Pefa 2014 VF PDF
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Financement PGDI
Rapport PEFA sur les performances
Equivalence Montaire
Unit montaire :Ariary (MGA)
1 Euro = 3 046,59 MGA (24 dcembre 2013)
Exercice financier
1 janvier - 31 dcembre
Poids et mesures
Systme mtrique
2
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
GFS
IADM
IAS
IFAC
IFRS
IGE
IGF
IPPTE
IPSAS
ISC
JIRAMA
LOLF
MAP
MDA
MDAT
MEN
MFB
MSANP
MSFP
NIF
NN
OGT
OMD
ONN
ORDSEC
PCOP
PEFA
PGA
PGDI
PIP
PP
PREA
PRMP
PTF
RGA
SDSPS
SIIGFP
SNR
SPVF
SREC
SYGADE
TCN
TG
TP
TST
TVA
UE
UGPM
ZAP
ANNEXES .............................................................................................................................................118
ANNEXE 1 : CALCULS POUR PI-1, PI-2 & PI-3 ....................................................................................................... 119
ANNEXE 2: RSUM NOTES INDICATEURS/COMPOSANTES (2008-2013) ................................................................... 123
ANNEXE 3 : NOTES AVEC JUSTIFICATIONS (VALUATIONS 2008- 2013) .................................................................... 124
ANNEXE 4 : CARTES DE MADAGASCAR .................................................................................................................. 127
ANNEXE 5 : LIENS ENTRE LES 6 DIMENSIONS ET LES 3 OBJECTIFS BUDGTAIRES. ....................................................... 128
ANNEXE 6 : LISTE DES MEMBRES DES 2 COMMISSIONS DAUTO-VALUATION .............................................................. 130
ANNEXE 7 : BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 132
5
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Avant - Propos
Le prsent rapport est le fruit dune auto-valuation PEFA (valuation rpte)
ralise par une quipe compose de deux commissions) incluant des cadres du
Ministre des Finances et du Budget (MFB) et dautres ministres et entits de
lAdministration Centrale Madagascar1.
Le travail des commissions a t coordonn par le Secrtariat Gnral du MFB, par
la Directrice du Renforcement de la Gouvernance notamment, Madame Nicole
Ravelonjanahary, et par M.Bien Aim Raoelijaona, Coordonnateur des Rformes
des Finances Publiques et M. Haja Razafimaharo, Assistant Technique National
en charge de lInnovation. Le travail technique des quipes a t encadr par deux
consultants internationaux pendant la priode du 11 novembre au 23 dcembre
2013, M. Giovanni Caprio et M. Nicolas Lokpe.
Cette nouvelle version du rapport en date du 19 aot 2014 inclut les commentaires
du secttariat PEFA, de la Banque Mondiale, de lunion Europenne, de la Banque
Africaine de Dveloppement, du Service de Coopration et dActions Culturelles de
lAmbassade de France et du Fonds Montaire International.
Les membres des deux commissions, les consultants internationaux et les
consultants nationaux de la Coordination des Rformes du Ministre des Finances
et du Budget tiennent remercier Madame Vonintsalama Andriambololona,
Secrtaire Gnrale du MFB pour lappui constant durant lauto-valuation; de
mme que M. Serge Radert, Directeur du Programme de Gouvernance et
Dveloppement Institutionnel (PGDI) et les personnels du PGDI pour la prparation
technique des diverses activits lies lauto-valuation.
Sagissant dune autovaluation sur la performance de la gestion des finances
publiques malgaches supervise par les deux experts internationaux et les deux
experts nationaux, le contenu de ce rapport nengage que les membres de toute
lquipe ayant labor ce rapport.
La liste complte des auto- valuateurs se trouve en annexe 6 (tableau 1 & 2). Voir galement la
Section 1, Processus de Prparation du Rapport, Composition des Commissions et Niveau dEffort
Fourni pour plus de dtails.
6
Rapport PEFA sur les performances
Rsum de lvaluation
i) valuation synthtique de la performance de la gestion des finances
publiques
1. Crdibilit du budget
La crdibilit du budget est premire vue conforte par des recettes relles totales
peu diffrentes des recettes initialement approuves et par un montant trs bas de
dpenses relles imputes la rserve provisionnelle pour faire face des
dpenses imprvues (pour la priode 2010-2012). Cependant, cette crdibilit est
fortement fragilise par lcart significatif entre les dpenses relles totales par
rapport au budget approuv initialement (2010 et 2011); de mme que par lcart
lev de la composition des dpenses par rapport au budget initial (2010 et 2012). Il
nexiste aucune donne fiable sur le stock darrirs de paiement des dpenses pour
les deux derniers exercices (2011 et 2012).
2. Exhaustivit et transparence
La classification du budget rpond aux normes internationales et la documentation
budgtaire accompagnant le projet de Loi de Finances est dune qualit assez
bonne. Par contre les oprations extra -budgtaires sont significatives et
reprsentent environ 20% des dpenses relles totales en 2012. La surveillance
exerce par lAdministration Centrale sur les agences publiques autonomes et les
entreprises publiques, et sur la situation budgtaire des collectivits territoriales
(municipalits et rgions) est trs limite. On notera par ailleurs que la
communication entre lAdministration Centrale et les collectivits territoriales est
dans lensemble dassez bonne qualit (des informations fiables sont communiques
ces dernires avant le dbut de leur exercice budgtaire)et que le public a un
assez bon accs linformation fiscale.
En matire dexhaustivit et de transparence, il convient de signaler de lgers
progrs par rapport 2008 car la classification programmatique du budget a t
amliore et la documentation budgtaire a t complte par un lment
dinformation additionnel (les rsultats estims du budget de lexercice en cours).
Toutefois en 2013 on ne constate aucun progrs par rapport 2008 quant la
qualit de la surveillance exerce par lAdministration Centrale sur les agences
publiques autonomes et les entreprises publiques, et sur la situation budgtaire des
collectivits territoriales. Il en est de mme pour ce qui est de laccs du public
linformation fiscale. Par contre la situation des oprations extra- budgtaires sest
dtriore par rapport 2008 de mme que la qualit de la communication entre
Administration Centrale et collectivits territoriales.
7
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
concerne les pnalits pour les cas de contraventions, ces dernires sont prvues
pour la majorit des domaines pertinents, mais ne sont pas toujours efficaces en
raison de leur niveau peu lev et de leur application non systmatique. Pour les
contrles fiscaux et les enqutes sur les fraudes ils sont conduits et assortis de
rapports conformment un plan document de vrification, avec des critres
dvaluation de risques clairs.
Il existe des arrirs dimpts mais les donnes correspondantes sont
incompltes.La centralisation des recettes fiscales recouvres est mene termes
de faon satisfaisante et ces dernires sont reverses au Trsor au moins tous les
mois. Cependant, il ny a pas de rapprochement complet des valuations de limpt,
des recouvrements, des arrirs et des transferts au Trsor.
La prvisibilit de la disponibilit des fonds pour lengagement des dpenses nest
pas de bonne qualit car les MDA ne disposent daucune indication fiable sur la
disponibilit effective de ressources pour lengagement des dpenses.
La gestion de la dette publique est dune qualit assez bonne et la consolidation des
soldes des comptes grs par le trsor se ralise chaque semaine.
Dans lensemble, les contrles des tats de paie sont peu efficaces et les systmes
de passation des marchs publics restent encore au stade de contrle trs limit
avec ses contrles a priori dans lesquels les marchs sont moins nombreux par
rapport ceux passibles au contrle a posteriori. Nanmoins les systmes de
contrles internes des dpenses non salariales comme les systmes daudit interne
sont assez efficaces.
Pour la prvisibilit et le contrle de lexcution du budget en gnral, on peut noter
en 2013 quelque progrs par rapport 2008 notamment en ce qui concerne laccs
des contribuables aux informations relatives aux obligations fiscales et douanires
(introduction dune ligne verte, amlioration des sites) et en matire de contrle du
systme dimmatriculation des contribuables (nif online). Nanmoins, en 2013 (et par
rapport 2008) on peut galement noter une faible performance des systmes de
passation des marchs due au non fonctionnement de lorgane charg de
linstruction des plaintes. Il en est de mme pour laudit interne du fait de la limitation
des audits de systmes.
En matire de prvisibilit et de contrle de lexcution du budget la situation en
termes de performance qui prvaut en 2013 par rapport 2008 reste inchange.
Cest le cas pour la prvisibilit de la disponibilit des fonds pour lengagement des
dpenses (PI-16), la gestion de la trsorerie, des dettes et garanties (PI-17), les
contrles des tats de paie (PI-18) et les systmes de contrles internes des
dpenses non salariales (PI-20). Il ny a pratiquement pas eu de changement de la
performance de ces systmes et sous-systmes entre 2008 et 2013
(indpendamment des notes attribues aux indicateurs correspondants).
9
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
10
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
La situation sest dtriore en 2013 par rapport 2008 du fait des vnements
politiques de 2009 Madagascar qui ont eu pour consquence le dsengagement
des bailleurs dans le pays et un travail moins systmatique de leur part.
ii) valuation de lincidence des faiblesses de la gestion des finances
publiques2
La discipline fiscale agrge est premire vue bien conforte par des recettes
relles internes peu diffrentes des recettes programmes au budget (2010-2012) et
dans une moindre mesure, par une gestion de la dette publique encore amliorer
et par des rapports dexcution budgtaire en cours dannes dune qualit assez
bonne. Cependant la discipline fiscale est fortement fragilise par lcart lev entre
les dpenses globales relles et celles inscrites au budget et par le montant
significatif des dpenses extra- budgtaires. En plus labsence dun suivi du risque
budgtaire des autres entits du secteur public et labsence dune analyse de
soutenabilit de la dette publique (2010-2012) ont un effet similaire de mme que
labsence dchange dinformation entre le processus de budgtisation des
dpenses dinvestissements et de fonctionnement.
Lallocation stratgique de ressources est bien conforte par une classification du
budget rpondant aux normes internationales, un bon processus de prparation du
budget et des rapports dexcution budgtaire en cours danne dune qualit assez
bonne. Une documentation budgtaire encore amliorer ainsi que des prvisions
budgtaires globales glissantes(en classification conomique) ont aussi le mme
effet. Nanmoins, lcart lev dans la composition de la dpense, labsence de
rapports dexcution des projets et programmes financs par les bailleurs, la non
consolidation des donnes budgtaires de ladministration gnrale et linexistence
de stratgie sectorielles assorties de cots affectent de faon significative le
caractre stratgique de lallocation des ressources.
La prestation efficace des services publics est conforte par des systmes moins
efficaces de contrle des dpenses non salariales et de systmes daudit interne.
Dans le mme contexte il convient de mentionner des rapports dexcution
budgtaire en cours danne dune qualit assez bonne. Nanmoins, lefficacit dans
la prestation de services publics est fortement affecte par une mauvaise prvisibilit
de la disponibilit des fonds pour lengagement des dpenses, des systmes de
contrles de la paie inefficaces et des systmes de passation des marchs publics
peu performants. En outre, le manque dinformation sur les ressources rellement
reues par les units de prestation de services primaires, la faiblesse du contrle
externe et le pourcentage rduit de laide utilisant les systmes nationaux
contribuent galement limiter lefficacit dans la prestation des services publics
la communaut.
Les trois objectifs budgtaires mentionns ci-dessus, la discipline fiscale agrge,
lallocation stratgique de ressources, la prestation efficace de services sont
influences de faon ngative par lintgrit de linformation financire. Cette
dernire est en fait de mauvaise qualit cause de labsence de rapprochement des
soldes des comptes bancaires et de Lois de Rglement couvrant une priode
2
13
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
PI -11
PI -12
PI -13
PI -14
PI -15
PI -16
PI -17
PI -18
PI -19(*)
PI -20
PI -21
PI -22
PI -23
PI -24
PI -25
PI -26
PI -27
PI -28
D-1
D-2
D-3
Not
es
200
8
D
A
B
C+
Notes
2013
A
C
C+
B
D+
C
A
C
D
C
D
C
A
C+
B
D+
D+
B+
B
D+
C
D+
D+
C
D+
D+
C+
C+
C
C
D+
D
D+
D
C+
D+
C+
D+
D
C+
D+
D+
D+
D
NA
B+
D
D
D
D
C+
A
NN
(*)La mthodologie de calcul des indicateurs PEFA ayant t modifie en 2011, les rsultats de 2013
ne peuvent tre compars(de faon explicite) avec ceux de 2008"
14
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
1. Introduction
Lobjectif de lexercice
Lobjectif de lauto-valuation PEFA de lAdministration Centrale prsente ici est de
disposer dune photographie de la performance des systmes de gestion des
finances publiques (GFP) et de mesurer lvolution de la performance depuis la
dernire valuation PEFA (2008). Lauto-valuation permet didentifier les forces et
les faiblesses des systmes et sous- systmes de GFP et pourra servir de point de
dpart pour des rformes ultrieures. En outre, un objectif spcifique lautovaluation devrait viser renforcer les capacits des Cadres de lAdministration pour
tre mme dvaluer eux-mmes la performance du systme de GFP.
