Pour Une Anthropologie de L Espace

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POUR

UNE ANTHROPOLOGIE
DE LESPACE

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FRANOISE CHOAY

POUR
UNE ANTHROPOLOGIE
DE LESPACE

DITIONS DU SEUIL

Ce livre est publi


dans la collection La couleur des ides

ISBN :

2-02-082533-3

ditions du Seuil, octobre 2006


Le Code de la proprit intellectuelle interdit les copies ou reproductions destines une
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www.seuil.com

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mes deux amis, qui furent au fil du temps


mes deux diteurs au Seuil,
Franois Wahl et Jean-Luc Giribone,
en tmoignage de reconnaissance et daffection.

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Avant-propos

Les recueils darticles veillent toujours la suspicion du


lecteur. Pourquoi ne pas sen tenir aux livres dans lesquels
lauteur a eu loisir daccomplir la synthse des tapes
rflexives et des exprimentations plus ou moins circonstancielles et redondantes dont sont issus ses articles ?
Dans le cas prsent, il sagissait dabord de rpondre une
demande, concernant des textes pars et dsormais difficiles
trouver. Mais nest-ce pas l un alibi, que ne peut valider
lhtrognit des textes choisis ? Quy a-t-il de commun
entre lutopie et la conservation du patrimoine historique
bti, entre le cyberspace et lurbanisme corbusien, entre
Alberti, lhumaniste artiste qui fut au XVe sicle un des crateurs de la Renaissance, et Haussmann, le prfet de Napolon III qui transforma Paris, ou encore le sociologue Georges
Friedmann ?
Lhtrognit est manifeste. Elle masque cependant une
double unit dobjet et de temps.
Unit dobjet, dabord : sous des formes et travers des
pratiques multiples (btiments singuliers et architecture,
villes et urbanisme, monuments et conservation patrimoniale, projets iconiques et projet politique), il sagit dune
seule et mme activit, dont le dploiement dans lespace
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naturel permet aux socits humaines ddifier leur milieu


propre. Davantage, la diversit des points de vue thoriques ou phnomnologiques, distancis ou polmiques
selon lesquels, au gr des circonstances, est apprhend ce
travail d espacement ne fait quen confirmer lirrductible identit.
Unit de temps, ensuite : non pas celle des poques traites,
dont les unes sont lointaines (le XVe sicle dAlberti) et
dautres peine refroidies (le XXe sicle de Le Corbusier) ou
actuelle (le XXIe sicle du patrimoine mondial), mais lunit
du cadre temporel (1985-2005) lintrieur duquel ont t
crits les textes de ce recueil. Cette priode marque, en effet, la
cristallisation dune rvolution culturelle (sans doute la plus
importante vcue par lhumanit depuis sa sdentarisation),
amorce et latente depuis les annes 1960 : la rvolution que
jappellerai lectro-tlmatique, prsent pointe, de faon
plus ou moins approximative et contestable, par dinnombrables qualifications (lectronique, informatique, numrique,
du savoir, de linformation, de la performance) et qui, impulse par la technique ou plutt par un ensemble de techniques,
concerne dsormais la totalit des socits humaines.
Cest prcisment cette appartenance chronologique
commune qui confre la diversit des cas voqus lunit
spcifique dune mme saisie, depuis un mme ici et maintenant. Autrement dit, aucun des articles de ce volume na
t crit dans une perspective historiciste, visant en soi et
pour soi une hypothtique restitution ou restauration du
pass. Tous reposent sur le postulat, autrefois nonc par
Michel de Certeau1, selon lequel le pass, mme le plus
1. Cette condition incontournable du travail historique est nomme
par M. de Certeau opration historique . Cf. Lopration historique , in
J. Le Goff et P. Nora (dir.), Faire de lhistoire, t. I, Paris, Gallimard, 1974.

