
douverture ou deux dtecteurs de position commande non mcanique
(inductifs, magntiques, etc.)
Protecteurs mobiles
* avec dispositif de verrouillage un seul interrupteur manoeuvre positive
douverture ou deux dtecteurs de position commande non mcanique
(inductifs, magntiques,)
* avec dispositif de verrouillage deux interrupteurs manoeuvre positive dou-
verture
* avec dispositif dinterverrouillage
Protecteur fixe
Dfinition
Facteurs prendre en compte
Protecteur mobile
Protecteur avec dispositif de verrouillage
* interrupteur de position commande mcanique
* dispositifs de verrouillage un dtecteur de position
* interrupteurs commande magntique
* dispositifs de verrouillage deux dtecteurs de position
* dispositifs dauto-surveillance
Protecteur avec dispositifs dinterverrouillage
* dispositifs dinterverrouillage
* dispositifs de freinage
Protecteur rglable sans outil
Comparaison de matriels entrant dans les dispositifs de verrouillage et
dinterverrouillage

ANALYSE
137
 Les quipements de protection sensibles conus
pour la dtection des personnes
Les quipements de protection sensibles optolectroniques (EPSE)
Rglementation
Choix dun ESPE
* contrle daccs par barrage immatriel
* contrle daccs par cellule monofaisceau
Les quipements de protection sensibles la pression
Dfinitions
Rglementation
* bordures sensibles
* tapis et planchers sensibles
Comparaison des quipements sensibles conus pour la dtection des
personnes

 Les commandes bimanuelles


Dfinitions
Rglementation
Principe
Facteurs prendre en compte
Documents de rfrence

 Les dispositifs darrt durgence


Dfinitions
Principales exigences de scurit
Organes de service darrt durgence
Documents de rfrence


 Les consignations et dconsignations
Dfinitions.
Procdures types de consignation
Procdures de dconsignation
Documents de rfrence

 La sret de fonctionnement des machines: circuits


de commande
Dfinitions
Gnralits
Catgories des parties de systme de commande relatives la scurit
Exemples de conception dun automatisme
Documents de rfrence

138 ANALYSE
  les annexes
Normes
Liste des fabricants par type de matriel
Coordonnes des fabricants
Rfrences bibliographiques

ANALYSE
139
FICHE 
LISTES DE CONTRLE POUR
MACHINES SPCIFIQUES
Cette fiche permet daccder rapidement des documents techniques disponibles
gratuitement sur le site de SUVA (www.suva.ch) et plus spcifiquement ladresse:
http://www.suva.ch/fr/home/suvapro/asa_sicherheitsleute.htm en cliquant ensuite
sur listes de contrle dans Dtermination et apprciation des risques

66084/1F Liste de contrle: achat dune machine neuve / achat dune machine doccasion
67054.F Liste de contrle: air comprim
67058.F Liste de contrle: dgauchisseuses-raboteuses
67088.F Liste de contrle: dligneuses avec retour de la lame au-dessous de la table
67087.F Liste de contrle: dligneuses avec retour de la lame au-dessus de la table
67028.F Liste de contrle: chelles portables
67017.F Liste de contrle: lingues (accessoires de levage)
67091.F Liste de contrle: quipements de protection individuelle (EPI)
67060.F Liste de contrle: fendeuse coin pour fendre du bois de chauffage
67037.F Liste de contrle: machines meuler (ou tourets meuler)
67041.F Liste de contrle: machines de chantier accompagnes
67092.F Liste de contrle: machines lectriques portatives
67078.F Liste de contrle: outillage manuel
67027.F Liste de contrle: outils de fraisage
67036.F Liste de contrle: perceuses colonne et dtabli
67039.F Liste de contrle: petits engins de chantier
67099.F Liste de contrle: presses hydrauliques (desservies manuellement)
67015.F Liste de contrle: raboteuses portatives
67057.F Liste de contrle: scies ruban
67016.F Liste de contrle: scies circulaires main
67100.F Liste de contrle: scies circulaires pendule
67002.F Liste de contrle: scies circulaires table
Liste de contrle: scies circulaires table mobile pour couper du bois de
67014.F
chauffage
67003.F Liste de contrle: scies circulaires de chantier
67085.F Liste de contrle: scies circulaires multiples avec avancement par cylindres
67086.F Liste de contrle: scies circulaires multiples avec ruban transporteur
67114.F Liste de contrle: scies circulaires oscillantes lame escamotable
67101.F Liste de contrle: scies circulaires radiales
67115.F Liste de contrle: scies circulaires verticales dbiter les panneaux
67004.F Liste de contrle: toupies
67053.F Liste de contrle: tours conventionnels
67059.F Liste de contrle: travailler avec une dbroussailleuse
67033.F Liste de contrle: travailler avec une trononneuse

140 ANALYSE
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
LES VTEMENTS DE PROTECTION

Les travailleurs qui sont exposs des agressions mcaniques (meulage, sou-
dage) ou qui utilisent des produits corrosifs ou irritants pour la peau ou qui sont
susceptibles dtre absorbs de faon transcutane doivent porter des vtements
de protection
Le choix des vtements de protection doit toujours tre effectu par un
conseiller en prvention
La directive quipements de protection individuelle (EPI) (89/686) traduite par
lAR du 31.12.1992 est dcrite plus en dtails la fiche daide 56 sur la rglemen-
tation.
Les exigences gnrales concernant les vtements de protection sont donnes
par la norme NBN EN 340. Cette norme dcrit un certain nombre de principes
gnraux et dfinit la faon dont les vtements sont marqus en ce qui concerne:
la taille
* lindication de taille se fait par un pictogramme
* les tailles disponibles varient gnralement par pas
de 4 cm en largeur
et de 6 cm en longueur
* dans certains cas, les pas sont plus grands: par exemple pour des vtements de
protection de produits chimiques lourds, qui la plupart du temps nexiste quen
un nombre limit de tailles
le type de risque contre lequel ils protgent
* le type de risques contre lesquels le vtement offre une protection, est gale-
ment dcrit par un pictogramme avec un symbole dans un carr.
* la plupart du temps il est accompagn dun autre pictogramme, avec la lettre
i, qui renvoie vers linformation disponible dans le manuel
les procdures dentretien
* si le vtement requiert un procd dentretien spcial, le fabriquant doit lin-
diquer dans la note dinformation livre avec le vtement
Les tests communs et spcifiques pour les vtements de protection
les exigences communes tous les vtements concernent la pntration et la
permation aux matires chimiques
lutilisateur doit connatre le degr de rsistance offert par le vtement contre
les produits chimiques avec lesquels il travaille. Les fabricants doivent donc don-
ner des informations sur les performances de leurs vtements contre des agents
chimiques spcifiques et non seulement contre des catgories gnrales de pro-
duits comme les acides et les bases
les tests spcifiques portent sur les performances du vtement contre un type
de risque particulier
* test dtanchit aux gaz: un test de pression est ralis et le vtement reste
un certain temps en surpression
* test dimpermabilit aux liquides avec un jet sous pression
* test dimpermabilit aux arosols avec un spray
* pour les vtements ars et les vtements contre les poussires, les fuites de
particules sont mesures
* aucun test nexiste concernant la pntration des agents biologiques

ANALYSE
141
Les critres gnraux de qualit
la coupe du vtement: pas de manches ou jambes de pantalon qui flottent, suffi-
samment long, pas de gne des mouvements
la grandeur du vtement: un nombre suffisant de tailles est disponible, y compris
les petites et trs grandes tailles
le confort du vtement: lger, souple, suffisamment ventil et permettant lva-
cuation de la chaleur lors des efforts
la solidit des matriaux employs: leur poids, la rsistance la traction et au
dchirement, lusure
la rsistance des couleurs: les vtements ne dcolorent pas avec la transpiration,
maintien des couleurs aprs lavage ou traitements ultrieures
lentretien:
* le type de lavage prconis: humide (et temprature de lavage) ou sec
* le maintien des caractristiques aprs nettoyage ou traitements ultrieurs
les instructions dutilisation:
* informations claires sur ltiquette (taille, entretien) et/ou dans le mode dem-
ploi qui est rdig selon les rgles stipules dans lAR 31/12/92 et la norme
EN 340

142 ANALYSE
FICHE 
EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
LA PROTECTION RESPIRATOIRE

Le type de protection respiratoire utiliser dpend de:


la nature des produits chimiques dont on souhaite se protger
sa concentration dans lair ambiant
la libert de mouvements que lon souhaite garder
lautonomie de temps que lon dsire
Le tableau suivant prsente les diffrents types dappareils respiratoires

Dpendant de l'atmosphre Indpendant de l'atmosphre


ambiante ambiante

appareils filtrants * appareils non-autonome


autonomes avec amene d'air
par un tuyau

avec air avec oxygne


filtre
antipoussire comprim

filtre circuit circuit


mixte ouvert ferm

filtre
anti-gaz arrive sous sous
libre basse haute
d'air pression pression

Les filtres poussires sont choisis principalement en fonction de la taille des


particules retenir. Sur base de la rglementation allemande, le classement suivant
peut tre donn:
Type Protection contre
P1 Les poussires inertes
P2 Les agents nocifs
P3 Les agents toxiques

Les filtres gaz sont le plus souvent remplis de charbon actif qui retient les
molcules de gaz. Le charbon actif est souvent imprgn dautres matires, par les-
quels les gaz sont lis chimiquement. Un processus spcifique fonctionne pour un
gaz mais pas pour dautres. Les filtres gaz sont donc spcifiques un gaz ou un
groupe de gaz