Le processus de prparation/ du rapport
Deux sances de formation sur la mthodologie PEFA ont eu lieu du 12 au 15
novembre 2013 et le 20 et 21 novembre 2013 respectivement. La premire sance a
trait des points essentiels de la mthodologie tandis que la deuxime sance a
consist en un exercice pratique dauto-valuation3.
Les participants sont reprsents essentiellement par des agents de lAdministration
Centrale dont le ministre des finances, les ministres sectoriels, lAutorit de
rgulation des Marchs Publics, la Cour des comptes, lInspection Gnrale de lEtat
etc. taient prsents galement des agents de la commune Urbaine dAntananarivo
avec ceux de quelques communes urbaines appuyes par le projet Ples Intgrs
de Croissance (PIC4 ) de la banque mondiale (uniquement durant la priode du 12
au 15 novembre 2013).
Lauto-valuation proprement dite a initie le 2 dcembre 2013. Une premire
quipe commission de collecte , compose de 17 cadres du MFB et dautres
entits de lAdministration Centrale, a procd la collecte des donnes. Ensuite,
une deuxime quipe commission de rdaction , compose galement de 19
cadres du MFB et dautres entits de lAdministration Centrale, sest ddie la
rdaction du texte et lattribution des notes partir du 6 dcembre 20135 date
laquelle les 2 quipes ont travaill en interaction jusquau 13 dcembre 2013.Elles
se sont ensuite runies, du 16 au 18 dcembre Antsirabe, localit situe 167 km
dAntananarivo, pour une dure de 3 jours dchange aux fins dlaborer une version
prliminaire du rapport6 finalise le 26 dcembre 2013.Cette version fera lobjet
pralable de validation des autorits malgaches avant dtre remise au Secrtariat
du PEFA via Banque Mondiale.
3
Giovanni Caprio et Nicolas Lokpe, tous deux ayant dj ralis plusieurs valuations PEFA. Leurs
missions respectives ont t financ par le PGDI.
8
Voir Annexe 6
16
Rapport PEFA sur les performances
Le contrle de qualit
Un premier contrle de qualit a t ralis par les 2 experts internationaux. Dans ce
contexte les experts ont revu dans le moindre dtail, le travail prliminaire des 2
quipes en gnral et en particulier celui de lquipe de rdaction du texte, et la
conformit de ce travail par rapport aux normes mthodologiques du cadre PEFA.
Les membres des 2 commissions dauto-valuation ont par la suite contrl une
dernire fois lexactitude des donnes utilises dans la version prliminaire du
rapport.
La Banque Mondiale qui appuie cet exercice a galement procd une revue du
rapport. Il en est de mme de lUnion Europenne, de la BAD (Banque Africaine de
9
En %
Administration Centrale
40
93,0%
35
5,5%
Administrations dcentralises
22 rgions et 1549
municipalits (*)
1,5%
--
100,0%
TOTAL
18
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
du
contexte
conomique
et
politique
de
Avec un revenu national qui stagne, le revenu par habitant en 2013 est
retomb son niveau de 2001 par suite de la croissance dmographique de
Madagascar qui sest leve 2,9%, la population ayant augment de plus
de 3 millions dhabitants entre 2008 et 2013. Ce qui signifie en fait que le
revenu par habitant a chut pendant cette priode;
10
2009
2010
2011
2012 (Est)
7,1%
-4,1%
0,5%
1,9%
3,1%
10,1%
8,0%
10,1%
9,5%
5,8%
15
Idem
20
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
2011
2012
14,3%
12,3%
13,3%
11,4%
12,3%
11,1%
1,9%
2,0%
1,2%
15,1%
15,0%
13,5%
14,3%
14,3%
12,9%
0,8%
0,7%
0,7%
-1,1%
-1,6%
-1,4%
Dficit primaire
0,9%
-0,1%
0,2%
Besoin de financement
1,1%
1,6%
1,4%
0,7%
0,5%
0,5%
0,3%
1,1%
0,9%
Recettes totales
- Recettes internes
- Dons
Dpenses totales
- Dpenses hors charges dintrt
- Charges dintrt
- extrieur
- intrieur
Sources : MFB
L'aide officielle sur la priode 2010-12 a chut d'environ 20%, avec une proportion
importante transfre vers des programmes humanitaires, ce qui soulve la question
21
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
de leur prennit. Les dons externes sont passs de 1,9% du PIB en 2010 1,2%
en 201216. Toutefois il faut signaler que ces dons ont augment en valeur absolue
de173.7 Milliards MGA en 2010 262.9 milliards MGA en 2012.
2011
2012
66,9%
34,2%
71,9%
35,4%
79,6%
40,0%
- Biens et services
7,2%
7,2%
5,8%
- Charges dintrt
5,4%
4,8%
4,9%
- Transferts
10,1%
13,6%
18,3%
- Autres dpenses
10,0%
11,0%
10,6%
33,1%
28,1%
20,4%
Dpenses de fonctionnement
- Traitements et salaires
Dpenses dinvestissement
Sources : MFB
La tendance durant la priode 2010-2012 est claire. Limportance relative plus accentue
des dpenses de fonctionnement cause de laugmentation relative des salaires et des
transferts et la diminution relative des dpenses dinvestissements.
En plus des dgts causs par les cyclones, des coupes budgtaires svres en
matire d'investissement (les investissements sont passs de 33,1% des dpenses
totales en 2010 20,4% en 2012) ont aggrav la dgradation des routes et des
infrastructures deau et d'lectricit, ce qui entrave la croissance moyen et long
terme de l'conomie malgache. Dans lensemble, linfrastructure sest dgrade
entre 2010 et 2012.
La capacit dadaptation aux chocs exognes est gravement compromise. En fait les
risques actuels lis au contexte conomique mondial, en particulier en Europe,
augmentent la vulnrabilit de l'conomie malgache, compte tenu de sa dpendance
aux exportations et au tourisme. Le pays est aussi trs vulnrable aux catastrophes
naturelles (tels que les cyclones de 2008 et 2012). La crise politique est devenue un
obstacle majeur qui empche de faire face ces chocs et den attnuer limpact.
La rsilience de l'agriculture a contribu viter une crise alimentaire jusqu'ici, mais
de nouveaux risques sont apparus comme l'invasion acridienne en cours qui
menace la production agricole et la scurit alimentaire (rcolte 2012-2013). La
production rizicole de la rcolte 2012-2013 a baiss de 20% par rapport la saison
prcdente.
16
Les chiffres disponibles montrent bien une baisse du montant daide en valeur absolue entre 2010
et 2012 (488 millions USD 387,8 millions USD). La vritable baisse a surtout eu lieu entre 2008
(700 millions USD) et 2009 (424,6 millions USD soit une baisse de 40%).
22
Rapport PEFA sur les performances
Tableau 2.4 : Dotations budgtaires effectives par secteur en % des dpenses totales
(2010-2012)
LIBELLES
2010
2011
2012
Agricultures et Elevages
2,44
2,62
2,32
3,82
6,09
5,13
1,59
2,08
1,56
21,31
23,76
23,09
Environnement
0,47
0,63
0,52
Sant
6,02
6,57
5,77
64,35
58,24
61,61
100,00
100,00
Education
100,00
Sources : MFB
http://democratie.francophonie.org/IMG/pdf/Constitution_Madagascar.pdf
23
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
18
19
24
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Organisation du MFB
L'organisation gnrale du Ministre des Finances et du Budget est fixe comme
suit :
Le Cabinet du Ministre;
Le Secrtariat Gnral;
La Direction Gnrale de l'Audit Interne place sous l'autorit directe du
Ministre ;
La Direction Gnrale du Contrle Financier place sous la tutelle et le
contrle Technique du Ministre.
Le Directeur du Cabinet est responsable de la supervision et du fonctionnement de
lensemble du Cabinet dont il organise et coordonne le programme de travail et veille
son excution.
Le Secrtaire Gnral assure lexercice des attributions administratives et
techniques du Ministre. Il dirige les oprations du Ministre, gre le budget, le
patrimoine et le personnel du Ministre. En dehors de la Direction Gnrale de
lAudit Interne et de la Direction Gnrale du Contrle Financier qui sont places
sous la tutelle du Ministre, toutes les autres directions du MFB sont rattaches au
Secrtaire Gnral. Il sagit notamment de :
La Direction des Systmes dInformation charge dorganiser le support et de
faciliter la centralisation et la synthse des informations en vue dassurer la
disponibilit permanente dinformations conomiques, administratives et financires
fiables et jour.
La Direction du Renforcement de la Gouvernance charge entre autres damliorer
la gouvernance financire en vrifiant la cohrence entre les diffrents programmes,
et en valuant la pertinence et lefficience des dpenses du Ministre.
La Direction Gnrale du Budget charge notamment de dfinir la politique
budgtaire de ltat, dlaborer les projets de loi de finances, de suivre lexcution
des lois de finances, de grer les soldes et les pensions du personnel de ltat: Elle
est compose des directions et structures suivantes :
la Direction de lExcution et de la Synthse Budgtaire ;
la Direction du Patrimoine de ltat ;
la Direction de la Programmation et du Cadrage Budgtaire ;
la Direction de la Solde et des Pensions ;
le Bureau dAppui lOrdonnateur National ;
les Directions Rgionales du Budget.
25
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Le cadre institutionnel
LIGE est charge de lAudit interne dont le champ dinvestigation touche tous les
organismes publics.
Le Contrle financier
Le cadre juridique
Selon larticle 55 de la Constitution du 11 Dcembre 2010, le Prsident de la
Rpublique dispose des organes de contrles de lAdministration dont le Contrle
Financier.
Le dcret n2003-718 du 1er juillet 2003 le place sous la tutelle et le contrle
technique du Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget.
Le cadre institutionnel
Le Contrle financier est reprsent dans chaque dpartement ministriel et dans
chaque institution par un Contrleur financier, ou dlgu central du Contrle
financier, assist de quelques vrificateurs. Il est galement reprsent dans les
diffrentes rgions.
28
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
DPENSES PRIMAIRES
INSCRITES DANS LA LOI DE
FINANCES
DPENSES PRIMAIRES
RELLES21
CARTS VALEUR
ABSOLUE %
2010
2 506,2
1 985,5
20,8%
2011
2 734,4
2 224,5
18,6%
20
Les dpenses primaires excluent le service de la dette et le financement externe des projets
Les donnes des dpenses primaires relles sont saisies la phase du mandatement
(ordonnancement).
29
21
2012
2 455,2
2 375,9
3,2%
Note D. Au cours des trois derniers exercices, les dpenses effectives ont pendant deux annes (ou
toutes les trois dernires annes) enregistr un cart correspondant un montant quivalent plus
de 15 % des dpenses prvues au budget.
Indicateur
(M1)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
PI-1
--
i)
--
--
30
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
2010
2011
2012
28,5%
10,4%
10,0%
Note C. La composition des dpenses ne sest pas carte du budget initial de plus de 15 % pendant
au moins deux des trois dernires annes.
Indicateur &
Composantes
(M1)
PI-2
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
C+
--
31
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
plus importante
(2010-2012) que
(2005-2007)
pendant
pendant
la
la
priode
priode
i)
--
ii)
--
--
--
Loi de Finances
Ralisations
Taux de ralisation
2010
2172,6
2249,2
103,5%
2011
2417,3
2270,7
93,9%
2012
2442,8
2380,5
97,5%
Sources : DGT (balance comptable du trsor), MFB, DGD, DGI (2010, 2011 et 2012)
32
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Note A. Les taux dexcution des recettes intrieures ont t compris entre 97% et 106% si on se
rfre au montant des recettes intrieures inscrit au budget durant au moins deux des trois dernires
annes
Indicateur
(M1)
PI-3
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
En 2005, 2006 et
2007, les taux de
ralisation des
recettes
intrieures ont
t de 80%, 95%
et
103%
respectivement
Amlioration de la performance
--
march public qui nest pas rgle dans un dlai de 75 jours compter de la date de
sa rception par lAutorit contractante, devient un arrir de paiement. A noter que la
lgislation et la rglementation malgaches sont muettes sur le dlai de rglement des
factures se rapportant aux prestations qui ne font pas lobjet de march public.
i) Stock des arrirs de paiement sur les dpenses
Les informations disponibles au 31 dcembre 2012 sont celles qui sont fournies
par le Trsor et qui correspondent aux montants des mandats en instance de
paiement. Il sagit de factures qui ont fait lobjet dordonnancement, donc de
mandats de paiement qui sont pris en charge par le Trsor mais qui ne sont pas
pays la clture de lexercice budgtaire. Le montant de ces mandats impays
correspond au solde des comptes Fournisseurs la clture de lexercice
budgtaire. Au 31 dcembre 2012, le solde de ces comptes tel quil ressort de la
balance consolide des comptes du Trsor stablit 61,4 milliards de MGA. Mais
cette donne nest quune partie des arrirs de paiement au 31 dcembre 2012.