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AVANT-PROPOS

matriel, ne nous apparat qu travers les lunettes du prsent, cest--dire les problmatiques dans lesquelles nous
sommes engags ici et maintenant. En termes encore plus
prcis, loin dtre rduit sa valeur davertissement pistmologique, ce postulat est ici rig en mthode de questionnement et dinterprtation du prsent.
Le choix des articles, retenus de prfrence de nombreux autres de la mme poque, a t opr lintention de
deux catgories de lecteurs.
Dune part, les tudiants et les professionnels du cadre
bti : lheure o, dans leur champ, lamnsie et la table rase
sont riges en dogme, ceux-ci dchiffreront la dialectique
incontournable du pass et du prsent au gr dune exploration progressive et sinueuse2, contrepointe et conforte par
la rflexion de quelques auteurs visionnaires (de Freud
Valry ou dAnders Lvi-Strauss) quensemble ngligent
le surf mdiatique et la mode.
Dautre part, les mmes textes sadressent aussi un
public beaucoup plus vaste, celui des non-spcialistes.
En effet, la culture architecturale et, plus gnralement,
spatiale et plastique, si prgnante dans la plupart des autres
pays europens, est quasi inexistante dans une France caractrise par lattachement quelle porte ses traditions textuelle et littraire. Lhistoire de lart na jamais t enseigne
dans notre pays, ni dans les tablissements primaires, ni dans
les tablissements secondaires. De mme, une centralisation
ancestrale, redouble par la Rvolution de 1789, a tout la
fois promu le dprissement des sous-cultures locales,
2. Qui prolonge en direction dun nouveau livre crire la rflexion
amorce dans La Rgle et le Modle et LAllgorie du patrimoine (d.
revues et corriges, parues respectivement aux ditions du Seuil en 1996
et 1999).

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encore bien vivantes chez nos voisins, et plac la gestion du


patrimoine historique sous la tutelle de ladministration qui,
dans ce domaine, rduit identiquement lus et citoyens au
statut dassists. Do, aujourdhui, face au processus de
dcentralisation et de dsengagement de ladministration
dtat, le dsarroi partag des citoyens et des lus. cette
catgorie de lecteurs, les articles ici runis offrent, par leur
diversit et leur ponctualit, un cheminement incitatif, une
sorte dintroduction ou de propdeutique impressionniste,
en attendant llaboration, lchelle nationale, dune ncessaire politique de formation aux valeurs spatiales.
Mais, pour lune et lautre catgorie de lecteurs, il y a plus
important : la dcouverte progressive, au fil des pages, de
limpact exerc par la mondialisation sur le cadre construit
(urbain, rural, paysager) de notre vie quotidienne. Et, par
voie de consquence, en abme de ce tableau, lmergence
de la spatialisation, autrement dit des pratiques damnagement de lespace, comme dimension anthropologique fondamentale, toujours occulte au profit de lconomie et de
la technique par les analystes de la mondialisation.
Puisque aussi bien, ni dans les coles darchitecture ou les
instituts durbanisme ou damnagement, ni dans leurs
administrations de tutelle, ni sur la place publique unanimes clbrer le caractre ludique et mdiatique de tous
les arts de lespace , dsormais confondus et vous aux
dieux de la mode et de la finance , nest jamais dite la fonction anthropogntique de la spatialisation : cette comptence symbolique des vivants humains, du zon politikon,
quil sagit prsent de se rapproprier avant quil ne soit
trop tard.

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AVANT-PROPOS

Avertissement et mode demploi


Les articles quon va lire ont t distribus en quatre sections dont les intituls comportent une part darbitraire. En
effet, si ces rubriques renvoient des thmatiques dominantes, celles-ci sentrelacent et sentrecroisent, si bien que
chacun des textes relve quasiment des quatre sections et
aurait pu tre class diffremment. Do aussi les invitables redites tenant lidentit des questionnements poursuivis et des combats entrepris.
Tous les textes sont publis dans leur version originale,
sans tentative dactualisation. On sest content dindiquer
leurs titre, date et lieu de publication, den corriger les
coquilles ainsi que quelques maladresses de style. Lorsque
ctait utile, on a prcis les circonstances ayant motiv
larticle et, le cas chant, apport quelques complments
bibliographiques3 ou des informations concernant lactualit du texte en question.