ANALYSE
143
Ils sont classs avec une lettre et une couleur, en fonction du type de produits chi-
miques quils retiennent:
Code Code
Protection contre
lettre de couleur
A Brun Vapeurs organiques
Gaz et vapeurs acides tels que halognes, acides halognhy-
B Gris
driques, acide cyanhydrique, acide sulfhydrique, phosgne...
E Jaune Dioxyde de souffre, acide chlorhydrique
K Vert Ammoniaque, amines, hydrazine
Gris avec
CO Monoxyde de carbone
bandes noires
Produits organiques basse temprature dbullition
AX
(<65C)

Ils sont galement classs en trois catgories sur base de leur capacit de captage:
Classe A utiliser jusqu
1 Max. 1000 ppm
2 Max. 5000 ppm
3 Max. 10000 ppm

Les filtres mixtes possdent aussi bien un filtre anti-poussires quun filtre de
charbon actif. Dans leur dnomination on retrouve les donnes suivantes:
Type de filtre gaz: A, B, E, K
Classe de filtre gaz: 1, 2, 3
Classe de filtre poussires: P1, P2, P3
De ce fait, par exemple, un filtre mixte de type B, classe de filtre 2 pour les gaz et
P3 pour les poussires est indiqu comme B2-P3

144 ANALYSE
FICHE 

EQUIPEMENTS DE PROTECTION
INDIVIDUELLE (EPI):
LES LUNETTES DE SCURIT

Les facteurs de scurit garder lesprit en choisissant des lunettes de scu-


rit sont:
le type et le modle de la monture des lunettes. Beaucoup de montures sont
conues pour laspect non pas pour la protection.
bien que toutes les lunettes soient rsistantes aux chocs, la rsistance exige
pour des lunettes dusage priv peut ne pas tre aussi leve que pour des lunet-
tes de protection en entreprise. Des lunettes personnelles ne sont donc pas
ncessairement suffisantes en entreprise. De tous les matriaux, le poly-carbo-
nate est le plus rsistant aux chocs.
aucunes lunettes ne sont incassables. Les verres peuvent se casser en morceaux
pointus qui peuvent causer des dommages srieux aux yeux, voire la ccit. La
monture peut se casser ou se tordre et ainsi entraner des blessures aux yeux.
pour la protection et le confort visuel, des verres rays ou piqus devraient tre
remplacs immdiatement.
si lactivit professionnelle expose des impacts dobjets, dtincelles ou des
risques de projection de liquides, la scurit peut exiger des lunettes spciales
avec des verres de scurit, des crans latraux, voire un cran facial.
Les type de verres
verre
Pendant des annes, le verre a t le seul matriel disponible. Le verre offre tou-
jours les meilleures performances optiques. Trs rsistant aux griffes, il est le
matriau le plus lourd. Ils peuvent tre traits par la chaleur ou chimiquement
pour augmenter leur rsistance aux chocs.
rsine dure (plastique)
Les verres conventionnels de rsine dure ont la moiti du poids des verres en
verre. Ces verres se rayent plus facilement que le verre mais peuvent recevoir
une couche de protection anti-griffes. Ils sont plus rsistants aux chocs que le
verre.
poly-carbonate
Les verres en poly-carbonate sont les verres les plus rsistants aux chocs. Ils
absorbent tous les rayonnements UV
Les formes de verres
verres simples de vision
Les verres simples de vision peuvent tre utiliss pour la majorit des travaux
industriels.
verres progressifs
Ces verres permettent la vision claire toutes les distances. Ils simposent
lorsquune correction optique est ncessaire tant pour la vision de prs que de
loin et que le salari utilise de manire intermittente les deux types de vision.
Lorsque la distance de travail est fixe, ces types de verres sont proscrire. Cest
en particulier le cas du travail sur ordinateur ou il est indispensable de prvoir
des lunettes destines une vision 50 cm. Une personne utilisant des verres
progressifs pour ce travail, a tendance travailler avec la nuque en extension
continue pour utiliser la partie infrieure de ses verres. Il en rsulte des probl-
mes cervicaux immdiats.
verres bifocaux
La forme bifocale reste commune. La partie bifocale peut tre ralise de diff-
rentes largeurs afin de permettre plus ou moins la vision latrale pour certaines
tches.A nouveau, ces verres sont proscrire pour les mmes raisons en cas de

ANALYSE
145
vision une distance fixe. Ils ne peuvent tre tolrs que si le travail est trs
intermittent.
verres polariss
Les verres polariss liminent tous les reflets. Ils simposent pour des conduc-
teurs dengins ou toute activit manipulant des objets susceptibles de produire
des reflets blouissants.
Les traitements spciaux
protection contre les raflures
Des enduits spciaux ont t dvelopps pour protger des verres en rsine
dure contre les raflures normales. Le cot additionnel modeste pour un tel
enduit est habituellement un investissement prudent.
protection UV
Des traitements spciaux sont disponibles pour rendre les verres en rsine
compltement impermables aux rayons UV. Les verres en poly-carbonate sont
directement opaques aux UV

146 ANALYSE
FICHE 
TRAVAIL EN POSITION DEBOUT

La hauteur du plan de travail


la hauteur du plan de travail est fonction de la taille des travailleurs et de la
nature du travail:
* pour les tches standards, la hauteur du plan de travail est situe entre 50 mm
en dessous 50 mm au-dessus de la hauteur du coude
lors de ces tches standards, lobjet est facile atteindre et la coordination
oeil/main nest pas dfinie par la distance
* pour les tches de prcision ou demandant beaucoup de soin, caractrises
par un geste prcis des mains et une bonne vision, la distance entre lil et la
tche est comprise entre 200 et 300 mm. Ceci ncessite lappui des bras sur
le plan de travail. La hauteur du plan de travail est par consquent situe
quelques cm au-dessus de la hauteur des coudes
* pour les tches requrant beaucoup de force, la hauteur du plan de travail est
tributaire des dimensions de lobjet et de la tche ralise. Elle est situe en
dessous (100 400 mm) de la hauteur des coudes
Si la hauteur du plan de travail est rglable, la gamme de rglage est au minimum
de 200 mm, soit 100 mm au-dessus et 100 mm en dessous des hauteurs dfinies
ci-dessus
* la gamme requise peut tre plus importante, en fonction des dimensions des
objets manipuler ou de la nature des tches accomplir
La posture de travail
Membres suprieurs et dos
* la distance datteinte lors dactions frquemment excutes est de prfrence
limite la longueur de lavant-bras
Ainsi, le bras ne doit pas tre constamment soulev
* des points dappui sont disponibles pour les pieds et/ou les genoux et/ou les
hanches et/ou le tronc et/ou les bras
Manutention de charges
* les charges lourdes (> 10 kg) manipules frquemment sont places hauteur
de hanches
* les charges plus lgres manipules frquemment sont places idalement
hauteur de hanches mais, dfaut, entre la hauteur des genoux et celle des
paules
Position assise debout
* un sige adapt la tche est prvu
Lespace pour les jambes et les pieds
lespace libre pour les jambes et les pieds est au minimum de 600 mm de lar-
gueur
lespace pour les jambes en dessous du plan de travail est au minimum de
100 mm
lespace pour les pieds en dessous du plan de travail est au minimum de 150 mm
de profondeur et de 200 mm de hauteur
La dure du travail en position debout
la position debout est alterne toutes les 10 minutes.

ANALYSE
147
FICHE 
TRAVAIL EN POSITION DEBOUT
AVEC APPUI FESSIER

La hauteur du plan de travail


le plan de travail pour une position debout avec appui fessier est situ environ
100 mm plus bas que pour une position debout
lpaisseur du plan de travail est dau maximum 70 mm
La posture de travail
la distance datteinte pour les actions frquemment excutes est de prfrence
limite la longueur de lavant-bras.Ainsi, le bras nest pas constamment soulev
la distance datteinte en position debout avec appui fessier est plus petite quen
position debout ce qui peut jouer un rle sur la position des accessoires, outils
ou systmes de commande
un point dappui au sol est disponible afin dviter de glisser
des points dappui sont disponibles pour les genoux et/ou les hanches et/ou le
tronc et/ou les bras
la position assise est prfrable la position debout avec appui fessier. Cette
dernire est choisie gnralement:
* par manque de place pour les jambes ou les pieds
* pour la manipulation dobjets lourds
* pour exercer des efforts importants
* pour avoir une vision densemble du poste
Lappui fessier
la surface de lappui fessier est au minimum de 200 mm sur 200 mm
elle est rglable en hauteur entre 650 mm et 850 mm
Lespace pour les jambes et les pieds
lespace libre pour les jambes et les pieds est au minimum de 600 mm de lar-
gueur
en dessous du plan de travail, un espace de 420 mm minimum est disponible
La dure du travail en position debout avec appui fessier
la position debout avec appui fessier est le plus souvent possible alterne avec la
position assise ou debout