Elle nintgre pas notamment le montant des factures en instance au niveau des
ordonnateurs et qui nont pas t ordonnances la clture de lexercice
budgtaire. En effet, la dette de ltat vis--vis dun fournisseur nait partir de la
rception de sa facture et non partir de lordonnancement de sa facture ou de la
prise en charge du mandat de paiement correspondant par les comptables du
Trsor. Les factures dposes par les fournisseurs au niveau des ordonnateurs
ne faisant pas lobjet dun suivi particulier, linformation relative aux factures
rceptionnes mais qui nont pas t ordonnances avant la clture de lexercice
budgtaire nest pas disponible.
Note NN. Les donnes disponibles ne sont pas suffisantes pour noter cette composante.
ii) Disponibilit de donnes pour le suivi du stock darrirs de paiement sur les
dpenses
Les procdures actuelles dexcution et de comptabilisation des oprations de
dpenses ne permettent pas de gnrer des donnes compltes et fiables sur le
stock des arrirs de paiement et de les suivre. Si le stock des arrirs de
paiement en instance au Trsor est suivi travers les comptes Fournisseurs
(401 : Fournisseurs-dpenses de fonctionnement et 408 : Fournisseurs-dpenses
dimmobilisations), aucun mcanisme comptable nest en place pour enregistrer et
suivre les factures en instance de mandatement au niveau des ordonnateurs. Le
dernier audit des arrirs de paiement a t ralis en 2007-2008.
34
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
PI-4
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
C+
NN
--
NN
--
--
i)
ii)
C
35
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
LOCALISATIO
IMPUTATION
CATGO
FONCTIONNE
LLE
RIE DE
DPENSE
OU DE
RECETTE
|_|_|_|_|_|
|_|_|_|_|
|_|
|_|_|-|_|_|-|_|-|_|_|_|-|_|_|_|_|_|
MISSION
|_|_|_|
PROGR
SECTIO
AMME
N
CONVE
NTION
|_|_|_|
|_|_|_|
COMPTE
|_|_|_|_|
FINA
NCEM
ENT
BAILLE
AGENCE
DEXCUTI
ON
GROUP
UR
|_|_|
|_|_|_|
|_|_|_|
|_|
E DE
FINANC
EMENT
les informations quelle fournit peuvent tre facilement reclasses suivant cette
norme.
La nomenclature budgtaire prsente ci-dessus est utilise pour la prparation
du budget gnral de ltat ainsi qu son excution. Toutes les codifications et
classifications budgtaires sont intgres dans le Systme dInformation Intgr
de le Gestion des Finances Publiques (SIGFP) qui sert lexcution du budget.
Toutefois, la nomenclature budgtaire et le plan comptable gnral peuvent tre
optimiss pour rpondre aux besoins futurs de la rforme de la GFP.
Indicateur
PI-5
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
la
classification
programmatique.
--
--
i)
Situation
Satisfaction
1.
Les
hypothses
macroconomiques, comprenant au
moins les estimations de croissance
totale, et les taux dinflation et de
OUI
37
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
change
OUI
OUI
NON
NON
NON
OUI
NON
NON
38
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
--
Le
contenu
de
la
documentation
budgtaire
sest amlior. Elle contient
en 201 quatre (4) lments
dinformation contre trois (3)
en 2008. Toutefois, la note de
cet indicateur na pas chang
car lamlioration constate
nest pas suffisante pour
passer une note suprieure.
Le contenu de la documentation
budgtaire sest amlior et
satisfait quatre (4) critres sur
les neuf (9) requis par le cadre
PEFA contre trois (3) en 2008.
PI-6
i)
C
Pour tre considres comme rapportes, les dpenses doivent tre prvues par
la loi de finances et inscrites dans le budget, et le compte rendu de leur excution
doit tre fait travers les rapports dexcution budgtaire et les comptes annuels.
Madagascar compte 104 entits publiques dont 57 tablissement Publics
caractre Administratif (EPA) et 47 tablissements Publics caractre Industriel
et Commercial (EPIC). Avant dtre excutoires, les budgets des entits publiques
sont contrls par les ministres de tutelle et par le ministre en charge du
Budget. Ces budgets sont financs par des transferts de ltat et par des
ressources propres. Seuls les transferts de ltat au profit des entits sont prvus
par la loi de finances et inscrits au budget gnral de ltat. Les prvisions au titre
des recettes propres des entits publiques ne sont inscrites que dans leurs
budgets respectifs. Les budgets des EPN ne sont pas annexs au budget de
ltat. Les rapports dexcution budgtaire et les comptes annuels ne rendent
compte que de lexcution des transferts au profit des entits publiques. Les
dpenses finances au moyen des ressources propres par les entits publiques
sont considrer comme non rapportes, donc extrabudgtaires.
Le tableau ci-dessous prsente la synthse des budgets de lanne 2012 des
entits publiques.
TABLEAU 3.6: SYNTHESE DES BUDGETS 2012 DES ENTITS PUBLIQUES.
(En milliard de MGA.)
AGENCES AUTONOMES
tablissements Publics caractre Administratif (EPA)
Dont :
- Universit Antanarivo
- Hpital Gnral de Befelatnana (CHU)
Transferts
Recettes
propres
Dpenses
70,70
32,00
110,60
66,12%
4,75%
1,28%
1,28%
50,12%
0,67%
415,10%
31,08%
2,70%
2,22%
2,33%
525,70
Il ressort de ce tableau que les ressources propres des entits publiques au titre de
lexercice 2012 slevaient 529,32 milliards de MGA. tant donn que ces
ressources et les dpenses quelles financent ne sont pas incluses dans la loi de
finances et rapportes dans les tats dexcution budgtaire et les comptes annuels,
elles sont considrer comme des oprations extrabudgtaires.
40
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
2012
529,32
529,32
2.606,24
RATIO (I)/(II)
Sources : Calculs par la mission partir des donnes obtenues de la DGT et de la DGB
20,30%
NoteD. Le niveau des dpenses sur ressources propres des EPN identifies comme extrabudgtaires
sest tabli 20,30% des dpenses budgtaires totales en 2012.
ii) Les informations sur les recettes/ dpenses lies aux projets financs par les
bailleurs de fonds, qui sont incluses dans les rapports budgtaires
Dans le cadre de la prparation du budget gnral de ltat, les informations
relatives aux projets financs par des emprunts sont communiques la Direction
de la Programmation et du Cadrage Budgtaire (DPCB) par la DDP qui assure la
gestion de la dette publique. tant donn que les donnes relatives la dette
extrieure sont exhaustives et fiables, tous les projets financs par des emprunts
sont pris en compte dans la loi de finances. Toutefois, les services du ministre
des finances et du budget narrivent pas estimer convenablement les prvisions
budgtaires y affrentes car les bailleurs de fonds ne communiquent pas de faon
systmatique leur plan de financement.
Sagissant des projets financs par les dons et les subventions des bailleurs, les
services en charge de la programmation budgtaire reoivent peu dinformations
les concernant lors de la prparation du budget. Seuls les dons qui sont retracs
sur les comptes de contrevaleur la BCM grs par le Service de Gestion des
Aides Bilatrales (SGAB) de la DGT sont bien connus et pris en compte dans la
loi de finances. Au total, les donnes relatives aux projets financs par les dons
contenues dans la loi de finances sont largement incompltes.
En ce qui concerne lereporting budgtaire des recettes et dpenses lies aux
emprunts, les informations devraient tre fournies la Direction de lExcution et
de la Synthse Budgtaire (DESB) par les Responsables des programmes de
chaque ministre et institution suivant la nomenclature du budget dexcution.
Mais en ralit, la remonte des informations relatives lexcution de ces projets
nest pas systmatique, ce qui affecte lexhaustivit du rapport dexcution
budgtaire.
En vue damliorer la prvisibilit et le suivi des dcaissements des aides des
bailleurs de fonds, il a t mis en place en 2008 une base de donnes dnomme
Aid Management Platform . Implante la Primature, cette base de donnes
41
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
PI-7
Note
2008
Note
2013
C+
i)
C
ii)
B
Autres facteurs
--
--
--
42
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Les subventions destines pour les centres de sant de base sont fixes (par la loi)
100 000 MGA24.Il convient de signaler que le nombre de CSB n'est pas le mme
dans toutes les communes.
Les subventions pour les secrtaires dtat civil sont tablies partir dun seul critre
(la population). Le montant de la subvention varie selon la population de la
commune soit suprieure ou infrieure 12 000 habitants.
La subvention complmentaire dpend de la population de la commune 25 mais en
2012 pour des raisons budgtaires elle na pas t transfre aux communes (les
derniers transferts datent de 2011). Pour les subventions exceptionnelles, il ny a
pas de critre fixe pour dterminer lallocation horizontale des transferts.
Les communes reoivent galement des transferts (pour investissements) provenant
du Fonds de Dveloppement Local (FDL) qui est un organisme rattach au Vice
Primature charge de lAmnagement de Territoire. Pour bnficier de ces
transferts, les secrtaires trsoriers et comptables de la commune en question
doivent tre certifis lissu dune formation suivi dun test effectu par le FDL. Les
communes bnficiaires de la subvention dun montant de 9 millions de MGA ont en
contrepartie une obligation de dposer leur compte administratif au FDL. De toutes
les faons, elles ont une contrainte de faire parvenir ces comptes au Ministre de la
22
26
Loi no 94-008 du 26 avril 1995 fixant les rgles relatives lorganisation, au fonctionnement et aux
attributions des collectivits territoriales dcentralises ; Loi no 95-005 du 21 juin 1995 relative aux
budgets des Collectivits territoriales dcentralises.
27
Communication crite du Ministre de la Dcentralisation, Direction Programmation et Suivi
(dcembre 2013)
28
Les donnes quantitatives qui permettent de conclure dans ce sens sont prsentes ci-dessus en
introduction lindicateur
29
Idem
44
Rapport PEFA sur les performances
Note C. Des informations fiables sont communiques aux administrations dcentralises avant le
dbut de leur exercice budgtaire, mais trop tardivement pour que des modifications importantes
soient apportes leur budget.
Rformes
Un nouveau Code des Collectivits a t finalis en 2012 et a t prsent
lAssemble.
Pour lexercice 2013 les rgions et communes ont t officiellement notifies par
arrt du montant des transferts. Cette pratique avait t interrompue en 201230.
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
PI-8
Il y a une dtrioration de la
performance en gnral due la
mauvaise communication entre les
collectivits
territoriales
et
lAdministration Centrale
--
i)
--
ii)
--
iii)
30
Arrt relatif aux dotations alloues par lEtat par le biais du Ministre de la Dcentralisation au
profit des Collectivits territoriales dcentralises, 22 mars 2013.
45
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
46
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Note D. Les EPN et les entreprises publiques ne soumettent pas systmatiquement leurs comptes
annuels au Ministre en charge du Budget. Ces entits ne font pas lobjet dun suivi et une situation
consolide des risques dcoulant de leur gestion nest pas ralise.
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
--
PI-9
D+
47
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
i)
--
--
ii)
48
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Document/information
i) Documents de budget annuel
prsent au congrs.
Moyen de publication
Critre satisfait?
OUI
(En 2008:OUI)
49
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
NON
(En 2008: OUI)
NON
(En 2008: NON)
NON
(En 2008: NON)
OUI
(En 2008: NON)
50
NON
(En 2008: NON)
i) Nombre de critres relatifs laccs du public aux informations qui sont remplis
LAdministration met disposition du public deux (2) des six (6) lments cits.
