RGE - Methodologie - Generale
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Juillet 2009
SIGLES ET ABREVIATIONS
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
TABLE DES MATIERES
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
3.3.2. Relecture et codification des questionnaires ........................................................... 30
3.3.3. Saisie des données................................................................................................... 30
3.3.4. Apurement des données et tabulation ..................................................................... 31
3.3.5. Analyse des résultats ............................................................................................... 31
3.4. SEMINAIRE DE VALIDATION DES RESULTATS ...................................................................31
3.5. DIFFUSION DES RESULTATS .............................................................................................31
CONCLUSION .......................................................................................................................32
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................33
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
- mettre en place des banques et des bases des données à partir des fichiers des données des
recensements et des enquêtes statistiques.
Le Recensement Industriel et Commercial (RIC) est institué par la loi n°63/10 du 19 juin 1963 qui
porte aussi sur l’obligation du secret statistique.
Le premier RIC, qui portait sur l’exercice 1962/63, est réalisé au Cameroun en 1964/65 par la
Direction de la Statistique et de la Comptabilité Nationale rattachée à la Présidence de la
République. Les objectifs assignés à cette opération étaient de :
L’unité statistique considérée dans le RIC 1962/63 est l’entreprise1 et le champ couvert par ce
recensement est constitué des entreprises modernes2 exerçant leur activité sur l’ensemble de la
République Fédérale du Cameroun.
1 Lors des premiers recensements, l’entreprise est définit comme toute unité économique dotée de la personnalité
juridique et constituée en vue d’une production de biens ou d’une prestation de services.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Les recensements industriels et commerciaux qui ont suivi jusqu’en 1971/72 avaient pour but de
mettre à jour les informations précédemment collectées avec de légères modifications au niveau
des questionnaires. Comme celui de 1964/65, ils ont tous utilisé le Plan Comptable Français de
1957 et ont eu pour support de collecte un questionnaire dénommé "IC" élaboré par
l’administration française.
L’institution du Plan Comptable Général des Entreprises (Plan comptable OCAM) à partir de
1972/73 est à l’origine d’une refonte des questionnaires. Ce qui a donné lieu à la Déclaration
Statistique et Fiscale (DSF).
disposer des statistiques sur l’appareil productif des biens et services nécessaires aux
travaux de planification ;
créer et mettre à jour un fichier des unités de production, de commerce et de prestation de
services ;
mettre en œuvre les recommandations des Nations Unies dans le cadre de la comparabilité
des statistiques industrielles à l’échelon international.
Le champ de cette opération a porté sur deux catégories d’entreprise : (i) les entreprises relevant du
régime forfaitaire3 qui ne sont pas assujetties à la DSF et (ii) les entreprises du régime simplifié4 et
du régime normal5 qui sont assujetties à la DSF.
Le dernier recensement des unités économiques, dénommée "Recensement Industriel (RI)", est
réalisé en juillet 1986 et se rapporte à l’exercice 1983/84. Le RI de 1986 a eu pour objectif
principal de fournir un schéma détaillé du secteur industriel.
2
D’après le lexique, il s’agit de toute entreprise qui tient une comptabilité sans aucune autre précision.
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Régime forfaitaire : Pour les entreprises commerciales, le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 20 millions de
F.CFA, et pour les entreprises industrielles, artisanales et de prestation de services, le chiffre d’affaires est inférieur à 5
millions de F.CFA.
4
Régime simplifié : Pour les entreprises commerciales, le chiffre d’affaires annuel est compris entre 20 et 60 millions
de F.CFA, et pour les entreprises industrielles, artisanales et de prestation de services, le chiffre d’affaires est compris
entre 5 et 15 millions de F.CFA.
5
Régime normal : Pour les entreprises commerciales, le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 60 millions de
F.CFA, et pour les entreprises industrielles, artisanales et de prestation de services, le chiffre d’affaires est supérieur à
15 millions de F.CFA.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
La 3ème génération des recensements d’unités économiques qui a eu pour départ le RI de 1986 a par
la suite été interrompue avec l’avènement de la crise économique.
La périodicité de réalisation des recensements d’entreprises est de 10 ans. Les données issues des
précédents recensements sont largement dépassées (plus de 20 ans) et ne répondent plus aux
besoins de l’heure. L’INS ne disposant pas de répertoire des entreprises, la connaissance du tissu
productif et de ses performances est devenue superficielle. Les capacités de production, le niveau
de la production, l’emploi, les prix, les liaisons inter entreprises, la diversité des entreprises
industrielles sont autant d’informations qu’il est nécessaire de connaître avec une certaine
régularité pour la gestion économique.