148 ANALYSE
FICHE 
TRAVAIL EN POSITION ASSISE

La hauteur du plan de travail


la hauteur du plan de travail pour des tches standards correspond la hauteur
des coudes en position assise
pour des tches de prcision
* le plan de travail est au minimum 50 mm plus haut que les coudes
* la distance de lil jusqu lobjet est de maximum 300 mm
* le plan de travail peut tre lgrement inclin
* les avant-bras sont soutenus
pour un poste de travail industriel
* les bras peuvent bouger librement
* le plan de travail est de 50 mm 150 mm en dessous des coudes
pour des travaux lcran
* le clavier est une hauteur lgrement infrieure celle des coudes
pour des tches dcriture ou de lecture
* le plan de travail est une hauteur lgrement suprieure celle des coudes
un repose-pieds est prsent sil ny a pas de rglage possible de la hauteur du
plan de travail
lespace entre lassise et dessous du plan de travail est dau minimum 200 mm
lpaisseur du plan de travail est dau maximum 70 mm
La posture de travail
le bas du dos est toujours soutenu par un appui-dos ou un dossier bomb, quelle
que soit la position du travailleur: appui vers larrire, assis droit ou appui vers
lavant
langle des genoux est de 90 100
les pieds sont plat et stables sur le sol ou sur un repose-pied
les avant-bras peuvent tre soutenus
linclinaison du plan de travail est de 45 lors de tches de lecture et de 15 lors
de tches dcriture et de travaux manuels
la distance datteinte est adapte:
* pour des actions frquentes un maximum de 300 mm
* pour des actions moins frquentes un maximum de 450 mm
* pour des actions peu frquentes (quelques fois par heure) un maximum de
600 mm
Le sige de travail
la hauteur de lassise (fond du sige) est au minimum gale la hauteur sol des-
sous de la cuisse en position assise (angle des genoux entre 90 et 100 )
la surface de lassise est suffisamment grande pour pouvoir bouger
le dossier a un arrondi bomb la hauteur du bas du dos
le dossier est rglable en hauteur
les accoudoirs sont suffisamment courts pour pouvoir approcher le sige prs
du plan de travail
les accoudoirs peuvent tre facilement rgls, en position assise, la hauteur des
coudes
Le repose-pieds
le repose-pieds (sil est ncessaire) a au minimum 450 mm de largueur et 350
mm de profondeur et est de prfrence: 700 sur 700 mm
le repose-pieds a une inclinaison rglable entre 0 et 10
le repose-pieds est stable et ne glisse pas sur le sol

ANALYSE
149
Lespace pour les jambes et les pieds
lespace libre pour les jambes et les pieds est au minimum de 600 mm de lar-
gueur
la profondeur libre sous le plan de travail est dau minimum 600 mm
cette profondeur est augmente dau moins 150 mm pour les pieds et le repose-
pieds
lespace libre au-dessus du pied est dau moins 200 mm au-dessus de la semelle
du soulier
La dure du travail en position assise
la position assise est alterne rgulirement avec la marche

150 ANALYSE
FICHE 
SIGNAUX ET COMMANDES:
TRAITEMENT DE LINFORMATION
ET PRISE DE DCISION

Les principes de base


lhomme reoit de linformation de lextrieur via ses 5 sens (vue, ouie, odorat,
toucher et le got): signaux sensoriels
aprs un processus de traitement de linformation et un processus de prise de
dcision, il ragit (organes moteurs, commandes)
une ou plusieurs boucles de rtroaction entre les ractions (sortie) et les
signaux sensoriels (entre) existent.Tant que cette boucle na pas permis dta-
blir un quilibre, le comportement humain continue
seuls les signaux sensoriels et les ractions motrices sont observables
pour un mme comportement, plusieurs signaux et plusieurs ractions peuvent
exister
dans la plus grande partie des situations de travail, linformation est gnrale-
ment perue au niveau visuel et au niveau auditif
La dure de traitement de linformation
elle est fonction:
* du temps de raction, lui-mme fonction de la complexit du signal, simple
si un signal et une raction, complexe si plusieurs signaux et plusieurs rac-
tions
au minimum, le temps de raction est de 200 ms mme pour un signal sim-
ple
* de la compatibilit : correspondance spontane entre le signal et la rac-
tion
compatibilit de position: les systmes de commande sont localiss de telle
faon que la relation avec ce quils commandent est immdiatement com-
prhensible
compatibilit de direction: la direction de la commande (droite, gauche,
haut, bas) correspond instinctivement la direction de mouvement de lob-
jet command: pour tourner droite, tourner le volant droite et pas gau-
che
compatibilit proportionnelle: dplacement du systme de commande
proportionnel au dplacement de lobjet command
* du respect des strotypes: correspondance acquise entre le signal et la
raction , par exemple:
abaisser et non lever une poigne pour ouvrir une porte
robinet eau chaude = couleur rouge et eau froide = couleur bleu
La capacit de traitement de linformation
la capacit est limite: reconnaissance de 7 2 catgories dune mme dimen-
sion
par exemple, mmoriser les 7 chiffres dun n de tlphone
cette capacit dpend de lindividu et de la voie sensorielle du signal mais
pas du temps de traitement
les signaux peuvent avoir:
* une seule dimension: par exemple lamplitude dun signal sonore
* ou plusieurs dimensions: par exemple lamplitude et la tonalit dun signal
sonore
si une information trop importante est mise, seule une partie de celle-ci sera
traite

ANALYSE
151
3 tapes dans le traitement de linformation
* dtection: si linformation nest pas dtecte, il y a erreur par omission
(exemple, signal auditif mis dans un environnement trs bruyant et non
entendu)
* identification: si linformation nest pas bien reconnue, il y a erreur de confu-
sion (exemple, confondre deux chiffres sur un mme afficheur digital)
* interprtation: ragir de manire errone linformation reue (par exem-
ple, fermer une vanne au lieu de louvrir)
les facteurs influenant cette capacit sont:
* la cohrence smantique de linformation: codes de communication non
ambigus, une seule interprtation possible un signal
* les codes de communication: verbales (crit ou parl) ou non verbales (dessin,
gestes) et formelles (consignes crites, signaux code de la route) ou non
formelles (argot, attitude)
La capacit de prise de dcision
si le dlai entre deux signaux successifs est infrieur 300 ms, le temps de
rponse au deuxime signal va augmenter (allongement du comportement)
* linformation du deuxime signal nest pas perdue mais est mise en mmoire
La mmoire
court terme
* la capacit est limite dans le temps quelques secondes
do, par exemple, rpter un n de tlphone pour le retenir plus long-
temps
* elle est limite en taille 6 8 lments
long terme
* la dure est plus importante: heures, mois, annes
* la capacit est trs importante: pas infinie en thorie mais en pratique oui
* linformation est stocke de manire hirarchique
* linformation est trs disponible au moment du stockage, puis de moins en
moins avec le temps si elle nest pas utilise, pour devenir finalement indispo-
nible
Le filtrage des informations
les informations sont dj filtres au niveau sensoriel (exemple, gamme de fr-
quence auditive limite entre 20 et 20.000 Hz)
dans le flux dinformation, certaines qui intressent la personne sont traites et
dautres ngliges et perdues
* par exemple, reconnatre son nom lors dune numration de plusieurs noms
lattention slective privilgie un canal de prise dinformation
un trou dattention arrive toujours aprs 2 3 minutes
Les comportements de choix
les comportements adopts sont influencs par:
* la situation de prise de dcision, selon quelle est
sans risque car la personne est certaine des consquences
ou bien avec risque car la personne nest pas certaine des consquences
* les utilits des diffrents vnements possibles
* la probabilit de survenue dun vnement: la probabilit subjective est diff-
rente de la probabilit objective
par exemple, si une pice retombe 10 fois sur 10 sur le ct face, la proba-
bilit objective davoir face nouveau au prochain lancer est toujours de
50%, tandis que la probabilit subjective pour le joueur sera plus leve

152 ANALYSE
Les types derreurs (Fitts et Jones, 1961)
1. erreurs de confusion: se tromper de commande
2. erreurs de mise au point ou erreurs dans lordre de manipulation des systmes
de commande: manipulation trop rapide ou trop lente des systmes de com-
mande
3. erreur par oubli
4. erreurs de direction: mouvement command dans la mauvaise direction
5. erreurs par activation non-voulue dune commande
6. erreurs par activation impossible dune commande

ANALYSE
153
FICHE 
SIGNAUX ET COMMANDES:
PRSENTATION DES INFORMATIONS

Les couleurs:
couleurs aises diffrencier
sur un arrire plan fonc, les couleurs privilgier sont le blanc, le jaune,
lorange et le vert
* jamais de rouge ou de bleu
sur un arrire plan clair, les couleurs noir, bleu et rouge sont conseilles
* jamais le jaune
les tons bleus et rouges ne sont jamais combiner
Le clignotement de linformation
ce clignotement ne sera utilis que lorsquune raction directe et immdiate
doit tre obtenue
si linformation doit tre lue, cest lenvironnement (cadre, voyant lumineux)
qui doit clignoter et non linformation elle-mme
Le type de caractre
un texte en minuscules est plus facilement reconnaissable
des caractres faciles reconnatre (pas de police spciale, de soulign, deffet
dombre) sont utiliss
* pas de caractres en italique qui rendent le texte plus difficile lire
les signes et caractres sont aiss distinguer
* par exemple, distinguer B, 3 et 8 ou bien distinguer 0 et O
La formulation du texte
la forme active est utilise
* par exemple: Tournez le bouton au lieu de le bouton est tourn
les messages sont aussi courts que possible (style tlgramme)
* par exemple, Tournez le bouton et vrifiez le voyant au lieu de
Aprs avoir tourn le bouton, vrifiez le voyant lumineux correspondant
les formulations ngatives (double ngation) sont vites
* par exemple,navez vous pas tourn le mauvais bouton entrane une rponse
ambigu non, je nai pas ou bien oui, je nai pas
Le codage des systmes daffichage de linformation (cadrans)
Le codage permet de diffrencier les informations
les diffrentes formes de codage sont privilgier dans lordre suivant:
* position
* grandeur
* forme
* cadres entourant linformation
* profondeur
* clart
* couleur
* type de lettres (caractre)
* clignotement de linformation (voyant lumineux)
le sur-codage (paramtres de codage prennent trop dimportance) peut entra-
ner des interprtations fausses quant la hirarchie des diffrentes informa-
tions
* la redondance savoir le codage de deux manires ou plus de linformation
est parfois souhaite pour renforcer leffet du codage mais est bien rflchie
car elle peut tre source de confusion