51
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la
performance entre
2008 et 2013
Autres facteurs
PI-10
Globalement il ny a
pas eu damlioration
par rapport 2008
--
i)
Pas
damlioration
globale mais mise
disposition du site web
de lARMP permettant
de publier tous les
types dinformation sur
les marchs publics
52
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
PERIODE
Juillet 2013
17-25Sept2013
7 - 30 Sept 2013
4. laborationdelaCirculaire de Prparation
5. Envoi de la Circulaire de Prparation du Budget avec indication des enveloppes
17 - 30Sept 2013
3 Octobre 2013
3 Octobre 2013
3 - 11 Octobre 2013
11 - 16 Octobre 2013
16-19Octobre2013
19 21 Octobre 2013
23 Octobre 2013
24 Octobre 2013
30Octobre2013
Dcembre 2013
31
ACTIONS
PERIODE
Dcembre 2013
Note D. Le dlai accord aux MDA pour tablir leur budget est manifestement insuffisant pour quils
puissent prparer des propositions adquates
iii) Approbation du budget par les autorits lgislatives dans les dlais prvus
Les budgets des exercices 2012, 2013 et 2014 ont t respectivement
approuvs :
Note A. Les autorits lgislatives ont, au cours des trois dernires annes, approuv le budget avant le
dbut de lexercice
32
2012
14 dcembre 2011
15 dcembre 2011
2013
20 novembre 2012
04 dcembre 2012
2014
11 novembre 2013
15 novembre 2013
Sources : RPUBLIQUE DE MADAGASCAR, MFB, Lois de Finances pour 2012, 2013, 2014 (2011, 2012, 2013)
Pour les 3 annes considres, les autorits lgislatives ont approuv le budget
avant le dbut de lexercice.
Indicateur &
Composantes
(M2)
PI-11
Note
2008
Note
2013
Evolution de la
performance entre 2008 et
2013
Autres facteurs
En 2013 le processus de
prparation du budget est
moins performant quen
2008, cette dtrioration
tant due essentiellement
au temps limit rserv au
MDA pour laborer leurs
estimations budgtaires
--
Il y a une dtrioration de la
performance par rapport
2008
i)
ii)
iii)
--
55
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
effet, au niveau national, le Madagascar Action Plan (MAP) qui tait le document
de stratgie nationale labor en 2007 pour la priode 2007-2012, a t
abandonn en 2009. Toutefois, le MAP sert encore de rfrence aux actions des
diffrents ministres. En dehors des secteurs de leau, de lducation et de la
sant, des stratgies sectorielles ne sont pas dveloppes par les ministres.
Cependant, certains secteurs ont labor des Notes de politique sectorielle. Ces
notes sont des documents qui donnent les grandes orientations stratgiques des
secteurs concerns. Les cots de ces diffrentes stratgies, dans les cas o ils
sont chiffrs, ne sont pas suffisamment dtaills et prcis, et cohrents avec les
prvisions budgtaires.
Note D. Peu de ministres laborent des documents de stratgie sectorielle assortie de cots
suffisamment dtaills et prcis.
iv) Relations entre les budgets dinvestissement et les estimations des dpenses
moyen terme
Le budget de fonctionnement et le budget dinvestissement sont prpars de
faon coordonne et sont unifis. Les dpenses rcurrentes des
investissements ne sont pas systmatiquement estimes et prises en compte
dans les projections budgtaires pluriannuelles. Des dpenses dentretien des
infrastructures routires donnent lieu des ouvertures de crdits budgtaires, de
mme que les dpenses salariales des enseignants pour ce qui est de la
construction de salles de classes. Toutefois, lincidence financire des charges
rcurrentes relatives aux investissements programms nest gnralement pas
estime et prise en compte dans les projections budgtaires triennales. De plus,
le lien entre les stratgies sectorielles existantes et les prvisions des
investissements nest pas clairement tabli.
Note C. Le budget de fonctionnement et le budget dinvestissement sont prpars de faon
coordonne et sont unifis. Les charges rcurrentes des investissements programms ne sont pas
systmatiquement estimes et prises en compte dans les projections budgtaires pluriannuelles. Les
investissements programms ont peu de lien avec les stratgies sectorielles existantes.
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
C+
D+
PI-12
i)
ii)
Autres facteurs
--
--
La DDP na pas
les
capacits
57
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
iii)
iv)
Autres facteurs
techniques
pour
raliser lanalyse
de la viabilit de la
dette.
--
--
58
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
ii) Accs des contribuables aux informations relatives aux obligations fiscales, et aux
procdures administratives y affrentes
La Direction Gnrale des Impts (DGI) met rgulirement disposition des
contribuables des brochures explicatives en malgache (nombre de contribuables
ne parlent que malgache) et en franais. Les brochures de la Direction Gnrale
des Douanes (DGD) sont en franais car tous les transitaires 36 avec qui la DGD
fait affaire sont francophones. Chacune des 2 administrations (DGI et DGD)
possde une ligne verte37 o les usagers de nimporte quel point du territoire
peuvent obtenir des informations relatives aux obligations fiscales et procdures
administratives y affrentes en malgache et en franais. Pour la DGI il y a un
centre daccueil au service des usagers dans chacun des 114 centres fiscaux du
territoire. Actuellement, des procdures de fourniture en accs internet pour les
bureaux fiscaux qui ne sont pas encore connects aux systmes intranet du
ministre sont en cours. A la DGD il y a un centre dinformation et de
documentation au bureau central dAntananarivo. La DGI fait des missions la
34
Lvaluation de cette composante sest base sur la revue systmatique du Code des Impts et du
Code des Douanes ralise par une quipe conjointe de la DGI et de la DGD. Les rsultats de cette
revue ont t en outre prsents, comments et discuts dans deux sances de travail en prsence
des deux experts internationaux pendant lesquelles la note a t arrte.
35
Il convient de signaler que le Conseil des Ministres ou le Conseil du Gouvernement peuvent
octroyer des exonrations douanires en dehors de qui est prvu par le Code des Douanes. Ceci est
dans un contexte prcis de catastrophe naturelle et est plutt rare.
36
Le transitaire est une personne morale agre par la DGD pour effectuer toutes les oprations
commerciales de ddouanement la place des oprateurs conomiques.
37
Dans le cas de la DGD, la ligne verte sert galement recevoir les dolances des oprateurs.
59
Rapport PEFA sur les performances
Source : DGI
60
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
2010
2011
2012
73
34
39
0
34
4
30
0
172
0
172
0
Transmis au SOC
En attente de complment de dossier
Transmis au SLF
Transmis la CCED
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
PI-13
--
i)
Pas de changement
performance
--
ii)
Il y a amlioration de la
performance qui ne se traduit pas
encore par une amlioration de la
note
iii)
Pas de changement
performance
de
de
la
la
--
61
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
39
Il est noter quen 2008, le PGDI en collaboration avec la DGI et la DGD a tabli
un plan de mise en place dun identifiant unique toutes les entits.
Le march a t attribu GasyNet mais avec la venue de la crise 2009, le projet a
t suspendu.
Note B. Les contribuables sont immatriculs dans une base de donnes exhaustive relie certains
autres systmes dimmatriculation de ladministration centrale et de rglementations du secteur
financier.
ii) Efficacit des pnalits prvues pour les cas de non- respect des obligations
Dimmatriculation et de dclaration fiscale
A la DGI lobligation dimmatriculation est prvue par la loi41. Depuis 2011, elle
peut se faire directement au niveau de lun des 114 centres fiscaux ou par voie
lectronique.
En cas de non respect de lobligation dimmatriculation, si un recoupement est
effectu par les services fiscaux qui saperoivent que le contribuable a exerc
une activit commerciale linsu des services de ladministration, ce contribuable
est tax doffice sur les 3 derniers exercices qui constituent les droits de reprises
par lAdministration42.
Dans la pratique on applique les textes en vigueur de faon systmatique.
Dans le cas o il se prsente de sa propre initiative au niveau des bureaux de
recette, lAdministration prend en compte sa bonne foi et il est exempt de
sanctions.
En cas de non- respect des obligations de dclaration fiscale, le contribuable doit
payer une amende de 100 000 MGA et une pnalit de retard (de 1% du montant
payer par mois de retard)43 prvue par les textes en vigueur : En 2011 et 2012
la DGI a collect respectivement 21,2 milliards de MGA et 17,4 milliards de MGA
respectivement44. Le montant de 100 000 MGA est certes dissuasif pour des
petits contribuables qui souvent payent un impt infrieur cette somme. Il lest
moins pour les gros contribuables mme si lintrt de 1% peut correspondre
des sommes significatives. Dans ce dernier cas, lapplication de limpt nest pas
toujours efficace.
Note B. Les pnalits pour les cas de contraventions sont prvues pour la majorit des domaines
pertinents, mais ne sont pas toujours efficaces en raison de leur niveau peu lev et de leur
application non systmatique.
41
Anne 2011
Anne 2012
Anne 2013
124
240
312
77
186
192
76
82
202
73
268
183
Notification primaire
Nombre
Montant des redressements (MGA)
Droits principaux
Amendes fiscales
Total
Notification dfinitive
Nombre
76
82
202
45
Le tableau ci-dessus prsente les dernires donnes sur le contrle fiscal (au
niveau national) centralises pour 2010-2012.
La DGD dispose de plusieurs services qui concourent mettre en uvre un
contrle a priori ou a posteriori : La Direction des affaires juridiques et de la lutte
contre la fraude agit au travers de ses trois services :
2010
2011
2012
105
112
54
Note B. Les contrles fiscaux et les enqutes sur les fraudes sont conduits et assortis de rapports
conformment un plan document de vrification, avec des critres dvaluation de risques clairs
pour la vrification pour au moins une catgorie majeure dimpts qui applique le systme de
dclaration individuelle.
46
Gasynet est une socit de droit malgache qui agit en partenariat avec les douanes pour le suivi et
la mise en uvre du processus de ddouanement
65
Rapport PEFA sur les performances
Rformes
A la DGI dans un souci de transparence, il est envisag partir de 2014 la mise en
ligne de lapplication qui permet aux contribuables de connatre les valeurs
administratives immobilires (proprits btie et non bties) et des valeurs
administratives des vhicules ncessaires pour les transactions entres les usagers.
De mme, limpt sur le revenu intermittent doit tre introduit.
A la DGD, le paiement lectronique doit tre finalis et le module MIDAC (plateforme
lectronique qui interconnecte tous les intervenants dans le processus de
ddouanement) est en phase dextension doit tre amlior.
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
PI-14
--
i)
Il y a amlioration de la performance
par rapport 2008.
Depuis
2011
le
systme NIFONLINE a
t introduit la DGI et
SYDONIA ++ a t
amlior la DGD.
ii)
iii)
--
--
66
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
2012
646 034,37
911 992,58
14 430,61
182 081,65
2,24%
19,98%
Source : DGI
NOTE NN. La composante nest pas note car les donnes sur les arrirs dimpts sont
incompltes.
67
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Rformes
La gestion des restes recouvrer doit tre amliore (apurement des stocks, suivi
des restes recouvrer) ainsi que leur prise en charge suivant le droit constat.
47
Il faut noter que le paiement dimpt par virement reprsente environ 95% des recettes fiscales intrieures
totales
48
Cette information a t tablie sur la base dun recensement sur chantillon (24 bureaux de
recettes) ralis par la DGI en dcembre 2013. Les dtails crits de ce recensement ont t fournis
par la DGI.
68
Rapport PEFA sur les performances
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
PI-15
D+
D+
--
i)
NN
ii)
iii)
69
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
ii) Fiabilit et frquence des informations fournies en cours dexercice aux services
Par une circulaire, le Ministre des Finances et du Budget communique ds le
dbut de lexercice budgtaire aux MDA des plafonds dengagement trimestriels
des dpenses de fonctionnement et dinvestissement de leurs dpartements
respectifs. Pour lexercice 2012, les plafonds dengagement des dpenses ont t
communiqus le 02 janvier. Ils sont prsents dans le tableau ci-dessous.
1ier Trimestre
2ime Trimestre
3ime Trimestre
4ime Trimestre
Par trimestre
11,3%
30,3%
26.4%
32%
Cumul
11,3%
41,6%
68,0%
100%
70
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Note B. Des ajustements significatifs des dotations budgtaires sont effectus en gnral une fois
lan par le Ministre des Finances et du Budget et aprs avis des Ministres et Institutions.
71
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
PI-16
i)
B+
D+
Autres facteurs
--
--
--
--
ii)
iii)
- Ltat prvisionnel mensuel sur douze mois dtaill par bailleur et par
catgorie de dette qui sert la prparation de la loi de finances ;
- Ltat trimestriel prvisionnel pour les quatre trimestres dtaill par
bailleur et par catgorie de dette ;
- Ltat semestriel de lencours par bailleur ;
- Ltat prvisionnel du capital rembourser par prt pour lanne en
cours.