Les opérateurs économiques ont besoin de données économiques sectorielles afin de mieux
orienter leurs décisions d’investissement et l’identification de partenaires pour la sous-
traitance, la logistique, la communication, les finances, etc.
Les chercheurs ont besoin des données du recensement pour des analyses approfondies
permettant d’appréhender la structure de l’économie, son potentiel, ses performances et ses
dysfonctionnements ;
L'INS a besoin des résultats du recensement pour mettre en place un répertoire des
entreprises et renouveler sa base de sondage pour les enquêtes d’entreprises.
Pour répondre à tous ces besoins, il est urgent de réaliser un recensement de toutes les unités
économiques repérables sur le territoire national.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
1.2. Objectifs
Le Recensement Général des Entreprises, désigné « RGE », a pour objectif principal d’évaluer le
niveau de la production actuelle des biens et services, de mettre en place une nouvelle base de
sondage pour relancer les enquêtes d’entreprises, de mettre en place un nouvel éventail
d’indicateurs de structure et de conjoncture permettant une meilleure prise de décision.
Les résultats attendus découlent des objectifs spécifiques énoncés ci-dessus. Ils sont de cinq types :
Le rapport principal présentera les principaux résultats du recensement et les rapports thématiques
aborderont des thèmes spécifiques.
La base cartographique constituée à l’issue du RGE permettra de réaliser des études spécifiques sur
les entreprises notamment les micros entreprises.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
1.3.4. Indicateurs de structure
Les bases de données sont élaborées à partir des deux formes de questionnaires. Elles fournissent la
matière première à la recherche, à la planification et à la prise de décision.
La suite du présent document décrit de façon précise les étapes qui vont guider la réalisation du
recensement général des entreprises. Mais avant, il est fait état de tous les aspects d’ordre
conceptuel et théorique devant guider les opérations de terrain.
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CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL
Le présent chapitre a pour but de définir les concepts fondamentaux utilisés en statistiques
d’entreprises et de présenter de façon succincte les grandes orientations des documents du
recensement.
2.1. Terminologie
Le recensement des entreprises repose sur la compréhension des notions essentielles indispensables
pour la collecte des données auprès des entreprises.
2.1.1. Etablissement
L’établissement est une unité économique située en un lieu géographiquement bien distinct (ou
encore géographiquement individualisée), mais juridiquement dépendante d’une entreprise appelée
siège (sauf dans le cas d’une entreprise ne comprenant qu’un seul établissement), dans lequel ou à
partir duquel, sont exercées des activités de production, de vente ou de services. Il est relativement
homogène et son activité principale apparaît proche du produit.
Par "lieu", il faut entendre une construction ou une partie de la construction, un terrain, un étal fixe
ou tout autre endroit clairement délimité. Ainsi, l'établissement peut être : une usine, un magasin,
un bureau, une carrière, un atelier, un entrepôt, etc. L’établissement constitue l’unité statistique
dans le cadre de ce recensement.
- Siège social : il s’agit d’un établissement abritant les organes décisionnelles de l’entreprise
(sur le plan juridique, les établissements possédés dépendent du siège social) ;
- Filiale ou succursale : il s’agit d’un établissement qui dépend étroitement d’une autre
entreprise (Entreprise mère), mais qui en est juridiquement distincte.
2.1.2. Entreprise
Une entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour la mise en
œuvre d’un ensemble de facteurs de production de biens ou de services pour le marché. Sur le plan
juridique, une entreprise est une personne physique ou morale qui exerce pour son propre compte,
une activité économique.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Les unités décentralisées d'une entreprise sont considérées comme des établissements. Une
entreprise est un établissement ou un ensemble d’établissements.
Les entreprises peuvent être présentées selon leur taille mesurée à partir de leur chiffre d’affaires,
l’effectif employé et selon la nature de leur activité (agriculture, extraction, fabrication, eau et
énergie, BTP, commerce, services, etc.). Ainsi on peut distinguer le grandes entreprises, moyennes
entreprises, petites entreprises, unités de production informelle.
En particulier, les entreprises industrielles ou artisanales fabriquent des produits à partir des
matières premières, des fournitures diverses et du savoir-faire technique. L’artisanat se distingue de
l’industrie par (i) son faible niveau de production, (ii) le travail manuel même s’il nécessite un haut
niveau de qualification, et (iii) les faibles moyens mis en œuvre pour la production (capital,
hommes, machines/outils).
D’un point de vue organisationnel, on distingue des entreprises individuelles et des entreprises
sociétaires.
a) Entreprise individuelle
Elle a pour propriétaire une personne physique, un particulier qui avec des moyens financiers
personnels, exerce son activité. Le patron est alors totalement responsable sur ses biens en cas de
faillite.
b) Entreprise sociétaire
La société est une personne morale, réunissant par contrat un ensemble de personnes qui mettent
ensemble des biens et forment ainsi une entité collective existant selon des règles d’exploitation
communes, indépendamment des personnes physiques qui y participent.