154 ANALYSE
FICHE 
TCHES DE VIGILANCE

Par dfinition, une tche de vigilance est une tche pour lesquels les signaux sont
rares et alatoires dans le temps et ou dans lespace
4 classes de tches de vigilance peuvent tre considres
tche de vrification: signaux stables (espace) et permanents dans le temps
* par exemple, check liste de vrification avant de remettre en marche une
machine, les problmes sont localiss et permanents (ne vont pas disparatre
tout seul)
tche dinspection: signaux instables mais permanents dans le temps
* par exemple, contrle qualit en fin de ligne de production pour dtecter les
dfauts instables, car ne sait pas o ils sont localiss, mais permanent dans le
temps
tche de surveillance: signaux stables mais pas permanents
* par exemple, surveillance vido de lentre dun btiment, le signal est bien
localis mais il est transitoire dans le temps
tche de guet: signaux instables et non permanents
* par exemple, surveillance dun radar, on ne sait pas do va venir le signal ni
quand
Les facteurs lis au signal influenant les performances
les modalits sensorielles: souvent la vue est le canal dinformation le plus
sollicit mais le temps de rponse un signal visuel est un peu plus long que
pour un signal auditif
* cependant, la vision est un canal directionnel de prise dinformations au
contraire de laudition (un signal sonore est plus difficile localiser)
lintensit du signal: plus le signal est intense (niveau sonore plus lev par
exemple), plus il a de chance dtre dtect
* un signal mme trs intense mais prsent trs brivement risque de ne pas
tre dtect. Il faut donc parfois allonger la dure de prsentation
la densit du signal: nombre de signaux par unit de temps ou bien nombre
de signaux critiques par rapport au nombre de signaux non critiques
* attention la sous sollicitation: si trop peu de signaux, la performance diminue
les variations de densit du signal car sil y a trop de signaux, la performance
plafonne
* cela prend du temps loprateur pour shabituer aux changements de densit
la dure des intervalles entre deux signaux
la complexit du signal: nombre de catgories de signaux
la prsence de signaux neutres
* ces signaux sont insrs pour maintenir la vigilance et augmenter la perfor-
mance lorsque les signaux critiques sont peu frquents
la structure dapparition de linformation: faon de prsenter linformation
* donner des repres augmente les performances
le rythme libre ou impos (cadence suivre)
Les facteurs lis loprateur influenant les performances
les pauses: frquentes mme si elles sont brves
la dure de la tche: rythme biologique respecter
les consignes de travail: trs importantes
la connaissance immdiate du rsultat: feedback
la motivation
* elle influence difficilement les performances
* si une prime financire est accorde, la performance commence par augmen-
ter mais leffet nest que temporaire
lenvironnement: bruit, climat, clairage
les facteurs individuels: aucun ne prdispose des tches de vigilance

ANALYSE
155
FICHE 
RGLEMENTATION:
DIRECTIVES MACHINES ET
QUIPEMENTS DE TRAVAIL

 Introduction
Pour la prvention des risques lis aux machines, deux importantes directives euro-
pennes sont considrer:
La directive conomique (article 95 du trait de Rome):
elle concerne:
* la libre circulation des produits
* les exigences essentielles en matire de sant et scurit imposes tou-
tes les machines pour quelles puissent tre mises en vente sur le march
europen
elle se rapporte donc la fabrication et la mise sur le march de ces machines
en veillant garantir un niveau de protection suffisant pour les consommateurs
cest, pour les machines, la directive 89/392 (1989), modifie par les directives
91/368, 93/44 et 93/68. Ces textes ont fait lobjet dune codification: la directive
98/37/CE concernant le rapprochement des lgislations des tats membres rela-
tives aux machines
* elles ont t traduites en droit belge par larrt royal du 5 mai 1995
* une proposition de modification des directives relatives aux machines a t
prsente en 2001 (COM 2000/899)
La directive sociale (article 137 du trait de Rome):
elle concerne:
* la protection des personnes
* les prescriptions minimales que ces machines doivent remplir pour pou-
voir tre utilises en scurit par les travailleurs. Les tats membres peuvent
imposer des prescriptions plus svres si ces dernires nont pas de rpercus-
sions conomiques
cest la directive quipements de travail (89/655) en liaison avec lutilisation de
machines. Elle a t traduite en droit belge par larrt royal du 12 aot 1993
elles se rapportent donc lutilisation des machines par les travailleurs
Larticle du RGPT 54quater 3 non abrog dfinit la procdure de commande et de
mise en service de tout nouvel quipement de protection. Elle est souvent appele
la procdure des trois feux verts
lors de la commande: analyse pralable des risques faites par le conseiller en pr-
vention et le mdecin du travail et ajoute au cahier des charges de la com-
mande (visa du conseiller en prvention)
lors de la livraison, le fournisseur remet un document rendant compte de lex-
cution des exigences formules en matires de scurit et dhygine du travail
avant toute mise en service, un rapport constatant le respect de ces exigences
est tabli par le conseiller en prvention. Lavis du mdecin y est joint lors de sa
plus proche visite

156 ANALYSE
 La directive machine
(directive conomique article  du trait de Rome)
La proposition de modification des directives relatives aux machines (COM
2000/899, 26 janvier 2001) est la base de la synthse faite ci-dessous.
Article 1: champ dapplication
dfinit les produits auxquels sapplique la directive et ceux qui en sont exclus
nouvelles machines incluses par rapport aux directives prcdentes: par exem-
ple les ascenseurs de chantier
Article 2: dfinitions
par rapport aux directives prcdentes, de nombreuses dfinitions ont t ajou-
tes pour rduire les difficults dinterprtation du texte: par exemple
* quasi-machine
* fabricant
* dispositif amovible de transmission mcanique
*
au lieu de dfinir les composants de scurit, une liste exhaustive est donne,
liste qui pourra tre modifie pour tenir compte de lvolution de la technique
Article 3: directives particulires
si les risques viss dans la prsente directive machine sont couverts de manire
plus spcifique par dautres directives particulires, les dispositions de ces direc-
tives particulires sappliquent ces risques ou ces machines en lieu et place
des dispositions reprises dans cette directive machine
Article 4: surveillance du march
la directive spcifie des mesures que doivent prendre les tats membres pour
* la mise sur le march des machines sans compromettre la sant et la scurit
des travailleurs
* la mise sur le march des quasi-machines
* linstitution dautorits comptentes pour le contrle de la conformit des
machines
* la dfinition des missions, de lorganisation et du pouvoir de ces autorits
comptentes
Article 5: mise sur le march
avant la mise sur le march, le fabricant doit sassurer que la machine satisfait aux
exigences essentielles de lannexe I de la prsente directive
le fabricant doit indiquer la liste des directives europennes prvoyant lapposi-
tion du marquage CE, dans la dclaration CE de conformit qui accompagne
la machine

Article 6: libre circulation
les tats membres ne peuvent interdire, restreindre ou entraver la mise en ser-
vice sur leur territoire des machines qui satisfont la prsente directive

Article 7: prsomption de conformit
les tats membres considrent que les machines portant le label CE et accom-
pagnes de la dclaration CE (annexe II de la directive), satisfont aux dispositions
de la prsente directive
Article 8: mesures spcifiques
mise jour de la liste des composants de scurit
mise jour de la liste des machines vises lannexe I

ANALYSE
157
Article 9: mesures particulires pour machines potentiellement dange-
reuses
information de la CE et des autres tats membres lorsque quun tat membre
veut interdire une machine pour raison de sant ou de scurit
Article 10: procdure de contestation dune norme harmonise
Article 11: clause de sauvegarde produit
mesures prendre lorsquun tat membre constate quune machine avec le label
CE nest pas conforme
Article 12: procdures dvaluation de la conformit des machines
lvaluation de la conformit des machines est diffrente pour lensemble des
machines et pour les machines prsentant des risques plus importants cites
dans lannexe IV. Une analyse de risques est faite pour conclure sur les risques
de la machine
pour lensemble des machines, lannexe VII est seule applicable: valuation de la
conformit par contrle interne
pour les machines plus dangereuses, le fabricant a le choix entre
* ladquation aux normes harmonises prvues dans lannexe IX
* la procdure dexamen CE de type prvue lannexe X
* la procdure dassurance qualit complte prvue lannexe XI
Article 13: procdures pour les quasi-machines
Article 14: organismes notifis
Article 15: installation et utilisation des machines
les tats membres peuvent prescrire des exigences supplmentaires de scurit
lors de lutilisation des machines pour autant que cela nimplique pas de modifi-
cations de la machine par rapport la prsente directive
Article 16: marquageCE
marquage conforme au logo de lannexe III
visible et distinct sur la machine

Article 17: marquage non conforme
labsence de marquage CE et ou de la dclaration de conformit CE
lapposition du label CE sur une machine non couverte par la prsente directive

Article 18: confidentialit
confidentialit pour toutes les personnes concernes par lapplication de la pr-
sente directive
Article 19: coopration entre les tats membres
Article 20: droits de la dfense
toute mesure pour restreindre la mise en service dune machine doit tre moti-
ve et notifie lintress
Article 21: diffusion de linformation
diffusion de la prsente directive
Article 22: comit
la commission est assiste par un comit machines composs de reprsentants
des tats membres
Article 23: sanctions
Article 24: modification de la directive 95/16/CE
modification de la directive 95/16 relative aux ascenseurs
Article 25: abrogation
la directive 98/37/CE concernant le rapprochement des lgislations des tats
membres relatives aux machines est abroge