La dette intrieure gre par la DDP est compose des Bons du Trsor par
Adjudication (BTA) et des Titres de Crances Ngociables (TCN). Les TCN
rsultent de la consolidation des avances et des divers prts accords au
Trsor par la BCM avant 2003 et transforms en titres publics. Toutes les
donnes de la dette publique intrieure sont enregistres et mises jour
rgulirement sur une feuille Excel . Lexportation de ces donnes vers la
base de donnes de SYGADE est en cours. Les deux composantes de la dette
intrieure sont bien suivies. En consquence, les donnes relatives la dette
intrieure engendre par les BTA et TCN sont donc compltes et fiables.
La DDP produit, suivant des formulaires conus cet effet, des tats
trimestriels sur les nouveaux prts et des rapports annuels sur les transactions
relatives la dette publique qui sont soumis la Banque Mondiale.
La DDP/DGT et la BCM ont labor un premier bulletin statistique de la dette
en novembre 2012 avec lassistance de la CNUCED. Ce bulletin contient
notamment des donnes sur la dette extrieure et intrieure par catgorie et
par type de crancier, monnaie, chance, instrument, taux dintrt, ainsi que
les ratios dendettement. Mais ce bulletin na pas encore t publi.
En dehors de ces rapports lattention de la Banque Mondiale et de cet essai
de publication de bulletin statistique, la DDP ne produit et ne publie pas de
rapports trimestriels complets portant sur le service, le stock et les oprations
de la dette publique intrieure et extrieure.
Note C. Les donnes relatives la dette extrieure sont compltes et fiables. La base de donnes de
la dette publique extrieure fait lobjet de rapprochements avec les bailleurs de fonds au moins une
fois par an.Les rapports sont produits de faon circonstancielle et ont un contenu limit.
En 2008, les valuateurs en se fondant sur le fait que ltat malgache naccordait plus
de garanties, navaient pas pris en compte le mcanisme dmission des garanties
pour la notation de cette composante.
Rformes
En vue de mieux organiser le processus dendettement public, un projet de loi sur
lendettement (public) est en cours dlaboration, mais nest pas encore adopt. Ce
projet de loi dfinit notamment les mcanismes, les conditions, les stratgies, le
cadre structurel des emprunts intrieurs et extrieurs, et des garanties.
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
PI-17
B
Autres facteurs
--
--
--
--
i)
ii)
iii)
75
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
76
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
iv) Existence de mesures de vrification de ltat de paie pour dceler les failles du
systme de contrle interne et/ou des employs fantmes
Le dernier recensement des agents de ltat remonte 2008. Les rsultats de ce
recensement nont pas t mis jour et aucune vrification des tats de paie na
t effectue au cours de ces trois dernires annes.
Note D. Le dernier recensement des agents de ltat date de 2008 et aucune vrification des tats de
paie na t effectue au cours de ces trois dernires annes.
Indicateur &
Composantes
(M1)
PI-18
i)
ii)
iii)
iv)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
--
D+
D+
--
--
--
--
78
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
49
En janvier 2011, une nouvelle version de cet indicateur a t introduite. Cest nouvelle version
(diffrente de la version de lvaluation de 2008) qui est utilise ici.
50
La transparence du nouveau Code se traduit par luniversalisation de la concurrence (Loi 2004-009
du 26 juillet 2004 portant Code des Marchs Publics, Article 17).
51
Idem, Article 4.
52
Dcret No. 2005-215 portant organisation et fonctionnement de lAutorit de Rgulation des
Marchs Publics du 3 mai 2005.
53
Dcret No. 2005-215, dj cit, Article 23 et suivants.
54
Idem, Articles 33 et suivants.
79
Rapport PEFA sur les performances
Critres
Satisfaction
(i)
(ii)
tre
librement
et
facilement
accessible au public par des moyens
adapts
(iii)
Cette dernire alina de cet article du code est appliqu sur 85% (en
nombre) et plus de 70% (en montant) des achats publics et remet en
cause le champ dapplication.
De mme daprs les circulaires dexcution budgtaire des trois
dernires annes (2010, 2011 et 2012) " Lachat relatif la fourniture
deau et dlectricit (nouvelle installation et extension) se fait
directement auprs de l'entreprise oprant dans le secteur pour une
localit donne (dans la plupart des cas, c'est la JIRAMA) ".
En ce qui concerne les dpenses en tlphonie, les mesures
suivantes sont appliquer :
- Sil sagit de lexploitation ou de lextension dune ligne tlphonique
ou dun rseau existant, lachat se fait directement auprs de
loprateur concern;
- sil sagit de cration de nouveau numro ou dune flotte, lautorit
contractante procde un appel doffre restreint auprs des
oprateurs en place.
Le critre nest pas satisfait (NON)
(iv)
(v)
(vi)
Note B. Pour lvaluation du cadre juridique des marchs publics Madagascar cinq (5) critres
sur six (6) sont satisfaits.
55
Ces montants se sont levs 159.8 milliardsdAriary en 2011 et 90.7 milliards dAriary en 2012
pour ladministration centrale (sources SIGFP et SIGMP).
56
Systme Intgr de Gestion des Finance Publics (SIGFP) qui regroupe tous les engagements
financiers et contrle des procdures sur la base des pices justificatives
57
Idem
58
Arrt 13 838/2008/MFB portant application du mode de computation des seuils de passation des
marchs publics
59
Systme Intgr de Gestion des Finance Publics (SIGFP) qui regroupe tous les engagements
financiers et contrle des procdures sur la base des pices justificatives
82
Rapport PEFA sur les performances
Note D. Lorsque des marchs sont attribus par des mthodes autres que celles qui font appel la
libre concurrence, ils sont justifis conformment aux obligations juridiques : pour moins de 60 % de
la valeur des marchs attribus.
iii) Accs du public des informations sur la passation des marchs compltes,
fiables et en temps opportun.
Les principales informations sur la passation des marchs publics accessibles
au public sont prsentes dans le tableau ci-dessous :
TABLEAU 3.17: PRINCIPALES INFORMATIONS ACCESSIBLES AU PUBLIC
Principales informations publier par des
moyens adapts
Critre
rempli ?
Justification
NON
NON
OUI
NON
84
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
PI-19
D+
La version de lindicateur a
chang en janvier 2011 et la
comparaison explicite nest pas
possible.
Nanmoins
la
performance de systme de
passation des marchs publics
sest
dtriore
mme
si
lvaluation reconnait la bonne
qualit du cadre juridique et
rglementaire
Le systme de recours
prvu par la loi ntant pas
oprationnel,
cette
insuffisance a un impact
ngatif sur la performance
du systme
i)
--
ii)
--
iii)
--
iv)
Actuellement le systme de
recours prvu par la loi nest
pas
oprationnel
(contrairement 2008).
Les dpenses budgtaires sont excutes, soit suivant la procdure normale, soit
suivant des procdures drogatoires. La procdure normale comprend les deux
phases administrative et comptable. La phase administrative incombe aux
ordonnateurs du budget et se droule en trois tapes : lengagement, la liquidation et
le mandatement (ou ordonnancement). La phase comptable est du ressort des
comptables du Trsor et consiste en la prise en charge des mandats mis par
lordonnateur et au paiement de la dpense. Lexcution des dpenses non
salariales est soumise au contrle a priori (i) de la DGCF selon les modalits
dfinies par le Dcret n 2008-1247 du 19 dcembre 2008 portant gnralisation de
lapplication du contrle hirarchis des engagements de dpenses et, (ii) des
organes de lARMP conformment au code des marchs publics et ses textes
dapplication.
Lexcution des dpenses budgtaires est informatise. Le Systme dInformation
Intgr de Gestion des Finances Publiques (SIIGFP) est dploy dans tous les MDA
et les Rgions.
i) Efficacit des mesures de contrle des engagements de dpenses
Larticle 33 du Rglement Gnral sur la Comptabilit de lexcution budgtaire
des organismes publics dispose en son 3ime alina que sauf dispositions
contraires de la loi organique sur les finances publiques, lengagement doit rester
dans les limites des autorisations budgtaires et demeurer subordonner aux
autorisations, avis ou visas prvus par les lois et rglements propres chaque
catgorie dorganismes publics .
Le contrle des engagements de dpense par rapport aux autorisations
budgtaires et leur conformit par rapport aux lois et rglements en vigueur est
dabord assur en interne par les services comptents des ordonnateurs.
Dans la chane de la dpense, le contrle des engagements de dpenses est de
la comptence des Contrleurs financiers (CF) qui relvent de la DGCF. Avant
2009, les CF contrlaient systmatiquement tous les engagements de dpenses.
Mais partir de 2009, lintervention du CF sur les engagements de dpenses a
t allge et rorganise par le Dcret n 2008-1247 du 19 dcembre 2008
portant gnralisation de lapplication du contrle hirarchis des engagements
de dpenses (CHED). Ainsi, les CF neffectuent plus le contrle des engagements
dans les cas suivants :
- 1ier cas : si le montant de la dpense est infrieur 700.000 MGA ; ces
dpenses ne sont soumises quaux seuls contrles des ordonnateurs euxmmes ;
- 2ime cas : les engagements relatifs certaines natures de dpense ne sont
plus contrls par les CF. Il sagit des dpenses de : loyer, contributions aux
organisations internationales, redevances tlphoniques, carburant et
lubrifiant, factures des compagnies ariennes et la solde du personnel
permanent. Toutefois, dans le cas des baux uniquement, les actes
dengagement juridique sont soumis au visa pralable du CF (cas des baux).
86
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
MIN_LIBELLE
MINISTERE DES FINANCES ET DU
BUDGET
FIN
Crdit Initial
Crdit Modifi
20
17 910 000,00
17 910 000,00
347252,1%
20
67 600 000,00
67 600 000,00
174,6%
44
MINISTERE DE LAGRICULTURE
MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET
DES FORETS
20
6 750 000,00
6 750 000,00
4126,8%
51
MINISTERE DE LENERGIE
20
26 350 000,00
26 350 000,00
14917,5%
53
70
20 000,00
20 000,00
71
20
38 900 000,00
38 900 000,00
2065,7%
43057,2%
21
41
ORDONANNCE
TAUX
60
Note C. Des mesures de contrle des engagements de dpenses existent et sont mises en uvre de
faon limiter les engagements de dpenses sur les lignes budgtaires dotes de crdits limitatifs
aux dotations budgtaires. Les dpassements enregistrs concernent les lignes budgtaires dotes
de crdits valuatifs. En revanche, le contrle des engagements par rapport aux ressources
disponibles ou prvisibles nest pas convenablement assur.
La qualit de lordonnateur ;
La certification du service fait ;
Lexacte imputation de la dpense ;
La conformit du montant mandat au montant engag ;
La disponibilit des crdits ;
Le caractre libratoire du rglement.
88
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
La loi n 2004-009 du 26 juillet 2004 portant Code des marchs publics et ses
textes dapplication prvoient une srie de contrles du processus de passation
des marchs publics qui doivent tre exercs en fonction des montants des
marchs par la Commission Nationale des Marchs, les Commissions Rgionales
des Marchs et la DGCF. Les commissions des marchs donnent leur avis sur les
dossiers dappel doffres avant le lancement de lappel doffres et sur les
attributions provisoires des marchs. En dessous du seuil fix pour la passation
dun march, ces contrles sont assurs par la DGCF. Les commissions des
marchs sont aussi comptentes pour exercer un contrle a posteriori sur
lexcution des marchs publics. Les contrles exercs par lARMP et la DGCF
sur les dpenses objet de passation de marchs publics paraissent excessifs et
peuvent entraner des lenteurs dans la procdure dexcution de ces dpenses.
La comptabilit administrative est tenue par les ordonnateurs secondaires et les
contrleurs financiers. Les rapprochements entre les deux comptabilits se font
suivant une priodicit mensuelle. Les deux comptabilits sont en gnral
concordantes.
Dune manire gnrale, toutes les rgles relatives lexcution du budget sont
rappeles chaque anne dans la circulaire sur lexcution du budget et sont bien
comprises par les agents concerns. Toutefois, les contrles exercs sur les
dpenses objet de marchs publics paraissent excessifs et le contrle du service
fait nest pas convenablement assur.
Note C. Outre les rgles applicables aux engagements de dpense, le dispositif malgache relatif
lexcution budgtaire prvoit dautres rgles et procdures de contrle pour lexcution des
dpenses non salariales et pour leur comptabilisation. Ces rgles et procdures sont bien comprises
des agents chargs de leur application. Toutefois, les contrles exercs sur les dpenses objet de
marchs publics paraissent excessifsetle contrle du service fait nest pas convenablement assur.
Note C. Lexcution des dpenses non salariales se fait dans une large majorit de cas suivant la
procdure normale. Le montant des dpenses excutes suivant les procdures drogatoires est peu
important. Toutefois les rgles applicables en matire de rgularisation des dpenses effectues par
les procdures drogatoires ne sont pas respectes, de telle sorte quelles constituent aujourdhui
une source de proccupation pour les autorits malgaches.