Plusieurs formes de sociétés existent, permettant une plus ou moins grande souplesse dans la
constitution du capital : b1) Société en nom collectif (SNC), b2) Société en commandite simple
(SCS), b3) Société anonyme (SA), b4) Société à Responsabilité Limitée (SARL), b5) Société à
Responsabilité Limitée Unipersonnelle, b6) Entreprise publique, b7) Entreprise parapublique, b8)
Coopérative, b9) Groupe d’Initiative Commune (GIC), b10) Groupement d’Intérêt Economique
(GIE), b11) Organisation Non Gouvernementale, etc.
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2.1.3. Champ du recensement
Le recensement couvre tout le territoire national et cible tous les établissements du secteur
formel géographiquement localisé (i.e. qui exercent dans un lieu fixe). L’unité d’observation est
donc l’établissement.
Les établissements ayant un statut d’entreprise individuelle, qui ne confectionnent pas une
Déclaration Statistique et Fiscale mais qui tiennent un compte d’exploitation et un compte partiel
de bilan sont retenus à priori. C’est le cas de certaines boulangeries, quincailleries, pressing,
alimentations, etc.
Toutes les boutiques et bars des marchés ainsi que ceux bien constitués dans les quartiers sont
concernés par le RGE.
Font aussi partie du champ les établissements publics qui tiennent une comptabilité du fait du
caractère purement marchand de leur activité (PAD, Camtel, Campost, Maetur, Matgenie,
Labogénie, SNH, SCDP, SIC,..) ou du fait de la présence d’une activité marchande non négligeable
à côté de l’activité traditionnelle réputée non marchande (SNI, CRTV, Credit foncier, FEICOM,
Hôpitaux Généraux de Douala et Yaoundé etc)
Les coopératives et les GIC identifiés qui exercent formellement leur activité sont inclus. De même
toutes les associations déclarées qui exercent formellement leurs activités sont prises en compte.
Les établissements en cessation d'activité, en faillite ou créés en 2009 sont également concernés. Ils
font l’objet du questionnaire du répertoire du recensement, et sont exempts du questionnaire de
structure.
Une cartographie est nécessaire pour le repérage des unités d’observation du recensement. Elle
permet entre autres une organisation rationnelle du travail de terrain et facilite le dénombrement
des établissements en évitant les doubles comptes.
A l’heure actuelle, il n’existe pas au Cameroun une cartographie adaptée aux collectes de données
d’entreprise, la cartographie réalisée dans le cadre du troisième Recensement Général de la
Population et de l’Habitat servant aux enquêtes de ménages. En effet la densité de la population
n’est pas la même que celle des entreprises. Cependant, l’Institut National de Cartographie produit
des cartes sur le territoire national et les communes disposent des plans de ville.
Pour les besoins du RGE, il est question d’associer les listes d’entreprises à un découpage
géographique du pays. Quatre éléments sont utilisés pour cela :
- le listing des entreprises obtenu après compilation des fichiers de la Direction Générale des
Impôts (DGI), de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale et autres. Ce listing a la
particularité d’indiquer la localisation géographique et le repère de l’entreprise ;
- les publications « Yaoundé Zoom » et « Douala Zoom » qui ont la particularité de présenter
un listing d’entreprises avec leur localisation.
La base de collecte du recensement est un ensemble de listes d’entreprises par agent recenseur,
renseignées sur le centre des impôts de dépendance et l’adresse. Chaque agent recenseur aura la
charge d’une Zone de Recensement (ZR), chaque contrôleur une Zone de contrôle (ZC) et chaque
superviseur une Zone de supervision (ZS).
De façon pratique, chaque agent recenseur reçoit de son contrôleur un listing des entreprises et un
plan de sa ZR. Sur la base de ce plan, il identifie les limites (frontière naturelle, ou voiries) de sa
ZR et effectue un repérage des établissements en cochant les entreprises sur son listing. Il indiquera
aussi les entreprises repérées qui ne figurent pas sur son listing. A la suite de chaque repérage d’un
établissement, il marquera sur un endroit visible un code ayant la structure suivante :
RGE/XXX/YYY, où XXX est le Numéro de structure abritant l’établissement et YYY le numéro
de l’entreprise dans cette structure. Si la structure abrite plusieurs établissements, il portera en plus
à un endroit visible le numéro récapitulatif ayant la forme suivante : RGE/XXX/1 – N où N est le
nombre d’entreprises dans la structure.