3. La bibliographie figurant dans les notes est celle de lpoque. Elle na


pas fait lobjet dune mise jour systmatique.

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I. Histoire et critique

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Le Corbusier en perspective :
1995-1966 *

I. 1995
Larticle quon va lire date dil y a exactement trente ans.
Il illustre la difficult dcrire lhistoire chaud, sans la
perspective du temps qui non seulement pose sa marque sur
les ides et les btiments, mais transforme lhorizon matriel et mental sur lequel le sens les dcoupe.
Ainsi, au climat passiste des annes 1960 o la France se
dsintressait de larchitecture, a succd presque sans transition une fivre de modernisme qui a fait de larchitecture la
proie de la mode et des mdias. Il nest pas sr que la culture
architecturale ait pour autant progress dans notre pays.
Mon analyse de la position de Le Corbusier dans le Mouvement moderne comme ma critique de son urbanisme me
semblent grosso modo toujours pertinentes. Nanmoins, les
trente dernires annes ont fait apparatre ou confirm cer* Dans son numro 282 (mai-juin 1995), la revue Urbanisme commmore le trentime anniversaire de la mort de Le Corbusier par un dossier sur
la ville et Le Corbusier. cette occasion, la rdaction republie mon article
Lpaisseur dun mythe , paru dans le numro 46 de la revue Transmondia
en dcembre 1966, et men demande un commentaire rtrospectif publi
sous le titre Que faut-il maintenant penser de Le Corbusier ? .

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taines vidences, apport des informations nouvelles, fait


surgir des questionnements indits.
Je me bornerai ici une numration rapide.
vidences : les ralisations architecturales de Le Corbusier accusent, mme dans le cas des plus coteuses, une
carence technique sans quivalent chez les autres protagonistes du Mouvement moderne, ainsi que des dysfonctionnements irrmdiables, dmontrant sil le fallait la dimension
rhtorique du fonctionnalisme corbusien. Quant aux thories urbanistiques, leur mconnaissance des vrais problmes
des socits industrielles avances est dornavant rendue
plus clatante la fois par la rvolution technique et socitale que nous avons vcue depuis trente ans, et par la redcouverte de praticiens contemporains de Le Corbusier qui,
de Prost Giovannoni, surent penser le rapport de nos socits avec la technique et avec leur pass.
Informations: sur Le Corbusier lui-mme, les prcautions
prises par lauteur de son vivant et le filtrage opr par certains gardiens du temple laissent peu dinformations susceptibles de renouveler lapproche historique et critique de
luvre. La thse de Paul V. Turner sur la Formation de Le
Corbusier, dont la traduction franaise a t publie aux ditions Macula1, nen prsente que plus de mrite et de valeur.
Questionnements : quelle est la part de Le Corbusier
dans luvre qui lui est attribue ? La question na jamais
t aborde. Y rpondre permettrait cependant dclairer les
ingalits et les discontinuits des ralisations architecturales que javais trop gommes, et de rendre leur juste place
ceux qui, depuis les annes 1920, se succdrent la tte
1. The Education of Le Corbusier. A Study of Le Corbusiers Thought,
1900-1920, Cambridge, Harvard University Press, 1971 ; trad. fr. La Formation de Le Corbusier, Paris, Macula, 1987.

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HISTOIRE ET CRITIQUE

de lagence de la rue de Svres. Question plus dlicate : que


restaurer et conserver dans un ensemble de constructions
que leur auteur avait presque intgralement fait inscrire
lInventaire supplmentaire du patrimoine ? Est-il raisonnable de dpenser pour restaurer cette uvre, qui na pas su
franchir intacte quelques dcennies, les sommes susceptibles de sauver aujourdhui les difices dont la beaut a travers les sicles ?