En 2008, les valuateurs nont tenu compte que de limportance des dpenses
excutes suivant les procdures drogatoires pour noter cette composante, alors
quen 2013, les valuateurs ont considr en plus le non-respect des rgles
applicables ces procdures.
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
PI-20
Autres facteurs
--
C+
i)
ii)
iii)
--
-90
61
Dcret 2003-166 portant les attributions du Ministre de lconomie, des Finances et du Budget ainsi
que lOrganisation Gnrale de son Ministre du 5 mars 2003, art. 3
62
Dcret 2004-570 du 1 juin 2004 modifiant et compltant les dispositions du Dcret n 2003-166 du
04 Mars 2003 fixant les attributions du Ministre de lconomie, des Finances et du Budget ainsi que
lOrganisation Gnrale de son Ministre du 5 mars 2003, art.3
63
Dcret 97-1219 instituant une Inspection Gnrale de ltat du 16 octobre 1997 et Dcret 97-1220
organisant lInspection Gnrale de ltat et fixant les rgles de son fonctionnement du 16 octobre
1997
91
Rapport PEFA sur les performances
Note C. La vrification interne est oprationnelle pour toutes les entits de ladministration centrale.
Cette fonction assure une revue partielle des systmes (au moins 20 % temps du personnel), et est
conforme aux normes professionnelles admises
iii) Mesure de la suite donne par les autorits responsables aux conclusions de la
vrification interne
Au niveau des ministres les autorits responsables donnent suite en gnral aux
conclusions de laudit interne. En ce qui concerne lIGE, les recommandations et
les questions majeures notamment font lobjet dun suivi. Pour la DGAI, un suivi
systmatique devra se tenir systmatiquement quelques mois aprs la mission
pour valuer limpact de la mise en uvre des recommandations.
Sur le plan financier, les propositions de mise en dbet par la Direction de la
Brigade de lInspection et de la Vrification ont t toujours prises en considration
par le Ministre des Finances et du Budget.
En matire disciplinaire, lauteur dune fraude est systmatiquement traduit devant
le conseil de discipline lorsquil relve de la DGT, ce qui nest pas le cas pour les
agents des autres Ministres. En effet, le Conseil de Discipline Budgtaire et
Financire (CDBF) existe dans les textes mais pas en ralit, ce qui rend les
sanctions pour les ordonnateurs "difficiles".
En matire pnale, les rapports spciaux sur les fraudes et les lments de preuve
sont tous dposs au parquet du tribunal territorialement comptent.
Les saisies conservatoires des biens appartenant lauteur de fraude ou son
ayant droit inities par les auditeurs du Trsor ont toutes fait lobjet dordonnances
judiciaires.
93
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Note C. Les gestionnaires font un certain suivi des questions majeures suivi en matire financire,
disciplinaire et pnale, mais avec du retard.
Indicateur &
Composantes
(M1)
PI-21
i)
ii)
iii)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
C+
--
--
--
--
94
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
95
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
INTITUL
4092
541
472
473
476
4786
545
COMPTES DE DPENSES
Rgies davances non rgularises
Rgies davances
Comptes dimputation provisoire des dpenses
Dpenses avant ordonnancement
Diffrences de conversion- actif
Dpenses classer et rgulariser
Avance de caisse (solde)
471
4787
477
COMPTES DE RECETTES
Comptes dimputation provisoire des recettes
Recettes classer et rgulariser
Diffrences de conversion- passif
BALANCE
DENTRE
MOUVEMENTS 2012
DBIT
CRDIT
BALANCE DE
SORTIE
COMPTES DE DPENSES
2.303.971,26
3.151.165,31
2.844.387,06
2.610.749,51
COMPTES DE RECETTES
6.711.619,06
5.378.066,35
5.116.526,72
6.450.079,44
Face aux difficults que rencontre le Trsor pour lapurement des soldes des
comptes dattente et davance, il est prconis dans le projet de loi de finances pour
lexercice 2014, ladmission en opration dfinitive des oprations en compte
dattente des exercices antrieurs 2012 dans la balance dfinitive de 2012.
Note D. Les comptes davance et dattente ne sont pas ajusts dans le cadre de lexercice budgtaire
auquel se rapportent les oprations, de telle sorte quils dgagent des soldes trs importants et trs
anciens. Ainsi, le retard accus pour leur apurement est largement suprieur deux mois.
Indicateur &
Composantes
(M2)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
D+
D+
--
i)
--
ii)
--
PI-22
PI- 23 : Disponibilit des informations sur les ressources reues par les units
de prestation des services primaires
Education
Au niveau des coles primaires Madagascar65, les enseignants66 de ces coles
sont pays par le Ministre des Finances et du Budget (MFB) et les salaires
correspondants sont inclus dans le budget du Ministre de lEducation Nationale
(MEN).
Les coles primaires sont gratuites et sont supervises par la Direction Rgionale de
lEducation Nationale (DREN) correspondante67. Administrativement, les coles
primaires se rpartissent ensuite par :
65
Le ressources destines aux coles primaires sont inclues dans le budget du MEN
(Caisse scolaire). La Caisse cole compense les dpenses de fonctionnement des
coles primaires, les frais dinscription et les cantines scolaires o elles existent. Les
ressources de la Caisse Scolaire destination des coles primaires passent par la
DREN (chaque DREN a un compte de dpt au trsor). Ensuite, chaque DREN
achemine les ressources chaque tablissement du primaire qui dtient un compte
la poste (Compte Tsinjo Lavitra).
En 2010-2012, les coliers du primaire nont pas reu de manuels de la DREN ou du
MEN. Une minorit dcoles primaires ont des cantines scolaires dont les cots sont
financs par le MEN travers la DREN. Toutefois, il existe des coles ou les
cantines scolaires sont finances par lAssociation des parents, par des ONG, par
des Communauts locales.
Chaque tablissement du primaire a un comit de gestion qui gre les ressources
perues. Linformation comptable sur les ressources perues doit tre communique
au CISCO qui tablit un rapport annuellement. Cet exercice a t fait jusquen 2011.
A partir de 2012, faute de moyens, a na plus t fait et le MEN a cess de faire des
revues des CISCO.
Sant
Il y a 2559 centres de sant primaire en 2013 (Centre de Sant de Base-ou CSB)
sous la tutelle du Ministre de la Sant Publique (MSANP) rpartit sur le territoire
national70. Le personnel de ces centres est pay par le MFB (les fonds sont inscrits
dans le budget du MSANP) et par les collectivits dcentralises. Le centre de sant
reoit des mdicaments en gnral de trois (3) sources :
68
Chaque centre de sant doit en principe enregistrer les ressources perues dans un
cahier. Pour les mdicaments reus cest le comit de gestion du centre qui assure
la gestion des mdicaments et enregistre les mdicaments reus. Le centre de sant
de base doit en principe envoyer un rapport dactivit mensuel au Service de District
de la Sant Publique71 correspondant y compris le rapport concernant la gestion des
mdicaments, mais on ny trouve pas le rapport concernant les ressources de
fonctionnement. Le Service de District doit consolider linformation et lenvoyer la
Direction Rgionale de Sant Publique (DRSP) qui a son tour doit lenvoyer au
MSANP. Toutefois linformation disponible sur les ressources effectivement reues
(en espce et en nature) est incomplte.
les pharmacies de district n'assurent pas l'approvisionnement, elles ne constituent que de
simples dpts. C'est la salama (centrale d'achat, ASBL) qui assure l'approvisionnement
i) Collecte et traitement des informations fournissant la preuve que les ressources
sont effectivement perues (en espce et en nature) par la plupart des units de
prestation de services de premire ligne (axes sur les coles primaires et les
centres de sant primaires) par rapport lensemble des ressources affectes
aux secteurs, quel que soit le niveau dadministration charge de la gestion et du
financement de ces units
Au cours de la priode 2010-2012 aucune collecte exhaustive de donnes sur les
ressources perues par les coles primaires et les centre de sant de base na
t effectue et traite au cours des trois dernires annes.
Note D.Aucune collecte exhaustive de donnes sur les ressources perues par les units de
prestation de services dans un quelconque secteur majeur na t effectue et traite au cours
des 3 dernires annes.
Indicateur
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2012
Autres facteurs
PI-23
--
i)
--
PI-24. Qualit et respect des dlais des rapports dexcution budgtaire produits
en cours danne
i) Porte des rapports en termes de couverture et de compatibilit avec les
prvisions budgtaires
71
72
la priode couverte (jusqu 5 mois)74. Les Tableaux des OGT sont mis dans les
huit (8) semaines suivant le mois.
Note C. Les rapports sont prpars tous les trimestres, et sont mis dans les 8 semaines suivant la
fin de la priode.
Note C. Des proccupations existent quant lexactitude des donnes et ne sont pas toujours
mentionns dans les rapports, mais cette lacune ne remet pas en cause leur utilit primaire.
Indicateur
& Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
C+
C+
Il ny a pas de changement de
performance entre 2008 et
2013.
i)
ii)
iii)
PI-24
74
er
ime
Note B. Un tat financier consolid de ladministration centrale est prpar chaque anne. Il
comprend, quelques exceptions prs, des informations compltes sur les recettes, les dpenses et
lactif/passif financier.
75
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
D+
D+
llaboration du CGAF et du
projet de Loi de Rglement
i)
Il y a dtrioration de la note
mais il ny a pas de changement
de la performance.
ii)
Pas
dvolution
performance.
de
la
iii)
Pas
dvolution
performance.
de
la
Les
mmes
normes
comptables nationales sont
utilises en 2013 comme en
2008.
PI-25
79
Dcret no 2005-210 du 25 avril 2005 portant approbation du Plan Comptable des Oprations
Publiques
103
Rapport PEFA sur les performances
80
Note C. Une rponse formelle est donne, quoique avec un certain retard ou de manire peu
dtaille. Il existe peu de preuve quant un suivi quelconque.
Rformes
Il est prvu que les rapports daudits publics (synthse de tous les rapports daudits)
soient envoys ds 2014
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Evolution de la performance
entre 2008 et 2013
Autres facteurs
PI-26
D+
--
i)
Amlioration de la performance
par rapport 2008
ii)
--
iii)
Amlioration de la performance
entre 2008 et 2013.
--
105
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
ii) Mesure dans laquelle les procdures de lorgane dlibrant sont bien tablies
et respectes
La mission na pas pu obtenir les informations ncessaires lvaluation de
cette composante.
Note NN. Indisponibilit des informations
Note D. Le temps imparti au Parlement pour lexamen du projet de loi de finances est infrieur un
mois (pour lAssemble), ce qui est manifestement insuffisant pour des dbats significatifs.
iv) Les rgles rgissant les modifications apportes au budget en cours dexercice
sans une approbation ex-ante par lorgane dlibrant
106
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
107
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2012
Autres facteurs
D+
--
C+
i)
NN
--
ii)
NN
--
--
--
PI-27
iii)
iv)
2005
2006
27 novembre 2006
18 juin 2008
25 novembre 2008
21 juin 2007
3 juillet 2008
17 dcembre 2008
Dlai dadoption
7 mois
1 mois
1 mois
Source : MFB, DGB, Service Suivi et Synthse Budgtaire (SSB), Assemble Nationale, Cour des Comptes
108
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
ii) Ampleur des auditions effectues par le congrs concernant les principales
conclusions
Les rapports daudit ntant pas soumis lAssemble, aucune audition nest
effectue.
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
D+
--
i)
--
ii)
--
iii)
--
PI-28
109
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
D-1
NA
--
--
i)
NA
--
--
ii)
NA
--
--
ii) Frquence et porte des rapports des bailleurs de fonds sur les flux rels
lappui des projets
Seule la BAD fournit des rapports trimestriels sur les flux rels de son appui
Madagascar. Les oprations de la BAD au titre de lexercice 2012 reprsentent
environ 11% des prvisions totales demprunt.
La situation des flux financiers effectifs de la Banque Mondiale est disponible
au temps rel sur son site officiel client connexion .LAFD transmet
110
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Indicateur &
Composantes
(M1)
D-2
i)
ii)
Note
2008
Note
2013
--
Idem.
--
B+
Autres facteurs
--
Indicateur &
Composantes
(M1)
Note
2008
Note
2013
Autres facteurs
D-3
--
i)
-111
4. Le processus de rformes
Madagascar ne dispose pas encore dun plan stratgique de rformes des finances
publiques. Toutefois, linstigation des Autorits malgaches, les diffrentes
directions gnrales du MFB et les autres structures impliques dans la gestion des
finances publiques ont, chacune dans son domaine, initi de nombreuses rformes
avec lassistance des projets dappui institutionnel, notamment du Projet de
Gouvernance et de Dveloppement Institutionnel (PGDI) conclu avec la Banque
Mondiale.