2.3.1. Questionnaires
Le questionnaire du répertoire est destiné à la collecte des informations sur (i) l’identification et la
localisation de l’entreprise ; (ii) la démographie des entreprises, et (iii) quelques données
économiques. Ces informations intéressent particulièrement la finalisation d’un répertoire de
référence des Entreprises au Cameroun.
Ces informations permettent aussi de calculer quelques indicateurs dont les principaux sont
résumés dans le tableau ci-dessous.
Le questionnaire du répertoire est administré à tous les établissements faisant partie du champ de
collecte.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Tableau 1: Liste des indicateurs par domaine
- Nombre d’établissements
- Nombre d’entreprises ;
Calculer les indicateurs de la - Nombre d’entreprises inactives ;
2. Démographie des entreprises
démographie des entreprises. - Age moyen des entreprises ;
- Nombre d’entreprises réactivées.
- Effectifs employé
Le questionnaire de structure permet de collecter des informations structurelles détaillées sur les
entreprises de chaque secteur. Il s’agit entre autres des données relatives aux matières premières et
fournitures, à la production, aux stocks, à l’investissement, etc. Tous les secteurs d’activités sont
concernés :
-Les activités du secteur tertiaire comprennent les services (hôtellerie, restauration, finance,
télécommunication, etc.), le commerce et le transport.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Le questionnaire de structure est soumis aux établissements remplissant l’une des conditions
suivantes :
• Remplissage d’une DSF (système normal ou allégé) ;
• Chiffre d’affaires annuel hors taxes supérieur ou égal à 100 millions de FCFA ;
• Effectif d’employés permanents supérieur ou égal à dix (10) personnes.
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- Part des dépenses d’innovation technologique
dans le PIB
- Dépenses totales de R&D par habitant
- Part des dépenses de R&D dans le PIB
8. INNOVATION TECHNOLOGIQUE Calculer les indicateurs d’’innovation
- Nombre d’ordinateurs fonctionnels disponibles en
ET TIC technologique et de TIC
entreprises pour 100 employés
- Taux de connexion à l’internet
- Nombre d’employés sachant utiliser l’ordinateur
sur 100 employés
2.3.2. Manuels
Deux manuels sont rédigés pour faciliter la compréhension des questionnaires et améliorer ainsi la
qualité des données à collecter. Ce sont le manuel du contrôleur et le manuel de l’agent recenseur.
Le contrôleur joue un rôle très important pendant la phase de collecte d’informations. Il assure à la
fois la bonne marche du travail de terrain et veille sur la bonne qualité des données collectées. Il
est donc responsable de l’organisation du travail dans sa zone de contrôle.
Le manuel du contrôleur lui donne des astuces pour gérer la logistique et les agents recenseurs mis
à sa disposition, et lui permet d’effectuer des contrôles de cohérence dans les questionnaires. La
gestion du contrôleur doit être participative et non autoritaire.
Le manuel de l’agent recenseur est d’une importance capitale pour la réussite de son travail. C’est
le guide de collecte de données par excellence. Il donne des indications sur les points suivants :
Les données issues du Recensement Général des Entreprises vont faire l’objet d’une exploitation
approfondie afin de constituer des bases de données et produire des indicateurs sur le tissu
économique camerounais. Les résultats du RGE seront publiés sous plusieurs formes (papiers,
DVD/CDROM, site internet, etc.)
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
2.4.1. Bases de données
Les bases de données sont importantes pour stocker et faciliter la gestion des données du
recensement. Ainsi en plus des fichiers de données brutes qui seront obtenues après saisies des
données du recensement, il sera constitué des bases de données à l’aide de SGBDR.
- La base de données du répertoire servira de base de sondage aux enquêtes et études futures
sur le tissu économique ;
- Le rapport principal du Recensement Général des Entreprises qui présente les principaux
résultats obtenus y compris les caractéristiques des entreprises des trois grands secteurs
primaire, secondaire et tertiaire ;
- Les rapports thématiques issus des analyses plus en profondeur des thème bien défini (la
démographie des entreprises, la productivité des entreprises, l’emploi et les salaires dans les
entreprises, …) ;
- L’annuaire des entreprises camerounaises qui est un document fournissant les informations
suivantes sur les unités économiques : raison sociale, sigle, boîte postale, numéro de
téléphone, localisation, repère, activité, capital social, effectifs employés et chiffre
d’affaires, etc.
Ces documents sont produits sous support papier et électronique (gravure sur CD-ROM ; mise des
informations sur Internet).