II. 1966
Dans la France passiste o architecture signifie cathdrales, chteaux royaux, htels du XVIIIe sicle, mais o elle
est raye des valeurs culturelles vivantes, Le Corbusier pendant quarante annes incarna lavant-garde et le progressisme
et fut ce titre soutenu par une minorit qui npousait pas
pour autant toutes ses ides.
Devant la critique internationale, il a pu reprsenter le
fonctionnalisme le plus sec et le lyrisme le plus dlirant, tre
jug cubiste par les uns, baroque par les autres, tre considr comme le visionnaire qui a conu la ville de lavenir et
se voir reprocher un urbanisme inhumain et rtrograde.
peine disparu, sa mythologie a grandi encore. Si un an
avant la mort de Le Corbusier, Andr Malraux dclarait sans
ambages quil tait le plus grand architecte du monde, dans
ses articles ncrologiques, la presse franaise va encore plus
loin : ncoutant que son nationalisme et son ignorance, et
sur la foi du ministre de la Culture et de grands prix de
Rome honteux et ravis, elle na pas hsit en faire le crateur de larchitecture moderne.
Le Corbusier lui-mme na pas peu contribu sa propre
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POUR UNE ANTHROPOLOGIE DE LESPACE

lgende : son uvre construite se double dune uvre crite


dune importance gale par son retentissement et dans
laquelle il a, la fois, t son propre apologiste et dfendu
la premire personne les thories labores par une gnration darchitectes.
Il ne faut pas oublier, en effet, que laventure corbusienne
commence par le journalisme : chronologiquement, Le Corbusier est dabord le propagandiste et le hraut dune architecture nouvelle qui a dj ses pionniers; plus tard seulement,
il en devient lun des hros.
Ses premiers articles ont t publis entre 1920 et 1925
dans LEsprit nouveau. Ils ont ensuite t runis en 1925
dans des volumes clbres : Vers une architecture, LArt
dcoratif aujourdhui, Urbanisme. Plus tard ont paru de
nombreux autres volumes, parmi lesquels : Quand les
cathdrales taient blanches (1937), Propos durbanisme
(1946), Les Trois tablissements humains (1959).
Un style lemporte-pice, le sens de la formule, le got
du nologisme, lart de schmatiser et de systmatiser tout
en demeurant lyrique donnent ces livres un attrait exceptionnel. Selon le mot dun lve de Le Corbusier, ils ont
constitu lABC de deux gnrations darchitectes : affirmation particulirement exacte dans le cas de la France o,
devant la carence de lenseignement officiel donn lcole
des beaux-arts, ces ouvrages avaient une valeur denseignement officieux.
Sans que sy trahisse dailleurs aucune volution significative, ils dveloppent sous forme dun systme rigoureux, unique en son genre au XXe sicle, un ensemble de
thmes dont luvre construite de Le Corbusier semble
souvent la ngation : cest l un nouvel aspect du mythe
corbusien.
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Extrait de la publication

HISTOIRE ET CRITIQUE

Il est prsomptueux de penser porter aujourdhui sur Le


Corbusier le jugement de lhistoire. Cependant, nous voudrions tenter ici de dpouiller la passion polmique pour
rechercher le sens de son uvre. Une double analyse portant sur linspiration idologique et sur les caractres plastiques permettra den montrer loriginalit vritable, mais
aussi lambivalence : ambivalence qui constitue peut-tre la
meilleure introduction la problmatique de lurbanisme et
de larchitecture actuels. Luvre de Le Corbusier ne saurait tre approche sans quon ait au pralable situ dans sa
gnration et son milieu lhomme de trente-quatre ans qui,
en 1920, inaugure sa carrire en devenant codirecteur de
LEsprit nouveau.