En vue de consolider les rformes des finances publiques le Gouvernement
malgache a engag en 2013 la procdure de recrutement dun Consultant qui se
chargera notamment de :
(i)
(ii)
(iii)
(iv)
114
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
115
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
117
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
ANNEXES
118
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
723 732
505 489
579 284
(73 795)
73 795
12,7%
433 676
154 978
336 219
119 453
347 119
124 046
(10 900)
(4 593)
10 900
4 593
3,1%
3,7%
118 609
111 994
54 468
116 729
94 936
89 641
(40 469)
27 088
40 469
27 088
42,6%
30,2%
89 220
80 756
82 941
75 498
71 413
64 638
11 528
10 860
11 528
10 860
16,1%
16,8%
8. Ministre de la Justice
9. Ministre de la Scurit Intrieure
68 797
63 342
59 369
59 195
55 066
50 699
4 303
8 495
4 303
8 495
7,8%
16,8%
61 727
61 676
36 467
22 647
49 407
49 366
(12 940)
(26 719)
12 940
26 719
26,2%
54,1%
57 579
54 598
51 679
35 598
46 087
43 701
5 593
(8 103)
5 593
8 103
12,1%
18,5%
43 939
39 372
246 663
16 237
35 169
31 514
211 494
(15 277)
211 494
15 277
601,4%
38,8%
32 558
25 468
9 499
8 706
26 060
20 385
(16 561)
(11 679)
16 561
11 679
50,9%
45,9%
20 675
20 092
9 698
11 358
16 548
16 082
(6 850)
(4 724)
6 850
4 724
33,1%
23,5%
19 795
168 310
15 419
88 393
15 844
134 717
(425)
(46 325)
425
46 325
2,1%
27,5%
Dpense alloue
2 450 894
1 961 724
1 961 724
Imprvus
Dpense totale
55 282
2 506 175
23 792
1 985 516
558 720
20,8%
28,5%
0,9%
Tableau Annexe 1-2 : Dpenses primaires du budget vot et dpenses primaires ralises en millions de MGA(2011)
Donnes pour l'exercice =
Chapitre Administratif
1. Ministre des Finances et du Budget
2. Ministre de l'Education Nationale
3. Ministre de la Sant
4. Ministre de l'Amnagement du Territoire et de la Dcentralisation
5. Ministre des Forces Armes
6. Secrtariat d'Etat charg de la Gendarmerie
7. Ministre de l'Enseignement Suprieur & De la Recherche Scientifique
8. Ministre de la Justice
9. Ministre de la Scurit Intrieure
10. Ministre de l'Agriculture
11. Ministre des Affaires trangres
12. Ministre de l'conomie et de l'Industrie
13. Primature
14. Ministre des Travaux Publics et de la Mtorologie
15. Prsidence de la Haute Autorit de la Transition
16. Ministre des Transports
17. Ministre de l'Intrieur
18. Assemble Nationale
19. Secrtariat d'tat Charg de l'Enseignement Technique & Formation Prof
20. Ministre des Sports
21. Autres Ministres
Dpense alloue
Imprvus
Dpense totale
Variation globale (PI-1)
Dcomposition de la variation (PI-2)
Affectation proportionnelle des imprvus budgts
Sources : MFB, DESB (novembre 2013)
2011
Prvu
Ralis
774 760
537 147
164 356
162 613
145 788
124 574
81 481
70 386
68 351
50 026
46 435
41 029
40 937
40 765
36 421
27 172
26 444
25 561
25 027
18 706
169 918
2 677 897
56 454
2 734 350
611 426
420 525
146 063
115 435
144 734
115 448
89 959
67 852
68 387
40 877
36 746
8 176
39 226
29 946
32 844
6 100
27 496
24 470
21 873
16 534
136 872
2 200 988
23 535
2 224 523
Budget
Ajust
636 783
441 486
135 086
133 654
119 824
102 388
66 970
57 851
56 178
41 117
38 165
33 722
33 647
33 505
29 935
22 333
21 735
21 009
20 570
15 375
139 657
2 200 988
Diffrence
(25 356)
(20 961)
10 977
(18 218)
24 910
13 059
22 989
10 001
12 209
(240)
(1 420)
(25 546)
5 579
(3 559)
2 909
(16 233)
5 761
3 461
1 303
1 159
(2 785)
(0)
Valeur
Absolue
25 356
20 961
10 977
18 218
24 910
13 059
22 989
10 001
12 209
240
1 420
25 546
5 579
3 559
2 909
16 233
5 761
3 461
1 303
1 159
2 785
228 635
%
4,0%
4,7%
8,1%
13,6%
20,8%
12,8%
34,3%
17,3%
21,7%
0,6%
3,7%
75,8%
16,6%
10,6%
8,0%
59,7%
21,8%
13,5%
5,2%
6,2%
1,6%
18,6%
10,4%
0,86%
120
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Tableau Annexe 1-3 : Dpenses primaires du budget vot et dpenses primaires ralises en millions de MGA(2012)
Donnes pour l'exercice =
Chapitre Administratif
Prvu
Imprvus
Dpense totale
Variation globale (PI-1)
Dcomposition de la variation (PI-2)
Affectation proportionnelle des imprvus budgts
2012
Ralis
736 792
491 780
150 654
149 839
136 269
80 271
76 073
63 643
51 990
47 936
45 800
44 823
38 915
28 987
28 792
28 041
25 327
22 594
21 722
16 158
149 238
815 671
437 589
144 822
137 155
122 446
89 935
73 655
62 358
49 353
36 554
38 958
37 400
36 204
24 492
26 103
21 151
27 307
19 672
23 860
12 414
127 055
2 435 646
19 523
2 455 169
2 364 157
11 746
2 375 902
Budget
Ajust
605 576
404 199
123 824
123 154
112 001
65 976
62 525
52 309
42 731
39 399
37 643
36 841
31 985
23 825
23 665
23 047
20 817
18 570
17 854
13 280
122 660
2 001 880
210 095
33 391
20 998
14 001
10 445
23 960
11 130
10 049
6 622
(2 845)
1 314
559
4 220
667
2 438
(1 896)
6 491
1 102
6 007
(866)
4 395
Valeur
Absolue
210 095
33 391
20 998
14 001
10 445
23 960
11 130
10 049
6 622
2 845
1 314
559
4 220
667
2 438
1 896
6 491
1 102
6 007
866
4 395
362 277
373 492
Diffrence
%
34,7%
8,3%
17,0%
11,4%
9,3%
36,3%
17,8%
19,2%
15,5%
7,2%
3,5%
1,5%
13,2%
2,8%
8,5%
6,8%
25,6%
4,9%
27,7%
5,4%
2,9%
3,2%
18,7%
0,5%
Sources : MFB, DESB (novembre 2013)
121
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Exercice
Dcomposition de la
variation
2010
2011
2012
20,8%
18,6%
3,2%
28,5%
10,4%
18,7%
0,763%
122
Rapport PEFA sur les performances
- Evaluation rpte de la gestion des finances publiques de Madagascar
Notes
D/D
A/C+
B/A
C+/NN
(i)
D/D
A/C
B/A
B/NN
(ii)
---/A
-C/D
(iii)
-----
(iv)
-----
PI -11 /M2
PI -12 /M2
A/A
C/C
C+/D
B/C
D+/D
C/C
A/A
C/C
C/D
A/B
D/D
C/C
C. CYCLE BUDGTAIRE
--B/D
A/C
A/D
--
---D/D
---
-------
A/A
D/D
-C/C
C/C
B/B
B/D
B/B
B/D
C/C
B/D
B/C
C/C
-----C/D
C/D
---
B/B
B/B
D+/D+
B+/D+
B/C
D+/D+
C/D+
C+/C
C+/C
B/B
C/B
D/NN
A/A
B/C
D/D
--/B
B/C
A/C
B/B
B/B
B/C
B/D
B/B
C/C
D/D
C/C
B/C
D+/D+
D/D
C+/C+
D+/D+
C/C
D/D
C/B
A/B
D/D
-B/C
D/D
--C/C
A/A
-----
D/C
A/D
D/D
-C/A
--
----
----
D/D+
C+/D+
D+/D
D/C
C/NN
B/D
D/D
C/NN
D/D
A/NA
B+/D
D/D
A/NA
A/D
D/D
A/NA
B/D
--
Note
2008
D
Note
2013
D
C+
C+
NN
PI-5. Classification du
budget
PI-6. Exhaustivit des
informations contenues
dans la documentation
budgtaire
PI-7. Importance des
oprations non rapportes
de ladministration centrale
C+
D+
La dgradation de la note globale par rapport 2008 ne traduit pas une baisse
de la performance, mais rsulte dune divergence de lanalyse de la situation
faite par les deux quipes dvaluation en ce qui concerne la composante (ii).
PI-12. Perspective
pluriannuelle dans la
planification budgtaire et de
la politique des dpenses
C+
D+
Note
2008
Note
2013
PI-13. Transparence de
lassujettissement et des
obligations des
contribuables
PI-15.
Efficacit
du
recouvrement
des
contributions fiscales et
douanires
D+
D+
PI-16. Prvisibilit de la
disponibilit des fonds pour
lengagement des dpenses
B+
D+
D+
D+
D+
C+
C+
D+
D+
Indicateur
publiques
Il y a une lgre amlioration de la performance qui ne se traduit pas dans la
note (due un meilleur accs des contribuables aux informations fiscales).
La situation na pas chang entre 2008 et 2013. Les notes attribues en 2008
ne refltaient pas la ralit de la performance correspondante.
Dtrioration de la performance
125
Note
2008
Note
2013
C+
C+
D+
D+
D+
C+
D+
D+
NA
B+
Indicateur
services primaires
126
127
Allocation stratgique
Des ressources
1. Crdibilit du
budget
2. Exhaustivit et
transparence
3. Budgtisation
fonde sur des
politiques nationales
Discipline budgtaire
Allocation stratgique
des ressources
4. Prvisibilit et
contrle de l'excution
du budget
5. Comptabilit,
enregistrement des
informations et rapports
financiers
6. Surveillance et
vrification externe
Lexamen
insuffisant
des
dpenses
budgtaires et de leur excution par la Cour
des Compte, et son examen partiel par le
Parlement limitent les pressions qui
pourraient sexercer sur le gouvernement
pour quil procde une allocation de
ressources et excute le budget
conformment ses politiques publiques.
129
DEPARTEMENT
DIRECTION GNRALE DU BUDGET
(DPCB)
1.
ANDRIAMANOHISOA Yando
2.
3.
4.
RANDRIARIMANGA Henri
Charg dtudes
5.
Concepteur
6.
RASOAMPARANY Thierry
Ingnieur Informaticien
7.
Inspecteur du trsor
8.
RAZAFINDRAHAGA MAMITIANA
Chef de Division
9. RARIVOARIVELOMANANA Josiane
10. RAMAHATRATRA Miarinjara
Statisticienne Economiste
Inspecteur des Impts
Chef de Division
Inspecteur analyste
Statisticienne
Directeur des Organisatiions et Mthodes
Administrateur Civil
Concepteur contractuel
Planificateur
Concepteur
Charge dEtudes
MINISTRE DE LDUCATION
NATIONALE
DIRECTION DU RENFORCEMENT DE LA
GOUVERNANCE
MINISTERE DE LA DECENTRALISATION
Concepteur
Chef de Division
Chef de Service
Chef de Division
130
GRADE
FONCTION
1.
Charge dtudes
2.
RABENANDRASANA Hery
Planificateur
Chef de service
3.
RAKOTONDRABE Zoliarinoro N.
Chef de service
4.
RAZAF Miarana
Concepteur
5.
6.
RAKOTOARISOA Antsa
Statisticienne Economiste
Chef de service
7.
RANDRIANJANAKA Mamonjiarisoa
Volatantely
RANDRIAMAROLAFY Odile
Inspecteur du Trsor
Inspecteur du Trsor
8.