A la fin de l’opération, l’ensemble des données et méta données seront archivées en format
électronique. Les données ainsi archivées seront multipliées en plusieurs exemplaires et gardées en
divers lieux dont l’INS, les archives nationales et les partenaires techniques et financiers.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
CHAPITRE 3 : ORGANISATION PRATIQUE DU RECENSEMENT
Les travaux du Recensement Général des Entreprises se déroulent suivant les phases suivantes :
- la préparation des documents;
- l’initialisation du répertoire pour la constitution d’une base de collecte ;
- des voyages d’étude ;
- un séminaire de validation des documents du recensement ;
- la conception du masque de saisie ;
- l’enquête pilote ;
- un atelier de finalisation des documents du recensement ;
- le recrutement et la formation des personnels de terrain ;
- le séminaire de lancement du recensement dans les régions ;
- la collecte des données ;
- l’exploitation des données et la rédaction des rapports ;
- un séminaire de validation des résultats ;
- la diffusion des résultats.
L’organisation du Recensement Général des Entreprises se fait au niveau central par la Direction
Générale de l’INS à Yaoundé et au niveau provincial par les Agences régionales de l’INS.
a. Au niveau central
La Direction Générale assure la coordination générale du projet. Elle doit entre autres:
- définir la vision globale et les objectifs du projet ;
- arrêter les voies et moyens nécessaires pour le succès de l’opération ;
- superviser la confection des documents techniques;
- recruter les agents recenseurs et contrôleurs ;
- former les superviseurs et les chefs d’Agences régionales de l’INS lors de la formation des
formateurs ;
- superviser les opérations de collecte sur le terrain en collaboration avec l’appui des chefs
d’Agence régionale de l’INS ;
- superviser l’exploitation des données et assurer la bonne qualité des résultats ;
- assurer la publication et la diffusion des résultats du RGE.
b. Au niveau régional
Ici, on procède à la:
- réception des dossiers de candidature et leur transmission au niveau central ;
- formation des agents recenseurs et des contrôleurs ;
- supervision des travaux de collecte de données sur le terrain.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
3.1. TRAVAUX PREPARATOIRES
Pour obtenir des informations de bonne qualité et une couverture aussi complète que possible,
l’organisation générale du RGE doit disposer d’un organigramme fonctionnel.
On distingue :
(i) une direction administrative ;
(ii) une direction technique ;
(iii) le personnel d’encadrement ;
(iv) les consultants ;
(v) le personnel d’exécution ;
(vi) le personnel d’exploitation ;
(vii) le personnel d’appui.
La Direction administrative du projet est composée d’un Directeur National et d’un Directeur
National Adjoint.
Le Directeur National assure la coordination générale du RGE. A ce titre, il est chargé :
de la gestion administrative et financière du projet ;
de la recherche des financements ;
du recrutement du personnel permanent et temporaire du projet.
Il est l'ordonnateur principal des dépenses.
La gestion financière et comptable du RGE suit les canaux habituels en usage à l’INS sous réserve
des dispositions spécifiques exigées par les partenaires financiers.
Le Directeur National Adjoint assiste le Directeur National dans ses fonctions dont une partie peut
lui être déléguée par ce dernier.
La Direction Technique (DT) du projet est assurée par trois (3) responsables désignés par la
Direction Générale.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Elle est assistée par un Comité Technique (CT) composé de sept (7) membres désignés par la
Direction Générale de l’INS.
L’Equipe Technique (ET), constituée de seize (16) membres désignés par la Direction Générale de
l’INS est chargée:
d’élaborer des documents du RGE;
de veiller à la bonne marche des travaux de collecte sur le terrain ;
de conduire l’exploitation des données.
Elle est constituée des cadres de la structure chargée de l’organisation du recensement complétée
par des cadres des autres structures de l’INS directement concernées par le RGE.
Le Comité Technique inclue en son sein un (1) informaticien et l’Equipe Technique deux (2).
Font partie du personnel d’encadrement : les superviseurs centraux, les chefs d’Agences régionales
de l’INS, et contrôleurs des travaux de collecte, de codification et de saisie.
Les Chefs d’Agences régionales de l’INS assistent ces superviseurs dans leurs fonctions. Ils jouent
le rôle de personnes ressources et de facilitateurs des contacts avec les autorités locales.
En résumé, les Chefs d’Agences régionales de l’INS aident à :
• sensibiliser les autorités administratives. Chaque Chef d’Agence saisit le gouverneur et
s’assure par la suite que les collaborateurs de celui-ci (préfets et sous préfets) sont informés
de l’opération ;
• sensibiliser les chefs d’entreprises en faisant passer des communiqués radio dans les
stations régionales de la CRTV ;
• centraliser les dossiers de candidature des agents recenseurs ;
• rechercher le cadre où aura lieu la formation ;
• Participer à la supervision des opérations de collecte dans sa Région.