Sources et contextes
Le Corbusier appartient ce que les historiens nomment
la premire gnration de larchitecture moderne, et lintrieur de celle-ci au premier rationalisme europen .
Les principaux autres protagonistes en sont Gropius, Mies
van der Rohe, Oud et Mendelsohn2. Leur uvre essentielle
se situe aprs la guerre de 1914. Leur objectif, esthtique et
thique la fois, fut dlaborer rationnellement un cadre de
vie (englobant tout objet possible, de lustensile mnager et
du meuble jusquau btiment et la ville) correspondant au
saut technique accompli par la socit industrielle.
Obsds par lide de modernit, choqus par lanachronisme dun environnement o seuls les moyens de trans2. Gropius est n en 1883, Mies en 1886 ; Oud a vcu de 1890 1963,
Mendelsohn de 1887 1953.

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POUR UNE ANTHROPOLOGIE DE LESPACE

port, les difices industriels et certains travaux du gnie civil


leur semblent dots de formes historiquement justes, ils ont
eu cependant des prcurseurs sur les travaux desquels leur
uvre se fonde. Ce ne sont pas seulement les travaux des
grands ingnieurs de lacier et du bton qui leur ont rendu
possible la cration dun nouvel espace. Dj lindustrialisation et la standardisation du btiment ont t penses par
Behrens et van de Velde, qui sont galement les crateurs de
lindustrial design et les pres spirituels du Bauhaus3. Du
point de vue esthtique, lclectisme du XIXe sicle et les surcharges du modern style ont t rcuss au profit de formes
nues, gomtriques, par Hoffmann, Loos, van de Velde, ce
dernier reliant la puret des volumes une thorie platonicienne de lobjet usuel. Enfin, la rationalisation de lespace
urbain a t propose dans louvrage clbre de Tony Garnier
Une cit industrielle4, o le classement mthodique des fonctions dans un espace urbain clat oppose celle-ci lespace
clos de la Cit-jardin conue par Ebenezer Howard5.
Parmi les ralisations architecturales antrieures 1920,
il faut citer, dune part, lusine dAlfeld an der Leine, de
Gropius, construite en 1911, cage de verre sur ossature
dacier qui constitue le premier manifeste de larchitecture
rationaliste ; dautre part, les ralisations dj nombreuses
dAuguste Perret qui a promu le bton la dignit de mat3. Clbre cole fonde en 1919 Weimar par Gropius. Celui-ce reprenait ainsi la suite de lcole dart cre selon des principes analogues dans
la mme ville, en 1900, par larchitecte belge Henry van de Velde que la
guerre avait chass dAllemagne en 1914.
4. Une cit industrielle. tude pour la construction des villes, Paris,
Vincent, 1917. Lensemble des planches, prcdes dune introduction, qui
constituent cet ouvrage, avait t expos lAcadmie des beaux-arts en
1904.
5. Tomorrow, 1898, traduit en franais en 1903 sous le titre Villes-jardins de demain.

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Extrait de la publication

Du mme auteur
AUX MMES DITIONS

LUrbanisme, utopies et ralits


1965
et Points Essais , n 108, 1979
La Rgle et le Modle
Sur la thorie
de larchitecture et de lurbanisme

Espacements , 1980
nouvelle dition, 1996
LAllgorie du patrimoine
La couleur des ides , 1992
nouvelles ditions, 1996 ; 1999
En collaboration
Le Sens de la ville
1972
Histoire de la France urbaine
T. 4. La ville de lge industriel

Lunivers historique , 1983


T. 5. Croissance urbaine et crise du citadin

Lunivers historique , 1985


Mmoires du Baron Haussmann
(dition tablie par Franoise Choay)
2000
LArt ddifier de Leon Battista Alberti
(traduit, prsent et annot
par Pierre Laye et Franoise Choay)
2004

CHEZ DAUTRES DITEURS

Le Corbusier
New York, Braziller, 1960
City Planning in the XIXth Century
New York, Braziller, 1970
Dictionnaire de lurbanisme
et de lamnagement
(en coll. avec P. Merlin)
Paris, PUF, 1988, 2000, 2005
La Confrence dAthnes sur la conservation
artistique et historique des monuments (1931)
(dition tablie par Franoise Choay)
ditions de lImprimeur, 2002
Espacements : lvolution
de lespace urbain en France
Paris, Skira, 2004

Extrait de la publication

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