MINISTERE DE LEDUCATION NATIONALE
9. ANDRIANALIZANDRY Jol
Magistrat financier
Magistrat financier
Planificateur
Directeur
Chef de service
Inspecteur du Trsor
Chef de service
Chef de service
131
Annexe 7 : Bibliographie
a) Sites web consults
Ministre de lconomie et des Finances : www.mefb.gob.mg
Direction Gnrale du Budget : www.dgbudget.mg
Direction Gnrale des Impts : www.impots.mg
Direction Gnrale des Douanes :www.douanes.mg
Autorit de Rgulation des Marchs Publics : www.armp.mg
Secrtariat du PEFA : www.pefa.org
b) Publications
Lois de Finances
Lois
Loi organique n2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de finances
Lois de finances, diverses
Dcrets
Dcret n2004-318 portant rglementation relative aux Fonds Spciaux
Circulaires
Communication n094-MEFB/SG/DG/DGDP/DB du 15 fvrier 2007 objet :
prparation budgtaire 2008
Lettre de cadrage du projet de loi de finances 2008, mai 2007
Circulaire n 03 - MEFB/SG/DGDP/DB du 19 dcembre 2006 relative lexcution au
titre de 2007 du budget gnral, des budgets annexes, des oprations des comptes
particuliers du Trsor.
Circulaire n323-PM/SP du 07 mai 2007 relative la prparation du cadre de dpense
moyen terme 2008-2011 et du budget de programme
Circulaire n01/MFB/SG/DGB/DESB du 27 dcembre 2007 relative l'excution du
budget gnral 2008, des budgets annexes 2008, des oprations des comptes
particuliers du Trsor de 2008
Circulaire n006 MFB/SG/DGB relative la rgulation des dpenses du Budget
gnral de l'Etat 2007
Autres
Le budget, guide pratique, MFB et GTZ Edition 2007
Appui au ministre des finances en vue de la publication permanente et priodique des
rapports comptables, budgtaires et de gestion fonds sur les donnes contenues dans
Rapport PEFA sur les performances
le SIGFP au sein du MFG, Ministre des affaires trangres franais, Banque mondiale,
mai 2007
MARCHS PUBLICS
Lois
Loi n2004-009 du 26 juillet 2004 portant Code des marchs publics
Dcrets
Dcret N2003-719 modifiant le dcret n98-559 du 6 aot 1998 portant
rglementation des marchs publics
Dcret N2005-215 portant organisation et fonctionnement de l'Autorit de Rgulation
des Marchs publics
Dcret N2006-001 fixant la liste des publications des avis gnraux de passation des
marchs publics
Dcret N2006-343 portant instauration du Code d'thique des marchs publics
Dcret N2006-344 portant constitution, composition, attribution et fonctionnement de
la Commission d'Appel d'offres
Dcret N2006-345 portant constitution, composition, organisation et fonctionnement
des Comits de Rglement Amiable des Litiges relatifs l'excution des Marchs
publics
Dcret N2006-347 portant conditions de rejet des offres anormalement basses ou
anormalement hautes
Dcret N2006-348 portant dlai global de paiement des marchs publics et intrts
moratoires
Dcret N2006-349 portant organisation et fonctionnement des groupements dachats
publics et cellules dachats publics
Arrts
Arrt N11139/2003/MEFB fixant les modalits d'application du dcret N2003-719
modifiant le dcret n98-559 du 6 aot 1998 portant rglementation des marchs publics
Arrt N11179/2006/MEFB fixant les seuils de passation des marchs publics et de
contrle de la Commission Nationale des Marchs
Arrt N11181/2006/MEFB relatif au modle type pour la publication des avis
d'attribution des marchs publics de fournitures, de travaux, de services et de
prestations intellectuelles
Arrt 6560/MEFB du 3 mai 2007, portant cration de six Commissions Inter Rgionales de Marchs (CIRM)
Arrt No. 20476/2007/MFB du 20 novembre 2007 portant application du mode de
computation des seuils et fixant les seuils de passation des marchs publics et de
contrle des Commissions des Marchs (rentrant en vigueur partir du 1 janvier 2008)
Circulaires
Circulaire No. 001-ARMP/DG/06 du 3 novembre 2006, Nomination des Personnes
responsables des Marchs Publics (PRMP), Cration des Units de Gestion de la
Passation des Marchs (UGPM), Mise en place de la Commission des Appels dOffre
(CAO)
Rapport PEFA sur les performances
133
Autres
Ministre des Finances et du Budget, Autorit de Rgulation des Marchs Publics,
Evaluation de la Mise en uvre du Nouveau Code des Marchs et Contrle a posteriori
de procdures de passation des marchs, Ministres de lducation nationale et de la
recherche scientifique, et de la sant, du planning familial et de la protection sociale,
Rapport Provisoire par Daniel Thirion, janvier 2008
Ministre des Finances et du Budget, Autorit de Rgulation des Marchs Publics
(ARMP), Contrle a posteriori des marchs suprieurs US $ 50 000 des ministre de
lagriculture, de llevage et de la pche, des travaux publics et de la mtorologie, et
des transports, Rapport Provisoire par Ren Cipriani, fvrier 2008
Chane de la dpense
Dcret n2003-718 du 1er juillet 2003 plaant le Contrle des Dpenses Engages
sous tutelle et le contrle technique du Ministre de l'Economie, des Finances et du
Budget
Dcret n2004-282 du 2 mars 2004 fixant la nomenclature des pices justificatives
des dossiers soumettre au visa du Contrle des Dpenses Engages
Dcret n2004-319 instituant le rgime des rgies d'avances et des rgies de recettes
des organismes publics
Dcret N2004-571 du 01 juin 2004 dfinissant les attributions et la responsabilit de
l'Ordonnateur dans les phases de l'excution de la dpense publique
Dcret n2005-003 du 4 janvier 2005 portant rglement gnral sur la comptabilit
des organismes publics
Dcret n2005-089 du 15 fvrier 2005 fixant la nomenclature des pices justificatives
des dpenses publiques
Dcret n2005-210 du 26 avril 2005 : plan comptable des oprations publiques
(PCOP) 2006 ;
Dcret n2005-318 du 9 mars 2004 portant rglementation des fonds spciaux ;
Arrts
Arrt n1438/2005 du 16 mars 2005 instituant la procdure d'excution des
dpenses des organismes publics
Autres
Instruction gnrale n001 MEFB/SG/DGDP/DP du 16 mars 2005 sur l'excution du
budget des organismes publics
Circulaire n498/MDB/SG/DGDP/3/MM.L du 21 juillet 1997 sur l'amlioration de
gestion de matire
Circulaire n460/MFB/SG/DCD/3/SMBA du 05 avril 1994 sur la reddition des comptes
matires
Circulaire n148/MEFB/SG/DGPD/DL/SM du 09 mars 2005 sur l'amlioration de
gestion des matires
Rapport d'activits 2007 du contrle financier
Note sur le SIGFP (commentaires audits CDE 20/03/2007)
Rapport PEFA sur les performances
134
PARLEMENT
Ordonnances
Ordonnance N2001-001 du 5 janvier 2001 fixant les rgles relatives la composition
du Snat, l'lection et la dsignation de ses membres, l'organisation et au
fonctionnement de la nouvelle Haute assemble
Arrts
Arrt N08 AN/P portant rglement intrieur de l'Assemble nationale
Arrt n 2001-01 portant rglement intrieur du Snat
E-Gouvernance
Dcrets
Dcret n2007-478 du 30 mai 2007 modifiant le dcret n2005-327 du 25 mai 2005
fixant le cadre institutionnel de mise en uvre de la politique nationale en matire d'EGouvernance
Dcret n2007-507 du 04 juin 2007 fixant les statuts de l'Agence nationale de
ralisation de l'E-Gouvernance (ANRE)
Autres
Le Programme national d'E-Gouvernance (PNEG)
Collectivits territoriales
Lois
Loi n2004-001 du 17 juin 2004 relative aux Rgions
Dcrets
Dcret n2004-859 du 17 septembre 2004 fixant les rgles relatives l'organisation,
au fonctionnement et aux attributions des Rgions en application des dispositions
transitoires de la loi n2004-001 du 17 juin 2004 relative aux Rgions
Dcret n2005-012 du 11 janvier 2005 portant cration des Districts et des
Arrondissements administratifs
135
136
Bonne Gouvernance
Dcret n2002-1128 du 30 septembre 2002 portant cration du Conseil suprieur de
lutte contre la corruption, dcret modifi par le dcret n2004-982.
Rapport PEFA sur les performances
137
Autres
Lois
Loi No. 98-031 Portant dfinition des tablissements publics et des rgles concernant
la cration de catgorie dtablissements publics du 22 dcembre 1998 ;
Dcrets
Dcret n2003-1158 du 17 dcembre 2003 portant Code de dontologie de
l'administration et de bonne conduite des agents de l'Etat
Dcret n2005-008 du 11 janvier 2005 fixant les attributions du Ministre de l'Intrieur et
de la Rforme Administrative ainsi que de l'organisation gnrale de son Ministre
Dcret n2007-185 fixant les attributions du Ministre des finances et du budget ainsi
que l'organisation gnrale de son ministre
Dcret n2007-633 modifiant certaines dispositions du Dcret n2007-185 fixant les
attributions du Ministre des finances et du budget ainsi que l'organisation gnrale de
son ministre
Rapports
Tableau synoptique sur la mthodogie de preparation du tableau de bord des
operations globales du Trsor (OGT)
Joint Bank-Fund Debt Sustainability Analysis
Renforcement des capacits institutionnelles en gestion des dpenses publiques
consacres l'ducation et la sant, Banque mondiale, mai 2005
International development association program document for a proposed credit for a
fourth poverty reduction support credit to the republic of Madagascar, 25 mai 2005,
Banque mondiale
Rapport relatif aux travaux daudit des sommes dues par la Rpublique de
Madagascar au titre des arrirs de TVA du programme dinvestissement public
engags au cours des exercices antrieurs 2006, cabinet Mazars Fivoarana, octobre
2006.
Madagascar country assistance evaluation, Banque mondiale, 13 dcembre 2006
Madagascar joint ida-imf staff advisory note on the poverty reduction strategy paper
Madagascar action plan 2007-2012, Banque mondiale, 26 janvier 2007
Madagascar : Document de stratgie de rduction de la pauvret Plan d'action de
Madagascar, fvrier 2007, FMI
Rapport PEFA sur les performances
138
Country assistance strategy for the Republic of Madagascar, IDA and IFC, Banque
mondiale, 7 mars 2007
Stratgie d'aide-pays pour la Rpublique de Madagascar pour la priode des exercices
07-11, Association internationale de dveloppement, Socit financire internationale,
Banque mondiale, 7 mars 2007
Aide-mmoire mission conjointe et appui budgtaire, BAD, Banque mondiale, France,
UE, mars 2007
Project paper on a proposed restructuring of the governance and institutional
development project and on a proposed additional financing to the republic of
Madagascar, 25 avril 2007, Banque mondiale.
Appui la matrise du budget de programme, Banque mondiale, 27 avril 2007
Madagascar Restructuring and additional financing of the gouvernance and
institutionnal development project, project paper, IDA, 3 mai 2007
DSRP Rapport annuel de mise en uvre Janvier Dcembre 2006 Juin 2007
Madagascar, Revue des dpenses publiques, Mise en uvre du Madagascar Action
Plan : Analyse pour des rsultats, rsum excutif, 28 juin 2007, Banque mondiale
Madagascar, Revue des dpenses publiques, Mise en uvre du Madagascar Action
Plan : Analyse pour des rsultats, Volume I, II, III, IV, 28 juin 2007, Banque mondiale
Republic of Madagascar : Selected Issues, juillet 2007, FMI
Rapport provisoire : Analyse des dpenses publiques des communes , Cabinet
MIARA-MITA, septembre 2007.
Propositions pour une amlioration de la classification des dpenses, 17 novembre
2007, Tommasi , Daniel, Appui la matrise du budget de programme, PGDI.
Analyse des dpenses publiques des communes, Cabinet Miara-Mita, septembre 2007
Service Delivery in the Education and Health sector : Results of the 2006/2007 Public
Expenditure Tracking survey, 31 dcembre 2007
Rapport spcial sur les dtournements de deniers publics travers des
remboursements de frais de soins ou dhospitalisation fictifs aux centres hospitalouniversitaires de BEFELATANANA, de FENOARIVO et de JOSEPH RAVOAHANGY
ANDRIANAVALONA, Direction de la Brigade dinspection et de vrification.
Tableau rcapitulatif des arrirs de paiement au 30/06/07, SEBTP (syndicats des
entreprises du Btiment et des travaux publics).
Rapport relatif linventaire et audit de la gouvernance des entreprises participation
dEtat, cabinet Mazars Fivoarana.
Evaluation de la performance du programme de dsengagement de lEtat des
entreprises du secteur public, PSD2, Fvrier 2008, DCDM E&M.
Note de la DGB, Nomenclature budgtaire 2009 , fvrier 2008.
Audit des tablissements publics nationaux ; rapport dtape n 2 ; 16 avril 2008. Delta
Audit.
Examen, compilation et analyse financire des tats financiers (socits dEtat).
Situation davancement des travaux au 16 avril 2008 ; Delta audit.
139