Le contrôleur est chargé des travaux de collecte dans sa zone de contrôle. Il est par conséquent
responsable du rendement des agents recenseurs à lui confiés.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
3.1.1.4. Consultants
Le personnel d’appui comprend les Secrétaires, les Chauffeurs, les plantons, etc.
Il est essentiellement constitué des agents recenseurs qui, grâce à la formation reçue, procèdent au
recensement des unités économiques. Leurs tâches consistent à:
- descendre dans les établissements avec les questionnaires élaborés à cet effet ;
- passer l’interview et remplir correctement ces questionnaires ;
- remettre chaque jour à son contrôleur les questionnaires remplis dans la journée pour
vérification ;
- participer aux réunions de coordination chaque fois qu’ils y sont convoqués.
Le choix du personnel d’exécution se fait par appel à candidature, présélection des meilleurs
dossiers, formation et test de sélection final. Ce choix doit s’opérer selon les critères qui allient la
maîtrise du terrain à des valeurs propres comme la facilité d’élocution, la disponibilité et le bon
sens.
Font partie du personnel d’exploitation, les agents de codification, les superviseurs de saisie, les
contrôleurs de saisie, les agents de saisie, les cadres d’exploitation et d’analyse.
Les superviseurs de saisie assurent la supervision générale des travaux de saisie. Les contrôleurs de
saisie encadrent les agents qui effectuent les opérations de saisie de données dans les machines.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Le personnel impliqué dans le recensement des entreprises est hiérarchisé selon le schéma suivant:
DIRECTEUR NATIONAL
Personnel d’appui :
- Secrétaire
- Chauffeur
Contrôleurs de
saisie
Agents de saisie
SUPERVISEURS
CHEFS D’AGENCES REGIONALES
Chauffeurs de terrain
Contrôleurs
Agents recenseurs
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9 le canevas de rédaction des rapports de terrain ;
9 la maquette d’un dépliant de présentation du RGE.
Le travail consiste à collecter et compiler les différents fichiers d’entreprises disponibles dans
diverses administrations pour constituer un unique fichier d’entreprises. Chaque entreprise de la
base sera associée à un centre des impôts, à une zone d’enquête et à une carte.
A Bamako au Mali, il est question d’échanger avec les experts de l’Observatoire Statistique et
Economique d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT) sur l’approche méthodologique du RGE.
En Côte d’Ivoire et au Sénégal, le personnel de l’INS va s’imprégner de l’expérience de ces pays
en matière de répertoire des entreprises et de centrale des bilans.
L’objectif principal de ce séminaire est la validation des documents du recensement dans un cadre
de réflexion élargi comprenant des personnes ressources d’horizons diverses (décideurs, opérateurs
économiques, chercheurs, utilisateurs et partenaires intérieurs et extérieurs).
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
3.1.6. Développement des applications de saisie et de base de données
Des bases de données vont être développées pour stocker et gérer la masse d’informations
collectées. Il s’agit d’une base pour les données du répertoire des entreprises et d’une base pour les
données de structure.
Une application de saisie va être créée à l’aide du logiciel CSPRO. Elle comportera autant que
possible des contrôles permettant de limiter les erreurs de saisie et d’assurer le maximum de
cohérence. La saisie des deux formes de questionnaires se fera donc simultanément.
Une enquête pilote est prévue dans le but de tester les outils de collecte de données et
d’appréhender les réalités du terrain. Cette opération a une durée d’une semaine et va se dérouler
dans des zones de collecte choisies selon les critères de répartition par zones agro écologiques et
linguistiques du pays.
Les données de l’enquête pilote vont être exploitées et des rapports seront rédigés. Elle va
permettre également de tester le masque de saisie.
Après l’enquête pilote, il sera organisé une réunion dont l’objet portera sur les points suivants :
l’administration des questionnaires (méthode d’interview) ;
la pertinence des questions contenues dans les différentes sections et sur les réponses
données à celles-ci.
Sur la base des rapports de terrain et des observations des membres de l’équipe technique, les
différents questionnaires et l’organisation du recensement pourront éventuellement faire l’objet des
ajustements.
Au besoin, certaines questions seront reformulées, supprimées ou ajoutées pour mieux se
rapprocher des réalités du terrain et sans trop s’éloigner des objectifs poursuivis. Les guides de
collecte seront également réajustés par rapport aux questionnaires révisés.
La finalisation des documents se fera au cours d’un atelier qui sera organisé à cet effet.
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Recensement Général des Entreprises (RGE) : Document de méthodologie générale
Les opérations sur le terrain vont durer trois mois repartis ainsi qu'il suit :
¾ un mois (01) pour la sensibilisation, le recrutement et la formation des contrôleurs et agents
recenseurs;
¾ deux mois (02) pour la collecte et l’acheminement des questionnaires à l'INS.