158 ANALYSE
Article 26: mise en oeuvre
publication par les tats membres avant le 30 juin 2004
application par les tats membres partir du 1 janvier 2006
Article 27: entre en vigueur
20 jours aprs sa publication au JO des Communauts Europennes
Article 28: destinataires
Annexe 1: exigences essentielles de scurit et de sant relatives la
conception et la construction des machines
Cet annexe importante (plus de 40 pages) est vritablement le cur de la direc-
tive en matire de scurit des machines. Elle reprend dabord les exigences essen-
tielles auxquelles doivent satisfaire toutes les machines. Ensuite elle reprend des
exigences complmentaires concernant certains types de machines. Lannexe pr-
cise en tout dbut que le fabricant doit effectuer une analyse des risques quil doit
ensuite prendre en compte lors de la conception de la machine.
exigences essentielles de scurit et de sant
* gnralits
dfinitions: personnes exposes, zone dangereuse, protecteur
principes dintgration de la scurit:
- viter lexposition de loprateur un risque lors du fonctionnement de
la machine mais aussi lors de son rglage ou de son entretien
- appliquer les principes suivants et dans lordre: liminer ou rduire le ris-
que, protger vis vis des risques restants, informer sur les risques rsi-
duels
- envisager lusage normal mais aussi lusage raisonnablement attendu de la
machine
-
ergonomie: rduire gne, fatigue et contraintes psychiques de loprateur
matriaux et produits: ne pas tre lorigine de risques (exemple: les fluides)
clairage:
- incorporer un clairage si son absence est susceptible de crer un risque
- viter zone dombre, blouissement; effet stroboscopique
- clairer aussi les organes devant tre inspects ou entretenus
conception de la machine en vue de la manutention
- manutention de faon sre
- emballage ou conception pour entreposage de faon sre
- pas de dplacements intempestifs ou dinstabilit
-
* commandes
scurit et fiabilit des systmes de commande: tre srs et fiables pour vi-
ter toute situation dangereuse
organes de services:
- clairement visibles et identifiables, pictogrammes
- placs pour une manuvre sre sans quivoque
- mouvement cohrent avec leffet command
- disposs en dehors des zones dangereuses
-
mise en marche
- que par une action volontaire sur un organe prvu et effet. Il en sera de
mme pour la remise en marche aprs un arrt ou pour la commande
dune modification importante des conditions de fonctionnement
- remise en marche automatique dans une installation automatise que si
cela nentrane pas une situation dangereuse
dispositifs darrt
- arrt normal: prioritaire sur les ordres de mise en marche
- arrt durgence: sauf si larrt durgence ne peut rduire le risque par
exemple parce quil ne rduit pas le temps darrt normal de la machine.

ANALYSE
159
Le dispositif doit tre clairement identifiable, bien visible et facile daccs.
Il doit provoquer larrt dans un temps le plus court possible et ventuel-
lement permettre de dclencher des mouvements de sauvegarde.
- installations complexes: arrt aussi des quipements en amont et ou en
aval de la machine
slecteur de mode de commande ou de fonctionnement
- priorit sur les autres modes de commande sauf larrt durgence
- si plusieurs modes avec des niveaux de scurit diffrents, verrouillage de
chaque position
-
dfaillance de lalimentation en nergie: ne doit pas crer une situation dan-
gereuse
dfaillance du circuit de commande: ne doit pas crer une situation dange-
reuse
logiciels: convivialit
* mesures de protection contre les risques mcaniques
stabilit: lors du fonctionnement mais aussi lors du transport, montage,
dmontage ou de toute action impliquant la machine
risque de rupture en service
- rsistance suffisante des diffrentes parties de la machine
- fabricant prcise les entretiens ncessaires (frquence, quelles pices
remplacer)
- en cas de risque dclatement ou de rupture, concevoir les lments
mobiles de manire ce quils soient retenus et natteignent pas les pos-
tes de travail
risques dus aux chutes et projections dobjets: prcautions prendre
risques dus aux surfaces, artes et angles: viter artes vives, surfaces
rugueuses
risques dus aux machines combines: si plusieurs oprations avec la mme
machine avec reprise manuelle de la pice entre chaque opration
risques dus aux variations de vitesse de rotation des outils: rglage et choix
sr
prvention des risques lis aux lments mobiles
- viter les risques de contact
- viter tout blocage inopin
choix dune protection contre les risques engendrs par les lments mobi-
les
lments mobiles de transmission: protecteurs soit fixes, soit mobiles si des
interventions frquentes sont prvues
lments mobiles concourant directement au travail: protecteurs soit fixes,
soit mobiles soit des dispositifs de protection
risques dus aux mouvements non commands
* caractristiques requises pour les protecteurs et les dispositifs de
protection
exigences gnrales: robuste, maintenus en place solidement, pas de risques
supplmentaires, pas facilement escamotables
exigences particulires pour les protecteurs
- protecteurs fixes: outils ncessaires pour enlever les fixations
- protecteurs mobiles: solidaires si possible de la machine lors quils sont
ouverts, de type A (associ un dispositif de verrouillage) ou de type B
(associ un dispositif dinterverrouillage)
- protecteurs rglables limitant laccs
exigences particulires pour les dispositifs de protection: conus pour tre
associ un dispositif dinterverrouillage

160 ANALYSE
* caractristiques requises pour les postes de travail et ou de
conduite
poste de travail et/ou de conduite
- si plusieurs postes de commande, lutilisation de lun deux rend impossi-
ble lusage des autres sauf pour les boutons darrt et darrt durgence
- cabine prvue si environnement risque
siges: emplacement prvu, livrer avec la machine, stable, rduisant les vibra-
tions
* mesures de protection contre dautres risques:
dus lnergie lectrique
dus llectricit statique
dus la foudre
dus aux nergies autres qulectriques
dus aux erreurs de montage
dus aux tempratures extrmes
dincendie
dexplosion
dus au bruit
dus aux vibrations
dus aux rayonnements
dus aux rayonnements extrieurs
dus aux quipements laser
aux missions de substances dangereuses
de rester prisonnier dans une machine
de chute
* maintenance
entretien de la machine: point de rglage en dehors des zones dangereuses
accs aux postes de travail et aux postes dintervention pour la maintenance
sparation des sources dnergie: dispositifs verrouillables pour isoler cha-
que source dnergie
intervention de loprateur: limiter les causes de ses interventions sur la
machine
nettoyage des parties infrieures: doit tre possible
* informations, dispositifs dalerte, avertissement
sans ambiguts, faciles comprendre ou percevoir , non excessives
* marquage des machines
de manire lisible et indlbile, chaque machine doit porter les indications
minimales suivantes
- nom et adresse du fabricant
- le cas chant, le nom de la personne responsable de la conformit avec
cette directive
- la dsignation de la machine
- le marquage CE
- la dsignation de la srie ou du type
- le numro de srie sil existe
- lanne de construction
toutes les indications indispensables sa scurit doivent aussi tre indiques
si machine conue pour tre utilise en atmosphre explosible, lindiquer
* notice dinstruction
chaque machine doit tre accompagne dune notice
principes de rdaction: usage de la machine, langue, traduction, maintenance
contenu de la notice
- rfrence du fabricant
- instructions de montage, de mise en service, de branchement, en cas de
panne
- instructions pour la maintenance
- conditions de stabilit
- niveau sonore du bruit
-

ANALYSE
161
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
certaines catgories de machines
* machines agro-alimentaires et machines destines aux industries
cosmtiques et pharmaceutiques
risque dinfection, de maladie de contagion: rgles dhygine observer
notice dinstruction: indiquer aussi les produits et mthodes de nettoyage,
de rinage et de dsinfection
* machines portatives tenues et/ou guides la main
gnralits:
- possder une surface dappui suffisante de prhension et de maintien pour
assurer la stabilit
- si possible, pouvoir actionner les boutons de mise en marche et/ ou dar-
rt sans devoir lcher les poignes
- tre conue pour viter toute mise en route intempestive
- tre conue pour permettre de voir lengagement de loutil dans le mat-
riau travaill
notice dinstruction
- niveau de vibrations mises
* appareils portatifs charge explosive
gnralits
notice dinstruction
- cartouches appropries
* machines bois et matires assimiles
mise en place et guidage de la pice usiner en scurit
systme vitant le rejet de la pice en bois ou bien rejet sans risque pour
loprateur (direction du rejet par exemple)
freins automatiques arrtant loutil en un temps suffisamment court
Exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
pallier les risques dus la mobilit des machines
* gnralits
dfinitions
clairage: sur la machine automotrice si travail de nuit
* poste de travail
sige: ceinture de scurit si la machine peut se retourner
poste de conduite: visibilit, pas de contact avec les roues ou chenilles
autres emplacements pour des oprateurs autres que le conducteur
* commandes
organes de service
- partir du poste de conduite sauf pour les fonctions devant tre action-
nes lextrieur pour scurit: exemple commande du levage dune
charge
- pdales de commande
- mcanisme de direction (machines roues)
-
mise en marche/ dplacement: uniquement si le conducteur est bien son
poste
arrt du dplacement
- dispositif darrt
- dispositif de stationnement
- commande distance
dplacement de machines conducteur pied: dplacement que si action
maintenue par le conducteur
dfaillance du circuit de commande
* mesures de protection contre les risques mcaniques
dus aux mouvements non commands
dus aux retournements
dus aux chutes dobjets
dus aux moyens daccs

162 ANALYSE
dus aux dispositifs de remorquage
dus la transmission de puissance entre la machine automotrice et la
machine rceptrice
dus aux lments mobiles de transmission
* mesures de protection contre dautres risques
dus la batterie daccumulateurs
dincendie
dus aux missions de gaz et de poussires
* indications
signalisation avertissement
- moyens de signalisation ou de plaques avec les instructions pour lutilisa-
tion, le rglage, la maintenance
- avertisseur sonore
- interdiction dapprocher la machine pendant le travail
marquage, en plus
- puissance nominale en kW
- la masse en kg mais aussi le cas chant leffort de traction maximal et lef-
fort vertical maximal prvu au crochet dattelage (en N)
notice dinstruction
- niveau de vibrations
- usages multiples selon lquipement mis en oeuvre
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
pallier les risques dus une opration de levage
* gnralits
dfinitions
mesures de protection contre les risques mcaniques
- machines le long de guides ou sur des chemins de roulement
- rsistance mcanique: facteur de scurit de surcharge
- accessoires de levage
- accessoires dlingage
- contrle des mouvements
- risques dus aux mouvements des charges manutentionnes
* exigences particulires pour les machines mues par une nergie
autre que la force humaine
organes de commande des mouvements: action maintenue
contrle des sollicitations: avertisseur du conducteur de surcharge ou de
dpassement des moments tendant au renversement si la charge est au
moins gale 1000 kg ou dont le moment de renversement est au moins
gal 40.000 Nm
cbles pour installations guides par cbles
risques pour les personnes exposes: personnes qui accdent au support de
la charge lors du chargement ou du dchargement
* marquage
chanes et cbles sont marqus et portent notamment le label CE
accessoires de levage: marquage CE et de la charge maximale dutilisation
machines de levage: charge maximale dutilisation, sous forme de croquis ou
de tableaux si cette charge dpend de la configuration de la machine
* notice dinstruction
accessoires de levage et dlingage
machines de levage
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
les machines destines tre utilises dans les travaux souterrains
* risques dus au manque de stabilit
* circulation
* clairage
* organes de service
doivent tre actionns la main
dispositif de lhomme mort peut tre commande pied

ANALYSE
163
* arrt du dplacement
dispositif de lhomme mort doit tre prvu
* risque dincendie
freinage sans produire dtincelles
* risques dus aux missions de gaz
gaz dchappement ne doivent pas tre vacus vers le haut
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
les machines prsentant des risques dus une opration de levage ou
de dplacement de personnes
* gnralits
dfinitions
rsistance mcanique: facteur de scurit plus important (le double) que
pour le levage dune charge
contrle des sollicitations
* organes de service
disposs lintrieur de lhabitacle pour que les personnes puissent descen-
dre, monter ou le cas chant dplacer lhabitacle par rapport la machine
* risques pour les personnes se trouvant dans lhabitacle
si travail partir de lhabitacle, assurer sa stabilit et empcher les mouve-
ments inopins
points dancrage prvus dans lhabitacle pour fixer les quipements de pro-
tection individuelle
si trappe sur le plancher, le sens douverture doit sopposer au risque de
chute
* indications: pertinentes placer dans lhabitacle
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
les machines prsentant des risques dus au levage et destines aux
personnes mobilit rduite
* dfinitions
* organes de service: accessibles compte tenu du handicap de la personne
* risque de chute du support
* accs une plate forme
exigences essentielles complmentaires de scurit et de sant pour
les ascenseurs de chantiers
* cabine
complte: parois et plafonds
si risque de chute dobjets, dispositifs de protection sur le plafond
* protection du volume parcouru par la cabine
* systme de suspension du support de charge
au moins deux chanes ou cbles indpendants sont requis pour le support
de la charge
* risque de chute du support de charge
* accs au support de charge
minimiser la diffrence de niveau entre le support de charge et les niveaux
atteints
prvoir des portes par pallier avec dispositif dinterverrouillage
Annexe II contenu des dclarations
contenu de la dclaration CE de conformit dune machine
* rfrence du fabricant
* description
* dclaration de conformit la directive
*
contenu de la dclaration dincorporation dune quasi-machine
Annexe III marquage CE
graphisme du marquage
plac au voisinage du nom du fabricant

164 ANALYSE
Annexe IV types de machines pour lesquelles il faut appliquer une des
procdures dvaluation de la conformit des machines reprises lar-
ticle 12 de la directive
Annexe V notice dassemblage dune quasi-machine
Annexe VI dossier technique pour les machines
procdure dtablissement du dossier technique devant permettre de dmontrer
la conformit de la machine aux exigences de la directive
Annexe VII valuation de la conformit avec contrle interne de la fabri-
cation pour une machine
Annexe VIII valuation de la conformit pour une machine ne prsen-
tant pas de risque intrinsque pour la scurit et la sant
Annexe IX adquation aux normes harmonises pour une machine
vise lannexe IV
Annexe X examen CE de type dune machine vise lannexe IV
Annexe XI assurance qualit complte pour une machine vise lan-
nexe IV
Annexe XII critres minimaux devant tre pris en considration par les
tats membres pour la notification des organismes
Annexe XIII tableaux de correspondance entre la prsente directive et
la directive 98/37/CE

 Directive quipements de travail (


/) traduite
par lAR du 
 
(directive sociale article  du trait de Rome)
Section I
article 1 objet de la directive:
* prescriptions minimales de scurit en matire de scurit et de sant pour
lutilisation des quipements de travail
article 2 dfinitions
* quipement de travail: toute machine, appareil, outil ou installation utilis au
travail
*
Section II obligations des employeurs
article 3 obligations gnrales
* prendre toutes les mesures pour que les quipements mis la disposition des
travailleurs soient appropris au travail raliser, tout en permettant dassu-
rer la scurit et la sant des travailleurs durant lutilisation de ces quipe-
ments
* prendre en considration les conditions et les risques spcifiques de travail
lors du choix de lquipement
* prendre les mesures appropries pour minimiser les risques lorsquil nest pas
possible dassurer pleinement la scurit et la sant des travailleurs
article 4 rgles concernant les quipements de travail
* utiliser des quipements qui mis en service aprs le 31/12/1992 satisfont aux
directives europennes applicables et aux exigences de lannexe si aucune
autre directive nest applicable
* assurer la maintenance des quipements pour le garder en tat
article 5 quipements de travail risque spcifique
* si risque spcifique, rserver lquipement uniquement aux travailleurs char-
gs de son utilisation

ANALYSE
165
article 6 information des travailleurs
* information et notices des quipements utiliss
* information minimum
* information comprhensible
article 7 formation des travailleurs
* formation adquate des travailleurs chargs de lutilisation des quipements
article 8 consultation et participation des travailleurs
Section III dispositions diverses
article 9 modification de lannexe
article 10 dispositions finales
* entre en vigueur par les tats membres
Annexe prescriptions minimales vises larticle 4
prescriptions minimales gnrales
* systme de commande visible, identifi et marqu
* systme de commande dispos en dehors des zones dangereuses
* systme de commande sr
* oprateur doit pouvoir voir et sassurer de labsence de personnes dans la
zone dangereuse. Sinon, un signal davertissement sonore ou visuel doit tre
prvu
mise en marche dun quipement
* que par action volontaire sur le systme de commande
* idem pour la remise en marche ou la commande dune modification des condi-
tions de fonctionnement
systme de commande darrt gnral
* dans des conditions sres
* chaque poste de travail
* systme darrt doit primer sur les ordres de mise en marche
arrt durgence
* si appropri lquipement et notamment en fonction du temps darrt
dispositifs appropris en cas de danger
* de chutes dobjets
* dmanations de gaz, vapeurs, liquides
dispositifs pour stabiliser les quipements et leurs lments
mesures de protection appropries en cas de risques dclatement ou de rup-
ture dlments
protecteurs et dispositifs de protection en cas de risques de contact mcanique
avec des lments mobiles
* robustes
* sans risques supplmentaires
* une distance suffisante de la zone dangereuse
* sans gner lobservation du cycle de travail
* en permettant toujours les interventions indispensables pour la mise en place
ou le remplacement des lments
clairage suffisant des zones et point de travail et de maintenance
protection contre les risques de contact dun quipement temprature leve
ou trs basse
dispositifs dalerte et davertissement: perus et comprhensibles
utiliser lquipement que pour les conditions dans lesquelles il a t conu
oprations de maintenance lorsque lquipement est larrt. Si ce nest pas pos-
sible, des mesures de protection spcifiques doivent tre prises
dispositifs clairement identifiables pour isoler chacune des sources dnergie de
lquipement
quipement doit porter les avertissements et signalisations indispensables pour
la scurit des travailleurs
oprateur doit pouvoir rester en scurit pour toute opration de production,
de rglage ou de maintenance

166 ANALYSE
quipement appropri pour la protection des risques dincendie, de rchauffe-
ment, dmanations de gaz, liquides, vapeurs
quipement appropri pour la protection des risques dexplosion
quipement appropri pour la protection des risques de contact avec llectri-
cit

ANALYSE
167
FICHE 
RGLEMENTATION: DIRECTIVES QUI
PEMENT DE PROTECTION INDIVI
DUELLE (EPI)

 Introduction
En ce qui concerne la protection individuelle, deux directives europennes sont
considrer:
La directive conomique (article 95 du trait de Rome):
elle concerne:
* la libre circulation des produits
* les exigences essentielles en matire de sant et scurit imposs tous
les quipements de protection individuelle pour quils puissent tre mis en
vente sur le march europen
elle se rapporte donc la fabrication et la mise sur le march de ces produits
en veillant garantir un niveau de protection suffisant pour les consommateurs
cest la directive 89/686 (1989)
* elle a t traduite en droit belge par larrt royal du 31 dcembre 1992
La directive sociale (article 137 du trait de Rome):
elle concerne:
* la protection des personnes
* les prescriptions minimales que ces EPI doivent remplir pour assurer une
protection efficace des utilisateurs. Les tats membres peuvent imposer des
prescriptions plus svres si ces dernires nont pas de rpercussions cono-
miques
elles se rapportent donc lutilisation des EPI par les travailleurs
cest la directive 89/656 relative lutilisation des quipements de protection
individuelle (EPI) traduite en droit belge par larrt royal du 7 aot 1995

 Directive quipements de protection individuelle


(EPI) (
/
) traduite par lAR du  
(directive conomique article  du trait de Rome)
La plupart des chapitres de cette directive ainsi que les annexes II, III et IV sadres-
sent aux fabricants. Lannexe I est la plus importante vis vis de la prvention des
risques car elle reprend les exigences essentielles de scurit et de sant vis vis
des quipements de travail (EPI).
Chapitre I: dfinitions
Chapitre II: champ dapplication
tous les quipements de protection individuelle (EPI) mis sur le march aprs
lentre en vigueur du prsent arrt
aussi considrs comme EPI
* un ensemble de plusieurs dispositifs solidaires visant protger
*
larrt royal ne sapplique pas aux EPI des forces armes, dauto dfenses
Chapitre III: conditions de mise sur le march des EPI
avant sa mise sur le march, tout EPI doit satisfaire aux exigences de lannexe I
EPI avec marquage CE et accompagn de la dclaration de conformit (annexe
II)