Ces opérations vont se dérouler simultanément dans les dix régions du pays. Les informations
collectées au cours de ce recensement sont strictement confidentielles conformément aux termes de
la loi N° 91/023 du 16 décembre 1991 sur les Recensements et Enquêtes Statistiques qui stipule en
son article 5 que « les renseignements individuels d’ordre économique ou financier figurant sur tout
questionnaire d’enquête statistique ne peuvent en aucun cas être utilisés à des fins de contrôle ou de
répression économique ».
Dans le but d’obtenir l’adhésion massive des chefs d’entreprises, une importante campagne de
sensibilisation et de communication est mise en œuvre avant, pendant et après les opérations de
collecte de données. Les moyens qui sont mis en œuvre lors de cette opération comprennent :
la présentation des questionnaires sur les sites Web de l’INS et du Ministère de l’Economie,
de la Planification et de l’Aménagement du Territoire;
Une journée de lancement des opérations de collecte sous la présidence du Ministre de
l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire ;
une correspondance du Directeur Général aux chefs d’entreprises
une rencontre entre le Directeur Général de l’INS et les responsables des organisations
patronales (GICAM, SYNDUSTRICAM, etc.)
des communiqués de presse et des slogans publicitaires qui seront diffusés dans les médias
(affiches publiques, presse écrite, radio et télévision)
l’appui ponctuel des professionnels de la communication notamment à travers la
sollicitation des cellules de communications des ministères.
Dans chaque région, le contact de sensibilisation est pris avec le gouverneur qui à son tour
répercute cette sensibilisation à ses collaborateurs.
Après la formation du personnel de collecte, une cérémonie de lancement sera organisée dans
chaque chef lieu de région et regroupera : (i) les autorités administratives, religieuses et
traditionnelles, (ii) les forces du maintient de l’ordre, (iii) les représentants des chambres
consulaires, groupements patronaux, (iv) les médias publics et privés.
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3.2.2. Formation du personnel d’encadrement
Un atelier de formation d’une durée de cinq (05) jours est organisé à Yaoundé à l'intention du
personnel d’encadrement. Le but de cette formation qui regroupera une quarantaine de participants,
est de transmettre au personnel d’encadrement les outils nécessaires pour assurer au mieux la
formation du personnel d’exécution. A l’issue de cette opération, douze (12) personnes outre les
Chefs d’Agences régionales de l’INS, seront retenues pour la formation des agents recenseurs et
contrôleurs et pour la supervision des travaux de collecte de données sur le terrain. Le reste sera
affecté à d’autres tâches (la relecture, la codification, la saisie etc.).
Le recrutement des candidats pour la formation du personnel de collecte se fait par appel à
candidature. Le niveau minimal requis est le Baccalauréat, avec une préférence pour les séries
technique commerciale et scientifique. Une expérience dans les travaux de collecte des données
statistiques est un atout. Cette formation de deux semaines au niveau des chefs lieux de région va
concerner 400 personnes. Le contenu de celle-ci est axé sur les documents techniques
(questionnaires, concepts et définitions, manuels de l’agent recenseur et contrôleur,
nomenclatures, cartes des zones de recensement, etc.), sur les tests en entreprises, les tests de
reconnaissance d’une zone de recensement et sur les techniques d’introduction et de conduite
d’interviews en entreprise.
A l’issue de cette formation, un test pour la sélection de 320 agents recenseurs est effectué. Les
meilleurs candidats soit 40 au total sont retenus au poste de contrôleur. Ces derniers doivent suivre
à leur tour une formation additionnelle à l’aide du manuel du contrôleur. Celle-ci comporte des
aspects pratiques de gestion du personnel, du matériel, des documents de travail et de l’organisation
du travail.
Tableau 5: Répartition du personnel de collecte
Personnel de collecte
Effectif à
N° Régions Agent former
Liste d'attente
recenseur
Contrôleur Total
1 Adamaoua 7 1 8 10 2
2 Centre hors Yaounde 12 2 14 17 3
3 Extreme- nord 11 1 12 15 3
4 Est 9 1 10 12 2
5 Littoral hors Douala 7 1 8 10 2
6 Nord 9 1 10 12 2
7 Nord -ouest 15 2 17 20 3
8 Ouest 20 2 22 25 3
9 Sud 6 1 7 9 2
10 Sud -ouest 15 2 17 20 3
11 Douala 125 16 141 149 8
12 Yaounde 84 10 94 101 7
T otal 320 40 360 400 40
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3.2.4. Collecte des données
L’opération se déroule sur tout le territoire national qui est découpé en 12 zones de supervision
(ZS) dont deux (02) pour le Littoral (Douala et Littoral sans Douala), deux (02) pour le Centre
(Yaoundé et Centre sans Yaoundé) et une (01) pour chacune des huit autres régions. Chaque ZS est
placée sous la responsabilité d’un superviseur.
Les ZS sont subdivisées en zones de contrôle (ZC) dont chacune est confiée à un contrôleur. Des
missions de supervision de la Direction Technique et du Comité Technique sont prévues pour
appuyer les superviseurs selon les besoins.
En dehors des grandes villes, les ZC suivent autant que possible les contours des unités
administratives (département, arrondissement ou commune) afin de faciliter le repérage sur le
terrain à l’aide des cartes.
Les ZC sont enfin subdivisées en Zones de recensement (ZR) dont chacune confiée à un agent
recenseur.
Pendant la phase de collecte, le superviseur, en collaboration avec le chef d’Agence régionale de
l’INS, doit:
- prendre attache avec les autorités administratives et en particulier le sous préfet (chef de
terre);
- apporter des solutions aux difficultés rencontrées par les contrôleurs et les agents
recenseurs ;
- transmettre les questionnaires validés à la Direction Technique à Yaoundé;
- prendre toute autres actions utiles pour la réussite de l’opération ;
- rédiger un rapport de terrain.
3.3. EXPLOITATION
L’exploitation des résultats se déroule à la Direction Générale de l’INS à Yaoundé. Elle comporte
les étapes suivantes :
- la centralisation des questionnaires ;
- la relecture et la codification des questionnaires ;
- la saisie ;
- l’apurement des données et la tabulation ;
- l’analyse des résultats.
Elle consiste à retourner à l’INS (Comité Technique) tous les questionnaires remplis. Ces
documents seront classés et ranger par région et par zone de supervision et de contrôle.
La relecture est effectuée par des personnes ayant suivi la formation des formateurs et consiste à
vérifier le bon remplissage du questionnaire et de codifier certaines réponses. Tout questionnaire
mal rempli est corrigé et au besoin retourné à l’équipe de collecte pour révision.
La saisie des données se fait par les agents de saisie et à partir de l’application de saisie conçue à
cet effet. Au préalable, les agents de saisie reçoivent une formation portant sur l’application de
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saisie, les questionnaires. Les superviseurs de saisie avec l’appui des contrôleurs de saisie vont
assurer la supervision des travaux de saisie.
L’apurement consiste à vérifier la qualité, la pertinence et l’exhaustivité des données saisies. Une
fois les données apurées, des indicateurs sont produits et les bases de données renseignées.
Dans cette phase il est rédigé le rapport principal de l’opération et les rapports thématiques. A la fin
avec l’analyse, il est organisé un séminaire atelier de rédaction des documents.
Un manuel sera rédigé sur le processus de mise en œuvre du répertoire selon un cahier de charge
précis.
Lorsque le rapport principal est prêt, un séminaire est organisé dans le but de valider les résultats.
Ce séminaire est aussi un cadre de concertation devant aboutir à des protocoles de collaboration et
d’échange entre l’INS et les partenaires spécifiques œuvrant dans le domaine des statistiques
d’entreprises.
La diffusion des résultats se fait sous support papier (rapports et brochures) et support électronique
(CD-ROM, Internet).
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CONCLUSION
Le RGE est un élément essentiel de la refonte des statistiques d’entreprises au Cameroun. Sa
réussite nécessite la mise en œuvre d’un ensemble de procédures dont les principales sont
présentées dans ce document.
Le RGE couvre tout le territoire national et cible tous les établissements du formel
géographiquement localisé. L’unité statistique est l’établissement.
La base de collecte est constituée par des listes obtenues des fichiers administratifs d’entreprises,
associées à une cartographie adaptée.
L’organigramme fonctionnel du recensement comprend une direction administrative, une direction
technique, le personnel d’encadrement, les consultants, le personnel d’exécution, le personnel
d’exploitation et le personnel d’appui.
La documentation élaborée pour le projet inclut : La présente méthodologie générale, les
questionnaires, les manuels pour le personnel de collecte, le plan d’exploitation et d’analyse, etc.
Le financement de l’opération est assuré par l’Etat camerounais avec l’aide de partenaires au
développement tels que l’Union Européenne (UE) et l’Observatoire Statistique et Economique
d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT).
Les contributions des autres producteurs de statistiques et des utilisateurs de statistiques
d’entreprises ont été enregistrées lors de différents ateliers et séminaires.
Les résultats du recensement sont de deux types : des bases de données y compris le répertoire de
référence des entreprises au Cameroun, et des rapports (format papier ou électronique).
Le calendrier de mise en œuvre du tout le projet s’étale sur dix huit mois.
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BIBLIOGRAPHIE
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