168 ANALYSE
Chapitre IV: procdure de conformit
Chapitre V: examen CE de type
organisme notifi atteste que lEPI satisfait aux exigences du prsent arrt
Chapitre VI: contrle de la fabrication
la fabrication de tout EPI protgeant contre des risques mortels ou nuisant gra-
vement la sant, doit tre soumis un contrle qualit (appareils de protec-
tion respiratoire, protection contre les chutes en hauteur)
Chapitre VII: marquage CE
appos sur lEPI
visible
pas dautres marquages pouvant prter confusion
Chapitre VIII: procdures dagration
organismes notifis agrs par le Ministre fdral de lEmploi et du Travail
Chapitre IX: quivalence de procdures entre Etats
Chapitre X: dispositions relatives la surveillance et mesures particuli-
res concernant les restrictions de vente
interdiction, retrait du march dun EPI si risque pour la sant constat par les
agents ou fonctionnaires du ministre
Chapitre XI: dispositions transitoires et finales
Annexe I: exigences essentielles de sant et de scurit (EPI)
exigences gnrales pour tous les EPI
* principes de conception
ergonomie: lutilisateur peut raliser normalement son activit
niveaux et classes de protection
* innocuit des EPI
ne pas engendrer dautres risques
matriaux utiliss non nocifs
tat de surface: pas dartes vives, dasprits
ne pas entraver ou le moins possible les gestes accomplir
* facteurs de confort et defficacit
adapter la morphologie de lutilisateur
lger, solide
compatible avec le port dautres EPI
* notice dinformation du fabricant
instruction de stockage, de nettoyage, de dsinfection
classes de protection
marquage

exigences supplmentaires communes plusieurs genres ou types dEPI
* si systme de rglage de lEPI, pas de drglement involontaire possible
* EPI enveloppant tout ou une partie du corps
suffisamment ars pour limiter la transpiration
et ou dispositifs pour absorber la sueur
* EPI du visage, des yeux ou des voies respiratoires
restreindre le moins possible la vue de lutilisateur
* EPI sujet vieillissement
date de premption, de dure de vie
* EPI susceptibles dtre happs au cours de leur utilisation
rsistance appropri de lEPI pour se rompre et liminer ainsi le danger
* EPI destins une utilisation dans des atmosphres explosibles
pas darc, dtincelles dorigine lectrique, lectrostatique ou mcanique
(choc) susceptible denflammer un mlange explosible

ANALYSE
169
* EPI destins des interventions rapides ou devant tre mis en place et/ou ts
rapidement
temps de mise en place aussi bref que possible
* EPI dintervention dans des situations trs dangereuses
notice avec informations destines lusage de personnes comptentes
dispositif dalarme si niveau de protection de lEPI est dpass
* EPI comportant des composants rglables ou amovibles par lutilisateur
rgler, monter, dmonter sans outil
* EPI raccordables un autre dispositif complmentaire, extrieur lEPI
organe de raccordement pour ne monter lEPI que sur le dispositif appro-
pri
* EPI comportant un systme circulation de fluide
renouvellement appropri du fluide
* EPI portant une ou plusieurs marques de reprage ou de signalisation concer-
nant directement ou indirectement la sant et la scurit
des pictogrammes de prfrence
visibles durant toute la dure de vie de lEPI
* EPI vestimentaires appropris la signalisation visuelle de lutilisateur
EPI muni de dispositifs visibles (lumineux, couleurs) ou rflchissants
* EPI multirisques
conu pour satisfaire aux exigences de protection de chacun des risques
exigences supplmentaires spcifiques aux risques prvenir
* protection contre les chocs mcaniques
chocs rsultant de chutes ou de projection dobjets: amortir les effets du
choc en vitant toute lsion un niveau dnergie du choc au-del duquel
lutilisation de lEPI ne serait pas possible durant la dure prvisible du port
chutes de personnes
- chutes par glissade: semelles appropries pour bonne adhrence
- chutes de hauteurs: dispositif de prhension du corps et de liaison un
point dancrage sr. La dnivellation du corps doit tre aussi faible que
possible sans pour autant que le freinage natteigne un seuil entranant des
lsions
vibrations mcaniques: attnuation de faon approprie
* protection contre la compression (statique) dune partie du corps
viter lapparition de lsions aigus ou chroniques
* protection contre les agressions physiques (frottement, piqres, coupures,
morsures)
matriaux utiliss avec rsistance labrasion, la perforation et la cou-
pure par tranchage
* prvention des noyades (gilets de scurit, brassires et combinaison de sau-
vetage)
faire remonter aussi vite que possible
assurer la flottabilit
rsister limpact avec le milieu fluide

* protection contre les effets nuisibles du bruit
tiquetage du niveau dattnuation sur lEPI
tiquetage du niveau de confort procur par lEPI
* protection contre la chaleur et/ou le feu
pouvoir disolation thermique et rsistance mcanique approprie
matriaux constitutifs et autres composants des EPI
- degr dincombustibilit suffisamment lev
- parties extrieures rflchissantes appropri au flux de chaleur (rayonne-
ment infra rouge)

170 ANALYSE
EPI complets
- quantit de chaleur transmise lutilisateur au travers de lEPI suffisam-
ment faible que pour ne pas engendrer de nuisance
- opposition la pntration de liquides ou vapeurs
- pas de brlures rsultant de contacts avec lenveloppe protectrice de lEPI
* protection contre le froid: isolation thermique et rsistance mcanique appro-
pries aux conditions prvisibles demploi
le coefficient de transmission du flux thermique doit tre aussi faible que
possible
les matriaux doivent conserver un degr de souplesse appropri aux ges-
tes raliser en ambiances froides
le froid accumul ne doit jamais atteindre un seuil de douleur et cela en tout
point de la partie du corps protger, en ce y compris les extrmits
(doigts, orteils)
les EPI doivent empcher dans la mesure du possible la pntration de liqui-
des (eau de pluie)
la dure dexposition maximale admissible en ambiance froide doit tre indi-
que lorsque lEPI comporte un systme de protection respiratoire
* protection contre les chocs lectriques
degr disolation appropri aux valeurs des tensions lectriques
EPI pour interventions sur les installations lectriques: marquage spcifique
avec la classe de protection lectrique, la tension dutilisation
information dans la notice sur la priodicit des essais dilectriques de lEPI
* protection contre les rayonnements non ionisants
EPI pour lil: absorber ou rflchir la majeure partie de lnergie rayonne
dans les longueurs dondes nocives sans altrer de faon excessive la trans-
mission non nocive du spectre visible (perception des contrastes, distinction
des couleurs)
les oculaires de ces EPI ne doivent pas se dtriorer ou perdre leurs pro-
prits sous leffet du rayonnement mis
chelon de protection doit tre marqu: la notice doit aussi reprendre les
courbes de transmission pour choisir lEPI adapt aux conditions de rayon-
nement (distance, nergie rayonne)
* rayonnement ionisant
protection contre la contamination radioactive externe:
- EPI doit empcher la pntration des poussires, particules, gaz radioactifs
- EPI doit pouvoir supporter les mesures de dcontamination sur leur dure
de vie
protection limite contre lirradiation externe.
- EPI conus que dans le cas de rayonnement dlectrons (bta) ou photo-
niques (X, gamma) dnergie relativement limite
- EPI avec protection aussi leve quexige par les conditions dexposition
sans que pour autant les entraves aux gestes nentranent une augmenta-
tion de la dure dexposition
- marquage de lEPI: paisseur de la protection
* protection contre les substances dangereuses et agents infectieux
protection respiratoire
- fournir de lair respirable dans une atmosphre pollue ou en manque
doxygne, par des moyens appropris (filtration air pollu, apport dair
non pollu)
- tanchit suffisante pour que la pntration des contaminants soit suffi-
samment faible pour ne pas porter atteinte la sant
- marquage appropri et mode demploi
- notice: date limite de stockage des filtres
protection contre les contacts cutans ou oculaires
- enveloppe protectrice de lEPI pour empcher la pntration ou la diffu-
sion de substances dangereuses et agents infectieux au travers de lEPI

ANALYSE
171
- totale tanchit pour un usage quotidien prolong soit, dfaut, une
tanchit limite ncessitant de restreindre la dure dexposition
- classement en fonction de leur efficacit
- marquage de cette efficacit et notice reprenant les informations utiles
pour dterminer la dure dexposition maximale admissible
* dispositifs de scurit des quipements de plonge
appareil respiratoire pour alimenter lutilisateur en mlange gazeux respira-
ble en tenant compte notamment de la profondeur
selon les conditions demploi, les quipements doivent comporter:
- une combinaison de protection
- un dispositif dalarme prvenant en temps opportun dun manque dali-
mentation en mlange gazeux respirable
- une combinaison de sauvetage pour remonter la surface

 Directive relative lutilisation des quipements de


protection individuelle (EPI) (
/) traduite par
lAR du 
  (directive sociale article  du trait de Rome)
Article 1: application de lAR aux employeurs et aux travailleurs
Article 2: dfinitions
quipement de protection individuelle (EPI): tout quipement destin tre
port ou tenu par le travailleur en vue de le protger contre un ou plusieurs ris-
ques susceptibles de menacer sa scurit ou sa sant au travail , ainsi que tout
complment ou accessoire destin cet objectif
* sont exclus les EPI militaires, policiers, transports routiers, sports
Article 3: obligations de lemployeur
inventaire des risques en vue de lutilisation des EPI (tableau en annexe I)
limination des risques ou rduction par organisation du travail ou par des pro-
tections collectives
pour les risques non limins ou suffisamment limits: EPI
Article 4: mise sur le march dEPI conformes aux directives commu-
nautaires relatives leur fabrication
Article 5:
tout EPI doit:
* tre appropri aux risques prvenir, sans induire lui-mme un risque accru
* rpondre aux conditions existantes sur le lieu de travail
* tenir compte des exigences ergonomiques, de confort et de sant du travail-
leur
* convenir au porteur, aprs tout ajustement ncessaire
si risques multiples, les diffrents EPI doivent tre compatibles
conditions demploi dfinies par lemployeur: dure du port de lEPI,
emploi de lEPI conforme lusage prvu et conformment sa notice
Article 6: apprciation par lemployeur de lEPI envisag, avant de le
choisir
analyse et valuation des risques pralables
caractristiques ncessaires des EPI pour rpondre ces risques
valuation des EPI disponibles
avis des conseillers en prvention (responsable scurit et mdecin du travail)
Article 7: employeur sassure que lEPI est port et remplit les condi-
tions dfinies lannexe II
Article 8: consultation des membres du CPPT, dfaut de la dlgation
syndicale, dfaut des travailleurs dans lapprciation, le choix et lutili-
sation de lEPI

172 ANALYSE
Article 9: choix et commande de lEPI
le bon de commande doit
* mentionner que lEPI doit satisfaire aux dispositions de fabrication (marquage
CE)
* mentionner les exigences supplmentaires ces dispositions
* reprendre les exigences complmentaires en matire de scurit et de sant
ajoutes ventuellement par les conseillers en prvention (scurit et mde-
cin du travail)
* tre sign par le conseiller en prvention scurit
lors de la livraison, les exigences non couvertes par le marquage CE doivent faire
lobjet:
* dun document remis par le fournisseur sur la ralisation de ces exigences
* dun rapport tabli par le conseiller en prvention scurit constatant le res-
pect de ces exigences et sign par le mdecin du travail lors de sa plus proche
visite
Article 10: dispositions prises par lemployeur pour informer les travail-
leurs
informations et notices dinformation comprhensibles par les travailleurs (lan-
gue) et devant reprendre au minimum
* les conditions dutilisation des EPI
* les situations anormales prvisibles
* les conclusions tirer de lexprience acquise, lors de lutilisation dun EPI
* les risques contre lesquels les EPI protgent le travailleur
instructions crites sur le fonctionnement, le mode dutilisation, linspection et
lentretien de chaque EPI (signes par le conseiller en prvention scurit)
Article 11: EPI destin un usage personnel
sauf si nettoy, dsinfect, entre chaque travailleur
Article 12: EPI mis la disposition gratuitement par lemployeur
Article 13: nettoyage, dcontamination, rparation, renouvellement
assurer ses frais par lemployeur
par des moyens adapts et sans nuire aux proprits de lEPI
Article 14: EPI jamais emport par les travailleurs chez eux
sauf si quipes itinrantes, chantiers loigns de lentreprise
Article 15: travailleurs tenus dutiliser les EPI mis leur disposition et
conformment aux instructions reues
Article 16: ceintures, harnais de scurit, longes et cordes et autres
accessoires de retenue examins par un organisme agr
quand?
* avant leur mise en usage
* ensuite tous les 12 mois
* chaque fois quune ceinture ou un harnais a retenu une personne au cours
dune chute
rapport de lorganisme agr
Annexe I: schma indicatif pour linventaire des risques, en vue dune
utilisation dquipements de protection individuelle
voir le tableau ci-dessous
Annexe II: liste dactivits et secteurs dactivits ncessitant la mise
disposition dE.P.I.
liste tablie par type dEPI
* vtement de protection
* coiffure de protection
* tablier de protection
* chaussures de protection
* gants ou moufles de protection

ANALYSE
173
* lunettes de protection et crans faciaux dun type appropri
* appareils respiratoires
* quipements de protection pour les jambes
* pommades de protection
* protection de lavant bras
* protection contre la chute
* quipements de protection de loue
* quipements de protection contre les vibrations
* protection contre les radiations ionisantes
* protection contre lirradiation externe
* vtements de signalisation

Annexe I: schma indicatif pour linventaire des risques en vue


dune utilisation dquipements de protection individuelle

174 ANALYSE
14 juin 1989 concernant le rappro-
BIBLIOGRAPHIE chement des lgislations des Etats
Arrt royal du 31 dcembre 1992 membres relatives aux machines,
portant excution de la Directive du modifi par: la Directive
Conseil des Communauts europen- 91/368/CEE du 20 juin 1991, la
nes du 21 dcembre 1989 concernant Directive 93/44/CEE du 14 juin
le rapprochement des lgislations des 1993 et la Directive 93/68/CEE du
Etats membres relatives aux quipe- 22 juillet 1993
ments de protection individuelle (M.B. Arrt royal du 7 aot 1995 relatif
4.2.1993; errata: M.B. 23.5.1996). lutilisation des quipements de pro-
Modifi par: (1) arrt royal du 5 mai tection individuelle (M.B. 15.9.1995),
1995 modifiant larrt royal du 31 Modifi par: (1) arrt royal du 11 jan-
dcembre 1992 (M.B. 31.5.1995; erra- vier 1999 modifiant lAR du
tum: M.B. 12.10.1995), (2) arrt royal 7.8.1995(M.B. 23.2.1999)
du 8 aot 1997 modifiant larrt Transposition en droit belge de la
royal du 31 dcembre 1992 (M.B. troisime Directive particulire
7.11.1997) 89/656/CEE du Conseil des
Transposition en droit belge de la Communauts europennes du 30
Directive 89/686/CEE du 21 dcem- novembre 1989 , concernant les
bre 1989 du Conseil des prescriptions minimales de scurit
Communauts europennes et de sant pour lutilisation par les
concernant le rapprochement des travailleurs au travail dquipements
lgislations des Etats membres rela- de protection individuelle
tives aux quipements de protec- Assubel (1996) Commentaires prati-
tion individuelle, modifi par: la ques Check-list directive
Directive 93/68/CEE du 22 juillet Equipement du Travail., Ing. Jean van
1993, la Directive 93/95/CEE du 29 Brussel
octobre 1993 et la Directive BTS Newsletter (2001) La rvision de
96/58/CEE du 3 septembre 1996 la directive Machines - Lgislation
Arrt royal du 12 aot 1993 concer- Europenne 2001-17p6-13.pdf.
nant lutilisation des quipements de BTSNewsleter, juin 2001, n 17.
travail (M.B. 28.9.1993). Modifi par: CCHST - Centre canadien dhygine
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concernant la signalisation de scurit (http://www.cchst.ca/reponsessst)
et de sant au travail (M.B. 19.9.1997), http://www.cchst.ca/reponsessst/ergo
(2) arrt royal du 4 mai 1999 modi- nomics/handtools/workspace.html
fiant larrt royal du 12 aot 1993 http://www.cchst.ca/reponsessst/
(M.B.4.6.1999) safety_haz/woodworking/gen_safe.
Transposition en droit belge de la html
deuxime Directive particulire http://www.cchst.ca/reponsessst/
89/655/CEE du Conseil des ergonomics/handtools/hazards.html
Communauts europennes du 30 http://www.cchst.ca/reponsessst/
novembre 1989 concernant les safety_haz/power_tools/ergo.html
prescriptions minimales de scurit http://www.cchst.ca/reponsessst/
et de sant pour lutilisation par les safety_haz/hand_tools/hammers.html
travailleurs au travail dquipements Commission des Communauts
de travail, modifi par: la Directive Europennes, COM(2000) 899 final,
95/63/CE du 5 dcembre 1995 Proposition de directive du parlement
Arrt royal du 5 mai 1995 portant europen et du conseil relative aux
excution de la directive du Conseil machines et modifiant la directive
des Communauts europennes 95/16/CE, Bruxelles, le 26.01.2001
concernant le rapprochement des Corlett, E.N., & Clark,T.S. (1995). The
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176
SOURCE DES
ILLUSTRATIONS
Les illustrations ont t reproduites
avec lautorisation de:
CCHST - Centre canadien dhygine
et de scurit au travail,
(www.cchst.ca/)

177
178
179
180
DIRECTIONS REGIONALES DES SERVICES DE CONTROLE DU SPF EMPLOI, TRAVAIL
ET CONCERTATION SOCIALE

CONTROLE DES LOIS SOCIALES CONTROLE DU BIEN-ETRE AU TRAVAIL

Alost Lige Anvers Hainaut-Ouest


Administratief Centrum rue Natalis 49 Theater Building rue du Chapitre 1
De Pupillen 4020 LIEGE Italilei 124 - bus 77 7000 MONS
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Fax: 053 75 13 44 Lige-Sud: Lige
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Tl.: 03 213 78 10 3001 LEUVEN Limbourg
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Fax: 016 31 88 10 rue Ernest Blerot 1 Verwilghensingel 75 - bus 2
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Fax: 071 30 12 23 Fax: 067 21 16 85 Fax: 071 20 49 14
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Tl.: 011 22 14 17 Fax: 069 84 39 70
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Huy Warandestraat 49
Centre Mercator 2300 TURNHOUT
rue du March 24 Tl.: 014 44 50 10
4500 HUY Fax: 014 44 50 20
Tl.: 085 24 16 23
Fax: 085 24 16 24 Verviers
rue Fernand Houget 6
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rue Hamoir 164 Tl.: 087 30 71 91 Les directions rgionales des services de contrle du SPF
7100 LA LOUVIERE Fax: 087 35 11 18 Emploi, Travail et Concertation sociale sont accessibles
Tl.: 064 22 45 32 au public chaque mercredi de 9h 17h sans interrup-
Fax: 064 28 15 32
tion. Pour connatre les autres heures douverture ou
pour prendre un rendez-vous un autre moment, il faut
contacter directement la direction concerne.
SPF Emploi, Travail et
Concertation sociale
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